Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - banque-mondialeFlux de publication de la direction générale du Trésor - banque-mondialeFluxArticlesTag-banque-mondialeCopyright 20242022-10-06T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.frf4cd88d4-b67a-442c-9316-daf2223d11bcLe soutien financier du FMI à l'épreuve des crisesLe FMI reste, comme éprouvé depuis 2020, un acteur central de la réponse aux crises. Depuis sa création en 1944, il a su repenser ses instruments historiques comme les Droits de tirage spéciaux et faire évoluer sa boite à outils afin de répondre aux crises mouvantes affectant son actionnariat. Aujourd’hui, pour continuer à assurer la stabilité du système monétaire international, le FMI cherche à renforcer sa capacité à traiter des défis plus structurels comme le changement climatique.2022-10-06T00:00:00+02:00<p style="text-align: center;"><iframe title="YouTube video player" src="https://www.youtube.com/embed/ifjCWs3Hl_A" width="560" height="315" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
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<p>La crise du Covid-19 puis la guerre de la Russie contre l'Ukraine ont accentué la vulnérabilité des économies en développement et émergentes, déjà exposées à de nombreux défis structurels. Disposant de marges de manœuvre budgétaires et de sources de liquidité plus limitées que les économies avancées, ces pays ont davantage recours au Fonds monétaire international (FMI), qui a régulièrement adapté sa « boîte à outils » pour assurer la stabilité du système financier international. Malgré l'émergence parallèle de nouvelles sources de liquidité, le FMI continue à jouer, aux côtés de la Banque mondiale, un rôle catalytique au centre du système monétaire international, comme illustré par son rôle incontournable dans la gestion de la crise depuis début 2020.</p>
<p>Initialement créés pour compléter les réserves de changes de ses membres, les droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI ont joué, comme lors de la crise financière de 2008, un rôle majeur dans la réponse à la crise sanitaire via une allocation d'un montant équivalent à 650 Mds USD en août 2021. Pour renforcer l'effet de cette allocation pour les économies vulnérables, la France et les grandes économies ont soutenu la mobilisation par les économies avancées d'une partie de ces nouveaux DTS, permettant de renforcer le guichet de prêt concessionnel du FMI, le <em>Poverty Reduction and Growth Trust</em> (PRGT), et la création au sein du FMI d'un <em>Resilience and Sustainability Trust</em> (RST), qui aura pour objectif de financer la résilience des économies face aux défis structurels comme le changement climatique.</p>
<p>Le soutien financier apporté par le FMI a été, depuis sa création et encore aujourd'hui, l'objet de débats. En 2020, la mobilisation inédite de financements d'urgence par le FMI a permis d'éviter l'effondrement de nombreuses économies, mais ce rôle de prêteur en premier ressort s'est fait en partie aux dépens de sa capacité à traiter les déséquilibres structurels des pays soutenus. La volonté du FMI, pour mener à bien son mandat et traiter désormais de défis structurels comme le changement climatique, l'a poussé à se doter d'instruments concessionnels de long-terme, ce qui pose la question de la frontière et des modalités de coopération entre le FMI et les institutions de développement. Dans ce contexte, les actionnaires du FMI devront s'accorder d'ici 2023 sur la taille adéquate du Fonds, ainsi que sur un éventuel réalignement de son actionnariat en faveur des économies émergentes.</p>
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<p style="text-align: center;"> <img class="marge" title="TE-314" src="/Articles/f4cd88d4-b67a-442c-9316-daf2223d11bc/images/4f77fcb0-f355-48a1-846a-74b00b40a0fe" alt="TE-314" /></p>
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<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/f4cd88d4-b67a-442c-9316-daf2223d11bc/files/80baae4d-a4fd-4e69-b37f-8b3e5f7e672a" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 314>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
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<li><strong> Parlement européen (juin 2022), <a href="https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwiostfQk7z6AhXGw4UKHQOXAYEQFnoECA0QAQ&url=https%3A%2F%2Fwww.europarl.europa.eu%2FRegData%2Fetudes%2FBRIE%2F2022%2F733531%2FEPRS_BRI(2022)733531_EN.pdf&usg=AOvVaw3K5mfON1ifR_YMfjgrMWxB" target="_blank" rel="noopener noreferrer">IMF special drawing rights allocations for global economic recovery</a>. </strong></li>
<li><strong> Banque centrale européenne (octobre 2018), <a href="https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwiyg86rkbz6AhVN-4UKHS-5AowQFnoECAQQAQ&url=https%3A%2F%2Fwww.ecb.europa.eu%2Fpub%2Fpdf%2Fscpops%2Fecb.op213.en.pdf&usg=AOvVaw24SQqrK5rfJ83856mhgqtc" target="_blank" rel="noopener noreferrer">A quantitative analysis of the size of IMF resources</a>. </strong></li>
<li><strong> C.M. Reinhart et C. Trebesch (janvier 2016), <a href="https://www.aeaweb.org/articles/pdf/doi/10.1257/jep.30.1.3" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The International Monetary Fund: 70 Years of Reinvention</a>.<br /></strong></li>
<li><strong> Banque de France (juillet 2019), <a href="https://blocnotesdeleco.banque-france.fr/billet-de-blog/comment-renforcer-le-filet-de-securite-mondial-face-la-montee-des-risques" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Comment renforcer le filet de sécurité mondial face à la montée des risques</a>.<br /></strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>
<h4>+ S’abonner à la collection Trésor-Éco : <a href="https://login.newsletter-dgtresor.fr/users/subscribe/js_id/78ml/id/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">bit.ly/Trésor-Eco</a></h4>bc1fc793-f679-4e3b-9ba2-da7db5ac567cHow Crises Are Putting IMF Financial Support to the TestThe IMF remains, as it has been since 2020, a central player in crisis response. Since its creation in 1944, it has been able to rethink its historical instruments such as the Special Drawing Rights and evolve its toolkit to respond to the shifting crises affecting its membership. Today, to continue to ensure the stability of the international monetary system, the IMF is seeking to strengthen its ability to address more structural challenges such as climate change.2022-10-06T00:00:00+02:00<p>The COVID-19 crisis and Russia’s war against Ukraine have heightened the vulnerability of emerging market and developing countries, adding to their existing burden of structural challenges. Such countries, constrained by more limited fiscal headroom and sources of liquidity, are more likely to resort to the International Monetary Fund (IMF) for financial support than their advanced economy counterparts. The Fund has regularly adapted its toolkit to ensure the stability of the international financial system. Although new sources of liquidity have emerged, the IMF continues to play, alongside the World Bank, a catalytic role at the centre of the international monetary system, as illustrated by its essential part in managing the pandemic-induced crisis since early 2020.</p>
<p>Created at the outset to supplement the foreign exchange reserves of its member countries, the IMF’s special drawing rights (SDRs) have played a major role in addressing both the 2008 financial crisis and the COVID-19 crisis, with a general allocation of SDRs equivalent to $650bn approved in August 2021. To magnify the allocation’s impact on vulnerable countries, France and other major advanced economies have pledged to channel a portion of these new SDRs to them in order to fortify the IMF’s concessional lending window, the Poverty Reduction and Growth Trust (PRGT), and allow the creation of the IMF’s Resilience and Sustainability Trust (RST), which aims to support the resilience of economies to structural challenges such as climate change.</p>
<p>The financial support provided by the IMF has been sparking debate since the institution’s founding. In 2020, the IMF’s unprecedented allocation of emergency financing prevented the financial collapse of many countries, but its role as lender of first resort came to a certain extent at the expense of its ability to address structural imbalances in countries receiving assistance. The IMF’s determination to fulfil its mandate and tackle new structural challenges such as climate change has led it to provide long-term concessional financing instruments, raising the issue of the boundaries and terms of cooperation between the IMF and development institutions. Against this backdrop, by the end of 2023, IMF shareholders are set to reach an agreement on the adequacy of the size of Fund resources and on a possible realignment of quota shares to the benefit of emerging market economies.</p>
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<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/bc1fc793-f679-4e3b-9ba2-da7db5ac567c/images/cfb8b73b-36c6-4366-9317-ffecc23defea" alt="Visuel TE-314en" /></p>a4ec9f91-c827-4461-8ea3-ac6c7c525a15Retour sur les Réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale (18-24 avril 2022)La semaine du 18 avril 2022, se sont tenues à Washington et en format hybride les Réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale, ainsi que plusieurs réunions ministérielles, notamment celles des ministres des Finances et des gouverneurs de banque centrale du G20 et du G7. Le gouverneur de la Banque de France et le directeur général du Trésor y menaient la délégation française.2022-05-09T00:00:00+02:00<center>
<p><strong><img class="marge" title="spring meetings" src="/Articles/a4ec9f91-c827-4461-8ea3-ac6c7c525a15/images/bf1987f7-33a4-4bd6-bed3-90d0431f8ba7" alt="spring meetings" /></strong></p>
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<p><strong>L</strong><strong>a guerre lancée par la Russie contre l’Ukraine le 24 février a dominé les débats. Une large majorité de pays </strong>a <strong>condamné l’agression russe</strong> et a regretté la participation, inappropriée dans ce contexte, de délégués russes à ces réunions internationales. En présence de plusieurs hauts responsables ukrainiens, <strong>des réunions de soutien à l’Ukraine ont également été organisées </strong>afin de déterminer les besoins de financement de court terme du pays et de coordonner le soutien financier international.</p>
<p><strong>La guerre en Ukraine a conduit le FMI à réviser à la baisse ses prévisions de croissance</strong><strong> mondiale et à rehausser ses prévisions d’inflation</strong>. Les organisations internationales ont également alerté sur les risques que cette guerre, « un choc par-dessus un autre choc, celui du Covid-19 » selon les mots de la directrice générale du FMI, fait peser sur la stabilité financière, sur la sécurité alimentaire des pays vulnérables ainsi que sur les finances publiques de ces derniers, déjà fortement contraintes par un niveau d’endettement très élevé.</p>
<p>Dans ce contexte multilatéral difficile, <strong>des avancées notables ont pu être obtenues au sujet de l’aide financière internationale aux économies vulnérables</strong>. Plusieurs pays ont ainsi annoncé ou rehaussé leurs engagements en matière de mobilisation de leurs droits de tirage spéciaux, ou leur équivalent en devises, issus de l’allocation générale d’août dernier, afin d’atteindre la cible de 100 milliards de dollars fixée par le G20 en octobre 2021. Une partie importante de ces ressources servira à financer le nouveau <strong>fonds « Résilience et Soutenabilité » (RST)</strong> créé par le FMI et qui doit permettre à plus de 140 pays éligibles de faire face aux défis structurels de long-terme comme par exemple le changement climatique et les pandémies. En matière de <strong>traitement de dette</strong> des pays vulnérables, les participants ont confirmé leur engagement à mettre en œuvre le Cadre commun de traitement de dette (<em>Common Framework</em>). Par ailleurs, <strong>l’initiative française FARM </strong>(<em>Food and Agriculture Resilience Mission</em>) a reçu un accueil positif, avec plusieurs mentions par le FMI, l’OMC et le FIDA (Fonds international de développement agricole), notamment lors de la session plénière du Comité de développement. Cette initiative, endossée par le Conseil européen fin mars, vise à aider à répondre de manière efficace à la crise de sécurité alimentaire provoquée par la guerre menée par la Russie en Ukraine dans les pays les plus vulnérables, et notamment en Afrique subsaharienne.</p>
<p>Enfin, ces réunions ont également permis de rappeler l’importance de mettre en œuvre sans retard l’accord sur la fiscalité internationale signé en octobre 2021. Les questions de santé mondiale ont également été discutées, en particulier pour mieux financer la préparation et la réponse aux futures pandémies.</p>
<p>La prochaine réunion des ministres des Finances et des gouverneurs de banque centrale du G20 aura lieu en juillet prochain en Indonésie.</p>
<p align="center"> </p>733d6f3a-f616-4140-959b-446ed4091832La France salue le montant record de ressources mobilisées pour la 20ème reconstitution de l’Association internationale de développement, guichet de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvresLa 20ème reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement (AID), guichet de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres, s’est conclue le 15 décembre 2021 par un accord des quarante-huit pays contributeurs pour un montant record total de 93 milliards de dollars de ressources mobilisées pour les trois prochaines années.2021-12-20T00:00:00+01:00<p>Réunis en format virtuel, les pays contributeurs se sont engagés à apporter 23,5 milliards de dollars, qui seront complétés par les émissions de l’AID sur les marchés financiers, les contributions de la Banque mondiale elle-même et les remboursements des prêts anciens arrivés à échéance.</p>
<p>Le niveau de ressources mobilisées pour les soixante-quatorze pays éligibles à l’AID augmente de plus de 13% par rapport au précédent cycle (AID-19). L’effort de solidarité des pays contributeurs est d’autant plus significatif que le calendrier de reconstitution des ressources de l’AID a été avancé d’une année, ce qui a permis à l’AID de débourser ses financements à un rythme sans précédent depuis 2020 pour aider les pays les plus vulnérables à faire face aux effets de la pandémie de la Covid-19.</p>
<p>La France, représentée par la Direction Générale du Trésor dans les négociations, a pris sa part pleine et entière dans cet effort historique de la communauté internationale en faveur des pays à faible revenus, en apportant une contribution historiquement élevée de 1 739 millions de dollars, en hausse de plus de 6% par rapport à sa contribution à la précédente reconstitution.</p>
<p>Les 93 milliards de dollars de ressources mobilisées permettront d’aider les pays récipiendaires à se relever des effets de la crise de la Covid-19 et à retrouver la voie d’une croissance économique verte, durable, inclusive et résiliente en phase avec l’Agenda 2030 et les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat. En particulier, 35% des financements contribueront à l’action pour le climat, dont la moitié en soutien à l’adaptation et la résilience.</p>
<p>En accord avec les priorités portées par la France lors du Sommet sur le Financement des Economies Africaines du 18 mai 2021, les pays d’Afrique subsaharienne bénéficieront de la majeure partie de ces financements et les pays fragiles et en situation de conflit, notamment au Sahel ou dans la Corne de l’Afrique, verront leurs ressources augmenter de 17%.</p>
<p>Enfin, un accent particulier sera mis sur le renforcement du capital humain, qui devient un nouveau thème spécial de l’AID pour les trois prochaines années, permettant ainsi d’accroitre l’action de la Banque mondiale en faveur du renforcement des systèmes de santé, de l’accès aux services sociaux de base et à l’éducation, de la mise en place de systèmes de protection sociale, tout en soutenant à court et moyen-terme le déploiement de la vaccination dans les pays bénéficiaires.</p>09a80b82-ee6b-480e-bb22-cf49c506ddebBrèves de l'ASEAN semaine 41 (2021)Région : le FMI révise à la baisse ses prévisions de croissance pour 2021.Vietnam : la Banque mondiale revoit à la baisse sa prévision de croissance 2021 entre 2% et 2,5%.2021-10-15T00:00:00+02:00<div>
<p><img class="marge" title="e" src="/Articles/39a5c1fc-a1a1-4842-ba8b-3a790f6a714c/images/69c1bf2b-79f5-41f9-b948-158b17bbc116" alt="e" /></p>
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<h6 style="color: #333333; margin-top: 48px;"><em>Avec les contributions des Services économiques de Bangkok, Hanoï, Jakarta, Kuala Lumpur, Manille, Rangoun, Phnom Penh et de l’Antenne de Vientiane</em></h6>
<h6 style="color: #333333; margin-top: 48px;"><em>Retrouvez les Brèves de l’ASEAN et bien d’autres actualités régionales sur <a href="https://twitter.com/DGTresorASEAN?lang=fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Twitter</a> <img src="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/b78e3d9a-b617-4719-bd24-0f22ae945208/images/f8ec5659-c1ba-4a83-ac9b-ce74e9d2388e" alt="cid:image005.png@01D3E93E.52048B30" width="21" height="21" border="0" />en suivant les Services économiques en ASEAN (<a href="https://twitter.com/DGTresorASEAN" target="_blank" rel="noopener noreferrer">@DGTresorASEAN</a>)</em></h6>
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<p style="text-align: justify;">Faits saillants</p>
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<p style="text-align: justify;">► Région : le FMI révise à la baisse ses prévisions de croissance pour 2021</p>
<p style="text-align: justify;">► Vietnam : la Banque mondiale revoit à la baisse sa prévision de croissance 2021 entre 2% et 2,5%</p>
<p style="text-align: justify;">► Singapour : croissance de 0,8% au T3 2021 en v.t.</p>
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<p>Région</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Le FMI révise à la baisse ses prévisions de croissance pour la région en 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le FMI a publié de nouvelles prévisions de croissance cette semaine dans son dernier <em>World Economic Outlook </em>(WEO). Dans l’ASEAN-5, la croissance est désormais attendue à 2,9% cette année, contre 4,9% lors de la publication d’avril dernier (et 4,3% dans le <em>WEO Update </em>de juillet). Vietnam, Malaisie, Indonésie et Philippines parviendraient néanmoins à afficher cette année une croissance comprise entre 3% et 4% tandis que la Thaïlande connaîtrait une croissance limitée à 1,0% notamment du fait de la paralysie pronlongée du tourisme international. Hors ASEAN-5, les prévisions de croissance de tous les pays de la région sont revues à la baisse cette année à l’exception de Singapour, qui devrait afficher la croissance la plus forte d’Asie du Sud-Est en 2021 (6,0%), grâce à l’efficacité de sa campagne de vaccination. A l’inverse, l’ampleur de la récession attendue en Birmanie serait nettement plus forte (- 17,9%), en raison de la situation politique. En 2022, le rebond serait plus prononcé dans l’ASEAN-5 (+5,8%) ainsi qu’au Cambodge et au Laos, tandis la croissance serait ramenée à 3,2% à Singapour.</p>
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<p>Indonésie </p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Hausse d’au moins 9% des recettes fiscales d’ici à 2025</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon le ministère des Finances, la nouvelle loi sur l’harmonisation des réglementations fiscales permettra une augmentation annuelle des recettes fiscales de 140 000 Mds IDR (9,9 Mds USD) en 2022 et de 150 à 160 000 Mds IDR (10,6 à 11,3 Mds USD) en 2023. Selon ses estimations, les recettes fiscales devraient augmenter de 9,2 à 17,9% d’ici à 2025. Le ratio impôts/PIB de l’Indonésie devrait augmenter d’un point de PIB entre 2021 et 2024 (de 8,4 à 9,4%), pour atteindre 10% à partir de 2025. Le ministère des Finances prévoit un retour au respect de la règle des 3% de déficit public, temporairement levée pour soutenir l’économie face à la pandémie, à partir de 2023. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le FMI abaisse ses prévisions de croissance pour l’Indonésie à 3,2% pour 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le FMI révise ses prévisions de croissance annuelle pour l’Indonésie à 3,2% pour 2021. Ces estimations avaient déjà été abaissées de 4,3 à 3,9% en juillet 2021, afin de prendre en compte l’impact des mesures d’urgence et de restriction sur les déplacements (PPKM) mises en place depuis juillet. Les estimations pour la croissance annuelle en 2022 restent inchangées à 5,9%.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Soutien financier de l’Etat pour le projet de LGV Jakarta-Bandung</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement indonésien met en place un comité interministériel destiné à attribuer des fonds de l’Etat pour soutenir les entreprises publiques membres du consortium sino-indonésien PT Kereta Cepat Indonesia China (KCIC), à la tête du projet de ligne à grande vitesse entre Jakarta et Bandung. Le projet, qui n’impliquait initialement ni financement, ni garantie de l’Etat, fait face à d’importants retards entraînant des dépassements de coûts. L’entreprise indonésienne PT Kereta Api, membre du consortium KCIC, estime ces coûts à 8 Mds USD, contre 5,5 Mds USD au lancement du projet en 2015. Le gouvernement prévoit un soutien financier via des injections de capital et le financement des dépassements de coûts et du déficit d’exploitation.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Réouverture du tourisme à Bali et dans les îles Riau à partir du 14 octobre 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Afin de permettre une reprise de l’activité touristique, les restrictions sur les déplacements internationaux vers l’île de Bali sont allégées pour les ressortissants de 18 pays, dont la France, la Corée du Sud, la Chine, le Japon, les Emirats arabes unis et la Nouvelle-Zélande. Les ressortissants étrangers sont tenus de présenter un test PCR négatif de moins de 72 heures avant leurs vols, un certificat de vaccination de moins de 14 jours, un certificat d’assurance couvrant les traitements médicaux liés au Covid-19 et sont contraints à un isolement de 5 jours. Si le nombre de cas de Covid-19 a chuté de 98,9% à Bali et à Java depuis le pic épidémique de juillet 2021, le taux de transmission reste élevé, entre 50 et 100 cas par semaine pour 100 000 habitants à Bali. Entre janvier et août 2021, seuls 35 visiteurs étrangers se sont rendus à Bali, contre 1 million sur la même période en 2020 et 4 millions en 2019.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<p>Malaisie</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Les contraintes sanitaires ont affecté la production industrielle en août…</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les strictes mesures de confinement imposées à compter du 1er juin ont continué d’affecter la production industrielle en août en dépit d’un assouplissement très progressif des contraintes pesant sur les entreprises, l’indice de la production industrielle (IPI) affichant un recul de 0,7% en glissement annuel. L’indice de la production d’électricité baisse de 4,8% et celui des industries extractives de 4,2% ; par contre, l’indice des industries manufacturières progresse de 0,6% du fait des industries exportatrices (+7,6%), alors que celles dédiées au marché intérieur montrent une baisse de 13,8%.<br /> En variation mensuelle, la progression de 3,2% de l’indice de la production industrielle illustre la levée progressive des décisions administratives limitant l’activité des entreprises.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>… de même que le commerce intérieur</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le commerce intérieur (gros et détail) s’est monté à 100 Mds MYR (24 Mds USD) en août 2021, en recul de 10,2% par rapport à août 2020. Le commerce de détail affiche une baisse de 7,5% (contre -8,1% en juillet) et le commerce de gros de 0,1% (-1,1% en juillet) ; quant aux ventes de véhicules, leur chute était de 57,6% en août (-85,4% en juillet). En variation mensuelle, la valeur des opérations commerciales a toutefois progressé de 7,9%.</p>
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<p>Singapour</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Croissance du PIB de 0,8% au T3 en variation trimestrielle</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon la première estimation du ministère du Commerce et de l’Industrie, le PIB de Singapour progresse de 0,8% en variation trimestrielle au 3ème trimestre 2021 (+6,5% en glissement annuel), après une contraction de 1,4% au T2. Par secteur, les industries productrices de biens enregistrent une augmentation plus importante (+1% v.t) que les industries de services (+0,5% v.t), en lien avec une demande extérieure soutenue en produits électroniques et ingénierie de précision. En parallèle, la banque DBS a revu à la hausse les perspectives de croissance de Singapour sur l’année, à 6,7% contre 6,3% précédemment, notamment du fait de de la révision officielle de la croissance au T2 : +15,2% au lieu de +14,7% en glissement annuel.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Extension de la « Vaccinated Travel Lane » à 9 nouveaux pays</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement a annoncé le 9 octobre l’extension du dispositif de « Vaccinated Travel Lane » pour neuf pays : Canada, Danemark, Espagne, Etats-Unis, France, Italie, Pays-Bas et Royaume-Uni. A partir du 19 octobre, les voyageurs vaccinés en provenance de ces pays pourront entrer à Singapour sans effectuer de quarantaine. Le dispositif devrait être étendu à la Corée du Sud à partir du 15 novembre.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Visite du ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministre délégué auprès de la ministre de la Transition écologique, chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, était en visite à Singapour du 13 au 15 octobre. Il a rencontré son homologue S Iswaran et la ministre d'Etat en charge des Affaires étrangères, Sim Ann, pour échanger sur les coopérations clés dans les domaines de l’aérien, de la mobilité urbaine et de la coopération maritime et portuaire. Cette visite a permis de rappeler l’engagement de la France dans la meilleure mise en œuvre de la nouvelle « Vaccinated Travel Lane » et d’échanger sur les conditions de la reprise du trafic aérien avec les représentants de l’industrie aéronautique à Singapour. Le ministre a également assisté à la signature des Termes de Référence du partenariat maritime signé en avril dernier entre la France et Singapour. Il a en outre appelé à un renforcement des liens les écosystèmes d'innovation des deux pays concernant les véhicules électriques et autonomes ainsi que les systèmes de métro.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Thales va fournir les nouveaux portiques du métro de Singapour</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’entreprise française Thales a remporté un contrat à 31,7 M USD avec la Land Transport Authority (LTA), l’Autorité des transports de Singapour, pour moderniser les portiques du métro de la cité-Etat et équiper la nouvelle ligne dont la mise en service est prévue pour 2029. Thales se voit ainsi confier la conception et l’installation de 1 350 nouveaux portiques à travers le pays au cours des 7 prochaines années.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Collaboration entre SP Group et EDF pour faciliter l’importation d’EnR</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La société singapourienne SP Group et le groupe français EDF ont signé un protocole d’accord le lundi 11 octobre pour faciliter l’importation d’énergie renouvelable (EnR) à Singapour. Le projet porte sur la construction d’un câble de transmission sous-marin destiné à acheminer l’énergie solaire produite en Indonésie jusque dans la cité-Etat. L’infrastructure devrait notamment permettre le raccordement d’un projet de centrale solaire photovoltaïque de 1 000 MWc au réseau de Singapour. Au terme du protocole d’accord, les deux entreprises conduiront des études de faisabilité et exploreront les opportunités d’interconnexion avec d’autres sources d’énergie verte en Indonésie. </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<p>Vietnam </p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Révision à la baisse des prévisions de croissance de la Banque mondiale</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Banque mondiale a de nouveau révisé ses prévisions de croissance à la baisse pour le Vietnam cette année, à 2%~2,5%, contre 4,8% le mois dernier. Cette révision intervient alors que l’économie vietnamienne a enregistré une contraction de -6.2% au troisième trimestre 2021 en g.a.. Sur les 9 premiers mois de l’année, la croissance a ainsi atteint seulement 1,4%. Le FMI a pour sa part estimé la croissance du Vietnam à 3,8% en 2021 dans sa nouvelle édition du WEO. Le gouvernement vietnamien table toujours sur une croissance de 3~3,5% cette année et maintient ses prévisions à 6% pour 2022.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Faible absorption des fonds mis à disposition dans le cadre de l’APD</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le taux de décaissement des fonds d’aide publique au développement (APD) sur les 9 premiers mois de l’année 2021 a atteint seulement 19% de la cible annuelle prévue par le gouvernement, selon le ministère des Finances (MOF). Sept ministères et agences de niveau ministériel ont fait état d'un taux de décaissement de 0%, tandis que neuf autres ont demandé à restituer la totalité des 352,3 M USD d’APD qui leur avaient été alloués, soit 44% du total des fonds d'APD reçus par les administrations centrales cette année. Le MOF impute ces retards au ralentissement de l’économie provoqué par la pandémie de Covid-19 et aux difficultés persistantes que rencontrent les projets financés par l’APD au Vietnam (déblaiement du site, réinstallation des ménages touchés par les travaux, lenteur des procédures d'appel d'offres, différends contractuels).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Maintien de la croissance du crédit malgré la pandémie</strong></p>
<p style="text-align: justify;">En dépit du Covid-19, la croissance du crédit a atteint 7,4% sur la période janvier-octobre, davantage que les 5,5% enregistrés au cours de la même période l’année dernière, d’après la Banque d’Etat du Vietnam (SBV), grâce aux mesures d’assouplissement mises en œuvre par le gouvernement cette année. La SBV devrait poursuivre sa politique de taux bas d’ici la fin de l’année afin de stimuler la croissance.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Nouvel investissement dans le marché solaire vietnamien par EDF</strong></p>
<p style="text-align: justify;">EDF Renouvelables a investi SkyX Energy, filiale du conglomérat Vina Capital, qui détient l’installateur de panneaux solaires SkyX Solar. Cette association devrait permettre à SkyX Solar d’investir au moins 100 M USD au cours des trois prochaines années pour développer 200 MWp supplémentaires d'énergie solaire sur les toits afin de servir les clients et le secteur industriel au Vietnam.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Construction d’une centrale GNL dans la province de Quang Tri</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La province de Quang Tri au centre du Vietnam a approuvé la construction d’une centrale de gaz naturel liquéfié (GNL) pour un investissement à hauteur de 2,3 Mds USD. Porté par un consortium composé de 4 entreprises dont le groupe vietnamien T&T ainsi que le trois sociétés coréennes Hanwha Energy Corporation, Korea Southern Power et Korea Gas Corporation, le projet représentera une capacité de 1,5 GW. La centrale devrait être mise en service en 2026-2027.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<p>Thaïlande</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Nouveau partenariat industriel dans le domaine des énergies vertes</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La société thaïlandaise BCPG (filiale du groupe Bangchak Corporation), premier producteur d’EnR en Thaïlande, vient de signer un accord de coopération avec le groupe singapourien Keppel Infrastructure en vue de développer des infrastructures de stations de recharge pour véhicules électriques en Thaïlande et en Asie du sud-est, et, plus globalement, pour y fournir des services dans le domaine de l’énergie. Parmi les projets qui devraient être mis en place en Thaïlande, outre les stations de recharge, les deux partenaires prévoient l’installation de systèmes de refroidissement de haute efficacité ainsi que la fourniture de services de gestion énergétique dans les villes intelligentes. Ce nouveau partenariat servira ainsi à répondre à la demande croissante d’énergie propre en Thaïlande alors que le gouvernement a fait du développement des EnR une priorité de son plan national en matière d’énergie (objectif d’atteindre 30% de la production d’électricité d’origine renouvelable en 2030).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Un recouvrement des recettes publiques très inférieur aux objectifs en 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La crise sanitaire a fortement affecté les rentrées fiscales, les services de perception fiscale du ministère des Finances n’ayant pas réussi à atteindre les objectifs initiaux de collecte fixés pour l’année fiscale 2021 (se terminant au 30 septembre). Le département des impôts n’a ainsi collecté que 89% des recettes prévues sur l’année tandis que le ratio pour le service des douanes atteint seulement 85%. L'insuffisance de la collecte fiscale pourrait à terme peser sur la soutenabilité des finances publiques alors que les dépenses publiques ont fortement augmenté depuis le début de la crise sanitaire. Pour rappel, le déficit budgétaire s’est creusé à 10,5% du PIB au S1 2021 et devrait se hisser à 7,4% du PIB sur l’ensemble de l’année pour se résorber à 5% en 2022 (il était inférieur à 2,5% du PIB en moyenne entre 2014 et 2019).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Réouverture partielle aux touristes vaccinés</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Premier ministre thaïlandais a annoncé le 12 octobre la réouverture partielle de la Thaïlande aux touristes vaccinés à compter du 1er novembre, qui s’appliquerait dans un premier temps à 10 pays « à faible risque » dont la liste n’a pas été entièrement divulguée (Etats-Unis, la Chine, le Royaume-Uni, l’Allemagne et Singapour) dont les ressortissants seraient exemptés de quarantaine. Le Premier ministre a également annoncé la réouverture au 1er décembre d’un certain nombre d’activités, notamment dans la restauration et les loisirs. L’accélération de la campagne de vaccination pourraient entraîner une révision à la hausse des prévisions de croissance du PIB.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<p>Philippines</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le FMI révise à la baisse ses prévisions de croissance à 3,2% en 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le FMI a revu à la baisse ses prévisions de croissance économique pour les Philippines cette année de 5,4% en juin dernier à 3,2% dans son dernier rapport. Ce chiffre est inférieur à l'objectif du gouvernement qui vise 4 à 5% de croissance du PIB pour l'année 2021. Le Fonds a également abaissé ses prévisions pour 2022 à 6,3% contre 7%, chiffre également inférieur à l'objectif fixé par les autorités, compris entre 7 et 9%.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’Etat escompte percevoir 1,5 Md USD d’impôts auprès des POGOs en deux ans</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Malgré le départ de nombreux opérateurs de jeux offshore philippins (POGOs), l'industrie représente toujours une source de recettes fiscales importante. La signature de la loi de la République (RA) 11590 (Act Taxing Philippine Offshore Gaming Operations) devrait permettre à l’Etat de percevoir plus de 1,5 Md USD d’impôts auprès des POGOs en 2022 et 2023 : 809 M USD proviendront de la retenue à la source prélevée sur le revenu brut des employés étrangers dans les POGOs et le reste de la taxe sur les jeux imposée sur les revenus annuels des POGOs. Fin juillet 2021, l’impôt sur les POGOs a généré seulement 40,4 M USD de recettes, principalement en raison des restrictions pesant sur les activités non essentielles. Malgré les confinements stricts de 2020, le Bureau of Internal Revenue a augmenté les prélèvements fiscaux sur les POGOs de presque 17%, à 141 M USD (121 M USD en 2019).</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<p>Cambodge</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Subvention européenne pour soutenir l’agriculture cambodgienne</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La BEI a annoncé l’engagement d’une aide non remboursable de l’UE de 17,4 M USD pour soutenir le projet SAAMBAT (Sustainable Assets for Agriculture Markets, Business and Trade). En 2020, la BEI avait déjà contribué à ce projet, avec un prêt de 60 M USD. Lancé le 3 février 2020 à Phnom Penh, SAAMBAT est un projet de développement rural d’un montant de 125 M USD, mis en œuvre grâce à un partenariat entre le Fonds international de développement agricole (FIDA), la BEI et le gouvernement royal du Cambodge. Il vise à améliorer les conditions de vie de 200 000 familles rurales cambodgiennes, en améliorant les routes, la sécurité routière et la résilience face aux catastrophes naturelles, ainsi que d’autres infrastructures rurales clés, comme les marchés locaux. Le projet devrait permettre de créer jusqu’à 4 500 emplois et 500 nouvelles PME.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Nouveau soutien de la BAsD pour améliorer les infrastructures routières</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La BAsD a approuvé un prêt de 82 M USD pour la remise en état d’environ 48 km de routes nationales et provinciales dans les provinces de Prey Veng et de Kandal afin de stimuler le développement économique le long du corridor économique sud de la sous-région du Grand Mékong (GMS). Ce projet est la deuxième phase d’une série de projets routiers visant à renforcer les liaisons avec le Vietnam.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le Cambodge au 108<sup>ème</sup> rang du classement de la qualité de vie numérique</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La troisième édition de l’indice Digital Quality Life (DQL) sur la qualité de vie numérique a classé le Cambodge 108ème sur 110 pays. Menée par la société de cybersécurité Surfshark, l’étude couvre 90% de la population mondiale et évalue les pays à travers cinq piliers fondamentaux de la vie numérique. C’est en matière d’infrastructure numérique que le Royaume affiche ses meilleurs résultats, à la 85ème position. Moins bien classé sur les autres critères, il est à la 100ème place concernant l’accessibilité à internet et l’e-gouvernement, à la 105ème place pour la qualité de l’internet et à la toute dernière place en matière de sécurité numérique. Selon le ministre cambodgien des Postes et des Télécommunications, les autorités travaillent actuellement sur une feuille de route numérique 2021-2035 destinée à améliorer les infrastructures de télécommunications, les services téléphoniques internet ainsi qu’à promouvoir le commerce électronique. Le Cambodge a par ailleurs affirmé son engagement dans le cyberespace sécurisé de l'ASEAN lors de la sixième Conférence ministérielle de l'ASEAN sur la cybersécurité.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<p>Laos </p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Augmentation des prix de vente des carburants</strong></p>
<p style="text-align: justify;">En ligne avec l'évolution des cours mondiaux, le ministère de l’Industrie et du Commerce a annoncé le 8 octobre 2021 une augmentation des prix des carburants. Ils sont différents d’une province à l’autre et s’établissent désormais de 1,31 à 1,34 USD le litre d’essence de qualité supérieure (+23 à 25% par rapport à janvier 2021), 1,01 à 1,17 USD pour l’essence ordinaire (+10 à 13%) et 0,98 à 1,02 USD pour le diesel (+6 à 12%). </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<p>Birmanie </p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Adoption d’un budget de transition par le gouvernement birman</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Dans un contexte de changement du calendrier fiscal, le ministère du Plan et des Finances a publié une loi de finance transitoire pour la période qui s’étend d’octobre 2021 à mars 2022. Les revenus attendus s’élèvent à 12 580 Mds MMK (6,3 Mds USD) et les dépenses à 16 380 Mds MMK (8,2 Mds USD). Ramené à une base annuelle, ce budget fait apparaître une quasi-stabilité des dépenses de défense (+2,9%) mais de fortes baisses pour la santé (-25%), l’éducation (-10%) et l’agriculture (-19%).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Cessation des activités en Birmanie du groupe British American Tobacco</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le fabricant de cigarettes British American Tobacco, en joint-venture depuis 2013 avec un investisseur birman réputé proche de l’armée, a annoncé le 12 octobre cesser toutes ses opérations en Birmanie. Aucune raison officielle n’a été invoquée. L’entreprise avait déjà été contrainte de quitter le marché en 2003 sous la pression du gouvernement britannique, après le rachat de son ancien concurrent Rothmans International en 1999, alors lié à un conglomérat militaire.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Autorisation de convertibilité de deux nouvelles devises par la banque centrale</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Banque centrale birmane (CBM) a annoncé le 12 octobre que les banques et les bureaux de change agréés seraient autorisées à effectuer des transactions en yens et en yuans. Jusqu’à présent, seules 5 devises pouvaient être utilisées : le dollar américain, l’euro, le baht thaïlandais, le dollar singapourien et le ringgit malaisien.</p>aacae478-d27f-400a-9f3f-4e8004a8d557Brèves de l'ASEAN semaine 39 (2021)Région : révision à la baisse des perspectives de croissance de la Banque mondiale. Vietnam : recul du PIB de 6,2% au T3 en g.a. Indonésie : la dette publique dépasse le seuil de 40% du PIB. Singapour : la population se contracte de 4,1% sur un an2021-10-01T00:00:00+02:00<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="Banniere" src="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/3b5cd96f-79bc-4694-b455-bf14a46886d4/images/a9703dd6-0dda-4ba5-8bed-321e998387fb" alt="Banniere" /></p>
<h6 style="color: #333333; margin-top: 48px; text-align: left;"><em>Avec les contributions des Services économiques de Bangkok, Hanoï, Jakarta, Kuala Lumpur, Manille, Rangoun, Phnom Penh et de l’Antenne de Vientiane</em></h6>
<h6 style="color: #333333; margin-top: 48px;"><em>Retrouvez les Brèves de l’ASEAN et bien d’autres actualités régionales sur <a href="https://twitter.com/DGTresorASEAN?lang=fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Twitter</a> <img src="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/b78e3d9a-b617-4719-bd24-0f22ae945208/images/f8ec5659-c1ba-4a83-ac9b-ce74e9d2388e" alt="cid:image005.png@01D3E93E.52048B30" width="21" height="21" border="0" />en suivant les Services économiques en ASEAN (<a href="https://twitter.com/DGTresorASEAN" target="_blank" rel="noopener noreferrer">@DGTresorASEAN</a>)</em></h6>
<blockquote style="margin-top: 48px; margin-bottom: 48px;">
<p> Faits saillants</p>
</blockquote>
<p>► Région : révision à la baisse des perspectives de croissance de la Banque mondiale</p>
<p>► Vietnam : recul du PIB de 6,2% au T3 en g.a.</p>
<p>► Indonésie : la dette publique dépasse le seuil de 40% du PIB</p>
<p>► Singapour : la population se contracte de 4,1% sur un an</p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" title="1" src="/Articles/aacae478-d27f-400a-9f3f-4e8004a8d557/images/7d02f664-9bbf-497f-b9cf-610eec1cc667" alt="1" /></p>
<blockquote>
<p>Région</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>La Banque mondiale prévoit 3,4% de croissance dans l’ASEAN-5 en 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon le <em>East Asia & Pacific Economic Update </em>de la Banque mondiale, la croissance régionale de la zone Asie de l'Est et du Pacifique est projetée à 7,5% pour 2021, principalement portée par la reprise en Chine (+8,5%). Le reste de la région enregistrerait une croissance de 2,5%, contre 4,4% anticipé en avril. Les prévisions de croissance de l'ASEAN-5 sont ramenées de 4,8% à 3,4% pour 2021 du fait de la propagation du variant Delta et des faibles taux de vaccination enregistrés en Asie du Sud-Est. La Birmanie enregistre la révision la plus marquée, ramenée de -10,0% à -18,0% pour 2021. Les prévisions sont également revues à la baisse pour le Vietnam (4,8% contre 6,6%), la Malaisie (3,3% contre 6,0%), les Philippines (4,3% contre 5,5%), l'Indonésie (3,7% contre 4,4%), le Laos et le Cambodge (2,2% contre 4,0%) et la Thaïlande (1,0% contre 3,4%). Pour 2022, la BM prévoit une croissance pour l'ASEAN-5 de 5,2% en 2022 (contre 5,1% anticipé en avril).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>2 000 Mds USD pour financer la transition écologique en Asie du Sud-Est</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Afin de réduire ses émissions de carbone tout en restant compétitive, l'Asie du Sud-Est aura besoin de mobiliser 2 000 Mds USD d'investissements d'ici 2030, selon le rapport <em>Southeast Asia’s Green Economy 2021 Report: Opportunities on the Road to Net Zero </em>de Bain, Temasek et Microsoft. Le rapport pointe trois priorités afin de lutter contre environ 90% des sources d’émissions de gaz à effet de serre de la région: i) accélérer le passage aux énergies vertes et aux transports propres ; ii) valoriser la nature ; iii) moderniser la production agricole et agroalimentaire. Selon le rapport, les opportunités économiques liées à la transition écologique représenteraient 1 000 Mds USD, contribuant de 6 à 8% au produit intérieur brut (PIB) de la région d'ici 2030. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Lancement d'un partenariat entre HSBC et Temasek pour mobiliser les financements de projets d'infrastructures durables en Asie du Sud-Est</strong></p>
<p style="text-align: justify;">HSBC et le fonds souverain singapourien Temasek ont annoncé le 30 septembre la création d'un partenariat pour établir une plate-forme de financement dédiée aux projets d'infrastrctures durables, initialement en Asie du Sud-Est, afin de soutenir les efforts de réduction des émissions de carbone dans la lutte contre le changement climatique. A court terme, HSBC et Temasek investiront jusqu'à 150 M USD de fonds propres pour financer des prêts, en collaboration avec les partenaires de la plateforme. À plus long terme, celle-ci est destinée à construire un pipeline de projets à grande échelle, distribuant plus d'1 Md USD de prêts d'ici 5 ans.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<blockquote>
<p>Indonésie </p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>La Banque mondiale révise ses prévisions de croissance de 4,4% à 3,7% pour 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Banque mondiale révise ses prévisions de croissance annuelle du PIB indonésien de 4,4 à 3,7%, afin de prendre en compte l’impact de la flambée épidémique causée par le variant Delta au T3-2021 (97% des cas). Les prévisions pour l’année 2022 sont revues à 5,2% (+10 points de base), et restent fixées à 5,1% pour 2023.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Bank Rakyat Indonesia (BRI) lève 6,7 Mds USD en droits de souscription</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Au cours du mois de septembre, Bank Rakyat Indonesia a lancé une opération d’augmentation de capital avec droit préférentiel de souscription pour soutenir sa position de holding indonésienne de la microfinance. L’opération intervient après le transfert des actions de l’Etat dans les entreprises Pegadaian (prêts sur gage) et Permodalan Nasional Madani (microcrédit) à BRI, dont l’Etat possède 57% des parts. BRI est parvenue à lever un total de 96 000 Mds IDR (6,7 Mds USD). Selon la banque, l’opération devrait permettre à ses actifs totaux de croître de 7%, pour atteindre 1 515 000 Mds IDR (105,9 Mds USD). Le portefeuille de prêts de BRI devrait atteindre 997 000 Mds IDR (69,7 Mds USD), soit une croissance de 9%.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La dette publique indonésienne dépasse 40% du PIB</strong></p>
<p style="text-align: justify;">A la fin du mois d’août 2021, la dette publique a atteint 6 625 430 Mds IDR (463 Mds USD), soit 40,9% du PIB. En glissement annuel, la dette publique a augmenté de 6,32 points de PIB (+18,3%).</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<p>Malaisie</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Ralentissement continu de la hausse des prix à la consommation</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’indice des prix à la consommation affiche une progression en glissement annuel de 2% en août, après 2,2% en juillet, 3,4% en juin, 4,4% en mai et 4,7% en avril. C’est toujours l’augmentation des cours du pétrole qui est le moteur de cette hausse avec une progression des prix du secteur des transports de 11% en g.a. (l’indice hors carburants a augmenté seulement de 0,5% en g.a. en août et l’inflation sous-jacente de 0,6%). Sur les 8 premiers mois de l’année, l’indice des prix à la consommation a progressé de 2,3% en g.a..</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Lancement du nouveau plan quinquennal</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le 27 septembre, le Premier ministre malaisien a dévoilé le <a href="https://rmke12.epu.gov.my/en">12ème plan malaisien</a> (2021-2025), avec plus d’une année de retard. Intitulé « <em>A Prosperous, Inclusive, Sustainable Malaysia</em> », il s’articule autour de trois thèmes (<em>Resetting the Economy</em> ; <em>Strengthening Security, Wellbeing & Inclusivity</em> ; <em>Advancing Sustainability</em>) et 4 axes principaux de mise en œuvre (<em>Developing Future Talents</em> ; <em>Accelerating Technology Adoption & Innovation</em> ; <em>Enhancing Connectivity & Transport Infrastructure</em> ; <em>Strengthening the Public Service</em>). L’objectif principal de ce plan est de permettre à la Malaisie de devenir un pays à haut revenu en 2025 (objectif qui était déjà au cœur du 11ème plan), tout en renforçant l’inclusivité sociale et géographique (notamment vis-à-vis de Sabah et du Sarawak) et en protégeant les populations bumiputera. Dans un contexte budgétaire tendu par la crise sanitaire, les 400 Mds MYR (95,7 Mds USD) annoncés pour financer des projets seront difficiles à trouver, même en mettant en œuvre des PPP 3.0 (selon la formule proposée). Le budget 2022, présenté fin octobre, donnera de premières indications sur sa mise en œuvre.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Forte progression des échanges extérieurs en août en glissement annuel</strong></p>
<p style="text-align: justify;">En août, les exportations ont progressé de 18,4% en g.a. (pour atteindre 95,6 Mds MYR, soit 22,9 Mds USD) et les importations de 12,5% (74,2 Mds MYR, soit 17,8 Mds USD). Par contre, conséquence probable des strictes conditions de confinement imposées depuis le 1er juin, les exportations d’août accusent un repli de 1,8% par rapport à celles de juillet et les importations une baisse de 11,2%.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La banque centrale lance un nouveau taux d’intérêt de référence</strong></p>
<p style="text-align: justify;">A l’occasion de la réforme du LIBOR, la banque centrale de Malaisie (Bank Negara Malaysia) vient de lancer un taux au jour le jour (Malaysia Overnight Rate, MYOR) en tant que taux de référence alternatif pour la Malaisie. Ce nouveau MYOR fonctionnera en parallèle avec l’actuel Kuala Lumpur Interbank Offered Rate (KLIBOR) ; les KLIBOR à 2 et 12 mois seront toutefois interrompus le 1er janvier 2023, seuls ceux à 1, 3 et 6 mois étant conservés. Parallèlement, la banque centrale travaille à l’élaboration d’un nouvel outil de référence islamique qui devrait remplacer l’actuel Kuala Lumpur Islamic Reference Rate (KLIRR) au cours du premier semestre 2022.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<p>Singapour</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Un projet d’impôt sur la fortune à l'examen, selon le ministre des Finances</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministre des Finances, Lawrence Wong, dans une interview à Bloomberg Television, a expliqué que toute forme d'impôt sur la fortune s'intégrerait dans le système fiscal « juste et progressif » de la Cité-Etat. Si toutes les options sont envisagées par le ministère des Finances, il a toutefois indiqué qu'il était prématuré de préciser davantage les contours d'une nouvelle taxation, qui pourrait être présentée lors de l'annonce du prochain budget en février 2022. En juillet, l'Autorité monétaire de Singapour (MAS), par la voix de Ravi Menon, avait souligné le potentiel d'un impôt sur les successions ou sur les plus-values immobilières afin de lutter contre les inégalités. Selon le Global Wealth Report 2021 du Crédit Suisse, la part de richesse des 1% les plus riches à Singapour était de 33,9% à la fin 2020.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Singapour enregistre une chute de 4,1% de sa population</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La population totale de Singapour s'établit à 5,45 m en juin 2021, contre 5,69 M en juin 2020, soit une baisse de 4,1%. Cette baisse s'explique en partie par la réduction du nombre de citoyens singapouriens (-0,7%) à 3,5 M ainsi que par la baisse significative du nombre de résidents permanents (-6,2%) en raison des restrictions de mouvements liées au COVID-19. La part de la population non-résidente enregistre la baisse la plus marquée (-10,7%) pour atteindre 1,47 M, en raison notamment d'un renforcement des conditions à l'emploi d'étrangers.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Singapour et la Malaisie envisagent de lier leurs systèmes de paiement</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’Autorité monétaire de Singapour (MAS) et la Bank Negara Malaysia ont annoncé cette semaine le lancement d’un projet commun d’interconnexion des systèmes de paiements entre les deux pays, dont la première phase consistera à relier PayNow et DuitNow au T4 2022 afin de permettre aux utilisateurs de ces applications de procéder à des transferts de fonds transfrontaliers par mobile. Le projet vise également à permettre d'effectuer des paiements de détail en scannant les QR codes générés par DuitNow et Nets. Au fur et à mesure du déploiement du projet, les régulateurs pourront ajouter d'autres fonctionnalités et inclure davantage de participants.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<p>Vietnam </p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Baisse du PIB du Vietnam de 6,2% au T3 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le PIB du Vietnam enregistre une baisse de 6,17% en glissement annuel (g.a.) au 3e trimestre de 2021, selon le Département général des Statistiques (GSO). Il s’agit de la baisse la plus importante depuis que le Vietnam publie les données trimestrielles de son PIB. Au cours des 9 premiers mois de l’année, le PIB du pays enregistre toutefois une croissance de 1,42%. Sur cette période, le secteur de l’agriculture, de la sylviculture et de l’aquaculture progresse de 2,74% ; le secteur de l’industrie et de la construction augmente de 3,57% alors que les services baissent de 0,69%. Les ventes de détail de marchandises et de services baissent de 7,1% par rapport à la même période de l’année dernière.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Révision de la croissance 2021 à 4,8% par la Banque mondiale</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Banque mondiale, dans son rapport publié le 28 septembre, ramène son estimation de croissance économique de 6,6% à 4,8% en 2021 pour le Vietnam et prévoit que le pays enregistrerait une croissance de 6,5-7% à partir de 2022. Cette estimation est plus positive que celle de la Banque asiatique de développement qui est à 3,8%. Selon la BM, la reprise économique serait soutenue par la campagne de vaccination permettant à 70% d’adultes d’être vaccinés vers mi-2022, l’assouplissement de la politique monétaire à l’égard des entreprises ainsi que l’accélération de la mise en place des projets d’investissements publics.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Hausse de 4,4% des IDE sur les 9 premiers mois de l'année</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon le ministère vietnamien du Plan et des Investissements, le pays attire 22,15 Mds USD d’IDE sur les 9 premiers mois de l’année, soit une hausse de 4,4% en g.a. Selon lui, malgré les impacts négatifs de la 4e vague de Covid-19, les investisseurs étrangers sont toujours confiants en la reprise économique du pays. De nombreux investisseurs étrangers ont annoncé des investissements supplémentaires pour accroître leur production au Vietnam. Nestlé, par exemple, a annoncé un investissement de 132 M USD supplémentaires au cours des deux prochaines années afin de construire une nouvelle usine à Dong Nai avec l’objectif d’en faire la plus grande usine d’exportation de café dans le monde. Le groupe suédois Tetra Park a également annoncé 5,8 M USD pour agrandir son usine de 140,3 M USD à Binh Duong. LG a versé en complément 750 M USD en février et 1,4 Mds USD en août à Hai Phong. Le fabricant chinois de panneaux solaires JinkoSolar Holding Co. a annoncé un investissement de 500 M USD pour la construction d'une usine dans la province de Quang Ninh, opérationnelle au premier trimestre de 2022.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le Premier ministre demande l'accélération du décaissement des investissements publics</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le 28 septembre, le Premier Ministre vietnamien a demandé aux ministères et autorités provinciales d'accélérer le décaissement des investissements publics. Seuls 47,4% des fonds auraient été dépensés fin septembre, ce qui laisse environ 10,67 Mds USD dans les caisses de l'État.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>12,8 millions de travailleurs devraient bénéficier du plan d'aide de 1,3 Md USD</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales publiera le 30 septembre au plus tard son guide pour mettre en œuvre le plan d’aide de 1,3 Md USD en provenance du Fonds d’assurance-chômage, destiné aux salariés et employeurs impactés par l’épidémie. 12,8 millions de travailleurs devraient en bénéficier. Le ministère des Finances a proposé de réduire l'impôt sur les sociétés de 30% pour soutenir les entreprises touchées par la pandémie pour l'exercice 2021. Cette réduction s'appliquerait à toutes les entreprises si leur chiffre d'affaires total ne dépasse pas le seuil de 8,8 M USD en 2020. La plupart des petites et moyennes entreprises pourraient être éligibles quels que soit le nombre d'employés et la perte financière réelle due à la pandémie.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<p>Thaïlande</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Covid-19 : allègement des restrictions sanitaires au 1er octobre</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement thaïlandais allège certaines mesures restrictives à compter du 1er octobre du fait de l’évolution positive de la situation sanitaire. Pour rappel, le nombre de personnes infectées est en effet passé d’un pic de 23 000 cas par jour à la mi-août à un plateau d’environ 10 000 fin septembre. Les annonces les plus importantes concernent l’allègement de la période de quarantaine de 14 à 7 jours pour les voyageurs internationaux disposant d’un certificat de vaccination complète, la réduction de la durée du couvre-feu (repoussée de 22h à 4 h du matin dans les zones les plus affectées dont Bangkok) et la réouverture d’un nombre plus important d’activités culturelles et récréatives. Néanmoins, l’ouverture prévue de nouvelles régions au tourisme étranger dont Bangkok a finalement été repoussée 1er novembre. Plus d’informations sont disponibles sur le site de l’Ambassade de France en Thaïlande.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Prévisions de croissance revues à la baisse par la Banque mondiale</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Banque mondiale (BM) vient d’abaisser sa prévision de croissance pour la Thaïlande à 1% en 2021 (après l'avoir déjà ramenée en juillet de 3,4 à 2,2%), suivant en cela les révisions à la baisse récentes de la BAsD (0,8%) et de la Banque centrale (0,7%). Cette nette dégradation s’explique essentiellement par les conséquences sur l’économie du durcissement des restrictions sanitaires à partir du mois d’avril (assouplies partiellement en septembre) en réponse à la troisième vague de la COVID 19, qui a notamment empêché la reprise de l’activité touristique (dont le poids équivaut en temps normal à 20% du PIB). La BM a aussi réduit fortement ses estimations de croissance pour 2022 (3,6% contre une prévision à 4,7% en avril dernier) et 2023 (seulement 3,1%). Suivant ces anticipations, le pays ne devrait pouvoir retrouver son niveau de PIB de 2019 qu’après 2023 (soit un retard d’un an supplémentaire par rapport aux prévisions de juillet). Cette situation se justifierait par la lenteur relative de la vaccination en Thaïlande (hypothèse retenue d’un taux de vaccination de 70% de la population à la fin du S1 2022), retardant le retour des touristes étrangers dont le rythme devrait s’avérer lent et progressif.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Maintien du taux directeur et des prévisions de croissance de la banque centrale</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Lors de son dernier comité de politique monétaire, la « Bank of Thailand » (BOT) a décidé de laisser inchangé son taux directeur à 0,5%, déjà à un niveau très bas, et de maintenir ses prévisions de croissance à 0,7% pour 2021 et à 3,9% pour 2022. Alors que la situation économique s’est nettement dégradée au troisième trimestre du fait de la résurgence de l’épidémie, la BOT s’attend au dernier trimestre à une reprise d’activité en lien avec les progrès récents de la campagne de vaccination et le nouvel assouplissement des restrictions sanitaires à compter du 1er octobre. Toutefois pour l’ensemble de l’année 2021 elle a revu ses prévisions de croissance de la consommation des ménages de 2,5% à 0%. La BoT anticipe désormais une forte dégradation de la balance des paiements courants, avec un déficit qui pourrait atteindre 15,3 Mds USD en 2021 contre 1,5 Mds anticipé antérieurement, à comparer avec un excédent qui bien que déjà en forte baisse en 2020 était encore de 17,6 Mds USD. En 2022, la balance courante devrait redevenir très légèrement excédentaire à hauteur de 1 Md USD (contre 12 Mds antérieurement prévu) grâce à l’amélioration de la situation économique, tirée par la hausse de la consommation domestique (+4,7%) et le retour progressif des touristes étrangers (hypothèse maintenue de 6 millions d’entrées en 2022). Afin de faciliter la reprise économique, la Banque centrale insiste enfin sur l’importance, d’une part, des mesures de santé publique (qui devront être moins restrictives pour éviter une rechute de l’économie) et, d’autre part, du maintien des dépenses publiques de soutien à l’activité économique.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Approbation d'un plan de financement de 40 Mds USD pour 2022</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le conseil des ministres a approuvé mardi un plan de financement de 1 340 Mds THB (40 Mds USD) pour l’année fiscale 2022. Ce plan financera notamment le déficit public qui devrait rester significatif (prévu à 5% du PIB) du fait notamment des dépenses de soutien à l’activité économique. A noter que le maintien de ces dernières a été fortement plébiscité par les IFIs, notamment le FMI dans son article IV et par la Banque mondiale qui dans son dernier rapport sur la Thaïlande relève que l’action budgétaire des autorités s’est avérée jusqu’à maintenant cruciale pour limiter le choc de pauvreté et stimuler, même de manière limitée, la consommation. Néanmoins, ces dépenses budgétaires - couplées à la baisse des rentrées fiscales - pèsent aujourd’hui sur les finances publiques, entraînant une hausse prononcée de l’endettement public. Avec ce nouveau plan de financement, la dette publique devrait ainsi passer de 59% aujourd’hui à 62,7% du PIB fin 2022 (soit bien au-dessus de l’ancien plafond officiel de dette publique, qui par anticipation a été récemment rehaussé de 60 à 70% du PIB). Pour mémoire, la dette publique était encore de 49,4% en 2019.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<p>Philippines</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>L'encours de la dette des Philippines atteint 229,1 Mds USD</strong></p>
<p style="text-align: justify;">D’après le Bureau du Trésor, l’encours de la dette du gouvernement national est passé à 229,1 Mds USD fin août 2021. Le niveau d’endettement au mois d’août est en hausse de 0,28% par rapport au mois précédent et a augmenté de 21% en g.a.. Le gouvernement a compilé 35,4 Mds USD de dette au cours des huit premiers mois de 2021, augmentant la dette publique de 18,9% par rapport à fin 2020. Elle est composée à 70,6% d'emprunts intérieurs et à 29,4% d'emprunts à l’étranger.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le taux de chômage en août 2021 estimé à 8,1%</strong></p>
<p style="text-align: justify;">D’après l’Autorité philippine des statistiques (PSA), le taux de chômage enregistre une hausse à 8,1% au mois d’août 2021 contre 6,9% en juillet. Cela représente la plus grande accélération depuis quatre mois. Il y avait 3,8 millions de Philippins au chômage en août, contre 3 millions un mois plus tôt. PSA impute l'augmentation du chômage aux blocages provoqués par une nouvelle vague d'infections à la Covid-19 ce mois-ci. La qualité des emplois disponibles s'est cependant améliorée alors que le taux de sous-emploi (le ratio de ceux qui travaillent déjà mais cherchent davantage de travail ou des heures supplémentaires) a ralenti à 14,7% en août 2021 contre 20,9% en juillet. Le nombre de Philippins sous-employés est tombé à 6,4 millions contre 8,6 millions un mois plus tôt.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<p>Cambodge</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>La croissance revue à la baisse à 2,2% pour 2021 par la Banque mondiale</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Banque mondiale a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour le Cambodge, à 2,2% cette année contre 4% anticipé auparavant. La croissance pour 2022 baisserait également à 4,5%, contre une prévision antérieure de 5,2%. La Banque indique que la vague de contamination observée depuis le T2 2021 a ralenti la reprise, en particulier dans les secteurs des services, de la construction et de l'immobilier, malgré les progrès rapides de la vaccination. L'agriculture reste résiliente et les exportations de biens se sont redressées, soutenues par l'amélioration de la demande extérieure. L'investissement reste soutenu. D'autres moteurs importants de croissance, à savoir le tourisme, la construction et l'immobilier, continuent d'être durement touchés par la pandémie. La forte croissance du crédit et la concentration du crédit intérieur dans le secteur de la construction et de l'immobilier continuent de constituer des risques significatifs pour la stabilité financière du Cambodge.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>"Faible risque" de surendettement pour la dette cambodgienne, selon le ministère de l'Economie et des Finances</strong></p>
<p style="text-align: justify;">D’un montant de 9,12 Mds USD en juin de cette année, la dette publique du Cambodge reste soutenable et présente un faible risque de surendettement, a indiqué le ministère de l'Economie et des Finances dans un rapport sur la viabilité de la dette. Au premier semestre 2021, aucun accord de prêt concessionnel n'a été signé car les nouveaux projets de développement sont en phase de préparation et sont retardés en raison du Covid-19. Depuis 1993 jusqu'au 30 juin 2021, le gouvernement cambodgien a signé des accords de prêts concessionnels avec des partenaires de développement pour un montant total de 14,8 Mds USD, dont 68% (10 Mds USD) ont été déboursés pour financer principalement des projets d’infrastructures. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le salaire minimum des travailleurs de l'industrie du textile augmentera à 194 USD</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le salaire minimum des ouvriers dans les secteurs de l’habillement, de la chaussure et des articles de voyage pour 2022 est fixé à 194 USD par mois, soit 2 USD de plus que le montant actuel. Selon le ministère du Travail et de la Formation professionnelle, les syndicats demandaient 204 USD, les employeurs proposaient 188 USD. Le Premier ministre Hun Sen a fixé l'augmentation à 2 USD.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<p>Laos </p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Le gouvernement souhaite réduire l'écart sur les taux de change entre les banques commerciales et le marché parallèle à 2% d'ici 2023</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Pour rappel, le 12 août, la Banque de la RDP lao a émis une ordonnance obligeant les bureaux de change à s’adosser à des banques commerciales. Le gouvernement vient de s’engager à fournir des devises, en particulier le dollar américain et le baht thaïlandais, en quantités suffisantes pour couvrir les importations pour au moins les 3 prochains mois. En juillet dernier, le Laos a enregistré un déficit commercial record de 99 M USD, contre 62 M USD en juin.</p>
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<p>Birmanie </p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Turbulences sur le marché des changes</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Alors que le Kyat se dépréciait régulièrement depuis le coup d’Etat (-50% au 20 septembre), le mouvement s’est accéléré le vendredi 24 septembre pour atteindre le niveau de 2700 MMK/USD en début de semaine (-27% en 3 jours) dans certains bureaux de change, contraignant la plupart des opérateurs à cesser toute transaction. L’or a connu une augmentation de 15% dans la même période, obligeant le régulateur à baisser à nouveau le volume des transactions autorisé quotidiennement à 32.66 Kg. En date du 30 septembre le taux de marché du Kyat était repassé sous la barre des 2300.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Nouvelles mesures pour freiner les dépenses en devises</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministère du Commerce vient de suspendre l’importation de tous les véhicules à compter de la fin septembre. Cette décision, qui ne concerne pas les pièces automobiles destinées à l’assemblage sur place des véhicules (Suzuki, Toyota, Nissan, Mazda, Ford, Hyundai et KIA), pourrait être assouplie en début d’année prochaine s’agissant des véhicules neufs selon un courrier interne au ministère.</p>3b5cd96f-79bc-4694-b455-bf14a46886d4Brèves de l'ASEAN semaine 34 (2021)Révisions à la baisse des prévisions de croissance de la zone en 2021 par la banque DBS. Croissance des exportations thaïlandaises de 16% sur les sept premiers mois de l’année. Visite de Kamala Harris à Singapour et au Vietnam.2021-08-27T00:00:00+02:00<p><img class="marge" title="Banniere" src="/Articles/3b5cd96f-79bc-4694-b455-bf14a46886d4/images/a9703dd6-0dda-4ba5-8bed-321e998387fb" alt="Banniere" /></p>
<h6 style="color: #333333; margin-top: 48px; text-align: justify;"><em>Avec les contributions des Services économiques de Bangkok, Hanoï, Jakarta, Kuala Lumpur, Manille, Rangoun, Phnom Penh et de l’Antenne de Vientiane</em></h6>
<h6 style="color: #333333; margin-top: 48px; text-align: justify;"><em>Retrouvez les Brèves de l’ASEAN et bien d’autres actualités régionales sur <a href="https://twitter.com/DGTresorASEAN?lang=fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Twitter</a> <img src="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/b78e3d9a-b617-4719-bd24-0f22ae945208/images/f8ec5659-c1ba-4a83-ac9b-ce74e9d2388e" alt="cid:image005.png@01D3E93E.52048B30" width="21" height="21" border="0" />en suivant les Services économiques en ASEAN (<a href="https://twitter.com/DGTresorASEAN" target="_blank" rel="noopener noreferrer">@DGTresorASEAN</a>)</em></h6>
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<p>Faits saillants</p>
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<p>► Région : révisions à la baisse des prévisions de croissance de la zone en 2021 par la banque DBS</p>
<p>► Thaïlande : croissance des exportations de 16% sur les sept premiers mois de l’année</p>
<p>► Visite de Kamala Harris à Singapour et au Vietnam</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Chiffre" src="/Articles/3b5cd96f-79bc-4694-b455-bf14a46886d4/images/011185dd-6b8c-4927-94fc-60731139e80b" alt="Chiffre à retenir" /></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
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<p style="text-align: left;">Région</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Révision à la baisse des prévisions de croissance de la banque DBS pour la Thaïlande, les Philippines, l’Indonésie et la Malaisie en 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La banque singapourienne DBS a publié cette semaine une mise à jour de ses prévisions de croissance, se traduisant par une révision à la baisse des anticipations concernant en particulier les Philippines (4,2% contre 7,0% précédemment) et la Thaïlande (0,6% contre 2,1%) ainsi que, dans une moindre mesure, la Malaisie (4,0% contre 5,2%) et l’Indonésie (3,5% des 4,0%). À l’inverse, les prévisions de croissance de Singapour et le Vietnam restent inchangées à, respectivement, 6,3% et 6,7%. Les analystes de DBS justifient ces ajustements du fait des retards pris par les campagnes de vaccination dans certains pays de la zone, de l’évolution de la situation en Chine (levée progressive des mesures de soutien à l’économie, durcissement de la régulation numérique, ralentissement de la conjoncture) ainsi que des difficultés d’approvisionement dans la filière électronique, qui continuent d’affecter les chaînes de valeur régionales et mondiales.</p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="1" src="/Articles/3b5cd96f-79bc-4694-b455-bf14a46886d4/images/71410bd0-f8b0-4d7a-9155-44be25f5b140" alt="1" width="289" height="292" /></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Visite de Kamala Harris à Singapour et au Vietnam </strong></p>
<p style="text-align: justify;">La vice-présidente américaine s’est rendu en Asie du 22 au 26 août dans le cadre de son deuxième déplacement à l’international, d’abord le 22 août à Singapour, puis le 24 août au Vietnam. Sur le plan économique, le Premier ministre singapourien et Kamala Harris se sont félicités du succès de l’accord commercial bilatéral USSFTA avant de souligner l’importance des investissements directs américains dans la cité-Etat, les Etats-Unis étant les premiers investisseurs en stock. Deux nouveaux partenariats, l’un sur la Croissance et l’Innovation, l’autre sur le Climat ont également été annoncés. Les parties se sont ensuite entendues sur un futur dialogue régional sur les chaînes de valeur et les problématiques d’approvisionnement lors de crises. Au Vietnam, Kamala Harris a déclaré au que les Etats-Unis feraient don d’un million de doses de vaccins Pfizer. Elle a annoncé le lancement du programme <em>Vietnam Low Emission Energy Programme II</em> (V-LEEP II), un projet de 36 M USD sur 5 ans qui vise à accélérer la transition du pays vers un système énergétique propre, sûr et axé sur des mécanismes de marché.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<p>Indonésie </p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Balance des paiements déficitaire de 0,4 Md USD au T2-2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">À la fin du mois de juin 2021, les avoirs en réserve étaient de 137,1 Mds USD, ce qui équivalait à 8,8 mois d’importations et de service de la dette externe. Le compte courant enregistrait un déficit de 2,2 Mds USD au T2 (0,8% du PIB), contre 1,1 Md USD au T1 (0,4% du PIB). Cette évolution est liée à l’augmentation de l’excédent commercial en biens portée par l’augmentation de la demande internationale et la hausse du prix des matières premières. À l’inverse, le déficit de la balance commerciale s’est accru pour les services, notamment du fait de l’augmentation du coût du fret pour les importations. Les comptes de capital et financiers enregistre un excédent de 1,9 Md USD au T2-2021 (0,7% du PIB), en diminution par rapport au T1 (5,5 Mds USD, soit 2% du PIB). L’excédent est porté par l’augmentation des entrées nettes d’IDE, qui atteignent 5,3 Mds USD. Les entrées nettes d’investissements de portefeuille atteignent 4,4 Mds USD, soit une légère diminution par rapport au T1 (4,9 Mds USD). </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Maintien du taux directeur à 3,50% dans un contexte de faible inflation</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La banque centrale a maintenu ses taux directeur lors de sa réunion fin août : taux reverse repo 7 jours à 3,5%, taux de facilité de dépôt à 2,75% et facilité de prêt marginal à 4,25%. La roupie s’est dépréciée de 2,24% entre le début de l’année 2021 et le 18 août. La hausse de l’indice des prix à la consommation demeure faible (0,08% en juillet, soit une inflation de 0,81% depuis le début de l’année 2021). Entre le début de l’année et le 16 août, la banque centrale a injecté un total de 114 150 Mds IDR (7,9 Mds USD) dans le système bancaire, et acheté pour 131 960 Mds IDR (9,1 Mds USD) de titres publics sur le marché primaire. Dans le secteur bancaire, le ratio d’adéquation du capital est resté élevé au mois de juin (24,3%), et le taux de NPL se maintient à 3,2% (brut) et 1,1% (net). En juillet 2021, la croissance des prêts aux particuliers (6,8%) et aux MPME (1,9%) s’est maintenue malgré les restrictions sur les déplacements.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Révision des estimations de l’émission de dette publique pour 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon la ministre des Finances Sri Mulyani, les émissions de dettes publiques sont estimées à 1 020 000 Mds IDR (70,7 Mds USD), une augmentation de 6,5% par rapport aux estimations du 20 juillet. Le gouvernement anticipe un déficit budgétaire annuel de 961 500 Mds IDR (66,7 Mds USD, 5,8% du PIB). Selon les dernières estimations, les recettes publiques devraient atteindre 1 140 000 Mds IDR (79 Mds USD, 92,9% de l’objectif budgétaire). Pour compenser la perte de recettes, le gouvernement prévoit d’accroître ses revenus non-fiscaux. La diminution des recettes fiscales impactera néanmoins les recettes publiques totales, aujourd’hui estimées à 1 730 000 Mds IDR (120 Mds USD) pour 2021 soit 99,5% de l’objectif budgétaire, contre 1 760 000 Mds IDR (122 Mds USD), soit 101% de l’objectif. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Croissance des transactions monétaires électroniques en juillet </strong></p>
<p style="text-align: justify;">La mise en place des mesures d’urgence et de restrictions sur les déplacements (PPKM) entraîne une modification des habitudes de consommation et favorise le développement du commerce et des services bancaires en ligne. La valeur des transactions monétaires électroniques atteint 25 400 Mds IDR (1,8 Md USD) en juillet 2021, soit une augmentation de 57,7% en g.a. La valeur des transactions bancaires électroniques atteint 3 410 700 Mds IDR, soit 236,4 Mds USD (+53,1% en g.a). Le volume de transactions augmente de 56,1% en g.a, soit 649,8 millions de transactions au mois de juillet. Les transactions par carte de crédit ou débit atteignent 642 300 Mds IDR, soit 44,5 Mds USD (+6,8% en g.a). L’Autorité des services financiers (OJK) met en place des réformes pour accompagner la digitalisation de l’économie à travers la simplification des procédures d’octroi de licences pour les banques en ligne.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<p>Malaisie</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Net ralentissement de la hausse des prix à la consommation </strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’indice des prix à la consommation s’est élevé de 2,2% en juillet en glissement annuel, contre 3,4% en juin, 4,4% en mai et 4,7% en avril. Ce sont toujours les prix des carburants qui sont les principaux responsables de cette augmentation, mais à un niveau plus modéré du fait de l’atténuation de l’effet de base (hausse de 11,6% en juillet contre 16,6% en juin). Par ailleurs, si le coût des matières premières exerce une tension sur les prix, celle-ci est compensée par la modération de la demande (dépenses de consommation impactées par les mesures de confinement), par certaines mesures de soutien en faveur des ménages (ristourne sur les factures d’électricité et aménagements de la taxe de vente sur les véhicules automobiles) et par le maintien du taux directeur de la banque centrale à un niveau historiquement bas (1,75%). L’indice des prix à la consommation hors carburants n’a été que de 0,8% en g.a en juillet et l’inflation sous-jacente de 0,7%. Sur les sept premiers mois de l’année la hausse de l’indice des prix à la consommation a été de 2,3% en g.a et la banque centrale estime qu’elle sera comprise entre 2 et 3% pour l’ensemble de 2021.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La situation sanitaire contribue à la pénurie de puces électroniques </strong></p>
<p style="text-align: justify;">En dépit d’un niveau de vaccination relativement important, supérieur à celui de la plupart des pays d’Asie du Sud-Est, la persistance d’un nombre élevé de nouvelles contaminations par la Covid 19 (plus de 20 000 par jour) et la multiplication des clusters dans des entreprises ou zones industrielles (imposant des fermetures de sites de production jusqu’à deux semaines pour désinfection) pèsent lourdement sur l’activité de production de puces électroniques, notamment celles destinées à l’industrie automobile. Même si la Malaisie n’a pas le poids de Taiwan, de la Corée ou du Japon dans la chaîne d’approvisionnement mondiale, la plupart des grands fabricants mondiaux y ont développé d’importantes usines de test et d’emballage de puces électroniques, activités à forte intensité de main-d’œuvre, le pays représentant 13 % de ces deux activités dans le monde.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<p>Singapour</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Vers une obligation de reporting climatique pour les sociétés cotées</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le régulateur singapourien des marché financiers, SGX RegCo, a annoncé cette semaine le lancement d’une consultation publique ouverte jusqu’au 27 septembre prochain concernant l’introduction d’une obligation de reporting climatique pour les sociétés cotées à la bourse de Singapour (SGX) qui commencerait à s’appliquer à partir du début 2022. SGX RegCo souhaite que les informations extra-financières soient publiées en respectant les recommandations de la <em>Task Force on Climate-related Financial Disclosures</em> (TCFD) du <em>Financial Stability Board</em>, selon une approche « <em>comply or explain</em> » dès 2022 et avec des obligations de reporting qui deviendraient progressivement obligatoires selon les secteurs à partir de 2023 et 2024.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Poursuite de la tendance inflationniste en juillet</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’inflation a augmenté de 2,4 à 2,5% en juillet en glissement annuel, portée par la hausse des prix de l’énergie (+9,9%) et des loyers (+1,4%). L’inflation sous-jacente, qui exclue les prix du transport privé et du logement, a également progressé de 0,6 à 1%, marquant le 6<sup>ème</sup> mois consécutif de hausse. L’Autorité Monétaire de Singapour (MAS) explique cette tendance inflationniste essentiellement par des facteurs extérieurs et transitoires, comme l’augmentation des cours du pétrole et les perturbations pesant sur le transport mondial. Pour mémoire, la MAS anticipe une inflation moyenne en 2021 comprise entre 1 et 2% et une inflation sous-jacente comprise entre 0 et 1%. </p>
<p><strong><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="2" src="/Articles/3b5cd96f-79bc-4694-b455-bf14a46886d4/images/230baa21-2699-4dba-b948-87fd1d073495" alt="2" /></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Forte progression de l’activité manufacturière sur les trois derniers mois</strong></p>
<p style="text-align: justify;">En juillet, la production industrielle a progressé de 16% en glissement annuel, après avoir déjà fortement augmenté en mai (+27%) et juin (+28%). C’est le 13<sup>ème</sup> mois consécutif de hausse. Au-delà d’un effet de rattrapage par rapport à 2020, le secteur manufacturier se porte bien grâce à une demande extérieure solide, notamment dans les secteurs de la pharmaceutique et de l’électronique. Selon le ministère du Commerce et de l’Industrie, la croissance aurait été de 6% en excluant le secteur biomédical qui a connu une performance exceptionnelle en juillet (+87% g.a). La production pharmaceutique bénéficie en outre de l’augmentation des besoins dans cette filière depuis le début de la pandémie (kits de tests, vaccins etc.), poussant certaines entreprises telles que BioNTech ou Sanofi Pasteur à renforcer leur présence dans la cité-Etat. Pour rappel, le secteur biomédical avait été l’un des principaux contributeurs à la croissance en 2020 (progression de +24%, alors que le PIB diminuait de -5,4%).</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<p>Vietnam </p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Financement de 60 millions de dollars par la BAsD pour des infrastructures</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Banque asiatique de développement (BAsD) a approuvé un financement de 60 millions de dollars pour améliorer la résilience climatique des infrastructures de transport et d'approvisionnement en eau dans les provinces côtières du centre-sud du Vietnam, Binh Dinh et Quang Nam. Le projet vise particulièrement les districts éloignés des hautes terres où vivent de nombreuses communautés ethniques minoritaires, et devrait contribuer à moderniser 122 km de routes et construire 115 km de canalisations pour l’approvisionnement en eau en appliquant des normes environnementales favorables au climat.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Ouverture du premier bureau de représentation de Boeing au Vietnam</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le géant américain de l'aviation Boeing a ouvert son premier bureau de représentation au Vietnam ce 23 août, à Hanoï, reflétant l’importance continue de la région ASEAN pour le groupe. Bien que le secteur aérien ait été confronté à de multiples difficultés déclenchées par le COVID-19, Boeing reste confiant dans le développement du marché aéronautique vietnamien. Boeing a nommé Alexander Feldman à la tête de ses activités en Asie du Sud-Est. M. Feldman a occupé des postes à responsabilité au sein des départements d'État et du commerce des États-Unis et a occupé des postes de direction dans des entreprises installées en Asie.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Abaissement de 2 points des prévisions de croissance de la Banque mondiale</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Banque mondiale (BM) a abaissé ses prévisions de croissance de 2 points pour le Vietnam cette année, à 4,8%, alors que la pandémie de COVID-19 pèse sensiblement sur l’économie. Plus tôt dans la semaine, la société de crédit Fitch Rating avait également déclaré que la recrudescence de la COVID dans le pays constituait une entrave à la reprise économique et menaçait ses prévisions de croissance à 6,0%. Selon la BM, la capacité de rebond du Vietnam au second semestre 2021 sera conditionnée par le contrôle de l’épidémie, la rapidité de la distribution des vaccins et l’efficacité des mesures budgétaires destinées à soutenir les ménages et entreprises les plus touchées.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<p>Thaïlande</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les exportations en hausse de 16% depuis le début de l’année</strong></p>
<p style="text-align: justify;">En rebond depuis février dernier, les exportations thaïlandaises ont de nouveau cru de 20,2% en juillet en glissement annuel, après avoir déjà progressé de 43,2% en juin, de 41,6% en mai, de 13,1% en avril, de 8,5% en mars et de 2,6% en février. La croissance depuis le début de l’année s’établit à 16,2% pour les exportations et 28,7% pour les importations, l’excédent commercial sur 7 mois se tassant à seulement 2,62 Mds d’USD. La croissance des exportations en juillet reste portée par les produits agricoles et agro-alimentaires (+24,3%) mais également les produits industriels (+18%), et notamment ceux de l’industrie automobile (+39,2%), du caoutchouc (+16%), et de l’informatique (+19,3%), tout comme les produits pétroliers raffinés (+59%) et sidérurgiques (59,4%). La <em>National Economic Development Council</em> (NESDC), qui vient de revoir à la baisse ses prévisions de croissance du PIB en 2021 dans une fourchette de 0,7% à 1,2%, a en revanche revu en forte hausse de 10,3% à 16,3% ses prévisions de croissance en valeur des exportations pour 2021, en fort rebond par rapport à l’année 2020 marquée par une contraction de 6,5%. Portées par la dynamique de la demande mondiale et soutenues par la faiblesse du Bath qui s’est dépréciée de près de 10% depuis le début de l’année, les exportations seront toutefois contraintes par les restrictions d’activités imposées en raison de l’aggravation de la situation sanitaire en Thaïlande, mais également les difficultés d’approvisionnement (en semi-conducteurs notamment) auxquelles s’ajoutent le coût du fret maritime.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Maintien de la TVA à 7% pour soutenir la consommation</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement a décidé de proroger pour 2 ans jusqu’au 30 septembre 2023 le taux actuel de TVA fixé à 7%. Initialement introduite en 1992 à un taux de 10% la TVA avait été réduite à 7% fin 1997 à titre transitoire pour soutenir la consommation, puis maintenu. L’une des pistes envisagées pour endiguer la forte baisse actuelle et anticipée des recettes fiscales avait été de rehausser le taux de la TVA.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<p>Philippines</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Priorité à nouveau donnée au programme d’infrastructures en 2022</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L'administration philippines continue de donner la priorité à son programme d’infrastructure phare « <em>Build Build Build</em> » (BBB) pour la dernière année de mandature du président Duterte. Dans le programme de dépenses nationales (NEP) 2022 soumis au Congrès lundi dernier, l'exécutif a demandé un crédit total de 23 Mds USD pour les programmes de travaux publics et de transports (équivalent à 5,4% du PIB du pays), soit environ un quart du budget national proposé pour 2022. Selon l’Administration, de 2016 à 2020, dans le cadre de BBB, un total de 150 159 salles de classe ont été construites dans tout le pays, 5 950 ponts construits, élargis, réhabilités ou remplacés, 29 274 kilomètres de routes construites, élargies ou améliorées et 214 projets aéroportuaires ont été avancés. Le programme a également permis d’installer 739 installations liées à la lutte contre la pandémie de COVID-19.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Appel à des financements chinois pour des projets d’infrastructures</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les Philippines ont proposé à la Chine de participer à quatre projets d'infrastructure d'une valeur de 1,9 Md USD à financer. La banque publique chinoise, China Eximbank, évaluerait des prêts commerciaux pour les projets suivants : le pont Davao-Samal, le contrôle des inondations de Mindanao, le chemin de fer Subic-Clark et trois ponts dans la région métropolitaine de Manille. En 2020, 620 M USD d’APD de la Chine ont été décaissés sur les 4,6 Mds USD de projets courants. L’APD chinoise au cours des 20 dernières années (2001-2020) s'est élevée à 1,2 Md USD, soit 6% du portefeuille de prêts bilatéraux, à comparer à l'APD du Japon qui a atteint 14,1 Mds USD, soit 72% de l’aide bilatérale.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<p>Cambodge</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Maintien de la dette en dessous de 40% du PIB</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ratio dette/PIB du Cambodge augmente mais reste sous le plafond de 40% : Le ratio dette extérieure/PIB du Cambodge devrait atteindre 34 % cette année, selon le ministère de l’Economie et des Finances. Le FMI a précédemment souligné que le Cambodge pouvait emprunter jusqu’à 40 % de son PIB avant de présenter des risques. L’encours de la dette extérieure du Cambodge a atteint plus de 9,18 Mds USD au premier semestre 2021 et devrait dépasser les 10 Mds USD cette année, en augmentation par rapport à 8,8 MUSD à la fin de 2020. Actuellement, la Chine représente la majorité de la dette souveraine à 43 %, devant les partenaires multilatéraux tels que le FMI, la Banque mondiale et la BAsD avec 30 % et les 27 % restants sont attribués à d’autres pays. Si les revenus nationaux pourraient encore baisser en 2021 en raison de la crise sanitaire, le gouvernement cambodgien a doublé son budget de dépenses pour combattre la pandémie de Covid-19, à 1,4 Md USD. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Feuille de route sur la science, la technologie et l’innovation 2030</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement a lancé le 19 août la « <em>Feuille de route sur la science, la technologie et l’innovation 2030</em> » (STI) dans le cadre d’un processus visant à soutenir l’objectif du Cambodge de devenir un pays à revenu intermédiaire supérieur d’ici 2030. Elaborée avec le soutien de la <em>Commission </em><em>é</em><em>conomique et sociale des Nations unies pour l’Asie et le Pacifique</em> (CESAP) et d’autres partenaires, ce document guidera les responsables gouvernementaux et les parties prenantes dans le renforcement des capacités nationales en matière de STI et favorisera un écosystème d’innovation dynamique. La feuille de route STI 2030 du Cambodge comporte cinq axes: 1) Améliorer la structure de gouvernance du système STI ; 2) Développer la main-d’œuvre STI; 3) Renforcer la capacité et la qualité de la recherche ; 3) Accroître la collaboration et les liens entre les partenaires ; 5) Favoriser un écosystème propice à l’innovation.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Chute de 80% des ventes des restaurants par rapport à 2019</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La propagation prolongée de la COVID-19 continue d’affecter le secteur de la restauration. Le secteur a contribué à environ 19 % de la croissance du PIB en 2019 mais le chiffre d’affaires a chuté de 50 % en 2020. Selon le Président de l'Association des restaurants du Cambodge (CRA), cette année, l'industrie connait déjà une baisse de 60 % depuis l'année dernière, soit une baisse cumulative de 80 % entre 2019 et 2021. L’exonération fiscale accordée par le gouvernement aux restaurants et aux hôtels doit par ailleurs expirer le 30 septembre. Les autorités n’ont pas encore décidé si elle sera à nouveau prolongée.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<p>Laos </p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Abaissement de 0,4 point des prévisions de croissance de la Banque mondiale</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon la Banque mondiale, la croissance du PIB devrait atteindre 3,6% en 2021, contre 0,5% en 2020. Cette prévision a été revue à la baisse par rapport à la prévision de croissance de 4% annoncée en mars 2021, en raison de la récente résurgence épidémique et du prolongement des mesures de confinement. L'agriculture et l'industrie devraient stimuler la croissance, soutenues par une solide demande extérieure, alors que l’économie des principaux partenaires commerciaux se redresse. Cependant, le secteur des services (en particulier l'hôtellerie, les transports et le tourisme) peine à redémarrer.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Hausse de l’inflation de 4,7% en juillet en glissement annuel</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon le Bureau laotien des statistiques, l'inflation a augmenté de 4,7% en juillet 2021 par rapport au même mois de l'année dernière, en raison de l'augmentation du prix de tous les produits de base : en glissement annuel, +4,42% pour la restauration et l’hôtellerie, +4,44% pour les aliments et boissons non alcoolisées , +6,78% pour les transports, +8,03% pour les postes et télécommunications, + 8,23% pour divers produits et services etc... La dépréciation du Kip par rapport au Baht et au dollar US, les épisodes climatiques défavorables et les épidémies figurent expliquent la hausse de l'inflation au Laos.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<p>Birmanie </p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les difficultés des entreprises révélées par une enquête de la Banque mondiale</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Une enquête de la Banque mondiale en juillet révèle que 76% des entreprises ont été plus impactées par le coup d’Etat en février que par la crise sanitaire. La dégradation de la connexion internet et les difficultés de paiement ont notamment été cités comme des obstacles à leur bon fonctionnement. L’enquête révèle en outre que depuis février, un tiers des entreprises ont procédé à des réductions d’effectifs, particulièrement dans le secteur manufacturier. Les perturbations dans le secteur bancaire ont également limité l’accès des entreprises aux canaux de financement formels, les poussant à se diriger vers des prêts de l’économie informelle (amis, famille) : près de 80% des entreprises ont déclaré être contraintes de le faire pour palier leur manque de trésorerie, contre 61% en décembre 2020.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>d41deaf5-88e8-48f5-a51e-cefd6ae4caeeBilan des Réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale (6-9 avril 2021)Du 6 au 9 avril, se sont tenues par visio-conférence les Réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale. Ces rendez-vous ont été précédés de réunions du G7 et du G20 au niveau des ministres des finances et des gouverneurs des banques centrales.2021-04-15T00:00:00+02:00<blockquote>
<p>Cette séquence a permis aux institutions financières internationales et aux États de poursuivre leur coordination pour faire face à la crise sanitaire et économique en cours, pour favoriser la reprise économique et pour soutenir les pays à faible revenu.</p>
</blockquote>
<h6><strong>Ces réunions ont débouché sur plusieurs résultats concrets</strong><strong>.</strong></h6>
<p><strong>Le 7 avril, le G20 a d’abord réaffirmé sa détermination à soutenir l'économie aussi longtemps que nécessaire,</strong> pour favoriser la reprise économique mondiale et pour combattre la montée des inégalités. Il s’est engagé à éviter tout retrait prématuré des mesures de soutien existantes.</p>
<p><strong>Afin de soutenir efficacement les pays à faible revenu, le G20 s’est prononcé en faveur d’une nouvelle allocation générale de droits de tirage spéciaux (DTS) d’un montant de 650 milliards USD, </strong>comme l’a proposé le FMI. Cette proposition a été fortement appuyée le lendemain par les membres du FMI réunis au sein du Comité monétaire et financier international (<strong>CMFI</strong>). Cette allocation, soutenue par la France depuis le début de la crise du Covid-19, permettra de fournir d’ici quelques mois l’accès à d’importantes liquidités à tous les membres du FMI, dont de nombreux pays en difficulté, leur permettant notamment de financer leurs dépenses d’urgence pour contenir l’épidémie.</p>
<p><strong>Dans cette même optique, un accord a de même été trouvé entre le Club de Paris et le G20 pour étendre une nouvelle et dernière fois l’initiative de suspension du service de la dette (DSSI) des États les plus pauvres</strong>, adoptée le 15 avril 2020. Cette dernière extension laissera ainsi le temps à ces États de se tourner en cas de besoin vers un programme FMI et de demander, lorsque cela est adapté, à bénéficier du cadre commun des traitements de dette (<em>Common Framework</em>) adopté par le G20 et le Club de Paris le 13 novembre 2020. La réunion du G20 fut à cet égard l’occasion de rappeler que le caractère prioritaire de la mise en œuvre de ce cadre commun. Il doit permettre d’offrir dans un cadre multilatéral des solutions structurelles et de long terme aux pays éligibles dont la dette n’est pas soutenable ou qui font face à des besoins de liquidité de moyen terme.</p>
<p>Ces réunions ont également permis de soutenir <strong>la mobilisation totale face à la crise des instruments financiers des organisations internationales</strong>, principalement du FMI, de la Banque mondiale et des banques multilatérales de développement. Le Ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance Bruno Le Maire a notamment continué à appeler à une réforme ambitieuse du cadre de financement concessionnel du FMI, afin de permettre aux pays à faible revenu de bénéficier de financements dans les meilleures conditions pour faire face à la pandémie et limiter le risque de divergence entre économies avancées et économies en développement. <strong>Le G20 a enfin rappelé son engagement à renforcer les systèmes de santé et à faciliter un accès rapide et équitable aux vaccins, aux traitements et aux diagnostics</strong> pour lutter contre le Covid-19.</p>
<p>Lors du <strong>Comité du développement</strong> le 9 avril, la France a demandé que les vaccins contre la Covid-19 soient traités comme un bien public mondial et a plaidé en faveur d’une réponse adaptée et coordonnée, afin de les déployer de façon équitable dans tous les pays quel que soit leur niveau de développement. Elle a par ailleurs appelé les Banques multilatérales de développement à maintenir le niveau d’engagement nécessaire dans les années à venir afin d’accompagner les pays en développement sur la voie d’une reprise juste, durable et inclusive. La France a soutenu une reconstitution ambitieuse de l’Association internationale de développement (<strong>IDA</strong>), le guichet concessionnel de la Banque mondiale à destination des pays les plus pauvres.</p>
<p><strong>Bruno Le Maire a également défendu auprès de ses homologues les autres priorités de l’action internationale du G20</strong>. La France a ainsi promu une transition vers un modèle économique plus inclusif, en réduisant les inégalités, et plus juste, en rappelant <strong>la nécessité d’obtenir un accord global sur les deux piliers de la réforme de la fiscalité internationale en cours de négociation à l’OCDE, avant la mi-2021</strong>. En matière de <strong>climat et d’environnement</strong>, la France a rappelé l’importance de renforcer la qualité, la comparabilité et la fiabilité des <strong>publications extra-financières</strong> des entreprises et des investisseurs. Il est en effet essentiel que celles-ci couvrent à la fois les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance, afin que l’entreprise informe le marché, d’une part, des risques liés à la durabilité, notamment au changement climatique, auxquels elle fait face et, d’autre part, de l’impact sur l’environnement de ses propres activités (on parle de « double matérialité »). La France a également rappelé la nécessité d’avancer conjointement au niveau international en matière de <strong>taxonomie verte et durable</strong>, et a souligné le rôle de la finance climat et des banques multilatérales de développement dans la transition vers une économie bas-carbone. </p>bc772d6c-2855-40c4-a52f-f30f54bd2eedBrèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°389Brèves n°3892021-03-05T00:00:00+01:00<p><u>Faits saillants de la semaine :</u></p>
<ul>
<li><strong>Actualité régionale</strong> : Le FMI projette une croissance du PIB de +5,4% en UEMOA en 2021</li>
<li><strong>Bénin</strong> : Ouverture de la campagne de commercialisation de la noix de cajou</li>
<li><strong>Burkina Faso</strong> : Attribution des lots de réalisation de 53 systèmes d’adduction d’eau potable</li>
<li><strong>Cap-Vert</strong> : Quatrième garantie d’Etat pour un prêt d’urgence à la Cabo Verde Airlines</li>
<li><strong>Côte d’Ivoire</strong> : La SOTRA s’implante à Bouaké</li>
<li><strong>Guinée</strong> : La Chine octroie une aide de 34 M USD et 200 000 doses de vaccin anti-COVID</li>
<li><strong>Libéria</strong> : La Banque centrale maintient l’orientation de sa politique monétaire</li>
<li><strong>Mali</strong> : 140 M USD de la Banque mondiale et du Partenariat mondial pour l’éducation</li>
<li><strong>Mauritanie</strong> : Le FMI approuve la 6ème revue du programme FEC et décaisse de 23,8 M USD</li>
<li><strong>Niger</strong> : 275 M USD de la Banque mondiale pour les infrastructures et la protection sociale</li>
<li><strong>Sénégal</strong> : Air Sénégal réceptionne son deuxième Airbus A321</li>
<li><strong>Togo</strong> : Accord avec Shelter Afrique pour la construction de 3000 logements sociaux</li>
</ul>44664bb9-7997-4f2c-bff5-c768225a6a8dBrèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°383Zoom sur le bilan d’activités de l’Alliance Sahel et la situation humanitaire de la région2021-01-22T00:00:00+01:00<p><u>Faits saillants de la semaine :</u></p>
<ul>
<li><strong>Zoom sur <a href="https://www.alliance-sahel.org/rapport-dactivite-2020/">le bilan d’activités de l’Alliance Sahel</a> et la situation humanitaire de la région</strong></li>
</ul>
<p style="text-align: center;"><strong><img class="sans-marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/44664bb9-7997-4f2c-bff5-c768225a6a8d/images/1753c335-d507-416c-bf76-7ffd37a2ad0d" alt="zoom" /></strong>Source : <a href="http://www.food-security.net/wp-content/uploads/2020/12/Regional-snapshot-Dec2020_bilingual.pdf">RCPA</a>.</p>
<ul>
<li><strong>Actualité régionale</strong> : La BAfD et la BEI signent un plan d’action commun pour accélérer le développement en Afrique</li>
<li><strong>Bénin</strong> : Hausse des tarifs de l’électricité de la SBEE</li>
<li><strong>Burkina Faso</strong> : 460 M USD de la Banque mondiale pour des projets de développement économique et social</li>
<li><strong>Côte d’Ivoire</strong> : Des formations pour une meilleure gestion des finances publiques financées par la BAfD</li>
<li><strong>Libéria</strong> : Une ordonnance présidentielle pour stimuler l’économie</li>
<li><strong>Mali</strong> : Premiers transferts monétaires d'urgence dans le cadre de la lutte contre l’impact de la COVID-19</li>
<li><strong>Niger</strong> : Partenariat franco-nigérien pour la régulation du secteur de l’énergie financé par l’AFD</li>
<li><strong>Sénégal</strong> : Lesieur cristal rachète les Oléagineux du Sénégal (Oleosen).</li>
</ul>a71bfec9-56e4-4491-8005-861cf3287477Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°382Zoom sur le dernier rapport Perspectives économiques mondiales de la Banque mondiale, publié le 5 janvier 20212021-01-15T00:00:00+01:00<p><u>Faits saillants de la semaine :</u></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong>Zoom</strong> <strong>sur</strong> le dernier rapport <a href="https://openknowledge.worldbank.org/bitstream/handle/10986/34710/9781464816123.pdf">Perspectives économiques mondiales de la Banque mondiale</a>, publié le 5 janvier 2021</li>
</ul>
<p><img class="sans-marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/a71bfec9-56e4-4491-8005-861cf3287477/images/a3e03055-e95c-4d0c-9613-26e4fd7a90f9" alt="Croissance" width="363" height="513" /></p>
<ul>
<li><strong>Actualité régionale</strong> : 11,8 Mds EUR mobilisés lors du One Planet Summit pour la Grande muraille verte au Sahel</li>
<li><strong>Bénin</strong> : Le Bénin réussit une levée de 1 Md EUR d’Eurobonds</li>
<li><strong>Burkina</strong> <strong>Faso</strong> : Progression des investissements privés de +15,5% entre 2016 et 2019</li>
<li><strong>Cap-Vert</strong> : Le gouvernement nomme le Président du Conseil d'Administration de son nouveau Fonds souverain</li>
<li><strong>Côte d’Ivoire</strong> : Lancement du projet LIVES² pour faciliter l’accès à un habitat abordable et durable à Abidjan</li>
<li><strong>Guinée</strong> : Impact de la pandémie à COVID-19 sur l’activité et les ménages</li>
<li><strong>Libéria</strong> : Construction d’une surface d’entreposage à proximité du port de Monrovia</li>
<li><strong>Mali</strong> : 30 M EUR de l’AFD pour améliorer l’approvisionnement en eau potable en milieu rural</li>
<li><strong>Mauritanie</strong> : L’Assemblée nationale adopte un projet de loi portant modification du code du commerce</li>
<li><strong>Sénégal</strong> : Le Japon octroie 56 M EUR pour soutenir la production de riz dans la vallée du fleuve</li>
<li><strong>Sierra Leone</strong> : 15 M USD de l’UE pour la réponse à la pandémie de COVID-19</li>
<li><strong>Togo</strong> : Adoption de la loi de finances 2021 à l’Assemblée nationale</li>
</ul>a4dbc020-bbf8-495e-9acc-5dd123958d4eBrèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°381Zoom sur le rapport 2020 du PNUD sur l'IDH2021-01-08T00:00:00+01:00<p><strong><u>Faits saillants de la semaine :</u></strong></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong>Zoom sur </strong>le rapport 2020 du PNUD sur <a href="http://hdr.undp.org/sites/default/files/hdr2020.pdf">l’Indice de développement humain (IDH)</a></li>
</ul>
<p><img class="sans-marge" title="1" src="/Articles/a4dbc020-bbf8-495e-9acc-5dd123958d4e/images/ac9fcfd3-74c8-4f1c-b50f-8cc118fb2240" alt="1" /></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong>Actualité régionale</strong> : La Banque mondiale table sur une croissance du PIB de +2,7% en Afrique subsaharienne en 2021</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Bénin </strong>: Le FMI octroie 178 M USD d’aide d’urgence au Bénin pour faire face à la pandémie de COVID-19</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Burkina Faso</strong> : Financement d’un projet d’assainissement par l’Exim Bank Chine pour 58 M USD</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Cap-Vert</strong> : Un investissement privé de 250 M EUR pour la construction d’hôtels et d’un port de plaisance à Praia</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Côte d’Ivoire</strong> : Ratification de l’APE avec le Royaume-Uni et entrée en vigueur de la 2ème phase de l’APEi avec l’UE</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Guinée </strong>: Signature d’une convention de 25 M EUR avec l’AFD en faveur du secteur de l'énergie</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Guinée-Bissau</strong> : Don de 9,8 M USD de la BAfD pour l'aide et la résilience à la COVID-19</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Mali </strong>: Accord de prêt de 18 Mds FCFA de la Banque mondiale pour le projet d’autonomisation des femmes</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Mauritanie </strong>: L’or passe pour la première fois en tête des exportations mauritaniennes</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Sénégal </strong>: DP World et le Sénégal signent un accord pour développer le port de Ndayane</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Togo </strong>: Bboxx, EDF et SunCulture commercialisent des pompes à eau solaire pour l’irrigation agricole</li>
</ul>5a506629-8399-4d3a-99b4-9a27dbbfb811Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°379Zoom sur l’offensive menée par la Côte d’Ivoire et le Ghana pour la rémunération des producteurs de cacao et les enjeux de la filière2020-12-11T00:00:00+01:00<p><u>Faits saillants de la semaine :</u></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong>Zoom</strong> : L’offensive menée par la Côte d’Ivoire et le Ghana pour la rémunération des producteurs de cacao et les enjeux de la filière</li>
</ul>
<p><img class="sans-marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="1" src="/Articles/5a506629-8399-4d3a-99b4-9a27dbbfb811/images/0d5507c7-4d00-43ba-b89b-8f4405935768" alt="1" width="594" height="439" /></p>
<p style="text-align: center;">Source : <a href="https://www.voicenetwork.eu/cocoa-barometer/">Baromètre du cacao 2020</a></p>
<ul>
<li><strong>Actualité régionale</strong> : L’accord de coopération monétaire entre la France et l’UEMOA approuvé à l'Assemblée nationale</li>
<li><strong>Bénin</strong> : Adoption par l’Assemblée nationale d’un budget de l’Etat de 2 452 Mds FCFA pour l’exercice 2021</li>
<li><strong>Burkina Faso</strong> : Telecel rejoint Orange et Onatel sur la 4G+</li>
<li><strong>Côte d’Ivoire</strong> : Adoption de textes de loi pour la mise en œuvre de la 2ème phase du démantèlement tarifaire dans le cadre de l’APE avec l’UE</li>
<li><strong>Guinée</strong> : L’Assemblée nationale autorise l’amendement du contrat relatif à la construction du barrage de Souapiti</li>
<li><strong>Mauritanie</strong> : Le gouvernement et la société Arise trouvent un compromis</li>
<li><strong>Niger</strong> : Un projet de villages intelligents financé par la Banque mondiale connecte 2000 villages à internet</li>
<li><strong>Sénégal</strong> : Finalisation du processus de restructuration de « La Poste »</li>
<li><strong>Togo</strong> : Démarrage de la construction de lignes électriques de 240 km entre Kara et Dapaong</li>
</ul>b2e6b37e-28d9-4ed6-9f02-6d504e928c6fBrèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°370Zoom sur le Rapport Africa’s Pusle de la Banque mondiale2020-10-09T00:00:00+02:00<p><strong><u>Faits saillants de la semaine :</u></strong></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong>Zoom sur</strong> <a href="https://fra01.safelinks.protection.outlook.com/?url=https%3A%2F%2Fwww.worldbank.org%2Fen%2Fpublication%2Fafrica-pulse&data=02%7C01%7Cedouard.seillier%40businessfrance.fr%7C13d6e421c82747d577e508d86c6f0f69%7C3550cb80eb2c40988900aa1b522bf97b%7C0%7C0%7C637378573409352377&sdata=iX8oW5jwnsI45Cd90OoiueavkoRRcfgvjF5XZGihBAI%3D&reserved=0">le Rapport Africa’s Pusle de la Banque mondiale ;</a></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Actualité régionale : </strong>Indice du capital humain de la Banque mondiale : les pays d’Afrique de l’Ouest en bas du classement ;</li>
</ul>
<p style="text-align: center;"><img class="sans-marge" src="/Articles/b2e6b37e-28d9-4ed6-9f02-6d504e928c6f/images/7a74afbe-b431-4ac2-add6-e2acaeb9d5bb" alt="Article" width="406" height="316" /></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong>Bénin :</strong> Les projets de loi de finances rectificative 2020 et de loi de finances initiale 2021 présentés à l’Assemblée nationale ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Côte d’Ivoire : </strong>Record de la production de noix de cajou et inauguration d’un centre de transformation de 6000 tonnes par an à Yamoussoukro ; Lancement des travaux du 2ème terminal à containers du PAA ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Guinée-Bissau :</strong> Don de 15 M USD de la Banque mondiale pour renforcer la sécurité alimentaire ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Libéria :</strong> 9,6 M USD du Fonds d’adaptation au changement climatique pour la résilience du cacao et du riz ;</li>
<li><strong>Mali</strong> : Nomination d’un gouvernement de transition de 18 mois et levée des sanctions de la CEDEAO ;</li>
<li><strong>Mauritanie </strong>: Les opérateurs télécoms acquièrent les licences 4G ;</li>
<li><strong>Sénégal : </strong>Contraction du PIB réel au deuxième trimestre 2020 ;</li>
<li><strong>Sierra Leone :</strong> 66 M USD pour le système éducatif.</li>
</ul>
<p> </p>a08c2009-d04e-4eee-b76f-20f653488a52Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°367Zoom sur le rapport de la BCEAO sur l’inclusion financière dans les pays de l’UEMOA en 2019 2020-09-18T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong><u>Faits saillants de la semaine :</u></strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li><strong>Zoom sur</strong> <a href="https://www.bceao.int/sites/default/files/2020-09/Evolution%20des%20indicateurs%20d%27inclusion%20financie%CC%80re%20dans%20l%27UEMOA%20au%20titre%20de%20l%27anne%CC%81e%202019.pdf">le rapport de la BCEAO sur l’inclusion financière dans les pays de l’UEMOA en 2019 ;</a></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><img class="sans-marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="DGT" src="/Articles/a08c2009-d04e-4eee-b76f-20f653488a52/images/8da85168-f9bc-428e-a8d0-21e86fca1b56" alt="DGT" width="373" height="400" /></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li style="text-align: justify;"><strong>Actualité régionale : </strong>La BRVM admet à sa cote l’emprunt obligataire de la SONATEL d’une valeur de 100 Mds FCFA, sa plus importante émission obligataire privée jamais réalisée ;</li>
<li><strong>Burkina Faso : </strong>La balance commerciale du Burkina Faso excédentaire de 85,1 M EUR au deuxième trimestre 2020 ;</li>
<li><strong>Côte d’Ivoire : </strong>Bloomfield dégrade la note de risque pays de la Côte d’Ivoire ;</li>
<li><strong>Gambie :</strong> Deux appels d’offres lancés pour la construction d’une centrale solaire de 150 MW ;</li>
<li><strong>Libéria</strong> : 7 sociétés pétrolières locales préqualifiées pour un appel d’offres de licences d’exploration en cours ;</li>
<li><strong>Niger</strong> : Le projet de budget général de l’Etat pour l’exercice 2021 fixé à 4 Mds EUR ;</li>
<li><strong>Sénégal : </strong>La BOAD accorde un prêt de 10,5 Mds FCFA à la société Sports City Diamniadio Co ;</li>
<li><strong>Togo</strong> : Aide budgétaire de 70 M USD de la Banque mondiale. </li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"> </p>94f4777d-4451-4f7b-bcde-6382919cc8c6Lettre économique d'Egypte - Juillet 2020La lettre économique d'Egypte est une publication mensuelle du Service Economique du Caire. Elle regroupe l'essentiel de l'actualité économique, mais également sectorielle et juridique en partenariat avec les cabinets Dentons et Gide.2020-07-20T00:00:00+02:00<p>Au sommaire du dernier numéro de juillet 2020 :</p>
<ol>
<li>Les banques multilatérales de développement en Egypte</li>
<li>Activités du Groupe Banque Mondiale</li>
<li>Activités de la Banque Européenne d’Investissement</li>
<li>Activités de la Banque Africaine de Développement</li>
<li>Activités de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement</li>
<li>Activités de la Banque Islamique de Développement</li>
<li>Brèves et indicateurs économiques</li>
</ol>68f7f5b0-4403-4019-9e6e-91363fe0493bActualités économiques Nigéria - Ghana semaine 29 du 13 au 19 juillet 2020Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2020-07-17T00:00:00+02:00<blockquote>
<p>Faits saillants</p>
</blockquote>
<div align="justify">- <strong>Nigéria</strong> : le Nigéria conserve son rang de première économie d’Afrique en 2019 ; le gouvernement prévoit une progression du budget fédéral en 2021 ; le maïs rejoint la liste des produits interdits à l’importation ; les startups toujours très actives au Nigéria : TradeDepot se renforce, Opay se retire ;</div>
<div align="justify">- <strong>Ghana</strong> : la Commission pétrolière indique que le secteur aurait perdu près de 5,7 Mds GHS depuis le début de la crise du COVID-19 ; signature d’un protocole d’accord entre le ministère de l’Aviation et un consortium turc pour l’injection de capitaux dans l’aéroport d’Accra ; la Société financière internationale va financer une usine d’acier à Kumasi.</div>1b5aeff7-9b92-4a6a-8996-8fc687a85235Actualités économiques Nigéria - Ghana semaine 27 du 29 juin au 5 juillet 2020Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2020-07-03T00:00:00+02:00<blockquote>
<p>Faits saillants</p>
</blockquote>
<p>- <strong>Régional</strong> : le FMI anticipe une récession de 3,2% pour l’Afrique sub-saharienne en 2020 ;</p>
<p>- <strong>Nigéria</strong> : l'exécutif poursuit sa politique de déconfinement et annonce la reprise des vols domestiques ; en soutien au secteur bancaire, la SFI va investir 70 MUSD dans la First City Monument Bank ; le volume d’affaires du secteur des assurances en hausse de 18% en 2019 ; la Deutsche Bank mobilise 3 Mds USD pour le 7ème train gazier de la NLNG tandis que le Nigéria lance le chantier du plus grand gazoduc du pays ;</p>
<p>- <strong>Ghana</strong> : la Banque mondiale apportera un soutien de 715 M USD pour faire face à la crise ; MTN Ghana annonce contester en justice la décision de la NCA déclarant la société en situation de domination sur le marché des télécoms ; le gouvernement envisage d'augmenter le prix du cacao payé aux producteurs alors que le COCOBOD annonce mener la syndication du prêt pour la prochaine saison.</p>90ad8d77-a007-4d92-8e7b-ee1ac627870fActualités économiques Nigéria - Ghana semaine 26 du 22 au 28 juin 2020Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2020-06-26T00:00:00+02:00<blockquote>
<div>Faits saillants</div>
</blockquote>
<div>- <strong>Nigéria</strong> : le FMI révise à la baisse ses prévisions de croissance pour 2020 à -5,4% ; la Banque mondiale accorde 750 M USD pour le renforcement du secteur de l'électricité ; la SFI accorde un prêt de 100 M USD à Zenith Bank en réponse aux difficultés causées par l'épidémie de COVID-19 ; le Nigéria envisage la mise en concessions de certains aéroports et autoroutes ;</div>
<div> </div>
<div>- <strong>Ghana</strong> : la Banque du Ghana s’inquiète de la hausse du déficit budgétaire ; alors que l’inflation atteint 11,3 % en g.a. au mois de mai, la Banque du Ghana table sur une baisse progressive d’ici la fin de l’année 2020.</div>17f3603d-d163-4afe-8abe-fa513c9ff958Covid-19 | Webinaire sur la dette publique africaineGuillaume Chabert, chef du service des affaires multilatérales et du développement à la direction générale du Trésor, coprésident du Club de Paris et coprésident du Groupe de travail du G20 « International Financial Architecture », a été invité à participer au webinaire sur la dette publique africaine organisée par le cabinet Gide le mardi 28 avril. Retrouvez la vidéo des échanges.2020-05-15T00:00:00+02:00<center><img class="marge" src="/Articles/17f3603d-d163-4afe-8abe-fa513c9ff958/images/370fa587-f5ee-4810-8a08-e9f65934e824" alt="webinaire" width="607" height="343" /></center>
<p> </p>
<blockquote>
<p>Guillaume Chabert, chef du service des affaires multilatérales et du développement à la direction générale du Trésor, coprésident du Club de Paris et coprésident du Groupe de travail du G20 « International Financial Architecture », a été invité à participer au webinaire sur la dette publique africaine, organisé par le cabinet Gide le mardi 28 avril.</p>
<p><strong><a href="https://file-eu.clickdimensions.com/gidecom-assgo/files/webinargide28avril2020-programme.pdf?1587975619420" target="_blank" rel="noopener noreferrer">+ Voir le programme du webinaire</a></strong></p>
</blockquote>
<center>
<h4><strong>Retrouvez la vidéo du Webinaire</strong></h4>
</center><center><iframe src="https://www.youtube.com/embed/V1p-_l9mjo8" width="560" height="315" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></center>
<p> </p>
<p>La crise du Covid-19, qui est d’abord une crise humaine, va aussi toucher l’Afrique très fortement en termes économiques. <strong>Le FMI entrevoit en 2020 la première récession de la région Afrique sub-saharienne depuis 25 ans : la croissance économique passerait de 3,1% en 2019 à -1,6% en 2020.</strong> <br />Au niveau mondial, celle des pays des pays émergents et en développement serait de -1% selon le FMI, de -6,1% pour les économies avancées. Cette récession va toucher le continent africain de manière hétérogène, certains pays (notamment les pays exportateurs de pétrole) seront plus touchés que d’autres. <strong>De manière générale, il est crucial de dégager des ressources rapidement, pour couvrir les dépenses d’urgence dans les domaines sanitaire et du soutien aux ménages et à l’économie,</strong> dans un contexte de conditions financières plus difficiles sur les marchés financiers, de forte baisse des transferts de fonds des migrants et de budgets publics en très fortes tensions, avec une hausse des dépenses et une baisse des recettes.</p>
<h2>Un « paquet financier » pour venir en soutien des pays affectés par la crise</h2>
<p>Dans ce contexte, la communauté financière internationale a décidé courant avril de déployer un « paquet financier » conséquent pour venir en soutien des pays affectés par la crise. <strong>Le volume des financements d’urgence apportés par le FMI a été doublé.</strong> Plus de 100 pays dans le monde ont déjà demandé de tels financements d’urgence auprès du FMI. Une bonne partie des pays d’Afrique subsaharienne l’a déjà fait. Au total, pour les 49 pays d’Afrique subsaharienne, ce sont de l’ordre de 25 Mds$ qui peuvent être mis en place par ce biais dès les prochaines semaines.<br /><strong>En complément des financements du FMI, la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, l’Union européenne, et les bailleurs bilatéraux dont l’Agence française de développement pour la France, ont redéployé en urgence leurs programmes pour réaffecter des moyens substantiels et rapides pour aider à traiter la crise.</strong></p>
<p>Dans un contexte de crise aiguë, et avec d’aussi fortes incertitudes, la suspension du service de la dette pendant un certain temps, afin de permettre aux pays de dégager autant de moyens pour financer les dépenses de santé ou de soutiens aux ménages et à l’économie, est un outil de soutien parmi les plus puissants et les plus efficaces à court terme. <strong><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2020/04/16/club-de-paris-suspension-du-service-de-la-dette-pour-les-pays-les-plus-pauvres" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Le Club de Paris et le G20 se sont accordés sur un moratoire du service de la dette </a></strong>couvrant 77 pays potentiellement éligibles, dont 41 sont situés en Afrique subsaharienne<a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2020/04/16/club-de-paris-suspension-du-service-de-la-dette-pour-les-pays-les-plus-pauvres" target="_blank" rel="noopener noreferrer">.</a> Cet accord comprend une clause de revoyure à la fin de l’année pour étendre si besoin le moratoire au-delà du 31 décembre 2020. <br />En plus des créanciers officiels, il est attendu que les créanciers privés participent à l’initiative selon des caractéristiques propres à ces créanciers. <strong>En termes chiffrés, l’initiative de suspension du service de la dette représente pour l’Afrique subsaharienne un volume d’environ 15 Mds$ si on inclut la suspension des dettes dus aux créanciers bilatéraux et aux créanciers privés.</strong></p>
<p><strong>Lire aussi :</strong></p>
<p><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2020/04/21/covid-19-reunion-semestrielle-entre-le-fmi-les-dispositifs-regionaux-de-financement-rfas-et-le-co-president-du-groupe-de-travail-ifa-du-g20" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Covid-19 | Réunion semestrielle entre le FMI, les Dispositifs Régionaux de Financement (RFAs) et le co-président du groupe de travail « IFA » du G20</a> - 21/04/2020</p>
<p><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2020/04/17/bilan-des-reunions-de-printemps-du-fmi-et-de-la-banque-mondiale-14-17-avril-2020" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Bilan des Réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale (14-17 avril 2020)</a> - 17/04/2020</p>
<p><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2020/04/16/club-de-paris-suspension-du-service-de-la-dette-pour-les-pays-les-plus-pauvres" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Club de Paris | Suspension du service de la dette pour les pays les plus pauvres </a>- 16/04/2020</p>
<p id="page-title">Sur le site du cabinet Gide : <a href="https://www.gide.com/fr/actualites/webinar-gide-sur-la-dette-publique-africaine" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Webinar Gide sur les dettes publiques africaines</a> - 06/05/2020 </p>
<p> </p>
<p><em>Publié le 29 avril 2020 - mis à jour le 15 mai 2020</em></p>b64b66b1-1459-4b5f-ad3b-17fe2a83fc88Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°351Zoom sur le trafic de faux médicaments dans le contexte de la pandémie de COVID-192020-05-08T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong><u>Faits saillants de la semaine : </u></strong></p>
<ul style="text-align: center;">
<li style="text-align: justify;"><strong>Zoom sur…</strong><a href="https://www.youtube.com/watch?v=bX1b-3Trtdc&feature=share&fbclid=IwAR3RxEweOQl6XVlTAQzyiw2-F07UL0MyCRHJJ0o57pYGWJpiD0HQ3iJnkHU"> l</a><a href="https://www.youtube.com/watch?v=bX1b-3Trtdc&feature=share&fbclid=IwAR3RxEweOQl6XVlTAQzyiw2-F07UL0MyCRHJJ0o57pYGWJpiD0HQ3iJnkHU">e trafic de faux médicaments dans le contexte de la pandémie de COVID-19</a> ;</li>
</ul>
<p style="text-align: center;"><img class="sans-marge" title="1" src="/Articles/b64b66b1-1459-4b5f-ad3b-17fe2a83fc88/images/8df9c8f8-4681-4a0d-839b-215d93c11383" alt="1" /></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong>Actualité régionale : </strong>Maintien de la dynamique haussière des nouveaux crédits et dépôts, accompagné d’une baisse du coût du crédit dans l’UEMOA<strong> ;</strong></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Bénin : </strong>Le Bénin légifère pour améliorer son score dans le classement Doing Business ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Burkina Faso :</strong> Ratification de l’accord de prêt de 49 M EUR avec la BAfD pour le projet solaire YELEEN ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Côte d’Ivoire </strong>: La Banque mondiale accorde un financement additionnel de 35 M USD à la Côte d’Ivoire pour lutter contre le COVID-19 ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Gambie</strong> : L’UE soutient la lutte contre le changement climatique en Gambie (1,4 M EUR) ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Guinée :</strong> Nordgold envisage de construire une centrale thermique de 33 MW pour alimenter la mine d’or de Lefa ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Libéria : </strong>L’hôpital de Buchanan équipé d’un système solaire électrique dans le cadre d’un projet du PNUD ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Mali :</strong> COVID -19 : Approbation d’un aide d’urgence de 200 M USD par le FMI ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Mauritanie :</strong> Ratification de deux conventions de prêt du Koweït pour un montant total de 200 M USD ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Niger :</strong> La Belgique accorde un prêt de 8 M EUR pour améliorer l’accès à l’eau à Niamey ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Sénégal :</strong> Conséquence du COVID-19, Air Sénégal aurait perdu plus de 30 M EUR de chiffre d’affaires en 3 mois ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Sierra Leone :</strong> La phase II du déploiement du réseau national de fibre optique bientôt lancée.</li>
</ul>f5262237-a52b-4e14-869a-cc11e9a3d645Actualités économiques Nigéria - Ghana semaine 17 du 20 au 26 avril 2020Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2020-04-24T00:00:00+02:00<blockquote>
<p>Faits saillants</p>
</blockquote>
<div align="justify">- <strong>Nigéria</strong> : le G20 et les créanciers du Club de Paris soutiennent une suspension temporaire des paiements du service de la dette pour les pays les plus pauvres qui en feraient la demande ; l’inflation augmente légèrement à 12,26 % en mars ; le secteur privé continue de s'engager dans la lutte contre le Coronavirus ; les banques enregistrent une hausse de 34% des paiements dématérialisés en mars ;</div>
<div align="justify">- <strong>Ghana</strong> : le moratoire sur les remboursements dus à la Banque mondiale permettra au Ghana de reporter le décaissement de 500 M USD en 2020 ; la croissance du Ghana atteint 6,5% en 2019.</div>2b6d0c11-d578-4f24-9d67-c63dd07fe26dActualités économiques Nigéria - Ghana semaine 15 du 6 au 12 avril 2020Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2020-04-10T00:00:00+02:00<blockquote>
<div align="justify">Faits saillants</div>
</blockquote>
<div align="justify">- <strong>Régional</strong> : l'Afrique subsaharienne devrait connaître sa première récession depuis 25 ans, selon la Banque mondiale ;</div>
<div align="justify">- <strong>Nigéria</strong> : une réponse budgétaire se met en place avec l’aide des bailleurs multilatéraux ; la dette publique a augmenté de 12,4% en 2019 dans un contexte de revenus pétroliers réduits ; la Bourse de Lagos connait sa pire crise depuis 2012 ; le fondateur d’Ubisoft Yves Guillemot investit dans la startup franco-nigériane Kwik Delivery ;</div>
<div align="justify">- <strong>Ghana</strong> : la Banque mondiale va prêter 100 M USD au Ghana pour son plan sanitaire contre le COVID-19 ; les banques ghanéennes annoncent réduire de 200 pdb le taux d’intérêt de référence pour les prêts ; réduction d’1 Md USD des revenus du cacao pour la saison 2019/2020.</div>40a92892-70ea-4c56-b044-f703d419571bActualités économiques d'Afrique de l'Ouest anglophone semaine 8 du 17 au 23 février 2020Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2020-02-21T00:00:00+01:00<blockquote>
<p>Faits saillants</p>
</blockquote>
<p>- <strong>Nigéria</strong> : La Banque mondiale annonce 6 nouveaux projets pour un financement total de 1,575 Md USD ; le FMI conclut sa mission de consultation au titre de l'article IV ; la NLNG signe un contrat d’approvisionnement de 10 ans avec le Portugais Galp ; Access Bank souhaite coter 15 Mds NGN d’obligations vertes à la Bourse du Luxembourg ;</p>
<p>- <strong>Ghana</strong> : Baisse du déficit commercial français avec le Ghana ; signature d’un protocole d’accord entre la <em>Ghana Revenue Authority</em> et les Pays-Bas.</p>05de9e39-710f-4a34-a397-651c79784daaActualités économiques d'Afrique de l'Ouest Nigéria - Ghana semaine 4 du 20 au 26 janvier 2020Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2020-01-24T00:00:00+01:00<blockquote>
<p>Faits saillants</p>
</blockquote>
<p>- <strong>Nigéria</strong> : En hausse, les investissements directs étrangers atteignent 3,4 Mds USD en 2019 ; l’endettement public a augmenté de 17% au 3<sup>ème</sup> trimestre 2019 ; quatre accords signés avec le Nigéria lors du sommet Royaume-Uni – Afrique ; la banque Access continue son expansion sur le continent africain ;</p>
<p>- <strong>Ghana</strong> : Participation du Président Nana Akufo-Addo au sommet Royaume-Uni – Afrique ; amélioration de taux de collecte fiscale au Ghana ; signature de 4 projets entre le Ghana et la Banque mondiale pour un montant de 570 M USD.</p>88dc39c0-0a9a-4c55-a8e8-c78e1b943b28Actualités économiques d'Afrique de l'Ouest Nigéria - Ghana semaine 3 du 13 au 19 janvier 2020Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2020-01-17T00:00:00+01:00<blockquote>
<p>Faits saillants</p>
</blockquote>
<p>- <strong>Régional </strong>: Légère dégradation des perspectives de croissance en 2020 selon la Banque mondiale ;</p>
<p>- <strong>Nigéria </strong>: Entrée en vigueur de la <em>Finance Bill</em>, la TVA passera de 5% à 7,5% début février ; Le procureur général suspend ses poursuites à l’égard de MTN pour 2 Mds USD d’arriérés d’impôts ; 96% des émissions sur le marché obligataire ont été réalisées par l’Etat fédéral en 2019 ; le volume de transferts financiers mobiles a augmenté de 463% en 2019 ;</p>
<p>- <strong>Ghana </strong>: Le gouvernement annonce la création d’un fonds d’investissement pour la diaspora ; hausse des interventions de la Banque du Ghana en soutien au cedi au 1<sup>er</sup> trimestre 2020.</p>3202b569-65b8-4387-93a2-1b3b4319fd81Brèves de l'ASEAN semaine 48 (2019)FAITS SAILLANTS : L’Indonésie et la Corée du Sud ont conclu les négociations pour un accord économique global | La Banque mondiale a émis 225 M USD d’obligations « catastrophes » à la bourse de Singapour, qui visent à assurer les Philippines contre les risques de tremblements de terre et de cyclones | Le gouvernement thaïlandais injectera 5 Mds USD supplémentaires dans l’économie en soutien à la croissance2019-11-29T00:00:00+01:00<p><img class="marge" title="Brèves ASEAN" src="/Articles/3202b569-65b8-4387-93a2-1b3b4319fd81/images/fc148e2b-d87b-421b-a566-d342519d2db7" alt="Brèves ASEAN" /></p>
<div>
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<p>Faits saillants</p>
</blockquote>
<p><strong>► L’Indonésie et la Corée du Sud ont conclu les négociations pour un accord économique global</strong></p>
<p><strong>► La Banque mondiale a émis 225 M USD d’obligations « catastrophes » à la bourse de Singapour, qui visent à assurer les Philippines contre les risques de tremblements de terre et de cyclones</strong></p>
<p><strong>► Le gouvernement thaïlandais injectera 5 Mds USD supplémentaires dans l’économie en soutien à la croissance</strong></p>
</div>
<div>
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<p align="center">Indonésie</p>
</blockquote>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>L’Indonésie et la Corée du Sud ont conclu les négociations pour un accord économique global, l’IK-CEPA</strong>. Cette annonce a eu lieu lors de la visite officielle du président Joko Widodo en Corée. L’accord supprimerait les tarifs douaniers sur 93 % des produits coréens importés par l’Indonésie (contre 80 % actuellement dans le cadre de l’accord de libre-échange entre la Corée et l’ASEAN) et faciliterait réciproquement l’accès des produits indonésiens au marché coréen, notamment pour le carburant, le sucre et la bière. Pour mémoire, en 2018, la Corée du Sud était le 6<sup>ème</sup> client et le 6<sup>ème</sup> fournisseur de l’Indonésie. Les négociations pour cet accord avaient été interrompues pendant 5 ans avant de reprendre en février de cette année. Les deux pays espèrent signer l’accord au premier semestre 2020.<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Le président Joko Widodo a signé une instruction présidentielle pour renforcer l’Agence de coordination des investissements (BKPM) et améliorer le cadre des affaires</strong>. L’instruction 7/2019, qui a pris effet immédiatement, charge le BKPM d’évaluer tous les processus d’émission de permis et licences et de les simplifier en lien avec les administrations qui en sont responsables. L’agence doit améliorer ses services afin de centraliser l’émission de tous les permis et licences. Pour mémoire, l’Indonésie était 73<sup>ème</sup> au dernier classement <em>Doing Business</em> de la Banque mondiale.<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Après quatre baisses consécutives, la banque centrale a maintenu son principal taux directeur à 5 % mais a assoupli le ratio de réserves obligatoires en monnaie locale de 50 points de base </strong>(à 5,5 % pour les banques conventionnelles et 4 % pour les banques islamiques). La baisse du ratio de réserves doit soutenir la liquidité du système bancaire et la demande de crédit en roupies. <em>Bank Indonesia</em> justifie sa décision par la stabilité de l’inflation et de l’environnement externe, ainsi que par la nécessité de soutenir l’activité dans un contexte de ralentissement de l’économie mondiale.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
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<p align="center">Malaisie</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Le fonds souverain malaisien <em>Khazanah</em> a cédé 5,6 Mds MYR (1,3 Md USD) d’actifs entre mai 2018 et août 2019</strong>. Près de 40 % (2,2 Md MYR soit 530 M USD) de ce montant provient de la vente de sa participation dans <em>Alibaba</em>. Pour mémoire, <em>Khazanah</em> a enregistré des pertes de 6,3 Mds MYR (1,5 Md USD) en 2018, dont la moitié due à la compagnie aérienne <em>Malaysia Airlines</em> dont le fonds détient l’ensemble du capital (la compagnie nationale n’est plus cotée).<br /><br /></li>
<li><strong>Les bénéfices de <em>Petronas</em> sont en forte baisse sur les trois premiers trimestres de 2019</strong>. En raison de la baisse des cours moyens du brut (64,7 USD/baril en 2019 contre 72,1 en 2018), en partie compensée par les prix du gaz naturel et de certains produits pétroliers, le chiffre d’affaires de la compagnie pétrolière nationale accuse un repli modéré de 3 %, à 176,2 Mds MYR (42,2 Mds USD), et son bénéfice après impôt un recul plus net de 11 %, à 36,4 Mds MYR (8,7 Mds USD). La société a néanmoins intensifié ses investissements, pour un montant de 28,9 Mds MYR (+9 %).</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
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<p align="center">Singapour</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Le groupe industriel français <em>Naval Group</em> a inauguré son centre de R&D à Singapour, en présence de l’Ambassadeur de France à Singapour Marc Abensour</strong>. Ce centre sera dédié à la recherche dans le secteur de la défense, notamment dans les domaines de l’intelligence artificielle et du <em>Big Data</em>. Il s’agit d’une nouvelle étape dans le développement des activités de R&D de <em>Naval Group</em> à Singapour, après l’événement <em>Start We Up</em> organisé en juin dernier, qui visait à donner l’opportunité à plusieurs startups singapouriennes sélectionnées de commencer des négociations de validation de concept avec le groupe.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
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<p align="center">Vietnam</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Le ministère des transports a reçu le rapport de faisabilité d’une ligne de chemin de fer reliant Lao Cai, à la frontière chinoise, Hanoi et la ville portuaire de Haiphong, dont le coût est estimé à 4,3 Mds USD</strong>. L’étude a été financée par la Chine pour 1,4 M USD. La ligne, de 392 km de long, densifiera le transport de passagers et de marchandises entre la Chine (Hekou, à la frontière sino-vietnamienne) et le Vietnam, avec une capacité estimée de 10 millions de tonnes de fret annuel. La ligne Hanoi-Lao Cai existante, moins moderne, serait abandonnée. Le projet, qui devra être examiné par l’Assemblée nationale, a fait débat dès son annonce, la nécessité du projet, son coût et la capacité du gouvernement à le mettre en œuvre étant remis en question. A noter que les autorités examinent en même temps la faisabilité d’une ligne grande vitesse entre Hanoi et Ho Chi Minh Ville d’un coût de 55 Mds USD.<br /><br /></li>
<li><strong>Le Premier ministre vietnamien a approuvé la mise en place d’un mécanisme d’appel d’offres pour les prochains projets de fermes solaires, mettant fin au système de tarification fixe subventionnée</strong>. Cette décision vise à réduire le prix d’achat de l’électricité solaire et à mieux contrôler les projets, qui se sont multipliés sur les deux dernières années. Le ministère de l’industrie et du commerce est chargé de formuler des propositions concrètes pour le processus d’appel d’offres avant le 15 décembre 2019. Le Premier ministre a également demandé que la Stratégie nationale énergétique 2021-2030 (<em>Power Development 8</em>) lui soit présentée pour accord en 2020.<br /><br /></li>
<li><strong>La ville de Ho Chi Minh Ville investit 21,3 M USD dans des systèmes de mesure de la qualité de l’air, de l’eau et des sols</strong>. Deux stations de mesures de la qualité de l’air sont en phase de test, tandis que les installations de surveillance de l’eau et des sols sont encore en phase d’étude de faisabilité. Cette annonce s’inscrit dans la stratégie municipale de développement d’un système complet de surveillance de l’environnement d’ici 2030. HCMV deviendra ainsi la première ville du Vietnam à disposer d’un système de ce type.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
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<p align="center">Thaïlande</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Le gouvernement injectera 144 Mds THB (environ 5 Mds USD) supplémentaires dans l’économie afin de stimuler la croissance, qu’il souhaite porter à 2,8 % en 2019 (contre 2,6 % prévus auparavant par les autorités)</strong>. Ces nouvelles mesures de relance incluent notamment i) l’amélioration des infrastructures dans plus de 71 000 villages pour (470 M USD) ; ii) la mise en place un programme de prêt à 0,01 % sur trois ans à destination des fermiers thaïlandais (1,7 Md USD) et une subvention des coûts de récolte des riziculteurs (880 M USD) ; et iii) un programme d’accès à la propriété, <em>Baan Dee Mee Down </em>(170 M USD<em>)</em>. Elles s’ajoutent au plan de relance de 10 Mds USD déjà annoncé en août.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
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<p align="center">Philippines</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>La Banque mondiale a émis 225 M USD d’obligations « catastrophes » à la bourse de Singapour, qui visent à assurer les Philippines contre les risques de tremblements de terre (75 M USD) et de cyclones (150 M USD) </strong>sur les trois prochaines années. Ces obligations ont été émises par la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), branche de la Banque mondiale dédiée aux pays à revenu intermédiaire et aux pays pauvres solvables, et visent à transférer le risque financier lié aux catastrophes climatiques des pays en développement vers les investisseurs. Les obligations « catastrophes » sont assorties d’un coupon basé sur l’USD Libor et d’une maturité de 3 ans, et peuvent engendrer une perte de capital en cas de tremblements de terre ou de cyclone, d’ampleur définie, se produisant aux Philippines avant la date de maturité. Il s’agit de la première émission de la Banque mondiale à Singapour.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
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<p align="center">Cambodge</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>L’Assemblée nationale a adopté le projet de loi de finances pour 2020, qui prévoit une dépense publique de 8,2 Mds USD, en hausse de 22,7 % par rapport à celle de 2019</strong>. Un montant de 2,1 Mds USD sera notamment alloué aux salaires des fonctionnaires, 1,8 Md USD au secteur économique, 1,9 Md USD aux dépenses sociales, et 1,2 Md USD à la défense. Pour couvrir ce niveau de dépense, le gouvernement vise un montant de recettes de 6,5 Mds USD (+24,3 %) et pourra par ailleurs recourir aux prêts concessionnels dans la limite de 1,9 Md USD.<br /><br /></li>
<li><strong>La Banque mondiale maintient sa prévision de croissance à 7 % pour le Cambodge en 2019</strong>, dans son dernier rapport <em>Cambodia Economic Update</em>. Cette prévision concorde avec celle du FMI, dévoilée dans le communiqué de fin de mission article IV d’octobre. La croissance devrait être soutenue par de bonnes performances à l’exportation et une forte demande intérieure. Le rapport souligne cependant certains risques externes qui pèsent sur la croissance du pays, en particulier les tensions commerciales et la possible suspension du régime commercial préférentiel « Tout sauf les armes » de l’Union européenne. Sur le plan interne, la Banque mondiale identifie notamment le risque lié à la forte croissance du crédit dans le secteur de l’immobilier et de la construction.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Laos</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>La banque centrale a officiellement lancé la nouvelle entreprise <em>Lao National Payment Network</em> (<em>LAPNet</em>), en collaboration avec sept banques et l’opérateur de paiement <em>UnionPay,</em> pour mettre en place un système intégré de paiement électronique</strong>. Parmi les actionnaires, la banque centrale détient 25 % du capital (pour un montant 1 M USD), la banque publique BCEL, 20 % (800 000 USD), et le chinois <em>UnionPay International, </em>15 % (600 000 USD).<br /><br /></li>
<li><strong>Le Laos a mandaté le <em>Crédit Suisse</em>, <em>JP Morgan</em> et <em>Standard Chartered</em> pour l’aider à se lancer sur le marché international des obligations en dollars. </strong>En décembre 2015, le Laos a vendu pour 182 M USD d'obligations libellées en dollars en deux tranches à des investisseurs institutionnels thaïlandais. Par ailleurs, le pays émet régulièrement des obligations souveraines libellées en bahts thaïlandais. En revanche, il n'a encore jamais émis sur le marché international. A noter que le Laos n'est noté par aucune des trois principales agences de notation.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Birmanie</p>
</blockquote>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Le ministère du plan et des finances a attribué des licences à cinq assureurs étrangers et à six <em>joint-ventures</em> entre assureurs birmans et étrangers, marquant ainsi l’ouverture du secteur de l’assurance en Birmanie</strong>. L’assureur anglais <em>Prudential</em>, le japonais <em>Dai-ichi Life</em>, le hongkongais <em>AIA</em>, l’américain <em>Chubb</em> et le canadien <em>Manulife</em> peuvent désormais officiellement proposer des polices d’assurance à la population birmane (55 millions de personnes), dont moins de 4 % a actuellement une couverture d’assurance.</li>
</ul>
<p> </p>db2a87a0-3236-4684-be22-1ca7ece74dc3Actualités économiques d'Afrique de l'Ouest Nigéria - Ghana semaine 43 du 21 au 27 octobre 2019Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2019-10-25T00:00:00+02:00<p><img class="marge" src="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/6676f1ef-de07-4686-bd03-ef56290bf24f/images/c8b2f535-ddcf-48cb-8388-4289f651c150" alt="twitter" width="34" height="34" />Rejoignez-nous sur Twitter ! <a href="https://twitter.com/FR_Eco_Nigeria">@FR_Eco_Nigeria</a></p>
<blockquote>
<p>Faits saillants</p>
</blockquote>
<p>- <strong>Régional</strong> : Classement <em>Doing Business</em> 2020 : forte progression du Nigéria, légère régression du Ghana ;</p>
<p>- <strong>Nigéria</strong> : Rencontre entre les Présidents Buhari et Poutine lors du Sommet Russie-Afrique de Sotchi ; la dette publique atteint 83,9 Mds USD au 1<sup>er</sup> semestre 2019, en hausse de 14,6% sur un an ; la Banque mondiale alloue 3 Mds USD pour l’amélioration du réseau électrique nigérian ; financement de 629 M USD de la <em>China Development Bank</em> pour le Port de Lekki ;</p>
<p>- <strong>Ghana</strong> : Le gouvernement annule la concession d’<em>Electricity Company of Ghana </em>; les pertes fiscales dans le secteur pétrolier aval s’élèvent à 1,2 Md GHS entre 2016 et 2018.</p>eb3b256d-d275-437d-a1c0-47ab1838be68Le secteur de l’énergie, un secteur d’intervention privilégié pour les bailleurs au CamerounLe Cameroun bénéficie d’un potentiel énergétique important, notamment grâce à sa capacité hydroélectrique. Selon la Banque mondiale, le pays se place au deuxième rang sur le continent africain en termes de puissance potentielle estimée (23 000 MW), derrière la République démocratique du Congo.2019-08-23T00:00:00+02:00<p>Le pays bénéficie également d’un potentiel photovoltaïque non négligeable grâce à l’ensoleillement important dans les régions septentrionales, ainsi qu’en énergie éolienne du fait de son ouverture sur le golfe de Guinée. Enfin, les réserves en gaz naturel permettent d’envisager de grands projets de centrales thermiques à l’instar de celle de Kribi.</p>
<p>De son côté, la demande d’électricité a augmenté de manière régulière, à un rythme annuel d’environ 6 % depuis 2001 et de 7,5 % depuis 2010. Cette augmentation résulte à la fois de la croissance démographique (en moyenne de 2,5 % sur la dernière décennie) et du développement du tissu économique. Des avancées notables ont pu être enregistrées dans le secteur depuis les années 2000, comme en atteste l’évolution du taux d’accès des ménages à l’électricité qui est passé de 41 % à 61 % entre 2000 et 2017 (pour une moyenne de 45 % pour l’Afrique subsaharienne en 2017). Ces résultats ont pu être obtenus grâce au travail conjoint des autorités et des bailleurs de fonds, aussi bien sur la réforme institutionnelle du secteur que sur le développement et le financement de projets structurants, en particulier dans l’hydroélectricité.</p>2b83fe42-056b-41cd-b1f0-d5af9f02e48bInformations économiques d'Afrique de l'Ouest anglophone semaine 27 du 1 au 7 juillet 2019Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2019-07-05T00:00:00+02:00<p><strong>Faits saillants</strong> :</p>
<p>- <strong>Régional</strong> : La CEDEAO fixe le cadre de sa monnaie unique ;</p>
<p>- <strong>Nigéria</strong> : Le Nigéria signera la première phase de l’accord d’adhésion à la ZLECAf ; la Banque centrale instaure un ratio minimum de prêts / dépôts de 60% pour les banques de dépôts ; les flux de capitaux entrants atteignent 8,5 Mds USD au 1er trimestre 2019 ; report de l’introduction d’Airtel Nigéria sur la bourse de Lagos ;<br />Faits saillants :</p>
<p>- <strong>Ghana</strong> : ESLA a émis 1,15 Mds GHC (190 M EUR) d’obligations à échéance 10 ans ; le Ghana souhaiterait rééchelonner sa dette auprès de ses créanciers chinois ; la Banque africaine de développement valide un prêt de 81,7 M USD pour la construction de routes ;</p>
<p>- <strong>Libéria </strong>: Le gouvernement a soumis sa proposition de Budget 2019/2020 au Parlement ; subvention de 47 M USD de la Banque mondiale pour l’enseignement secondaire ;</p>
<p>- <strong>Sierra Leone</strong> : Le FMI a réalisé sa première revue dans la cadre du programme de Facilité Elargie de Crédit.</p>308d4273-aeea-48ce-80d5-1ca1c7f74f16IRAN - Brèves économiques bimensuelles - Juin 2019 (1/2) .2019-06-16T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong><span style="text-decoration: underline;">Brèves macro-économiques</span></strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li style="text-align: justify;">
<p>La Banque mondiale a dégradé ses perspectives de croissance pour l'Iran pour l'année en cours (2019/2020). Elle prévoit désormais une contraction du PIB en volume de 4,5% (au lieu de 3,6% lors de son précédent rapport publié en janvier).</p>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<p>D'après le Centre des Statistiques, l’indice de prix à la production est passé de 236,4 à la fin de l’année 2017/2018 à 374,2 à la fin de l’année fiscale 2018/2019, soit une augmentation voisine de 48% sur un an.</p>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<p>D'après la CNUCED, les flux d'IDE entrants ont été ramenés de 5 Mds$ en 2017 à 3,48 Mds$ en 2018, soit une baisse de 31%.</p>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<p>D’après la Banque centrale, les dépôts bancaires se sont établis à 155 Mds USD entre mars 2018 et février 2019, soit une augmentation de 32 % en glissement annuel. </p>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<p>L'administration Trump vient de placer sous sanctions 2 personnes physiques et 1 personne morale de droit irakien (l’entreprise South Wealth Resources) en raison de leurs liens supposés avec les Gardiens de la Révolution.</p>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<p>L'<em>Office of Foreign Assets Control </em>(OFAC) a ajouté à sa liste des <em>Specially Designated Nationals </em>(SDN) <em>Persian Gulf Petrochemicals Industries Company </em>(PGPIC), c’est-à-dire le groupe pétrochimique le plus important du pays, ainsi que 39 de ses filiales et trois de ses agents commerciaux à l'étranger.</p>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="text-decoration: underline;">Brèves sectorielles</span></strong></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;">
<p>Les importations chinoises, indiennes, japonaises et coréennes de pétrole iranien se sont établies à 1,285 M de b/j au cours des quatre premiers mois de l’année 2019.</p>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<p>Signe des temps, la NIOC a annulé la 11ème vente de pétrole brut au secteur privé. Elle a organisé une 12ème session de vente sur le marché IRENEX à la fin du mois de mai 2019. 2 millions de barils étaient proposés à un prix unitaire de 64,29$. Aucun acheteur ne s'est manifesté.</p>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<p>La NIOC a organisé une 13ème session de vente au secteur privé sur le marché IRENEX. 2 millions de barils de brut « léger » étaient proposés à un prix unitaire de 67,32$. Aucun acheteur ne s'est manifesté.</p>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<p>D’après la <em>National Iranian Gas Company </em>(NIGC), les exportations de gaz naturel ont atteint 14 mds de mètres cubes au cours de l’année 2018/2019, soit une augmentation de 5% sur un an. Les principaux clients ont été la Turquie (22 M de mc/j), l’Irak (13 M de mc/j), l’Azerbaïdjan (1,5 M de mc/j) et l’Arménie (1,4 M de mc/j).</p>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<p>D’après l’Iranian Mines and Mining Industries Development and Renovation Organization (IMIDRO), l’Iran a exporté 57,7 M de tonnes de produits miniers pour l’année 2018/2019 pour une valeur de 9,22 Mds USD, ce qui représente une baisse de 5% en volume et de 2% en valeur.</p>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<p>La production automobile s’est établie à 42 623 véhicules sortis d’usine au cours du premier mois de l’année civile iranienne (mars-avril 2019), en baisse de 53 % en glissement annuel.</p>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<p>D’après le Vice-président de la République islamique d’Iran, la Fondation des Déshérités contribuera au financement de la première phase du projet d’autoroute reliant Téhéran au Nord du pays.</p>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<p>Suspendue depuis 2015 pour des raisons de sécurité, la ligne de train Téhéran-Ankara sera de nouveau exploitée à partir du 27 juin, selon l’Iran Railways Company. Le prix du billet est fixé à 43 €. </p>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<p>D’après la Banque Centrale, le prix de l’immobilier résidentiel à Téhéran a augmenté (en monnaie locale) dans des proportions voisines de 112% entre le mois de mai 2018 et le mois de mai 2019. Le nombre des transactions immobilières a diminué dans des proportions supérieures à 36% dans le même temps.</p>
</li>
<li>
<p style="text-align: justify;">D’après le Centre national des statistiques, l’indice des prix à la consommation dans le secteur des boissons et de l’alimentation a augmenté de 81,7% en glissement annuel entre mai 2018 et mai 2019.</p>
</li>
</ul>ba956269-3f8e-45ed-9687-fb5415250b33Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest n°307Zoom sur… le rapport de la Banque mondiale sur les migrations et les envois de fonds des migrants en 20182019-05-31T00:00:00+02:00<p><strong><u>Faits saillants de la semaine : </u></strong></p>
<p> </p>
<ul>
<li><strong>Zoom sur</strong>… le rapport de la Banque mondiale sur les migrations et les envois de fonds des migrants en 2018</li>
</ul>
<p> </p>
<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/ba956269-3f8e-45ed-9687-fb5415250b33/images/fa403feb-5098-4d8a-8883-b081789c9c1c" alt="Données Banque mondiale" width="742" height="525" /></p>
<p> </p>
<ul>
<li><strong>Burkina Faso </strong>: digitalisation des services financiers : la DGI lance la nouvelle version de la plateforme eSintax ;</li>
<li><strong>Côte d’Ivoire </strong>: mobilisation financière de 500 M EUR pour le programme social du gouvernement ivoirien ; attribution de quatre blocs d’exploration pétrolière en mer ;</li>
<li><strong>Guinée</strong> : l’AFD appuie le secteur agricole et la formation professionnelle pour un montant total de 20,7 M EUR ;</li>
<li><strong>Mali : </strong>énergie solaire : signature par le gouvernement d’une convention avec le groupement EREN-Total (Koutiala, 25 MW) ;</li>
<li><strong>Mauritanie :</strong> la Banque mondiale publie son rapport sur la Mauritanie ;</li>
<li><strong>Niger :</strong> les services du FMI concluent leur mission de revue de programme et de consultation 2019 au titre de l’article IV ; la BAfD débloque 128,8 M USD (115,5 MEUR) pour le barrage de Kandadji ; la Braniger, filiale de Castel, sur le point de fermer ses portes au Niger.</li>
</ul>439932bc-450e-4fac-8039-c1e0af22363fRestitution publique de la revue conjointe des contributions françaises aux fonds fiduciaires multi-bailleurs crise et post-crise (FFMB-CPC) Depuis plusieurs décennies ont été mis en place des mécanismes de mutualisation de l’aide appelés « fonds fiduciaires multi-bailleurs » qui, à partir de la fin des années 1990 et du début des années 2000 ont concerné des zones de crise. Entre 2002 et 2017, la France a contribué à hauteur de 176,9M€ aux 12 FFMB-CPC, administrés par la banque mondiale et plus récemment par l’Union européenne, qui viennent de faire l’objet d’une étude commanditée par l’Agence française de développement, la direction générale du Trésor et le ministère de l’Europe et des affaires étrangères.Ces fonds représentent plus de 16Md€ et interviennent sur trois zones géographiques :Proche et Moyen Orient (Afghanistan, Territoires Palestiniens, Liban, Syrie)Afrique (Région des Grands Lacs, République centrafricaine, Sahel)Amérique du Sud et Caraïbes (Haïti, Colombie)L’évaluation reconnaît que ces fonds représentent un effort important de la communauté internationale dans un contexte de crise et un esp2019-05-06T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Restitution FFMB" src="/Articles/439932bc-450e-4fac-8039-c1e0af22363f/images/7132750d-9199-4141-831c-12aedac0f3e2" alt="Restitution FFMB" /></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;">Depuis plusieurs décennies ont été mis en place des mécanismes de mutualisation de l’aide appelés « fonds fiduciaires multi-bailleurs » qui, à partir de la fin des années 1990 et du début des années 2000 ont concerné des zones de crise. Entre 2002 et 2017, la France a contribué à hauteur de 176,9M€ aux 12 FFMB-CPC, administrés par la banque mondiale et plus récemment par l’Union européenne, qui viennent de faire l’objet d’une étude commanditée par l’Agence française de développement, la direction générale du Trésor et le ministère de l’Europe et des affaires étrangères.</p>
<p style="text-align: justify;">Ces fonds représentent plus de 16Md€ et interviennent sur trois zones géographiques :</p>
<ul style="text-align: justify; list-style-type: disc;">
<li>Proche et Moyen Orient (Afghanistan, Territoires Palestiniens, Liban, Syrie)</li>
<li>Afrique (Région des Grands Lacs, République centrafricaine, Sahel)</li>
<li>Amérique du Sud et Caraïbes (Haïti, Colombie)</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">L’évaluation reconnaît que ces fonds représentent un effort important de la communauté internationale dans un contexte de crise et un espace de concertation et de dialogue privilégié avec les pays bénéficiaires. L'évaluation formule un ensemble de trois recommandations : </p>
<ol>
<li style="text-align: justify;">Eviter le saupoudrage en ancrant la doctrine française de contribution aux FFMB-CPC dans une stratégie explicite de la France et en limitant le recours à ces instruments « multi-bi ».</li>
<li style="text-align: justify;">Renforcer la spécificité de ces fonds en tant qu’outil de réponse-sortie de crise en assurant une priorisation adéquate des interventions et une association systématique des autorités nationales.</li>
<li style="text-align: justify;">Renforcer la coordination des acteurs français, ONG comprises, afin de défendre, dès la création de ces fonds, les positions de la France sur l’efficacité de l’aide.</li>
</ol>
<p style="text-align: left;">Les recommandations de l’évaluation font écho aux réflexions engagées par la France auprès des différentes banques multilatérales. Il apparaît en effet nécessaire de concentrer les efforts sur des instruments clefs et largement dotés, pour faciliter le suivi des ressources affectées et améliorer la réponse aux situations de crise et post-crise.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La France a d’ailleurs soutenu lors de la 18<sup>ème</sup> reconstitution du fonds de l’Association internationale de développement (IDA18)<a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Admin/Articles/New#_ftn1"><span style="text-decoration: underline;">[1]</span></a> l’augmentation des ressources affectées à la <em>Crisis Response Window </em>(CRW).</strong> La CRW fournit des ressources pour aider les populations face aux catastrophes naturelles, aux crises économiques sévères et aux situations d’urgence sanitaire. Cette fenêtre dispose de 3 milliards de dollars pour la période 2017-2020, soit une augmentation de 1,2 milliard de dollars par rapport à la reconstitution précédente.</p>
<div>La synthèse de cette évaluation est disponible ci-dessous. <br clear="all" /><hr align="left" size="1" width="33%" /></div>
<div>
<div>
<p><a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Admin/Articles/New#_ftnref1"><span style="text-decoration: underline;">[1]</span></a> Guichet de la Banque mondiale qui soutient les pays les plus pauvres</p>
</div>
</div>9e41b786-3924-4b7c-bfc9-dc737c573795Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest n°299Faits saillants de la semaine : Zoom sur… le rapport sur la politique monétaire de la BCEAO ;Actualité régionale : Ouverture des négociations sur la zone de libre-échange continentale (ZLEC) africaine ;Burkina Faso : Inauguration de la Banque agricole du Faso ;Cap-Vert : Forum d’investissement du Cap-Vert : 560 M USD à mobiliser ;Côte d’Ivoire : Campagne intermédiaire du cacao : le prix bord champ fixé à 750 F CFA/kg (1,14 EUR/kg) ; Le droit unique de sortie (DUS) de noix de cajou à l’exportation baisse de 10% à 7% ;Gambie : La Banque mondiale, l’Union européenne et la BEI allouent 164 M EUR au secteur des énergies renouvelables ;Guinée : Soutien conjoint de la Banque mondiale et l’AFD au secteur électrique ; 2ème édition des rencontres d’affaires ;Mauritanie : Appui budgétaire de 25 M EUR de l’Union européenne à la Mauritanie ;Niger : PROPARCO réalise sa première opération de soutien au secteur financier au Niger avec la signature d’une ligne de crédit de 10 M EUR2019-04-05T00:00:00+02:00<p><strong><span style="text-decoration: underline;">Faits saillants de la semaine : </span></strong></p>
<p><strong>Zoom sur</strong>… le rapport sur la politique monétaire de la BCEAO ;</p>
<p><strong>Actualité régionale </strong>: Ouverture des négociations sur la zone de libre-échange continentale (ZLEC) africaine ;</p>
<p><strong>Burkina Faso </strong>: Inauguration de la Banque agricole du Faso ;</p>
<p><strong>Cap-Vert :</strong> Forum d’investissement du Cap-Vert : 560 M USD à mobiliser ;</p>
<p><strong>Côte d’Ivoire </strong>: Campagne intermédiaire du cacao : le prix bord champ fixé à 750 F CFA/kg (1,14 EUR/kg) ; Le droit unique de sortie (DUS) de noix de cajou à l’exportation baisse de 10% à 7% ;</p>
<p><strong>Gambie :</strong> La Banque mondiale, l’Union européenne et la BEI allouent 164 M EUR au secteur des énergies renouvelables ;</p>
<p><strong>Guinée</strong> : Soutien conjoint de la Banque mondiale et l’AFD au secteur électrique ; 2ème édition des rencontres d’affaires ;</p>
<p><strong>Mauritanie : </strong>Appui budgétaire de 25 M EUR de l’Union européenne à la Mauritanie ;</p>
<p><strong>Niger</strong> : PROPARCO réalise sa première opération de soutien au secteur financier au Niger avec la signature d’une ligne de crédit de 10 M EUR ;</p>
<p><strong>Sénégal </strong>: L’initiative Choose Africa : 2,5 Mds EUR pour les PME africaines.</p>010a4e9a-99a4-4119-9487-21b0eec33c34Brèves économiques d'Afrique de l'Ouest n°289Faits saillants de la semaine : Zoom sur… le rapport de la Banque mondiale sur le secteur informel en Afrique subsaharienne ;Actualité régionale : Mission du FMI auprès de l’UEMOA, entrée au capital minoritaire de Conergies-Group par EDF ;Burkina Faso : Démission du gouvernement et nomination d’un nouveau Premier ministre ;Cap-Vert : Lancement d’un nouveau fonds souverain de 90 M EUR ;Côte d’Ivoire : APEi entre la Côte d’Ivoire et l’UE : mise en œuvre de la phase 1 du démantèlement tarifaire ; Baisse de 20% du tarif de l’électricité pour 850 000 foyers ;Gambie : Inauguration du premier pont sur le fleuve Gambie ;Guinée : Mise en place d’une nouvelle procédure douanière de paiement et d’un numéro d’identification fiscal permanent ;Mali : Hausse de 23% de la production d’or en 2018 ;Niger : La BID injecte plus de 10 Mds FCFA dans le développement de la filière riz ;Sénégal : Ouverture d’un Carrefour Market à Dakar.2019-01-25T00:00:00+01:00<p><strong><span style="text-decoration: underline;">Faits saillants de la semaine : </span></strong></p>
<p> </p>
<p><strong>Zoom sur</strong>… le rapport de la Banque mondiale sur le secteur informel en Afrique subsaharienne ;</p>
<p><strong>Actualité régionale : </strong>Mission du FMI auprès de l’UEMOA, entrée au capital minoritaire de Conergies-Group par EDF ;</p>
<p><strong>Burkina Faso</strong> : Démission du gouvernement et nomination d’un nouveau Premier ministre ;</p>
<p><strong>Cap-Vert</strong> : Lancement d’un nouveau fonds souverain de 90 M EUR ;</p>
<p><strong>Côte d’Ivoire</strong> : APEi entre la Côte d’Ivoire et l’UE : mise en œuvre de la phase 1 du démantèlement tarifaire ; Baisse de 20% du tarif de l’électricité pour 850 000 foyers ;</p>
<p><strong>Gambie : </strong>Inauguration du premier pont sur le fleuve Gambie ;</p>
<p><strong>Guinée</strong> : Mise en place d’une nouvelle procédure douanière de paiement et d’un numéro d’identification fiscal permanent ;</p>
<p><strong>Mali : </strong>Hausse de 23% de la production d’or en 2018 ;</p>
<p><strong>Niger</strong> : La BID injecte plus de 10 Mds FCFA dans le développement de la filière riz ;</p>
<p><strong>Sénégal </strong>: Ouverture d’un Carrefour Market à Dakar.</p>ff48d63f-fc2c-439a-8b55-faf72dbc22f0Objectif Développement numéro 13, billet des représentants français au sein des institutions financières internationales Conçue à destination des entreprises s’intéressant aux activités et aux marchés des institutions multilatérales en charge du développement, Objectif Développement a pour objectif de leur transmettre une information utile à la construction ou à la poursuite de leurs projets, dans un environnement en perpétuelle évolution.Au sommaire : les actualités des institutions multilatérales en charge du développementGroupe banque mondialeGroupe banque africaine de développement (BAFD)Groupe banque interamericaine de développement (BID)Banque asiatique de développement (BASD)Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII)Groupe banque islamique de développement (BISD)Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD)Groupe banque européenne d’investissement (BEI)Financements européens RP UEAgendaObjectif Développement est rédigé par les représentants français auprès des institutions à vocation mondiale (Banque mondiale, Nations-Unies) m2019-01-23T00:00:00+01:00<p>Conçue à destination des entreprises s’intéressant aux activités et aux marchés des institutions multilatérales en charge du développement, Objectif Développement a pour objectif de leur transmettre une information utile à la construction ou à la poursuite de leurs projets, dans un environnement en perpétuelle évolution.</p>
<h2>Au sommaire : les actualités des institutions multilatérales en charge du développement</h2>
<ul>
<li>
<p>Groupe banque mondiale</p>
</li>
<li>
<p>Groupe banque africaine de développement (BAFD)</p>
</li>
<li>
<p>Groupe banque interamericaine de développement (BID)</p>
</li>
<li>
<p>Banque asiatique de développement (BASD)</p>
</li>
<li>
<p>Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII)</p>
</li>
<li>
<p>Groupe banque islamique de développement (BISD)</p>
</li>
<li>
<p>Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD)</p>
</li>
<li>
<p>Groupe banque européenne d’investissement (BEI)</p>
</li>
<li>
<p>Financements européens RP UE</p>
</li>
<li>
<p>Agenda</p>
</li>
</ul>
<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/ff48d63f-fc2c-439a-8b55-faf72dbc22f0/images/ab453a08-6f40-41f7-b266-403c6aaf4438" alt="Objectif Développement " width="707" height="382" /></p>
<div class="focus">
<p>Objectif Développement est rédigé par les représentants français auprès des institutions à vocation mondiale (Banque mondiale, Nations-Unies) mais aussi régionales en Europe (BERD, BEI, RP UE, CEB) comme hors Europe (BAfD, BID, BAsD, BAI I), et traite des principaux sujets d’actualité de chacune de ces institutions.</p>
</div>
<p> </p>9b6476ce-c07e-46ef-abf1-4726f38520f9Conjoncture : nouvelles prévisions de la Banque mondiale (Global Prospects - janvier 2019)La Banque mondiale a publié l'édition de janvier de sa publication Global Prospects. Les prévisions de croissance sont revues à la baisse pour la Bulgarie et en particulier pour la Roumanie. La croissance des Balkans occidentaux est prévue à 3,5 % en 2018 et 2019. Source : Banque mondiale – Global Prospects – Janvier 20192019-01-11T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">La Banque mondiale a publié l'édition de janvier de sa publication <em>Global Prospects</em>. <strong>Les prévisions de croissance sont revues à la baisse pour la Bulgarie et en particulier pour la Roumanie.</strong> La croissance des Balkans occidentaux est prévue à 3,5 % en 2018 et 2019.</p>
<p> <img style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Tableau de prévisions" src="/Articles/9b6476ce-c07e-46ef-abf1-4726f38520f9/images/2323b04d-338a-42dc-b55c-7572124b5861" alt="Tableau de prévisions" /></p>
<p align="center"><strong> </strong></p>
<div align="center"> </div>
<p style="text-align: center;" align="center"><em><a href="http://pubdocs.worldbank.org/en/431501542818370186/Global-Economic-Prospects-Jan-2019-Europe-and-Central-Asia-analysis.pdf"><span style="text-decoration: underline;">Source : Banque mondiale – Global Prospects – Janvier 2019</span></a></em></p>19f8bcf1-c396-42b4-b7c8-db3e634ec5c4Les perspectives économiques en Afrique subsaharienne de la Banque mondiale (janvier 2019) Au niveau mondial : croissance légèrement révisée à la baisse à 3% en 2018 (-0,1 pp), reflet notamment de la montée des tensions commerciales Le rapport a revu à la baisse sa perspective de croissance mondiale pour 2018. Celle-ci devrait s’établir à 3% (contre 3,1% en 2017), au lieu de 3,1% comme initialement prévu en juin 2018. En 2019, celle-ci est attendue à 2,9% en 2019. Cette décélération reflète la montée des tensions commerciales et l’augmentation notable des charges d’emprunt qui freine les entrées de capitaux dans les marchés émergents et les économies en développement. En Afrique Subsaharienne : croissance revue à la baisse à 2,7% en 2018 (-0,4 pp) en raison du ralentissement économique de l’Angola, du Nigéria et de l’Afrique du Sud La Banque mondiale a revu à la baisse sa perspective de croissance de 0,4 point de pourcentage (pp), avec un taux finalement estimé à 2,7% pour 2018. Cette révision est essentiellement le fait du ralentissement de l’activité économique dans2019-01-11T00:00:00+01:00<p align="LEFT"> </p>
<h4><strong><em><span style="font-size: 12pt;">Au niveau mondial </span></em><span style="font-family: Arial,Arial; font-size: 12pt;">: croissance légèrement révisée à la baisse à 3% en 2018 (-0,1 pp), reflet notamment de la montée des tensions commerciales </span></strong></h4>
<p><span style="font-family: Arial,Arial; font-size: 10pt;"><strong>Le rapport a revu à la baisse sa perspective de croissance mondiale pour 2018. Celle-ci devrait s’établir à 3% (contre 3,1% en 2017), au lieu de 3,1% comme initialement prévu en juin 2018. </strong></span><span style="font-family: Arial,Arial; font-size: 10pt;">En 2019, celle-ci est attendue à 2,9% en 2019. </span><strong><span style="font-family: Arial,Arial; font-size: 10pt;">Cette décélération reflète la montée des tensions commerciales et l’augmentation notable des charges d’emprunt qui freine les entrées de capitaux dans les marchés émergents et les économies en développement. </span></strong></p>
<h4><span style="font-size: 12pt;"><em>En Afrique Subsaharienne </em></span><span style="font-family: Arial,Arial; font-size: 12pt;">: croissance revue à la baisse à 2,7% en 2018 (-0,4 pp) en raison du ralentissement économique de l’Angola, du Nigéria et de l’Afrique du Sud </span></h4>
<p><span style="font-family: Arial,Arial; font-size: 10pt;"><strong>La Banque mondiale a revu à la baisse sa perspective de croissance de 0,4 point de pourcentage (pp), avec un taux finalement estimé à 2,7% pour 2018. </strong></span><span style="font-family: Arial,Arial; font-size: 10pt;">Cette révision est essentiellement le fait du ralentissement de l’activité économique dans trois pays de la région : l’Angola (contraction de 1,8%, soit une révision de -3,5 pp par rapport à la prévision de juin 2018), l’Afrique du Sud (croissance de 0,9% du fait d’une révision -0,5 pp) et le Nigéria (croissance de 1,9% après une révision -0,2 pp). L’Angola et le Nigéria pâtissent d’un recul de la production de pétrole, quand l’Afrique du Sud subit une contraction des activités minières et de la construction. </span></p>
<p><span style="font-family: Arial,Arial; font-size: 10pt;"><strong>A noter qu’en dépit de cette révision, la croissance pour 2018 devrait être légèrement supérieure à celle de 2017 (2,6%). Mieux, elle devrait accélérer au cours des prochaines années, avec un taux attendu à 3,4% en 2019 qui devrait s’établir à 3,7% en moyenne sur 2020-21. </strong></span><span style="font-family: Arial,Arial; font-size: 10pt;">La région devrait ainsi parvenir à maintenir sa dynamique de redressement, </span><strong><span style="font-family: Arial,Arial; font-size: 10pt;">malgré la persistance de vents adverses (durcissement des conditions financières internationales, montées des tensions commerciales au niveau mondial, évolutions mitigées des prix des matières premières, appréciation du dollar…). </span></strong></p>
<h4><span style="font-size: 12pt;"><em>En Afrique de l’Ouest (y compris la Mauritanie) </em></span><span style="font-family: Arial,Arial; font-size: 12pt;">: en 2018, tous les pays de la zone hormis le Nigéria affichent des taux de croissance supérieurs à la moyenne subsaharienne </span></h4>
<p><span style="font-family: Arial,Arial; font-size: 10pt;"><strong>L’institution a également revu à la baisse la perspective de croissance pour 2018 de quasiment tous les pays</strong></span><span style="font-family: Arial,Arial; font-size: 10pt;">, sauf celles du Bénin (6% en 2018, stable par rapport à juin 2018), du Burkina Faso (6%, stable), du Cap-Vert (4%, +0,3 pp) et de la Côte d’Ivoire (7,7%, +0,1 pp). La Sierra-Leone connaît la révision à la baisse la plus importante (-1,4 pp à 3,7%), suivie de la Guinée-Bissau (-1,2 pp à 3,9%), de la Mauritanie (-0,6 pp à 3%) et du Ghana (-0,4 pp à 6,5%). Dans ces quatre pays, cette révision à la baisse se traduit par un ralentissement du rythme de croissance par rapport à 2017. </span></p>
<p><span style="font-family: Arial,Arial; font-size: 10pt;"><strong>Il convient de souligner qu’en dépit de ces révisions, les chiffres du rapport montrent que presque tous les pays de la région devraient voir leur rythme de croissance s’accélérer au cours des prochaines années. </strong></span><span style="font-family: Arial,Arial; font-size: 10pt;">Par ailleurs, à partir de 2018, hormis le Nigéria, tous les pays de la CEDEAO affichent des taux de croissance supérieurs à la moyenne subsaharienne. </span></p>
<p> </p>
<p><span style="font-family: Arial,Arial; font-size: 10pt;"><img class="sans-marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Tab" src="/Articles/19f8bcf1-c396-42b4-b7c8-db3e634ec5c4/images/2bd365d4-960f-4f82-9b8e-bacdf8feffea" alt="Tab" width="722" height="337" /></span></p>
<p><span style="font-family: Calibri,Calibri; font-size: 12pt;"> </span></p>
<p> </p>
<p align="right"><em>Pour plus d’informations</em> : <a href="http://pubdocs.worldbank.org/en/873641542818481782/Global-Economic-Prospects-Jan-2019-Regional-Overview-SSA-FR.pdf"><span style="text-decoration: underline;">lien de téléchargement du rapport</span></a></p>f7b8dec6-3517-4aed-b821-f36fb3d37720Informations économiques d'Afrique de l'Ouest anglophone semaine 49 du 3 au 9 décembre 2018Faits saillants :- Nigéria : Bolloré et PowerChina International Group remportent l’appel d’offres pour la construction du futur port en eaux profondes d’Akwa Ibom ; la Banque africaine de développement (BAfD) approuve 200 MUSD de prêts pour le Projet d’électrification du Nigéria ; le Français NeoT Offgrid Africa acquiert une participation majoritaire dans le projet d’électrification off-grid de 12 000 commerces à Kano ; investissement en fonds propres de 31 MEUR de la Banque de développement allemande (KfW) dans le nigérian InfraCredit;- Ghana : Près de 230 MUSD de pertes au premier semestre pour le distributeur d’électricité ECG;- Libéria : Le conseil d’administration de la Banque mondiale approuve un nouveau Country Partnership Framework (CPF) pour la période 2019-2024;- Sierra Leone : Le FMI approuve une nouvelle Facilité élargie de crédit de 172,1 MUSD.2018-12-07T00:00:00+01:00<p>Faits saillants :</p>
<p>- Nigéria : Bolloré et PowerChina International Group remportent l’appel d’offres pour la construction du futur port en eaux profondes d’Akwa Ibom ; la Banque africaine de développement (BAfD) approuve 200 MUSD de prêts pour le Projet d’électrification du Nigéria ; le Français NeoT Offgrid Africa acquiert une participation majoritaire dans le projet d’électrification off-grid de 12 000 commerces à Kano ; investissement en fonds propres de 31 MEUR de la Banque de développement allemande (KfW) dans le nigérian InfraCredit;</p>
<p>- Ghana : Près de 230 MUSD de pertes au premier semestre pour le distributeur d’électricité ECG;</p>
<p>- Libéria : Le conseil d’administration de la Banque mondiale approuve un nouveau <em>Country Partnership Framework</em> (CPF) pour la période 2019-2024;</p>
<p>- Sierra Leone : Le FMI approuve une nouvelle Facilité élargie de crédit de 172,1 MUSD.</p>4c27b4a0-9e3c-4cb6-9dee-d9d2809f7581À la Une d’Objectif Afrique cette semaine À la Une du numéro 136 d’Objectif Afrique cette semaine Financement par la banque mondiale de la lutte contre l’érosion côtièreKenya : un taux de pénétration record pour les services mobilesSoudan : renforcement de la coopération économique bilatérale avec la TurquieBurkina Faso : échanges commerciaux entre la France et le Burkina Faso à fin septembre 2018Côte d’Ivoire : impact incertain du Brexit sur l’industrie du cacaoTanzanie : appel d’offres international pour la production de 600 mw à partir du charbonNiger : découverte d'un nouveau bassin pétrolier au NigerNiger : le pays souhaite doubler sa production d’électricité d’ici 2024Guinée-Bissau : nouvel accord de pêche avec l’UEObjectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor. 2018-11-30T00:00:00+01:00<h2>À la Une du numéro 136 d’Objectif Afrique cette semaine </h2>
<ul>
<li>Financement par la banque mondiale de la lutte contre l’érosion côtière</li>
<li>Kenya : un taux de pénétration record pour les services mobiles</li>
<li>Soudan : renforcement de la coopération économique bilatérale avec la Turquie</li>
<li>Burkina Faso : échanges commerciaux entre la France et le Burkina Faso à fin septembre 2018</li>
<li>Côte d’Ivoire : impact incertain du Brexit sur l’industrie du cacao</li>
<li>Tanzanie : appel d’offres international pour la production de 600 mw à partir du charbon</li>
<li>Niger : découverte d'un nouveau bassin pétrolier au Niger</li>
<li>Niger : le pays souhaite doubler sa production d’électricité d’ici 2024</li>
<li>Guinée-Bissau : nouvel accord de pêche avec l’UE</li>
</ul>
<div class="focus">
<p>Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</p>
</div>
<p> <img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/4c27b4a0-9e3c-4cb6-9dee-d9d2809f7581/images/0f39311f-62f2-4ce7-a6c3-2beeb2832c2b" alt="Objectif Afrique 136" width="744" height="551" /></p>c21ef549-530c-46d8-8c4a-25813b1b3328L'Egypte gagne huit places au classement Doing Business 2019, au 120ème rangLa dernière édition du rapport Doing Business classe l’Egypte au 120ème rang sur 190 en progression de 8 places par rapport à l’édition précédente où l’Egypte se classait au 128ème rang. On relèvera que l’Egypte qui se trouvait il y a un an devant Djibouti (154ème rang) est désormais derrière cette entité qui affiche la plus importante progression de la région passant au 99ème rang. Si la plupart des pays de la région ANMO subissent des variations (progression +10 des EAU, de +4 du Bahreïn, +9 du Maroc, régression -8 d’Oman, –9 du Liban), l’Egypte est distancée par la majorité de ses voisins (EAU 11ème, Maroc 60ème, Bahreïn 62ème, Oman 78ème, Tunisie 80ème, Qatar 83ème, KSA 92ème, Koweït 97ème, Jordanie 104ème) à l’exception du Liban, de l’Irak, de la Syrie et du Yémen.Ce score est encourageant mais il ne permet à l’Egypte que de revenir à son classement de 2017 (122ème) alors qu’elle affiche toujours une forte ambition, voulant d’ici à 2020 passer à la 90ème place.L’Egypte progr2018-11-28T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>La dernière édition du rapport Doing Business classe l’Egypte au 120ème rang sur 190 en progression de 8 places</strong> par rapport à l’édition précédente où l’Egypte se classait au 128ème rang. On relèvera que l’Egypte qui se trouvait il y a un an devant Djibouti (154ème rang) est désormais derrière cette entité qui affiche la plus importante progression de la région passant au 99ème rang. Si la plupart des pays de la région ANMO subissent des variations (progression +10 des EAU, de +4 du Bahreïn, +9 du Maroc, régression -8 d’Oman, –9 du Liban), <strong>l’Egypte est distancée par la majorité de ses voisins</strong> (EAU 11ème, Maroc 60ème, Bahreïn 62ème, Oman 78ème, Tunisie 80ème, Qatar 83ème, KSA 92ème, Koweït 97ème, Jordanie 104ème) à l’exception du Liban, de l’Irak, de la Syrie et du Yémen.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Ce score est encourageant mais il ne permet à l’Egypte que de revenir à son classement de 2017</strong> (122ème) alors qu’elle affiche toujours une forte ambition, voulant d’ici à 2020 passer à la 90ème place.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’Egypte progresse sur cinq des dix critères retenus pour l’élaboration du classement</strong>. Les améliorations concernent : l’<strong>obtention de prêt</strong> (90 au 60ème rang), la <strong>protection des actionnaires minoritaires</strong> (114 au 81ème rang entre 2017 et 2018 puis 81 au 72ème rang entre 2018 et 2019), la <strong>résolution de l’insolvabilité</strong> (115 au 101ème rang) ainsi que le <strong>paiement des taxes et impôts</strong> (167 au 159ème rang). Le rapport souligne l’amélioration des procédures relatives à la <strong>création d’entreprises</strong> mettant en avant la suppression de l’obligation d’obtention d’un certificat bancaire ainsi que la mise en place d’un guichet unique. Pour autant, cette amélioration qualitative ne se traduit pas par une progression dans le classement (103 au 109ème rang) qui reste relatif à la performance d’autres pays. <strong>Elle reste également encore loin du classement affiché en 2016, lorsque l’Egypte occupait le 39ème rang</strong>.</p>
<p style="text-align: justify;">Pour trois critères, le classement est stable (exécution des contrats : 160ème) ou en léger recul d’une à deux places (obtention des permis de construire : 68ème et commerce transfrontalier : 171ème). <strong>Le principal grief fait à l’Egypte est l’alourdissement du coût des procédures d’enregistrement des propriétés</strong>, qui impacte négativement plusieurs critères et provoque une perte de 6 places au classement au 125ème rang.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><em>Une volonté politique de réformes dont les effets tardent encore à se ressentir, tandis que le climat des affaires reste tendu.</em></p>
<p style="text-align: justify;">L’Egypte a entrepris ces deux dernières années de grands efforts pour améliorer le climat des affaires. <strong>La loi sur les modalités de création d’une « société à une personne »</strong> sur le modèle de l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée française a un objectif de simplification de fonctionnement et constitue une alternative intéressante à la succursale.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La réforme des procédures collectives</strong> s’inscrit également dans cette logique de favorisation des investissements et des affaires en mettant en place deux nouvelles procédures de conciliation et de restructuration des entreprises tout en allégeant les sanctions prévues en cas de faillite.</p>
<p style="text-align: justify;">De même, le 18 mai 2018, un décret organisant le <strong>programme de privatisations</strong> concernant 23 entreprises publiques a été publié avec un lancement initialement prévu fin 2018 et qui a été reporté en 2019. Ce dernier exemple est symptomatique d’une situation où la volonté politique existe mais la mise en place concrète reste difficile.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Ces réformes entreprises tardent à produire leur effet</strong> et la réalité vécue par les entreprises est souvent différente du discours ouvert des autorités au plus haut niveau de l’Etat. Or, l’exercice<em> Doing Business</em> vise à mesurer la règlementation des affaires ainsi que leur application effective sur le terrain.</p>
<p style="text-align: justify;">D’une manière générale, <strong>l’insécurité juridique</strong> avec des réglementations très instables et les <strong>lourdeurs bureaucratiques</strong>, contre lesquelles les autorités cherchent à lutter, sont les principaux problèmes rencontrés par les entreprises. Quant au <strong>comportement sur terrain des autorités douanières</strong> et au <strong>remboursement des taxes aux sociétés exportatrices</strong>, ils restent le problème majeur dont se plaignent les entreprises opérant en Egypte. La numérisation des procédures douanières régulièrement évoquée par les autorités est toujours attendue.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><em>Le rapport sur la compétitivité mondiale voit l’Egypte progresser à la 94ème place, mais rester à un niveau encore bas</em></p>
<p style="text-align: justify;">Publication annuelle du Forum Economique Mondial, le rapport sur la compétitivité classe les économies du monde sur la base de 114 indicateurs visant à mesurer leur niveau de productivité. Ce classement reflète essentiellement la perception du secteur privé. <strong>En 2018, l’Egypte se classe 94ème sur 140 pays, en progression de 6 places</strong> confirmant la dynamique entamée depuis deux ans (115ème en 2016 et 100ème en 2017). Il s’agit d’une des plus importantes progressions parmi les pays de la région ANMO, mais à relativiser néanmoins compte tenu du classement final. En effet, à l’exception du Yémen (139ème), les principaux pays de la région sont mieux classés que l’Egypte (UAE : 27ème, KSA : 39ème, Oman : 47ème, Maroc : 75ème, Liban : 80ème, Tunisie : 87ème, Algérie : 92ème).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Parmi les points positifs où l’Egypte affiche une progression</strong>, sont relevés : la <strong>profondeur du marché domestique</strong>, la <strong>capacité d’innovation</strong> qui se serait légèrement améliorée par rapport à l’année dernière, de même que <strong>l’efficacité du cadre juridique du pays</strong> pour le règlement des litiges, tandis que le coût de la création d’une entreprise aurait diminué. La note de l’Egypte concernant l’adoption des TIC s’est également améliorée, cependant à un rythme plus lent par rapport au reste de la région MENA.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>En revanche, les points noirs récurrents subsistent</strong> : malgré une amélioration soulignée, la <strong>consolidation fiscale</strong> doit être poursuivie et l’inflation demeure élevée, le taux d’épargne reste faible, <strong>le marché du travail est considéré comme inefficient</strong> (rigidité, faible productivité, inadéquation entre l’offre de formation et les besoins du marché du travail, faible taux d’occupation des femmes…), <strong>l’innovation reste peu soutenue</strong>. Enfin, le rapport souligne <strong>la faiblesse du secteur de l’éducation</strong>. Dans le domaine du climat des affaires, le rapport met en exergue l’instabilité du cadre législatif et réglementaire, la corruption et les lourdeurs bureaucratiques.</p>f401a8ef-d089-4101-9f73-b3c791fc241cDéclaration conjointe du Président de la République avec les organisations internationales à l'occasion du Forum de Paris sur la Paix, le 11 novembre 2018Roberto Azevedo, Directeur Général de l'OMC a participé à l’invitation du Président de la République au Forum de Paris sur la Paix le 11 novembre 2018:Outre le DG de l'OMC, la session a permis de réunir les présidents d’Organisations Internationales ci-dessous :- Mme Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO- Mme Christine Lagarde, Directrice générale du FMI- M. Angel Gurria, Secrétaire général de l’OCDE- M. Jim Yong Kim, Président du Groupe Banque mondiale- M. Guy Ryder, Directeur général de l’OIT (Source : Service de Presse de la Présidence de la République)2018-11-12T00:00:00+01:00<p>Roberto Azevedo, Directeur Général de l'OMC a participé à l’invitation du Président de la République au Forum de Paris sur la Paix le 11 novembre 2018:</p>
<p>Outre le DG de l'OMC, la session a permis de réunir les présidents d’Organisations Internationales ci-dessous :</p>
<p>- Mme Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO</p>
<p>- Mme Christine Lagarde, Directrice générale du FMI</p>
<p>- M. Angel Gurria, Secrétaire général de l’OCDE</p>
<p>- M. Jim Yong Kim, Président du Groupe Banque mondiale</p>
<p>- M. Guy Ryder, Directeur général de l’OIT</p>
<p> </p>
<p><em>(Source : Service de Presse de la Présidence de la République)</em></p>b1294ae4-b0b2-44bb-aca1-47eb4768f92cInformations économiques d'Afrique de l'Ouest anglophone semaine 42 du 15 au 21 octobre 2018Faits saillants :- Régional : Global Competitiveness Index (GCI) 2018 du World Economic Forum: baisse générale dans le classement, malgré des scores plus élevés (à l’exception du Nigéria) ;- Nigéria : Le Sénat donne son accord pour une nouvelle émission de 2,78 Mds USD d’Eurobonds ; les opérateurs télécoms lancent un Comité pour l’Inclusion Financière ; l’industrie des médias et du divertissement pourrait générer 9,9 Mds USD en 2022 ; investissement de 10 MUSD de la Banque africaine de développement dans Chapel Hill Denham ;- Ghana : Appel à manifestation d’intérêt pour l’attribution de six licences d’exploration pétrolière ;- Libéria : Le Président George Weah prolonge la suspension des droits de douane sur le riz ;- Sierra Leone : 50 MUSD de financements de la Banque mondiale pour des projets dans les secteurs de l’énergie et de l’agro-industrie.2018-10-19T00:00:00+02:00<p>Faits saillants :</p>
<p>- Régional : Global Competitiveness Index (GCI) 2018 du World Economic Forum: baisse générale dans le classement, malgré des scores plus élevés (à l’exception du Nigéria) ;<br />- Nigéria : Le Sénat donne son accord pour une nouvelle émission de 2,78 Mds USD d’Eurobonds ; les opérateurs télécoms lancent un Comité pour l’Inclusion Financière ; l’industrie des médias et du divertissement pourrait générer 9,9 Mds USD en 2022 ; investissement de 10 MUSD de la Banque africaine de développement dans Chapel Hill Denham ;<br />- Ghana : Appel à manifestation d’intérêt pour l’attribution de six licences d’exploration pétrolière ;<br />- Libéria : Le Président George Weah prolonge la suspension des droits de douane sur le riz ;<br />- Sierra Leone : 50 MUSD de financements de la Banque mondiale pour des projets dans les secteurs de l’énergie et de l’agro-industrie.</p>b466d3a8-0edc-4024-a4ea-b3f60babe65fAssemblées Annuelles du FMI et de la Banque Mondiale, du 10 au 13 octobre à Bali, Indonésie Les assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI) se sont déroulées du 10 au 13 octobre à Bali, en Indonésie.Ces Assemblées se sont déroulées dans un climat multilatéral encore incertain et marqué par une conscience plus forte des vulnérabilités. Les perspectives économiques d’automne du FMI ont confirmé une revue à la baisse de la croissance mondiale et une confirmation des vulnérabilités déjà identifiées lors de précédentes réunions internationales (G20 de Buenos Aires en juillet, réunions de printemps du FMI en avril). Le FMI a notamment mis l’accent sur le maintien de tensions en matière commerciale et les risques pesant sur les pays émergents liés à l’endettement et à la normalisation de la politique monétaire américaine.La délégation française, conduite par la directrice générale du Trésor, Odile Renaud-Basso, a pu échanger avec de nombreux interlocuteurs en vue de la présidence française du G7 de 2019, autour notamment de la résilie2018-10-16T00:00:00+02:00<p><strong><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Comité du développement" src="/Articles/b466d3a8-0edc-4024-a4ea-b3f60babe65f/images/24fc74a9-384c-432e-a4ed-e3c816544780" alt="La directrice générale du Trésor a participé au comité du développement, en présence du président de la Banque mondiale M. Jim Kim" width="861" height="615" /></strong></p>
<blockquote>
<p>Les assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI) se sont déroulées du 10 au 13 octobre à Bali, en Indonésie.</p>
</blockquote>
<p>Ces Assemblées se sont déroulées dans un climat multilatéral encore incertain et marqué par une conscience plus forte des vulnérabilités. Les perspectives économiques d’automne du FMI ont confirmé une revue à la baisse de la croissance mondiale et une confirmation des vulnérabilités déjà identifiées lors de précédentes réunions internationales (G20 de Buenos Aires en juillet, réunions de printemps du FMI en avril). Le FMI a notamment mis l’accent sur le maintien de tensions en matière commerciale et les risques pesant sur les pays émergents liés à l’endettement et à la normalisation de la politique monétaire américaine.</p>
<p>La délégation française, conduite par la directrice générale du Trésor, Odile Renaud-Basso, a pu échanger avec de nombreux interlocuteurs en vue de la présidence française du G7 de 2019, autour notamment de la résilience du système financier face aux risques et aux crises, de montée de l'endettement dans les pays les plus pauvres et des dossiers européens du moment.</p>
<p>La directrice générale du Trésor a introduit les débats lors de la session du G20 consacrée à l’architecture financière internationale. Cette session a été l’occasion de rappeler le contexte actuel de remontée de l’endettement des pays pauvres et de souligner les progrès réalisés sur le plan du financement du développement. Elle a aussi été l’occasion de présenter le rapport sur la gouvernance financière mondiale de <em>l’Eminent Persons Group</em>, dirigé par le vice-premier ministre singapourien Tharman Shanmugaratnam, dont les propositions devraient mises à l’étude l’an prochain en G20.</p>
<p>D’autres initiatives multilatérales telles que le <em>Compact with Africa</em>, dont le G20 souhaite qu’il puisse affirmer son impact et ses résultats concrets, et l’agenda pour le renforcement du financement des infrastructures ont également été soutenues collectivement.</p>
<p>Dans les différents échanges bilatéraux et multilatéraux, la délégation française a rappelé son attachement, dans le contexte de discussion en cours sur la 15<sup>ème</sup> revue des quotes parts, à un maintien a minima du niveau actuel de ressources du FMI.</p>
<p>Les réunions de la Banque mondiale ont en particulier porté sur le <a href="http://www.worldbank.org/en/publication/wdr2019"><span style="text-decoration: underline;">rapport 2019 sur le développement mondial</span></a>, dédié aux mutations du monde du travail, en soulignant la nécessité d’investir davantage dans le capital humain. La Banque mondiale a également lancé son « indice de capital humain », un classement des pays selon le niveau d’éducation et de santé reçues par leurs populations, pour leur permettre d’atteindre leur croissance potentielle.</p>
<p>La directrice générale du Trésor a participé à un déjeuner sur la finance-climat, en présence du secrétaire général des Nations Unies et du président de la Banque mondiale, pour faire le point sur la mobilisation des responsables économiques et financiers en faveur de la lutte contre le changement climatique, à quelques mois de la COP 24. Elle a appelé à un renforcement de la gouvernance du Fonds vert pour le climat, suivie en cela par plusieurs autres membres, le secrétaire général des Nations Unies indiquant en conclusion la nécessité d’un Fonds vert qui fonctionne.</p>
<p> </p>
<p>Crédit photo Banque mondiale</p>91165af8-ab7b-42f2-8158-28af93d1efebInformations économiques d'Afrique de l'Ouest anglophone semaine 40 du 1 au 7 octobre 2018Faits saillants :- Nigéria : Baisse de 50% du coût d’enregistrement d’une entreprise jusqu’à fin 2018 ; la Banque mondiale laisse inchangée ses prévisions de croissance économique pour 2018 ; Jumia développe un nouveau partenariat avec Amadeus pour la vente de billet d’avion en ligne ; 18 usines de mélange d’engrais en cours de réhabilitation dans le cadre de l’Initiative présidentielle sur les engrais (PFI) ;- Ghana : Augmentation de 25% du PIB ghanéen suite à une opération de révision comptable ; plus de 200 M USD de projets approuvés en septembre par la Banque mondiale ; les recettes d’exportations pétrolières dépasseraient désormais celles de la filière du cacao ; le Ghana maintient le prix payé aux planteurs de cacao ;- Liberia : La Banque centrale (CBL) annonce avoir retrouvé les 15,5 Mds LRD donnés comme disparus ; 1 MUSD de don accordé par la Banque africaine de développement (BAD) pour l’industrie du bois ;- Sierra Leone : 60 MUSD d’investissements pour la constructi2018-10-05T00:00:00+02:00<p style="text-align: left;">Faits saillants :</p>
<p>- Nigéria : Baisse de 50% du coût d’enregistrement d’une entreprise jusqu’à fin 2018 ; la Banque mondiale laisse inchangée ses prévisions de croissance économique pour 2018 ; Jumia développe un nouveau partenariat avec Amadeus pour la vente de billet d’avion en ligne ; 18 usines de mélange d’engrais en cours de réhabilitation dans le cadre de l’Initiative présidentielle sur les engrais (PFI) ;</p>
<p>- Ghana : Augmentation de 25% du PIB ghanéen suite à une opération de révision comptable ; plus de 200 M USD de projets approuvés en septembre par la Banque mondiale ; les recettes d’exportations pétrolières dépasseraient désormais celles de la filière du cacao ; le Ghana maintient le prix payé aux planteurs de cacao ;</p>
<p>- Liberia : La Banque centrale (CBL) annonce avoir retrouvé les 15,5 Mds LRD donnés comme disparus ; 1 MUSD de don accordé par la Banque africaine de développement (BAD) pour l’industrie du bois ;</p>
<p>- Sierra Leone : 60 MUSD d’investissements pour la construction d’un élevage avicole par l’israélien Agrotop et le sud-africain Integrated Solutions Africa (ISA) ; l’opérateur de téléphonie gambien Qcell entre sur le marché local des télécoms.</p>
<p> </p>ac9dc52c-fb6c-4581-9794-574355624607Informations économiques d'Afrique de l'Ouest anglophone, semaine 26 du 25 juin au 1 juilletFaits saillants de la semaine : - Nigéria : ratification du budget nigérian par le Président Buhari à 30 Mds USD pour 2018 ; vers l’émission d’un nouvel Eurobond de 2,8 Mds USD ? ; la Banque mondiale approuve 2,1 Mds USD de prêts pour des projets de développement ;- Ghana : en difficulté financière, la raffinerie pétrolière de Tema interrompt ses activités ;- Sierra Leone : perspectives économiques mitigées pour la Sierra Leone en 2018 d’après le FMI ;- Libéria : la Banque mondiale a accordé une subvention de 11,1 M USD pour l'éducation.2018-06-29T00:00:00+02:00<p>Faits saillants de la semaine :</p>
<p> </p>
<p>- Nigéria : ratification du budget nigérian par le Président Buhari à 30 Mds USD pour 2018 ; vers l’émission d’un nouvel Eurobond de 2,8 Mds USD ? ; la Banque mondiale approuve 2,1 Mds USD de prêts pour des projets de développement ;</p>
<p>- Ghana : en difficulté financière, la raffinerie pétrolière de Tema interrompt ses activités ;</p>
<p>- Sierra Leone : perspectives économiques mitigées pour la Sierra Leone en 2018 d’après le FMI ;</p>
<p>- Libéria : la Banque mondiale a accordé une subvention de 11,1 M USD pour l'éducation.</p>89b12a79-f0ba-4545-800f-318e7866e98eConjoncture : révisions à la hausse des prévisions de la Banque mondiale pour la régionBrève région Danube-Balkans - 1er au 7 juin 2018Conjoncture : révisions à la hausse des prévisions de la Banque mondiale pour la régionPar rapport aux prévisions de juin 2017, les estimations de croissance pour 2018 et 2019 sont globalement revues à la hausse, à l’exception de la Bosnie-Herzégovine, la Macédoine et dans une moindre mesure, la Serbie. Pour le reste, des taux de croissance dynamiques sont attendus, notamment en Roumanie avec 5,1% de prévu pour 2018. La Banque mondiale estime que les pays de la région ne sont pas pour autant exempts de risques, au premier rang desquels un regain des tensions géopolitiques et politiques internes. Contrairement à la Russie et aux pays d’Asie centrale, les pays des Balkans ont l’avantage de disposer d’appareils exportateurs plutôt diversifiés, ce qui procure une certaine résilience face à la volatilité des prix des matières premières. Seule l’Albanie est considérée comme un pays exportateur de matières premières. Sur le long terme, l’i2018-06-08T00:00:00+02:00<p style="text-align: center;"><strong>Brève région Danube-Balkans - 1er au 7 juin 2018</strong></p>
<p style="text-align: center;"><strong>Conjoncture : révisions à la hausse des prévisions de la Banque mondiale pour la région</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Par rapport aux prévisions de juin 2017, les estimations de croissance pour 2018 et 2019 sont globalement revues à la hausse, à l’exception de la Bosnie-Herzégovine, la Macédoine et dans une moindre mesure, la Serbie. Pour le reste, des taux de croissance dynamiques sont attendus, notamment en Roumanie avec 5,1% de prévu pour 2018. La Banque mondiale estime que les pays de la région ne sont pas pour autant exempts de risques, au premier rang desquels un regain des tensions géopolitiques et politiques internes. Contrairement à la Russie et aux pays d’Asie centrale, les pays des Balkans ont l’avantage de disposer d’appareils exportateurs plutôt diversifiés, ce qui procure une certaine résilience face à la volatilité des prix des matières premières. Seule l’Albanie est considérée comme un pays exportateur de matières premières. Sur le long terme, l’institution s’attend à une compression de la croissance potentielle à mesure de la baisse démographique.</p>
<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Prev BM" src="/Articles/89b12a79-f0ba-4545-800f-318e7866e98e/images/596b8714-d250-4db1-8a2a-c90733adc41b" alt="Prev BM" /></p>e3d523dc-fc61-4563-b14c-b9594bb37c7eComptes extérieurs : des remises de la diaspora toujours importantes pour la régionBrève région Danube-Balkans - 18 au 24 mai 2018Comptes extérieurs : des remises de la diaspora toujours importantes pour la régionSelon les derniers chiffres de la Banque mondiale, les remises des diasporas restent une source importante de liquidité et de croissance pour les pays de la zone Danube-Balkans, représentant de 2 à 15% des PIB respectifs des pays. On note également une euroïsation de plus en plus forte des flux de remises, y compris pour ceux provenant de pays disposant de leur propre devise. A noter que ces chiffres sont certainements largement minorés, une grande partie de ces flux étant non comptabilisée car difficilement traçable (cash) et également incluse dans les "erreurs et omissions" de la balance des paiements.2018-06-04T00:00:00+02:00<p style="text-align: center;"><strong>Brève région Danube-Balkans - 18 au 24 mai 2018</strong></p>
<p style="text-align: center;"><strong>Comptes extérieurs : des remises de la diaspora toujours importantes pour la région</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon les derniers chiffres de la Banque mondiale, les remises des diasporas restent une source importante de liquidité et de croissance pour les pays de la zone Danube-Balkans, représentant de 2 à 15% des PIB respectifs des pays. On note également une euroïsation de plus en plus forte des flux de remises, y compris pour ceux provenant de pays disposant de leur propre devise.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="Remises de migrants" src="/Articles/e3d523dc-fc61-4563-b14c-b9594bb37c7e/images/9d459c60-a51d-4d01-b06c-f9fb3b70a892" alt="Remises de migrants" width="882" height="180" /></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;">A noter que ces chiffres sont certainements largement minorés, une grande partie de ces flux étant non comptabilisée car difficilement traçable (cash) et également incluse dans les "erreurs et omissions" de la balance des paiements.</p>bce6be5b-3414-453b-96a7-7c6191d7e2efNouvelles perspectives favorables des IFIs (BM, FMI, BERD)La Banque Mondiale vient de relever les perspectives de croissance du PIB réel. Alors qu’à l’automne elle prévoyait une croissance de 4,5% en 2017/18 et 5,3% en 2018/19, celles-ci ont été révisées à la hausse : 5% en 2017/18 et 5,5% en 2018/19, tirée à court-terme par une consommation privée résiliente ainsi que les effets de l’exploitation du champ gazier de Zohr, et à moyen-terme par l’accélération des investissements et le redressement des exportations de marchandises et de la fréquentation touristique.Les réductions des déficits jumeaux sont quant à elles revues à la baisse :Le déficit courant prévu à 4,6% du PIB en octobre devrait finalement être ramené à 4,9% du PIB pour l’exercice 2017/18.Le déficit budgétaire prévu à 8,8% du PIB lors des prévisions d’octobre devrait finalement atteindre 9,8% du PIB pour l’exercice 2017/18.Cette révision à la baisse s’explique par la charge de la dette impactée par la hausse des taux directeurs et un taux de change plus élevés que prévu au2018-05-20T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>La Banque Mondiale vient de relever les perspectives de croissance du PIB réel</strong>. Alors qu’à l’automne elle prévoyait une croissance de 4,5% en 2017/18 et 5,3% en 2018/19, <strong>celles-ci ont été révisées à la hausse</strong> : 5% en 2017/18 et 5,5% en 2018/19, tirée à court-terme par une consommation privée résiliente ainsi que les effets de l’exploitation du champ gazier de <em>Zohr</em>, et à moyen-terme par l’accélération des investissements et le redressement des exportations de marchandises et de la fréquentation touristique.</p>
<p><strong>Les réductions des déficits jumeaux sont quant à elles revues à la baisse</strong> :</p>
<ul>
<li style="text-align: justify;">Le déficit courant prévu à 4,6% du PIB en octobre devrait finalement être ramené à 4,9% du PIB pour l’exercice 2017/18.</li>
<li style="text-align: justify;">Le déficit budgétaire prévu à 8,8% du PIB lors des prévisions d’octobre devrait finalement atteindre 9,8% du PIB pour l’exercice 2017/18.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong>Cette révision à la baisse s’explique par la charge de la dette impactée par la hausse des taux directeurs et un taux de change plus élevés que prévu au budget, ainsi que la hausse des prix internationaux du pétrole</strong>.</p>
<p style="text-align: justify;">Enfin, le taux de pauvreté pourrait diminuer (marginalement) grâce à la mise en œuvre des mesures de protection sociale contenues dans le budget 2017/18, notamment la hausse des subventions alimentaires et les programmes de transferts monétaires.</p>
<p>Néanmoins, elle relève <strong>plusieurs risques qui pourraient compromettre ce scénario</strong> :</p>
<ul>
<li>Une persistance des déséquilibres macroéconomiques, en cas de retards dans la mise en œuvre des réformes ;</li>
<li style="text-align: justify;">Une remise en cause de la soutenabilité de la dette, en cas de ralentissement des réformes fiscales ou un ralentissement de la croissance (le ratio dette gouvernementale / PIB est estimé à 108,8% pour 2017/18);</li>
<li style="text-align: justify;">Un affaiblissement des principales sources de recettes budgétaires et en devises (IDE, tourisme, transferts d’expatriés) si des troubles sécuritaires internes et externes venaient à apparaître.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les projections du FMI et de la BERD sont globalement en phase avec celles de la Banque Mondiale. Ainsi, le taux de croissance du PIB de l'Egypte atteindrait 5,2% en 2017/18 et 5,5% en 2018/19 pour le FMI et respectivement 5,3% en 2017/18 et 5,5% en 2018/19 pour la BERD</strong>. Le FMI prévoit également une baisse du taux de chômage en Égypte à 11,1% en 2017/18 et 9,7% en 2018/19 et prévoit <strong>une baisse de l'inflation à 20,1% en 2017/18 et 13% en 2018/19</strong> (respectivement 22,1 et 14% pour la Banque Mondiale).</p>
<p style="text-align: justify;">Enfin, <strong>le récent relèvement de la note souveraine de B- à B (perspective stable) pour les émissions à long terme de Standard & Poor’s est un signal aussi positif qu’attendu par les autorités égyptiennes</strong>. Le niveau de la dette publique reste néanmoins à surveiller ainsi que l’appétit à l’endettement à court-terme. Moody’s a, à ce titre, classé l’Egypte parmi les 7 économies émergentes les plus vulnérables à un resserrement des conditions financières mondiales.</p>19e6d155-f7d4-4e20-9394-0a5fd15774eeConjoncture : rapport annuel de la Banque mondiale sur les Balkans occidentauxBrève région Danube-Balkans - 6 au 12 avril 2018Conjoncture : rapport annuel de la Banque mondiale sur les Balkans occidentauxLe rythme de la croissance devrait s’accélérer dans la région des Balkans occidentaux à +3,2 % en 2018 contre +2,4 % en moyenne en 2017, grâce à la nette reprise attendue de l’activité en Serbie et en Macédoine. Les principaux facteurs favorables les flux touristique dynamique, une remontée des prix des matières premières – notamment des métaux – et la construction de grands projets d’investissement. La consommation continue de rester le principal moteur de la croissance. Les perspectives à moyen terme sont positives, mais la région est potentiellement sujette à des risques externes et de politique interne.2018-04-20T00:00:00+02:00<p style="text-align: center;"><strong>Brève région Danube-Balkans - 6 au 12 avril 2018</strong></p>
<p style="text-align: center;"><strong>Conjoncture : rapport annuel de la Banque mondiale sur les Balkans occidentaux</strong></p>
<p>Le rythme de la croissance devrait s’accélérer dans la région des Balkans occidentaux à +3,2 % en 2018 contre +2,4 % en moyenne en 2017, grâce à la nette reprise attendue de l’activité en Serbie et en Macédoine. Les principaux facteurs favorables les flux touristique dynamique, une remontée des prix des matières premières – notamment des métaux – et la construction de grands projets d’investissement. La consommation continue de rester le principal moteur de la croissance. Les perspectives à moyen terme sont positives, mais la région est potentiellement sujette à des risques externes et de politique interne.</p>
<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Prev BM" src="/Articles/19e6d155-f7d4-4e20-9394-0a5fd15774ee/images/472210bc-7398-4b1c-b40d-c63fb47bedfb" alt="Prev BM" /></p>