Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - actualitesagricolesFlux de publication de la direction générale du Trésor - actualitesagricolesFluxArticlesTag-actualitesagricolesCopyright 20242021-06-21T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr7ce5ff50-d129-41d9-91eb-3499e58ac0e9Revue de Presse agricole en Inde du 12 au 18 juin 2021L'utilisation du maïs pour la production d'éthanol; Demande de l'importation de soja de spécialité alimentaire; Réduction de la valeur tarifaire pour l'importation d'huiles alimentaires; Suspension du pouvoir du Cashew Export Promotion Council of India d'émettre des certificats pour l’exportation2021-06-21T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>L'Inde va utiliser le maïs pour la production d'éthanol</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Pour atteindre son objectif de mélange de carburant avec 20 % d'éthanol d'ici 2025-26, <a href="https://www.thehindubusinessline.com/economy/agri-business/to-produce-ethanol-india-will-use-corn-as-feedstock/article34824036.ece">l'Inde prévoit d'utiliser des quantités substantielles de maïs pour la production d'éthanol</a>. L’idée est de stimuler ainsi la diversification des cultures et le marché du maïs, qui est une culture peu rémunératrice pour les agriculteurs. Le pays aurait besoin de 15,6 millions de tonnes de céréales, principalement du maïs, pour atteindre son objectif de production d'éthanol. Sur l'objectif de production de 13 500 millions de litres d'éthanol, 6660 millions de litres proviendraient uniquement des céréales et le reste de la canne à sucre en 2025-26. Outre l'éthanol, une distillerie à base de maïs peut produire des drêches de distillerie séchées avec solubles (DDGS), un ingrédient riche en protéines pour l'alimentation des volailles et du bétail. Une centaine de distilleries dotées d'une usine de DDGS intégrée sont censées voir le jour dans le pays au cours des prochaines années. En plus de fournir un carburant plus propre, le mélange de 20 % d'éthanol devrait aider le pays à réduire sa facture d'importation de brut de 300 milliards d'INR (3,41 milliards d'euros).</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Le gouvernement est invité à autoriser l'importation de soja de spécialité alimentaire</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La <em>Soy Food Promotion and Welfare </em>Association, organisation qui représente les industries de transformation du soja, <a href="https://www.thehindubusinessline.com/news/national/pm-urged-to-allow-food-specialty-soyabean-imports-duty-free/article34810246.ece">a demandé au gouvernement d'autoriser l'industrie de transformation à importer 50 000 tonnes de soja alimentaire des États-Unis à 0% droits</a>, car ces graines ne sont pas cultivées dans le pays. L'organisation a déclaré que le soja indien est centré sur l'huile et le tourteau, qu'il convient à l'alimentation animale et que l'offre de soja de spécialité alimentaire cultivé dans le pays n'existe pas. La qualité inégale et inférieure du soja brut est la principale cause de l'insatisfaction des consommateurs qui souhaitent de meilleurs profils de goût, de texture et de saveur. Les graines de soja qui doivent être importées sont des graines de qualité alimentaire non génétiquement modifiées, cultivées aux États-Unis et qui ont une teneur en huile plus faible, une teneur en saccharose inhérente plus élevée, une faible teneur en oligosaccharides et des structures protéiques stables, ce qui les rend très adaptées à la fabrication de produits alimentaires.</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Réduction de la valeur tarifaire pour l'importation d'huiles alimentaires</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement indien a <a href="https://economictimes.indiatimes.com/news/economy/foreign-trade/govt-slashes-tariff-value-for-edible-oil-import-may-lead-to-lower-domestic-prices/articleshow/83606181.cms">réduit la valeur tarifaire pour l'importation d'huiles alimentaires jusqu'à 112 USD par tonne</a>, alors que les prix des huiles de cuisson ont fortement baissé sur le marché mondial. La valeur tarifaire est une valeur fixée par le gouvernement sur laquelle les droits de douane sont payés, indépendamment de la valeur de la transaction. Cette réduction de la valeur tarifaire implique une diminution du paiement des droits de douane, entraînant ainsi une réduction des coûts pour les importateurs et les consommateurs. Les prix intérieurs de l'huile alimentaire ont plus que doublé au cours de l'année dernière en raison de la hausse des prix mondiaux. L'Inde satisfait environ deux tiers de sa demande d'huile alimentaire par des importations.</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Suspension du pouvoir du <em>Cashew Export Promotion Council of India</em> d'émettre des certificats pour l’exportation</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La <a href="https://www.thehindubusinessline.com/economy/agri-business/centre-clips-powers-of-cashew-export-promotion-council/article34819803.ece">Direction générale du commerce extérieur a suspendu le pouvoir du <em>Cashew Export Promotion Council of India</em> (CEPCI) d'émettre ou de renouveler les certificats d'enregistrement et d'adhésion (RCMC) pour les exportations</a> et a désigné <em>l'Agricultural and Processed Food Products Export Development Authority</em> (APEDA) comme agence autorisée avec effet immédiat. Les RCMCs déjà émis par le CEPCI seront valables pour le reste de la période de validité, qui est généralement de 5 ans. Les conseils de promotion des exportations et les offices des produits de base délivrent des RCMC aux entreprises pour les aider dans leurs travaux d'exportation et leur permettre de bénéficier des avantages fiscaux prévus par la politique de commerce extérieur. Le CEPCI, basé au Kerala, compte environ 300 membres et ses principaux revenus proviennent des cotisations des membres et des contributions commerciales des exportateurs. Le déclin des exportations et la migration de nombreux exportateurs vers les États voisins en raison de la fermeture d'usines au Kerala, ont affecté ses revenus. En outre, le conseil fait l'objet d'allégations de mauvaise utilisation des fonds du ministère du Commerce.</p>
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<p> </p>63f81c9c-59c3-43ca-bcc9-b1a336081dd1Revue de Presse agricole en Inde du 22 au 28 mai 2021Baisse des ventes de liqueurs étrangères fabriquées en Inde en 2020-21; Estimations de la production record de céréales alimentaires; Les exportateurs de riz basmati perturbés; Le secteur de la volaille souffre, la hausse des prix des aliments pour animaux suscite des inquiétudes; Les ventes au détail de fromage en Inde atteindront 1,7 milliard de dollars d'ici 2024; Mission nationale sur l'utilisation de la biomasse dans les centrales thermiques au charbon2021-06-02T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>Baisse des ventes de liqueurs étrangères fabriquées en Inde en 2020-21</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon la Confederation of Indian Alcoholic Beverage Companies (CIABC), <a href="https://economictimes.indiatimes.com/industry/cons-products/liquor/liquor-sales-fell-12-during-fy2020-21-ciabc/articleshow/83001071.cms">les ventes de boissons alcoolisées étrangères fabriquées en Inde (IMFL) ont chuté de 12 % pour atteindre 305 millions de caisses (9 litres chacune) au cours du dernier exercice 2020-21</a>, après que des fermetures forcées aient contraint les magasins à fermer pendant plus d'un mois et que les bars et restaurants aient dû fonctionner à moindre capacité. Après un premier trimestre extrêmement médiocre (avril-juin 2020) en raison des lockdowns du COVID-19, les ventes ont affiché une tendance positive sur l'ensemble de l'Inde au cours des trimestres suivants, terminant l'année avec une croissance de 6 % au quatrième trimestre (janvier à mars 2021). Des marchés comme le Maharashtra, Goa, le Haryana, le Himachal Pradesh et l’Uttarakhand ont connu une forte reprise, tandis que des États comme le Bengale occidental, le Rajasthan et le Chhattisgarh ont enregistré une forte baisse par rapport à l'exercice précédent.</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Estimations de la production record de céréales alimentaires</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.thehindubusinessline.com/markets/commodities/crop-estimate-not-in-sync-with-market-behaviour/article34681168.ece">Certains acteurs du marché sont surpris par les estimations de production de l'année 2020-21 car les chiffres ne correspondent pas au comportement du marché</a>, ce qui soulève la question de l'exactitude des estimations de la récolte. Ils estiment que l'estimation officielle surestime la production de légumineuses et d'oléagineux, dont les prix ont augmenté et qui ont nécessité que le gouvernement autorise les importations de légumineuses. Selon les dernières estimations publiées par le gouvernement indien, la production de légumineuses et d'oléagineux a augmenté et est estimée à 25,56 mt (23,03 mt) et 36,57 mt (33,22 mt). Par ailleurs <a href="https://www.thehindubusinessline.com/economy/agri-business/foodgrain-production-slated-to-rise-26-to-record-305-million-tonnes-govt/article34643935.ece">le pays a récolté 305,43 millions de tonnes (mt) de céréales alimentaires en 2020-21, soit près de 2,67% de plus</a> que les 297,5 mt produites lors de la campagne précédente. La production de canne à sucre est estimée à 392,8 mt (370,5 mt), la récolte de riz est estimée à 121,46 mt contre le précédent record de 118,87 mt en 2019-20.</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Les exportateurs de riz basmati perturbés</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les exportateurs de riz Basmati ont déclaré que la récente décision de certains pays comme l'Oman, l'Égypte, la Jordanie, les Émirats arabes unis et l'Arabie saoudite de <a href="https://economictimes.indiatimes.com/news/economy/agriculture/airea-concerned-about-future-of-basmati-rice-exports-as-some-west-asian-countries-tighten-pesticide-norms/articleshow/82931415.cms">durcir les normes relatives aux résidus de pesticides pour le riz Basmati sans notification préalable affectera les exportations indiennes</a> de cette denrée et des milliers d'agriculteurs du pays. En 2017 l'UE avait renforcé ses normes de résidus de pesticides pour le riz, et les exportations de l'Inde vers la région avaient commencé à décliner. L'industrie craint que les exportations vers le Moyen-Orient, qui représentent 80 % des exportations de basmati, ne se réduisent. Selon l'industrie, bien que l'UE dispose d'un système harmonisé de résidus de pesticides, les pays du Moyen-Orient n'ont pas de système uniforme et suivent un mélange de normes du GSO, de normes du Codex et de normes de l'UE, ce qui entraîne de sérieuses complications dans le respect de ces normes variables. L'Inde a exporté du riz basmati pour une valeur de 228 milliards d'INR (€2,6 milliards) vers les pays du Moyen-Orient en 2020-21.</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Le secteur de la volaille souffre, la hausse des prix des aliments pour animaux suscite des inquiétudes</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La All-India Poultry Breeders Association (AIPBA) <a href="https://economictimes.indiatimes.com/news/economy/agriculture/soybean-meal-prices-doubled-govt-should-permit-import-at-zero-duty-aipba/articleshow/82881388.cms">s'est inquiétée de la hausse des prix des aliments pour animaux sur le marché intérieur et a demandé au gouvernement de réduire à zéro les droits d'importation sur le tourteau de soja pendant au moins cinq mois</a>. Il y a une pénurie de soja dans la chaîne d'approvisionnement et les prix intérieurs ont doublé en un an, passant de 36 420 (€408) à 81 000 INR (€908) la tonne. L'association a également demandé au gouvernement fédéral de veiller à ce que les principaux États producteurs de soja, à savoir le Madhya Pradesh, le Maharashtra et le Rajasthan, contrôlent la spéculation du soja et obligent tous les propriétaires d'entrepôts à déclarer les stocks dont ils disposent.</p>
<p style="text-align: justify;">Le <a href="https://www.thehindubusinessline.com/economy/agri-business/bird-flu-cyclone-lockdowns-take-a-toll-on-poultry-sector/article34617316.ece">secteur de la volaille, pour la troisième fois en 14 mois, traverse une phase difficile</a>. Le secteur a subi des pertes importantes en raison des rumeurs liant la volaille au coronavirus en mars 2020, puis de la propagation de la grippe aviaire en janvier 2021, et maintenant de la hausse des prix des aliments pour animaux et de la baisse de la demande de poulet en raison des restrictions liées à la deuxième vague de Covid-19.</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Les ventes au détail de fromage en Inde atteindront $1,7 milliard d'ici 2024</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L'étude de marché <a href="https://agronfoodprocessing.com/indias-cheese-market-is-a-fledgling-business-by-international-standards-but-its-growing-nicely/">IMARC a prédit que les ventes au détail de fromage atteindront $1,7 milliard d'ici 2024</a>. Le marché indien du fromage a connu une croissance annuelle de 25% à partir d'une base de $430 millions en 2018, mais il est encore immature, les ventes manquant de diversité en termes de produits. Seuls 5% des indiens consomment du fromage mais dans les grandes villes, la consommation peut atteindre 15-20%. La plus grande marque de lait de l'Inde, Amul, et le fromage Go de Parag Milk Foods détiennent respectivement 40-45% et 34% des ventes totales au détail de fromage emballé. Une part importante est occupée par le fromage fondu de type cheddar et les options de type mozzarella. Les produits à base de fromage comme les pizzas, les hamburgers, les sandwiches et les tacos sont de plus en plus populaires, tout comme l'ajout de fromage aux aliments traditionnels indiens. Cependant, la consommation de fromage reste majoritairement comme ingrédient dans les plats. Dans le cadre du PLI-Production Linked Incentive Scheme for Food Processing Industry, le gouvernement indien a récemment annoncé un soutien à la fabrication de mozzarella.</p>
<p style="text-align: justify;">Cependant, les obstacles aux importations sont également identifiés : l'Inde n'autorise pas les fromages fabriqués à l'aide de présure animale, les droits d'importation sont élevés et les consommateurs indiens sont habitués à des fromages fabriqués à partir de sources mixtes de lait (de bufflonne et de vache), ce qui donne au fromage indien un goût, une couleur et une texture différents de ceux des fromages fabriqués dans d'autres pays.</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Mission nationale sur l'utilisation de la biomasse dans les centrales thermiques au charbon</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le <a href="https://www.thehindubusinessline.com/economy/agri-business/centre-to-launch-biomass-mission-for-coal-plants/article34639496.ece">ministère de l'énergie met en place une mission nationale sur l'utilisation de la biomasse dans les centrales thermiques au charbon.</a> L'objectif est de réduire le problème de la pollution de l'air due au brûlage des chaumes agricoles, en particulier dans le nord de l'Inde pendant les hivers, et de réduire l'empreinte carbone de la production d'énergie thermique. La mission sera dotée d'un comité directeur dirigé par le secrétaire à l'énergie, composé de parties prenantes, dont des représentants du ministère du pétrole et du gaz naturel et du ministère des énergies nouvelles et renouvelables. L'objectif principal de la mission est d'augmenter le niveau de co-combustion de la biomasse de 5 % actuellement à des niveaux plus élevés pour assurer une plus grande part de production d'électricité neutre en carbone à partir de centrales thermiques.</p>
<p> </p>8f7822c6-3b03-4e3f-a310-ec0d4f2d8052Revue de Presse agricole en Inde du 6 au 12 février 2021Certificats non OGM requis à partir du 1er mars pour 24 cultures; 20% de l’Inde en forte vulnérabilité face au changement climatique; Renforcement des organisations de producteurs2021-02-18T00:00:00+01:00<p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #212121; text-align: justify;"> </p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #212121; text-align: justify;"><strong>Certificats non OGM requis à partir du 1<sup>er</sup> mars pour 24 cultures</strong></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #212121; text-align: justify;">La Food Safety and Standards Authority of India (FSSAI) a publié une clarification sur son ordonnance concernant l'exigence de certificats sans OGM pour accompagner les lots de denrées alimentaires importées. Elle a déclaré que <span style="color: #0563c1; text-decoration-line: underline; font-family: Calibri, sans-serif, serif, EmojiFont;"><a href="http://www.fnbnews.com/Top-News/fssai-clarifies-gmfree-certificates-for-imported-crops-from-march-1-62174" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cette exigence sera applicable aux lots qui seront expédiés du pays exportateur le 1er mars 2021 ou après cette date</a></span>. En août 2020, la FSSAI avait dressé une liste de 24 produits agricoles pour lesquels un certificat "non génétiquement modifié" sera exigé pour l'importation en Inde à partir du 1er janvier 2021, reporté au 1<sup>er</sup> mars, soit pour : luzerne, pomme, colza (brassica rapa et napus), haricot, chicorée, niébé, aubergine, graines de lin, maïs, melon, papaye, ananas, prune, pomme de terre, riz, carthame, soja, courge, betterave à sucre, canne à sucre, poivron, tomate et blé.</p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #212121; text-align: justify;"> </p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #212121; text-align: justify;"><strong>20% de l’Inde en forte vulnérabilité face au changement climatique</strong></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #212121; text-align: justify;">Une étude réalisée par le Conseil indien de la recherche agricole (ICAR) a révélé <span style="color: #0563c1; text-decoration-line: underline; font-family: Calibri, sans-serif, serif, EmojiFont;"><a href="https://economictimes.indiatimes.com/news/economy/agriculture/agriculture-highly-vulnerable-to-climate-change-in-20-districts-icar/articleshow/80782708.cms" target="_blank" rel="noopener noreferrer">qu'environ 20 % des districts en Inde se trouvent dans une zone à très haut risque en termes de vulnérabilité de l'agriculture au changement climatique, et 35 % font partie de la catégorie à haut risque</a></span>. Les températures pourraient augmenter de 1 à 1,3 degré Celsius dans 256 districts et de 1,3 à 1,6 degré dans 157 districts d'ici 2049 des 718 districts au total. L'étude indique également que les rendements du riz pluvial en Inde devraient diminuer légèrement, moins de 2,5 % en 2050 et 2080, tandis que les rendements du riz irrigué devraient diminuer de 7 % en 2050 et de 10 % en 2080. Le rendement du blé devrait diminuer de 6 à 25 % et celui du maïs de 18 à 23 % d'ici à 2100. Les changements climatiques devraient toutefois profiter au pois chiche, avec une augmentation de la productivité de 23 à 54 % d'ici à 2100.</p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #212121; text-align: justify;"> </p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #212121; text-align: justify;"><strong>Renforcement des organisations de producteurs</strong></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #212121; text-align: justify;">Le gouvernement indien prévoit de <a href="https://economictimes.indiatimes.com/news/economy/agriculture/government-to-set-up-2500-farmer-producer-organisations-set-to-cost-rs-700-crore/articleshow/80867950.cms" target="_blank" rel="noopener noreferrer">dépenser 7 000 millions INR (80 millions EUR) pour la création de 2 500 nouvelles organisations de producteurs agricoles (OP) en 2021-22</a> (soit une augmentation de 30%). Cela permettrait à près de 60 000 agriculteurs supplémentaires de rejoindre une OP. Selon les responsables gouvernementaux, les OP joueront un rôle clé dans la mise en œuvre réussie des nouvelles lois agricoles en rassemblant un grand nombre de petits agriculteurs et d'agriculteurs marginaux. Les lois agricoles controversées annoncées l'année dernière libéralisent le marché agricole et soutiennent l'agriculture contractuelle . Se pose la question de l’équilibre des forces entre les petits agriculteurs et les grandes entreprises.</p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #212121; text-align: justify;">La Banque nationale pour l'agriculture et le développement rural (NABARD), institution financière gouvernementale pour le développement agricole, a également <span style="color: #0563c1; text-decoration-line: underline; font-family: Calibri, sans-serif, serif, EmojiFont;"><a href="https://economictimes.indiatimes.com/news/economy/agriculture/nabard-lays-emphasis-on-farmer-producer-organisation/articleshow/80785772.cms" target="_blank" rel="noopener noreferrer">souligné l'importance de former de nouvelles organisations de producteurs agricoles</a></span> (OP) et de développer celles qui existent déjà afin de parvenir à une plus forte croissance de l'agriculture. La NABARD a soutenu financièrement 4 868 des 8 500 OP du pays, le reste étant soutenu par d'autres agences. Une étude menée par la banque a révélé que les agriculteurs ont déclaré recevoir un prix moyen plus élevé pour leurs produits après avoir adhéré à une OP, outre une augmentation de 13,35 % à 25 % de leurs revenus.</p>cc2958a6-fa18-4fd3-8901-8db9bf0b060dRevue de presse agricole en Inde du 30 janvier au 5 février 2021Les annonces budgétaires dans le domaine agricoles, agroalimentaire et pêche2021-02-10T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;" align="center"> </p>
<p style="text-align: justify;" align="center"><strong>Les annonces budgétaires dans le domaine agricoles, agroalimentaire et pêche.</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le 1<sup>er</sup> février l’Inde a présenté son projet de budget 2021/2022, qui sera discuté au Parlement durant les deux prochains mois à venir.</p>
<p style="text-align: justify;">Le budget dévolu aux <strong>cultures végétales et au soutien aux agriculteurs reste stable.</strong> A noter un renforcement de l’opération « légumes verts : cette disposition qui était ouverte pour les tomates oignons et pomme de terre va être étendue à 22 autres légumes. Elle permet de subventionner le transport et le stockage des légumes, en vue de leur exportation. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le focus est donné pour l’exercice budgétaire 2021-2022 sur le secteur de la pêche.</strong> Le budget de la direction des pêche est porté à 134 Moi €, en augmentation de 32%. Le programme principal, doté de 100 Moi € est l’aide pour la transformation agricole et des produits de la pêche et le développement des clusters Pradhan Mantri Kisan SAMPADA Yojana.</p>
<p style="text-align: justify;">Lors de la présentation du budget le ministre des finances a annoncé <a href="https://timesofindia.indiatimes.com/city/cuttack/paradip-fishing-harbour-upgrade-plan-gets-boost/articleshow/80648928.cms?utm_source=contentofinterest&utm_medium=text&utm_campaign=cppst">la modernisation de 6 ports de pêche : les ports de Kochi, Chennai, Visakhapatnam, Paradip, et Petuaghat vont être développés pour concentrer l’économie de la pêche,</a> qu’elle soit continentale ou côtière. Des machines à glaces, de l’énergie solaire devraient permettre de proposer des points de déchargement et de vente respectant les normes sanitaires. Par ailleurs des centres de traitement des effluents seront créés. Le hall de la criée sera modernisé ainsi que les alentours du port de débarquement des navires de pêche, afin d’améliorer là encore les conditions d’hygiène. Enfin des ateliers de réparation des bateaux seront subventionnés.</p>
<p style="text-align: justify;">La <strong>recherche nationale agricole et pêche est doté d’un budget en augmentation de près de 10%,</strong> à 964 Moi €, dont 100 Moi € supplémentaires sont alloués aux projets de recherche.</p>
<p style="text-align: justify;">Quant au ministère de l’industrie agro-alimentaire, il reste à budget constant à 147 Moi€, dont la moitié pour le programme <strong>Pradhan Mantri Kisan SAMPADA Yojana, principalement tourné vers la subvention des créations de Mega food ainsi que des investissements dans la chaine du froid. </strong></p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Par ailleurs l’Inde a créé le 2 février une nouvelle taxe à l’importation et baissé les tarifs douaniers</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Cette taxe, annoncée dans le cadre de la présentation du budget, mais non soumise à la décision parlementaire, est entrée en vigueur le 2 février<a href="https://www.livemint.com/budget/news/budget-2021-we-expect-rs-30-000-cr-via-agri-infra-cess-says-finance-secretary-11612180581153.html">. La taxe pour les infrastructures et le développement agricole (AIDC) sera prélevée sur des produits importés agro-alimentaires</a> (boissons alcoolisées, huile végétale brute, pois et lentilles, pommes, alimentation pour animaux domestiques, aliment pour aquaculture), mais aussi l’or, l’argent et le pétrole, le diesel, ainsi que le coton et la soie.</p>
<p style="text-align: justify;">En contrepartie, afin de ne pas créer d’inflation sur la plupart de ces produits, l’Inde baisse le droit de douane à l’importation. Néanmoins pour certains produits agricoles, tels que les pois, les lentilles, <a href="https://www.livemint.com/budget/news/budget-2021-govt-imposes-10-duty-on-cotton-imports-to-support-farmers-11612191530424.html">le coton ou la soie</a>, le total droit de douane plus taxe AIDC est plus élevé que le tarif douanier précédemment appliqué. Pour l’huile de palme cela représente un surcout de 4 roupies par litre ;</p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.hindustantimes.com/budget/agriculture-infra-cess-may-hit-state-revenues-101612215569934.html">Cependant ce <strong>faisant le gouvernement fédéral privera les états de ressources financières, car 41 % des revenus des droits de douane leur sont dévolus</strong>, mais par les revenus des simples taxes.</a></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’objectif annoncé de cette taxe est de financer un fond d’investissement et de développement agricole</strong>, annoncé l’an passé en mai, à la sortie du confinement. Ce fond était annoncé à hauteur de 11 Mrd € sur 10 ans, et a été abondé à hauteur de 23 Moi€ en 2020/2021. Il devait financer des crédits bonifiés pour les organisations de producteurs ou les entrepreneurs investissant dans le marketing, le transport, la chaine du froid ou le stockage des produits agricoles. Dans le projet de budget 2021/2022 il est abondé à hauteur de 100 Moi €, bien en deçà des <strong>4 Mrd € que devrait rapporter l’AIDC</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://timesofindia.indiatimes.com/india/union-budget-2021-apmc-mandi-modernization-doubling-of-micro-irrigation-fund-and-seaweed-park-in-tn-flagged-in-subdued-farm-budget/articleshow/80635132.cms?utm_source=contentofinterest&utm_medium=text&utm_campaign=cppst">Le gouvernement lors de la présentation du budget a annoncé que 1000 marchés agricoles rejoindraient la bourse agricole virtuelle et bénéficieraient d’infrastructures, alors même que des marchés agricoles traditionnels ont été privés de revenus par les nouvelles lois agricoles actuellement contestées par les agriculteurs.</a> Par ailleurs des investissements des marchés APMC ou dans la transformation agro-alimentaire devraient être éligibles, mais aucune précision n’a été donnée.</p>c2bd5d3e-19ea-47f0-8e59-c266f0d6e262Revue de presse agricole en Inde du 23 au 29 janvier 2021L’accès au crédit toujours impossible pour les petits agriculteurs; Réformes agricoles, contrées législativement par certains états; 10 états ont des élevages contaminés par la grippe aviaire2021-02-01T00:00:00+01:00<p> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’accès au crédit toujours impossible pour les petits agriculteurs</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.thehindu.com/opinion/lead/in-agri-credit-small-farmers-are-still-outside-the-fence/article33651459.ece">Le président d’ASSOCHAM, A.S. Mittal estime que la politique d’accès au crédit menée par le gouvernement indien n’a pas rempli sa mission.</a> EN 2011-2012 le montant de crédit agricole à atteindre était de 4 750 milliards de roupies (54 milliards d’euros) tandis que l’objectif 2020-2021 était de 15 000 Mrds de roupies (170 Mrds d’euros). Si le crédit agricole a augmenté de 500% en 10 ans, moins de 20% des 125 millions de petits agriculteurs n’y a accès. 95% des tracteurs sont achetés via des sources non-bancaires de financement, à un taux moyen de financement soit 18%.</p>
<p style="text-align: justify;">Une partie du crédit agricole est détournée de son objectif initial. Ainsi en 2017, 53% des crédits de la banque nationale pour le développement agricole et l’agriculture (NABARD) alloués à l’état du Maharastra allaient à Mumbai et sa banlieue, où il n’y a pas d’agriculture. En 2019 la <em>Reserve Bank of India</em> mettait en évidence que les crédits alloués à l’agriculture dépassaient le produit intérieur brut agricole : au Kérala (326%) en Andhra Pradesh (254%), au Tamil Nadu (245%) au Pendjab (231%) ainsi qu’au Télangana (210%).</p>
<p style="text-align: justify;">Une des raisons était que les crédits alloués à 4-7% d’intérêt étaient refinancés aux petits agriculteurs au taux de 36%.</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Réformes agricoles, contrées législativement par certains états </strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les trois réformes agricoles adoptées par le gouvernement BJP en septembre de l'année dernière ont suscité de vives protestations de la part des agriculteurs. Au cours des trois derniers mois, <a href="https://www.hindustantimes.com/india-news/west-bengal-passes-resolution-against-three-farm-laws-sixth-state-to-do-so-101611832758966.html">six des États dirigés par l'opposition se sont opposés aux lois agricoles et deux d'entre eux ont adopté leurs propres lois</a>. Trois États dirigés par le Congrès, à savoir le Pendjab, le Chhattisgarh et le Rajasthan, ont adopté leurs propres lois pour contourner les lois agricoles centrales, arguant que ces dernières étaient contraires aux intérêts de la communauté agricole. Contrairement au Pendjab, Chhattisgarh et le Rajasthan ne prévoient aucun soutien juridique pour l'achat de produits à des prix de soutien minimums, ce qui a été l'une des principales préoccupations des agriculteurs. Pendant ce temps, le Kerala, Delhi et le Bengale occidental, dirigés par l'opposition, ont rejeté les trois lois et exigé leur retrait par le gouvernement central. Il est intéressant de noter qu'il y a quelques années, <a href="https://www.indiatoday.in/india/story/farmers-protest-states-that-have-bypassed-farm-laws-1753995-2020-12-28">le gouvernement du Bengale occidental avait adopté un amendement à la loi sur le Comité d'État pour la commercialisation des produits agricoles</a> permettant aux agriculteurs de vendre leurs produits agricoles en dehors des <em>mandis</em>/marchés approuvés, tout comme l'une des nouvelles réformes introduites par le gouvernement central en septembre. Maharashtra et Jharkhand, tous deux dirigés par des partis d'opposition, devraient également suivre l’exemple de ces 6 Etats.</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>10 états ont des élevages contaminés par la grippe aviaire</strong></p>
<p style="text-align: justify;">En date du 30 janvier 2021, <a href="https://pib.gov.in/PressReleasePage.aspx?PRID=1693648">l'apparition de l'influenza aviaire dans des élevages de volailles a été confirmée dans dix États : du Kerala, de l'Haryana, du Madhya Pradesh, du Maharashtra, du Chhattisgarh, de l'Uttarakhand, du Gujarat, de l'Uttar Pradesh, du Pendjab et du Jammu & Cachemire.</a> Chez les corbeaux, les oiseaux migrateurs et les oiseaux sauvages, il a été confirmé dans 13 États, à savoir le Madhya Pradesh, l'Haryana, le Maharashtra, le Chhattisgarh, l'Himanchal Pradesh, le Gujarat, l'Uttar Pradesh, l'Uttarakhand, Delhi, le Rajasthan, le Jammu & Cachemire, le Pendjab et le Bihar. Des opérations de contrôle et de confinement dans les épicentres touchés et un travail de surveillance est effectué dans les endroits concernés par la contamination de la faune sauvage. Le gouvernement central contribue à 50%, aux côtés des états régionaux, pour l’indemnisation des agriculteurs pour l’abattage des volailles et la destruction des œufs et des aliments pour volailles.</p>
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