Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - consommationFlux de publication de la direction générale du Trésor - consommationFluxArticlesTag-consommationCopyright 20242024-02-12T00:00:00+01:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr4f99333b-0eb3-46f6-bab3-43d7194891acBrèves économiques des Pays-Bas - Décembre 2023 - Janvier 2024Vous trouverez ci-joint les principales actualités économiques et financières de décembre 2023 et janvier 2024 aux Pays-Bas, vues par le Service Économique Régional de l'Ambassade de France à La Haye.2024-02-12T00:00:00+01:00<p><span style="text-decoration: underline;"><strong>EN BREF</strong></span></p>
<p>D’après les prévisions DNB publiées le 18 décembre 2023, la croissance estimée pour 2024 est de +0,3%, soit un retour timide à la croissance escompté après une année 2023 de stagnation (+0.1% en g.a.). Un rebond plus substantiel est attendu pour 2025 (+1%).</p>
<p> </p>
<p><em><span style="text-decoration: underline;"><strong>AU SOMMAIRE CE NUMÉRO</strong></span></em></p>
<p><strong>Actualités macroéconomiques et financières</strong></p>
<ul>
<li>La banque centrale des Pays-Bas prévoit un refroidissement d’une économie en surchauffe.</li>
</ul>
<ul>
<li>La procédure d’adoption du budget 2024 se finalise avec du retard imputable à la tenue des élections.</li>
</ul>
<ul>
<li>Dégradation du climat d’exportation escompté pour début 2024.</li>
</ul>
<ul>
<li>Les négociations salariales 2024 face à une consommation des ménages positive.</li>
</ul>
<ul>
<li>La consommation des ménages légèrement en hausse en décembre 2023.</li>
</ul>
<ul>
<li>La pénurie de main d’œuvre affectant l’administration fiscale freine le recouvrement des « dettes corona ».</li>
</ul>
<ul>
<li>La démission de S. Kaag, première femme nommée Ministre des Finances aux Pays-Bas.</li>
</ul>
<ul>
<li>La Commission d’Etat sur l’évolution démographique 2050 préconise de contenir la croissance démographique.</li>
</ul>
<p><strong> </strong></p>e587a6ae-4ee5-4b69-8cec-4e64ab956c79Flash Conjoncture Pays avancés - L’économie italienne surprend à la hausse au 1er trimestre 2023 Flash Conjoncture Pays avancés - L’économie italienne surprend à la hausse au 1er trimestre 2023 2023-06-05T00:00:00+02:00<p>En <strong>Italie</strong>, la croissance du PIB est révisée de +0,1 pt selon l’estimation détaillée, indiquant une progression de l’activité de +0,6 % au 1<sup>er</sup> trimestre 2023 (après −0,1 % au 4<sup>e</sup> trimestre 2022).</p>
<p>En <strong>zone euro</strong> en mai, le PMI manufacturier (estimation définitive) diminue à 44,8 (après 45,8), de même qu’en <strong>Allemagne</strong> à 43,2 (après 44,5), en <strong>Italie</strong> à 45,9 (après 46,8), en <strong>Espagne</strong> à 48,4 (après 49,0), et au <strong>Royaume-Uni</strong> à 47,1 (après 47,8).</p>
<p>Selon l’estimation <em>flash</em> d’Eurostat, l’inflation (au sens de l’IPCH) reflue en mai, à la fois en <strong>zone euro</strong> (+6,1 % après +7,0 %), en <strong>Allemagne</strong> (+6,3 % après +7,6 %), en <strong>Italie</strong> (+8,1 % après +8,7 %), et en <strong>Espagne</strong> (+2,9 % après +3,8 %).</p>
<p>Le taux de chômage en avril reflue également en <strong>zone euro</strong> dans son ensemble (6,5 % après 6,6 %) et en <strong>Italie</strong> (7,8 % après 7,9 %), tandis qu’il stagne en <strong>Allemagne</strong> (au sens du BIT, à 2,9 %). Le <strong>Japon</strong> affiche également un taux de chômage en baisse en avril, à 2,6 % (après 2,8 %), mais celui-ci augmente nettement aux <strong>États-Unis</strong> en mai à 3,7 % (après 3,4 %).</p>
<p>Les ventes au détail rebondissent en avril en <strong>Allemagne</strong> (+0,8 % après −1,3 %) et accélèrent en <strong>Espagne</strong> (+0,9 % après +0,7 %), tandis que l’indicateur du climat économique (ESI composite) en <strong>zone euro</strong> se dégrade en mai (96,5 après 99,0).</p>
<p><strong>Outre-Atlantique</strong>, les prix immobiliers ont augmenté en mars selon les indices FHFA (+0,6 % après +0,7 %) et S&P 20 (+0,5 % après −0,1 %). Les dépenses de construction résidentielle et non-résidentielle ont progressé en avril, respectivement de +0,4 % (après −0,0 %) et +1,9 % (après +0,6 %). En mai, l’ISM manufacturier diminue à 46,9 (après 47,1), à l’instar de la confiance des ménages (102,3 après 103,7). Au <strong>Japon</strong>, l’indice de production industrielle (IPI, 1<sup>ère</sup> estimation) stagne en avril (+0,0 % après +0,2 %).</p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/e587a6ae-4ee5-4b69-8cec-4e64ab956c79/images/00c82924-f2c1-4e3b-8563-9221d52e69e2" alt="Indicateurs" /></p>
<p> <img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/e587a6ae-4ee5-4b69-8cec-4e64ab956c79/images/fdac768f-ed88-4772-b001-dc15641f6d6d" alt="Italie : contributions à la croissance du PIB" width="534" height="348" /></p>6b1a03dd-e347-445b-bd87-7f47254c49c8Flash Conjoncture Pays avancés - Le PIB japonais augmente au 4e trimestre 2022Flash Conjoncture Pays avancés - Le PIB japonais augmente au 4e trimestre 20222023-02-20T00:00:00+01:00<p>Au 4<sup>e</sup> trimestre 2022, l’activité ralentit en <strong>zone euro </strong>à +0,1 % (après +0,3 %) et rebondit au <strong>Japon</strong> (+0,2 % après −0,3 %). Le déficit <strong>commercial de la zone euro se réduit</strong> en décembre (−8,8 Md€, après −11,6 Md€ en novembre), alors que celui de l’Italie augmente légèrement (−0,5 Md€ après −0,1 Md€). La production industrielle en zone euro se contracte nettement en décembre (−1,1 % après +1,4 %). En <strong>Espagne</strong>, l’inflation (au sens de l’IPCH) de janvier est révisée à la hausse de +0,1 pt, à +5,9 % (après +5,5 % en décembre).</p>
<p><strong>Aux États-Unis, </strong>la production industrielle stagne en janvier (+0,0 % après −1,0 %) alors que les ventes au détail rebondissent (+3,0 % après −1,1 %). L’inflation reflue légèrement en janvier aux États-Unis (+6,4 %, après +6,5 %) et plus fortement au <strong>Royaume-Uni</strong> (+10,1 % après +10,5 %). En janvier, les mises en chantier outre-Atlantique continuent de reculer (−4,5 % après −3,4 %). En décembre, le taux de chômage britannique reste stable à 3,7 %.</p>
<p>Au <strong>Japon</strong>, le déficit commercial reste quasi-stable en janvier (−1821 Md¥ après −1820 Md¥). En décembre, la seconde estimation de l’indice de production industrielle ressort à +0,0 % (après +0,7 %).</p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/6b1a03dd-e347-445b-bd87-7f47254c49c8/images/678ba57c-005f-4d1c-9a6a-d59f152403f5" alt="Indicateurs" /></p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/6b1a03dd-e347-445b-bd87-7f47254c49c8/images/920a590e-6177-42ab-94fb-192faef54432" alt="Japon : PIB" /></p>c5a0acfe-1c93-4584-9711-69511d96b0d2Flash Conjoncture Pays avancés - Le PIB annuel allemand surprend à la hausse en 2022Flash Conjoncture Pays avancés - Le PIB annuel allemand surprend à la hausse en 20222023-01-17T00:00:00+01:00<p>En novembre, la production industrielle rebondit en <strong>zone euro</strong> (+1,0 % après −1,9 %) et en <strong>Allemagne</strong> (+0,6 % après −1,0 %), alors qu’elle poursuit sa chute en <strong>Italie</strong> (−0,3 % après −1,1 %), en <strong>Espagne</strong> (−0,7 % après −0,6 %) et au <strong>Royaume-Uni</strong> (−0,2 % après −0,1 %). Le chômage est par ailleurs stable dans la zone euro à 6,5 % en novembre tandis que le solde commercial s’améliore (−11,7 Md€ après −27,0 Md€). À l’inverse, le solde commercial se dégrade au Royaume-Uni en novembre où un déficit apparait (−1,8 Md£ après +1,5 Md£) alors que l’activité ralentit d’après le PIB mensuel (+0,1 % après +0,5 % en octobre). On notera d’autre part le rebond des ventes aux détail en Italie en novembre (+0,8 % après −0,3 %).</p>
<p>Enfin l’inflation continue de baisser en décembre aux <strong>États-Unis </strong>(+6,5 % après +7,1 %) et en Espagne (+5,5 % après +6,7 %) d’après l’estimation finale.</p>
<p> <img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/c5a0acfe-1c93-4584-9711-69511d96b0d2/images/5e3ee77d-f940-4e40-b73d-0a7f33628334" alt="Indicateurs" /><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/c5a0acfe-1c93-4584-9711-69511d96b0d2/images/c280e034-83f2-468e-ab0d-abb864628321" alt="Allemagne Contributions à la croissance annuelle du PIB" /></p>e031db93-eb8b-403a-820e-862c24ad3248Flash Conjoncture Pays avancés - La croissance en zone euro se maintient, contrairement à celle des États-UnisFlash Conjoncture Pays avancés - La croissance en zone euro se maintient, contrairement à celle des États-Unis2022-08-02T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>En zone euro</strong>, au 2<sup>ème</sup> trimestre, le PIB progresse (+0,7 % après +0,5 %) notamment <strong>en Espagne</strong> (+1,1 % après +0,2 %) et <strong>en Italie</strong> (+1,0 % après +0,1 %) et stagne <strong>en Allemagne</strong> (−0,0 % après +0,8 %). En juillet, le climat économique (ESI composite) recule <strong>en zone euro</strong> (+99,0 après +103,5). L’inflation (IPCH) continue d’augmenter en juillet <strong>en zone euro</strong> (+8,9 % après +8,6 %) ainsi qu’<strong>en Allemagne</strong> (+8,5 % après +8,2 %), <strong>en Espagne</strong> (+10,8 % après +10,0 %) et se stabilise <strong>en Italie</strong> (+8,4 % après +8,5 %). <strong>En Allemagne</strong>, en juillet, le climat des affaires (enquête IFO) empire (80,3 après 85,5). En juin, le chômage est stable (2,8 % après 2,8 %). <strong>En Espagne</strong>, en juin, le ventes au détail reculent légèrement (−0,1 % après −0,1 %) et le chômage recule (12,5 % après 13,7 %).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Aux États-Unis</strong>, au 2<sup>ème</sup> trimestre, le PIB recule (−0,2 % après −0,4 %). En mai, les prix de l’immobilier grimpent (FHFA : +1,4 % après +1,5 % ; S&P 20 : +1,3 % après +1,7 %). En juin, la consommation progresse timidement (+0,1 % après −0,3 %) et les commandes de biens durables progressent (+1,9 % après +0,8 %). En juillet, la confiance des ménages recule (95,7 après 89,4).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Au Japon</strong>, en juin, la production industrielle rebondit fortement (+8,5 % après −7,0 %) et le chômage est stable (2,6 % après 2,6 %).</p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" src="/Articles/e031db93-eb8b-403a-820e-862c24ad3248/images/eacf9ac7-6df9-4eea-9f3c-64620864b87d" alt="Indicateurs" width="362" height="336" /></p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/e031db93-eb8b-403a-820e-862c24ad3248/images/a8cd822a-d261-4c70-ad79-c21eae157e6c" alt="PIB dans les principaux pays avancés" /></p>9a9a4fa2-c429-4381-9c14-8326437a33d0Flash Conjoncture Pays avancés - Aux États-Unis, la consommation se contracte en maiFlash Conjoncture Pays avancés - Aux États-Unis, la consommation se contracte en mai2022-07-04T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>Au 1<sup>er </sup>trimestre 2022</strong>, le PIB des <strong>États-Unis</strong> recule (−0,4 % après +1,7 % au 4<sup>e</sup> trimestre 2021) selon la troisième estimation du BEA, alors que l’activité progresse au <strong>Royaume-Uni</strong> (+0,8 % après +1,3 %) selon la deuxième estimation de l’ONS. <strong>En juin</strong>, les PMI manufacturiers reculent mais restent en territoire d’expansion au <strong>Royaume-Uni</strong> (52,8 après 54,6), en <strong>Allemagne</strong> (52,0 après 54,8), en <strong>Italie</strong> (50,9 après 51,9), en <strong>Espagne</strong> (52,6 après 53,8) et en <strong>zone euro</strong> (52,1 après 54,6). L’inflation (IPCH) de la <strong>zone euro</strong> augmente en <strong>juin</strong> (+8,6 % après +8,1 % en mai), comme en <strong>Italie</strong> (+8,5 % après +7,3 %) et en <strong>Espagne</strong> (+10,0 % après +8,5%), et diminue en <strong>Allemagne</strong> (+8,2 % après +8,7 %). En <strong>mai</strong>, le taux de chômage augmente en <strong>Allemagne</strong> (5,3 % après 5,0 % en avril) et légèrement au <strong>Japon</strong> (2,6 % après 2,5%), mais recule en <strong>zone euro</strong> (6,6 % après 6,7 %), et en <strong>Italie</strong> (8,1 % après 8,3 %). Au <strong>Japon</strong> en <strong>mai</strong>, l’indice de la production industrielle recule (-6,7 % après -1,3 % en avril). En <strong>zone euro</strong>, l’indice composite de ressenti économique (ESI) est en légère baisse en <strong>juin</strong> (104,0 après +105,0). En <strong>mai</strong>, les ventes au détail se redressent légèrement en <strong>Allemagne</strong> (+0,6 % après -5,4 % avril), et restent stables en <strong>Espagne</strong> (−0,0 % après +5,4 %).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Aux États-Unis en juin</strong>, l’indice de confiance des ménages recule (98,7 après 103,2). En <strong>mai</strong>, la consommation est en légère baisse (-0,4 % après +0,3 % en avril), et les commandes de biens durables continuent d’augmenter (+0,7 % après +0,4 %). Les dépenses de construction résidentielles de <strong>mai</strong> progressent (+0,2 % après +1,7 %), tandis que les dépenses de construction non résidentielles reculent (-0,6 % après -0,2 %). En <strong>avril </strong>aux <strong>États-Unis, </strong>les indices des prix immobiliers progressent, que ce soit l’indice FHFA (+1,6 % après +1,6 %) ou l’indice S&P 20 (+1,8 % après 2,4 %).</p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" src="/Articles/9a9a4fa2-c429-4381-9c14-8326437a33d0/images/f40d9db6-d51d-4ab0-97a4-2731e2bd6f16" alt="Indicateurs" width="416" height="466" /></p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/9a9a4fa2-c429-4381-9c14-8326437a33d0/images/a5cab3ec-face-40e1-a08b-98b10520a1a9" alt="Consommation revenu et épargne des ménages américains" /></p>4e850313-3b90-454b-9fec-3d4496b32e05Flash Conjoncture Pays avancés - Au Royaume-Uni, l’activité ralentit au 1er trimestre 2022Flash Conjoncture Pays avancés - Au Royaume-Uni, l’activité ralentit au 1er trimestre 20222022-05-17T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>En zone euro</strong>, la production industrielle recule nettement en mars (−1,8 % après +0,5 %), du fait des tensions sur les approvisionnements qui pèsent sur le secteur automobile (dont la production recule de −10,8 % en mars). En <strong>Italie</strong>, la production industrielle marque le pas (+0,0 % après +4,0 %). En <strong>Allemagne</strong>, l'indice des perspectives économiques publié par l’institut ZEW augmente en mai mais reste très dégradé (−34,3 après −41,0) : les analystes s’attendent toujours à une détérioration de la situation économique en Allemagne, mais à un rythme moins soutenu. L’inflation outre-Rhin continue d’augmenter en avril (+7,8 % après +7,6 % en mars), tandis qu’en <strong>Espagne</strong>, l’inflation recule (+8,3 % après +9,7 %).</p>
<p style="text-align: justify;">Malgré un recul de l’activité en mars outre-Manche (−0,1 % après +0,0 %), la croissance du PIB faiblit mais reste positive au 1<sup>er</sup> trimestre au <strong>Royaume-Uni</strong> (+0,8 % après +1,3 %). La production industrielle recule en mars (−0,2 % après −0,3 % en février), pénalisée par une chute de la production dans le secteur énergétique tandis que le déficit commercial se creuse (−11,6 Md£ après −9,2 Md£). Enfin, en avril, l’inflation aux États-Unis marque le pas (+8,3 % après +8,5 %). </p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/4e850313-3b90-454b-9fec-3d4496b32e05/images/2a7d7235-9518-441f-8949-f7c3c56f68fd" alt="Indicateurs" /></p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/4e850313-3b90-454b-9fec-3d4496b32e05/images/dae6c391-2213-4fd9-9327-c6e5444f3b47" alt="Royaume-Uni Contributions à la croissance du PIB" /></p>7db47754-9362-4f1c-a868-6c8d5e81c165Flash Conjoncture Pays avancés - PIB au 4e trimestre : croissance en Espagne et aux États-Unis, recul en AllemagneFlash Conjoncture Pays avancés - PIB au 4e trimestre : croissance en Espagne et aux États-Unis, recul en Allemagne2022-01-31T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>En zone euro,</strong> l’indice ESI composite recule légèrement en janvier (+112,7 après +113,0), tandis que l’indice PMI des directeurs d’achats progresse en janvier dans l’industrie manufacturière (59,0 après 58,0 en décembre) mais recule dans les services (51,2 après 53,1). <em>A contrario</em>, ces indices reculent au <strong>Royaume-Uni</strong> dans l’industrie manufacturière (56,9 après 57,9) et les services (53,3 après 53,6), tandis qu’ils progressent fortement en <strong>Allemagne</strong> (60,5 après 57,4 pour l’indice manufacturier et 52,2 après 48,7 pour celui des services). En Allemagne également, le baromètre de l’enquête IFO progresse (95,2 après 92,7). Néanmoins, le PIB allemand recule au 4<sup>e</sup> trimestre 2021 (–0,7 % après +1,7 %), tandis qu’il progresse fortement en <strong>Espagne</strong> (+2,0 % après +2,6 %). En Espagne le chômage diminue fortement en décembre (13,3 % après 14,6 %).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Aux États-Unis</strong>, le PIB progresse de +1,7 % au 4<sup>e</sup> trimestre 2021 (après +0,6 %), mais les commandes de biens durables reculent en décembre <br /> (–0,9 % après +3,2 %) tandis que la confiance des ménages recule en janvier (113,8 après 115,2). Les prix immobiliers continuent de progresser en novembre (+1,1 % après +1,1 % pour l’indice de la FHFA contre +1,2 % après +1,0 % pour l’indice S&P 20).</p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/7db47754-9362-4f1c-a868-6c8d5e81c165/images/baf02853-0d1e-4732-b08f-819b11cf5e4b" alt="Indicateurs" /></p>
<p> <img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/7db47754-9362-4f1c-a868-6c8d5e81c165/images/d3a8e260-4779-47fd-ab6f-5a4312119b1d" alt="Consommation, revenu et épargne des ménages américains" /></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p> </p>468236d5-6139-4005-81e4-85a1a1f6eaa3Flash Conjoncture Pays avancés - En Europe, les PMI poursuivent leur rebondFlash Conjoncture Pays avancés - En Europe, les PMI poursuivent leur rebond2021-07-09T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Au Royaume-Uni, l’indice de production industrielle est en hausse en mai (+0,8 % après -1,0 %). Il est également en hausse marquée en Espagne (+4,3 % après +1,2 %) mais pas en Allemagne (-0,3 % après -0,3 %) et Italie (-1,5 % après +1,5 %), où il poursuit sa baisse et entame une contraction, respectivement, en mai. En Allemagne, les commandes à l’industrie se contractent en mai (-3,7 % après +1,2 %). En mai, les ventes au détail rebondissent fortement dans la zone euro (+4,6% % après -3,9%), et, de manière moins significative, en Italie (+0,2 % après -0,1 %).</p>
<p style="text-align: justify;">Au Royaume-Uni<strong>, le rebond du PIB s’essouffle (+0,8 % a</strong><strong>près +2,0 %), en mai. En Allemagne, l'indice de confiance des analystes financiers publié par l’institut ZEW baisse nettement en juillet (+63,3 après +79,8). </strong>Enfin, au cours de la semaine du 27 juin au 3 juillet, les demandes de chômage hebdomadaires aux États-Unis sont en hausse à +373 milliers après +371 milliers la semaine précédente.</p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/468236d5-6139-4005-81e4-85a1a1f6eaa3/images/811b9fa4-b7fa-4ad0-ad92-309b28a05edb" alt="Indicateurs" /></p>
<p> </p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/468236d5-6139-4005-81e4-85a1a1f6eaa3/images/38ea893e-0e54-4519-a2be-447e7f5cdc80" alt="Indices PMI dans les services" /></p>3387d75a-843e-4b0e-924a-eeb17d13f536Flash Conjoncture Pays avancés - T1 2021 : le PIB progresse aux États-Unis mais recule en zone euroFlash Conjoncture Pays avancés - T1 2021 : le PIB progresse aux États-Unis mais recule en zone euro2021-04-30T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Deux poids, deux mesures (prophylactiques) : <strong>au 1<sup>er</sup> trimestre 2021, l’activité progresse aux États-Unis </strong>(+1,6 % après +1,1 %) alors que la réouverture de l’économie s’accélère, <strong>mais recule en zone euro </strong>(−0,6 % après −0,7 %) où elle est encore pénalisée par le maintien voire le renforcement des restrictions sanitaires selon les pays. Le profil d’activité est ainsi hétérogène au sein de la zone euro, avec un léger rebond enregistré en France (+0,4 % après −1,4 %) mais une contraction en Allemagne (−1,7 % après +0,5 %), en Espagne (−0,5 % après +0,0 %) et en Italie (−0,4 % après −1,8 %). Toujours <strong>en zone euro, l’inflation </strong>(estimation flash)<strong> poursuit son rebond en avril </strong>(+1,6 % après +1,3 %) et l’indicateur de sentiment économique de la Commission (ESI composite) progresse sensiblement sur ce même mois (110,3 après 100,9). Le taux de chômage diminue à la marge en mars (−0,1 pt à 8,1 %) à l’instar de son évolution en Italie (−0,1 pt à 10,1 %) et en Espagne (−0,1 pt à 16,0 %).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>En Allemagne, le climat des affaires (IFO) se stabilise en avril</strong> (96,8 après 96,6), résultat d’un effet ciseau entre l’amélioration de la situation actuelle mais la baisse des perspectives économiques, de même que le taux de chômage en mars (à 4,8 %). <strong>En Espagne, les ventes au détail progressent en mars</strong> (+3,5 % après +4,1 %). <strong>Au Japon, la production industrielle rebondit en mars</strong> (+2,4 % après −1,3 %).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Aux États-Unis, la consommation des ménages rebondit en mars</strong> (+3,6 % après −1,2 %), soutenue par l’envoi des premiers chèques de 1 400 $ débloqués par l’American Rescue Plan, et la confiance des ménages progresse nettement en avril (121,7 après 109,0). Les commandes de biens durables rebondissent également en mars (+0,5 % après −0,9 %). L’inflation de l’immobilier résidentiel se stabilise en février (respectivement +0,9 % selon FHFA et +1,2 % selon S&P 20). Les nouvelles demandes d’allocation chômage refluent la semaine du 19 au 24 avril (+553 k après 566 k).</p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" src="/Articles/3387d75a-843e-4b0e-924a-eeb17d13f536/images/4601f794-f340-4aeb-afa7-2856d3a3fb26" alt="Indicateurs" /></p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/3387d75a-843e-4b0e-924a-eeb17d13f536/images/ee7ef4fa-c82b-4fc9-aed5-5eda5d0ca34c" alt="Evolution du PIB" /></p>c92dc089-acc7-4a79-98a6-fba1cd99d9aeActualités économiques Nigéria - Ghana semaine 16 du 12 au 18 avril 2021Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2021-04-19T00:00:00+02:00<blockquote>
<p>Faits saillants : </p>
</blockquote>
<p><strong>- Nigéria</strong> : le Ministre Délégué en charge du Commerce extérieur et de l’Attractivité, Franck Riester, était en visite au Nigéria du 12 au 14 avril ; l’inflation continue sa progression et atteint 18,17% ; la consommation des ménages en hausse de 0,81% en 2020 ; le groupe BUA investit 300 M USD pour sa raffinerie de sucre à Kwara.</p>
<p><strong>- Ghana : </strong>le parlement approuve le budget pour 2021 ; premier vol à l’aéroport de Ho.</p>
<blockquote>
<p>Le chiffre à retenir : </p>
</blockquote>
<h3 style="color: #333333;">800 000</h3>
<p><em>C’est le nombre de personnes déjà vaccinées contre la Covid-19 au Ghana, soit 2,6% de la population totale (30,4 millions d’habitants ).</em></p>
<h3 style="text-align: center;">Nigéria</h3>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le Ministre Délégué en charge du Commerce extérieur et de l’Attractivité, Franck Riester, était en visite au Nigéria du 12 au 14 avril.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;"><a href="https://www.theafricareport.com/80022/nigeria-france-looking-for-reset-in-relationship-with-africa-says-minister/">Le ministre français délégué en charge du Commerce extérieur et de l'Attractivité, Franck Riester s’est rendu au Nigéria du 12 au 14 avril, afin de renforcer les relations bilatérales entre la France et le Nigéria</a>.</span> A cette occasion, le ministre s’est entretenu avec la Ministre des Finances, du Budget et du Plan, Zainab Shamsuna Ahmed, le Ministre du Commerce, de l’industrie et de l’investissement Otunba Niyi Adebayo et le forum des Gouverneurs des Etats du Nigéria, pour parcourir les différents projets et initiatives françaises à travers le pays. Cette visite a été l’occasion de démontrer la réussite des partenariats franco-nigérians via une démonstration du simulateur de vol en hélicoptère fourni par Thales à Caverton Helicopters, unique en Afrique et le lancement de la plateforme de formation aux métiers de l’audiovisuel de la startup française LAFAAAC en partenariat avec le groupe de médias nigérian Wazobia. M. Franck Riester a également pu assister au séminaire Choose Africa, initiative du Groupe AFD/Proparco pour laquelle 96 M EUR ont été engagés pour soutenir les PME et l’entrepreneuriat nigérians ces deux dernières années. Enfin, le Ministre a rencontré des entrepreneurs et hommes d’affaires nigérians de renom dont Aliko Dangote (Président du Groupe Dangote), Herbert Wigwe (Président d’Access Bank) ou encore Abdul Samad Rabiu (Président du Groupe BUA). Lors de cette rencontre, les présidents de BUA et d'Axens ont signé une attestation validant les étapes déjà franchies dans la mise en oeuvre du contrat liant les deux partenaires pour la construction de la raffinerie du groupe BUA à Akwa Ibom.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’inflation continue sa progression et atteint 18,17%.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;"><a href="https://www.proshareng.com/news/Nigeria%20Economy/Headline-Inflation-Increases-by-18.17Percent-YoY-In-March-2021--0.82Percent-Higher-Than-February-2021-Rate---NBS/56793">Selon les estimations du Bureau national des statistiques (NBS), l’indice des prix à la consommation a augmenté de 18,17% en mars en glissement annuel, soit son plus haut niveau depuis janvier 2017.</a></span> Cela représente une hausse de 0,82 points de pourcentage par rapport à février lorsque l’inflation s’était établie à 17,33%. L’inflation continue ainsi sa progression et enregistre son dix-huitième mois consécutif à la hausse. La progression des prix est particulièrement forte pour les denrées alimentaires (+22,95%) alors que l’inflation sous-jacente se situe à 12,67%. L’inflation reste plus élevée dans les zones urbaines (18,76%) que dans les zones rurales (17,92%). D’après les prévisions du FMI, elle devrait se situer à 16% sur l’ensemble de l’année 2021. Par ailleurs, les réserves de change représenteraient 35,2 Mds USD début avril d’après la Banque centrale. Elles sont ainsi en légère hausse par rapport à mars lorsqu’elles avaient chuté jusqu’à 34,4 Mds USD mais restent en-dessous des 36,5 Mds USD atteints fin janvier.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La consommation des ménages en hausse de 0,81% en 2020.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://nairametrics.com/2021/04/14/nigerians-spent-n13-9-trillion-on-household-consumption-in-q4-2020-an-increase-of-16-6/">D’après les chiffres du bureau national des statistiques (NBS), la consommation des ménages nigérians a progressé légèrement de 0,81% en 2020.</a> Celle-ci a atteint 112,93 Mds USD en 2020 contre 111,87 Mds USD en 2019. La consommation des ménages repart ainsi à la hausse, après un recul de 1,06% en 2019, malgré la crise de la Covid-19. L’impact de la pandémie sur le pouvoir d’achat des ménages et sur leur capacité de dépense s’est concentré lors de la première moitié de l’année. Les dépenses de consommation des ménages n’ont représenté que 45,91 Mds USD au premier semestre 2020 soit une chute de 23,7% en glissement annuel. Au deuxième semestre la consommation a fortement repris pour atteindre 67,02 Mds USD soit une progression de 11,4% en g.a. Quant aux dépenses de consommation de l’Etat, elles ont représenté 17,56 Mds USD en 2020, en hausse de 61,58%.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le groupe BUA investit 300 M USD pour sa raffinerie de sucre à Kwara.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;"><a href="https://nipc.gov.ng/2021/04/14/bua-to-commission-300m-lafiagi-sugar-company-by-2022/">Le conglomérat nigérian BUA, présent notamment dans les secteurs du ciment, de l’agroalimentaire et des infrastructures et dirigé par Abdul Samad Rabiu investit 300 M USD pour une raffinerie de sucre.</a></span> Située dans la ville de Lafiagi dans l’Etat de Kwara, elle devrait être achevée pour une mise en service en 2022. Le complexe comprendra une raffinerie de sucre, une sucrerie, une usine d’éthanol et une centrale électrique. Le projet qui couvre 20 000 hectares de terres dispose d’une infrastructure d’irrigation innovante qui sera basé sur un modèle de goutte à goutte et d’irrigation à pivot central. L’usine aura une capacité de traitement de 10 000 tonnes de cannes par jour. Ce projet devrait contribuer à la création de 5 000 emplois directs et 10 000 emplois indirects. Pour rappel, le Groupe BUA a en parallèle lancé en janvier 2020 un projet de raffinerie de pétrole de 200 000 barils/jours (10 millions de tonnes par an), en partenariat avec la société française Axens. Elle devrait être opérationnelle en 2024.</p>
<h3 style="text-align: center;">Ghana</h3>
<p><strong>Le parlement approuve le budget pour 2021.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.graphic.com.gh/business/business-news/parliament-approves-appropriation-bill-2021.html">Présentée début mars, la loi de finances pour 2021 a été adoptée par le Parlement ghanéen.</a> Celle-ci vient compléter la loi de finances provisoire pour le premier trimestre 2021 aprouvée en octobre 2019, en amont des élections législatives de décembre. Le budget prévoit que la dépense publique atteigne 19,73 Mds USD soit 26,2% du PIB, contre 25,9% en 2020. Les dépenses sont principalement portées par la forte hausse de la charge de la dette : les intérêts représenteraient une dépense de 6,22 Mds USD (9,3% du PIB et 31,5% des dépenses) contre 4,26 Mds USD en 2020. Le ministère des Finances n’a pas publié de projections d’endettement public pour l’année 2021 mais selon le FMI la dette atteindrait 81,4% en 2021. Quant aux recettes publiques elles attendraient 12,55 Mds USD en 2021, soit 16,7 % du PIB. L’introduction de nouvelles taxes devrait permettre de rehausser fortement le niveau de mobilisation fiscale. En effet, il est notamment prévu d’augmenter d'un point de pourcentage la taxe nationale d'assurance maladie et le taux de TVA. La loi de finances estime ainsi le déficit budgétaire à 9,5% du PIB, proche des 9,2% prévus par le FMI.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Premier vol à l’aéroport de Ho.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;"><a href="https://www.afrik21.africa/en/ghana-emo-launches-expansion-of-accra-sewerage-plant/">La compagnie aérienne ghanéenne Africa World Airlines (AWA) a réalisé cette semaine un premier vol de test entre l’aéroport international d’Accra et celui de Ho, dans l’est du pays.</a></span> Construit entre 2015 et 2017 pour un coût estimé à 25 M USD, cet aéroport n’avait jusqu’à présent jamais encore reçu d’avion. Le test ayant été un succès, les vols commerciaux devraient débuter dans les semaines à venir. La mise en fonctionnement de cet aéroport permettra de rejoindre Accra depuis Ho en moins de trente minutes contre environ quatre heures à présent par voie terrestre. Cela devrait stimuler l’activité économique de la région et en particulier le secteur du tourisme. Il est également prévu que l’aéroport accueille un centre de formation aéronautique. Outre AWA, la compagnie aérienne ghanéenne PassionAir devrait également proposer des vols commerciaux entre Ho et Accra.</p>
<p style="color: #212121; font-family: wf_segoe-ui_normal, 'Segoe UI', 'Segoe WP', Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont; font-size: 15px; text-align: justify;" align="center"><strong>Retrouvez ces informations et nos alertes au quotidien sur Twitter </strong></p>
<p style="color: #212121; font-family: wf_segoe-ui_normal, 'Segoe UI', 'Segoe WP', Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont; font-size: 15px; text-align: center;" align="center"><strong><a href="https://twitter.com/FRTreasury_NG">@FRTreasury_NG</a></strong></p>
<p style="color: #212121; font-family: wf_segoe-ui_normal, 'Segoe UI', 'Segoe WP', Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont; font-size: 15px;"><em>Clause de non-responsabilité – Le Service économique s’efforce de diffuser des informations exactes et à jour, et corrigera, dans la mesure du possible, les erreurs qui lui seront signalées. Toutefois, il ne peut en aucun cas être tenu responsable de l’utilisation et de l’interprétation de l’information contenue dans cette publication.</em></p>88a437b1-2d35-4812-b425-786d17b88fc6Flash Conjoncture Pays avancés - Recul du PIB italien au 4e trimestre 2020 Flash Conjoncture Pays avancés - Recul du PIB italien au 4e trimestre 2020 2021-03-05T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>En Italie, l’estimation détaillée confirme le recul du PIB au 4<sup>e</sup> trimestre</strong> (–1,9 % après +15,9 %). En <strong>zone euro</strong>, les estimations définitives des PMI d’IHS Markit confirment le rebond d’activité pour l’industrie manufacturière en février (57,9 après 54,8) tandis que la composante des services demeure en zone théorique de contraction (45,7 après 45,4). L’assouplissement des mesures prophylactiques favorise une progression plus marquée de la composante des services en Italie (48,8 après 44,7), par contraste avec l’Allemagne (45,7 après 46,7). <strong>L’inflation (IPCH, estimation <em>flash</em>) en zone euro se stabilise en février</strong> (à +0,9 %) <strong>ainsi qu’en Allemagne (à +1,6 %) et augmente en Italie (+1,0 % après +0,7 %).</strong> Toujours en <strong>zone euro</strong>, <strong>les ventes au détail reculent en janvier (–5,9 % après +1,8 %)</strong> dans le sillage du repli enregistré notamment en Allemagne (– 4,5 % après –9,1 %) et en Italie (–3,0 % après +2,4 %). <strong>Le taux de chômage harmonisé se stabilise en zone euro pour le 3<sup>e</sup> mois consécutif en janvier (à 8,1 %).</strong> Il progresse à la marge de +0,1 pt en Allemagne (à 4,8 %). Les commandes à l’industrie rebondissent en janvier Outre-Rhin (+1,4 % après –2,2 %).</p>
<p style="text-align: justify;">Aux <strong>États-Unis</strong>, l’indice PMI manufacturier de l’Institute of Supply Management progresse en février (60,8 après 58,7) à contresens de l’indice des services (55,3 après 58,7), lequel reste toutefois sensiblement au-dessus du seuil théorique d’expansion. Le déficit commercial se creuse en janvier et s’établit à –68,2 Md$ (après –67,0 Md$). Les dépenses de construction décélèrent en janvier sur le périmètre résidentiel (+2,5 % après +3,7 %) mais rebondissent sur le périmètre non résidentiel (+0,9 % après –1,0 %). <strong>Le taux de chômage diminue timidement en février (</strong>–<strong>0,1 pt à 6,2 %)</strong> alors que les nouvelles demandes d’allocation chômage progressent pour la semaine du 22 au 27 février (+745 k après +736 k). Au <strong>Japon</strong>, le taux de chômage recule de –0,1 pt en janvier pour d’établir à 2,9 %.</p>
<p> <img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/88a437b1-2d35-4812-b425-786d17b88fc6/images/ea06c32c-7453-4468-a684-82f756406025" alt="Indicateurs" /></p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/88a437b1-2d35-4812-b425-786d17b88fc6/images/7d18fb1e-b7fd-4920-9639-f3d81d87e22d" alt="Italie Contributions à la croissance du PIB" /></p>6f88c279-a5f7-4c34-9a54-1ab7fc606427Brèves économiques d'IrlandeLa propagation du variant britannique en Irlande a plongé le pays dans un confinement strict depuis le 24 décembre 2020 et récemment prolongé jusqu’au 5 avril 2021. En conséquence, l’activité économique a fortement ralenti, notamment dans les services et la construction, tandis que la publication des résultats annuels pour 2020 voit bientôt sonner l’heure du bilan.2021-02-26T00:00:00+01:00<h2 style="color: #333333;">Sommaire</h2>
<h5 style="color: #333333;">Macroéconomie, p. 2</h5>
<ol>
<li>Prévisions de croissance </li>
<li>Activité économique</li>
<li>Chômage</li>
<li>Immobilier</li>
<li>Consommation</li>
<li>Commerce extérieur</li>
<li>Investissements directs étrangers</li>
</ol>
<h5 style="color: #333333;">Finances publiques, p. 6</h5>
<ol>
<li>Exchequer</li>
<li>Dette publique</li>
<li>Facilité pour la Relance et la Résilience</li>
</ol>
<h5 style="color: #333333;">Secteur financier et assurances, p. 8</h5>
<ol>
<li>Rapport sur la stabilité financière</li>
<li>Ulster Bank</li>
</ol>
<h5 style="color: #333333;">Entreprises, p. 9</h5>
<ol>
<li>Covid-19</li>
<li>Brexit</li>
<li>Startups</li>
<li>Investissements en capital-risque</li>
</ol>a6fb1f88-2dcc-434f-a4c8-bdff5dbc7de9Flash Conjoncture Pays avancés - Légère révision à la hausse de la croissance allemandeFlash Conjoncture Pays avancés - Légère révision à la hausse de la croissance allemande2021-02-26T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>En Allemagne</strong>, la croissance du PIB du 4<sup>e</sup> trimestre 2020 est revue légèrement à la hausse suite à la publication des résultats détaillés (+0,3 % après +8,5 % au 3<sup>e</sup> trimestre), tandis que le climat des affaires progresse en février selon l’enquête IFO (92,4 après 90,3). <strong>En zone euro</strong>, l’inflation augmente fortement en janvier à +0,9 % (après −0,3 %) tout comme l’indice ESI de sentiment économique de la Commission en février (+93,4 après +91,5). L’inflation diminue<strong> en Espagne </strong>en février (−0,1 % après +0,4 %).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Au Royaume-Uni, </strong>le taux de chômage augmente légèrement en décembre (5,1 % après 5,0 % en novembre).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Au Japon</strong>, l’indice de production industrielle rebondit en janvier (+4,3 % après −0,6 %).<strong> </strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Aux États-Unis</strong>, la croissance du PIB au 4<sup>e</sup> trimestre 2020 reste inchangée selon la 2<sup>e</sup> estimation du BEA (+1,0 % après +7,5 %). Les prix immobiliers FHFA augmentent en décembre (+1,1 % après +1,0 %), tout comme les commandes de biens durables (+3,4 % après +1,2 %) et la consommation des ménages (+2,0 % après −0,8 %) en janvier, et la confiance des ménages en février (91,3 après 88,9). Enfin, les nouvelles demandes d’allocation chômage hebdomadaires pour la semaine du 15 au 20 février diminuent fortement (+730k après +841k).</p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/a6fb1f88-2dcc-434f-a4c8-bdff5dbc7de9/images/cb57c62c-5ce6-4acb-80ad-2b707bb5f10e" alt="Indicateurs" /></p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/a6fb1f88-2dcc-434f-a4c8-bdff5dbc7de9/images/a816e55a-32f0-4b46-835d-d71f16e2976b" alt="Allemagne Contributions à la croissance du PIB" /></p>1c8dc046-13af-4063-91ef-f4d5a29d2453Flash Conjoncture Pays avancés - Fort ralentissement de la croissance britannique au T4 2020 Flash Conjoncture Pays avancés - Fort ralentissement de la croissance britannique au T4 2020 2021-02-12T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>Au Royaume-Uni, </strong>malgré un rebond enregistré par l’indicateur mensuel du PIB en décembre (+1,2 % après −2,3 %), le quatrième trimestre connait un net ralentissement (+1,0 % après +16,1 %) en lien avec le confinement mis en place en novembre. Au total en 2020, l’activité aura donc reculé de −9,9 %.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La production industrielle évolue en ordre dispersé en Europe en décembre : </strong>recul en France et en Italie (resp. −0,8% après −0,7 % et −0,2 % après −1,4 %), stabilité en Allemagne (+0,0 % après +1,5 %) et enfin hausse au Royaume-Uni (+0,2 % après +0,3 %) et en Espagne (+1,1 % après −0,9 %). Les résultats définitifs de l’IPCH pour janvier confirment une hausse de l’inflation en Allemagne (+1,6 % après −0,7 %) et en Espagne (+0,4 % après −0,6 %). <strong>Le solde des échanges commerciaux de décembre</strong> augmente en Allemagne (+16,1 Md€ après +15,9 Md€) et se redresse légèrement outre-Manche (−6,2 Md£ après −6,6 Md£).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Aux États-Unis</strong>, l’inflation reste stable en janvier (+1,4 % après +1,4 %) tandis que les nouvelles demandes d’allocation chômage hebdomadaires pour la semaine du 1<sup>er</sup> au 6 février diminuent à nouveau (+793 k après +812 k).</p>
<p> <img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/1c8dc046-13af-4063-91ef-f4d5a29d2453/images/051cafef-06aa-4d13-b435-9d6581a2dc17" alt="Indicateurs" /></p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/1c8dc046-13af-4063-91ef-f4d5a29d2453/images/17c26a2b-1f03-40bd-9473-7246f6fbddbb" alt="Royaume-Uni Contributions à la croissance du PIB" /></p>
<p> </p>cefecfa9-7e13-46ae-846c-e6d252a0e505Flash Conjoncture Pays avancés - Une croissance faible mais positive au T4 2020 aux Etats-Unis, en Allemagne et en EspagneFlash Conjoncture Pays avancés - Une croissance faible mais positive au T4 2020 aux Etats-Unis, en Allemagne et en Espagne2021-01-29T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>Les premières estimations du PIB au quatrième trimestre 2020 montrent une croissance positive bien qu’en fort ralentissement dans plusieurs pays</strong> : aux <strong>Etats-Unis</strong> tout d’abord (+1,0 % après +7,5 %) où la croissance est portée par l’investissement des entreprises et des ménages alors qu’en <strong>Allemagne, </strong>la croissance (+0,1 % après +8,5 %) est notamment soutenue par les exportations et l’investissement en construction. Enfin, en <strong>Espagne</strong>, le PIB progresse de +0,4 % au T4 (après +16,4 %), soutenu par la consommation privée et publique ; les ventes au détail progressent ainsi en décembre de +1,0 % (après −0,5 %). En décembre, le taux de chômage reste relativement stable en <strong>Allemagne</strong> (à 4,7 % après 4,6 %) et régresse de 0,2 point en <strong>Espagne</strong> (à 16,1 %). L’inflation allemande (+1,6 % après −0,7 %) et espagnole (+0,6 % après −0,6 %) se redressent fortement en janvier, liées à des facteurs différents : la fin de la TVA réduite et la hausse du salaire minimum outre-Rhin, et la hausse des prix énergétiques en Espagne. En janvier, l’indice du sentiment économique (ESI) de la Commission recule (+91,5 après +92,4) dans l’ensemble zone euro, tout comme les résultats de l’enquête IFO, qui montrent une dégradation du climat des affaires en Allemagne (91,1 après 93,0), reflétant la détérioration de la situation sanitaire et la persistance des mesures prophylactiques en place notamment en Europe.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Aux États-Unis, </strong>les prix de l’immobilier (FHFA et S&P 20) progressent en novembre (resp. +1,0 % et +1,4 %) mais à un rythme plus faible qu’en octobre (resp. +1,5 % et +1,6 %) tandis qu’en décembre, les dépenses de consommation des ménages ont reculé (−0,6 % après −0,7 %) pour le deuxième mois consécutif. Par ailleurs, la croissance des commandes de biens durables s’essouffle en décembre (+0,2 % après +1,2 %). En janvier, la confiance des ménages outre-Atlantique s’améliore (89,3 après 87,1) tandis que les nouvelles demandes de chômage pour la semaine du 18 au 23 janvier reculent (+847 k après +914 k). Le taux de chômage reste stable <strong>a</strong><strong>u</strong> <strong>Royaume-Uni</strong> en novembre (5,0 % après 4,9 %) et <strong>au</strong> <strong>Japon</strong> en décembre (2,9 % après 2,9 %). La première estimation de l’IPI nippon témoigne d’un recul de la production industrielle au Japon en décembre (−1,3 % après −0,3 %). Enfin, après un ralentissement des échanges en octobre (+0,7 %), le <strong>commerce mondial</strong> se reprend en novembre (+2,1 %), d’après les données du <em>Centraal Planbureau</em> (CPB) et ce, en dépit des nouvelles restrictions sanitaires.</p>
<p> <img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/cefecfa9-7e13-46ae-846c-e6d252a0e505/images/3960750b-c65a-4ccb-bbc6-0c4093ec0e34" alt="Indicateurs" /></p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/cefecfa9-7e13-46ae-846c-e6d252a0e505/images/346dfd27-b288-4937-84ff-04091aa11846" alt="Evolution du PIB en volume" /></p>3e0d91c8-c4f9-4dac-b7d5-e8beb2fd18f8Flash Conjoncture Pays avancés - Recul du PIB allemand 2020 comparable à celui enregistré en 2009Flash Conjoncture Pays avancés - Recul du PIB allemand 2020 comparable à celui enregistré en 20092021-01-15T00:00:00+01:00<p><strong>En zone euro, la production industrielle est en hausse de +2,5 % en novembre d’après Eurostat (après +2,3 % en octobre). La production sur le seul champ manufacturier est également en hausse de +3,3 % en novembre. </strong>Par pays, la production industrielle recule sur la période en France et en Espagne de −0,9 % et plus nettement en Italie (−1,4 %) en raison de la mise en place de nouvelles mesures sanitaires. La production industrielle dans chacun de ces pays évoluent encore en-dessous du niveau d’avant-crise. <strong>En conséquence de la crise sanitaire, le PIB en Allemagne chute de −5,3 % en 2020. </strong><em>A contrario </em>des autres crises, le caractère singulier de celle-ci fait qu’elle pèse particulièrement sur la consommation des ménages qui chute de −6,0 % en raison des mesures prophylactiques. En <strong>Italie</strong>, les ventes au détail reculent nettement en novembre en conséquence de mesures sanitaires plus restrictives (−6,9 % après +0,5 %). En décembre, la légère déflation se poursuit en <strong>Espagne</strong> (−0,6 % après −0,8 %) entrainée par la chute du prix du pétrole en début d’année.</p>
<p><strong>Au Royaume-Uni</strong>, le PIB mensuel recule de −2,6 % en novembre (après +0,6 %) qui subit les effets des nouvelles restrictions sanitaires. L’industrie semble moins affectée : la production industrielle est résiliente sur la période (−0,1 % après +1,1 %). La balance commerciale se creuse au Royaume-Uni à −5,0 Md£ après −2,3 Md£.</p>
<p>Aux <strong>Etats-Unis</strong>,<strong> la production industrielle est en hausse de +1,6 % en décembre </strong>(après +0,5 %). L’inflation augmente un peu (+1,4 % après +1,2 %), tandis que les ventes au détail reculent de nouveau en décembre (−0,7 % après −1,4 %). Les nouvelles demandes hebdomadaires d’indemnisation chômage continuent d’augmenter en début d’année (+965k entre le 4 et 9 janvier, après +784k la semaine précédente).</p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/3e0d91c8-c4f9-4dac-b7d5-e8beb2fd18f8/images/44fd311c-194a-4a52-bb8b-531bbf125241" alt="Indicateurs" /></p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/3e0d91c8-c4f9-4dac-b7d5-e8beb2fd18f8/images/d55aa592-10c3-497b-9175-cf04c7b73f3d" alt="Allemagne croissance annuelle du PIB et contribution de ses composantes" /></p>91745369-ae1a-42bc-8b71-dce8e367d58eÉire Éco - Décembre 2020Point mensuel sur la situation économique et financière de l'Irlande.2020-12-18T00:00:00+01:00<h2 style="color: #333333; margin-top: 48px; text-align: justify;">Macroéconomie</h2>
<p style="text-align: justify;"><strong>ESTIMATIONS DE CROISSANCE RÉELLE ANNUELLE DU PIB </strong>– <em>(Mise à jour) </em>Les derniers comptes trimestriels (<em>voir infra</em>) publiés par le <em>Central Statistics Office </em>(CSO), l’équivalent irlandais de l’INSEE, semblent indiquer que l’Irlande pourrait enregistrer une croissance positive cette année malgré l’impact économique de la pandémie. Plusieurs instituts dont le think-tank de référence <em>Economic & Social Research Institute</em> (ESRI) <a title="" href="#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a> font état de la bonne performance des exportations irlandaises ; encourageant une révision à la hausse de leurs prévisions. L’ESRI anticipe ainsi une croissance du PIB réel de +3,4% en 2020, suivie de +1,5% en cas de « <em>no-deal</em> » sur les relations futures entre l’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni.</p>
<p style="text-align: center;"><strong style="text-align: center;">Tableau récapitulatif des prévisions de croissance<br /></strong>Source : SE de Dublin</p>
<p style="text-align: center;"><a style="background-color: #ffffff;" title="" href="#_ftnref1" name="_ftn1"><img src="/Articles/91745369-ae1a-42bc-8b71-dce8e367d58e/images/d9f7be13-8a5d-4163-8e3b-838c5393a2fa" alt="Tableau des prévisions de croissance" /></a></p>
<p style="text-align: center;"><a style="background-color: #ffffff; text-align: justify;" title="" href="#_ftnref1" name="_ftn1">[1]</a><span style="text-align: justify;"> Le dernier rapport trimestriel de l’ESRI sera présenté plus en détails dans l’Éire Éco du mois prochain.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Comptes trimestriels </strong>– D’après la première estimation des comptes trimestriels publiés par le CSO, le PIB réel en volume a fortement rebondi avec la levée des restrictions au T3 2020, à +11,1% (en glissement trimestriel, g.t.) après -3,2% (g.t.) au T2 et -3,5% (g.t.) au T1. Ces chiffres semblent indiquer que l’Irlande pourrait enregistrer une croissance positive cette année, et non une récession estimée à ce stade à -2,4% par le <em>Department of Finance</em> (DoF : Ministère des finances irlandais).</p>
<p align="center"><strong>Figure 1 : Taux de croissance du PIB et du PNB en Irlande<br /></strong><strong>En glissement trimestriel (%)<br /></strong>Source : CSO</p>
<p align="center"><img src="/Articles/91745369-ae1a-42bc-8b71-dce8e367d58e/images/cf3d6d05-abdb-455a-bfeb-be3e97ac296c" alt="Figure 1" width="410" height="174" /></p>
<p style="text-align: justify;">Parmi les principaux postes de la demande intérieure, la consommation des ménages a nettement progressé (+21,3%, g.t.), grâce notamment à la réouverture des commerces, et occupe une part importante de la demande intérieure finale ce trimestre (47,9%). La reprise de l’investissement (+4,4%, g.t.) et celle de la consommation publique (+0,1%, g.t.) sont, en comparaison, plus modestes. Au total, la demande intérieure modifiée*, mesure alternative corrigée de l’activité des firmes multinationales (FMN), connait un rebond de +19% (g.t.). Néanmoins, d’une année sur l’autre, l’investissement (-12,8% en glissement annuel, g.a.) et la consommation des ménages (-5,7%, g.a.) se contractent au T3 2020 par rapport au T3 2019.</p>
<p style="text-align: justify;">Sur le plan du commerce extérieur, les exportions de biens et de services progressent au T3 2020 (+5,7%, g.t.) et enregistrent un excédent de 41,5 Mds€. Si les importations (-10,6%, g.a.) diminuent sur une base annuelle, les exportations totales (+5,5%, g.a.) mais surtout de biens (+14%, g.a.) progressent également, tirées par l’envol de la demande en produits médicaux et pharmaceutiques en temps de crise sanitaire. </p>
<p style="text-align: justify;">D’un trimestre à l’autre, la reprise est forte pour les secteurs d’activité tournés vers le marché intérieur : la valeur ajoutée (en volume) dans la construction (+53,4%, g.t.) et dans les secteurs du commerce, des transports, de l’hébergement et de la restauration (+46,9%, g.t.) a ainsi nettement progressé cet été par rapport au recul observé au printemps. Les secteurs tournés vers le marché international tels que l’informatique (+24,9%, g.t.) ou l’industrie (+4,6%, g.t.) – elle-même dominée par le secteur pharmaceutique – continuent de progresser.</p>
<p style="text-align: justify;">Enfin, le CSO enregistre une augmentation des sorties des profits des FMN dans les comptes (+54,3%, g.t.), contribuant à tirer le Produit National Brut (PNB) en territoire de contraction (-1,9%, g.t.).</p>
<p style="text-align: justify;">Commentant ces chiffres, le ministre des finances irlandais, Paschal Donohoe, a rappelé que le PIB n’était pas un indicateur fiable de l’économie irlandaise compte tenu de l’importance du secteur dominé par les FMN. D’après lui, ces chiffres révèlent le double impact de la pandémie en Irlande avec, d’un côté, les exportations du secteur pharmaceutique qui ont largement bénéficié de l’envol de la demande en médicaments et produits liés au traitement de la COVID-19 et, de l’autre, la faiblesse des activités de services, à commencer par l’« <em>hospitality </em>» (hébergement, restauration, pubs), les arts et les spectacles, qui demeure malgré le rebond observé dans certains secteurs de l’économie domestique.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE</strong> – Les indices des directeurs d’achats (PMI) de l’institut Markit soulignent l’impact inégal des restrictions sanitaires selon les secteurs d’activité. Alors que les services décrochent, sans toutefois atteindre les niveaux extrêmement bas du premier confinement, l’industrie et la construction progressent au mois de novembre. Dans l’ensemble, ces indices montrent que l’activité économique est nettement plus préservée pendant la deuxième vague du virus que la première.</p>
<div class="focus" style="margin-top: 24px; margin-bottom: 24px; padding: 30px; text-align: justify;">
<p style="text-align: center;"><strong style="color: #ffffff; text-align: -webkit-center; background-color: #006ce5;">Note méthodologique</strong></p>
<p>Les indices PMI (<em>Purchasing Manager’s Index</em>) pour l’Irlande sont calculés chaque mois par la société IHS Markit, sur la base de questionnaires envoyés auprès d’un panel représentatif d’environ 250 entreprises pour l’industrie et 400 entreprises pour les services.</p>
<p>L’indice PMI pour l’industrie (<em>Manufacturing PMI</em>) est une moyenne pondérée des soldes des nouvelles commandes (30%), de la production passée (25%), de l’emploi (20%), des délais de livraison des fournisseurs (15%) et des stocks d’achats (10%).</p>
<p>L’indice PMI pour les services (<em>Services Business Activity Index</em>) correspond au seul solde de l’activité commerciale passée.</p>
<p>Au total, l’indice PMI permet de mesurer l’évolution de l’activité d’un secteur à la lumière de l’activité observée le mois précédent. Les valeurs inférieures à 50 indiquent une contraction du secteur d’un mois à l’autre tandis que les valeurs supérieures à 50 indiquent son expansion. La valeur de 50 traduit, quant à elle, une stabilité sur un mois.</p>
</div>
<p style="text-align: justify;"><strong>Figure 2 : Indice PMI – Industrie<br /></strong>Source : SE de Dublin, à partir des données fournies par AIB Ireland</p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img style="float: left;" src="/Articles/91745369-ae1a-42bc-8b71-dce8e367d58e/images/38eefce0-6752-484d-94df-4cc172113a91" alt="Figure 2" /></strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’indice PMI du secteur manufacturier irlandais progresse à nouveau en novembre 2020 (+1,9 pts à 52,2), reflet d’une amélioration quasi continue, d’un mois à l’autre, des conditions d’activité ces six derniers mois (<em><span style="text-decoration: underline;">Voir Figure 2</span></em>). L’indice passe ainsi au-dessus de sa tendance de long-terme (51,8) et témoigne du maintien des activités dans le secteur de l’industrie, considéré comme « essentiel » pendant le confinement d’automne. Les cinq soldes composant l’indice se situent en territoire d’expansion (une première depuis avril 2019), y compris les nouvelles commandes et les stocks. Ce dernier présente la hausse la plus significative, probablement en raison de l’impact imminent de la fin de période de transition du Brexit. L’indice PMI dans l’industrie pour l’Irlande s’établit à un niveau inférieur à celui de la zone euro (53,8). Enfin, le niveau de confiance des entreprises interrogées sur les perspectives des douze mois à venir est à son plus haut depuis le début de l’année, sur fond d’espoirs que des vaccins contre le virus soient mis à disposition prochainement.</p>
<p style="text-align: right;"><strong>Figure 3 : Indice PMI – Services<br /></strong>Source : SE de Dublin, à partir des données fournies par AIB Ireland</p>
<p style="text-align: justify;"><img style="float: right;" src="/Articles/91745369-ae1a-42bc-8b71-dce8e367d58e/images/3a988dec-57e9-4a59-843f-9e6cd1053640" alt="Figure 3" /></p>
<p style="text-align: justify;">L’indice PMI dans les services demeure en-dessous de la barre symbolique des 50 (-2,9 pts à 45,4) au mois de novembre 2020, indiquant à nouveau un recul de l’activité par rapport au mois précédent. Cette dégradation est moins soutenue que celle connue dans la zone euro (-5,2 pts à 41,7), reflet de la recrudescence de l’épidémie qui, partout, freine la reprise du secteur tertiaire (<em><span style="text-decoration: underline;">Voir Figure 3</span></em><span style="text-decoration: underline;">)</span>. Cette dégradation n’a toutefois rien de comparable à l’effondrement qu’avait observé l’indice lors du premier confinement au printemps : trois des quatre sous-secteurs interrogés pour la constitution de l’indice enregistrent une expansion des nouvelles affaires. À l’instar du PMI dans l’industrie, les entreprises interrogées sont davantage optimistes sur les perspectives des douze mois à venir, en raison principalement des avancées liées aux vaccins contre la Covid-19.</p>
<p style="text-align: justify;">L’indice PMI dans la construction, calculé par <em>Ulster Bank</em>, progresse pour le quatrième mois consécutif, et à un rythme soutenu, en novembre 2020 (+4,9 pts à 53,5) pour s’établir en territoire d’expansion. Considérés comme « essentiels » par le gouvernement, les chantiers du BTP sont restés ouverts malgré le niveau d’alerte maximale dans lequel était placé le pays. Au total, l’indice observe sa plus forte progression depuis août 2019.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>CHÔMAGE </strong>– Le taux de chômage corrigé des variations saisonnières (cvs) en Irlande augmente au mois de novembre 2020 par rapport au mois précédent (+0,3 points de pourcentage ou pp) et s’élève à 7,5% de la population active (186 900 chômeurs en novembre contre 180 000 en octobre). Pour mémoire, il s’élevait à 4,8% en février dernier.</p>
<p style="text-align: center;" align="center"><strong>Figure 4 : Évolution du chômage en Irlande<br /></strong><strong>En milliers de chômeurs et en pourcentage de la population active<br /></strong>Source : SE de Dublin, à partir des données fournies par le CSO Ireland</p>
<p style="text-align: center;" align="center"><img src="/Articles/91745369-ae1a-42bc-8b71-dce8e367d58e/images/bab798a6-0ca9-4a23-8060-34c76918ff66" alt="Figure 4" /></p>
<p style="text-align: justify;">Sur une base annuelle, il progresse néanmoins de +2,8 pp, soit +71 900 chômeurs (<em><u>Voir Figure 4</u></em>). Ce chiffre, calculé en application des normes européennes et internationales, ne reflète pas les nombreux bénéficiaires des allocations versées au titre des dispositifs spéciaux liés à la pandémie, ces personnes ne remplissant pas les critères arrêtés par l’Organisation Internationale du Travail. Le CSO a évalué le taux de chômage si l’ensemble des bénéficiaires de l’allocation spécifique mise en place en réponse à la crise sanitaire (<em>Pandemic Unemployment Payment</em> ou PUP) au sein des chômeurs était pris en compte. Comme attendu, le <em>COVID-19 Adjusted Measure of Unemployment</em> a continué de progresser en raison de la fermeture des commerces « non essentiels », pour s’établir à 21% au mois de novembre, contre 20,2% au mois d’octobre (+0,8 pp).</p>
<p style="text-align: justify;">Enfin, le taux de chômage des jeunes (mesure standard) s’élève à 20,2% en novembre 2020. La mesure alternative tenant compte des bénéficiaires des indemnités liées à la crise sanitaire dépeint une situation plus inquiétante, affichant un taux maximum de chômage des jeunes de 47,3%.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>IMMOBILIER </strong>– D’après l’agence de notation financière <em>Fitch Rating</em>, les prix de l’immobilier pourraient continuer à chuter ces deux prochaines années, entre -2% et -4% par an, sous l’effet conjugué de la pandémie et d’un « <em>no-deal</em> » sur les relations futures entre l’Union européenne et le Royaume-Uni.</p>
<p style="text-align: justify;"> D’après le dernier rapport sur le logement publié par la <em>Banking & Payments Federation Ireland</em> (BPFI), la pandémie a entraîné une baisse significative des logements mis en chantier (-36%) ou livrés (-10%) au T3 2020 par rapport au T3 2019. Par conséquent, l’offre de logements est peu susceptible de répondre à la demande sur le marché avant la fin de l’année 2023, avec seulement 20 000 logements neufs disponibles en 2020 contre les 35 000 estimés nécessaires par an. À l’inverse, le montant record de prêts immobiliers approuvés au mois d’octobre 2020 (<em>voir infra</em>) laisse suggérer que la demande résiste mieux à la crise sanitaire que l’offre. Cela tient à l’aide abondante mise en place par le gouvernement en faveur des revenus des ménages qui s’accompagne d’une hausse de l’épargne irlandaise. Selon une enquête initiée par <em>MyHome.ie</em>, 70% des futurs acheteurs de biens immobiliers prévoient effectivement de devenir propriétaires en 2021.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>INFLATION</strong> – Les prix à la consommation (<em>Consumer Price Index </em>ou CPI) chutent pour le huitième mois consécutif au rythme soutenu de -1,1% (g.a.) en novembre 2020 par rapport à novembre 2019 (<em><u>Voir Figure 5</u></em>), tirés par la baisse des prix des articles d’habillement et des chaussures (-7,9%, g.a.), des meubles, équipements ménagers et articles d’entretien courant de la maison (-3,7%, g.a.) ou encore des transports (-3%, g.a.). Les prix progressent toutefois, d’un mois à l’autre, pour la première fois depuis le début de la crise sanitaire : +0,3% (g.m.) en novembre 2020 par rapport au mois précédent.</p>
<p style="text-align: justify;">L’indice des prix à la consommation harmonisé (<em>Harmonised Index of Consumer Prices</em> ou HICP) suit la même tendance en novembre 2020 : -1% (g.a.) et +0,3% (g.m.).</p>
<p style="text-align: right;" align="right"><strong>Figure 5 : Évolution mensuelle des prix à la consommation en Irlande<br /></strong><strong>Variation annuelle en pourcentage (%)<br /></strong>Source : CSO Ireland</p>
<p><img style="float: right;" src="/Articles/91745369-ae1a-42bc-8b71-dce8e367d58e/images/329d10da-976e-42f8-bacd-97a747759996" alt="Figure 5" /></p>
<p style="text-align: justify;">Cette déflation – la plus importante depuis dix ans – fait écho au contexte actuel. La pandémie et les restrictions contraignent la demande, le trafic aérien et tirent le cours des produits énergétiques ainsi que les prix immobiliers vers le bas. À noter également l’impact des mesures fiscales pour relancer l’économie : le gouvernement irlandais a, en effet, réduit le taux standard de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 23 à 21% pendant six mois à compter du 1<sup>er</sup> septembre 2020.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>VENTES DE DÉTAIL </strong>– Les ventes de détail (en volume et cvs) tous secteurs confondus ont diminué de -0,7% (g.m.) en octobre 2020 par rapport au mois précédent. Elles baissent de -0,2% (g.m.) si l’on exclut les ventes de voitures. </p>
<p style="text-align: justify;">Dans l’ensemble, les ventes de détail ont retrouvé leur niveau d’avant-crise : +10,6% en octobre 2020 par rapport à février dernier ou encore +8,1% (g.a.) par rapport à octobre 2019. La reprise demeure toutefois inégale selon les secteurs. D’après le CSO, les ventes de boissons dans les bars (-75%, g.a.), de carburant (-21%, g.a.) ou encore de livres, journaux et papeterie (-10%, g.a.) demeuraient inférieures à leur niveau atteint l’année précédente.</p>
<p style="text-align: justify;">Selon un sondage réalisé par <em>Retail Excellence</em>, 90% des détaillants ont enregistré des ventes en ligne supérieures ou égales à leurs attentes pour le mois de novembre 2020. Néanmoins, celles-ci ne permettront pas de compenser les pertes subies pendant le confinement ; les commerces étant considérés comme « non essentiels » et ayant dû fermer leurs locaux pendant six semaines. Au total, les ventes en ligne réalisées en novembre pourraient représenter entre 20% et 25% des ventes totales habituellement observées ce mois-là.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>CONFIANCE DES CONSOMMATEURS</strong> – Le niveau de confiance exprimé par les consommateurs irlandais et mesuré par le <em>Consumer Sentiment Index</em>, un indice créé et mis à jour par la banque KBC et l’ESRI, rebondit à nouveau au mois de décembre 2020. L’indice s’établit à 74,6 ce mois-ci contre 65,5 au mois de novembre, soit une hausse de +9,1 pts et un nouveau record depuis le début de la crise sanitaire. Il confirme le regain d’optimisme observé le mois précédent à l’approche des fêtes de fin d’année et est encouragé par plusieurs facteurs, tels que la tendance à la baisse des nouveaux cas de Covid-19, la levée des restrictions sanitaires ainsi que les avancées liées aux vaccins. Si l’indice demeure inférieur au niveau avec lequel l’année 2020 avait démarré en janvier dernier (85,5), celui-ci reste encourageant compte tenu des difficultés rencontrées depuis le mois de mars. D’après la banque KBC, les consommateurs irlandais estiment que « <em>le pire de la pandémie est maintenant derrière eux</em> » ; ce qui devrait se traduire par une période de noël « <em>solide mais peu spectaculaire</em> » en termes de dépenses de consommation.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>COMMERCE EXTÉRIEUR</strong> – Selon les chiffres préliminaires publiés par le CSO, la valeur des exportations de marchandises (cvs) diminue à nouveau au mois d’octobre 2020, pour s’établir à 12,2 Mds€ (-1,2 Mds€ ou -9%, g.m.) par rapport au mois de septembre. À l’inverse, la valeur des importations de biens progresse (+484 M€ ou +8%, g.m.) pour atteindre 6,7 Mds€. Au total, l’Irlande affiche un excédent commercial de 5,5 Mds€, en baisse de -23% (g.m.) ou -1,7 Mds€ par rapport au mois précédent.</p>
<p style="text-align: justify;">Le CSO révèle, par ailleurs, que la valeur des exportations de biens pour la période janvier-octobre 2020 s’élève à 134 Mds€, soit une augmentation de +6,4 Mds€ ou +5% par rapport à la période correspondante en 2019. Cette croissance des exportations résulte d’une hausse de la demande en temps de crise sanitaire, d’une part, de produits médicaux et pharmaceutiques (38% de la valeur totale des exportations à cette période de l’année) dont la valeur pour la période janvier-octobre 2020 a augmenté de +19,5% par rapport à janvier-octobre 2019 et, d’autre part, des produits chimiques organiques (20% de la valeur totale des exportations à cette période de l’année) dont la valeur a crû de +6,8% sur la même période.</p>
<div class="focus">
<h3 style="text-align: center;">Le chiffre du mois<br />229</h3>
<p style="text-align: center;">Tous les États membres de l’UE contribuent au budget de l'UE et en bénéficient en retour, mais dans des proportions différentes. En 2019, l’Irlande figurait parmi les pays "contributeurs nets", ayant versé 229 M€ (soit 0,08% de son GNI*) de plus au budget européen qu'elle n'en recevait. Mais l’Irlande est longtemps restée du côté des « bénéficiaires nets », grâce aux fonds structurels et fonds de cohésion qui lui ont permis d’atteindre les standards européens, passant d’un des pays les plus pauvres d’Europe de l’Ouest à la fin des années 1980 à celui dont l’essor économique illustrait parfaitement le principe de convergence au tournant des années 2000.</p>
</div>
<h2 style="text-align: justify;">Finances publiques</h2>
<p style="text-align: justify;"><strong>EXCHEQUER </strong>– Les recettes fiscales totales cumulées du 1<sup>er</sup> janvier au 30 novembre 2020 connaissent une baisse de -6,9% (-3,7 Mds€) par rapport à la période correspondante en 2019, pour s’établir à 51,1 Mds€<em>. </em>Reflétant la baisse de la consommation sous l’effet des mesures de confinement liées à la pandémie de Covid-19, les recettes cumulées pour la TVA et les droits d'accise se contractent respectivement de -17,7% (-2,6 Mds€) et -10,2% (-543 M€) par rapport à la même période l’année dernière. Les recettes cumulées de l'impôt sur le revenu – plutôt résilientes face à la crise jusqu’à présent – diminuent, quant à elles, de -7,5% (-1,6 Mds€). Cette baisse est, en partie, le résultat d’une sous-performance de cet impôt pour le mois de novembre qui est généralement le plus important ; les travailleurs indépendants ayant bénéficié d’un report du paiement de leur impôt sur le revenu au 10 décembre cette année (au lieu du 12 novembre). </p>
<p style="text-align: center;" align="right"><strong>Figure 6 : Recettes fiscales totales cumulées du 1<sup>er</sup> janvier au 31 octobre en 2019-2020<br /></strong><strong>En milliards d’euros (Mds €)<br /></strong>Source : PBO</p>
<p style="text-align: center;" align="right"><img src="/Articles/91745369-ae1a-42bc-8b71-dce8e367d58e/images/3770df35-b37d-4a4a-a592-41d2f5e041d6" alt="Figure 6" /></p>
<p style="text-align: justify;" align="right">À l’inverse, les recettes cumulées de l’impôt sur les sociétés (IS), tirées par les FMN progressent de +7,1% (+708 M€). Toutefois, cette dynamique à la hausse observée pour les recettes de l’IS ne se retrouve ni dans les chiffres du mois d’octobre ni dans celui de novembre. À noter, enfin, que le plein impact du confinement d’automne n’apparaîtra que dans les recettes des mois de décembre 2020 et janvier 2021.</p>
<p style="text-align: justify;">D’après le <em>Parliament Budget Office </em>(PBO), malgré tout, les recettes fiscales totales devraient être plus élevées que prévu initialement par le DoF dans son programme de stabilité au printemps dernier – de l’ordre de +14,4% en 2020 et +11,4% en 2021 – grâce à la résilience de l’impôt sur le revenu tout au long de la crise et à la surperformance de l’IS (<em><u>Voir Figure 6</u></em>).</p>
<p style="text-align: justify;">Les dépenses du gouvernement central à cette période de l’année dépassent les plafonds inscrits dans le Budget 2020 en raison des mesures prises pour faire face à la pandémie, essentiellement en matière de santé et de protection sociale. Les dépenses brutes se sont établies à 73,5 Mds€ pour la période allant du 1<sup>er</sup> janvier au 30 novembre 2020, soit +16,4% au-dessus des limites budgétaires et en augmentation de +23,1% par rapport à la fin novembre 2019.</p>
<p style="text-align: justify;">Le DoF prévoit un déficit budgétaire – le plus élevé depuis 2011 – de -21,6 Mds€ en 2020, soit -6,2% du PIB ou -10,7% du GNI*, mesure alternative au PIB corrigée de l’activité des FMN.</p>
<p style="text-align: justify;">L’<em>Irish Fiscal Advisory Council </em>(Ifac), l’équivalent irlandais du Haut Conseil des Finances Publiques, estime que les restrictions sanitaires visant à contenir la propagation du virus cet automne pourraient creuser le déficit public à hauteur d’1,6 Mds€ supplémentaires (soit 0,5% du PIB) en 2020. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>BUDGET 2021</strong> – L’Ifac a récemment publié son rapport semestriel évaluant la position des finances publiques irlandaises et analysant plus en détails le contenu du budget présenté par le gouvernement plus tôt cet automne. Dans son rapport, le conseil budgétaire envoie un message d’alerte sur une augmentation « substantielle » (+5,4 Mds€) des dépenses courantes sans lien avec la pandémie et qui pourrait, en l’absence de financement sur une base durable, nécessiter un effort d’ajustement budgétaire à moyen terme sans toutefois impliquer une politique d’austérité post-crise comme cela avait été le cas après la crise financière de 2008.</p>
<h2 style="color: #333333; text-align: justify;">Secteur financier et assurances</h2>
<p style="text-align: justify;"><strong>ÉPARGNE DES MÉNAGES </strong>– Le montant des dépôts des ménages irlandais auprès d'établissements bancaires continue d’augmenter avec le confinement de cet automne et la baisse des dépenses subséquente. Au total, l’encours des dépôts des ménages s’établit à 122,9 Mds€ en octobre 2020 par rapport à 121,1 Mds€ en septembre (+1,4%, g.m.) ou 112 Mds€ en février, soit une hausse de +10,8 Mds€ (+9,6%) depuis le début de la crise sanitaire. Il continue également de croître à un rythme soutenu d’une année sur l’autre : +11,4% en octobre 2020 par rapport à octobre 2019, soit le taux de croissance annuel le plus important depuis l’éclatement de la bulle immobilière en 2007.</p>
<p style="text-align: center;" align="right"><strong>Figure 7 : Taux d’épargne des ménages et leurs composants<br /></strong><strong>Variation en pourcentage (%)<br /></strong><strong>T2 2020 vs T1 2020<br /></strong>Source : Eurostat</p>
<p style="text-align: center;" align="right"><img src="/Articles/91745369-ae1a-42bc-8b71-dce8e367d58e/images/b1c9b7b7-5ad6-4050-8426-df93989ba097" alt="Figure 7" /></p>
<p style="text-align: center;" align="right"> </p>
<p style="text-align: justify;">D’après les données publiées par Eurostat, l’Office statistique de l’UE, le taux d’épargne des ménages (épargne divisée par le revenu disponible) a augmenté de +18,1 pp en Irlande contre +8,0 pp dans la zone euro au T2 2020 par rapport au T1 2020. Cette hausse du taux d’épargne en Irlande est la plus élevée de l’UE, soutenue par une baisse plus prononcée qu’ailleurs des dépenses de consommation et, <em>a contrario</em>, d’un revenu disponible stable sinon en progression marginale (<em><u>Voir Figure 7</u></em>).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>PRÊTS AUX PMEs</strong> – En Irlande, les prêts garantis par l’État au titre de la <em>Covid-19 Credit Guarantee Scheme</em> (2 Mds€) ont été introduits relativement tard (à la fin de l’été) dans le contexte de la crise sanitaire. Ce programme de financement garantit 80% des prêts à terme, ces derniers pour un montant entre 10 000€ et 1 M€, contractés par les PMEs auprès des banques AIB, Bank of Ireland ou Ulster Bank, et pour une durée maximale de 7 ans. Toutefois, la valeur totale des prêts accordés dans le cadre de ce dispositif n’était que de 74 M€ (1 516 entreprises) d’après les derniers chiffres publiés par le gouvernement, le 11 décembre. La valeur totale des demandes déposées auprès des banques s’élevait, quant à elle, à 173 M€ (2 821 entreprises). Pour encourager son utilisation, le gouvernement a prolongé la durée du fonds jusqu’à la fin du mois de juin prochain (au lieu de décembre cette année) et pourrait élargir le nombre d’institutions participatives.</p>
<p style="text-align: justify;">De son côté, la Banque Centrale d’Irlande (BCI) continue d’encourager les banques à prêter davantage au cours de l’année à venir, signalant qu’un accès insuffisant des entreprises au crédit bancaire pourrait aggraver le ralentissement économique résultant de la pandémie. Cet avertissement s’accompagne de données indiquant que le montant des prêts accordés aux entreprises dans les secteurs du commerce de gros, de détail et de l’hébergement s’est contracté de près de -60% au T2 2020 par rapport au T2 2019. Dans son rapport semestriel sur la stabilité financière en Irlande, la BCI a ainsi annoncé son intention de maintenir le taux de coussin de fonds propres contra-cyclique à 0% l’année prochaine : une décision qui, en pratique, permet de réduire ses exigences en fonds propres pour que les banques puissent davantage soutenir leurs clients en difficulté sur une période donnée.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>PRÊTS HYPOTHÉCAIRES </strong>– Selon les données publiées par la BPFI, le montant total en valeur des prêts hypothécaires accordés a connu une progression de +11,8% (g.m.) ou +22,9% (g.a.) en octobre 2020, pour s’établir à 1,25 Mds€ – soit le montant le plus élevé jamais atteint sur une base mensuelle depuis la création de la série de données en 2011. Près de 60% de l’encours total (soit 744 M€) ont été approuvés pour des primo-accédant. L’encours total des prêts immobiliers accordés à cette période de l’année est toutefois en baisse de -14% par rapport à la période correspondante en 2019.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>FINANCE DURABLE </strong>– La BPFI a annoncé le mois dernier qu’elle adhérait aux Principes pour une Banque Responsable du Programme des Nations Unies pour l’Environnement. En application de ces derniers, le secteur bancaire irlandais, au sens large, s’engage à aligner ses activités sur les objectifs de l’Accord de Paris ainsi que les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies.</p>
<p style="text-align: justify;">À l’occasion de la troisième édition de la <em>Irish Climate Finance Week</em>, la banque AIB a mis en avant son objectif de conclure des prêts verts avec 70 % de ses nouveaux clients d’ici à 2030, en ce compris des prêts destinés à améliorer la performance énergétique d’un logement, à acquérir un véhicule électrique ou à financer un projet lié aux énergies renouvelables, par exemple. En 2020, AIB a lancé un fonds de 300 M€ destiné à fournir 2 000 logements sociaux à faible consommation d’énergie et prêté 245 M€ d’éco-prêts à taux réduits pour aider ses clients à acheter des logements éco-énergétiques. D’après <em>The Irish Times</em>, AIB serait la première banque irlandaise à avoir investi le marché des émissions vertes. Elle a récemment levé 1 milliard d’euros de capital pour soutenir son portefeuille de prêts verts égal à 1,7 Mds€. Enfin, la banque a déclaré qu’elle avait réduit ses émissions de gaz à effet de serre de -40% depuis 2014. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>ASSURANCES</strong> – Sur la base des données publiées par la <em>National Claims Information Database</em> (NCID), la plateforme <em>HelloSafe</em> estime que les compagnies d’assurance automobile pourraient économiser jusqu’à 287 M€ sous l’effet de la crise sanitaire et de la réduction des réclamations en vertu de l’assurance auto (-35% en 2020 par rapport à 2019). Les nouvelles habitudes de déplacement s’accompagnent d’une réduction des risques auxquels sont exposés les automobilistes et représentent ainsi un coût moindre pour les assureurs, pouvant dès lors conduire à une réduction de la prime d’assurance auto.</p>
<h2 style="text-align: justify;">Entreprises</h2>
<p style="text-align: justify;"><strong>COVID-19 </strong>– Les réactions des entreprises au plan de réouverture de l’économie, marquant la fin du confinement d’automne, sont mitigées. Les propriétaires de pubs se sont dits extrêmement déçus par la décision du gouvernement de ne pas autoriser la réouverture des lieux ne fournissant pas de services de restauration. Les hôteliers ont, par ailleurs, déclaré que les restrictions sur les déplacements entre comtés jusqu’au 18 décembre maintenaient leurs activités en difficulté. <em>Retail Excellence</em> a accueilli favorablement la réouverture des commerces dès la levée du confinement et insiste sur la nécessité de les maintenir ouverts par la suite, et ce malgré le fait qu’ils soient considérés comme « non essentiels ».</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>BREXIT</strong> – En l’absence d’accord sur les relations futures entre l’UE et le Royaume-Uni, il est estimé qu’environ 1,4 Mds€ de droits de douane pourraient être prélevés sur les denrées alimentaires irlandaises, dont plus de 700 M€ sur la viande bovine. Dans cette hypothèse, le gouvernement pourrait alors lancer des mécanismes spéciaux de soutien tarifaire pour compenser l’impact des droits de douane et réintroduire certaines mesures mises en place pendant la crise sanitaire afin que les entreprises exportatrices de produits alimentaires puissent continuer à vendre leurs produits sur le marché britannique.</p>
<h2 style="text-align: justify;">Evolution des indicateurs macroéconomiques</h2>
<p style="text-align: center;"><strong>Tableau mensuel</strong></p>
<p style="text-align: center;"><strong><img src="/Articles/91745369-ae1a-42bc-8b71-dce8e367d58e/images/5dff5ea5-f959-4492-a294-556c49b78335" alt="Tableau mensuel" /></strong></p>
<p style="text-align: center;"><strong>Tableau annuel</strong></p>
<p style="text-align: center;"><strong><img src="/Articles/91745369-ae1a-42bc-8b71-dce8e367d58e/images/ce5ea14a-0d12-4159-9458-05dfa02d39fa" alt="Tableau annuel" /></strong></p>
<p><strong> </strong></p>cc00fa4c-c0ab-4fe9-b072-187111f52886Flash Conjoncture Pays avancés - Fort rebond du PIB italien au T3 Flash Conjoncture Pays avancés - Fort rebond du PIB italien au T3 2020-12-04T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">En novembre, <strong>la dégradation des PMI (définitifs) se confirme en en zone euro</strong> dans le secteur des services (41,7 après 46,9) ainsi que dans le secteur manufacturier (53,8 après 54,8). L’indice des services, indique une contraction qui s’aggrave en Italie (39,4 après 46,7), en Espagne (39,5 après 41,4) et dans une moindre mesure en Allemagne (46,0 après 49,5) ; et qui est nouvelle au Royaume-Uni (47,6 après 51,4). L’indice manufacturier se dégrade en Allemagne (57,8 après 58,2), en Italie (51,5 après 53,8), et en Espagne où il passe sous le seuil d’expansion (49,8 après 52,5). A l’inverse, cet indice augmente au Royaume-Uni (55,6 après 53,7), résultat notamment d’une hausse d’achats en prévision du Brexit et de réouvertures post-confinement.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>En Zone euro</strong>, le taux de chômage diminue légèrement en octobre (8,4 % après 8,5 %) tandis que les ventes au détail se redressent ce même mois (+1,5 % après −1,7 %). L’inflation en novembre reste stable à −0,3 %, elle augmente en Italie (−0,3 % après −0,6 %), et reste stable en Espagne (−0,9%) et diminue en Allemagne (−0,7 % après −0,5 %.).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>En Allemagne</strong>, au moins d’octobre les ventes au détail augmentent (+2,6 % après −1,9 %), de même que les commandes à l’industrie (+2,9 % après +1,1 %). Le chômage augmente également légèrement ce même mois (4,6 % après 4,5 %).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>En Italie,</strong> l’estimation détaillée du PIB au troisième trimestre indique une croissance revue en légère baisse (-0,2 pt) à +15,9 % (après −13,0 % au deuxième trimestre). Les ventes au détail ont légèrement augmenté en octobre (+0,2 % après −0,3 %), de même que le chômage (9,8 % après 9,7 %).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Au Japon</strong>, en octobre, la première estimation de l’indice de production industrielle indique une légère accélération (+3,3 % après +3,1 %). Le taux de chômage augmente légèrement en octobre (3,1 % après 3,0 %).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Aux États-Unis, </strong>en octobre, le solde commercial se dégrade légèrement (−63,1 Md$ après −62,1 Md$). En novembre, l’indice des PMI publié par l’Institute of Supply Management (ISM), se dégrade dans les services (55,9 après 56,6), et de manière moins marquée dans le secteur manufacturier (57,5 après 59,3). Les demandes de chômage hebdomadaires pour la semaine du 23 au 28 novembre ralentissent, à +712 k après +787 k la semaine précédente. En novembre, le taux de chômage s’établit à 6,7 % après 6,9 %.</p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" src="/Articles/cc00fa4c-c0ab-4fe9-b072-187111f52886/images/aecbbf5b-7b12-4a70-876f-a3d124e030db" alt="Indicateurs" /></p>
<p> <img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/cc00fa4c-c0ab-4fe9-b072-187111f52886/images/49cca3c6-5c93-4a62-9b88-0103645fef0d" alt="Italie Contributions à la croissance du PIB" /></p>1e325950-4711-438b-8f40-24485aeb2aa2Flash Conjoncture Pays avancés - Rebond du PIB nippon au 3e trimestre après une forte chute au T2Flash Conjoncture Pays avancés - Rebond du PIB nippon au 3e trimestre après une forte chute au T22020-11-20T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>Le rebond de l’activité nippone au 3<sup>e</sup> trimestre est historique (+5,0 %), à l’instar des autres économies avancées, tout comme l’a été sa chute au 2<sup>e</sup> trimestre (−8,2 %). </strong>Dans cette dynamique, la production industrielle au Japon poursuit sa hausse en septembre (+3,1 % après +2,3 % en août). En octobre, les prix à la consommation au Japon reculent (−0,4 % après +0,1 %), tout comme l’excédent commercial, qui s’établit à +314,3 Md¥ (après +440,0 Md¥). L’excédent commercial italien augmente en septembre (+7,1 Md€ après +5,9 Md€). En octobre, l’inflation augmente en <strong>Italie</strong>, bien que toujours en territoire négatif (−0,6 % après −1,0 %), tout comme l’IPCH de la <strong>zone euro </strong>qui reste stable à −0,3 %. Au <strong>Royaume-Uni,</strong> les prix à la consommation augmentent et l’inflation s’établit à +0,7 % (après +0,5 %).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Aux États-Unis</strong> en octobre, la production industrielle repart à la hausse (+1,1 % après −0,4 %) tandis que les ventes au détail progressent légèrement (+0,3 % après +1,6 % en septembre) ; ce même-mois, les mises en chantier continuent sur leur forte progression (+4,9 % après +6,3 %). Les demandes de chômage hebdomadaires pour la semaine du 9 au 14 novembre rebondissent à +742 k après +711 k la semaine précédente.</p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/1e325950-4711-438b-8f40-24485aeb2aa2/images/8569c6b8-349f-41fc-9544-7a4734c570cc" alt="Indicateurs" /></p>
<p> <img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/1e325950-4711-438b-8f40-24485aeb2aa2/images/8f293cda-2c5b-423d-afc2-887fd1d70b3d" alt="Japon Contribution à la croissance du PIB" /></p>23667316-7799-4551-aefd-8ee67df7d89bLes Echos du Service économique n°42Actualités économiques et financières au Danemark2020-10-16T00:00:00+02:00<p>Semaine du 16 octobre 2020</p>2b372261-6898-40bc-9d98-d358504a8db5Flash Conjoncture Pays avancés – Légère révision à la hausse du PIB au 2e trimestre en Allemagne et aux États-UnisFlash Conjoncture Pays avancés – Légère révision à la hausse du PIB au 2e trimestre en Allemagne et aux États-Unis2020-08-28T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>Le commerce mondial rebondit en juin</strong> (+7,6 % selon le CPB après –1,1 % en mai) dans le sillage de la reprise de l’activité industrielle dans les économies avancées et émergentes. <strong>En Allemagne comme aux États-Unis, les instituts nationaux ont révisé légèrement à la hausse la croissance du PIB au 2<sup>e</sup> trimestre</strong>, à la faveur d’une consommation privée plus résiliente qu’initialement estimé, quoiqu’historiquement dégradée, et d’un investissement en équipement moins pénalisé de part et d’autre. Ainsi <strong>l’activité allemande a reculé de –9,7 % au 2<sup>e </sup>trimestre</strong> (révision de +0,4 pt ; après –2,0 % au 1<sup>er</sup> trimestre) et le PIB américain s’est replié de –9,1 % (révision de +0,4 pt ; après –1,3 % au 1<sup>er</sup> trimestre). <strong>Outre-Rhin, le climat des affaires (enquête IFO) reste bien orienté en août</strong> (97,5 après 96,7). <strong>En zone euro, l’indicateur composite du climat économique poursuit également son redressement en août</strong> (87,7 après 82,4<strong>). En Espagne, les ventes au détail s’essoufflent en juillet </strong>(+1,1 % après +17,7 % en juin) et restent inférieures de 4 % à leur niveau de juillet 2019.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Aux États-Unis, la confiance des ménages reflue en août</strong> (84,8 après 91,7) dans un contexte sanitaire toujours dégradé et d’incertitude sur le prolongement de certains dispositifs de soutien au pouvoir d’achat à l’automne. <strong>L’effet de rattrapage des dépenses de consommation se poursuit en juillet</strong> (+1,6 % après +5,7 %) avec toutefois moins d’allant qu’en mai-juin tandis que l’épargne forcée observée en avril poursuit sa normalisation (17,8 % en juillet). Toujours Outre-Atlantique, les indicateurs du côté de l’offre restent solides avec des commandes de biens durables sorties supérieures aux attentes en juillet (+11,2 % après +7,7 %). Les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage décélèrent timidement (+1,0 M la semaine du 17 au 22 août après +1,1 M), auxquelles s’ajoutent 608 milliers de demandes supplémentaires au titre de l’assurance chômage exceptionnellement étendue pendant la crise sanitaire par l’État fédéral (après 525 milliers la semaine dernière).</p>
<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/2b372261-6898-40bc-9d98-d358504a8db5/images/674c4bae-c6ac-45c2-acae-605f5f6e7632" alt="Tableau d'indicateurs" /></p>
<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/2b372261-6898-40bc-9d98-d358504a8db5/images/2c355558-39d0-4242-9909-894a20e59db9" alt="PIB allemand" width="674" height="416" /></p>667417e1-cbe0-4c0f-a552-f4597bbd7655Actualités économiques Nigéria - Ghana semaine 21 du 18 au 24 mai 2020Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2020-05-25T00:00:00+02:00<blockquote>
<p>Faits saillants</p>
</blockquote>
<div align="justify">- <strong>Nigéria</strong> : l'ampleur de la récession dépendra du plan de relance pour y faire face précise la Ministre des Finances ; Fitch dévoile ses estimations sur les conséquences de l'accord OPEP+ sur l'économie du Nigéria ; l’Etat de Lagos présélectionne 10 entreprises pour la construction de son 4ème pont ; les nigérians consacrent près de 60% de leurs budgets à se nourrir ;</div>
<div align="justify">- <strong>Ghana</strong> : la Banque du Ghana annonce un plan d’achat d’actifs pour soutenir les besoins en financements de l’économie ; l’État a réglé ses factures d’électricité auprès du principal distributeur du pays ; présentation par le gouvernement de trois programmes pour l’inclusion financière.</div>4cba9bb8-61dc-4361-8028-b1bea5484d54Très forte contraction du PIB japonais au T4 2019 Performance décevante de l’économie japonaise au quatrième trimestre 2019, imputable à certains évènements exceptionnels. Nombreux foyers d’inquiétude, tant à l’échelle internationale que nationale. Risque accru sur la croissance, à l’aune de l’épidémie du coronavirus. 2020-02-18T00:00:00+01:00<p style="text-align: center;"> <img class="marge" title="PIB" src="/Articles/4cba9bb8-61dc-4361-8028-b1bea5484d54/images/d9a7853f-e136-432a-b5cd-b9f8527b23e0" alt="PIB" width="507" height="335" /></p>
<div class="focus" style="text-align: justify;">
<p style="text-align: justify;"><strong>L'économie japonaise a enregistré une performance très décevante au 4<sup>ème</sup> trimestre 2019 en lien avec certains évènements exceptionnels.</strong> Il existe de nombreux foyers d’inquiétude à l'heure actuelle, tant à l’échelle internationale que nationale. Des répercussions de l’épidémie du coronavirus sur l'économie sont également à redouter.</p>
</div>
<h5 style="text-align: justify;">I. Une performance du Japon très décevante au 4<sup>ème</sup> trimestre 2019, au plus bas depuis 5 ans</h5>
<div>
<p style="text-align: justify;">L’économie nippone, pourtant résiliente sur les 3 premiers trimestres de 2019 (en moyenne 0,5% en rythme trimestriel), a enregistré une <strong>performance</strong> <strong>très dégradée au quatrième trimestre</strong> : -1,6% en rythme trimestriel (contre -0,9% anticipé par les analystes). Ce mauvais chiffre du PIB se couple à une révision à la baisse du 3<sup>ème</sup> trimestre de +0,4% à +0,1% in fine.</p>
<ul style="text-align: justify;">
<li style="text-align: justify;"><strong>La consommation des ménages (54% du PIB) </strong>a été, de loin, le principal responsable de la contraction de l’activité au quatrième trimestre, avec une contribution négative à la croissance à hauteur de 1,6 point. La chute de la consommation entre octobre et décembre a été particulièrement importante : -2,9% en rythme trimestriel.</li>
<li><strong>L’investissement privé (19% du PIB)</strong> a également apporté une contribution négative sur le trimestre, aussi bien sur les investissements non résidentiels (-0,6 point) que sur les investissements résidentiels (-0,1 point).</li>
<li><strong>La consommation publique et les investissements publics (25% du PIB) </strong>ont apporté une contribution légèrement positive (+0,1 point), en partie grâce au programme public de reconstruction et de renforcement des infrastructures suite aux catastrophes naturelles.</li>
<li><strong>Le commerce extérieur </strong>(importations retranchées des exportations) soutient à hauteur de +0,5 point la croissance du trimestre. Cette contribution positive est toutefois à relativiser car imputable à une baisse importante des importations (-2,6% sur le trimestre tandis que les exportations sont affichées presque stables à -0,1%).</li>
<li><strong>La variation de stock </strong>contribue pour +0,1 point à la croissance trimestrielle.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Ce mauvais trimestre vient contrebalancer les bonnes performances, inattendues, du début de l’année 2019. Au final, <strong>la croissance en 2019 est estimée à +0,7%</strong>, un niveau finalement correct après la performance 2018 (+0,3% - révisée à la baisse fin 2019) mais très en deçà des performances de l’année 2017 (+2,2%).</p>
<h5 style="text-align: justify;"><strong>II. Une performance pénalisée par des événements exceptionnels</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">La performance très décevante enregistrée par le Japon au 4<sup>ème</sup> trimestre 2019 s’explique en partie par le passage sur l’archipel du <strong>typhon Hagibis mi-octobre</strong>, qui avait causé d’énormes dégâts humains et matériels. L’association des assureurs japonais a communiqué fin 2019 sur le recensement de 290 329 sinistres pour des <strong>dégâts matériels</strong> estimés à 396 trillions Yen (3 milliards €). Le typhon a particulièrement touché la région de Nagano.</p>
<p style="text-align: justify;">La mauvaise performance du 4<sup>ème</sup> trimestre 2019 s’explique également par <strong>le contrecoup de la hausse de TVA intervenue le 1<sup>er</sup> octobre dernier</strong>. Les anticipations d’achats par les ménages ont clairement dopé les ventes de détail du 3<sup>ème</sup> trimestre (+9,1% en septembre 2019 comparativement à septembre 2018), mais avec un contrecoup majeur en dépit de mesures d’accompagnement prévues par le gouvernement pour éviter le choc récessif : -7,2% en rythme annuel en octobre 2019, -2,1% en novembre 2019 et -2,6% en décembre 2020. Les mois à venir seront cruciaux pour apprécier l’éventuel effet récessif de cette hausse de TVA (pour mémoire, le relèvement de la TVA en avril 2014 avait coûté 1,9 point de croissance).</p>
<h5 style="text-align: justify;"><strong>III. Plusieurs foyers d’inquiétudes économiques</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">Depuis mi-2018, les chefs d’entreprises japonais se montrent moins confiants, plus particulièrement dans l’industrie, qui représente 28% du PIB nippon. Les <strong>tensions commerciales, le ralentissement de la croissance chinoise</strong> et le <strong>retournement du cycle des semi-conducteurs</strong> <strong>ont percuté les exportations japonaises</strong> : les exportations japonaises vers l’Asie affichent une baisse depuis le 2<sup>ème</sup> trimestre de l’année 2018 tandis que les exportations vers les Etats-Unis ont commencé à décélérer à l’été 2019. De nombreux secteurs industriels sont touchés au-delà des semi-conducteurs : machines-outils et équipements de transports. En global sur l’année 2019, <strong>les exportations japonaises, qui représentent 18% du PIB du pays, ont baissé de 5,6% </strong>(dont -7,6% en Chine et -12,9% en Corée du Sud) et le Japon a enregistré pour la 2<sup>ème</sup> année d’affilée un <strong>déficit commercial</strong> à 13Mds€, en détérioration de 3,5Mds€ sur un an. Ces craintes ont semble-t-il affecté les investissements des entreprises nippones : <strong>l’investissement privé non résidentiel, </strong>résistant ces derniers trimestres, accuse un recul de 0,6% au 4<sup>ème</sup> trimestre 2019.</p>
<p style="text-align: justify;">En sus des craintes liées aux tensions commerciales, le Japon fait face, depuis la hausse de TVA intervenue le 1<sup>er</sup> octobre 2019, à une <strong>fébrilité de la consommation privée. </strong>Depuis cette hausse, la consommation des ménages n’a pas retrouvé son rythme de croisière précédent, affichant une baisse de 2,6% en rythme annuel sur décembre 2019. Cette situation alimente la crainte d’un changement profond de comportement du <strong>consommateur nippon, dont la confiance est au plus bas depuis 5 ans</strong>. Les craintes sont d’autant plus vives que la consommation privée <strong>a été un moteur de la croissance japonaise sur le 1<sup>er</sup> semestre 2019 permettant de contrebalancer l’effet récessif de la demande extérieure.</strong></p>
<h5 style="text-align: justify;">IV. Un risque de récession amplifié par l’épidémie de coronavirus</h5>
<p style="text-align: justify;">Les craintes d’un ralentissement se sont encore accentuées avec l’épidémie de coronavirus, qui affecte ou est susceptible de toucher l’économie nippone via <strong>quatre canaux</strong> :</p>
<ol>
<li style="text-align: justify;">la perte des touristes chinois (30% des visiteurs étrangers au Japon et 40% des recettes touristiques), qui aura un impact sur la <strong>balance des services </strong>;</li>
<li style="text-align: justify;">la baisse de la demande chinoise, susceptible de freiner encore davantage <strong>les exportations</strong> nippones vers la Chine (20% des débouchés nippons à l’export) ;</li>
<li style="text-align: justify;">le risque de rupture dans <strong>les chaînes d’approvisionnement</strong> (la Chine pèse pour 23% des importations japonaises) ;</li>
<li style="text-align: justify;">enfin, un nouveau <strong>recul de la confiance des ménages</strong> japonais, qui pourrait toucher la consommation privée.</li>
</ol>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le gouvernement vient tout juste d’annoncer un plan d’appui aux entreprises</strong> (qu’il chiffre à 500 Mds Yen de prêts et garanties, à destination notamment des PME). Une 1<sup>ère</sup> analyse de Nomura, qui compare les effets de cette épidémie à celle du SRAS en 2003, table sur une <strong>baisse du PIB nippon de l’ordre de 0,1pt de PIB en 2020</strong> ; une autre évaluation menée par Crédit Agricole, qui appelle à intégrer davantage l’évolution profonde de la place de l’économie chinoise dans les flux mondiaux depuis le SRAS, évoque <strong>une perte de 0,3pt de PIB pour le Japon</strong> (0,2 pour la zone Euro). Ces estimations restent en tout état de causes aléatoires en l’absence d’informations sur l’évolution et la durée de l’épidémie.</p>
<div class="focus">
<p style="text-align: justify;">Les informations présentées dans ce point d'actualité sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon"><span style="color: #15c7d2;">SER de Tokyo</span></a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. L'illustration de l'article est extraite du site Pixabay.</p>
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #15c7d2;"><a href="https://twitter.com/FRTreasuryJAPAN">Vous pouvez aussi vous abonner à la lettre bimensuelle d'actualités économiques Japon Corée et suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a>.<br /></span></p>
</div>
</div>c40f487a-a68e-4d64-b8f7-90bac1099eedPerspectives pour l’économie danoise à l’horizon 2021Perspectives pour l’économie danoise à l’horizon 2021 - Croissance du PIB ; Consommation privée ; Consommation publique ; Investissement ; Commerce extérieur ; Finances publiques2019-12-17T00:00:00+01:00<p><img class="marge" title="Perspectives de l'économie danoise" src="/Articles/c40f487a-a68e-4d64-b8f7-90bac1099eed/images/c681f26d-4b70-4594-aff7-2f188a6dd25f" alt="Perspectives de l'économie danoise" /></p>67b0d335-0fdb-4f14-9e26-66bdd4a235baActualités économiques Japon & Corée - Semaines des 1 et 8 juillet 2019 Les dépenses des ménages d’au moins 2 personnes ont progressé en mai de 4% sur un an en termes réels et 4,9% en termes nominaux (pour atteindre 300.901 yens, soit environ 2470 €) : il s’agit de la plus forte progression observée depuis mai 2015. 2019-07-22T00:00:00+02:00<p align="center"><em><strong> B<em><strong>REVES BIMENSUELLES</strong></em></strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>JAPON COREE </strong></em></p>
<p align="center"><strong>Semaines des 1 et 8 juillet 2019</strong></p>
<p align="center"><strong> <img class="marge" title="Drapeaux" src="/Articles/67b0d335-0fdb-4f14-9e26-66bdd4a235ba/images/bb3f26ad-7873-418a-91d8-f3c299edfa7c" alt="Drapeaux" width="194" height="121" /></strong></p>
<p style="text-align: left;" align="center"><strong><strong><strong><em>Sommaire</em></strong></strong></strong></p>
<div class="focus">
<h6><strong>Japon</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises<span style="text-decoration: underline;"><br /></span></strong></em></li>
</ol>
<p><strong>Japon/Corée</strong></p>
<ol>
<li><em><strong>Relations commerciales </strong></em></li>
</ol>
<h6><strong>Corée</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises</strong></em></li>
</ol>
</div>
<h4><strong>Japon</strong></h4>
<p><em>1. Evolutions macroéconomiques</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Consommation" src="/Articles/67b0d335-0fdb-4f14-9e26-66bdd4a235ba/images/1c3f7baa-7c9c-41d3-a734-c66bd3737098" alt="Dépenses ménages" width="305" height="215" />Les dépenses des ménages d’au moins 2 personnes ont progressé en mai</strong> de 4% sur un an en termes réels et 4,9% en termes nominaux (pour atteindre 300.901 yens, soit environ 2 470 €) : il s’agit de la plus forte progression observée depuis mai 2015. Entre janvier et avril 2019, le ministère japonais des affaires intérieures (MIC) qualifiait l’évolution des dépenses des ménages comme « <em>montrant des signes de reprises</em> ». Selon les déclarations officielles, la chaleur inhabituelle ainsi que la semaine étendue de jours fériés à l’occasion de la « <em>Golden Week</em> » et de l’intronisation du nouvel empereur ont contribué à une consommation accrue de produits frais (glaces, boissons), vêtements d’été, et climatiseurs. La consommation des ménages représentait pour mémoire 56% du PIB japonais en 2018. <a href="https://asia.nikkei.com/Economy/Japan-s-household-spending-in-May-rises-fastest-in-4-years"><span style="text-decoration: underline;">Asian Nikkei Review</span></a> ; <a href="https://www.stat.go.jp/english/data/kakei/156.html"><span style="text-decoration: underline;">Statistics Bureau of Japan</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Tankan" src="/Articles/67b0d335-0fdb-4f14-9e26-66bdd4a235ba/images/f86f4a1f-3f23-4e70-8d42-e03ac2d99175" alt="Tankan" width="324" height="182" />Le baromètre de confiance des grandes entreprises manufacturières japonaises a chuté à nouveau au second trimestre 2019. </strong>L’enquête Tankan, publiée par la Banque du Japon, fixe l’indice à +7, enregistrant une nouvelle baisse trimestrielle de 5 points par rapport à mars 2019, en ligne toutefois avec le consensus. Ce chiffre marque le point le plus bas de la confiance des grandes entreprises manufacturières japonaises depuis 3 ans. À l’inverse, les entreprises du secteur des services ont positivement surpris les analystes en progressant de +21 à +23, au lieu des +17 pressentis. Au cours du 2<sup>nd</sup> trimestre, la divergence entre les entreprises exportatrices, qui souffrent des tensions commerciales internationales, et le secteur des services, qui bénéficie de la résilience de la consommation privée, s’est une fois de plus accentuée. Les entreprises japonaises exportatrices se montrent de plus en plus frileuses à investir en l’absence notamment d’apaisement entre la Chine et les Etats-Unis. <a href="http://www.boj.or.jp/en/statistics/tk/index.htm/"><span style="text-decoration: underline;">Bank of Japan </span></a>; <a href="https://asia.nikkei.com/Economy/BOJ-Tankan-posts-small-decline-on-mixed-sentiment"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><em><em>2. Entreprises</em></em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Baleine" src="/Articles/67b0d335-0fdb-4f14-9e26-66bdd4a235ba/images/8b0c33d9-10d8-4547-ac23-6472c4d817fe" alt="Baleine" width="355" height="244" />Le 30 juin, le Japon a quitté officiellement la Commission Baleinière Internationale (après en avoir été membre depuis 60 ans) et relance la chasse commerciale après trois décennies de « chasse scientifique », suscitant plusieurs critiques assez vives à l’échelle internationale. </strong>. C’est la première fois de son histoire post-guerre que le Japon quitte une organisation internationale de cette envergure. Depuis le moratoire instauré en 1987, le Japon militait au sein de l’institution pour la réintroduction de la chasse commerciale à la baleine et ne pratiquait la chasse qu’à des fins dites « scientifiques ». Cette décision avait été annoncée fin 2018, à la suite d’un vote en défaveur de la proposition japonaise de rouvrir la chasse commerciale pour certains types de baleines, dont le stock est jugé suffisant. Le Japon ne chassera plus que dans ses eaux territoriales ; la première expédition vise la capture de 227 baleines cette année. L’évolution de la demande pour la viande de baleine reste toutefois incertaine. <strong><em>: </em></strong><em><a href="https://mainichi.jp/english/articles/20190625/p2g/00m/0bu/014000c"><span style="text-decoration: underline;">The Mainichi</span></a></em><em>, 25 juin 2019; <a href="https://asia.nikkei.com/Spotlight/Environment/Japan-to-resume-commercial-whaling-after-three-decade-hiatus"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a>, 30 juin 2019; <a href="http://the-japan-news.com/news/article/0005843476"><span style="text-decoration: underline;">The Japan News</span></a>, 30 juin 2019; <a href="https://asia.nikkei.com/Politics/International-relations/Japan-embarks-on-first-commercial-whale-hunts-in-31-years"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a>, 1 juillet 2019; <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/07/01/national/japan-resumes-commercial-whaling-three-decade-hiatus/"><span style="text-decoration: underline;">The Japan Times</span></a>, 1 juillet 2019; <a href="http://the-japan-news.com/news/article/0005845852"><span style="text-decoration: underline;">The Japan News</span></a>, 1 juillet 2019; <a href="https://mainichi.jp/english/articles/20190701/p2g/00m/0bu/045000c"><span style="text-decoration: underline;">The Mainichi</span></a>, 1 juillet 2019; <a href="http://mainichi.jp/english/graphs/20190701/hpe/00m/0na/001000g/1"><span style="text-decoration: underline;">The Mainichi</span></a>, 1 juillet 2019; <a href="http://the-japan-news.com/news/article/0005848059"><span style="text-decoration: underline;">The Japan News</span></a>, 2 juillet 2019; <a href="https://mainichi.jp/english/articles/20190702/p2a/00m/0na/020000c"><span style="text-decoration: underline;">The Mainichi</span></a>, 2 juillet 2019.</em></p>
<h4 style="text-align: center;">Japon/Corée</h4>
<p style="text-align: justify;"><strong> </strong></p>
<p style="text-align: justify;"><em>1. Relations commerciales</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le Japon restreint ses exportations de matériaux nécessaires à la production de smartphones vers la Corée du Sud.</strong> La Corée du Sud est désormais soumise à des restrictions depuis le 4 juillet alors qu’elle figurait jusqu’i<img class="marge" style="float: right;" title="Japan-Korea" src="/Articles/67b0d335-0fdb-4f14-9e26-66bdd4a235ba/images/106f0fab-2e51-4e2d-bbfc-b83f07614348" alt="Japan-Korea" width="304" height="200" />ci sur « <em>liste</em> <em>blanche</em> » des pays vers lesquels le Japon relâchait ses restrictions à l’exportation. Le gouvernement japonais a en effet affirmé que les facilités d’exportation, portant sur des biens duaux susceptibles d’usage militaire, supposaient une confiance réciproque, aujourd’hui rompue. Le retrait des licences à l’export porte, pour le moment, sur 3 technologies (photorésines, fluorure d’hydrogène, polyamides fluorés), indispensables à l’industrie des semi-conducteurs, qui représentait 21 % des exportations coréennes en 2018 (127Mds$). Le Japon dispose pour ces technologies de parts de marché mondiales hégémoniques : plus de 90 % pour les polyamides fluorés et le fluorure d’hydrogène, et plus de 70 % pour les photorésines. Ces matériaux sont notamment indispensables aux nouveaux téléphones et écrans flexibles produits par Samsung Electronics et d’autres entreprises coréennes telles que LG et SK Hynix. À partir de cette date, les entreprises concernées devront demander une autorisation préalable des autorités japonaises, procédure pouvant nécessiter jusqu’à 90 jours et nuire à l’approvisionnement des entreprises coréennes à court-terme. Cette annonce fait suite à une décision de la Cour suprême coréenne en début d’année, intimant à certains industriels japonais d’indemniser les travailleurs coréens réquisitionnés lors de la Seconde Guerre Mondiale. Si les autorités coréennes souhaitent résoudre le conflit de manière diplomatique, la population coréenne a répondu par un slogan, « <em>Boycott Japan</em> », dont les actions vont jusqu’au retrait, dans certains commerces, des produits japonais. <span style="text-decoration: underline;">KoreaTimes</span> ; <a href="https://en.yna.co.kr/view/AEN20190703005800320?section=economy/industy"><span style="text-decoration: underline;">Yonhap</span></a> ; <a href="https://asia.nikkei.com/Politics/International-relations/Japan-s-export-curbs-on-South-Korea-5-things-to-know"><span style="text-decoration: underline;">Asian Nikkei Review</span></a> ; <a href="https://techcrunch.com/2019/06/30/japan-will-restrict-the-export-of-some-materials-used-in-smartphones-and-chips-to-south-korea/"><span style="text-decoration: underline;">Techcrunch</span></a></p>
<h4 style="text-align: center;">Corée</h4>
<p align="left"><em>1. Evolutions macroéconomiques et financières </em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Minimum wage" src="/Articles/67b0d335-0fdb-4f14-9e26-66bdd4a235ba/images/7a7d4068-a09c-4f56-80d4-424a51a47756" alt="Minimum wage" width="276" height="187" />Hausse très contenue du salaire minimum pour 2020. </strong>Les membres de la Commission sur le salaire minimum, en charge de sa revalorisation annuelle, ont décidé d’une augmentation de 2,9 % du minimum légal pour 2020, soit un salaire minimum horaire de 6,5 EUR/h. Les discussions s’étaient engagées sur la base de revendications très éloignées de la part des partenaires sociaux, les représentants patronaux réclamant une baisse de 4 % du salaire minimum, alors que les syndicats demandaient une hausse de 20%, pour respecter la promesse de campagne du Président Moon Jae-in d’augmenter le salaire minimum de 50% sur 3 ans, pour porter le salaire minimum horaire à 10 000 KRW/h (7,5 EUR/h). Cette décision marque une inflexion forte du rythme de hausse : le salaire minimum avait augmenté de 16,4 % en 2018, puis de 10,9 % en 2019. <a href="http://www.koreatimes.co.kr/www/biz/2019/07/367_272174.html"><span style="text-decoration: underline;">Korea Times</span></a></p>
<p><em>2. Entreprises</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="DSME" src="/Articles/67b0d335-0fdb-4f14-9e26-66bdd4a235ba/images/7d7d9eb5-37ab-45cf-9809-5dba9e50a67e" alt="DSME" width="286" height="208" />Le rachat de Daewoo Shipbuilding & Marine Engineering par Hyundai Heavy Industries menacé : </strong>Alors que la Corée a repris la première place de la construction navale en mai et en juin avec plus de la moitié des commandes mondiales remportées sur cette période, le rachat de Daewoo Shipbuilding & Marine Engineering (DSME) par Hyundai Heavy Industries (HHI) peine à se concrétiser. Au-delà même de la forte opposition exprimée par les syndicats de DSME et de HHI, qui craignent que cette acquisition n’entraine des licenciements massifs, le rachat est maintenant menacé par le conflit commercial nippo-coréen. Après avoir soumis une demande d'approbation officielle à la commission coréenne du commerce équitable début juillet, HHI doit en effet désormais présenter des demandes similaires aux organismes de surveillance antitrust de plusieurs pays, dont le Japon. <a href="http://www.koreaherald.com/view.php?ud=20190708000638"><span style="text-decoration: underline;">The Korea Herald</span></a> ; <a href="https://pulsenews.co.kr/view.php?year=2019&no=414895"><span style="text-decoration: underline;">Pulse News</span></a> ; <a href="https://newsarticleinsiders.com/japan-may-block-hhi-dsme-deal"><span style="text-decoration: underline;">Korea News Plus</span></a></p>
<div class="focus">
<p>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon"><span style="color: #15c7d2;">SER de Tokyo et le SE de Séoul</span></a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<p><span style="color: #15c7d2;"><a href="https://twitter.com/FRTreasuryJAPAN">Vous pouvez aussi suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a>.</span></p>
</div>
<p> </p>
<div class="ephox-sloth-bin ephox-sloth-bin_39927836711563782112296" style="left: -100000px; top: 0px; width: 100px; height: 100px; overflow: hidden; position: fixed; opacity: 0;" contenteditable="true">Relations commerciales et multilatéralesR</div>5393cd9b-5107-4345-8dd7-03c084712297Trésor-Economics No. 240 - French agriculture and external shocksFrench agriculture is constantly responding to external changes in world prices, food preferences, or supportive policies. The Magali 2.0 model makes it possible to estimate the contribution of these shocks to the medium-term evolution of farmers' production and incomes.2019-06-25T00:00:00+02:00<p>The French agricultural sector is the largest in the European Union. Total production came to €72bn in 2017, of which 57% was crop production (cereals, viticulture, etc.) and 36% animal production (milk, meat, etc.). This sector is particularly exposed to external shocks, climatic shocks (summer droughts in 2015 and 2018, poor spring weather in 2016, a late frost in 2017), economic shocks (prices of animal and vegetable production and agricultural commodities), as well as changes in food preferences (reduced meat consumption). These events affect world prices. Thus, the average price of common wheat can fall by one third for lengthy periods, as was the case between 2011-2013 and 2014-2017.</p>
<p>In addition, the consumption of fossil fuels (fuel oil, diesel and natural gas) and derivatives (nitrogen fertilisers) by agriculture makes it highly dependent on energy prices. Although the sector has benefited from lower oil prices in recent years (from $96 per barrel in 2011-2014 to an average of $58 per barrel in 2015-2018), it remains highly exposed to price increases.</p>
<p>The sector also receives numerous farm subsidies - mainly from the Common Agricultural Policy (CAP) – which amounted to €8 billion in 2017. The amount and distribution of these subsidies could change with the revision of the multiannual financial framework and the CAP for 2021-2027.</p>
<p>The Magali 2.0 is an econometric model allowing to assess the medium-term effects of these various shocks, both actual and potential, on the French agriculture’s production and economic performance. For example, it is estimated that the 12% drop in meat consumption per capita in France between 2007 and 2016 accounted for 0.6% of the decline in permanent grassland areas and was responsible for a 1.4% drop in the gross agricultural surplus in France, particularly in the livestock production sector. The effects of this shock are of course offset or amplified by other shocks that occurred over the same period, such as the fall in oil prices and the fall in common wheat prices (see chart opposite).</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-240en" src="/Articles/5393cd9b-5107-4345-8dd7-03c084712297/images/f96ab284-6f35-4cfe-9b4e-431bb2d5197a" alt="TE-240en" /></p>be911292-cc5b-4c88-8c01-b883dd47037fDocument de Travail n° 2019/2 - Le modèle de simulation du secteur agricole français - Magali 2.0Le modèle Magali 2.0 a été conçu pour être un outil d'aide à la décision publique. Il permet d'estimer l'effet de chocs exogènes sur le secteur agricole français à moyen terme (c'est-à-dire de 5 à 7 ans après le choc) par rapport à une situation de référence.2019-06-25T00:00:00+02:00<blockquote>
<p>La série des Documents de Travail présente des travaux menés au sein de la DG Trésor, diffusés dans le but d’éclairer et stimuler le débat public. Ces travaux n’engagent que leurs auteurs.</p>
</blockquote>
<p> </p>
<p>La Direction générale du Trésor du Ministère de l’Économie et des Finances et le Service de la statistique et de la prospective du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation ont développé un modèle de simulation du secteur productif agricole français. Le modèle <em>Magali 2.0</em> est un modèle d’offre de moyen terme. Le secteur agricole français est modélisé par une ferme « culture » et une ferme « mixte » (cultures et élevage). La répartition de la production est estimée sous certaines contraintes exogènes (ex. : prix des céréales, prix du pétrole, consommation de viande par habitant en France, quantité de viande importée, subventions, etc.). Les résultats économiques du secteur agricole sont également évalués. Principale évolution du modèle depuis sa précédente version (Mathieu et Ramanantsoa, 2008), un module démographique du cheptel bovin est intégré et permet de mieux prendre en compte les spécificités de la production bovine française (cheptel laitier et allaitant, réparti par sexe et par classe d’âge). Cette répartition permet de simuler plus finement les conséquences de certaines variations (ex. : hausse des importations de viande bovine). Plusieurs simulations de réponse à des chocs exogènes (« variantes ») ont été réalisées, afin de tester le comportement du modèle : augmentation du prix du blé tendre de 10 %, augmentation du prix du pétrole de 10 %, augmentation des importations de viande bovine de 10 % et baisse de la consommation de viande bovine de 10 %. Plus généralement, le modèle <em>Magali 2.0</em> permet de simuler l’impact de différentes politiques publiques ou d’un changement de l’environnement macro-économique sur le secteur agricole. Les simulations peuvent notamment porter sur une variation des taxes affectant les intrants (énergie, engrais, produits phytopharmaceutiques), une variation des soutiens publics (dans le cadre de la politique agricole commune notamment) par type de production ou une variation des importations d’un ou plusieurs produits agricoles.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Doc-2019-2" src="/Articles/be911292-cc5b-4c88-8c01-b883dd47037f/images/8e9beff8-fbde-464d-bfab-2851c2f58776" alt="Doc-2019-2" /></p>d8973bcb-98a3-4047-bf01-5b7c90a1e53fTrésor-Éco n° 240 - L'agriculture française face à des chocs externesL’agriculture française réagit en permanence à des évolutions externes des prix mondiaux, des préférences alimentaires, ou des politiques de soutien. Le modèle Magali 2.0 permet d’estimer la contribution de ces chocs à l’évolution à moyen terme de la production et des revenus des agriculteurs. 2019-06-25T00:00:00+02:00<center><iframe src="https://www.dailymotion.com/embed/video/x7e9rkl" width="600" height="400" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></center>
<p>Le secteur agricole français est le plus important de l'Union européenne. La production totale de la branche agricole s'élevait à 72 Md€ en 2017, dont 57 % de production végétale (céréales, viticulture, etc.) et 36 % de production animale (lait, viandes, etc.). Ce secteur est particulièrement exposé à des chocs externes, climatiques (sécheresse estivale en 2015 et 2018, intempéries printanières en 2016, gels tardifs en 2017) ou économiques (cours des productions, animales et végétales, et des matières premières agricoles), ou encore à l'évolution des préférences alimentaires (baisse de la consommation de viande). Ces évènements affectent les prix mondiaux. Ainsi le prix moyen du blé tendre peut durablement diminuer d'un tiers, comme ce fut le cas entre les périodes 2011-2013 et 2014-2017.</p>
<p>Par ailleurs, la production agricole est très dépendante des prix de l'énergie, via sa consommation de produits pétroliers (fioul, gazole et gaz naturel) ou de leurs dérivés (engrais azotés). Si le secteur a bénéficié des baisses de cours du pétrole de ces dernières années (le prix du baril étant passé de 96 $ en 2011-2014 à 58 $ en 2015-2018 en moyenne), il reste très exposé aux hausses de cours.</p>
<p>Le secteur agricole bénéficie également de nombreuses subventions à l'exploitation, principalement de la politique agricole commune (PAC), qui représentaient 8 Md€ en 2017. Le montant et la répartition de ces subventions pourraient évoluer avec la révision du cadre financier pluriannuel et de la PAC pour 2021-2027.</p>
<p>Un modèle économétrique rénové, <em>Magali 2.0</em>, permet d'évaluer les effets à moyen terme de ces différents types de chocs, réalisés ou potentiels, sur la production agricole française et ses performances économiques. Par exemple, on estime que la baisse de 12 % de la consommation de viande par habitant en France entre 2007 et 2016 aurait contribué pour 0,6 % à la baisse des surfaces en prairie permanente et serait responsable d'une baisse de 1,4 % de l'excédent brut agricole en France, plus marquée dans le secteur de la production animale. Les effets de ce choc sont bien sûr contrecarrés ou amplifiés par d'autres chocs intervenus sur la même période, comme la baisse du prix du pétrole ou celle des cours du blé tendre (<em>cf.</em> graphique ci-dessous).</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-240-Visuel" src="/Articles/d8973bcb-98a3-4047-bf01-5b7c90a1e53f/images/1a20e44e-562d-4278-b1e4-2389673a23cf" alt="TE-240-Visuel" /></p>7b25f43f-2b5c-4ac5-b9c9-1ce5695228eaLa situation économique et financière des Philippines en 2018L’économie philippine est l’un des plus dynamiques en Asie du Sud-Est avec une croissance de 6,7% en 2017, une prévision de 6,5% en 2018 et 6,6% en 2019. Au premier semestre 2018, la croissance a légèrement ralenti à 6,3% en particulier sous l’effet de la diminution des exportations. Le dynamisme économique est porté par l’investissement, principal moteur de la croissance depuis 2016, principalement dans la construction et les infrastructures, mais également par la consommation privée qui demeure robuste. Cette consommation est largement alimentée par les transferts financiers des plus de 10 millions de Philippins expatriés qui atteignent près de 10% du PIB. Les comptes extérieurs sont devenus légèrement déficitaires avec une balance courante en déficit de 0,8% du PIB en 2017. L’endettement extérieur des Philippines est modéré et poursuit une trajectoire à la baisse depuis plus de 10 ans (23,3% du PIB en 2017). Avec une dette publique modérée (42,4% du PIB), le pays dispose de marge2018-10-31T00:00:00+01:00<p>L’économie philippine est l’un des plus dynamiques en Asie du Sud-Est avec une croissance de 6,7% en 2017, une prévision de 6,5% en 2018 et 6,6% en 2019. Au premier semestre 2018, la croissance a légèrement ralenti à 6,3% en particulier sous l’effet de la diminution des exportations. Le dynamisme économique est porté par l’investissement, principal moteur de la croissance depuis 2016, principalement dans la construction et les infrastructures, mais également par la consommation privée qui demeure robuste. Cette consommation est largement alimentée par les transferts financiers des plus de 10 millions de Philippins expatriés qui atteignent près de 10% du PIB. Les comptes extérieurs sont devenus légèrement déficitaires avec une balance courante en déficit de 0,8% du PIB en 2017. L’endettement extérieur des Philippines est modéré et poursuit une trajectoire à la baisse depuis plus de 10 ans (23,3% du PIB en 2017). Avec une dette publique modérée (42,4% du PIB), le pays dispose de marges de relance budgétaire et le gouvernement s’est fixé un objectif de déficit budgétaire en augmentation de 2,2% en 2017 à 3% du PIB en 2022. Avec une inflation en hausse à 6,7% fin septembre 2018, la Banque centrale mène depuis mai 2018 une politique de resserrement progressive de son taux directeur, passé de 3% à 4,5% à fin septembre 2018. Le déficit courant exerce des pressions baissières sur le peso philippin par rapport au dollar américain malgré les interventions de la Banque centrale pour tempérer les fluctuations excessives. Les Philippines disposent cependant de réserves en devises permettant de faire face à une potentielle crise de change. Ces réserves se montaient à 75 Mds USD à fin septembre 2018, soit l’équivalent de 6,8 mois d’importations de biens et services.</p>7c93017a-733b-4c64-bd2f-256fd3332ca6La situation économique et financière des Philippines PRINCIPAUX INDICATEURS MACROECONOMIQUES 2014201520162017PIB (Mds US$)[1]285293305313PIB/Habitant (US$)2 8492 8832 9532 976Croissance économique (%)6,25,96,96,7Inflation (moyenne annuelle en %)4,21,41,83,2Solde public/PIB (%)0,90,2-0,4-0,3Dette publique / PIB (%)42,141,539,037,8Dette extérieure totale (Mds $)77,777,574,873,1Dette extérieure totale / PIB (%)27,326,524,523,3Source : World Economic Outlook Avril 2018 (FMI), sauf pour la dette extérieure dont les chiffres proviennent de la Banque centrale des Philippines 1.La croissance très dynamique repose sur des fondamentaux macroéconomiques solidesAprès avoir enregistré un rythme annuel moyen de 6,3% entre 2014 et 2016, la croissance de l’économie philippine a atteint 6,7% en 2017. La croissance devrait se stabiliser à un taux proche de 7%d’ici 2020 (prévisions FMI). Les principaux facteurs de croissance sont la forte demande intérieu2018-05-22T00:00:00+02:00<p> </p>
<div align="center">
<table border="0" width="0" cellspacing="0" cellpadding="0">
<tbody>
<tr>
<td colspan="5" width="604">
<p align="center"><strong>PRINCIPAUX INDICATEURS MACROECONOMIQUES</strong></p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="282">
<p> </p>
</td>
<td width="77">
<p align="center"><strong>2014</strong></p>
</td>
<td width="80">
<p align="center"><strong>2015</strong></p>
</td>
<td width="90">
<p align="center"><strong>2016</strong></p>
</td>
<td width="75">
<p align="center"><strong>2017</strong></p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="282">
<p><strong>PIB (Mds US$)<a title="" href="#_ftn1"><span style="text-decoration: underline;">[1]</span></a></strong></p>
</td>
<td width="77">
<p align="right">285</p>
</td>
<td width="80">
<p align="right">293</p>
</td>
<td width="90">
<p align="right">305</p>
</td>
<td width="75">
<p align="right">313</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="282">
<p><strong>PIB/Habitant (US$)</strong></p>
</td>
<td width="77">
<p align="right">2 849</p>
</td>
<td width="80">
<p align="right">2 883</p>
</td>
<td width="90">
<p align="right">2 953</p>
</td>
<td width="75">
<p align="right">2 976</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="282">
<p><strong>Croissance économique (%)</strong></p>
</td>
<td width="77">
<p align="right">6,2</p>
</td>
<td width="80">
<p align="right">5,9</p>
</td>
<td width="90">
<p align="right">6,9</p>
</td>
<td width="75">
<p align="right">6,7</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="282">
<p><strong>Inflation (moyenne annuelle en %)</strong></p>
</td>
<td width="77">
<p align="right">4,2</p>
</td>
<td width="80">
<p align="right">1,4</p>
</td>
<td width="90">
<p align="right">1,8</p>
</td>
<td width="75">
<p align="right">3,2</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="282">
<p><strong>Solde public/PIB (%)</strong></p>
</td>
<td width="77">
<p align="right">0,9</p>
</td>
<td width="80">
<p align="right">0,2</p>
</td>
<td width="90">
<p align="right">-0,4</p>
</td>
<td width="75">
<p align="right">-0,3</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="282">
<p><strong>Dette publique / PIB (%)</strong></p>
</td>
<td width="77">
<p align="right">42,1</p>
</td>
<td width="80">
<p align="right">41,5</p>
</td>
<td width="90">
<p align="right">39,0</p>
</td>
<td width="75">
<p align="right">37,8</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="282">
<p><strong>Dette extérieure totale (Mds $)</strong></p>
</td>
<td width="77">
<p align="right">77,7</p>
</td>
<td width="80">
<p align="right">77,5</p>
</td>
<td width="90">
<p align="right">74,8</p>
</td>
<td width="75">
<p align="right">73,1</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="282">
<p><strong>Dette extérieure totale / PIB (%)</strong></p>
</td>
<td width="77">
<p align="right">27,3</p>
</td>
<td width="80">
<p align="right">26,5</p>
</td>
<td width="90">
<p align="right">24,5</p>
</td>
<td width="75">
<p align="right">23,3</p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
</div>
<p><em>Source : World Economic Outlook Avril 2018 (FMI), sauf pour la dette extérieure dont les chiffres proviennent de la Banque centrale des Philippines</em></p>
<p> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>1.</strong> <span style="text-decoration: underline;"><strong>La croissance très dynamique repose sur des fondamentaux macroéconomiques solides</strong></span></p>
<p style="text-align: justify;">Après avoir enregistré un rythme annuel moyen de 6,3% entre 2014 et 2016, <strong>la croissance de l’économie philippine a atteint 6,7% en 2017. </strong>La croissance devrait se stabiliser à <strong>un taux proche de 7%</strong> <strong>d’ici 2020</strong> (prévisions FMI). Les principaux facteurs de croissance sont la forte demande intérieure, l'augmentation des investissements et la stabilité de la croissance du secteur des services.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La consommation des ménages, en progression de 5,9% en 2017 (en léger ralentissement après +7,1% en 2016 et +6,3% en 2015), a représenté près de 69% du PIB.</strong> Cette consommation est largement alimentée par les transferts financiers des Philippins expatriés qui ont représenté plus de 9,8% du PIB national en 2017 (31,3 Mds USD). La croissance annuelle moyenne des transferts des migrants a atteint 6,1% sur la période 2012-2017 avec une part dans la richesse nationale stable autour de 10%. Ces transferts se sont avérés résilients à la conjoncture internationale en raison de leur origine géographique diversifiée et des emplois occupés par les Philippins dans des secteurs d’activités très variés. En 2017, la répartition des transferts par origine géographique était la suivante selon la Banque centrale des Philippines (BSP) : Etats-Unis 34%, pays du Golfe 27%, Asie-Pacifique 19%, Union européenne 12% et autres 8 %.</p>
<p><img style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/7c93017a-733b-4c64-bd2f-256fd3332ca6/images/679ab6ce-fc6f-4812-9c8f-453118cfd299" alt="OFW" width="636" height="208" /></p>
<p style="text-align: center;"><em>Source : Banque centrale des Philippines</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le taux d’investissement traditionnellement faible poursuit son augmentation avec une hausse de 9,4% de la formation brute de capitale fixe (FBCF) en 2017</strong>, malgré un ralentissement par rapport à 2016 et 2015 (+24,3% et + 18,6% respectivement). La FBCF a représenté 28,7% du PIB en 2017.</p>
<p style="text-align: justify;">Les dépenses du gouvernement en infrastructures ont augmenté de 15,4% en 2017, à 11 Mds USD, représentant 5,6% du PIB (en forte hausse par rapport au ratio de 1,8% en 2011). Pour 2018, le gouvernement a alloué environ 21 Mds USD pour les investissements en infrastructures, soit 6,3% du PIB. <strong>75 projets prioritaires représentant un montant d’investissements de 170 Mds USD jusqu’en 2022 ont été sélectionnés.</strong> Selon le ministère du Plan, en avril 2018, 23 des 75 projets auraient déjà reçus toutes les autorisations nécessaires à leur démarrage. <strong>L’objectif du président R. Duterte est d’augmenter la part de l’investissement public à 7,4% du PIB à horizon 2022. </strong>Jusqu’à lors, l’insuffisance des investissements publics dans les infrastructures, en particulier dans le domaine des transports, résultait pour partie des faibles capacités de l’administration à exécuter la dépense.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>2.</strong> <span style="text-decoration: underline;"><strong>Les comptes extérieurs sont légèrement déficitaires et le risque de surendettement est considéré comme faible</strong></span></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>En 2017, la balance courante a enregistré un déficit de 0,8% du PIB (2,52 Mds USD)</strong>, en chute depuis 2014 (-0,4% en 2016, +2,5% en 2015 et +3,8% en 2014). Pour 2018, la prévision de la BSP d’une balance courante en moindre déficit de 0,2% (700 M USD) pourrait ne pas être atteinte au vu des résultats du 1<sup>er</sup> trimestre du commerce extérieur de biens : diminution de 6% des exportations et augmentation de 6,8% des importations.</p>
<p align="center"><img src="/Articles/7c93017a-733b-4c64-bd2f-256fd3332ca6/images/b599a383-7bfc-474f-b222-17180af13e71" alt="balance courante" width="243" height="191" /></p>
<p align="center"><em>Source : BSP. (p) : données prévisionnelles</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>En 2017,</strong> <strong>les exportations philippines ont augmenté de 9,5% atteignant 62,9 Mds USD contre 57,4 Mds USD en 2016</strong>. Les importations ont atteint 92,7 Mds USD, en augmentation de 10,2%. Le déficit commercial a ainsi continué à augmenter atteignant près de 30 Mds USD, soit plus de 8,4% du PIB du pays. Ces évolutions traduisaient une reprise de la demande mondiale adressée aux Philippines dans un contexte de forte croissance de l’économie nationale. La Chine restait en 2017 le premier partenaire commercial des Philippines, 1<sup>er</sup> client et 1<sup>er</sup> fournisseur. Au plan régional, les pays de l’ASEAN ont représenté 50% du déficit commercial du pays.</p>
<p><img style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/7c93017a-733b-4c64-bd2f-256fd3332ca6/images/d440606f-fbe1-4855-acd7-bd3211474e1c" alt="commerce" width="600" height="265" /></p>
<p style="text-align: center;"><em>Source: Philippines Statistics Authority (PSA)</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La très forte spécialisation sectorielle du commerce extérieur sur les produits de l’électronique constitue une vulnérabilité</strong> qui s’ajoute à la dépendance commerciale régionale. En 2017, les ventes de produits et composants électroniques ont représenté 52% du total des exportations à 32,7 Mds USD et les importations de produits électroniques ont représenté 25% du total des achats, atteignant 23,3 Mds USD.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’excédent des activités de services a augmenté de 35 % en 2017, passant de 7 à 9,5 Mds USD. </strong>Les exportations de services ont atteint 35,6 Mds USD en progression de 14 % par rapport à l’année 2016. Cette croissance a été tirée par le dynamisme des services externalisés (<em>Business Process Outsourcing</em>), secteur où les Philippines ont acquis depuis une décennie des compétences reconnues par les grands groupes multinationaux. Dans ces activités aisément délocalisables, l’enjeu pour les Philippines est de conserver ses avantages comparatifs par une montée en gamme des services en développant les qualifications de sa main d’œuvre.</p>
<p style="text-align: justify;">S’agissant du compte financier, l<strong>es Philippines enregistrent une entrée nette de capitaux de 3,8 Mds USD au T4 2017, après une sortie nette le trimestre précédent de 2,5 Mds USD</strong>, portant le solde des entrées de capitaux à 1,6 Mds USD à la fin de l’année 2017. Les flux nets d’investissements directs étrangers (IDE) restent peu importants à 3,2 % du PIB, malgré une forte hausse en 2016 (+40,7%) et 2017 (+21%).<strong> Les flux nets d’IDE ont atteint 10,1 Mds USD en 2017, ce qui constitue un record absolu. </strong>Cette hausse a été essentiellement portée par les investissements dans le secteur manufacturier, qui s’établissent à 1,15 Md USD (+244%). L’industrie pétrolière ainsi que le secteur de l’immobilier, de la construction et de la distribution ont été les autres grands bénéficiaires de ces flux. Les investissements de portefeuille enregistrent des sorties nettes de 3,9 Mds USD (+163% en g.a.) principalement en raison de l’effet conjugué du fort rapatriement des positions des investisseurs étrangers au T1 2017 (2,6 Mds USD) et du rapatriement des placements sur les titres de créances publics. Les autres flux financiers s’établissent à -2,1 Mds USD (-55% en g.a.).</p>
<p> </p>
<p align="center"><img src="/Articles/7c93017a-733b-4c64-bd2f-256fd3332ca6/images/b0409701-c55a-4692-b753-a42de0b5bd49" alt="IDE" width="462" height="195" /></p>
<p align="center"><em>Source : Banque centrale des Philippines</em></p>
<p align="center"> </p>
<p style="text-align: left;" align="center"><strong>3. <span style="text-decoration: underline;">Faiblement endetté, le pays dispose de marges de manœuvres en matière de relance budgétaire</span></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le gouvernement a retenu un objectif d’augmentation du déficit budgétaire à 3 % du PIB jusqu’en 2022</strong> (contre moins de 2% sous la précédente administration en raison de la faible exécution budgétaire), par un accroissement indispensable des dépenses publiques, essentiellement dans les infrastructures et les services sociaux (lutte contre la pauvreté, éducation primaire, santé). Malgré une augmentation de 11% des dépenses publiques, le déficit budgétaire a été inférieur en 2017 à l’objectif de 3% en atteignant 2,2% du PIB. Ceci s’explique par une augmentation plus importante des recettes du gouvernement (+13%) et le décaissement partiel des fonds publics (près de 3% du budget de l’année 2017 n’a pas été dépensé), pourtant en amélioration par rapport aux années précédentes (3,6% en 2016, et 12,8% en 2015).</p>
<p align="center"><img src="/Articles/7c93017a-733b-4c64-bd2f-256fd3332ca6/images/ad680cc7-79fb-4b21-a27e-e485739f7d11" alt="budget" width="277" height="198" /></p>
<p align="center"><em>Source : ministère du Budget philippin (DBM)</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le premier volet de la réforme fiscale <em>Comprehensive Tax Reform Program</em> (CTRP)</strong> initiée par le gouvernement en 2016 est entré en vigueur le 1<sup>er</sup> janvier 2018. Ce volet intitulé <em>Tax Reform for Acceleration and Inclusion</em> (TRAIN) a réduit l'impôt sur le revenu des particuliers et augmenté les taxes sur les carburants, les voitures, le tabac, l’alcool et les boissons sucrées. Cette réforme devrait permettre d’augmenter les recettes fiscales de 15,2% du PIB en 2017 à 17,7% du PIB en 2022. Le deuxième volet, qui est actuellement en discussion à la Chambre des représentants, vise à réduire le taux d'imposition des sociétés aux Philippines (de 30% à 25%) tout en modernisant les dispositifs d’incitations fiscales à l'investissement et en supprimant les exonérations et privilèges fiscaux excessifs. Une fois appliquée dans son ensemble, la réforme doit permettre de générer 2,6 Mds USD de recettes supplémentaires.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;">Malgré le montant record de la dette publique en 2017 (114 Mds USD contre 107 Mds USD en 2016) dû notamment à la dépréciation du peso philippin et à l’augmentation des emprunts domestiques,<strong> le ratio dette publique/PIB a atteint son niveau le plus bas depuis 1980 à 37,8% grâce à une croissance économique soutenue.</strong> Le FMI prévoit une baisse continue de ce ratio à environ 34,6% d’ici 2022. Le risque souverain est atténué par la composition majoritaire de la dette publique en devise nationale (68%) et par le profil de son échéancier (80% de dette de maturité de moyen et long termes).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong> </strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’endettement extérieur est peu élevé et devrait poursuivre sa baisse : le ratio dette extérieure/PIB était de 23,3% en 2017 contre 24,5% en 2016</strong>. Sur la période de 2007 à 2017, ce ratio a diminué de manière continue, passant de 44,5 % à 23,3 %, grâce à des politiques publiques conservatrices, au développement d’un secteur financier national capitalisé et bien géré, et dans un contexte de résultats économiques favorables caractérisé par une forte croissance, une balance courante en excédent jusqu’à fin 2015 et une monnaie nationale stable, également jusqu’à fin 2015. Selon la BSP, à fin 2017, la dette extérieure était libellée pour plus des trois-quarts en dollar américain (77,5%), en yen (13,8 %), en peso philippin (5,9%), en euros (1,5%) et en autres devises (1,3%).</p>
<p> </p>
<p align="center"><img src="/Articles/7c93017a-733b-4c64-bd2f-256fd3332ca6/images/b2d7c278-8547-4995-95c9-6d28b838981a" alt="dette" width="476" height="230" /></p>
<p align="center"><em>Source : Banque centrale des Philippines</em></p>
<p align="center"> </p>
<p style="text-align: left;" align="center">4. <span style="text-decoration: underline;"><strong>Avec un taux d’inflation de 4,5% fin avril 2018, la Banque centrale mène une politique de resserrement progressive des taux, en lien avec le cycle financier mondial</strong></span></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le peso évolue dans un système de change flottant sans bande de fluctuation</strong>. Le déficit courant récent exerce une pression sur le peso philippin qui s’est déprécié de 46,7 PHP/USD en août 2016 à 50,4 PHP/USD à fin décembre 2017 malgré les interventions de la BSP pour tempérer les fluctuations excessives. Le peso philippin s’est déprécié de 2% en 2017.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’inflation a atteint 3,2% sur l’année 2017, en augmentation par rapport à 2016 (1,8%).</strong> L’inflation est néanmoins restée dans la fourchette cible de la BSP de 2% à 4% pour 2017. En 2018, l’inflation a poursuivi sa hausse en atteignant 4,5% à fin avril en g.a., son niveau le plus élevé en cinq ans. Cette hausse résulte principalement de l’augmentation des taxes au 1<sup>er</sup> janvier 2018 dans le cadre de la réforme fiscale TRAIN. La forte augmentation des cours mondiaux du pétrole depuis le début de 2018 est également un facteur inflationniste.</p>
<p style="text-align: justify;">Après un taux inchangé de 3% depuis fin 2014, <strong>la BSP a annoncé une hausse de 25 pdb de son principal taux directeur en mai 2018, le portant à 3,25%.</strong> Dans son communiqué, l’autorité indique qu’il se peut que le niveau de l’inflation s’établisse en 2018 au-dessus de sa fourchette cible [2%-4%], tout en rappelant qu’elle anticipe un retour dans la fourchette en 2019. Elle indique enfin se tenir prête à prendre davantage de mesures afin d’assurer ses objectifs de stabilité des prix et de stabilité financière.</p>
<p style="text-align: justify;">Cette hausse du taux directeur permet d’<strong>atténuer les risques de « surchauffe » de l’économie</strong>, identifiés par certains analystes, liés à la politique d’expansion budgétaire, à la réforme fiscale et à la hausse des prix mondiaux de certaines matières premières dont les hydrocarbures. La propagation de l’inflation par la dépréciation du peso (« pass through ») est considérée limitée selon les études de la BSP.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le niveau élevé de ses réserves permettrait à la BSP de faire face à une crise de change. Les réserves internationales de la BSP s’élevaient à 81,5 Mds USD à fin décembre 2017, </strong>soit l’équivalent de <strong>8 mois d’importations de biens et services</strong>. La faible proportion de la dette extérieure à court terme (19,5% du total de la dette) préserve les Philippines d’une potentielle crise de change.</p>
<div><br clear="all" /><hr align="left" size="1" width="33%" />
<div>
<p><a title="" href="#_ftnref1"><span style="text-decoration: underline;">[1]</span></a> Prix courants</p>
</div>
</div>b16c1e83-bd07-4ddd-85ba-9ed0c105f14dPauvreté et Classe moyenne au Vietnam - Rapport de la Banque MondialeEléments de synthèse sur le rapport Climbing the Ladder, Poverty reduction and shared prosperity in Vietnam publié par la Banque Mondiale en avril 2018.L'extême pauvreté et la pauvreté reculent au Vietnam tandis que 1,5 million de personnes rejoignent la classe moyenne chaque année. Ces dernières années, le pays est ainsi passé d’une problématique centrale de réduction de l’extrême pauvreté à une problématique de sécurité économique : comment augmenter les salaires et maintenir les vietnamiens en dehors de la pauvreté une fois qu’ils en sont sortis ?2018-04-24T00:00:00+02:00<p><em><img class="marge" title="Population au Vietnam" src="/Articles/b16c1e83-bd07-4ddd-85ba-9ed0c105f14d/images/5820b0d3-02f0-4650-b8ca-fdcf8a25d743" alt="Population au Vietnam" /></em></p>
<p><em>Eléments de synthèse sur le rapport <span style="text-decoration: underline;">Climbing the Ladder, Poverty reduction and shared prosperity in Vietnam</span> publié par la Banque Mondiale en avril 2018.</em></p>
<p style="text-align: justify;">L'extême pauvreté et la pauvreté reculent au Vietnam tandis que 1,5 million de personnes rejoignent la classe moyenne chaque année. Ces dernières années, le pays est ainsi passé d’une problématique centrale de réduction de l’extrême pauvreté à une problématique de sécurité économique : comment augmenter les salaires et maintenir les vietnamiens en dehors de la pauvreté une fois qu’ils en sont sortis ?</p>9b6710d3-c4d4-4fa5-b6f7-91aa9802d45aQuels effets du Brexit, un an après le référendum ?Les évaluations réalisées en amont du référendum de juin 2016 suggéraient un impact négatif fort du Brexit sur l’économie britannique à l’horizon 2018. La dégradation des perspectives se justifiait par : (i) une montée des incertitudes pesant notamment sur l’investissement et la consommation via une hausse de l’épargne de précaution, (ii) une détérioration des conditions financières et une forte volatilité sur les marchés financiers pouvant réduire l’investissement ou restreindre la consommation via des effets richesse. (iii) À l’inverse, la forte dépréciation de la livre devait atténuer l’effet négatif du référendum sur l’activité, malgré la hausse consécutive des prix des produits importés, en améliorant la compétitivité de l’économie britannique.L’économie britannique a montré une importante résilience au choc du résultat du référendum. Les marchés, comme la confiance des entreprises, se sont redressés rapidement et les effets des incertitudes semblent avoir un impact modéré à c2017-09-20T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>Les évaluations réalisées en amont du référendum de juin 2016 suggéraient un impact négatif fort du <em>Brexit</em> sur l’économie britannique à l’horizon 2018. </strong>La dégradation des perspectives se justifiait par : <em>(i) </em>une montée des incertitudes pesant notamment sur l’investissement et la consommation <em>via </em>une hausse de l’épargne de précaution, <em>(ii) </em>une détérioration des conditions financières et une forte volatilité sur les marchés financiers pouvant réduire l’investissement ou restreindre la consommation <em>via </em>des effets richesse. <em>(iii) </em>À l’inverse, la forte dépréciation de la livre devait atténuer l’effet négatif du référendum sur l’activité, malgré la hausse consécutive des prix des produits importés, en améliorant la compétitivité de l’économie britannique.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’économie britannique a montré une importante résilience au choc du résultat du référendum. </strong>Les marchés, comme la confiance des entreprises, se sont redressés rapidement et les effets des incertitudes semblent avoir un impact modéré à ce stade sur l’investissement et sur l’épargne de précaution. Le taux de chômage a même continué de baisser. La solidité de l’activité au 2<sup><span style="font-size: 10pt;">nd</span></sup> semestre 2016 a constitué une surprise pour les prévisionnistes. Jusqu’à maintenant, la dépréciation de la livre, d’environ 20 % entre fin 2015 et mi-2017, apparaît au total comme l’effet dominant du référendum. En outre, l’assouplissement de la trajectoire de consolidation budgétaire et la politique monétaire plus accommodante ont pu favoriser cette résilience de l’activité.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Toutefois, l’activité au Royaume-Uni a ralenti début 2017, et ce freinage devrait se poursuivre : la demande britannique finirait par s’éroder et les gains de compétitivité ne soutiendraient que modestement l’activité.</strong></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;">Suite à la dépréciation de la livre, <strong>l’inflation a progressé </strong>et dépasse sensiblement la cible de 2 % de la Banque d’Angleterre (+2,6 % en juillet).</li>
<li style="text-align: justify;">Malgré ces pressions inflationnistes et les tensions sur le marché du travail, <strong>les salaires manquent de dynamisme</strong>, en lien avec les incertitudes liées au <em>Brexit </em>et la hausse des coûts pesant sur les entreprises. Ainsi, le pouvoir d’achat est à l’arrêt.</li>
<li style="text-align: justify;">Malgré cela et malgré le choc d’incertitude, la consommation des ménages est restée allante grâce à <strong>une forte baisse du taux d’épargne des ménages</strong> (<em>cf. </em>graphique ci-dessous) et à un recours accru aux crédits à la consommation. Cette baisse de l’épargne peut s’expliquer en partie par la faiblesse du chômage et la croissance de la richesse des ménages britanniques (deux déterminants importants du taux d’épargne au Royaume-Uni) mais apparait toutefois difficilement soutenable. <strong>La consommation devrait donc marquer le pas.</strong></li>
<li style="text-align: justify;">S’il ne s’effondrerait pas, <strong>l’investissement serait tout de même affecté par les incertitudes.</strong></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>L’effet positif de la dépréciation de la livre sur les exportations serait contenu</strong>. En effet, les entreprises ont partiellement compensé l’effet positif du change sur leur compétitivité-prix en ajustant leurs prix à la hausse et la sensibilité des exportations à la compétitivité pourrait de plus être relativement modeste.</li>
</ul>
<p>La prévision de croissance pour 2017 pour le Royaume-Uni dans le scénario du printemps 2016, avant référendum, était de +2,2 % ; elle s’élève aujourd’hui à +1,6 %.</p>
<p style="text-align: justify;"><img src="/Articles/9b6710d3-c4d4-4fa5-b6f7-91aa9802d45a/images/ead50aa3-a791-4fcb-9a53-1e06bb196d34" alt="Pouvoir d'achat, consommation et épargne au Royaume-Uni" /></p>
<div class="ephox-sloth-bin ephox-sloth-bin_93565592111505902123617" style="left: -100000px; top: 0px; width: 100px; height: 100px; overflow: hidden; position: fixed; opacity: 0;" contenteditable="true"> </div>a15af222-93b3-41b4-a6c0-106090423454Trésor-Éco n° 58 - Enquête auprès des ménages et consommation en FranceL'enquête de conjoncture de l'Insee auprès des ménages permet d’établir une modélisation du comportement de la consommation des ménages en biens et services. La modélisation est cependant plus fragile lors des retournements de cycle.L’enquête de conjoncture auprès des ménages permet de révéler en onze questions la perception des ménages sur leur environnement économique. Ces réponses sont synthétisées par un indicateur résumé, l’indicateur de confiance des ménages, qui retrace bien la tendance commune aux onze soldes d’opinion.Jusqu'en 2003, les ménages avaient un comportement de réponse en lien étroit avec les évolutions du chômage. De 2003 à 2007, la préoccupation de l'inflation semble avoir pris de plus en plus d'importance et le lien entre le chômage et les résultats globaux de l'enquête s'est estompé, notamment lorsque le chômage a baissé. Avec la crise actuelle, le chômage semble être redevenu un déterminant essentiel des réponses à l’enquête.En fait, il semble que les ména2009-05-29T00:00:00+02:00<p>L'enquête de conjoncture de l'Insee auprès des ménages permet d’établir une modélisation du comportement de la consommation des ménages en biens et services. La modélisation est cependant plus fragile lors des retournements de cycle.<br />L’enquête de conjoncture auprès des ménages permet de révéler en onze questions la perception des ménages sur leur environnement économique. Ces réponses sont synthétisées par un indicateur résumé, l’indicateur de confiance des ménages, qui retrace bien la tendance commune aux onze soldes d’opinion.</p>
<p>Jusqu'en 2003, les ménages avaient un comportement de réponse en lien étroit avec les évolutions du chômage. De 2003 à 2007, la préoccupation de l'inflation semble avoir pris de plus en plus d'importance et le lien entre le chômage et les résultats globaux de l'enquête s'est estompé, notamment lorsque le chômage a baissé. Avec la crise actuelle, le chômage semble être redevenu un déterminant essentiel des réponses à l’enquête.</p>
<p>En fait, il semble que les ménages soient surtout influencés dans leurs réponses à l'enquête par ce qui est le plus négatif, basculant d'une préoccupation dominante d'inflation lorsqu'elle est élevée à une préoccupation dominante de chômage lorsqu'il est haut.</p>
<p>Le lien entre les évolutions de l’indicateur résumé et celles de la consommation des ménages est trop lâche, surtout entre 2003 et 2007 où les évolutions ont été inverses, pour établir une prévision fiable de la consommation à court terme à partir de ce seul indicateur. En revanche, le recours à certains des soldes de l’enquête permet de retracer l’essentiel de la dynamique de la consommation à court terme.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Trésor-Éco n° 58" src="/Articles/a15af222-93b3-41b4-a6c0-106090423454/images/e84ae215-b833-4c6a-97fe-a43214720c7e" alt="Trésor-Éco n° 58" /></p>ddf9fba0-9b5f-49fd-9493-e1d18ea7c90eTrésor-Economics No. 58 - Survey of household confidence and French consumer spendingInsee's monthly consumer confidence survey allows us to model households' behaviour with regard to their consumption of goods and services. However, this model is weaker when the cycle goes into reverse.The monthly consumer confidence survey administers eleven questions to ascertain households' perceptions of their economic environment. Replies are synthesised in the indicator of consumer confidence, which presents a fair view of the common trend running through the eleven opinion balances.Until 2003, consumers' responses were directly linked to the change in unemployment. Inflation concerns appear to have gained in importance between 2003 and 2007, while the link between unemployment and the survey's overall findings weakened, particularly when unemployment fell. With the current crisis, unemployment has re-emerged as a key determinant of responses to the survey.In fact, consumer responses to the survey appear to be influenced above all by what is most negative in their enviro2009-05-29T00:00:00+02:00<p>Insee's monthly consumer confidence survey allows us to model households' behaviour with regard to their consumption of goods and services. However, this model is weaker when the cycle goes into reverse.</p>
<p>The monthly consumer confidence survey administers eleven questions to ascertain households' perceptions of their economic environment. Replies are synthesised in the indicator of consumer confidence, which presents a fair view of the common trend running through the eleven opinion balances.</p>
<p>Until 2003, consumers' responses were directly linked to the change in unemployment. Inflation concerns appear to have gained in importance between 2003 and 2007, while the link between unemployment and the survey's overall findings weakened, particularly when unemployment fell. With the current crisis, unemployment has re-emerged as a key determinant of responses to the survey.</p>
<p>In fact, consumer responses to the survey appear to be influenced above all by what is most negative in their environment, with inflation concerns prevailing when this is high, and unemployment concerns moving to the fore when that is high.</p>
<p>The link between trends in the summary indicator and those for household consumption is too weak to produce a reliable forecast of consumption in the short-term based on this indicator alone, especially between 2003 and 2007, when the trends were reversed. On the other hand, by using some of the survey balances we can chart most of the dynamics of consumption in the short term.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Trésor-Economics No. 58" src="/Articles/ddf9fba0-9b5f-49fd-9493-e1d18ea7c90e/images/f36805c9-5151-406a-abd0-26e9288f7b63" alt="Trésor-Economics No. 58" /></p>