Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - attractiviteFlux de publication de la direction générale du Trésor - attractiviteFluxArticlesTag-attractiviteCopyright 20242023-12-20T00:00:00+01:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr222a5392-1615-44fe-8da9-69b44c8feba8Visite d’Olivier Becht en République de CoréeAccompagné d’une délégation d’affaires de haut niveau, le ministre délégué en charge du Commerce extérieur de l'Attractivité et des Français de l'étranger, M. Olivier BECHT, a axé sa première visite en République de Corée sur le renforcement des liens commerciaux et d’investissements franco-coréens, en particulier dans les industries de pointe.2023-12-20T00:00:00+01:00<p>Les 18 et 19 décembre 2023, M. Olivier Becht, ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l'Attractivité et des Français de l'étranger, s’est rendu pour la première fois à Séoul, en République de Corée, pour une visite officielle.</p>
<p>Le ministre délégué est venu accompagné d’une délégation de dirigeants d’entreprises françaises composée d’Air Liquide, de TotalEnergies, de Thales, d’Airbus, de Fives et de Roxalex, menée par M. François Jackow, Directeur général d’Air Liquide et Président du Conseil d’Affaires franco-coréen du MEDEF International. Le service économique de Séoul a, à cette occasion, organisé une table-ronde entre ces entreprises et la <strong>vice-ministre coréenne des Sciences et Technologies de l’Information</strong>, ainsi qu’avec le <strong>vice-ministre coréen du Commerce, de l’Industrie et de l’Energie</strong>. Ces moments d’échanges ont permis aux entreprises françaises d’exposer leurs projets en Corée, en particulier dans le domaine de l’innovation, et aux membres du gouvernement coréen d’esquisser des axes de coopération en lien avec leurs grandes priorités sectorielles, comme la transition bas-carbone et le spatial.</p>
<p>Le ministre délégué a poursuivi la discussion avec le vice-ministre coréen du Commerce, de l’Industrie et de l’Energie, et s’est également entretenu avec le <strong>Président de la Commission des affaires agricoles de l’Assemblée nationale coréenne</strong>, en vue d’évoquer l’amélioration de l’accès au marché pour les quelque 5 200 entreprises françaises exportant vers la Corée du Sud. <strong>Le volume d’échange commercial France-Corée a déjà doublé depuis la mise en œuvre de l’accord de libre-échange UE-Corée en 2011</strong>, et les exportations françaises vers la Corée du Sud s’élevaient en 2022 à 6 milliards d’euros, quasiment équivalentes aux exportations françaises vers l’Inde (6,1 milliards d’euros) et vers le Japon (6,6 milliards d’euros).</p>
<p>Le ministre délégué et sa délégation ont, par ailleurs, longuement échangé avec la communauté d’affaires française basée en Corée, en vue de recueillir leur retour d’expérience sur les opportunités et défis pour le développement des entreprises françaises en Corée du Sud. <strong>On compte 300 entreprises françaises, dont 225 filiales, générant près de 15 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 26 000 emplois directs en Corée</strong>. A cette occasion, Business France, le comité Corée des Conseillers du Commerce extérieur de la France et la Chambre de Commerce et d’Industrie franco-coréenne ont signé une lettre d’intention en vue d’établir la <strong>Team France Corée</strong>, premier accord de ce type dans le réseau français à l’étranger.</p>
<p>Enfin, M. Becht a rencontré plusieurs dirigeants de grandes entreprises, de PME et de fonds d’investissement coréens, avec qui il a pu évoquer l’<strong>attractivité de la France pour les investissements coréens</strong>, en particulier dans le domaine des batteries et de la décarbonation, en lien avec les ambitions de réindustrialisation portées par la France à travers notamment France2030 et la loi industrie verte.</p>acb78718-f4f8-420c-9e6b-7220afae8773Renforcement de la présence française et des IDE à Singapour en 2022En 2022, la France renforce sa présence à Singapour avec un stock record de 21,6 Mds EUR d'investissements directs à l'étranger, faisant de Singapour la 2ème destination mondiale des investissements français, tandis que le stock d'IDE singapouriens en France est estimé à 1,6 Md EUR, constituant plus de la moitié des IDE en France en provenance d'Asie du Sud-Est.2023-09-22T00:00:00+02:00<div class="focus">
<p style="text-align: justify;">Portée par un net rebond de ses flux (10,3 Mds EUR), la France renforce sa présence à Singapour en 2022 avec un stock record de 21,6 Mds EUR d’investissements directs à l’étranger (IDE)<a title="" href="#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a>. Singapour, plateforme incontournable pour la projection des groupes français dans les pays du sud-est asiatique, devient en 2022 la 2<sup>ème</sup> destination des investissements français dans le monde après les Etats-Unis. A l’inverse, le stock d’IDE singapourien en France, estimé à 1,6 Md EUR, constitue plus de la moitié du stock d’IDE sud-est asiatique en France. Les investissements singapouriens se distinguent par leur nature, essentiellement financière. </p>
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<p style="text-align: justify;"> </p>
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<p style="text-align: justify;">I. La majeure partie des IDE français en Asie du Sud-Est est concentrée à Singapour. </p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Près de 75% des IDE français en Asie du Sud-Est sont dirigés vers Singapour, représentant un stock de 21,6 Mds EUR d’IDE</strong> (<em>cf. Annexes 1 et 4</em>, données Banque de France). Le stock d’IDE français à Singapour surpasse largement ceux observés dans d’autres pays de la région, notamment en Thaïlande (2,5 Mds EUR), en Indonésie (1,6 Md EUR) et en Malaisie (1,3 Md EUR). D’après les statistiques singapouriennes, la France est le 17<sup>ème</sup> pays investisseur à Singapour et le 5<sup>ème</sup> investisseur européen<a title="" href="#_ftn2" name="_ftnref2">[2]</a> (+1 place par rapport à 2020, cf. <em>Annexe 4</em>). Singapour a été particulièrement attractive pour l’investissement français au cours des dernières années, en témoignent plusieurs projets d’envergure, tels que i) le projet de modernisation d’une usine de <em>Soitec</em> à 400 M EUR ; ii) le déploiement du projet de construction d’une usine pharmaceutique innovante de <em>Sanofi</em> pour 400 M EUR ; iii) l’investissement de 370 M USD de <em>STMicroelectronics</em> dans la création d’un système industriel de refroidissement urbain d’ici 2025 ; ou encore iv) les 110 M USD injectés par <em>Schneider Electric</em> dans « Hub Asia », un centre de distribution neutre en carbone.<u> Avec des flux d’IDE records en 2022 (10,3 Mds EUR, +282%), la cité-Etat devient la 2<sup>ème</sup> destination des investissements français dans le monde après les Etats-Unis.</u></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Alors que le nombre de filiales d’entreprises françaises progresse à Singapour (environ 886 filiales contre 766 en 2019), leurs effectifs (près de 40 000 personnes<a title="" href="#_ftn3" name="_ftnref3">[3]</a>) et leur chiffre d’affaires cumulé (37 Mds USD) marquent un repli</strong>. A titre comparatif, le nombre de filiales allemandes et britanniques est plus modeste dans la cité-Etat, tandis que le CA cumulé des sociétés françaises, supérieur à celui de l’Allemagne à Singapour, reste derrière celui du Royaume-Uni<a title="" href="#_ftn4" name="_ftnref4">[4]</a>. Singapour continue de tirer profit de sa position au sein de l’ASEAN et de son environnement propice aux entreprises. La cité-Etat dispose d’infrastructures de pointe, d’une fiscalité attractive - accords fiscaux personnalisés négociables par les entreprises étrangères-, d’un cadre légal et politique stable et d’un environnement des affaires classé parmi les meilleurs au monde<a title="" href="#_ftn5" name="_ftnref5">[5]</a>. Sa situation géographique en fait par ailleurs un point d’ancrage naturel pour les entreprises, qui peuvent ensuite rayonner vers les marchés de la région. Parmi les implantations françaises, on compte de grandes entreprises, des ETI, des PME, des succursales et des bureaux de représentation. La majorité des grands groupes sont représentés, à l’instar de <em>ST Microelectronics</em> (1<sup>er</sup> employeur avec plus de 5 000 employés), <em>Thales </em>(plus de 2 100 employés<em>)</em>, <em>CMA-CGM</em>, <em>Dassault</em> <em>Système</em>, <em>BNP</em> <em>Paribas</em>, <em>Essilor</em> ou <em>AccorHotels</em>. À noter que <em>TotalEnergies</em> a fait de Singapour son hub régional en décembre 2019 (600 employés). Les firmes françaises couvrent ainsi tous les secteurs avec une activité marquée dans les services aux entreprises, la finance<a title="" href="#_ftn6" name="_ftnref6">[6]</a>, et la vente de gros et de détail (cf. <em>Annexe 2</em>). Certaines sociétés s’appuient par ailleurs sur un écosystème propice aux innovations pour développer des centres de R&D (<em>Engie, Airbus, Thales</em>). La cité-Etat compte environ 300 entrepreneurs français et près de 250 chercheurs (<strong><em>French Lab</em></strong>). La communauté <strong><em>French Tech</em></strong> de Singapour est la 1<sup>ère</sup> en nombre de l’ASEAN, avec environ 5 541 membres <em>Linkedin</em>.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Bien que les restrictions sanitaires et les limitations de voyage liées à la pandémie ont eu pour effet de diminuer la population française vivant à Singapour (-11% par rapport à 2019), la communauté a de nouveau crû, avec un total de 13 130 personnes enregistrées au 1<sup>er</sup> janvier 2023</strong> (cf. <em>Annexe 3</em>). Avant la pandémie, la croissance des entreprises françaises a été associée à une hausse significative du nombre de résidents français à Singapour, qui a plus que doublé de 2008 à 2019. L’introduction depuis le 1<sup>er</sup> septembre 2023 du nouveau système de points « COMPASS » pour les demandeurs de visa de travail pourrait freiner cette reprise. Le nombre de volontaires internationaux (VIE)<a title="" href="#_ftn7" name="_ftnref7">[7]</a> travaillant dans la cité-État - qui avait sensiblement chuté pendant la pandémie – a recommencé à augmenter, sans toutefois rattraper son niveau pré-crise.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<p style="text-align: justify;">II. Les investissements singapouriens en France, d’un montant significatif, sont principalement réalisés via des actifs financiers détenus par ses deux fonds souverains, GIC et Temasek. </p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>En raison de son excédent structurel de compte courant, qui représentait 17% de son PIB en 2022, Singapour accumule chaque année d'importantes réserves en devises, réinvesties principalement par ses fonds souverains</strong>. Malgré sa petite taille, Singapour, hub financier, est le 12<sup>ème</sup> détenteur d’actifs au monde<a title="" href="#_ftn8" name="_ftnref8">[8]</a>. Selon le classement du <em>Sovereign Wealth Fund Institute</em> (SWFI), les fonds souverains singapouriens, <em>GIC</em> et <em>Temasek</em>, sont respectivement les 7<sup>ème</sup> et 9<sup>ème</sup> plus importants fonds souverains au monde en termes d’actifs sous gestion. Ils gèrent l’épargne des Singapouriens, notamment par le biais de l'émission de titres souverains souscrits par la population pour l'épargne contrainte (obligatoire pour accéder au logement et à la retraite), et comptent parmi les principaux investisseurs singapouriens en France, de manière directe ou via les entreprises de leur portefeuille.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le fonds <em>GIC</em> détiendrait un portefeuille d'investissements en France d'une valeur comprise entre 15 et 20 Mds EUR<a title="" href="#_ftn9" name="_ftnref9">[9]</a>, principalement composé d'actifs financiers (sociétés du CAC 40), de titres souverains et d’investissements immobiliers</strong>. En 2019, <em>GIC</em> a créé une joint-venture (détenue à 80%) avec une société américaine pour l’acquisition et le développement de plusieurs <em>datacenters</em> en Europe, dont un à Paris (pour un investissement de 0,9 Md EUR). Fin 2018, <em>GIC</em> avait acquis la tour de bureaux Ariane du quartier de la Défense, pour 465 M EUR et avait fait l’acquisition de 55% des parts d’<em>AccorInvest</em>, la foncière du groupe <em>AccorHotels</em>, avec un groupe d’investisseurs (dont <em>Amundi </em>et <em>Crédit Agricole Assurances</em>) pour un total de 4,4 Mds EUR. <em>GIC</em> détient 32% (près de 800 M EUR) du capital de <em>TIGF</em>, filiale de distribution de gaz de <em>TotalEnergies.</em> Le fonds souverain est par ailleurs un investisseur historique en bons du Trésor, membre du comité stratégique de l’<em>Agence France Trésor</em>.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les activités de <em>Temasek</em> en France sont portées principalement par sa participation à hauteur de 40% dans le groupe <em>CapitaLand</em></strong>, maison-mère de <em>The Ascott</em> (possédant une trentaine de résidences sous la marque <em>Citadines</em> en France), <strong>représentant un investissement de plus de 2,4 Mds</strong><strong> EUR en France depuis 2014, soit 30% de leurs investissements en Europe<a title="" href="#_ftn10" name="_ftnref10">[10]</a></strong>. <em>Temasek </em>a contribué au « <em>scaling up</em> » de certaines entreprises de la <em>French Tech</em> (<em>Alan</em>, <em>Mano</em> <em>Mano</em>, <em>Innovafeed, Fairmat, Pasqal</em>), et soutenu le développement de leaders français (<em>Tikehau</em> dans la gestion d’actifs, <em>Ceva</em> dans la santé animale, <em>Axereal</em> dans les céréales). <em>Temasek</em> est également actionnaire de <em>Safran</em>, <em>Dassault</em>, <em>Airbus</em>, et a investi dans 3 fonds en France : <em>Jeito</em>, <em>Singular</em> et <em>Jolt Capital</em> via Vertex. En s’établissant à Paris en 2023, le fonds affiche sa volonté d’accélérer les investissements en Europe.<strong> </strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>En 2022, le stock d’IDE singapouriens en France s’est établi à 1,6 Md EUR (+17% par rapport à 2021, <em>cf. Annexe 4</em>)<a title="" href="#_ftn11" name="_ftnref11">[11]</a></strong>, <strong>mais près de quatorze fois moins que l’investissement français à Singapour, </strong>l’écart s’expliquant par l’absence de vocation d’acquisition de moyens de production en France. Plus de la moitié du stock d’IDE sud-est asiatique en France – qui s’élève à 3,1 Mds EUR (+84%) - est constituée d’investissements de Singapour. Ces investissements se traduisent par une quarantaine d’implantations et plus de 1 500 emplois en France, notamment dans les secteurs de l’hôtellerie et de l’immobilier (<em>CapitaLand, Millennium Hotels, Frasers Centrepoint),</em> les technologies de pointe (<em>ST Engineering</em>), la chimie<em> (Wilmar international</em>) et les services (<em>International SOS</em>). Singapour compte également plusieurs implantations de start-ups innovantes ayant établi leur filiale en France (<em>H3</em> <em>Dynamics, Novade, Upskills, Obike</em>). En flux, les investissements directs singapouriens en France progressent de 13% à 283 M EUR en 2022.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Selon le rapport 2022 de Business France, Singapour se classe, en nombre de projets, à la 19<sup>ème</sup> place des principaux investisseurs étrangers en France (1<sup>er</sup> parmi les pays d’ASEAN et devant Hong-Kong)</strong>, avec 13 projets permettant la création et/ou le maintien de 278 emplois l’année dernière.</p>
<div><br clear="all" /><hr align="left" size="1" width="33%" />
<div id="ftn1" style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ftnref1" name="_ftn1"><sup>[1]</sup></a> Les données de stocks d’IDE proviennent du rapport annuel 2022 de la Banque de France.</p>
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<div id="ftn2" style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ftnref2" name="_ftn2">[2]</a> Derrière le Royaume-Uni, la Suisse, le Luxembourg, les Pays-Bas et l’Irlande.</p>
</div>
<div id="ftn3" style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ftnref3" name="_ftn3">[3]</a> Selon l’enquête européenne OFATS sur l'activité des filiales étrangères des groupes français (INSEE/Eurostat) pour l’année 2020.</p>
</div>
<div id="ftn4" style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ftnref4" name="_ftn4"><sup>[4]</sup></a> 416 et 711 filiales allemandes et britanniques respectivement, pour un CA cumulé de 29,3 Mds USD et 54,2 Mds USD, d’après Eurostat.</p>
</div>
<div id="ftn5" style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ftnref5" name="_ftn5">[5]</a> En 2023, Singapour se classe par exemple 1<sup>er</sup> au classement des environnements des affaires de l’EIU et 4<sup>ème</sup> au classement de la compétitivité de l’IMD.</p>
</div>
<div id="ftn6" style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ftnref6" name="_ftn6"><sup>[6]</sup></a> À noter la décision de cession de la filiale d’<em>AXA à HSBC </em>en août 2021.</p>
</div>
<div id="ftn7" style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ftnref7" name="_ftn7">[7]</a> ~177 VIE en septembre 2023, contre près de 230 en 2019, mais en augmentation par rapport au nombre de 80 enregistré début 2022. </p>
</div>
<div id="ftn8" style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ftnref8" name="_ftn8">[8]</a> Selon les statistiques du FMI sur la position extérieure (Chine et Hong-Kong consolidés).</p>
</div>
<div id="ftn9" style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ftnref9" name="_ftn9">[9]</a> La zone Euro représentant 8% des positions du portefeuille du fonds (estimé à environ 770 Mds USD par le <em>Sovereign Wealth Fund Institute)</em>, la France pourrait raisonnablement représenter entre un quart (14,6 Mds EUR) et un tiers (19,5 Mds EUR) de ces positions. Pour qu’un investissement soit considéré comme un IDE, cela implique généralement une prise de participation significative de l’investisseur (participation de 10% ou plus par exemple) dans une entreprise existante ou dans la création d'une nouvelle entreprise dans le pays hôte, ce qui explique la différence substantielle entre le montant du portefeuille de <em>GIC</em> alloué aux investissements en France et le stock d’IDE singapourien en France, bien plus modeste.</p>
</div>
<div id="ftn10" style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ftnref10" name="_ftn10">[10]</a> Estimation de <em>Temasek</em> datant du T1-2021, tenant compte des investissements passés et présents depuis l’ouverture du bureau londonien en 2014.</p>
</div>
<div id="ftn11">
<p style="text-align: justify;"><a title="" href="#_ftnref11" name="_ftn11">[11]</a> Ventilation géographique établie en prenant en compte le pays d'origine immédiate de l'investissement, et non le pays où est implantée l’entité qui dispose du contrôle ultime sur les stocks d’IDE (investisseur ultime : 1,5 Md EUR en 2022, contre 2,1 Md EUR en 2019).</p>
</div>
</div>754dc6df-5131-470c-90cf-308224407e54Niveau record des IDE dans l’ASEAN en 2022Les flux mondiaux d'investissements directs étrangers (IDE) vers l'ASEAN ont augmenté de 5% en 2022 après une hausse de 79% en 2021, atteignant un niveau record, selon la CNUCED. Les investissements français vers l'ASEAN ont également augmenté, passant de flux négatifs en 2021 à 9,9 Mds EUR en 2022, principalement dirigés vers Singapour, ce qui a contribué à une augmentation significative du stock d'IDE français dans la région.2023-09-22T00:00:00+02:00<div class="focus">
<p style="text-align: justify;">Après un net rebond de 79% en 2021, les flux mondiaux d’investissements directs étrangers (IDE) vers l’ASEAN ont atteint un niveau record en 2022, avec une croissance de 5%, selon la CNUCED. D’après les données de la Banque de France, les flux français vers l’ASEAN, négatifs en 2021, ont bondi à 9,9 Mds EUR, ce qui a contribué à augmenter de plus de moitié notre stock d’IDE dans la région. Singapour confirme son rôle de hub en attirant près des trois quarts des IDE français à destination de la région (10,3 Mds EUR), principalement dans les secteurs du commerce de gros et de détail, de la finance et de l’industrie. Bien que l’ASEAN attire 8,1% des stocks d’IDE mondiaux, sa part dans les IDE français reste relativement faible, à seulement 2,1%.</p>
</div>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">I. Les flux mondiaux d’IDE vers l’ASEAN poursuivent leur progression de 5% en 2022…</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Après une hausse très significative de 79% en 2021, les flux d’IDE vers l’ASEAN ont atteint un niveau record<a title="" href="#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a> en 2022, avec une progression de 5% qui les a portés à 223 Mds USD (dont 141 Mds USD dirigés vers Singapour). </strong>Cette croissance est d’autant plus notable qu’elle intervient dans un contexte international déprimé, la tendance mondiale étant à la baisse (1 295 Mds USD, -12% des flux). Les performances restent toutefois en deçà des niveaux pré-crise (-24% par rapport à 2019), essentiellement en raison des conditions économiques et financières globales défavorables – guerre en Ukraine, contexte inflationniste et pressions liées à la dette. En 2022, les plans de relance et programmes d'investissement déployés dans l’ASEAN, ainsi que les nombreux accords internationaux d’investissement – accords de libre-échange, traités bilatéraux d’investissement - ont permis de maintenir l’intérêt et la confiance des investisseurs, notamment pour les projets d’infrastructure.<s> </s></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’Asie du Sud-Est a été particulièrement attractive en 2022, sa part dans les flux d’IDE mondiaux ayant crû de 14,4 à 17,2%</strong> (cf. <em>Annexes 1 et 2</em>), un point haut qui s’explique en partie par la réouverture des frontières, ainsi que par la forte croissance des annonces de projets, illustrant une volonté de diversification. Dans la région, Singapour est le 4<sup>ème</sup> pays le plus compétitif au monde (1<sup>er</sup> en Asie)<a title="" href="#_ftn2" name="_ftnref2">[2]</a>. La Thaïlande et le Vietnam ont bénéficié de la politique « Chine+1 » appliquée par les entreprises – politique qui consiste à établir des chaînes d'approvisionnement à la fois en Chine et sur un autre marché asiatique - leur permettant de devenir des marchés émergents plus attractifs (+10 et +12 places respectivement au classement de l’EIU<a title="" href="#_ftn3" name="_ftnref3">[3]</a>). Derrière les Etats-Unis, 1<sup>er</sup> investisseur mondial dans la région, et devant la Chine, la part des IDE intrarégionaux s’est également appréciée, de 12,0 à 12,4%, soutenue par des initiatives d’intégration régionale (signature du RCEP en 2020).</p>
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<p style="text-align: justify;">II. …en phase avec la tendance haussière des flux d’IDE français dans la région…</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Suivant la courbe d’évolution des flux d’IDE français dans le monde (+21%), les flux français à destination de l’ASEAN ont crû de manière spectaculaire en 2022 (9,9 Mds EUR) </strong>(cf. <em>Annexes 3 et 5</em>), du fait d’opérations spécifiques ne concernant que Singapour. Cette performance est d’autant plus significative qu’elle constitue un montant record jamais enregistré dans la région, et qu’elle fait suite à des flux négatifs (-4,6 Mds EUR) enregistrés pour 2021.<s> </s></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le niveau record <a name="_Hlk145610684"></a>des flux d’IDE français à Singapour (10,3 Mds EUR) – 2<sup>ème </sup>destination des investissements français dans le monde après les Etats-Unis-, ainsi que les entrées nettes d’IDE enregistrées par le Cambodge (24 M EUR), le Laos (10 M EUR) et la Birmanie (7 M EUR) ont largement compensé les flux négatifs dans la région, </strong>à destination du Vietnam (-1 Md EUR), de la Thaïlande (-155 M EUR), de la Malaisie (-123 M EUR), de l’Indonésie (-120 M EUR), du Brunei (-36 M EUR) et des Philippines (-22 M EUR)<a name="_Hlk145607698"></a>. Singapour a été particulièrement attractive pour l’investissement français au cours des dernières années, en témoignent plusieurs projets d’envergure, tels que i) le projet de modernisation d’une usine de <em>Soitec</em> à 400 M EUR ; ii) le déploiement du projet de construction d’une usine pharmaceutique innovante de <em>Sanofi</em> pour 400 M EUR ; iii) l’investissement de 370 M USD de <em>STMicroelectronics</em> dans la création d’un système industriel de refroidissement urbain d’ici 2025 ; ou encore iv) les 110 M USD injectés par <em>Schneider Electric</em> dans « Hub Asia », un centre de distribution neutre en carbone. <u>La majorité des entrées d’IDE ont été constituées de dividendes réinvestis et/ou d’augmentations de capital</u>. Dans la région, des projets solaires d’<em>Engie</em> en Malaisie, ou encore des investissements d’<em>EDF Renouvelables </em>et de <em>TotalEnergies, </em>ont été réalisés au Vietnam. Enfin, un accord prévoyant des contrats PPP entre la France et la Thaïlande dans le secteur des transports a également été conclu.<s> </s></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Dans le sens inverse, les flux d’IDE en France en provenance de l’ASEAN ont également été positifs, atteignant 1,4 Md EUR, après -783 M EUR en 2021, illustrant le renforcement de l’attractivité de la France. </strong>En 2022, Singapour a été à l’origine de 13 projets de création et/ou de maintien d’activités<a title="" href="#_ftn4" name="_ftnref4">[4]</a>, représentant un total d’environ 300 emplois. En s’établissant à Paris en 2023, le fonds souverain singapourien <em>Temasek</em> devrait contribuer au financement d’entreprises françaises. D’autres fonds de capital-risque singapouriens (<em>Hera Capital</em>, <em>Antler</em>) ainsi que le géant de la cryptomonnaie <em>Crypto.com</em> ont également choisi la France comme base européenne.</p>
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<p style="text-align: justify;">III. …contribuant à une croissance d’environ 57% du stock d’IDE français dans l’ASEAN.</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le stock français dans la région se consolide, représentant 29,2 Mds EUR fin 2022 (+57,2% par rapport à 2021), son montant le plus haut jamais enregistré. </strong>Les investissements français dans l’ASEAN ont représenté 2,1% du stock total d’IDE français dans le monde en 2022 (cf. <em>Annexe 4</em>), loin derrière les Etats-Unis, destinataire principal dont la part s’élève à 16,7%. A titre comparatif, selon la CNUCED, l’ASEAN représente 8% du stock mondial d’IDE (3 564 Mds USD), ce qui souligne le potentiel de progression de la France pour accroître ses IDE dans la région.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Singapour continue d’accueillir la majorité des IDE français, avec près des trois quarts du stock (soit 21,6 Mds EUR, en hausse de 105,1% (</strong>cf<em>. Annexes 5, 6, 7 et 10</em>), loin devant la Thaïlande (2,5 Mds EUR, -4,1%), l’Indonésie (1,6 Md EUR, -8,7%), et la Malaisie (1,3 Md EUR, -5,2%). Le rôle de plateforme régionale qu’occupe Singapour pour l’investissement peut cependant conduire à minorer les flux d’investissements effectifs des entreprises françaises dans la région (qui n’apparaissent pas comme provenant directement de France).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Dans le sens </strong><strong>contraire</strong><strong>, <a name="_Hlk145599606"></a><a name="_Hlk145599998"></a>le <a name="_Hlk145599889"></a>stock d’IDE sud-est asiatique en France s’élève à seulement 3,1 Mds EUR (+84%), majoritairement de Singapour. </strong>Ce montant est près de dix fois inférieur à celui du stock d'IDE français dans la région.<s> </s></p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">IV. Le commerce de gros et de détail, la finance et l’industrie dominent la répartition sectorielle.</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>En 2022, la répartition sectorielle des flux d’IDE français est majoritairement orientée vers le commerce de gros et de détail (87% sur l’année, </strong>cf. <em>Annexe 9</em><strong>), mais également vers l’industrie manufacturière (7%), les services de finance et assurance (5%) et les activités scientifiques et techniques (4%). </strong>Cette répartition est cohérente avec la présence de grands groupes français dans la région, notamment dans :</p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>La finance (<strong><em>BNP Paribas</em></strong>, <strong><em>Crédit Agricole</em></strong>, <strong><em>Société Générale</em>, <em>Natixis</em></strong>) ;</li>
<li>Les transports (<strong><em>Airbus</em></strong>, <strong><em>CMA-CGM</em></strong>, <strong><em>Louis Dreyfus Armateurs</em></strong>) ;</li>
<li>Le secteur agroalimentaire (<strong><em>Bel</em></strong>, <strong><em>Danone</em></strong>) ;</li>
<li>Les secteurs pharmaceutiques et de la chimie (<strong><em>Sanofi</em>,</strong> <strong><em>Servier</em></strong>, <strong><em>Air Liquide</em></strong>, <strong><em>Novacap, Arkema</em></strong>) ;</li>
<li>L’énergie (<strong><em>TotalEnergies</em></strong>, <strong><em>Engie</em></strong>, <strong><em>EDF</em></strong>).</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Si l’investissement français est fortement axé sur l’industrie manufacturière et les industries extractives en Indonésie et en Malaisie, elle est plus équilibrée entre industries et services à Singapour et en Thaïlande. L’essentiel des IDE dans le secteur de la construction est concentré aux Philippines (<em>Vinci</em>, <em>Bouygues</em>) tandis que les pays moins développés (Vietnam, Cambodge, Laos) attirent des IDE dans les services (financiers notamment).</p>
<p style="text-align: justify;">Selon Business France, les employeurs originaires de l’ASEAN en France opèrent principalement dans l’hôtellerie (<strong><em>Dorchester Collection</em></strong>), l’agroalimentaire (<strong><em>Thai</em> <em>Union Group</em></strong>), l’immobilier et la logistique (<strong><em>Capitaland</em></strong>) et la chimie (<strong><em>PTT</em></strong>), mais également des entreprises innovantes dans la robotique et l’industrie du futur (<strong><em>Eureka robotics</em></strong><em>, <strong>Unabiz</strong></em>).</p>
<div><br clear="all" /><hr align="left" size="1" width="33%" />
<div id="ftn1" style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ftnref1" name="_ftn1">[1]</a> <a name="_Hlk145629516"></a>D’après le rapport 2023 de la CNUCED sur les IDE dans le monde.</p>
</div>
<div id="ftn2" style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ftnref2" name="_ftn2">[2]</a> D’après le « World Competitiveness Report » de l’Institute for Management Development (IMD), en juin 2023.</p>
</div>
<div id="ftn3" style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ftnref3" name="_ftn3"><sup>[3]</sup></a> Classement des marchés émergents les plus attractifs du « Global Business Environment Ranking » de The Economist Intelligence Unit.</p>
</div>
<div id="ftn4">
<p style="text-align: justify;"><a title="" href="#_ftnref4" name="_ftn4">[4]</a> D’après le Bilan 2022 des investissements internationaux établi par Business France.</p>
</div>
</div>d1eda65a-5ea8-465e-a5d1-bc09020cf515Les brèves économiques d'Autriche et de Slovénie (mai-juin 2023)Autriche : une croissance molle dans un contexte d'inflation persistante +++ La compétitivité de l'Autriche se détériore +++ L'IPCH se replie à +8,8 % +++ Kika/Leiner : 1 900 emplois détruits +++ Léger rebond du chômage à 5,1 % +++ etc. Slovénie : Révision à la hausse des prévisions de croissance +++ Déficit public à 4,1 % du PIB en 2023 +++ Amende de 3 M EUR infligée à Generali Investments +++ Politique de transport : un nouveau titre de transports avantageux +++ etc. 2023-07-07T00:00:00+02:00<p> </p>
<div class="focus">
<h2 style="text-align: center;">AUTRICHE</h2>
</div>
<p style="text-align: right;"> <img class="marge" title="Déficit commercial AT 2022" src="/Articles/d1eda65a-5ea8-465e-a5d1-bc09020cf515/images/dcf16efa-9c4f-4146-894b-1ebd2b175131" alt="Déficit commercial AT 2022" width="323" height="155" /></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<blockquote>
<h3>En bref</h3>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;">Faute d’avoir réussi à réformer l’assurance chômage, le ministre Martin Kocher (sans étiquette), en charge du travail et de l’économie, souhaite que l’agence nationale pour l’emploi AMS porte une attention particulière au cumul de l’indemnisation du chômage et d’une activité rémunérée réduite ne dépassant pas 500,91 EUR mensuels bruts, pratiquée par environ 10 % des demandeurs d’emploi. Il s’agit d’intensifier la lutte contre les abus - l’activité réduite étant exonérée de charges sociales hormis l’assurance accidents du travail due par l’employeur (1,1 % du brut). Par ailleurs, avec cette nouvelle responsabilité, l’AMS devrait être en mesure de détecter plus rapidement les employeurs abusant du dispositif, en évitant ainsi le paiement des cotisations patronales. L’initiative du Ministre a provoqué de vives réactions au sein de l’opposition, mais également du parti écologiste, son partenaire de coalition.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<h3 style="text-align: justify;">Zoom sur...</h3>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;">Le 30 juin, l’ensemble des mesures de lutte contre la Covid-19 a pu être levé en raison du recul significatif de la circulation du virus Sars-CoV-2, l’incidence sur 7 jours atteignant 6,9 le 29 juin et 4 patients bénéficiant encore de soins intensifs. Depuis le 1<sup>er</sup> juillet, l’obligation de déclaration des nouveaux cas est abrogée ; les personnes contractant le virus ne sont plus astreintes aux restrictions de circulation. A ce jour, plus de 20 millions de doses de vaccin anti-covid-19 ont été injectées et 1,7 million de personnes ont pu bénéficier d’une dose de rappel (4<sup>ème</sup> injection). S’il n’y a plus de mise à disposition gratuite de tests de dépistage (5 PCR + 5 AG par assuré et par mois), le gouvernement continuera à surveiller étroitement la situation sanitaire, notamment au travers de l’analyse des eaux usées ; il maintiendra la vaccination gratuite et, en cas de symptômes, l’assurance-maladie continuera de prendre en charge les frais de dépistage.</p>
<blockquote>
<h3>Prévisions et indicateurs</h3>
</blockquote>
<h5>Une croissance molle dans un contexte d’inflation persistante</h5>
<p style="text-align: justify;">Sans surprise, les instituts de conjoncture Wifo et IHS ont confirmé leurs prévisions de croissance pour 2023 (+0,3 à +0,5 %) et 2024 (+1,4 %), sans révision notable depuis les conférences trimestrielles de décembre 2022 et mars 2023. Alors que l’industrie pourrait être en récession cette année (-2,0 % en 2023), la croissance serait portée par les services (croissance de 1,2 %). Les économistes ne voient pas se profiler en Autriche le danger d’une récession, contrairement à son voisin allemand. Le sujet principal des économistes reste l’inflation persistante que connait l’Autriche et surtout les projections (+7,5 % en 2023 ; +3,8 % voire +4,0 % en 2024) avec un retour vers une hausse de prix autour des 2 % visés par la BCE au plus tôt en 2028.</p>
<p style="text-align: justify;">Dans un contexte associant la fin des aides Corona et la disparition progressive des mesures d’atténuation de l’inflation, le déficit public, au sens des critères de Maastricht, devrait se réduire à -2,6 % voire -2,2 % du PIB cette année puis à -1,6 % voire -1,2 % du PIB en 2024.</p>
<p style="text-align: justify;">Malgré un contexte difficile, le marché du travail reste résilient : selon l’IHS, le taux de chômage ne devrait que peu se dégrader passant de 4,8 % (2022) à 5,2 % cette année puis se repliant à 5,0 % en 2024.</p>
<p style="text-align: justify;">Grâce aux revalorisations salariales conséquentes accordées fin 2022 et début 2023 et à l’indexation partielle des tranches du barème de l’IR, mise en œuvre par le ministère des Finances depuis le 1<sup>er</sup> janvier, le revenu disponible des ménages peut progresser (selon le Wifo : +0,8 % en 2022 ; +0,1 % en 2023 et +2,6 % en 2024) et devrait de ce fait soutenir la consommation privée (+0,9 en 2023, +1,8 % en 2024).</p>
<p style="text-align: justify;">Si, sur le danger d’une spirale prix-salaires, le directeur du Wifo a, à mots couverts, contredit le ministre des Finances Brunner, il reconnait que l’inflation restera plus forte en Autriche que chez ses voisins européens. Le différentiel par rapport à son principal partenaire commercial (DE) se creuse et le danger d’une perte de compétitivité des entreprises autrichienne devient menaçant.</p>
<h5>La compétitivité de l’Autriche se détériore</h5>
<p style="text-align: justify;">Selon le <em>World Competitiveness Yearbook 2023</em> réalisé par l’<em>International Institute for Management Development</em> (IMD), l’Autriche est le 24<sup>ème</sup> pays sur 64 le plus compétitif au monde reculant de 4 places par rapport à l’année précédente. Le recul touche trois des quatre piliers : l’efficacité des pouvoirs publics : 36<sup>ème</sup> (-2), l’efficacité des entreprises qui se détériore de huit rangs pour passer du 18<sup>ème</sup> au 26<sup>ème</sup> rang, et les infrastructures de l’Autriche. En 2022, celles-ci figuraient parmi les meilleures au monde (10<sup>ème</sup>) ; en 2023, elles perdent 5 places pour atteindre le 15<sup>ème</sup> rang. En revanche, la performance économique s’améliore de deux places pour atteindre le 22<sup>ème</sup> rang.</p>
<p> </p>
<h5>Inflation</h5>
<h6><strong>L’IPCH s’est replié en mai à +8,8 % ; les prix de l’alimentation restent en hausse significative</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">En raison du repli significatif des prix de l’énergie, l’inflation en Autriche s’est légèrement tassée en mai avec un IPCH affichant une hausse de 8,8 % (FR = 6,0 % ; DE = 6,3 % ; zone EUR = 6,1 %) en glissement annuel (en avril, +9,4 %). Si la baisse des prix de l’énergie a induit une quasi stabilité des prix des transports qui n’ont progressé que de 0,2 %, les prix de l’alimentation (et des boissons non alcoolisées), de la gastronomie et de l’hôtellerie sont restés très dynamiques. L’IPCH Alimentation (données Eurostat) a augmenté de 12,2 % (FR = 14,9 % ; DE = 15,0 % ; zone EUR = 13,7 %), en recul toutefois d’un point par rapport à avril 2023.</p>
<p> </p>
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<h3>Politique économique et sociale</h3>
</blockquote>
<h4>Emploi</h4>
<h6><strong>A peine revendue, la chaine d’ameublement Kika/Leiner déclarée en faillite : 1 900 emplois détruits</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">Cinq ans après s’être porté acquéreur du réseau d’ameublement Kika/Leiner, le groupe d’investissement immobilier Signa, créé et dirigé par l’investisseur immobilier tyrolien René Benko (qui a de nouveau placé en mars le réseau allemand Karstadt/Galeria Kaufhof en procédure de faillite), proche de l’ancien chancelier Sebastian Kurz, a vendu début juin la plupart des filiales Kika/Leiner (40 sites) en Autriche. Le groupe allemand Supernova, qui avait déjà en 2015 racheté 56 magasins (AT, SI, SK) de la chaine autrichienne de bricolage <em>Baumaxx</em>, a racheté le foncier à <em>Signa Retail</em> alors que l’homme d’affaires Hermann Wieser, ancien cadre dirigeant du groupe <em>Kika/Leiner</em>, reprenait l’activité commerciale. Toutefois, face aux difficultés économiques du groupe, ce nouvel acquéreur a dû se résoudre à déposer le bilan quelques jours après : il a annoncé la fermeture proche de 23 filiales et le licenciement de 1 900 des 3 900 employés. Selon les agences de notation, le passif du groupe en faillite atteindrait 132 M EUR. Le nouveau plan d’assainissement prévoit une décote de 80 % des créances. Entretemps, la presse rapporte l’existence d’une plus-value de 300 M EUR enregistrée par le groupe Signa et réalisée entre 2018 (rachat de la chaine au groupe sud-africain <em>Steinhoff</em>) et la vente de début juin 2023. La vente de Kika/Leiner en 2018 à <em>Signa Retail</em> avait déjà provoqué le licenciement de 1 100 personnes. Actuellement, plus de 1 000 salariés ont été pré-déclarés à l’agence nationale pour l’emploi AMS (<em>Arbeitsmarktservice</em>), selon son directeur Johannes Kopf qui, avec les partenaires sociaux et le chef de l’agence gérant le fonds des faillites, avait été convoqué par le ministre du Travail Martin Kocher afin d’évaluer les actions à mener pour réintégrer les salariés licenciés dans l’emploi. Toutefois, face au manque de main d’œuvre, les nouveaux chômeurs devraient pouvoir retrouver rapidement un emploi ; le ministère de la Défense a également proposé de reprendre des logisticiens. Parallèlement aux licenciements se profile la question des aides consenties par l’Etat autrichien dans le cadre de la crise sanitaire à chacune des filiales du groupe <em>Kika/Leiner</em>, notamment les reports de charges fiscales consenties par les autorités fiscales. Le procureur financier de la République d’Autriche Wolfgang Peschorn salue la désignation d’un second administrateur judiciaire qui pourra éclaircir le déroulé de la faillite depuis le rachat en 2018 et la fusion de <em>Kika</em> et <em>Leiner</em>. Le passif de 132 M EUR comprendrait notamment 42 M EUR d’impôts et de cotisations dus auxquels s’ajoutent 5,5 M EUR d’aides versées par l’agence publique des aides corona, la COFAG.</p>
<h6><strong>Léger rebond du chômage à 5,1 % fin avril</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">Alors que les mois de janvier, février et mars avaient connu une contraction du nombre de demandeurs d’emploi en Autriche, depuis fin avril s’est amorcé un léger rebond. Selon Eurostat, le taux de chômage en Autriche s’établissait fin avril 2023 à 5,1 % (données cvs). Le chômage des moins de 25 ans atteignait 10,6 %, stable en glissement annuel. Après avoir cité le repli de la conjoncture mondiale et l’inflation, le directeur de l’agence nationale pour l’emploi AMS, M. Johannes Kopf, attribue le rebond du chômage à la prise en compte des réfugiés ukrainiens dans les statistiques (au 19 juin, l’Autriche accueillait 90 110 réfugiés ukrainiens dont 50 300 bénéficiaient des soins de santé primaires). Fin mai, l’AMS enregistrait plus de 117 000 postes vacants en Autriche et plus de 8 600 places d’apprentissage à pourvoir.</p>
<h4>Affaires sociales</h4>
<h6><strong>Coût de la vie : enfin une aide ciblée pour les plus démunis</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">Dans le cadre de sa lutte contre les effets de la hausse générale des prix, le gouvernement a complété son ensemble de mesures annoncées en mai par une nouvelle aide ciblée à l’adresse des ménages les plus fragiles. Une aide mensuelle de 60 EUR par enfant est allouée jusqu’à fin 2024 à chaque famille percevant l’indemnisation du chômage, l’aide sociale ou équivalent. Les parents isolés dont les ressources mensuelles brutes sont inférieures à 2 000 EUR, percevront également l’aide mensuelle de 60 EUR par enfant jusqu’à fin 2024. Les personnes bénéficiaires de l’aide sociale (pour une personne seule, son montant maximal mensuel fixé par l’Etat fédéral est de 1 054 EUR, pour un couple de 1 475 EUR, versés 12 fois par an ; les Länder peuvent au titre de la politique sociale verser un complément) pourront également bénéficier de l’aide de 60 EUR mensuels jusqu’à fin 2023. Enfin, pour faciliter la rentrée scolaire 2023, le gouvernement mettra en place une enveloppe de 15 M EUR, destinée à financer l’allocation de rentrée scolaire qui sera portée de 120 à 150 EUR et versée deux fois par an.</p>
<h6><strong>Le ministre des Affaires sociales a annoncé en mai l’ouverture des discussions sur le second pilier de la réforme de la dépendance (<em>Pflegereform</em>)</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">La réforme de la dépendance est un paquet de mesures divisées en deux piliers visant à améliorer la prise en charge des personnes dépendantes, ainsi que les conditions de rémunération et la formation des aides-soignants (salariés, indépendants et proches aidants). Le premier pilier avait été présenté et adopté en mai 2022 et comprenait 20 mesures pour un budget de 1 Mrd EUR. Un an plus tard, le ministre des Affaires sociales, Johannes Rauch (les Verts), a lancé l’examen parlementaire du second pilier, qui comprend 18 mesures pour une enveloppe de 120 M EUR. Ce paquet vient compléter les mesures du 1<sup>er</sup> pilier et vise à améliorer les conditions de travail, la formation professionnelle et l’accueil de personnels étrangers, ainsi que les compensations versées aux proches aidants. L’optimisme du gouvernement, réjoui de mener une réforme par étapes, n’est pas partagé par les organismes sociaux <em>Caritas</em> et <em>Diakonie</em>, qui n’y voient pas un réel revirement de politique. Puisque la prise en charge de la dépendance est de la compétence des régions, la réforme devra également toucher au système de péréquation financière entre l’Etat fédéral et les collectivités territoriales, dimension de la réforme pour laquelle le ministre Rauch s’avère confiant.</p>
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<h3>Veille sectorielle</h3>
</blockquote>
<h4>Secteur financier</h4>
<h6><strong>En quinze ans, les ménages autrichiens ont réduit de plus de 40 Mrd EUR leurs crédits en devises</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">Selon l’autorité des marchés financiers (FMA, <em>Finanzmarktaufsicht</em>), le total des crédits en devises accordés aux ménages a diminué en 2022 de 1,6 Mrd EUR (-16 %) pour atteindre 8,6 Mrd EUR soit 4,7 % du total des crédits accordés aux ménages. Au plus fort de leur popularité en 2008, le total des crédits en devises aux ménages s’était élevé à 31,8 % du total des crédits aux ménages. De 2008 à 2022, on observe un recul de 40,4 Mrd EUR soit une baisse de 85 %. Fin 2022, 97,9 % de l'exposition au risque de change était libellée en CHF, le reste étant presque entièrement libellé en JPY. Souscrits afin de bénéficier de taux d’intérêt plus bas, ces emprunts se sont révélés désastreux en raison de l’appréciation du CHF (67,9 % depuis le début de l'année 2008).</p>
<p><strong> </strong></p>
<h6><strong>La part des investisseurs internationaux à la bourse de Vienne de plus en plus importante</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">Selon l’étude de <em>S&P Global Market Intelligence</em> publiée tous les deux ans à la demande de la bourse de Vienne, la part des investisseurs institutionnels internationaux dans le total des investisseurs institutionnels à la bourse de Vienne s’élève à 90,9 % en 2022 comparée à 83,4 % en 2020 et à 76,5 % en 2018, les investisseurs américains arrivant en tête avec 32,7 contre 28,4 % il y a deux ans et contre 24,5 % il y a quatre ans. Les investisseurs institutionnels autrichiens reculent de 23,5 % en 2018 à 16,6 % à 2020 pour se limiter à 9,1 % en 2022. La part des actionnaires britanniques a augmenté de 15,7 % en 2020 à 19,8 %, suivis par les français avec 8,4 % (2020 : 6,6 %, 2018 : 6,4 %) qui dépassent les allemands (6,3 % après 7,3 % et 6,1 %). Les investisseurs les plus importants sont désormais les investisseurs américains <em>The Vanguard Group</em> et <em>Black Rock</em> suivis par <em>Erste Asset Management</em> et le fonds de l’Etat norvégien <em>Norges Bank Investment Management</em> qui en 2020 a occupé la première place. Pour la France, <em>Amundi Asset Management</em> avance d’une place pour devenir le 5<sup>ème</sup> investisseur à la bourse de Vienne.</p>
<p style="text-align: right;"> <img class="marge" title="Investisseurs Prime Market Vienne" src="/Articles/d1eda65a-5ea8-465e-a5d1-bc09020cf515/images/7fb2baec-57ef-40f2-9397-47d6dadc5acf" alt="Investisseurs Prime Market Vienne" width="443" height="250" /></p>
<h4>Industrie</h4>
<h6><strong>Projet européen Microélectronique : six entreprises autrichiennes y participent</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">La Commission européenne a rendu le 8 juin 2023 sa décision sur le Projet Important d’Intérêt Européen Commun (PIIEC) portant sur la microélectronique et la connectivité pour des investissements à hauteur de 22 Mrd EUR au total. Pour l’Autriche, elle a autorisé les projets de six entreprises parmi les 68 portés par des entreprises de quatorze Etats membres, dont la France avec douze entreprises. En 2021, l’Autriche avait participé avec 146,5 M EUR au PIIEC Microélectronique I, porté par les sociétés autrichiennes AT&S, spécialisée dans les substrats IC (éléments de connexion entre la carte de circuit imprimé et la puce), la filiale autrichienne du groupe allemand <em>Infineon </em>et la filiale du groupe néerlandais <em>NXP</em>. Pour le PIIEC Microélectronique II, l’Autriche prévoit des subventions à hauteur de 175 M EUR dont 125 M EUR issus du fonds européen pour la relance. Y participent les trois entreprises déjà engagées dans le PIIEC ME I plus les trois sociétés suivantes : <em>AVL</em>, présente dans la sous-traitance automobile, <em>EEMCO</em>, spécialisée dans la production de monocristaux de carbure de silicium, ainsi que <em>Silicon Austria Labs</em> (SAL) en tant que partenaire associé.</p>
<p> </p>
<h4>Energie et environnement</h4>
<h6><strong>En 2022, 166 000 projets d’installations photovoltaïques (PV) et 190 MW d’énergie éolienne ont profité des subventions de l’Etat</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">En 2022, selon l’ÖMAG (l'Agence de compensation et de règlement pour l'énergie verte, fondée en 2006), 166 000 projets d’installations PV (d’une production moyenne de 4,23 GWh) ont été soutenus, dont 55 000 d’une puissance maximale d’au moins 10 kW crête (2,23 GWh). De plus, 190 MW d’énergie éolienne ont été subventionnés, au regard d’un objectif initial de 200 MW. 2023 représentera, selon le ministère du Climat, un « turbo pour les énergies renouvelables » : du côté du PV, 100 000 installations ont été subventionnées par l’Etat fédéral en mars-avril, tandis que le parc éolien devra accroître sa capacité annuelle d’au moins 390 MW.</p>
<p style="text-align: justify;">Le mécanisme à l’œuvre est prévu par la loi pour le renforcement des énergies renouvelables (EAG), qui a acté en juillet 2021 la trajectoire de l’Autriche vers une production d’électricité 100 % verte d’ici 2030. Sur les 27 000 GWh annuels supplémentaires à produire d’ici là, le PV devra participer à hauteur de 11 000 GWh, contre 10 000 GWh pour l’éolien. 2 outils sont mis à la disposition des ménages et des entreprises pour inciter à l’expansion de ces installations énergétiques : une subvention à l’investissement et une prime de marché couvrant l’écart entre le prix de production, tel que prévu au contrat, et le prix de marché.</p>
<h6><strong>Le Parlement a finalement adopté la loi sur l’efficacité énergétique et l’Autriche a échappé aux sanctions européennes</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">La loi sur l’efficacité énergétique (EEfG) est la transposition en Autriche de la directive UE 2018/2002 qui établissait des objectifs d’économie d’énergie ainsi qu’un cadre commun de subventionnement des mesures qui y sont liées. Tardant à la mettre en place (depuis le 25 octobre 2020), la Commission européenne avait menacé l’Autriche d’une amende de 7 M EUR en avril 2023. Le projet de loi autrichien nécessitait notamment la majorité des 2/3 au Parlement car il déclinait des objectifs d’économie d’énergie (baisse de consommation) à l’échelle des régions. Dans le contexte de crise énergétique et de retenue du gouvernement pour alléger la pression sur les ménages vulnérables, le parti social-démocrate (SPÖ) s’était résolu à n’approuver aucune loi portant sur la transition énergétique ou le climat tant que des mesures de soutien n’auraient été mises en place. Afin de contourner cette impasse, le gouvernement de coalition (Conservateur-Verts) a décidé de supprimer les objectifs régionaux, ce qui a permis de faire passer la loi à la majorité simple. En substance, la loi engage entre janvier 2021 et décembre 2030 une économie d’énergie (baisse de consommation) cumulée de 650 pétajoules, au moyen d‘une enveloppe annuelle de 190 M EUR.</p>
<h4>Transports</h4>
<h6><strong>Les dédommagements des passagers versés en 2022 atteignent plus de 1,6 M EUR</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">L’agence pour le droit des passagers (<em>Agentur für Fahrgastrechte</em>) a, en 2022, enregistré 3 581 dépôts de plainte dont 2 673 pour le trafic aérien, 888 pour le trafic ferroviaire et 20 pour le transport par bus. Les dédommagements des passagers ont atteint plus de 1,6 M EUR dont 1,5 M EUR pour les passagers du trafic aérien, 114 600 EUR pour le trafic ferroviaire et 3 300 pour le transport par bus. De plus, en juin 2023, l’agence a informé que l’opérateur ferroviaire historique ÖBB n'a pas atteint en 2022 le taux de ponctualité légal de 95 % (94,8 %). Les détenteurs d’une carte annuelle d’une communauté tarifaire (<em>Verkehrsverbund</em>) ou d’un « ticket climat » ont par conséquent droit à une indemnisation. Selon les explications de l'Agence, les passagers reçoivent une fois par an, à la fin de la période de validité de leur carte annuelle, une indemnisation si le taux de ponctualité de 95 % n'est pas atteint pendant au moins un mois.</p>
<p> </p>
<h4>Tourisme</h4>
<h6><strong>La demande touristique s’est nettement améliorée en 2022</strong></h6>
<p style="text-align: justify;"><br clear="ALL" /> Avec 136,9 millions de nuitées en 2022, la demande touristique a enfin retrouvé son dynamisme (+72,1 % en glissement annuel) et s’est fortement rapprochée du niveau précédant la crise sanitaire (152,7 millions de nuitées).</p>
<p style="text-align: justify;">Les Autrichiens ont représenté 28,4 % des nuitées, tandis que l’Allemagne, avec une part de 39 %, fournit la plus importante clientèle, devant les Pays-Bas (7,3 %). Selon le Wifo, le secteur touristique aurait contribué directement et indirectement au PIB à hauteur de 6,2 % (suscitant une création de richesse de 27,9 Mrd EUR en 2022 contre 14,6 Mrd EUR en 2021 et 30,3 Mrd EUR en 2019). Le secteur employait en 2022 plus de 217 000 salariés, nombre en hausse de 16,5 % sur un an. Toutefois, l’IHS rappelle le caractère saisonnier du secteur qui conduit 140 000 salariés à quitter leur emploi chaque année. Les résultats du secteur ont été davantage portés en 2022 par le tourisme estival (mai - octobre, -1,4 % de nuitées par rapport à 2019) que par le tourisme d’hiver (-29,1 % des nuitées par rapport à novembre 2019-avril 2020, les nuitées étrangères ayant chuté de 32,7 %). Selon le BMAW, cette tendance serait expliquée par une inflation poussant les vacanciers à déplacer leurs dépenses touristiques de l’hiver vers l’été. S’agissant du tourisme d’affaires, Vienne a concentré à elle seule 70 % des congrès tenus en Autriche (162 à Vienne), ce qui place la ville au 11<sup>ème</sup> rang mondial des villes d’accueil, notamment devant Paris (134 congrès tenus).</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: right;"> <img class="marge" title="graphique comparaisons nbre nuitées AT 2019 à 2022" src="/Articles/d1eda65a-5ea8-465e-a5d1-bc09020cf515/images/61aac1fb-5296-4342-b4f7-298a341e0477" alt="graphique comparaisons nbre nuitées AT 2019 à 2022" width="506" height="344" /></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4>Agriculture</h4>
<h6><strong>Grands prédateurs : plainte par une ONG contre un éleveur ovin ; l’Autriche engagée pour la levée du statut d’espèce protégée accordé au loup</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">Alors que le nombre de brebis ou de génisses égorgées et la fréquence des incidents ne cessent d’augmenter et que le Tyrol vient d’autoriser le tir d’un 4<sup>ème</sup> loup pendant 8 semaines (les régions procèdent désormais par ordonnance législative, cet instrument s’avérant plus robuste face aux moyens juridiques opposés par les ONG), l’association écologiste à but non lucratif « <em>Verein gegen Tierfabriken</em> » (Association contre l’industrie animale) a déposé une plainte contre un éleveur qui maintenait son troupeau de moutons sans protection sur une estive de Carinthie, au motif qu’il enfreindrait de ce fait la loi sur la protection animale, négligerait son devoir de surveillance du bien-être animal et maltraiterait ainsi son cheptel. Lors d’un entretien télévisé, le ministre Norbert Totschnig a évoqué l’action que l’Autriche mène, aux côtés d’autres Etats membres également touchés, pour une levée du statut protecteur du loup. Il a également rappelé que les animaux hybrides, issus de croisements entre loup et chien, sont à traiter comme des loups en cas de responsabilité avérée envers des élevages ovins ou bovins. Sur le plan politique, si les parlementaires écologistes conviennent qu’un loup errant dans une zone habitée doit être prélevé, ils s’expriment pour plus de moyens financiers alloués aux différents dispositifs de protection des élevages.</p>
<h6><strong>Pour une meilleure reconnaissance des vins autrichiens</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">Afin de mieux protéger la production viticole locale et par souci de conformité avec le droit européen, les parlementaires autrichiens ont adopté un amendement permettant d’harmoniser le règlement autrichien relatif aux vins DAC (<em>Districtus Austriae Controllatus</em>) avec les dispositions de l'UE sur la protection des indications géographiques et ainsi de les sécuriser sur le plan juridique. Par ailleurs, l’information du consommateur sur l’origine du vin devra être améliorée. De plus, le nouveau dispositif entend apporter une simplification administrative et une amélioration de la base de données pour la déclaration de récolte et de stock sous forme électronique.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4>Relations bilatérales</h4>
<h6><strong>Le producteur d’épices Wiberg racheté par le fonds français PAI Partners</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">Le spécialiste américain des arômes <em>International Flavors and Fragrances</em> (IFF) a finalisé la vente de son activité <em>Savory Solutions</em> au fonds d’investissement français <em>PAI Partners</em> (anciennement <em>Paribas Affaires Industrielles</em>) pour le montant de 900 M USD. La transaction porte sur plusieurs unités commerciales – en Autriche, en Allemagne, en Italie, en Irlande, en Pologne, au Canada, au Mexique et en Thaïlande – avec environ 1 800 collaborateurs. En Autriche, c’est le producteur d’épices <em>Wiberg</em> à Salzbourg avec 250 employés qui est concerné par cette transaction. PAI envisage de regrouper à Salzbourg ses activités mondiales dans les épices sous le nom de <em>NovaTaste</em>.</p>
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<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Prévisions macroéconomiques AT JUN2023" src="/Articles/d1eda65a-5ea8-465e-a5d1-bc09020cf515/images/48596500-5502-4bc6-9dda-c7b68d091e0d" alt="Prévisions macroéconomiques AT JUN2023" width="882" height="802" /></p>
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<h2 style="text-align: center;">SLOVENIE</h2>
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<p style="text-align: right;"> <img class="marge" title="Taux d'inflation en mai en Slovénie" src="/Articles/d1eda65a-5ea8-465e-a5d1-bc09020cf515/images/49b90580-7868-4f22-a730-b90d3d4e9b38" alt="Taux d'inflation en mai en Slovénie" width="267" height="198" /></p>
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<h3 style="text-align: justify;">Zoom sur…</h3>
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<p style="text-align: justify;">Selon l’Institut de développement et d’analyse macroéconomiques (IMAD), le PIB de la Slovénie a augmenté de 0,7 % au premier trimestre 2023 par rapport à la même période de l'année précédente, grâce notamment à une balance commerciale plus favorable : les exportations ont augmenté de 1,9 % et les importations ont diminué de 3,8 %.</p>
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<h3>Prévisions et indicateurs</h3>
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<p style="text-align: justify;">La Commission européenne a revu à la hausse sa prévision de croissance de la Slovénie, de 1 % à 1,2 % pour cette année et de 2 % à 2,2 % pour 2024. La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a fait de même, sa prévision de croissance pour cette année passant de 1 à 1,5 %. En revanche, elle a maintenu sa prévision pour 2024 à 2,3 %. Début juin, l'OCDE prévoyait de son côté que la croissance de la Slovénie allait ralentir à 1,5 % cette année, avant d’augmenter à 2,6 % en 2024.</p>
<p style="text-align: justify;">Cependant, la Commission européenne a relevé sa prévision d'inflation, de 6,1 à 7,0 % cette année et de 3,5 à 3,8 % en 2024.</p>
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<h3>Politique économique et sociale</h3>
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<p style="text-align: justify;">La banque centrale slovène a annoncé assouplir en juillet la mesure macroprudentielle qui restreint l'octroi de crédits aux consommateurs, la nouvelle limite inférieure de solvabilité devant être basée sur les dépenses essentielles de la vie et d’autres facteurs supplémentaires.</p>
<h4>Emploi</h4>
<p style="text-align: justify;">Selon l'Agence pour l'emploi, les employeurs slovènes prévoient une augmentation de l'emploi de 2,7 % au cours des six prochains mois, soit 36 600 postes à pourvoir.</p>
<h4>Social</h4>
<p style="text-align: justify;">Le 23 mai, le Premier ministre Robert Golob a annoncé un ensemble de mesures d'un montant de 100 M EUR visant à soutenir les retraités, comprenant une pension minimale garantie de 700 EUR et une prime de Noël.</p>
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<h3>Finances publiques</h3>
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<h4>Déficit public</h4>
<p style="text-align: justify;">La Commission européenne recommande à la Slovénie et aux autres Etats-membres de mettre fin aux mesures de soutien visant à réduire les prix à la consommation de l'énergie d'ici la fin de l'année. Les économies réalisées devraient être utilisées pour réduire les déficits publics. La Slovénie est l'un des 14 Etats membres qui ne remplissent pas au moins l’un des critères de Maastricht : le déficit public de la Slovénie s'élèverait à 4,1 % du PIB cette année.</p>
<h4>Budget national</h4>
<p style="text-align: justify;">En mai 2023, l'Assemblée nationale a adopté un budget révisé pour 2023, nécessaire après la réforme et la création de plusieurs ministères en janvier. Bien que le déficit budgétaire prévu soit ramené de 3,3 à 2,9 Mrd EUR, soit 4,5 % du PIB, il est toujours considéré comme trop élevé par l'opposition.</p>
<h4>PNRR</h4>
<p style="text-align: justify;">La Commission européenne a averti que le risque de retards dans la mise en œuvre du plan national de relance et de résilience de la Slovénie s'accroît. La Slovénie a été invitée à renforcer ses structures de gouvernance et à veiller à ce que les décisions relatives aux réformes annoncées soient adoptées sans délai. Le plan prévoit environ 1,5 Mrd EUR de subventions et 705 M EUR de prêts pour la Slovénie. Seuls 200 M EUR ont été versés pour le moment à la Slovénie.</p>
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<h3>Veille sectorielle</h3>
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<h4>Secteur financier</h4>
<p style="text-align: justify;">Les banques réalisent des bénéfices record. En effet, lorsque la BCE a commencé à relever les taux d’intérêt, les banques ont rapidement augmenté les taux débiteurs mais les taux des dépôts augmentent remarquablement lentement. En février (les dernières données disponibles de la Banka Slovenije), la différence entre le taux d’intérêt sur les prêts immobiliers et celui des dépôts à long terme a dépassé trois points de pourcentage. Les taux d'intérêt des prêts au logement ont augmenté pour atteindre 4,6 % en 2022, contre 1,5 % pour les taux d'intérêt sur les dépôts. La plus grande banque slovène NLB a ainsi plus que doublé son bénéfice net au premier trimestre.</p>
<p style="text-align: justify;">En mai 2023, l’Agence de protection de la concurrence a infligé une amende de 3 M EUR à Generali Investments en raison de l’omission par Generali d’une déclaration au titre du contrôle des concentrations lors de la reprise du détaillant de compléments sportifs Proteini.si.</p>
<p style="text-align: justify;">En mai 2023, le fonds américain Apollo, ancien propriétaire de la banque NKMB, a entamé la procédure de vente de <em>Summit</em>, le plus grand groupe de leasing de Slovénie.</p>
<p style="text-align: justify;">La société britannique <em>Entain</em> serait intéressée par le rachat de la <em>Loterija Sportive</em>, qui détient le monopole national des paris sportifs. Les Britanniques n'étant légalement autorisés à acquérir qu'un cinquième de la Loterie, ils travaillent avec des partenaires tchèques. Ils sont prêts à payer entre 50 et 60 M EUR, que se partageraient la Fédération slovène de football (NZS), la Fédération slovène de ski (SZS), le Comité olympique de Slovénie (OKS), <em>Loterija Slovenija</em>, Pošta Slovenije et la société Mont.</p>
<h4>Transports</h4>
<h6><strong>Transport ferroviaire</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">Le ministère de l’environnement a annoncé qu’un nouveau titre de transport public permettra aux usagers d'utiliser tous les transports publics en Slovénie, à l'exception des transports urbains, à partir du 1<sup>er</sup> juin 2023, pour 70 EUR/mois ou 560 EUR/an. Les transports publics urbains y seront intégrés d'ici la fin de l'année, selon l’évolution du budget de l’année à venir. Ce titre de transport permettra de voyager dans tout le pays en utilisant différents modes de transport et différents prestataires.</p>
<p style="text-align: justify;">La deuxième voie ferroviaire reliant Divača et Koper doit être achevée d'ici la fin de 2025, selon le plan d'investissement révisé qui alloue 1,109 Mrd EUR au projet. De plus, le 14 juin 2023, les chemins de fer slovènes ont signé un contrat portant sur l'achat de 20 nouveaux trains de passagers Stadler. Ce contrat, d'une valeur d'environ 150 M EUR, devrait permettre d'améliorer la qualité des services dans le domaine du transport ferroviaire de passagers.</p>
<h6><strong>Transport routier</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">Le 26 mai 2023, le gouvernement a confirmé une augmentation de 6,8 % des péages autoroutiers pour tous les véhicules autres que les camions à compter du 15 juin 2023, la première augmentation des péages depuis dix ans.</p>
<h6><strong>Transport aérien</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement étudie la possibilité d'établir une compagnie aérienne nationale pour améliorer la connectivité aérienne. Si la ministre des Infrastructures, A. Bratušek, et le ministre de l'Economie, M. Han, sont favorables à l'établissement de cette compagnie, les options d’un partenariat privé ou d’un partenariat public-privé restent envisagées. Le ministre des Finances se veut prudent, soulignant que le budget avait ses limites et qu'il fallait choisir des priorités. La viabilité du projet doit tenir compte des premières années déficitaires. L’opinion publique reste également partagée.</p>
<h4>Energie et environnement</h4>
<p style="text-align: justify;">En mai 2023, la Commission européenne a autorisé la compagnie pétrolière hongroise MOL à acquérir OMV Slovenija, le deuxième réseau de stations-service du pays.</p>
<p style="text-align: justify;">Si, entre août et octobre 2022, la Slovénie a dépassé l'objectif de réduction de la consommation de gaz avec une baisse de plus de 16 %, grâce à un début d'automne chaud, elle a ensuite économisé 13,8 % de gaz par rapport à la moyenne des cinq années précédentes, manquant ainsi l’objectif de réduction de 15 % de la consommation de gaz. Elle reste en deçà des résultats de la plupart des EM de l'UE en matière de réduction de consommation.</p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement a annoncé qu’il ne prolongerait pas le taux réduit de TVA sur les produits énergétiques utilisés pour le chauffage, une des mesures destinées à aider les consommateurs à faire face aux prix élevés de l'énergie pendant l'hiver. Cette mesure a expiré le 31 mai 2023 et la TVA est remontée à 22 %, contre 9,5 % auparavant.</p>
<p style="text-align: justify;">Le projet d’un second réacteur nucléaire (NEK2) rencontre un certain nombre de critiques : craintes sur les délais de construction du réacteur, peur de voir se reproduire la corruption qui a marqué le projet de la centrale thermique TEŠ 6 (dernier projet énergétique), attrait pour les sources d’énergie plus rapidement construites (centrales solaires et éoliennes), lenteur des investisseurs (notamment <em>Gen Energija</em>) à proposer un plan financier.</p>
<p style="text-align: justify;">Cependant, le Premier ministre Rober Golob a annoncé en juin 2023 que le gouvernement prendrait une décision de principe sur la construction d'un deuxième réacteur nucléaire à Krško (NEK2 ou JEK2) d'ici le 1<sup>er</sup> août 2023. Bien que le gouvernement n'ait pas encore pris de décision, des fournisseurs de technologie nucléaire des États-Unis, de la France et de Corée, se sont positionnés depuis un certain temps.</p>
<p style="text-align: justify;">L'opérateur de la centrale hydroélectrique HESS a inauguré le 21 juin 2023 la plus grande centrale solaire de Slovénie, d'une puissance de six mégawatts, à côté de la centrale hydroélectrique de Brežice dans l'est du pays, sur la rivière Sava. L'investissement s'élève à environ 5,5 M EUR, HESS recevant 750 000 EUR du fonds étatique « <em>Eco Fund </em>». La centrale solaire de Brežice est la première à être raccordée au réseau de transport d'électricité de 110 kV. Sa production est suffisante pour couvrir les besoins en électricité d'environ 1 800 ménages et sa durée de vie est estimée à environ 30 ans.</p>
<h4>Immobilier</h4>
<p style="text-align: justify;">Le 22 mai 2023, le ministère de l'Avenir solidaire s’est engagé à fournir un financement pour la construction de logements locatifs publics : 50 M EUR seront disponibles dans le cadre du Plan de relance et de résilience et 25,5 M EUR supplémentaires provenant du budget de l’Etat. L’objectif est d’assurer une construction suffisante de logements d'ici 2026.</p>
<p style="text-align: justify;">Les prix de l’immobilier ne cessent de grimper. Depuis 2015, les prix de l’immobilier résidentiel en Slovénie ont augmenté de plus de 70 %. Cette hausse est encore plus marquée pour la seule ville de Ljubljana (+ environ 10 p.p. par rapport à la moyenne nationale) et pour les appartements (+ au moins 26 p.p. par rapport au prix des maisons).</p>
<h4>Tourisme</h4>
<p style="text-align: justify;">L'Office slovène du tourisme (STO) prévoit une bonne saison touristique malgré la hausse des prix et la pénurie de personnel car les réservations pourraient atteindre, voire dépasser, les chiffres de 2019 avec l'augmentation de l'afflux de visiteurs étrangers.</p>
<p style="text-align: justify;">En 2022 par rapport à 2019, le nombre de nuitées d’étrangers a été encore inférieur de 8,6 % tandis que le nombre de voyageurs arrivant en Slovénie par voie aérienne a été en baisse de 39 %, sans qu’il soit statistiquement possible d’établir un lien univoque entre les deux. Peu de liaisons aériennes directes entre la Slovénie et le reste du monde ont disparu entre 2019 et 2023 et il n’y a pas eu systématiquement de baisse concomitante du nombre de nuitées des voyageurs originaires des Etats n’ayant plus de vols directs avec la Slovénie.</p>
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<h3>Relations internationales</h3>
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<p style="text-align: justify;">Le 6 juin 2023, l'Assemblée générale des Nations Unies a élu les cinq nouveaux membres non-permanents au Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) pour 2024-2025. En lice pour un siège au sein du groupe des Etats d'Europe orientale, la Slovénie a été élue face à la Biélorussie, obtenant la majorité requise des deux tiers parmi les membres de l'ONU (153 voix sur 193).</p>
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<p style="text-align: center;">***</p>
<p style="box-sizing: border-box; margin: 0px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; letter-spacing: normal; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial; padding: 0px 0px 1em; border: 0px none; outline: currentcolor none 0px; font-size: 18px; vertical-align: baseline; background: #ffffff none repeat scroll 0% 0%; color: #44b135; font-family: Abel, Helvetica, Arial, Lucida, sans-serif; font-weight: 500; text-align: center;"><em style="box-sizing: border-box;">Notre document est également disponible au format pdf sous le lien ci-après!</em></p>
<p style="box-sizing: border-box; margin: 0px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; letter-spacing: normal; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial; padding: 0px 0px 1em; border: 0px none; outline: currentcolor none 0px; font-size: 18px; vertical-align: baseline; background: #ffffff none repeat scroll 0% 0%; color: #44b135; font-family: Abel, Helvetica, Arial, Lucida, sans-serif; font-weight: 500; text-align: center;"><em style="box-sizing: border-box;">Adoptez l'éco-attitude! N'imprimez que si nécessaire et pensez à recycler votre papier!</em></p>52547dd5-0457-4d96-a5d1-19f69e380d88Evènement Attractivité / Choose France dédié aux startups tchèques à l’ambassade de France à PragueLe 20 mars 2023, une conférence sur l’attractivité économique de la France dédiée aux startups tchèques "Choose France - discover the increasingly attractive benefits of France for Czech Startups" était organisée à l’ambassade de France à Prague.2023-03-23T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">Cette conférence était organisée par le Service économique et le bureau Business France de Prague, avec l’appui du hub <a href="https://www.businessfrance.fr/investir">Business France Invest</a> de Düsseldorf, et de la communauté <a href="https://lafrenchtech.com/fr/communaute/prague/">French Tech de Prague</a>. L’événement a rassemblé une vingtaine de start-ups tchèques en phase de croissance et intéressées par le marché français.</p>
<p style="text-align: justify;">Après une présentation des facteurs d’attractivité de la France (la France étant la 1<sup>ère</sup> destination en Europe des investissements étrangers depuis quatre ans, devant le Royaume-Uni et l’Allemagne), les différents dispositifs de soutien à l’investissement et à la R&D disponibles en France ont été détaillés, comme par exemple le crédit d’impôt-recherche (CIR). Aujourd'hui, la France compte 27 licornes, et a pour objectif de porter ce nombre à 100 d’ici à 2030 selon les déclarations du Président de la République. Le développement de l’innovation, des technologies de rupture et de l’écosystème d’entreprises innovantes et de startups constituent des priorités et d’importants moyens ont été mis en place par le gouvernement à cet effet. Le plan d'investissement <a href="https://investinfrance.fr/wp-content/uploads/2017/08/FR-2030_Dossier_Presse_A4-v07-BAT-EN-2.pdf">"France 2030"</a>, lancé en 2021, est doté de 54 Mds EUR par l'État pour soutenir l’investissement dans la création de chaînes de valeur et d'emplois en France, dans de secteurs stratégiques. 50 % des ressources de France 2030 sont dédiés à des projets favorisant la décarbonation de l'industrie, l'autre moitié sera ciblée sur les acteurs émergents porteurs d'innovations de rupture. Les start-ups et les entreprises innovantes sont donc tout particulièrement encouragées à participer aux appels à projets de France 2030. </p>84ee719c-af45-4242-9321-7a17c20ff8c4Business France publie les premiers chiffres de son Bilan 2022 de l’investissement international créateur d’emplois en FranceBusiness France a publié le 27 février 2023 les chiffres préliminaires de son bilan 2022 des investissements internationaux en France. Une analyse plus complète sera publiée mi-mai, en amont du Sommet Choose France. Avec 1 725 décisions d’investissements recensées, soit une progression de 7 % par rapport à 2021, 2022 constitue une année record. L'attractivité des investissements étrangers est une mission essentielle de la direction générale du Trésor et du réseau des Services économiques.2023-02-27T00:00:00+01:00<p> </p>
<h4><strong>2022, année record pour les investissements internationaux en France</strong></h4>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;">2022 constitue une année record pour les investissements internationaux en France, avec 1 725 décisions d’investissements recensées, en hausse de 7% par rapport à 2021. Ces annonces de projets participeraient à la création ou au maintien de 58 810 emplois, soit 31% de plus qu’en 2021. Parmi les emplois créés ou maintenus, les CDI intérimaires représentent 20,5 % des emplois (hors CDI intérimaires, les emplois induits augmenteraient de 7% en 2022).</p>
<p style="text-align: justify;">Si la majorité des décisions d’investissements sont d’origine européenne, les États-Unis redeviennent le premier investisseur étranger en France d’après le bilan (280 projets, soit 16% du total), après avoir laissé la première place à l’Allemagne en 2021. Viennent ensuite l’Allemagne (256 projets – 15 %), le Royaume-Uni (176 projets – 10 %) et les Pays-Bas (142 projets ‑ 8 %). Ces projets d’investissements irriguent l’ensemble du territoire, puisque les communes de moins de 20 000 habitants sont les premières destinations d’accueil de ces décisions d’investissements.</p>
<p><strong> </strong></p>
<h4><strong>Le bilan de Business France confirme le caractère attractif du site France, tant pour les projets industriels que les projets de R&D</strong></h4>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;">Les activités de production restent sur la première place du podium avec 26% des décisions d’investissements (457 projets) et le nombre d’emplois industriels créés ou maintenus par un investissement étranger en 2022 augmente de 13% pour un nombre de projets industriels stable en 2021 et 2022. En moyenne, cela se traduit par une moyenne de 38 emplois créés par projet industriel en 2022 contre 34 en 2021.</p>
<p style="text-align: justify;">Par ailleurs, le bilan indique une hausse de 23% du nombre de projets de R&D (191 projets) par rapport à 2021, et une hausse de 53% d’emplois créés dans ce secteur (4 789 emplois).</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<div class="focus">
<h4 style="text-align: justify;"><strong>Une mission essentielle de la direction générale du Trésor</strong></h4>
<p style="text-align: justify;">La direction générale, avec son réseau à l’étranger, a renforcé son activité sur cette mission d’attractivité des investissements étrangers. Associé à la Team France Invest, le Trésor participe notamment très activement à l’organisation des Sommets annuels Choose France, et aux annonces d’investissement qui accompagnent traditionnellement cet évènement. Le réseau des Services économiques du Trésor est aussi très actif sur le volet de la prospection à l’étranger, et à l’origine d’une partie des projets d’investissements recensés dans ce bilan, avec plus de 280 projets d’investissements identifiés et/ou accompagnés en 2022.</p>
</div>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<div class="focus">
<h4 style="text-align: justify;"><strong>Méthodologie du bilan annuel de Business France</strong></h4>
<p style="text-align: justify;">Disponible depuis 1993, le bilan recense les projets d’investissements d’origine étrangère créateurs d’emploi durable. Il repose sur des annonces de projets validées par les équipes de Business France et des Agences Régionales de Développement et comptabilise le nombre d’emplois associés. Le nombre d’emplois créés ou maintenus retenu au Bilan est celui annoncé pour les trois années à venir, cette durée correspondant approximativement à l’horizon temporel de programmation des investissements par les entreprises.</p>
</div>
<p> Plus d'informations dans le communiqué de presse : </p>
<p><a href="https://presse.economie.gouv.fr/27022023-cp-en-2022-la-france-maintient-son-haut-niveau-dattractivite-dans-un-environnement-international-complexe/">27/02/2023 - CP - En 2022, la France maintient son haut niveau d’attractivité dans un environnement international complexe - Presse - Ministère des Finances (economie.gouv.fr)</a></p>30877b30-92cc-4351-9a2b-a8ff2c35e529Visite au Maroc du ministre délégué auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger, Olivier BechtLe ministre délégué auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger, Olivier BECHT, était en déplacement au Maroc du 18 au 20 octobre.2022-10-26T00:00:00+02:00<p>A l’occasion de son déplacement, il a rencontré ses homologues Mohcine Jazouli, Ministre délégué chargé de l'Investissement, de la Convergence et de l'Évaluation des Politiques publiques ainsi que Ryad Mezzour, Ministre de l’Industrie et du Commerce avec lesquels il a pu échanger sur le partenariat économique entre nos 2 pays et les façons de l’approfondir davantage à travers des perspectives et des projets communs concrets dans un contexte où l’investissement est placé au cœur des priorités du Royaume.</p>
<p>Le Ministre s’est également rendu au siège de la CFCIM à Casablanca pour une rencontre avec des représentants de la communauté d’affaires française au Maroc, l’occasion pour lui de saluer le dynamisme des acteurs économiques et le rôle des entreprises françaises dans le tissu économique marocain, d’échanger avec certaines d’entre elles, notamment avec 2 startups incubées par le kluster de la CFCIM et d’entendre les témoignages de plusieurs opérateurs économiques sur les thèmes de la mobilité, du développement des compétences et de l’intégration du Maroc dans les chaînes de valeur mondiales . Le Ministre a également pu recueillir leur vision du climat des affaires et de leurs projets au Maroc, notamment en lien avec les ambitions du Royaume en matière de décarbonation, d’innovation technologique et d’ouverture vers le continent africain.</p>
<p>Le Ministre a également rencontré à plusieurs occasions des représentants de la communauté d’affaires marocaine, notamment des investisseurs déjà implantés ou ayant des projets en France. Il est intervenu au Choiseul Africa Business Forum, en présence du Chef du gouvernement marocain Aziz Akhannouch et du président de la république de Madagascar Andry Rajoelina. Cette initiative a été l’occasion pour le Ministre de rappeler notre engagement ces dernières années pour soutenir les économies africaines en période de crise, renforcer la mobilisation des financements et favoriser le développement du secteur privé en Afrique. Le Ministre a également souligné la volonté de la France de refonder notre partenariat avec le continent dans la lignée du dernier Sommet Afrique-France qui s’est tenu à Montpellier l’année dernière. Enfin pour clore sa visite, le Ministre s’est rendu au Midparc de Nouaceur où il a visité l’institut des métiers de l’aéronautique et l’usine Safran Nacelles et a pu échanger avec des industriels de ce secteur particulièrement dynamique de l’économie du pays dans lequel évoluent de très nombreuses entreprises françaises.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/30877b30-92cc-4351-9a2b-a8ff2c35e529/images/20ed88a1-2a06-4d40-a375-1e8d2518d3f4" alt="visite maroc" /></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/30877b30-92cc-4351-9a2b-a8ff2c35e529/images/469070c5-c0d4-41ea-a90b-0ae36f716721" alt="maroc" /></p>0092f6b8-afe8-4429-bf5c-940580b6bf91Sommet Choose France : 5ème édition au Château de VersaillesEvénement phare de l’attractivité économique de la France, le Sommet Choose France a rassemblé le 11 juillet dernier près de 180 dirigeants d’entreprises étrangères et 70 dirigeants de grandes entreprises et de licornes françaises au Château de Versailles.2022-07-20T00:00:00+02:00<center>
<p><img class="marge" title="choose france" src="/Articles/0092f6b8-afe8-4429-bf5c-940580b6bf91/images/00fd9546-e937-49ef-8398-99fc2ef56644" alt="logo choose france" width="647" height="313" /></p>
</center>
<p>Pour cette 5<sup>ème</sup> édition, 6,7 Md€ d’investissements étrangers, conduisant à la création de 4 000 emplois pérennes, ont été dévoilés. Ces nouvelles annonces témoignent de l’attractivité économique de notre pays, alors que la France a conservé en 2021, pour la troisième année consécutive, la première place européenne en matière d’accueil de projets d’investissements étrangers (<a href="https://www.ey.com/fr_fr/attractiveness/barometre-de-l-attractivite-de-la-france" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Baromètre EY de l’Attractivité</a>).</p>
<p>Cette édition exceptionnelle a par ailleurs rassemblé 22 Ministres, dont l’ensemble des ministres du ministère de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. Bruno Le Maire a prononcé le discours d’ouverture du Sommet, avant d’échanger avec des dirigeants d’entreprises sur la politique économique de la France.</p>
<p>Comme chaque année, l’après-midi a été dédiée à des rendez-vous et à des conférences : plus de 115 entretiens ont notamment eu lieu entre les Ministres et les dirigeants d’entreprises étrangères présents à Versailles. En parallèle, 330 rendez-vous d’affaires entre dirigeants ont été organisés, ainsi qu’une table ronde sur le plan France 2030 en présence d’Olivier Becht, ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité et des Français de l’étranger.</p>
<p>L’après-midi s’est conclue par une série de panels thématiques : lors de cette séquence, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, et Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie, ont respectivement pris part à des panels sur l’approvisionnement énergétique et sur le redéploiement des chaînes de valeur. Pour le troisième et dernier panel, le <a href="https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2022/07/11/choose-france-5eme-edition-attractivite-investissements-etrangers" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Président de la République</a> a directement échangé avec des chefs et cheffes d’entreprises sur son ambition en matière d’attractivité économique pour le pays.</p>
<div class="focus">
<p>L’organisation du Sommet Choose France a été coordonnée par François Sporrer, Secrétaire général de cette 5<sup>ème</sup> édition, en collaboration étroite avec le bureau Attract de la DG Trésor, Business France, la direction de la Diplomatie économique, et l’Agence nationale de la Cohésion des territoires (ANCT).</p>
</div>
<h3>+ <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/0092f6b8-afe8-4429-bf5c-940580b6bf91/files/aea905a8-7e9d-4de7-b724-5b2e1fd9b2e4" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Le dossier de presse >></a></h3>
<h5><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/0092f6b8-afe8-4429-bf5c-940580b6bf91/files/3df13c72-c4a7-437e-90b8-a557aad4f943" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English version >></a></h5>4a146b63-b21e-44ee-8bea-946b94f75e1eArabie saoudite: situation de l'investissement et de l'attractivité économique Les flux d'investissements direct à l’étranger à destination de l'Arabie saoudite ont enregistré d’une très forte hausse de 252% en 2021 en glissement annuel (g.a). La formation brute de capital fixe a atteint 218 Mds USD en 2021 (+19,4% en g.a). Les efforts déployés pour améliorer l'environnement des investissements, attirer davantage d'investissements étrangers rapproche l’Arabie saoudite de ses objectifs inscrits dans la Saudi Arabia’s National Investment Strategy. 2022-07-13T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">En 2021, les flux d'investissements direct à l’étranger (IDE) à destination de l'Arabie saoudite ont témoigné d’une très forte augmentation de 252% en glissement annuel (g.a). Cette forte hausse est principalement assignable à l'opération de 15,5 Mds USD conclue par Saudi Aramco avec un consortium mondial d'investisseurs. En termes de stocks, les IDE entrants sont estimés à 261,1 Mds USD en 2021, soit une hausse de 8% par rapport à 2020 (241,9 Mds USD). La formation brute de capital fixe (FBCF), a atteint 218 Mds USD en 2021, soit une forte progression de 19,4% en g.a. Les efforts déployés pour améliorer l'environnement des investissements, attirer davantage d'investissements étrangers, et promouvoir les investissements nationaux rapproche l’Arabie saoudite de ses objectifs inscrits dans la <em>Saudi Arabia’s National Investment Strategy</em>. Elle compte parmi ses objectifs la multiplication par vingt des IDE pour atteindre le montant de 104 Mds USD en 2030 (5,7% du PIB) et le triplement du volume total de la FBCF pour atteindre 545 Mds USD en 2030 (30% du PIB). En outre, l’Arabie a enregistré une progression de 8 places au 24<sup>ème</sup> rang mondial au classement <em>IMD World Competitiveness</em> entre 2020 et 2021.</p>ef76d6b8-8acd-480a-9e44-2357910a75f8Les Pays-Bas se classent au 5ème rang des investisseurs étrangers en FranceLes entreprises néerlandaises sont à l’origine de 103 projets d’investissement en France en 2021, une valeur en hausse de 22% par rapport à 2020. Ces projets ont permis la création ou la sauvegarde d’environ 1600 emplois.2022-07-12T00:00:00+02:00<p>En 2021, <strong>1 607 projets d’investissement</strong> internationaux ont été recensés en France, soit une hausse de 32 % par rapport à 2020. Ces projets ont permis la création ou le maintien de <strong>45</strong><strong> </strong><strong>008 emplois</strong>, soit une augmentation de 30 % par rapport à l’année dernière. Le niveau atteint est historique, la France n’a jamais été aussi attractive qu’en 2021.</p>
<p> </p>
<p><strong>En bref :</strong></p>
<p>👉 51 % des projets correspondent à des créations</p>
<div>
<p>👉 Les extensions représentent 44% des projets</p>
<p>👉 460 projets industriels d’origine étrangère ont été recensés, soit une augmentation de 49 %</p>
<p>👉 43 % des investissements se localisent dans des agglomérations de moins de 200 000 habitants</p>
<p><strong>👉 </strong>l’Allemagne devient le premier pays investisseur en France devant les Etats-Unis</p>
</div>
<p> </p>
<p><strong>Les entreprises néerlandaises contribuent à ce bon résultat!</strong></p>
<p><strong>La France est le premier pays européen d’accueil des investissements portés par les entreprises néerlandaises. </strong><strong>40 % des investissements néerlandais vers l’Europe annoncés en 2021 sont dirigés vers la France.</strong></p>
<p>Un millier de filiales d’entreprises néerlandaises sont présentes sur le territoire français, où elles emploient 166 000 personnes. <strong>En 2021, les entreprises situées aux Pays-Bas ont réalisé 103 projets d’investissement</strong> en France conduisant à la création de près de 1 600 emplois. Soit une augmentation de 22 % des projets et de 36 % des emplois recensés par rapport à 2020.</p>
<p>Plus de la moitié des projets d’investissement néerlandais en France correspondent à des services aux particuliers, ils ont conduit à la création de plus d’un emploi recensé sur trois. Les dossiers de production représentent par ailleurs 17 % des projets et 21 % des emplois.</p>
<p>Les Pays-Bas sont à l’origine de la quasi-totalité des emplois créés en 2021 dans le secteur des sports et loisirs, notamment grâce à l’expansion du réseau de salles de sport Basic Fit. Le secteur agro-alimentaire reçoit 10 % des projets du pays et celui du commerce et de la distribution 24 % des emplois.</p>
<p>L’ensemble des régions françaises métropolitaines ont accueilli des projets d’entreprises néerlandaises. En particulier, l’Île-de-France est la première région de destination des projets (20 % des projets recensés) suivi d’Auvergne-Rhône-Alpes (12 %) et des Hauts-de-France (11 %).</p>
<p><strong> </strong></p>
<p><strong>Exemple de projet néerlandais en France :</strong></p>
<p>PICNIC, supermarché en ligne et licorne néerlandaise, s’est en l’espace de 8 ans imposé comme leader de la livraison à domicile de produits alimentaires aux Pays-Bas. Il propose une livraison (en mini-camionnettes électriques) sous 24 heures de produits frais et de proximité. En France, Picnic a implanté un site pilote dans les Hauts-de-France, à Fretin (59) et a ouvert 3 autres centres de distribution dans le département du Nord en 2021. Ces investissements permettront la création de 360 emplois.</p>
<p><strong> </strong></p>
<p><em>«</em><em> </em><em>L</em><em>’</em><em>attractivit</em><em>é</em><em> de la France se manifeste d</em><em>é</em><em>sormais, au-delà des atouts structurels reconnus, grâce à son savoir-faire unique. Dans l’expertise médicale : la France est la première destination en Europe pour la localisation des projets de santé et il s’agit du premier secteur industriel pour les investisseurs étrangers en France. Ces investissements ont concerné aussi bien des projets industriels que des projets de R&D destinés à l’industrie pharmaceutique. Dans le secteur de l’agroalimentaire</em><em> </em><em>également, secteur privilégié en temps de crise sanitaire : avec 77 projets et 1</em><em> </em><em>500 emplois </em><em>à</em><em> la cl</em><em>é</em><em>. Ces résultats très encourageants sont les fruits d’un travail collectif mené par les réseaux diplomatiques, Business France, nos partenaires et par une politique nationale de soutien exemplaire</em><em> </em>», affirme <strong>Christophe LECOURTIER</strong>, Directeur général de Business France.</p>
<p>« <em>Les entreprises néerlandaises ont fait des Pays-Bas le cinquième investisseur étranger en France, résultat qui témoigne de l’approfondissement de la relation bilatérale entre nos deux pays. La promotion de l’environnement des affaires et de l’agenda de réformes du gouvernement est au cœur de l’action de cette ambassade en soutien de l’action des autorités françaises. Les échanges organisés avec les décideurs économiques néerlandais au niveau du poste ou lors des visites ministérielles constituent une part importante de notre activité, comme par exemple se fut le cas lors du déplacement du Ministre Franck Riester le 15 octobre dernier à Amsterdam qui a permis des contacts privilégiés avec grandes entreprises et PME ayant fait le choix d’investir en France</em> » déclare <strong>Luis VASSY</strong>, Ambassadeur de France aux Pays-Bas.</p>
<p> </p>
<p><strong>A propos de Business France</strong></p>
<p>Business France est l’agence nationale au service de l’internationalisation de l’économie française. Elle est chargée du développement international des entreprises et de leurs exportations, ainsi que de la prospection et de l’accueil des investissements internationaux en France. Elle gère et développe également le V.I.E (Volontariat International en Entreprise).</p>
<p>Pour plus d’informations : <a href="https://www.businessfrance.fr/">www.businessfrance.fr</a> <a href="https://www.linkedin.com/company/business-france/">@businessfrance</a></p>371996a1-f97e-48f9-b504-62e4bc07ef26Brèves de l'ASEAN semaine 24 (2022)FAITS SAILLANTS: Indonésie : balance commerciale excédentaire depuis un an | Thaïlande : prévision d’un accroissement des recettes publiques en 2022 et 2023 | Laos : inflation et pénurie de carburants2022-06-17T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="e" src="/Articles/371996a1-f97e-48f9-b504-62e4bc07ef26/images/e1e9e218-4bf1-4eeb-93a6-0dd937d87836" alt="e" /></p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="Faits saillants" src="/Articles/371996a1-f97e-48f9-b504-62e4bc07ef26/images/6098cec6-1d19-4706-a150-b7b8151811e8" alt="Faits saillants" /></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<blockquote>
<p>Région</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Nouveau record d’IDE dans l’ASEAN en 2021 à 175 Mds USD</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les flux d’IDE à destination de l’ASEAN ont fortement rebondi et progressé de 44% en 2021 pour atteindre 175 Mds USD, après s’être contractés d’environ 30% en 2020, selon le rapport annuel <em>World investment Report</em> de la CNUCED. Si la progression en 2021 a été plus faible qu’à l’échelle mondiale (+64%), l’Asie reste la région attirant le plus d’IDE globalement (~40% du total). Par secteur, les IDE à destination de l’Asie du Sud-Est se sont principalement dirigés vers le secteur manufacturier, l’économie du numérique et les infrastructures. Par pays, Singapour reste la 1<sup>ère</sup> destination des IDE dans l’ASEAN (+31%, 57% du total), suivi de l’Indonésie (+8%, 11%) et du Vietnam (-1%, 9%). Plusieurs annonces d’investissements <em>greenfield</em> sont à noter en 2021, notamment : à Singapour, un projet d’usine de puces électroniques par GlobalFoundries (US) pour 4 Mds USD ; en Malaisie, un projet d’usine de cellules et modules photovoltaïques par Risen Solar Technologies (Chine) à 10 Mds USD ainsi qu’un projet d’usine d’assemblage par Intel (US) pour 7 Mds. Le rapport souligne néanmoins une dégradation des perspectives en 2022 du fait du conflit russo-ukrainien, lequel devrait affecter la croissance des IDE et notamment ceux en faveur de la transition énergétique.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="e" src="/Articles/371996a1-f97e-48f9-b504-62e4bc07ef26/images/6467a31c-355a-4823-b961-0847e3bac2ab" alt="e" width="431" height="259" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Retour de Singapour à la 3<sup>ème</sup> place du World Competitiveness Ranking de l’IMD</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le classement annuel de l’IMD classe 63 pays selon leur compétitivité, à partir de statistiques et de données d’enquête reposant sur la perception de la communauté d’affaire des performances économiques, de la gouvernance, de l’environnement des affaires et de la qualité des infrastructures. Le classement 2022 voit Singapour gagner 2 places et se positionner 3<sup>ème</sup> économie la plus compétitive et la 1<sup>ère</sup> en Asie-Pacifique devant Hong Kong (5<sup>ème</sup>) Taiwan (7<sup>ème</sup>) et la Chine (17<sup>ème</sup>), en raison d’une amélioration de l’économie nationale, de l’emploi, des finances publiques et de la productivité. Les Philippines gagnent 4 places (48<sup>ème</sup>) grâce à une bonne performance de l’économie nationale et à une amélioration de la qualité des infrastructures. La Malaisie (32<sup>ème</sup>), la Thaïlande (33<sup>ème</sup>), et l’Indonésie (44<sup>ème</sup>) perdent respectivement 7, 5 et 7 places en raison de la détérioration de l’économie et des finances publiques, aggravée par la lente réouverture post-COVID.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<div style="text-align: justify;" align="center">
<table border="1" width="604" cellspacing="0" cellpadding="0">
<tbody>
<tr>
<td valign="top" width="148">
<p align="center"><strong>2022</strong></p>
</td>
<td valign="top" width="153">
<p align="center"><strong>Pays</strong></p>
</td>
<td valign="top" width="148">
<p align="center"><strong>2021</strong></p>
</td>
<td valign="top" width="155">
<p align="center"><strong>Changement</strong></p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="top" width="148">
<p align="center">3</p>
</td>
<td valign="top" width="153">
<p align="center">Singapour</p>
</td>
<td valign="top" width="148">
<p align="center">5</p>
</td>
<td valign="top" width="155">
<p align="center">+2</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="top" width="148">
<p align="center">32</p>
</td>
<td valign="top" width="153">
<p align="center">Malaisie</p>
</td>
<td valign="top" width="148">
<p align="center">25</p>
</td>
<td valign="top" width="155">
<p align="center">-7</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="top" width="148">
<p align="center">33</p>
</td>
<td valign="top" width="153">
<p align="center">Thaïlande</p>
</td>
<td valign="top" width="148">
<p align="center">28</p>
</td>
<td valign="top" width="155">
<p align="center">-5</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="top" width="148">
<p align="center">44</p>
</td>
<td valign="top" width="153">
<p align="center">Indonésie</p>
</td>
<td valign="top" width="148">
<p align="center">37</p>
</td>
<td valign="top" width="155">
<p align="center">-7</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="top" width="148">
<p align="center">48</p>
</td>
<td valign="top" width="153">
<p align="center">Philippines</p>
</td>
<td valign="top" width="148">
<p align="center">52</p>
</td>
<td valign="top" width="155">
<p align="center">+4</p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
</div>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>850 M USD levé par Sequoia Capital dans son 1<sup>er</sup> fonds dédié à la zone</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La société de capital-risque Sequoia Capital a levé 2,85 Mds USD pour financer des startups indiennes et d’Asie du Sud-Est, dont 850 M USD dédiés à l’Asie du Sud-Est via le fonds Sequoi SEA Fund I. Ce fonds se concentrera sur les startups en phase d’amorçage, de série A et en phase de croissance dans la région, notamment dans l’écosystème Web3 au Vietnam, aux Philippines, en Thaïlande et en Malaisie. Les investissements Sequoia dans la région comprennent l'hôtelier Oyo, la société de livraison de nourriture cotée Zomato et les deux sociétés qui forment GoTo, plus grande société cotée en bourse d’Indonésie : l'application de covoiturage Gojek et la société de commerce électronique Tokopedia.</p>
<blockquote>
<p>Indonésie</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Maintien d’un excédent commercial depuis mai 2020</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon les statistiques officielles, l’Indonésie a enregistré un excédent commercial de 2,9 Mds USD en mai 2022, contre un niveau record de 7,6 Mds USD au mois précédent. Depuis mai 2020, l’Indonésie maintient ainsi un excédent commercial, ce qui contribue à renforcer sa résistance aux chocs extérieurs selon la banque centrale. Les exportations en mai ont été évaluées à 21,5 Mds USD, soit une diminution de 21,3% par rapport à avril (27,3 Mds USD), sous l’effet d’une baisse de 22,7% dans les secteurs non pétroliers et gaziers (due notemment à l’interdiction d’exporter de l’huile de palme brute, du 28 avril au 23 mai). Dans le même temps, les importations du pays ont connu une légère baisse, de 5,8% par rapport à avril, passant de 19,8 Mds USD à 18,6 Mds USD, indiquant que la demande intérieure ne s’est pas encore totalement redressée.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="e" src="/Articles/371996a1-f97e-48f9-b504-62e4bc07ef26/images/64a360be-ddd4-447e-9e3d-27b4377429ac" alt="e" width="413" height="239" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Diminution de la dette extérieure</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Fin avril 2022, la position de la dette extérieure du pays s’élevait à 409,5 Mds USD, contre 412,1 Mds USD le mois précédent. Cette contraction de 2,2% en ga, contre 1% en ga en avril, s’explique principalement par un endettement plus faible dans le secteur public (gouvernement et banque centrale). La dette reste dominée par la dette à long terme (87,5% du total) tandis que le ratio de la dette extérieure au PIB a diminué, de 33,7% 32,5% entre mars et avril.</p>
<blockquote>
<p>Malaisie</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Reprise du transport aérien et retour sur la scène d’AirAsia</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Première compagnie aérienne à bas-coût d’Asie avant crise, l’entreprise AirAsia exploitait alors 325 Airbus. Très affectée par l’effondrement du transport aérien, et techniquement en faillite avec une dette excédant très largement ses avoirs, AirAsia doit encore faire face à la fermeture des frontières chinoises. Pour autant, la compagnie redéveloppe ses vols – courts, moyens et longs courrier comme vers Londres, Istanbul ou Dubaï – et fonde des espoirs sur le tourisme en provenance d’Inde. Ils ne compenseront sans doute pas totalement la perte des touristes chinois. Reste que l’agressivité et l’agilité commerciale de l’entreprise sont inchangées, tout comme le flamboyant et souvent controversé fondateur d’AirAsia, Tony Fernandes. Pour mémoire, AirAsia Group s’appelle désormais Capital A.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Resserrement de la politique monétaire américaine : moindre problème pour la Malaisie ?</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Alors que la Réserve fédérale américaine vient d’augmenter son taux directeur de 75 pdb, la Banque mondiale estime que la Malaisie sera moins affectée par ce resserrement que d’autres pays de la région. La Malaisie dispose de réserves de changes confortables, d’un change flexible, d’une dette extérieure faiblement libellée en dollar, d’investisseurs institutionnels solides ; d’un secteur bancaire profond et sain. La reprise économique est favorable, tout comme le fait que la Malaisie est un exportateur net d’hydrocarbures comme de produits agricoles (huile de palme et caoutchouc). On note encore que la <em>Bank Negara Malaysia</em> dispose de marges d’appréciation de son propre taux directeur. Pour autant, la faiblesse de des ressources fiscales malaisiennes – environ 10,5% du PIB actuellement – limite les capacités d’action budgétaire en cas de besoin.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Mise en service du métro MRT2… bientôt jusqu’à Putrajaya</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les projets ferrés finissent par arriver en gare ! Le 16 juin, Ismail Sabri, premier ministre, a inauguré la première section de la ligne MRT2, de Kwasa Damansara (nord-ouest de Kuala Lumpur) à Kampung Batu (proche du centre-ville). La seconde phase ira jusqu’à Putrajaya, capitale administrative et politique du pays. La ligne comptera alors 37 stations, dont 11 souterraines en centre-ville, pour 57,7 km. Elle devrait être mise en service au premier trimestre 2023 et transporter plus d’un demi-million de passagers par jour. Après le lancement du MRT3 et alors que le RTS avance, cela augure-t-il d’un retour du projet LGV Kuala Lumpur-Singapour ? C’est sans doute une autre affaire. En tout cas, le Premier ministre a annoncé la gratuité des transports en commun du Grand Kuala Lumpur jusqu’au 15 juillet… mesure qui apparaît bien électoraliste.</p>
<blockquote>
<p>Singapour</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Singapour 7<sup>ème</sup> au classement Startup Ecosystem 2022 et 1<sup>ère</sup> en Asie-Pacifique</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Singapour devient l’écosystème le mieux classé pour les startups dans la région Asie-Pacifique, devant la Chine, selon le <em>Startup Ecosystem Index 2022</em> de StartupBlink et se place 7<sup>ème</sup> sur 100 (+3 places) dans le monde, derrière les Etats-Unis, le Royaume-Uni, Israël, le Canada, la Suède et l'Allemagne. Dans le classement des villes de l'indice, Singapour est 22<sup>ème</sup> sur 1 000 villes. Selon le rapport, Singapour est un « modèle d’innovation » qui bénéficie de son positionnement géographique stratégique, d’une cadre fiscal favorable aux investissements et d’un secteur de la Fintech « superformant ». Singapour se place également parmi les 30 premières villes du monde en matière d’Edutech, de commerce électronique et de vente au détail, ainsi que pour les secteurs des logiciels, des données et du marketing.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Exercice conjoint de la MAS, de la BdF et de l’ACPR pour renforcer la réponse et la préparation aux crises cybernétiques transfrontalières</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’Autorité monétaire de Singapour (MAS), la Banque de France (BdF) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) ont mené un exercice conjoint de gestion de crise axé sur les menaces à la cybersécurité, dans le cadre du protocole d'accord sur la coopération en matière de cybersécurité signé en novembre 2019. L'exercice conjoint a testé l'efficacité de la coordination et de la réponse aux crises cybernétiques par les trois autorités financières lors de la gestion de scénarios tels que les « ransomwares », les attaques « zero-day » et les attaques de la chaîne d'approvisionnement informatique. Selon les trois institutions, compte tenu de la nature mondiale des cybermenaces et de l'interdépendance des systèmes financiers, la coopération internationale est de plus en plus importante pour préserver la stabilité financière et la résilience des services financiers essentiels.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Changi Airport Group : pertes annuelles de 604 M USD et réouverture prévue des terminaux T4 et T2 de l’aéroport de Changi</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le groupe Changi Airport a enregistré des pertes nettes de 838 M SGD (604 M USD) pour l’année fiscale 2021/2022, contre des pertes de 954 M SGD (687 M USD) lors de l’exercice précédent, en raison de pertes de déconsolidation (séparation de la filiale brésilienne), de la dépréciation de certains investissements en Russie, ainsi que des charges de dépréciation et d'amortissement. Le chiffre d’affaire a augmenté de 35% en glissement annuel pour atteindre 944 M SGD (680 M USD). Le trafic de passagers sur l'année fiscale s'est élevé à 5,2 millions, soit environ 8% des niveaux d'avant COVID. Peu de temps après la publication de ses résultats financiers, le groupe Changi Airport a annoncé la réouverture du terminal 4 (T4) de l’aéroport singapourien en septembre et la reprise des opérations de départ dans l'aile sud du terminal 2 (T2) en octobre afin de répondre à la reprise du trafic de passagers.</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Vietnam </p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Relèvement du salaire minimum en juillet</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Un nouveau décret augmentant le salaire minimum a été approuvé le 12 juin par le vice-Premier ministre Pham Binh Minh. La hausse de 6%, première depuis 2 ans, équivaut à une augmentation de 8 à 11 USD par mois selon la région. Elle intervient malgré les objections des entreprises déjà fortement affectées par la crise du Covid.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Croissance de 123% du marché intérieur de l’aviation par rapport à 2019</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le marché intérieur de l’aviation se redresse au rythme le plus rapide au monde avec un taux de croissance de 123% par rapport à la même période de 2019, avant le déclenchement de la pandémie mondiale. Cette annonce est encourageante pour Vietnam Airlines qui risquait récemment la radiation du marché boursier pour pertes consécutives. Les actions de la société restent cependant sous surveillance.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Analyse de la politique de taux de change du Vietnam par le Trésor américain</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La politique du taux de change du Vietnam a fait l’objet d’une nouvelle analyse approfondie par le Trésor. Celui-ci a conclu que le Vietnam n’a pas manipulé l’an passé sa devise pour en tirer un avantage indu. Le Vietnam ne remplit qu’une des trois conditions justifiant une telle accusation : son excédent commercial bilatéral avec les Etats-Unis dépasse les 20 Mds USD (il atteint 91 Mds USD en 2021). Les deux autres critères sont respectés: l’excédent courant (1,1% du PIB en 2021) n’a pas dépassé 2% du PIB et les interventions de la banque centrale sur le marché des changes sont conformes aux engagements pris auprès du Trésor.</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Thaïlande</p>
</blockquote>
<p><strong>Anticipation d’une hausse des recettes publiques en 2022 et 2023</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Pour l’année fiscale 2023 (oct. 2022 à sept. 2023), le ministère des finances anticipe un accroissement des recettes fiscales en lien avec l’accélération de la croissance économique (prévue à +3,3 % en 2022 et +4,2 % en 2023 par la Banque de Thaïlande). Les recettes attendues s’élèvent ainsi à 2 500 Mds THB (70,8 Mds USD) contre 2 400 Mds THB (68,2 Mds USD) en 2022. Sur les 7 premiers mois de l’année fiscale en cours, le montant total des recettes collectées s’est accru de 4,5 % g.a. à 1 270 Mds THB (36,1 Mds USD), soit un rythme supérieur aux projections initiales (+3,7%). L’augmentation des recettes fiscales est un enjeu majeur pour la Thaïlande, notamment dans le contexte inflationniste actuel qui entraîne un nouvel accroissement des dépenses de soutien à la consommation (via des subventions). Les revenus des impôts et taxes représentaient 16% du PIB avant la crise, ce qui est supérieur à la moyenne de l’ASEAN (13%), mais très inférieur à la moyenne de l’OCDE (34%). Par ailleurs, du fait à la fois du ralentissement de l’activité et des exemptions et différés de taxes mis en place au titre du soutien à l’économie pendant les deux années de pandémie, ce ratio a baissé à 14-15% aujourd’hui.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Vers une hausse du taux directeur</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le gouverneur de la banque centrale de Thaïlande a déclaré ce lundi que « retarder trop longtemps la hausse des taux directeur n’était pas bon pour le pays dans le contexte actuel d’accélération de l’inflation ». Pour mémoire, les taux d’intérêt sont restés très accommodants à 0,5% (la Banque de Thaïlande ayant réduit ses taux de 75 points de base entre février et mai 2020, et ne les ayant plus modifiés depuis) alors que la hausse des prix devrait dépasser cette année sa fourchette cible de 1 à 3 % et atteindre un pic de +7,5 % au troisième trimestre (+6,2 % attendu sur l’ensemble de l’année). Pour autant, le gouverneur a précisé que si une hausse des taux devait avoir lieu, celle-ci ne serait que très graduelle afin de ne pas entraver la reprise économique en cours qui demeure la préoccupation principale de la banque centrale. Cette dernière reste par ailleurs confiante sur sa capacité à maintenir, à terme rapproché, l’inflation dans sa cible de 1-3%, pariant que son rythme reviendra à des niveaux plus raisonnables ensuite (inflation projetée à +2,5% en 2023).</p>
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<p style="text-align: justify;">Philippines</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Amélioration du classement des Philippines en matière de compétitivité</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le niveau de compétitivité des Philippines s’améliore en 2022, selon <em>l’International Institute for Management Development</em> (IMD) qui classe le pays 48<sup>ème</sup> sur un total de 63 pays analysés, dans son World Competitive Index. Au niveau international, le pays gagne 4 places depuis 2021, mais demeure toutefois, parmi les derniers pays de la région Asie Pacifique (13<sup>ème</sup>/14). Le meilleur classement du pays repose sur l’amélioration de deux des quatre indicateurs qui composent l’indice, soit une amélioration de la performance économique du pays (+5,7% de croissance en 2021 ; +8,3% de croissance au T1 2022) et une amélioration des infrastructures notamment en matière de santé et d’éducation selon l’IMD. Néanmoins, la hausse de la dette publique (63,5% du PIB en mars 2022), le creusement du déficit budgétaire (5,8 Mds USD) et la baisse de la productivité ont détérioré le classement du pays sur les deux autres indicateurs de l’indice portant sur la gouvernance et l’environnement des affaires.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’industrie manufacturière automobile en expansion depuis trois mois</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon la <em>Chamber of Automotive Manufacturers of the Philippines</em> (CAMPI) et la <em>Truck manufacturers associations</em> (TMA), 26 370 véhicules ont été vendus au mois de mai 2022, soit une hausse de 19,5% des ventes en g.a. La croissance du secteur est portée par les ventes de véhicules commerciaux (+34,2% en g.a), tandis que la vente de véhicules pour particuliers a diminué de 8,4% en g.a. Il s’agit du troisième mois consécutif de croissance pour les ventes du secteur bien qu’à un niveau plus faible que les deux mois précédents (+41% avril en g.a ; +43.4% en mars en g.a).</p>
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<p style="text-align: justify;">Cambodge</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Forum des Affaires France Cambodge à Phnom Penh du 8 au 10 juin</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le 1<sup>er</sup> « Forum des Affaires France-Cambodge » a été organisé avec succès à Phnom Penh du 8 au 10 juin par la Chambre de commerce et d'industrie France-Cambodge et les Comité Cambodge des CCEF avec l’appui de l’ambassade. Environ 250 hommes et femmes d'affaires français ont participé à cet événement, au côté de nombreux partenaires cambodgiens et de M. Francois Corbin, Représentant spécial du Ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères pour les relations économiques avec les pays de l’ASEAN, qui avait fait le déplacement pour l’occasion. Ce Forum a permis de présenter les opportunités du Cambodge aux entreprises françaises déjà installées dans la région ou venant de France mais aussi de montrer aux autorités et aux milieux d’affaires cambodgiens ce que les entreprises françaises ont à ce jour réalisé dans le pays et ce qu’elles peuvent faire à l’avenir. Un accent particulier a été mis sur l’agroalimentaire et sur les infrastructures, avec la mise en valeur de la coopération dans le domaine de l’eau potable et les projets de modernisation du réseau électrique. 22 conférences sectorielles et thématiques, 17 « pitchs » d’entreprises, une réunion régionale des OSCI et une journée « French Tech » ont permis à nos entreprises de se présenter à leurs partenaires potentiels.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le commerce extérieur du Cambodge en hausse de près de 20%</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les échanges commerciaux du Cambodge ont atteint 22,4 Mds USD au cours des 5 premiers mois de 2022, soit une augmentation de 19,7% en glissement annuel, selon le rapport du département général des douanes et accises. Les exportations cambodgiennes ont augmenté de 34,5% pour atteindre 9,4 Mds USD, tandis que les importations se sont élevées à 13 Mds USD (+11%). La Chine est le premier partenaire commercial du Cambodge (1erfournisseur, mais aussi 1er déficit bilatéral), suivie des États-Unis (1er client et 1er excédent), du Vietnam, de la Thaïlande et de Singapour.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Promulgation de la loi sur la sécurité alimentaire</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Roi du Cambodge a promulgué le 11 juin la loi sur la sécurité alimentaire. Ce texte qui comprend 11 chapitres et 43 articles vise à protéger la santé des consommateurs en prévenant, contrôlant et éliminant les dangers liés aux aliments. La mise en œuvre de cette loi relève des ministères de l'Agriculture, de la Santé, du Commerce, du Tourisme ainsi que du ministère de l'Industrie, de la Science, de la Technologie et de l'Innovation</p>
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<p style="text-align: justify;">Laos</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Inflation élevée et pénurie de carburants</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le taux d’inflation est à son niveau le plus élevé depuis 18 ans (+12,8% sur 1 an en mai 2022). Les causes principales en sont la dépréciation du kip (-23% par rapport au dollar depuis le début de l’année) et l’évolution du prix du baril, ainsi que les autres conséquences de la guerre en Ukraine. Sur un an, les principales augmentations de prix concernent les carburants (+92,6% en moyenne), l’acier (+68%), les produits laitiers et les œufs (+27,79%). Les médias laotiens, contrôlés par le parti, ne masquent pas la pénurie de carburant. Le ministre des Finances a annoncé avoir ouvert une ligne de crédit à la <em>Lao National State Fuel Enterprise</em>, afin d’acquérir 200 000 T de carburants afin d’approvisionner le pays pour 3 mois. Dans ce cadre, le gouvernement a demandé à l’AN d’approuver la révision des objectifs macro-économiques pour 2022. La marge de fluctuation de change kip/USD (+/-5% actuellement) va être élargie. L’inflation autorisée va également être révisée de 5% à 12%. Enfin le Vice-président de l’AN a demandé au gouvernement d’identifier les projets d’investissement qui pourraient être reportés, afin de réduire le montant de la dette.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Nouvelle dégradation de la dette souveraine</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’agence Moody’s vient de dégrader de Caa2 à Caa3 le dette souveraine du Laos, au motif d’une mauvaise gouvernance, du poids très élevé de la dette extérieure (88% du PNB en 2021 selon la Banque mondiale) et de réserves de change insuffisantes. La Banque centrale envisagerait de prohiber la détention de devises étrangères.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Plus de 400 000 voyageurs en 6 mois pour la voie ferrée Chine-Laos</strong></p>
<p style="text-align: justify;">410 000 passagers ont été enregistrés en 6 mois sur le tronçon lao de cette ligne (l’entrée de voyageurs en Chine est toujours impossible) et 640 000 T de fret auraient transité entre les deux pays. 10 gares sont aujourd’hui opérationnelles entre Boten et Vientiane et 6 trains circulent chaque jour en moyenne.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Vers une loi sur la sécurité des barrages </strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministre de l’Energie et des Mines a indiqué qu’une loi imposant des mesures de sécurité concernant les barrages était nécessaire. Malgré l’accident majeur intervenu dans la province d’Attapeu en juillet 2018, aucune loi rendant l’inspection des barrages obligatoire n’a encore été votée.</p>
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<p style="text-align: justify;">Birmanie</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Nouveaux projets solaires</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Suite à l’annulation par les autorités de la plupart des 29 projets solaires octroyés en 2020, le ministère de l’Electricité vient de lancer un appel d’offres selon un schéma « <em>Build Operate Own</em> » (BOD) d’une durée de 20 ans. Les détails n’ont pas été publiés mais il semblerait que 6 sites, proches de ceux proposés en 2020, aient été retenus pour une capacité totale de production de 260 MW. Par ailleurs, <em>Venus Essential Myanmar</em>, une société locale créée en 2021, viendrait d’obtenir le feu vert pour constuire 3 fermes solaires flottantes dans la région de Nay Pyi Taw d’une capacité totale de 390 MW.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Résilience de la riziculture en 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon <em>l’IFPRI-International Food Policy and Research Institute</em>, les rendements rizicoles de 2021 se sont relativement bien maintenus par rapport à l’année précédente (-2%) de même que la production totale de riz (-3,4%). Si une baisse sensible a été observée dans les régions les plus touchées par les combats (Kaya et Chin), celle-ci a été partiellement compensée dans le reste du pays grâce à des conditions météorologiques favorables. Les inquiétudes sont cependant fortes pour la récolte 2022 compte-tenu de la hausse des prix de l’urée de 56% en glissement annuel. La Birmanie projette d’ exporter 2 millions MT sur cette l’année fiscale de 2022-23, principalement vers l’Union Européenne, la Chine, l’ASEAN et le Bangladesh.</p>c7a78e52-cd8a-40af-89ac-ba1cfb65ee56Baromètre AmCham/Bain 2022: les investisseurs américains expriment la résilience du modèle français post Covid-19Le baromètre 2022 de l'American Chamber of Commerce-Bain sur le moral des investisseurs américains en France confirme le regain de confiance lié au constat de résilience du modèle français et au pari de la reprise de son activité.2022-03-22T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><a href="https://amchamfrance.org/wp-content/uploads/2022/02/22%C3%A8me-%C3%A9dition-barom%C3%A8tre-AmCham-Bain.pdf">L'édition 2022 du baromètre AmCham-Bain</a> sur le moral des investisseurs américains en France confirme l’attractivité de la France pour ces derniers en 2021 : <strong>74% d’entre eux</strong> <strong>souligne un contexte économique favorable à l’investissement en France dans les prochaines années.</strong> En outre, cet optimisme s’observe également dans les perspectives de créations d’emplois, puisqu’un investisseur sur deux anticipe une augmentation de ses effectifs en France. Les principaux facteurs d’attractivité mis en avant sont <strong>l’environnement culturel, la situation géographique, la qualité de vie, la qualification de la main-d’œuvre et la qualité des infrastructures.</strong> La qualité de l’écosystème français de <strong>formation</strong>, d’<strong>innovation</strong> et de <strong>recherche </strong>est soulignée par une majorité d’investisseurs, de même que la <strong>transition écologique</strong> émerge comme un autre facteur de la reprise économique.</p>
<p>Retrouvez les résultats du baromètre sur le<a href="https://amchamfrance.org/publication/22eme-edition-du-barometre-amcham-bain/"> site internet de l'AMCHAM FRANCE</a>.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Opinion des investisseurs américains sur le contexte économique français" src="/Articles/c7a78e52-cd8a-40af-89ac-ba1cfb65ee56/images/0f95f23f-b497-4eba-920b-264f9b34950d" alt="En 2021 les interrogés de l'enquête, 74% estimentque le climat économique français évolue de façon positive pour leur secteur. Source: Baromètre AmCham-Bain 2022" /></p>60f4690e-a6e4-4b0a-b1ca-9833647b27d2A record balance sheet for the attractiveness of foreign investment in 2021On Monday 14 March 2022, Business France published the preliminary figures of its 2021 report on international investments in France. With 1,607 investment decisions, an increase of 32% compared to 2020, 2021 is a record year. The attractiveness of foreign investment is an essential mission of the French Treasury, in which the Economic departments abroad play an active role.2022-03-17T00:00:00+01:00<p>2021, a record year for international investments in France: 1,607 investment decisions were recorded, up 32% compared to 2020. These project announcements would help create or maintain 45,008 jobs, i.e. 30% more than in 2020. The indicators in the report published by Business France have therefore exceeded their 2019 level (1,468 projects recorded for 39,542 jobs), reflecting France's renewed attractiveness in the context of the global pandemic.</p>
<p>66% of investment decisions came from Europe, up 36% from 2020, while the share for North America and Asia was 19% and 8% respectively. Germany has become the leading foreign investor in France, overtaking the United States (18% of investment decisions vs 15%). The United Kingdom rounds out the top three with 9% of investment decisions, followed by Belgium (7%) and the Netherlands (6%).</p>
<h3>Business France's report seems to confirm France's reindustrialization direction</h3>
<p>More than a quarter of the investment decisions recorded (460 out of 1,607, or 28.6%) involve industrial projects, which is again a very sharp increase compared to last year (+49%). Most of these industrial projects are site expansion projects (83%). It also appears that 29% of the projects and 34% of the jobs potentially created involve production activities. With 155 investment projects, the R&D and engineering sector is expected to generate over 3,000 jobs.</p>
<h3>The investment projects identified are spread throughout the country, benefiting from the unfolding of Team France Invest</h3>
<p>The main regions hosting projects are Ile-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, Grand Est, Hauts-de-France and Occitanie. However, the north-eastern quarter of the country concentrates the projects likely to create or maintain the most jobs. The report also states that 45% of foreign investment decisions involve municipalities with fewer than 20,000 inhabitants. This strong territorial network seems to be benefiting from the efforts of Team France Invest, since Business France has shared 1,930 projects with the regions and investors have received 1,222 territorial offers to facilitate their investment.</p>
<p>The full report will be published at the end of March.</p>
<p> </p>
<div class="focus">
<h3>An essential mission of the French Treasury<strong><br /></strong></h3>
<p>The French Treasury, with its network abroad, has stepped up its activity in this area of foreign investment attraction. As a member of Team France Invest, the Treasury plays a very active role in the organisation of the annual Choose France Summits and the investment announcements that traditionally accompany this event. The day of 17 January 2022 dedicated to attractiveness (following the cancellation of the in-person summit due to the pandemic context) was thus the opportunity to announce 21 investment projects, representing more than €4 billion in investments and expected to create 10,000 jobs. But the Treasury's economic services network is also very active in the area of prospecting abroad, and is behind some of the investment projects listed in this report, with more than 200 investment projects identified and/or supported in 2021.</p>
</div>
<div class="focus">
<h3>Methodology of Business France's annual report</h3>
<p>Available since 1993, the report lists foreign investment projects that create sustainable employment. It is based on project announcements validated by the teams of Business France and the Regional Development Agencies and counts the number of associated jobs. The number of jobs created or maintained retained in the Balance Sheet is that announced for the next three years, this period corresponding approximately to the time horizon for programming investments by companies.</p>
<p> </p>
</div>ae32da14-6e2f-4229-aceb-55ca34df1311Un bilan record pour l’attractivité des investissements étrangers en 2021Business France a publié, lundi 14 mars 2022, les chiffres préliminaires de son bilan 2021 des investissements internationaux en France. Avec 1 607 décisions d’investissements, soit une progression de 32 % par rapport à 2020, 2021 constitue une année record. L'attractivité des investissements étrangers est une mission essentielle de la direction générale du Trésor, à laquelle participe activement le réseau des Services économiques.2022-03-16T00:00:00+01:00<p>2021, année record pour les investissements internationaux en France : 1 607 décisions d’investissements ont été recensées, en hausse de 32 % par rapport à 2020. Ces annonces de projets participeraient à créer ou à maintenir 45 008 emplois, soit 30 % de plus qu’en 2020. Les indicateurs du bilan publié par Business France ont donc dépassé leur niveau de 2019 (1 468 projets recensés pour 39 542 emplois), traduisant l’attractivité renouvelée de la France dans le contexte de la pandémie mondiale.</p>
<p>66 % des décisions d’investissements sont d’origine européenne, en hausse de 36 % par rapport à 2020, alors que cette proportion s’élève, pour l’Amérique du Nord et l’Asie, à respectivement 19 % et 8 %. L’Allemagne devient d’ailleurs le 1<sup>er</sup> investisseur étranger en France et dépasse ainsi les Etats-Unis (18 % des décisions d’investissements contre 15 %). Le Royaume-Uni complète le podium avec 9 % des décisions d’investissements, suivi par la Belgique (7 %) et les Pays-Bas (6 %).</p>
<h3>Le bilan de Business France semble confirmer la trajectoire de réindustrialisation de la France</h3>
<p>Plus d’un quart des décisions d’investissements recensées (460 sur 1607, soit 28,6 %) portent sur des projets de nature industrielle, là encore en très forte hausse par rapport l’année dernière (+ 49 %). Ces projets industriels reposent pour l’essentiel sur des projets d’extension de sites (83 %). Il apparait également que 29 % des projets et 34 % des emplois potentiellement créés concernent des activités de production. Avec 155 projets d’investissements, le secteur de la R&D et de l’ingénierie devrait par ailleurs participer à générer plus de 3 000 emplois.</p>
<h3>Les projets d’investissements recensés irriguent l’ensemble du territoire, bénéficiant du déploiement de la Team France Invest</h3>
<p>Les principales Régions d’accueil des projets sont l’Ile-de-France, l’Auvergne-Rhône-Alpes, le Grand Est, les Hauts-de-France et l’Occitanie. Toutefois le quart nord-est du pays concentre les projets susceptibles de créer ou de maintenir le plus d’emplois. Le bilan précise par ailleurs que 45 % des décisions d’investissements concernent des communes de moins de 20 000 habitants. Ce fort maillage territorial semble bénéficier des efforts de la Team France Invest puisque Business France a partagé 1 930 projets aux Régions et les investisseurs ont été destinataires de 1 222 offres territoriales pour faciliter leur investissement.</p>
<p>Le bilan complet sera publié fin mars.</p>
<div class="focus">
<h3>Une mission essentielle de la direction générale du Trésor</h3>
<p>La direction générale, avec son réseau à l’étranger, a renforcé son activité sur cette mission d’attractivité des investissements étrangers. Associé à la Team France Invest, le Trésor participe notamment très activement à l’organisation des Sommets annuels Choose France, et aux annonces d’investissement qui accompagnent traditionnellement cet évènement. La <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2022/01/18/choose-france-malgre-le-report-du-sommet-une-sequence-majeure-sur-l-attractivite-de-la-france">journée du 17 janvier 2022</a> dédiée à l’attractivité (suite à l’annulation du sommet en présentiel en raison du contexte pandémique) a ainsi été l’occasion d’annoncer 21 projets d’investissements, représentant plus de 4 Md€ d’investissements et devant engendrer la création de 10 000 emplois. Mais <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/tresor-international">le réseau des Services économiques du Trésor</a> est aussi très actif sur le volet de la prospection à l’étranger, et à l’origine d’une partie des projets d’investissements recensés dans ce bilan, avec plus de 200 projets d’investissements identifiés et/ou accompagnés en 2021.</p>
</div>
<p> </p>
<div class="focus">
<h3>Méthodologie du bilan annuel de Business France</h3>
<p>Disponible depuis 1993, le bilan recense les projets d’investissement d’origine étrangère créateurs d’emploi durable. Il repose sur des annonces de projets validées par les équipes de Business France et des Agences Régionales de Développement et comptabilise le nombre d’emplois associés. Le nombre d’emplois créés ou maintenus retenu au Bilan est celui annoncé pour les trois années à venir, cette durée correspondant approximativement à l’horizon temporel de programmation des investissements par les entreprises.</p>
</div>517d15b5-358e-4c69-a6dc-a47b598804c3La relation franco-turque à l’honneur dans le quotidien économique turc « Dünya »Un supplément de 48 pages sur la France a été publié ce lundi 14 février par le premier quotidien économique de Turquie, « Dünya » (110 000 abonnés, avec un tirage papier de 60 000 exemplaires). La précédente édition sur la France datait de 2014.2022-02-17T00:00:00+01:00<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="premiere" src="/Articles/517d15b5-358e-4c69-a6dc-a47b598804c3/images/dff324d1-9b65-41ef-b2e1-3a0f3db0a3ad" alt="premiere" /></p>
<p>S'inscrivant dans le cadre de la Présidence française du Conseil de l’UE, cette édition a surtout été l’occasion de mettre l’accent sur deux thématiques d’avenir pour la coopération bilatérale : la révolution numérique et la lutte contre le réchauffement climatique.</p>
<p style="text-align: justify;">Quatre catégories d’acteurs ont participé à ce numéro spécial : des institutionnels économiques turcs, des entreprises turques investissant en France, des institutionnels économiques français et des entreprises françaises.</p>
<p style="text-align: justify;">Dans le détail, le numéro comprend :</p>
<ul>
<li>Des interviews du ministre turc du Commerce, Mehmet Muş, et du ministre délégué au Commerce extérieur et à l’Attractivité, Franck Riester, mais aussi des Ambassadeurs Ali Onaner et Hervé Magro, qui abordent notamment le dynamisme de la relation économique bilatérale, la ratification de l’Accord de Paris par la Turquie, le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières et l’implantation récente d’une communauté French Tech à Istanbul </li>
<li>Un point dédié aux échanges commerciaux bilatéraux, qui se sont montrés résilients à la crise sanitaire en 2020 et qui affichent une forte reprise en 2021;</li>
<li>Des analyses du DEIK et du MEDEF International sur les perspectives de coopération entre les secteurs privés ;</li>
<li>Un article sur l’attractivité de la France, championne d’Europe des investissements étrangers pour la 2<sup>ème</sup> année consécutive, et sur les services offerts par Business France aux investisseurs étrangers ; </li>
<li>Un témoignage de la communauté French Tech Istanbul, pont entre les écosystèmes Tech turc et français, et un autre d’Ecole 42 en Turquie ;</li>
<li>Un zoom sur la forte implication de l’AFD en Turquie, notamment dans la lutte contre le changement climatique ;</li>
<li>Des éléments détaillés sur l’importante présence des entreprises françaises et franco-turques en Turquie par les CCEF (315 000 emplois directs, indirects et induits ; 8,3 Mds USD de valeur ajoutée ; 5 Mds EUR d’investissements en 5 ans ; 750 MEUR d’investissements à venir dans les trois prochaines années).</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Tous ces articles sont illustrés par de nombreux témoignages d’entreprises turques investissant en France (Getir, Orhan Holding et LAM) mais aussi de groupes français et franco-turcs investissant en Turquie (Air Liquide, Alstom, Axa, CMA- CGM, Sanofi, Tav Airports et TotalEnergies mais aussi la licorne Mirakl).</p>
<p style="text-align: justify;">Pour en savoir plus, consultez la version électronique ci-dessous !</p>36e27f45-e2ce-4e2f-a5cc-c9c036f96f03Choose France : malgré le report du sommet, une séquence majeure sur l’attractivité de la FranceSi le traditionnel sommet Choose France, prévu ce lundi 17 janvier 2022 au Château de Versailles, a été reporté en raison de la situation sanitaire, une séquence dédiée à l’attractivité a bien été maintenue, autour d’annonces d’investissements d’entreprises étrangères et des visites de sites industriels des membres du gouvernement.2022-01-18T00:00:00+01:00<p>Dans le cadre de cette séquence, 21 projets d’investissement – représentant plus de 4 Md€ et 10 000 créations d’emplois (auxquels s’ajoutent plus de 16 000 emplois en CDI intérimaires) – ont été annoncés par des entreprises étrangères. Parmi ces projets, les plus emblématiques illustrent la contribution des investisseurs étrangers à la réindustrialisation de la France dans des secteurs stratégiques tels que la santé (Pfizer, Merck) ou la transition écologique (Eastman, Loop Industry). D’autres témoignent de la confiance renouvelée des investisseurs dans le potentiel du marché français (Mars, Ikea), ou encore de la capacité de la France à accueillir des projets à la pointe des nouvelles technologies (Biogen, Cisco). </p>
<p><strong>+ <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/36e27f45-e2ce-4e2f-a5cc-c9c036f96f03/files/4fbe294c-40cc-4354-88c3-ed2073f9acb0" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Le dossier de presse >></a></strong></p>
<p><strong>+ <a href="https://www.youtube.com/watch?v=Ir0fQlmcxcY" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Les projets d'investissement (vidéo) >></a></strong></p>
<p>Outre ces annonces importantes, le Président de la République et plusieurs ministres ont effectué des déplacements dans l’ensemble des territoires afin de saluer la mobilisation des investisseurs étrangers et leur confiance dans notre économie. Accompagné d’Agnès Pannier-Runacher, Ministre déléguée chargée de l’Industrie, et de Brigitte Klinkert, Ministre déléguée chargée de l’Insertion, <a href="https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2022/01/17/deplacement-sur-le-site-alsachimie-basf-dans-le-haut-rhin" target="_blank" rel="noopener noreferrer">le Président de la République s'est rendu sur le site de BASF</a> pour valoriser un investissement de 410 M€, dont 60 M€ de R&D, devant entraîner la création d'une cinquantaine d'emplois pérennes. </p>
<center>
<p><img class="marge" title="@AgnesRunacher" src="/Articles/36e27f45-e2ce-4e2f-a5cc-c9c036f96f03/images/6d7f547f-67cf-4108-a794-5bc194c3680d" alt="@AgnesRunacher" width="539" height="360" /></p>
<p><span class="css-901oao css-16my406 r-poiln3 r-bcqeeo r-qvutc0">Twitter | @AgnesRunacher</span></p>
</center>
<p>Franck Riester, Ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, a visité le site de Mars Petcare. En parallèle, les Ministres Jacqueline Gourault (Cohésion des territoires et Relations avec les collectivités territoriales), Amélie de Montchalin (Transformation et Fonction publiques) et Olivier Dussopt (Comptes publics), ainsi que la Secrétaire d’Etat Bérangère Abba (Biodiversité), ont remis les prix « Choose France » aux entreprises lauréates lors de leurs déplacements.</p>
<p>Enfin, la journée du 17 janvier a été l’occasion de faire le point sur les projets annoncés lors des quatre premières éditions du sommet Choose France. Depuis la 1<sup>ère</sup> édition de 2018, 55 annonces de projets se sont concrétisées, pour un montant engagé de près de 8 Md€ d’investissements, et la création de plus de 13 300 emplois.</p>
<p><strong>+<em><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/36e27f45-e2ce-4e2f-a5cc-c9c036f96f03/files/0366b67c-da7d-483b-b142-5563b748a097" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> Le document « Best of Choose France » >></a></em></strong></p>
<center>
<p><iframe title="YouTube video player" src="https://www.youtube.com/embed/UmXoMxAesF0" width="560" height="315" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
<p>***</p>
<h6 style="text-align: left;">+ <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2022/01/18/choose-france-a-day-dedicated-to-france-s-economic-attractiveness" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Read in English >></a></h6>
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<p> </p>5e0eb1f1-5714-40f4-8de0-86e05f1946b7Choose France: a day dedicated to France’s economic attractivenessWhile the in-person Choose France Summit, scheduled for Monday, January 17, 2022 in Versailles, was postponed due to the health situation, the day remained dedicated to France’s economic attractiveness. As the President of the Republic and key ministers visited industrial sites across France, new investment projects were announced by foreign companies.2022-01-18T00:00:00+01:00<p>21 new projects – representing more than €4 billion in investment and 10,000 new jobs (plus more than 16,000 temporary jobs) – were announced by foreign companies. Among these projects, many illustrate the contribution of foreign investors to the reindustrialization of France in strategic sectors such as health (Pfizer, Merck) or the ecological transition (Eastman, Loop Industry). Others testify to investors’ renewed confidence in the potential of the French market (Mars, Ikea), or to France’s ability to host projects at the cutting edge of new technologies (Biogen, Cisco).</p>
<p><strong>+ <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/5e0eb1f1-5714-40f4-8de0-86e05f1946b7/files/7e452298-e55f-4269-8a07-2fb540d78146" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Press kit >></a><br /></strong></p>
<p><strong>+ <a href="https://www.youtube.com/watch?v=bjO3hHXkoWw" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Project announcements 2022</a></strong></p>
<p>In addition to these announcements, the President of the Republic and several ministers traveled to different regions to visit industrial sites and salute foreign investors’ confidence in our economy. Accompanied by Agnès Pannier-Runacher, Minister Delegate for Industry, and Brigitte Klinkert, Minister Delegate for Economic Inclusion, the President of the Republic visited the BASF site to highlight an investment of €410 million, including €60 million in R&D, which should lead to the creation of some 50 permanent jobs.</p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="twitter apr" src="/Articles/5e0eb1f1-5714-40f4-8de0-86e05f1946b7/images/7542c240-f04f-4be9-a67c-b813f9e58439" alt="twitter apr" /></p>
<p style="text-align: center;"><span class="css-901oao css-16my406 r-poiln3 r-bcqeeo r-qvutc0">Twitter | @AgnesRunacher</span></p>
<p>Franck Riester, Minister Delegate for Foreign Trade and Attractiveness, visited the Mars Petcare site. Ministers Jacqueline Gourault (Territorial Cohesion and Relations with Local Government), Amélie de Montchalin (Public Sector Transformation and the Civil Service) and Olivier Dussopt (Public Accounts), as well as Minister of State Bérangère Abba (Biodiversity), presented the “Choose France” prizes to the winning companies’ representatives during their visits.</p>
<p>The day was also an opportunity to take stock of the projects announced during the first four editions of the Choose France Summit. Since the first edition in 2018, 55 project announcements came to fruition, for a committed amount of nearly €8 billion in investments, and the creation of more than 13,300 jobs.</p>
<p><strong>+ <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/5e0eb1f1-5714-40f4-8de0-86e05f1946b7/files/7830516a-bf27-4361-a6fd-e07969986600" target="_blank" rel="noopener noreferrer">“Best of Choose France” report >></a><br /></strong></p>
<p> </p>
<center><iframe title="YouTube video player" src="https://www.youtube.com/embed/iTmmLw_Piic" width="560" height="315" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></center>
<p style="text-align: center;"> ***</p>
<h6><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2022/01/18/choose-france-malgre-le-report-du-sommet-une-sequence-majeure-sur-l-attractivite-de-la-france" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Lire en français >></a></h6>c6737dd2-44fa-48ac-930e-432426b62e65Publication du Tableau de bord de l’attractivité de la France, édition 2021Retrouvez l’édition 2021 du Tableau de bord de l’attractivité de la France, réalisé par Business France en collaboration avec la direction générale du Trésor.2022-01-17T00:00:00+01:00<center>
<p><img class="marge" title="Publication du Tableau de bord de l’attractivité de la France, édition 2021" src="/Articles/c6737dd2-44fa-48ac-930e-432426b62e65/images/b7cb8570-1d3e-4d8c-afe7-e6a429a8a1b4" alt="Publication du Tableau de bord de l’attractivité de la France, édition 2021" width="706" height="471" /></p>
</center>
<p>Parmi les principales conclusions de cette 12<sup>ème</sup> édition du Tableau de bord de l'attractivité de la France, on pourra retenir en particulier :</p>
<ul>
<li><strong>La France conserve en 2020 sa position </strong>de première destination des projets d’investissements étrangers en Europe <strong>acquise en 2019,</strong> devant le Royaume-Uni et l’Allemagne, notamment pour les projets de production et les centres de R&D. La France a ainsi enregistré 17,7% des annonces de projets d’investissements (contre 17,5% pour le Royaume-Uni et 16,7% pour l’Allemagne).</li>
<li>La contraction de 35% des flux d’investissements directs étrangers (IDE) mondiaux s’est traduite pour la France par une baisse marquée des flux d’IDE entrants, passant de 25 Md€ en 2019 à 4 Md€ en 2021 (données Banque de France).</li>
<li><strong>Les atouts de la France restent multiples</strong>. Le pays offre, de par sa position géographique et la qualité de ses infrastructures, un accès direct privilégié aux principaux marchés du continent européen. Le tableau de bord souligne également que l’amélioration de la compétitivité en France depuis une dizaine d’années permet de concurrencer nos partenaires européens en matière de coût du travail. Par ailleurs, les mesures de soutien public à la R&D et la mobilisation des pouvoir publics en faveur d’une croissance décarbonée sont autant d’atouts reconnus par les investisseurs étrangers.</li>
</ul>
<p><strong>Ces résultats sont aussi le fruit de mesures concrètes prises en faveur de l’attractivité des territoires et des mesures de protection des entreprises et des salariés</strong> mises en œuvre pour faire face à la crise sanitaire, puis économique :</p>
<ul>
<li>La préservation de l’outil de production et de l’emploi a été assurée à travers le déploiement de nombreux dispositifs de soutien, comme la mobilisation du fonds de solidarité, des prêts garantis par l’Etat, des exonérations de cotisations ou encore le recours à l’activité partielle. Le déploiement rapide de France Relance – 70 des 100 Md€ ont été engagés avant la fin de l’année 2021 – a permis un redémarrage rapide de notre économie.</li>
<li>Des efforts de simplification administrative ont été engagés, notamment avec les lois PACTE, ESSOC et ASAP, et le système social français a été rénové aux travers des ordonnances « Travail » de 2017. L’environnement fiscal a aussi été réformé : il est désormais allégé (renforcement du crédit d’impôt recherche, baisse des impôts de production et de l’impôt sur les sociétés) et offre un cadre juridique sécurisé et lisible aux entreprises.</li>
</ul>
<div>
<div class="focus">
<p>Le Tableau de bord de l’attractivité de la France permet de comparer la France à ses principaux concurrents sur des bases objectives. Il constitue par conséquent un précieux outil pour la définition et la conduite sur le long terme des politiques gouvernementales en faveur de l’attractivité.</p>
<p>Ce Tableau de bord a l’ambition de démontrer que l’attractivité ne peut se réduire à l’examen d’un unique indicateur et doit être appréhendée en intégrant l’ensemble des composantes de l’attractivité d’une économie. Il confirme, dans d’autres domaines, la nécessité de maintenir un niveau élevé d’ambition dans un environnement de plus en plus concurrentiel.</p>
</div>
</div>
<h4 id="h7skyiyv85tlh5neerjmsf61x6nkxx">+ Télécharger <a title="Tableau de bord de l'attractivité de la France, édition 2021" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/c6737dd2-44fa-48ac-930e-432426b62e65/files/e46d7878-a501-4059-a707-e606fa427be0" target="_blank" rel="noopener noreferrer">le Tableau de bord de l'attractivité de la France, édition 2021 >></a></h4>e9667cb9-dd89-4130-8b9c-310b1ede8728Visite du ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, M. Franck Riester, en Irlande, du 25 au 26 novembre 2021Trois mois après la visite officielle du Président Emmanuel Macron en Irlande, le ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, Franck Riester, s’est rendu à Dublin et Limerick les 25 et 26 novembre. 2021-11-29T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">Lors de son déplacement, le ministre délégué s’est entretenu avec le vice-Premier ministre et ministre du Commerce irlandais, M. Leo Varadkar. A cinq semaines de la Présidence tournante de la France du Conseil de l’Union européenne, les deux ministres ont évoqué les principaux dossiers de la politique commerciale européenne, dont notamment l’impact du Brexit sur les relations commerciales franco-irlandaises, afin de faire avancer l’agenda stratégique européen. Le ministre délégué a pu poursuivre les échanges sur ce thème lors d’une table-ronde rassemblant d’éminents membres de la société politique et économique irlandaise.</p>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;">Afin de récompenser l’innovation et les meilleures pratiques au sein de la communauté d’affaires franco-irlandaise, le ministre Franck Riester a participé à une cérémonie de remise des France Ireland Business Awards, </span><span style="text-align: justify;">en présence du Premier ministre irlandais, Micheál Martin, des ambassadeurs de France et d’Irlande, SE Vincent Guérend et SE Patricia O’Brien, ainsi que des présidents de la Chambre de Commerce France-Irlande, Mme Margot Slattery, et de Network Ireland, M. Richard Dujardin. Lors de cette cérémonie organisée conjointement par la Chambre de Commerce France-Irlande et Network Ireland, le ministre délégué Franck Riester et le Premier ministre irlandais ont réaffirmé leur<span style="font-family: noto_sans, sans-serif;"> volonté commune de développer les liens économiques et commerciaux entre les deux pays au cours </span>d'échanges conviviaux. </span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="Ireland France Business Awards " src="/Articles/e9667cb9-dd89-4130-8b9c-310b1ede8728/images/afec4050-2670-4489-8b0f-d0758948dc01" alt="Ireland France Business Awards " /></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministre délégué a également rencontré des investisseurs irlandais en France, auxquels il a présenté les mesures récemment prises en faveur de la compétitivité et de l’attractivité de la France, en particulier le plan d’investissement France 2030.</p>
<p style="text-align: justify;">Par l’intermédiaire d’une visite organisée au Guinness Enterprise Ireland, un incubateur situé à Dublin, le ministre Franck Riester a eu l’occasion d’échanger avec les membres de la French Tech de Dublin et des talents français et étrangers du secteur de la Tech travaillant pour de grands acteurs du numérique installés en Irlande.</p>
<p><img class="marge" title="Visite du GEC" src="/Articles/e9667cb9-dd89-4130-8b9c-310b1ede8728/images/12757461-bb7c-4bd6-bf6b-72a757ae35ef" alt="Visite du GEC" width="899" height="745" /></p>
<p style="text-align: justify;">A l’occasion d’une réception réunissant plusieurs membres influents de la communauté française en Irlande, le ministre délégué a souligné le rôle instigateur de l’équipe France Business à Dublin, qui, au travers de ses services d’accompagnement des entreprises françaises et de son programme de Volontaires Internationaux en Entreprises (VIE), contribue au renforcement des relations économiques des deux pays. Par ailleurs, cette réunion a permis au ministre Franck Riester de rendre hommage au Chef du Service économique de Dublin, Paul De Vos, décédé le 20 novembre 2021.</p>
<p><img class="marge" title="Ministre délégué Franck Riester entouré de l'équipe France Business " src="/Articles/e9667cb9-dd89-4130-8b9c-310b1ede8728/images/787cfb1f-2197-4715-9556-386a880a64b8" alt="Ministre délégué Franck Riester entouré de l'équipe France Business " width="902" height="487" /></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministre délégué a terminé son déplacement par une visite de la ville de Limerick, située au Sud de l’Irlande, où il a rencontré des élus locaux ainsi que des acteurs économiques partageant de nombreux liens économiques avec la France, voisin européen le plus proche de l'Irlande.</p>
<p><img class="marge" title="Ministre délégué Franck Riester entouré d'élus locaux et d'acteurs économiques locaux " src="/Articles/e9667cb9-dd89-4130-8b9c-310b1ede8728/images/d013282f-c88a-4b09-8ebd-656f5df4267c" alt="Ministre délégué Franck Riester entouré d'élus locaux et d'acteurs économiques locaux " width="927" height="695" /></p>
<p style="text-align: justify;">(Photo prise par le consul honoraire de France <span style="color: #202124; font-family: arial, sans-serif;">dans la région du Mid-West irlandais</span><span style="color: #202124; font-family: arial, sans-serif;">, M. Loïc GUYON) </span></p>
<p style="text-align: justify;">La visite du Ministre Franck Riester témoigne de l’amitié chaleureuse et de la coopération économique étroite entre la France et l’Irlande, un message mit en valeur dans la presse irlandaise :</p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>O’Donovan, Donal, 27 novembre 2021, « Redrawn trade maps will carry Ireland deeper into Europe, says French minister », <em>The Independent</em>. En ligne. <a title="« Redrawn trade maps will carry Ireland deeper into Europe, says French minister »" href="https://www.independent.ie/business/redrawn-trade-maps-will-carry-ireland-deeper-into-europe-says-french-minister-41093471.html">(lien) </a></li>
<li>Harris, Arlene, 28 novembre 2021, « Forging ahead with French and Irish business connections », Business Post. En ligne. <a title="« Forging ahead with French and Irish business connections »" href="https://www.businesspost.ie/commercial-reports/forging-ahead-with-french-and-irish-business-connections-82ef911d">(lien) </a></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"> </p>c2ce5b72-a612-4204-93a9-798836fec673Premier événement de la communauté French Tech Istanbul, au Palais de France, lundi 8 novembreCe premier événement a réuni au Palais de France une centaine de représentants de start-ups, de scale-ups, de grands groupes et d’institutions françaises et turques. 2021-11-12T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">Cet événement sponsorisé par la banque TEB, filiale de BNP Paribas, a été l’occasion de rappeler le dynamisme de l’écosystème de la French Tech, qui rassemble 21 000 startups dont 20 licornes. D’autre part, il a permis de souligner les performances des startups françaises en termes de levées de fonds (8,5 Mds EUR en 2021) qui ont fait de la France le premier pays de l’Union Européenne en la matière en 2020.</p>
<p style="text-align: justify;">Le Service Economique Régional d’Ankara et Business France Turquie représentés respectivement par Elodie Laugier et Cécile Lavigne, ont évoqué l’étendue des mesures de soutien au secteur de la tech et aux startups en France – notamment via France Relance et le plan France 2030 - ainsi que les nombreuses aides à l’implantation telles que Welcome to France et French Tech Visa.</p>
<p style="text-align: justify;">Enfin, les fondateurs des startups turques PulpoAr et Insider, qui se sont développées en France et qui bénéficient du soutien de la communauté French Tech, ont partagé leur expérience, donnant une vision positive de l’expansion de leurs projets.</p>
<p style="text-align: justify;">Le prochain rendez-vous est déjà donné : la communauté se retrouvera lundi 13 décembre prochain pour un petit-déjeuner turc au centre d’innovation de TAV - ADP.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="sans-marge" title="Crédits photo : Julien Aksoy" src="/Articles/c2ce5b72-a612-4204-93a9-798836fec673/images/baf0b432-14d6-4527-888d-f8cc11243bc0" alt="Crédits photo : Julien Aksoy" /></p>
<p style="text-align: left;"><em>De gauche à droite : Ümit Leblebici, DIrecteur Général de TEB, Burcu Demirdag, SER, Varol Civil - Crédits photo : Julien Aksoy </em></p>
<p><img class="marge" title="Crédits photo : Julien Aksoy" src="/Articles/c2ce5b72-a612-4204-93a9-798836fec673/images/ba1857ea-8eca-40c1-822c-db1e4ae3f422" alt="Crédits photo : Julien Aksoy" /></p>
<p>M. l'Ambassadeur de France en Turquie, Hervé Magro - <em>Crédits photo : Julien Aksoy</em></p>
<p><img class="marge" title="Crédits photo : Julien Aksoy" src="/Articles/c2ce5b72-a612-4204-93a9-798836fec673/images/384503bc-6c64-4957-839d-cc9d9554a382" alt="Crédits photo : Julien Aksoy" /></p>
<p>Mme Elodie Laugier, SER - <em>Crédits photo - Julien Aksoy</em></p>a1c6290c-2876-4a4a-b8ab-8f86e31975a0Levées de fonds et licornes : où en est la France ?En France comme en Europe, la valeur des investissements en capital-risque a quasiment triplé depuis 2015. Cet accroissement ne permet toutefois pas aux écosystèmes européens de rattraper les Etats-Unis, où les investissements en capital-risque se sont élevés à 156 Md$ en 2020. L’écosystème français poursuit sa croissance en 2021 : les startups tricolores ont déjà levé 5,1 Md€ sur les six premiers mois de l’année, après s’être distingué par sa résilience en 2020 (+7 % à 5,4 Md€).2021-10-04T00:00:00+02:00<center>
<p><img class="marge" title="©.shock - stock.adobe.com" src="/Articles/a1c6290c-2876-4a4a-b8ab-8f86e31975a0/images/515eb4b7-8ebc-4120-9b4f-a012fb8ec78d" alt="©.shock - stock.adobe.com" width="812" height="541" /></p>
</center>
<div>
<blockquote>
<p>En France comme en Europe, la valeur des investissements en capital-risque a quasiment triplé depuis 2015. Cet accroissement ne permet toutefois pas aux écosystèmes européens de rattraper les Etats-Unis, où les investissements en capital-risque se sont élevés à 156 Md$ en 2020, soit plus du triple des sommes investies en Europe. L’écosystème français poursuit sa croissance en 2021 : les startups tricolores ont déjà levé 5,1 Md€ sur les six premiers mois de l’année, après s’être distingué par sa résilience en 2020 (+7 % à 5,4 Md€, soit environ 6,5 Md$).</p>
</blockquote>
<div class="focus">
<p>Chiffres clés (mis à jour le 4 octobre 2021)</p>
<p>> <strong>5,1 Md€</strong> levés par les startups françaises au S1 2021</p>
<p>> Après <strong>5,4 Md€</strong> levés sur l’année 2020</p>
<p>> <strong>18</strong> licornes (startups valorisées à plus de 1 Md$)</p>
</div>
<ol>
<li><strong> La croissance depuis 2015 des investissements en capital-risque en France s’observe également en Europe, où le montant de l’investissement en capital-risque a quasiment triplé entre 2015 et 2020</strong> selon le rapport <a href="https://2020.stateofeuropeantech.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">State of European Tech </a>d’Atomico (de 15,3 Md$ à 41 Md$). Le Royaume-Uni attire environ un tiers des capitaux investis en capital-risque, passant de 4,8 Md$ en 2015 à 12,5 Md$ en 2020 (voire 12,7 Md€, soit 15,5 Md$, selon <a href="https://www.ey.com/fr_fr/services-aux-entrepreneurs/frenchtech-bilan-des-investissements-en-2020" target="_blank" rel="noopener noreferrer">EY</a>).<br /><br /></li>
<li>La France se distingue par l’augmentation constante des investissements en capital-risque depuis 2015 et le maintien en 2020 d’une dynamique positive (+ 7 % à 5,4 Md€, soit 6,5 Md$, selon le <a href="https://www.ey.com/fr_fr/services-aux-entrepreneurs/frenchtech-bilan-des-investissements-en-2020" target="_blank" rel="noopener noreferrer">baromètre EY du capital-risque</a>), <strong>ce qui lui a permis de se hisser à la deuxième place européenne, devant l’Allemagne </strong>(5,2 Md€, soit 6,3 Md$, en baisse de 14 % par rapport à 2019)<a title="" href="#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a>. Ces investissements en capital-risque dans les startups françaises ont progressé de 1,8 Md€ en 2015 à 5,4 Md€ en 2020 (5,0 Md€ en 2019), notamment grâce au déploiement du plan Tech qui a permis de préserver en 2020 cette dynamique de levées de fonds.<br /><br /></li>
<li><strong>La dynamique française s’accélère sur les six premiers mois de l’année 2021, durant lesquels les startups tricolores ont levé 5,1 Md€ en capital-risque</strong>, selon les données de <a href="https://www.ey.com/fr_fr/fast-growing-companies/frenchtech-bilan-des-investissements-au-premier-semestre-2021" target="_blank" rel="noopener noreferrer">EY</a>. Ces résultats sont notamment permis par les importantes levées de fonds terminées en mai par ContentSquare (500 M$ / 408 M€), Back Market (335 M$ / 276 M€), Shift Technology (220 M$ / 183 M€), qui ont par ailleurs permis à ces deux dernières startups d’accéder au statut de « licorne ». Au mois de septembre, les startups françaises ont levé le montant record de <a href="https://www.maddyness.com/2021/09/30/maddymoney-septembre-2021-2-milliards-euros-leves-rentree-historique/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">2Md€</a>. <br /><br />[Lire aussi : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2021/02/11/capital-risque-et-developpement-des-start-ups-francaises" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Capital-risque et développement des start-ups françaises - Trésor-éco N°276</a>]<br /><br /></li>
<li><strong>Le Royaume-Uni conserve la première place européenne au S1 2021, avec 16,4 Md€ investis, dépassant les montants investis en 2020 (12,1 Md€, d’après EY). Sur cinq ans, ce sont près de 50 Md$ qui ont investis en capital-risque outre-Manche. </strong>Le poids des investisseurs étrangers, en particulier nord-américains, contribue certainement au dynamisme de l’écosystème capital-risque et startups britannique. Entre 2016 et 2020, plus de la moitié des capitaux provenaient de l’étranger pour les levées supérieures à 20 M$<a title="" href="#_ftn2" name="_ftnref2">[2]</a>. A noter que l’écosystème britannique connaît une forte spécialisation dans les start-ups du secteur financier (fintech), lesquelles ont levé 4,3 Md$ en 2020.<br /><br /></li>
<li><strong>A l’inverse, en France, les capitaux (19 Md$ investis entre 2016 et 2020) restent très majoritairement français pour les levées inférieures à 50 M$ et sont principalement d’origine européenne pour les levées de fonds plus importantes</strong> : 21 % pour la tranche 50-100 M$, 31 % pour la tranche 100-250 M$ et 80 % pour les levées supérieures à 250 M$. L’Allemagne (23 Md$ / 18,9 Md€ investis sur 5 ans) est également davantage ouverte sur l’Europe et les investisseurs étrangers sont majoritaires sur les levées supérieures à 5 M$.<br /><br /></li>
<li><strong>Le nombre de licornes tricolores a triplé en mois de trois ans, passant de 5 en 2018 à 18 en juillet 2021</strong><a title="" href="#_ftn3" name="_ftnref3"><sup>[3]</sup></a>, soit une multiplication par six depuis 2015. La France a ainsi rattrapé l’Allemagne (5 licornes en 2015, 18 aujourd’hui), tandis que l’écart avec le Royaume-Uni persiste (15 licornes en 2015, 31 en 2021). S’agissant des introductions en bourse des startups, le Royaume-Uni et l’Allemagne apparaissent mieux positionnés que la France, avec plusieurs « sorties » (« <em>exits</em> ») remarquables depuis 2015. A titre d’exemple, la capitalisation de l’Allemand Zalando était de 5,3 Md€ lors de son entrée à la Bourse de Francfort fin 2014 et elle dépasse désormais 22 Md€ ; en 2018, le britannique Farfetch a été valorisé 5,8 Md$ lors de son entrée au New York Stock Exchange. La Mission French Tech et Euronext ont donc annoncé fin 2020 un partenariat visant à accompagner les entreprises technologiques du programme La French Tech Next40 - French Tech 120 dans le financement de leur croissance par la Bourse. En juin 2020, la startup Believe est ainsi entrée sur la Bourse de Paris et est valorisée à 1,6 Md€.<br /><br /></li>
<li><strong>Malgré une dynamique positive depuis cinq ans, le développement du capital-risque en Europe ne peut être comparé avec les Etats-Unis, et reste inférieur aux investissements observés en Chine.</strong>Le niveau des investissements en capital-risque en Europe s’établit en effet à 41 Md$ en 2020, selon <a href="https://2020.stateofeuropeantech.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Atomico, </a>tandis qu’ils ont atteint 145 Md$ outre-Atlantique et 57 Md$ en Chine, selon <a href="https://home.kpmg/xx/en/home/campaigns/2021/01/venture-pulse-q4.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">KPMG</a><a href="https://2020.stateofeuropeantech.com/">. </a>Les start-ups américaines ont ainsi levé 52 % du total des levées dans le monde (20 % pour les start-ups chinoises, et 16 % pour les start-ups européennes). Les Etats-Unis comptent en outre près de 300 licornes, en excluant les startups ayant fait l’objet d’un rachat ou étant entrées en bourse. Ce décrochage européen s’explique par i) l’absence de fonds de pensions de taille critique, lesquels abondent largement les véhicules d’investissement en capital-risque dans les pays « anglo-saxons », ii) la relative aversion au risque des investisseurs institutionnels européens, qui investissent moins que leurs homologues américains dans le capital-risque, iii) la plus faible allocation de l’épargne vers le capital-risque, du fait de la législation prudentielle applicable au secteur des assurances (Solvabilité 2) en Europe<a href="https://2020.stateofeuropeantech.com/">.<br /></a></li>
<li><strong>Il convient de noter que si la France ne compte aucune « décacorne » </strong>(startup valorisée à plus de 10 Md$) et que les scale-ups (startups à fort potentiel en phase d’accélération) tricolores lèvent moins de fonds que les startups européennes ou américaines<a title="" href="#_ftn4" name="_ftnref4">[4]</a>, leurs chances de survie semblent néanmoins meilleures. Ainsi, dans le secteur de l’information et des télécommunications, qui concentre la majorité des startups, le taux de survie à trois ans est de 89,4 % en France (2ème en Europe), contre 66,2 % au Royaume-Uni ou 60,8 % aux Etats-Unis<a title="" href="#_ftn5" name="_ftnref5">[5].</a><a title="" href="#_ftn5" name="_ftnref5"></a><br clear="all" /><a title="" href="#_ftn5" name="_ftnref5"></a></li>
</ol>
<div><hr align="left" size="1" width="33%" />
<div id="ftn1"><a title="" href="#_ftn5" name="_ftnref5"> </a>
<p><a title="" href="#_ftn5" name="_ftnref5"></a><a title="" href="#_ftnref1" name="_ftn1"><sup>[1]</sup></a> A noter qu’EY ne comptabilise par ailleurs pas les 633 M$ levés par l’Allemand CureVac, du fait de son entrée en bourse en août 2020. Atomico évalue pour sa part à 5,5 Md$ les fonds investis dans les startups allemandes en 2020, tandis qu’ils ne seraient que de 5,2 Md$ pour la France.</p>
</div>
<div id="ftn2">
<p><a title="" href="#_ftnref2" name="_ftn2"><sup>[2]</sup></a> Entre 2016 et 2020, les investisseurs nord-américains ont fourni en moyenne 36 % des capitaux pour la tranche 50-100 M UDS, 48 % des capitaux pour les levées comprises entre 100 M$ et 250 M$ et 35 % des capitaux pour les levées supérieures à 250 M$, les investisseurs asiatiques étant majoritaires sur cette tranche (42 %). <em>Source : Atomico.</em></p>
</div>
<div id="ftn3">
<p><a title="" href="#_ftnref3" name="_ftn3"><sup>[3]</sup></a> Pour mémoire, les dix-huit licornes françaises sont : Alan, Back Market, BlaBlaCar, ContentSquare, Deezer, Doctolib, Ivalua, Ledger, ManoMano, Meero, Mirakl, OVH Cloud, Shift Technology, Sorare, Veepee, Vestiaire Collective, Voodoo et IAD. Neuf d’entre elles ont émergé depuis le début de l’année : Vestiaire Collective, Alan, Shift Technology Back Market, Ledger, ManoMano, Sorare et IAD.</p>
</div>
<div id="ftn4">
<p><a title="" href="#_ftnref4" name="_ftn4"><sup>[4]</sup></a> Les 18licornes françaises sont désormais valorisées à 37 Md$, alors que les quatre licornes suédoises représentent 58 Md$ (Klarna étant à elle seule valorisée à 45 Md$), les 18 licornes allemandes 47 Md$ et les britanniques 132 Md$.</p>
</div>
<div id="ftn5">
<p><a title="" href="#_ftnref5" name="_ftn5"><sup>[5]</sup></a> Sources : Eurostat pour l’Europe, Business Employment Dynamics pour les Etats-Unis.</p>
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<div><hr align="left" size="1" width="33%" /></div>
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<div id="ftn5">
<p> Page publiée initialement le 4 juin 2021. Mise à jour le 19 août 2021, mise à jour le 4 octobre 2021.</p>
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</div>2173e409-6f07-4795-b82c-30b7591a16bfVisite du ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, M. Franck Riester, à Istanbul, du 27 au 29 septembre 2021.M. Franck Riester a effectué un déplacement du 27 au 29/09/2021 à Istanbul, dans le cadre de la tenue de la 6ème session plénière de la JETCO, la commission mixte Turquie-France pour l'économie et le commerce. Ce déplacement a également l’occasion pour le ministre de rencontrer toutes les parties prenantes à l’initiative « Equipe France Business » dont l’objectif est de fédérer, renforcer et rassembler les acteurs de la communauté d’affaires française à l’international.2021-10-04T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Au cours de cette session, présidée par le ministre et son homologue turc, M. Mehmet Mus, les échanges ont porté sur les pistes de coopération entre les administrations de nos deux pays dans des secteurs suivants : l’agriculture, l’énergie, l’environnement et la ville durable, et, enfin, les transports. Deux axes transversaux ont structuré les discussions : le développement durable et la lutte contre le changement climatique. A ce titre, M. Franck Riester a salué la décision de ratification à court terme de l’accord de Paris par la Turquie. Les deux ministres ont ensuite eu l’occasion de rencontrer une délégation d’une soixantaine d’entreprises du MEDEF International et du DEIK (Conseil des relations économiques extérieures turc) réunies autour d’une table ronde sur le thème des « partenariats technologiques ».</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="Table ronde affaires et investissements Turquie-France sur les partenariats technologiques - MEDEF International et DEIK (Conseil des relations économiques extérieures turc)" src="/Articles/2173e409-6f07-4795-b82c-30b7591a16bf/images/c9f67ebf-6c55-40c6-871c-8d1f77f1a285" alt="Table ronde affaires et investissements Turquie-France sur les partenariats technologiques - MEDEF International et DEIK (Conseil des relations économiques extérieures turc) - Crédits photo : MEDEF International" />La JETCO a aussi permis de rappeler les relations économiques fortes qui existent entre nos deux pays. Nos échanges commerciaux ont atteint 14,1 Mds EUR en 2020 et se sont montrés résilients à la crise sanitaire. Ils suivent une tendance très positive sur 2021 également. Ainsi, l’objectif des Présidents français et turc d’atteindre 20 Mds EUR d’échanges a été rappelé. La France est actuellement le huitième fournisseur de la Turquie, le troisième parmi les pays de l'Union européenne et son sixième client.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="Signature du protocole JETCO" src="/Articles/2173e409-6f07-4795-b82c-30b7591a16bf/images/36482dfb-49f7-4110-b65c-fad3378bd277" alt="Signature du protocole JETCO. De gauche à droite : Franck Riester, Mehmet Mus - Crédits photo : Ministère du Commerce turc" /></p>
<p style="text-align: justify;">En marge de la JETCO, le ministre français a présenté les résultats de l’étude menée par les Conseillers du Commerce Extérieur de la France sur l’impact économique et social des investissements français et franco-turcs en Turquie avec l’appui du Service Economique Régional. Cette étude révèle que les entreprises françaises et franco-turques, au nombre de 450 environ, sont engagées sur le long terme en Turquie, sur les volets tant économique que social. Elles emploient plus de 130 000 personnes en Turquie et ont contribué à hauteur de 8,3 Mds EUR à la valeur ajoutée de la Turquie de façon directe, indirecte et induite. Elles ont investi plus de 5 Mds EUR en Turquie entre 2014 et 2019 et prévoient 750 MEUR d’investissements supplémentaires sur les trois prochaines années. Enfin, elles possèdent au moins 77 sites de productions locales en Turquie.</p>
<p style="text-align: justify;">Le ministre a par ailleurs réalisé le lancement officiel de la communauté French Tech à Istanbul. Cette initiative permettra créer de belles synergies entre les écosystèmes turcs et français de startups.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="Lancement officiel de la communauté French Tech à Istanbul" src="/Articles/2173e409-6f07-4795-b82c-30b7591a16bf/images/48573755-c7a1-4b40-b07a-ef19d2fb9b82" alt="Lancement officiel de la communauté French Tech à Istanbul. Les membres du CA de la French Tech, de gauche à droite : Nuri Cem Erbak, Dara Hizveren, Philippe Alcaras (Président), Franck Riester, Clémentine Loizillon (Community Leader), Murat Peskavas, Orkun Saitoglu - Crédits photo : Ambassade de France en Turquie" /></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministre a en outre rencontré une dizaine d’entreprises françaises accompagnées par Business France dans le cadre d’une mission ferroviaire et une cinquantaine de membres de la Chambre franco-turque.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="Mission industrie ferroviaire en Turquie de Business France" src="/Articles/2173e409-6f07-4795-b82c-30b7591a16bf/images/3b7cdb7a-bf0d-41f2-9abc-1e58ea92a72d" alt="Mission industrie ferroviaire en Turquie de Business France. Au centre : Franck Riester et à sa gauche Véronique Priour, Directrice pays de BF Turquie - Crédits photo : BF Turquie" /></p>
<p style="text-align: justify;">Il s’est également entretenu avec MM Nazim Salur et Tuncay Tutek, les deux fondateurs de la licorne turque Getir, qui a lancé ses opérations à Paris le 21 juin 2021 et y connait une très forte croissance.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="Le ministre Franck Riester accompagné des fondateurs de Getir au Palais de France" src="/Articles/2173e409-6f07-4795-b82c-30b7591a16bf/images/b43a283f-78aa-467d-8542-04119c7e8bc8" alt="Entretien des fondateurs de la start-up Getir avec le Ministre au Palais de France à Istanbul. De gauche à droite : Nazim Salur, Franck Riester, Tuncay Tutek - Crédits photo : Ambassade de France en Turquie" /></p>
<p style="text-align: justify;">Enfin, le ministre a été reçu par le maire d’Istanbul, M. Ekrem Imamoglu, et a signé, aux côtés de ce dernier et de M. Tanguy Denieul, directeur-pays de l’Agence Française de Développement (AFD), la convention de financement du tramway de la Corne d’Or (prêt de 93 MEUR de l’AFD).</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="Signature de la convention de financement du tramway de la Corne d'Or à Istanbul." src="/Articles/2173e409-6f07-4795-b82c-30b7591a16bf/images/633ebf6c-eeae-491f-8474-9b3f00442439" alt="Signature de la convention de financement du tramway de la Corne d'Or à Istanbul. De gauche à droite : Tanguy Denieul, Directeur de l'AFD en Turquie, Franck Riester, Ekrem İmamoğlu, Maire d'Istanbul - Crédits photo : Municipalité d'Istanbul" /></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="Équipe France Business réunie au Palais de France à Istanbul" src="/Articles/2173e409-6f07-4795-b82c-30b7591a16bf/images/54c49ac6-795d-4b5c-8d24-b118e7ddb0b2" alt="Équipe France Business réunie au Palais de France à Istanbul" /></p>675efdde-ac2b-41ad-b80d-1dd8860a4a01Investor’s Day 2021 – Rencontre du ministre de l’économie, des finances et de la relance, Bruno Le Maire, avec des investisseurs italiens Investor’s Day 2021 – Rencontre du ministre de l’économie, des finances et de la relance, Bruno Le Maire, avec des investisseurs italiens en marge du Forum Ambrosetti, le 5 septembre 20212021-09-22T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Bruno Le Maire s’est rendu à Cernobbio (Italie), les 4 et 5 septembre 2021, pour participer à la 47e édition du Forum The European House – Ambrosetti. Le Forum Ambrosetti est l’équivalent italien du Forum mondial de Davos. Il s’agit d’un rendez-vous annuel consacré aux défis du futur et à leurs implications dans l’économie, dans une perspective italienne, européenne et mondiale. Il réunit chaque année une centaine d’intervenants et de personnalités de premier plan, parmi lesquels des personnalités politiques, dirigeants de grands groupes et journalistes. Outre divers entretiens ministériels, accompagné de l’ambassadeur de France en Italie, Christian Masset et du chef du service économique régional, Frédéric Kaplan, le ministre a rencontré autour d’un déjeuner de travail Gabriele Galateri di Genola (<em>Assicurazioni Generali</em>), Enzo Benigni (<em>Elettronica</em>), Giampiero Massolo (<em>Fincantieri</em>), Alessandro Profumo (<em>Leonardo</em>), Elena Patrizia Goitini (<em>Banca Nazionale del Lavoro</em>), Walter Ruffinoni (<em>NTT Data Italia</em>) et Angelino Alfano (<em>Gruppo San Donato</em>). Cet événement a permis de faire la promotion de l’attractivité de la France auprès d’acteurs institutionnels, industriels et financiers, et de valoriser et renforcer les relations économiques France-Italie. </p>93a40f4c-ee01-4082-b49a-b0ccd8a9490dLancement du projet de modernisation de la gestion du foncier urbain dans le Grand Abidjan Afin de répondre aux difficultés rencontrées par la Côte d’Ivoire en matière de gestion des droits de propriété, l’entreprise française IGN-FI accompagne le Ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme (MCLU) et le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat (MBPE) dans la mise en place d’un Système Intégré de Gestion du Foncier Urbain (SIGFU). 2021-08-19T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Le 18 août 2021, les locaux d’IGN-FI en plein cœur de la cité administrative du Plateau, ont été inaugurés en présence du Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, du Ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, Bruno Nabagné Koné, de l’Ambassadeur de France, Jean-Christophe Belliard, et d’une douzaine de ministres intéressés par la question du foncier urbain. Cette inauguration marque également le lancement de ce projet d’envergure financé à hauteur de 23 M EUR par Bpifrance et garanti par la Direction Générale du Trésor.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Point presse" src="/Articles/93a40f4c-ee01-4082-b49a-b0ccd8a9490d/images/2b359453-c224-4f2b-9b35-f2e82a627833" alt="Conférence de presse du 1er ministre Patrick Achi" width="404" height="269" /></p>
<p style="text-align: center;"><em>Conférence de presse du 1er Ministre Patrick Achi</em></p>
<p style="text-align: justify;">Depuis plusieurs années, la Côte d’Ivoire rencontre des difficultés dans la gestion du foncier et l’allocation des droits de propriété : certaines règles d’urbanisme ne sont pas respectées, des lotissements non approuvés sortent de terre, de nombreux habitants ne possèdent pas les titres de propriété associés à leur résidence… Ces difficultés entrainent des litiges, un manque à gagner fiscal pour l’Etat et compliquent les conditions d’accès à la propriété. Selon le Ministre de la Construction, moins de 6% des crédits accordés par les banques aux particuliers concernent du foncier ou de l’habitat, alors que ce taux avoisine les 90% dans les pays européens.</p>
<p style="text-align: justify;">C’est dans ce contexte que le Ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme (MCLU) et l’entreprise IGN-FI ont signé le 20 décembre 2019, en marge du déplacement du Président français, Emmanuel Macron en Côte d’Ivoire, un contrat relatif à la mise en œuvre du projet de transformation digitale du foncier urbain. Ce dernier compte neuf composantes interdépendantes qui permettront d’aboutir à la création d’un Système Intégré de Gestion du Foncier Urbain (SIGFU). Les deux premières étapes consistent en la mise en place d’un référentiel géodésique unique et en la création d’identifiants uniques pour chaque parcelle.</p>
<p style="text-align: justify;">Avec ce projet, la Côte d’Ivoire espère <em>i)</em> faciliter l’accès à la propriété pour les particuliers, <em>ii)</em> simplifier le travail des professionnels du secteur (notamment les banquiers et les notaires), <em>iii)</em> offrir un service public de meilleur qualité avec notamment une réduction de 90% du temps de traitement des dossiers et une planification urbaine plus adaptée, et <em>iv)</em> rendre le secteur plus attractif et moins risqué pour les investisseurs. A la fin du projet, la Direction de la Modernisation, de l’Informatique, de la Simplification et de la Sécurisation des Actes souhaite délivrer entre 60 000 et 90 000 ACD (Arrêtés de Concession Définitive) par an contre 17 000 en 2020 (année qui constituait déjà record).</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Visite" src="/Articles/93a40f4c-ee01-4082-b49a-b0ccd8a9490d/images/da2aec58-e98c-4e4f-8c01-6a138833d98d" alt="Visite" width="392" height="262" /> </p>
<p style="text-align: center;"><em>Visite des locaux d'IGN-FI </em></p>
<p style="text-align: justify;">En clôture de l’inauguration, le Premier Ministre, Patrick Achi a rappelé l’importance de la formation et de l’appropriation de la solution par les équipes. Il a relevé l’interconnexion avec le projet d’adressage d’Abidjan, également réalisé par l’entreprise IGN-FI, et a conclu en félicitant le Ministère de la Construction et le Ministère du Budget pour leur étroite et fructueuse collaboration.</p>
<p style="text-align: justify;">Pour plus d’informations : <a href="https://www.youtube.com/watch?v=RTXghUKyld4" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Le 20 Heures de RT1 du 18 août 2021</a> à partir de 2’24.</p>e21012fa-faf8-4fad-93b8-691e130749dfTenue du 4ème Sommet Choose France le 28 juin 2021 au Château de Versailles Événement phare de l’attractivité française, le Sommet a rassemblé 120 dirigeants d’entreprises étrangères et 50 dirigeants de grandes entreprises et licornes françaises autour du Président de la République et des membres du Gouvernement, dont Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, et Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l'Industrie.2021-07-13T00:00:00+02:00<center>
<p><strong><img class="marge" src="/Articles/e21012fa-faf8-4fad-93b8-691e130749df/images/0bf7945d-9941-4140-a910-bb5f4fe036e9" alt="BLM CF21" width="795" height="530" /></strong></p>
</center>
<p style="text-align: center;"><em> Gezelin Gree / MEFR</em></p>
<p><strong>Le Sommet a permis de mettre en avant les bons résultats de la France en matière d’attractivité économique.</strong> En 2020, la France est restée, selon une étude du cabinet EY, la première destination européenne pour les investissements étrangers, devant le Royaume-Uni et l’Allemagne. Les annonces faîtes lors du Sommet – 22 nouveaux projets d’investissement, représentant 3,5 Md€ d’investissements et la création de 7 000 emplois au cœur des territoires – ont confirmé cette dynamique.</p>
<p><strong>L’ADN du Sommet : des échanges directs entre décideurs économiques et politiques.</strong> Le jour-J, plus de 100 rendez-vous bilatéraux ont eu lieu entre les membres du Gouvernement et les décideurs économiques afin de faire le point sur les projets d’investissements des entreprises. Les membres du Gouvernement ont également pu mettre en avant les mesures de soutien aux entreprises du plan « France Relance », et réitérer les réformes mises en place depuis 2017 pour renforcer l’attractivité économique de la France. En parallèle de ces rencontres B2G (« business-to-governement ») se sont tenus près de 300 rendez-vous B2B (« business-to-business »), ainsi que la <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2021/07/07/le-conseil-d-affaires-france-nigeria-s-est-reuni-le-28-juin-2021-a-versailles">réunion du Conseil d’affaires France-Nigéria.</a></p>
<p><strong>Outre ces rencontres bilatérales, cette 4<sup>ème</sup> édition a permis aux décideurs économiques et politiques de réfléchir ensemble aux enjeux de l’après-Covid</strong>. Lors du déjeuner, le Ministre Bruno Le Maire et le Commissaire européen Thierry Breton ont répondu aux questions des dirigeants d’entreprises sur les mesures de relance françaises et européennes. Dans l’après-midi, des ateliers de réflexion, organisés en partenariat avec le Boston Consulting Group, ont abordé trois thèmes-clés pour la reprise économique : la résilience industrielle européenne, les innovations de rupture, et la logistique. Fruit d’un partenariat exceptionnel avec le World Economic Forum (WEF), un panel de discussion a ensuite rassemblé Ngozi Okonjo-Iweala, directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la Ministre Agnès Pannier-Runacher et des dirigeants d'entreprises autour du Professeur Klaus Schwab, président-fondateur du WEF, pour un échange en séance plénière sur l’impact de la crise sanitaire sur l’économie internationale.</p>
<p><strong>Le Président de la République a conclu cette journée riche en échanges et réflexions. </strong>Dans son discours, le Président a réaffirmé sa confiance dans l’économie française pour s’adapter à l’ère de l’après-Covid, et identifié cinq défis majeurs que devront relever la France et l’Europe pour rester des acteurs économiques de premier plan : la transition numérique, la transition écologique, la lutte contre les inégalités, le changement démographique, et la nécessité de cultiver notre autonomie stratégique.</p>
<p><strong>L’organisation du Sommet Choose France a été coordonnée par Régis Baudoin</strong>, secrétaire général de cette 4<sup>ème</sup> édition, en collaboration étroite avec le bureau Bilat5 de DG Trésor, Business France, l'ANCT et la direction de la Diplomatie économique.</p>850b4a9d-4ef4-4e8f-bc02-5f0ba91ab8d4[Royaume-Uni] Westminster & City News du 18 au 24 juin 2021Publication du SER2021-06-25T00:00:00+02:00<p><strong>Fait Marquant</strong></p>
<p>Le comité de politique monétaire de la Banque d’Angleterre a maintenu le taux directeur inchangé à 0,1 %</p>
<p><strong>Actualité macro-économique</strong></p>
<p>Les premières estimations des PMI reflètent un niveau d’activité toujours élevé en juin</p>
<p>Le déficit budgétaire s’est établi à 24,3 Md£ en mai, en-deçà du consensus à 25,5 Md£</p>
<p>La <em>Resolution Foundation</em> s’attend à une inflation supérieure à 4 % avant la fin de l’année </p>
<p>L’administration fiscale adoptera « une approche prudente » concernant le recouvrement des dettes accumulées pendant la pandémie</p>
<p>Le gouvernement s’est engagé à tenir sa promesse du « triple-lock » pour les retraites</p>
<p><strong>Actualité commerciale</strong></p>
<p>Les investissements directs étrangers ont permis la création de 55 000 emplois en 2020-21</p>
<p>Le Royaume-Uni a lancé les négociations pour rejoindre le partenariat transpacifique</p>
<p><strong>Actualité financière</strong></p>
<p>La FCA va étendre les exigences en matière de <em>reporting</em> climatique</p>
<p>D’après le FT, le Royaume-Uni entend modifier sa réglementation pour favoriser la négociation d’actions sur les « <em>dark pools</em> »</p>
<p>Une étude de la FCA révèle que de plus en plus de Britanniques possèdent des crypto-monnaies </p>
<p>D’après un rapport du cabinet EY, le Royaume-Uni reste la destination la plus attrayante en Europe pour les services financiers malgré le Brexit, mais l'écart avec la France se réduit</p>
<p>Greensill aurait accordé des prêts garantis par l’Etat pour un montant total de 400 M£ à huit sociétés liées au conglomérat <em>GFG Alliance </em></p>
<p>Chez Revolut, la hausse des transactions en crypto-monnaies ne parvient pas à compenser les pertes</p>
<p>Goldman Sachs lance un nouveau service au Royaume-Uni, tandis que JPMorgan confirme son intention d'acheter le gestionnaire de patrimoine numérique Nutmeg</p>
<p>Les comptables britanniques s’inquiètent de l’impact sur le marché de l’audit de l’extension proposée par le gouvernement de la notion d’« entités d'intérêt public »</p>78ad1499-dac0-4647-916e-9a1590ef96bdFrance remains the most attractive country in Europe for foreign investorsThe 2021 EY Attractiveness Survey for France confirms France’s position as European leader for incoming foreign investment in 2020.2021-06-10T00:00:00+02:00<p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 10px; padding: 0px 0px 5px; color: #333333; font-family: 'Open Sans', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: #ffffff; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;"><strong style="box-sizing: border-box; font-weight: bold;"><img class="marge" src="/Articles/78ad1499-dac0-4647-916e-9a1590ef96bd/images/de616520-2797-4290-8b16-93d766eb3d5e" alt="CF" />France held its no. 1 position in 2020, receiving 985 investment projects across the country</strong>. For the second year running, it was ahead of the United Kingdom (975) and Germany (930).</p>
<p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 10px; padding: 0px 0px 5px; color: #333333; font-family: 'Open Sans', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: #ffffff; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;"><strong style="box-sizing: border-box; font-weight: bold;">This achievement demonstrates the robust fundamentals of the French economy, strengthened by the proactive reforms the Government has implemented over the last four years.</strong></p>
<p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 10px; padding: 0px 0px 5px; color: #333333; font-family: 'Open Sans', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: #ffffff; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;"><strong style="box-sizing: border-box; font-weight: bold;">A vast programme of long-term reforms has been implemented since 2017 to enhance France’s attractiveness for businesses.</strong> The Government has taken strong steps to boost competitiveness: cutting corporate taxation, reforming the labour market, making the research tax credit permanent, and reforming the taxation of persons through the creation of the flat tax on income and the real estate wealth tax.<br class="autobr" style="box-sizing: border-box;" />In addition, the Government has worked to simplify procedures for companies and investors, particularly through the 2019 business transformation and growth (PACTE) Act. <strong style="box-sizing: border-box; font-weight: bold;">These structural, long-term reforms made France Europe’s most attractive country in 2019.</strong></p>
<p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 10px; padding: 0px 0px 5px; color: #333333; font-family: 'Open Sans', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: #ffffff; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;"><strong style="box-sizing: border-box; font-weight: bold;">France’s continued leadership this year demonstrates the effectiveness of the massive support measures deployed by France to address the economic consequences of the COVID-19 crisis.</strong> An exceptional emergency plan was implemented to support companies and preserve the economy’s fundamentals, jobs and, therefore, skills and expertise, with a clear result: <strong style="box-sizing: border-box; font-weight: bold;">foreign investors remain confident in France</strong>, as shown by regular reinvestment in their French sites (60% of projects identified are extensions).</p>
<p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 10px; padding: 0px 0px 5px; color: #333333; font-family: 'Open Sans', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: #ffffff; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;"><strong style="box-sizing: border-box; font-weight: bold;">The swift implementation of the France Relance recovery plan in summer 2020 and the Government’s continued attractiveness policy have bolstered France’s position in Europe.</strong> This survey confirms the excellent perception of the French business environment and the Government’s economic policy among international business leaders: <strong style="box-sizing: border-box; font-weight: bold;">44% of foreign investors think France Relance is more effective</strong> than the recovery plans adopted by other European countries, <strong style="box-sizing: border-box; font-weight: bold;">while 56% of investors questioned planned to bring back activities to France</strong>.</p>
<p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 10px; padding: 0px 0px 5px; color: #333333; font-family: 'Open Sans', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: #ffffff; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;"><strong style="box-sizing: border-box; font-weight: bold;">The detailed responses show that France stands out in many categories. It ranks first for:</strong></p>
<ul style="box-sizing: border-box; margin-top: 0px; margin-bottom: 10px; color: #333333; font-family: 'Open Sans', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: #ffffff; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;">
<li style="box-sizing: border-box; margin-bottom: 10px;"><strong style="box-sizing: border-box; font-weight: bold;">Installation of industrial projects, well ahead of competitors</strong>, with 341 manufacturing and industrial projects as against 153 in Turkey and 112 in the United Kingdom.</li>
<li style="box-sizing: border-box; margin-bottom: 10px;"><strong style="box-sizing: border-box; font-weight: bold;">Installation of R&D centres</strong>, with 115 new investments in 2020, ahead of the United Kingdom (114) and Germany (63).</li>
<li style="box-sizing: border-box; margin-bottom: 10px;"><strong style="box-sizing: border-box; font-weight: bold;">Job creation</strong>, with 30,558 new jobs created in 2020, up 21.6% since 2017, including 10,636 jobs created in the industrial sector (35% of the total).</li>
</ul>
<p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 10px; padding: 0px 0px 5px; color: #333333; font-family: 'Open Sans', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: #ffffff; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;">Moreover, <strong style="box-sizing: border-box; font-weight: bold;">58% of business leaders believe France can become a global leader for ecology in the next five years.</strong></p>
<p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 10px; padding: 0px 0px 5px; color: #333333; font-family: 'Open Sans', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: #ffffff; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;">Lastly, thanks to the post-Brexit effect and the attractiveness of the Paris financial centre, <strong style="box-sizing: border-box; font-weight: bold;">projects in the finance sector rose by 23% in 2020</strong>. This momentum makes Paris a leading European financial centre.</p>
<p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 10px; padding: 0px 0px 5px; color: #333333; font-family: 'Open Sans', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: #ffffff; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;">For more details, <a href="https://www.ey.com/fr_fr/attractiveness/barometre-de-l-attractivite-de-la-france-2021/la-france-dans-la-course">EY reports.</a></p>5d24ecbb-1c88-4a39-bba9-8fa26f85d10dAttractivité de la France : résultats du Baromètre EY 2021 Publications des Services économiques2021-06-09T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><em>Le cabinet EY a publié le 7 juin son Baromètre 2021 de l’attractivité de la France. Cette étude annuelle comporte deux volets : (i) un recensement des projets d’investissements étrangers en France et en Europe (5 600 projets répartis sur 44 pays en 2020), et (ii) une enquête d’opinion auprès d’un panel de 700 dirigeants de groupes internationaux implantés en France et en Europe, doublée d’entretiens avec des experts et d’ateliers de travail (réalisés entre mars et mai 2021). </em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><em>Les faits saillants du Baromètre EY 2021 confirment la très forte attractivité de la France : </em></strong><em> </em></p>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><em>La France a accueilli 985 projets d’investissements étrangers en 2020, en baisse de 17,7%. Malgré le contexte difficile, <strong>la France maintient sa 1ère place européenne pour tous les types de projets</strong></em></li>
<li><em>La France est la <strong>1ère destination européenne pour les projets manufacturiers depuis plus de 15 ans</strong></em></li>
<li><em>La forte proportion des projets d’extensions témoigne <strong>d’une confiance constamment renouvelée des investisseurs implantés en France qui réinvestissent régulièrement sur nos territoires</strong></em></li>
<li><strong><em>Les investissements étrangers ont créé 30 552 emplois en France</em></strong><em>, à la 1ère place européenne</em></li>
<li><em>88% des investisseurs étrangers jugent le plan de relance français au moins aussi performant que les autres, et 44% plus performant </em></li>
<li><em>56% prévoient de relocaliser des activités en France, dont 18% dans les prochains mois </em></li>
<li><em>58% estiment que la France peut devenir un leader mondial en matière écologique d’ici 5 ans</em><em> </em></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Pour plus d’informations : <a href="https://www.ey.com/fr_fr/attractiveness/barometre-de-l-attractivite-de-la-france-2021/la-france-dans-la-course">https://www.ey.com/fr_fr/attractiveness/barometre-de-l-attractivite-de-la-france-2021/la-france-dans-la-course</a> </p>
<p> </p>f27fbe49-63e9-4c80-9d9e-04db3b266b60Flagship reforms implemented since 2017The national strategy since 2017 is based on four main axes: a new tax environment to encourage investment, overhauling France’s social model, administrative simplification and facilitating setting up sites in France, and acceleration of the ecological transition.2021-03-10T00:00:00+01:00<p><span style="left: 61.4px; top: 540.683px; font-size: 18.4px; font-family: sans-serif; transform: scaleX(0.912758);">The French government has embarked on a </span><span style="left: 394.483px; top: 540.683px; font-size: 18.4px; font-family: sans-serif; transform: scaleX(0.958606);">vast program of pro</span><span style="left: 547.517px; top: 540.683px; font-size: 18.4px; font-family: sans-serif;">-</span><span style="left: 553.117px; top: 540.683px; font-size: 18.4px; font-family: sans-serif; transform: scaleX(0.929798);">business reforms,</span><span style="left: 693.117px; top: 540.683px; font-size: 18.4px; font-family: sans-serif; transform: scaleX(0.927489);">aimed at generating more solid, </span><span style="left: 61.4px; top: 564.883px; font-size: 18.4px; font-family: sans-serif; transform: scaleX(0.913509);">inclusive and sustainable growth. This national strategy is based around four themes:</span></p>
<ul>
<li><span style="left: 61.4px; top: 564.883px; font-size: 18.4px; font-family: sans-serif; transform: scaleX(0.913509);">a new tax environment to encourage investment, </span></li>
<li><span style="left: 61.4px; top: 564.883px; font-size: 18.4px; font-family: sans-serif; transform: scaleX(0.913509);">overhauling France’s social model, </span></li>
<li><span style="left: 61.4px; top: 564.883px; font-size: 18.4px; font-family: sans-serif; transform: scaleX(0.913509);">administrative simplification and facilitating setting up sites in France, </span></li>
<li><span style="left: 61.4px; top: 564.883px; font-size: 18.4px; font-family: sans-serif; transform: scaleX(0.913509);">and acceleration of the ecological transition.</span></li>
</ul>
<p><span style="left: 61.4px; top: 564.883px; font-size: 18.4px; font-family: sans-serif; transform: scaleX(0.913509);"><span style="left: 61.4px; top: 1218.57px; font-size: 18.4px; font-family: sans-serif; transform: scaleX(0.878602);">The </span><span style="left: 95.2px; top: 1218.57px; font-size: 18.4px; font-family: sans-serif; transform: scaleX(0.988481);">pro</span><span style="left: 121.44px; top: 1218.57px; font-size: 18.4px; font-family: sans-serif;">-</span><span style="left: 127.04px; top: 1218.57px; font-size: 18.4px; font-family: sans-serif; transform: scaleX(0.894041);">business </span><span style="left: 197.833px; top: 1218.57px; font-size: 18.4px; font-family: sans-serif; transform: scaleX(0.965063);">reforms undertaken</span><span style="left: 357.483px; top: 1218.57px; font-size: 18.4px; font-family: sans-serif; transform: scaleX(0.869071);">since 2017,</span><span style="left: 449.283px; top: 1218.57px; font-size: 18.4px; font-family: sans-serif; transform: scaleX(0.918397);">combined w</span><span style="left: 544.317px; top: 1218.57px; font-size: 18.4px; font-family: sans-serif; transform: scaleX(0.954449);">ith the widescale measures introduced <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2020/11/12/building-the-france-of-2030-today-french-recovery-plan-s-investment-measures" target="_blank" rel="noopener noreferrer">by “France </a></span><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2020/11/12/building-the-france-of-2030-today-french-recovery-plan-s-investment-measures" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><span style="left: 61.4px; top: 1242.76px; font-size: 18.4px; font-family: sans-serif; transform: scaleX(0.923082);">Relance”</span><span style="left: 135.64px; top: 1242.76px; font-size: 18.4px; font-family: sans-serif; transform: scaleX(0.939501);">(“Relaunch France”)</span></a><span style="left: 290.433px; top: 1242.76px; font-size: 18.4px; font-family: sans-serif; transform: scaleX(0.841492);">, </span><span style="left: 301.433px; top: 1242.76px; font-size: 18.4px; font-family: sans-serif; transform: scaleX(0.877952);">are solid assets that will enable France, and the </span><span style="left: 685.717px; top: 1242.76px; font-size: 18.4px; font-family: sans-serif; transform: scaleX(0.889517);">businesses</span><span style="left: 773.967px; top: 1242.76px; font-size: 18.4px; font-family: sans-serif; transform: scaleX(0.921144);">developing there, to </span><span style="left: 61.4px; top: 1266.96px; font-size: 18.4px; font-family: sans-serif; transform: scaleX(0.950184);">tackle the post</span><span style="left: 174.233px; top: 1266.96px; font-size: 18.4px; font-family: sans-serif;">-</span><span style="left: 179.833px; top: 1266.96px; font-size: 18.4px; font-family: sans-serif; transform: scaleX(0.953199);">crisis rebound from 2020 with greater agility.</span></span></p>b8b90422-1f62-45bc-99c5-a832daa2d5abLes réformes phares depuis 2017 - Pour favoriser la croissance et l’emploi en FranceLe Gouvernement français s’est engagé depuis 2017 dans un vaste programme de réformes structurelles pour transformer l’économie et la vie des entreprises : en simplifiant les normes applicables, en réduisant la fiscalité pour soutenir l’investissement et l’innovation, en faisant le choix d’une économie décarbonée, et gagner in fine en compétitivité.2021-03-10T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">Dès la survenance de la crise sanitaire mondiale liée à la Covid-19, de nouvelles mesures ont été mises en oeuvre<br />d’une part en soutien temporaire des secteurs d’activité de l’économie les plus touchés par la pandémie, et d’autre part pour dessiner la stratégie française de la reprise dans le cadre du plan de relance économique <a href="https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/plan-de-relance/annexe-fiche-mesures.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">France Relance</a>.</p>
<p style="text-align: justify;">La stratégie nationale s’articule autour de quatre grands axes de transformation : un nouvel environnement fiscal, la transformation du modèle social, la simplification administrative couplée à la facilitation des implantations industrielles, et l’accélération de la transition écologique :</p>
<ol>
<li>Promouvoir l'investissement et l'emploi grâce à un nouvel environnement fiscal</li>
<li>Transformer le modèle social français vers plus de flexibilité et de compétitivité</li>
<li style="text-align: justify;">Proposer aux entreprises un environnement administratif simplifié et des incitations pour favoriser l'innovation, la création d'emplois, et de nouvelles implantations</li>
<li style="text-align: justify;">Accélérer la transformation écologique et affirmer le choix d'une économie pionnière dans la décarbonation industrielle</li>
</ol>d4611ef0-5f42-4238-aa78-f77858e952e9Les mesures d'accompagnement des entreprises et des salariés impactés par la Covid-19Face à la recrudescence de l’épidémie de Covid-19 et au risque de propagation des souches variantes du virus, en France comme dans de nombreux pays à travers le monde, de nouvelles restrictions sont entrées en vigueur le 16 janvier dernier sur l’ensemble du territoire français. L’état d’urgence sanitaire est prorogé jusqu’au 1er juin 2021 inclus.2021-03-10T00:00:00+01:00<p>La priorité du Gouvernement demeure de protéger la santé de la population tout en oeuvrant pour limiter l’impact économique de ces nouvelles restrictions, préserver l’emploi et la santé financière des entreprises.</p>
<p style="text-align: justify;">De manière concomitante avec l’évolution de la situation épidémique et les dernières restrictions adoptées en conséquence, le Gouvernement a confirmé dès le début d’année 2021 le prolongement du soutien massif et renforcé à l’économie, selon deux axes :</p>
<ul>
<li style="text-align: justify;">En prorogeant à nouveau plusieurs mesures d’urgence économiques mises en place au printemps 2020 puis réactivées en octobre 2020 (i.e. report de charges sociales et fiscales, recours simplifié au chômage partiel) ;</li>
<li style="text-align: justify;">En les adaptant encore davantage dans la durée aux besoins des entreprises confrontées à une baisse d’activité qui perdure (i.e. extension du Prêt Garanti par l’Etat jusqu’en juin 2021 et possibilité de reporter d’un an supplémentaire le début du remboursement, réactivation et extension du Fonds de solidarité, dispositif de chômage partiel de longue durée).</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"> Assurer la poursuite des activités économiques malgré la circulation active du virus est l’ambition collective portée depuis mars 2020 par les pouvoirs publics, les chefs d’entreprises, les salariés, mais aussi les écoles et les transports. Afin d’accompagner en particulier les entreprises dans la gestion et la mise en place de dispositions adaptées à la dégradation de la situation sanitaire, le Ministère du Travail a publié le 29 janvier 2021 <a href="https://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/protocole-national-sante-securite-en-entreprise.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">une version actualisée du Protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie de Covid-19.</a> Ce document précise la doctrine générale de protection collective que les employeurs du secteur privé doivent mettre en place.</p>
<p style="text-align: justify;">La cellule de continuité économique du Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance a été réactivée, <a href="https://info-entreprises-covid19.economie.gouv.fr/kb/fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">l’outil d’aide en ligne</a> pour les entreprises est actualisé régulièrement, et un nouveau numéro d’information sur les mesures d’urgence est ouvert aux entreprises depuis le 2 novembre : 0806 000 245. Une FAQ est également consultable sur le site <a href="https://investinfrance.fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">choosefrance.fr</a> (en français et en anglais).</p>82cf5e55-1de3-4c4b-9856-f975468452b4Loi ASAP : saisir l'occasion de la relance pour accélerer la simplification administrativeLa loi d’Accélération et Simplification de l’Action Publique (ASAP) a été promulguée le 7 décembre 2020.2021-02-11T00:00:00+01:00<p>Nouvelle étape de la transformation de l’action publique, à l’oeuvre depuis 2017 avec le programme Action Publique 2022, la loi ASAP porte un ensemble de mesures majeures de simplification visant à favoriser :</p>
<ul>
<li>l’implantation ou l’extension de projets industriels dans des délais maîtrisés et compétitifs,</li>
<li>l’accès des entreprises à la commande publique, notamment en cas de circonstances exceptionnelles,</li>
<li>la publication plus rapide des informations relatives à la régulation économique des produits de santé.</li>
</ul>
<h4>Contribuer au rebond de l’économie en accélérant la réalisation des projets industriels</h4>
<p>Plusieurs dispositions contenues dans la loi permettent d’accélérer les délais d’instruction des projets industriels, en les ramenant aux standards européens. Les autorités locales pourront, dans certains cas, ajuster l’intensité des consultations aux enjeux du projet, et à la réalité des territoires. Une réduction de plusieurs semaines à plusieurs mois du délai utile pour la mise en oeuvre de projets est attendue.</p>
<h4>Adapter les règles de la commande publique aux circonstances</h4>
<p>La loi ASAP comporte un volet de simplification dans le champ de la commande publique. Une série de mesures pérennisent des dispositions mises en place pendant l’état d’urgence sanitaire, à destination des opérateurs économiques. Ce nouveau cadre permettra à l’Etat, comme aux entreprises fournisseuses, de réagir plus rapidement et plus efficacement face à des situations exceptionnelles.</p>
<h4>Sécuriser les délais de publications des décisions administratives dans le champ de la santé</h4>
<p>La loi ASAP créé un « Bulletin officiel des produits de santé » (BOPS) et met fin à la diversité des supports de publication officielle des décisions.</p>
<h4>Accélérer la décision publique au plus proche des entreprises et des citoyens</h4>
<p>La loi ASAP permet des avancées majeures en termes de simplification administrative. Elle participe de cet effort continu de simplification mené depuis le début du quinquennat dans le cadre du programme Action Publique 2022, déjà transcrit dans les lois ESSOC (2018) puis PACTE (2019).</p>
<h5>+ <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/82cf5e55-1de3-4c4b-9856-f975468452b4/files/6edafdd7-ed79-4d92-9f11-ff5ffb10e1ae" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Téléchargez le document complet en PDF >></a></h5>
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<p> </p>
<p>These exchanges allowed the Government to maintain contact with business leaders and to take stock of their current investment projects in France. This meeting was an opportunity for President Emmanuel Macron to reaffirm his commitment to pursue economic policies that are favorable to investment, and to enhance the economic attractiveness of the French economy.</p>
<p>This "pro-business" agenda, which has already strengthened France's attractiveness, is reflected <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2020/11/12/building-the-france-of-2030-today-french-recovery-plan-s-investment-measures" target="_blank" rel="noopener noreferrer">in the recent <strong>France Relance recovery plan</strong></a>, which offers numerous opportunities to companies. The recovery plan also contributes to accelerating the in-depth transformation of the French economy towards greater sustainability.</p>
<p>This long-term dynamic must be part of a broader collective reflection on how to rethink and reorient our economic models for a more resilient and fairer post-COVID world.</p>
<div class="focus">
<p>For further information regarding this event, please contact the <a href="mailto:choosefrance2021@dgtresor.gouv.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">French Treasury’s unit for Economic Attractiveness</a> (Bilat5). The President's speech <a href="https://www.elysee.fr/front/pdf/elysee-module-17116-fr.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">is available online (in french).</a></p>
</div>3f78c1fb-76d4-4141-9cf7-20b5c8a43afcEntretien avec M. François-Henri Cloarec, Chef du Service économique de TbilissiEntretien avec M. François-Henri Cloarec, Chef du Service économique de Tbilissi2021-01-21T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>Quel est le rôle du Service économique de Tbilissi (et sa particularité au sein du SER d’Ankara) et quel est le rôle du chef du SE de Tbilissi?</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le SE de Tbilissi, rattaché au Service économique régional d’Ankara, est chargé d’évaluer la situation économique des pays de sa zone de compétence, la Géorgie et l’Arménie*, ainsi que d’y promouvoir la France. Il assure le suivi des Prêts du Trésor, soutient les intérêts des entreprises françaises dans des projets de grande envergure et, en l’absence de Business France sur le territoire, est le relais de la prospection à l’international de ces dernières. En outre, le chef du SE veille à maintenir de solides liens diplomatiques et économiques à la fois avec les autorités gouvernementales géorgiennes (ministères, banque centrale…), les bailleurs de fonds internationaux qui apportent leur expertise dans de nombreux domaines (protection sociale, foncier, agricole, infrastructures), ou encore avec les réseaux d’affaires privés, comme le MEDEF France-Géorgie.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Quels sont les dossiers particulièrement suivis en Géorgie, en matière économique et financière ? Quels sont les projets en cours pour le SE ?</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les répercussions de la Covid-19 sur l’économie géorgienne sont particulièrement suivies : le pays ayant été fortement touché en 2020 par la crise sanitaire avec la mise à l’arrêt de son secteur touristique contribuant jusque-là au PIB à hauteur de 10% (23% des emplois), ainsi que par une contraction de la demande intérieure et des revenus de transfert. Pour autant, le gouvernement a su mettre en place un plan de soutien à l’économie tout en conservant une certaine rigueur budgétaire, le plafond de dette publique étant par ailleurs limité constitutionnellement. Le pays peut compter en outre sur un soutien toujours affirmé des bailleurs qui lui permettent de maintenir une partie de ses projets d’investissements notamment dans les infrastructures. Dans ce contexte, l’économie devrait rebondir en 2021 avec 5% de croissance après que le PIB a chuté d’autant en 2020. D’ailleurs, la reprise de l’activité économique post-pandémie et notamment les investissements qui seront nécessaires dans le domaine des infrastructures, des transports, de l’eau, de l’énergie et bien évidemment de la santé, en lien avec les bailleurs de fonds internationaux est un sujet d’importance majeure qui générera des opportunités à saisir.</p>
<p style="text-align: justify;">Le SE suit aussi en ce moment le développement de remontées mécaniques de sports d’hiver dans la ville de Mestia en Svanétie, ainsi qu’un projet de de transport urbain par câble à Tchiatoura, qui devrait être inauguré début 2021, dont les constructions ont bénéficié de Prêts du Trésor. La Direction Générale du Trésor finance également une étude de faisabilité (FASEP) pour le traitement des eaux pluviales de la ville de Tbilissi.</p>
<p style="text-align: justify;">Enfin, le SE est aussi attentif aux opportunités que représente la Géorgie dans ses axes de développement prioritaires qui peuvent mettre en avant le savoir-faire français, en particulier la modernisation de l’agriculture, le renforcement des activités de montagne ou encore l’incitation à la création de startup innovantes.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Comment décrire les relations économiques entre la France et la Géorgie ?</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les importations de la Géorgie en provenance de la France, qui s’élèvent à 153 M EUR en 2019 ont pu rester stables en 2020 (152M EUR) malgré les mesures de restrictions sanitaires. Elles sont principalement composées de biens de consommation. En revanche, les exportations de la Géorgie vers la France demeurent faibles, ce qui entraîne un solde bilatéral structurellement excédentaire.Si la Géorgie est le pays drainant la majeure partie des investissements d’entreprises françaises à destination du Caucase, ces dernières demeurent encore assez faiblement présentes dans le pays. C’est donc là tout l’intérêt du SE que de créer des opportunités en s’appuyant d’une part sur sa connaissance des spécificités du marché et d’autre part sur sa proximité avec les acteurs locaux.</p>
<p style="text-align: justify;">L’AFD arrivée en 2016 en Géorgie poursuit le développement de ses activités, en partenariat avec les autres institutions financières internationales. D’abord active sur les prêts de politique publique (développement rural, assainissement, protection sociale…), l’Agence ambitionne de renforcer son action dans le financement de projets et notamment dans les infrastructures.</p>
<p style="text-align: justify;">Pour finir, le point le plus visible de la relation bilatérale entre la France et la Géorgie est le dialogue multisectoriel Dimitri-Amilakhvari, le SE ayant la responsabilité d’en organiser le volet économique. En raison du contexte sanitaire, le prochain sommet devant initialement être tenu en 2020 a d'ailleurs été reporté à 2021.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;">* Le Chef du SE de Tbilissi est compétent sur l'Arménie, laquelle est rattachée au Service économique régional de Moscou. </p>c05cf3bc-3be4-44be-8fb5-0dde875790d6La France, terre d’accueil des investissements étrangers favorable à la transition écologiqueEn matière de transition écologique, la France a pour objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Les nouvelles mesures du plan de relance économique France Relance pour accompagner les entreprises vers une économie plus verte et plus durable, ainsi que les mesures de financement durable et d’action climatique prises par la France pour atteindre la neutralité carbone, ont pour objectif de répondre à cette ambition et de consolider l’attractivité de la France sur les sujets climat.2021-01-11T00:00:00+01:00<div class="focus">
<p><strong>En matière de transition écologique, la France a pour objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Les nouvelles mesures du <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2020/09/07/le-plan-de-relance-est-lance" target="_blank" rel="noopener noreferrer">plan de relance économique France Relance</a> (30 Md€ sont consacrés à la transition écologique) pour accompagner les entreprises vers une économie plus verte et plus durable, ainsi que les mesures de financement durable et d’action climatique prises par la France ces dernières années pour atteindre la neutralité carbone, ont pour objectif de répondre à cette ambition et de consolider l’attractivité et le leadership de la France au niveau mondial sur les sujets climat/environnement.</strong></p>
</div>
<h2>Les mesures du plan de relance pour une économie nationale plus verte et plus durable</h2>
<h4>Soutenir la décarbonation de l’industrie, à hauteur d’1,2 milliard d’euros</h4>
<p>La Stratégie Nationale Bas Carbone définit la trajectoire qu’entend prendre la France pour atteindre la neutralité carbone en 2050, engagement qu’elle a pris suite à la COP 21. Pour l’industrie, cette trajectoire se traduit par une diminution de 81 % des émissions à l’horizon 2050 par rapport à 2015. Afin d’accompagner la décarbonation de l’appareil industriel, plusieurs appel à projets ont été lancés par l’Agence de la transition écologique (Ademe). Des appels à projets sur des périmètres similaires seront lancés en 2021 et en 2022.</p>
<h4>Soutenir le développement de la filière stratégique de l’hydrogène vert</h4>
<p>Un investissement de 7 Md€ d’ici à 2030, dont 2 Md€ d’ici à 2022, y est consacré dans le plan de relance. Pour les porteurs de projets intéressés par un soutien financier, dès 2020 sont prévus : Un appel à projets « Hub territoriaux d’hydrogène » pour le déploiement d’écosystèmes territoriaux de grande envergure, doté de 275 M€ d’ici 2023 ; Un appel à projets « Briques technologiques et démonstrateurs » pour développer ou améliorer les composants et systèmes liés à la production et au transport d’hydrogène, et des projets de démonstrateurs intégrant une forte création de valeur en France, doté de 350 M€ d’ici 2023 ;</p>
<h4>Favoriser la rénovation énergétique des bâtiments et la mobilité verte</h4>
<p>Début 2021 et sur deux ans, 6 Md€ seront alloués à la rénovation énergétique des bâtiments publics et privés (2 Md€ seront consacrés à la rénovation énergétique des bâtiments privés via les ménages et 4 Md€ à la rénovation énergétique des bâtiments publics via des appels à projets). De plus, l’amélioration des transports en commun, le développement d’un plan vélo et l’aide à l’achat de véhicules propres bénéficieront respectivement d’1,2 Md€ et d’1,9 Md€ au titre du plan de relance sur appels à projets et primes à la conversion.</p>
<h4>Nouveaux produits Climat de Bpifrance</h4>
<p>Bpifrance mobilisera près de 2,5 Md€ en financement direct, en dette et en fonds propres, sur la durée du plan de relance pour accompagner et financer la transition énergétique et écologique des entreprises :</p>
<ul>
<li>Les prêts verts seront déployés pour accélérer la transition des entreprises, de la TPE à l’ETI ;</li>
<li>Les prêts « économies d’énergie » financeront des projets intégrant des équipements éligibles aux opérations standardisées des Certificats d’Economies d'Energie pour le secteur industriel et tertiaire ;</li>
<li>Sur la période 2020-2022, plus de 500 M€ par an d’investissements en fonds propres seront orientés vers des projets greentech, en incluant l’effet de levier sur fonds privés pour le volet fonds de fonds.</li>
</ul>
<h2>Les mesures de financement durable de la France a l’échelle internationale</h2>
<h4>Contribution de la France aux financements climat</h4>
<p>La France s’est engagée à porter ses financements en faveur du climat dans les pays en développement de 3 Md€ en 2015 à 5 Md€ en 2020. Au sein de cet objectif, le Président de la République avait annoncé lors du Sommet One Planet un renforcement de la part des financements consacrés à l’adaptation pour atteindre 1,5 Md€ par an d’ici 2020 (contre 1 Md€ précédemment). En 2019, les financements climat fournis par la France s’élevaient à 5,8 Md€, représentant une hausse de 13 % sur un an (5,08 Md€ en 2018). De plus, en 2019, les financements consacrés à l’adaptation ont atteint 1,5 Md€. Ainsi, la France a atteint dès 2019 son objectif 2020, tant en volume global qu’en volume dédié à l’adaptation.</p>
<h4>Finance verte</h4>
<p>Tout l’enjeu de la finance verte est la redirection des flux de capitaux privés vers le financement de la transition écologique, en vue d’atteindre l’objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050 et de limitation de la hausse de température à 1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle conformément à l’Accord de Paris :</p>
<ul>
<li>Le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance a adopté le 12 octobre 2020 une stratégie climat ambitieuse pour les financements exports publics (était déjà inscrit début 2020 la fin des garanties à l’export pour des projets de recherche et production de charbon). Dès le 1er janvier 2021, la France n’octroiera plus de garanties export pour des projets d’exploitation de pétroles extra-lourds, et d’hydrocarbures dits « non conventionnels ». À partir de 2025, cette exclusion est étendue aux projets d’exploitation de nouveaux gisements pétroliers. Enfin, les exportateurs français se positionnant sur de nouveaux projets d’exploitation gazière cesseront d’être éligibles au soutien export public d’ici 2035 ;</li>
<li>La France a annoncé la mise en place dès le 1er janvier 2021 d’un mécanisme de bonus climatique pour les projets durables. S’appuyant sur la taxonomie européenne des activités durables, ce bonus climatique permettra de financer davantage, mieux, et à un stade plus précoce les projets durables portés par des entreprises ;</li>
<li>La Place de Paris s’est engagé en juillet 2019 dans une direction ambitieuse, en acceptant de publier des politiques individuelles de sortie du charbon. Concrètement, en 2030, les acteurs financiers ne financeront plus de charbon dans l’Union européenne et dans les 37 pays membres de l’OCDE, et en 2040 dans le reste du monde. Un Observatoire de Place sur la finance durable a été lancé le 29 octobre 2020, au Climate Finance Day, afin d’assurer un niveau élevé de transparence sur ces engagements ;</li>
<li>Dans le cadre du Plan d’action de la Commission européenne pour la finance durable, la création d’un standard européen, optionnel, pour les émissions obligataires vertes est une action clef « EU Green Bond Standard » (GBS). Avec le lancement du Green Deal Investment Plan en janvier 2020, la Commission a ainsi annoncé la création de l’EU GBS. La France soutient pleinement l’ambition de la Commission sur ce sujet, compte tenu tant du rôle majeur que joue cette classe d’actifs dans le financement de la transition que des besoins de structuration du marché. Par ailleurs, la France a également soutenu la révision de l’Objectif climatique de l’UE en faveur d’une réduction des émission de GES de -55 % en 2030, actée en Conseil de l’UE le 11 décembre 2020.</li>
</ul>
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<h5>+ <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/c05cf3bc-3be4-44be-8fb5-0dde875790d6/files/fba78d08-c3cc-4613-9246-71ecdae61ae8" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Read in english >></a></h5>a9c8a33a-eade-425a-9d9e-021523657b0eEntretien avec M. Louis Toulorge, Chef du Service économique de BakouEntretien avec M. Louis Toulorge, Chef du Service économique de Bakou2021-01-06T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>Quel est le rôle du SE de Bakou (et sa particularité au sein du SER d’Ankara ?)</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Service économique de Bakou remplit trois grandes missions. La première est d’assurer, en lien avec le SER d’Ankara, une veille de la situation économique et financière de ses deux pays de compétence : l’Azerbaïdjan et le Turkménistan. Ce travail d’analyse macro-économique est essentiel pour évaluer le risque-pays et appréhender les déterminants de la croissance, qui conditionnent en grande partie nos relations économiques bilatérales. Sa seconde mission est d’effectuer un suivi des secteurs stratégiques des économies azérie et turkmène et d’identifier les projets sur lesquels l’offre française est susceptible de se positionner pour remporter des marchés. Dans ce cadre, le SE entretient des rapports constants avec les autorités et les entreprises locales, les banques et les institutions qui financent les projets et bien évidemment les entreprises françaises. Enfin, la troisième grande mission du SE est d’appuyer et d’accompagner les sociétés françaises dans la réalisation de leurs projets, qu’il s’agisse de leurs opérations commerciales, de leurs partenariats industriels ou de leurs opérations d’investissement.</p>
<p style="text-align: justify;">Le SE de Bakou est rattaché à la circonscription du SER d’Ankara ; sa particularité est d’être compétent sur deux pays proches mais appartenant à des espaces géographiques très différents, le Caucase et l’Asie centrale</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Quel est le rôle du chef du SE de Bakou ? </strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le rôle du chef du SE est tout d’abord de conduire les activités de son service dans les trois missions mentionnées ci-dessus. Pour ce faire, il s’appuie sur une équipe de taille réduite, mais polyvalente et chevronnée, et également en tant que de besoin sur deux conseillers spécialisés (agriculture et énergie/infrastructures) basés au SER d’Ankara. Il remplit également une fonction de conseiller économique des ambassadeurs à Bakou et à Achgabat pour tous les sujets relevant de son domaine de compétence et contribue ainsi à la mise en œuvre de la diplomatie économique. Enfin, il remplit une mission d’animation de la communauté française des affaires en Azerbaïdjan et au Turkménistan, en coordination avec les chambres de commerce et d’industrie locales, les Conseillers du commerce extérieur de la France et les représentants des sociétés tricolores. Cette triple casquette fait toute la spécificité du métier de conseiller économique au sein du réseau international de la DG Trésor.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Quels sont les projets en cours pour le SE? Quels sont les dossiers particulièrement suivis à la fois en Azerbaïdjan et au Turkménistan, en matière économique et financière ? </strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les projets en cours du SE sont étroitement liés à l’actualité et à la structure des économies de l’Azerbaïdjan et du Turkménistan. Ils portent d’abord sur l’analyse de l’impact de la crise sanitaire dans les deux pays, ainsi que des répercussions de la crise énergétique liée aux bas cours des hydrocarbures, particulièrement pénalisants dans la mesure où 90% des exportations de ces deux pays sont constituées de pétrole et de gaz. Un autre axe important est le suivi de la stratégie des deux pays en matière de développement des infrastructures, notamment dans la perspective d’améliorer leur connectivité avec leurs principaux partenaires et marchés internationaux. A titre d’exemple, dans ce domaine, le SE accompagne des sociétés françaises spécialisées dans les matériels de transport et les services d’ingénierie et travaille étroitement avec l’Agence française de développement. Un autre projet actuel du SE est l’analyse des enjeux liés à la diversification des économies des deux pays, que la crise énergétique rend plus nécessaire que jamais. Dans le secteur de l’agriculture par exemple, où l’Azerbaïdjan et le Turkménistan présentent des avantages comparatifs et qui bénéficie de mesures de soutien de l’Etat, il existe un potentiel de marché considérable pour l’offre française. Le SE est donc très mobilisé pour identifier ces opportunités et en informer nos entreprises.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Comment décrire les relations économiques entre la France et l’Azerbaïdjan et le Turkménistan ? </strong></p>
<p style="text-align: justify;">Aujourd’hui, nos relations économiques avec l’Azerbaïdjan et le Turkménistan reposent essentiellement sur de grands contrats dans les secteurs de l’énergie, de la construction, des matériels de transports (aéronautique, ferroviaire, transports urbains), et des services urbains (eau, déchets). Dans ces domaines, les partenariats de long-terme que les entreprises françaises ont noué avec leurs partenaires locaux ont contribué au dynamisme des exportations françaises: en 2019, nos exportations vers l’Azerbaïdjan ont atteint 143 M€ (+26% par rapport à 2018) et vers le Turkménistan, 103 M€ (+25%). A l’avenir, il existe un potentiel pour approfondir ces coopérations réussies et en développer de nouvelles dans les secteurs d’excellence français (énergies renouvelables, agriculture, tourisme) et pour lesquels les autorités des deux pays nourrissent de grandes ambitions.</p>365e4239-683f-42d0-88b0-5060378cf4eaPublication du Tableau de bord de l’attractivité de la France, édition 2020Retrouvez l’édition 2020 du Tableau de bord de l’attractivité de la France, réalisé par Business France avec la collaboration de la direction générale du Trésor.2020-12-21T00:00:00+01:00<center>
<p><img class="marge" title="tableau de bord attractivité france 2020" src="/Articles/365e4239-683f-42d0-88b0-5060378cf4ea/images/7e5cec53-4c88-45a2-aaf8-f9447d42b6c7" alt="tableau de bord attractivité france 2020" /></p>
</center>
<p>Parmi les principales conclusions de cette 11e édition du Tableau de bord de l'attractivité de la la France :</p>
<ul>
<li>La France est pour la première fois le premier pays d’accueil des investissements étrangers en Europe en 2019. Elle accueille 19% de l’ensemble des projets d’investissement créateurs d’emploi en 2019. Ces résultats témoignent de la solidité des atouts structurels de la France et de leur relative résistance aux aléas conjoncturels et politiques, intérieurs ou extérieurs.</li>
<li>L’attractivité dont bénéficie notre pays est un enjeu économique majeur pour la croissance et l’emploi en France. Elle repose sur la taille et le dynamisme à moyen terme de son marché, sa productivité, la qualification de sa main-d’oeuvre, la densité et l’efficacité de ses infrastructures de transport et de communication.</li>
</ul>
<p>Ces bons résultats sont aussi le fruit des mesures concrètes prises en faveur de l’attractivité de notre territoire :</p>
<ul>
<li>La création d’entreprises en France est forte et dynamique. La stabilisation du crédit d’impôt recherche, la transformation du CICE en allègement de charges sociales en janvier 2019, les propositions du Comité national de l’industrie, le Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises (PACTE), la baisse du taux d’imposition sur les sociétés à 25% d’ici 2022 ont permis d’améliorer l’environnement des affaires. Fort de l’engagement et du volontarisme du Gouvernement, les entreprises restent confiantes et l’esprit entrepreneurial se diffuse. La création nette d’entreprises en France est forte et est nettement supérieure à celles de l’Allemagne et du Royaume-Uni.</li>
<li>Un engagement du gouvernement au profit d’une économie décarbonée. Notre pays se distingue au sein de l’Union européenne par l’originalité de son bouquet énergétique. La prépondérance de l’énergie nucléaire (les trois quarts de la production) a permis à la France de disposer d’une électricité compétitive, peu carbonée et d’assurer l’indépendance énergétique du pays.</li>
</ul>
<div class="focus">
<div>Le Tableau de bord de l’attractivité de la France permet de comparer la France à ses principaux concurrents sur des bases objectives. Il constitue par conséquent un précieux outil pour la définition et la conduite sur le long terme des politiques gouvernementales en faveur de l’attractivité.</div>
<div>Ce Tableau de bord a l’ambition de démontrer que l’attractivité ne peut se réduire à l’examen d’un unique indicateur et doit être appréhendée en intégrant l’ensemble des composantes de l’attractivité d’une économie. Il confirme, dans d’autres domaines, la nécessité de regagner du terrain dans un environnement concurrentiel et souligne l’intérêt des réformes en cours.</div>
</div>
<h4>+ Télécharger <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/365e4239-683f-42d0-88b0-5060378cf4ea/files/f774bce1-8ee8-4771-8f87-ace1bc0d0cc4" target="_blank" rel="noopener noreferrer">le Tableau de bord de l'attractivité de la la France, édition 2020 >></a></h4>
<h4>+ Read in english : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/365e4239-683f-42d0-88b0-5060378cf4ea/files/b79abe95-4d90-4660-a912-2e1d156d54c9" target="_blank" rel="noopener noreferrer">France Attractiveness Score Board 2020 >></a></h4>c5a3dc04-f57e-430e-a49b-e18651a3d450Visite de Franck Riester à Singapour, 14 décembreLe ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères, Chargé Du Commerce Extérieur et de l’Attractivité, Franck Riester, était en visite à Singapour le 14 décembre. Il a notamment rappelé l’importance de l’Asie-du-Sud-Est pour la politique française de soutien à l’exportation, de développement de l’attractivité et de relance de l’économie. 2020-12-16T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"> </p>
<p> </p>
<blockquote>
<p><em>Le ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, Franck Riester, était en visite à Singapour le 14 décembre. Il a notamment</em> <em> participé à la signature du partenariat stratégique entre RATP Dev et SBS Transit Ltd ainsi qu’à la signature du Memorandum of Understanding entre l’Agence nationale de sécurité sanitaire et la Singapore Fo</em><em>od Agency pour renforcer la coopération technique en matière de sécurité alimentaire, et échangé avec la communauté d’affaires française à Singapour.</em></p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;">Franck Riester s’est entretenu avec trois ministres de la République de Singapour : CHAN Chun Sing, ministre du Commerce et de l’Industrie, CHEE Hong Tat, secrétaire d’Etat au ministère des Affaires étrangères et Amy KHOR, secrétaire d’État au Développement durable et à l’Environnement</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/c5a3dc04-f57e-430e-a49b-e18651a3d450/images/8f6322a7-ed0e-4d09-8dda-04b7c73787e9" alt="Rencontre avec MM Chan Chun Sing" width="348" height="327" /><img class="marge" src="/Articles/c5a3dc04-f57e-430e-a49b-e18651a3d450/images/c23996a0-0446-436e-bc0c-54dfa9d9a7f4" alt="Rencontre avec Chee Hong Tat" width="333" height="325" /></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Avec le ministre du Commerce et de l’Industrie, Franck Riester a évoqué la manière dont les entreprises françaises et singapouriennes pourront contribuer à la relance économique dans les deux pays par leur expertise et de nouveaux investissements. Franck Riester a également poursuivi les échanges entamés entre Cédric O et S ISWARAN en novembre dernier pour le développement des relations bilatérales dans les domaines du numérique et de l'innovation.<br /><br /></li>
<li>Avec le secrétaire d’Etat au ministère des Affaires étrangères, ils ont approuvé <a href="https://www.mfa.gov.sg/Newsroom/Press-Statements-Transcripts-and-Photos/2020/12/20201214-france-riester-visit">un accord de corridor vert encadrant les voyages officiels et les voyages d’affaires</a>. La mise en œuvre de cet accord sera décidée par les deux parties en fonction de l’évolution de la situation épidémique.<br /><br /></li>
<li>Le ministre a participé avec Amy Khor à la signature d’un <a href="https://www.anses.fr/fr/content/singapour-et-la-france-signent-un-protocole-d%E2%80%99accord-pour-renforcer-leur-coop%C3%A9ration-0">MoU entre la Singapore Food Agency et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (ANSES) relatif à la coopération technique en matière de sécurité alimentaire</a>. A cette occasion, Franck Riester s’est également félicité de l’ouverture aux exportateurs français du marché singapourien de viande fraîche de volaille et de porc grâce à l’autorisation très récemment accordée par la Singapore Food Agency.</li>
</ul>
<p> </p>
<p style="text-align: justify;">Après un entretien avec Alan Chan, Président de l’autorité des transports urbains (LTA), le ministre a participé à la cérémonie de signature d’un accord entre la société singapourienne SBS TRANSIT, filiale de COMFORT DELGRO, et la société française RATP Dev en vue de candidater conjointement pour l’exploitation de nouvelles lignes de métro à Singapour et du Grand Paris Express en France. </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/c5a3dc04-f57e-430e-a49b-e18651a3d450/images/14484952-2561-473b-b39e-c0fc25f99954" alt="Signature de partenariat RATP Dev et SBS Transit" width="610" height="418" /></p>
<p>L’après-midi s’est achevé par une rencontre avec des représentants de la communauté d’affaires française et de la communauté French Tech à Singapour. Les échanges ont porté sur le fort potentiel de la cité-état dans le domaine de la digitalisation, de la finance (notamment finance verte) et du développement durable (smart cities, économie circulaire, smart farming). Un travail de sensibilisation des entreprises candidates à l’export à l’ASEAN devrait être mis en place, en lien avec la Team France Export et la FCCS, afin de faire davantage connaître les opportunités que représentent les marchés de l’ASEAN et Singapour auprès des entreprises françaises et notamment des startups et des régions.Le ministre a également fait la promotion de l'écosystème français et des opportunités d'investissements en France lors d'un entretien avec Dilhan Pillay Sandrasegara, CEO de TEMASEK INTERNATIONAL, le 2ème fonds souverain singapourien, puis lors d'un dîner avec trois dirigeants de grands groupes singapouriens (ST Engineering, Keppel Corporation et Capitaland International).Franck Riester s’est enfin exprimé sur l’impact du Brexit, la coopération franco-singapourienne en matière agro-alimentaire et l’annonce d’un corridor vert entre nos deux pays lors d’une <a href="https://www.channelnewsasia.com/news/video-on-demand/asia-tonight/mon-14-dec-2020-13772390">interview live sur la chaîne d’informations régionale Channel NewsAsia</a>. Une tribune signée par le ministre: <a href="https://www.straitstimes.com/opinion/france-and-singapore-new-opportunities-to-strengthen-strategic-partnership">France, Singapore: New opportunities to strengthen strategic partnership</a>, a également été publiée dans le Straits Times.</p>
<p> </p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/c5a3dc04-f57e-430e-a49b-e18651a3d450/images/8ba3aca2-a625-4ee0-9594-e3cd546c8554" alt="CNA" width="552" height="313" /></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p> </p>820b7338-9aeb-4a39-ae0a-8371bbeec14dLa France, terre d’accueil des investissements étrangers en R&DLes nouvelles mesures du plan de relance économique France Relance pour aider les entreprises à préserver leurs capacités et compétences en R&D dans le contexte de la crise post-Covid19, ainsi que les mesures de la Loi de programmation de la recherche 2021-2030 (LPR) pour favoriser la recherche en entreprise, ont pour objectif de consolider l’attractivité de la France dans un écosystème d’innovation et de R&D de plus en plus compétitif. 2020-12-10T00:00:00+01:00<h3><strong>Les mesures du plan de relance pour préserver les capacités et les compétences en R&D<br /></strong></h3>
<h5><strong>Préservation de l’emploi et des compétences dans la R&D </strong></h5>
<p>Afin de préserver les compétences en R&D, le plan <em>France Relance </em>ouvre de nouveaux dispositifs (300 M€) spécifiquement aux entreprises privées engagées dans un contrat de recherche collaborative avec un opérateur public de recherche. L’objectif est double :</p>
<ul>
<li>Maintenir en activité les personnels privés de la R&D et développer leurs compétences, <em>via </em>une prise en charge par l’État de 80 % de la rémunération de ceux qui sont <strong>mis à disposition partiellement et temporairement dans des laboratoires publics </strong>(à hauteur de 80 % de leur temps de travail et pour une durée de 12 à 24 mois), non cumulable avec une prise en charge par l’État de 50 % de la rémunération pour ceux qui s’engagent dans une formation doctorale ;</li>
<li>Soutenir de jeunes diplômés de niveau master et de jeunes docteurs embauchés par un laboratoire public et <strong>mis à disposition partiellement et temporairement des entreprises </strong>(à hauteur de 80 % de leur temps de travail et pour une durée de 12 à 24 mois), prise en charge par l’État de 80 % de leur rémunération.</li>
</ul>
<h5><strong>Mesures pour favoriser l’embauche des jeunes et la formation aux métiers stratégiques </strong></h5>
<p>De nouvelles mesures en faveur de <strong>l’apprentissage et de l’emploi des jeunes entrant sur le marché du travail </strong>ont été introduites dans le cadre du plan de relance, lequel y consacre <strong>6,5 Md€ </strong>(Plan #1jeune1solution). Des <strong>primes à l’embauche </strong>sont mises en place pour encourager de manière concrète et immédiate l’emploi des jeunes et ainsi concourir à l’objectif fixé par le Gouvernement de <strong>création de 160 000 emplois en 2021 : </strong></p>
<ul>
<li><strong>4 000 € pour le recrutement d’un jeune de moins de 26 ans en CDI ou CDD de plus de trois mois </strong>(dispositif proratisé selon la durée du contrat et ouvert jusqu’au 31 janvier 2021) ;</li>
<li><strong>de 5 000 à 8 000 € pour le recrutement d’un apprenti ou d’un alternant </strong>(dispositif ouvert jusqu’au 28 février 2021). Dans le cadre de France Relance, un abondement du Compte personnel de formation (CPF) à hauteur de 100 % du reste à charge (pour le salarié) a été introduit pour les formations sur un secteur stratégique (numérique, transition écologique, secteurs concernés par les relocalisations…).</li>
</ul>
<h5><strong>Lancement du 4</strong><strong>ème </strong><strong>Programme d’investissements d’avenir (PIA4) </strong></h5>
<p>Engagés depuis 10 ans, les PIA financent dans la durée le cycle de vie de l’innovation en accompagnant, de l’expérimentation jusqu’à la commercialisation, produits et services innovants. Le PIA4, avec une taille cible de 20 Md€ sur 5 ans, mobilisera <strong>11 Md€ d’ici 2022 </strong>selon deux axes d’intervention :</p>
<ul>
<li>Financer des investissements exceptionnels dans <strong>certains secteurs et technologies stratégiques </strong>pour la compétitivité, la transition écologique et la résilience (numérique, santé, spatial…) ;</li>
<li>Financer de manière structurelle et prévisible les <strong>écosystèmes d’enseignement supérieur, de recherche et d’innovation </strong>pour accélérer les transferts de technologie du monde académique vers l’entreprise.</li>
</ul>
<p>Le nouveau PIA mettra l’accent d’ici 2022 sur : les <strong>technologies vertes </strong>(3,4 Md€), les <strong>technologies numériques </strong>(2,6 Md€), les <strong>subventions à l'innovation </strong>(2 Md€), <strong>l’investissement en fonds propres </strong>(0,5 Md€) et le <strong>transfert de technologies </strong>(2,5 Md€). La sélection des projets et l’octroi des financements se feront principalement <em>via </em>des appels à projets publiés au fil de l'eau.</p>
<h5><strong>Soutien aux startups développant des technologies de rupture (2,2 Md€ au total) </strong></h5>
<p>France Relance concrétise l’engagement fort du Gouvernement vers le <strong>développement des technologies numériques de rupture </strong>(<em>i.e. </em>IA, cloud, quantique) en apportant un soutien financier de 500 M€ d’ici 2022 aux startups engagées sur ces enjeux, <em>via </em>différents leviers d’intervention : soutiens en fonds propres ; entrée au capital des jeunes pousses ; abondement dans les structures d’investissement.</p>
<h5><strong>L’activité partielle de longue durée (APLD) le temps d'une baisse d’activité </strong></h5>
<p>En complément des nouvelles passerelles prévues spécifiquement pour les emplois R&D, et dans la continuité de la réforme structurelle de l’environnement social français menée en 2017, le plan de relance a également adapté et complété le <strong>dispositif d’activité partielle </strong>afin de sécuriser les employeurs et salariés soumis à une baisse d’activité. Ce dispositif de préservation des compétences s’adresse à toutes les entreprises de tous les secteurs d’activité dès lors que la pérennité de l’entreprise n’est pas menacée. Il entend soutenir l’emploi tout en permettant à l’employeur de réinterroger sa stratégie et se repositionner durablement sur le marché. L’APLD prend la forme d’une <strong>allocation versée à l’employeur </strong>correspondant à 56 % ou à 60 % de la rémunération brute du salarié, antérieure à la mise en place du dispositif, dans la limite de 4,5 SMIC. Les indemnités versées par l’employeur aux salariés sont exonérées de cotisations sociales et fiscales.</p>
<h3><strong>Les mesures de la loi de programmation de la recherche 2021-2030 pour soutenir la R&D</strong></h3>
<p>Le 20 novembre 2020, la loi de programmation de la recherche (LPR) a été définitivement adoptée par le Sénat pour une entrée en vigueur en 2021. La loi poursuit trois ambitions principales : <strong>mieux financer la recherche publique </strong>(25 Md€ ces dix prochaines années), <strong>améliorer l’attractivité des métiers </strong>de la recherche et <strong>développer la recherche partenariale publique-privée. </strong>Dans le cadre de la LPR, le Gouvernement souhaite inciter les entreprises et les laboratoires publics de recherche à investir dans des activités de recherche partenariale, <em>via </em>un renforcement des dispositifs qui ont fait la preuve de leur pertinence et de leur efficacité :</p>
<ul>
<li>Les <strong>conventions CIFRE</strong>, qui soutiennent les travaux d’un doctorant accueilli dans une entreprise, une collectivité territoriale, une fondation reconnue d’utilité publique ou une association, en lien avec un laboratoire public, verront leur nombre <strong>augmenté de 50 % d’ici à 2027. </strong>Le nombre des <strong>chaires industrielles </strong>permettant de soutenir l’investissement en R&D du secteur privé en lien avec le secteur académique, <strong>sera également doublé</strong>, de même que le <strong>programme Labcom </strong>qui permet de soutenir la création de laboratoires communs entre un laboratoire public et une PME ou une ETI.</li>
<li>Le dispositif des <strong>instituts Carnot, </strong>qui distingue des laboratoires publics pour le haut niveau et le professionnalisme de leurs travaux de recherche contractuelle avec des entreprises, fera l’objet d’un effort similaire : le <strong>montant des crédits sera plus que doublé </strong>au cours de la période de la LPR. Une réflexion sera aussi engagée en vue de renforcer de façon sélective, en lien avec les régions, les plateformes technologiques publiques et de développer leurs liens avec les PME et les ETI. Des formules de financement à la carte, telles que des coupons, pourront également être définies pour soutenir le développement des missions d’expertise de doctorants auprès de petites et moyennes entreprises.</li>
<li>Un nouveau dispositif de <strong>« convention industrielle de mobilité en entreprise des chercheurs » (CIMEC) </strong>sera lancé : jouant en quelque sorte pour les chercheurs le rôle que jouent les conventions CIFRE pour les doctorants, les CIMEC favoriseront la mobilité des chercheurs et enseignants chercheurs désireux de travailler à temps partiel en entreprise dans le cadre d’un partenariat avec un laboratoire public.</li>
</ul>
<h5><strong>+ Télécharger la synthèse au format PDF :</strong></h5>
<p><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/820b7338-9aeb-4a39-ae0a-8371bbeec14d/files/069cd8e0-80b7-4a66-8426-d488c7d351f3" target="_blank" rel="noopener noreferrer">La France, terre d’accueil des investissements étrangers en R&D</a></p>
<h3>+ <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/820b7338-9aeb-4a39-ae0a-8371bbeec14d/files/bd21e14d-6fb9-4de3-bfbd-c2c0b0e7028a" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Read in english >></a></h3>4a1ac560-a021-4358-a466-f5430928a1db“Relaunch France”: Measures for investors under a sectoral perspective“Relaunch France”, France’s new economic stimulus plan, was presented by the French government on September 3, 2020. All the sectors are involved by the economic measures implemented through this plan, in order to support the most strategic sectors for the future.2020-12-10T00:00:00+01:00<p>France Relance” will be implemented as of this year and will extend until 2022, and will deliver ambitious government investments and tangible measures in support of business, which will be applied immediately or in the short term:</p>
<ul>
<li>A more attractive tax policy, with a significant reduction of €20 billion, from 2021, in the tax burden placed on the industrial activities of businesses, together with a corporate tax rate that has been steadily reduced since 2017 (from 33.33% in 2017, to 28% in 2020, to 25% in 2022) and a guarantee from the Prime Minister that there will be no tax rises before the end of the President’s five-year term.</li>
<li>A boost to the equity capital of micro-enterprises, SMEs and mid-size companies.</li>
<li>Support for investment in different regions, strategic sectors and in the technologies of the future, including hydrogen, healthcare, industrial inputs, quantum technologies and agri-food.</li>
<li>Provision of “turnkey” sites, allowing new industrial operations to be set up.</li>
<li>Government initiatives to support the modernization, digitalization and greening of industrial activities.</li>
</ul>
<p>“France Relance” has the potential to create new markets, thanks to the large-scale investments and government programs being deployed, generating a raft of opportunities for businesses to grasp in these sectors:</p>
<ul>
<li>€6 billion to transform medical and social care institutions, restructure healthcare services and modernize digital tools in the healthcare field.</li>
<li>€6.7 billion to improve energy efficiency, primarily by upgrading heat insulation in public and private buildings.</li>
<li>€3.1 billion to develop clean mobility (bicycles, public transport, clean vehicles, etc.).</li>
</ul>
<p>As such, “France Relance” sends an unambiguous message to foreign investors and their operations in France: the country welcomes their contribution to its continuing transformation, as embodied by the ecological transition, the modernization of production facilities and technological innovation.</p>
<h6><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/4a1ac560-a021-4358-a466-f5430928a1db/files/1a9aaafb-b4a7-46c9-8273-5342ffc85b93" target="_blank" rel="noopener noreferrer">>> France, a major player in agricultural production, moving towards a secure, modern & sustainable agri-food industry</a></h6>
<h6><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/4a1ac560-a021-4358-a466-f5430928a1db/files/4e64c0c4-b69c-4ea8-96bb-9229e1e31e8c" target="_blank" rel="noopener noreferrer">>> Decarbonization of the French economy, one of the three primary objectives of the ecological transition</a></h6>
<h6><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/4a1ac560-a021-4358-a466-f5430928a1db/files/64716c2f-1284-424f-a404-99d4f180f203" target="_blank" rel="noopener noreferrer">>> Shaping France as one of the most competitive, innovative healthteach hubs</a></h6>
<h6><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/4a1ac560-a021-4358-a466-f5430928a1db/files/7d2fd0e2-8a3d-4ce8-bbb3-94cbd5b9c3d1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">>> The French green hydrogen plan 2020-2030: shaping France as one of the most competitive, innovative and decarbonized economies</a></h6>
<h6><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/4a1ac560-a021-4358-a466-f5430928a1db/files/c8fab6f1-a390-47ba-af58-cbbb6515d45b" target="_blank" rel="noopener noreferrer">>> Shaping the future through innovation : French tech at the forefront of change</a></h6>9f87c511-fb1e-4925-a951-03c3002a0e2cInvestir en France : les réformes pharesLe Gouvernement français s'est engagé dans un vaste programme de réformes pérennes en faveur des entreprises depuis 2017, visant à générer une croissance plus solide, inclusive et durable. En raison de la crise liée à la Covid-19, de nouvelles mesures, certaines temporaires, ont été mises en oeuvre pour compléter ces réformes. 2020-11-12T00:00:00+01:00<p><strong>La stratégie nationale s’articule autour de quatre grands axes :</strong></p>
<ol>
<li>Promouvoir l'investissement, l'emploi et augmenter le pouvoir d'achat, grâce à un nouvel environnement fiscal pour les entreprises et les particuliers ;</li>
<li>Transformer le modèle social français pour redonner de la flexibilité aux entreprises et promouvoir l'éducation et la mobilité professionnelle ;</li>
<li>Soutenir la croissance et l'innovation des entreprises grâce à de nouvelles politiques économiques et de nouveaux investissements ambitieux ;</li>
<li>Transformer et simplifier l'action et les politiques publiques.</li>
</ol>
<h3>Promouvoir l'investissement, l'emploi et augmenter le pouvoir d'achat, grâce à un nouvel environnement fiscal pour les entreprises et les particuliers</h3>
<ul>
<li>Une réduction de l’impôt sur les sociétés (de 33% à 25% à horizon 2022 - 11 Mds€ d’allégements fiscaux) : la fiscalité française en matière d'IS convergera ainsi vers la moyenne européenne et cette réduction d'impôt contribuera à favoriser l'investissement à long terme des entreprises en France. Pour 2021, le taux de l'impôt sur les sociétés sera ramené à 26,5 % pour la quasi-totalité des entreprises, à l'exception des entreprises dont le chiffre d'affaires dépasse 250 M€, pour lesquelles le taux ne sera abaissé qu'à 27,5 %,</li>
<li>Un allègement des impôts de production (20 Mds€ sur la période 2021-2022),</li>
<li>La réforme de la fiscalité du capital (30% d’impôt forfaitaire sur les revenus du capital),</li>
<li>La mise en place d’un suramortissement exceptionnel pour les investissements dans la robotisation et la numérisation des PME du secteur industriel,</li>
<li>La pérennisation du crédit d’impôt recherche (déduction fiscale de 30% des dépenses de R&D jusqu'à 100 M€ de dépenses, 5% au-delà),</li>
<li>Une réduction des cotisations sociales et patronales (réduction des cotisations d’assurance maladie de 6 % pour les salaires jusqu’à 3 848 euros par mois...),</li>
<li>Des mesures en faveur du pouvoir d’achat des salariés (y compris l'exonération fiscale pour les heures supplémentaires),</li>
<li>Des incitations à investir dans l'économie réelle avec la transformation de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en un impôt sur la fortune immobilière (IFI) (dû par les contribuables dont le patrimoine immobilier dépasse 1,3 M€).</li>
</ul>
<h3>Transformer le modèle social français pour redonner de la flexibilité aux entreprises et promouvoir l'éducation et la mobilité professionnelle</h3>
<ul>
<li>Les « ordonnances de 2017 » ont engagé des réformes du marché du travail (ajustement des salaires et du temps de travail dans le cadre d'un accord de performance collective, simplification des licenciements pour motif économique, facilitation du dialogue social en créant un organe unique d'information et de consultation des salariés...),</li>
<li>Un nouveau mécanisme visant à offrir plus de prévisibilité et de flexibilité aux employeurs et aux salariés soumis à des baisses d'activité (régime d'activité partielle de droit commun, dispositif d’activité partielle de longue durée jusqu'à l'été 2021),</li>
<li>Des réformes de la formation professionnelle et de l'apprentissage (adaptation des compétences des salariés à la mondialisation des marchés, au développement de la technologie numérique, de la robotique et des nouvelles méthodes de production),</li>
<li>La transformation de l'assurance chômage et de l'aide aux demandeurs d'emploi (soutien financier aux entreprises pour davantage de contrats à durée indéterminée, nouveaux services de Pôle Emploi pour offrir aux entreprises des temps de réponse plus rapides et des solutions aux besoins de recrutement des entreprises),</li>
<li>Des incitations pour stimuler l'emploi des jeunes (4 000 € pour les moins de 26 ans, de 5 000 à 8 000 € pour un apprenti ou un étudiant, ouvert jusqu'en février 2021),</li>
<li>Mise à disposition des entreprises de jeunes diplômés accueillis dans un laboratoire public, avec 80 % des salaires payés par l'État.</li>
</ul>
<h3>Soutenir la croissance et l'innovation des entreprises grâce à de nouvelles politiques économiques et de nouveaux investissements ambitieux</h3>
<ul>
<li>Simplifier l'environnement des entreprises avec la loi "Pacte" de 2019 (suppression des anciens seuils sociaux, création d'une plateforme en ligne pour les formalités des entreprises, exonération de cotisations retraite pour les impatriés, simplification des introductions en bourse, mise en place d'un cadre législatif et juridique pour les ICO),</li>
<li>Renforcer les fonds propres des TPE, PME et ETI (3 Mds€ de garanties pour 10 à 20 Mds€ de financement),</li>
<li>Un plan d'action d’1Md€ pour accélérer la création ou la relocalisation d'activités industrielles en France (subventions aux entreprises dans le cadre d'appels à projets),</li>
<li>Des investissements en travaux publics visant à créer un environnement attrayant et simplifié pour l'implantation d'activités industrielles (300 M€ pour la réhabilitation de friches industrielles et de terrains artificiels, 550 M€ pour les travaux d'infrastructures, 4,7 Mds€ pour le secteur ferroviaire et 200 M€ pour le verdissement des ports),</li>
<li>Des investissements dans les technologies du futur (11 Mds€ entre 2021 et 2022, 1,5 Md€ pour la numérisation des services publics, 1,2 Md€ pour l'efficacité énergétique et l'adaptation des processus industriels, avec subventions).</li>
</ul>
<h3>Transformer et simplifier l'action et les politiques publiques</h3>
<ul>
<li>La loi Essoc (2018) vise à établir une relation de confiance entre les utilisateurs - particuliers et entreprises - et les autorités (consacrant le droit de rectification des erreurs, l'abaissement des pénalités de retard, l'assouplissement du contrôle du travail, le principe du « Dites-le-nous une fois » avec France Connect...),</li>
<li>La loi de transformation de la fonction publique (2019) a modifié la pratique du dialogue social dans le secteur public et élargi l'emploi d'agents contractuels (le réseau « France Services » rapproche les services publics des citoyens),</li>
<li>La loi ASAP (accélération et simplification de l'action publique), adoptée en première lecture, visera à accélérer les installations industrielles et à donner des certitudes aux maîtres d'ouvrage industriels (en cas de changement de réglementation en cours de projet), à permettre des décisions administratives au plus près des territoires (préfets)…</li>
</ul>
<h5><strong>+ Télécharger la synthèse au format PDF :<br /></strong></h5>
<p><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/9f87c511-fb1e-4925-a951-03c3002a0e2c/files/1b817223-9863-44d5-b8c1-1a930156363a" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Investir en France – les réformes phares (FR) </a></p>
<p><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/9f87c511-fb1e-4925-a951-03c3002a0e2c/files/6a8621b4-ffd3-4723-8bf6-4c19cf34235d" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Why invest in France? The key reforms (EN)</a></p>
<p style="text-align: center;">***</p>
<p>Aller plus loin :</p>
<ul>
<li><a href="https://investinfrance.fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Invest in France : la plateforme de Business France</a></li>
<li>La <a href=" https://mailchi.mp/businessfrance/october-choose-france" target="_blank" rel="noopener noreferrer">newsletter de Pascal Cagni, Ambassadeur aux investissements étrangers</a></li>
</ul>53c71f49-efc7-4bd0-ac6e-e9138efc0656Building the France of 2030 today: French recovery plan's measures for investors“France Relance” or “Relaunch France”, France’s new economic stimulus plan, was presented by the French government on September 3, 2020. It will be implemented as of this year and will extend until 2022. The plan is part of phase three of France’s response to the crisis and supplements the urgent economic measures implemented in March, in addition to the plans launched since this summer to support the most severely affected sectors.2020-11-12T00:00:00+01:00<center>
<p><img class="marge" src="/Articles/53c71f49-efc7-4bd0-ac6e-e9138efc0656/images/2fe90f10-28c7-4cde-9119-1cab22519388" alt="france relance" width="729" height="435" /></p>
</center>
<p>With a budget of €100 billion, including €40 billion in funding from the European Union (from the “Next Generation EU” Plan), “France Relance” has a clear strategic objective: to start building the France of 2030 by transforming the economy, with a focus on three key areas:</p>
<ul>
<li>Supporting the transition to a greener, more sustainable economy: Ecological transition: €30 billion ring-fenced.</li>
<li>Creating the most favorable conditions for companies to grow their business and protect jobs: Competitiveness: €34 billion ring-fenced.</li>
<li>Ensuring solidarity between generations, regions and all French citizens: Cohesion: €36 billion ringfenced.</li>
</ul>
<h3>Shaping france as the most competitive, innovative and carbon-neutral economy</h3>
<p>“France Relance” will enable the country to “transform the crisis into an opportunity, by prioritizing investment in the most promising areas that will form the economy and jobs of the future” (Emmanuel Macron, President of France).This confirms the French government’s strong desire to boost the competitiveness of the French economy and offer a fertile environment for innovation, so as to encourage new foreign direct investment in France.</p>
<p>This pro-business strategy will continue to be pursued alongside the major structural reforms already undertaken since the start of the president’s five-year term, which target labor law flexibility and predictability, vocational training and tax burden reduction.</p>
<p>The “France Relance” initiative paves the way for tangible, far-reaching initiatives that will benefit businesses. The aim is to offer them an ever more competitive business environment that encourages firms to set up in france, while placing an emphasis on skills development to train and support young people and employees in the strategic professions of tomorrow.</p>
<p>"France Relance” marks the launch of structural measures to transform the french economy by placing innovation in all its forms at the heart of its recovery, through widescale investment in the sectors with the brightest future. The stimulus plan positions the digital economy and the environment as two key drivers of this transformation. Digitalizing private and public ecosystems, greening industrial processes and clean mobility are just three of the areas offering modernization and development opportunities for businesses operating in france.</p>
<h4>+ <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/53c71f49-efc7-4bd0-ac6e-e9138efc0656/files/60d3f689-3c28-41aa-8cd8-613ae4a88ab9" target="_blank" rel="noopener noreferrer">French Recovery Plan's measures for investors >></a></h4>
<p><strong>+ <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/53c71f49-efc7-4bd0-ac6e-e9138efc0656/files/90fd94b5-77be-4d22-b765-c3f88afcf17d" target="_blank" rel="noopener noreferrer">French Recovery Plan Digest for investors (short version) >> </a></strong></p>
<p><strong>+<a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/53c71f49-efc7-4bd0-ac6e-e9138efc0656/files/ef4ae596-11ce-4708-9851-61be2c1ac839" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> French Recovery Plan Digest for investors (long version) >></a></strong></p>
<p style="text-align: center;"> ***</p>
<p>Read more:</p>
<p><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2020/09/15/launch-of-the-french-recovery-plan" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Launch of the French recovery plan</a> - September 15, 2020</p>7c5bed22-7994-4b39-900f-6354c7bb53f4France Relance : zoom sur les mesures pour les investisseurs étrangersLe plan de relance économique français, nommé France Relance, a été présenté le 3 septembre par le Gouvernement. Sa mise en oeuvre effective dès 2020, s’étalera jusqu’à 2022. Il s’inscrit dans la troisième phase de la réponse française face à la crise, venant compléter les mesures économiques d’urgence mises en oeuvre en début de crise, en mars dernier, puis les plans de soutien aux secteurs les plus durement touchés lancés depuis cet été.2020-11-12T00:00:00+01:00<center>
<p><img class="marge" src="/Articles/7c5bed22-7994-4b39-900f-6354c7bb53f4/images/0d064928-4e0d-445a-a502-1d89b46fa516" alt="france relance" /></p>
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<p>Doté de 100 milliards d’euros, dont 40 milliards issus de financements européens (Plan Next Generation EU), France Relance poursuit un objectif stratégique clair : bâtir dès à présent la France de 2030 en transformant l’économie autour de trois axes<br />majeurs :</p>
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<li>Accompagner la transition vers une économie plus verte et plus durable : Transition écologique – 30 Md€ dédiés ;</li>
<li>Donner aux entreprises les conditions les plus favorables pour développer leurs activités et préserver l’emploi : Compétitivité - 34 Md€ dédiés ;</li>
<li>Garantir la solidarité entre les générations, les territoires et tous les Français : Cohésion - 36 Md€ dédiés.</li>
</ul>
<p>France Relance doit permettre au pays de « transformer la crise en opportunité, en investissant prioritairement dans les domaines les plus porteurs, ceux qui feront l’économie et créeront les emplois de demain » (Emmanuel Macron, Président de la République).</p>
<p>Cette nouvelle étape confirme l’ambition du Gouvernement de mettre l’accent sur le renforcement de la compétitivité du site France et la nécessité d’offrir un cadre propice à l’innovation pour attirer de nouveaux investissements directs étrangers en France.</p>
<p>Cette stratégie pro-business poursuit et complète les grandes réformes structurelles déjà engagées depuis le début du quinquennat : en matière de flexibilité et de prévisibilité du droit du travail, de formation professionnelle, et de diminution du poids de la fiscalité.</p>
<p>France Relance ouvre la voie à des actions fortes et concrètes à destination des entreprises dans le but d’offrir un cadre toujours plus compétitif et favorable à la localisation d’activités en France, tout en faisant levier sur le développement des compétences afin de former et d’accompagner jeunes et salariés vers les métiers stratégiques de demain.</p>
<p>France Relance porte des mesures structurantes pour la transformation de l’économie française en mettant l’innovation sous toutes ses formes au coeur de la relance, grâce à un investissement massif vers les secteurs d’avenir. Le plan de relance fait du numérique et de l’écologie deux leviers majeurs de cette transformation : digitalisation des écosystèmes privés et publics, verdissement des procédés industriels, mobilités propres - autant d’opportunités de modernisation et de développement pour les entreprises présentes en France.</p>
<h4>+ Télécharger <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/7c5bed22-7994-4b39-900f-6354c7bb53f4/files/03414aff-a639-4347-b1a6-fdabcd20144d" target="_blank" rel="noopener noreferrer">la présentation des mesures de France Relance pour les investisseurs étrangers >></a></h4>
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<p>Lire aussi :</p>
<p><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2020/09/07/le-plan-de-relance-est-lance" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Le Plan de relance est lancé</a> - 7 septembre 2020</p>1f67f66b-3585-44d6-be23-6b5797483571Webinaire Grow in France, new opportunities for tech businesses : retour sur un événement organisé par le Service économique de BerneLes Services économiques participent à la promotion de la France comme destination d’investissements et jouent à ce titre un rôle d’animateur des communautés French Tech. C’est ainsi que le Service économique de Berne a imaginé et co-organisé le 28 octobre dernier un webinaire destiné à mieux connaître l’écosystème suisse des start-ups mais aussi à leur présenter les opportunités d’installation que la France offre.2020-10-30T00:00:00+01:00<h5 style="color: #333333;">40 start-ups suisses de tous secteurs ont participé au webinaire</h5>
<p>Grâce à l’implication des deux communautés French Tech établies en Suisse (couvrant respectivement la Suisse Romande et la Suisse Alémanique), parties prenantes de l’événement, 40 start-ups ont pu échanger avec les différents intervenants de l’Ambassade de France en Suisse, de Business France et de la BPI.</p>
<p>Technis et Braingelist, deux start-ups suisses ayant développé une activité en France, ont apporté leur témoignage et leur perception des atouts du marché français :<br />- la qualité du capital humain<br />- l’ouverture à l’international des investisseurs français<br />- la taille du marché (huit fois le marché suisse) et sa proximité</p>
<p><strong>La Confédération Helvétique est en effet le deuxième investisseur direct en France au monde.</strong></p>
<p>Convaincu du potentiel d’investissements des start-ups suisses en France, le SE de Berne a à cœur de développer les liens avec la French Tech suisse à travers ce type d’échanges.</p>
<p><img class="marge" title="French Tech Suisse" src="/Articles/5aec97e4-bcca-4337-9b24-4282f974cac8/images/2d55140c-dc05-486f-aed6-6f727f38a581" alt="French Tech Suisse" width="502" height="255" /></p>
<h5 style="color: #333333;">Deux tables-rondes ont permis d’aborder les questions de financement et de gestion des talents</h5>
<p>La BPI a présenté ses instruments à disposition des start-ups et rappelé le positionnement favorable de la France sur plusieurs aspects : <br />- la disponibilité des investissements en capital-risque (0,095% du PIB en 2020 contre 0,049% pour l’Allemagne) ;<br />- la dynamique très favorable de ces investissements sur les 5 dernières années, notamment grâce à l’effet d’entrainement de la BPI ;<br />- l’effort consacré aux start-ups dans le cadre des plans de relance nationaux.</p>
<p>Ces échanges ont permis de montrer que <strong>la disponibilité de financement au-delà des phases « d’early stage » est perçue comme un atout de la France</strong>.</p>
<p>La seconde table-ronde a confirmé l’attrait que constitue <strong>le vivier de talents disponibles en France</strong> pour les start-ups suisses.</p>
<p>Enfin, une appréciation très positive a été portée sur le <strong>développement d’une culture entrepreneuriale et du risque en France</strong>, constat qui est apparu comme une nouveauté pour l’audience et qui confirme la modification progressive et positive de la perception des investisseurs étrangers sur l’écosystème français.</p>
<h5 style="color: #333333;">Les avancées liées aux réformes du marché du travail sont bien identifiées</h5>
<p>L’Ambassade de France a présenté les réformes conduites depuis 2017 pour rendre l’environnement des affaires encore plus favorable à l’entreprenariat.</p>
<p>Si les allégements de la fiscalité et les dispositifs de soutien à la R&D (Crédit Impôt Recherche) sont encore peu connues, <strong>les avancées permises par les mesures liées aux réformes du marché du travail ont été mises en avant par les participants ayant une expérience de la France</strong>. Ces derniers ont souligné que, contrairement à certaines idées reçues en Suisse, le fonctionnement du marché du travail n’a été en rien un obstacle au développement de leurs activités.</p>
<p><img class="marge" title="Présentation webinaire" src="/Articles/5aec97e4-bcca-4337-9b24-4282f974cac8/images/6f1d5cc6-68d4-4c9a-b1aa-60e9c0926ebb" alt="Ppt intervenants" /></p>
<p style="text-align: center;"><em>De gauche à droite : Christian Gianella, chef du Service économique de Berne, Florent Belleteste, directeur pays Business France et Wiktor Bourée, CEO Technis</em></p>5aec97e4-bcca-4337-9b24-4282f974cac8Webinaire Grow in France, new opportunities for tech businesses : retour sur un événement organisé par le Service économique de BerneLes Services économiques participent à la promotion de la France comme destination d’investissements et jouent à ce titre un rôle d’animateur des communautés French Tech. C’est ainsi que le Service économique de Berne a imaginé et co-organisé le 28 octobre dernier un webinaire destiné à mieux connaître l’écosystème suisse des start-ups mais aussi à leur présenter les opportunités d’installation que la France offre. Christian Gianella, chef du SE de Berne, en était le modérateur.2020-10-30T00:00:00+01:00<h5>40 start-ups suisses de tous secteurs ont participé au webinaire</h5>
<p>Grâce à l’implication des deux communautés French Tech établies en Suisse (couvrant respectivement la Suisse Romande et la Suisse Alémanique), parties prenantes de l’événement, 40 start-ups ont pu échanger avec les différents intervenants de l’Ambassade de France en Suisse, de Business France et de la BPI.</p>
<p>Technis et Braingelist, deux start-ups suisses ayant développé une activité en France, ont apporté leur témoignage et leur perception des atouts du marché français :<br />- la qualité du capital humain<br />- l’ouverture à l’international des investisseurs français<br />- la taille du marché (huit fois le marché suisse) et sa proximité</p>
<p><strong>La Confédération Helvétique est en effet le deuxième investisseur direct en France au monde.</strong></p>
<p>Convaincu du potentiel d’investissements des start-ups suisses en France, le SE de Berne a à cœur de développer les liens avec la French Tech suisse à travers ce type d’échanges.</p>
<p><img class="marge" title="French Tech Suisse" src="/Articles/5aec97e4-bcca-4337-9b24-4282f974cac8/images/2d55140c-dc05-486f-aed6-6f727f38a581" alt="French Tech Suisse" width="502" height="255" /></p>
<h5>Deux tables-rondes ont permis d’aborder les questions de financement et de gestion des talents</h5>
<p>La BPI a présenté ses instruments à disposition des start-ups et rappelé le positionnement favorable de la France sur plusieurs aspects : <br />- la disponibilité des investissements en capital-risque (0,095% du PIB en 2020 contre 0,049% pour l’Allemagne) ;<br />- la dynamique très favorable de ces investissements sur les 5 dernières années, notamment grâce à l’effet d’entrainement de la BPI ;<br />- l’effort consacré aux start-ups dans le cadre des plans de relance nationaux.</p>
<p>Ces échanges ont permis de montrer que <strong>la disponibilité de financement au-delà des phases « d’early stage » est perçue comme un atout de la France</strong>.</p>
<p>La seconde table-ronde a confirmé l’attrait que constitue <strong>le vivier de talents disponibles en France</strong> pour les start-ups suisses.</p>
<p>Enfin, une appréciation très positive a été portée sur le <strong>développement d’une culture entrepreneuriale et du risque en France</strong>, constat qui est apparu comme une nouveauté pour l’audience et qui confirme la modification progressive et positive de la perception des investisseurs étrangers sur l’écosystème français.</p>
<h5>Les avancées liées aux réformes du marché du travail sont bien identifiées</h5>
<p>L’Ambassade de France a présenté les réformes conduites depuis 2017 pour rendre l’environnement des affaires encore plus favorable à l’entreprenariat.</p>
<p>Si les allégements de la fiscalité et les dispositifs de soutien à la R&D (Crédit Impôt Recherche) sont encore peu connues, <strong>les avancées permises par les mesures liées aux réformes du marché du travail ont été mises en avant par les participants ayant une expérience de la France</strong>. Ces derniers ont souligné que, contrairement à certaines idées reçues en Suisse, le fonctionnement du marché du travail n’a été en rien un obstacle au développement de leurs activités.</p>
<p><img class="marge" title="Présentation webinaire" src="/Articles/5aec97e4-bcca-4337-9b24-4282f974cac8/images/6f1d5cc6-68d4-4c9a-b1aa-60e9c0926ebb" alt="Ppt intervenants" /></p>
<p style="text-align: center;"><em>De gauche à droite : Christian Gianelle, chef du Service économique de Berne, Florent Belleteste, directeur pays Business France et Wiktor Bourée, CEO Technis</em></p>a9b64679-023d-405f-a66f-f5c1db7f75c2The international strategies of France's business sectorSince the early 2000s, French companies have favored investments rather than exports to develop internationally. These strategies, which may have affected the added value produced in France, reflect a loss of competitiveness, a positioning in the mid-range market or the predominance of large companies. The fiscal and structural reforms of recent years and the Covid-19 crisis could reverse this trend.2020-09-24T00:00:00+02:00<p>When a business goes international, it can either export from its home market or invest in local subsidiaries in its target markets. Large multinationals tend to do both. The decision is a matter of not just domestic competitiveness and target market potential, but also sector-specific factors and company culture.</p>
<p>After falling sharply in the 2000s, the number of French exporters trended upward between 2011 and 2019, dominated by large groups, similar to France's domestic production landscape. However, French exporters still lag behind their German counterparts in both number and performance.</p>
<p>France has high outgoing foreign direct investment (FDI), dividends from which have partially offset a deteriorating trade balance. It reflects a decline in France's competitiveness in the 2000s, its mid-range position in terms of quality, a production structure heavy on large corporations capable of foreign investment and cultural factors.</p>
<p>These increased FDIs led to a decline in domestic value-added, in contrast to Germany, whose FDIs tend to split up production processes while keeping higher value-added segments at home, which is consistent with increased production and exports.</p>
<p>The COVID-19 crisis is expected to further drag down already slowing global FDIs and could lead some French companies to shift strategy and develop local production capacity to secure their supply chains. That could transform France's production base and reposition the French economy in global value chains.</p>
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<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-267en" src="/Articles/a9b64679-023d-405f-a66f-f5c1db7f75c2/images/07c95eac-732a-4c9e-b6e1-d18f5b5291d5" alt="TE-267en" /></p>c76f62a8-5ecd-4096-8c05-d77b85221309Les stratégies internationales des entreprises françaisesDepuis le début des années 2000, les entreprises françaises ont privilégié les investissements plutôt que les exportations pour se développer à l’international. Ces stratégies, qui ont pu affecter la valeur ajoutée produite en France, reflètent une perte de compétitivité, un positionnement en gamme moyen ou encore la prédominance des grandes entreprises. Les réformes fiscales et structurelles de ces dernières années ainsi que la crise du Covid-19 pourraient venir inverser cette tendance.2020-09-24T00:00:00+02:00<center>
<div style="position: relative; padding-bottom: 56.25%; height: 0; overflow: hidden;"><iframe style="width: 100%; height: 100%; position: absolute; left: 0px; top: 0px; overflow: hidden;" src="https://www.dailymotion.com/embed/video/x7wx6p8?autoplay=1" width="100%" height="100%" frameborder="0" allowfullscreen=""> </iframe></div>
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<p>Lorsqu'elles s'engagent à l'étranger, les entreprises peuvent exporter depuis leur pays d'origine, ou bien investir dans le développement de filiales localisées dans les marchés ciblés. Les firmes multinationales combinent généralement ces deux stratégies. Au-delà de la compétitivité du pays d'origine et de l'attractivité des marchés extérieurs potentiels, ce choix dépend aussi des caractéristiques sectorielles et culturelles de l'entreprise.</p>
<p>Après avoir fortement reculé dans les années 2000, le nombre d'entreprises exportatrices françaises a augmenté entre 2011 et 2019, et parmi elles, comme dans notre tissu productif, le poids des grands groupes est important. Les entreprises françaises restent cependant moins nombreuses et moins performantes que les allemandes à l'export.</p>
<p>La France se caractérise par un niveau élevé d'investissements directs à l'étranger (IDE), dont les dividendes reçus compensent en partie la dégradation de notre balance commerciale. Cela reflète une perte de compétitivité dans les années 2000, notre positionnement moyen en termes de niveau de gamme, notre structure de production riche en grandes entreprises capables d'investir à l'étranger et certains facteurs culturels.</p>
<p>Le développement de ces IDE a pu contribuer à un recul de la valeur ajoutée produite en France, contrairement à l'Allemagne, où les IDE suivent davantage une logique de fractionnement du processus de production, en conservant les segments à plus forte valeur ajoutée sur le territoire national, compatible avec une hausse de la production et des exportations.</p>
<p>La crise du COVID-19 devrait accentuer le ralentissement des IDE mondiaux déjà à l'œuvre, et pourrait conduire certaines entreprises françaises à revoir leur stratégie en développant des capacités locales de production, pour sécuriser leurs approvisionnements. De telles évolutions modifieraient la structuration de notre appareil productif et l'insertion de l'économie française dans les chaînes de valeur mondiales.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-267" src="/Articles/c76f62a8-5ecd-4096-8c05-d77b85221309/images/99fb93e9-4b3e-42d6-a96c-077f9273ece3" alt="TE-267" /></p>
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<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/c76f62a8-5ecd-4096-8c05-d77b85221309/files/169921d1-d8a8-4f12-8db4-68067c00e0a8">Trésor-Éco n° 267>></a><br /></strong></h4>
<h5><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics">English</a></strong></h5>feb6d086-db64-432b-bdf3-ecd08a6e80d5Bilan record des investissements étrangers en France en 2019Les investissements internationaux en France ont atteint l’an dernier un niveau record grâce à une hausse annuelle de 11% des décisions d’investissement (1 468 projets comptabilisés) et près de 40 000 emplois créés ou sauvegardés. La France est ainsi devenue le pays d’Europe le plus attractif pour les investisseurs étrangers.2020-06-03T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Une part prédominante de ces investissements provient des États-Unis et des pays européens, particulièrement de l’Allemagne et du Royaume-Uni, mais la Turquie se distingue par une forte croissance des décisions d’investissement sur le territoire français. En 2019, 10 projets d’investissement turcs ont ciblé l’Hexagone et permis la création ou le maintien de 318 emplois. Cela représente une croissance de 70 % du nombre de projets relativement à 2018 et a ainsi permis de créer ou de maintenir six fois plus d’emplois.</p>
<p style="text-align: justify;">L’une des caractéristiques des investissements turcs en France est leur diversification sectorielle. Les dix projets recensés cette année couvrent neuf secteurs d’activité différents, allant du secteur de la chimie plasturgie au secteur du transport et stockage.</p>
<p style="text-align: justify;">En 2019, la France occupe la 5e place du classement des pays d’accueil des investissements turcs en Europe avec 7 % des projets recensés sur son sol.</p>
<p style="text-align: justify;">Dans un contexte inédit marqué par l’impact économique et social de la crise du Covid-19, l’annonce de ces résultats traduit le sentiment de confiance des investisseurs internationaux dans les atouts de la France, la résilience de son économie et les réformes mises en œuvre par le gouvernement français pour les conforter.</p>e0880bdf-e83f-4759-9166-0debcc11548cEntretien avec Ioulia SAUTHIER, Chef du Service Économique de TbilissiEntretien avec Ioulia SAUTHIER, Chef du Service Économique de Tbilissi.2020-04-22T00:00:00+02:00<p style="text-align: center;"> <img class="marge" title="Ioulia Sauthier" src="/Articles/e0880bdf-e83f-4759-9166-0debcc11548c/images/ac13ca6b-5eff-441a-8bd7-2294ceae7b7d" alt="Iloulia Sauthier" width="206" height="275" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Quel est le rôle du SE de Tbilissi ? Quels sont les projets et dossiers suivis par le SE ?</strong><br /> A l’exception de la mission de promotion de l’attractivité du territoire France, le service économique de Tbilissi couvre les trois missions classiques dévolues au réseau, à savoir rendre compte de la trajectoire économique de la Géorgie et de l’Arménie et des résultats des politiques publiques ; apporter son soutien aux entreprises françaises et promouvoir nos positions et suivre la mise en œuvre des accords avec l’Union européenne (DCFTA et CEPA).<br /> <br /> En période de crise du Covid-19, la contribution du Service Économique a été cruciale. Le Service économique s’est mobilisé pour faire connaitre aux autorités les mesures adoptées en France pour faire entendre la nécessité de mesures fortes de soutien aux entreprises touchées. De nombreux entretiens avec les autorités et des interventions ont été nécessaires en faveur de nos entreprises et nous avons apporté à nos acteurs un éclairage précis et quotidien sur les mesures nationales et régionales mises en place (transit de marchandises, règles de sécurité au travail, demandes de réouvertures, demandes de prêts bancaires de transition, demandes de remboursement accéléré de TVA etc.) ainsi que les dispositifs de continuité de l’activité pour les entreprises qui le souhaitaient. Plus globalement, le Service Économique de Tbilissi assure le suivi de dossiers difficiles qui requièrent une relation étroite avec les autorités.<br /> <br /> En Géorgie et Arménie, l’Union Européenne joue un rôle clé dans leur développement, de ce fait, le Service Économique participe activement au travail de suivi de la mise en œuvre des accords DCFTA pour la Géorgie et CEPA pour l’Arménie. Un suivi rapproché assure aussi le succès des projets sur financements bilatéraux, européens ou internationaux (FASEP: 4 projets ont abouti avec succès sur 6 engagés, jumelages : 2 en cours avec la participation française, suivi des appels d’offres et projets des IFIs).<br /> <br /> L’année 2020 a été marquée par le lancement du dialogue bilatéral structuré Amilakhvari dans lequel s’inscrivent les actions françaises. Le Service Économique a assuré l’organisation de la séquence économique (réunion entreprises, table ronde officielle). Dans ce cadre, la Géorgie et l’Arménie accueilleront probablement des missions Medef/Business France qui ont été reportées pour cause de crise du Covid-19.<br /> <br /> Le Service Économique est un rouage essentiel de l’ambassade qui doit faire preuve de disponibilité, de pédagogie et servir de force de proposions.<br /> <br /><strong>Où en sont les relations économiques entre la France et la Géorgie ?</strong><br /> Notre relation économique bilatérale s’inscrit dans le cadre du dialogue bilatéral Amilakhvari lancé en décembre 2019 à Paris par les Ministres des Affaires étrangères. Une mission MEDEF ainsi qu’une mission multisectorielle de Business France auront probablement lieu en 2020.<br /> <br /> La Géorgie est notre premier marché du Caucase avec des exportations de 153M€ en 2019 et des importations de 35M€. La relation économique s’appuie sur les échanges courants avec quelques livraisons d’équipements dans le cadre de grands contrats dans le domaine de l’énergie hydroélectrique. Notre solde bilatéral, structurellement excédentaire (+119M€), a tendance à diminuer (-27M€ en 2019). La France totalise 2% de part de marché en Géorgie, le pays étant un petit marché, ouvert et très compétitif.<br /> <br /> Selon les chiffres de la Banque centrale, le stock d’IDE français en Géorgie s’établissait en 2015 à 95,4M€. Ce stock connaissait depuis 10 ans, à l’exception des années 2011 et 2012, une progression constante. Les investissements français sont concentrés dans les secteurs des transports, de l’agroalimentaire, les matériaux de construction, des équipements industriels, la grande distribution et enfin de l’immobilier commercial. A noter que la France avait investi dans le secteur bancaire avant de céder cet actif à la banque géorgienne TBC en octobre 2016.<br /> <br /> L’Etat français conduit en Géorgie une politique d’assurance-crédit ouverte et a mobilisé ses fonds pour accompagner la modernisation d’infrastructures. Deux projets, lancés en 2011 et 2014 bénéficient de prêts concessionnels de l’État français (RPE) : la construction de remontées mécaniques de sports d’hiver à Mestia, en Svanetie, et de transport urbain par cable à Chiatura, ville minière du centre du pays. La France a octroyé un fonds FASEP au développement de la filière de viande bovine en 2017 qui aboutira en 2020-21 sur un investissement privé dans une ferme de 2000 têtes associant des investisseurs français et géorgiens. Un second FASEP innovation sur le traitement des eaux pluviales de Tbilissi est actuellement à l’étude.<br /> <br /> L’AFD intervient en Géorgie depuis 2014 sur 3 prêts de politiques publiques en support des réformes des retraites, de la protection sociale et de l’énergie ainsi que 5 projets d’assistance technique financés par l’UE (transport, eau et assainissement, agriculture).<br /> <br /> Parallèlement, trois projets de jumelage européens dans les domaines économiques sont en cours avec la participation de la France en tant que partenaire junior (Indicateurs Géographiques ; efficacité énergétique et mise en œuvre de compteurs intelligents ; droit de la concurrence et lutte contre les monopoles).</p>1fb154d4-afaa-4901-8aaf-bf2690bc9790Visite de Bruno Le Maire aux Émirats arabes unis (24 février 2020) Le Ministre de l'Économie et des Finances, M. Bruno Le Maire, a effectué sa deuxième visite aux Emirats arabes unis le 24 février 2019 et a assisté à la signature d'un protocole d'entente entre Mubadala et Bpifrance. 2020-02-25T00:00:00+01:00<p>Le Ministre de l'Économie et des Finances, M. Bruno Le Maire, a effectué sa deuxième visite aux Emirats arabes unis le 24 février 2019.</p>
<p>Le Ministre a été reçu par SA Cheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan, Prince héritier d’Abu Dhabi et Vice-Commandant Suprême des Forces armées émiriennes. L'entretien a été l’occasion de rappeler leur ambition partagée : renforcer les relations économiques franco-émiriennes dans l'ensemble des secteurs d'activité.</p>
<p>Le ministre s’est également entretenu avec SE Khaldoon Al Mubarak, président de l’Autorité des Affaires exécutives d’Abu Dhabi, Directeur général de Mubadala et co-président du Dialogue stratégique franco-émirien.</p>
<p> <img class="marge" src="/Articles/1fb154d4-afaa-4901-8aaf-bf2690bc9790/images/261ef1c6-c8ba-43b8-8f86-785c7c3263e7" alt="Entretien entre M. Bruno Le Maire et SA Cheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan et SE Khaldoon Al Mubarak" width="495" height="330" /></p>
<p>Enfin, il a assisté avec SE Khaldoon Al Mubarak à la signature d'un protocole d'entente entre M. Nicolas Dufourcq, Directeur général de Bpifrance, et M.Waleed Al Mokarrab Al Muhairi, Directeur général adjoint du groupe et Directeur général de la plateforme d'investissements alternatifs et infrastructures de Mubadala.</p>
<p>Le fonds souverain émirien prévoit d'investir jusqu'à un milliard d'euros dans le<span class="css-901oao css-16my406 r-1qd0xha r-ad9z0x r-bcqeeo r-qvutc0"> fonds "Lac d’argent". Géré par Bpifrance, ce fonds sera doté d'une enveloppe cible de 10 milliards d'euros, avec la contribution d'investisseurs privés et publics et permettra d’investir </span><span class="css-901oao css-16my406 r-1qd0xha r-ad9z0x r-bcqeeo r-qvutc0">sur le long terme d</span><span class="css-901oao css-16my406 r-1qd0xha r-ad9z0x r-bcqeeo r-qvutc0">ans des entreprises cotées françaises et de leur assurer un actionnariat stable. <br /></span></p>
<p><span class="css-901oao css-16my406 r-1qd0xha r-ad9z0x r-bcqeeo r-qvutc0"><em> </em></span></p>
<p> <img class="marge" src="/Articles/1fb154d4-afaa-4901-8aaf-bf2690bc9790/images/aeb5ee53-ddbd-4f45-b1fe-653d94f42702" alt="Signature d'un protocole d'entente entre Mubadala et Bpifrance" width="538" height="304" /></p>
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<p><span class="css-901oao css-16my406 r-1qd0xha r-ad9z0x r-bcqeeo r-qvutc0">« <em>Je me réjouis de ce nouveau partenariat entre la France et Abu Dhabi. C'est le signe d'une relation de confiance forte et durable entre nos deux pays" </em>a commenté le Ministre lors de la conférence de presse. <em><br /></em></span></p>
<p><span class="css-901oao css-16my406 r-1qd0xha r-ad9z0x r-bcqeeo r-qvutc0">"<em>A travers notre partenariat avec Bpifrance, et notre enagagement dans le fonds LAC I, nous aurons accès à des entreprises exceptionnelles générant des rendements attractifs</em>", a indiqué Waleed Al Mokarrab al Muhairi, Directeur Général adjoint de Mubadala.</span></p>
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<p><span class="css-901oao css-16my406 r-1qd0xha r-ad9z0x r-bcqeeo r-qvutc0">Retrouvez le communiqué de presse de Bpifrance sur leur<a href="https://www.bpifrance.fr/A-la-une/Actualites/Fonds-Lac-d-Argent-Mubadala-et-Bpifrance-renforcent-leur-partenariat-49032"> site web</a>. </span></p>