Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - climat-des-affairesFlux de publication de la direction générale du Trésor - climat-des-affairesFluxArticlesTag-climat-des-affairesCopyright 20242020-04-24T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr83ebf0a9-f47e-4f88-88d5-5006974631e3Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°349Zoom sur l’Initiative de suspension du service de la dette pour les pays les plus pauvres du G20 et du Club de Paris2020-04-24T00:00:00+02:00<p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><strong><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #333f50;">Faits saillants de la semaine :</span></span></strong></p>
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<li style="text-align: justify;"><strong>Zoom sur <strong style="color: #000000; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 14.666666984558105px; text-indent: -24px;"><span style="color: #333f50;">l’Initiative de suspension du service de la dette pour les pays les plus pauvres du G20 et du Club de Paris ;</span></strong></strong></li>
<li style="text-align: justify;"><strong><strong style="color: #000000; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 14.666666984558105px; text-indent: -24px;"><span style="color: #333f50;">Actuali</span></strong>té régionale</strong> : La France alloue 15 M EUR au Programme alimentaire mondial, qui s’inquiète du doublement des personnes en situation d’insécurité alimentaire dans le monde d’ici fin 2020 ;</li>
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<p style="text-align: center;"><img class="sans-marge" src="/Articles/83ebf0a9-f47e-4f88-88d5-5006974631e3/images/d63ec443-8b6d-46e2-aa8e-4dbf56ddd861" alt="1" /></p>
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<li style="text-align: justify;"><strong style="color: #000000; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 14.666666984558105px; text-indent: -24px;"><span style="color: #333f50;">Bénin :</span></strong><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 14.666666984558105px; text-indent: -24px; color: #1f497d;"> </span><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 14.666666984558105px; text-indent: -24px; color: #333f50;">Conclusion positive de la 6<sup>ème</sup> et dernière revue du programme FEC avec le FMI ;</span></li>
<li style="text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 14.666666984558105px; text-indent: -24px; color: #333f50;"><strong style="color: #000000; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 14.666666984558105px; text-indent: -24px;"><span style="color: #333f50;">Burkina Faso : </span></strong>L’exécutif burkinabè sollicite une loi d’habilitation afin de légiférer par voie d’ordonnance pour les mesures de lutte contre le COVID-19 ;</span></li>
<li style="text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 14.666666984558105px; text-indent: -24px; color: #333f50;"><strong style="color: #000000; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 14.666666984558105px; text-indent: -24px;"><span style="color: #333f50;">Côte d’Ivoire </span></strong>: Le FMI approuve un décaissement de 886,2 M USD en faveur de la Côte d'Ivoire pour faire face à la pandémie ;</span></li>
<li style="text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 14.666666984558105px; text-indent: -24px; color: #333f50;"><strong style="color: #000000; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 14.666666984558105px; text-indent: -24px;"><span style="color: #333f50;">Guinée : </span></strong>Conakry Terminal et Bolloré réceptionnent quatre nouveaux portiques de manutention<span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 14.666666984558105px; text-indent: -24px; color: #1f497d;"> </span>;</span></li>
<li style="text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 14.666666984558105px; text-indent: -24px; color: #333f50;"><strong style="color: #000000; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 14.666666984558105px; text-indent: -24px;"><span style="color: #333f50;">Guinée-Bissau : </span></strong>La CEDEAO reconnaît officiellement la victoire d’Umaro Sissoco Embalo ;</span></li>
<li style="text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 14.666666984558105px; text-indent: -24px; color: #333f50;"><strong style="color: #000000; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 14.666666984558105px; text-indent: -24px;"><span style="color: #333f50;">Mauritanie : </span></strong>Assouplissement de la mesure du couvre-feu pour la période du Ramadan ;</span></li>
<li style="text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 14.666666984558105px; text-indent: -24px; color: #333f50;"><strong style="color: #000000; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 14.666666984558105px; text-indent: -24px;"><span style="color: #333f50;">Niger :</span></strong> Impact du COVID-19 sur les sites d’orpaillage ;</span></li>
<li style="text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 14.666666984558105px; text-indent: -24px; color: #333f50;"><strong style="color: #000000; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 14.666666984558105px; text-indent: -24px;"><span style="color: #333f50;">Sénégal</span></strong> : Financement du Force COVID-19 : près de 500 M EUR récoltés en 18 jours ;</span></li>
<li style="text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 14.666666984558105px; text-indent: -24px; color: #333f50;"><span style="font-size: 14.666666984558105px; text-indent: -24px; font-family: Symbol; color: #15c7d2;"><span style="font-size: 7pt; line-height: normal; font-family: 'Times New Roman';"> </span></span><strong style="color: #000000; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 14.666666984558105px; text-indent: -24px;"><span style="color: #333f50;">Sierra Leone </span></strong><strong style="color: #000000; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 14.666666984558105px; text-indent: -24px;"><span style="color: #333f50;">:</span></strong> L’inflation enregistrée à 15,6% en mars 2020 en glissement annuel ;</span></li>
<li style="text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 14.666666984558105px; text-indent: -24px; color: #333f50;"><strong style="color: #000000; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 14.666666984558105px; text-indent: -24px;"><span style="color: #333f50;">Togo : </span></strong>L’amélioration du climat des affaires annoncée comme l'une des priorités du prochain quinquennat.</span></li>
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<p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"> </p>038fa252-6a46-4cd0-98a9-9743cf358326La Lettre d'Afrique centrale n°13L’exploitation des matières premières et du pétrole a été une source de richesses pour l’Afrique centrale. Mais les revenus sont mal partagés et leur poids est tel qu’ils ont accentué la vulnérabilité des pays aux chocs extérieurs. Ce constat a poussé l’ensemble des acteurs à formuler de nouveaux objectifs de développement pour diversifier les économies de la région. Après quelques années d’effort, le bilan n’est pas nul, mais il n’est pas très encourageant non plus. C’est qu’orienter les politiques publiques vers certains secteurs d’activité ne remplace pas l’investissement privé nécessaire pour mobiliser les ressources humaines du pays.Or sur ce terrain, on peut faire deux constats : d’une part les flux d’IDE vers l’Afrique ont augmenté – pas encore au niveau des flux dirigés vers l’Asie ou même vers l’Amérique latine, mais de manière sensible. L’Afrique de l’Ouest a reçu plus d’un quart du total des dix dernières années, en progression très forte par rapport à la décennie précéd2019-05-08T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">L’exploitation des matières premières et du pétrole a été une source de richesses pour l’Afrique centrale. Mais les revenus sont mal partagés et leur poids est tel qu’ils ont accentué la vulnérabilité des pays aux chocs extérieurs. Ce constat a poussé l’ensemble des acteurs à formuler de nouveaux objectifs de développement pour diversifier les économies de la région. Après quelques années d’effort, le bilan n’est pas nul, mais il n’est pas très encourageant non plus. C’est qu’orienter les politiques publiques vers certains secteurs d’activité ne remplace pas l’investissement privé nécessaire pour mobiliser les ressources humaines du pays.</p>
<p style="text-align: justify;">Or sur ce terrain, on peut faire deux constats : d’une part les flux d’IDE vers l’Afrique ont augmenté – pas encore au niveau des flux dirigés vers l’Asie ou même vers l’Amérique latine, mais de manière sensible. L’Afrique de l’Ouest a reçu plus d’un quart du total des dix dernières années, en progression très forte par rapport à la décennie précédente. La performance de l’Afrique centrale est moins bonne – deux fois et demie moins bonne, si on compare les volumes d’IDE dans les deux régions. On imagine sans mal ce qu’auraient pu représenter les 80 milliards de dollars qui séparent les deux montants : des usines, des infrastructures, des rentrées de capitaux qui auraient relâché les tensions sur les balances des paiements, de la croissance, des emplois. Difficile d’attribuer le retard qui se creuse à une quelconque « malédiction des matières premières », il y a du pétrole, du gaz et des minerais en Afrique de l’Ouest également. En s’arrêtant un instant à la situation du Cameroun, qui a de meilleures performances que ses voisins sur ce terrain, on sent plutôt une sorte de réticence, d’hésitation à agir : en 2013, le gouvernement avait identifié une série de projets prioritaires, des investisseurs se sont manifestés. Six ans plus tard, le port de Kribi est la seule réalisation concrète. Un autre exemple encore : le traité qui institue la Zone économique de libre échange africain vient d’entrer en vigueur. Tous les pays d’Afrique centrale l’ont signé, mais deux seulement l’ont ratifié. La ratification est annoncée au Cameroun pour juillet prochain. A l’échelle des traités commerciaux, dont la mise en œuvre s’étale sur de nombreuses années, ce n’est pas un retard considérable. A l’échelle des décisions des investisseurs, pour qui l’adhésion à une zone économique panafricaine est un atout important, ce peut être déterminant.</p>
<p style="text-align: justify;">L’autre remarque concerne les PME : pour que l’effort de diversification soit efficace, il faudrait que les petites entreprises, qui forment l’essentiel du tissu économique et de l’emploi, puissent se développer dans le secteur formel. Dans ce domaine également les résultats ne sont pas suffisants. Le climat des affaires n’est peut-être pas seul en cause, mais le fait est que les pays de la sous-région restent en queue des classements internationaux.</p>
<p style="text-align: justify;">Les signaux encourageants ne manquent pas. La RDC est peut-être sur le point d’entrer dans une nouvelle phase. Les pays de la CEMAC sont peut-être en train de sortir de la période critique dans laquelle ils étaient entrés en 2016. Mais si l’environnement est moins porteur et les infrastructures de moins bonne qualité, les investisseurs regarderont en priorité ailleurs. Pour prendre vraiment le train de la croissance du reste du continent, l’Afrique centrale a encore du chemin à faire.</p>2a0b8d31-e721-483e-a6c2-8b77c0aef3afForte progression de la Côte d’Ivoire dans le classement Doing business 2019D’après le dernier classement Doing Business de la Banque mondiale, la Côte d’Ivoire a progressé de 17 places pour se hisser au 122ème rang sur 190 pays évalués pour la facilité des affaires (139ème dans le classement DB 2018) et 17ème pays africain sur 54 (20ème dans le classement DB 2018). Avec un score de 58/100, il s’agit du 4ème pays du continent à avoir enregistré la plus forte progression dans le classement mondial[1], ce qui le place parmi les 10 pays les plus réformateurs au monde.Le pays se donne pour objectif d’être parmi les 50 premières économies du classement à l’horizon 2020. Les autorités ivoiriennes se sont félicitées pour les réformes engagées, notamment en matière de numérisation des services publics aux entreprises, à l’instar du lancement le 18 octobre dernier du portail unique des services à l’investisseur, une plateforme appelée 225invest, visant à regrouper l’ensemble des informations pratiques et formalités administratives (notamment pour les transaction2018-11-20T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">D’après le dernier classement Doing Business de la Banque mondiale, <strong>la Côte d’Ivoire a progressé de 17 places pour se hisser au 122<sup>ème</sup> rang sur 190 pays évalués pour la facilité des affaires</strong> (139<sup>ème</sup> dans le classement DB 2018) et 17<sup>ème</sup> pays africain sur 54 (20<sup>ème</sup> dans le classement DB 2018). Avec un score de 58/100, il s’agit du 4<sup>ème</sup> pays du continent à avoir enregistré la plus forte progression dans le classement mondial<a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Admin/Articles/New#_ftn1"><sup><span style="text-decoration: underline;">[1]</span></sup></a>, ce qui le place parmi les 10 pays les plus réformateurs au monde.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le pays se donne pour objectif d’être parmi les 50 premières économies du classement à l’horizon 2020. </strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les autorités ivoiriennes se sont félicitées pour les réformes engagées, notamment en matière de numérisation des services publics aux entreprises, à l’instar du lancement le 18 octobre dernier du <a href="https://www.225invest.ci/"><span style="text-decoration: underline;">portail unique des services à l’investisseur, une plateforme appelée 225invest</span></a>, visant à regrouper l’ensemble des informations pratiques et formalités administratives (notamment pour les transactions) ; ce portail permet en outre l’attribution d’un Numéro d’identifiant unique pour les sociétés enregistrées, devant faciliter les formalités auprès des Douanes et des administrations fiscales, entre autres.</p>
<p style="text-align: justify;">Parmi les faits saillants de ce classement, si la Côte d’Ivoire apparait particulièrement performante dans ce qui relève de la création d’entreprise (score de 93,7/100, 26<sup>ème</sup> rang mondial), le pays rencontre des difficultés majeures pour le paiement des impôts et taxes (score de 40/100 faisant du pays le 175<sup>ème</sup> sur 190)<a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Admin/Articles/New#_ftn2"><sup><span style="text-decoration: underline;">[2]</span></sup></a>. La progression générale est principalement due aux améliorations en termes de création d’entreprise mais surtout d’obtention de prêts. En revanche, le pays a fortement reculé dans le classement s’agissant du raccordement à l’électricité, du commerce transfrontalier<a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Admin/Articles/New#_ftn3"><span style="text-decoration: underline;">[3]</span></a> ou encore du règlement de l’insolvabilité.</p>
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<p><img class="sans-marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="DB CI 2019" src="/Articles/2a0b8d31-e721-483e-a6c2-8b77c0aef3af/images/6d846635-a517-44a3-9115-b78fd9db4df2" alt="DB CI 2019" /></p>
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<p style="text-align: justify;">Autre classement, le pays a fait un bond dans le classement Mo Ibrahim de la gouvernance africaine, également paru cette semaine : <strong>depuis 2008, la Côte d’Ivoire est le pays ayant enregistré la plus forte progression</strong>. Entre 2008 et 2017, le pays est passé de la 41<sup>ème</sup> place à la 22<sup>ème</sup>, enregistrant un score de 54,5/100. Pour rappel, cet indice est calculé à partir d’une centaine d’indicateurs répartis en 4 catégories : sécurité et état de droit, participation et droits humains, développement économique durable et enfin, développement humain.</p>
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<p><a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Admin/Articles/New#_ftnref1"><span style="text-decoration: underline;">[1]</span></a> Djibouti : +55 rangs, 99<sup>ème</sup>/190 pays, score de 62,02/100 ; Kenya : +19 rangs, 61<sup>ème</sup>/190 pays, score de 70,31/100; Togo +19 rangs, 137<sup>ème</sup>/190 pays, score de 55,2/100.</p>
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<p><a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Admin/Articles/New#_ftnref2"><span style="text-decoration: underline;">[2]</span></a> A titre indicatif : 6 jours nécessaires pour la création d’une entreprise (plus de 23 jours en moyenne en Afrique subsaharienne) ; 54,2 semaines pour obtenir un remboursement de TVA (en Afrique subsaharienne, seul la Tanzanie et la Gambie font moins bien).</p>
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<p><a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Admin/Articles/New#_ftnref3"><span style="text-decoration: underline;">[3]</span></a> A titre indicatif : contrôle de conformité pour les exportations de 239 heures (contre une moyenne de 97,3 heures en Afrique subsaharienne) ; en revanche, pour les autres facteurs, en moyenne meilleurs scores de la Côte d’Ivoire par rapport au reste de l’Afrique subsaharienne. A noter pour les importations en direction de la Côte d’Ivoire, la Banque mondiale a étudié les échanges avec la France alors que pour les exportations, le partenaire étudié est les Pays-Bas.</p>
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