Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - batiment-logementFlux de publication de la direction générale du Trésor - batiment-logementFluxArticlesTag-batiment-logementCopyright 20242024-03-18T00:00:00+01:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr587eeb9f-060f-4ed9-9351-f9cf70b0843dLettre développement durable Japon - Janvier/février 2024Toutes les actualités du Japon sur l'énergie, l'environnement, les transports et la construction - Janvier/février 2024. 2024-03-18T00:00:00+01:00<p><strong> </strong></p>
<blockquote>
<h4>SOMMAIRE</h4>
<h5 style="text-align: left;"><strong>É</strong>nergie</h5>
<ul>
<li><strong>FOCUS </strong><strong>:</strong><strong> Une série de mesures législatives pour accélérer la décarbonation au Japon</strong></li>
<li>Tokyo fer de lance de l’hydrogène renouvelable au Japon</li>
<li>Mitsubishi se lance dans la production d’hydrogène renouvelable en Europe</li>
<li>La sélection des sites de stockage des déchets radioactifs se précise</li>
<li>Le redémarrage de la centrale nucléaire de Shika est retardé</li>
</ul>
<h5><strong>Environnement et climat </strong></h5>
<ul>
<li><strong>FOCUS : Sony lance un programme d’adoption des robots-chiens Aibo d’occasion</strong></li>
<li>Lancement des « GX bonds », obligations de transition climatique</li>
<li>Divulgation des émissions de GES pour les entreprises cotées</li>
<li>Des mesures environnementales pour les subventions du MAFF</li>
<li>La Métropole de Tokyo récupère du phosphore dans les eaux usées</li>
</ul>
<h5><strong>Transport </strong></h5>
<ul>
<li><strong>FOCUS</strong><strong> </strong><strong>: Plan d’action pour faire face à la pénurie des chauffeurs de camion </strong></li>
<li>Le MLIT à l’avant-garde du déploiement des voitures autonomes</li>
<li>Les lignes de Keikyu fonctionnent à 100% d’électricité renouvelable</li>
<li>Le Japon dépassé par la Chine sur l’exportation des véhicules</li>
<li>L’aéroport de Noto réouvre un mois après sa fermeture.</li>
<li>Le MLIT cherche à prévenir la pénurie de pilotes attendue dès 2030</li>
</ul>
<h5><strong>Infrastructures & Villes</strong></h5>
<ul>
<li>Retards sur les pavillons de l'Exposition universelle 2025</li>
<li>La difficile gestion des déchets liés aux tremblements de terre</li>
<li>Le MLIT innove pour anticiper les risques liés aux inondations</li>
<li>Le gouvernement répond aux freins à la rénovation des copropriétés</li>
<li>Le MLIT tente d’accélérer la rénovation des infrastructures.</li>
</ul>
<h5><strong>Et aussi…</strong></h5>
<ul>
<li>Un drone sous-marin pour la recherche de terres rares</li>
</ul>
</blockquote>
<h4 style="color: #006ce5;"> </h4>
<h4 style="color: #006ce5;">ENERGIE</h4>
<div class="focus">
<h5><strong>Focus : Une série de mesures législatives pour accélérer la décarbonation.</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">Plusieurs projets de lois vont être proposés au parlement japonais en 2024 et au-delà pour accélérer la décarbonation au Japon. Ils ciblent le développement des énergies renouvelables, de l’hydrogène bas-carbone et du captage et stockage du carbone (CCS). Le gouvernement prévoit aussi de renforcer le système d'échange de quotas d'émissions par la loi en 2025.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="ENR" src="/Articles/587eeb9f-060f-4ed9-9351-f9cf70b0843d/images/2587621b-30bb-43f0-81cb-06d172a6f051" alt="ENR" width="596" height="397" /></p>
<p style="text-align: justify;">Un ensemble de mesures vise le solaire, pour faciliter la gestion de la fin de vie des panneaux, en prévision d’un pic de démantèlement prévu à partir de 2030. Ainsi, les entreprises seront contraintes de divulguer la teneur en substances nocives des panneaux et les projets de recyclage de nouvelle génération seront désormais approuvés de manière centralisée. De nouvelles subventions soutiendront aussi la mise en place d’installations de recyclage, couvrant jusqu’à 50% des coûts.</p>
<p style="text-align: justify;">Concernant l’éolien, il est prévu d’augmenter jusqu’à 10 fois la surface propice aux infrastructures de fermes éoliennes en autorisant le développement de projets dans la Zone Economique Exclusive (ZEE). Inversement, pour les fermes terrestres, de nouvelles contraintes viseront à limiter les interférences avec les infrastructures de radar et de communication des forces d'autodéfense.</p>
<p style="text-align: justify;">Sur l’hydrogène, de nouvelles subventions couvriront la différence de prix avec le gaz naturel si le bilan carbone de l’hydrogène ne dépasse pas 3,4kg d’émissions CO2 par kg d’hydrogène. 3 000 Mds JPY de soutiens financiers seront ainsi apportés dans les 15 prochains années pour développer l’approvisionnement en hydrogène bas-carbone, domestique ou importé.</p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement cherche également à développer les activités de captage et stockage du carbone (CCS) d’ici 2030. L’environnement des affaires sera aménagé pour encadrer le lancement de projets, avec des autorisations relatives aux activités d’exploration et de stockage de CO2, et une réglementation de la sécurité de stockage et transport de CO2. La feuille de route du gouvernement publiée en 2023 cherche à sécuriser une capacité de stockage de 6Mt à 12Mt CO2 par an d’ici 2030 puis entre 120Mt et 240Mt CO2 par an à horizon 2050.</p>
<p style="text-align: justify;">Afin de développer le nouveau marché carbone japonais (« GX-ETS »), les aides pour la décarbonation seront à l’avenir conditionnées à la participation au système d’échange de quotas d’émissions (« GX ETS »), qui a été mis en place sur une base volontaire en 2023. Les 20 000 Mds JPY (125 Mds d’euros) de soutiens publics sur 10 ans, financés par l’émission d’obligations de transition (« GX bonds »), ne pourront ainsi plus bénéficier aux entreprises qui ne s’engagent pas dans le marché carbone.</p>
<p style="text-align: justify;">L’ensemble de ces mesures fait pour l’instant l’objet de 6 véhicules législatifs différents en 2024. </p>
<p> </p>
<p><em>Sources :</em><em>Nikkei</em><em> (en japonais) </em><a href="https://www.nikkei.com/article/DGXZQOUA18BH60Y3A211C2000000/"><em>19 décembre</em></a><em>,</em><a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240112&ng=DGKKZO77598810R10C24A1MM8000"><em>12 janvier</em></a>, <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240116&ng=DGKKZO77685230V10C24A1EP0000"><em>16 janvier</em></a><em>, </em><a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240130&ng=DGKKZO78061340Z20C24A1MM8000"><em>30 janvier</em></a><em>,</em><a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240204&ng=DGKKZO78218290T00C24A2EA3000"><em>4 février</em></a><em>,</em><a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240206&ng=DGKKZO78251530V00C24A2EP0000"><em>6 février</em></a><em>,</em><a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240207&ng=DGKKZO78285620W4A200C2CM0000"><em>7 février</em></a><em>,</em><a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240212&ng=DGKKZO78408510R10C24A2PE8000"><em>12 février</em></a><em> ; </em><a href="https://www.asahi.com/ajw/articles/15140309"><em>The Asahi Shimbun</em></a><em>, 31 janvier ; </em><a href="https://asia.nikkei.com/Business/Energy/Japan-to-spur-clean-hydrogen-production-with-20bn-in-subsidies"><em>Nikkei Asia</em></a><em>, 30 janvier ; Diète (en japonais) 13 février (</em><a href="https://www.shugiin.go.jp/internet/itdb_gian.nsf/html/gian/keika/1DDB72E.htm"><em>1</em></a><em>, </em><a href="https://www.shugiin.go.jp/internet/itdb_gian.nsf/html/gian/keika/1DDB742.htm"><em>2</em></a><em>) .</em></p>
</div>
<ul>
<li>
<h5 style="text-align: justify;">Tokyo, fer de lance de l’hydrogène renouvelable.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Le Gouvernement de la Métropole de Tokyo (TMG) a dévoilé en décembre 2023, lors de la COP28, une bourse de l’hydrogène renouvelable, dont les premières transactions sont annoncées pour 2028, à titre expérimental. Pour soutenir cette initiative, le TMG a signé par la suite avec la Fondation Allemande « H2 Global » un accord de partenariat. Le 10 janvier la Métropole de Tokyo a aussi annoncé de nouvelles installations pour la production et l’approvisionnement d’hydrogène à partir d’énergie renouvelable, dont la première unité serait opérationnelle dès fin 2024. En parallèle, le TMG a renforcé la coopération avec l’Etat Australien du New South Wales sur la chaine d’approvisionnement en hydrogène avec l’annonce d’un protocole d’entente le 6 février. <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240207&ng=DGKKZO78279480W4A200C2L83000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 7 février</em><em> ; </em><a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240203&ng=DGKKZO78197520S4A200C2L83000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 3 février</em><em> ;</em><a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240207&ng=DGKKZO78279440W4A200C2L83000"><em> Nikkei</em></a><em> (en japonais), 7 février</em> ; <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240111&ng=DGKKZO77552840Q4A110C2L83000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 11 janvier</em><em> ; </em><a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240207&ng=DGKKZO78279500W4A200C2L83000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 7 février.</em> </p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>Mitsubishi Corp. se lance dans la production d’hydrogène renouvelable en Europe.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">La maison de commerce Mitsubishi Corp. investit 100 Mds JPY (625 M EUR) dans la construction à partir de 2026 d’une usine de grande échelle d’hydrogène renouvelable aux Pays-Bas, qui sera gérée par une co-entreprise entre Mitsubishi Corp. et sa filiale néerlandaise Eneco. Mitsubishi mise sur la production de masse pour réduire les coûts : l’usine, dont la mise en service est prévue pour 2029, pourra produire 80 000 tonnes par an, un des plus grands volumes au monde. <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240110&ng=DGKKZO77536660Q4A110C2MM8000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 10 janvier.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>La sélection des sites de stockage des déchets radioactifs se précise.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Le ministère de l'industrie a désigné deux zones de la préfecture d’Hokkaido – les villages de Suttsu et Kamoenai - comme candidates à la deuxième étape du processus de sélection des sites de stockage définitif des déchets hautement radioactifs provenant des centrales nucléaires. Les 2 municipalités sont dans le processus depuis 2020, mais l’accord du gouverneur de la préfecture reste nécessaire avant la conduite de la seconde phase d’étude. <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2024/02/14/japan/politics/candidates-for-nuclear-waste-site-survey/"><em>The Japan Times</em></a><em>, 14 février</em>.</p>
<ul>
<li>
<h5 style="text-align: justify;"> Le redémarrage de la centrale nucléaire de Shika est retardé.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">La centrale nucléaire de Shika a été touchée par le séisme du 1<sup>er</sup> janvier qui a provoqué la panne de transformateurs et de lignes électriques. Les réacteurs numéros 1 et 2 de la centrale étaient à l’arrêt depuis 2011 suite à la catastrophe de Fukushima, et un examen du réacteur numéro 2 par l’Autorité de Régulation Nucléaire était en cours pour un redémarrage. Suite au récent séisme des réparations et des réexamens supplémentaires devraient retarder de plusieurs années et allonger les procédures pour valider le redémarrage de la centrale. Actuellement seuls 12 réacteurs, sur 25 ayant engagé des dossiers de redémarrage auprès de l’autorité de régulation depuis la catastrophe de Fukushima, sont redémarrés au Japon. L’objectif du gouvernement reste de revenir à 20-22% de nucléaire dans le mix énergétique japonais d’ici 2030. <a href="https://www3.nhk.or.jp/nhkworld/en/news/backstories/3039/"><em>NHK</em></a><em>, 29 janvier</em><em> ; </em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2024/02/03/japan/shika-nuclear-plant-damage/"><em>The Japan Times</em></a><em>, 3 février</em><em> ; </em><a href="https://mainichi.jp/english/articles/20221222/p2g/00m/0bu/054000c"><em>Mainichi</em></a><em>, 2 décembre 2022.</em></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4 style="color: #006ce5; text-align: justify;">ENVIRONNEMENT ET CLIMAT </h4>
<div class="focus">
<h5 style="text-align: justify;"><strong>Focus : Sony lance un programme d’adoption des robots-chiens Aibo d’occasion.</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">Le groupe Sony va lancer en 2024 un programme pour trouver des "familles d'accueil" aux Aibo, les célèbres robots-chiens commercialisés par l'entreprise depuis 1999. Pionnière des technologies robotiques, la première génération s’était vendue à plus de 150 000 unités, jusqu'à un arrêt de la production en 2006.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Aibo" src="/Articles/587eeb9f-060f-4ed9-9351-f9cf70b0843d/images/466866bb-bfe1-43a8-a74a-c934bffafa79" alt="Aibo" width="590" height="394" /></p>
<p style="text-align: justify;">Le nouveau programme de « familles d’accueil » concerne la seconde génération d’Aibo, commercialisée à partir de 2018 et qui a cumulé plus de 20 000 ventes. Sony compte lancer à cette fin un appel aux dons d’Aibo que les propriétaires ne souhaitent plus garder, dont il effectuera la maintenance avant de les proposer aux établissements médicaux et maisons de retraite, facturant seulement la maintenance et l’assurance.</p>
<p style="text-align: justify;">Sony indique avoir mené une étude avec un établissement pédiatrique constatant que le robot, qui est doté d'une intelligence artificielle et se développe grâce à la conversation et à l'interaction, encouragerait les enfants à exprimer leurs émotions et à atténuer le sentiment de solitude. Le programme de Sony semble s’inspirer d’une initiative d’anciens ingénieurs de l’entreprise qui avaient créé en 2014 une société pour continuer à s’occuper de la maintenance de robots de la première génération d’Aibo (3 000 unités depuis la création de cette société).</p>
<p> </p>
<p style="text-align: justify;"><em>Sources :</em> <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240112&ng=DGKKZO77596330R10C24A1TB1000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 12 janvier. </em></p>
</div>
<ul>
<li>
<h5 style="text-align: justify;">Lancement des « GX bonds », obligations de transition climatique.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Entre le 15 et le 28 février 2024, le Japon a mis aux enchères 1 600 Mds JPY (env. 10 Mds EUR) d’obligations pour la transformation verte, la première tranche des 20 000 Mds JPY (env. 125 Mds EUR) annoncés sur les 10 prochaines années. La première vague soutiendra principalement la R&D dans les secteurs tels que les batteries, la production d’acier avec de l'hydrogène ou les semi-conducteurs de nouvelle génération. <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20230602&ng=DGKKZO71556480S3A600C2EAF000"><em>Nikkei</em></a> <a href="https://asia.nikkei.com/Spotlight/Explainer/Japan-sells-world-s-1st-sovereign-GX-climate-bonds-3-things-to-know"><em>Asia</em></a><em>, 14 février</em><em> ; </em><a href="https://www.climatebonds.net/resources/reports/japans-climate-transition-bond"><em>Climate bonds</em></a><em>, 13 février</em>.</p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>Divulgation des émissions de GES pour les entreprises cotées. </h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">L'Agence des services financiers (FSA), chargée de superviser le système financier japonais, envisage de rendre obligatoire la divulgation des émissions de gaz à effet de serre par les entreprises cotées à la Bourse de Tokyo, sur les scopes 1 (émissions directes), 2 (émissions indirectes liées à la consommation d’énergie) et 3 (autres émissions indirectes liées à tout le cycle de vie). L’objectif est d’accélérer les engagements de décarbonation et s’aligner sur les standards internationaux. Un comité d’étude sera créé en mars, pour soumettre un projet de loi en 2025. <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240219&ng=DGKKZO78579940Z10C24A2MM8000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 19 février.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>Des mesures environnementales pour les subventions du MAFF.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">D’ici 2027, le ministère de l'agriculture, des forêts et de la pêche (MAFF) devrait conditionner toutes ses subventions à des engagement de « mesures environnementales », par exemple en matière de décarbonation, usage raisonné des pesticides, ou encore prise en compte de la biodiversité. Certaines subventions seront concernées dès 2024. <a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO77388990Q3A231C2MM8000/?type=edition&name=paper&edition=20231230M101"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 30 décembre.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>La Métropole de Tokyo récupère du phosphore dans les eaux usées.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Le 29 janvier, le Gouvernement de la Métropole de Tokyo (TMG) a mis en service une installation de récupération du phosphore au centre d’assainissement des eaux usées. Ce projet de démonstration devrait produire environ 70 tonnes de phosphore par an, une matière première pour engrais majoritairement importée au Japon. Le TMG étudie la possibilité d’étendre l’initiative à l’ensemble du territoire national. <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240130&ng=DGKKZO78051000Z20C24A1L83000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 30 janvier</em>.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4 style="color: #006ce5; text-align: justify;">TRANSPORT</h4>
<div class="focus" style="text-align: justify;">
<h5><strong>Focus : Plan d’action pour faire face à la pénurie des chauffeurs de camion.</strong></h5>
<p>La loi de 2019 relative à la réforme des pratiques de travail, qui vise à améliorer les conditions de travail de certaines professions sujettes à de longs horaires de travail, s’appliquera aux chauffeurs de camions de transport de marchandises à partir d’avril 2024. La loi prévoit un plafond annuel de 960 heures supplémentaires, ce qui pourrait entraîner un manque de main-d’œuvre dans le secteur logistique.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Camions" src="/Articles/587eeb9f-060f-4ed9-9351-f9cf70b0843d/images/38fd44c8-132b-43e1-b261-49545a34904a" alt="Camions" width="589" height="388" /></p>
<p>Afin d’accompagner la mise en œuvre de la réforme, le ministère japonais du territoire, des infrastructures, des transports et du tourisme (MLIT) prévoit de nouvelles mesures, qui passeront par la loi. Les entreprises devront notamment produire un plan de moyen et long terme démontrant leurs efforts pour réduire le volume horaire des chauffeurs.</p>
<p>Le MLIT pourra formuler des recommandations, voire des directives, aux sociétés de transports logistiques si les efforts sont jugés insuffisants. Une amende pouvant aller jusqu’à 1 million JPY (environ 6 250 EUR) pourra être imposée en cas de manquement persistant.</p>
<p>Dans l’objectif de faire progresser les conditions de travail des chauffeurs, des dispositions seront également prises pour éviter la sous-traitance multiple, qui est fréquente dans le secteur logistique et entraine des rémunérations faibles pour les chauffeurs (selon une enquête du ministère, 74% des transporteurs routiers japonais font appel à des sous-traitants). Les entreprises ayant recours aux sous-traitants devront tenir un registre de gestion des transactions indiquant les détails des opérations confiées.</p>
<p>Les frais de services auxiliaires tels que l’emballage et le tri devront de plus être systématiquement indiqués dans le contrat. Par ailleurs, le MLIT envisage d’augmenter de 8% en moyenne le « taux de fret standard », qui indique le prix du transport en fonction de la distance et du type de camion, afin de faciliter la négociation entre les entreprises et les transporteurs, dont 99% sont des PME.</p>
<p> </p>
<p><em>Sources :</em> <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240213&ng=DGKKZO78415090T10C24A2MM0000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 13 février ; </em><a href="https://www.nikkei.com/article/DGXZQOUA01DU10R00C24A2000000/?n_cid=SPTMG002"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais) 8 février. </em></p>
</div>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>Le MLIT à l’avant-garde du déploiement des voitures autonomes.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Le ministère du territoire, des infrastructures, des transports et du tourisme (MLIT) se prépare au déploiement de voitures autonomes de niveau 4 (conduite totalement autonome lorsque les conditions sont adaptées), en améliorant les fonctions du système routier. Il présentera d’ici 2025 des standards techniques pour des capteurs installés aux intersections détectant le mouvement des véhicules et des piétons. Le MLIT envisage de présenter ces normes au sein de l'Organisation internationale de normalisation (ISO). <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240125&ng=DGKKZO77930270U4A120C2EP0000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 25 janvier. </em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>Les lignes de Keikyu fonctionnent à 100% d’électricité renouvelable. </h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Le fonctionnement des lignes de train de la compagnie privée Keikyu sera assuré, en net, à 100% par des énergies renouvelables à compter du 1<sup>er</sup> avril 2024. Après Tokyu et Seibu, ce sera la 3<sup>ème</sup> entreprise ferroviaire au Japon à décarboner son approvisionnement électrique par l’achat de certificats d’énergie non fossile émis par TEPCO Energy Partner. <a href="https://news.kotsu.co.jp/Search/20240209/fae8f647-95f5-4127-8f2c-101ff8cd2b0f?tw=%E4%BA%AC%E6%80%A5&s=%E4%BA%A4%E9%80%9A&fo=BODY&fy=2023&fm=2&fd=20&ty=2024&tm=2&td=20&si=0&mlc=20&page=1"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 9 février.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>Le Japon dépassé par la Chine sur l’exportation des véhicules.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Pour la première fois depuis 7 ans, le Japon a perdu en 2023 son titre de plus grand exportateur automobile au profit de la Chine. Selon les chiffres publiés par l’Association des constructeurs automobiles japonais le 31 janvier 2024, le Japon a exporté 4,42 millions de véhicules contre 4,91 millions pour la Chine. Le principal facteur, en plus de l’investissement par la Chine du marché russe délaissé par les Occidentaux et le Japon, est l'augmentation de 80 % des exportations chinoises de véhicules à énergies nouvelles, comprenant les véhicules électriques. Par exemple, l’entreprise BYD a produit 3,5 millions d’unités en 2023, dépassant les 2,35 millions de l’entreprise américaine Tesla. <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Automobiles/China-overtakes-Japan-in-auto-exports-with-boost-from-EVs#:~:text=TOKYO%2FGUANGZHOU%2FBEIJING%20%2D%2D%20China,overseas%20sales%20of%20electric%20vehicles."><em>Nikkei Asia</em></a><em>, 1 février.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>L’aéroport de Noto réouvre un mois après sa fermeture.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">L’aéroport de Noto (Wajima, Préfecture d’Ishikawa) a repris progressivement ses vols commerciaux le 27 janvier avec un vol aller-retour 3 fois par semaine opéré par All Nippon Airways. Les dommages causés par le séisme du 1<sup>er</sup> janvier dans la péninsule avaient causé sa fermeture pendant presque 1 mois. Le premier vol depuis l’aéroport d’Haneda (Tokyo) a transporté 62 habitants et volontaires pour la reconstruction. <a href="https://japannews.yomiuri.co.jp/society/noto-peninsula-earthquake/20240127-164952/#:~:text=Commercial%20flight%20operations%20resumed%20at,from%20Haneda%20Airport%20to%20arrive."><em>The Yomiuri Shimbun</em></a><em>, 27 janvier.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5> Le MLIT cherche à prévenir la pénurie de pilotes attendue dès 2030. </h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Le ministère du territoire, des infrastructures, des transports et du tourisme (MLIT) a pour objectif d’attirer 60 millions de touristes au Japon d’ici 30 ans, ce qui nécessite entre 400 et 700 nouveaux pilotes d’avion par an (contre 265 en 2021). De plus, 40% des actuels 7000 pilotes au Japon ayant plus de 50 ans, une vague de départs est attendue dans environ 10 ans. Pour faire face à ces besoins, le MLIT a entamé de réduire le temps de formation pour la promotion des commandants de bord, de relever la limite d’âge maximal des pilotes et prévoit d’accroitre les quotas des écoles d’aviation. <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240219&ng=DGKKZO78577340Y4A210C2CM0000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 19 février.</em></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4 style="color: #006ce5; text-align: justify;">INFRASTRUCTURES ET VILLES</h4>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>Retards sur les pavillons de l'Exposition universelle 2025.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Le 16 février, l’Association Japonaise pour l’Exposition universelle 2025 a repoussé le délai pour l'achèvement des pavillons construits par les participants étrangers de juillet à octobre 2024. La cinquantaine de pays ayant choisi de construire leur propre pavillon fait face à des retards en raison du coût élevé des matériaux et de la main-d'œuvre. 36 pays seulement ont trouvé un entrepreneur et seuls cinq pavillons sont en cours de construction. L'organisateur prévoit d'achever la vérification des bâtiments d'ici janvier 2025, avant l’ouverture en avril. <a href="https://mainichi.jp/english/articles/20240216/p2g/00m/0na/051000c#:~:text=OSAKA%20(Kyodo)%20%2D%2D%20The%20organizer,high%20material%20and%20labor%20costs."><em>Mainichi</em></a><em>, 16 février.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>La difficile gestion des déchets liés au tremblement de terre.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Le séisme qui a secoué la péninsule de Noto le 1<sup>er</sup> janvier, soulève l’enjeu de la gestion des déchets liés aux désastres. Il est estimé qu’il y a plus de 800 000 tonnes de déchets suite au séisme dans la Préfecture d’Ishikawa, dont 80% concentrés au nord de la préfecture. Un mois après le séisme, la gestion de ces déchets fait face à des retards, bloquant encore les routes et entravant la reconstruction. Les autorités rencontrent des difficultés d’identification de sites de stockage temporaire des déchets adéquats et de sécurisation des routes, avec des moyens humains et financiers limités et mobilisés sur divers enjeux de l’après-séisme. <a href="https://www.asahi.com/ajw/articles/15154993"><em>The Asahi Shimbun</em></a><em>, 8 février</em><em> ; </em><a href="https://japannews.yomiuri.co.jp/editorial/yomiuri-editorial/20240205-166964/"><em>The Yomiuri Shimbun</em></a><em>, 5 février.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>Le MLIT innove pour anticiper les risques liés aux inondations.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Le Ministère du territoire, des infrastructures, du transport et du tourisme (MLIT) développe un système de modélisation numérique pour prédire les dommages causés par la crue des grands fleuves nationaux. Une technologie permettant de visualiser l’étendue de la submersion en trois dimensions sera mise en service en 2025 afin de soutenir la prévention des risques d’inondation par les collectivités locales et les entreprises. <a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO77384850Z21C23A2PE8000/?type=edition&name=paper&edition=20231230M101"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 30 décembre.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>Le gouvernement répond aux freins à la rénovation des copropriétés.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Un comité du ministère de la justice a élaboré un projet de révision de la loi sur les copropriétés, afin d’assouplir les conditions nécessaires à leur reconstruction ou leur rénovation. Le projet de loi modifiera les règles de vote en copropriété pour permettre de ne pas compter les copropriétaires absents. Actuellement les copropriétaires absents sont comptabilisés en tant que votes négatifs dans les assemblées de copropriétaires, mais le vieillissement de la population augmente l’absentéisme et les travaux ne peuvent souvent pas être décidés. Le projet prévoit aussi d’alléger les règles de majorité s’agissant de rénovations pour la résistance au séisme, les murs extérieurs, la prévention des incendies ou encore les infrastructures d’eau et d’évacuation. Il prévoit également la possibilité de demander l’expulsion de locataires n’ayant pas quitté leur logement 6 mois après une injonction de départ pour travaux. <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240117&ng=DGKKZO77711220W4A110C2EP0000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 17 janvier.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>Le MLIT tente d’accélérer la rénovation des infrastructures.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">La rénovation des infrastructures vieillissantes par les collectivités, en particulier dans les zones rurales, accumule des retards. Le ministère du territoire, des infrastructures, des transports et du tourisme (MLIT) va encourager la coopération entre les collectivités locales pour accélérer la rénovation des infrastructures et prévenir les désastres. 11 projets modèles ont été sélectionnés et vont faire l’objet de contrôles et de réparations, en collaboration entre plusieurs collectivités locales afin d’optimiser les ressources humaines et financières. <a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO77397170R31C23A2NN1000/?type=edition&name=paper&edition=20240101M101"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 1 janvier</em><em> ; </em><a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240111&ng=DGKKZO77562860Q4A110C2EP0000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 11 janvier.</em></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4 style="color: #006ce5; text-align: justify;">ET AUSSI... </h4>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>Un drone sous-marin pour la recherche de terres rares.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Afin de renforcer la recherche sismique et l’exploration pour les terres rares, le gouvernement japonais développe un drone sous-marin national pouvant atteindre 7000m de profondeur, qui serait opérationnel en 2025. Ce sont actuellement des drones américains qui sont utilisés, le seul appareil national disponible ne pouvant descendre qu’à 4000m. En pouvant aller plus profond, ce nouveau drone permettrait de couvrir 98% de la Zone Economique Exclusive (ZEE) japonaise. <a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO77393170R31C23A2MM8000/?type=edition&name=paper&edition=20231231M101"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 31 décembre</em><em>.</em></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<div class="focus">
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p><strong>Rédaction</strong><strong> </strong><strong>:</strong> <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP/energie-environnement-transport-construction">Pôle développement durable</a> du <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP">SER de Tokyo</a> (<a href="https://www.linkedin.com/in/rcardinet/">R. Cardinet</a>, <a href="https://www.linkedin.com/in/manon-rolandone-047482168/">M. Rolandone</a>, M. Yôda)</p>
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<p>Tous droits de reproduction réservés, sauf autorisation expresse du Service économique régional de Tokyo (adresser les demandes à : <a href="mailto:tokyo@dgtresor.gouv.fr">tokyo@dgtresor.gouv.fr</a>). Les informations présentées dans cette revue d'actualité sont identifiées par le pôle développement durable du SER de Tokyo. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<p><strong>Crédits photos</strong></p>
<ul>
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<li><a href="https://flickr.com/photos/12549501@N06/4768670377">Morgan/Flickr.com </a>(image recadrée), <a href="https://creativecommons.org/licenses/by/2.0/">licence Creative Commons cc-by-2.0</a></li>
<li><a href="https://pixabay.com/fr/photos/camions-mont-fuji-japon-4385145/">Solihinkentjana/Pixabay.com </a>(image recadrée), <a href="https://pixabay.com/fr/service/license-summary/">Pixabay Content License</a></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong>Taux de change utilisé dans cette édition : </strong>1 JPY = 0,006251 EUR</p>
</div>d9805f12-9073-480b-808b-e35429a77240Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Mai 2020 (I)Lancement d'un comité sur les déchets plastiques sur fond d'augmentation des volumes générés. Aura Green Energy et WWB Corporation lancent une joint-venture pour la production d’électricité hybride combinant biomasse et énergie solaire au Cambodge. JR East vise la neutralité carbone en 2050. Impact du COVID-19 sur les secteurs de la construction et de l’immobilier.2020-05-14T00:00:00+02:00<div class="focus">
<p style="text-align: justify;"><strong><a href="#h19sk6af3bjr1b91diz3vmz67ivo8wb">Environnement & Climat</a></strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li><strong>Focus : COVID-19 et déchets : lancement d'un comité sur les déchets plastiques sur fond d'augmentation des volumes générés<br /></strong></li>
<li style="text-align: justify;"><em>Et aussi : Lancement de la campagne « Cool Biz » en pleine crise du coronavirus / Les données météorologies collectées par la JMA ont diminué de plus de 50% suite à la réduction des services aériens / Promotion de l'utilisation des fleurs « perdues »<br /></em></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong><a href="#h29sk6af3h46j2obp711sdcev1er3sno">Energie</a></strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li><strong>Focus : Aura Green Energy et WWB Corporation lancent une joint-venture pour la production d’électricité hybride combinant biomasse et énergie solaire au Cambodge<br /></strong></li>
<li><em>Et aussi : Ralentissement des activités de centrales thermiques de MHI / La demande asiatique de GNL ralentit<br /></em></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong><a href="#h40sk6af3lxy10rujvej7vnf4j06cfy">Transport</a></strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li><strong>Focus : JR East vise la neutralité carbone en 2050<br /></strong></li>
<li><em>Et aussi : Toyota fournit des véhicules équipés pour protéger les conducteurs d’une infection aux institutions médicales et aux gouvernements locaux / Lancement d'un service de livraison de produits quotidiens par minibus à Hyogo / Report de l’inauguration du BRT (Bus Rapid Transit) à Tokyo / Les collectivités locales exigent que les cyclistes disposent d'une assurance / Système d'alerte pour les citoyens japonais à l'étranger désormais accessible via Line<em><br /></em></em></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong><a href="#h45sk6af3qzq10e4n6m8zac3wusonom">Infrastructures & Villes</a></strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li><strong>Focus : <strong style="text-align: justify;">Impact du COVID-19 sur les secteurs de la construction et de l’immobilier</strong><br /></strong></li>
<li><em>Et aussi : <span style="color: #ffffff; text-align: justify; background-color: #006ce5;">Mesures pour la réduction des factures d’eau à Kanagawa et Aichi / L'état d'urgence exacerbe les difficultés auxquelles les personnes en situation de handicap font face / Repenser les plans d’évacuation en cas de catastrophe naturelle dans le contexte de l’épidémie de coronavirus / Projet de banque foncière du MLIT pour l’utilisation de parcelles inutilisées</span></em></li>
</ul>
</div>
<h4 id="h19sk6af3bjr1b91diz3vmz67ivo8wb" style="text-align: justify;">Environnement & Climat</h4>
<p style="text-align: justify;"><strong>COVID-19 et déchets : lancement d'un comité sur les déchets plastiques sur fond d'augmentation des volumes générés</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Un comité sur le recyclage et la réduction des déchets plastiques a été mis en place un an après la nouvelle Stratégie de recyclage des ressources plastiques qui fixe comme objectif de réduire de 25 % les déchets plastiques à usage unique d’ici 2030 et de recycler ou réutiliser « effectivement » (i.e. y compris pour la production d’énergie) l’ensemble de ces déchets d’ici 2035. Une réunion d’étude s’est ainsi tenue le 12 mai entre le ministère de l’Environnement et le ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie pour discuter des initiatives spécifiques qui seraient mises en place dans le cadre de cette nouvelle stratégie. L’impact de la crise sanitaire actuelle sur les modes de consommation du plastique, notamment en matière d’hygiène, devrait constituer une part importante des échanges à venir.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" title="Nikkei" src="/Articles/d9805f12-9073-480b-808b-e35429a77240/images/3fb6f3df-9941-4c88-bd72-e65e0871517f" alt="Nikkei" width="283" height="204" />Une augmentation du volume des déchets ménagers a été constatée après la mise en place de l’état d’urgence. Par rapport à 2019, les villes de Tokyo et de Saitama (nord de Tokyo) ont enregistré respectivement une hausse de 4,9% (mars/avril) et 15% (avril) des déchets ménagers combustibles collectés, tandis que la préfecture d’Hokkaido (nord du Japon) a relevé une hausse de 13 % des déchets combustibles et de 12% des bouteilles en plastique et des canettes en mars. Inversement, le volume de déchets générés dans les bureaux et dans les magasins est en baisse par rapport à 2019 : -13% dans la ville de Sapporo (préfecture d’Hokkaido, nord du Japon – en mars) et -25% à Tokyo entre fin-février et début mai.</p>
<p style="text-align: justify;">Face à un volume croissant des déchets ménagers déposés directement dans des centres de traitement, certaines collectivités demandent aux habitants de ne plus se rendre dans ces lieux afin de prévenir les risques de contamination des autres usagers et des agents. Les experts appellent également la population à s’assurer que les sacs de déchets laissés à la collecte soient bien fermés de façon à limiter les risques encourus par le personnel.</p>
<p style="text-align: justify;"><em><strong>Sources </strong>: <a href="https://www3.nhk.or.jp/news/html/20200512/k10012426441000.html">NHK (en japonais)</a>, <a href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO58986110S0A510C2CN8000/">Nikkei (en japonais)</a>, <a href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO59010440S0A510C2CC1000/">Nikkei (en japonais)</a>, 12 mai.<em><strong><br /></strong></em></em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>À lire également :</strong> </p>
<ul>
<li style="text-align: justify;">COVID-19 : Impact sur le ramassage des déchets. |<em> <a href="https://the-japan-news.com/news/article/0006512516">The Japan News</a>, 26 avril.</em></li>
<li style="text-align: justify;"><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/06/18/une-nouvelle-strategie-de-lutte-contre-les-dechets-plastiques-au-japon">Une nouvelle stratégie de lutte contre les déchets plastiques au Japon</a>,<em> juin 2019.</em></li>
</ul>
<div class="focus" style="text-align: justify;">
<p><strong>Et aussi...</strong></p>
<ul>
<li>La campagne annuelle « Cool Biz », conçue pour encourager les salariés à s'habiller légèrement pendant les mois les plus chauds afin d'économiser l'électricité, démarre en pleine crise du coronavirus. | <a href="https://the-japan-news.com/news/article/0006523560">The Japan News</a><em>, <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2020/05/01/business/cool-biz-energy-campaign/#.XrzcZhMzZQJ">The Japan Times</a>, <a href="https://mainichi.jp/english/articles/20200501/p2g/00m/0na/059000c">The Mainichi</a>, <a href="https://japantoday.com/category/national/cool-biz-campaign-begins-across-japan">Japan Today</a>, 1er mai.</em></li>
<li>Les données météorologies collectées par l’agence météorologique du Japon ont diminué de plus de 50% suite à la réduction des services aériens. |<em> <a href="https://www3.nhk.or.jp/news/html/20200430/k10012411031000.html">NHK (en japonais)</a>, 30 avril.</em></li>
<li>Une entreprise japonaise promeut l'utilisation de fleurs « perdues » pour soutenir les producteurs en difficulté face à l'effondrement de la demande. |<em> <a href="https://jen.jiji.com/jc/eng?g=eco&k=2020050900335">JIJI Press</a>, 9 mai.</em></li>
</ul>
</div>
<h4 id="h29sk6af3h46j2obp711sdcev1er3sno" style="text-align: justify;">Energie</h4>
<p style="text-align: justify;"><strong>Aura Green Energy et WWB Corporation lancent une joint-venture pour la production d’électricité hybride combinant biomasse et énergie solaire au Cambodge</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" title="Arnaud Bouissou / Terra" src="/Articles/d9805f12-9073-480b-808b-e35429a77240/images/8731b583-fe72-4d8d-9a11-bc53a4f2c964" alt="Arnaud Bouissou / Terra" width="295" height="196" />Le producteur japonais d’énergie renouvelable Aura Green Energy s’est associé au fournisseur de systèmes photovoltaïques WWB Corporation dans une joint-venture pour la production d’énergie hybride combinant biomasse (balle de riz) et énergie solaire au Cambodge dès 2021. La centrale construite dans le cadre de ce projet devrait avoir une capacité de production de 1,5 MW et servira notamment à alimenter la rizerie de la société Angkor Kasekam Roongroeung, un important producteur de riz local.</p>
<p style="text-align: justify;">Le projet de 400 millions ¥ (3,5 millions €) est en partie subventionné par le gouvernement japonais, à hauteur de 110 millions ¥ (950 000 €), dans le cadre du Joint Credit Mechanism, un mécanisme bilatéral de réduction des émissions de carbone initié par le gouvernement japonais. Selon Aura Green Energy, le projet devrait contribuer à réduire les émissions de CO2 de 1 316 tonnes/an grâce à l’utilisation de la biomasse et de 565 tonnes/an grâce à l’énergie solaire.</p>
<p style="text-align: justify;">Aura Green Energy entreprend des projets similaires (biomasse/hydroélectricité) en Indonésie, dont la mise en service est prévue en 2021, et prévoit également de développer ses activités au Sri Lanka.</p>
<p style="text-align: justify;"><em><strong>Source </strong>: <a href="https://mainichi.jp/english/articles/20200427/p2g/00m/0bu/094000c">The Mainichi</a>, 27 avril - Photo © Arnaud Bouissou - Terra</em></p>
<div class="focus" style="text-align: justify;">
<p><strong>Et aussi...</strong></p>
<ul>
<li>Ralentissement des activités de centrales thermiques de Mitsubishi Heavy Industries. | <em><a href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO58946000R10C20A5X13000/">Nikkei (en japonais)</a>, 11 mai.</em></li>
<li>La demande asiatique de gaz naturel liquéfié ralentit. | <em><a href="https://asia.nikkei.com/Business/Energy/Coronavirus-curbs-LNG-demand-in-China-Japan-and-South-Korea">Nikkei Asian Review</a>, 6 mai.</em></li>
</ul>
</div>
<h4 id="h40sk6af3lxy10rujvej7vnf4j06cfy" style="text-align: justify;">Transport</h4>
<p style="text-align: justify;"><strong>JR East vise la neutralité carbone en 2050</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" title="NHK" src="/Articles/d9805f12-9073-480b-808b-e35429a77240/images/b0c3fb6e-4e99-4976-bee6-f49f0ec88a5f" alt="NHK" width="294" height="165" />La société japonaise de transport ferroviaire East Japan Railway Company (JR East) a annoncé viser la neutralité carbone pour 2050. Selon le calendrier établi, JR East compte avoir réduit de moitié ses émissions de carbone en 2030 par rapport à 2013 (1,08 million de tonnes contre 2,15 millions de tonnes) afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. En plus de travailler à l’amélioration des performances énergétiques de ses voies ferrées, JR East entend promouvoir l’utilisation de véhicules à hydrogène dès 2021 et poursuivre l’installation de systèmes de production d’énergie solaire et éolienne le long de ses lignes de chemin de fer dans la région de Tōhoku (nord-est du Japon), l’objectif étant d’atteindre 50 à 60 % d’énergie renouvelable dans le mix électrique de l’entreprise en 2050.</p>
<p style="text-align: justify;"><em><strong>Sources :</strong> <a href="https://www3.nhk.or.jp/news/html/20200513/k10012427571000.html">NHK (en japonais)</a>, 13 mai.</em></p>
<div class="focus" style="text-align: justify;">
<p><strong>Et aussi...</strong></p>
<ul>
<li>Toyota Motor fournit des véhicules équipés pour protéger les conducteurs d’une infection aux institutions médicales et aux gouvernements locaux. | <em><a href="https://the-japan-news.com/news/article/0006539113">The Japan News</a>, 9 mai.</em></li>
<li>La ville de Shisou (préfecture d’Hyogo) lance un service de livraison de produits quotidiens par minibus opéré par une compagnie de transports en commun. | <em><a href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO59032890T10C20A5LKA000/">Nikkei (en japonais)</a>, 13 mai.</em></li>
<li>Tokyo annonce le report de l’inauguration du BRT (Bus Rapid Transit) reliant la zone littorale et le centre-ville. | <em><a href="https://headlines.yahoo.co.jp/hl?a=20200512-00000023-san-l13">Sankei (en japonais)</a>, 13 mai.</em></li>
<li>Un nombre croissant de collectivités locales au Japon exigent que les cyclistes disposent d'une assurance. | <em><a href="https://the-japan-news.com/news/article/0006534682">The Japan News</a>, 7 mai.</em></li>
<li>Le service d'alerte du ministère des Affaires Étrangères japonais destiné aux citoyens à l'étranger désormais accessible aux utilisateurs de la messagerie Line. | <em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2020/05/05/national/japans-travel-security-info-service-cover-line-users/#.Xrz4TxMzZQJ">The Japan Times</a>, 5 mai.</em></li>
</ul>
</div>
<h4 id="h45sk6af3qzq10e4n6m8zac3wusonom" style="text-align: justify;">Infrastructures & Villes<em><br /></em></h4>
<p style="text-align: justify;"><strong> Impact du COVID-19 sur les secteurs de la construction et de l’immobilier </strong></p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" title="© Arnaud Bouissou - Terra" src="/Articles/d9805f12-9073-480b-808b-e35429a77240/images/3b6885c5-1ba3-4103-9e15-f5384cb35b7d" alt="© Arnaud Bouissou - Terra" width="295" height="196" />Les sociétés Shimizu Corporation (85 % de 630 chantiers suspendus depuis mi-avril) et Kajima ont annoncé la reprise de leurs activités à partir du 7 mai, en introduisant des mesures de précaution pour les employés (masques, contrôles périodiques des températures, horaires décalés). L’entreprise Obayashi a elle en revanche décidé de prolonger la suspension de ses chantiers jusqu’à fin mai. Selon le ministère chargé des infrastructures (MLIT), environ 10 % des chantiers de travaux publics de l’État (soit environ 1120 chantiers) sont actuellement suspendus. Le gouvernement prévoit la prise en charge des coûts additionnels associés à la prolongation de l’état d’urgence, bien que les détails soient encore à définir.</p>
<p style="text-align: justify;">Le Parti libéral-démocrate et Kōmeitō se sont accordés sur un projet d’aide aux PME et TPE pour les loyers d’installations commerciales, qui vise à prendre en charge deux tiers du montant des loyers jusqu’à fin 2020 (plafond de loyer à 500 000 ¥/mois pour les PME et 250 000 ¥/mois pour les TPE), via un prêt à taux zéro. Les PME et TPE dont le revenu a baissé de 50% par rapport à 2019 ou de plus de 30% sur les trois derniers mois pourront bénéficier de cette aide, dont le projet sera prochainement présenté en session parlementaire pour des versements à partir de juin. L’État devrait également soutenir les collectivités locales qui mettent en place de telles mesures d’aide à leur niveau. Dans le secteur privé, Daito Trust Group, Daiwa Living Management et le groupe APAMAN ont mis en place des mesures pour les locataires particuliers et commerciaux faisant face à de telles difficultés de paiement.</p>
<p style="text-align: justify;"><em><strong>Sources :</strong> <a href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO58627170Z20C20A4PE8000/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Nikkei (en japonais)</a>, 29 avril ; <a href="https://mainichi.jp/english/articles/20200506/p2g/00m/0bu/077000c">The Mainichi</a>, 6 mai ; <a title="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO58777270U0A500C2XQ1000/" href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO58777270U0A500C2XQ1000/">Nikkei (en japonais)</a>, 7 mai ; <a href="https://mainichi.jp/english/articles/20200508/p2g/00m/0na/081000c">The Mainichi</a>, 8 mai - Photo © Arnaud Bouissou - Terra.</em></p>
<div class="focus" style="text-align: justify;">
<p><strong>Et aussi...</strong></p>
<ul>
<li>La préfecture de Kanagawa et plusieurs villes de la préfecture d'Aichi mettent en place des mesures pour réduire les factures d’eau des ménages et entreprises locales. | <em><a href="https://japantoday.com/category/national/city-in-aichi-reduces-water-and-sewage-bills-for-four-months-easing-residents%E2%80%99-financial-strain">Japan Today</a>, 27 avril ; <a href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO58651970Q0A430C2L82000/">Nikkei (en japonais)</a>, 30 avril ; <a href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO58960120R10C20A5CN8000/">Nikkei (en japonais)</a>, 11 mai.</em></li>
<li>Tokyo étudie la possibilité d'utiliser les données de traitement des eaux usées pour détecter une deuxième vague d'infections. | <em><a href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO58993150S0A510C2L83000/">Nikkei (en japonais)</a>, 12 mai.</em></li>
<li>
<p>L'état d'urgence exacerbe les difficultés auxquelles doivent faire face les personnes en situation de handicap au Japon. | <em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2020/05/12/national/social-issues/coronavirus-challenges-disability/#.XrpjmRMzbOQ">The Japan Times</a>, 12 mai.</em></p>
</li>
<li>
<p>Un groupe d’experts appelle le gouvernement à repenser les plans d’évacuation en cas de catastrophe naturelle dans le contexte de l’épidémie de coronavirus. | <em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2020/05/03/national/experts-urge-rethink-disaster-response-measures-japan-battles-coronavirus/#.XrpkfhMzbOQ">The Japan Times</a>, 3 mai.</em></p>
</li>
<li>
<p>Le gouvernement lancer un projet de banque foncière pour l’allocation et l’utilisation de parcelles inutilisées. | <em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2020/05/05/business/japan-launch-model-project-land-banks-manage-plots-left-unused/#.XrpmMhMzbOQ">The Japan Times</a>, 5 mai.</em></p>
</li>
</ul>
</div>
<div class="focus" style="text-align: justify;">
<p style="text-align: justify;"><em>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP/energie-environnement-transport-construction">Pôle Développement Durable</a> du <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP">Service Economique Régional de l'Ambassade de France à Tokyo</a> (Direction Générale du Trésor / Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire). Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</em></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><em><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2017/08/30/revue-d-actualites-japon-energie-environnement-transport-construction">En savoir plus / S'abonner à la lettre d'actualités Energie, Environnement, Transport, Construction Japon</a></em></li>
<li style="text-align: justify;"><em><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Japon-Breves">Consulter les actualités économiques Japon-Corée</a></em></li>
<li style="text-align: left;"><em><a href="https://twitter.com/frtreasuryjapan?lang=fr">Suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a> (en japonais)</em></li>
</ul>
</div>
<p style="text-align: right;"><em>Edition préparée par <a href="https://www.linkedin.com/in/leah-mesnildrey/">Leah Mesnildrey</a> et Machi Yôda.<br />Supervision : <a href="https://www.linkedin.com/in/stefanledu/">Stéfan Le Dû</a>.</em></p>bdbd3ac5-4876-41ee-9df9-6cdbdafb7b37Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Avril 2020 (II)COVID-19 : le ministre de l’Environnement avertit de la menace qui pèse sur l'Accord de Paris. Toyota Motor, Chubu EPCO et Toyota Tsusho lancent une joint-venture (Toyota Green Energy LLP) pour développer des projets d’énergies renouvelables. Impact du COVID-19 sur le secteur des transports. Les secteurs du bâtiment et de l’immobilier face à l'état d'urgence.2020-04-17T00:00:00+02:00<div class="focus">
<p style="text-align: justify;"><strong><a href="#h19sk6af3bjr1b91diz3vmz67ivo8wb">Environnement & Climat</a></strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li><strong>Focus : <strong style="text-align: justify;">COVID-19 : Le ministre de l’Environnement avertit de la menace qui pèse sur l'Accord de Paris</strong><br /></strong></li>
<li style="text-align: justify;"><em>Et aussi : <span style="caret-color: #ffffff; color: #ffffff; text-align: justify; background-color: #006ce5;">Mizuho et Sumitomo Mitsui annoncent un désengagement progressif du charbon dès 2020 / Diminution des émissions GES de 3,9% au Japon en 2018 / Le plastique représente plus de 65% des déchets échoués sur les rivages japonais</span><br /></em></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong><a href="#h29sk6af3h46j2obp711sdcev1er3sno">Energie</a></strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li><strong>Focus : Toyota Motor, Chubu EPCO et Toyota Tsusho lancent une <em>joint-venture</em> (Toyota Green Energy LLP) pour développer des projets d’énergies renouvelables<br /></strong></li>
<li><em>Et aussi : 50%<span style="caret-color: #ffffff; color: #ffffff; text-align: justify; background-color: #006ce5;"> des centrales au charbon au monde fonctionneront à perte en 2020 / Tournant renouvelable des mines de cuivre de Marubeni / Kobe souhaite imposer aux opérateurs de centrales solaires (> 5 ha) de disposer de fonds suffisants pour couvrir les frais de retrait des PV</span></em></li>
</ul>
<p><strong><a href="#h40sk6af3lxy10rujvej7vnf4j06cfy">Transport</a></strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li><strong>Focus : COVID-19 : Impact sur le secteur des transports<br /></strong></li>
<li><em>Et aussi : S<span style="color: #ffffff; text-align: justify; background-color: #006ce5;">ervices d’achat et de livraison des compagnies de taxi en forte demande / Mitsubishi Motors suspend sa production au Japon / Oita envisage la mise en concession de son aéroport / Feu vert pour Mitsubishi Motors en Thaïlande (véhicules électriques et hybrides) / Interview du président de JR East sur l’avenir du ferroviaire régional</span><em><br /></em></em></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong><a href="#h45sk6af3qzq10e4n6m8zac3wusonom">Infrastructures & Villes</a></strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li><strong>Focus : COVID-19 : Les secteurs du bâtiment et de l’immobilier face à l'état d'urgence<br /></strong></li>
<li><em>Et aussi : Les matériaux résistants au feu permettent le bourgeonnement de nouveaux édifices en bois dans les villes </em></li>
</ul>
</div>
<h4 id="h19sk6af3bjr1b91diz3vmz67ivo8wb" style="text-align: justify;">Environnement & Climat</h4>
<p style="text-align: justify;"><strong>COVID-19 : Le ministre de l’Environnement avertit de la menace qui pèse sur l'Accord de Paris</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="caret-color: #000000; color: #000000; float: right;" title="Source: Japan Times" src="/Articles/bdbd3ac5-4876-41ee-9df9-6cdbdafb7b37/images/f78cf3d9-b70a-42dd-b055-1c9a15347579" alt="M. Koizumi en conférence de presse" width="297" height="221" />Le ministre de l'environnement, Shinjiro Koizumi, a averti de la menace qui pèse sur l'Accord de Paris sur le climat, alors que les préoccupations environnementales risquent d'être mises de côté au profit d'un rétablissement purement économique. Selon le ministre, donner la priorité inconditionnelle à la reprise économique tout en négligeant l'environnement marquerait "la mort de l'Accord de Paris". Si le ministère de l'Environnement n'a pas contesté l'importance du facteur économique dans l'équation post-pandémique, il a cependant réitéré sa volonté que l'environnement "ne soit jamais laissé pour compte".</p>
<p style="text-align: justify;">Le mois dernier, <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2020/04/06/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-avril-2020-i#h19sk6af3bjr1b91diz3vmz67ivo8wb">le Japon a publié sa deuxième contribution déterminée au niveau national </a><span style="text-align: justify;">(NDC – </span><em style="text-align: justify;">Nationally Determined Contribution</em><span style="text-align: justify;">). </span>L'objectif d'une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 26% d'ici 2030 (<span style="text-align: justify;">soit -18% par rapport à 1990)</span> est resté inchangé par rapport aux engagements pris en 2016, bien que le pays ait annoncé qu'il réhausserait ses efforts d'ici le prochain sommet sur le climat, qui aura finalement lieu l'année prochaine à Glasgow, après un report pour cause de crise sanitaire globale.</p>
<p style="text-align: justify;"><em><strong>Source </strong>: <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2020/04/14/national/science-health/climate-accord-threat-coronavirus-trumps-climate-change-japans-japan-environment-minister-koizumi/#.XpahBlMzbOQ">The Japan Times</a>,14 avril. <em><strong><br /></strong></em></em></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong>A lire également </strong>: COVID-19 : défis et opportunités pour les militants environnementaux japonais. | <em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2020/04/16/national/covid-19-environmental-activists/#.XpkL_VMzbOR">The Japan Times</a>, 16 avril.</em></li>
</ul>
<div class="focus" style="text-align: justify;">
<p><strong>Et aussi...</strong></p>
<ul>
<li>Mizuho Financial Group et Sumitomo Mitsui annoncent un désengagement progressif du charbon dès 2020. | <a href="https://the-japan-news.com/news/article/0006489480"><em>The Japan News</em></a><em>, </em><a href="https://www.reuters.com/article/us-coal-japan-mizuho-climatechange-idUSKCN21X0F5"><em>Reuters</em></a><em>, 15 avril; <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2020/04/16/business/smfg-mizuho-end-lending-coal-plants/#.XpkL9lMzbOR">The Japan Times</a>, 16 avril.</em></li>
<li>Les émissions de gaz à effet de serre du Japon ont diminué de 3,9 % en 2018 grâce, en partie, à un retour progressif de l’énergie nucléaire. | <a href="https://mainichi.jp/english/articles/20200414/p2g/00m/0bu/064000c"><em>The Mainichi</em></a><em>, </em><a href="https://the-japan-news.com/news/article/0006487733"><em>The Japan News</em></a><em>, </em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2020/04/14/business/japan-emissions-renewables-nuclear-energy/#.XpahJFMzbOQ"><em>The Japan Times</em></a><em>,</em><em> 14 avril; </em><a href="https://japantoday.com/category/politics/Japan's-2018-19-greenhouse-emissions-fall-3.9-to-record-low"><em>Japan Today</em></a><em>, 15 avril.</em></li>
<li>Le plastique représente plus de 65 % des déchets échoués sur les rivages japonais. | <a href="https://the-japan-news.com/news/article/0006482999"><em>The Japan News</em></a><em>, 11 avril.</em></li>
</ul>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<h4>Energie</h4>
</div>
<p><strong>Toyota Motor, Chubu EPCO et Toyota Tsusho lancent une <em>joint-venture</em> (Toyota Green Energy LLP) pour développer des projets d’énergies renouvelables</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" title="Source: Rethink Technology Research" src="/Articles/bdbd3ac5-4876-41ee-9df9-6cdbdafb7b37/images/41cdd57d-7e14-44f1-bbed-bfa37cff46c0" alt="Panneaux solaires devant une affiche de Toyota Motor" width="312" height="205" />Toyota Motor Corporation, Chubu Electric Power Co. et Toyota Tsusho Corporation ont conclu un accord de partenariat dans le domaine des énergies renouvelables. Une joint-venture, Toyota Green Energy LLP, à laquelle auront pris part les trois entreprises, à hauteur de 50% pour Toyota Motor, 40% pour Chubu EPCO et 10% pour Toyota Tsusho, devrait ainsi voir le jour en juillet 2020. Dans le cadre de cette <em>joint-venture</em>, les trois partenaires collaboreront notamment dans la région du Chūbu, pour la gestion et l’opération de centrale à énergies renouvelables (solaire et éolienne) qui alimenteront ensuite les usines du groupe Toyota. Cette annonce réafirme l'objectif de Toyota Motor de tendre vers "zéro émissions de CO2" sur l'ensemble de ses sites de production d'ici 2050, formulé dès 2015 dans son plan pour l'environnement.</p>
<p style="text-align: justify;"><em><strong>Source </strong>: <a title="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO57649050T00C20A4000000/?n_cid=SPTMG002" href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO57649050T00C20A4000000/?n_cid=SPTMG002">Nikkei (en japonais)</a>, 3 avril. </em></p>
<div class="focus" style="text-align: justify;">
<p><strong>Et aussi...</strong></p>
<ul>
<li>Près de la moitié des centrales au charbon au monde fonctionneront à perte cette année, selon le think-tank Carbon Tracker. | <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2020/04/08/business/global-coal-plants-unprofitable/#.XpPEglMzZQI"><em>The Japan Times</em></a><em>, 8 avril.</em></li>
<li>Dès 2022, toutes les mines de cuivre dans lesquelles Marubeni est impliquée seront entièrement alimentées par des énergies renouvelables. | <a title="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO57639970T00C20A4TJC000/" href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO57639970T00C20A4TJC000/"><em>Nikkei (en japonais)</em></a><em>, 4 avril.</em></li>
<li>La ville de Kobe souhaite imposer aux opérateurs de centrales solaires (> 5 ha) de disposer de fonds suffisants pour couvrir les frais de retrait des PV dans le cas d’une catastrophe naturelle ou de suspension du projet. | <a href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO57651450T00C20A4LKA000/"><em>Nikkei (en japonais)</em></a><em>, 3 avril.</em></li>
</ul>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<h4>Transport</h4>
</div>
<p><strong>COVID-19 : Impact sur le secteur des transports</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Continuité des services de transports publics.</strong> L’annonce de l’état d’urgence le 7 avril, accompagnée d’un engagement de la part du gouvernement de maintenir les services de transports en commun, a fortement diminué la fréquentation de ces derniers : au lendemain de la mise en place de l'état d'urgence, Tokyo Metro enregistrait une baisse de fréquentation de 60% par rapport à 2019 - une baisse qui ne suffit cependant pas pour atteindre l’objectif fixé par le Premier ministre de 70% d’usagers en moins durant l’état d’urgence. <em>Sources : </em><em><a href="https://mainichi.jp/english/articles/20200410/p2g/00m/0na/079000c">The Mainichi</a></em><em>, 10 avril ; <a href="http://www.asahi.com/ajw/articles/13291955">The Asahi Shimbun</a></em><em>, 12 avril.</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="caret-color: #000000; color: #000000; float: right;" src="/Articles/bdbd3ac5-4876-41ee-9df9-6cdbdafb7b37/images/af6cd5ab-de7f-4dd0-b141-f3d09eae04db" alt="ANA" width="332" height="186" /></strong>Côté <strong>transport aérien</strong>, les annulations de vols continuent et se prolongent sur le mois de mai pour JAL et ANA qui observent une chute de réservations de 70% pour le mois prochain. Les compagnies low-costs sont elles aussi touchées : Skymark Airlines a finalement annulé son entrée en bourse, le lancement de Zip Air Tokyo (JAL), dont le premier vol était prévu le 14 mai, a été reporté et Peach Aviation (ANA) a suspendu plus de 50% de ses vols domestiques et 100% de ses vols internationaux en avril et mai. ANA renforce ses démarches pour obtenir un soutien financier de la part du gouvernement dont une garantie du gouvernement pour une partie des 1 300 milliards ¥ (11 milliards €) de crédit que le transporteur demande aux bailleurs publics et privés. L’association des compagnies aériennes japonaises a également demandé un aide au gouvernement de 2 000 milliards ¥ (16,5 milliards €). Alors que le trafic de la première semaine d’avril ne représentait plus que 17% du trafic sur la même période en 2019, l’aéroport de Narita (Tokyo) va fermer temporairement l’accès à l’une de ses deux pistes, tandis que le nouveau hall de départ des vols internationaux d'Haneda (Tokyo) a lui aussi été fermé. <em>Sources : <a href="https://asia.nikkei.com/Spotlight/Coronavirus/Japanese-airline-group-seeks-18-billion-in-government-aid">Nikkei Asian Review</a></em><em>, 6 avril ; <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Transportation/ANA-seeks-state-guarantees-as-it-borrows-12bn">Nikkei Asian Review</a></em><em>, 7 avril ; <a href="https://asia.nikkei.com/Spotlight/Coronavirus/Coronavirus-upends-JAL-s-launch-of-budget-carrier-Zipair">Nikkei Asian Review</a></em><em>, 9 avril ; <a href="https://mainichi.jp/english/articles/20200410/p2g/00m/0na/095000c">The Mainichi</a></em><em>, 10 avril ; <a href="https://the-japan-news.com/news/article/0006483553">The Japan News</a></em><em>, <a href="https://japantoday.com/category/national/narita-to-close-1-runway-as-air-travel-demand-plunges">Japan Today</a></em><em>, 11 avril.</em></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong>En savoir plus</strong> : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2020/04/15/covid19-et-transport-aerien-impact-et-mesures-de-soutien-au-japon">COVID-19 et transport aérien : impact et mesures de soutien au Japon</a>. | <em>SER de Tokyo, 15 avril.</em></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Source: Nikkei Asian Review" src="/Articles/bdbd3ac5-4876-41ee-9df9-6cdbdafb7b37/images/78b2246f-e55d-4960-9bf6-884ec5ee8bb7" alt="Bullet train" width="349" height="196" />Transports ferroviaires. </strong>Les <em>shinkansen</em> (JR Central, East et West) ont subi une baisse de fréquentation de 50% en mars 2020 et les réservations de sièges pour la Golden Week ont chuté de 90% par rapport à la même période en 2019. Ainsi, JR East annonce désormais une perte de revenus de plus de 73 milliards ¥ (623 millions €) sur la période de février-mars. JR Central, qui a suspendu une partie de son chantier de train à lévitation magnétique (<em>Maglev</em>), a également annoncé une émission d’obligations pour un montant de 125 milliards ¥ (1 milliard €), le plus élevé de son histoire</p>
<p style="text-align: justify;">Depuis l’annonce de la mise en place d’un état d’urgence, les gares ferroviaires enregistrent également de fortes baisses de fréquentation : à Osaka, 55% de fréquentation en moins au lendemain de l’annonce de l’état d’urgence et 90% en moins à la gare JR de Shibuya lors du premier samedi suivant cette annonce. À Tokyo, la très populaire ligne Yamanote a perdu 35% de fréquentation en une semaine, et 60% par rapport à début février. <em>Sources : <a href="https://jen.jiji.com/jc/eng?g=ind&k=2020040600618">JIJI Press</a></em><em>, 6 avril ; <a href="http://www.asahi.com/ajw/articles/13287606">The Asahi Shimbun</a></em><em>, 10 avril ; <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2020/04/14/national/yamanote-line-commuters-covid19/#.XpahA1MzbOQ">The Japan Times</a></em><em>,</em><em> <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2020/04/14/national/seat-reservations-jr-trains-golden-week-holiday-record-low/#.XpagrlMzbOQ">The Japan Times</a></em><em>, <a href="http://www.asahi.com/ajw/articles/13296760">The Asahi Shimbun</a></em><em>, 14 avril ; <a href="https://japantoday.com/category/national/seat-reservations-for-jr-trains-in-golden-week-holiday-at-record-low">Japan Today</a></em><em>, <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Transportation/Japan-s-bullet-trains-face-90-drop-in-Golden-Week-passengers">Nikkei Asian Review</a></em><em>, 1</em><em>5 avril. </em></p>
<div class="focus" style="text-align: justify;">
<p style="text-align: justify;"><strong>Et aussi...</strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>COVID-19 : Les services d’achat et de livraison des compagnies de taxi en forte demande. | <a href="https://mainichi.jp/english/articles/20200411/p2a/00m/0na/007000c"><em>The Mainichi</em></a><em>, 13 avril.</em></li>
<li>COVID-19 : Mitsubishi Motors suspend temporairement sa production au Japon. | <em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2020/04/08/business/corporate-business/mitsubishi-motors-temporarily-shut-japan-plant-operations-amid-virus-outbreak/#.XpkOR1MzbOS">The Japan Times</a>, 8 avril.</em></li>
<li>La préfecture d’Oita envisage la mise en concession de son aéroport. | <a title="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO58046880U0A410C2LX0000/" href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO58046880U0A410C2LX0000/"><em>Nikkei (en japonais)</em></a><em>, 14</em> avril. </li>
<li>Feu vert pour l'usine de véhicules électriques et hybrides de Mitsubishi Motors en Thaïlande. | <a href="https://mainichi.jp/english/articles/20200414/p2g/00m/0bu/066000c"><em>The Mainichi</em></a><em>, 14 avril.</em></li>
<li>Interview de Yuji Fukasawa, président de JR East, sur l’avenir du ferroviaire régional. | <a href="https://the-japan-news.com/news/article/0006467013"><em>The Japan News</em></a><em>, 14 avril.</em></li>
</ul>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<h4>Infrastructures & Villes</h4>
</div>
<p style="text-align: justify;"><strong>COVID-19 : Les secteurs du bâtiment et de l’immobilier face à l'état d'urgence </strong></p>
<p style="text-align: justify;">Fac<img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/bdbd3ac5-4876-41ee-9df9-6cdbdafb7b37/images/8187ab4a-e04b-47f1-9251-fb60aefcc3a8" alt="Travaux à Tokyo" width="322" height="201" />e à la pandémie de coronavirus, Shimizu Corporation, l’un des leaders japonais du secteur du bâtiment, a annoncé la suspension de tous les chantiers dans les préfectures concernées par l'état d'urgence, soit environ 500. Cette mesure, qui vise à endiguer la propagation du virus, sera mise en vigueur jusqu’au 6 mai, date à laquelle l’état d’urgence devrait être levé. Parmi les 20 000 personnes présentes sur les chantiers de Shimizu Corporation dans ces régions, environ 90% (18 000) sont employés par des entreprises partenaires et des sous-traitants. Cette annonce intervient après la révélation par Shimizu de la contamination de trois de ces employés sur un même site, dont un décès.</p>
<p style="text-align: justify;">Tandis que Tokyu Construction, Taisei et Nishimatsu Construction, qui a d’ores et déjà suspendu plusieurs projets de génie civil et de construction, envisagent également de telles mesures à l’échelle des régions concernées par l’état d'urgence, la majorité des grandes entreprise essaie de poursuivre ses chantiers, à l'image d'Obayashi Corporation et Kajima qui devraient maintenir leurs activités tout en s’efforçant de prévenir la propagation du virus. En date du 10 avril, le ministère chargé des infrastructures (MLIT) enregistrait une centaine de demandes de suspension temporaire de chantiers de la part des entreprises, soit environ 2% des 6 000 travaux publics gérés par l'État.</p>
<p style="text-align: justify;">Les grandes entreprises de l’immobilier – dont Mitsui Fudosan, Mitsubishi Estate, Sumitomo Realty & Development – ont également annoncé le report d’inaugurations de grands projets (centres commerciaux, complexes immobiliers, etc.) prévues initialement au printemps, ainsi que de possibles baisses de loyers et extensions de délais de paiement afin d’éviter le départ précipité de locataires commerciaux.</p>
<p style="text-align: justify;"><em><strong>Sources :</strong> <a href="https://www.nikkei.com/article/DGXLASFL13HZQ_T10C20A4000000/">Nikkei (en japonais)</a>, 13 avril ; <a href="http://www.asahi.com/ajw/articles/13296451">The Asahi Shimbun</a>, <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Transportation/Japan-s-maglev-line-halts-construction-as-outbreak-spreads">Nikkei Asian Review</a>, 14 avril ; <a href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO58031560U0A410C2XQ1000/">Nikkei (en japonais)</a>, 15 avril ; <a href="https://headlines.yahoo.co.jp/hl?a=20200417-00000084-jij-pol">JIJI (en japonais)</a>, 17 avril.</em></p>
<div class="focus" style="text-align: justify;">
<p><strong>Et aussi...</strong></p>
<ul>
<li><!--[endif]-->Le développement de matériaux résistants au feu permet le bourgeonnement de nouveaux édifices en bois dans les villes. | <a href="http://www.asahi.com/ajw/articles/13263179"><em>The Asahi Shimbun</em></a><em>, 15 avril.</em></li>
</ul>
</div>
<div class="focus" style="text-align: justify;">
<p style="text-align: justify;"><em>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP/energie-environnement-transport-construction">Pôle Développement Durable</a> du <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP">Service Economique Régional de l'Ambassade de France à Tokyo</a> (Direction Générale du Trésor / Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire). Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</em></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><em><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2017/08/30/revue-d-actualites-japon-energie-environnement-transport-construction">En savoir plus / S'abonner à la lettre d'actualités Energie, Environnement, Transport, Construction Japon</a></em></li>
<li style="text-align: justify;"><em><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Japon-Breves">Consulter les actualités économiques Japon-Corée</a></em></li>
<li style="text-align: left;"><em><a href="https://twitter.com/frtreasuryjapan?lang=fr">Suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a> (en japonais)</em></li>
</ul>
</div>
<p style="text-align: right;"><em>Edition préparée par <a href="https://www.linkedin.com/in/leah-mesnildrey/">Leah Mesnildrey</a> et Machi Yôda.<br />Supervision : <a href="https://www.linkedin.com/in/stefanledu/">Stéfan Le Dû</a>.</em></p>1741b950-1f82-4eb2-8a6e-e659e48a553bPolitiques d’économie circulaire dans le secteur de la construction au JaponPour remédier à la quantité de déchets émis par le secteur de la construction et dans le cadre de la mise en œuvre du Plan pour une société respectueuse du cycle des matériaux, en 2000, le Japon a promulgué la Loi sur le recyclage des matériaux de construction. Néanmoins, si le taux de recyclage a fortement augmenté depuis, la quantité de déchets générée peine à diminuer. En 2014, le secteur représentait toujours 20,8 % du volume des déchets industriels et 25 % du volume total des déchets. 2020-02-19T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><em><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/1741b950-1f82-4eb2-8a6e-e659e48a553b/images/373550fb-b4cb-4ec5-96bc-1f6c8e40bd9e" alt="travaux tokyo" width="379" height="237" />À la fin du 20<sup>ème</sup> siècle au Japon, les déchets générés lors des chantiers représentaient près de 20 % du volume total des déchets industriels et 70 % des déchets illégalement déversés dans la nature. Pour remédier à ces pratiques néfastes pour l’environnement et dans le cadre de la mise en œuvre du <strong>Plan pour une société respectueuse du cycle des matériaux</strong>, en 2000, le Japon a promulgué la <strong>Loi sur le recyclage des matériaux de construction</strong>, qui introduit des obligations de tri et de recyclage des déchets générés lors de travaux pour les contractants<a title="" href="#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a> (cf. <a href="#h9sk6skxx2pbt6eseb3ixsueehnsu">annexe 1</a>). D’après cette loi, le générateur de déchets, qui en est alors responsable, doit sélectionner un opérateur pour la gestion des déchets, prendre en charge les frais de traitement et mettre en place des mesures de sécurité lors de démolitions et rénovations dangereuses. Un plan de tri des déchets doit être soumis à la préfecture au moins sept jours avant le début de travaux et les frais de contrats dévoilés. En 2011, des mesures supplémentaires ont été ajoutées à cette loi afin de fixer des objectifs de taux de recyclage des déchets de béton, d’asphalte et de bois à 95%. Le Plan de promotion du recyclage, révisé en 2014 puis en 2018, établit lui les axes prioritaires d’une gestion effective des déchets de construction, tels que la nécessité d’établir des plans de démolition dès la phase de construction, d’améliorer le système de recyclage des sols excavés ou de réduire la quantité de déchets générés.Grâce à ces mesures, le taux de recyclage des déchets issus de la construction a nettement augmenté depuis les années 1990 (cf. <a href="#h17sk6sky3yi16afjkv1flcllwgs1eel">annexe 2</a>), jusqu’à atteindre 96 % en 2012<a title="" href="#_ftn2" name="_ftnref2">[2]</a>. </em></p>
<p style="text-align: justify;"><em>Néanmoins, si le taux de recyclage a fortement augmenté,<strong> la quantité de déchets générée peine à diminuer</strong>. En 2014, le secteur représentait toujours 20,8 % du volume des déchets industriels et 25 % du volume total des déchets (MoE, 2017).</em></p>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>Les nombreuses parties prenantes de la circularité des ressources dans le bâtiment </strong></h4>
<p style="text-align: justify;">En plus d’un cadre national mis en place dès le début des années 2000, <strong>différents acteurs publics et privés ont émergés en faveur d’une meilleure circularité des ressources dans la construction</strong>.</p>
<p style="text-align: justify;">Créé en mai 1992, le <strong>Conseil de promotion du recyclage des matériaux et des déchets de construction</strong> est une organisation rassemblant 33 parties prenantes (ministères, préfectures, entreprises, etc.), qui promeut une meilleure gestion des déchets de construction, à travers des activités de sensibilisation, des workshops techniques et des symposiums internationaux, dont le dernier s’est tenu le 15 avril 2019.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/1741b950-1f82-4eb2-8a6e-e659e48a553b/images/0deccbc0-0d03-4674-883e-d99f6a370447" alt="landfill" width="203" height="211" />Parallèlement à cela, les <strong>acteurs locaux</strong>, ont également entrepris de développer des politiques dans ce domaine. Ainsi, le gouvernement métropolitain de Tokyo (TMG) a élaboré son propre <em>Construction Recycling Plan</em> – une feuille de route dont la circularité des ressources dans les domaines de la construction et de la démolition, le développement de l’approvisionnement vert dans la construction et l’allongement de la durée de l’utilisation des bâtiments sont des piliers majeurs. Le TMG a également profité de ce contexte réglementaire favorable pour mettre en place un centre de recyclage des sols excavés – le <em>Tokyo Metropolitan Construction Waste Soil Recycling Center</em> – et pour introduire, en 2017, un système de certification du tout-venant recyclé (PCRCMW, 2019).</p>
<p style="text-align: justify;">Enfin, les<strong> entreprises japonaises</strong> jouent un rôle clé dans la gestion des ressources dans le secteur de la construction, notamment grâce au développement de technologies de recyclage ou de réutilisation des matériaux. Entre autres, Hazama Ando Corporation et Kameiseito développent des matériaux de construction recyclés, Seiyukogyo et Hanshin Expressway travaillent au recyclage des boues résiduaires issues de la construction, Takatoshi tâche à améliorer les techniques de tri de haute précision et JDC Corporation développe l’utilisation des sols excavés.</p>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>Matériaux de construction durables : emploi traditionnel de matériaux biosourcés, promotion de la construction bois et innovations dans les matières recyclées</strong></h4>
<p style="text-align: justify;">Afin de réduire l’impact environnemental du secteur de la construction, et ce, à toutes les étapes de la vie d’un bâtiment, <strong>l’utilisation de matériaux plus respectueux de l’environnement est de mise</strong>. Le Japon, tout comme la France, se mobilise pour <strong>employer davantage de matériaux biosourcés</strong>, dont les propriétés intrinsèques, comme le caractère renouvelable, la faible consommation en énergie ou encore le stockage carbone, apportent des solutions aux enjeux d’économie circulaire.</p>
<p>Les techniques traditionnelles de construction japonaises emploient divers matériaux biosourcés dont le bois, principalement utilisé pour la structure, et la terre crue, employée pour les enduits, de manière similaire au torchis européen. Ces dernières années, le gouvernement japonais s’est particulièrement tourné vers la revalorisation du bois comme matériau de construction qui, au-delà de ses qualités environnementales évidentes, présente également de réelles opportunités économiques et apporte un plus grand confort au sein des habitations.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/1741b950-1f82-4eb2-8a6e-e659e48a553b/images/734af4c1-5b42-4226-b397-c42533609e9f" alt="bois" width="384" height="255" />Cependant, malgré une ressource abondante, <strong>le bois ne reste que peu utilisé dans la construction japonaise</strong> depuis la fin de la seconde guerre mondiale, en raison notamment des risques en cas d’incendie. La part des nouvelles constructions en bois est ainsi passée de 94 % en 1963 à 55 % en 2014 (cf. <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2017/07/10/evolution-de-la-politique-japonaise-pour-la-construction-en-bois">« Évolution de la politique japonaise pour la construction bois »</a>, SER de Tokyo). Progressivement assoupli depuis 1987, le cadre relatif à la construction fait l’objet depuis 2010 d’une politique volontariste de promotion du bois. À cette fin, plusieurs mesures (subventions, simplifications administratives, soutien technologique) sont déployées depuis quelques années. <strong>La</strong> <strong>loi adoptée en 2010 pour la promotion du bois dans le domaine de la construction</strong> confie aux ministères en charge de la construction (MLIT) et de la forêt (MAFF) la responsabilité d’élaborer un plan de promotion de l’utilisation du bois domestique et d’autres ressources de bois dans la construction des bâtiments publics. Outre les efforts pour l’utilisation du bois dans les bâtiments de l’État, les ministères doivent également améliorer les règles encadrant la construction en bois et en assurer la promotion auprès des collectivités. En agissant d’abord sur les bâtiments publics, le gouvernement souhaite créer une dynamique positive pour la construction des bâtiments résidentiels privés, entre autres.</p>
<p style="text-align: justify;">D’autres <strong>matériaux de construction durables et fabriqués à partir d’éléments recyclés sont progressivement expérimentés</strong>. C’est le cas des briques écologiques non cuites, imaginées par l’entreprise Kameiseito ; fabriquées à partir de déchets comme les boues d’épuration, les cendres de houille, ou le laitier, en fusion, ces briques ne nécessitent aucune cuisson (<em>Non-Firing Solidification Technology</em>) et limitent ainsi les GES émis lors de la fabrication. L’entreprise Hazama Ando Corporation, quant à elle, travaille au développement d’un matériau issu de cendres de charbon ; les cendres volantes générées par les centrales à charbon sont récupérées et utilisés pour la réhabilitation de routes préfectorales, comme la <em>Soma Watari Route</em>, par exemple. De telles innovations permettent ainsi de réutiliser des matières jusqu’à présent perdues.</p>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>Politiques de renforcement de l’efficacité énergétique des bâtiments japonais</strong></h4>
<p style="text-align: justify;">Au Japon, si la consommation d’énergie diminue dans les secteurs de l’industrie et du transport, <strong>celle des secteurs des services et des ménages a augmenté de 20 % par rapport à 1950 et représente actuellement environ 30 % de la consommation</strong>. En cause, l’efficacité énergétique des bâtiments, qui reste encore largement insuffisante. En 2017, 20 millions de logements japonais n’étaient pas suffisamment isolés.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/1741b950-1f82-4eb2-8a6e-e659e48a553b/images/abb5c01a-75ef-42ef-b9ca-afa79bb32e8a" alt="BELs" width="184" height="256" />Le Japon travaille donc à renforcer l’efficacité énergétique de ses bâtiments et logements, et a récemment entamé la modification de sa<strong> Loi sur l’efficacité énergétique des bâtiments</strong>. Ce texte, promulgué le 8 juillet 2015, comporte à la fois des dispositions règlementaires visant à assurer le respect des normes d’efficacité énergétique pour les grands bâtiments non résidentiels, mais également des mesures d’incitation, telles que le système d’étiquetage <strong>BELS (<em>Building Housing Energy Efficiency Labelling System</em>)</strong> sur la conformité aux normes d’efficacité énergétique<a title="" href="#_ftn3" name="_ftnref3">[3]</a>.</p>
<p style="text-align: justify;">Un projet de révision de la loi a été adopté en réunion des ministres et doit désormais être discuté en session parlementaire. Différentes modifications sont prévues, dont l’élargissement des types de bâtiments faisant l’objet de la norme d’efficacité énergétique (bâtiments de 300-2000 m<sup>2</sup> désormais concernés), l’obligation pour toutes les entreprises construisant des logements individuels d’expliquer l’importance de l’efficacité énergétique à tous les clients, le soutien du MLIT aux projets d’amélioration de l’efficacité énergétique à l’échelle du quartier et la rationalisation du processus d’examen des autorités compétentes.</p>
<p style="text-align: justify;">Enfin, des engagements ont été pris en faveur de <strong>l’initiative <em>Zero Energy House</em></strong>, qui a pour objectif que 50 % des logements neufs fabriqués sur mesure soient ZEH d’ici 2020 et que tous les types de logements neufs (y compris les logements à vendre tout bâti, les logements collectifs, etc.) soient ZEH d’ici 2030. Pour ce faire, différents mécanismes de soutien, à la fois financiers et d’expertise, seront apportés par le MLIT, le ministère en charge de l’Energie (METI) et le ministère de l’Environnement (MoE).</p>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>De la démolition à la rénovation : vers un allongement de la durée d’usage des bâtiments</strong></h4>
<p style="text-align: justify;">Au Japon, la durée de vie des logements, en moyenne de seulement 30 ans (The Guardian, 2017), est moins élevée qu’en Europe. La <strong>politique actuelle du <em>scrap-and-build</em></strong>, visant à démolir rapidement pour reconstruire, s’explique par les logements de faible qualité construits pour faire face à la demande après la seconde guerre mondiale, mais également par les révisions fréquentes des bâtiments pour améliorer leur résilience face aux tremblements de terre. Ces forts taux de démolition génèrent cependant à une quantité de déchets non négligeable.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/1741b950-1f82-4eb2-8a6e-e659e48a553b/images/f45727ff-f224-4bca-910a-dd256e657e83" alt="Renovation" width="388" height="256" />Conscient de ces enjeux, <strong>le Japon se dirige vers un allongement de la durée de vie des bâtiments</strong>, en encourageant la rénovation pour éviter la démolition ou les constructions neuves. En octobre 2008, une <strong>loi promouvant le rallongement de la durée de vie des logements</strong> avait ainsi été promulguée (Minami, 2010) et différentes mesures avaient été mises en œuvre pour promouvoir le marché des logements existantes (ex. subventions pour l’amélioration de la performance énergétique et antisismique des bâtiments<a title="" href="#_ftn4" name="_ftnref4">[4]</a>). En 2018, le <strong>4<sup>ème</sup> Plan fondamental pour l’établissement d’une société respectueuse du cycle des matières</strong> est venu renforcer le dispositif existant en incitant à la réduction des déchets issus du secteur de la construction et de la démolition. De plus, la coopération entre toutes les parties prenantes (organisations financières, fabricants de maisons, organisations d’inspections, agences immobilières, etc.) est encouragée et les inspections de logements existants facilités afin de promouvoir l’investissement des ménages dans le marché existant, plutôt que dans du neuf. À ces initiatives s’ajoute l’objectif du gouvernement de <strong>diminuer le nombre de logements vacants</strong>, qui a quasiment doublé en 20 ans. En 2017, le taux de logements inoccupés était de 13 % (Nomura Research Institute) et est susceptible d’atteindre plus de 30 % en 2033 (The Guardian, 2017). Le MLIT tente donc d’apporter un soutien pour la transformation de l’utilisation des maisons inoccupées et d’améliorer et de faciliter leur mise sur marché.</p>
<p style="text-align: justify;">En parallèle de ce dispositif national, <strong>les entreprises japonaises s’approprient également de plus de plus le sujet</strong>. Si les grands constructeurs traditionnels de logements, tels que Daiwa House ou Sekisui House, se lancent désormais de la réfection de bâtiments existants, de nouvelles entreprises spécialisées dans la rénovation et le réagencement d’anciens espaces ont également émergé, comme la société ReBITA, qui convertit des immeubles d’habitation et des bureaux en espace de travail partagé, ou l’enseigne Muji qui, en partenariat avec l’agence gouvernementale Urban Renaissance Agency, rénove désormais des unités de logements sociaux afin d’attirer des jeunes locataires.</p>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo 2020 : une vitrine de l’économie circulaire dans le secteur de la construction</strong></h4>
<p style="text-align: justify;">Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2020 représentent une <strong>opportunité pour le Japon de souligner ses compétences en termes d’économie circulaire du bâtiment</strong> alors que Tokyo souhaite faire de cet événement <strong>un symbole en matière de préservation de l’environnement urbain</strong>. Le Comité d’organisation des Jeux a en effet décidé d’utiliser 60 % de sites existants et d’avoir recours à des matériaux de construction respectueux de l’environnement (charpentes recyclées, revêtement de sol en vinyle recyclé, etc.) pour les sites construits à l’occasion. Sept des nouveaux sites sont <em>passively-designed</em>, c’est-à-dire qu’ils exploitent la lumière et la ventilation naturelles.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/1741b950-1f82-4eb2-8a6e-e659e48a553b/images/a2ce3c09-83c4-4aa6-ad1b-976217afca8f" alt="BATON - Village Plaza" width="371" height="247" />Les Jeux sont l’occasion de démontrer les savoir-faire des entreprises japonaises telles que Shimizu Corporation, qui va proposer un hall d’exposition temporaire près de <em>Tokyo Big Sight</em> construit à 100 % en matériaux recyclés et aisément amovible. Une campagne de promotion de l’utilisation des ressources en bois, connue sous le nom d’opération BATON (<em>Building Athletes’ village with Timber of the Nation</em>), a également été lancée par le Comité d’organisation des Jeux. Soixante-trois municipalités japonaises ont rejoint le projet, visant à construire la place du Village Olympique en utilisant du bois japonais provenant de sources licites et durables, qui sera ensuite démantelée. Enfin, le bois utilisé lors de la construction sera restitué aux communautés afin d’être réutilisé, pour des bâtiments publics ou des écoles.</p>
<p> </p>
<div>
<div class="focus">
<h6> Pour aller plus loin...</h6>
<ul>
<li>Voir notre dossier "<a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/07/04/dossier-l-economie-circulaire-au-japon">L'économie circulaire au Japon</a>", qui présente une série d'articles sur les politiques et les initiatives japonaises en matière de transition vers une économie plus respectueuse des ressources, dans des domaines variés (gestion des déchets alimentaires, nouveaux modèles d'utilisation des ressources énergétiques, recyclage des terres rares, lutte contre le plastique, etc.)</li>
<li>Focus "<a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2020/02/14/ville-environnement-initiatives-francaises-et-echanges-franco-japonais-%E9%83%BD%E5%B8%82%E3%81%A8%E7%92%B0%E5%A2%83-%E3%83%95%E3%83%A9%E3%83%B3%E3%82%B9%E3%81%AE%E3%82%A4%E3%83%8B%E3%82%B7%E3%82%A2%E3%83%86%E3%82%A3%E3%83%95%E3%81%A8%E6%97%A5%E4%BB%8F%E4%BA%A4%E6%B5%81">Ville & Environnement: Initiatives françaises et échanges franco-japonais</a>" publié à l'occasion du World Urban Forum</li>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2017/07/10/evolution-de-la-politique-japonaise-pour-la-construction-en-bois">Évolution de la politique japonaise pour la construction bois</a> (2017)</li>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/05/16/cooperation-franco-japonaise-pour-le-batiment-durable-12eme-rencontre-entre-ministeres-et-instituts-techniques">Rencontre franco-japonaise sur le bâtiment et la construction - Edition 2019</a></li>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/12/18/groupe-de-travail-franco-japonais-sur-la-ville-durable-retour-sur-la-rencontre-2019-en-france">Groupe de travail franco-japonais sur la ville durable: retour sur la rencontre 2019 en France</a></li>
</ul>
</div>
</div>
<div><hr align="left" size="1" width="33%" />
<div class="focus">
<p id="ftn1" style="text-align: justify;"><a title="" href="#_ftnref1" name="_ftn1">[1]</a> Dans les cas suivants : démolition d’un bâtiment dont la surface totale d’un étage dépasse 80m<sup>2</sup> ; construction ou agrandissement d’un bâtiment dont la surface totale d’un étage dépasse 500 m<sup>2</sup> ; réparation dont les frais de contrat dépassent 100 millions ¥ (860 000 €) ; travaux autres que construction ou démolition dont les frais de contrat dépassent 5 millions ¥ (43 000 €). <a title="" href="#_ftnref2" name="_ftn2">[2]</a> 99% pour l’asphalte et les blocs de béton, 89% pour le bois, 69% pour les boues résiduaires issues de la construction et 58% pour les matériaux mixtes. L’asphalte et le béton représentaient 78% des déchets générés. NB : les taux de recyclage au Japon incluent également le recyclage thermique, i.e. l’incinération avec récupération de chaleur – procédé non considéré comme du recyclage en Europe. <a title="" href="#_ftnref3" name="_ftn3">[3]</a> Lors de nouvelles constructions, extensions ou rénovations dans des bâtiments atteignant une certaine taille, les maîtres d’ouvrage doivent obtenir un certificat de conformité aux normes d’efficacité énergétique ou en informer l’organisme administratif compétent en fonction de l’utilisation et de la taille du bâtiment. <a title="" href="#_ftnref4" name="_ftn4">[4]</a> Plafonds: rénovation énergétique - 300 000 ¥ ; rénovation antisismique – 500 000 ¥.</p>
</div>
<h3 style="text-align: center;"><strong>Annexes</strong></h3>
<h5 id="h9sk6skxx2pbt6eseb3ixsueehnsu" style="text-align: center;"><strong>Annexe 1: Loi sur le recyclage des matériaux de construction<br /></strong></h5>
<p><strong><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/1741b950-1f82-4eb2-8a6e-e659e48a553b/images/36f4ca88-daa6-4065-af98-fbf81d91b92b" alt="Loi sur le recylage des matériaux de construction" width="522" height="640" /></strong></p>
<p style="text-align: right;"><em>Source: <a href="https://www.env.go.jp/en/laws/recycle/09.pdf"><span style="text-decoration: underline;">Ministry of Environment. Construction Material Recycling Law.</span></a></em></p>
<h5 id="h17sk6sky3yi16afjkv1flcllwgs1eel" style="text-align: center;"><strong>Annexe 2: Evolution du taux de recyclage des déchets de construction et de démolition</strong></h5>
<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/1741b950-1f82-4eb2-8a6e-e659e48a553b/images/d35f8443-cb4b-4bfd-8808-09b9b2903712" alt="Evolution du taux de reyclage des déchets de construction et de démolition" width="668" height="481" /></p>
<p style="text-align: right;"><em>Source: <a href="https://www.suishinkaigi.jp/en/Our%20works/case%20studies.pdf"><span style="text-decoration: underline;">Promotion Council for Recycling Construction Materials and Waste. 2019. Case studies of advanced Construction and Demolition Waste (CDW) recycling initiatives and technologies in Japan.</span></a></em></p>
<div class="focus">
<p style="text-align: justify;"><strong> Sources</strong></p>
<ul>
<li><a href="https://pdfs.semanticscholar.org/7be3/7c44fa2926a11bd55e0e61163b578a35026c.pdf">Minami, K. 2010. The new Japanese housing policy and R&D to promote the long life of housing. Open and Sustainable Building.</a></li>
<li><a href="https://www.env.go.jp/en/statistics/contents/2017/E2017_all.pdf">Ministry of Environment. 2017. Annual Report on Environmental Statistics. Government of Japan.</a></li>
<li><a href="https://www.suishinkaigi.jp/en/Our%20works/case%20studies.pdf">Promotion Council for Recycling Construction Materials and Waste. 2019. Case studies of advanced Construction and Demolition Waste (CDW) recycling initiatives and technologies in Japan.</a></li>
<li><a href="https://www.theguardian.com/cities/2017/nov/16/japan-reusable-housing-revolution">"Raze, rebuild, repeat: why Japan knocks down its houses after 30 years". The Guardian. 16 novembre 2017. </a></li>
</ul>
</div>
</div>a30ada26-76e9-419f-a5e2-60602472904eActualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Décembre 2019 (I)Les émissions de gaz à effet de serre du Japon atteignent leur plus faible niveau en 2018, mais le pays devrait maintenir son cap de promotion du charbon à la COP 25. Dans le même temps, le gouvernement japonais réfléchit à la création d'un système de licences en faveur d’une production et distribution locales d'électricité renouvelable.2019-12-05T00:00:00+01:00<div class="focus">
<h6 style="text-align: justify;"><strong>Environnement & Climat<br /></strong></h6>
<ul style="text-align: justify;">
<li><strong>Focus : Les émissions de gaz à effet de serre du Japon atteignent leur plus faible niveau en 2018, mais le pays devrait maintenir son cap de promotion du charbon à la COP 25 <br /></strong></li>
<li><em>Et aussi : Tokyu et Tokyo Gas se fixent des objectifs ambitieux pour 2050 / Alerte sur la vulnérabilité des écosystèmes alpins / Développement d'un abri de secours flottant en cas d'inondation / Forte augmentation de la concentration aux micro-plastiques sur les plages japonaises / Annonces de Skylark et Starbucks Japon contre les plastiques à usage unique / Regain d'attractivité de l'industrie forestière<br /></em></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong>Energie<br /></strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li><strong>Focus : Le gouvernement japonais réfléchit à la création d'un système de licences en faveur d’une production et distribution locales d'électricité renouvelable <br /></strong></li>
<li><em>Et aussi : Subventions à l'installation de générateurs EnR et équipements de stockage d'électricité dans les bâtiments désignés centres d'évacuation / Approbation du redémarrage du réacteur N°2 de la centrale nucléaire Onagawa / Mise à disposition gratuite aux entreprises de données de détection de dépôts de pétrole et gaz d'un nouveau capteur mis en orbite par le gouvernement / Distribution d'électricité renouvelable : Mitsubishi et Chubu EPCO acquièrent Eneco</em><em><br /></em></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong>Transport<br /></strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li><em>Obligation d'équipement d'un frein automatique pour toutes les nouvelles voitures d'ici avril 2021 / Gratuité des frais d'atterrissage à Narita pour les nouveaux vols long-courrier / Obligation d'enregistrement des drones / Obligation d'assurance pour les cyclistes / Nouvelles conditions de contrôle du trafic aérien Japon-Corée du Sud / Introduction par JR East de portiques s'ouvrant automatiquement au passage à l'aide d'une application smartphone<br /></em></li>
</ul>
<p><strong>Infrastructures & Villes</strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li><em>Baisse de popularité des bâtiments résidentiels en bois / Projet fluvial contre les inondations à Sendai / Partenariat Softbank-Lippo pour des projets smart city / Plus important projet de redéveloppement urbain à Tokyo depuis 2001</em><strong><br /></strong></li>
</ul>
</div>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>Environnement & Climat</strong></h4>
<h6><strong>Les émissions de gaz à effet de serre du Japon atteignent leur plus faible niveau en 2018, mais le pays devrait maintenir son cap de promotion du charbon à la COP 25</strong></h6>
<p><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/a30ada26-76e9-419f-a5e2-60602472904e/images/43231499-de11-45c8-a394-f29a35e2665d" alt="japan Times climate demo" width="399" height="308" />Les émissions de gaz à effet de serre du Japon ont atteint leur plus faible niveau en 2018 (1,24 milliards de tonnes d’équivalent CO<sub>2</sub>), du fait d’un hiver doux, d’une hausse de la production électrique nucléaire et d’une baisse de la consommation d’électricité des ménages. Toutefois, le Ministère de l’Environnement (ayant publié ces données) a reconnu qu’il restait un long chemin à parcourir pour atteindre l’objectif national, fixé dans le cadre de l’Accord de Paris, de réduction de 26% des émissions d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 2013. De fait, malgré un déclin des émissions pour la 5<sup>ème</sup> année consécutive, elles n’ont jusqu’ici été réduites que de 11,8% par rapport aux niveaux de 2013.</p>
<p>Lors de la COP25 (qui se tient du 2 au 13 décembre à Madrid), il est attendu que le Japon maintienne l’orientation adoptée jusqu’ici de promotion des technologies environnementales de pointe pour justifier du recours continu aux énergies fossiles, dont le charbon.</p>
<p>La poursuite de cette politique pro-charbon (à domicile et à l’export vers les pays en développement) est de plus en plus ouvertement critiquée par les observateurs internationaux. À l’occasion du Sommet Action Climat de l’ONU en septembre dernier, le Premier Ministre Abe se serait vu refuser la possibilité de prendre la parole car il était souhaité que les discours « décrivent des plans d’action concrets ». Il semblerait que, en plus de la promotion continue du charbon, le fait que le Japon ne présente toujours pas de date précise pour l’atteinte de la neutralité carbone ait également joué en faveur de cette décision.</p>
<p>En marge de cet évènement, on a ainsi pu voir apparaître le slogan moqueur « Coal Japan » en écho au « Cool Japan » promu par le gouvernement nippon.</p>
<p><em><strong>Sources : </strong><a href="https://mainichi.jp/english/articles/20191129/p2g/00m/0na/037000c">The Mainichi</a>, <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/11/29/national/japans-promotion-coal-fired-power-plants-leads-u-n-rejecting-abes-request-address-september-climate-summit/">The Japan Times</a>, <a href="https://mainichi.jp/english/articles/20191129/p2g/00m/0na/018000c">The Mainichi</a>, 29 novembre; <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/12/01/national/united-nations-climate-conference-madrid-japan-shinjiro-koizumi-coal/">The Japan Times</a>, 2 décembre 2019.</em></p>
<div class="focus">
<h6><strong>Et aussi…</strong></h6>
<ul>
<li>Tokyu (compagnie ferroviaire) et Tokyo Gas se fixent des objectifs climat ambitieux, respectivement de 100 % d’électricité renouvelable (RE100) et de zéro émission de CO2 à l’horizon 2050 | <em>Kotsu Shimbun, 8 novembre; <a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO52698650X21C19A1TJ2000/">Nikkei</a>, 28 novembre 2019.</em></li>
<li>Des chercheurs alertent sur la vulnérabilité aux changements climatiques des écosystèmes alpins japonais<strong> | </strong><em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/11/27/national/alpine-ecosystems-japan-global-warming/">The Japan Times</a></em><em>, 27 novembre 2019.</em></li>
<li>Onoda Sangyo développe un abri de secours flottant pour les victimes d’inondations | <em><a href="http://www.asahi.com/ajw/articles/AJ201911240005.html">The Asahi Shimbun</a></em><em>, 24 novembre 2019.</em></li>
<li>Forte augmentation de la concentration en micro-plastiques sur les plages face à la baie d’Ise<strong> | </strong><em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/11/22/national/massive-increase-concentration-microplastics-seen-beach-facing-japans-ise-bay/">The Japan Times</a></em><em>, 22 novembre 2019.</em></li>
<li>Skylark (plus important opérateur de restaurants familiaux) et Starbucks Japon se détournent des plastiques à usage unique<strong> | </strong><em><a href="https://asia.nikkei.com/Spotlight/Environment/Japan-restaurant-leader-joins-movement-against-single-use-plastic">Nikkei Asian Review</a></em><em>, </em><em><a href="https://the-japan-news.com/news/article/0006190153">The Japan News</a></em><em>, 27 novembre 2019.</em></li>
<li>L’industrie forestière connaît un regain d’attractivité auprès des jeunes japonais | <em><a href="https://the-japan-news.com/news/article/0006188196">The Japan News</a></em><em>, 26 novembre; </em><em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/12/01/business/forestry-work-graying-japan-young-hires/">The Japan Times</a></em><em>, 1er décembre 2019.</em></li>
</ul>
</div>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>Energie<br /></strong></h4>
<h6><strong>Le gouvernement japonais réfléchit à la création d'un système de licences en faveur d’une production et distribution locales d'électricité renouvelable</strong></h6>
<p>Le Ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie en charge de l’énergie (METI) envisage un nouveau système de licences pour les activités de transport et distribution d’électricité en vue de promouvoir les renouvelables. </p>
<p>Jusqu’à présent, l’électricité produite au Japon devait être transportée et distribuée par le réseau géré par les compagnies historiques. Avec le nouveau système, les producteurs d’électricité renouvelable pourront obtenir une licence pour fournir de l’électricité dans une zone limitée (à plusieurs centaines de ménages) sans passer par le réseau traditionnel. Cela permettra de promouvoir la production et consommation locales d’électricité renouvelable.</p>
<p>Une réflexion est également en cours pour la fourniture d’une éventuelle subvention à l’introduction de batteries ou véhicules électriques (pouvant faire office de systèmes de stockage) afin d’assurer la stabilité de l’approvisionnement. Les entreprises devront assurer l’entretien de leur propre réseau.</p>
<p>Ce système pourrait être introduit dans la première moitié des années 2020.</p>
<p><em><strong>Sources : </strong><a href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO51898920X01C19A1MM8000/">Nikkei</a>, 7 novembre; <a href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO51958120Y9A101C1EA4000/">Nikkei</a>, 8 novembre 2019.</em></p>
<div class="focus">
<h6>Et aussi...</h6>
<ul>
<li>Le gouvernement japonais envisage de subventionner l’installation de générateurs d’électricité renouvelable et équipements de stockage d’électricité dans les bâtiments (notamment écoles, hôpitaux) utilisés comme centres d’évacuation | <em><a href="https://the-japan-news.com/news/article/0006205015?fp=d55c753177f8d23cf70baf05e0801c4a">The Japan News</a></em><em>, 3 décembre 2019. [Sur cette question,</em><em> revoir </em><em><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/11/22/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-novembre-2019-ii">Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Novembre 2019 (II)</a>]</em></li>
<li>Le projet de redémarrage du réacteur N°2 de la centrale nucléaire Onagawa de Tohoku EPCO, touché lors des tremblement de terre et tsunami de mars 2011, passe les contrôles de l’autorité de régulation | <em><a href="https://the-japan-news.com/news/article/0006191887">The Japan News</a></em><em>,</em> <em><a href="http://www.asahi.com/ajw/articles/AJ201911270077.html">The Asahi Shimbun</a></em><em>, </em><em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/11/27/national/nuclear-watchdog-restart-reactor-march-2011-tsunami/">The Japan Times</a></em><em>, 27 novembre 2019.</em></li>
<li>Le gouvernement japonais va gratuitement mettre à disposition des entreprises les données d’un nouveau capteur permettant de détecter les dépôts de pétrole et gaz depuis l’espace<strong> | </strong><em><a href="https://asia.nikkei.com/Business/Energy/Japanese-sensor-to-hunt-for-oil-and-gas-from-orbit2">Nikkei Asian Review</a></em><em>, 4 décembre 2019.</em></li>
<li>Mitsubishi et Chubu EPCO acquièrent pour 4,5 milliards de dollars l’énergéticien néerlandais Eneco pour son expertise en matière de distribution d’électricité renouvelable | <em><a href="https://asia.nikkei.com/Business/Business-deals/Mitsubishi-hones-renewable-skills-with-4.5bn-Dutch-buyout">Nikkei Asian Review</a></em><em>, <a href="https://the-japan-news.com/news/article/0006188458">The Japan News</a>, <a href="http://www.asahi.com/ajw/articles/AJ201911260016.html">The Asahi Shimbun</a>, 26 novembre 2019.</em></li>
</ul>
</div>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>Transport</strong></h4>
<ul>
<li>Le gouvernement japonais envisage de rendre obligatoire l’équipement en frein automatique des nouvelles voitures dès avril 2021 | <em><a href="https://the-japan-news.com/news/article/0006191574">The Japan News</a></em><em>, </em><em><a href="http://www.asahi.com/ajw/articles/AJ201911270035.html">The Asahi Shimbun</a></em><em>, 27 novembre 2019. [Sur cette question, revoir </em><em><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/11/08/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-novembre-2019-i">Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Novembre 2019 (I)</a>]</em></li>
<li>L’aéroport de Narita va offrir la gratuité des frais d’atterrissage aux compagnies proposant de nouvelles routes long courrier (plus de 7000km) entre janvier 2020 et mars 2022 | <em><a href="https://www3.nhk.or.jp/nhkworld/en/news/20191129_18/">NHK WORLD</a></em><em>, 29 novembre 2019.</em></li>
<li>Le Japon va rendre obligatoire l’enregistrement des drones, en vue d’accélérer l’identification des propriétaires en cas d’accident | <em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/12/02/national/japan-require-drone-registration-find-owners-following-accidents/">The Japan Times</a></em><em>, 2 décembre; </em><em><a href="https://mainichi.jp/english/articles/20191202/p2g/00m/0dm/084000c">The Mainichi</a></em><em>, 3 décembre 2019.</em></li>
<li>De plus en plus de collectivités locales rendent obligatoires les assurances pour les cyclistes | <em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/12/01/national/local-governments-japan-ordinances-bicycle-insurance/">The Japan Times</a></em><em>, 1er décembre; </em><em><a href="https://mainichi.jp/english/articles/20191202/p2g/00m/0fe/041000c">The Mainichi</a></em><em>, 2 décembre 2019.</em></li>
<li>Le Japon et la Corée du Sud s’accordent sur de nouvelles conditions de contrôle du trafic aérien à la suite de récents incidents | <em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/11/28/national/south-korea-japan-set-back-air-traffic-deal-near-misses/">The Japan Times</a></em><em>, 28 novembre 2019.</em></li>
<li>JR East envisage l’introduction de portiques s’ouvrant automatiquement au passage des utilisateurs munis d’une application pour smartphone | <em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/11/27/national/jr-east-walkthrough-ticket-gates/">The Japan Times</a></em><em>, 27 novembre; </em><em><a href="https://mainichi.jp/english/articles/20191128/p2g/00m/0bu/011000c">The Mainichi</a></em><em>, 28 novembre 2019.</em></li>
</ul>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>Infrastructures & Villes</strong></h4>
<ul>
<li>Un sondage du Cabinet Office montre une baisse de la popularité des bâtiments résidentiels en bois<strong> | </strong><em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/11/30/business/popularity-wooden-housing-record-low-japan/">The Japan Times</a></em><em>, 30 novembre 2019.</em></li>
<li>La ville de Sendai lance un nouveau projet de voie fluviale en vue de prévenir les inondations | <em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/11/29/national/sendai-launches-new-waterway-project-prevent-city-flooding/">The Japan Times</a></em><em>, 29 novembre 2019.</em></li>
<li>SoftBank s’associe à l’indonésien Lippo pour le développement de projets de smart city | <em><a href="https://asia.nikkei.com/Business/Business-deals/SoftBank-and-Indonesia-s-Lippo-partner-on-smart-city-development">Nikkei Asian Review</a></em><em>, 28 novembre 2019.</em></li>
<li>Sumitomo Realty dévoile le plus important projet de redéveloppement urbain entrepris par une compagnie seule à Tokyo depuis 2001 | <em><a href="https://the-japan-news.com/news/article/0006192728">The Japan News</a></em><em>, 28 novembre 2019.</em></li>
</ul>
<div class="focus">
<p><em>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP/energie-environnement-transport-construction">Pôle Développement Durable</a> du <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP">Service Economique Régional de l'Ambassade de France à Tokyo</a> (Direction Générale du Trésor / Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire). Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</em></p>
<ul>
<li><em><em><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2017/08/30/revue-d-actualites-japon-energie-environnement-transport-construction">En savoir plus / S'abonner à la lettre d'actualités Energie, Environnement, Transport, Construction Japon</a></em></em></li>
<li><em><em><em><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Japon-Breves">Consulter les actualités économiques Japon-Corée</a></em></em></em></li>
<li><em><em><em><em><a href="https://twitter.com/frtreasuryjapan?lang=fr">Suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a> (en japonais)</em></em></em></em></li>
</ul>
</div>
<p style="text-align: right;"><em><em><em><em>Edition préparée par Marine Malacain et Machi Yôda, relecture </em></em></em><a href="https://www.linkedin.com/in/stefanledu/">Stéfan Le Dû</a></em></p>
<div class="ephox-sloth-bin ephox-sloth-bin_44518144011568007809636" style="left: -100000px; top: 0px; width: 100px; height: 100px; overflow: hidden; position: fixed; opacity: 0;" contenteditable="true">
<div align="center">
<table style="border-collapse: collapse; mso-yfti-tbllook: 1184; mso-padding-alt: 0cm 0cm 0cm 0cm;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0">
<tbody>
<tr style="height: 22.7pt; mso-yfti-irow: 0; mso-yfti-firstrow: yes;">
<td style="padding: 0cm 5.4pt; border: #000000; width: 534.15pt; height: 22.7pt; background-color: transparent;" width="708">
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong><span style="font-family: 'Liberation Sans Narrow'; font-size: 10pt;"><span style="color: #000000;">Automobile - Renault - Nissan</span></span></strong></p>
</td>
</tr>
<tr style="height: 22.7pt; mso-yfti-irow: 1; mso-yfti-lastrow: yes;">
<td style="border-width: 0px 0px 1pt; border-style: none none solid; border-color: #000000 #000000 windowtext; padding: 0cm 5.4pt; width: 534.15pt; height: 22.7pt; background-color: transparent;" width="708">
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Liberation Sans Narrow'; font-size: 10pt;"><span style="color: #000000;">Hiroshige Seko, ministre japonais de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie et Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances ont échangé par téléphone le 2 septembre. Les deux ministres ont réaffirmé, dans un communiqué de presse conjoint, leur soutien à l’Alliance Renault-Nissan, au renforcement de la compétitivité des deux constructeurs, ainsi qu’à une coopération franco-japonaise dans le secteur de l’industrie automobile, en particulier dans le domaine du véhicule autonome et des batteries. </span></span></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Liberation Sans Narrow'; font-size: 10pt;"><span style="color: #000000;"> </span></span></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Liberation Sans Narrow'; font-size: 10pt;"><span style="color: #000000;">Le <em>Nikkei </em>estime que les deux gouvernements cherchent pas ce biais à dissiper les inquiétudes qui entourent l’alliance. Toutefois, toujours selon le <em>Nikkei</em>, le ministre japonais maintient que les gouvernements doivent se mêler le moins possible des affaires des deux entreprises. Le <em>Sankei</em> estime que le gouvernement japonais cherche à limiter l’intervention du gouvernement français. L’<em>Asahi </em>estime que le Japon a répondu à la demande de la partie française qui souhaitait accélérer le développement de technologies de pointe. Le <em>Yomiuri</em> y voit une volonté du Japon de renforcer la position des constructeurs japonais dans l’élaboration des normes relatives aux véhicules autonomes, en lien avec la France.</span></span></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Liberation Sans Narrow'; font-size: 10pt;"><span style="color: #000000;"> </span></span></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><em><span style="font-family: 'Liberation Sans Narrow'; font-size: 10pt;"><span style="color: #000000;">3 septembre : Asahi (matin), Mainichi (matin), Nikkei (matin), Sankei, Yomiuri (matin)</span></span></em></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Liberation Sans Narrow'; font-size: 10pt;"><span style="color: #000000;"> </span></span></p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
</div>
</div>ca80bdd3-afde-4ce6-b81a-72f4d2b6be3aActualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Juillet 2019 (II)Le gouvernement poursuit la promotion des Objectifs de Développement Durable de l'Agenda 2030, en distinguant 31 villes japonaises comme "SDGs Future City". La compagnie ferroviaire JR Central dévoile le premier Shinkansen utilisant des batteries pour poursuivre sa route en cas de coupure d'électricité. De son côté, JR East illustre les objectifs de réduction des émissions de CO2 de ses activités ferroviaires par l'alimentation d'une gare en électricité 100% renouvelable.2019-07-22T00:00:00+02:00<div class="focus">
<p><strong>Infrastructures & Villes</strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li><strong>Focus : 31 villes sélectionnées comme "SDGs Future City" par le gouvernement japonais<br /></strong></li>
<li><em>Et aussi : Pénurie d'acier dans les zones à reconstruire suite au séisme de 2011, en raison des JO | Construction d'un quartier 100% énergie renouvelable | Phase finale de construction du stade olympique</em></li>
</ul>
<p><strong>Transport<br /></strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li><strong>Focus : JR Central dévoile le premier Shinkansen à batteries de secours<br /></strong></li>
<li><em>Et aussi : Nissan dévoile la nouvelle Skyline, voiture hybride et autonome sur autoroute | Première offre de leasing de voitures électriques au Japon | Conduite autonome : Honda travaille sur la télévision au volant</em><em><br /></em></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong>Energie<br /></strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li><strong>Focus : Une gare JR East approvisionnée en électricité 100% renouvelable<br /></strong></li>
<li><em>Et aussi : TEPCO va confirmer le démantèlement de la deuxième centrale nucléaire de Fukushima | Le coût de la sécurité nucléaire augmente fortement au Japon | Utilisation de l'intelligence artificielle dans la maintenance des climatiseurs</em></li>
</ul>
<p><strong>Environnement & Climat<br /></strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li><em>Assurances améliorées pour les projets à l'export intégrant la RSE | Alliance nippo-américaine pour l'utilisation du CO2 dans la construction | Blessés et transports perturbés suite à un violent typhon dans le sud</em><em> du Japon | Une chaîne de sushis élèvera désormais à maturité les poissons trop jeunes pris dans ses filets</em></li>
</ul>
</div>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>Infrastructures et villes</strong></h4>
<h6 style="text-align: justify;"><strong>31 villes sélectionnées comme "SDGs Future City" par le gouvernement japonais</strong></h6>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/ca80bdd3-afde-4ce6-b81a-72f4d2b6be3a/images/2aececf7-9798-4034-ae05-b31671309f96" alt="SDGs Future City" width="357" height="389" />Le Cabinet Office (services rattachés au Premier Ministre) a annoncé le 1<sup>er</sup> juillet les 31 collectivités supplémentaires qui ont été sélectionnées cette année comme "SDGs Future City". Ces collectivités sont reconnues pour leurs efforts de développement urbain respectueux de l'environnement, prenant en compte les besoins de prévention des risques, et intégrant les Objectifs de Développement Durable de l'Agenda 2030. L’objectif du Cabinet Office est de promouvoir ces collectivités qui contribuent à la revitalisation régionale et au développement, à moyen et long terme, de communautés durables. En 2018, 29 collectivités (dont 4 préfectures) avaient été sélectionnées comme "SDGs Future City" ; 10 avaient été désignées comme projets modèles.</p>
<p style="text-align: justify;">Parmi les 31 lauréates de 2019, les 10 collectivités les plus innovantes telles que Mitsuke (préfecture de Niigata) et Kumamoto (préfecture de Kumamoto) ont été sélectionnées comme projets modèles, ce qui leur donne accès à des subventions (jusqu’à 30 millions de yens). La ville de Mitsuke propose un projet de ville dans laquelle on peut vivre sans moyen de transport individuel. Le projet vise à reconcentrer le centre-ville et à promouvoir l’utilisation des transports en commun, afin notamment de réduire les émissions de CO2. Concernant Kumamoto, suite au tremblement de terre de 2016, la ville propose un projet visant à stabiliser l’approvisionnement en électricité, envisage de promouvoir l’introduction de véhicules électriques, et la production et consommation locales d’énergie.</p>
<p><em><strong>Sources :</strong> Kotsu Shimbun, 9 juillet 2019; <a href="https://www.kantei.go.jp/jp/singi/tiiki/kankyo/teian/2019sdgs_pdf/sdgsfuturecitypress0701.pdf">Cabinet Office</a>, 1er juillet 2019.<span style="color: #1f497d; font-family: 'Calibri Light',sans-serif;"><br /></span></em></p>
<div class="focus">
<p><strong>Et aussi…</strong></p>
<ul>
<li>La construction des sites olympiques entraîne une pénurie d'acier et autres matériaux de construction nécessaires dans les zones dévastées par le séisme de 2011 |<em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/07/20/business/reconstruction-olympics-building-rush-tokyo-games-causing-steel-bolt-shortages-japans-disaster-hit-areas/#.XTUnr_4UmHs"> Japan Times</a>, 20 juillet 2019.</em></li>
<li>Daiwa House a commencé la construction d'un quartier de 57 000m² qui sera alimenté en énergie 100% renouvelable, dans la préfecture de Chiba |<em> <a href="http://www.asahi.com/ajw/articles/AJ201907110056.html">Asahi Shimbun</a>, 11 juillet 2019.</em></li>
<li>Le nouveau stade olympique entre en phase de finale de construction - Un design intégrant des mesures contre la chaleur, et pouvant servir d'abri en cas de séisme |<em> <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Construction/Tokyo-2020-wooden-stadium-ready-to-beat-summer-heat">Nikkei</a>, 4 juillet 2019.</em></li>
</ul>
</div>
<h4 style="text-align: justify;"><strong><strong>Transport</strong></strong></h4>
<h6 style="text-align: justify;"><strong>JR Central dévoile le premier Shinkansen à batteries de secours</strong></h6>
<p><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/ca80bdd3-afde-4ce6-b81a-72f4d2b6be3a/images/42f3e204-02bc-42dc-ae3c-9aedc59bfdba" alt="Shinkansen" width="388" height="242" />La compagnie ferroviaire JR Central a réalisé le 10 juillet dans la préfecture de Shizuoka un test de son nouveau train à grande vitesse utilisant des batteries, une première mondiale. La compagnie développe cette technologie afin d'offrir une solution de secours permettant aux trains de poursuivre leur déplacement à vitesse réduite jusqu'à la prochaine gare, en cas de coupure d'électricité provoquée par exemple par une catastrophe naturelle. Ceci permettra notamment d'éviter que les trains restent bloqués en pleine voie dans des tunnels ou sur des ponts.</p>
<p style="text-align: justify;">Cette innovation technologique est rendue possible par la réduction de poids et taille des batteries, mais également des moteurs de ce nouveau Shinkansen, le N700S : la place libérée par les moteurs permet d'insérer les batteries sous les voitures. Le N700S, version améliorée de son prédécesseur N700A, sera également un peu plus rapide. Ces nouveaux trains devraient être mis en service en juillet 2020 sur la ligne Tokaido, juste avant les Jeux Olympiques de Tokyo. JR Central prévoit également de commercialiser le N700S à l'export.</p>
<p><strong>Sources :</strong> <em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/07/10/business/corporate-business/central-japan-railway-unveils-first-battery-powered-shinkansen/#.XTUJSf4UmHs">The Japan Times</a>, 10 juillet 2019; <a href="https://www.railjournal.com/fleet/jr-central-demonstrates-n700s-shinkansen-train-in-battery-mode/">Rail Journal</a>, 10 juillet 2019; <a href="https://english.kyodonews.net/news/2019/07/5d9ebb4f514d-jr-central-unveils-1st-battery-powered-bullet-train.html">Kyodo News</a>, 10 juillet 2019.</em></p>
<div class="focus">
<p><strong>Et aussi…</strong></p>
<ul>
<li>Nissan dévoile son nouveau modèle de voiture Skyline, véhicule hybride permettant la conduite autonome sur autoroute | <em><a href="http://www.asahi.com/ajw/articles/AJ201907160050.html">Asahi Shimbun</a>, 16 juillet 2019.</em></li>
<li>La société Times24 (opérateur de parkings et véhicules partagés) va lancer en août la première offre de leasing de voiture électrique au Japon |<em> <a href="http://www.asahi.com/ajw/articles/AJ201907210010.html">Asahi Shimbun</a>, 21 juillet 2019.</em></li>
<li>Honda développe des technologies visant à permettre aux conducteurs de voitures autonomes de regarder la télévision au volant | <em><a href="http://www.asahi.com/ajw/articles/AJ201907050041.html">Asahi Shimbun</a>, 5 juillet 2019.</em></li>
</ul>
</div>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>Energie</strong></h4>
<h6 style="text-align: justify;"><strong>Une gare JR East approvisionnée en électricité 100% renouvelable</strong></h6>
<p><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/ca80bdd3-afde-4ce6-b81a-72f4d2b6be3a/images/1b4e1117-b457-4885-85dc-df7d802517ba" alt="Eoliennes de la gare d'Ojika" />JR East a annoncé que la gare d’Ojika (sur la ligne du même nom, dans la région du Tohoku) est alimentée à partir de juillet 2019 par de l'électricité propre (renouvelable, sans émission de CO2). Cette électricité est notamment produite par la ferme éolienne d'Akita Shimohama, située à proximité de la gare et qui appartient à la compagnie ferroviaire. L'électricité est fournie à la gare par Tohoku EPCO, avec certificat et informations de traçabilité. La gare étant équipée de chargeurs pour trains, l'électricité renouvelable pourra également être utilisée pour alimenter les trains. JR East cherche à faire de cette gare un modèle en matière d'environnement, dans le cadre de son programme "Eco Station" qui regroupe actuellement 10 gares. La gare d'Ojika rénovée en 2018 intégre ainsi éclairage et ventilation naturels, toilettes économes en eau, matériaux de construction locaux, etc.</p>
<p style="text-align: justify;">La compagnie ferroviaire présente ses objectifs en matière de responsabilité sociale et environnement dans sa "Vision 2027". Elle se fixe notamment pour but une réduction d'ici 2030 de 40% des émissions de CO2 de ses activités ferroviaires, par rapport à 2013. Dans ce cadre, outre l'énergie éolienne, JR East cherche à développer l'utilisation d'électricité produite à partir du soleil et de la géothermie, notamment dans la région du Tohoku, afin à terme de pouvoir faire rouler ses trains régionaux sans aucune émission.<span style="color: #000000; font-family: Calibri;"><br /></span></p>
<div class="focus">
<p><strong>Et aussi…</strong></p>
<ul>
<li>TEPCO va officiellement décider le démantèlement de la centrale nucléaire Fukushima Daini (4 réacteurs), épargnée par le tsunami qui avait dévasté la centrale Fukushima Daiichi (6 réacteurs) | <em><a href="https://mainichi.jp/english/articles/20190720/p2g/00m/0dm/004000c">Mainichi</a>, 20 juillet 2019; <a href="https://japantoday.com/category/national/tepco-to-decommission-fukushima-daini-nuclear-plant">Japan Today</a>, 20 juillet 2019.</em></li>
<li>Le coût des mesures de sécurité sur les centrales nucléaires augmente, tandis que le prix du solaire et de l'éolien diminue |<em> <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Energy/Nuclear-safety-costs-in-Japan-surge-to-staggering-heights">Nikkei Asian Review</a>, 9 juillet 2019.</em></li>
<li>La fabriquant Daikin utilise l'intelligence artificielle pour optimiser la maintenance de ses systèmes de climatisation | <em><a href="http://www.asahi.com/ajw/articles/AJ201907140003.html">Asahi Shimbun</a>, 14 juillet 2019.</em></li>
</ul>
</div>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>Environnement & Climat</strong></h4>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Le gouvernement japonais améliore les assurances sur les projets à l'étranger pour les entreprises qui publient les informations RSE |<em> <a href="https://asia.nikkei.com/Spotlight/Environment/Japan-sweetens-insurance-terms-for-ESG-conscious-companies">Nikkei Asian Review</a>, 17 juillet 2019.</em></li>
<li>Des chercheurs japonais et américains s'allient pour l'utilisation, dans le secteur de la construction, du CO2 issu de la combustion du charbon |<em> <a href="https://asia.nikkei.com/Spotlight/Environment/Japan-US-team-to-explore-the-use-of-coal-emissions-in-building-materials">Nikkei Asian Review</a>, 18 juillet 2019.</em></li>
<li>Plusieurs blessés, des routes inondées, des trains annulés, des ordres d'évacuation et des risques de nouveaux glissements de terrain en raison d'un typhon dans le sud du Japon | <em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/07/21/national/heavy-rain-lashes-western-southwestern-japan-typhoon-moves-korean-peninsula/#.XTUnLv4UmHs">The Japan Times</a>, 21 juillet 2019.</em></li>
<li>Une chaîne de restaurant de sushis élèvera désormais jusqu'à maturité les poissons pêchés trop jeunes pour être consommés, dans un contexte de baisse des volumes de pêche au Japon | <em><a href="http://www.asahi.com/ajw/articles/AJ201907040013.html">Asahi Shimbun</a>, 4 juillet 2019.</em><em><br /></em></li>
</ul>
<div class="focus">
<p><em>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP/energie-environnement-transport-construction">Pôle Développement Durable</a> du <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP">Service Economique Régional de l'Ambassade de France à Tokyo</a> (Direction Générale du Trésor / Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire). Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</em></p>
<ul>
<li><em><em><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2017/08/30/revue-d-actualites-japon-energie-environnement-transport-construction">En savoir plus / S'abonner à la lettre d'actualités Energie, Environnement, Transport, Construction Japon</a></em></em></li>
<li><em><em><em><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Japon-Breves">Consulter les actualités économiques Japon-Corée</a></em></em></em></li>
<li><em><em><em><em><a href="https://twitter.com/frtreasuryjapan?lang=fr">Suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a> (en japonais)</em></em></em></em></li>
</ul>
</div>
<p style="text-align: right;"><em><em><em><em>Edition préparée par </em></em></em><a href="https://www.linkedin.com/in/stefanledu/">Stéfan Le Dû</a> <em><em><em>et Machi Yôda.<br />Relecture : Marine Malacain.</em></em></em></em></p>d25bb27f-8a6a-4ccb-a8c5-9170dd63d238Dossier : L'économie circulaire au JaponAlors que le schéma linéaire "produire, consommer, jeter" du système économique traditionnel atteint ses limites, les démarches d'économie circulaire —dont les approches et les priorités diffèrent selon les régions du monde— font l'objet d'une attention grandissante des pouvoirs publics et des acteurs économiques. Le Japon est l'un des pays précurseurs sur ce sujet avec une loi cadre établie dès 2000 et sa promotion du concept des 3R (réduction, réutilisation, recyclage).2019-07-04T00:00:00+02:00<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5 style="text-align: justify;"><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/07/03/le-concept-d-economie-circulaire-au-japon-une-approche-centree-sur-la-gestion-des-dechets">Le concept d’économie circulaire au Japon, une approche centrée sur la gestion des déchets</a></h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><em><img class="marge" style="float: right;" title="4ème plan fondamental" src="/Articles/d25bb27f-8a6a-4ccb-a8c5-9170dd63d238/images/6209b801-f294-4407-ac75-19ea5e9b2c62" alt="4ème plan fondamental" width="335" height="193" />Le Japon a été l’un des premiers pays à concevoir un modèle de développement basé sur la circularité des ressources, à travers la mise en place d’une « Société respectueuse du cycle des matières » dès les années 2000. Cependant, le périmètre opérationnel de l’économie circulaire au Japon est limité au champ traditionnel des déchets qu’il s’agit de prévenir, de réutiliser ou de recycler. Ainsi, certains aspects des politiques d’économie circulaire en Europe comme l’approvisionnement durable, le développement de nouveaux services ou encore les modifications des modes de consommation ne font pas partie du spectre opérationnel de l’économie circulaire au Japon, démontrant que l’appropriation du concept peut grandement varier d’un pays à un autre.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/04/26/valorisation-des-dechets-au-japon-le-concept-de-societe-respectueuse-du-cycle-des-materiaux">Valorisation des déchets au Japon : le concept de société respectueuse du cycle des matériaux</a></h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><em><img class="marge" style="float: right;" title="Déchets plastiques. Cc : Arnaud Bouissou" src="/Articles/d25bb27f-8a6a-4ccb-a8c5-9170dd63d238/images/82b8c0b2-384a-485a-8ffb-8e33cb315cd6" alt="Déchets plastiques. Cc : Arnaud Bouissou" width="316" height="210" />Le Japon s’affiche sur la scène internationale comme porte-drapeau du développement d’une société basée sur la circularité des ressources. Il a notamment été à l’origine de l’initiative « 3R » (Reduce, Reuse, Recycle) et continue de la promouvoir, notamment en Asie. Au niveau national, le concept de développement d’une société respectueuse du cycle des matériaux est entériné dans la loi et fait l’objet de plans publiés tous les cinq ans. Avec un volume de déchets éliminés en chute depuis 1990, le Japon semble sur la voie pour atteindre son objectif de société zéro-déchet à terme, malgré des difficultés à mettre l’accent sur les «2R» (Réduire et Réutiliser) plutôt que sur «Recycler» et à faire évoluer les mentalités des Japonais sur certains aspects.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Admin/Articles/e8aa82a9-dea0-4a78-b912-607ca677995a/Edit">Prévention et gestion des déchets alimentaires au Japon </a></h5>
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</ul>
<p style="text-align: justify;"><em><img class="marge" style="float: right;" title="Gaspillage alimentaire" src="/Articles/d25bb27f-8a6a-4ccb-a8c5-9170dd63d238/images/b38076a7-5c81-4423-b0b0-ac734bec271e" alt="Gaspillage alimentaire" width="315" height="235" />La génération de déchets alimentaires demeure un enjeu crucial au Japon, où le taux d’autosuffisance alimentaire est bas et l’espace disponible pour l’enfouissement particulièrement restreint. Le pays a été l’un des premiers à s’attaquer à la question de la prévention et du recyclage des déchets alimentaires, avec l’adoption de la « Food Waste Recycling Law » dès 2001. Cependant, ce cadre législatif ne couvre pas l’entièreté de la chaîne logistique et les taux de recyclage demeurent très inégaux entre producteurs, distributeurs et services de restauration. Par ailleurs, le gaspillage alimentaire est particulièrement élevé au Japon : avec une perte totale de 6 millions de tonnes par an —soit deux fois plus que l'ensemble de l’aide alimentaire mondiale— chaque Japonais jette en moyenne l’équivalent d’un bol de riz par jour. Face à ce constat, les initiatives publiques et privées pour lutter contre le gaspillage se multiplient.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Admin/Articles/1f9c9ceb-48e2-45f8-8abc-0a1c12f7cd34/Edit">Recyclage des terres rares au Japon : le potentiel des mines urbaines</a></h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" title="Mitsubishi_materials" src="/Articles/d25bb27f-8a6a-4ccb-a8c5-9170dd63d238/images/760ed624-19b9-4723-aa04-5d1e7cec7a7d" alt="Mitsubishi_materials" width="317" height="210" /><em>Grand fabricant d’électronique, sans ressources minières propres, le Japon souhaite se libérer de sa dépendance en terres rares vis-à-vis de la Chine. Parmi les stratégies destinées à sécuriser son approvisionnement, la réutilisation des terres rares présentes dans les mines urbaines occupe une place importante et de nombreuses recherches sur le recyclage de ces matériaux sont en cours. Bien que guidée par une motivation principalement économique, la stratégie japonaise de recyclage peut se révéler extrêmement bénéfique pour l’environnement, au vu des conséquences néfastes associées à l’extraction et au raffinage des terres rares. De plus, cette stratégie s’intègre dans le cadre général d’une société respectueuse du cycle des matériaux, vision japonaise d’une société circulaire, basée sur l’utilisation efficace des ressources et leur recyclage. Enfin, les terres rares étant nécessaires pour la construction de voitures hybrides, ou encore des éoliennes, leur recyclage est un enjeu stratégique pour la transition écologique.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/06/03/territoires-bas-carbone-production-locale-et-revitalisation-regionale-le-concept-japonais-de-regional-circular-and-ecological-sphere">Territoires bas-carbone, production locale et revitalisation régionale : le concept japonais de « Regional Circular and Ecological Sphere »</a></h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><em><img class="marge" style="float: right;" title="Schéma" src="/Articles/d25bb27f-8a6a-4ccb-a8c5-9170dd63d238/images/46614cb2-245e-48f1-bcdf-ab725f1b2fd7" alt="Schéma " width="331" height="217" />Face aux enjeux environnementaux (réduction des gaz à effet de serre, utilisation effective des ressources), aux enjeux de revitalisation des économies régionales et aux enjeux démographiques, le Ministère de l’Environnement japonais développe depuis 2018, le concept de « Regional Circular and Ecological Spheres ». Ce concept intègre des aspects environnementaux, sociaux et économiques, pour créer un nouveau modèle promouvant une société bas-carbone, autonome et décentralisée, en harmonie avec la nature. Introduit à diverses reprises auprès de la communauté internationale, ce modèle décentralisé, visant à redynamiser les territoires régionaux et à promouvoir les énergies renouvelables et la circulation des ressources, est désormais l’une des lignes directrices des politiques environnementales japonaises.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/07/04/la-decentralisation-des-energies-renouvelables-au-japon-un-processus-enclenche-apres-la-catastrophe-de-fukushima-qui-peine-a-trouver-un-second-souffle">La décentralisation des énergies renouvelables au Japon : un processus enclenché après la catastrophe de Fukushima qui peine à trouver un second souffle</a></h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><em><img class="marge" style="float: right;" title="Centrale solaire flottante Ciel&Terre Besso Ike utilisation libre" src="/Articles/d25bb27f-8a6a-4ccb-a8c5-9170dd63d238/images/2ac85492-f25f-4433-846c-abdeac00a69a" alt="Centrale solaire flottante Ciel&Terre Besso Ike utilisation libre" width="319" height="180" />L’accident nucléaire de Fukushima en 2011 a mis en lumière la nécessité de mettre en place au Japon des systèmes d’approvisionnement en énergie plus résilients. Des suites de cette catastrophe, les initiatives de production locale d’énergies renouvelables se sont multipliées sur l’archipel, notamment via la création de compagnies énergétiques locales et de projets communautaires. Cependant, le mouvement s’est désormais essoufflé et le Japon n’a pas développé à ce jour de véritable stratégie nationale pour encourager ce processus de décentralisation. La mise en avant par le gouvernement japonais du concept de Regional Circular Ecological Sphere (CES), qui promeut une société décarbonée, résiliente et autosuffisante, pourrait toutefois insuffler un nouvel élan de production et consommation à échelle locale d’énergies renouvelables.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/05/07/kamikatsu-ville-pionniere-du-zero-dechet-au-japon">Kamikatsu, ville pionnière du zéro déchet au Japon</a></h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><em><img class="marge" style="float: right;" title="Kamikatsu" src="/Articles/d25bb27f-8a6a-4ccb-a8c5-9170dd63d238/images/424b3416-7536-4a7a-a411-fd08c7a70583" alt="Kamikatsu" width="313" height="246" />Kamikatsu, petite ville des montagnes de Shikoku, est la première municipalité au Japon à avoir promulgué une politique zéro déchet dès 2003. Avec 45 bacs de tri différents, répartis en 13 catégories, la politique de gestion des déchets demande une grande rigueur de la part des habitants, mais a porté ses fruits : Kamikatsu a atteint un taux de recyclage de tous ses déchets de 81% en 2016. La ville s’est fixé pour objectif d’atteindre le zéro déchet d’ici 2020 et travaille désormais activement à réduire la production de rebuts à la source. Kamikatsu est un exemple de modèle de développement de l’économie circulaire à petite échelle mais pourrait bien agir comme démonstrateur auprès d’autres municipalités. D’ailleurs avec plus de 2000 visiteurs chaque année, elle attise la curiosité et l’intérêt, aussi bien des entreprises que des citoyens, soucieux d’améliorer leurs pratiques.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/06/18/une-nouvelle-strategie-de-lutte-contre-les-dechets-plastiques-au-japon">Une nouvelle stratégie de lutte contre les déchets plastiques au Japon</a></h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><em><img class="marge" style="float: right;" title="Bouteilles plastiques CC The Japan Times" src="/Articles/d25bb27f-8a6a-4ccb-a8c5-9170dd63d238/images/d9472297-9981-4cda-aa5d-3958b320df6c" alt="Bouteilles plastiques CC The Japan Times" width="311" height="207" />La profusion d’emballages plastiques constitue l’un des chocs dont les visiteurs du Pays du Soleil levant font le plus fréquemment l’expérience – choc accentué par une idée reçue selon laquelle la culture japonaise entretiendrait un rapport particulier à la nature. Le Japon est bien pourtant le deuxième producteur mondial de déchets d’emballages plastiques par tête et s’était, ces dernières années, fait remarquer par sa voix plutôt discordante à l’international dans la lutte contre ces déchets. Face à des pressions diplomatiques et économiques (bannissement des importations de déchets plastiques par la Chine) accrues, le gouvernement nippon a cependant fait des déchets plastiques une thématique centrale ces derniers mois, publiant une stratégie plastique quelques jours en amont de la tenue du G20 Ministériel Environnement/Energie et du Sommet du G20 sous sa présidence en 2019, dont le plastique est à l’agenda.</em></p>
<ul>
<li>
<h5><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2020/02/19/politiques-d-economie-circulaire-dans-le-secteur-de-la-construction-au-japon">Politiques d’économie circulaire dans le secteur de la construction au Japon</a></h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><em><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/d25bb27f-8a6a-4ccb-a8c5-9170dd63d238/images/7a9f5309-bfc3-48b6-805b-0880e83de5d9" alt="Construction" width="304" height="190" />À la fin du 20<sup><span style="font-size: 10pt;">ème</span></sup> siècle au Japon, les déchets générés lors des chantiers représentaient près de 20 % du volume total des déchets industriels et 70 % des déchets illégalement déversés dans la nature. Pour remédier à ces pratiques néfastes pour l’environnement et dans le cadre de la mise en œuvre du Plan pour une société respectueuse du cycle des matériaux, le Japon a promulgué depuis 2000 une série de lois établissant les axes prioritaires d'une gestion effective des déchets de construction. Grâce à ces mesures, le taux de recyclage des déchets issus de la construction a nettement augmenté depuis les années 1990, jusqu’à atteindre 96 % en 2012. Néanmoins, si le taux de recyclage a fortement augmenté, la quantité de déchets générée peine à diminuer. En 2014, le secteur représentait toujours 20,8 % du volume des déchets industriels et 25 % du volume total des déchets<em>.</em></em></p>ceaeb202-79cc-426e-9921-248d02c2ec6eTerritoires bas-carbone, production locale et revitalisation régionale : le concept japonais de « Regional Circular and Ecological Sphere »Face aux enjeux environnementaux (réduction des gaz à effet de serre, utilisation effective des ressources), aux enjeux de revitalisation des économies régionales et aux enjeux démographiques, le Ministère de l’Environnement japonais développe depuis 2018, le concept de « Regional Circular and Ecological Spheres ».2019-06-06T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><em>Ce concept intègre des aspects environnementaux, sociaux et économiques, pour créer un nouveau modèle promouvant une société bas-carbone, autonome et décentralisée, en harmonie avec la nature. Introduit à diverses reprises auprès de la communauté internationale, ce modèle décentralisé, visant à redynamiser les territoires régionaux et à promouvoir les énergies renouvelables et la circulation des ressources, est désormais l’une des lignes directrices des politiques environnementales japonaises.</em></p>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>1. Le concept de « Circulating and Ecological Economy » (CEE), un prolongement de politiques antérieures</strong></h4>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" title="Schéma" src="/Articles/ceaeb202-79cc-426e-9921-248d02c2ec6e/images/a11b6ad8-ca0e-4ac9-a5eb-befe1382a689" alt="Schéma" width="426" height="280" />La vision de l’établissement d’une société basée sur une « Circulating and Ecological Economy » (CEE) a été formellement inscrite et promue par le Ministère de l’Environnement japonais (MOE) dans le 5<sup>ème</sup> Plan Fondamental pour l’Environnement en avril 2018. La CEE a été conceptualisée sous l’impulsion de l’<em>Institute for Global Environment </em>Strategies (IGES, institut proche du MOE), avant d’être reprise dans les discours du gouvernement. La CEE prône <strong>une société bas-carbone, autonome et décentralisée, basée sur l’harmonie avec la nature et la production locale d’énergie renouvelable</strong>. L’objectif est double : préserver les écosystèmes et les ressources tout en revitalisant les régions périphériques actuellement en déclin. Afin de mettre en application ce nouveau modèle, l’IGES promeut la mise en place de « Regional Circular (ou Circulating) Ecological spheres » (Regional CES), qui permettent d’optimiser la circulation des ressources naturelles, économiques et humaines.</p>
<p style="text-align: justify;">La CEE et les Regional CES sont le prolongement de précédents concepts mis en avant par le gouvernement japonais comme la <em> </em>« Regional Circular Sphere » de 2008, <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/04/26/valorisation-des-dechets-au-japon-le-concept-de-societe-respectueuse-du-cycle-des-materiaux">les 3R : Reduce, Reuse, Recycle</a> ou encore <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/08/30/les-politiques-japonaises-pour-la-biodiversite">la stratégie nationale sur la biodiversité </a>(2012-2020). Selon le <em>Central Environment Council </em>qui a dirigé les discussions sur ces idées, la CEE a été principalement fondée sur la base de deux concepts développés précédemment : la Regional Circular Sphere (<em>Chiiki-Junkan-Ken</em>) et la société en harmonie avec la nature (<em>Shizen Kyousei Shakai</em>).</p>
<p style="text-align: justify;">La Regional Circular Sphere avait été promue par le gouvernement japonais dans son second plan fondamental pour l’établissement d’une société respectueuse du cycle des matières en 2008. De nombreux modèles de recyclage de ressources comme le plastique, les déchets alimentaires, les déchets d’origine animale, le papier avaient été développés. Avec le temps, ce concept s’est surtout appliqué à la nécessité de revitaliser l’économie locale, en établissant des collaborations entre les zones rurales et urbaines et d’utiliser les ressources locales pour atténuer les hémorragies de capitaux et créer des opportunités d’emploi. On est donc passé d’une nécessité de circulation des ressources pour la réduction et le recyclage des déchets organiques, à l’engagement des acteurs locaux pour renforcer la société et l’économie locale.</p>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>2. Regional CES et CEE : une tentative d’intégration des différentes dimensions du développement durable</strong></h4>
<p style="text-align: justify;">Au cours des dernières années, le Japon a fragmenté ses politiques environnementales en abordant de manière séparée la protection de la biodiversité (Stratégie nationale sur la biodiversité de 2012 à 2020), l’efficacité des ressources (Loi fondamentale sur l’établissement d’une société respectueuse du cycle des matières) et la décarbonisation (Stratégie de long terme pour une société décarbonée soumise en mai 2019 à consultation publique). Le premier objectif du concept de Regional CES est de parvenir à une meilleure intégration de ces différents enjeux environnementaux.</p>
<p style="text-align: justify;">Au-delà des enjeux environnementaux, le Japon souhaite également répondre à l’ensemble des Objectifs de Développement Durable de l’ONU (SDGs), <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/03/26/appropriation-des-objectifs-de-developpement-durable-odd-de-l-onu-au-japon">qui sont de plus en plus présents au sein des communications du gouvernement et des entreprises japonaises</a>. Il s’agit donc d’intégrer les dimensions économiques et sociales du développement durable, en promouvant la revitalisation des régions et en luttant contre le déclin économique et démographique des régions les plus fragiles.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Regional CES" src="/Articles/ceaeb202-79cc-426e-9921-248d02c2ec6e/images/551acc88-6ba2-4a6f-bd72-0ee661b8cf9f" alt="Regional CES" width="854" height="444" />Afin de parvenir à une Circulating and Ecological Economy, le gouvernement évoque la nécessité pour chaque région de s’appuyer sur ses caractéristiques uniques, de manière à créer par la suite des symbioses et des échanges de ressources entre territoires voisins. Il s’agit de redécouvrir les ressources régionales et de faire d’elles un usage optimal. Ces ressources peuvent être multiples : sources d’énergie, ressources naturelles (forêts, sources naturelles d’eau chaude, etc), infrastructures, conglomérats industriels mais également culture indigène, artisanat, climat, savoir-faire des communautés, etc. Pour préserver la durabilité d’une région, il faut préserver ces ressources locales et empêcher leur altération par les activités socioéconomiques. Réciproquement, l’amélioration de la qualité des ressources peut mener à une amélioration des activités socioéconomiques. Une bonne gestion des ressources locales et une amélioration de leur qualité est donc primordiale. Par ailleurs, il est nécessaire de faire circuler ces ressources (naturelles, mais également économiques et humaines) à l’échelle optimale, et de créer des synergies entre les régions : les besoins pour une ressource donnée ne se trouvent en effet pas nécessairement dans la région qui dispose de cette ressource. Ce concept souligne la nécessité de trouver des solutions fondées sur les écosystèmes, pour s’adapter au changement climatique et parvenir à une société résiliente. </p>
<p style="text-align: justify;">Ainsi, les concepts de CEE et de Regional CES reprennent certains des principes de base d’autres concepts promouvant la durabilité, comme l’économie circulaire ou la société décarbonée, mais les développent en intégrant les trois dimensions du développement durable, et les croisent avec une logique d’aménagement du territoire.</p>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>3. Des initiatives déjà existantes : exemples de production locale d’énergie renouvelable, d’utilisation des ressources forestières et de soutien aux communautés vieillissantes</strong></h4>
<p style="text-align: justify;">Il existe déjà de multiples exemples de régions, de villes ou d’initiatives illustrant l’esprit des Regional CES. Ces exemples d’initiatives locales durables sont disséminés sur l’ensemble de l’archipel et ont bien souvent débuté dès les années 90 ou 2000. Ces initiatives locales, non coordonnées, ont contribué à faire émerger le concept de Regional CES, tel qu’il a ensuite été théorisé par l’IGES et promu par le gouvernement national. Ces exemples précurseurs sont également utilisés aujourd’hui comme modèles pour inspirer d’autres régions, villes et villages à s’engager dans des projets de Regional CES.</p>
<h5 style="text-align: justify;"><strong>3.1. Nagano : un modèle de production décentralisée d’énergie renouvelable </strong></h5>
<p style="text-align: justify;">La préfecture de Nagano vise une énergie 100% renouvelable et place la décarbonisation au premier plan de sa politique de développement durable. La stratégie de politique énergétique durable pour 2013-2020 (Nagano Sustainable Energy Policy Strategy), vise une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 36% d’ici 2030, dépassant ainsi les objectifs japonais de 26%. Nagano encourage notamment la promotion de projets d’énergie renouvelable communautaires, l’efficacité énergétique des entreprises et des bâtiments, ou encore un système de cartographie solaire. La préfecture a également élaboré un plan ambitieux visant à transformer la relation énergétique entre zones rurales et urbaines. Le bureau des entreprises de Nagano vend de l’hydroélectricité aux zones urbaines, exportant de l'énergie renouvelable vers des villes situées en dehors de la préfecture et générant ainsi des revenus à Nagano.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Nagano" src="/Articles/ceaeb202-79cc-426e-9921-248d02c2ec6e/images/9d0206a4-f405-4dd2-86c8-f7a028efae75" alt="Nagano" width="696" height="341" />Le système de vente d’électricité de Nagano : vente d’électricité aux grandes villes provenant de deux centrales hydroélectriques. Source: <a href="https://pub.iges.or.jp/pub/circulating-and-ecological-economy-regional"><span style="text-decoration: underline;">Circulating and Ecological Economy — Regional and Local CES: An IGES Proposal</span></a>.</p>
<h5 style="text-align: justify;"><strong>3.2. Hamamatsu : un partenariat public-privé pour l’indépendance énergétique</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">Afin d’assurer son autosuffisance énergétique, la ville de Hamamatsu a créé en 2015 une société électrique locale : « Hamamatsu Energy Co., Ltd », grâce aux investissements de 9 entités, dont la ville elle-même et six entreprises locales. La société est la première entreprise locale d’électricité financée grâce à un investissement du gouvernement local. La ville s’est appuyée sur ses atouts : elle reçoit le plus d’heures de soleil du pays et dispose d’importantes ressources forestières ; les principales sources d’énergie sont donc l’énergie solaire et la biomasse. Hamamatsu Energy a fixé un plafond pour les investissements provenant de l’extérieur de la région et a également définit un objectif pour le ratio entre la production d’énergie locale et la consommation locale à au moins 80%. Ce cas illustre bien l’utilisation des ressources locales pour favoriser la résilience énergétique et la revitalisation de l’économie locale en créant une production énergétique et un système de consommation locaux. Hamamatsu Energy est également un exemple de collaboration public-privé fructueuse.</p>
<h5 style="text-align: justify;"><strong>3.3.</strong> <strong>Shimokawa : l’utilisation des ressources forestières pour la revitalisation</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">La ville de Shimokawa, située à Hokkaido, a mis en place son propre modèle de développement durable pour faire face à ses problèmes démographiques et économiques de long terme. Si l’agriculture, la foresterie et l’exploitation minière ont propulsé sa croissance jusqu’en 1960, la dégradation des industries principales de la ville et son éloignement de tout centre économique majeur ont mené à une diminution drastique de sa population par la suite. Shimokawa a pleinement embrassé la philosophie de la CEE en s’appuyant sur ses ressources pour trouver des solutions à ses problèmes de long-terme. Au total, 88% de la surface de la ville est couverte par des forêts offrant des possibilités de nouvelles activités économiques. La ville de Shimokawa a exploité ce potentiel et l’industrie de la foresterie joue à nouveau un rôle de premier plan dans l’économie de la ville : les activités forestières traditionnelles ont été ravivées, de nouveaux produits forestiers ont été développés et l’utilisation de biomasse forestière s’est généralisée. Cette renaissance a réduit les émissions de CO2 de 18% et a permis à la ville d’atteindre une autonomie énergétique de 49% en 2016.</p>
<p style="text-align: justify;">Par ailleurs, la ville a construit un Bio Village, Ichi no Hashi, en réponse au vieillissement de la population. Ce village combine le logement (22 unités) avec d’autres services sous une forme compacte. La biomasse forestière fournit de l’énergie à la communauté, minimisant ainsi les émissions de CO2, et une pépinière spécialisée dans les produits forestiers et un centre de recherche génèrent de nouvelles perspectives économiques. Ichi no Hashi est un bel exemple de la mise en œuvre pratique d’une Regional CES : capitalisant sur les principaux atouts de la région, le BioVillage intègre les trois dimensions du développement durable pour répondre à l’un des problèmes les plus urgents du Japon : une société surannée.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Ichi no hashi" src="/Articles/ceaeb202-79cc-426e-9921-248d02c2ec6e/images/dbadb25e-cd5d-4d47-934e-d804d93c104b" alt="Ichi no hashi" width="569" height="391" />Système de gestion de l’énergie du Bio Village Ichi no Hashi. Source : <a href="https://www.town.shimokawa.hokkaido.jp/section/kankyoumirai/2018-0524-SDGs-english.html"><span style="text-decoration: underline;">Site internet</span></a> de Shimokawa.</p>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>4. Les perspectives de développement de la CEE et de la Regional CES : appel à projet en cours, communication à l’internationale et limites de l’action locale</strong></h4>
<p style="text-align: justify;">Le Ministère de l’Environnement a lancé en 2019 un appel à candidatures pour soutenir une variété de projets portant la philosophie de la CEE. Entre 60 et 70 propositions ont été reçues et sont en cours d’évaluation. Les 20 projets sélectionnés à l’été 2019 bénéficieront d’un soutien budgétaire et de l’expertise d’une équipe consultative envoyée sur place. L’objectif est de faciliter les discussions entre une grande diversité d’acteurs, de manière à maximiser les chances de réussite des projets. Le MOE envisage pour l’instant de suivre l’évolution des initiatives sur trois ans et de tirer un premier bilan de l’impact et des retombées de ce programme de soutien. L’appel à candidature n’était pas restrictif et s’adressait aussi bien aux préfectures, qu’aux villes, ou aux acteurs locaux privés.</p>
<p style="text-align: justify;">Sur la scène internationale, le Japon a déjà fait la promotion des concepts de CEE et de Regional CES au sein de forums ou de groupes de travail consacrés à la durabilité et à la transition écologique, notamment la UN Biodiversity Conference de novembre 2018, la 24<sup>ème</sup> Conférence des Parties de l’UNFCCC de décembre 2018, la première rencontre du groupe de travail G20 Climate Sustainability de 2019, et le premier symposium africain sur la science durable qui s’est tenu en mars 2019. Le Japon affiche ainsi son désir de diffuser son modèle outre-mer et ambitionne également de collaborer directement avec les gouvernements locaux de pays tiers, notamment en Asie du Sud-Est. L’objectif serait de mettre l’expertise japonaise à disposition, mais aussi de bénéficier des enseignements des pays d’accueil sur des aspects sur lesquels le Japon est en retard, en particulier ce qui concerne l’implication des communautés locales dans les projets.</p>
<p style="text-align: justify;">Cependant, si le concept de Regional CES est bien inscrit dans le 5<sup>ème</sup> Plan Fondamental pour l’Environnement, les actions concrètes envisagées au niveau national, pour promouvoir et développer la décentralisation, l’autonomie et la résilience au sein des régions demeurent floues, voire inexistantes. Aucun changement législatif n’est prévu pour transférer des compétences aux collectivités et ainsi leur donner plus de marge de manœuvre. Sans réel transfert de compétences et sans stratégie nationale précise définie par le gouvernement central, il apparait difficile pour les gouvernements locaux d’agir. De plus, le budget alloué pour soutenir les initiatives de développement des Regional CES semble restreint et peu défini. Cette tentative du MOE de développer un nouveau cadre intégrant les différentes dimensions du développement durable est prometteur, encore faut-il que la conceptualisation soit suivie d’actions concrètes et ambitieuses de la part du gouvernement japonais. On retrouve ainsi certaines faiblesses identifiées sur une autre politique territoriale du Japon, celle des <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/12/21/compact-city-network-politique-urbaine-du-japon-en-reponse-au-declin-de-sa-population">Compact Cities</a>.</p>
<p style="text-align: justify;">L’intérêt du gouvernement japonais pour les concepts de CEE et Regional CES démontre toutefois une volonté de progressivement décentraliser les politiques liées au développement durable des territoires, dans la lignée des dynamiques déjà engagées en Europe, notamment en France avec les nombreuses mesures de décentralisation des politiques énergie-climat mises en place depuis la fin des années 2000.</p>
<p style="text-align: justify;">Ce mouvement s’accompagnera nécessairement de l’émergence de nouveaux types de services et d’entreprises, plus orientées vers le local, à l’image des opérateurs alternatifs d’électricité comme <a href="https://shizendenryoku.jp/">Shizen Denryoku</a> et <a href="https://minden.co.jp/">Minna Denryoku</a>, qui se spécialisent sur les énergies renouvelables achetées à de petits producteurs indépendants. Bien qu’apparaissant comme une démarche plutôt low-tech, la CEE et la Regional CES pourront donc bénéficier des technologies facilitant la décentralisation, telles que <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/05/09/le-developpement-de-l-iot-au-japon-pilier-de-la-strategie-gouvernementale-et-opportunites-pour-les-entreprises-francaises">l’internet des objets </a>pour optimiser des services diffus, et la blockchain pour le suivi des flux de ressources de tous types.</p>
<div class="focus">
<h5 style="text-align: justify;">Pour aller plus loin :</h5>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/12/21/compact-city-network-politique-urbaine-du-japon-en-reponse-au-declin-de-sa-population">Compact City + Network : politique urbaine du Japon en réponse au déclin de sa population</a> ;</li>
<li style="text-align: justify;"><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/12/20/carte-des-villes-japonaises-compact-city-network">Carte des villes japonaises Compact City + Network</a> ;</li>
<li style="text-align: justify;"><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2017/12/08/etude-politiques-japonaises-de-developpement-des-energies-renouvelables-et-de-maitrise-de-l-energie-comparaison-avec-la-france">Etude : Politiques japonaises de développement des énergies renouvelables et de maitrise de l’énergie / Comparaison avec la France</a> ;</li>
<li style="text-align: justify;">Voir notre dossier <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/07/04/dossier-l-economie-circulaire-au-japon">L'économie circulaire au Japon</a>, qui présente une série d'articles sur les politiques et les initiatives japonaises en matière de transition vers une économie plus respectueuse des ressources, dans des domaines variés (gestion des déchets alimentaires, nouveaux modèles d'utilisation des ressources énergétiques, recyclage des terres rares, lutte contre le plastique, etc) ;</li>
<li style="text-align: justify;"><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/11/09/world-circular-economy-forum-2018-l-economie-circulaire-presentee-comme-nouveau-modele-de-croissance-et-de-developpement">World Circular Economy Forum 2018 – L’économie circulaire présentée comme nouveau modèle de croissance et de développement</a> ;</li>
<li style="text-align: justify;"><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/02/04/seminaire-3r-et-dechets-plastiques-du-gouvernement-metropolitain-de-tokyo">Séminaire "3R et déchets plastiques" du Gouvernement Métropolitain de Tokyo</a> ;</li>
<li style="text-align: justify;"><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/02/08/economie-circulaire-participation-de-la-ville-de-paris-au-projet-de-tokyo-mobiles-to-medals">Economie circulaire : participation de la ville de Paris au projet de Tokyo « Mobiles to Medals »</a>.</li>
</ul>
</div>86db4b20-4c36-40ee-9406-4b68a7c8c74b12ème rencontre biennale France-Japon sur le bâtimentDu 8 au 10 mai 2019 avait lieu à Tokyo la 12ème rencontre franco-japonaise sur le logement et la construction. Les échanges ont porté sur une grande variété de sujets : l’efficacité énergétique des bâtiments, la construction bois, les modèles numériques de bâtiments, et l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. Cet évènement a permis d'accélérer et de structurer les échanges techniques entre les deux pays sur la construction bois, avec des perspectives prometteuses pour 2020/2021. Cette rencontre a également permis à la France de valoriser les activités de la Global Alliance for Building & Construction (GlobalABC) auprès des autorités japonaises. 1. Une coopération ancienne, qui accélère sur les sujets liés au bâtiment durable, intégrant les questions environnementales et socialesLa 12ème édition du dialogue institutionnel entre la France et le Japon sur le bâtiment s’est tenue à Tokyo du 8 au 10 mai. Les réunions ont lieu tous les deux ans, depuis 1992, en altern2019-05-16T00:00:00+02:00<div class="focus">
<p style="text-align: justify;"><em>Du 8 au 10 mai 2019 avait lieu à Tokyo l</em><em>a 12<sup>ème</sup> rencontre franco-japonaise sur le logement et la construction. Les échanges ont porté sur une grande variété de sujets : l’efficacité énergétique des bâtiments, la construction bois, les modèles numériques de bâtiments, et l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. Cet évènement a permis d'accélérer et de structurer les échanges techniques entre les deux pays sur la construction bois, avec des perspectives prometteuses pour 2020/2021. Cette rencontre a également permis à la France de valoriser les activités de la Global Alliance for Building & Construction (GlobalABC) auprès des autorités japonaises. </em></p>
</div>
<h4 style="text-align: justify;">1. Une coopération ancienne, qui accélère sur les sujets liés au bâtiment durable, intégrant les questions environnementales et sociales</h4>
<p style="text-align: justify;">La 12<sup>ème</sup> édition du dialogue institutionnel entre la France et le Japon sur le bâtiment s’est tenue à Tokyo du 8 au 10 mai. Les réunions ont lieu tous les deux ans, depuis 1992, en alternance avec les rencontres sur la ville durable. Les délégations étaient conduites par le <a href="http://www.mlit.go.jp/en/index.html">ministère japonais du Territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme </a>( MLIT) et par les ministères français de la Transition Ecologique et Solidaire (MTES) et de la Cohésion des Territoires et des Relations avec les Collectivités Territoriales (MCTRCT). Des centres techniques étaient également associés : le <a href="http://www.cstb.fr/fr/">Centre Scientifique et Technique du Bâtiment </a>(CSTB) et <a href="https://www.fcba.fr/">l'Institut Technologique Forêt Cellulose Bois-construction Ameublement </a>(FCBA) côté français, et le <a href="https://www.bcj.or.jp/en/">Building Center of Japan </a>(BCJ) et le <a href="https://www.kenken.go.jp/english/">Building Research Institute </a>(BRI) côté japonais. Le FCBA est spécialisé sur le bois, et le BRI est un centre de recherche sous tutelle du MLIT. Le BCJ quant à lui, est une structure non lucrative autonome, spécialisée dans la certification de bâtiments. Le MLIT avait également associé diverses entreprises japonaises du secteur : <a href="https://www.ykk.com/english/">YKK</a> AP, <a href="https://www.toto.com/">Toto</a>, <a href="https://www.takenaka.co.jp/takenaka_e/">Takenaka</a>, <a href="http://sfc.jp/english/">Sumitomo Forestry</a>, <a href="https://www.sekisuihouse-global.com/">Sekisui House</a>, <a href="https://www.yamashitasekkei.co.jp/en/">Yamashita Sekkei</a>, <a href="https://www.nihonsekkei.co.jp/?lang=en">Nihon Sekkei</a>, <a href="https://www.daiwahouse.com/English/">Daiwa House</a>, <a href="https://www.cbl.or.jp/english/">CBL</a>.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Participants" src="/Articles/86db4b20-4c36-40ee-9406-4b68a7c8c74b/images/eeb6c28a-9963-4cee-8b10-e6ded263f021" alt="Participants" width="740" height="360" /></p>
<p style="text-align: justify;">Dans la continuité de l’édition précédente qui avait eu lieu fin 2016 à Paris, le thème de la <strong>construction bois</strong> était un des principaux sujets. Les deux pays ont par ailleurs présenté leurs <strong>politiques en matière de logement</strong> en lien avec la démographie et les questions sociales, ainsi que les efforts menés en matière <strong>d’efficacité énergétique des bâtiments</strong>, d’utilisation des <strong>maquettes numériques</strong> (BIM – Building Information Modelling) et <strong>d’accessibilité des logements aux personnes handicapées ou âgées</strong>.</p>
<p style="text-align: justify;">Comme ce fut le cas début 2018 lors de la <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/01/31/cinquieme-rencontre-franco-japonaise-sur-la-ville-durable-a-tokyo-et-kanazawa">rencontre ville durable</a>, <strong>les angles choisis par les deux pays reflètent des priorités différentes. Du côté français, les questions environnementales et sociales sont centrales. Côté japonais ce sont plutôt les enjeux démographiques, de sécurité, de confort et de santé qui priment. </strong>Ainsi, si la question de l’empreinte énergie-carbone est bien présente au sein des politiques japonaises, l'introduction par le gouvernement français de règlementations strictes sur la construction de bâtiments démontre une avance importante de la France, aussi bien dans la conception des règlementations, que dans leur acceptation par les acteurs. </p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: left;" title="Construction" src="/Articles/86db4b20-4c36-40ee-9406-4b68a7c8c74b/images/adcc73c1-5f5b-44a5-80eb-d92dbbd15115" alt="Construction" width="416" height="306" />Au Japon, une des principales préoccupations mise en avant est celle de <strong>l’augmentation du nombre de logements vacants</strong>, qui a quasiment doublé en 20 ans, atteignant 8 millions d’unités sur un parc de 60 millions. En réponse, le gouvernement national et les collectivités mettent en place des mesures fiscales et de soutien financier pour encourager l’utilisation de ces logements, ce qui a permis de ralentir la croissance du nombre de logements vacants depuis 2014. Ce sujet est une des trois priorités de la politique du logement sur 10 ans, les deux autres étant le <strong>développement d’un parc de logements adaptés à différentes populations</strong> (jeunes, personnes avec jeunes enfants, personnes âgées) et la <strong>revitalisation de l’industrie du logement</strong>.</p>
<p style="text-align: justify;">Malgré un stock de logements vacants en augmentation, <strong>le Japon ne dispose pas de politique forte sur la rénovation des habitations</strong>. Selon le MLIT, ce faible taux de rénovation s'explique par les 1 millions de constructions nouvelles sortant de terre chaque année, qui offrent un accès facile à des logements neufs, plus surs et plus performants.</p>
<p style="text-align: justify;">En lien avec ce sujet, les délégations ont également échangé sur les situations actuelles en France et au Japon en matière d’hébergement touristique par les plateformes en ligne comme AirBnB. Les deux pays ont restreint le nombre de jours de location autorisée chaque année. Dans le même temps, le Japon cherche à promouvoir la transformation de logements vacants en capacités hôtelières, en assouplissant les règles de sécurité (incendie, évacuation…).</p>
<h4 style="text-align: justify;">2. Accélération et structuration des échanges sur la construction bois</h4>
<p style="text-align: justify;">La question de l’usage du bois était déjà à l’ordre du jour des dernières rencontres, favorisant des rapprochements, par ailleurs accélérés grâce à l’implication et la détermination d’un acteur français : le FCBA. Institut technologique spécialisé sur le bois, ce dernier a identifié le Japon comme partenaire stratégique il y a plusieurs années. En 2016, le FCBA a signé avec l’entreprise japonaise NICE Corporation un accord de coopération, dans le cadre du grand forum de l’innovation franco-japonaise. Ceci a permis de développer des <strong>projets de recherche conjoints, </strong>notamment sur le confort dans les constructions bois (en partenariat avec l’université Keio à Tokyo) et de consolider une participation japonaise importante au tout premier congrès mondial <a href="http://wood-rise-congress.org/">Woodrise</a> sur les immeubles bois de grande hauteur, qui s'est déroulé à Bordeaux en septembre 2017.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Un accord technique entre le FCBA et le BRI</strong> a été discuté à partir de l’été 2018, et a pu être signé le 8 mai 2019 en marge de la rencontre. Cet accord vise à positionner le FCBA et le BRI comme « têtes de pont » pour relier les réseaux français et japonais impliqués dans la recherche et l’innovation pour l’usage du matériau bois dans les bâtiments.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Signature FCBA BRI" src="/Articles/86db4b20-4c36-40ee-9406-4b68a7c8c74b/images/b29af2ee-fdfb-480e-96b9-1b1752c54ba7" alt="Signature FCBA BRI" width="426" height="320" /></p>
<p style="text-align: center;"><em>Signature Accord Technique FCBA-BRI</em></p>
<p style="text-align: justify;">Par ailleurs, <strong>la Japan International Association for the Industry of Building and Housing</strong> <strong>(JIBH)</strong> <strong>a signalé sa volonté de rejoindre l’alliance Woodrise</strong>. La JIBH est une structure jeune, créée en 2018, qui regroupe déjà 60 membres, dont des acteurs emblématiques du secteur comme le BCJ et Sumitomo Forestry. La JIBH propose en outre d’organiser au Japon en 2021 la 3<sup>ème</sup> édition de Woodrise, après le Canada qui accueillera l’édition 2019 à Québec, du 30 septembre au 4 octobre.</p>
<h4 style="text-align: justify;">3. Echanges scientifiques et techniques : des perspectives encourageantes</h4>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: left;" title="BRI" src="/Articles/86db4b20-4c36-40ee-9406-4b68a7c8c74b/images/f8962643-c5f9-4fd0-8ff0-86c1ebe3ee1a" alt="BRI" width="168" height="299" />Le service pour la science et la technologie de l’Ambassade a profité de cette séquence pour rencontrer les représentants du FCBA et du CSTB. Il leur a présenté les différents dispositifs de soutien à la coopération scientifique entre les deux pays, tels que les programmes de mobilité étudiante au niveau master et doctorat, les programmes de financement de la recherche et de mobilité des chercheurs ou encore le soutien à l’organisation de séminaires scientifiques.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Pour le FCBA, ces outils pourraient accompagner le démarrage des activités de R&D dans le domaine de la construction bois mentionnées dans le cadre de l’accord signé avec le BRI</strong>. Il a été évoqué par exemple la possibilité de démarrage d’un doctorat partagé ou encore l’organisation en 2020 d’un séminaire en vue de préparer le volet scientifique de Woodrise 2021, qui pourrait avoir lieu au Japon. Dans la continuité de la trajectoire imprimée depuis quelques années, les échanges entre le Japon et le FCBA se sont avérés très fructueux.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Quant au CSTB, les activités scientifiques avec le Japon dans le domaine de la construction existent depuis de nombreuses années</strong> : depuis les années 1980 avec le BCJ et depuis 2012 avec le BRI. L’entretien a permis de faire un point sur ces activités, d’évoquer les difficultés rencontrées (notamment autour des questions linguistiques) et d’identifier des priorités thématiques. La visite des impressionnantes installations du BRI le 10 mai a permis au CSTB d’identifier un nouveau potentiel de coopération, autour des expérimentations pour les bâtiments.</p>
<h4 style="text-align: justify;">4. Recherche d’une plus grande implication du Japon dans l’alliance GlobalABC</h4>
<p style="text-align: justify;">En complément du programme de la rencontre biennale, la délégation française du MTES-MCTRCT a souhaité profiter de sa venue à Tokyo pour <strong>faire un point avec les autorités japonaises quant à l’implication du Japon dans la <a href="https://www.globalabc.org/">GlobalABC</a></strong>.</p>
<p style="text-align: justify;">Lancée lors de la COP21 par la France, fortement soutenue par quelques pays dont l’Allemagne, la Suisse, le Canada, le Mexique, le Maroc et les Emirats Arabes Unis, cette alliance vise à <strong>accélérer la transition bas carbone des bâtiments, secteur stratégique pour la réalisation de l’Accord de Paris</strong>. Le Japon est membre de la GlobalABC depuis sa création, avec 3 membres : le MLIT (représentant le gouvernement), le Tokyo Metropolitan Government (TMG) et l’entreprise Sekisui House. Cependant, le Japon demeure en retrait des évènements et discussions.</p>
<p style="text-align: justify;">Yves-Laurent Sapoval, co-président au nom de la France de la GlobalABC, a donc rencontré le MLIT (Policy Bureau), le ministère des Affaires Etrangères japonais (MOFA), l’agence de développement JICA et le TMG. Plusieurs propositions opérationnelles de renforcement de la participation du Japon ont été formulées, dont un projet de table ronde régionale GlobalABC en Asie (que le Japon pourrait accueillir ou co-financer, s’il le souhaite), un soutien officiel du gouvernement japonais à l’appel mondial pour l’efficacité énergétique des bâtiments (signé par la France, l’Allemagne, le Mexique et le Maroc, et qui sera mis en avant au sommet climat ONU de septembre et/ou à la COP25 au Chili), ou encore une participation au financement de l’alliance GlobalABC.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;">La semaine de rencontre s'est soldée par la visite de deux sites japonais : l'impressionnant bâtiment de l'association des coopératives japonaises du bois (Mokuzai Kaikan) à Tokyo, et le centre de recherche du BRI à Tsukuba. La prochaine session se déroulera en France en 2020.</p>
<p><img class="marge" title="Visite" src="/Articles/86db4b20-4c36-40ee-9406-4b68a7c8c74b/images/beaf7a32-f9a5-4d61-8d8e-b533d04a0131" alt="Visite" width="465" height="226" /><img class="marge" title="Mokuzai Kaikan" src="/Articles/86db4b20-4c36-40ee-9406-4b68a7c8c74b/images/4f40ce34-2db6-43a7-a1f1-4601142df580" alt="Mokuzai Kaikan" width="402" height="228" /></p>
<p style="text-align: center;"><em>Visite du Mokuzai Kaikan à Tokyo</em></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<div class="focus">
<h5 style="text-align: justify;">Pour en savoir plus...</h5>
<ul style="text-align: justify;">
<li style="text-align: left;"><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/01/31/cinquieme-rencontre-franco-japonaise-sur-la-ville-durable-a-tokyo-et-kanazawa">Cinquième rencontre franco-japonaise sur la ville durable, à Tokyo et Kanazawa</a> ;</li>
<li style="text-align: left;"><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/11/06/these-professionnelle-cultural-drivers-of-sustainable-housing-japan-france-a-case-study">Thèse professionnelle : "Cultural drivers of sustainable housing / Japan - France / A case study"</a> ;</li>
<li style="text-align: left;"><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/12/21/compact-city-network-politique-urbaine-du-japon-en-reponse-au-declin-de-sa-population">Compact City + Network : politique urbaine du Japon en réponse au déclin de sa population </a>;</li>
<li style="text-align: left;"><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/12/06/amenagement-durable-la-ville-japonaise-de-kanazawa-visite-le-projet-paris-rive-gauche">Aménagement durable : la ville japonaise de Kanazawa visite le projet Paris Rive Gauche</a> ;</li>
<li style="text-align: left;">Voir la sous-partie Construction dans <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/05/08/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-mai-2019-i">Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Mai 2019 (I)</a> ;</li>
<li style="text-align: left;">Voir la sous-partie Construction dans <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/02/07/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-fevrier-2019-i">Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Février 2019 (I)</a>.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"> </p>
</div>c69b113a-40b4-4cd1-b19e-b7feb7a0457fActualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Mai 2019 (I) Environnement & ClimatFocus : La stratégie à long terme sur le climat finaliséeEt aussi : L'autopsie d'une baleine bleue met en lumière la pollution marine / La présence de poissons migrateurs attire l'attention sur le réchauffement des eaux / Lancement de la campagne annuelle "Cool Biz"TransportFocus : Le gouvernement japonais exige une amélioration de l'efficacité énergétique des véhiculesEt aussi : Des autobus autonomes testés dès l'année prochaine / Utilisation commerciale de Yokota pendant les Jeux de 2020 / Réunion d'échange technique entre JR East et la RATPEnergieFocus : Le projet de centrale à charbon de Yamaguchi revu à la baisseEt aussi : Malgré son engagement dans les énergies renouvelables, JERA souligne l'importance du charbon / Face aux sanctions américaines, le gouvernement japonais s'engage à sécuriser son approvisionnement énergétique / Le transformateur de GNL Chiyoda soutenu par Mitsubishi Corp. et MUFG Infrastructures & ConstructionNeutralité carbone de2019-05-09T00:00:00+02:00<p style="text-align: right;"> </p>
<div class="focus">
<p style="text-align: justify;"><strong>Environnement & Climat<br /></strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li><strong>Focus : La stratégie à long terme sur le climat finalisée<br /></strong></li>
<li><em>Et aussi : L'autopsie d'une baleine bleue met en lumière la pollution marine / La présence de poissons migrateurs attire l'attention sur le réchauffement des eaux / Lancement de la campagne annuelle "Cool Biz"<br /></em></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong>Transport<br /></strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li><strong>Focus :</strong><strong> Le gouvernement japonais exige une amélioration de l'efficacité énergétique des véhicules<br /></strong></li>
<li><em>Et aussi : Des autobus autonomes testés dès l'année prochaine / Utilisation commerciale de Yokota pendant les Jeux de 2020 / Réunion d'échange technique entre JR East et la RATP<br /></em></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong>Energie<br /></strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li><strong>Focus : Le projet de centrale à charbon de Yamaguchi revu à la baisse<br /></strong></li>
<li><em>Et aussi : Malgré son engagement dans les énergies renouvelables, JERA souligne l'importance du charbon / Face aux sanctions américaines, le gouvernement japonais s'engage à sécuriser son approvisionnement énergétique / Le transformateur de GNL Chiyoda soutenu par Mitsubishi Corp. et MUFG<br /></em></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong> Infrastructures & Construction</strong></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><em>Neutralité carbone des logements japonais d'ici la seconde moitié du siècle / Création d'une assurance commerciale pour couvrir l'investissement en Afrique <br /></em></li>
</ul>
</div>
<h4><strong>Environnement & Climat</strong></h4>
<h6><strong>Le gouvernement japonais dévoile son projet de stratégie à long terme sur le climat</strong></h6>
<p><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/c69b113a-40b4-4cd1-b19e-b7feb7a0457f/images/1b914273-b386-4c2f-90a0-fccf867c1dcd" alt="Stratégie long-terme" width="336" height="209" />Le gouvernement japonais a finalisé son projet de stratégie à long terme pour lutter contre le changement climatique. Ce dernier comporte peu de changements par rapport au plan proposé par le conseil des experts le 2 avril.</p>
<p>Selon le projet, qui est maintenant ouvert à la consultation publique, le gouvernement prévoit entre autre d'atteindre le statut « énergie zéro » pour tous les logements d'ici le début de la seconde moitié de ce siècle, via la promotion de l'énergie solaire et d'autres dispositifs d'économie d'énergie. Le gouvernement souhaite également renforcer le déploiement de l’hydrogène, grâce notamment à la baisse des coûts de production, au déploiement des véhicules à hydrogène et des stations de recharge, etc. Par ailleurs, les efforts pour commercialiser les technologies de captage et de stockage du carbone seront accélérés.</p>
<p>Le gouvernement espère adopter officiellement le document avant le sommet du G20 à Osaka en juin.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/c69b113a-40b4-4cd1-b19e-b7feb7a0457f/images/6b2cad75-b03d-4b22-9668-b22d9d43d90b" alt="Schéma hydrogène" width="380" height="236" /><em>Hydrogène : de la production à la consommation. Source : Nikkei</em></p>
<p><em>Source : </em><a href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO44070850T20C19A4MM0000/?nf=1"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0066cc;"><em>Nikkei</em></span></span></a><em>, 23 avril 2019. [Sur cette question, revoir <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/04/04/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-avril-2019-i">Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Avril 2019 (I)</a>] </em></p>
<div class="focus">
<p><strong>Et aussi…</strong></p>
<ul>
<li>L'autopsie d’une baleine bleue échouée à Kamakura dresse un tableau sombre de la pollution des océans | <em><a href="http://www.asahi.com/ajw/articles/AJ201905020038.html">The Asahi Shimbun</a>, 2 mai 2019.</em></li>
<li>Au large de Shizuoka, la présence de poissons migrateurs incapables en temps normal de survivre à l’hiver témoigne du réchauffement des océans | <em><a href="http://www.asahi.com/ajw/articles/AJ201905020009.html">The Asahi Shimbun</a>, 2 mai 2019.</em></li>
<li>Le gouvernement japonais lance sa campagne annuelle « Cool Biz » pour promouvoir les économies d’énergie sur le lieu de travail | <em><a href="http://mainichi.jp/english/articles/20190507/p2g/00m/0na/066000c">The Mainichi</a>, 7 mai 2019.</em></li>
</ul>
</div>
<h4>Transport</h4>
<h6>Le gouvernement japonais appelle les constructeurs automobiles à améliorer leur efficacité énergétique</h6>
<p><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/c69b113a-40b4-4cd1-b19e-b7feb7a0457f/images/199ba79f-e2d2-4031-9960-de0012177756" alt="Véhicules électriques Nikkei" width="395" height="225" />Le Japon exige que les constructeurs automobiles améliorent leur consommation de carburant d'environ 30% d'ici l'exercice 2030, par rapport à l'objectif qui avait été fixé pour l’année fiscale 2020.</p>
<p>Cette nouvelle exigence s’appliquera également aux véhicules électriques, qui étaient jusqu’à présent considérés « zéro émission ». En effet, les nouvelles règles prendront en compte le dioxyde de carbone émis lors de la génération de l’électricité, en le convertissant en une mesure d’efficacité énergétique.</p>
<p>Par ailleurs, les normes s'appliqueront à l'économie de carburant moyenne des ventes totales de chaque constructeur, et non aux modèles individuels. L'objectif fixé en 2011 pour l’année fiscale 2020, prévoyait une moyenne d'environ 20 km par litre d'essence, soit une hausse de performance de 24,1% par rapport à 2009. Les constructeurs japonais devraient atteindre cet objectif plus tôt que prévu.</p>
<p>Le gouvernement utilisera les nouvelles normes pour promouvoir l'adoption de véhicules nouvelle génération. Les véhicules électriques et hybrides rechargeables ne représentaient qu'environ 1% des ventes de voitures neuves au cours de l'exercice 2017, mais pourraient atteindre entre 20% et 30% en 2030. Les ventes de voitures à essence devraient quant à elles chuter entre 30% et 50% par rapport à la tendance actuelle.</p>
<p>Une ébauche des nouvelles règles est attendue début mai, pour une adoption vers l'été. Un examen à mi-parcours sera effectué pour déterminer si ces nouvelles normes sont appropriées.</p>
<p><em>Source : </em><a href="https://asia.nikkei.com/Economy/Tokyo-requires-electric-vehicles-to-further-trim-footprint"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0066cc;"><em>Nikkei Asian Review</em></span></span></a><em>, 24 avril 2019. </em></p>
<div class="focus">
<p><strong><strong>Et aussi...</strong></strong></p>
<ul>
<li>Face à la pénurie de chauffeurs, le Japon entamera des essais sur le terrain pour les autobus autonomes dès l’année prochaine | <em><a href="https://asia.nikkei.com/Politics/Japan-puts-self-driving-transit-buses-to-the-test-next-year">Nikkei Asian Review</a>, 19 avril 2019.</em></li>
<li>Les Etats-Unis pourraient autoriser l’utilisation commerciale de la base militaire aérienne de Yokota pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2020 | <em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/04/22/national/u-s-may-back-commercial-use-yokota-base-2020-tokyo-olympics-top-officer-says/">The Japan Times</a>, 22 avril 2019.</em></li>
<li>La 7ème réunion d’échange technique entre JR East et la RATP s’est tenue à Tokyo du 16 au 19 avril, en présence de M. Ogata, vice-président de JR East et de Mme Catherine Guillouard, PDG de la RATP | <em>Kotsu Shimbun, 25 avril 2019.</em></li>
</ul>
</div>
<h4>Energie</h4>
<h6>Le projet de centrale à charbon de la préfecture de Yamaguchi revu à la baisse</h6>
<p><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/c69b113a-40b4-4cd1-b19e-b7feb7a0457f/images/0b0d6f5c-f752-4ace-831b-6540c36ea7f2" alt="Centrale à charbon The Japan Times" width="378" height="275" />Electric Power Development Co., également connue sous le nom de J-Power, Osaka Gas Co. et Ube Industries Ltd. ont annoncé la réduction de leur projet de construction d'une centrale thermique au charbon dans la préfecture de Yamaguchi.</p>
<p>Les entreprises ont pris cette décision à la lumière des critiques internationales formulées à l'égard de la production d'électricité au charbon, qui émet de grandes quantités de dioxyde de carbone.</p>
<p>Osaka Gas a quant à elle décidé de se retirer du projet, après avoir évalué les risques commerciaux liés aux réglementations environnementales qui entreront en vigueur en 2030.</p>
<p>Les trois sociétés avaient prévu de construire une centrale d’une capacité totale de 1,2 million de kilowatts dans la ville d’Ube, dont les activités devraient démarrer en 2026. J-Power et Ube Industries envisagent maintenant de réduire de moitié la production prévue pour atteindre 600 000 kW et de passer à un équipement plus récent émettant moins de dioxyde de carbone.</p>
<p>Les deux sociétés obtiendront une nouvelle évaluation environnementale du projet, avec l’espoir de commencer leurs opérations dans l’usine à la fin des années 2020.</p>
<p>En janvier 2019, les sociétés Kyushu Electric Power Co., Tokyo Gas et Idemitsu Kosan avaient annoncé avoir annulé leur projet de construction d'une centrale à charbon dans la préfecture de Chiba.</p>
<p><em> Source : <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/04/25/business/corporate-business/j-power-firms-scale-coal-fired-power-plant-project-yamaguchi-prefecture/#.XNI9Xf4Uncs">The Japan Times</a>, 25 avril 2019. [Sur cette question, revoir <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/04/19/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-avril-2019-ii"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0066cc;">Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Avril 2019 (II)</span></span></a>]</em></p>
<div class="focus">
<p><strong>Et aussi…</strong></p>
<ul>
<li>JERA Co. souhaite se positionner en leader mondial des énergies renouvelables, mais souligne l’importance du charbon dans le mix énergétique japonais | <em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/04/23/business/corporate-business/japans-jera-strives-scale-coal-power-reliance-become-global-leader-renewables/#.XNJDW_4Uncs">The Japan Times</a>, 23 avril 2019.</em></li>
<li>Le gouvernement japonais s’engage à sécuriser l’approvisionnement énergétique du pays, alors que les Etats-Unis rétablissent les sanctions à l’encontre des pays important du pétrole d’Iran | <em><a href="http://mainichi.jp/english/articles/20190423/p2g/00m/0fp/045000c">The Mainichi</a>, 23 avril 2019.</em></li>
<li>La maison de commerce Mitsubishi Corp. et le groupe financier Mitsubishi UFG souhaitent soutenir le transformateur mondial de gaz naturel liquéfié Chiyoda, à hauteur de 150 milliards JPY | <em><a href="https://asia.nikkei.com/Business/Business-deals/Exclusive-LNG-plant-engineer-Chiyoda-to-gain-1.4bn-lifeline">Nikkei Asian Review</a>, 6 mai 2019.</em></li>
</ul>
</div>
<h4><strong>Infrastructures & Construction</strong></h4>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Le gouvernement japonais prévoit d’atteindre la neutralité carbone pour tous les logements du pays d’ici le début de la seconde moitié du siècle <strong>| </strong><em><a href="http://the-japan-news.com/news/article/0005690517"><span style="text-decoration: underline;">The Japan News</span></a>, 22 avril 2019.</em></li>
<li>Le gouvernement japonais souhaite créer une assurance commerciale pour encourager l’investissement et les exportations d’infrastructures en Afrique, afin de rattraper la Chine <strong>| </strong><em><a href="https://asia.nikkei.com/Politics/Japan-s-trade-insurance-to-cover-full-African-investment"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a>, 29 avril 2019</em></li>
</ul>
<p><strong> </strong></p>
<div class="focus">
<p style="text-align: justify;"><em><em>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP/energie-environnement-transport-construction"><span style="color: #15c7d2;">Pôle Développement Durable</span></a> du <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP"><span style="color: #15c7d2;">Service Economique Régional de l'Ambassade de France à Tokyo</span></a> (Direction Générale du Trésor / Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire). Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</em></em></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><em><em><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2017/08/30/revue-d-actualites-japon-energie-environnement-transport-construction"><span style="color: #15c7d2;">En savoir plus / S'abonner à la lettre d'actualités Energie, Environnement, Transport, Construction Japon</span></a></em></em></li>
<li style="text-align: justify;"><em><em><a href="https://twitter.com/frtreasuryjapan?lang=fr"><span style="color: #15c7d2;">Suivre le SER de Tokyo sur Twitter</span></a></em></em></li>
</ul>
</div>
<p style="text-align: right;"><em>Edition préparée par <a href="https://www.linkedin.com/in/albane-demaret-074470156/"><span style="color: #0066cc;"><span style="text-decoration: underline;">Albane Demaret</span></span></a></em><em>. <br />Relecture : </em><a href="https://www.linkedin.com/in/stefanledu/"><em><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0066cc;">Stéfan Le Dû</span></span></em></a><em>.</em></p>
<div class="ephox-sloth-bin ephox-sloth-bin_11788725411557299907478" style="left: -100000px; top: 0px; width: 100px; height: 100px; overflow: hidden; position: fixed; opacity: 0;" contenteditable="true">
<p style="margin: 0cm 0cm 6pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><strong><span style="font-family: 'Times New Roman',serif;"><span style="color: #000000;">Le gouvernement japonais dévoile son projet de stratégie à long terme sur le climat</span></span></strong></p>
<pre><span style="font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 11pt;"><span style="color: #000000;">Le gouvernement japonais a finalisé son projet de stratégie à long terme pour lutter contre le changement climatique, avec finalement peu de changements par rapport au plan proposé par le conseil des experts le 2 avril. </span></span></pre>
<pre><span style="font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 11pt;"><span style="color: #000000;"> </span></span></pre>
<pre><span style="font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 11pt;"><span style="color: #000000;">Selon le projet, qui est maintenant ouvert à la consultation publique, le gouvernement prévoit entre autre d'atteindre le statut « énergie zéro » pour tous les logements d'ici le début de la seconde moitié de ce siècle en promouvant l'énergie solaire et d'autres dispositifs permettant d'économiser l'énergie. Le gouvernement souhaite également renforcer le déploiement de l’hydrogène, via la baisse des coûts de production, le déploiement des véhicules à hydrogène et des stations de recharge, etc. Par ailleurs, les efforts pour commercialiser les technologies de captage et de stockage du carbone seront accélérés. </span></span></pre>
<pre><span style="font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 11pt;"><span style="color: #000000;"> </span></span></pre>
<pre><span style="font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 11pt;"><span style="color: #000000;">Le gouvernement espère adopter officiellement le document avant le sommet du G20 à Osaka en juin.</span></span></pre>
<p style="margin: 0cm 0cm 6pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><strong><span style="font-family: 'Times New Roman',serif;"><span style="color: #000000;"> </span></span></strong></p>
</div>02d16cbe-8416-48d8-aaaa-0ca1bc28bd10Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Février 2019 (I)EnergieFocus : Inauguration de la première centrale géothermique de taille moyenne au Japon depuis 1996Et aussi : Hitachi se retire de la production de turbines éoliennes / Création d'un bureau pour le recyclage du CO2 au METI / Taux de changement de fournisseur d'électricité dépassant les 20%TransportFocus : Les États-Unis et le Japon s’accordent sur l’utilisation de l’espace aérien Yokota en vue de l’augmentation du nombre de slots à HanedaEt aussi : Obtention obligatoire d'une autorisation pour la mise à jour des programmes dans les véhicules autonomes / Extension des horaires de fonctionnement d'une piste de Narita / ANA commande 48 appareils à Boeing et Airbus / Lancement du nouveau Shinkansen avant les JO / Coopération Boeing-Japon pour la voiture volante / JR East teste un bus autonome / Extension des horaires des trains JR East à Tokyo pour les JOEnvironnement & ClimatFocus : Le Ministère de l'environnement souhaite rendre obligatoire le recyclage des panneaux solairesEt 2019-02-07T00:00:00+01:00<div class="focus">
<p><strong>Energie</strong></p>
<ul>
<li><strong><strong><strong><strong>Focus : Inauguration de la première centrale géothermique de taille moyenne au Japon depuis 1996</strong></strong></strong></strong></li>
<li><em>Et aussi : </em><em>Hitachi se retire de la production de turbines éoliennes / Création d'un bureau pour le recyclage du CO2 au METI / Taux de changement de fournisseur d'électricité dépassant les 20%</em></li>
</ul>
<p><strong>Transport</strong></p>
<ul>
<li><strong>Focus : Les États-Unis et le Japon s’accordent sur l’utilisation de l’espace aérien Yokota en vue de l’augmentation du nombre de slots à Haneda</strong></li>
<li><em>Et aussi : Obtention obligatoire d'une autorisation pour la mise à jour des programmes dans les véhicules autonomes / Extension des horaires de fonctionnement d'une piste de Narita / ANA commande 48 appareils à Boeing et Airbus / Lancement du nouveau Shinkansen avant les JO / Coopération Boeing-Japon pour la voiture volante / JR East teste un bus autonome / Extension des horaires des trains JR East à Tokyo pour les JO</em></li>
</ul>
<p><strong>Environnement & Climat</strong></p>
<ul>
<li><strong><strong><strong><strong>Focus : Le Ministère de l'environnement souhaite rendre obligatoire le recyclage des panneaux solaires</strong></strong></strong></strong></li>
<li><em>Et aussi : Reprise de la chasse à la baleine commerciale en juillet et fixation de limites par l'Agence des pêches / 70% des préfectures sans centres d'adaptation et de lutte contre les changements climatiques / Lancement du Plastic Smart Forum / Les maisons de commerce se détournent du charbon / Appel pour la réduction des déchets et le recyclage à Davos</em><em><br /></em></li>
</ul>
<p><strong>Villes & Construction</strong></p>
<ul>
<li><strong>Focus : La ville de Tokyo subventionne la construction de logements moins énergivores </strong><em><br /></em></li>
</ul>
</div>
<h4><strong>Énergie</strong></h4>
<h6><strong>Inauguration de la première centrale géothermique de taille moyenne au Japon depuis 1996</strong></h6>
<p>Une centrale géothermique d’une capacité de 7,5MW, fruit d’une collaboration public-privé (avec la participation de l'agence publique JOGMEC et 4 entreprises dont JFE Engineering, Japan Metals & Chemicals et Mitsui Oil Exploration), a été mise en service le 29 janvier à Iwate. C’est la première centrale géothermique de taille moyenne inaugurée au Japon depuis celle de Takigami à Oita (Kyushu EPCO, 27,5 MW) en novembre 1996.</p>
<p>Le projet de cette centrale a débuté en octobre 2011 ; c’était alors le premier projet de développement géothermique auquel l’Etat participait financièrement. La centrale pourra approvisionner en électricité l’équivalent de 15 000 ménages. L’électricité sera vendue à Tohoku EPCO et bénéficiera du système de FIT, dont le tarif d’achat est fixé à 40 yen/kWh pour les 15 prochaines années. De l’eau et de la chaleur récupérées seront également fournies à la ville de Hachimantai.</p>
<p>Alors que le Japon possède le 3<sup>ème</sup> stock mondial de ressources géothermiques après les États-Unis et l’Indonésie, seul 2% de celui-ci est actuellement exploité. Le gouvernement japonais vise une part de la géothermie dans le mix électrique 2030 à 1% – soit l’équivalent d’une puissance installée totale de 1 500 MW. Après l’inauguration prévue en mai 2019 d’une centrale J-Power de 42MW à Yuzawa (Akita), la capacité installée au Japon n’atteindra pourtant que 550 MW et aucun projet de moyenne ou grande taille n’est prévu d’ici 2024.</p>
<p>Les coûts encore trop élevés et le manque de techniciens responsables de l’excavation sont des problématiques que le gouvernement japonais doit confronter pour permettre le déploiement des centrales géothermiques.</p>
<p><em>Source : <a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO40622780Z20C19A1TJ1000/"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a>, 30 janvier 2019. [Sur cette question, revoir <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/01/08/l-energie-geothermique-au-japon-etat-des-lieux-et-politique-de-developpement"><span style="text-decoration: underline;">L'énergie géothermique au Japon : état des lieux et politique de développement</span></a> et <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/07/13/le-mix-energetique-du-japon-situation-actuelle-et-perspectives-2018"><span style="text-decoration: underline;">Le mix énergétique du Japon – situation actuelle et perspectives (2018)</span></a>].<em><em><em><em><br /></em></em></em></em></em></p>
<div class="focus">
<h6><strong>Et aussi…</strong></h6>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Hitachi se retire de la production de turbines éoliennes | <em><a href="https://asia.nikkei.com/Business/Companies/Hitachi-to-pull-out-of-wind-turbine-production"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a></em><em> et <a href="http://mainichi.jp/english/articles/20190125/p2g/00m/0bu/074000c"><span style="text-decoration: underline;">The Mainichi</span></a>, 25 janvier 2019.</em></li>
<li>Le METI va créer un <em>Carbon Recycle Office</em> pour établir sa feuille de route en matière de déploiement des technologies de recyclage du CO<sub>2</sub> | <em><a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO40538860X20C19A1NN1000/"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a></em><em>, 28 janvier 2019.</em></li>
<li>Suite à la libéralisation du marché de détail de l’électricité en avril 2016, le taux de changement de fournisseur a dépassé, fin 2018, les 20 % en moyenne au Japon | <em><a href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO40539900X20C19A1SHA100/"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a></em><em>, 28 janvier 2019.</em></li>
</ul>
</div>
<h4><strong>Transport</strong></h4>
<h6><strong>Les États-Unis et le Japon s’accordent sur l’utilisation de l’espace aérien Yokota en vue de l’augmentation du nombre de vols à Tokyo Haneda</strong></h6>
<p><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/02d16cbe-8416-48d8-aaaa-0ca1bc28bd10/images/3c26ec83-8109-46d7-9ed2-131a7efd572b" alt="Nikkei Asian Review Haneda" width="460" height="291" />Les gouvernements japonais et américain devraient rapidement signer un accord formel au sujet des nouvelles routes aériennes commerciales au départ et à destination de l’aéroport de Tokyo Haneda passant par l’espace aérien Yokota contrôlé par les forces américaines.</p>
<p>Le nombre d’arrivées et départs annuels de l’aéroport passerait de 60 000 à 99 000. Ces créneaux pour des vols supplémentaires seront nécessaires en vue de l’accroissement du trafic aérien pour les JO de Tokyo en 2020.</p>
<p><em>Source : <a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO40644080Z20C19A1EE8000/"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0066cc;">Nikkei</span></span></a>, 30 janvier 2019 et <a href="https://asia.nikkei.com/Economy/US-military-clears-faster-flight-path-for-Tokyo-s-Haneda"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0066cc;">Nikkei Asian Review</span></span></a>, 31 janvier 2019 [Sur cette question, revoir <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/12/27/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-decembre-2018-ii"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0066cc;">Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Décembre 2018 (II)</span></span></a>, <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/11/16/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-novembre-2018-i"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0066cc;">Novembre 2018 (I)</span></span></a> et <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/10/09/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-octobre-2018-i"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0066cc;">Octobre 2018 (I)</span></span></a>].<strong><br /></strong></em></p>
<div class="focus">
<p><strong>Et aussi…</strong></p>
<ul>
<li>Le Ministère en charge des transports (MLIT) envisage de rendre obligatoire l’obtention par les constructeurs d’une autorisation gouvernementale pour la mise à jour des programmes installés dans les véhicules autonomes | <a href="http://the-japan-news.com/news/article/0005523256">The Japan News</a><em>, 4 février 2019.</em></li>
<li>Dans un contexte de croissance du tourisme inbound au Japon, ANA commande 30 appareils Boeing et 18 Airbus | <em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/01/29/business/ana-order-30-planes-boeing-18-airbus-amid-japan-inbound-tourism-boom/">The Japan Times</a>, 29 janvier 2019.</em></li>
<li>JR Central lancera son nouveau modèle de Shinkansen (N700S) en amont des JO 2020 | <em><a href="http://the-japan-news.com/news/article/0005504503">The Japan News</a> et <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/01/26/business/n700s-shinkansen-debut-just-2020-tokyo-olympics/">The Japan Times</a>, 26 janvier 2019.</em></li>
<li>Boeing renforce également sa coopération avec le Japon pour le développement de la voiture volante | <em><a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO40531880W9A120C1EA5000/">Nikkei</a>, 27 janvier 2019 . <em>[Sur cette question, revoir <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/01/24/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-janvier-2019-ii">Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Janvier 2019 (II)</a> et <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/11/29/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-novembre-2018-ii">Novembre 2018 (II)</a>].</em></em></li>
<li>JR East lance des tests de bus autonome | <em><a href="http://the-japan-news.com/news/article/0005512814">The Japan News</a>, 30 janvier 2019.</em></li>
<li>JR East envisage d’étendre la plage horaire de service de ses trains dans et autour de Tokyo durant les JO 2020 | <em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/01/31/national/jr-east-mulls-later-train-services-2020-tokyo-olympics/">The Japan Times</a>, 31 janvier 2019.</em></li>
</ul>
</div>
<h4><strong>Environnement et Climat<strong><br /></strong></strong></h4>
<h6 style="text-align: justify;">Le Ministère de l'environnement souhaite rendre obligatoire le recyclage des panneaux solaires</h6>
<p style="text-align: justify;">Avec le lancement du système de tarif d'achat d'électricité renouvelable en 2012, les panneaux solaires ont été massivement introduits au Japon. Ces panneaux affichant une durée de vie moyenne de 20 ans, le Ministère de l’Environnement (MOE) s’interroge sur les suites et envisage de rendre obligatoire pour les utilisateurs leur recyclage. </p>
<p>D’après le MOE, le volume annuel de déchets de panneaux solaires est actuellement d’environ 1 000 tonnes, mais il est estimé qu’il devrait passer à 10 000 tonnes en 2025, 30 000 tonnes en 2030, 60 000 tonnes en 2035 et 770 000 tonnes en 2039. Seule la méthode de traitement des déchets est fixée par le cadre actuel, aucune obligation de recyclage n’existant pour les panneaux solaires au Japon.</p>
<p>Le MOE envisage ainsi d’établir un comité d’étude pour la création du système de recyclage des panneaux solaires cet été et de remettre une proposition de projet de loi à la session parlementaire de 2020 au plus tôt.</p>
<p><em><em>Source : <a href="https://id.nikkei.com/lounge/auth/password/proxy/post_response.seam?cid=6531739"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a>, 24 janvier 2019 [Sur cette question, revoir <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/11/09/world-circular-economy-forum-2018-l-economie-circulaire-presentee-comme-nouveau-modele-de-croissance-et-de-developpement"><span style="text-decoration: underline;">World Circular Economy Forum 2018 – L’économie circulaire présentée comme nouveau modèle de croissance et de développement</span></a>].</em></em></p>
<div class="focus">
<h6><strong>Et aussi…</strong></h6>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>L’Agence des pêches fixera des limites de capture par type de baleine, taille de vaisseau et zone de pêche en vue de la reprise de la chasse commerciale en juillet | <em><a href="https://asia.nikkei.com/Economy/Japan-whalers-to-restart-commercial-hunts-in-July"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a></em><em>, 25 janvier 2019, <a href="http://the-japan-news.com/news/article/0005501058"><span style="text-decoration: underline;">The Japan News</span></a>, 26 janvier 2019 et <a href="https://asia.nikkei.com/Politics/International-Relations/Japan-to-set-its-own-caps-for-commercial-whaling"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a>, 31 janvier 2019 <em>[Sur cette question, revoir <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/12/27/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-decembre-2018-ii"><span style="text-decoration: underline;">Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Décembre 2018 (II)</span></a>].</em></em></li>
<li>70 % des 47 préfectures japonaises n’ont pas encore planifié l’établissement de centres d’adaptation et de lutte contre les changements climatiques, pourtant requis par la loi depuis décembre | <em><a href="http://mainichi.jp/english/articles/20190128/p2a/00m/0na/004000c"><span style="text-decoration: underline;">The Mainichi</span></a></em><em>, 28 janvier 2019. <em>[Sur cette question, revoir <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/11/29/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-novembre-2018-ii"><span style="text-decoration: underline;">Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Novembre 2018 (II)</span></a>].</em></em></li>
<li>Lancement du « Plastic Smart Forum » le 23 janvier, en présence de 48 organisations (publiques, privées, de recherche, non lucratives) | <em><a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO40389530T20C19A1CR8000/"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a></em><em>, 24 janvier 2019. <em>[Sur cette question, revoir <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/11/09/world-circular-economy-forum-2018-l-economie-circulaire-presentee-comme-nouveau-modele-de-croissance-et-de-developpement"><span style="text-decoration: underline;">World Circular Economy Forum 2018 – L’économie circulaire présentée comme nouveau modèle de croissance et de développement</span></a>, ainsi que <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/01/24/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-janvier-2019-ii"><span style="text-decoration: underline;">Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Janvier 2019 (II)</span></a> et <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/01/10/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-janvier-2019-i"><span style="text-decoration: underline;">Janvier 2019 (I)</span></a>]</em></em></li>
<li>Les maisons de commerce japonaises se détournent de plus en plus du charbon | <em><a href="http://the-japan-news.com/news/article/0005510074"><span style="text-decoration: underline;">The Japan News</span></a></em><em>, 29 janvier 2019. <em>[Sur cette question, revoir <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/01/10/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-janvier-2019-i"><span style="text-decoration: underline;">Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Janvier 2019 (I)</span></a></em><em>].</em></em></li>
<li>À Davos, le Premier Ministre Abe et la co-présidente japonaise Sakano appellent à la coopération pour la réduction des déchets plastique et la réalisation d’une société axée sur le recyclage | <em><a href="http://the-japan-news.com/news/article/0005497018"><span style="text-decoration: underline;">The Japan News</span></a></em> <em>et <a href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO40359640T20C19A1FF8000/"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a>, 23 janvier 2019. <em>[Sur cette question, revoir <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/11/09/world-circular-economy-forum-2018-l-economie-circulaire-presentee-comme-nouveau-modele-de-croissance-et-de-developpement"><span style="text-decoration: underline;">World Circular Economy Forum 2018 – L’économie circulaire présentée comme nouveau modèle de croissance et de développement</span></a>, ainsi que <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/01/24/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-janvier-2019-ii"><span style="text-decoration: underline;">Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Janvier 2019 (II)</span></a> et <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/01/10/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-janvier-2019-i"><span style="text-decoration: underline;">Janvier 2019 (I)</span></a>]</em></em></li>
</ul>
</div>
<h4>Villes & Construction</h4>
<h6><strong>La ville de Tokyo subventionne la construction de logements moins énergivores </strong></h6>
<p>À compter de l’année fiscale 2019, la ville de Tokyo subventionnera une partie des coûts de construction des logements dont la consommation énergétique est réduite. De 1 à 2 milliards de yen seront ainsi budgétés par le Tokyo Metropolitan Government (TMG) pour l’année fiscale 2019, avec en vue le subventionnement de plusieurs milliers de logements par an.</p>
<p>L’introduction de lampes LED ou l’isolation pourront faire l’objet d’une subvention. Celle-ci pourra atteindre 700 000 yen par logement ou, pour les logements collectifs, 300 000 yen par appartement. Une subvention supplémentaire d’au moins 100 000 yen est également prévue en cas d’installation d’équipements de génération solaire.</p>
<p><em>Source : <a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO40357540T20C19A1CC0000/"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a>, 23 janvier 2019. [Sur cette question, revoir <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/01/24/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-janvier-2019-ii"><span style="text-decoration: underline;">Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Janvier 2019 (II)</span></a> et <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/01/10/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-janvier-2019-i"><span style="text-decoration: underline;">Janvier 2019 (I)</span></a>]<em>.<em><em><strong><br /></strong></em></em></em></em></p>
<div class="focus">
<p>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP/energie-environnement-transport-construction"><span style="color: #15c7d2;">Pôle Développement Durable</span></a> du <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP"><span style="color: #15c7d2;">Service Economique Régional de l'Ambassade de France à Tokyo</span></a> (Direction Générale du Trésor / Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire). Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<ul>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2017/08/30/revue-d-actualites-japon-energie-environnement-transport-construction"><span style="color: #15c7d2;">En savoir plus / S'abonner à la lettre d'actualités Energie, Environnement, Transport, Construction Japon</span></a></li>
<li><a href="https://twitter.com/frtreasuryjapan?lang=fr"><span style="color: #15c7d2;">Suivre le SER de Tokyo sur Twitter</span></a></li>
</ul>
</div>
<div class="ephox-sloth-bin ephox-sloth-bin_14036617011543476882116" style="left: -100000px; top: 0px; width: 100px; height: 100px; overflow: hidden; position: fixed; opacity: 0;" contenteditable="true">
<p style="margin: 0cm 0cm 6pt;"><strong><span style="font-family: 'Times New Roman',serif;"><span style="color: #000000;">Adoption par le gouvernement japonais d’un plan d’adaptation aux changements climatiques</span></span></strong></p>
</div>
<div class="ephox-sloth-bin ephox-sloth-bin_71243637411543477192804" style="left: -100000px; top: 0px; width: 100px; height: 100px; overflow: hidden; position: fixed; opacity: 0;" contenteditable="true">
<p style="margin: 0cm 0cm 6pt;"><strong><span style="font-family: 'Times New Roman',serif;"><span style="color: #000000;">Adoption par le gouvernement japonais d’un plan d’adaptation aux changements climatiques</span></span></strong></p>
<span style="font-family: 'Times New Roman',serif; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="color: #000000;">Le gouvernement japonais a adopté ce 27 novembre son plan d’adaptation aux changements climatiques, établi sur la base de la loi pour l’adaptation aux changements climatiques qui entrera en vigueur à compter du 1<sup><span style="font-size: small;">er</span></sup> décembre 2018. Cette loi requiert 1/ l’établissement d’un plan d’adaptation dans les différents secteurs et le développement d’une méthode de suivi et d’évaluation de son implémentation, et 2/ la réalisation d’une enquête sur les conséquences des changements climatiques tous les 5 ans.</span></span>
<p style="margin: 0cm 0cm 6pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Times New Roman',serif; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="color: #000000;">Le plan liste ainsi les conséquences prévues des changements climatiques d’ici la fin du siècle et les mesures à mettre en œuvre pour les contrer dans 7 secteurs. Parmi celles-ci, on compte par exemple, dans le domaine de la prévention des désastres naturels, la nécessité d’aménager des digues de taille suffisante et, dans le domaine agricole, le développement et déploiement de variétés résistantes aux hautes températures (riz, clémentine, etc.) et l’introduction progressive de technologies robotiques permettant d’éviter le travail humain sous de fortes chaleurs.</span></span></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 6pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Times New Roman',serif; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="color: #000000;">Les collectivités locales doivent également promouvoir leurs propres mesures, adaptées à la situation locale.</span></span></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 6pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Times New Roman',serif; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="color: #000000;">L’évaluation des conséquences des changements climatiques sera réalisée à nouveau en 2020 pour une révision du plan autour de 2021, puis tous les 5 ans.</span></span></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 6pt;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Times New Roman',serif;"><span style="color: #000000;">Sources : </span><span style="mso-bidi-font-weight: bold;"><a href="https://www.env.go.jp/press/101722.html"><u><span style="color: #0563c1;">Ministère de l’environnement</span></u></a><span style="color: #000000;">, </span><a href="http://www.env.go.jp/earth/tekiou.html"><u><span style="color: #0563c1;">Ministère de l’environnement</span></u></a><span style="color: #000000;">, </span><a href="https://headlines.yahoo.co.jp/hl?a=20181127-00000067-mai-pol"><u><span style="color: #0563c1;">The Mainichi</span></u></a><span style="color: #000000;">, </span><a href="https://www.agrinews.co.jp/p45941.html%20/"><u><span style="color: #0563c1;">Nihon Nogyo Shimbun</span></u></a><span style="color: #000000;">, </span><a href="https://www3.nhk.or.jp/nhkworld/en/news/20181127_33/"><u><span style="color: #0563c1;">NHK</span></u></a><span style="color: #000000;">, </span><a href="https://www.jiji.com/jc/article?k=2018112700282&g=eco"><u><span style="color: #0563c1;">Jiji</span></u></a><span style="color: #000000;">, 27 novembre 2018.</span></span></span></em></p>
</div>5e7b0612-5906-4bfc-802e-a9010a732b31Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Janvier 2019 (II)Transport : Le Japon renforce ses liens avec Boeing pour le développement des avions électriques. Environnement & Climat : Les entreprises japonaises affichent leur volonté d’investir dans le recyclage du plastique. Villes & Construction : Une mesure d'exception en faveur des équipements communs renforçant l'efficacité énergétique des bâtiments.2019-01-24T00:00:00+01:00<div class="focus">
<p><strong>Transport</strong></p>
<ul>
<li><strong><strong><strong><strong>Focus : <strong>Le Japon renforce ses liens avec Boeing pour le développement des avions électriques</strong></strong></strong></strong></strong></li>
<li><em>Et aussi : Toyota et Panasonic s’allient dans la construction de batteries électriques / ANA lance ses premiers vols directs pour la Russie / La Corée du Sud condamne Nissan pour publicité mensongère / Hitachi remporte une commande de 600 wagons ferroviaires à Taiwan / Le Japon intéressé par un projet de TGV au Vietnam</em></li>
</ul>
<p><strong>Environnement & Climat</strong></p>
<ul>
<li><strong><strong><strong><strong>Focus : L<strong>es entreprises japonaises affichent leur volonté d’investir dans le recyclage du plastique</strong></strong></strong></strong></strong></li>
<li><em>Et aussi : Les sanctions sur les réfrigérants HFC </em><em>se durcissent </em><em>/ Kumamoto, ville d'accueil de la réunion sur la sécurité de l'eau en Asie-Pacifique</em></li>
</ul>
<p><strong>Villes & Construction</strong></p>
<ul>
<li><strong><strong>Focus : Une mesure d'exception en faveur des équipements communs renforçant l'efficacité énergétique des bâtiments</strong></strong></li>
<li><em>Et aussi : Le classement des villes japonaises les plus "durables" / Le Japon investit à Yangon</em></li>
</ul>
<p><strong>Energie</strong></p>
<ul>
<li><em>Lancement du système d'appels d'offre pour l'éolien en 2021 / Appel au redémarrage des réacteurs nucléaires par le président de la fédération des entreprises nippones<br /></em></li>
</ul>
</div>
<h4><strong>Transport</strong></h4>
<p><strong>Le Japon renforce ses liens avec Boeing pour le développement des avions électriques</strong></p>
<p><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/5e7b0612-5906-4bfc-802e-a9010a732b31/images/6165480e-568e-4282-b003-5862b99dc91a" alt="Boeing 787" width="508" height="286" />Le ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie japonais (METI) a signé un accord avec Boeing visant à promouvoir la coopération technique pour le développement des avions électriques, précisant que le ministère aiderait le constructeur américain à trouver des partenaires japonais potentiels. Ces avions légers utiliseront la propulsion électrique, dans le but de réduire les émissions de CO2.</p>
<p style="text-align: justify;">Cette collaboration marque l'engagement japonais dans le secteur de l'aviation, une industrie que le pays a longtemps cherché à développer. Le METI présentera Boeing aux fabricants d'électronique et d'équipements de précision susceptibles de faire progresser la tehnologie de ces avions de nouvelle génération. Le ministère subventionnera également le développement de technologies prometteuses.</p>
<p style="text-align: justify;">Parmi les futurs partenaires de Boeing figurent notamment GS Yuasa, entreprise de batteries électriques, l’université de Kyushu et le <em>National Institute of advanced Industrial Sciences Technology</em>, qui fourniront une assistance au développement de moteurs électriques supra conducteurs, mais également Mitsubishi Heavy Industries ou encore Toray Industries, fournisseur mondial de fibre de carbone.</p>
<p style="text-align: justify;">M. Isozaki, vice-ministre du METI, a déclaré: « <em>Boeing est le plus grand partenaire de l’industrie aéronautique japonaise. Nous nous réjouissons de la contribution de la technologie de pointe japonaise au niveau mondial.</em> » Le représentant de Boeing a en retour souligné que le Japon était le meilleur endroit pour trouver des partenaires afin de « <em>façonner l’avenir de l’industrie aéronautique</em> ».</p>
<p><em>Sources : <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Companies/Boeing-enlists-Japan-Inc.-in-pursuit-of-electric-planes"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a>, <a href="http://www.meti.go.jp/press/2018/01/20190115007/20190115007-1.pdf"><span style="text-decoration: underline;">METI</span></a> , 15 janvier 2019 <em><em><em><br /></em></em></em></em></p>
<div class="focus">
<h6><strong>Et aussi…</strong></h6>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Face aux acteurs chinois, Toyota Motor et Panasonic s'allient dans la construction de batteries pour véhicules électriques | <em><a href="https://asia.nikkei.com/Business/Business-Deals/Toyota-and-Panasonic-to-build-electric-car-batteries-together">Nikkei Asian Review</a>, 20 janvier 2019, <a href="http://www.asahi.com/ajw/articles/AJ201901220064.html">The Asahi Shinbun</a>, 22 janvier 2019 et <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/01/23/business/corporate-business/toyota-panasonic-launch-joint-venture-make-electric-vehicle-batteries-end-2020/#.XEkrA_4Uncs">The Japan Times</a>, 23 janvier 2019</em></li>
<li>ANA Holdings, société mère de All Nipon Airways Co, envisage de lancer ses premiers vols directs pour la Russie en 2020, dans le cadre de sa stratégie commerciale visant à étendre ses services à l'étranger | <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Companies/Japan-s-ANA-to-start-flights-to-Russia-as-economic-ties-warm">Nikkei Asian Review</a><em>, 14 janvier 2019 et <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/01/15/business/corporate-business/ana-considers-debuting-first-direct-flights-russia-2020/#.XEks_v4Uncs">The Japan Times</a>, 15 janvier 2019</em></li>
<li>Hitachi remporte une commande de 600 wagons ferroviaires à Taiwan |<em> <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Companies/Hitachi-wins-Taiwan-order-for-600-train-cars">Nikkei Asian Review</a>, 16 janvier 2019</em></li>
<li>Relance d'un projet de train à grande vitesse d'une valeur de 58 Mds USD au Vietnam : les secteurs public et privé japonais restent intéressés<em> | <a href="https://asia.nikkei.com/Economy/Vietnam-revives-58bn-high-speed-rail-project-despite-cost-hurdle">Nikkei Asian Review</a>, 16 janvier 2019</em></li>
</ul>
</div>
<h4><strong>Environnement et Climat<strong><br /></strong></strong></h4>
<h6 style="text-align: justify;"><strong>A l’approche du G20 et suite à l’interdiction d’importation des déchets plastiques en Chine, les entreprises japonaises affichent leur volonté d’investir dans le recyclage </strong></h6>
<p><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/5e7b0612-5906-4bfc-802e-a9010a732b31/images/b8c6f9d4-47a7-4352-92d4-52e61bb72689" alt="Collection site Tokyo" width="553" height="311" />Suite à l’interdiction fin 2017 par la Chine d’importer des déchets plastique au sein de son territoire, le nombre de déchets de bouteilles et appareils électroniques domestiques est en augmentation au Japon. De plus, la hausse des coûts de recyclage, due à une main d’oeuvre japonaise plus chère qu’en Chine, inquiète les entreprises. Pour parer à cette situation, les groupes japonais réagissent : Kyoei Sangyo a investi 2 Mds JPY avec Suntory dans une installation destinée à fournir 300 millions de bouteilles en plastique recyclé chaque année. La maison de commerce Sojitz souhaite investir ou acheter dès le printemps une entreprise produisant des pellets à partir de matériaux traités. Les spécialistes du recyclage renforcent également leurs capacités : Daiei Kankyo Holdings, une entreprise de recyclage basée à Kobe, envisage d’ouvrir une usine de 1,5 Mds JPY dans la préfecture d’Osaka en 2020.</p>
<p style="text-align: justify;">Par ailleurs, trois grandes sociétés du secteur chimique ont annoncé qu'elles contribueraient à hauteur de 10 Mds JPY (92 M USD) à <em>l'Alliance pour éliminer les déchets plastiques</em>. Composée de près de 30 sociétés dans le monde, dont le géant américain des produits de consommation, Procter & Gamble, elle vise à investir 1,5 Mds USD sur cinq ans pour soutenir les efforts de gestion et de recyclage des déchets plastique.</p>
<p style="text-align: justify;">Les sociétés japonaises Mitsubishi Chemical Holdings Corp., Sumitomo Chemical Co. et Mitsui Chemicals Inc. ont rejoint la nouvelle organisation en tant que membres fondateurs. En évoquant les efforts en cours dans l'industrie pour réduire, réutiliser et recycler les déchets plastique, le président de Mitsui Chemicals, Tsutomu Tannowa, a déclaré dans un communiqué de presse que les méthodes japonaises pouvaient servir de "<em>modèle</em>" pour trouver une solution au problème.</p>
<p style="text-align: justify;">Ces efforts interviennent à l'approche du sommet du G20, qui aura lieu à Osaka en juin et au cours duquel Tokyo s'efforcera d'obtenir un "<em>cadre de mise en oeuvre</em>" obligeant pour la première fois les pays à prendre des mesures concrètes pour réduires les déchets plastique en mer et à rendre compte annuellement de leurs progrès.</p>
<p>Sources : <em><a href="https://asia.nikkei.com/Spotlight/Environment/Plastic-recycling-attracts-investment-in-Japan-after-China-ban"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a><span style="text-decoration: underline;">,</span></em><em>12 janvier 2019, <a href="http://mainichi.jp/english/articles/20190118/p2g/00m/0bu/004000c"><span style="text-decoration: underline;">The Mainichi</span></a>,</em><em> <a href="http://mainichi.jp/english/articles/20190121/p2a/00m/0in/005000c"><span style="text-decoration: underline;">The Mainichi</span></a></em><em>, 18 et 21 janvier 2019</em> <em>[Sur cette question, revoir <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/12/13/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-decembre-2018-i"><span style="text-decoration: underline;">Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Décembre 2018 (I)</span></a>, <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/11/16/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-novembre-2018-i"><span style="text-decoration: underline;">Novembre 2018 (I)</span></a> et <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/10/31/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-octobre-2018-ii"><span style="text-decoration: underline;"> Octobre 2018 (II)</span></a>]</em></p>
<div class="focus">
<h6><strong>Et aussi…</strong></h6>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre, le gouvernement japonais durcit les sanctions à l’encontre des entreprises ne remettant pas les réfrigérants HFC (présents dans les climatiseurs ou les réfrigérateurs) aux collecteurs agréés <strong>| </strong><em><a href="http://mainichi.jp/english/articles/20190117/p2a/00m/0na/027000c"><span style="text-decoration: underline;">The Mainichi</span></a></em><em>, 17 janvier 2019</em></li>
<li>La ville de Kumamoto accueillera la réunion sur la sécurité de l’eau en Asie Pacifique en 2020 <strong>| </strong><em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/01/22/national/kumamoto-host-asia-pacific-water-security-meeting-2020/"><span style="text-decoration: underline;">The Japan Times</span></a></em><em>, 22 Janvier 2019</em></li>
</ul>
</div>
<h4><strong>Villes & Construction</strong></h4>
<h6><strong>Le Ministère du Territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme (MLIT) <strong>souhaite mettre en œuvre une “mesure d’exception” en faveur des équipements renforçant l’efficacité énergétique des bâtiments</strong></strong></h6>
<p>Afin de soutenir la construction et la rénovation de bâtiments énergétiquement efficaces, le MLIT propose une mesure d’exception aux projets développant des équipements durables. Avec cette mesure, l’espace utilisé pour les équipements communs visant à renforcer l’efficacité énergétique des bâtiments ne sera pas compté dans la superficie. Il deviendra alors possible de construire plus grand et d’utiliser les espaces supplémentaires à des fins commerciales ou résidentielles. Ce projet vise à encourager l’installation d’équipements durables communs à plusieurs bâtiments et ainsi réduire la consommation à l’échelle du quartier.</p>
<p>Le MLIT proposera un projet de modification de la loi sur l’efficacité énergétique des bâtiments à la session parlementaire de l’année fiscale 2019.</p>
<p>Source : <em><a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO40092320W9A110C1EE8000/"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a></em><em>, 17 Janvier 2019 [Sur cette question, revoir <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/01/10/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-janvier-2019-i"><span style="text-decoration: underline;">Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Janvier 2019 (I)</span></a>]<strong><br /></strong></em></p>
<div class="focus">
<p><strong>Et aussi…</strong></p>
<ul>
<li>Nikkei publie un classement des villes japonaises les plus “durables”, après une enquête menée auprès de 658 collectivités locales | <em><a href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO39886850Q9A110C1MM8000/?n_cid=SPTMG002"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a></em><em>, 10 Janvier 2019 et <a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO39892720Q9A110C1EE8000/"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a>, 11 Janvier 2019</em></li>
<li>Le Japon, La Corée du Sud et la Chine investissent à Yangon, future première mégapole du Myanmar, pour y construire ponts, infrastructures et parcs industriels <strong>| </strong><em><em><a href="https://asia.nikkei.com/Economy/Yangon-builds-bridges-to-its-future-as-megacity"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a></em><em>, 14 Janvier 2019</em></em></li>
</ul>
</div>
<h4><strong>Energie<em><br /></em></strong></h4>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Le Ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie (METI) annonce le lancement des appels d’offre pour l’ensemble de l’électricité éolienne à partir de l’année fiscale 2021| <em><a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO39975400S9A110C1MM8000/"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a></em><em>, 13 janvier 2019 [Sur cette question, revoir <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/01/10/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-janvier-2019-i"><span style="text-decoration: underline;">Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Janvier 2019 (I)</span></a>]</em></li>
</ul>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Le président de la fédération des entreprises nippones (Keidanren) appelle au redémarrage des réacteurs nucléaires et souligne l’insuffisance des énergies renouvelables pour parer à la demande nationale en matière d’électricité | <em><a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO40027460V10C19A1EE8000/"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a></em><em>, 23 Janvier 2019<em><em><strong><br /></strong></em></em></em></li>
</ul>
<div class="focus">
<p>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP/energie-environnement-transport-construction"><span style="color: #15c7d2;">Pôle Développement Durable</span></a> du <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP"><span style="color: #15c7d2;">Service Economique Régional de l'Ambassade de France à Tokyo</span></a> (Direction Générale du Trésor / Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire). Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<ul>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2017/08/30/revue-d-actualites-japon-energie-environnement-transport-construction"><span style="color: #15c7d2;">En savoir plus / S'abonner à la lettre d'actualités Energie, Environnement, Transport, Construction Japon</span></a></li>
<li><a href="https://twitter.com/frtreasuryjapan?lang=fr"><span style="color: #15c7d2;">Suivre le SER de Tokyo sur Twitter</span></a></li>
</ul>
</div>
<div class="ephox-sloth-bin ephox-sloth-bin_14036617011543476882116" style="left: -100000px; top: 0px; width: 100px; height: 100px; overflow: hidden; position: fixed; opacity: 0;" contenteditable="true">
<p style="margin: 0cm 0cm 6pt;"><strong><span style="font-family: 'Times New Roman',serif;"><span style="color: #000000;">Adoption par le gouvernement japonais d’un plan d’adaptation aux changements climatiques</span></span></strong></p>
</div>
<div class="ephox-sloth-bin ephox-sloth-bin_71243637411543477192804" style="left: -100000px; top: 0px; width: 100px; height: 100px; overflow: hidden; position: fixed; opacity: 0;" contenteditable="true">
<p style="margin: 0cm 0cm 6pt;"><strong><span style="font-family: 'Times New Roman',serif;"><span style="color: #000000;">Adoption par le gouvernement japonais d’un plan d’adaptation aux changements climatiques</span></span></strong></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 6pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Times New Roman',serif; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="color: #000000;">Le gouvernement japonais a adopté ce 27 novembre son plan d’adaptation aux changements climatiques, établi sur la base de la loi pour l’adaptation aux changements climatiques qui entrera en vigueur à compter du 1<sup><span style="font-size: small;">er</span></sup> décembre 2018. Cette loi requiert 1/ l’établissement d’un plan d’adaptation dans les différents secteurs et le développement d’une méthode de suivi et d’évaluation de son implémentation, et 2/ la réalisation d’une enquête sur les conséquences des changements climatiques tous les 5 ans.</span></span></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 6pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Times New Roman',serif; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="color: #000000;">Le plan liste ainsi les conséquences prévues des changements climatiques d’ici la fin du siècle et les mesures à mettre en œuvre pour les contrer dans 7 secteurs. Parmi celles-ci, on compte par exemple, dans le domaine de la prévention des désastres naturels, la nécessité d’aménager des digues de taille suffisante et, dans le domaine agricole, le développement et déploiement de variétés résistantes aux hautes températures (riz, clémentine, etc.) et l’introduction progressive de technologies robotiques permettant d’éviter le travail humain sous de fortes chaleurs.</span></span></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 6pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Times New Roman',serif; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="color: #000000;">Les collectivités locales doivent également promouvoir leurs propres mesures, adaptées à la situation locale.</span></span></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 6pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Times New Roman',serif; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="color: #000000;">L’évaluation des conséquences des changements climatiques sera réalisée à nouveau en 2020 pour une révision du plan autour de 2021, puis tous les 5 ans.</span></span></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 6pt;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Times New Roman',serif;"><span style="color: #000000;">Sources : </span><span style="mso-bidi-font-weight: bold;"><a href="https://www.env.go.jp/press/101722.html"><u><span style="color: #0563c1;">Ministère de l’environnement</span></u></a><span style="color: #000000;">, </span><a href="http://www.env.go.jp/earth/tekiou.html"><u><span style="color: #0563c1;">Ministère de l’environnement</span></u></a><span style="color: #000000;">, </span><a href="https://headlines.yahoo.co.jp/hl?a=20181127-00000067-mai-pol"><u><span style="color: #0563c1;">The Mainichi</span></u></a><span style="color: #000000;">, </span><a href="https://www.agrinews.co.jp/p45941.html%20/"><u><span style="color: #0563c1;">Nihon Nogyo Shimbun</span></u></a><span style="color: #000000;">, </span><a href="https://www3.nhk.or.jp/nhkworld/en/news/20181127_33/"><u><span style="color: #0563c1;">NHK</span></u></a><span style="color: #000000;">, </span><a href="https://www.jiji.com/jc/article?k=2018112700282&g=eco"><u><span style="color: #0563c1;">Jiji</span></u></a><span style="color: #000000;">, 27 novembre 2018.</span></span></span></em></p>
</div>6b4d31a8-7094-4ca7-a881-735eab94eca2Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Janvier 2019 (I)EnergieFocus : JERA, alliance entre TEPCO et Chubu EPCO, se lance dans l'éolien offshore, un mouvement stratégique dans la lignée de la volonté du gouvernement japonais de voir se développer ce secteurEt aussi : Nouvelle baisse du tarif d'achat pour le solaire / Appel à débat public sur le nucléaire par le président du Keidanren / Annulation d'un projet de nouvelle centrale à charbon / JXTG Holding se lance dans le négoce de gazTransportFocus : Trois aéroports japonais (Narita, Kansai et Itami) obtiennent pour la première fois le niveau 3 de l’Airport Carbon AccreditationEt aussi : Nouveau test de train automatique par JR East / Souhait de tester des systèmes de détection d'objets dangereux dans les trains / Réunion sur l'augmentation de la demande aérienne dans le Kansai / Développement d'un bateau de pêche à l'hydrogèneVilles & ConstructionFocus : Efficacité énergétique : le gouvernement japonais envisage de rendre obligatoire la conformité aux normes pour les bâtiments neufs d2019-01-10T00:00:00+01:00<div class="focus">
<p><strong>Energie</strong></p>
<ul>
<li><strong><strong><strong>Focus : JERA, alliance entre TEPCO et Chubu EPCO, se lance dans l'éolien offshore, un mouvement stratégique dans la lignée de la volonté du gouvernement japonais de voir se développer ce secteur</strong></strong></strong></li>
<li><em>Et aussi : Nouvelle baisse du tarif d'achat pour le solaire / Appel à débat public sur le nucléaire par le président du Keidanren / Annulation d'un projet de nouvelle centrale à charbon / JXTG Holding se lance dans le négoce de gaz</em></li>
</ul>
<p><strong>Transport</strong></p>
<ul>
<li><strong><strong><strong>Focus : Trois aéroports japonais (Narita, Kansai et Itami) obtiennent pour la première fois le niveau 3 de l’<em>Airport Carbon Accreditation</em></strong></strong></strong></li>
<li><em>Et aussi : Nouveau test de train automatique par JR East / Souhait de tester des systèmes de détection d'objets dangereux dans les trains / Réunion sur l'augmentation de la demande aérienne dans le Kansai / Développement d'un bateau de pêche à l'hydrogène</em></li>
</ul>
<p><strong>Villes & Construction</strong></p>
<ul>
<li><strong><strong>Focus : Efficacité énergétique : le gouvernement japonais envisage de rendre obligatoire la conformité aux normes pour les bâtiments neufs de taille moyenne à partir de 2020, et d’élargir le programme « Top Runner » pour viser 50% de logements individuels neufs efficaces à cette échéance</strong></strong></li>
<li><em>Et aussi : Contribution du Japon à la construction de villes intelligentes en ASEAN</em></li>
</ul>
<p><strong>Environnement & Climat </strong></p>
<ul>
<li><em>Poursuite de la tendance au retrait des activités polluantes des maisons de commerce / Mouvements divers en faveur de la recherche et de l'adoption d'alternatives au plastique / Rétrogradation du statut de l'ibis nippon sur la Liste Rouge des espèces menacées<br /></em></li>
</ul>
</div>
<h4><strong>Énergie</strong></h4>
<h6><strong>JERA, alliance entre TEPCO et Chubu EPCO, se lance dans l'éolien offshore, un mouvement stratégique dans la lignée de la volonté du gouvernement japonais de voir se développer ce secteur</strong></h6>
<p><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/6b4d31a8-7094-4ca7-a881-735eab94eca2/images/a02100d8-7174-4b5b-bdcf-73fc57b8ab26" alt="© Léna Bilot - Terra" width="468" height="310" />JERA, créée il y a 5 ans pour concentrer les activités de production d’électricité thermique de TEPCO et Chubu EPCO, se tourne désormais vers les renouvelables, suivant la dynamique des acteurs économiques et financiers japonais et internationaux vers des investissements « responsables ».</p>
<p>L’alliance a annoncé se lancer dans l’éolien offshore et participera aux projets Formosa 1 (Taïwan) et Gunfleet Sands (Royaume-Uni), investissant au total environ 20 Mds JPY. L’entreprise souhaite, par ces investissements, développer son savoir-faire auprès d’acteurs étrangers afin, par la suite, de développer des projets au Japon. Elle a déjà entamé la recherche d’un site adapté à l’éolien offshore en zone maritime nippone. Le consortium envisage de plus que doubler son objectif de capacité de production électrique renouvelable d’ici 2025, de 3GW à 6 – 10 GW (contre 400 MW en mars 2018).</p>
<p>Ce mouvement intervient alors que le gouvernement nippon souhaite voir se développer les énergies marines, en particulier l’éolien offshore. De fait, suite à la mise en place du système de tarif d'achat bonifié en 2012, le pays a connu une forte croissance de ses capacités solaires, au détriment d’autres sources d’énergies renouvelables. En matière d’éolien, les capacités existantes se trouvent par ailleurs majoritairement sur terre, alors même qu’un potentiel réel existe en mer et que plusieurs acteurs japonais ont déjà exprimé leur intérêt à s’insérer sur le marché de l’éolien offshore. TEPCO planifie ainsi de construire le plus grand champ éolien du pays au large de Choshi, dans la préfecture de Chiba.</p>
<p>Une loi visant à faciliter le développement de l’éolien offshore a ainsi été votée en session parlementaire extraordinaire en 2018. Jusqu’à cette loi, aucune règle uniforme n’existait et les préfectures avaient le pouvoir d’autoriser au cas par cas l’emploi de certaines zones pour une période allant de 3 à 5 ans. Le gouvernement doit désigner au moins cinq zones de promotion de l’éolien offshore, dans lesquelles des appels d’offres seront émis pour un usage exclusif du périmètre pour une durée allant jusqu’à 30 ans. La loi prévoit également un système de création de conseils dans les zones désignées afin de coordonner toutes les parties prenantes, dont les résidents et pêcheurs.</p>
<p><em>Sources : <span style="text-decoration: underline;"><a href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO39485740X21C18A2TJ2000/">Nikkei</a></span>, <a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO39485780X21C18A2TJ2000/"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a>, <a href="http://www.jera.co.jp/english/information/20181228_246.html"><span style="text-decoration: underline;">JERA</span></a>, <a href="http://www.jera.co.jp/english/information/20181228_245.html"><span style="text-decoration: underline;">JERA</span></a>, <span style="text-decoration: underline;"><a href="http://the-japan-news.com/news/article/0005462061">The Japan News</a></span>, Yomiuri Shimbun, 28 décembre 2018, 6 et 9 janvier 2019. [Sur cette question, revoir <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/09/12/modification-de-actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-septembre-2018-i"><span style="text-decoration: underline;">Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Septembre 2018 (I)</span></a> et <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/05/23/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-mai-2018-ii"><span style="text-decoration: underline;">Mai 2018 (II)</span></a>] <em><em><br /></em></em></em></p>
<div class="focus">
<h6><strong>Et aussi…</strong></h6>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Électricité solaire : proposition d’une nouvelle baisse du tarif d’achat pour l’année fiscale 2019, (qui passerait à 14JPY/kWh, soit -4JPY/kWh ou -22% par rapport à 2018) et de l’élargissement du système d’appel d’offres aux projets supérieurs à 500 kW (contre 2MW actuellement) | <em><a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO39768010Y9A100C1EA2000/"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a>, 9 janvier 2019. [Sur cette question, revoir <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/12/13/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-decembre-2018-i"><span style="text-decoration: underline;">Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Décembre 2018 (I)</span></a>, <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/10/09/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-octobre-2018-i"><span style="text-decoration: underline;">Octobre 2018 (I)</span></a>, <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/09/28/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-septembre-2018-ii"><span style="text-decoration: underline;">Septembre 2018 (II)</span></a> et <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/09/12/modification-de-actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-septembre-2018-i"><span style="text-decoration: underline;">Septembre 2018 (I)</span></a>]</em></li>
<li>Le président de la fédération des entreprises nippones (Keidanren) appelle à un débat public sur l’énergie nucléaire | <em>Tokyo Shimbun, 7 janvier 2019.</em></li>
<li>Chugoku EPCO et JFE Steel annulent un projet de centrale à charbon à Chiba dont les travaux devaient débuter en 2020, et envisagent de transformer le projet en centrale à gaz | <em><span style="text-decoration: underline;"><a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO39455810X21C18A2TJ2000/">Nikkei</a></span>, <span style="text-decoration: underline;"><a href="http://the-japan-news.com/news/article/0005455561">The Japan News</a></span>, 28 décembre 2018 et 4 janvier 2019.</em></li>
<li>JXTG Holdings, plus important négociant de pétrole du Japon, se lance dans le négoce de gaz | <em><a href="http://the-japan-news.com/news/article/0005458135"><span style="text-decoration: underline;">The Japan News</span></a></em><em>, 4 janvier 2019.</em></li>
</ul>
</div>
<h4><strong>Transport</strong></h4>
<h6><strong>Trois aéroports japonais (Narita, Kansai et Itami) obtiennent pour la première fois le niveau 3 de l’<em>Airport Carbon Accreditation </em></strong></h6>
<p><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/6b4d31a8-7094-4ca7-a881-735eab94eca2/images/47f35618-1d52-49af-a0a4-06bec7b99217" alt="KIX" width="353" height="193" />Trois aéroports japonais (Narita, Kansai et Itami) ont obtenu le niveau 3 de l’<em>Airport Carbon Accreditation</em>, un certificat délivré par le Conseil International des Aéroports (ACI) récompensant les engagements environnementaux et climatiques des aéroports (emploi d’électricité renouvelable, introduction de LED, véhicules moins polluants, etc.).</p>
<p>C’est la première fois que des aéroports japonais atteignent le niveau 3, qui tient notamment compte de l’accès à l’aéroport (accessibilité en transports propres) et des appareils employés par les compagnies aériennes (avions de petite et moyenne tailles, moins énergivores).</p>
<p>Au niveau mondial, on compte 12 aéroports de niveau 3+ et 21 aéroports de niveau 3. L’aéroport de Kobé a quant à lui obtenu le niveau 2.</p>
<p><em>Source : Kotsu Shimbun, 20 décembre 2018.</em></p>
<div class="focus">
<h6><strong>Et aussi…</strong></h6>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>JR East conduit un nouveau test de train automatique sur l’emblématique ligne Yamanote à Tokyo | <em><span style="text-decoration: underline;"><a href="https://asia.nikkei.com/Business/Companies/Driverless-train-makes-the-rounds-on-Tokyo-commuter-route">Nikkei Asian Review</a></span></em><em>, </em><em><span style="text-decoration: underline;"><a href="http://the-japan-news.com/news/article/0005463145">The Japan News</a></span></em><em>, </em><em><span style="text-decoration: underline;"><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/01/07/national/jr-east-takes-new-yamanote-line-train-auto-control-system-spin/#.XDWz7CA9iUk">The Japan Times</a></span></em><em>, Tokyo Shimbun, 7 et 8 janvier 2019. [Sur cette question, revoir <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/08/16/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-aout-2018-ii"><span style="text-decoration: underline;">Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Août 2018 (II)</span></a>]</em></li>
<li>Le gouvernement japonais souhaite tester des systèmes de détection des objets dangereux transportés par les passagers ferroviaires <em>| </em><em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/01/07/national/government-plans-test-systems-detect-dangerous-objects-train-passengers/#.XDW0HiA9iUk"><span style="text-decoration: underline;">The Japan Times</span></a></em><em>, 7 janvier 2019.</em></li>
<li>Réunion des principaux acteurs publics et privés de la région au sujet de l'augmentation de la demande aérienne sur les trois aéroports du Kansai | <em><a href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO39369000V21C18A2LKA000/"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a></em><em>, 26 décembre 2018.</em></li>
<li>L’Agence de recherche et d’éducation sur les pêches du Japon s’associe à Toyota Motor pour développer un bateau de pêche à l’hydrogène | <em><a href="http://the-japan-news.com/news/article/0005458446"><span style="text-decoration: underline;">The Japan News</span></a></em><em>, <a href="http://the-japan-news.com/news/article/0005458286"><span style="text-decoration: underline;">The Japan News</span></a>, 4 et 7 janvier 2019.</em></li>
</ul>
</div>
<h4><strong>Villes & Construction</strong></h4>
<h6><strong>Efficacité énergétique : le gouvernement japonais envisage de rendre obligatoire la conformité aux normes pour les bâtiments neufs de taille moyenne à partir de 2020, et d’élargir le programme « Top Runner » pour viser 50% de logements individuels neufs efficaces à cette échéance</strong></h6>
<p>Le Ministère du Territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme (MLIT) envisage de rendre obligatoire pour les bâtiments neufs de taille moyenne (de 300 à 2 000m<sup>2</sup>) l’adaptation aux normes en matière d’efficacité énergétique. La proposition de loi modifiée sera soumise à la session parlementaire en 2019, pour une entrée en vigueur prévue en 2020.</p>
<p>Actuellement, près de 90% des bâtiments de taille moyenne et seuls 50-60% des bâtiments de petite taille répondent à ces normes. Pour ces derniers, il n’existe pas d’obligation de mise en conformité ; les architectes doivent cependant expliquer les normes aux propriétaires. En élargissant par ailleurs le champ des entreprises faisant l’objet du programme « Top Runner » (jusqu’ici, les constructeurs de plus de 150 maisons individuelles par an), le MLIT ambitionne que 50% des logements individuels neufs soient « efficaces » en 2020.</p>
<p><em>Sources : <a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO39319530T21C18A2NN1000/"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a>, <a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO39770000Y9A100C1EE8000/"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a>, 24 décembre 2018 et 9 janvier 2018. [Sur cette question, revoir <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/08/30/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-aout-2018-iii"><span style="text-decoration: underline;">Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Août 2018 (III)</span></a> et <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/08/16/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-aout-2018-ii"><span style="text-decoration: underline;">Août 2018 (II)</span></a> ; plus d'information sur le programme Top Runner dans <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2017/12/08/etude-politiques-japonaises-de-developpement-des-energies-renouvelables-et-de-maitrise-de-l-energie-comparaison-avec-la-france">notre étude sur les politiques de transition énergétique du Japon</a>]</em></p>
<div class="focus">
<p><strong>Et aussi…</strong></p>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Le Japon contribuera à la construction de villes intelligentes dans 26 régions pilotes en ASEAN | <em><a href="https://asia.nikkei.com/Politics/International-Relations/Southeast-Asia-smart-cities-redesign-roads-and-grids-with-Japan"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a></em><em>, 1<sup>er</sup> janvier 2019.</em></li>
</ul>
</div>
<h4><strong>Environnement & Climat</strong></h4>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>La tendance au retrait des maisons de commerce japonaises de leurs activités polluantes (notamment, génération d’électricité à partir de charbon) s’accélère | <em><a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO39322680T21C18A2MM8000/"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0066cc;">Nikkei</span></span></a>, 24 décembre 2018. [Sur cette question, revoir <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/09/28/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-septembre-2018-ii"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0066cc;">Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Septembre 2018 (II)</span></span></a>, <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/07/23/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-juillet-2018-ii"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0066cc;"> Juillet 2018 (II)</span></span></a>, <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/07/05/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-juillet-2018-i"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0066cc;">Juillet 2018 (I)</span></span></a> et <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/06/20/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-juin-2018-ii"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0066cc;">Juin 2018 (II)</span></span></a>] </em></li>
<li>Les industriels japonais se tournent vers la recherche d’alternatives au plastique tandis qu’Uniqlo réfléchit à d’autres options pour ses sacs et emballages | <em><a href="http://the-japan-news.com/news/article/0005452443"><span style="text-decoration: underline;">The Japan News</span></a></em><em>, <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Companies/Uniqlo-explores-plastic-alternatives-for-shopping-bags"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a>, 31 décembre 2018 et 5 janvier 2019. [Sur cette question, revoir <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/11/16/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-novembre-2018-i"><span style="text-decoration: underline;">Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Novembre 2018 (I)</span></a>, <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/10/31/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-octobre-2018-ii"><span style="text-decoration: underline;">Octobre 2018 (II)</span></a>, <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/10/09/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-octobre-2018-i"><span style="text-decoration: underline;">Octobre 2018 (I)</span></a>, <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/09/28/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-septembre-2018-ii"><span style="text-decoration: underline;">Septembre 2018 (II)</span></a> et <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/08/30/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-aout-2018-iii"><span style="text-decoration: underline;">Août 2018 (III)</span></a>]</em></li>
</ul>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Le Japon envisage de rétrograder l’ibis nippon du statut « Éteint à l’état sauvage » à « Espèce en danger d’extinction » sur sa Liste Rouge des espèces menacées | <em><a href="http://mainichi.jp/english/articles/20181230/p2g/00m/0na/004000c"><span style="text-decoration: underline;">The Mainichi</span></a></em><em>, <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2018/12/30/national/science-health/japan-may-lower-red-list-status-crested-ibis-live-wild/"><span style="text-decoration: underline;">The Japan Times</span></a>, 30 décembre 2018.<em><strong><br /></strong></em></em></li>
</ul>
<div class="focus">
<p>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP/energie-environnement-transport-construction"><span style="color: #15c7d2;">Pôle Développement Durable</span></a> du <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP"><span style="color: #15c7d2;">Service Economique Régional de l'Ambassade de France à Tokyo</span></a> (Direction Générale du Trésor / Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire). Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<ul>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2017/08/30/revue-d-actualites-japon-energie-environnement-transport-construction"><span style="color: #15c7d2;">En savoir plus / S'abonner à la lettre d'actualités Energie, Environnement, Transport, Construction Japon</span></a></li>
<li><a href="https://twitter.com/frtreasuryjapan?lang=fr"><span style="color: #15c7d2;">Suivre le SER de Tokyo sur Twitter</span></a></li>
</ul>
</div>
<div class="ephox-sloth-bin ephox-sloth-bin_14036617011543476882116" style="left: -100000px; top: 0px; width: 100px; height: 100px; overflow: hidden; position: fixed; opacity: 0;" contenteditable="true">
<p style="margin: 0cm 0cm 6pt;"><strong><span style="font-family: 'Times New Roman',serif;"><span style="color: #000000;">Adoption par le gouvernement japonais d’un plan d’adaptation aux changements climatiques</span></span></strong></p>
</div>
<div class="ephox-sloth-bin ephox-sloth-bin_71243637411543477192804" style="left: -100000px; top: 0px; width: 100px; height: 100px; overflow: hidden; position: fixed; opacity: 0;" contenteditable="true">
<p style="margin: 0cm 0cm 6pt;"><strong><span style="font-family: 'Times New Roman',serif;"><span style="color: #000000;">Adoption par le gouvernement japonais d’un plan d’adaptation aux changements climatiques</span></span></strong></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 6pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Times New Roman',serif; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="color: #000000;">Le gouvernement japonais a adopté ce 27 novembre son plan d’adaptation aux changements climatiques, établi sur la base de la loi pour l’adaptation aux changements climatiques qui entrera en vigueur à compter du 1<sup><span style="font-size: small;">er</span></sup> décembre 2018. Cette loi requiert 1/ l’établissement d’un plan d’adaptation dans les différents secteurs et le développement d’une méthode de suivi et d’évaluation de son implémentation, et 2/ la réalisation d’une enquête sur les conséquences des changements climatiques tous les 5 ans.</span></span></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 6pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Times New Roman',serif; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="color: #000000;">Le plan liste ainsi les conséquences prévues des changements climatiques d’ici la fin du siècle et les mesures à mettre en œuvre pour les contrer dans 7 secteurs. Parmi celles-ci, on compte par exemple, dans le domaine de la prévention des désastres naturels, la nécessité d’aménager des digues de taille suffisante et, dans le domaine agricole, le développement et déploiement de variétés résistantes aux hautes températures (riz, clémentine, etc.) et l’introduction progressive de technologies robotiques permettant d’éviter le travail humain sous de fortes chaleurs.</span></span></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 6pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Times New Roman',serif; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="color: #000000;">Les collectivités locales doivent également promouvoir leurs propres mesures, adaptées à la situation locale.</span></span></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 6pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Times New Roman',serif; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="color: #000000;">L’évaluation des conséquences des changements climatiques sera réalisée à nouveau en 2020 pour une révision du plan autour de 2021, puis tous les 5 ans.</span></span></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 6pt;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Times New Roman',serif;"><span style="color: #000000;">Sources : </span><span style="mso-bidi-font-weight: bold;"><a href="https://www.env.go.jp/press/101722.html"><u><span style="color: #0563c1;">Ministère de l’environnement</span></u></a><span style="color: #000000;">, </span><a href="http://www.env.go.jp/earth/tekiou.html"><u><span style="color: #0563c1;">Ministère de l’environnement</span></u></a><span style="color: #000000;">, </span><a href="https://headlines.yahoo.co.jp/hl?a=20181127-00000067-mai-pol"><u><span style="color: #0563c1;">The Mainichi</span></u></a><span style="color: #000000;">, </span><a href="https://www.agrinews.co.jp/p45941.html%20/"><u><span style="color: #0563c1;">Nihon Nogyo Shimbun</span></u></a><span style="color: #000000;">, </span><a href="https://www3.nhk.or.jp/nhkworld/en/news/20181127_33/"><u><span style="color: #0563c1;">NHK</span></u></a><span style="color: #000000;">, </span><a href="https://www.jiji.com/jc/article?k=2018112700282&g=eco"><u><span style="color: #0563c1;">Jiji</span></u></a><span style="color: #000000;">, 27 novembre 2018.</span></span></span></em></p>
</div>079cd1f6-0c5b-4e6f-b2fe-51de49439d05Compact City + Network : politique urbaine du Japon en réponse au déclin de sa populationL’aménagement du territoire japonais est à la croisée de plusieurs défis : maintien d’une vitalité et d’une attractivité économique ; adaptation à une population vieillissante et, dans certaines villes, en diminution ; réduction de l’empreinte environnementale urbaine. Afin d’accompagner et organiser les efforts des collectivités locales et de leurs partenaires publics et privés, le Ministère japonais du Territoire, des Infrastructures et des Transports (MLIT) porte depuis plus de 15 ans une politique « Compact City + Network », qui vise notamment à réorganiser spatialement la densité des villes japonaises, à recréer des centres-villes attractifs, et à adapter les services – notamment de transports - aux formes urbaines ainsi remaniées. Le service économique de Tokyo publie une étude sur cette politique.Télécharger l'étude : Compact City + Network : politique urbaine du Japon en réponse au déclin de sa population (décembre 2018 | SER de Tokyo | PDF 63 pages + annexes)1. Une politiq2018-12-21T00:00:00+01:00<p><img class="sans-marge" src="/Articles/079cd1f6-0c5b-4e6f-b2fe-51de49439d05/images/c758f2b8-4a01-4d0d-9047-b90e9e5d62fd" alt="Vue satellite de la ville de Toyama - Source Geoportail IGN" /></p>
<div class="focus">
<p style="text-align: justify;">L’aménagement du territoire japonais est à la croisée de plusieurs défis : maintien d’une vitalité et d’une attractivité économique ; adaptation à une population vieillissante et, dans certaines villes, en diminution ; réduction de l’empreinte environnementale urbaine. Afin d’accompagner et organiser les efforts des collectivités locales et de leurs partenaires publics et privés, le Ministère japonais du Territoire, des Infrastructures et des Transports (MLIT) porte depuis plus de 15 ans une politique « Compact City + Network », qui vise notamment à réorganiser spatialement la densité des villes japonaises, à recréer des centres-villes attractifs, et à adapter les services – notamment de transports - aux formes urbaines ainsi remaniées. Le service économique de Tokyo publie une étude sur cette politique.</p>
</div>
<ul>
<li><em>Télécharger l'étude : <strong><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/079cd1f6-0c5b-4e6f-b2fe-51de49439d05/files/8a10f8ad-a995-4d83-aa31-74110a2cb375">Compact City + Network : politique urbaine du Japon en réponse au déclin de sa population</a></strong> (décembre 2018 | SER de Tokyo | PDF 63 pages + annexes)</em></li>
</ul>
<h3>1. Une politique fortement mise en avant par le MLIT</h3>
<p style="text-align: justify;">Le sujet de la ville compacte est régulièrement mis en avant par le MLIT comme un des principaux axes de la politique d’urbanisme du Japon. Ce fut notamment un des thèmes développés par le MLIT lors de la <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/01/31/cinquieme-rencontre-franco-japonaise-sur-la-ville-durable-a-tokyo-et-kanazawa">cinquième rencontre franco-japonaise sur la ville durable</a> (MTES-MCT / MLIT), en janvier 2018 à Tokyo et Kanazawa. Afin d’en savoir plus, le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP">service économique régional</a> de l’Ambassade de France à Tokyo a réalisé une <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/079cd1f6-0c5b-4e6f-b2fe-51de49439d05/files/8a10f8ad-a995-4d83-aa31-74110a2cb375">étude sur l’historique de cette politique au Japon</a> : émergence des problématiques auxquelles elle cherche à répondre, mise en forme par les lois, mesures de soutien mises en place par le gouvernement, prise en main par les collectivités. L’étude contient également une présentation du fonctionnement des documents d’urbanisme et de l’application du droit des sols au Japon.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/079cd1f6-0c5b-4e6f-b2fe-51de49439d05/images/343400a4-ba1a-4dc0-b75d-d0bf1dcaca56" alt="Extrait du Master Plan Compact City + Network de la ville de Toyama" />La politique Compact City + Network vise avant tout à répondre à la problématique de la diminution de la densité de population dans certains quartiers, en raison du vieillissement et déclin de la population japonaise. Cette baisse de densité met en péril le fonctionnement social des quartiers, la viabilité des services publics, la rentabilité des commerces. L’idée de la politique Compact City + Network est de rassembler la population et les services dans des parties du territoire urbain plus restreintes, prédéfinies par la collectivité locale (zones d’attraction résidentielles, zones d’attraction des fonctions urbaines), afin de maintenir une densité suffisante dans ces zones prioritaires (et donc, sur le long terme, « vider » les autres zones). La mise en œuvre opérationnelle du zonage Compact City repose essentiellement sur des mécanismes incitatifs (subventions, communication…), avec très peu de mécanismes d’obligation/interdiction. La partie « + Network » correspond à la mise en place et sécurisation de services locaux de transports adaptés à la nouvelle organisation de l’espace urbain : qualité de la desserte courte distance (à l’intérieur des zones d’attraction), qualité des liens entre les différentes zones, consolidation des modèles économiques des opérateurs.</p>
<h3>2. Des résultats concrets incertains, mais un recul encore insuffisant</h3>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/079cd1f6-0c5b-4e6f-b2fe-51de49439d05/images/b9a1d75b-f9ce-47de-8e14-eb5aff8646eb" alt="Le tramway de la ville de Toyama est un composant essentiel de sa politique Compact City + Network" width="397" height="229" />La ville de Toyama, précurseur érigé en modèle, affiche des résultats positifs sur les densités de population ou la fréquentation des transports en commun, mais ailleurs sont signalés des projets d’aménagement ou de constructions réalisés en complète contradiction avec les orientations de zonage Compact City fixées par les municipalités.</p>
<p style="text-align: justify;">Mais à l’échelle de temps de l’urbanisme, et à plus forte raison dans un pays où les changements s’opèrent lentement, les prémices de la politique Compact City + Network sont encore très récents. Aussi, même si un certain nombre de faiblesses « mécaniques » semblent apparaître dans la mise en œuvre – lorsqu’on l’observe à travers un regard français habitué à un droit de l’urbanisme assez fort – il est sans doute encore trop tôt pour tirer un bilan de cette politique.</p>
<p style="text-align: justify;">Pour l’avenir, le gouvernement japonais, soucieux d’afficher son engagement dans la réalisation des Objectifs de Développement Durable de l’Agenda 2030 de l’ONU, devrait de plus en plus relier ses politiques d’urbanisme, dont la politique Compact City + Network, à l’ODD 11 – « villes et communautés durables ».</p>
<h3>3. Des opportunités pour les entreprises françaises</h3>
<p style="text-align: justify;">Quels que soient ses résultats concrets, la politique Compact City + Network constitue un axe prioritaire du MLIT, régulièrement mis en avant au plan domestique comme à l’international, et des dizaines de villes japonaises sont engagées dans des plans Compact City. Ce mouvement constitue donc une opportunité pour les entreprises françaises des secteurs de la ville durable (mobilités urbaines, concessions de bâtiments publics, district energy, réseaux d’infrastructures urbaines…), qui peuvent apporter leur savoir-faire aux territoires urbains japonais en recomposition. A minima, ces entreprises peuvent « packager » leurs solutions comme de possibles contributions à la réalisation de villes compactes et dotées de transports publics efficaces : même si les objectifs prioritaires diffèrent, on retrouve en effet dans la réalisation de la Compact City japonaise des similitudes avec la fabrication de la ville durable française, notamment à travers les <a href="http://www.cohesion-territoires.gouv.fr/les-ecoquartiers">éco-quartiers</a>, éco-cités, <a href="https://www.cget.gouv.fr/dossiers/action-coeur-de-ville">plan Cœur de Ville</a>, opérations de renouvellement urbain, etc.</p>
<h3 style="text-align: justify;">Télécharger l'étude</h3>
<ul>
<li><strong><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/079cd1f6-0c5b-4e6f-b2fe-51de49439d05/files/8a10f8ad-a995-4d83-aa31-74110a2cb375">Compact City + Network : politique urbaine du Japon en réponse au déclin de sa population</a></strong> (décembre 2018 | SER de Tokyo | PDF 63 pages + annexes)</li>
<li>Voir aussi : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/12/20/carte-des-villes-japonaises-compact-city-network">Carte interactive des villes japonaises Compact City + Network</a></li>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/japon-transport-construction">Nos autres publications sur la construction et les transports au Japon</a></li>
</ul>
<div class="focus">
<p>Etude réalisée par :</p>
<ul>
<li><a href="https://www.linkedin.com/in/roxane-rousseau-837164151/">Roxane Rousseau</a>, Stagiaire <a href="https://www.entpe.fr/">ENTPE</a>, Chargée d’études Développement durable, SER de Tokyo</li>
<li>Avec l’appui de Machi Yoda, Attachée sectorielle Développement durable, SER de Tokyo</li>
<li>Sous la supervision de <a href="https://www.linkedin.com/in/stefanledu/">Stéfan Le Dû</a>, Conseiller Développement durable, SER de Tokyo</li>
</ul>
</div>c641a5c1-f58d-41a4-9d2d-56777d3598c8Thèse professionnelle : "Cultural drivers of sustainable housing / Japan - France / A case study"Etude réalisée par Laurent Deleersnyder, Ecole nationale des ponts et chaussées, Département Génie Civil et Construction, avec la contribution du pôle développement durable du service économique régional de Tokyo. Projet réalisé au sein du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire. NB : les éléments présentés dans cette étude n'engagent que son auteur.Télécharger le rapport de thèse professionnelle : "Cultural drivers of sustainable housing / Japan - France / A case study"RésuméEn 1983, les Nations Unies ont mis en place la Commission Brundtland pour unir les pays dans la recherche conjointe d'un développement soutenable. La Commission Brundtland a inventé le concept de développement durable d’une manière assez universelle, sans considérer explicitement d'éventuelles particularités culturelles.La présente thèse professionnelle met en évidence, par comparaison, des différences culturelles qui influencent le secteur du logement durable, en France et au Japon.En dépit d2018-11-06T00:00:00+01:00<p><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/c641a5c1-f58d-41a4-9d2d-56777d3598c8/images/09169ee6-ace4-4f49-ba95-34baec9abab1" alt="Logement traditionnel Japon - France" width="447" height="209" />Etude réalisée par <a href="https://www.linkedin.com/in/deleersnyder/">Laurent Deleersnyder</a>, <a href="http://www.enpc.fr/">Ecole nationale des ponts et chaussées</a>, Département Génie Civil et Construction, avec la contribution du <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP/energie-environnement-transport-construction">pôle développement durable</a> du <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP">service économique régional</a> de Tokyo. Projet réalisé au sein du <a href="https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/">Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire</a>. </p>
<p><em>NB : les éléments présentés dans cette étude n'engagent que son auteur.</em></p>
<ul>
<li><strong><em><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/c641a5c1-f58d-41a4-9d2d-56777d3598c8/files/ddd0ab21-47dc-43ff-b853-ce526c346d2f">Télécharger le rapport de thèse professionnelle : "Cultural drivers of sustainable housing / Japan - France / A case study"</a></em></strong></li>
</ul>
<h3>Résumé</h3>
<p>En 1983, les Nations Unies ont mis en place la Commission Brundtland pour unir les pays dans la recherche conjointe d'un développement soutenable. La Commission Brundtland a inventé le concept de développement durable d’une manière assez universelle, sans considérer explicitement d'éventuelles particularités culturelles.</p>
<p>La présente thèse professionnelle met en évidence, par comparaison, des différences culturelles qui influencent le secteur du logement durable, en France et au Japon.</p>
<p>En dépit de cette influence manifeste, nous ne pensons pas que la culture puisse être envisagée comme un quatrième pilier du développement durable. En revanche, nous suggérons de veiller à ce que des échanges culturels accompagnent toujours les échanges techniques. Ceci pourrait aider à mieux comprendre les conditions de réussite des solutions durables.</p>
<p><em>Mots-clés: Culture, Développement durable, Logement, Japon, France.</em></p>
<h3>Abstract</h3>
<p>In 1983, the United Nations set up the Brundtland Commission to unite countries in pursuing sustainable development together. The Brundtland Commission coined the concept of sustainable development in a universal way, without explicit consideration of potential cultural specificities.</p>
<p>This professional thesis highlights, comparatively, some cultural differences that influence the sustainable housing sector in France and Japan.</p>
<p>Despite undeniable influence, we do not think it is appropriate to see culture as the fourth pillar of sustainable development. However, we suggest ensuring that cultural exchanges always accompany technical exchanges. This would help to understand better the conditions for the success of sustainable solutions.</p>
<p><em>Keywords: Culture, Sustainable development, Housing, Japan, France.</em></p>6b139659-a91c-4e62-8d9f-eb15cc5e7de5Politique de développement des partenariats public-privé pour les infrastructures au JaponDepuis 1999, le gouvernement japonais encourage le recours aux partenariats public-privé pour la construction et l’exploitation d’infrastructures et bâtiments de services publics. D’abord influencé par le modèle anglo-saxon « Private Finance Initiative », le Japon cherche désormais à développer le modèle des concessions. A cette fin, un plan d’action assorti d’objectifs chiffrés a été défini en 2013 et est révisé chaque année depuis 2016 ; pour les concessions, il fixe notamment un nombre de projets à réaliser dans des secteurs tels que les aéroports, l’assainissement, et plus récemment les terminaux de croisière ou encore l’hydroélectricité. Cette politique est pilotée par le Cabinet Office, avec l'appui des ministères sectoriels – en particulier le MLIT, mais la mise en œuvre opérationnelle repose largement sur les collectivités locales. Cette dynamique est porteuse d’opportunités pour les entreprises étrangères, notamment françaises.1. Les partenariats public-privé au Japon :2018-10-01T00:00:00+02:00<div class="focus">
<p><em>Depuis 1999, le gouvernement japonais encourage le recours aux partenariats public-privé pour la construction et l’exploitation d’infrastructures et bâtiments de services publics. D’abord influencé par le modèle anglo-saxon « Private Finance Initiative », le Japon cherche désormais à développer le modèle des concessions. A cette fin, un plan d’action assorti d’objectifs chiffrés a été défini en 2013 et est révisé chaque année depuis 2016 ; pour les concessions, il fixe notamment un nombre de projets à réaliser dans des secteurs tels que les aéroports, l’assainissement, et plus récemment les terminaux de croisière ou encore l’hydroélectricité. Cette politique est pilotée par le Cabinet Office, avec l'appui des ministères sectoriels – en particulier le MLIT, mais la mise en œuvre opérationnelle repose largement sur les collectivités locales. Cette dynamique est porteuse d’opportunités pour les entreprises étrangères, notamment françaises.</em></p>
</div>
<h3>1. <em> </em>Les partenariats public-privé au Japon : historique et définition</h3>
<p>Dans le cadre de la mise en œuvre de mesures de relance suite à l’éclatement de la bulle spéculative japonaise, les contrats d’initiative de financement privé (<em>Private Finance Initiative</em>, PFI) calqués sur le modèle anglais ont fait leur apparition au Japon en 1999. Il s’agissait alors d’un outil nouveau, permettant l’aménagement d’infrastructures et installations publiques à moindre poids sur les finances publiques. Le PFI s’est diffusé progressivement de 1999 à 2006, notamment dans la construction de bâtiments, pour atteindre un record de 43 projets en 2007, et ensuite amorcer une décroissance du fait de la crise économique de 2008 et de difficultés rencontrées sur certains projets (échecs financiers, échecs techniques…).</p>
<p>En 2009, face à la stagnation et au besoin de renouvellement et d’entretien des infrastructures publiques – pour la plupart construites au cours de la période de croissance économique –, le gouvernement relance une réflexion sur l’introduction des PFI/PPP. Cette dernière aboutit, en 2011, à la révision de la loi de 1999 afin d’y introduire le système de <strong>concession</strong>. Le cadre légal est de nouveau renforcé en 2013, et un plan d’action national est défini pour la période 2013-2022.</p>
<p>A travers le soutien à ces modèles, le gouvernement vise, par l’intégration de mécanismes de marché et de concurrence dans les services publics, à améliorer l’efficacité de ces derniers, réduire la charge financière pour les acteurs publics, créer de nouveaux emplois et promouvoir<em> in fine</em> la croissance économique.</p>
<p><strong>Les PPP japonais sont aujourd’hui classés en 4 catégories :</strong></p>
<p><strong>I. La concession </strong>(introduite en 2011) : l’acteur public confie la gestion d’une infrastructure existante à un opérateur privé, qui se rémunère sur les frais payés par les usagers et verse une redevance à l’acteur public. La construction de l’infrastructure est à la charge de l’acteur public, qui couvre les coûts engagés en collectant les redevances. Si les coûts de construction de l’infrastructure sont supérieurs aux redevances perçues sur la durée du contrat, le surcoût reste à la charge de l’acteur public.</p>
<p><strong>II. Le contrat PFI permettant de valoriser une installation publique en créant une activité commerciale :</strong> l’opérateur privé construit et gère des infrastructures commerciales autour ou à l’intérieur d’une installation publique et perçoit les revenus générés par ces activités commerciales tandis que l’acteur public perçoit des redevances liées à l’utilisation de l’installation publique.</p>
<p><strong>III. Le contrat PPP :</strong> l’acteur public confie la construction et la gestion d’infrastructures publiques et privées à un opérateur privé, qui se rémunère sur les revenus générés par les infrastructures privées tandis que l’acteur public collecte les redevances d’utilisation des installations ou terrains publics.</p>
<p><strong>IV. La méthode conventionnelle <em>Private Finance Initiative</em> (PFI) sous forme de paiement différé au partenaire privé :</strong> l’acteur public effectue un paiement différé au profit d’un opérateur privé pour la construction et/ou la gestion d’une installation publique. La charge du financement incombe à l’acteur public.</p>
<h3>2. Stratégie nationale et rôle des acteurs publics dans le déploiement des PPP</h3>
<p><strong>Le Cabinet Office (rattaché au Premier Ministre) définit le cadre réglementaire et la stratégie de promotion et de développement des PPP. En 2013, il a établi un Plan d’action<a title="" href="#_ftn1" name="_ftnref1"><sup>[1]</sup></a> afin d’accélérer le déploiement des PPP au Japon, incluant des cibles spécifiques sur les concessions.</strong></p>
<p>Le plan d’action initial contenait des objectifs chiffrés par type de contrat pour 2013-2022, avec pour dessein d’atteindre 10 à 12000 Mds JPY de projets au total. En 2016, cet objectif a été revu à la hausse ; le montant total visé pour 2013-2022 atteint désormais 21000 Mds JPY – dont 7000 Mds JPY en concession, 5000 Mds JPY en projets PFI permettant de valoriser une installation publique via l’adjonction d’une activité commerciale, 4000 Mds JPY en contrats PPP.</p>
<p>Le plan de 2013 définit également des <strong>objectifs spécifiques en termes de projets de concessions</strong>, à réaliser avant 2020 : 1 projet autoroutier, 6 projets aéroportuaires, 6 projets d’eau potable, 6 projets d’assainissement. Des cibles complémentaires ont été ajoutées en 2016 (3 installations culturelles/éducatives avant 2020, 6 immeubles de logements publics avant 2018), 2017 (3 terminaux de croisière et 6 centres de congrès/exposition avant 2019) et 2018 (3 centrales hydroélectriques et 3 réseaux d’eau industrielle avant 2020). Globalement, les résultats à ce jour sont très inégaux : ils sont atteints ou en passe de l’être pour l’aéroportuaire, l’autoroutier et l’assainissement, mais des retards sont constatés dans le logement public et l’eau potable.</p>
<p>Afin d’accompagner la réalisation du plan, le Cabinet Office dispose d’un budget de 170 millions JPY. Ce budget est employé, entre autres, pour la promotion des PPP/PFI auprès des collectivités locales, la réalisation d’études et l’amélioration des procédures visant l’émergence de projets dans les secteurs de l’aéroportuaire et de l’assainissement. Le Cabinet Office a également un rôle de contrôle sur la réalisation de ces projets.</p>
<p><strong>Les différents ministères sectoriels sont chacun en charge de la promotion du modèle PPP/PFI, pour les infrastructures des services publics de leurs domaines de compétence. </strong>Ainsi, le <strong>Ministère du Territoire, des Infrastructures, du Transport et du Tourisme</strong> (MLIT) est en charge de la promotion du modèle pour les aéroports, les logements publics, les routes et l’assainissement. C’est le ministère le plus concerné par cette politique, dans la mesure où il est en charge de la majorité des infrastructures pour l’aménagement du territoire. Toutefois, <strong>d’autres ministères sont également concernés</strong> : le Ministère de la Santé et du Travail (MHLW) pour le secteur de l’eau potable et pour les installations médicales ; le Ministère de l’Education, de la Culture, des Sports, de la Science et de la Technologie (MEXT) pour les installations sportives, les établissements éducatifs et les bâtiments culturels ; le Ministère de l’Industrie et de l’Energie (METI) pour l’énergie et l’eau industrielle, le Ministère de la Justice (MOJ) pour les prisons.</p>
<p><strong>Si le gouvernement a pour rôle de concevoir et promouvoir la politique nationale de soutien aux PPP, l’initiative des projets revient en revanche souvent aux collectivités locales (sauf infrastructures d’Etat). Ces dernières jouent donc un rôle majeur dans la mise en place de la stratégie du Cabinet Office.</strong></p>
<p align="center"><em>Nombre de contrats (toutes catégories) par secteur, de 2009 à 2017 (source Cabinet Office)</em> :</p>
<table border="1" cellspacing="0" cellpadding="0">
<tbody>
<tr>
<td rowspan="2" width="354">
<p align="center">Secteur</p>
</td>
<td colspan="3" width="180">
<p align="center">Acteurs principaux</p>
</td>
<td rowspan="2" width="47">
<p align="center">Total</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="top" width="47">
<p align="center">Etat</p>
</td>
<td valign="top" width="76">
<p align="center">Collectivité</p>
</td>
<td valign="top" width="57">
<p align="center">Autre</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="354">
<p>Education et culture</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">3</p>
</td>
<td width="76">
<p align="right">179</p>
</td>
<td width="57">
<p align="right">38</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">220</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="354">
<p>Vie et bien-être (maisons de retraite, crèches…)</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">0</p>
</td>
<td width="76">
<p align="right">23</p>
</td>
<td width="57">
<p align="right">0</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">23</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="354">
<p>Santé et environnement (déchets, médical, funérarium…)</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">0</p>
</td>
<td width="76">
<p align="right">105</p>
</td>
<td width="57">
<p align="right">2</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">107</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="354">
<p>Industrie (tourisme, promotion agricole, etc.)</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">0</p>
</td>
<td width="76">
<p align="right">12</p>
</td>
<td width="57">
<p align="right">0</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">12</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="354">
<p>Aménagement (routes, parcs, assainissement, ports...)</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">18</p>
</td>
<td width="76">
<p align="right">129</p>
</td>
<td width="57">
<p align="right">1</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">148</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="354">
<p>Sécurité et sûreté (casernes, prisons...)</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">8</p>
</td>
<td width="76">
<p align="right">18</p>
</td>
<td width="57">
<p align="right">0</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">26</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="354">
<p>Bureaux et logements publics</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">43</p>
</td>
<td width="76">
<p align="right">15</p>
</td>
<td width="57">
<p align="right">4</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">62</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="354">
<p>Autres</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">7</p>
</td>
<td width="76">
<p align="right">60</p>
</td>
<td width="57">
<p align="right">1</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">68</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="354">
<p>Total</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">79</p>
</td>
<td width="76">
<p align="right">541</p>
</td>
<td width="57">
<p align="right">46</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">666</p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<p>En amont des projets, les collectivités ont une mission de promotion du recours aux PPP qui implique la réalisation d’enquêtes visant à collecter l’opinion des citoyens. En aval, elles établissent à leur niveau les méthodes d’évaluation et de sélection des partenaires privés au moment des appels d’offres, et définissent<a title="" href="#_ftn2" name="_ftnref2">[2]</a> la réglementation traitant des projets à l’initiative du secteur privé.</p>
<p>La loi actuelle ne définit pas la limite des pouvoirs confiés à l’opérateur privé. Aussi, les collectivités locales ont exprimé des inquiétudes sur l’exécution des projets de concessions et craignent de perdre toutes leurs prérogatives sur les infrastructures publiques au profit des partenaires privés. Un autre obstacle à l’appropriation du modèle PPP par les collectivités est l’opposition des agents de ces collectivités, percevant le développement des PPP comme une menace pour l’emploi public.</p>
<h3>3. Exemples et opportunités d’affaires</h3>
<p>De façon générale, les acteurs privés japonais du secteur des infrastructures restent relativement peu familiers des modèles PPP – en particulier le modèle concessif, le plus récemment introduit au Japon. Ils peuvent donc se tourner vers des partenaires étrangers pour se positionner sur les projets portés par les collectivités japonaises. Le gouvernement japonais est également conscient de ce besoin de recours aux compétences étrangères. L’expertise française notamment est reconnue et recherchée, comme le démontrent de récents succès dans les secteurs aéroportuaires et du traitement de l’eau.</p>
<h5><strong>3.1 Secteur aéroportuaire</strong></h5>
<p><strong>E<img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/6b139659-a91c-4e62-8d9f-eb15cc5e7de5/images/84bd19b2-b769-434e-b0dd-55e0099d7386" alt="Aéroport de Sapporo" width="471" height="258" />n 2011, le MLIT a présenté un plan d’envergure visant à privatiser tous les principaux aéroports japonais d’ici 2020.</strong> Cette privatisation implique un contrat de concession à long-terme, pour la gestion des pistes, des infrastructures et des parkings, sans inclure la gestion du contrôle du trafic aérien qui relève toujours de la compétence du gouvernement national.</p>
<p>Ce plan a enregistré ses premières concrétisations en 2016, d’abord avec l’aéroport de Sendai en février, puis les aéroports d’Osaka en avril (voir paragraphe suivant). Ont suivi les aéroports de Takamatsu (concession confiée à un consortium japonais constitué par Mitsubishi Estate, Taisei, Pacific Consultants), de Fukuoka en 2018 (consortium regroupant notamment Changi Airport et Mitsubishi Corp. Un ensemble de 7 aéroports de Hokkaido sera concédé à partir de 2020, avec une procédure de sélection du concessionnaire menée sur 2018-2019. Sont également prévues la mise en concession des aéroports de Kumamoto (projet lancé en 2019) et Hiroshima (sélection du concessionnaire en 2020).</p>
<p>Tous ces projets ouvrent des opportunités pour des acteurs étrangers disposant de compétences en gestion aéroportuaire, les acteurs domestiques ayant accumulé du retard technique et organisationnel dans ce domaine, par rapport à leurs concurrents étrangers. <strong>Les aéroports d’Osaka (en 2016) ainsi que celui de Kobe (en 2018) ont ainsi été concédés à Kansai Airports, consortium conduit par le groupe financier japonais Orix (40%) et l’entreprise française Vinci Airports (40%), associés à des acteurs locaux (20%).</strong> Le contrat porte sur une durée de 44 ans et représente une redevance annuelle de 49 Mds JPY (env. 368 M€) versée par Kansai Airports. Le projet des aéroports de Hokkaido suscite quant à lui l’intérêt de Vinci Airports et de Groupe ADP.</p>
<h5><strong>3.2 </strong><strong>Secteur du traitement de l’eau</strong></h5>
<p><strong>Les services d’assainissement et d’approvisionnement en eau sont traditionnellement gérés par les autorités municipales.</strong> Cette mission de la municipalité est confiée à une compagnie publique locale qui dispose d’un budget séparé du budget général de la municipalité (modèle comparable à la « régie à caractère industriel et commercial » en France). Plusieurs opérations ponctuelles, telles que la construction de stations de filtration ou les audits sur l’état des infrastructures, ont été réalisées par des entreprises privées avant le mouvement de développement des concessions, sans que cela implique des contrats à long-terme sous la forme de PPP<a title="" href="#_ftn3" name="_ftnref3">[3]</a>. Les coûts de rénovation et de maintenance dans ce secteur sont prévus pour augmenter de 70% d’ici 2030, en raison du vieillissement et de la détérioration des infrastructures d’assainissement et d’approvisionnement en eau. Des projets de concession dans le domaine du traitement de l’eau sont actuellement à l’étude dans les villes d’Osaka, Nara et Miura, et au sein de la préfecture de Miyazaki, avec des niveaux d’avancement inégaux (projet peu actif à Osaka, calendrier publié pour Miura…).</p>
<p>Le MLIT s’interroge actuellement sur la possibilité de réaliser des projets en PPP pour la rénovation et la maintenance des réseaux d’assainissement en réponse au vieillissement et à la détérioration des infrastructures. Le coût de ces projets de rénovation et gestion étant élevé, le MLIT cherche la meilleure façon de rentabiliser les projets de concession dans ce domaine. Dans ce contexte, la Diète travaille actuellement sur un projet de loi visant à améliorer l’efficacité de la gestion de l’eau (eau potable et eaux usées), incluant les questions de privatisation. En février 2018, le Cabinet Office a lancé un appel à projet pour la réalisation « d’études pour une meilleure gestion des réseaux d’eau » ; les villes sélectionnées sont Eniwa (Hokkaido), Sakata (Yamagata), Tsubata (Ishikawa), Wakayama (Wakayama), Awaji (Hyogo) et Akaiwa (Okayama).</p>
<p><strong><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/6b139659-a91c-4e62-8d9f-eb15cc5e7de5/images/c22f3728-22d4-40ae-a82f-3ad6357cfed5" alt="Concession d'assainissement Hamamatsu (source image : Veolia)" width="440" height="248" />En octobre 2017, Veolia a remporté avec un consortium (incluant JFE Engineering et Orix) la première concession à long terme de la gestion d’eaux usées municipales au Japon – la principale classe d’actifs du pays en termes d’infrastructures, un marché estimé à 90 trillions JPY (environ 747 Mds EUR)<a title="" href="#_ftn4" name="_ftnref4">[4]</a>. </strong>Le contrat couvre les travaux, l’exploitation et la maintenance des infrastructures de traitement des eaux usées de la ville de Hamamatsu. Le consortium souhaite par ailleurs utiliser les boues d’épuration (biomasse) pour produire de l’électricité renouvelable afin de réduire les coûts d’exploitation. Le chiffre d’affaires cumulé est estimé à 450 millions EUR pour la durée du contrat (20 ans).</p>
<h5><strong>3.3 </strong><strong>Autres secteurs et perspectives</strong></h5>
<p>Comme indiqué précédemment, les PPP se développent au Japon dans de nombreux secteurs. Ils devraient donc logiquement accompagner les politiques prioritaires de services publics locaux des prochaines années. On peut ainsi supposer que le recours aux PPP devrait continuer de se développer dans le secteur des <strong>bâtiments de santé et d’accueil de personnes âgées</strong> (en lien avec la problématique de vieillissement de la population), dans <strong>celui des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique des bâtiments</strong> (en réponse à la nécessaire transition énergétique du pays, qui mobilisera les collectivités locales), ou encore autour des infrastructures liées au <strong>tourisme</strong>, ce secteur constituant un axe majeur de la politique de développement économique du pays. En matière d’urbanisme, la politique <strong>Compact City</strong> portée par le MLIT amène les villes à revoir l’organisation spatiale et les modèles économiques des bâtiments publics et des réseaux de transport ; ce mouvement pourrait trouver dans les PPP une réponse aux défis posés sur le plan financier. A plus court terme, les Jeux Olympiques de 2020 pourraient entraîner dans leur sillage un besoin de recours aux PPP pour la gestion des infrastructures dont le développement aura été accéléré à leur occasion.</p>
<hr align="left" size="1" width="33%" />
<p> </p>
<div>
<div id="ftn1">
<p><a title="" href="#_ftnref1" name="_ftn1">[1]</a> “Action Plan for Fundamental Reforms of PPP/PFI”.</p>
</div>
<div id="ftn2">
<p><a title="" href="#_ftnref2" name="_ftn2">[2]</a> Il existe une règlementation générale pour les projets PPP, formalisée par la loi PFI. Les collectivités locales définissent des directives pour réguler les projets PPP sur leur territoire. Cependant, pour la mise en œuvre d’un projet PPP, il faut appliquer les dispositions définies par la loi PFI. Suivant l’article 18 de la loi PFI, il est nécessaire de fixer le principe de la mise en œuvre par un arrêté pour le projet de la concession.</p>
</div>
<div id="ftn3">
<p><a title="" href="#_ftnref3" name="_ftn3">[3]</a> Les contrats conclus s’assimilent plus à des marchés publics classiques.</p>
</div>
<div id="ftn4">
<p><a title="" href="#_ftnref4" name="_ftn4">[4]</a> Ce montant correspond à la valeur du marché japonais des systèmes de traitement des eaux usées, en d’autres termes le montant des revenus qui peuvent être générés dans le cadre de l’exploitation de ce marché.</p>
</div>
</div>582a1461-8133-4469-a9e9-f0f28e65e4eaActualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Août 2018 (III)Environnement : Le gouvernement japonais réfléchit à la mise en œuvre de mesures concrètes de réduction des déchets plastique. Énergie : TEPCO, Chubu EPCO, Hitachi et Toshiba sont entrés en négociations pour une gestion conjointe de leurs opérations nucléaires. Transports : Le gouvernement japonais va subventionner le déploiement de bus électriques peu rapides dans les zones vieillissantes. Construction : Les bâtiments zéro-énergie se diffusent au Japon.2018-08-30T00:00:00+02:00<div class="focus">
<ul>
<li><strong>Environnement</strong>
<ul>
<li><strong>Focus : Le gouvernement japonais réfléchit à la mise en œuvre de mesures concrètes de réduction des déchets plastique</strong></li>
<li><em>Et aussi : Capture de 177 baleines // Espaces verts dans les usines</em></li>
</ul>
</li>
<li><strong>Énergie</strong>
<ul>
<li><strong>Focus : TEPCO, Chubu EPCO, Hitachi et Toshiba sont entrés en négociations pour une gestion conjointe de leurs opérations nucléaires</strong></li>
<li><em>Et aussi : Electricité solaire estivale // Projet de plus grande éolienne offshore du monde // GNL en Asie</em></li>
</ul>
</li>
<li><strong>Transports</strong>
<ul>
<li><strong>Focus : Le gouvernement japonais va subventionner le déploiement de bus électriques peu rapides dans les zones vieillissantes</strong></li>
<li><em>Et aussi : Accord Japon-Chine véhicules électriques // Investissements JAL avant les JO 2020 //</em><em> Essai de taxi autonome // Maglev: retard de construction d'un tunnel<br /></em></li>
</ul>
</li>
<li><strong>Construction</strong>
<ul>
<li>
<p><strong>Focus : Les bâtiments zéro-énergie se diffusent au Japon</strong></p>
</li>
</ul>
</li>
</ul>
</div>
<h3><strong>Environnement</strong></h3>
<h6><strong>Le gouvernement japonais réfléchit à la mise en œuvre de mesures concrètes de réduction des déchets plastique</strong></h6>
<p><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/582a1461-8133-4469-a9e9-f0f28e65e4ea/images/38a7f00e-3f97-45c3-8ab9-5c646a50201d" alt="Nikkei Asian Review - plastic straws" width="496" height="279" />Le Sommet du G7 2018 a abouti à la définition du Plan d’action de Charlevoix pour la santé des océans et des mers et des communautés côtières résilientes, avec pour annexe la Charte sur les plastiques dans les océans. Alors que le Japon est numéro 2 mondial après les Etats-Unis en termes de volume de plastique à usage unique par habitant, ces deux pays sont les seuls du G7 à avoir refusé de cosigner la charte.</p>
<p>Face à l’aggravation de la pollution marine aux déchets plastique et à la montée des critiques internationales au regard de l’absence de réglementation dans ce domaine au Japon, le gouvernement nippon s’interroge sur les mesures à prendre pour réduire ces déchets. Une discussion a ainsi été lancée au sein du Ministère de l'environnement (MOE) le 17 août.</p>
<p>Une stratégie contenant mesures concrètes et objectifs chiffrés doit être publiée avant la fin de l’année. Ce document traitera des mesures de réduction mais également de collecte et recyclage, et étudiera le développement puis déploiement des « bioplastiques ». En particulier, des objectifs seront établis dans 7 domaines :</p>
<ul>
<li>La réduction des plastiques jetables ;</li>
<li>La collecte et le recyclage des plastiques usés ;</li>
<li>Le remplacement par des bioplastiques ;</li>
<li>La prévention du rejet en mer des déchets plastique ;</li>
<li>La coopération internationale pour les pays émergents ;</li>
<li>L’évaluation de la Charte des plastiques dans les océans ;</li>
<li>La promotion de l’industrie concernée.</li>
</ul>
<p>Une coordination avec d’autres ministères tels que le METI (industrie) et le MAFF (agriculture) pour la mise en œuvre de ces mesures sera nécessaire.</p>
<p>Certaines industries s’inquiètent toutefois que les produits alternatifs ne soient pas encore prêts. Le Ministre de l'environnement avait ainsi justifié la non-signature de la Charte au G7 par le Japon par un manque de temps pour se coordonner avec les industriels.</p>
<p>Le MOE souhaite favoriser une approche par l’encouragement plutôt que par l’interdiction. Il a déjà annoncé sa volonté d’introduire un système de subvention pour les entreprises ayant recours à des alternatives biodégradables pour les produits à usage unique. Il a requis un montant total de 5 Mds JPY pour l’année fiscale 2019 à cette fin. Le montant reçu par chaque entreprise sera fonction du type et du volume de produits.</p>
<p>En juin, la Diète avait adopté une loi appelant à la fin de l’usage de micro-plastiques par les industriels (notamment dans le secteur des cosmétiques). La loi n’a cependant aucune valeur astreignante.</p>
<p>Quelques initiatives privées se distinguent. La Japan Cosmetic Industry Association avait appelé ses membres à restreindre l’usage de microplastiques dès 2016 ; Oriental Land Co. (opérateur de Tokyo Disney Resort) a commencé à utiliser des sacs en bioplastique depuis 2015 ; la chaîne Skylark a annoncé en août bannir l’usage de pailles en plastique à usage unique dans ses restaurants dès 2020.</p>
<p>Le MEXT (science, technologie) a par ailleurs annoncé commissionner la Japan Agency for Marine-Earth Science and Technology (JAMSTEC) et des entreprises privées afin de développer un dispositif employant notamment l’intelligence artificielle pour mesurer et suivre la pollution aux micro-plastiques des océans. Le développement devrait prendre 5 ans, et les tests devraient démarrer en 2021 pour une mise en service en 2022. Le budget du projet s’élève à 200 millions JPY.</p>
<p>Le Japon a annoncé que la question de la pollution marine aux déchets plastique serait à l’ordre du jour du sommet du G20 qui sera organisé à Osaka en juin 2019. En l’absence de mise en œuvre de mesures concrètes d’ici là, il est probable que le Japon soit de nouveau critiqué.</p>
<p><em>Source : </em><em><a href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO34308500Y8A810C1MM8000/">Nikkei</a></em><em>, <a href="https://asia.nikkei.com/Spotlight/Environment/Plastic-straws-headed-for-reduction-in-Japan">Nikkei Asian Review,</a></em> <em><a href="http://mainichi.jp/english/articles/20180817/p2g/00m/0dm/075000c">The Mainichi</a></em><em>, <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2018/08/17/national/science-health/japanese-government-panel-begins-discussions-reducing-plastic-waste/#.W4Y9cSA9jcs">The Japan Times</a>,</em><em> <a href="http://mainichi.jp/english/articles/20180827/p2a/00m/0na/003000c">The Mainichi</a>, <a href="http://the-japan-news.com/news/article/0004637964">The Japan News</a>, <a href="http://the-japan-news.com/news/article/0004665698">The Japan News</a> et <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2018/08/17/national/skylark-holdings-reduce-plastic-straw-use-2020-first-move-major-japan-restaurant-chain-operator/#.W4Y9iSA9jcs">The Japan Times</a>, 17, 18, 24, 26 et 27 août.</em></p>
<div class="focus">
<h5><strong>Et aussi...</strong></h5>
<ul>
<li><strong>Le Japon capture 177 baleines à des fins de “recherche scientifique” dans le Pacifique Nord-Ouest | </strong><em>Source : </em><em><a href="http://mainichi.jp/english/articles/20180822/p2g/00m/0bu/042000c">The Mainichi</a></em><em>, 22 août.</em></li>
<li><strong>Les entreprises japonaises créent de plus en plus d’espaces verts dans leurs usines afin de soutenir la biodiversité | </strong><em>Source : <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2018/08/22/national/japanese-firms-creating-green-areas-boost-biodiversity-factories/#.W4Y79iA9jcs">The Japan Times</a>, 22 août.</em></li>
</ul>
</div>
<h3><strong>Énergie</strong></h3>
<h6><strong>TEPCO, Chubu EPCO, Hitachi et Toshiba sont entrés en négociations pour une gestion conjointe de leurs opérations nucléaires</strong></h6>
<p><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/582a1461-8133-4469-a9e9-f0f28e65e4ea/images/74b30961-bf30-4385-9ee3-3c4787cbcf7e" alt="Asahi Shimbun - TEPCO nuclear reactor" width="331" height="223" />Tokyo Electric Power Co. (TEPCO) Holdings, Hitachi, Toshiba et Chubu Electric Power négocieraient actuellement en vue de former une alliance quadripartite pour la gestion de leurs opérations nucléaires, y compris le démantèlement de réacteurs obsolètes. Cette alliance impliquerait le lancement conjoint d’une société d’ingénierie en charge de la maintenance des réacteurs, avec la possibilité de combiner toutes les opérations nucléaires « sous un seul toit » dans le futur.</p>
<p>TEPCO et Chubu Electric se sont d’ores et déjà accordés pour regrouper leurs opérations liées aux carburants fossiles sous la joint-venture JERA au printemps 2019.</p>
<p><em>Source : <a href="http://the-japan-news.com/news/article/0004677873">The Japan News</a> et <a href="http://www.asahi.com/ajw/articles/AJ201808220046.html">The Asahi Shimbun</a>, 22 août.</em></p>
<div class="focus">
<h5><strong>Et aussi...</strong></h5>
<ul>
<li><strong>Le recours à l’électricité solaire a permis aux énergéticiens nippons de mieux faire face à la vague de chaleur estivale | </strong><em>Source :</em> <em><a href="https://asia.nikkei.com/Business/Business-Trends/Solar-power-helps-Japan-sweat-out-record-heat-wave">Nikkei Asian Review</a></em><em>, 16 août.</em></li>
<li><strong>Mitsubishi Heavy Industries (MHI) travaille au développement de la plus grande éolienne offshore au monde (capacité de 10MW) avec pour objectif de l’installer en 2020</strong> | <em>Source : <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Companies/Mitsubishi-Heavy-to-introduce-world-s-largest-wind-turbine">Nikkei Asian Review,</a> 17 août.</em></li>
<li><strong>Mitsubishi Corp. développe ses activités de fourniture de GNL aux pays asiatiques émergents | </strong><em>Source : <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Companies/Mitsubishi-to-supply-LNG-to-emerging-Asia">Nikkei Asian Review,</a> 17 août.</em></li>
</ul>
</div>
<h3><strong>Transports</strong></h3>
<h6><strong>Le gouvernement japonais va subventionner le déploiement de bus électriques peu rapides dans les zones vieillissantes</strong></h6>
<p><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/582a1461-8133-4469-a9e9-f0f28e65e4ea/images/bb0cb044-843b-4b47-8f79-d3afe351e290" alt="Japan Times - bus électrique" width="347" height="259" />Le MOE planifie de promouvoir le recours aux bus électriques peu rapides pour les touristes et résidents dans les zones vieillissantes. Il va requérir 2 Mds JPY pour l’année fiscale 2019 afin de subventionner l’achat d’environ 100 de ces bus.</p>
<p>Les bus rouleront à moins de 20 km/h et transporteront au moins 4 passagers ; certains véhicules pourront transporter plus d’une douzaine de personnes. Ils circuleront sur de petites routes dans un rayon restreint afin d’être plus facilement opérables par des conducteurs âgés. Ils pourront être rechargés à l’aide de l’électricité d’un foyer et pourront donc être déployés dans des zones où les stations essence ont déjà fermé.</p>
<p>Des aides financières (à hauteur de deux tiers des investissements) seront fournies aux entreprises cherchant à réduire leurs émissions de CO<sub>2</sub> ou à convertir leur flotte de véhicules.</p>
<p>Les technologies de l’information seront également employées afin d’afficher en direct et en en ligne les informations concernant le bus.</p>
<p><em>Source : </em><em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2018/08/26/national/state-promote-low-speed-electric-buses-tourism-depopulating-areas/#.W4Y65iA9jcs">The Japan Times</a></em><em>, 26 août</em></p>
<div class="focus">
<h5><strong>Et aussi...</strong></h5>
<ul>
<li><strong>Le Japon et la Chine s’accordent pour unifier leurs standards en matière de rechargement rapide des véhicules électriques | </strong><em>Source : <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Business-Trends/Japan-and-China-agree-to-set-common-charging-standards-for-EVs">Nikkei Asian Review</a>, <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Business-Trends/China-taps-Japan-to-create-single-standard-in-faster-car-chargers">Nikkei Asian Review</a> et <a href="http://www.asahi.com/ajw/articles/AJ201808230026.html">The Asahi Shimbun</a>, 22 et 23 août.</em></li>
<li><strong>JAL va investir 10 millions JPY pour améliorer ses services en amont des JO 2020 | </strong><em>Source : <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2018/08/24/national/jal-renew-uniforms-invest-%c2%a510-billion-2020-games/#.W4Y7OiA9jcs">The Japan Times</a>, 24 août</em>.</li>
<li><strong>Le premier essai de taxi autonome au monde démarre à Tokyo | </strong><em>Source : <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Business-Trends/World-s-first-autonomous-taxi-starts-operating-in-Tokyo">Nikkei Asian Review</a> et <a href="http://the-japan-news.com/news/article/0004685870">The Japan News</a>, 25 et 27 août.</em></li>
<li><strong>La construction du tunnel pour la ligne Maglev traversant la préfecture de Shizuoka prend du retard du fait d’inquiétudes quant à l’impact du projet sur les ressources en eau | </strong><em>Source : </em><em><a href="http://mainichi.jp/english/articles/20180825/p2a/00m/0na/037000c">The Mainichi</a></em><em>, 25 août.</em></li>
</ul>
</div>
<h3><strong>Construction</strong></h3>
<h6><strong>Les bâtiments zéro-énergie se diffusent au Japon</strong></h6>
<p><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/582a1461-8133-4469-a9e9-f0f28e65e4ea/images/54f54376-1c66-4704-a825-a5e204ae769e" alt="Nikkei Asian Review - zero energy condos" width="379" height="213" />Près de 1500 copropriétés « zéro-énergie » (i.e. bâtiment consommant autant d’énergie qu’il n’en génère à l’aide de dispositifs de production renouvelable) doivent être construits au Japon d’ici 2021. Si le gouvernement s’est déjà fixé pour objectif qu’au moins la moitié des nouvelles maisons individuelles soient neutres en énergie d’ici 2020, la tendance semble s’exporter à d’autres types de logements, notamment les copropriétés.</p>
<p>Des entreprises comme Nomura Real Estate Development, Mitsubishi Estate et Daikyo affichent plusieurs projets de ce type.</p>
<p><em>Source : <a href="https://asia.nikkei.com/Spotlight/Environment/Zero-energy-condos-spring-up-across-Japan2">Nikkei Asian Review</a>, 29 août.</em></p>
<div style="text-align: right;">
<div class="focus">
<p style="text-align: justify;">Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP/energie-environnement-transport-construction">Pôle Développement Durable</a> du <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP">Service Economique Régional de l'Ambassade de France à Tokyo</a> (Direction Générale du Trésor / Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire). Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<ul>
<li style="text-align: left;"><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2017/08/30/revue-d-actualites-japon-energie-environnement-transport-construction">En savoir plus / S'abonner à la lettre d'actualités Energie, Environnement, Transport, Construction Japon</a></li>
<li style="text-align: left;"><a href="https://twitter.com/frtreasuryjapan?lang=fr">Suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a></li>
</ul>
</div>
<em>Contenu : <a href="https://www.linkedin.com/in/marine-malacain-170b76a0/">Marine Malacain</a> avec la contribution de Machi Yoda. Supervision : <a href="https://www.linkedin.com/in/stefanledu/">Stéfan Le Dû</a>.</em></div>12307292-c1ef-4b12-8911-d66b14a2d9c0EU Gateway : missions commerciales au Japon et en AsieLe programme européen EU Gateway vise à approfondir la coopération et les interactions économiques entre l’Europe et l'Asie (Japon, Corée, Asie du Sud-Est, Chine). A travers 50 missions commerciales entre 2016 et 2020, EU Gateway permet à des PME françaises de participer à des salons et rencontres B2B dans des secteurs stratégiques. Pour le Japon, les secteurs concernées sont ceux de l'environnement, de l'énergie durable, du bâtiment, du ferroviaire et du médical. La majorité des frais pour les entreprises sont pris en charge par l'Union européenne.EU Gateway : des missions commerciales organisées par l'Union EuropéenneLes missions commerciales EU Gateway constituent des tickets d'entrée pour les entreprises européennes vers des marchés dont l’accès est parfois difficile en raison des différences de culture et des contraintes réglementaires. Entre 2008 et 2014, plus de 1500 entreprises européennes ont été sélectionnées pour faire partie de ces missions. L’assistance à la mise en 2018-06-15T00:00:00+02:00<div class="focus">
<p style="text-align: justify;">Le programme européen EU Gateway vise à approfondir la coopération et les interactions économiques entre l’Europe et l'Asie (Japon, Corée, Asie du Sud-Est, Chine). A travers 50 missions commerciales entre 2016 et 2020, EU Gateway permet à des PME françaises de participer à des salons et rencontres B2B dans des secteurs stratégiques. Pour le Japon, les secteurs concernées sont ceux de l'environnement, de l'énergie durable, du bâtiment, du ferroviaire et du médical. La majorité des frais pour les entreprises sont pris en charge par l'Union européenne.</p>
</div>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" src="/Articles/12307292-c1ef-4b12-8911-d66b14a2d9c0/images/17a1abbb-369f-4eaa-97fc-f331524e42a2" alt="Japan" /></p>
<h3>EU Gateway : des missions commerciales organisées par l'Union Européenne</h3>
<p>Les missions commerciales EU Gateway constituent des <strong>tickets d'entrée pour les entreprises européennes vers des marchés dont l’accès est parfois difficile</strong> en raison des différences de culture et des contraintes réglementaires. Entre 2008 et 2014, plus de 1500 entreprises européennes ont été sélectionnées pour faire partie de ces missions. L’assistance à la mise en relation avec des réunions d’affaires est un service essentiel du programme avec 22000 réunions individuelles organisées entre 2008 et 2014.</p>
<p>Le nouveau programme, <a href="https://www.eu-gateway.eu/about/editions/new-edition">EU Gateway | Business Avenues</a>, lancé en 2016, organise des missions commerciales au Japon, en Corée, en Asie du Sud-Est et en Chine. Plus de 50 missions commerciales d'une durée d'une semaine, incluant la présence sur un salon professionnel d'envergure et l'organisation de rencontres B2B, sont ainsi prévues entre 2016 et 2020.</p>
<p>Pour le Japon, les secteurs couverts sont les suivants :</p>
<p style="text-align: left;"> <img class="marge" src="/Articles/12307292-c1ef-4b12-8911-d66b14a2d9c0/images/7ea84826-9a27-46e4-80c2-a28b1b222f53" alt="EU" width="267" height="96" /><img class="marge" src="/Articles/12307292-c1ef-4b12-8911-d66b14a2d9c0/images/eb0ebf0c-79f5-4c12-a279-b859fd5b35ef" alt="EU" width="270" height="97" /></p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" style="float: left;" src="/Articles/12307292-c1ef-4b12-8911-d66b14a2d9c0/images/8feb6a49-bb95-4de9-8065-cf771c114da0" alt="EU" width="268" height="96" /></p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" style="float: left;" src="/Articles/12307292-c1ef-4b12-8911-d66b14a2d9c0/images/b45d926c-8faf-453d-aff1-159b6162c89c" alt="EU" width="270" height="97" /></p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" src="/Articles/12307292-c1ef-4b12-8911-d66b14a2d9c0/images/af389896-3506-4e66-8777-8f7d914b9d66" alt="EU" width="272" height="98" /></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: left;">A titre d'exemples, en 2017, EU Gateway a organisé des missions autour des salons <a href="http://www.wsew.jp/en/">World Smart Energy Week</a> (énergie durable), <a href="http://www.mtij.jp/english/">Mass Trans Innovation</a> (transports ferroviaires et urbains) et <a href="http://www.jma.or.jp/homeshow/">Japan Home & Building Show</a> (bâtiment, logement, construction). Chaque mission regroupe une quarantaine d'entreprises en provenance de toute l'Europe. Les prestations EU Gateway peuvent être complémentaires de l'offre d'accompagnement proposée par <a href="https://export.businessfrance.fr/">Business France</a> ; ainsi, un pavillon conjoint France-Europe était organisé par Business France et l'Union européenne sur le salon Mass Trans Innovation 2017.</p>
<h3 style="text-align: left;">L'UE et le Japon, de grandes opportunités économiques</h3>
<p>Au cours des dernières décennies, l'UE et le Japon ont développé des liens économiques solides. Le Japon, troisième plus grande puissance économie du monde, est devenu le 7<sup>ème</sup> partenaire commercial de l'UE.</p>
<p>Le commerce entre les deux partenaires devrait continuer d'augmenter grâce à l'accord de libre-échange dont les négociations ont abouti en 2017. Mais malgré les efforts conjoints déployés pour favoriser la coopération économique, <strong>les PME rencontrent encore des difficultés lorsqu'elles pénètrent sur le marché japonais </strong>:</p>
<ul type="circle">
<li>Coûts d'entreprise élevés liés aux impôts, salaires, à l’achat ou la location de bureau, la sécurité sociale ; aux restrictions juridiques et aux procédures administratives compliquées requises pour les permis d'exploitation et les licences ;</li>
<li>Absence de mobilité sur le marché du travail entraînant des difficultés à trouver des ressources humaines ;</li>
<li>Spécificités du marché japonais et difficulté à communiquer en langues étrangères.</li>
</ul>
<p><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/12307292-c1ef-4b12-8911-d66b14a2d9c0/images/960a8866-aef2-4b53-9362-0f32b47ec275" alt="EU Gateway" width="319" height="223" /></p>
<p>EU Gateway propose aux PME européennes de :</p>
<ul>
<li>Sonder les opportunités d'affaires dans les marchés prometteurs</li>
<li>Minimiser les coûts permettant d’entrer sur un nouveau marché</li>
<li>Obtenir de nouveaux contacts et renforcer le réseau de l'entreprise</li>
<li>Discuter des défis et des opportunités avec les acteurs de l'industrie</li>
<li>Bénéficier d'un coaching professionnel ainsi que d'un suivi à toutes les étapes</li>
</ul>
<p>Pour accéder à EU Gateway, il suffit pour les entreprises <a href="https://www.eu-gateway.eu/content/eligibility-criteria">éligibles</a> de déposer une candidature pour <a href="https://www.eu-gateway.eu/business-missions/missions-calendar">une des missions</a>. Les entreprises sont sélectionnées par l'Union européenne.</p>
<h3 style="text-align: left;">Bilan de l'édition précédente - 2008-2014</h3>
<p>A titre d’exemple, voici les <strong>faits marquants de la dernière édition </strong><a href="https://www.eu-gateway.eu/about/editions/past-editions"><strong>EU Gateway</strong> (2008-2014)</a> :</p>
<ul>
<li>1500 entreprises ont participé à 46 missions commerciales au Japon et en Corée</li>
<li>22000 réunions individuelles ont été organisées</li>
<li>64% des entreprises ont établi des collaborations commerciales qui se sont traduites par une croissance des revenus</li>
<li>86% des entreprises européennes participantes étaient très satisfaites de EU Gateway</li>
<li>83% des participants ont trouvé les missions commerciales très utiles pour accroître leur compréhension du marché</li>
<li>La plupart des participants sont des microentreprises (30%), des entreprises de petites tailles (35%) et de tailles moyennes (25%).</li>
</ul>
<h3>En savoir plus sur EU Gateway</h3>
<ul>
<li><a href="https://www.eu-gateway.eu/">Site officiel du programme</a></li>
<li><a href="https://www.eu-gateway.eu/content/japan-0">EU Gateway - Programme sur le Japon</a></li>
<li><a href="https://www.youtube.com/watch?v=EPm2OtQcrxQ&feature=youtu.be">Présentation vidéo de EU Gateway Japon</a></li>
</ul>7ac0e2a9-af3c-476a-bad2-0085d25acafdActualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Mars 2018 (II)SommaireTransportsANA fusionne ses compagnies aériennes low-cost Peach et VanillaProjet de construction d’une troisième piste à l’aéroport de NaritaFixation des détails du projet de privatisation des 7 aéroports d’HokkaidoQuatre compagnies accusées de collusion dans l’appel d’offre du train MagLevÉnergieRemise en service d'un réacteur nucléaire proche de deux autresRévision du plan fondamental sur l’énergie : un soutien accentué aux ENR et à l’hydrogèneTEPCO a lancé l’opération « negawatt » pour la première fois en janvier 2018JXTG annule la construction d’une nouvelle centrale à gaz à ShizuokaLogementsL’offre de logements neufs à Tokyo en hausse de 7,8 % par rapport à 2017TransportsANA fusionne ses compagnies aériennes low-cost Peach et VanillaPrésentée comme une hypothèse par la presse le 17 mars, la fusion des deux compagnies low-lost Peach et Vanilla a été confirmée par un communiqué du groupe ANA Holdings le 22 mars. Peach Aviation (détenue à 67%) et Vanilla2018-03-28T00:00:00+02:00<div class="focus">
<p><strong>Sommaire</strong></p>
<ul>
<li><strong>Transports</strong>
<ul>
<li>
<p>ANA fusionne ses compagnies aériennes low-cost Peach et Vanilla</p>
</li>
<li>
<p>Projet de construction d’une troisième piste à l’aéroport de Narita</p>
</li>
<li>
<p>Fixation des détails du projet de privatisation des 7 aéroports d’Hokkaido</p>
</li>
<li>
<p>Quatre compagnies accusées de collusion dans l’appel d’offre du train MagLev</p>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<p><strong>Énergie</strong></p>
</li>
<ul>
<li>Remise en service d'un réacteur nucléaire proche de deux autres</li>
<li>
<p>Révision du plan fondamental sur l’énergie : un soutien accentué aux ENR et à l’hydrogène</p>
</li>
<li>
<p>TEPCO a lancé l’opération « negawatt » pour la première fois en janvier 2018</p>
</li>
<li>JXTG annule la construction d’une nouvelle centrale à gaz à Shizuoka</li>
</ul>
<li><strong>Logements</strong><br />
<ul>
<li>
<p>L’offre de logements neufs à Tokyo en hausse de 7,8 % par rapport à 2017</p>
</li>
</ul>
</li>
</ul>
</div>
<h4><strong>Transports</strong></h4>
<h6><strong>ANA fusionne ses compagnies aériennes low-cost Peach et Vanilla</strong></h6>
<p><img style="float: right;" src="/Articles/7ac0e2a9-af3c-476a-bad2-0085d25acafd/images/84012a66-e031-4d39-884a-485959f28ad5" alt="https://asia.nikkei.com/var/site_cache/storage/images/node_43/node_51/2018/201803/0317n/0317n-peach-vanilla-composite/9145911-3-eng-GB/0317N-Peach-Vanilla-composite_article_main_image.jpg" width="403" height="252" border="0" /></p>
<p>Présentée comme une hypothèse par la presse le 17 mars, la fusion des deux compagnies low-lost Peach et Vanilla a été confirmée par un communiqué du groupe ANA Holdings le 22 mars. Peach Aviation (détenue à 67%) et Vanilla Air (détenue pleinement par ANA) seront regroupées sous la marque Peach d'ici 2020.</p>
<p>L'objectif d'ANA est de créer une entité plus robuste et compétitive sur un marché asiatique actuellement en expansion. Les emplois devraient être maintenus après la fusion.</p>
<p>Peach et Vanilla sont actuellement les 2<sup>ème</sup> et 3<sup>ème</sup> plus gros transporteurs low-costs domestiques, avec des ventes combinées atteignant 76 Mds JPY pour l’année fiscale se terminant en mars 2017, dominant celles du leader Jetstar Japan. Cette fusion devrait permettre au groupe de desservir des destinations à l’international plus nombreuses et plus éloignées, en particulier en Asie, depuis Tokyo et Osaka.</p>
<p><em>Source : <a href="http://the-japan-news.com/news/article/0004310378">The Japan News</a> et <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Deals/ANA-to-combine-2-budget-carriers-by-2020">Nikkei Asian Review</a>, 17 mars ; <a href="https://www.ana.co.jp/group/en/pr/201803/20180322.html">communiqué ANA Group</a>, 22 mars</em></p>
<h6><strong>Projet de construction d’une troisième piste à l’aéroport de Narita</strong></h6>
<p>Une réunion sur le renforcement de la capacité de l’aéroport de Narita s’est tenue entre le MLIT, Narita Airport (NAA), le département de Chiba et les 9 collectivités locales autour de l’aéroport. Les collectivités ont donné leur accord de principe sur la proposition du MLIT concernant la construction d’une troisième piste et l’allongement de la plage horaire de fonctionnement (atterrissages et décollages). Lors de la mise en service de la troisième piste, le temps d’opération de l’aéroport sera ainsi prolongé de 17 heures à 19 heures et trente minutes par jour. Avec ce renforcement, le nombre annuel de slots à l’aéroport de Narita sera multiplié par 1,7 et s’élèvera à 500 000.</p>
<p>En juin 2017, le MLIT et NAA avaient proposé aux collectivités locales un projet d’opération pour l’après mise en service de la troisième piste. Ce projet assurait aux habitants autour de l’aéroport une plage horaire de silence de 6 heures en décalant les horaires de nuit et de matin des 3 pistes. Suite au mécontentement exprimé par les habitants, le MLIT avait proposé un projet modifié en février 2018 avec une plage horaire de silence de 7 heures.</p>
<p><em>Source : <a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO28098600U8A310C1CC1000/">Nikkei</a>, 14 mars</em></p>
<h6><strong>Fixation des détails du projet de privatisation des 7 aéroports d’Hokkaido</strong></h6>
<p>Les détails concernant le projet de privatisation des 7 aéroports d’Hokkaido auraient été fixés. Le montant de la redevance qui sera demandé au concessionnaire serait supérieur à 150 Mds JPY (2,4 Mds JPY/an sur 30 ans + un potentiel versement temporaire). Il serait également nécessaire d’obtenir les actions de la compagnie de l’opérateur, qui pourront coûter environ 17,7 Mds JPY. Par ailleurs, le concessionnaire sera obligé de faire une proposition concrète pour la promotion touristique et l’enrichissement du réseau de la région.</p>
<p><em>Source : <a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO28442700S8A320C1EE8000/">Nikkei</a>, 23 mars</em></p>
<h6><strong>Quatre compagnies accusées de collusion dans l’appel d’offre sur la construction de la ligne à grande vitesse Maglev reliant Tokyo et Osaka</strong></h6>
<p><img style="float: right;" src="/Articles/7ac0e2a9-af3c-476a-bad2-0085d25acafd/images/5fac8bc1-c1f9-490c-9c79-849158db3831" alt="Maglev (source: Nikkei Asian Review)" width="392" height="250" />Le parquet de Tokyo a mis en examen les “Big Four” de la construction japonaise (Obayashi Corp., Kajima Corp., Shimizu Corp. et Taisei Corp.) suite à une accusation de la Japan Fair Trade Commission de collusion dans l’appel d’offre pour la construction de la ligne ferroviaire à grande vitesse Maglev reliant Tokyo et Osaka (500km) en une heure. Les enquêteurs accusent les entreprises de s’être entendues avant de soumettre leur proposition de construction de stations le long de la ligne. Obayashi Corp. et Shimizu Corp. ont admis ces accusations tandis que Kajima Corp. et Taisei Corp. les réfutent. Le parquet a également mis en examen Ichiro Osawa, directeur des ventes ingénierie civile de Kajima, et Takashi Okawa, ancien directeur et actuel conseiller de Taisei ; tous les deux ont été arrêtés. Aucune charge individuelle n’a été retenue au sein d’Obayashi et Shimizu, les compagnies ayant endossé l’entière responsabilité.</p>
<p><em>Source : <a href="https://asia.nikkei.com/Politics-Economy/Policy-Politics/Four-Japanese-maglev-contractors-indicted-over-bid-fixing">Nikkei Asian Review</a>, 24 mars</em></p>
<h3><strong>Énergie</strong></h3>
<h6><strong>Remise en service d’un réacteur nucléaire proche de deux autres</strong></h6>
<p>Kansai Electric Power Co. va remettre en service d’ici début avril le réacteur 3 de sa centrale nucléaire d’Oi, dans la préfecture de Fukui, sur la côte Ouest de Honshu. Ce réacteur se trouve à seulement 14km des réacteurs 3 et 4 de la centrale de Takahama. Depuis l’accident de Fukushima en 2011, c’est le sixième réacteur à être remis en service, et la première fois que trois réacteurs se trouvent en service dans la même région.</p>
<p>Cette remise en service devrait permettre une fourniture stable d’énergie et des prix de l’électricité plus faibles. Elle inquiète cependant les habitants de la région, redoutant le manque d’un plan d’évacuation efficace dans le cas où les centrales de Takahama et Oi seraient affectées par une catastrophe au même moment. Des douzaines de personnes ont ainsi manifesté devant le réacteur et le siège de Kansai Electric à Osaka pour demander son arrêt.</p>
<p>Le Premier Ministre Shinzo Abe promeut la remise en service des réacteurs nucléaires considérés comme sécurisés par les régulateurs et le gouvernement vise un mix électrique composé à 20-22 % de nucléaire en 2030. Kansai Electric devrait également relancer le réacteur 4 d’Oi en mai.</p>
<p><em>Source : <a href="https://asia.nikkei.com/Politics-Economy/Economy/Nuclear-reactor-in-central-Japan-back-online-joins-2-units-nearby">Nikkei Asian Review</a>, 14 mars</em></p>
<h6><strong>Révision du plan fondamental sur l’énergie : un soutien accentué aux renouvelables et à l’hydrogène</strong></h6>
<p>Le METI a présenté ses propositions en vue de la révision de son plan fondamental sur l’énergie, qui devrait être réalisée d’ici l’été. C’est la première fois que les énergies renouvelables y sont présentées comme une source principale de production d’électricité et que leur déploiement est aussi activement soutenu.</p>
<p>Le projet propose d’introduire un système d’appel d’offres pour faire baisser les coûts des énergies renouvelables (EnR), de soutenir le développement privé des batteries de stockage et d’augmenter les capacités de transport d’électricité du pays afin d’améliorer l’efficacité du réseau et de mieux y intégrer l’électricité en provenance des EnR. Il vise également à diversifier les sources EnR du pays en facilitant leur déploiement : une loi fixant les règles d’utilisation de l’espace maritime afin de soutenir l’éolien offshore devrait ainsi être votée, et une réflexion autour du raccourcissement de la durée de développement des projets géothermiques est en cours.</p>
<p>La valorisation de l’hydrogène est également mentionnée comme élément important de la réalisation de la société bas carbone. Le gouvernement japonais souhaiterait exporter ses technologies liées aux infrastructures hydrogène, bien que cela aille à contre-courant de la tendance mondiale plutôt axée sur le véhicule électrique. Dans le plan d’action sur l’hydrogène adopté en décembre dernier, il avait été mentionné que le coût de l’hydrogène devrait être divisé par cinq d’ici 2050 afin de le rendre compétitif vis-à-vis de l’essence ou du GNL et d’aménager les stations.</p>
<p>Le comité d’experts discutant de l’énergie au Japon en 2050 devrait bientôt publier des éléments de discussion.</p>
<p><em>Source : Nikkei, <a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO28536000T20C18A3EA4000/">24</a> et <a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO28608150W8A320C1EA2000/">27</a> mars</em></p>
<h6><strong>TEPCO a lancé l’opération « negawatt » pour la première fois en janvier 2018</strong></h6>
<p><img style="float: right;" src="/Articles/7ac0e2a9-af3c-476a-bad2-0085d25acafd/images/4238ba2b-3695-414d-a75b-2c4c6fe7e260" alt="consommation comparée" width="201" height="260" border="0" />TEPCO Holdings a lancé pour la première fois l’opération « negawatt » le 22 janvier 2018. Suite à de fortes chutes de neige dans le centre de Tokyo, la courbe de consommation d’électricité avait connu une évolution inhabituelle ce jour-là : généralement concentrée le matin et le soir, la demande avait continué de croître dans la journée <em>(voir graphique ci-contre : comparaison entre la courbe de consommation réelle du 22 janvier et de la consommation moyenne en hiver).</em></p>
<p>Face à ce pic de demande et en l’absence de possibilité de génération solaire, TEPCO avait jugé que son offre d’électricité serait insuffisante pour faire face à la demande du soir et avait donc lancé pour la première fois l’opération « negawatt » : elle a ainsi demandé à des entreprises avec qui un contrat était fixé de réduire leur consommation entre 18h30 et 20h. Suite à l’appel d’Energy Pool Japan – entreprise à laquelle TEPCO confie la gestion de l’opération « negawatt » –, Riken Forgem (une entreprise japonaise basée à Maébashi) a ainsi réduit sa consommation d’environ 100 kW en arrêtant un compresseur.</p>
<p>TEPCO est actuellement en contrat avec quelques centaines d’entreprises, lui permettant de réduire la demande d’environ 500 MW. La demande de pointe de la région métropolitaine étant d’environ 50 GW, les capacités de « negawatt » n’en représentent donc qu’1% mais s’avèrent très utiles en cas de besoin pour TEPCO. Pendant 4 jours à partir du 23 janvier, TEPCO avait été contacté par d’autres opérateurs afin qu’elle les approvisionne à hauteur d’environ 2 GW ; une marge de 500 MW ne paraît donc pas négligeable.</p>
<p>Entre le 22 janvier et le 22 février, TEPCO a lancé l’opération « negawatt » 13 fois, incluant une opération de 5 jours consécutifs. Avec une centrale thermique à Ibaraki d’une capacité de 2GW fermée pour problème technique, les capacités de TEPCO s’étaient retrouvées à cette période nettement limitées. D’après Energy Pool, les appels consécutifs sont limités à 3 jours en Europe.</p>
<p>Le gouvernement japonais vise à augmenter la capacité de « negawatt » à environ 10 GW d’ici 2030. Il estime que le système pourra faire économiser environ 90 Mds JPY par an.</p>
<p><em>Source : <a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO28096830U8A310C1EA1000/">Nikkei</a>, 14 mars</em></p>
<h6><strong>JXTG annule la construction d’une nouvelle centrale à gaz à Shizuok</strong><em><strong>a</strong></em></h6>
<p> JXTG a décidé d’annuler la construction d’une nouvelle centrale à GNL à Shizuoka suite à l’opposition des habitants se plaignant de l’impact visuel sur le paysage. Depuis quelque temps, les projets de centrales thermiques sont l’objet d’annulations de plus en plus fréquentes ; ce fut notamment le cas du projet de construction d’une centrale à charbon à Ibaraki (Osaka Gaz et Marubeni), du projet de transformation d’une centrale à pétrole en centrale à charbon à Hyogo (Kansai EPCO) et du projet de construction d’une central thermique à Chiba (Kansai EPCO + JXTG).</p>
<p><em>Source : <a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO28550660U8A320C1EA5000/">Nikkei</a>, 25 mars</em></p>
<h3><strong>Logements</strong></h3>
<h6><strong>L’offre de logements neufs à Tokyo en hausse de 7,8 % par rapport à 2017</strong></h6>
<p>Le nombre de nouveaux condominiums mis en vente dans le grand Tokyo a cru de 7,8 % en février 2018 par rapport à février 2017, atteignant 2 490 unités. Des contrats de vente ont été conclus pour 65 % de ces condominiums. Le prix de ces derniers est cependant trop élevé pour les consommateurs moyens ; le prix d’une unité a cru de 5,8 % pour atteindre 61,28 million JPY en moyenne.</p>
<p><em>Source : <a href="http://the-japan-news.com/news/article/0004306276">The Japan News</a>, 16 mars</em></p>
<p> </p>
<div class="focus">
<p>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le Pôle Développement Durable du <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon"><span style="color: #15c7d2;">Service Economique Régional de l'Ambassade de France à Tokyo</span></a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<ul>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/17538_lancement-de-la-newsletter-actualites-japon-energie-environnement-transport"><span style="color: #15c7d2;">En savoir plus / S'abonner à la lettre d'actualités Energie, Environnement, Transport, Construction Japon</span></a></li>
<li><span style="color: #15c7d2;"><a href="https://twitter.com/frtreasuryjapan?lang=fr">Suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a></span></li>
</ul>
</div>6d47bddb-1d14-4597-8878-785ab59fc529Séminaire de présentation du Plan Climat de la France - Tokyo, novembre 2017フランスの気候プランに関するセミナー 2017年11月Retour sur le séminaireLe service économique régional de l'Ambassade de France à Tokyo a organisé le 20 novembre 2017 un séminaire en vue de présenter le Plan Climat de la France, lancé en juillet, devant un public de 80 partenaires japonais représentant le secteur public (ministères, collectivités), privé (industriels, consultants) et associatif. Plusieurs représentants d'entreprises françaises de la transition énergétique, implantées au Japon, étaient également présents.Pendant ce séminaire, les conseillers du SER, représentant plusieurs ministères français (économie, finance, industrie, agriculture, environnement, énergie, transport, construction), ont présenté les politiques de la France afférentes aux thèmes du Plan Climat, en les illustrant par des exemples concrets : les obligations vertes de la France, le développement des énergies renouvelables, les liens entre agriculture et climat, la politique en matière de véhicule bas-carbone, l'efficacité é2017-11-21T00:00:00+01:00<h3>フランスの気候プランに関するセミナー 2017年11月</h3>
<h3>Retour sur le séminaire</h3>
<p>Le se<img style="float: right;" title="Plan Climat" src="/Articles/6d47bddb-1d14-4597-8878-785ab59fc529/images/40ad4638-c4ec-4e0a-aaa8-9de27e160f86" alt="Plan Climat" width="318" height="309" />rvice économique régional de l'Ambassade de France à Tokyo a organisé le 20 novembre 2017 un séminaire en vue de présenter le Plan Climat de la France, lancé en juillet, devant un public de 80 partenaires japonais représentant le secteur public (ministères, collectivités), privé (industriels, consultants) et associatif. Plusieurs représentants d'entreprises françaises de la transition énergétique, implantées au Japon, étaient également présents.</p>
<p>Pendant ce séminaire, les conseillers du SER, représentant plusieurs ministères français (économie, finance, industrie, agriculture, environnement, énergie, transport, construction), ont présenté les politiques de la France afférentes aux thèmes du Plan Climat, en les illustrant par des exemples concrets : les obligations vertes de la France, le développement des énergies renouvelables, les liens entre agriculture et climat, la politique en matière de véhicule bas-carbone, l'efficacité énergétique dans les bâtiments.</p>
<p>Outre le partage d'informations sur le Plan Climat, l'objectif était d'initier de nouvelles discussions ou enrichir les dialogues déjà engagés avec le Japon en matière de transition vers une société bas-carbone.</p>
<p><strong>Télécharger les diaporamas :</strong></p>
<ul>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/6d47bddb-1d14-4597-8878-785ab59fc529/files/303f4ba1-564f-487d-bd87-d235557147e9">Présentation générale du Plan Climat de la France</a> (Olivier Ginepro, conseiller économique, adjoint au chef de service économique régional)</li>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/6d47bddb-1d14-4597-8878-785ab59fc529/files/5ae7f9dd-9afa-4210-8e4b-87867d0e13a7">Les obligations vertes (green bonds) de la France</a> (Viet-Linh Nguyen, conseiller financier)</li>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/6d47bddb-1d14-4597-8878-785ab59fc529/files/bd6c631e-ba8c-4092-8a95-37e768d3cccf">Renewable energies - Towards 32% in 2030</a> (Stéfan Le Dû, conseiller développement durable)</li>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/6d47bddb-1d14-4597-8878-785ab59fc529/files/4ae228d6-1b13-47b4-8cfe-bd3a9ee04665">French policies for low-carbon vehicles</a> (Pauline Girot de Langlade, conseillère industrie et services)</li>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/6d47bddb-1d14-4597-8878-785ab59fc529/files/6d4cf973-b9cb-4fd5-92f3-7d6ae758be44">Climate Plan: implications on agriculture, food and forests</a> (Sabine Hofferer, conseillère agricole)</li>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/6d47bddb-1d14-4597-8878-785ab59fc529/files/fe5c5c7c-ac36-4b0e-9f7d-28d02e83348e">Buildings: a huge potential for energy savings in France</a> (Stéfan Le Dû, conseiller développement durable)</li>
</ul>
<h3><strong>セミナーを振り返って</strong></h3>
<h3><img style="float: right;" title="Plan Climat" src="/Articles/6d47bddb-1d14-4597-8878-785ab59fc529/images/82fadaac-05fd-4237-9c36-f7c5e4d24e1a" alt="Plan Climat" width="296" height="288" /></h3>
<p>2017年11月20日、在日フランス大使館経済部は、今年7月に発表されたフランスの気候プランを紹介するためのセミナーを開催し、約80名の日本政府・自治体(省庁、自治体等)、企業(メーカー、コンサルタント会社等)、団体等の代表者の皆様にご参加頂きました。また、日本に進出しているエネルギー移行分野のフランス企業数社の代表者の方も参加して下さいました。</p>
<p>セミナーでは、様々なフランスの省庁を代表する経済部の参事官(経済・財政、産業、農業、環境・エネルギー・運輸・建設)が、具体的な例を交えて気候プランに関するフランスの政策を紹介しました:フランスのグリーンボンド、再生可能エネルギー推進、農業と気候の関係性、低炭素自動車、建物の省エネなどです。</p>
<p>このセミナーの目的は、気候プランの紹介の他、低炭素社会への移行に関して新たな議論を提起し、既に日本と共に取り組んでいる対話を更に充実させることでした。</p>
<p><strong>プレゼンテーション資料は下記のリンクからダウンロードしてください:</strong></p>
<ul>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/6d47bddb-1d14-4597-8878-785ab59fc529/files/303f4ba1-564f-487d-bd87-d235557147e9">フランスの気候プランの概要</a>(オリヴィエ・ジネプロ 経済参事官 経済部次長)</li>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/6d47bddb-1d14-4597-8878-785ab59fc529/files/5ae7f9dd-9afa-4210-8e4b-87867d0e13a7">フランスのグリーンボンド</a>(ヴィエト=リン・エンギュイエン 財務参事官 経済部次長)</li>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/6d47bddb-1d14-4597-8878-785ab59fc529/files/bd6c631e-ba8c-4092-8a95-37e768d3cccf">2030年再生可能エネルギー比率32%をめざして</a>(ステファン・ルデュ 持続可能開発担当参事官)</li>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/6d47bddb-1d14-4597-8878-785ab59fc529/files/4ae228d6-1b13-47b4-8cfe-bd3a9ee04665">低炭素自動車に関するフランスの政策</a>(ポーリーヌ・ジロ=ドゥ=ラングラッド 工業・サービス担当参事官)</li>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/6d47bddb-1d14-4597-8878-785ab59fc529/files/6d4cf973-b9cb-4fd5-92f3-7d6ae758be44">気候プラン:農業、食品、林業の関わり</a>(サビーヌ・オフェレール 濃霧参事官)</li>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/6d47bddb-1d14-4597-8878-785ab59fc529/files/fe5c5c7c-ac36-4b0e-9f7d-28d02e83348e">建築物:フランスの省エネのためのポテンシャル</a>(ステファン・ルデュ 持続可能開発担当参事官)</li>
</ul>
<h3>Le Plan Climat de la France</h3>
<p><img style="float: right;" title="Neutralité carbone" src="/Articles/6d47bddb-1d14-4597-8878-785ab59fc529/images/040a8e97-8e5c-4972-85bd-cb36423f27f9" alt="Neutralité carbone" width="224" height="283" /></p>
<p>Avec le lancement du Plan Climat, la France érige la lutte contre le changement climatique comme priorité nationale, et s’engage à porter son action à une échelle globale. Le Plan Climat français vise en effet une mobilisation de tous les acteurs (gouvernements nationaux et locaux, entreprises, société civile), de tous les secteurs impactant le climat et de tous les Etats en vue d’accélérer les efforts de lutte contre le changement climatique, sur le territoire français et à l’international. Il s’agit d’un Plan interministériel qui prévoit une action concertée et cohérente de tous les ministères en charge des politiques affectant le climat (énergies renouvelables, transport, construction, finance verte, véhicules bas-carbone, agro-écologie...) vers un même objectif qui est la réalisation d’un futur bas-carbone, durable et respectueux de l’environnement.</p>
<p><strong>Télécharger les documents :</strong></p>
<ul>
<li>Dossier de presse du Plan Climat : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/6d47bddb-1d14-4597-8878-785ab59fc529/files/2f303386-2418-4449-9c85-6185f645d4b3">version française</a> - <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/6d47bddb-1d14-4597-8878-785ab59fc529/files/6fd22014-26e3-49c2-888f-e01599d649e9">version japonaise</a></li>
<li>Plan Climat : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/6d47bddb-1d14-4597-8878-785ab59fc529/files/5e85e2d1-fcba-4a20-8f44-c4f967c6e81b">version française</a> - <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/6d47bddb-1d14-4597-8878-785ab59fc529/files/3d3c0615-0213-46b2-bb67-63956440d6ca">version anglaise</a></li>
</ul>
<p><strong>Pour en savoir plus, voir les rubriques dédiées au Plan Climat sur :</strong></p>
<ul>
<li><a href="http://www.gouvernement.fr/action/plan-climat">Le site internet du Gouvernement</a></li>
<li><a href="https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/plan-climat">Le site internet du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire</a></li>
</ul>
<h3><strong>フランスの気候プラン</strong></h3>
<p><img style="float: right;" title="Neutralité carbone" src="/Articles/6d47bddb-1d14-4597-8878-785ab59fc529/images/91e73c98-1bf1-4df3-b410-66f19faf77df" alt="Neutralité carbone" width="222" height="280" /></p>
<p>気候プランの発表により、フランスは気候変動対策を国の最優先課題とし、国を超えてアクションを展開したいと考えています。フランスの気候プランは、フランスの内外において、気候変動対策の為の努力を加速する全ての国の、気候に影響を及ぼす全ての産業の、全ての関係者(政府、自治体、企業、市民など)を動員することを目指しています。これは、低炭素で、持続可能で、環境に配慮した未来を実現するという共通の目標を持つ複数の省庁に関わるプランで、気候に関する政策(再生可能エネルギー、交通、建設、グリーンファイナンス、低炭素自動車、アグロ・エコロジー・・・)を担う全ての省庁によって協議された整合性のあるアクションを提案しています。</p>
<p><strong>資料は下記のリンクからダウンロードしてください</strong><strong>:</strong></p>
<ul>
<li>気候プラン報道発表資料:<a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/6d47bddb-1d14-4597-8878-785ab59fc529/files/2f303386-2418-4449-9c85-6185f645d4b3">フランス語版</a> – <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/6d47bddb-1d14-4597-8878-785ab59fc529/files/6fd22014-26e3-49c2-888f-e01599d649e9">日本語版</a></li>
<li>気候プラン:<a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/6d47bddb-1d14-4597-8878-785ab59fc529/files/5e85e2d1-fcba-4a20-8f44-c4f967c6e81b">フランス語版</a> – <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/6d47bddb-1d14-4597-8878-785ab59fc529/files/3d3c0615-0213-46b2-bb67-63956440d6ca">英語版</a></li>
</ul>
<p>詳細は気候プランに関する下記サイトをご参照下さい(フランス語):</p>
<ul type="disc">
<li><a href="http://www.gouvernement.fr/action/plan-climat">Le site internet du Gouvernement</a></li>
<li><a href="https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/plan-climat">Le site internet du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire</a></li>
</ul>
<h3>Coopérations franco-japonaise pour la transition écologique</h3>
<p>La France coopère déjà avec le Japon, au niveau des secteurs public et privé, dans plusieurs domaines liés à la lutte contre le changement climatique, au travers de groupes de travail centrés sur l’énergie et l’environnement, et de projets communs visant à développer des technologies bas-carbone et innovantes entre entreprises françaises et japonaises.</p>
<p>Au niveau institutionnel, un partenariat entre l’ADEME et la NEDO a débuté il y a 25 ans ; les deux agences se réunissent chaque année pour échanger sur un thème central des politiques environnementales et énergétiques, d'intérêt commun pour la France et le Japon (économie circulaire, réseaux d'énergie intelligents, hydrogène...). Dans le cadre d'un accord signé lors de la COP21 à Paris en 2015, le Ministère français de la Transition Ecologique et Solidaire (MTES) échange également avec le Ministère japonais de l’Environnement (MOE), pour un développement conjoint d'une société bas carbone respectueuse de l'environnement. Des échanges institutionnels bilatéraux existent par ailleurs depuis plusieurs années dans les domaines de la ville durable, du bâtiment ou encore de la mobilité durable, avec le Ministère japonais des Territoires, des Infrastructures et des Transports (MLIT). Le Ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie (METI, également en charge de l'énergie) participe quant à lui à des échanges sur les politiques énergétiques et sur l'industrie du futur.</p>
<p>On relève par ailleurs un nombre croissant de partenariats entre entreprises françaises et japonaises, avec des réalisations au Japon dans des domaines tels que la gestion intelligente des réseaux électriques, le développement de l'éolien en mer, le solaire flottant, la construction de centrales biomasse ou encore les énergies marines. Nos entreprises portent également ensemble des projets durables (énergies vertes, assainissement, transports en commun...) sur pays tiers, notamment en Afrique et en Asie du Sud-Est, avec le soutien des agences de développement française (AFD) et japonaise (JICA).</p>
<p>La France et l’Europe sont pleinement mobilisées aux côtés du Japon pour œuvrer collectivement vers une société bas carbone et renforcer encore la place de la lutte contre le changement climatique au sein des discussions bilatérales et des négociations internationales.</p>
<h3><strong>環境移行への日仏協力</strong></h3>
<p>フランスは、気候変動対策に関する様々な分野で官民双方において、日本と既に協力関係があります。例えば、エネルギー・環境に関するワーキンググループや、低炭素で革新的な技術を開発することを目指した協力プロジェクトなどです。</p>
<p>政府レベルでは、フランスの環境エネルギー管理庁(ADEME)と日本の新エネルギー・産業技術総合開発機構(NEDO)の間には25年前から協力関係が存在します。二つの機関は環境エネルギー政策や日仏共通の関心事項(循環型経済、スマートエネルギーネットワーク、水素など)について毎年情報交換を行っています。フランスの環境連帯移行省(MTES)も、2015年にパリで開催されたCOP21の際に調印された覚書に基づき、日本の環境省(MOE)と、環境に配慮した低炭素社会を共に発展させるべく情報交換をしています。また、国土交通省(MLIT)との間では、持続可能な都市、建設、持続可能なモビリティーなどの分野で対話が行われていますし、エネルギー産業も管轄している経済産業省(METI)とはエネルギー政策や未来の産業に関しての意見交換が実施されています。</p>
<p>一方、日仏企業間の協力関係の数は増加しており、電力網のスマートマネージメント、洋上風力、浮体式太陽光発電、バイオマス発電、海洋エネルギーなどの分野でプロジェクトが存在します。フランス企業はまた、フランス開発庁(AFD)と日本の国際協力機構(JICA)の支援のもと、第三国、特にアフリカや東南アジアにおける持続可能なプロジェクト(再生可能エネルギー、浄水、公共交通など)を実施しています。</p>
<p>フランスと欧州は、日本と共に低炭素社会の実現を目指し、二カ国対話や国際交渉における気候変動対策の地位を強化すべく活動しています。</p>9f55301f-d056-45f7-82ba-adf63cc16e0cActualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Septembre 2017 (II)ActualitésEnergieNouvelle loi en faveur de l'énergie éolienne en merHabitations connectées à des centrales solairesPanasonic modifie sa stratégie sur les matériaux photovoltaïquesNouvelles technologies dans le secteur de l'hydrogèneTranportOuverture de nouvelles lignes aériennes entre le Japon et l’Asie du sud-estInfrastructuresVisite du Premier Ministre Abe en Inde - Infrastructures ferroviaires, routières et portuairesEnergieNouvelle loi en faveur de l'énergie éolienne en merLe gouvernement japonais a annoncé son intention de soumettre une nouvelle loi pendant la session ordinaire du Parlement avec pour objectif de faciliter le développement de centrales éoliennes en mer en établissant de nouvelles normes favorisant l'installations d'éoliennes et fixant la durée d'opération des centrales. Etant un archipel, le Japon dispose de nombreux emplacements propices à la production d'énergie éolienne en mer, avec des estimations évaluant la technologie en mer cinq fois plus efficace en 2017-09-25T00:00:00+02:00<div class="focus">
<h5>Actualités</h5>
<ul>
<li><strong>Energie</strong>
<ul>
<li>Nouvelle loi en faveur de l'énergie éolienne en mer</li>
<li>Habitations connectées à des centrales solaires</li>
<li>Panasonic modifie sa stratégie sur les matériaux photovoltaïques</li>
<li>
<p>Nouvelles technologies dans le secteur de l'hydrogène</p>
</li>
</ul>
</li>
<li><strong>Tranport</strong>
<ul>
<li>Ouverture de nouvelles lignes aériennes entre le Japon et l’Asie du sud-est</li>
</ul>
</li>
<li><strong>Infrastructures</strong>
<ul>
<li>Visite du Premier Ministre Abe en Inde - Infrastructures ferroviaires, routières et portuaires</li>
</ul>
</li>
</ul>
</div>
<h4>Energie</h4>
<h6>Nouvelle loi en faveur de l'énergie éolienne en mer</h6>
<p><img style="float: right;" src="/Articles/9f55301f-d056-45f7-82ba-adf63cc16e0c/images/6fff23a3-2267-4d7a-a34b-43cfb57a2f7c" alt="Eolien" width="359" height="269" /></p>
<p><strong>Le gouvernement japonais a annoncé son intention de soumettre une nouvelle loi pendant la session ordinaire du Parlement avec pour objectif de faciliter le développement de centrales éoliennes en mer en établissant de nouvelles normes favorisant l'installations d'éoliennes et fixant la durée d'opération des centrales.</strong> Etant un archipel, le Japon dispose de nombreux emplacements propices à la production d'énergie éolienne en mer, avec des estimations évaluant la technologie en mer cinq fois plus efficace en termes de production électrique que l'éolien terrestre. Le gouvernement souhaite réduire les risques d'opérations et encourager le secteur privé à augmenter leurs investissements dans le cadre de projets éoliens en passant de nouvelles lois favorable au développement de cette énergie. Les quatre ministères concernés - le Cabinet Office, le METI, le MOE et le MLIT - ont lancé des discussions mais de nombreuses questions restent à résoudre. Actuellement le principal frein à l'intérêt du secteur privé dans l'éolien en mer est l'absence de lois au niveau national dans ce domaine, ce qui permet aux préfectures d'établir leurs propres directives. Le gouverment a déjà lancé une révision du Port and Harbour Act pour établir des procédures permettant aux villes et collectivités de solliciter les services de gestionnaires. Dans le cadre de loi nouvelle loi, les opérateurs seront tenus de se présenter devant les ministères concernés, au lieu des gouvernements locaux, pour lancer un projet. La durée des opérations d'une centrale éolienne en mer pourrait être étendue à 20 ans - contre 3 à 10 actuellement. <em>Source</em> : <a href="https://asia.nikkei.com/Politics-Economy/Economy/Japan-plans-new-laws-to-encourage-offshore-wind-power-generation">Nikkei</a> <em>(24/09/2017)</em></p>
<h6>Habitations connectées à des centrales solaires</h6>
<p><img style="float: right;" src="/Articles/9f55301f-d056-45f7-82ba-adf63cc16e0c/images/170ea145-2072-4ec1-b013-e522fd11dc8a" alt="Panneaux solaires" width="332" height="222" /></p>
<p>Le constructeur japonais d’habitations, Misawa International, a fait part de son intention de construire et vendre des maisons reliées à une source d'électricité solaire, en coopération avec la société Eco-Style, spécialisée dans l’installation de centrales photovoltaïques. Au lieu d'opter pour l'option traditionnelle qui consiste à fixer des panneaux solaires sur le toit des résidences, le groupe Misawa estime qu'il serait beaucoup plus pratique de connecter les habitations à une centrale solaire installée dans un emplacement de choix au soleil. Cette solution pourrait se révéler plus avantageuse pour les habitants sur le plan économique. Les habitations connectées à une source d'électricité solaire seront construites et vendues par Misawa International tandis qu’Eco-Style se chargera de sélectionner des emplacements pertinents en vue d'installer des fermes solaires. Les partenaires se sont fixé un objectif de 1000 commandes d'ici mars 2021. <em>Source</em> : <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Consumers/Japan-s-Misawa-bundles-homes-with-a-separate-place-in-the-sun">Nikkei</a> <em>(14/09/2017)</em></p>
<h6>Panasonic modifie sa stratégie sur les matériaux photovoltaïques</h6>
<p><strong>Le groupe Panasonic envisage de mettre fin à la production de plaquette de silicium utilisé pour assembler des panneaux solaires dans le courant de l’année 2017 pour concentrer ses ressources sur les cellules photovoltaïques dans un contexte rendant le climat des affaires particulièrement difficile au Japon.</strong> Jusqu’à maintenant, Panasonic était présent sur toute la chaîne de production des panneaux solaires avec pour objectif d’acquérir une expertise technologique dans ce domaine. Néanmoins, étant donné les améliorations technologiques et la compétitivité des prix des composants vendus par les constructeurs de matériaux, externaliser la production constitue à présent une solution plus avantageuse d’un point de vue économique. Le groupe japonais a donc l’intention d’arrêter la production de plaquettes au sein de son usine basée en Oregon (Etats-Unis), et de commencer à produire des cellules photovoltaïques en coopération avec Tesla Motors à Buffalo, New York d’ici octobre 2017. Panasonic ambitionne de booster la production en fournissant des cellules photovoltaïques aux constructeurs de panneaux solaires en Chine et en Inde. <em>Source</em> : <a title="Panasonic" href="https://asia.nikkei.com/Business/Companies/Panasonic-to-exit-from-production-of-solar-panel-material">Nikkei </a><em>(13/09/2017)</em></p>
<h6>Nouvelles technologies dans le secteur de l'hydrogène</h6>
<p><strong>La société japonaise Nisshinbo Holdings vient de lancer la commercialisation d'un nouveau modèle de catalyseur pour pile à combustible, composé d'un alliage au carbone au lieu de platine, matériau très coûteux.</strong> Le prix des véhicules à hydrogène, frein à la diffusion des technologie hydrogène mobile, pourrait baisser fortement si l'utilisation de la nouvelle technologie développée par Nisshinbo est généralisée. <em>Source</em> : <a href="https://asia.nikkei.com/Tech-Science/Tech/Nisshinbo-s-platinum-free-tech-could-mean-cheaper-fuel-cell-cars">Nikkei</a> <em>(13/09/2017)</em></p>
<h4><strong>Transport</strong></h4>
<h6>Ouverture de nouvelles lignes aériennes entre le Japon et l’Asie du sud-est</h6>
<p><img style="float: right;" src="/Articles/9f55301f-d056-45f7-82ba-adf63cc16e0c/images/2fc2e20a-28f5-4046-a20f-42989f899a6d" alt="SilkAir" width="337" height="214" /></p>
<p>Avec chaque année un nombre croissant de visiteurs de pays d’Asie du sud-est au Japon, de plus en plus de compagnies aériennes asiatiques envisagent l’ouverture de lignes aériennes à destination des villes japonaises. Les collectivités locales, particulièrement favorables au développement du tourisme comme moteur de croissance économique, font également une promotion active des aéroports régionaux en vue d’attirer plus de visiteurs. Dans ce contexte, la compagnie singapourienne SilkAir va ouvrir en octobre une nouvelle route aérienne entre Singapour et Hiroshima, la première ligne aérienne régulière de la compagnie à destination du Japon. L’opérateur vietnamien Vietjet Air va également réaliser 30 vols (15 vols dans chaque direction) entre Ho Chi Minh City et Fukushima pendant la période Février-Avril 2018, qui se trouve être également la période du Nouvel An vietnamien. <em>Source</em> : <a href="https://asia.nikkei.com/magazine/20170914/Business/Japan-s-smaller-airports-welcome-Southeast-Asia">Nikkei</a> <em>(14/09/2017)</em></p>
<h4><strong>Infrastructures<br /></strong></h4>
<h6>Visite du Premier Ministre Abe en Inde - Infrastructures ferroviaires, routières et portuaires</h6>
<p><img style="float: right;" src="/Articles/9f55301f-d056-45f7-82ba-adf63cc16e0c/images/d0743408-5992-4beb-aa3d-4e0dfa7b411d" alt="Abe - Modi" width="368" height="293" /></p>
<p><strong>Les Premiers Ministres Abe et Modi ont lancé, le 14 septembre, la construction du Shinkansen reliant Mumbai, la capitale commerciale de Gujarat, et Ahmedabad, grand centre financier, en posant la première pierre.</strong> Il s’agit d’un tournant historique dans les relations nippo-indiennes avec pour la première fois l’introduction de la technologie japonaise de train à grande vitesse en Inde. Le projet estimé à 16,8 milliards USD – dont 81% du montant est financé par le Japon à taux d’intérêts avantageux – est en phase avec la campagne promotionnelle <em>« Make in India »</em>, lancée par le Japon en vue de transformer l’Inde en centre manufacturier dans lequel les industries japonaises vont s’efforcer de stimuler la production. Le secteur de la construction est également visé par cette campagne qui prévoit des objectifs de développement en termes d’apports d’investissements, de nouvelles technologies et de culture professionnelle. La construction du Shinkansen indien devrait s’achever en décembre 2023 et créer plus de 4000 emplois directs ainsi que 20 000 emplois indirects. Abe et Modi ont également posé la première pierre de l’Institut de formation pour le ferroviaire à grande-vitesse (<em>High-speed rail training Institute</em>) qui sera construit dans la ville Vadodara, dans la région de Gujarat, et dont le démarrage des activités est prévu d’ici fin 2020. Cet institut qui sera équipé de simulateurs, et d’autres technologies ferroviaires, va assurer la formation de près de 4000 personnes dans le cadre d’un programme de trois ans centré sur la gestion des opérations et la maintenance de trains à grande-vitesse.</p>
<p><strong>Les Premiers Ministres Abe et Modi ont également convenu de lancer un nouveau forum, India-Japan Act East Forum, en vue de développer des projets d’infrastructures, avec en priorité un développement intensif des réseaux routiers et des systèmes électriques dans la région Nord-Est de l’Inde.</strong> Le Japon a déjà réalisé des prêts à hauteur de 349 millions USD pour le développement des infrastructures routières. En favorisant le développement du Nord-Est indien, les gouvernements japonais et indiens espèrent freiner l'avancement du rayonnement chinois vers l’océan indien. Les deux gouvernements coopèrent également dans le cadre de la construction d’un terminal d’importation de GNL au port de Colombo, au Sri Lanka, pays dans lequel la Chine ambitionne également de participer au développement portuaire. Il est essentiel pour le Japon et l’Inde de sécuriser les principales voies maritimes en remportant les contrats de développement des ports asiatiques avant la Chine. <em>Source</em> : <a href="https://asia.nikkei.com/Politics-Economy/International-Relations/Japan-s-PM-Abe-arrives-in-India-for-annual-dialogue">Nikkei</a> ; <a href="https://asia.nikkei.com/Politics-Economy/International-Relations/PM-Modi-and-Japan-s-Abe-launch-Indian-shinkansen-project">Nikkei</a> ; <a href="https://asia.nikkei.com/Politics-Economy/International-Relations/Japan-India-reinforce-bulwark-against-China">Nikkei</a> <em>(13-14-15/09/2017)</em></p>
<div class="focus">
<p>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le Pôle Développement Durable du <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon">Service Economique Régional de l'Ambassade de France à Tokyo</a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<ul>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/17538_lancement-de-la-newsletter-actualites-japon-energie-environnement-transport">En savoir plus / S'abonner à la lettre d'actualités Energie, Environnement, Transport, Construction Japon</a></li>
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</ul>
</div>07a3a844-9ff2-4fe0-a304-791ded4603b7La stratégie de développement de l'hydrogène au JaponLe Japon mise fortement sur l’hydrogène comme nouveau vecteur énergétique, en substitution du gaz, de l’électricité ou du pétrole, pour des usages dans les transports et les bâtiments. L’objectif affiché est de réduire la consommation d'énergies fossiles et améliorer l’efficacité énergétique, mais à ce jour le Japon ne donne pas de précisions sur la place que devra occuper l’hydrogène decarboné dans le système énergétique prévu en 2030. 2017-09-11T00:00:00+02:00<div>
<div class="focus">
<p><strong>Une nouvelle version de cet article est disponible : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2020/02/04/dossier-l-hydrogene-au-japon-politique-nationale-et-initiatives-publiques-et-privees">L'hydrogène au Japon - Politiques publiques nationales, initiatives des collectivités et industriels</a> (février 2020)<br /></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><em>Résumé : Le Japon mise fortement sur l’utilisation de l’hydrogène comme nouveau vecteur énergétique pour la sécurisation de son approvisionnement énergétique, la réduction de ses émissions de CO2, et son développement économique et industriel. Le gouvernement a ainsi adopté en 2017 sa stratégie fondamentale de l’hydrogène, qui présente sa vision à l’horizon 2050 et son plan d’action pour 2030, puis établi en mars 2019 une feuille de route précisant les actions concrètes. Le Japon cherche à se positionner comme leader international de la future « société hydrogène ». S’inscrivant pleinement dans la stratégie portée par le gouvernemental national, plusieurs collectivités et industriels japonais se mobilisent. Au-delà de l’effet vitrine des Jeux Olympiques de Tokyo, de nombreuses réalisations sont à mettre à l’actif des acteurs japonais – dont les premiers véhicules commerciaux et les unités à usage résidentiel. Malgré un activisme des industriels japonais (lobbying, brevets, normes internationales), le déploiement à grande échelle au Japon reste contraint par une réglementation stricte et coûteuse.</em></p>
</div>
<em>Ancienne version (2017) :</em><br />
<h3><strong>1. La feuille de route hydrogène du METI : une vision à long-terme visant à réaliser la « société à l’hydrogène »</strong></h3>
</div>
<div>
<p><strong>1.1 Le Japon a fait le choix politique d’accorder une place importante à l’hydrogène dans sa stratégie énergétique et veut réaliser la « société hydrogène » avec pour première échéance les JO de 2020. </strong>L’énergie hydrogène fait en effet partie des 9 innovations qui seront exhibées en 2020 avec la volonté qu’elles en constituent un héritage des JO pour le pays, de même que le Shinkansen fut un héritage des JO de 1964. Le</p>
<div><img style="float: right;" src="/Articles/07a3a844-9ff2-4fe0-a304-791ded4603b7/images/c50a5d47-275e-408b-ac35-ca2ffb59c137" alt="Vehicule hydrogène (c) Manuel Bouquet - Terra" width="380" height="253" /></div>
<p>village olympique 2020 de la mégapole tokyoïte hébergera plus de 17.000 personnes. Dans cette « ville hydrogène », des piles à combustible stationnaires ENE-FARM<sup>[1]</sup> fourniront l’électricité et le chauffage de l’eau chaude sanitaire. Le transport des athlètes sera assuré par des bus à hydrogène, développés par Toyota et Hino.</p>
<p><strong>1.2 Le METI a publié en juin 2014 une feuille de route pour une la réalisation de la société hydrogène,</strong> avec 4 objectifs principaux : (i) l’augmentation de l’efficacité énergétique et de la maîtrise de l’énergie, (ii) l’amélioration de la sécurité et de l’indépendance énergétique, (iii) la diminution des émissions de gaz à effet de serre, (iv) le développement des activités industrielles dans la filière hydrogène. Les trois premiers objectifs sont identiques aux objectifs généraux de la politique énergétique du METI. Deux grands usages sont prévus au Japon, à l’image de ce qui est prévu pour les Jeux Olympiques :</p>
<ul>
<li>Mobilité : carburant dont la combustion n’émet aucun polluant atmosphérique au niveau du véhicule</li>
<li>Résidentiel : cogénération d’électricité et de chaleur ; résilience énergétique en cas de désastre</li>
</ul>
<p><strong>(i) Cette feuille de route a été révisée en 2016 et définit de nouveaux objectifs en termes de déploiement des technologies hydrogène sur le territoire japonais d’ici 2040. Le plan élaboré par le METI pour l’hydrogène se décompose en 3 phases, confirmées dans le Rapport Blanc 2017 sur l’énergie :</strong></p>
<ul>
<li>2017-2030 : Généraliser et diffuser l’utilisation des véhicules hydrogène, des stations à hydrogène et des piles à combustible.</li>
<li>De fin 2020 à 2030/2040 : Promouvoir au maximum la production d’hydrogène et établir un système d’approvisionnement en hydrogène à grande échelle à l’horizon 2030.</li>
<li>Autour de 2040 : Définir un système d’approvisionnement en hydrogène décarboné.</li>
</ul>
<p><strong>(ii) Le gouvernement japonais a également défini des objectifs échelonnés de déploiement des stations hydrogène et véhicules à hydrogène :</strong></p>
<ul>
<li>Bâtiment : 5,3 millions de logements équipés en 2030</li>
<li>Mobilité :
<ul>
<li>40000 véhicules à hydrogène d’ici 2020, 200000 d’ici 2025 et 800000 d’ici 2030</li>
<li>160 stations en 2020 et 320 en 2025</li>
</ul>
</li>
</ul>
<p><strong>1.3 Conformément à cette feuille de route, le METI a mis en place un groupe de travail en mai 2016, en vue d’établir une stratégie visant une production complètement décarbonée d’hydrogène à l’horizon 2040.</strong> Début 2017, ce groupe de travail a remis ses conclusions, reprises par le METI dans un rapport fixant 4 objectifs:</p>
<p>(i) transformer l’électricité en hydrogène afin de la stocker lorsqu’elle est excédentaire sur le réseau, en vue de développer l’usage des énergies renouvelables intermittentes (solaire, éolien)</p>
<p>(ii) établir une chaîne d’approvisionnement en hydrogène bas-carbone</p>
<p>(iii) importer de l’hydrogène vert (produit à partir d’énergies renouvelables) et de l’hydrogène produit à partir d’énergies fossiles combinées aux technologies CCS afin de réduire les émissions de GES</p>
<p>(iv) concevoir de nouveaux modes d’utilisation de l’hydrogène vert : adapter les règlementations en vue de promouvoir l’utilisation de l’hydrogène vert en mettant en place une fiscalité en faveur des investissements dans les projets d’hydrogène décarboné, utiliser l’hydrogène vert pour améliorer les performances japonaises en termes d’efficacité énergétiques en stockant l’énergie et en évitant les pertes sur le réseau, utiliser l’hydrogène vert en vue d’éviter le recours au transport d’énergies en le produisant à partir de ressources d’énergies renouvelables sur place (autosuffisance dans les provinces et les îles isolées, baisse des émissions de GES dues au transport)</p>
<h3><strong>2. </strong><strong>Un intérêt croissant du secteur privé pour le développement de l’hydrogène et une dynamique franco-japonaise à soutenir</strong></h3>
<p><strong>2.1 En janvier 2017, treize leaders des secteurs de l’énergie, du transport et de l’industrie ont lancé le Conseil de l’Hydrogène, une initiative visant le développement mondial de l’hydrogène comme accélérateur de la transition énergétique et de la réalisation des objectifs liés au changement climatique.</strong> On peut noter la forte présence française (Air Liquide, Engie, Alstom, Total) et japonaise (Honda, Hyundai, Kawasaki, Toyota, Iwatani) au sein de ce conseil, actuellement co-présidé par Air Liquide et Toyota Motor<sup>[2]</sup>. Un des objectifs du Conseil est d’agir auprès des gouvernements (notamment japonais) pour lever certains freins réglementaires ou administratifs au déploiement de l’hydrogène. Le 1<sup>er</sup> sommet aura lieu le 12 décembre 2017.</p>
<p><strong>2.2 Dans le cadre de la stratégie de développement des stations à hydrogène au Japon, un consortium a été annoncé en mai 2017, sur initiative du METI, afin d’inciter les géants japonais de l’énergie à combiner leurs efforts.</strong> Avec l’appui de la Banque de Développement Japonaise, 11 groupes (10 groupes japonais<sup>[3]</sup> et le groupe français Air Liquide), désireux d’acquérir une participation au sein du consortium « stations à hydrogène », ont signé un MoU avec pour objectifs d'assurer de façon continue la construction des stations à hydrogène et de promouvoir l'utilisation généralisée des piles à combustible. L’objectif fixé pour ce consortium est de mutualiser et coordonner les efforts pour la construction de 300 stations à hydrogène, sur une période de 10 ans à partir de 2018.</p>
<h3><strong>3. </strong><strong>Un marché japonais difficile d’accès pour les constructeurs de stations étrangers</strong></h3>
<p><strong>3.1 En raison des spécificités règlementaires existantes au Japon, les coûts de construction et d’opération des stations de recharge à hydrogène sont beaucoup plus élevés qu’en Europe et aux Etats-Unis et peuvent causer une absence de retours sur investissements.</strong></p>
<p><strong>(i)</strong> <strong>Les différences de régulation concernent principalement les considérations de sécurité qui sont particulièrement fortes au Japon en raison de la survenance régulière de catastrophes naturelles. </strong>La régulation japonaise impacte notamment la méthode et les moyens utilisés pour construire une station à hydrogène car elle impose dans la plupart des cas un recours à des matériaux provenant du Japon et certifiés par les autorités japonaises. Autre exemple (voir Annexe 1), au Japon, la présence d’un opérateur pendant les heures d’ouverture pour contrôler le bon fonctionnement de la station est obligatoire alors qu’en Europe et aux Etats-Unis le service de recharge est automatisé et le contrôle de la station se fait à distance. Dans certaines situations, les constructeurs étrangers sont dans l’obligation d’exporter des équipements fabriqués au Japon, effectuer les montages nécessaires et les réimporter au Japon pour les installer sur place.</p>
<p><strong>(ii) Les coûts de construction d’une station à hydrogène peuvent par conséquent atteindre 4 millions d’euros au Japon, en raison de ce niveau d’exigence.</strong> Ce coût, 4 fois plus élevé qu’ailleurs, entraîne un retard dans la réalisation des objectifs la feuille de route : en 2017, le Japon ne compte que 80 stations et 4000 véhicules, alors que 160 stations et 40000 véhicules sont espérés pour 2020. Le gouvernement souhaite faire baisser les coûts jusqu’à obtenir une situation comparable à celle de l’Europe et des Etats-Unis d’ici 2025 (autour de 1 million d’euros), ce qui nécessite que la réglementation évolue. A cette fin, le METI a mis en place différents groupes de travail (auxquels participe Air Liquide). A ce jour, 90 stations ont été construites sur le territoire japonais et financées par les groupes industriels (dont 5<sup>[4]</sup> par Air Liquide, 15 par Iwatani, 40 par JX Nippon Oil & Energy). Le gouvernement subventionne les investissements engagés par le secteur privé pour la construction de la station à hauteur de 50%, et verse également des subventions sur une durée de 5 ans pour la gestion et l’opération de la station (paiement de la main d'œuvre). En contrepartie, l'exploitant de la station s'engage à ce que les tarifs soient à la parité avec l'essence.</p>
<p> </p>
<div><br />
<div>
<p><em>[1] ENE-FARM : un nouveau modèle de pile à combustible pour application résidentielle. Cette pile à combustible extrait de l’hydrogène du gaz (Power-to-Gas) et le combine à l’air ambiant pour produire de l’électricité, tout en utilisant la chaleur générée pour chauffer l’eau.</em></p>
</div>
<div>
<p><em>[2] Air Liquide Japan a créé en novembre 2013 une coentreprise avec Toyota Tsusho Corporation (TTC), société de négoce et de distribution du constructeur japonais, détenue à 51% par TTC et à 49% par Air Liquide Japan.</em></p>
</div>
<div>
<p><em>[3] Toyota Motor, Nissan Motor, Honda Motor, JXTG Nippon Oil & Energy, Idemitsu Kosan Co., Ltd., Iwatani Corporation, Tokyo Gas Co., Ltd., Toho Gas Co., Ltd., Air Liquide Japan Ltd., Toyota Tsusho Corporation et la Banque de Développement Japonaise.</em></p>
</div>
<div>
<p><em>[4] A Fukuoka, Kobé, Nagoya, Toyota et Saga à jour d’avril 2017.</em></p>
</div>
</div>
</div>f837f568-fd78-444a-a3bf-564551bc84deActualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Septembre 2017 (I)FocusNouveau Plan national énergétique au JaponLa question des sacs et emballages plastique au Japon ou « la culture du gaspillage »ActualitésEnergieDe nouvelles technologies japonaises en Asie du sud-estL'énergie biomasse en plein essorMitsui : projets solaires en IndeMHI l’emporte sur Siemens pour un projet d’éolien en mer, au large des côtes allemandesRachat d’Orix Electric Power par la compagnie régionale Kansai Electric PowerTransportLes transporteurs japonais ouvrent de nouvelles lignes aériennesPrivatisation de l’aéroport de TakamatsuSubaru se retire du marché des voitures diesel d'ici 2020InfrastructuresLancement de groupes de travail nippo-américain sur le commerce, les infrastructures et l’énergieMise en concession d’infrastructures construites pour les JO de 2020Nouveau système de subventions pour le développement d’infrastructures vertesFocus surNouveau Plan national énergétique au JaponLe Ministère japonais de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie (METI) vient de lan2017-09-06T00:00:00+02:00<div class="focus">
<h5><strong>Focus<br /></strong></h5>
<ul type="square">
<li><strong>Nouveau Plan national énergétique au Japon</strong></li>
<li><strong>La question des sacs et emballages plastique au Japon ou « la culture du gaspillage »</strong></li>
</ul>
<h5><strong>Actualités</strong></h5>
<ul type="square">
<li><strong>Energie</strong>
<ul>
<li>De nouvelles technologies japonaises en Asie du sud-est</li>
<li>L'énergie biomasse en plein essor</li>
<li>Mitsui : projets solaires en Inde</li>
<li>MHI l’emporte sur Siemens pour un projet d’éolien en mer, au large des côtes allemandes</li>
<li>Rachat d’Orix Electric Power par la compagnie régionale Kansai Electric Power</li>
</ul>
</li>
<li><strong>Transport</strong>
<ul>
<li>Les transporteurs japonais ouvrent de nouvelles lignes aériennes</li>
<li>Privatisation de l’aéroport de Takamatsu</li>
<li>Subaru se retire du marché des voitures diesel d'ici 2020</li>
</ul>
</li>
<li><strong>Infrastructures</strong>
<ul>
<li>Lancement de groupes de travail nippo-américain sur le commerce, les infrastructures et l’énergie</li>
<li>Mise en concession d’infrastructures construites pour les JO de 2020</li>
<li>Nouveau système de subventions pour le développement d’infrastructures vertes</li>
</ul>
</li>
</ul>
</div>
<h2><strong>Focus sur</strong></h2>
<h4><strong>Nouveau Plan national énergétique au Japon</strong></h4>
<p><strong>Le Ministère japonais de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie (METI) vient de lancer une révision du <em>Basic Energy Plan,</em> trois ans après sa dernière mise à jour en 2014 par le gouvernement de Shinzo Abe.</strong> Dans le cadre de cette révision, qui devrait être achevée d'ici la fin de l'année, le METI a déjà fait part de son intention de garder intactes les grandes lignes du Plan en raison des considérations politiques entourant l'énergie nucléaire à la suite de l'accident de Fukushima. Le gouvernement souhaite néanmoins réformer le Plan sur l'énergie pour y intégrer une vision plus concrète et pragmatique des perspectives d'évolution du nucléaire au Japon, ce qui pourrait fortement impacter l'engagement japonais de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), et donner une plus grande importance aux énergies renouvelables.</p>
<p>Dans le cadre du mix électrique japonais défini à l'horizon 2030, de nombreux experts restent perplexes concernant la part d'énergie nucléaire visée de 20-22% et estiment que cet objectif est réalisable seulement à condition que tous les réacteurs en état de marche soient redémarrés et que la durée d'exploitation de la majorité d'entre eux soit étendue au-delà des 40 ans réglementaires. Dans la pratique, la relance du nucléaire prend beaucoup de retard - l'énergie nucléaire ne représentait que 2% du mix électrique en 2016 - et les compagnies régionales peinent grandement à obtenir les autorisations nécessaires, avec seulement 5 réacteurs en opérations - sur les 26 ayant fait l'objet d'une demande - après avoir passé avec succès les contrôles de l'Autorité de Régulation Nucléaire et obtenu l'approbation de la collectivité locale.</p>
<p>Le METI poursuit par ailleurs la promotion du charbon, qui est très populaire parmi les acteurs de l'industrie énergétique en raison de son faible coût, se posant ainsi en contradiction avec les objectifs climatiques du Japon dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, et en opposition avec le Ministère japonais de l'environnement (MOE) qui milite pour une part moins importante de charbon dans le mix énergétique de 2030. A ce jour, les compagnies régionales japonaises ont soumis à l'approbation du METI pas moins de 42 projets visant l'installation de nouvelles centrales à charbon sur le territoire japonais.</p>
<p>En termes de développement des énergies renouvelables, dont le déploiement a été accéléré après la catastrophe de 2011, entraînant une baisse des coûts de développement du solaire et de l'éolien, l'objectif visé par le gouvernement japonais de 22-24% du mix électrique d'ici 2030 paraît assez modeste comparée à celui visé pour le charbon (28%) et décrédibilise la volonté affichée du gouvernement de développer "au maximum" les énergies vertes.<em> <span style="text-decoration: underline;">Source</span> : <a title="National Energy Plan needs major review" href="Sommaire Focus sur Nouveau Plan national énergétique au Japon La question des sacs et emballages plastique au Japon ou « la culture du gaspillage » Actualités Japon Energie De nouvelles technologies japonaises en Asie du sud-est Mitsui : projets solaires en Inde MHI l’emporte sur son rival Siemens pour un projet d’éolien en mer, au large des côtes allemandes Rachat d’Orix Electric Power par la compagnie régionale Kansai Electric Power Construction d’une nouvelle centrale à gaz à Kawasaki (Japon) Transport Les transporteurs japonais ouvrent de nouvelles lignes aériennes Privatisation de l’aéroport de Takamatsu Infrastructures Lancement de groupes de travail nippo-américain sur le commerce, les infrastructures et l’énergie Mise en concession d’infrastructures construites pour les JO de 2020 Nouveau système de subventions pour le développement d’infrastructures vertes">Japan Times </a>(27/08/2017)</em></p>
<ul>
<li><em>La révision du Plan énergétique japonais doit permettre de répondre à tous ces questionnements et rééquilibrer les mix énergétique et électrique de 2030 en fonction des difficultés de relance du nucléaire et des engagements climatique japonais. Le mix électrique de 2030 comme défini dans le plan actuel est composé de 22-24% d’énergies renouvelables, 20-22% de nucléaire et de 56% d’énergies fossiles. Le METI et le MOE, ministères respectivement porteurs des thématiques énergies et climat, vont certainement devoir prendre en compte les objectifs révisés du nouveau Plan énergie pour compiler la Stratégie bas-carbone japonaise à long-terme, qui devrait être finalisée avant la fin de l’année, sous la supervision du Cabinet Office.</em></li>
</ul>
<h4><strong>La question des s</strong><strong>acs et emballage</strong><strong>s plastique au Ja</strong><strong>pon ou la « cultur</strong><strong>e du gaspillage »</strong></h4>
<p><img style="float: right;" src="/Articles/f837f568-fd78-444a-a3bf-564551bc84de/images/f0cd672b-233a-49ed-bdd1-7d134c561c4f" alt="Plastic bottles" width="404" height="227" /><strong>Les politiques environnementales japonaises peuvent parfois sembler contradictoires vu d’un regard extérieur.</strong> C’est le cas de l’ambivalence entre la performance et l’efficacité des systèmes de recyclage/tri des déchets au Japon et l’utilisation excessive des sacs plastique à usage unique couplée à la multiplication des emballages plastiques (over-packaging) - qui s’explique notamment par l’absence totale de politique nationale visant à réguler l’utilisation des sacs et des emballages plastique au Japon.</p>
<p>En 2016, le gouvernement de Tokyo (TMG) a annoncé un nouvel objectif environnemental : persuader tous les détaillants de rendre les sacs plastique payants dans les magasins et boutiques de Tokyo d’ici 2020. Certains détaillants (Aeon, Ok Store) ont déjà entériné cette pratique tandis que d’autres se montrent encore réticents (avec les “<em>convenience store</em>” en tête de file) de peur de favoriser la concurrence en faisant payer les sacs de course à leur clientèle.</p>
<p style="text-align: left;">La gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike, est un des principaux défenseurs de cet objectif et étudie actuellement l’exemple de la France qui a interdit en 2016 la vente de sacs plastique d’une épaisseur inférieure à 50 micromètres et qui propose une loi visant l’interdiction de vente d’assiettes, d’ustensiles et de gobelets en plastique (entrée en vigueur prévue en 2020). L’enjeu principal de ce mouvement est environnemental. La multiplication des déchets plastique a en effet des conséquences néfastes sur les milieux marins et la biodiversité : les sacs plastiques sont très difficiles à recycler, étant composé de différents types de plastique avec des températures de fusion propres à chaque type, et se retrouvent souvent dans les rivières et les océans quand ils ne sont pas traités de façon appropriée, mettant ainsi en danger la faune et les écosystèmes marins.</p>
<p>La réduction de la consommation de sacs plastique a également du sens d’un point de vue économique, notamment en raison de l’augmentation du coût des matériaux, consécutive de la hausse des prix du pétrole brut et de l’établissement de régulations environnementales plus strictes imposées aux usines en Chine. <em><span style="text-decoration: underline;">Source</span> : <a title="Is Japan eco-friendly or eco-hostile ?" href="https://asia.nikkei.com/Business/Consumers/Is-Japan-eco-friendly-or-eco-hostile">Nikkei </a>(29/08/2017)</em></p>
<ul>
<li><em>La question des sacs plastiques à usage unique reste délicate et pour le moment sans réponse au Japon. Une interdiction décidée au niveau du gouvernement contre la distribution gratuite de sacs plastique dans les supermarchés pourrait constituer une étape significative vers l’établissement de pratiques plus respectueuses de l’environnement et en faveur de la protection des océans. Au niveau international, le gouvernement japonais ne s’est pas prononcé sur une possible adhésion à la «Coalition internationale pour réduire la pollution par les déchets de plastique», créée à l’initiative de la France pour fédérer les efforts des pays partis contre les déchets marins.</em></li>
</ul>
<h2>Actualités Japon</h2>
<h4><strong>Energie </strong></h4>
<h6><strong>De nouvelles technologies japonaises en Asie du sud-est</strong></h6>
<p><strong><img style="float: right;" src="/Articles/f837f568-fd78-444a-a3bf-564551bc84de/images/a9613eeb-7b7c-496e-bb45-2b75f7218549" alt="Power Plant" width="369" height="317" /></strong></p>
<p><strong>Les pays du sud-est asiatique se tournent progressivement vers les technologies de l’information de pointe avec pour objectif principal d’améliorer l’efficacité énergétique et diminuer l’impact environnemental des centrales thermiques en opération sur leur territoire.</strong> Le groupe japonais Marubeni a conclu un accord avec Global Power Synergy Co., une société affiliée à la compagnie pétrolière nationale thaïlandaise PTT, pour installer des capteurs sur les centrales existantes qui vont permettre de rassembler et analyser des données opérationnelles et fournir des recommandations pour une exploitation optimale des installations. Les entreprises japonaises apportent également des solutions IoT (<em>Internet of Things</em>) aux Philippines, avec la signature d’un MoU entre Toshiba et DMCI Holdings en vue d’optimiser les performances de la centrale Calaca Power, et le projet des partenaires Mitsubishi Hitachi Power Systems et TEPCO d’équiper une centrale à Pagbilao d’un système de détection des pannes. <em><span style="text-decoration: underline;">Source</span> : <a title="Southeast Asia gets smart about power plants" href="https://asia.nikkei.com/Business/Trends/Southeast-Asia-gets-smart-about-power-plants">Nikkei </a>(04/09/2017)</em></p>
<h6><strong>L'énergie biomasse en plein essor</strong></h6>
<p><img style="float: right;" src="/Articles/f837f568-fd78-444a-a3bf-564551bc84de/images/46640681-75a9-495a-a43a-1d55d5c802d6" alt="Energie biomasse" width="466" height="262" /></p>
<p style="text-align: left;">La production d'électricité à partir d'énergie biomasse au Japon représente actuellement 3,1 million de kW, seulement 1/10 de la production photovoltaique, une capacité qui devrait augmenter d'au moins 50% jusqu'à 4,8 millions de kW d'ici 2020 et représenter au moins 3% de la consommation nationale d'électricité, avec des investissements prévus de plus de 700 Mds JPY. A l'horizon 2020, les centrales biomasse devraient pouvoir répondre aux besoins en électricité d'au minimum 9 millions de ménages, une évolution qui illustre parfaitement la montée en popularité de l'énergie biomasse au Japon. Si on compare le solaire et la biomasse, le prix de l'électricité solaire a bénéficié d'un contexte de feed-in-tariffs particulièrement avantageux mais les capacités de production de l'énergie biomasse ne sont pas influencées par les conditions météo ou l'heure de la journée, d'où un attrait renouvelé pour cette énergie. Selon une enquête réalisée par le Nikkei auprès de 45 entreprises, spécialisées dans la production d'énergie et l'industrie énergétique renouvelable, les 42 entreprises ayant répondu disposent d'une capacité de production combinée d'énergie biomasse de 800 000 kW avec des perspectives de croissance correspondant à plus de 1,7 millions de kW d'ici 2030. Les groupes eRex (fournisseur d'électricité), Okinawa Gaz, Renova et Sumitomo Forestry ont déjà commencé à investir massivement dans la production d'électricité à partir de la biomasse et à lancer des projets de développement de centrales biomasses au Japon. <em><span style="text-decoration: underline;">Source</span></em> <em>: <a title="Japan's biomass power capacity seen growing 50% by early 2020s" href="https://asia.nikkei.com/Business/Trends/Japan-s-biomass-power-capacity-seen-growing-50-by-early-2020s">Nikkei</a> (07/09/2017)</em></p>
<h6><strong>Mitsui : projets solaires en Inde</strong></h6>
<p><strong>Le groupe Mitsui a fait part de son ambition de construire de petites centrales solaires au sein des régions indiennes dans lesquelles la population n’a pas accès à l’électricité ou ne dispose pas d’un système d’approvisionnement fiable en énergie.</strong> La maison de commerce va établir une joint-venture avec la compagnie électrique indienne OMC Power, qui a déjà construit 75 centrales solaires en Inde, et investir près d’1 Md JPY en vue de développer conjointement des fermes solaires et des batteries de stockage pour usines et entrepôts. La compagnie OMC a déjà prévu d’ériger le nombre de centrales solaires construites à 250 d’ici la fin de l’année 2018, tandis que Mitsui espère augmenter ce nombre à 2000 d’ici 2020 en comptant les centrales construites par la joint-venture. Le groupe japonais ambitionne également d’étendre ses activités dans le secteur de l’énergie en Afrique.<em> <span style="text-decoration: underline;">Source</span> : <a title="Mitsui teams to construct small solar farms in India" href="https://asia.nikkei.com/Business/Companies/Mitsui-teams-to-construct-small-solar-farms-in-India">Nikkei </a>(30/08/2017)</em></p>
<h6><strong>MHI l’emporte sur son rival Siemens pour un projet d’éolien en mer, au large des côtes allemandes</strong></h6>
<p><strong><img style="float: right;" src="/Articles/f837f568-fd78-444a-a3bf-564551bc84de/images/94bdcded-f870-4f9a-981b-5dcfaa05e7e6" alt="Wind turbine" width="350" height="221" /></strong></p>
<p><strong>Le groupe japonais MHI a remporté un contrat de fourniture d’éoliennes en mer, au détriment de son rival allemand Siemens, dans le cadre du projet de construction d’une centrale éolienne, <em>Deutsche Bucht</em>, qui sera située à 95 kilomètres des côtes allemandes, en mer du Nord.</strong> Les 31 éoliennes fournies par MHI auront une capacité totale de 252 000 kW, soit une production électrique suffisante pour alimenter 178 000 ménages. La centrale devrait être mise en opération courant 2019. <em><span style="text-decoration: underline;">Source</span> : <a title="Mitsubishi Heavy venture to equip wind farm off German shore" href="https://asia.nikkei.com/Business/Deals/Mitsubishi-Heavy-venture-to-equip-wind-farm-off-German-shore">Nikkei</a> (29/08/2017)</em></p>
<h6 style="text-align: left;"><strong>Rachat d’Orix Electric Power par la compagnie régionale Kansai Electric Power</strong></h6>
<p><strong>La compagnie régionale Kansai Electric Power a signé un accord avec Orix, groupe spécialisé dans les services financiers, pour acquérir l’unité énergétique Orix Electric Power, le montant de l’acquisition étant estimé à près de 17,5 Mds JPY.</strong> L’opérateur du Kansai a été durement touché par la libéralisation du marché de l’électricité, en mars 2016, avec la perte de 720 000 contrats, ce qui l’a amené à vendre moins d’électricité que son concurrent moins puissant, Chubu Electric Power. En acquérant Orix Electric Power, unité basée à Tokyo, le groupe espère renforcer sa présence dans la zone du Kantô et ainsi augmenter sensiblement ses revenus. La compagnie régionale a commencé à vendre de l’électricité aux particuliers dans la zone de Tokyo en juillet 2016 et s’est fixé comme objectif de remporter 100 000 contrats d’ici Mars 2019. <em><span style="text-decoration: underline;">Source</span> : <a title="Kansai Electric buying Orix Electric to widen Tokyo footprint" href="https://asia.nikkei.com/Business/Deals/Kansai-Electric-buying-Orix-Electric-to-widen-Tokyo-footprint">Nikkei</a> (25/08/2017)</em></p>
<h4><strong>Transport </strong></h4>
<h6><strong>Les transporteurs japonais ouvrent de nouvelles lignes aériennes</strong></h6>
<p><strong><img style="float: right;" src="/Articles/f837f568-fd78-444a-a3bf-564551bc84de/images/ec5e1e54-c62e-4ec1-9844-596a60364035" alt="Japan airlines" width="381" height="223" /></strong></p>
<p><strong>La compagnie aérienne Japan Airlines (JAL) est devenue le 1<sup>er</sup> septembre le premier opérateur japonais à réaliser des vols directs entre l’aéroport international de Narita et Melbourne.</strong> JAL souhaite capter plus d’opportunités d’affaires et demandes touristiques grâce à cette initiative. Le vol inaugural, qui a eu lieu le 1<sup>er</sup> septembre, était à 99% complet et la compagnie aérienne a déjà prévu d’organiser un vol aller-retour par jour. En avril 2017, le Ministère japonais en charge du territoire, des infrastructures, du transport et du tourisme (MLIT) a levé les restrictions qui avaient été imposées à JAL après que la compagnie ait fait banqueroute en 2010. La compagnie aérienne ambitionne à présent de créer de nouvelles lignes aériennes entre Narita et Kona (Hawaii) et entre Haneda et Londres.<em> <span style="text-decoration: underline;">Source</span> : <a title="JAL once again spreading its wings after long rehabilitation" href="https://asia.nikkei.com/Business/Companies/JAL-once-again-spreading-its-wings-after-long-rehabilitation">Nikkei</a> (02/09/2017)</em></p>
<p><strong><img style="float: right;" src="/Articles/f837f568-fd78-444a-a3bf-564551bc84de/images/323ca045-e74f-4d92-acb9-32b66936b6d9" alt="Peach Aviation" width="379" height="236" /></strong></p>
<p><strong>Le transporteur low-cost Peach Aviation va ouvrir de nouvelles routes aériennes entre le Japon et Taiwan, dont une nouvelle ligne prévue entre la ville de Kaohsiung et Naha (Okinawa) l’année prochaine.</strong> La compagnie japonaise prévoit également d’ouvrir deux lignes aériennes : une entre Taipei et Sapporo, le 24 septembre, et une entre Taipei et Sendai, le 25 septembre. Peach Aviation a maintenu une croissance soutenue pendant 4 années consécutives, cela incluant l’année 2017. Le CEO, M. Shinichi Inoue, a déclaré vouloir développer cette croissance en favorisant une augmentation de la demande en Asie. <em><span style="text-decoration: underline;">Source</span> : <a title="Peach Aviation expanding Taiwan-Japan routes" href="https://asia.nikkei.com/Business/Companies/Peach-Aviation-expanding-Taiwan-Japan-routes">Nikkei</a> (07/07/2017)</em></p>
<h6><strong>Privatisation de l’aéroport de Takamatsu</strong></h6>
<p><strong>Le MLIT a signé le 10 août 2017 un MoU visant la privatisation de l’aéroport de Takamatsu avec un consortium composé des entreprises japonaises Mitsubishi Real Estate, Taisei, Pacific Consultants et Symbol Tower Kaihatsu (entreprise locale basée à Takamatsu).</strong> Le contrat devrait être signé en octobre avec une remise des opérations aux partenaires privés prévue en avril 2018. Le contrat de concession met à la charge du concessionnaire la gestion intégrale des pistes, des terminaux et des parkings. La concession est prévue pour une durée de 15 ans, renouvelable pour une durée totale de 35 ans si le concessionnaire le souhaite. Les bénéfices attendus pour cette concession serait une augmentation du nombre de passagers jusqu’à 3.07 millions (au lieu de 1.8 millions en 2015) - dont 2.25 millions de passagers domestiques (1.65 millions en 2015) et 1.65 millions de passagers internationaux (150 milles en 2015) - et du volume de frets à 17 000 tonnes (au lieu de 6 000 tonnes en 2015). <em><span style="text-decoration: underline;">Source</span> : <a href="http://www.mlit.go.jp/koku/koku_tk5_000022.html">MLIT</a> (15/08/2017)</em></p>
<h6 style="text-align: left;"><strong>Subaru se retire du marché des voitures diesel d'ici 2020</strong></h6>
<p><strong>Le constructeur automobile japonais vient d'annoncer son intention d'arrêter la production et la vente de voitures diesel, actuellement en circulation en Europe et en Australie, d'ici l'année fiscale 2020.</strong> Subaru souhaite concentrer ses efforts sur le développement de véhicules électriques dans un contexte d'évolution des réglementations nationales en faveur de la protection de l'environnement et de la lutte contre le changement climatique. Cette décision intervient à la suite de l'initiative française et anglaise visant à interdire la circulation des voitures diesel d'ici 2040. Le constructeur japonais est conscient des difficultés à développer et vendre de nouveaux modèles de voiture diesel qui ne répondraient pas aux normes environnementales européennes. <em><span style="text-decoration: underline;">Source</span> : <a title="Subaru to withdraw from diesel cars by fiscal 2020" href="https://asia.nikkei.com/Business/Trends/Subaru-to-withdraw-from-diesel-cars-by-fiscal-2020">Nikkei</a> (07/09/2017)</em></p>
<h4><strong>Infrastructure</strong></h4>
<h6><strong>Relations bilatérales et groupes de travail nippo-américain sur le commerce, les infrastructures et l’énergie</strong></h6>
<p><strong>Les gouvernements japonais et américains ont prévu d’organiser au moins 8 groupes de travail courant septembre dans des secteurs tels que le commerce et les infrastructures.</strong> Les groupes de travail vont prendre la forme de pourparlers économiques entre le Vice-Premier Ministre Taro Aso et le Vice-Président américain Mike Pence. Le deuxième cycle des discussions est prévu le 17 octobre à Washington, sachant qu’aucun échange n’a été réalisé depuis le premier cycle qui s’est tenu à Tokyo en avril. Les groupes de travail vont couvrir des sujets en phase avec les trois piliers politiques définis conjointement entre les deux gouvernements, à savoir (i) une stratégie commune sur la réglementation afférente au commerce et aux investissements, (ii) une coopération sur les politiques économiques et structurelles – comprenant des discussions sur les questions de l’évasion fiscale et des problèmes macroéconomiques – et (iii) une coopération sectorielle. Les deux gouvernements ont également l’intention de mettre en place au moins 5 groupes de travail pour aborder les secteurs des infrastructures, la cybersécurité, les énergies et d’autres domaines dans le cadre de la coopération sectorielle. <em><span style="text-decoration: underline;">Source</span> : <a title="Japan and U.S. to set up working-level panels on trade" href="https://www.japantimes.co.jp/news/2017/09/03/business/japan-u-s-set-working-level-panels-trade-infrastructure/">Japan Times</a> (03/09/2017)</em></p>
<h6><strong>Mise en concession d’infrastructures construites pour les JO de 2020 </strong></h6>
<p>Le Tokyo Metropolitan Government (TMG) a annoncé le 29 août la mise en concession d’Ariake Arena, une installation sportive qui sera construite en vue des Jeux Olympiques de 2020 pour les épreuves de volley-ball. Le TMG prévoit de concéder les droits de gestion à un acteur privé avec une mise en concession courant 2020, pour une durée d’au moins 25 ans. Il a été décidé dans le cadre de ce contrat que les travaux importants liés au vieillissement des installations seront à la charge de la collectivité. Le calendrier est prévu comme suit : audition des acteurs privés par TMG (septembre 2017), publication d’un arrêté fixant les détails du projet de la mise en concession (décembre 2017), annonces des règles afférentes à la sélection de l’opérateur privé (mai 2018), sélection du concessionnaire (novembre 2018) et signature de contrat (mars 2019). <em><span style="text-decoration: underline;">Source</span> : <a href="https://www.nikkei.com/article/DGXLZO20466420Y7A820C1L83000/">Nikkei</a> (29/08/2017)</em></p>
<h6><strong>Nouveau système de subventions pour le développement d’infrastructures vertes</strong></h6>
<p><strong>Le Ministère japonais de l’environnement (MOE) envisage de créer en 2018 un nouveau système de subventions destinées aux logements collectifs.</strong> Les équipements bas-carbone, à l’image des panneaux solaires et des fenêtres à haute performance d’isolation, utilisés pour la construction de nouveaux bâtiments (<em>Zero Energy Buildings</em>) et la rénovation des bâtiments existants en vue de les transformer en <em>Zero Energy Buildings</em> peuvent faire l’objet de cette subvention. Jusqu’à maintenant, les subventions n’étaient destinées qu’aux maisons individuelles mais le MOE a demandé un budget à hauteur de 6.2 Mds JPY pour l’année fiscale 2018 et va réaliser ce projet en collaboration avec le Ministère de l’économie, du commerce et de l’Industrie (METI) et le Ministère en charge du Territoire, des Infrastructures, du Transport et du Tourisme (MLIT). Une enveloppe de 700 000 JPY par ménage sera allouée jusqu’à 2022. En ce qui concerne les subventions accordées aux maisons individuelles qui étaient gérées par le METI jusqu’à maintenant, le même montant sera attribué jusqu’en 2019. <em><span style="text-decoration: underline;">Source</span> : <a href="https://www.nikkei.com/article/DGXLASGG29H03_Z20C17A8MM0000/">Nikkei</a> (29/08/2017)</em></p>
<div class="focus">
<p>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le Pôle Développement Durable du <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon">Service Economique Régional de l'Ambassade de France à Tokyo</a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<ul>
<li><a href="https://twitter.com/FRTreasuryJAPAN/">Suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a></li>
</ul>
</div>249c951a-0385-405a-ab59-5c0f9fec3b4bEvolution de la politique japonaise pour la construction en boisMalgré une abondante ressource, le bois est peu utilisé dans la construction japonaise depuis la fin de la seconde guerre mondiale, en raison notamment des risques en cas d’incendie et d’une loi très contraignante. Progressivement assoupli depuis 1987, le cadre relatif à la construction fait l’objet depuis 2010 d’une politique volontariste de promotion du bois, portée par les ministères en charge de la construction (MLIT) et de la forêt (MAFF). L’objectif du gouvernement est de revitaliser la filière économique du bois, de contribuer à la lutte contre le changement climatique, et d’améliorer le confort d’usage des bâtiments. A cette fin, plusieurs mesures (subventions, simplifications administratives, soutien technologique) sont déployées depuis quelques années. Dans ce contexte, le Japon et la France – également fortement mobilisée pour l’emploi des matériaux bio-sourcés dans la construction – développent des échanges.1. Une ressource bois abondante mais négligéeDeux tiers du2017-07-10T00:00:00+02:00<div class="focus">
<p><img style="float: right;" src="/Articles/249c951a-0385-405a-ab59-5c0f9fec3b4b/images/80b51ff6-bd2c-4996-8eec-aa53c41578c1" alt="Construction d'une maison en bois à Tokyo" />Malgré une abondante ressource, le bois est peu utilisé dans la construction japonaise depuis la fin de la seconde guerre mondiale, en raison notamment des risques en cas d’incendie et d’une loi très contraignante. Progressivement assoupli depuis 1987, le cadre relatif à la construction fait l’objet depuis 2010 d’une politique volontariste de promotion du bois, portée par les ministères en charge de la construction (MLIT) et de la forêt (MAFF). L’objectif du gouvernement est de revitaliser la filière économique du bois, de contribuer à la lutte contre le changement climatique, et d’améliorer le confort d’usage des bâtiments. A cette fin, plusieurs mesures (subventions, simplifications administratives, soutien technologique) sont déployées depuis quelques années. Dans ce contexte, le Japon et la France – également fortement mobilisée pour l’emploi des matériaux bio-sourcés dans la construction – développent des échanges.</p>
</div>
<h3>1. Une ressource bois abondante mais négligée</h3>
<p>Deux tiers du territoire japonais (soit 2,5 millions ha) sont recouverts par la forêt ; le bois devrait donc constituer une ressource stratégique pour le pays, par ailleurs faiblement doté d’autres ressources naturelles. Le stock forestier du Japon augmente chaque année d’environ 100 millions de m<sup>3</sup> ; il s’élève actuellement à 4,9 milliards de m<sup>3</sup>. En 2016, la demande de bois (en rondins) s’établissait à 26 millions de m<sup>3</sup> (dont 20% importés).</p>
<p>Malgré d’importants programmes de plantation forestière après-guerre, le bois japonais n’a pas beaucoup été utilisé au cours des dernières décennies, pour plusieurs raisons, notamment :</p>
<ul>
<li>La concurrence des matériaux importés et la baisse globale du prix du bois</li>
<li>Les inquiétudes vis-à-vis des risques d’incendie en cas d’usage du bois dans la construction (suite aux incendies pendant la guerre, la loi de la construction de 1950 a interdit l’usage du bois dans la construction de grands bâtiments, jusqu’en 2000)</li>
<li>Le manque de successeurs des exploitants forestiers</li>
</ul>
<p>Ce faible usage de la ressource forestière a conduit à un faible l’entretien, qui lui-même a eu pour conséquence la réduction de la capacité de la forêt japonaise à lutter contre le changement climatique, à s’inscrire dans l’économie circulaire et dans la revitalisation de l’économie locale, ou encore à contribuer au cycle de l’eau.</p>
<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.tresor.economie.gouv.fr/Media/6190" alt="graphiques construction bois" width="640" height="257" /></p>
<h3>2. Loi de 2010 pour la promotion du bois dans le domaine de la construction</h3>
<p>Le bois a longtemps été le principal matériau dans la construction traditionnelle japonaise, mais est de moins utilisé depuis une soixantaine d’années. La part des nouvelles constructions de maisons en bois est ainsi passée de 94% en 1963 à 55% en 2014. La construction de logements représente cependant toujours une part importante de la demande domestique (40%), et plus de la moitié des logements neufs sont encore construits en bois. Les constructions selon les techniques traditionnelles utilisent majoritairement du bois domestique (55%), sauf dans le cas de grands constructeurs (jusqu’à 80% de bois importé). Les constructions préfabriquées ou construites avec la méthode « 2x4 » (voir tableau) emploient du bois d’importation à plus de 95%.</p>
<p><strong>Tableau 1 : les trois systèmes de construction de maisons individuelles japonaises</strong></p>
<table class="tableTinyMCE">
<tbody>
<tr>
<td valign="top">
<p><span style="color: #000000;"> </span></p>
</td>
<td valign="top">
<p><span style="color: #000000;"><strong>Particularité</strong></span></p>
</td>
<td valign="top">
<p><span style="color: #000000;"><strong>Principaux constructeurs</strong></span></p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p><span style="color: #000000;"><strong>Méthode traditionnelle</strong></span></p>
</td>
<td valign="top">
<p><span style="color: #000000;">- Utilisation des techniques traditionnelles</span></p>
<p><span style="color: #000000;">- Construction par des charpentiers</span></p>
<p><span style="color: #000000;">- Style flexible</span></p>
<p><span style="color: #000000;">- Utilisation majoritaire de bois domestique (55%)</span></p>
</td>
<td>
<p><span style="color: #000000;">Sumitomo Forestry, Sekisui House, charpentiers, entreprises individuelles, etc.</span></p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p><span style="color: #000000;"><strong>Méthode 2x4</strong></span></p>
<p><span style="color: #000000;"><strong>(Framing)</strong></span></p>
</td>
<td valign="top">
<p><span style="color: #000000;">- Construction avec éléments de 2x4 pouces et structure monocoque de panneaux</span></p>
<p><span style="color: #000000;">- Construction plus rapide</span></p>
<p><span style="color: #000000;">- Meilleure résistance antisismique, isolation thermique et acoustique supérieure à la méthode traditionnelle</span></p>
<p><span style="color: #000000;">- Utilisation très majoritaire de bois importé (99%)</span></p>
</td>
<td>
<p><span style="color: #000000;">Mitsui Home, Misawa Home, SbyL, Sekisui House, etc.</span></p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p><span style="color: #000000;"><strong>Maison préfabriquée</strong></span></p>
</td>
<td valign="top">
<p><span style="color: #000000;">- Construction avec pièces préfabriquées en usine</span></p>
<p><span style="color: #000000;">- Production industrielle qui assure la qualité, la stabilité et la rapidité de la construction</span></p>
<p><span style="color: #000000;">- Coûts moins élevés</span></p>
<p><span style="color: #000000;">- Utilisation de beaucoup de bois importé (95%)</span></p>
</td>
<td>
<p><span style="color: #000000;">Daiwa House, Sekisui Heim, Asahi Kasei Homes, etc.</span></p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<p>Compte tenu des atouts du bois pour le confort d’usage (isolation, régulation de l’humidité, absorption des UV) et pour la réduction de l’impact carbone du secteur de la construction, le gouvernement japonais a commencé en 2010 à œuvrer pour la promotion de la construction bois et le renforcement de la filière.</p>
<p>Une loi, portée par le ministère du territoire, des infrastructures, du transport et du tourisme (MLIT) en collaboration avec le ministère de l’agriculture, de la forêt et de la pêche (MAFF), a ainsi été adoptée en mai 2010. Elle confie au MAFF et au MLIT la responsabilité d’élaborer un plan de promotion de l’utilisation du bois domestique et d’autres ressources bois dans la construction des bâtiments publics, s’appuyant sur un renforcement de la filière bois (notamment pour garantir la durabilité de la ressource assurer l’approvisionnement en bois pour les bâtiments publics) et l’amélioration de l’autosuffisance. Outre les efforts pour l’utilisation du bois dans les bâtiments de l’Etat, les ministères doivent également améliorer les règles encadrant la construction en bois et en assurer la promotion auprès des collectivités. Ces dernières sont invitées à prendre des mesures pour la promotion du bois et à utiliser cette ressource. Des mécanismes de subvention sont prévus en soutien (voir tableau page suivante). En agissant d’abord sur les bâtiments publics, le gouvernement souhaite créer un effet d’entraînement pour la construction des bâtiments résidentiels privés, d’infrastructures, etc.</p>
<h3>3. Evolutions de la loi fondamentale de construction</h3>
<p>Le cadre législatif sur la construction en bois, assoupli plusieurs fois entre 1987 et 1998 (voir tableau ci-après), permettait déjà de construire des bâtiments résidentiels en bois jusqu’à trois étages, sous certaines conditions, telles que l’obligation de couvrir le bois de matériaux ignifugés lorsque le bâtiment atteint 3 étages ou 3000m².</p>
<p><strong>Tableau 2 : Evolution de la loi fondamentale de la construction</strong></p>
<div>
<table class="tableTinyMCE">
<tbody>
<tr>
<td>
<p><span style="color: #000000;">Modification de 1987</span></p>
</td>
<td>
<p><span style="color: #000000;">Possibilité de construire des maisons particulières en bois à 3 étages à l’intérieur des zones de protection contre l’incendie de 2<sup>ème</sup> niveau</span></p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p><span style="color: #000000;">Modification de 1992</span></p>
</td>
<td>
<p><span style="color: #000000;">Possibilité de construire des logements collectifs en bois à 3 étages en dehors des zones de protection contre l’incendie de 1<sup>er </sup> et 2<sup>ème</sup> niveaux</span></p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p><span style="color: #000000;">Modification de 1998</span></p>
</td>
<td>
<p><span style="color: #000000;">Possibilité de construire des logements collectifs en bois à 3 étages (y compris dans les zones de protection contre l’incendie), sous certaines conditions</span></p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p><span style="color: #000000;">Modification de 2014</span></p>
</td>
<td>
<p><span style="color: #000000;">Possibilité de construire des bâtiments publics (exemple : école) en bois à 3 étages, sous certaines conditions</span></p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
</div>
<p>Les procédures d’autorisation restaient toutefois très longues, freinant l’intérêt des constructeurs. Suite à la loi de 2010, une norme a été créée afin de faciliter l’évaluation des nouvelles constructions bois de moyenne et grande taille, permettant de ramener de 6 à 1 mois les démarches de vérification (risques d’incendie, solidité).</p>
<p>La modification de 2014, entrée en vigueur en juin 2015, permet de construire :</p>
<ul>
<li>des bâtiments publics (école, salle de sport, musée, bibliothèque) à condition que le bâtiment soit équipé d’une structure ignifugée de seconde classe (résistance au feu prouvée sur 1 heure).</li>
<li>des bâtiments supérieurs à 3000 m² à condition que le bâtiment soit équipé de séparations ignifugées, afin d’éviter la propagation du feu sur plus de 3000 m². </li>
</ul>
<p> <strong>Tableau 3 : Mesures de soutien pour la construction en bois en 2015</strong></p>
<table class="tableTinyMCE">
<tbody>
<tr>
<td colspan="2">
<p><span style="color: #000000;"><strong>Aide</strong></span></p>
</td>
<td>
<p><span style="color: #000000;"><strong>Bâtiments concernés</strong></span></p>
</td>
<td>
<p><span style="color: #000000;"><strong>Ministère concerné</strong></span></p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p><span style="color: #000000;">Aide pour les écoles publiques / Subvention pour l’amélioration de l’environnement des installations éducatives</span></p>
</td>
<td>
<p><span style="color: #000000;">- Pour l’aménagement des écoles publiques en bois</span></p>
<p><span style="color: #000000;">- Aide pour 1/2 des coûts de nouvelle construction ou 1/3 des coûts de rénovation</span></p>
</td>
<td>
<p><span style="color: #000000;">Ecoles publiques (maternelle, primaire, collège, école pour handicapés)</span></p>
</td>
<td>
<p><span style="color: #000000;">MEXT (Ministère de l’éducation, de la culture, du sport, de la science et de la technologie)</span></p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p><span style="color: #000000;">Aide pour projet pilote d’école en bois</span></p>
</td>
<td>
<p><span style="color: #000000;">- Pour les études de construction d’une école à 3 étages en bois</span></p>
<p><span style="color: #000000;">- Aide pour 100% du coût des études (établissement d’un plan de base)</span></p>
</td>
<td>
<p><span style="color: #000000;">Ecoles publiques (maternelle, primaire, collège, école pour handicapés)</span></p>
</td>
<td>
<p><span style="color: #000000;">MEXT (Ministère de l’éducation, de la culture, du sport, de la science et de la technologie)</span></p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p><span style="color: #000000;">Subvention pour la revitalisation de la forêt</span></p>
</td>
<td>
<p><span style="color: #000000;">- Pour l’aménagement des bâtiments publics en bois par les collectivités locales</span></p>
<p><span style="color: #000000;">- Aide pour 1/2 des coûts d’aménagement (maximum : 500 millions JPY)</span></p>
</td>
<td>
<p><span style="color: #000000;">Bâtiments publics en bois</span></p>
</td>
<td>
<p><span style="color: #000000;">MAFF (Ministère de l’agriculture, de la forêt et de la pêche)</span></p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p><span style="color: #000000;">Aide pour projet pilote de bâtiments durables</span></p>
</td>
<td>
<p><span style="color: #000000;">- Pour l’aménagement des grands bâtiments publics en bois introduisant la technologie avancée</span></p>
<p><span style="color: #000000;">- Aide pour 1/2 des coûts de l’étude et 1/2 des coûts supplémentaires lié à la construction en bois ou 15% des coûts de construction</span></p>
</td>
<td>
<p><span style="color: #000000;">Grands bâtiments en bois</span></p>
</td>
<td>
<p><span style="color: #000000;">MLIT (Ministère du territoire, des infrastructures, du transport et du tourisme)</span></p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p><span style="color: #000000;">Promotion de la construction en bois des bâtiments publics</span></p>
</td>
<td>
<p><span style="color: #000000;">- Aide technique pour l’étape de conception</span></p>
<p><span style="color: #000000;">- Aide apportée aux collectivités locales pour la rénovation bois des bâtiments publics</span></p>
</td>
<td>
<p><span style="color: #000000;">Bâtiments publics</span></p>
</td>
<td>
<p><span style="color: #000000;">MAFF (Ministère de l’agriculture, de la forêt et de la pêche)</span></p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<h3>4. Les nouveaux matériaux pour la construction en bois</h3>
<p>Grâce à ce soutien politique, les matériaux bois permettant la construction d’immeubles de grande hauteur gagnent progressivement les faveurs des constructeurs. Le CLT (<em>Cross Laminated Timber</em>) est mis en avant comme matériau permettant de garantir la solidité du bâtiment, tout en raccourcissant significativement le temps de construction (comparativement à du béton renforcé), avec des performances thermiques nettement meilleures. Utilisé en Europe depuis une vingtaine d’années, il intéresse les constructeurs japonais depuis environ cinq ans.</p>
<p>Son développement au Japon a nécessité des études préalables par les autorités (MLIT, Japan Agricultural Standard) afin de vérifier sa solidité et sa résistance (séisme, incendie). Le dispositif normatif de la construction a été adapté pour prendre en compte le CLT, et le MLIT a établi fin 2014 une feuille de route pour sa promotion dans la construction de bâtiments de grande hauteur. En 2016, le CLT a été introduit par le MLIT dans la loi fondamentale de la construction, permettant de construire des grands bâtiments en CLT sans autorisation spéciale du ministère et des bâtiments de 3 étages en CLT sans couverture de protection incendie.</p>
<p>Le MLIT, avec l’aide de l’agence forestière nationale, travaille actuellement pour la promotion de ces dernières évolutions. Il organise des réunions de travail auprès des acteurs concernés, avec le soutien des associations (Association Japonaise pour le CLT ; Japan Housing & Wood Technology Center). Il subventionne par ailleurs un programme de recherche sur le CLT, porté par l’association CLT, le Building Research Institute (BRI, équivalent du CSTB français) et le Shibaura Institute of Technology. Dans ce cadre, une maison de démonstration a été construite pour des expérimentations sur le confort, la résistance et la qualité acoustique.</p>
<p>Un autre matériau qui intéresse de plus en plus de constructeurs japonais est le LVL (<em>Laminated Veneer Lumber</em>), utilisable à la fois pour la structure (piliers, poutres) et pour l’aménagement intérieur des bâtiments. </p>
<h3>5. Relation franco-japonaise dans le domaine de la construction bois</h3>
<p><strong>5.1 Des échanges qui se développent depuis 2015</strong></p>
<p>Les premiers échanges entre la France et le Japon dans le domaine de la construction en bois remontent à 2015, avec des demandes d’informations sur ce sujet de la part du Japan Institute of Architects (JIA) et la Société Franco-japonaise des Techniques Industrielles (SFJTI) auprès de l’ambassade de France au Japon. Suite à ces sollicitations, le service science et technologie de l’ambassade a organisé une mission exploratoire au Japon, fin 2015, à laquelle participaient la Direction de l’Habitat, de l’Urbanisme et des Paysages (DHUP) du ministère du logement et de l’habitat durable, le Comité Stratégique de la Filière bois, la fédération France Bois Industrie Entreprises (FBIE), l’Institut Technologique Forêt Cellulose Bois Construction (FCBA) et l’agence d’architecture NLA. A la suite de cette mission incluant des visites de sites, des rencontres et deux séminaires, plusieurs pistes opérationnelles ont été identifiées pour poursuivre les échanges : R&D (vibration et effet diaphragme des planchers en bois, durabilité des matériaux biosourcés, etc.), collaboration industrielle, échange des missions d’architectes, renforcement de la collaboration institutionnelle entre la DHUP et le MLIT, etc.</p>
<p>Fin 2016, dans le cadre de la conférence biannuelle DHUP/MLIT sur la construction, des échanges ont eu lieu sur les politiques des deux pays en matière de construction bois, avec côté japonais un focus sur la politique de promotion de la technique CLT.</p>
<p>A ce jour, le principal résultat des échanges franco-japonais sur la construction bois est la signature d’un mémorandum d’entente entre le FCBA et la société japonaise NICE Corporation, à Osaka en décembre 2016 dans le cadre du grand forum de l’innovation franco-japonaise. Ce MoU a l’objectif de contribuer au développement de la construction en bois dans les deux pays par la définition d’objectifs communs et la mise en œuvre d’actions conjointes, dont les premières sont l’accueil au Japon d’un chercheur du FCBA (mai 2017) ou encore la promotion conjointe du premier congrès mondial sur les immeubles de grande hauteur, Woodrise, qui se tient à Bordeaux en septembre 2017.</p>
<h5>Commentaires et perspectives :</h5>
<ul>
<li><em>Grâce aux efforts du FCBA, le BRI s’est positionné comme co-organisateur du congrès Woodrise, au même titre que l’institut canadien FPInnovation. Une importante délégation japonaise est prévue (BRI, JIA, NICE Corp., Building Center of Japan, l’architecte Kengo Kuma…). Un livre blanc basé sur l’expérience de six pays (France, Japon, Canada, Brésil, Suisse et Finlande) sera publié à cette occasion. La 2<sup>ème</sup> édition de ce congrès pourrait être organisée au Japon en 2019.</em></li>
<li><em>Compte-tenu des efforts des ministères des deux pays en faveur de l’emploi des matériaux bois et biosourcés, les échanges institutionnels pourraient être renforcés. A ce jour, le dialogue repose essentiellement sur les initiatives du FCBA, de son partenaire privé NICE Corporation, et du BRI, et porte sur les aspects techniques et industriels. En réponse à ses enjeux domestiques, le Japon a développé une expertise sur la résistance (incendie, séisme) des constructions bois. La France est en avance sur la performance thermique et le confort d’usage, ainsi que sur une vision plus large des matériaux bio-sourcés, non limitée au bois. Les échanges pourraient également porter sur l’organisation des filières pour le bois de construction.</em></li>
<li><em>Suite à des contacts pris par le SER, un projet de thèse professionnelle comparant les politiques du Japon et de la France en matière de bâtiment résidentiel durable, incluant la question de matériaux de construction ainsi que celle de la performance énergétique des constructions, est à l’étude par la DHUP en lien avec la DAEI des MTES/MCT. Cette étude, envisagée pour fin 2017 / début 2018, permettrait d’approfondir notre compréhension du paysage japonais et l’identification des thèmes (techniques, économiques, réglementaires…) sur lesquels les échanges pourraient être renforcés.</em></li>
</ul>a96bef16-5b1c-4d0c-9d86-48907d0093b3Politique de développement des partenariats public-privé au Japon(i) Le Premier Ministre Abe a fait le choix de promouvoir les investissements privés et le modèle du partenariat public-privé (PPP) pour revitaliser le marché japonais des investissements dans le secteur des infrastructures, réduire le déficit national et créer des opportunités d’affaires pour le secteur privé.(ii) Au sein du gouvernement japonais, la promotion et le développement des PPP au Japon sont principalement assurés par le Cabinet Office, le MLIT et les collectivités locales.(iii) La décision du gouvernement d’accroître le recours aux investissements privés dans le secteur des infrastructures est notamment porteuse d’opportunités pour les entreprises françaises désireuses de réaliser des projets en PPP au Japon.1. Les partenariats publics-privés au Japon1.1 Conformément à la définition fixée par le METI en 2011, le partenariat public-privé est un partenariat permettant au secteur privé de participer à la fourniture de services publics, et dont le but est d’améliore2017-06-23T00:00:00+02:00<div id="article">
<div class="focus">
<p style="text-align: justify;"><em>(i) Le Premier Ministre Abe a fait le choix de promouvoir les investissements privés et le modèle du partenariat public-privé (PPP) pour revitaliser le marché japonais des investissements dans le secteur des infrastructures, réduire le déficit national et créer des opportunités d’affaires pour le secteur privé.</em></p>
<p style="text-align: justify;"><em>(ii) Au sein du gouvernement japonais, la promotion et le développement des PPP au Japon sont principalement assurés par le Cabinet Office, le MLIT et les collectivités locales.</em></p>
<p style="text-align: justify;"><em>(iii) La décision du gouvernement d’accroître le recours aux investissements privés dans le secteur des infrastructures est notamment porteuse d’opportunités pour les entreprises françaises désireuses de réaliser des projets en PPP au Japon.</em></p>
</div>
<h3 style="text-align: justify;">1. Les partenariats publics-privés au Japon</h3>
<p style="text-align: justify;"><strong>1.1 </strong>Conformément à la définition fixée par le METI en 2011, le partenariat public-privé est un partenariat permettant au secteur privé de participer à la fourniture de services publics, et dont le but est d’améliorer l’efficacité des services publics en utilisant les mécanismes du marché et de la concurrence, et en créant de nouveaux emplois ainsi que de nouvelles industries du service, permettant ainsi de promouvoir la croissance économique.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les PPP japonais sont classés en 4 catégories :</strong></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong>La méthode conventionnelle du PFI sous forme de paiement différé au partenaire privé :</strong> le gouvernement effectue un paiement différé au profit d’un opérateur privé pour la construction et la gestion d’une installation publique. La charge du financement incombe au gouvernement à 100%.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>La concession PFI :</strong> Le gouvernement va confier la gestion d’une infrastructure publique existante à un opérateur privé qui va se rémunérer sur les frais des usagers du service et payer des frais de concession au gouvernement. La construction de l’infrastructure est à la charge du gouvernement qui va récupérer les coûts engagés en collectant les frais de concession. Si les coûts de construction de l’infrastructure sont supérieurs aux frais de concession en fin de contrat, les coûts engagés pour la construction restent à la charge du gouvernement.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Le contrat PFI permettant de valoriser une installation publique en créant une activité commerciale :</strong> l’opérateur privé va construire et gérer des infrastructures commerciales autour ou à l’intérieur de l’installation publique et percevoir les revenus générés par les activités commerciales. Le gouvernement va percevoir les frais générés par l’utilisation de l’installation publique.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Le contrat PPP :</strong> le gouvernement va confier la construction et la gestion d’infrastructures publiques et privées à un opérateur privé qui va se rémunérer sur les revenus générés par les infrastructures privées, tandis que le gouvernement va collecter les frais d’utilisation de l’installation publique.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong>1.2 Trois avantages principaux sont attendus du développement des PPP au Japon :</strong> (i) une réduction des dépenses de l’Etat couplée à l’amélioration de la qualité des services publics dispensés aux citoyens japonais, (ii) un partage clair et précis des responsabilités entre l’autorité publique et le partenaire privé, et (iii) la création d’opportunité d’affaires pour le secteur privé comme moteur de croissance économique.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>1.3 Au Japon, la révision en 2011 de la loi PFI<a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/InsertionWeb.aspx#_ftn1"><sup>[1]</sup></a>, promulguée en 1999, a introduit les PPP comme étant un nouveau type de projets dans lesquels des entreprises privées gèrent et entretiennent des infrastructures existantes en se rémunérant avec les frais d’utilisation du service.</strong> Plus précisément, le contrat de concession japonais permet à une autorité publique gérant un service public de confier à une entité privée le droit de gérer ce service. Dans ce cas de figure, le projet PPP ne peut pas dépendre seulement des paiements réalisés par l’autorité publique. Le 7 octobre 2013, un fond dédié au financement des infrastructures et subventionné par le gouvernement japonais et des entités privées<a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/InsertionWeb.aspx#_ftn2"><sup>[2]</sup></a> a été établi avec pour objectif de promouvoir les investissements à destination des projets PPP et développer le marché des financements d’infrastructures en utilisant les fonds nationaux comme capital de départ<strong>. </strong></p>
<h3 style="text-align: justify;">2. La stratégie du Cabinet Office et le rôle du MLIT et des collectivités locales dans le déploiement des PPP au niveau national et local</h3>
<p style="text-align: justify;"><strong>2.1 Le Cabinet Office (agence transversale, rattachée au Premier Ministre) définit le cadre réglementaire et la stratégie de promotion et de développement des PPP au Japon. En 2013, le Conseil pour la Promotion des PFI, qui relève du Cabinet Office, a établi un Plan d’action en vue d’engager des réformes dans le domaine des PPP<a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/InsertionWeb.aspx#_ftn3"><sup>[3]</sup></a>.</strong> Ce plan d’action a pour objectif de promouvoir les projets PPP en vue d’assurer une gestion et/ou une rénovation plus efficaces des infrastructures<a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/InsertionWeb.aspx#_ftn4">[4]</a>, améliorer la qualité des services et réduire la charge fiscale du gouvernement. Dans le cadre de ce plan d’action, le budget de Cabinet Office lié au développement des PPP/PFI est environ 170 millions JPY. Ce budget sera utilisé entre autre pour la promotion des PPP/PFI auprès des collectivités locales, les études et analyses liées à la promotion du plan d’action et l’amélioration des procédures visant la formation des projets PPP dans les secteurs des infrastructures aéroportuaires, de l’assainissement et de l’épuration des eaux, entre 2013 et 2022 . <strong>La stratégie du Cabinet Office pour booster la croissance économique définit les objectifs chiffrés suivants pour les projets PPP à réaliser d’ici 2020 : 1 projet de route, 6 projets portant sur des aéroports, 6 projets de gestion des eaux potables, 6 projets de traitement des eaux usées<a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/InsertionWeb.aspx#_ftn5">[5]</a>. </strong>Le Cabinet Office a également un rôle de contrôle sur la réalisation de ces projets.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>2.2 Le Ministère du Territoire, des Infrastructures, du Transport et du Tourisme (MLIT) est en charge de la promotion du modèle PFI/PPP pour le développement des projets d’infrastructures dans les domaines suivants : aéroports, logements publics, routes<a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/InsertionWeb.aspx#_ftn6">[6]</a>. </strong>Les objectifs chiffrés de grands projets de concession à atteindre sur la période 2014-2016 sont atteints pour le secteur autoroutier (objectif de 1 contrat), dépassés pour le secteur aéroportuaire (7 projets sur une cible de 6), partiellement atteints pour l’assainissement (4 projets sur 6 attendus). En matière de logement public, l’objectif sur la période 2016-2018 est de 6 contrats, dont 4 sont confirmés début 2017. Le MLIT s’interroge actuellement sur la possibilité de réaliser des projets en PPP pour la rénovation et la maintenance des réseaux d’assainissement (tuyaux, pompes…etc.) en réponse au vieillissement et à la détérioration des infrastructures (les 4 contrats PPP déjà confirmés en assainissement sont sur les installations de traitement et non sur le réseau). Les projets de rénovation et gestion seront très coûteux et le MLIT veut s’informer sur la meilleure façon de rentabiliser les projets de concession dans ce domaine.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>2.3 Si le Cabinet Office et les ministères sectoriels comme le MLIT ont pour rôle de concevoir et promouvoir la politique nationale de soutien aux PPP, l’initiative visant à lancer un projet en PPP vient en revanche de la collectivité locale, en tant que responsable du service public dont l’exploitation va être confiée à un tiers privé. Les collectivités jouent donc un rôle majeur dans la mise en place de la stratégie du Cabinet Office.</strong> En amont des projets, elles ont une mission de promotion du recours aux PPP qui implique la réalisation d’enquêtes visant à collecter l’opinion des citoyens. En aval, elles établissent à leur niveau les méthodes d’évaluation et de sélection des partenaires privés au moment des appels d’offre, et définissent<a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/InsertionWeb.aspx#_ftn7">[7]</a> la réglementation traitant des projets à l’initiative du secteur privé<a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/InsertionWeb.aspx#_ftn8">[8]</a>. La loi actuelle ne définit pas la limite des pouvoirs confiés à l’opérateur privé. Les collectivités locales ont donc exprimé des inquiétudes sur l’exécution des projets de concessions et craignent de perdre toutes leurs prérogatives sur les infrastructures publiques au profit des partenaires privés. Un autre obstacle à l’appropriation du modèle PPP par les collectivités est l’opposition des agents qui composent les services de ces collectivités : ils perçoivent le développement du PPP comme une menace pour l’emploi public.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h3 style="text-align: justify;">3. Les opportunités d’affaires pour le secteur privé français dans le domaine des Partenariats Public-Privé au Japon</h3>
<h5 style="text-align: justify;"><strong>3.1 Le secteur aéroportuaire</strong></h5>
<p style="text-align: justify;"><strong>(i) En 2011, le MLIT a présenté un plan d’envergure visant à privatiser tous les principaux aéroports japonais d’ici 2020.</strong> Cette privatisation implique un contrat de concession à long-terme, sous forme de PPP, pour la gestion des pistes, des infrastructures et des parkings, sans inclure la gestion du contrôle du trafic aérien qui relève toujours de la compétence du gouvernement national. Le MLIT a également rédigé un Plan en 2017 présentant les grandes orientations du gouvernement en termes de projets PPP<a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/InsertionWeb.aspx#_ftn9">[9]</a>. Dans le secteur des aéroports, l’objectif était fixé à 6 projets de concession entre 2014 et 2016 avec au final 7 projets réussis dans cette période.</p>
<p><strong><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/a96bef16-5b1c-4d0c-9d86-48907d0093b3/images/19afe045-0cd5-48d3-8ab3-b92f58fe5728" alt="Kansai Airports, consortium formé par Vinci Airports et Orix" width="463" height="233" />(ii)</strong> <strong>Après la concession des aéroports internationaux d’Osaka, gérés depuis Avril 2016 par le consortium composé des groupes Orix et Vinci Airports, des études de faisabilité sont en cours pour la privatisation des autres principaux aéroports japonais (Kobe, Takamatsu, Fukuoka, Sapporo Chitose…).</strong> Le projet le plus avancé est le projet de Kobe, pour lequel le consortium Vinci-Orix et le groupe Itochu envisagent de répondre à l’appel d’offre, pour une privatisation opérationnelle dès 2018, la privatisation de l’aéroport de Takamatsu étant prévue la même année. Les autorités municipales vont en effet organiser des enchères en 2017 afin de céder la concession de cet aéroport. Le consortium composé du groupe Shangi Airport, Mitsubishi Corp., Kyushu Electric Power et Nishi-Nippon Railroad se positionne déjà pour acquérir la concession de l’aéroport de Fukuoka, dont la privatisation est prévue en 2019. Les 7 aéroports d’Hokkaido préparent également des offres de concession pour une sélection des opérateurs prévue en mars-avril 2018. Enfin, les aéroports de Kumamoto et Hiroshima ont entamé des démarches en vue d’une privatisation sans que les dates de sélection des opérateurs et de privatisation soient connues pour le moment.</p>
<h5 style="text-align: justify;"><strong>3.2 </strong><strong>Le secteur du traitement de l’eau</strong></h5>
<p style="text-align: justify;"><strong>(i) Les services d’assainissement et d’approvisionnement en eau sont traditionnellement gérés par les autorités municipales.</strong> Cette mission de la municipalité est confiée à une compagnie publique locale<a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/InsertionWeb.aspx#_ftn10">[10]</a> qui dispose d’un budget séparé du budget général de la municipalité (modèle comparable à la « régie à caractère industriel et commercial » en France). Plusieurs opérations ponctuelles, telles que la construction de stations de filtration ou les audits sur l’état des infrastructures, ont été réalisées par des entreprises privées avant le mouvement de développement des concessions, sans que cela implique des contrats à long-terme sous la forme de PPP<a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/InsertionWeb.aspx#_ftn11">[11]</a>. Des projets de concession dans le domaine du traitement de l’eau sont actuellement à l’étude dans les villes d’Osaka, Nara et Miura, et au sein de la préfecture de Miyazaki. Les coûts de rénovation et de maintenance dans ce secteur sont prévus pour augmenter de 70%, jusqu’à 1 trillion JPY (8,3 Mds EUR) d’ici 2030, en raison du vieillissement et de la détérioration des infrastructures d’assainissement et d’approvisionnement en eau.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>(ii) Le groupe Veolia, leader mondial du traitement de l’eau, a été sélectionné comme candidat prioritaire en mars 2017 pour le premier contrat de concession dans le marché japonais du traitement des eaux usées, marché estimé à une valeur de 90 trillions JPY (environ 747 Mds EUR)<a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/InsertionWeb.aspx#_ftn12">[12]</a>, au sein d’un consortium composé de 6 groupes, parmi lesquels JFE Engineering et Orix, avec une offre équivalente à 2,5 Mds JPY (20,7 M EUR) pour une durée de 20 ans.</strong> Le contrat prévoit la gestion des infrastructures de traitement des eaux usées de la ville de Hamamatsu par le consortium qui a également pour objectif d’utiliser les boues d’épuration (biomasse) pour produire de l’électricité renouvelable, permettant aussi de réduire les coûts d’exploitation. Les aéroports et les routes ont déjà fait l’objet de concessions au Japon mais il s’agit d’une première pour le secteur du traitement de l’eau qui constitue pourtant la plus importante composante infrastructure japonaise.</p>
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<p><a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/InsertionWeb.aspx#_ftnref1">[1]</a> Act on the Promotion of Private Finance Initiative (PFI Act).</p>
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<p><a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/InsertionWeb.aspx#_ftnref2">[2]</a> Principalement des banques et des compagnies d’assurances.</p>
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<p><a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/InsertionWeb.aspx#_ftnref3">[3]</a> “Action Plan for Fundamental Reforms of PPP/PFI”.</p>
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<p><a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/InsertionWeb.aspx#_ftnref4">[4]</a> La plupart des projets PPP prévus concernent des infrastructures existantes mais les projets envisagés dans le domaine des logements publics prévoient la construction de nouvelles infrastructures.</p>
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<p><a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/InsertionWeb.aspx#_ftnref5">[5]</a> Les projets PPP dans le domaine des logements publics dépendent de la compétence du Bureau Logement du MLIT.</p>
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<p><a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/InsertionWeb.aspx#_ftnref6">[6]</a> Le Ministère de la Santé et du Travail gère les concessions dans le secteur de l’eau potable.</p>
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<p><a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/InsertionWeb.aspx#_ftnref7">[7]</a> Il existe une règlementation générale pour les projets PPP, formalisé par la loi PFI. Les collectivités locales définissent des directives pour réguler les projets PPP sur leur territoire. Cependant, pour la mise en œuvre d’un projet PPP, il faut appliquer les dispositions définies par la loi PFI. Suivant l’article 18 de la loi PFI, il est nécessaire de fixer le principe de la mise en œuvre par un arrêté pour le projet de la concession.</p>
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<p><a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/InsertionWeb.aspx#_ftnref8">[8]</a> Minkatsu projects (??).</p>
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<p><a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/InsertionWeb.aspx#_ftnref9">[9]</a> <em>Outline of PPP/PFI</em>, Février 2017</p>
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<p><a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/InsertionWeb.aspx#_ftnref10">[10]</a> Local public corporation (LPC).</p>
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<p><a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/InsertionWeb.aspx#_ftnref11">[11]</a> Les contrats conclus s’assimilent plus à des marchés publics classiques.</p>
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<p style="text-align: justify;"><a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/InsertionWeb.aspx#_ftnref12">[12]</a> Ce montant correspond à la valeur du marché japonais des systèmes de traitement des eaux usées, en d’autres mots le montant des revenus qui peuvent être générés dans le cadre de l’exploitation de ce marché.</p>
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