Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - UkraineFlux de publication de la direction générale du Trésor - UkraineFluxArticlesTag-UkraineCopyright 20242023-12-21T00:00:00+01:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr8ce95800-5bc8-4c02-97c7-b0808ea18854Statement by the Group of Creditors of UkraineThe representatives of the Group of Creditors of Ukraine (GCU) and the Government of Ukraine signed on December 21, 2023 an Amendment to the Memorandum of Understanding (MoU) on Debt Service Suspension of Ukraine concluded on September 14, 2022. 2023-12-21T00:00:00+01:00<p>This Amendment extends the Debt Service Suspension until the end of March 2027, corresponding to the end of the current IMF program. It aims at implementing the first phase of the financing assurances provided by the GCU on March 24, 2023 to support the approval of the program by the IMF Executive Board of Directors.</p>
<p>The representatives of the GCU take this opportunity to reiterate their unwavering support for Ukraine as it defends itself against Russia’s war of aggression.</p>
<p>The Group also welcomes the measures and reforms implemented by the government of Ukraine within and outside of the framework of the current IMF program to address the economic and financial consequences of the war.</p>
<p>The GCU urges all other official creditors to swiftly reach an agreement with Ukraine on a debt treatment at least as favorable. The GCU encourages external private creditors of Ukraine, especially bondholders, to provide the most appropriate debt treatment before the end of the debt service suspension they have granted in August 2022.</p>
<p>The Group will continue to closely coordinate and assess the situation with the support of the IMF, the World Bank and any other relevant institutions.</p>
<div class="focus">
<p><strong>Background note: </strong>The Group of Creditors of Ukraine includes Canada, France, Germany, Japan, the United Kingdom, and the United States of America. Observers to the Group include Australia, Austria, Belgium, Brazil, Denmark, Finland, Ireland, Israel, Italy, Korea, the Netherlands, Norway, Spain, Sweden and Switzerland.</p>
</div>c404d093-b220-4d54-b6b9-315fefff80ff[Histoire de FASEP] La France accompagne la reconstruction et la modernisation du réseau de distribution électrique ukrainienLa DG Trésor aide les entreprises à se développer à l'international avec le FASEP (Fonds d'études et d'aide au secteur privé), permettant de financer sur don ou avance remboursable des études de faisabilité ou la démonstration de technologies innovantes. Dispositif de soutien à l’internationalisation, il permet aux entreprises de démontrer l’efficacité de leurs méthodes et d’acquérir une référence à l’export.2023-10-24T00:00:00+02:00<blockquote>
<p>La DG Trésor aide les entreprises à se développer à l'international avec le FASEP (Fonds d'études et d'aide au secteur privé), permettant de financer sur don ou avance remboursable des études de faisabilité ou la démonstration de technologies innovantes. Dispositif de soutien à l’internationalisation, il permet aux entreprises de démontrer l’efficacité de leurs méthodes et d’acquérir une référence à l’export.</p>
<p>Exemple en Ukraine, avec le projet porté par EDF International Networks, filiale du Groupe EDF, porteur du savoir-faire du distributeur français Enedis à l'international, et Enedis qui vise à reconstruire et moderniser le réseau de distribution électrique ukrainien.</p>
</blockquote>
<h3> </h3>
<h3><strong>Le contexte</strong></h3>
<p>La Banque mondiale estime que les besoins pour la reconstruction du secteur énergétique en Ukraine se chiffrent à 47 Md USD.</p>
<p>Le rétablissement des réseaux électriques et de renforcement de la capacité productive énergétique sont des conditions <em>sine qua non</em> à la résilience de l’économie ukrainienne et à l’éloignement du risque de crise humanitaire d’envergure que font peser les frappes russes sur ses infrastructures.</p>
<p>Par ailleurs, face à la nécessité impérieuse de l’Ukraine de moderniser son réseau en vue de s’aligner avec les standards européens, le pays a un besoin urgent de renforcer ses capacités productives sur des technologies innovantes.</p>
<p> </p>
<p> </p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/c404d093-b220-4d54-b6b9-315fefff80ff/images/62272bce-c7a4-465a-923e-62300188e489" alt="signature daccord" width="444" height="312" /></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<h3 style="text-align: left;"><strong>Reconstruire et moderniser le réseau de distribution électrique ukrainien</strong></h3>
<p> </p>
<p>Ce projet est réalisé par deux acteurs français de renom, EDF International Networks, en trois étapes.</p>
<p>Tout d’abord, il consiste en une évaluation technique du réseau (identification des zones touchées par le conflit, caractéristiques générales du réseau).</p>
<p>Puis, le projet vise à dresser une feuille de route, intégrant un volet de court terme (reconstruction d’urgence) et de plus long terme (harmonisation avec les réseaux européens et mise en place de réseaux « intelligents »).</p>
<p>Dans une troisième phase, le projet prévoit une étude d’évolution du réseau avec une déclinaison opérationnelle dans des zones géographiques spécifiques. Cette étude sera réalisée dans une logique de transfert de compétences et de formation, sur toutes les étapes de sa réalisation.</p>
<p> </p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/c404d093-b220-4d54-b6b9-315fefff80ff/images/d4aed46c-a9a1-4305-90f8-40ce7be1f368" alt="Visite d’une sous station électrique en Ukraine par Catherine Colonna, Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, en présence d’Oleksandr Kubrakov, Vice Premier ministre de l’Ukraine et Ministre des infrastructures " width="533" height="355" /></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<h3 style="text-align: left;"><strong>Un renforcement concret du soutien de la France à la résilience énergétique de l’Ukraine</strong></h3>
<p> </p>
<p>Depuis le début de la guerre d’agression en février 2022, la France a choisi de s’engager résolument aux côtés de l’Ukraine et le soutien à la reconstruction énergétique du pays s'inscrit parfaitement dans cette logique.</p>
<p>Le Ministère ukrainien de l’Energie est enthousiaste à l'idée de pouvoir s'engager aux côtés des entreprises EDF International Networks en trois étapes sur des actions concrètes sur le terrain.</p>
<p>Selon le Vice-Ministre de l’Energie, Yaroslav Demchenkov,</p>
<blockquote>« La reconstruction du pays et sa connexion avec le reste de l’Europe imposent des exigences élevées aux futurs réseaux électriques. Ils doivent être à la fois durables, flexibles, efficients et fiables. La coopération avec nos partenaires français sur ce projet financé par le Trésor français contribuera à répondre à ces objectifs et de rapprocher les normes des services de distribution électrique en Ukraine des meilleures pratiques internationales ».</blockquote>
<p>Par ailleurs, le projet constituera une référence française dans le domaine de l’énergie en Ukraine.</p>
<p>Par conséquent, cette opération de démonstration technologique mettant en avant notre savoir-faire et la capacité de nos entreprises à offrir des solutions innovantes contribuera à positionner les entreprises françaises leaders dans le secteur de l’énergie et à s'engager dans la reconstruction de l'Ukraine.</p>
<p> </p>
<div class="focus">
<p style="color: #ffffff;"><strong>Les Services économiques de la direction générale du Trésor</strong></p>
<p style="color: #ffffff;">Pivot à l’international de la Team France Export, les Services économiques s’appuient sur les outils financiers du Trésor pour aider les entreprises à financer leurs projets à l’international.</p>
<p style="margin-bottom: 0px; color: #ffffff;">+ <a style="color: #15c7d2;" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2021/01/27/les-services-economiques-de-la-direction-generale-du-tresor" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Tout savoir >></a></p>
</div>
<h5 style="color: #333333; margin-top: 48px;"><strong>En savoir + :</strong></h5>
<ul>
<li><a title="FASEP" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/services-aux-entreprises/le-fasep" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Toutes les informations sur le FASEP</a></li>
<li><a title="le guide du FASEP" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Institutionnel/Niveau2/Pages/3c714fc2-ff65-4dad-bfac-28f1faeca917/files/ca4bdff4-3aff-4309-a3a8-3b000cb8ed62" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Télécharger le guide du FASEP</a></li>
<li><a title="Services aux entreprises : les outils du soutien public à l'export" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/services-aux-entreprises" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Toutes les informations sur le soutien public aux entreprises</a></li>
</ul>
<h5 style="color: #333333; margin-top: 48px;"><strong>Lire aussi :</strong></h5>
<p><a title="Toutes les Histoires de FASEP" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/histoires-fasep" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Toutes les Histoires de FASEP</a></p>d05a5b9b-8f29-4b05-b350-69e1ed74813bRCM 2023 de l'OCDELa Réunion du Conseil de l'OCDE au niveau des Ministres 2023 renforce l’ouverture mondiale de l’OCDE et l’engagement en faveur de valeurs partagées 2023-09-08T00:00:00+02:00<h5 style="text-align: justify;">La Réunion du Conseil de l’OCDE au niveau des Ministres (RCM) 2023 a été l’occasion de réaffirmer avec force l’engagement de la France en faveur d’un multilatéralisme efficace et de valeurs partagées. Cet événement de haut niveau, organisé sous la Présidence du Royaume-Uni et la Vice-présidence du Costa Rica et de la Nouvelle-Zélande, a permis d’aborder des enjeux majeurs, tels que l’égalité femme - homme, l’Ukraine, les transitions verte et digitale, le développement et les partenariats mondiaux de l’OCDE.</h5>
<table style="width: 844px;">
<tbody>
<tr>
<td style="width: 321px;">
<h5 style="text-align: left;">L’événement a rassemblé plus de 50 Ministres et 800 représentants de haut niveau des pays membres. La France était représentée par <strong>Mme Agnès Pannier-Runacher</strong>, Ministre de la Transition énergétique, <strong>Mme Laurence Boone</strong>, Secrétaire d’Etat chargée de l’Europe et <strong>Mme Amélie de Montchalin</strong>, Représentante permanente de la France auprès de l’OCDE.</h5>
</td>
<td style="width: 522px;"><img class="marge" title="Photo de famille" src="/Articles/d05a5b9b-8f29-4b05-b350-69e1ed74813b/images/eba0e417-e482-4853-a2cb-901ae6328a33" alt="Photo de famille" width="514" height="344" /></td>
</tr>
</tbody>
</table>
<div class="focus">
<h6 style="text-align: center;">Retrouvez les <a title="conclusions politiques de la RCM 2023" href="https://www.oecd.org/mcm/documents/RCM-2023-Conclusions-politiques.pdf">conclusions politiques de la RCM 2023</a></h6>
</div>
<p style="text-align: justify;">1/ L’agression russe contre l’Ukraine a été au cœur des discussions ; les membres ont unanimement approuvé la signature d’un <strong>Programme-pays de l’OCDE avec l’Ukraine</strong>. En collaboration avec le Premier ministre ukrainien Denys Shmyhal qui participait virtuellement à la RCM, cette initiative revêt une importance cruciale dans les efforts entrepris pour redresser et reconstruire l’Ukraine. La France reste résolument engagée envers l’Ukraine et travaillera avec ses partenaires internationaux pour soutenir le pays de manière indéfectible et en solidarité complète.</p>
<p style="text-align: justify;">2/ La RCM 2023 a également été l’occasion de réaffirmer l'importance des partenariats mondiaux de l’OCDE, avec l’adoption d’un <strong>Cadre stratégique pour la région indopacifique</strong> et la progression des processus d’adhésion du <strong>Brésil, de la Bulgarie, de la Croatie, du Pérou et de la Roumanie </strong>, témoignant de la pertinence d’une organisation internationale comme l’OCDE. La 15ème édition du <strong>Forum économique international sur l’Amérique latine et les Caraïbes</strong>, qui se tenait juste avant la RCM a aussi souligné l’importance des partenariats avec la région.</p>
<p style="text-align: justify;">3/ La réunion a aussi accordé une grande importance aux défis que représentent les transitions verte et numérique, en soulignant l’impératif de chaînes d’approvisionnement résilientes, l’importance de la conduite responsable des entreprises et le développement de technologies pour favoriser des économies neutres en carbone, dans les pays développés comme dans les pays émergents. La France s'est également réjouie du lancement du <strong>Forum mondial sur la technologie</strong>, plateforme essentielle pour le développement d’une technologie responsable et éthique.</p>
<p style="text-align: justify;">L’égalité femme - homme a aussi été une préoccupation majeure de la réunion. La France s'est félicitée de l’approbation de la <strong>Contribution de l’OCDE à la promotion de l’égalité de genre</strong>, qui renforce l’engagement collectif sur ce sujet.</p>
<p style="text-align: justify;">La France se réjouit également de l’adoption de la <strong>nouvelle stratégie pour le commerce de l’OCDE </strong> et de l’actualisation des <strong>Principes directeurs pour la conduite responsable des entreprises</strong>.</p>
<p style="text-align: justify;">Enfin, la RCM 2023 a aussi été consacrée à la <strong>fiscalité et au développement</strong>, mettant en évidence la valeur des travaux de l’OCDE en matière de coopération internationale dans ce domaine.</p>
<div class="focus">
<h6><strong>Pour en savoir plus : </strong></h6>
<ul>
<li><strong><a title="RCM" href="https://www.oecd-events.org/meeting-of-the-council-at-ministerial-level-2023/fr/">RCM 2023 - Assurer un avenir résilient : des valeurs communes et des partenariats mondiaux, Paris, 7-8 juin 2023</a></strong></li>
<li><strong><a title="PNF" href="https://nouveaupactefinancier.org/">Sommet pour un nouveau pacte financier mondial, Paris 22-23 juin 2023</a></strong></li>
</ul>
</div>
<table style="width: 915px;">
<tbody>
<tr>
<td style="width: 272px;"><img class="marge" title="SG MC" src="/Articles/d05a5b9b-8f29-4b05-b350-69e1ed74813b/images/bc6997b5-612a-40b9-b777-6f42535ab194" alt="SG MC" width="249" height="374" /></td>
<td style="width: 642px;"><img class="marge" title="PM Ukraine" src="/Articles/d05a5b9b-8f29-4b05-b350-69e1ed74813b/images/4f174fc8-24c3-480f-ba4b-8bc40484322c" alt="PM Ukraine" width="569" height="379" /></td>
</tr>
</tbody>
</table>
<p style="text-align: center;"><strong><img class="marge" title="tour de table" src="/Articles/d05a5b9b-8f29-4b05-b350-69e1ed74813b/images/aeba9bba-5b70-454b-8274-d788ed53fc3d" alt="tour de table" width="595" height="396" /></strong></p>
<p align="center"><strong><a href="https://ocde.delegfrance.org/La-RCM-2023-renforce-l-ouverture-mondiale-de-l-OCDE-et-l-engagement-en-faveur">https://ocde.delegfrance.org/La-RCM-2023-renforce-l-ouverture-mondiale-de-l-OCDE-et-l-engagement-en-faveur</a></strong></p>040a601e-81ad-40ca-b66f-d5e6ea366209La France et l’Ukraine signent le 6 juin 2023 à Kiev l’accord bilatéral mettant en œuvre la suspension du service de la dette octroyée en septembre 2022 par le Groupe des créanciers de l’UkraineDans le cadre du Mémorandum d’Entente conclu le 14 septembre 2022 entre le Groupe des créanciers de l’Ukraine (GCU) et le gouvernement de l’Ukraine, l’Ambassadeur de France à Kiev a signé le 6 juin 2023 l’accord bilatéral mettant en œuvre la suspension du service de la dette pour la France, pour un montant de près de 4,8 MEUR entre août 2022 et fin 2023.2023-06-06T00:00:00+02:00<p><img class="marge" src="/Articles/040a601e-81ad-40ca-b66f-d5e6ea366209/images/5ed47df0-1f9a-4414-82ac-21cb188f8891" alt="Singautre d'accord bilatéral entre France et Ukraine" /></p>
<p style="text-align: right;"><em>Source : Twitter <a class="css-4rbku5 css-18t94o4 css-1dbjc4n r-1loqt21 r-1wbh5a2 r-dnmrzs r-1ny4l3l" tabindex="-1" href="https://twitter.com/SergiiMarchenk3"><span class="css-901oao css-16my406 r-poiln3 r-bcqeeo r-qvutc0">@SergiiMarchenk3</span></a></em></p>
<p>Cette suspension du service de la dette va alléger la pression sur les liquidités du pays et permettre au gouvernement de financer les dépenses additionnelles générées par la guerre d’agression déclenchée par la Russie. Elle fait partie intégrante du soutien international apporté à l’Ukraine et complète l’effort déjà réalisé par la France sous la forme de prêts budgétaires de l’AFD et l’Union européenne, ou encore de garanties accordées pour des projets financés de la Banque européenne de reconstruction de développement (BERD).</p>
<p>Outre l’effort financier direct qu’elle représente, la suspension du service de la dette accordée par le GCU a eu un très fort effet de levier sur les créanciers privés du pays, qui ont décidé, à leur tour, à l’été 2022, de suspendre le service de la dette du pays jusqu’en juillet 2024, pour un montant de plusieurs milliards d’euros.</p>
<p>Cet effort de la part du GCU sera complété en deux temps, comme cela est prévu dans les assurances de financement qu’il a octroyées en mars 2023 et qui ont permis le passage en conseil d’administration du FMI d’un programme de financement d’un montant de 15,6 Md USD. Dans le cadre de ces assurances de financement, les membres du GCU se sont engagés d’une part à prolonger la suspension du service pendant toute la durée du programme, jusqu’en 2027. D’autre part, il s’est engagé à restructurer la dette du pays pour restaurer sa viabilité dès que la situation serait stabilisée ou au plus tard d’ici la fin du programme FMI.</p>
<p>Ce soutien financier constitue un témoignage concret de la solidarité de la France envers le peuple ukrainien.</p>
<p> </p>
<div class="focus">
<p>Le Groupe des créanciers publics de l’Ukraine est composé de l’Allemagne, du Canada, des Etats-Unis, de la France, du Japon et du Royaume-Uni – et en tant qu’observateurs : l’Australie, l’Autriche, la Belgique, le Brésil, la Corée, le Danemark, l’Espagne, la Finlande, l’Irlande, Israël, l’Italie, la Norvège, les Pays-Bas, la Suède et la Suisse.</p>
</div>f0b1f79f-0c6d-4680-9ab9-68509823e1d4Brèves économiques d'Ukraine du 19 décembre 2022Retrouvez les brèves économiques d'Ukraine pour la semaine du 19 décembre 2022.2022-12-19T00:00:00+01:00<p><strong>Inflation</strong></p>
<p>L'inflation annuelle s'est élevée à 26,5% en novembre 2022, contre 26,6% en octobre. </p>
<p> </p>
<p><strong>Activité</strong></p>
<p>Selon les premières estimations du service de statistiques, le PIB a diminué de 30,8% en g.a. au 3e trimestre 2022. Il a augmenté de 9% en glissement trimestriel (corrigé des variations saisonnières).</p>
<p> </p>
<p><strong>Réserves</strong></p>
<p>Les réserves internationales de l'Ukraine se sont établies à 28 Md USD au 1er décembre 2022, en hausse de 10,7% en g.m. et en baisse de 8,7% en g.a. Elles couvrent environ 4,1 mois d'importations. </p>db6e8ebb-a244-4d73-b2c1-85fb9f58cc29Conférence bilatérale pour la résilience et la reconstruction de l'Ukraine La Conférence bilatérale pour la résilience et la reconstruction de l’Ukraine a réuni à Bercy à l’invitation de Bruno Le Maire près de 700 entreprises françaises, en présence de Denis Chmyhal, Premier ministre de l’Ukraine, et de membres de son gouvernement le 13 décembre. Le Président de la République et le Président de l’Ukraine ont ouvert l’événement par un message de mobilisation pour appeler les entreprises françaises à participer à la reconstruction de l’Ukraine dès à présent. 2022-12-14T00:00:00+01:00<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="conférence bilat FR Ukraine" src="/Articles/db6e8ebb-a244-4d73-b2c1-85fb9f58cc29/images/6d198b2b-67a6-4445-bc6c-ca0aa3b976d7" alt="conférence bilat FR Ukraine" width="631" height="420" /></p>
<p style="text-align: left;"> </p>
<p style="text-align: left;">L’objectif de cette conférence était de mettre en adéquation les <strong>besoins critiques de l’Ukraine</strong> avec les <strong>compétences des entreprises françaises</strong> afin d’apporter une aide immédiate et durable dans les secteurs d’activité prioritaires pour le gouvernement ukrainien (les infrastructures, l’énergie, la santé, les technologies / le numérique, l’agro-alimentaire).</p>
<p style="text-align: left;">La <strong>séquence plénière</strong> a débuté par les interventions de <strong>Denis Chmyhal</strong> et de <strong>Bruno Le Maire</strong> sur l’apport de la <strong>relation bilatérale</strong> <strong>entre la France et l’Ukraine</strong>. Le Premier ministre a également évoqué les dommages très lourds sur l’économie causés par la guerre menée par la Russie. Bruno Le Maire a quant à lui tenu à réaffirmer le soutien indéfectible de la France et de l’Europe.</p>
<p>Des tables rondes ont réuni des représentants des institutions financières, des représentants d’entreprises et des ministres ukrainiens pour évoquer le <strong>financement de l’économie réelle</strong> <strong>de l’Ukraine</strong> et le rôle et les attentes du secteur privé dans la transition économique de l'Ukraine.</p>
<p style="text-align: left;">La conférence s’est poursuivie par des <strong>ateliers sectoriels</strong> animés par les ministres ukrainiens présents sur le thème : Reconstruire l'Ukraine, entre modernisation économique, innovation technologique et transition écologique.</p>
<p style="text-align: left;">Des engagements forts et concrets ont été pris par la <strong>signature de deux conventions</strong> entre l’Etat français et la BERD (octroi de 100 millions d’euros de garanties pour l’appui aux infrastructures critiques ukrainiennes, garanties pour accorder 200 millions d’euros de liquidités d’urgence à deux entreprises publiques ukrainiennes Naftogaz et UZ).</p>
<p><strong>Des accords ont également été signés</strong> pour répondre directement aux besoins de l’Ukraine pour ses infrastructures vitales : 20 000 tonnes de rails produites en France par l’entreprise Saarstahl pour réparer plus de 150 km de voies ferrées en Ukraine, livraison d’environ 25 ponts en kit par l’entreprise Matière, livraison de plus de 20 millions d’euros de semences par trois sociétés françaises exportatrices.</p>
<h5><strong> Retrouvez les photos de l'événement dans le document en bas de cet article.</strong></h5>
<p> </p>
<h5><strong>Retrouvez les vidéos en replay :</strong></h5>
<p><strong>en français :</strong></p>
<p style="text-align: center;"><iframe title="YouTube video player" src="https://www.youtube.com/embed/d64qXtHwkf4" width="560" height="315" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
<p> </p>
<p><strong>en ukrainien : </strong></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><iframe title="YouTube video player" src="https://www.youtube.com/embed/r2JMqBypCL4" width="560" height="315" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe> </p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: left;">Liens utiles :</p>
<p><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2022/11/29/signature-d-un-nouveau-pret-budgetaire-de-100-millions-d-euros-de-la-france-a-l-ukraine">Signature d'un nouveau prêt budgétaire de 100 millions d'euros de la France à l'Ukraine</a> - 29/11/2022</p>
<p><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2022/09/28/lancement-d-un-fasep-pour-aider-la-reconstruction-de-l-ukraine-en-favorisant-l-economie-circulaire">Lancement d'un FASEP pour aider la reconstruction de l'Ukraine en favorisant l'économie circulaire - 28/09/2022</a></p>
<p style="text-align: left;"><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/UA?listePays=UA">Page pays Ukraine de la DG Trésor</a></p>
<p style="text-align: left;"><a href="Signature d'un prêt budgétaire de 300 millions d'euros de la France à l'Ukraine">Signature d'un prêt budgétaire de 300 millions d'euros de la France à l'Ukraine - 31/03/2022</a></p>
<p style="text-align: left;"> </p>
<p style="text-align: left;">Copyright des photos : Bercy Photo - Hamilton de Oliveira</p>cd8275f9-0657-4d3e-b9f4-5047192d35fbBrèves économiques d'Ukraine du 9 décembre 2022Retrouvez les brèves économiques d'Ukraine pour la semaine du 9 décembre 2022.2022-12-09T00:00:00+01:00<p><strong>Transferts de fonds des expatriés</strong></p>
<p>Selon les données préliminaires de la Banque centrale, les transferts entrants des expatriés ont diminué de 3,8% en g.a. en janvier-octobre 2022 à 11,1 Md USD.</p>117045d0-3479-4902-99e2-4a3476aa73ffSignature d'un nouveau prêt budgétaire de 100 millions d'euros de la France à l'UkraineLa France contribue activement à l’effort financier international en soutien à l’Ukraine, au niveau multilatéral, via l’Union européenne, mais aussi grâce à une aide bilatérale directe à la fois financière et humanitaire. 2022-11-29T00:00:00+01:00<p style="text-align: center;"> <img class="marge" src="/Articles/117045d0-3479-4902-99e2-4a3476aa73ff/images/3e200f93-292a-440a-9cd8-5915e8dd838d" alt="Drapeaux de conférence de presse de l'Ukraine de l'Union européenne et de la France" width="700" height="446" /></p>
<p style="text-align: left;"> </p>
<p style="text-align: left;"><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2022/03/31/signature-d-un-pret-budgetaire-de-300-millions-d-euros-de-la-france-a-l-ukraine">Après l’octroi d’un premier prêt budgétaire de 300 M€ en mars</a>, le ministère de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, a demandé à <a title="AFD" href="https://www.afd.fr/fr">l'Agence française de Développement (AFD) </a>d’instruire un second prêt de 100 M€ à l’Ukraine pour l’aider à faire face à ses besoins de financement prioritaires.</p>
<h4 style="text-align: left;"><strong>Une aide financière capitale pour appuyer la stabilité économique de l'Ukraine</strong></h4>
<p>L’assistance financière à l’Ukraine joue un rôle crucial pour soutenir la stabilité économique du pays et la continuité des services publics. Elle contribue aussi au maintien en fonctionnement des infrastructures essentielles, alors que les destructions menées par la Russie à l’approche de l’hiver se sont intensifiées et génèrent de graves conséquences pour la population ukrainienne.</p>
<p>Les gouvernements français et ukrainiens ainsi que la directrice adjointe de l’Agence française de développement (AFD) ont procédé à la signature des conventions pour le décaissement de ce second prêt budgétaire de 100 M€ de la France à l’Ukraine <em>via</em> une opération pour le compte et aux risques de l’Etat mise en œuvre par l’Agence française de développement. </p>
<div class="focus">
<h4 style="color: #ffffff; margin-top: 0px;">Ce soutien financier constitue un témoignage concret de la solidarité de la France avec le Gouvernement et le peuple ukrainien</h4>
<p><span style="color: #ffffff; background-color: #006ce5;">La direction générale du Trésor se félicite de la signature de ce second prêt budgétaire de 100 M€ accordé par la France à l’Ukraine, visant à soutenir la stabilité économiques du pays et la continuité des services publics. </span><span style="color: #ffffff; background-color: #006ce5;">La DG Trésor a été pleinement impliquée dans la préparation et la mise en œuvre de cette opération, qui sera effectuée par l’Agence française de développement (AFD) pour le compte, aux risques et sur les ressources de l’État.</span></p>
<p> Le versement effectif des fonds interviendra dans les tout prochains jours. Ce soutien financier constitue un témoignage concret de la solidarité de la France avec le Gouvernement et le peuple ukrainiens.</p>
</div>
<h4> </h4>
<p style="text-align: center;">***</p>
<p><strong>Lire aussi :</strong></p>
<p><a title="Lancement d'un FASEP pour aider la reconstruction de l'Ukraine en favorisant l'économie circulaire" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2022/09/28/lancement-d-un-fasep-pour-aider-la-reconstruction-de-l-ukraine-en-favorisant-l-economie-circulaire">Lancement d'un FASEP pour aider la reconstruction de l'Ukraine en favorisant l'économie circulaire | Direction générale du Trésor (economie.gouv.fr)</a></p>f0a9be9e-f10c-4a2a-bfc1-6fcff0789b43Brèves économiques d'Ukraine du 25 novembre 2022Retrouvez les brèves économiques d'Ukraine pour la semaine du 25 novembre 2022.2022-11-25T00:00:00+01:00<p><strong>Prévisions du FMI</strong></p>
<p>Le FMI a revu à la baisse sa prévision d'activité pour l'Ukraine à -33% en 2022, contre -35% dans la prévision précédente. Il augmenterait de 1% en 2023. </p>32041004-8750-46bb-92b1-f16f38e6bd68Brèves économiques d'Ukraine du 18 novembre 2022Retrouvez les brèves économiques d'Ukraine pour la semaine du 18 novembre 2022.2022-11-18T00:00:00+01:00<p><strong>Inflation</strong></p>
<p>L'inflation annuelle a accéléré à 26,6% en octobre 2022, contre 24,6% en septembre.</p>
<p> </p>
<p><strong>Réserves</strong></p>
<p>Les réserves internationales de l'Ukraine se sont établies à 25,2 Md USD au 1er novembre 2022, en hausse de 5,5% en g.m. et en baisse de 14,9% en g.a. Elles couvrent environ 3,6 mois d'importations. </p>
<p> </p>
<p><strong>Compte courant</strong></p>
<p>Selon les données préliminaires de la Banque nationale d'Ukraine, le compte courant a enregistré un excédent de 8,5 Md USD en janvier-octobre 2022, soit 5,7% du PIB estimé en 2021. Le déficit des biens et services s'est élevé à 15 Md USD, contre un déficit de 830 M USD en janvier-octobre 2021. L'excédent des revenus primaires s'est établi à 6,6 Md USD, contre un déficit de 4,1 Md USD sur la même période en 2021. La balance des revenus secondaires était excédentaire à 17 Md USD, contre un excédent de 3,4 Md USD en janvier-octobre 2021.</p>
<p> </p>
<p><strong>Commerce extérieur</strong></p>
<p>En janvier-septembre 2022, le déficit commercial s'est établi à 5,4 Md USD contre 2,3 Md USD sur la même période de l'année précédente. LEs exportations ont diminué de 31,4% en g.a. à 33,1 Md USD, tandis que les importations ont diminué de 23,7% en g.a. à 38,5 Md USD.</p>
<p> </p>
<p><strong>Transfert de fonds des expatriés</strong></p>
<p>Selon les données préliminaires de la Banque centrale, les transferts entrants des expatriés ont diminué de 3,9% en g.a. en janvier-septembre 2022 à 9,9 Md USD.</p>d43af50f-31f6-4dd0-b2be-b8f47a8f0c29Brèves économiques d'Ukraine du 21 octobre 2022Retrouvez les brèves économiques d'Ukraine pour la semaine du 21 octobre 2022.2022-10-21T00:00:00+02:00<p><strong>Politique monétaire et prévisions de la Banque Nationale</strong></p>
<p>Le 20 octobre 2022, la Banque Nationale d'Ukraine a décidé de maintenir son taux directeur à 25%. Ce niveau du taux directeur permet de limiter la hausse de l'inflation. L'inflation annuelle a atteint 24,6% en septembre et devrait s'élever à près de 30% à la fin de l'année, à 20,8% en 2023 et à moins de 10% en 2024.</p>
<p>La Banque Nationale a légèrement amélioré sa prévision d'activité en 2022 à -31,5% (contre -33,4% précedemment). La croissance est prévue à 4% en 2023 et à 5,2% en 2024.</p>
<p> </p>
<p><strong>Commerce extérieur </strong></p>
<p>En janvier-août 2022, le déficit commercial s'est établi à 5,4 Md USD, contre 1,9 Md USD sur la même période de l'année précédente. Les exportations ont diminué de 30,8% en g.a. à 28,9 Md USD, tandis que les importations ont diminué de 21,4% en g.a. à 34,4 Md USD.</p>89ee4867-49c6-46ce-8b2f-07dd749b19bdBrèves économiques d'Ukraine du 14 octobre 2022Retrouvez les brèves économiques d'Ukraine pour la semaine du 14 octobre 2022. 2022-10-14T00:00:00+02:00<p><strong>Inflation</strong></p>
<p>L'inflation annuelle a accéléré à 24,6% en septembre 2022, contre 23,8% en août. </p>
<p> </p>
<p><strong>Réserves </strong></p>
<p>Les réserves internationales de l'Ukraine se sont établies à 23,9 Md USD au 1er octobre 2022, en baisse de 5,9% en g.m. et de 16,6% en g.a. Elles couvrent environ 3,7 mois d'importations.</p>76558601-6203-468a-a635-d0eb72704e54Lancement d'un FASEP pour aider la reconstruction de l'Ukraine en favorisant l'économie circulaireLa DG Trésor aide les entreprises à se développer à l'international avec le FASEP (Fonds d'études et d'aide au secteur privé), permettant de financer sur don ou avance remboursable des études de faisabilité ou la démonstration de technologies innovantes. 2022-09-28T00:00:00+02:00<blockquote>
<p>La DG Trésor aide les entreprises à se développer à l'international avec le FASEP (Fonds d'études et d'aide au secteur privé), permettant de financer sur don ou avance remboursable des études de faisabilité ou la démonstration de technologies innovantes. Dispositif de soutien à l’internationalisation, il permet aux entreprises de démontrer l’efficacité de leurs méthodes et d’acquérir une référence à l’export. Exemple en Ukraine, à Hostomel dans la région de Kiev, avec le projet porté par Neo-Eco qui vise à transformer les matériaux issus des déconstructions des bâtiments fragilisés par la guerre en futures matières premières pour les reconstructions.</p>
</blockquote>
<p> </p>
<div>
<div class="focus">
<h5>Le contexte</h5>
<p>L'Ukraine fait face à une invasion de la Russie qui a détruit une grande partie de ses infrastructures, et tout particulièrement ses immeubles d'habitation. Il est estimé que dans la région de Kiev que ce sont environ 25 000 bâtiments qui ont été endommagés. L'administration régionale considère qu’il sera nécessaire de détruire 20% de ces bâtiments structurellement trop instables pour être utilisés, avant de procéder à leur reconstruction. Tout ceci engendrera des millions de tonnes de déchets qu’il faudra traiter.</p>
</div>
<p> <img class="marge" src="/Articles/76558601-6203-468a-a635-d0eb72704e54/images/02e0f08c-2167-43a1-aa08-eee894d195c9" alt="Visite C. Colonna" /></p>
<p><em> Crédits photo : Ministère de l'Europe et des Affaires Etrangères</em></p>
<h3><strong>Favoriser la reconstruction par l’économie circulaire</strong></h3>
<p>La méthodologie du projet repose sur les principes de l’économie circulaire, qui permettent de réduire les coûts et les durées des reconstructions en valorisant des matériaux déchets de proximité. L’approche permet de préserver les ressources naturelles, en démontrant la faisabilité technique et systémique unique d’une démarche d’économie circulaire dans un contexte de crise. Pour Neo-Eco ce premier projet est l'opportunité de démontrer son savoir-faire et de s'installer durablement en Ukraine. Le projet pilote à permettra à la méthodologie d’être extrapolée à l’ensemble des bâtiments de la région de Kiev puis dans le reste du pays.</p>
<p>La première phase du projet centré sur la reconstruction de bâtiments à Hostomel, dans la région de Kiev, sera financée via un FASEP pour un montant de 0,6 M€. La prestation inclura l’étude et la caractérisation des matériaux issus de la déconstruction d’un logement structurellement fragilisé, puis la formulation d’écoproduits incorporant ces matières usagées pour usage dans la reconstruction.</p>
<p> </p>
<h3><strong>Un renforcement concret du soutien de la France à l’Ukraine</strong></h3>
<p>Depuis le début l’invasion, la France a témoigné son soutien au pays et le soutien à la reconstruction du pays s'inscrit parfaitement dans cette logique.</p>
<p>Les autorités locales sont enthousiastes à l'idée de pouvoir s'engager aux côtés de l’entreprise française Neo-Eco sur des actions concrètes sur le terrain qui vont bénéficier à la population ukrainienne. Par ailleurs, le projet constituera une référence française dans le domaine du BTP ukrainien, en démontrant la capacité des entreprises françaises à créer des solutions innovantes et des boucles d’économie circulaire visant à accélérer les efforts de reconstruction pour la population en valorisant des ressources immédiatement disponibles.</p>
<p>Au niveau local, il s’agit de créer un réseau fort et une situation favorable pour les acteurs français du secteur de la construction, de la gestion des ressources et des déchets. Cette première opération de démonstration technologique mettant en avant le savoir-faire français en économie circulaire contribuera à positionner les entreprises françaises leaders dans leurs domaines et à s'engager dans la reconstruction de l'Ukraine. Le positionnement amont de Neo-Eco permettra d'ouvrir de nouvelles perspectives pour les entreprises françaises.</p>
<p> <img class="marge" src="/Articles/76558601-6203-468a-a635-d0eb72704e54/images/524f78e8-aa2f-4056-b78c-c16e84dd0550" alt="Neoeco" /></p>
<p><em> Crédits photo : Ministère de l'Europe et des Affaires Etrangères</em></p>
<p> </p>
<div>
<div class="focus">
<p><strong>L</strong><strong>es Services économiques de la direction générale du Trésor</strong></p>
<p>Pivot à l’international de la Team France Export, les Services économiques s’appuient sur les outils financiers du Trésor pour aider les entreprises à financer leurs projets à l’international.</p>
<p>+ <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2021/01/27/les-services-economiques-de-la-direction-generale-du-tresor" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Tout savoir >></a></p>
<p>+ Le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/UA?listePays=UA" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Service économique de KIEV >></a></p>
</div>
<h5 style="text-align: left;"><strong>En savoir + :</strong></h5>
<ul>
<li><a title="FASEP" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/services-aux-entreprises/le-fasep" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Toutes les informations sur le FASEP</a></li>
<li><a title="le guide du FASEP" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Institutionnel/Niveau2/Pages/3c714fc2-ff65-4dad-bfac-28f1faeca917/files/ca4bdff4-3aff-4309-a3a8-3b000cb8ed62" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Télécharger le guide du FASEP</a></li>
<li><a title="Services aux entreprises : les outils du soutien public à l'export" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/services-aux-entreprises" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Toutes les informations sur le soutien public aux entreprises</a></li>
</ul>
<h5><strong>Lire aussi :</strong></h5>
<p><a title="Toutes les Histoires de FASEP" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/histoires-fasep" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Toutes les Histoires de FASEP</a></p>
</div>
</div>82124ed6-555e-460e-90a5-fcbfc06c04bbBrèves de l'OMC n° 6 - Juin 2022 : Le verre à moitié plein Brèves de l'OMC n°6 - Juin 2022 : Le verre à moitié plein 2022-07-13T00:00:00+02:00<p>Editorial : <strong>le verre à moitié plein !</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La 12<sup>ème</sup> Conférence ministérielle de l’OMC s’est achevée le 17 juin par un succès, après prolongation et non sans avoir frôlé l’échec. Ce succès envoie un signal bienvenu pour le multilatéralisme dans un monde divisé et une économie mondiale au bord de la crise de nerfs. Le « paquet » du 17 juin est substantiel, même si son ambition a dû être revue à la baisse :</p>
<p style="text-align: justify;">- un accord sur l’interdiction des subventions à la pêche illicite, aux stocks surexploités et à la pêche en haute mer non régulée. C’est le 1er accord de l’OMC dans le domaine environnemental, en réponse aux objectifs de développement durable de l’ONU. Il est prévu de le compléter à l’avenir par des disciplines sur les subventions contribuant aux surcapacités et à la surpêche ;</p>
<p style="text-align: justify;">- une décision facilitant temporairement l’octroi de licences obligatoires sur les vaccins anti-Covid (dérogation à certaines dispositions de l’accord de l’OMC sur la propriété intellectuelle) et une déclaration politique sur commerce et santé. Cette dérogation était très importante pour un grand nombre de PED. Une discussion s’engagera prochainement sur une éventuelle extension de cette dérogation aux traitements et diagnostics anti-Covid ;</p>
<p style="text-align: justify;">- une déclaration sur la sécurité alimentaire insistant sur le maintien de l’ouverture des marchés et une décision de ne pas appliquer de restrictions aux exportations aux achats du Programme alimentaire mondial (PAM) ;</p>
<p style="text-align: justify;">- une déclaration ministérielle qui lance les travaux de réforme de l’OMC, avec entre autres l’objectif d’un système de règlement des différends « pleinement opérationnel » pour 2024. Cette déclaration inclut également, pour la première fois, une référence au changement climatique. Il importe maintenant d’avancer concrètement sur ces sujets ;</p>
<p style="text-align: justify;">- une décision reconduisant le moratoire de 1998 sur les droits de douane relatifs aux transactions électroniques jusqu’au 31 mars 2024. C’était l’attente principale des milieux d’affaires. </p>
<p style="text-align: justify;">Seul le programme de travail sur les négociations agricoles n’a pas été adopté, en raison de fortes divergences. On retiendra néanmoins l’adoption d’un programme de travail sur les défis actuels entourant l’accord sur les mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS).</p>
<p style="text-align: justify;">L’UE a joué un rôle constructif tout au long des négociations et contribué largement au succès final. Tous les acteurs ont su faire les concessions nécessaires pour éviter un échec qui aurait pu être fatal. Mais les défis de fond auxquels fait face l’OMC demeurent et justifient plus que jamais l’agenda de réforme : divisions géopolitiques, paralysie de l’Organe d’appel, désaccords sur le rôle du commerce dans le développement, difficultés à traiter les sujets du 21<sup>ème</sup> siècle (environnement, numérique).</p>
<p style="text-align: justify;">Au même moment, le 5<sup>ème</sup> anniversaire de la mise en œuvre de l’accord de l’OMC sur la facilitation des échanges montre son impact positif sur la baisse des coûts du commerce et la numérisation des douanes. L’OMC a encore un rôle à jouer !</p>8fca3464-18b5-4817-aee9-685406048064Brèves de l'OMC n° 04-05 - Avril Mai 2022 : l'heure des choix Brèves de l'OMC n° 04-05 - Avril Mai 2022 : l'heure des choix 2022-06-02T00:00:00+02:00<p>Editorial : <strong>«</strong><strong> </strong><strong>OMC</strong><strong> </strong><strong>: l</strong><strong>’</strong><strong>heure des choix</strong><strong> </strong><strong>»</strong> <strong> </strong></p>
<p style="text-align: justify;">Reportée en raison de la vague Omicron fin 2021, la 12<sup>ème</sup> Conférence ministérielle de l’OMC est confirmée du 12 au 15 juin prochains à Genève. Elle se tiendra dans un contexte particulièrement crucial : pour l’OMC d’abord, confrontée à des difficultés récurrentes, mais aussi pour l’économie mondiale qui doit faire face aux conséquences désastreuses de la guerre d’agression russe en Ukraine, après celles de la pandémie de Covid-19, et au risque de fragmentation géo-économique du monde.</p>
<p style="text-align: justify;">Conformément au mandat donné à l’OMC par les Nations unies (objectif de développement durable 14.6), un projet d’accord visant à interdire les subventions contribuant à la surpêche est sur le point d’aboutir. Sa finalisation enverrait un signal fort de mobilisation en faveur du développement durable et de la lutte contre les subventions abusives. Beaucoup à Genève estiment qu’il s’agit de la dernière chance de conclure ces négociations engagées en … 2001.</p>
<p style="text-align: justify;">L’OMC n’est pas restée inactive pendant la pandémie, avec ses rapports réguliers sur le suivi des mesures commerciales liées à la Covid-19 et les efforts de la directrice générale Mme Ngozi Okonjo-Iweala pour organiser le dialogue avec les producteurs de vaccins. Pour aller plus loin, les membres négocient une réponse globale de l’OMC à la Covid-19 et aux futures pandémies, dans deux directions : des engagements pour plus de transparence, moins de restrictions aux exportations et plus facilitation du commerce dans le domaine des biens médicaux ; en réponse aux demandes de l’Afrique du sud et des PED, des clarifications des règles existantes de l’accord ADPIC permettant à ces pays d’autoriser leurs producteurs à produire des vaccins Covid-19 sans l’autorisation du détenteur de brevet, tout en veillant à préserver l’efficacité du cadre général de la propriété intellectuelle (qui a permis l’émergence en un temps record de nombreux vaccins). L’UE sera avec d’autres particulièrement vigilante sur ce dernier point essentiel pour l’innovation.</p>
<p style="text-align: justify;">La poursuite des négociations agricoles à l’OMC reste très peu consensuelle et n’ira probablement pas au-delà de la définition d’un programme de travail pour les années à venir. Mais la menace d’une crise alimentaire, considérablement accentuée par l’agression russe en Ukraine, devrait conduire les Membres de l’OMC à rappeler le rôle positif du commerce pour renforcer la sécurité alimentaire mondiale et à renforcer la transparence sur les mesures commerciales impactant les marchés mondiaux.</p>
<p style="text-align: justify;">Autres sujets importants, l’UE et de nombreux Membres entendent initier en juin un processus de réforme de l’OMC, pour renforcer ses trois fonctions de négociation, gestion des accords existants et règlement des différends. De façon moins consensuelle, ils souhaitent obtenir une prolongation du moratoire de 1998 sur les droits de douane relatifs aux transactions électroniques et inviter l’OMC à mieux intégrer les préoccupations liées au développement durable. </p>
<p style="text-align: justify;">Aucun de ces sujets n’est aujourd’hui stabilisé et le risque d’échec est réel. Il appartient aux Membres de se mobiliser pour le conjurer et envoyer un signal de confiance dans le système commercial multilatéral.</p>b28b080d-55ff-414f-815f-871e076506b0Brèves économiques des Pays-Bas - mai 2022Vous trouverez ci-joint les principales actualités économiques, financières et sectorielles de mai 2022 aux Pays-Bas, vues par le service économique régional de l'Ambassade de France à La Haye.2022-06-01T00:00:00+02:00<p><strong>ÉDITO</strong></p>
<div>
<p>En Bref </p>
<p>Selon le CBS, l’économie néerlandaise aurait stagnée au premier trimestre 2022 par rapport au trimestre précédent. Ceci s’explique par la contribution négative de la consommation des ménages et du secteur public. Les investissements des entreprises et le commerce extérieur ont contribué positivement à la croissance.</p>
<p> </p>
<p>Zoom sur la loi de finances rectificative de printemps</p>
<p>Le gouvernement a présenté son projet de loi de finances rectificative « <a href="https://www.rijksoverheid.nl/actueel/nieuws/2022/05/20/voorjaarsnota-2022-nieuwe-uitgaven-defensie-en-sociale-zekerheid">Voorjaarsnota</a> », qui prévoit une hausse du déficit public à -3,4% du PIB en 2022. Dans le contexte actuel, le gouvernement fait face à une augmentation des dépenses initialement prévues. Il s’agit notamment du soutien au pouvoir d’achat des ménages (2,8 Mds€), de la compensation du Box 3 - imposition du patrimoine des particuliers (2,8 Mds€) et, en complément des annonces faites dans l’accord de coalition, le gouvernement prévoit de nouveaux investissements dans la défense, pour atteindre 2% du PIB en 2025. En revanche, l’enveloppe dédiée aux fonds d’invetissement pour le climat, l’azote et l’innovation sera réduite de 2 Mds€. Certains avantages fiscaux seront également revus. Le gouvernement précise également la hausse du salaire minimum, qui interviendra dès 2023 en trois étapes annuelles de +2,5%. L’allocation de retraite AOW restera finalement indéxée sur le salaire minimum. À noter que la Voorjaarsnota doit encore faire l’objet d’un débat au Parlement mi-juin et le gouvernement devra trouver des compromis avec les partis de l’opposition pour s’assurer d’une majorité au Sénat.</p>
</div>
<p> </p>
<p><strong>AU SOMMAIRE DE CE NUMÉRO</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Actualités macroéconomiques et financières</strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Inflation</li>
<li>Marché du travail</li>
<li>Fonds de pensions</li>
<li>Fiscalité</li>
<li>Dette Covid</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong>Actualités sectorielles</strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Gaz russe</li>
<li>Gaz naturel liquéfié (GNL)</li>
<li>Logement</li>
<li>Énergie renouvelable</li>
<li>Hydrogène</li>
<li>Énergie et stockage</li>
<li>Cybersécurité et numérique</li>
<li>Technologie et innovation</li>
</ul>94af0dc5-6d09-4470-b8d5-8cd712a3fbccImpacts of the Russian Invasion of Ukraine on Emerging EconomiesThe effects of the invasion of Ukraine will be asymmetric for emerging economies. While hydrocarbon exporters benefit from higher prices, African and Middle Eastern countries will be particularly affected by their trade exposure to Russia and Ukraine and their dependence on food imports. These countries are fragile and have little fiscal space to contain inflationary pressures, which exacerbate the risk of social tensions.2022-05-31T00:00:00+02:00<p>While the majority of emerging economies saw their business activity return to pre-COVID levels in 2021, Russia’s offensive on Ukraine launched in late February will impede the path to recovery. North African and Middle Eastern economies (with the exception of Algeria) are expected to be hit particularly hard by the Russian invasion. As major business partners of Ukraine and Russia, these countries are beginning to face supply disruptions, particularly for foodstuffs, and a boom in commodity prices. On the other hand, commodity exporters, particularly of oil and gas (Gulf countries, Algeria, Colombia), agricultural products (Argentina, Brazil) and metals (Chile, South Africa) are expected to reap the benefits of price spikes. </p>
<p>The higher commodity prices will heavily impact emerging and developing economies given the share of foodstuffs and energy in their households’ shopping basket. They also exacerbate inflationary pressures present across many Latin American and African countries since the second half of 2020, which could in turn create social and political tensions much like those in 2007-2008 and 2010-2011.</p>
<p>In tackling inflation, emerging countries primarily turn to fiscal policy to bolster consumption and to market interventions (price control, export restrictions etc.). However, authorities have varying room for manoeuvre. While emerging Asian economies and the major commodity exporters are able to ensure long-term support, the weak fiscal position of sub-Saharan countries and those in the Mediterranean basin means that a long-term implementation of these measures would be difficult. To address the growing food crisis risks in the most vulnerable countries, France launched the FARM (Food and Agriculture Resilience Mission) initiative.</p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-306en" src="/Articles/94af0dc5-6d09-4470-b8d5-8cd712a3fbcc/images/28ed6162-8cf7-49d4-bbe8-7a840f20e4c4" alt="TE-306en" /></p>
<p> </p>
<h6>+ Subscribe to Trésor-Economics collection >> <a href="https://bit.ly/Trésor-Economics">bit.ly/Trésor-Economics</a></h6>ff702a47-cc28-4f9b-b2bd-7d8bbe034ca1Conséquences de l'invasion de l'Ukraine par la Russie sur les économies émergentesLes effets de l’invasion de l’Ukraine seront asymétriques pour les économies émergentes. Si les exportateurs d’hydrocarbures bénéficient de la hausse des cours, les pays d’Afrique et du Proche-Orient pâtiront particulièrement de leur exposition commerciale à la Russie et à l’Ukraine et de leur dépendance aux importations de denrées alimentaires. Fragiles, ces pays disposent de peu de marges budgétaires pour endiguer les pressions inflationnistes qui exacerbent le risque de tensions sociales.2022-05-31T00:00:00+02:00<p>Alors que la majorité des économies émergentes avaient retrouvé en 2021 leur niveau d'activité d'avant-Covid, l'agression de l'Ukraine par la Russie, qui a débuté fin février, va affecter leur trajectoire de rebond. Les économies des pays d'Afrique du Nord et du Proche-Orient (hormis l'Algérie) devraient être particulièrement touchées par les conséquences de l'agression russe. Partenaires commerciaux majeurs de l'Ukraine et de la Russie, ces pays commencent à souffrir de difficultés d'approvisionnement, surtout en denrées alimentaires, et de la flambée des cours des matières premières. À l'inverse, les pays exportateurs de matières premières, notamment d'hydrocarbures (pays du Golfe, Algérie, Colombie), de produits agricoles (Argentine, Brésil) et de métaux (Chili, Afrique du Sud), devraient bénéficier de la hausse des cours.</p>
<p>Le renchérissement des matières premières affectera fortement les économies émergentes et en développement compte tenu de la part de l'alimentation et de l'énergie dans le panier de consommation des ménages. Cette hausse des prix vient s'ajouter à des tensions inflationnistes à l'œuvre depuis le deuxième semestre 2020 dans de nombreux pays d'Amérique latine et d'Afrique, qui pourraient être source de tensions sociales et politiques, comme dans les années 2007-2008 et 2010-2011.</p>
<p>Face à l'inflation, les pays émergents recourent principalement à la politique budgétaire pour soutenir la consommation et à des interventions sur les marchés (contrôle des prix, restrictions aux exportations). Les marges dont disposent les autorités sont toutefois inégales. Si les pays émergents d'Asie et les grands exportateurs de matières premières peuvent assurer un soutien dans la durée, la situation budgétaire dégradée des pays subsahariens et du pourtour méditerranéen rend difficile la mise en œuvre prolongée de ces mesures. C'est pour répondre aux risques croissants de crise alimentaire dans les pays les plus vulnérables que la France a lancé l'initiative FARM (<em>Food and Agriculture Resilience Mission</em>).</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-306" src="/Articles/ff702a47-cc28-4f9b-b2bd-7d8bbe034ca1/images/275721d1-0481-4771-8b37-c7b094dcbfbc" alt="TE-306" /></p>
<p> </p>
<p> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a title="Trésor-Éco n° 306 (Mai 2022), " Conséquences de l'invasion de l'Ukraine par la Russie sur les économies émergentes "" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/ff702a47-cc28-4f9b-b2bd-7d8bbe034ca1/files/db937b49-8ccb-4b6c-bb80-14abf066b7e5" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 306>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Banque mondiale (mai 2022), <em><a href="https://openknowledge.worldbank.org/handle/10986/37359" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The Impact of the War in Ukraine on Global Trade and Investment</a>.</em> </strong></li>
<li><strong> Fonds monétaire international (avril 2022), Perspectives Economiques mondiale, <em><a href="https://www.imf.org/en/Publications/WEO/Issues/2022/04/19/world-economic-outlook-april-2022" target="_blank" rel="noopener noreferrer">War sets back the global recovery</a>.</em><br /></strong></li>
<li><strong> Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (mars 2022), <em><a href="https://www.fao.org/emergencies/resources/documents/resources-detail/en/c/1477142/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Ukraine, information note</a>.</em></strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>731a088a-18ad-40bb-941b-d11e2ee526f6A la Une d'Objectif Afrique : Les mesures des pays africains pour lutter contre les pressions inflationnistes, exacerbées par la guerre en UkraineRetrouvez le numéro 225 d'Objectif Afrique. 2022-05-04T00:00:00+02:00<h4 style="color: #333333; text-align: -webkit-center;"><img class="marge" title="objectif afrique" src="/Articles/6b10ab86-9305-4472-b7ad-81df04ee148e/images/090abfbf-843a-43d5-b4c6-39612f302cc7" alt="objectif afrique" width="726" height="333" /></h4>
<p> </p>
<h4>Zoom sur les mesures des pays africains pour lutter contre les pressions inflationnistes, exacerbées par la guerre en Ukraine</h4>
<h5>Les autres titres à la Une : </h5>
<ul>
<li><strong>L'Angola</strong> lève 1,75 Md USD sur les marchés internationaux</li>
<li><strong>Lancement du programme de financement du commerce d'ajustement à la crise ukrainienne</strong> de 4 Mds USD pour l'Afrique (UKAFPA) de l'Afreximbank</li>
<li><strong>Le Ghana</strong> inaugure la première usine de fabrication de vaccins sur son territoire </li>
</ul>
<div class="focus">
<h5>Le chiffre à retenir</h5>
<h3>3,8%</h3>
<p><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/731a088a-18ad-40bb-941b-d11e2ee526f6/files/625c4f8e-003f-4b7d-a8ac-e57ddb5bb91e">La projection de croissance de l'Afrique subsaharienne en 2022 selon le FMI.</a></p>
</div>
<h5 style="color: #333333;"><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/731a088a-18ad-40bb-941b-d11e2ee526f6/files/625c4f8e-003f-4b7d-a8ac-e57ddb5bb91e">+ Lire la lettre d'information Objectif Afrique n°225 >></a></h5>
<p style="text-align: center;"> </p>6bc7d1e8-dc6c-4ac0-91ea-6604fe375ccdBrèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°442Zoom : Le rapport "Perspectives de l’économie mondiale" d’avril 2022, publié par le FMI2022-04-22T00:00:00+02:00<ul>
<li>Zoom : Le rapport "Perspectives de l’économie mondiale" d’avril 2022, publié par le FMI</li>
<li>Actualité régionale : Fitch améliore la perspective de la note de la BIDC</li>
<li>Bénin : 85 M EUR de soutien à la campagne agricole 2022-2023</li>
<li>Burkina Faso : Inflation à +13,5% en g.a. en mars 2022</li>
<li>Cap-Vert : Baisse de 18% des touristes en 2021</li>
<li>Côte d'Ivoire : Croissance de 7% en 2021, selon le FMI</li>
<li>Gambie : Adoption de mesures pour atténuer l'impact de la guerre en Ukraine</li>
<li>Guinée Bissau : Après 5% en 2021, la croissance pourrait ralentir à 3,8% en 2022 selon le FMI</li>
<li>Libéria : Après 5% en 2021, la croissance pourrait ralentir à 3,8% en 2022 selon le FMI</li>
<li>Mali : Légère augmentation du prix d’achat au producteur de coton graine</li>
<li>Mauritanie : Conversion du dépôt saoudien de 300 M USD en prêt concessionnel</li>
<li>Niger : 250 M USD de la Banque Mondiale pour la résilience aux inondations</li>
<li>Sénégal : Tensions sur l’approvisionnement en carburant et en kérosène</li>
<li>Togo : Hausse de 13,5% du trafic du port de Lomé en 2021</li>
</ul>fdd56f75-e6ca-43b8-9ca5-85060197bb88Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°441Zoom sur le rapport Africa's Pulse de la Banque Mondiale2022-04-15T00:00:00+02:00<ul>
<li>Zoom : Le rapport Africa’s Pulse de la Banque mondiale</li>
<li>Actualité régionale : 4 Mds USD d’Afreximbank pour soutenir l’Afrique face à la crise ukrainienne</li>
<li>Bénin : Signature de 3 contrats de gestion du service d’eau potable en milieu rural</li>
<li>Burkina Faso : Arrêt des activités de la mine de Taparko</li>
<li>Cap-Vert : 26 M EUR de la Banque mondiale pour le projet de capital humain</li>
<li>Côte d'Ivoire : 6,7 Mds EUR de recettes fiscales recouvrées en 2021</li>
<li>Gambie : La croissance a atteint 5,6% en 2021, selon le FMI</li>
<li>Guinée : Les compagnies minières sommées de transformer la bauxite sur place</li>
<li>Libéria : 40 M USD de la Banque mondiale pour soutenir les PME</li>
<li>Mauritanie : 75,8 M EUR pour la sécurisation de la fourniture en eau de Nouakchott</li>
<li>Niger : 30,6 M EUR pour la construction de la route Loga-Doutchi</li>
<li>Sénégal : Adoption par le Parlement de la loi sur la gouvernance des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures</li>
<li>Sierra Leone : La SFI et GAFSP accordent 5 M USD à une usine de boissons non alcoolisées</li>
<li>Togo : Inflation à +8,8% en g.a. en mars 2022</li>
</ul>de25a1f6-8b38-46f5-bf61-169766fc9a6aBrèves de l'OMC n° 03 - Mars 2022 : L'OMC face à la crise alimentaire actuelle Brèves de l'OMC n° 03 - Mars 2022 : L'OMC face à la crise alimentaire actuelle 2022-04-13T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">La guerre d’agression russe en Ukraine exerce une pression accrue sur la sécurité alimentaire mondiale. L’Ukraine et la Fédération de Russie comptent ensemble pour 30% des exportations mondiales de blé et 15% de celles de maïs, 65% pour les graines de tournesol. Les perturbations majeures des approvisionnements de la mer Noire exacerbent les inquiétudes des opérateurs, la volatilité des prix s’envole, l'indice des prix alimentaires de la FAO a atteint un record en mars après un niveau déjà élevé en février avant le début de la guerre. Il existe un risque élevé de crise alimentaire mondiale, particulièrement pour les pays les plus pauvres et les plus vulnérables, qui ira en s’aggravant si rien n’est entrepris.</p>
<p style="text-align: justify;">La Directrice générale de l’OMC Mme Ngozi Okonjo-Iweala s’en est alarmée lors du Conseil général informel du 28 mars et a précisé le rôle clé que pourrait être celui de l’organisation dans la réponse à la crise. La coopération internationale en matière de commerce est plus que jamais nécessaire pour maintenir les marchés ouverts et transparents, et ainsi limiter les pressions inflationnistes sur les prix. Comme elle l’a fait avec efficacité pendant les crises financière et sanitaire, l’OMC peut exercer un suivi précis des mesures de restriction des échanges prises par les gouvernements. Des efforts devront aussi être entrepris pour faciliter les achats humanitaires du Programme alimentaire mondial. C’est dans ce contexte qu’un séminaire de haut niveau sur la sécurité alimentaire sera organisé à l’OMC le 26 avril prochain.</p>
<p style="text-align: justify;">Mais la réponse internationale, bien sûr, devra inclure tous les acteurs et porter sur de nombreux autres enjeux. C’est le sens de l’initiative FARM (<em>Food and Agriculture Resilience Mission</em>) proposée par la France, un mécanisme de coordination de l’action des Etats et de l’ensemble des organisations internationales compétentes en réponse à cette crise. Cette initiative, qui a été présentée à nos partenaires de l’Union européenne et du G7 repose sur trois piliers : un pilier commercial, pour apaiser les tensions sur les marchés agricoles, garantir la transparence des flux et stocks, lutter contre les barrières injustifiées ; un pilier de solidarité, en Ukraine et dans les pays les plus touchés ; un pilier visant à renforcer les capacités agricoles de manière durable dans les pays les plus concernés.</p>b06dbbe8-fd19-443c-b0b5-96614f9d935bÀ la Une d'Objectif Afrique : l'effet de la guerre en Ukraine sur le commerce et le développement en AfriqueRetrouvez le numéro 224 d’Objectif Afrique.2022-04-11T00:00:00+02:00<center>
<h4><img class="marge" title="objectif afrique" src="/Articles/6b10ab86-9305-4472-b7ad-81df04ee148e/images/090abfbf-843a-43d5-b4c6-39612f302cc7" alt="objectif afrique" width="726" height="333" /></h4>
</center>
<h4>Zoom sur l'effet de la guerre en Ukraine sur le commerce et le développement en Afrique (rapport de la CNUCED).</h4>
<h5>Les autres titres à la Une :</h5>
<ul>
<li><strong>Le rapport 2022 du GIEC </strong>met une nouvelle fois en exergue la fragilité du continent africain face au changement climatique ;<strong><br /></strong></li>
<li><strong>Afrique du Sud</strong> : Forte mobilisation des entreprises françaises pour la quatrième édition de la conférence SA Invest ;</li>
<li>
<p><strong>La République démocratique du Congo</strong> sera officiellement admise au sein de la Communauté d'Afrique de l'Est.</p>
</li>
</ul>
<div class="focus">
<h5>Le chiffre à retenir</h5>
<h3>44 %</h3>
<p>Des importations africaines de blé proviennent de Russie et d'Ukraine (entre 2018 et 2020 selon le rapport de la CNUCED).</p>
</div>
<h5><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/b06dbbe8-fd19-443c-b0b5-96614f9d935b/files/4e0d9769-ff20-4a48-b56f-3c772e2a2122" target="_blank" rel="noopener noreferrer">+ Lire la lettre d'information Objectif Afrique n°224 >></a></h5>
<p> </p>d356a58a-158f-4174-acd1-654c346c5ae5Ouverture du PGE Résilience aux entreprises affectées par les conséquences économiques du conflit en UkraineL’agression de l’Ukraine par la Russie a des conséquences importantes sur l’économie mondiale. En France, les entreprises peuvent être touchées soit directement, en perdant des contrats à l’export vers la Russie, la Biélorussie et l’Ukraine, soit, plus souvent, indirectement, en raison de la hausse du coût de certains intrants, notamment de l’énergie et des matières premières, ou de difficultés d’approvisionnement.2022-04-07T00:00:00+02:00<center>
<p><img class="marge" title="Plan de résilience économique et sociale" src="/Articles/d356a58a-158f-4174-acd1-654c346c5ae5/images/a44a526c-11fd-42e7-be7d-60408f515fed" alt="Plan de résilience économique et sociale" /></p>
</center>
<p>Afin de protéger les particuliers et les entreprises des conséquences économiques et sociales du conflit, le Premier ministre a présenté, le 16 mars dernier, <a href="https://www.economie.gouv.fr/plan-resilience-economique-sociale-gouvernement" target="_blank" rel="noopener noreferrer">un Plan de résilience économique et sociale</a>. Pour soutenir la trésorerie des entreprises affectées par le conflit en Ukraine, ce plan prévoit le renforcement du dispositif du prêt garanti par l’Etat (PGE), instauré en mars 2020, au début de la crise sanitaire.</p>
<div class="focus">
<h3>Le PGE Résilience</h3>
<p>En complément du PGE instauré avec la crise sanitaire, permettant de s’endetter jusqu’à 25% du chiffre d’affaires d’une entreprise, et disponible jusqu’au 30 juin 2022, les entreprises fortement pénalisées par les conséquences économiques du conflit en Ukraine peuvent bénéficier d’un « PGE Résilience », couvrant jusqu’à 15% de leur chiffre d’affaires annuel moyen au cours des trois dernières années, pour faire face à leurs éventuelles difficultés de trésorerie.</p>
<p><strong>Pour obtenir un PGE Résilience, les entreprises devront certifier auprès de leur banque, sur une base déclarative, que leur trésorerie est pénalisée, de manière directe ou indirecte, par les conséquences économiques du conflit en Ukraine.</strong> La distribution du PGE Résilience ne prévoit pas de critère d’éligibilité fondée sur la forme juridique de l’entreprise (hors établissements de crédit et sociétés de financement), sa taille ou son secteur d’activité. Chaque demande sera examinée au cas par cas en fonction de la situation financière de l’entreprise et de son besoin de financement.</p>
<p>Les bénéficiaires du PGE Résilience pourront choisir les règles de remboursement et d’amortissement de leur prêt, selon les mêmes modalités que pour le prêt garanti par l’Etat mis en place dans le cadre de la crise liée à la Covid-19. Les principaux réseaux bancaires ont confirmé leur engagement de proposer ce nouveau PGE à prix coûtant sur la durée totale du prêt. </p>
<p>Toute demande de PGE Résilience peut être adressée, dès le 8 avril, par les entreprises éligibles à leur banque. Le PGE Résilience sera disponible au moins jusqu’à la fin du mois de juin 2022 et pourra, si le besoin se confirmait, être prorogée par loi de finances, conformément au cadre temporaire Ukraine de la Commission européenne, jusqu’au 31 décembre 2022.</p>
<h4>+ Télécharger <a href="https://www.economie.gouv.fr/files/files/PDF/2020/dp-covid-pret-garanti.pdf?v=1649345566#page=35" target="_blank" rel="noopener noreferrer">la FAQ "PGE Résilience" (questions 56 et 57)</a> <a href="https://www.economie.gouv.fr/files/files/PDF/2020/dp-covid-pret-garanti.pdf?v=1649345566" target="_blank" rel="noopener noreferrer">>></a></h4>
</div>9ae7e34d-e0fc-4aff-a5d2-001a7dcd4ad1Signature d'un prêt budgétaire de 300 millions d'euros de la France à l'UkraineDans le cadre du soutien international apporté à l’Ukraine, la France a octroyé, le 29 mars 2022, un prêt budgétaire de 300 millions d’euros au gouvernement ukrainien pour répondre à ses besoins financiers, économiques et humanitaires. La DG Trésor a été pleinement impliquée dans la préparation et la mise en œuvre de cette opération qui illustre la solidarité de la France avec le gouvernement et le peuple ukrainiens.2022-03-31T00:00:00+02:00<center>
<p><img class="marge" title="©AFD" src="/Articles/9ae7e34d-e0fc-4aff-a5d2-001a7dcd4ad1/images/a47b9886-f1f3-40a4-9af4-f380472fda52" alt="©AFD" width="653" height="437" /></p>
<p><em>© Agence française de développement (AFD)<br /></em></p>
</center>
<p>La France contribue activement à l’effort financier européen et international de solidarité avec l’Ukraine, pour l’aider à faire face à ses besoins de financement, alors que la situation humanitaire, financière et économique du pays s’est fortement dégradée depuis le début de l’invasion par la Russie.</p>
<h3>Aider l’Ukraine à faire face aux conséquences économiques et sociales du conflit en cours</h3>
<p>Dans le cadre de l’engagement pris par par la France aux côtés de ses partenaires européens et internationaux, le ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance a demandé à l’<a title="Agence française de développement (AFD)" href="https://www.afd.fr/fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Agence française de développement (AFD)</a> de mettre en œuvre pour le compte de l’État un prêt budgétaire de 300 millions d’euros en faveur de l’Ukraine afin d’aider le pays à faire face aux conséquences économiques et sociales du conflit en cours. Le conseil d’administration de l’AFD a approuvé cette opération menée pour le compte de l’État.</p>
<p>Le 29 mars 2022, une convention de crédit pour cette opération a été conclue entre l’Ukraine et la France, via l’AFD. Le versement effectif des fonds interviendra dans les prochains jours. Ce soutien financier constitue un témoignage concret de la solidarité de la France avec le gouvernement et le peuple ukrainien.</p>
<div class="focus">
<h4>Une illustration concrète de la solidarité de la France avec le gouvernement et le peuple ukrainien</h4>
<p>La direction générale du Trésor se félicite de la signature du prêt budgétaire de 300 millions d'euros accordé par la France à l’Ukraine, visant à répondre à ses besoins financiers, économiques et humanitaires les plus urgents dans le contexte de l’invasion de son territoire par la Russie. La DG Trésor a été pleinement impliquée dans la préparation et la mise en œuvre de cette opération, qui sera effectuée par l’Agence française de développement (AFD) pour le compte, aux risques et sur les ressources de l’État. Grâce à la mobilisation de tous, l’engagement de la France à participer à l’effort européen et international de soutien à l’Ukraine a pu être tenu en un temps record. Ce financement constitue une illustration concrète de la solidarité de la France avec le gouvernement et le peuple ukrainiens.</p>
</div>
<p style="text-align: center;">***</p>
<p style="text-align: left;"><strong>Lire aussi :</strong></p>
<p><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2022/03/08/ukraine-et-sanctions-economiques-contre-la-russie-des-points-de-contacts-dedies-aux-entreprises-affectees" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Ukraine et sanctions économiques contre la Russie : des points de contacts dédiés aux entreprises affectées</a></p>
<p><a title="Sanctions économiques internationales à l'encontre de la Russie" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/services-aux-entreprises/sanctions-economiques/russie" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Sanctions économiques internationales à l'encontre de la Russie</a></p>7b65c273-1039-4e4e-937a-e79f267aca6cVeille économique et financière BENELUX - mars 2022Les pays du Benelux sont confrontés aux conséquences de la guerre en Ukraine, en particulier à l’inflation des prix énergétiques. Cette édition de mars est dédiée aux conséquences macro-économiques des tensions actuelles sur les économies de la zone et aux mesures de politiques énergétiques prises dans les 3 pays : ils dépendent encore fortement des énergies fossiles et souhaitent décarboner leur mix énergétique. 2022-03-23T00:00:00+01:00<p><strong>ÉDITO</strong></p>
<p>La crise sanitaire de la COVID-19 est aujourd’hui sous-contrôle au Benelux. Aux Pays-Bas, l’ensemble des restrictions a été levé le 23 mars ; seul le port du masque reste obligatoire dans les avions et les aéroports. En Belgique, le comité de concertation du 4 mars a décidé du passage au code jaune du baromètre corona. Il implique la fin de l’utilisation du Covid Safe Ticket, du port du masque généralisé dans les espaces publics et clos, des restrictions dans le secteur de la restauration et de l’hôtellerie, de la situation d'urgence épidémique et du plan national d'urgence déclenché le 13 mars 2020. Au Luxembourg, depuis le 11 mars 2022, la plupart des mesures ont été abrogées. Des mesures sanitaires restent en vigueur dans les structures de soin et les transports publics (port du masque).</p>
<p>En revanche et comme ailleurs, les pays du Benelux sont désormais confrontés aux conséquences de la guerre en Ukraine, en particulier à l’inflation des prix énergétiques. C’est pourquoi nous dédions cette édition de mars des brèves économiques du Benelux aux conséquences macro-économiques des tensions actuelles sur les économies de la zone et aux mesures de politiques énergétiques prises dans les 3 pays : ils dépendent encore fortement des énergies fossiles et souhaitent décarboner leur mix énergétique en ayant recours aux énergies renouvelables, voire au nucléaire pour les Pays-Bas.</p>
<p> </p>
<p><strong>AU SOMMAIRE DE CE NUMÉRO</strong></p>
<ol>
<li><strong>L'impact du conflit russo-ukrainien sur les prix de l’</strong><strong>É</strong><strong>nergie : </strong>l’inflation énergétique est exacerbée par la guerre en Ukraine et les gouvernements du Benelux mettent en place des mesures.</li>
<li><strong>Liens commerciaux du benelux avec la russie :</strong> une balance commerciale déficitaire pour la Belgique et les Pays-Bas, excédentaire pour le Luxembourg.</li>
<li><strong>Les politiques é</strong><strong>nergé</strong><strong>t</strong><strong>iques du benelux : </strong>une forte dépendance aux énergies fossiles avec une volonté de développement des EnR, mais une divergence politique concernant le nucléaire</li>
<li><strong>É</strong><strong>vé</strong><strong>nements à</strong><strong> venir</strong></li>
</ol>5ceebc9b-0afd-43f9-9471-71179cb88c3dRevue de Presse agricole en Inde - février 2022ㅤㅤ2022-03-17T00:00:00+01:00<p> </p>
<p><strong>En bref:</strong></p>
<ul>
<li>L’Inde enregistre une baisse de ses exportations de riz basmati</li>
<li>Les secteurs de l'élevage, de la laiterie et de la pêche identifiés comme des secteurs à forte croissance</li>
<li>L'APEDA suspend l’accréditation d’une entreprise de certification de produits biologiques</li>
<li>Une campagne pour cultiver l’aubergine génétiquement modifiée, illégale en Inde, annoncée dans l’Etat du Maharashtra</li>
<li>Le département des engrais présente un projet de loi sur la gestion des engrais</li>
<li>Le conflit entre l'Ukraine et la Russie pourrait avoir des effets mitigés sur le secteur agricole indien</li>
<li>Le gouvernment annonce le budget pour l’exercice 2022-2023</li>
</ul>3f3e0f5b-29b1-40f2-b905-f4f80d0a3784Évaluation de l’impact du conflit en Ukraine en matière d’approvisionnements en énergie et en céréales – Arabie saouditeDeuxième producteur mondial de pétrole derrière les États-Unis et premier exportateur mondial devant la Russie, l’Arabie saoudite détient les secondes réserves au monde après le Vénézuela. L’exposition de l’Arabie saoudite aux importations en provenance de Russie et d’Ukraine est forte pour les approvisionnements en orge. Globalement, l’Union européenne est un fournisseur de premier plan de céréales de l’Arabie saoudite.2022-03-16T00:00:00+01:00<ul>
<li><strong>Energie (pétrole et gaz)</strong></li>
</ul>
<p><strong>A fin décembre 2021, les stocks de pétrole de l’Arabie étaient de 135 millions de barils, soit l’équivalent de 13 jours de production</strong>. La production de pétrole est affectée à hauteur de 3 M b/j à la consommation de l’économie nationale. Le pays exporte 7,4 M b/j.</p>
<p><strong>L’Arabie saoudite dispose de réserves de gaz, jusqu’à présent peu exploitées</strong>. L’évolution du mix électrique prévoit l’augmentation de la part du gaz dans la production d’électricité, en substitution aux combustibles pétroliers. Le développement de l’exploitation du gaz vise à optimiser l’exploitation de de la ressource pétrole, à l’exportation, au développement de la pétrochimie et la production de carburants. L’Arabie saoudite n’a pas d’objectif d’exportation de gaz.</p>
<p><strong>L’Arabie saoudite et la Russie sont les partenaires déterminants de l’alliance OPEP+</strong> constituée des pays membres de l’OPEP et de huit autres pays producteurs. Les deux pays sont très attachés à la cohésion de l’alliance qui a permis une stabilisation de l’approvisionnement des marchés pétroliers et une remontée des cours du pétrole depuis 2017, à l’exception de la forte baisse de 2020 dans le contexte de crise économique mondiale provoquée par la pandémie. La prochaine réunion ministérielle de l’OPEP+ aura lieu le 31 mars 2022.</p>
<p><strong>Dans un scénario de prix du pétrole évoluant autour de 100 USD/baril de manière durable, les recettes pétrolières viendront alimenter un excédent budgétaire 2022 très supérieur à celui de l’estimation initiale</strong>. Dans son budget 2022, lorsque les prix du pétrole s’établissaient autour de 78 USD/baril, l’Arabie saoudite faisait état d’une prévision d’excédent budgétaire de 24 Mds USD (+2,5% du PIB). 2022 sera le premier budget en excédent depuis 2013.</p>
<p>Les prix des carburants sont identiques sur l’ensemble du territoire, fixés chaque mois par la compagnie Saudi Aramco, indexés sur le prix du pétrole brut exporté par la compagnie pétrolière. <strong>La forte hausse des cours pourrait se traduire par une augmentation des prix des carburants, mais l’Arabie pourrait décider d’en limiter la hausse pour ne pas affecter le pouvoir d’achat de la population. </strong>En mars 2022, le prix à la pompe du litre d’essence d’octane 95 était de 62 cents de dollars.</p>
<p>L’Arabie saoudite ne publie pas de données sur la décomposition géographie de ses exportations de pétrole. Néanmoins, sur la base des statistiques des principaux pays clients, on peut reconstituer certaines données. <strong>En 2020, les cinq premiers clients de l’Arabie saoudite ont représenté 72% de ses exportations de pétrole brut. Les trois premiers clients (Chine, Japon, Corée du Sud), pour lesquels, l’Arabie saoudite est le premier fournisseur représentent 53% des exportations.</strong> L’Inde (11%) et les États-Unis (8%) complètent ce classement. Sur la base des volumes de pétrole brut transitant par l’oléoduc <em>Suez Mediterranean Pipeline</em> (SUMED), <strong>les exportations à destination des pays européens représenteraient environ 12% du total des exportations saoudiennes</strong> (800 000 b/j en 2020).</p>
<p><strong>En 2021, les importations françaises en provenance d’Arabie saoudite ont atteint 3,3 Mds€</strong>, constituées pour 94% de produits pétroliers, dont 59% de produits raffinés et 35% de pétrole brut.</p>
<ul>
<li><strong>Céréales</strong></li>
</ul>
<p>En 2020, les sources d’approvisionnement de l’Arabie saoudite pour les principales céréales ont été les suivantes (source <em>International Trade Center</em>) :</p>
<ul>
<li>orge : 7,2 Mt, Russie (39%), Ukraine (11%), Roumaine (10%), Allemagne (10%) ;</li>
<li>maïs : 4,2 Mt, Argentine (53%), États-Unis (20%), Brésil (19%) ;</li>
<li>blé : 3,1 Mt : Pologne (54%), Allemagne (11%), Lettonie (10%), Russie (8%), Lituanie (6%) ;</li>
<li>riz : 1,6 Mt : Inde (78%), États-Unis (8%) et Pakistan (8%) ;</li>
</ul>
<p>Les sources d’approvisionnement et les volumes importés varient de manière importante d’une année sur l’autre. Information provisoires pour 2021 :</p>
<ul>
<li>blé : la Russie aurait été le premier fournisseur de l’Arabie saoudite, avec près de 0,6 Mt, suivie de l’Australie (0,5 Mt), du Brésil (0,4 Mt) et de la Lettonie (0,1 Mt).</li>
<li>orge : l’Australie aurait exporté 3,2 Mt vers l’Arabie saoudite, suivie de la Russie (1 Mt), et de l’Estonie (0,3 Mt).</li>
</ul>
<p><strong>Les achats de céréales sont un pilier de la stratégie nationale de sécurité alimentaire de l’Arabie saoudite.</strong> Les capacités de stockage de blé et de farine sont les plus importantes du Moyen-Orient, avec plus de 3,3 Mt.</p>
<p><strong>Selon l’Organisation saoudienne des céréales (SAGO), organisation sous tutelle du ministère de l’Agriculture, les besoins annuels en blé sont estimés à 3,5 millions de tonnes. </strong>SAGO a pour missions les achats de céréales via des appels d’offres internationaux, leur stockage, transformation et commercialisation. L’Arabie saoudite avait, par le passé, lancé un vaste programme de développement de la production locale de blé. Cette initiative a été abandonnée en raison des besoins colossaux en eau pour l’irrigation des surfaces.</p>
<p><strong>En substitution, le pays a décidé d’investir à l’étranger pour assurer sa sécurité alimentaire dans le cadre de <em>l’Agricultural Investment Abroad Initiative.</em> SALIC </strong>(<em>Saudi Agricultural and Livestock Investment Company)</em>, société saoudienne de l’agriculture et de l’élevage, filiale à 100% du fonds souverain (PIF), a été créée par décret royal en 2009 pour développer un portefeuille d’investissements destinés à contribuer à la sécurité alimentaire du pays, tant au niveau national qu’à l’international. A travers ses filiales dans le monde, SALIC, produit 1 Mt de céréales par an.</p>
<p><strong>SALIC a débuté ses investissements à l’international en 2012, dans l’agriculture, le commerce des céréales et l’élevage, en particulier en Australie, au Brésil, au Canada, en Inde et en Ukraine. </strong>En 2019, SALIC a par exemple acheté 200 000 ha dans l’ouest de l’Australie pour la culture de blé. Via ses filiales SALIC répond aux appels d’offres d’achats de céréales lancés par la SAGO. En janvier 2022, la part réservée aux filiales de SALIC dans les acquisitions de blé a été augmentée de 10% à 20%.</p>
<p><strong>En Ukraine, SALIC a acquis 195 000 hectares (ha) de terres agricoles dans l’ouest du pays</strong> via Continental Farms Group, filiale détenue à 100%. L’entreprise produit du blé, de l’orge, du maïs et de l’huile de tournesol. En novembre 2021, Continental Farms Group a réalisé deux expéditions de blé, pour un total de 121 000 tonnes de blé, dans le cadre d’un appel d’offres lancé par la SAGO.</p>
<p><strong>L’Arabie saoudite importe près de 80% de ses besoins alimentaires.</strong> Certains segments sont à l’abri d’un renchérissement au niveau mondial des produits agricoles et agroalimentaires du fait d’une production nationale autosuffisante. C’est le cas de certains produits laitiers, des œufs et des dattes. A contrario, d’autres secteurs sont très exposés aux importations : les céréales, les fruits et légumes, les viandes rouges, les volailles et les produits de la mer.</p>
<p><strong>L’inflation des prix des produits alimentaires est faible. A fin janvier 2022, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 1,2% en glissement annuel. </strong>Les produits alimentaires et boissons ont augmenté de 2,1%. Dans le contexte des fortes augmentations de prix des matières premières agricoles au niveau mondial, le risque d’inflation est faible en raison des capacités financières importantes de l’Arabie saoudite. Le pays a les moyens, en cas de besoin, d’augmenter ses subventions à certains produits alimentaires de base, dont les céréales pour limiter la hausse éventuelle des prix de ces produits.</p>ab41ebd0-a371-4fd9-9d45-62927edcef9dUkraine et sanctions économiques contre la Russie : des points de contacts dédiés aux entreprises affectéesEn raison du conflit armé en Ukraine et dans le cadre de la mise en œuvre des sanctions économiques adoptées par la communauté internationale à l’encontre de la Russie, le ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance est attentif à la situation des entreprises françaises et se tient à leur disposition pour répondre à leurs préoccupations.2022-03-08T00:00:00+01:00<p>Plusieurs points de contact ont été établis à destination des entreprises et en fonction des problématiques rencontrées :</p>
<ul>
<li>Sanctions économiques et financières, restriction des exportations : les entreprises concernées peuvent s’adresser à la direction générale du Trésor sur une <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/services-aux-entreprises/sanctions-economiques/russie-en-lien-avec-la-violation-par-la-russie-de-la-souverainete-et-de-l-integrite-territoriale-de-l-ukraine" target="_blank" rel="noopener noreferrer">page internet dédiée</a> et via deux contacts électroniques sur les sanctions mises en place (<a href="mailto:sanctions-russie@dgtresor.gouv.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">sanctions-russie@dgtresor.gouv.fr</a>) et sur leur impact sur les biens à double usages plus spécifiquement (<a href="https://sbdu.entreprises.gouv.fr/fr/sanctions-pays-demarches/crise-ukraine-contacter-service-des-biens-double-usage" target="_blank" rel="noopener noreferrer">contacter le service des biens à double usage</a>)</li>
</ul>
<div class="focus">
<h4> Le Registre national des gels</h4>
<div class="col summary">
<p>En vertu des dispositions de l'article L 562-4 du code monétaire et financier, qu'elles soient décidées par l'Organisation des Nations Unies, par l'Union Européenne ou à titre national, les mesures de gel des avoirs sont applicables sans délai par les personnes physiques et morales.</p>
<p>Afin de connaître la liste des personnes et entités sanctionnées, la DG Trésor publie et tient à jour le registre national des mesures de gel des avoirs. Celui-ci recense l'ensemble des personnes, entités et navires visés par les mesures de gel des avoirs en vigueur sur l'ensemble du territoire français.</p>
<p>Pour consulter ce registre et être mis au courant des dernières mises à jour :</p>
<ul>
<li>Accéder au site du registre national des gels : <a href="https://gels-avoirs.dgtresor.gouv.fr/">gels-avoirs.dgtresor.gouv.fr</a></li>
<li>
<p class="card-title font-weight-bold text-center" style="text-align: left;"><a href="https://gels-avoirs.dgtresor.gouv.fr/List" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Accéder au registre national des gels</a> (liste filtrable)</p>
</li>
<li>
<p class="card-title font-weight-bold text-center" style="text-align: left;"><a href="mailto:info-gel-subscribe@listes.finances.gouv.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">S'abonner au Flash info Gel des avoirs </a>(nouveaux gels, modifications, radiations)</p>
</li>
<li>
<p class="card-title font-weight-bold text-center" style="text-align: left;"><a href="https://gels-avoirs.dgtresor.gouv.fr/Gels/FichierStructure" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Se connecter directement sur le registre à travers une API</a> (obtenez le fichier structuré en format interopérable, afin que le registre soit directement inséré dans vos systèmes)</p>
</li>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/services-aux-entreprises/sanctions-economiques/liste-des-biens-immobiliers-faisant-l-objet-d-un-gel-en-application-du-reglement-ue-269-2014-modifie">Liste des biens immobiliers</a> faisant l'objet d'un gel en application du règlement (UE) 269/2014 modifié</li>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/services-aux-entreprises/sanctions-economiques/liste-des-personnes-morales-proprietaires-de-biens-immobiliers-faisant-l-objet-d-un-gel-en-application-du-reglement-ue-269-2014-modifie">Liste des personnes morales </a>propriétaires de biens immobiliers faisant l'objet d'un gel en application du règlement (UE) 269/2014 modifié</li>
</ul>
</div>
</div>
<ul>
<li>Tensions sur les approvisionnements : les entreprises peuvent signaler les tensions qu’elles subissent ou anticipent du fait de la situation en Ukraine et en Russie à l’adresse <a href="mailto:tensions-approvisionnements.russie@finances.gouv.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">tensions-approvisionnements.russie@finances.gouv.fr</a></li>
</ul>
<p> </p>
<ul>
<li>PME/ETI - Soutien aux entreprises rencontrant des difficultés industrielles et financières : les <a href="https://www.entreprises.gouv.fr/fr/industriepolitique-industrielle/commissaires-aux-restructurations-et-prevention-des-difficultes-des" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Commissaires aux Restructurations et à la Prévention des difficultés des entreprises</a> (CRP) rattachés à la Direction générale des Entreprises (DGE) se tiennent à disposition des entreprises.</li>
</ul>
<p> </p>
<ul>
<li>
<p>Pour répondre aux questions des entreprises sur l’impact de la Guerre en Ukraine, les réseaux des CCI, des CMA et des CA mobilisent ses équipes dans les territoires en mettant en place des cellules dédiées avec un mail et un numéro unique pour la joindre : identification de leurs difficultés, orientation vers les points de contact, présentation des aides… <a href="https://www.cci.fr/ukraine-impact-entreprises/contacts-sources-information" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Contacts et sources d'information | CCI - Chambre de commerce et d'industrie</a></p>
</li>
</ul>
<p> </p>
<ul>
<li>Prix de l’énergie et relations avec son fournisseur énergétique : les tensions sur les prix de l’énergie pourraient s’accroître en fonction de l’évolution de la situation. En cas de litige ou défaillance du fournisseur, toutes les informations se trouvent sur <a href="https://www.energie-info.fr/pro/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">https://www.energie-info.fr/pro/</a></li>
</ul>
<p> </p>
<ul>
<li>Renforcement de la vigilance cyber : les entreprises sont invitées à faire preuve d’une vigilance accrue, les informations et conseils en matière de cybersécurité sont disponibles sur le site de l’Agence nationale de la sécurité et des systèmes d’information (<a href="https://www.ssi.gouv.fr/entreprise/actualite/tensions-internationales-renforcement-de-la-vigilance-cyber/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">ANSSI</a>). En cas d’incident un <a href="mailto:cert-fr.cossi@ssi.gouv.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">point de contact</a> est disponible sans interruption.</li>
</ul>a9b70392-d2ec-4de1-9a97-5e08d6c6c394Flash conjoncture Pays émergentsRussie – Ukraine : mesures prises par les autorités russes2022-03-04T00:00:00+01:00<p>Afin de limiter les conséquences économiques et financières du conflit, la banque centrale et les autorités russes ont pris plusieurs types de mesures. D’un côté des mesures de stabilité financière (hausse du taux directeur de 9,5 % à 20 %) et de contrôle des capitaux notamment i) l’obligation de cession à la banque centrale de 80 % des recettes d’exportation en devises pour les résidents fiscaux, ii) l’interdiction des transactions sur titres pour le compte de non-résidents, et iii) l’interdiction de transferts de fonds à l’étranger. De plus le 2 mars la banque centrale a décrété la suspension durant le mois de mars de tous les transferts d’argent des personnes physiques et juridiques ressortissants des pays ayant sanctionné la Russie, vers leurs comptes à l’étranger. Les transferts des autres citoyens étrangers sont limités à 5 000 USD par mois. A ces mesures s’ajoutent des mesures de soutien économique : le Premier ministre a autorisé le ministère des Finances à dépenser jusqu’à 1 000 Mds RUB (plus de 950 M USD) du « Fonds de bien être national » pour le rachat des actions d’entreprises publiques, le soutien aux projets liés à la substitution aux importations et au secteur des nouvelles technologies.</p>
<p>► Argentine : accord entre les autorités et les services du FMI </p>
<p>► Afrique du Sud : un budget 2022/23 pragmatique</p>
<p>► Inde : la croissance progresse de +5,4 % en glissement annuel au T3 2021/22</p>
<p>► Point marchés</p>33de6f83-f86d-46d9-96a5-a9d841e3128cFlash conjoncture Pays émergentsRussie – Ukraine : offensive militaire russe en Ukraine2022-02-25T00:00:00+01:00<p>Le 24 février, les tensions géopolitiques entre la Russie et l’Ukraine ont atteint leur paroxysme, avec l’offensive militaire de la Russie en Ukraine. Cette situation a eu des impacts considérables sur les marchés financiers russes (cf. infra.) : i) les principaux indices boursiers moscovites ont accusé un recul considérable depuis le début de la semaine. ii) les conditions de financement de marché de l’Etat russe se sont également dégradées et iii) le rouble a connu une forte dépréciation face à l’euro et au dollar. Face à la situation, la Banque de Russie a réagi à plusieurs reprises. Le 22 février elle a indiqué qu’elle était « prête à prendre toutes les mesures nécessaires pour préserver la stabilité financière». Le 24 février, elle a annoncé des interventions de change pour soutenir le rouble, un élargissement du collatéral éligible aux opérations de refinancement et des opérations exceptionnelles d’apport de liquidité aux banques. Le 25 février, elle a indiqué être prête à apporter le soutien nécessaire aux banques russes touchées par les nouvelles sanctions (Sberbank; VTB, Sovcombank, Novikombank, Otkritie, Promsvyazbank et la banque Rossiya). Elle a également procédé à des ajustements techniques de ses opérations de politique monétaire pour apporter le cas échéant plus de liquidités aux banques</p>
<p>► Inde : signature d’un accord de libre-échange avec les Emirats arabes unis</p>
<p>► Nigéria : la croissance a atteint +3,4 % en 2021</p>
<p>► Chine : publication du 14ème plan quinquennal dédié à la vieillesse</p>
<p>► Point marchés</p>6c41b814-0a5e-4ff8-a313-cd3399913b85Flash conjoncture Pays émergentsPolitique monétaire : baisses de taux directeurs en Turquie, en Russie, en Ukraine et au Mexique2020-04-24T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>En Turquie, la banque centrale a baissé cette semaine son taux directeur de – 100 pdb, à 8,75 %, soit plus de 3 points en-dessous du taux d’inflation du mois de mars</strong>. Cette décision intervient alors que la chute des prix du pétrole devrait jouer positivement sur l’évolution des prix, la Banque centrale prévoyant que l’inflation ralentirait à + 8,2 % en g.a. à la fin de l’année 2020, et ce malgré la dépréciation de la livre (– 13 % face au dollar US depuis le début de l’année) et les mesures d’assouplissement quantitatif déjà mises en place par la Banque centrale. <strong>En Russie, la banque centrale a également procédé à une nouvelle baisse de taux directeur de – 50 pdb, à 5,5 %</strong>, afin de soutenir l’économie, et malgré une légère hausse de l’inflation en mars (+ 2,5 % sur un an contre + 2,3 % en février). <strong>En Ukraine, la Banque centrale a décidé d’abaisser son taux directeur de – 200 pdb à 8,0 %</strong> pour soutenir l’économie dans le contexte de crise Covid-19 et compte tenu du ralentissement de l’inflation (+ 2,3% en mars 2020 en g.a.). Pour rappel, le FMI prévoit une baisse du PIB de 7,7 %, la banque centrale ne prévoyant que 5,0 % de récession. A<strong>u Mexique, la banque centrale a, elle aussi, procédé à une nouvelle baisse de son taux directeur de – 50 pdb à 6,0 %</strong>, permis par une inflation en baisse au mois de mars (3,25 % après 3,7 % en février).</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>A lire également cette semaine :</strong></p>
<p><strong>► Pakistan : 3<sup>ème</sup> baisse de taux directeur et approbation du financement d’urgence du FMI pour 1,4 Mds$ </strong></p>
<p><strong>► Indonésie : S&P dégrade la perspective de la notation souveraine </strong></p>
<p><strong>► Argentine : de nouvelles mesures de soutien à l’économie </strong></p>
<p><strong>► Chine : un taux de chômage urbain en baisse en mars malgré un recul des créations d’emplois au 1<sup>er</sup> trimestre <br /></strong></p>
<p><strong>► Point marchés</strong></p>48df12a8-b608-47ab-81d2-8cadf811dbecFlash conjoncture Pays émergentsPolitique monétaire : nouvelles baisses de taux directeurs au Brésil, en Turquie, en Russie et en Ukraine2019-12-13T00:00:00+01:00<div>
<p><strong>Au Brésil, la banque centrale a assoupli sa politique monétaire, abaissant à nouveau son taux directeur de 50 pdb à +4,5 %. </strong>Cette baisse, la quatrième depuis le début de l’année, intervient dans un contexte favorable à l’assouplissement (inflation sous-jacente maîtrisée, assouplissement des politiques monétaires dans les économies développées) et de faible croissance. <strong>En Turquie, la banque centrale a diminué le 12 décembre de 200 pdb son taux directeur</strong>, qui s’établit désormais à 12%, soit une baisse plus forte que l’anticipation du marché (150 pdb). Depuis juillet dernier, l’autorité monétaire turque a ainsi diminué son taux directeur de 1200 pdb au total. <strong>En Russie, face au recul continu et plus rapide qu’anticipé de l’inflation, la banque centrale a abaissé son taux directeur de 25 pdb, à 6,25 %.</strong> C’est la cinquième baisse de taux directeur depuis le début de l’année. <strong>En Ukraine, la banque centrale a également baissé son taux directeur, de 200 pdb à 13,5 %, dans un contexte de recul de l’inflation</strong>. C’est également la cinquième baisse de taux d’intérêt enregistrée depuis le début de l’année.</p>
<p><strong>À</strong> <strong>lire aussi cette semaine :</strong></p>
<p><strong>►Argentine : prise de fonction du nouveau président et premières annonces de politique économique</strong></p>
<p><strong>►ASEAN : l’édition 2019 du rapport des Nations-unies sur le développement humain révèle de fortes disparités entre les pays de la région</strong></p>
<div>
<p><strong>►<strong>Ghana : le coût budgétaire de l’assainissement du secteur bancaire ghanéen est examiné par le Parlement</strong></strong></p>
<p><strong><strong><strong>►Point marchés</strong></strong></strong></p>
</div>
</div>0abfc5d3-a482-4d8a-ab4b-17406c6ecc7eFlash conjoncture Pays émergentsTurquie : dégradation de la note souveraine par Fitch2019-07-19T00:00:00+02:00<p>L’agence de notation a dégradé la note souveraine de la Turquie de « BB » à « BB-», avec des perspectives négatives. Fitch a expliqué sa décision par la décision de limogeage du gouverneur de la Banque centrale, la poursuite des tensions avec les Etats-Unis et la situation économique fragile du pays. Pour mémoire, Moody’s avait également dégradé la note souveraine turque le mois dernier, de Ba3 à B1 invoquant des risques accrus liés aux déséquilibres de la balance des paiements et à un risque de défaut sur la dette souveraine. En parallèle, le déficit budgétaire atteint un niveau record au premier semestre 2019. Il s’est creusé de 70 % par rapport au premier semestre 2018, principalement en raison des faibles rentrées fiscales, pour s’établir à 78,6 Mds TRY (12,3 Mds EUR).</p>
<p><strong>À</strong> <strong>lire aussi cette semaine :</strong></p>
<p><strong>► Ukraine : la banque centrale baisse son taux directeur de 50 pb à 17,0 %</strong></p>
<p><strong>► Indonésie : la banque centrale baisse son taux directeur de 25 pb à 5,75 % </strong></p>
<p><strong>► Corée du Sud: baisse surprise du taux directeur, pour la première fois depuis 3 ans<br /></strong></p>
<p><strong>► L’ASEAN devient le 2ème partenaire commercial de la Chine au S1 2019, devant les Etats-Unis<br /></strong></p>
<p><strong>►Chine : ralentissement de la croissance au T2, et amélioration de la conjoncture en fin de trimestre </strong></p>
<p><strong>► Point Marchés </strong></p>fa967b8e-add1-471b-bcd6-612c72f1a926Flash conjoncture Pays émergents - Afrique du Sud : maintien du taux directeur à 6,75 % et révision des perspectives de croissance La Banque centrale sud-africaine (SARB) a maintenu le taux d’intérêt directeur inchangé à 6,75% dans un contexte de modération des tensions inflationnistes dans le pays. 2019-05-24T00:00:00+02:00<div>
<p><strong>L</strong><strong>a Banque centrale sud-africaine (SARB) a maintenu le taux d’intérêt directeur inchangé à 6,75% dans un contexte de modération des tensions inflationnistes dans le pays</strong>. Les perspectives d’inflation à moyen terme ont été revues à la baisse de −0,2 point pour 2018 et 2019 (soit respectivement 4,6 % et 5,1 %). Dans le même temps, la SARB a annoncé une révision à la baisse de ses perspectives de croissance pour 2019 (à 1,0 % contre 1,3 % attendu en mars dernier). Elle justifie cette décision par un ralentissement prononcé de la croissance au premier trimestre 2019, attribuable en particulier à la baisse de la confiance et du pouvoir d’achat des ménages. Dans son rapport, l’institution souligne que les problèmes de l’économie sud-africaine sont essentiellement structurels (dégradation de l’environnement des affaires, offre d’électricité réduite, augmentation de la dette publique) et que les outils de politique monétaire ne sont pas opérants pour les résoudre.</p>
<p><strong>À lire aussi cette semaine :</strong></p>
<p><strong>►</strong> Géorgie : le FMI sur le point d'accorder un nouveau versement de 41,6M USD dans le cadre du programme EFF (<em>Extended Fund Facility</em>)</p>
<p>► Ukraine : le nouveau président V. Zelensky convoque des élections législatives anticipées</p>
<p>► Inde : le BJP, parti de l'actuel premier ministre Narendra Modi, arrive largement en tête des élections générales</p>
<p>► Pakistan : hausse du taux directeur à 12,25%, soit la 3ème hausse depuis le début de l'année</p>
</div>e19c3a19-7d64-4f8e-90cc-c43beca6397dLa France et l’Ukraine signent un accord de prêt du Trésor pour le projet stratégique d’approvisionnement en eau de la ville de MarioupolIsabelle Dumont, ambassadrice de France en Ukraine, et Vadym Tchernych, ministre des Territoires temporairement occupés et des déplacés internes d'Ukraine, ont signé le 29 janvier 2019 un accord de prêt du Trésor pour le financement d’un projet d’alimentation en eau de la ville de Marioupol. Le cœur du projet sera la réalisation d’une usine de production d’eau potable mobilisant des technologies françaises de pointe. Porté par les sociétés françaises Stereau pour la construction de la station, et Beten international pour les prestations d’ingénierie associées, le projet sera l’occasion pour le groupe Saur – maison mère de Stereau – de consolider son activité à l’international. Il s’agit d’un projet stratégique pour la ville de Marioupol, située sur la mer d’Azov à une quinzaine de la ligne de contact fixée en 2014. En effet, dans cette ville marquée par le conflit voisin dans le Donbass, l’approvisionnement en eau est aujourd’hui assuré par un canal endommagé traversant les ter2019-01-30T00:00:00+01:00<blockquote>
<p>Isabelle Dumont, ambassadrice de France en Ukraine, et Vadym Tchernych, ministre des Territoires temporairement occupés et des déplacés internes d'Ukraine, ont signé le 29 janvier 2019 un accord de prêt du Trésor pour le financement d’un projet d’alimentation en eau de la ville de Marioupol.</p>
</blockquote>
<p> <img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/e19c3a19-7d64-4f8e-90cc-c43beca6397d/images/a0437bf1-fd1a-4795-9dd1-e14df7a4f295" alt="Les services de l'Ambassade de France et ceux de @VGroysman " width="777" height="583" /></p>
<p>Le cœur du projet sera la réalisation d’une usine de production d’eau potable mobilisant des technologies françaises de pointe. Porté par les sociétés françaises Stereau pour la construction de la station, et Beten international pour les prestations d’ingénierie associées, le projet sera l’occasion pour le groupe Saur – maison mère de Stereau – de consolider son activité à l’international. </p>
<p>Il s’agit d’un projet stratégique pour la ville de Marioupol, située sur la mer d’Azov à une quinzaine de la ligne de contact fixée en 2014. En effet, dans cette ville marquée par le conflit voisin dans le Donbass, l’approvisionnement en eau est aujourd’hui assuré par un canal endommagé traversant les territoires occupés. Le projet permettra ainsi à la fois de garantir l’alimentation en eau de la ville, et d’améliorer la qualité de cette eau, dans un contexte humanitaire difficile.</p>
<p>Cet accord, résultat de plusieurs mois de négociations entre les équipes de la DG Trésor et leurs homologues ukrainiens, témoigne de l’approfondissement continu de la relation bilatérale franco-ukrainienne. Il montre aussi l’efficacité des outils proposés par la DG Trésor pour soutenir les entreprises françaises à l’export. En l’espèce, il s’agit d’un prêt du Trésor concessionnel de 64 M€ entre la France et l’Ukraine. Ce type de prêt permet de financer des projets de développement à forte valeur ajoutée française (minimum de 70% de part française), à des conditions financières très compétitives (35% d’élément-don).</p>
<p>Une présentation technique du projet et de ses enjeux sera faite le 8 février à Kiev, en présence de l’ensemble des acteurs potentiellement concernés par le projet : entreprises, ambassade de France, représentants ukrainiens (maire de Marioupol, ministères concernés), ONG et institutions internationales (ONU, BEI, BERD).</p>
<p> </p>
<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr">
<p dir="ltr" lang="fr">4 ans, 64 millions EUR : un projet ambitieux pour <a href="https://twitter.com/hashtag/Marioupol?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#Marioupol</a> que je suis fière de voir se réaliser, porté par des partenaires fiables. <a href="https://twitter.com/BetenEnergy?ref_src=twsrc%5Etfw">@BetenEnergy</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/Stereau?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#Stereau</a> <a href="https://t.co/yRw9gpEGtA">pic.twitter.com/yRw9gpEGtA</a></p>
— Isabelle Dumont (@isabelledumont) <a href="https://twitter.com/isabelledumont/status/1090204336506966016?ref_src=twsrc%5Etfw">29 janvier 2019</a></blockquote>
<p> </p>
<div class="focus">
<p>Le <a title="Plaquette présentant le prêt du Trésor" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/e19c3a19-7d64-4f8e-90cc-c43beca6397d/files/720e7563-644d-444b-89a0-b3cd8fd934f8" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Prêt du Trésor </a>vise à apporter un soutien aux exportateurs français ciblant les pays émergents, sous forme de prêts souverains en euros, pour la réalisation de projets présentant une valeur ajoutée française importante. Ce dispositif existe dans une trentaine de pays sous la forme d’un prêt <em>concessionnel</em> bonifié (ex-RPE, Réserve Pays Émergents) comptabilisé dans l’Aide Publique au Développement (APD) de la France, ou dans une centaine de pays sous la forme d’un prêt <em>non concessionnel</em> à des taux cependant très avantageux. L’aide financière de la France est consentie sur la base d’un examen détaillé de chaque projet (qui inclut une évaluation technico-financière préalable par un expert indépendant).</p>
</div>
<p>Crédit photo : Ambassade de France en Ukraine</p>
<p> </p>a5eb0128-6e11-4e3f-8cf5-cb761c344509Flash conjoncture Pays émergents - Ukraine : le FMI approuve un programme de 3,9Mds $ Ce programme de 3,9 Mds $ sur 14 mois comblera une partie des besoins de financement du pays qui se prépare à tenir des élections en 2019, alors qu’il fait face à de nombreuses échéances sur sa dette extérieure et à un contexte sécuritaire tendu. Le pays recevra une première tranche de paiement de 1,4 Md $ ce mois-ci. Ce plan se substitue au programme d’assistance du FMI de 17,5 Mds $ adopté en 2015 et gelé l’an dernier en raison d’efforts de réformes irréguliers, et s’ajoute au programme de 3,3 Mds € approuvé par la Commission européenne début décembre. Il ouvre également la voie à d’autres financements, la Banque mondiale ayant annoncé sa décision d’accorder à l’Ukraine des garanties sur ses emprunts bancaires à hauteur de 750 M$.À lire aussi cette semaine :► Argentine : entrée en récession au 3e trimestre et 2ème revue du programme FMI► Maroc : le FMI approuve l’octroi d’une nouvelle ligne de précaution et de liquidité de 2,97 Mds $► Thaïlande : hausse du taux directeur en2018-12-21T00:00:00+01:00<div>
<p><strong>Ce programme de 3,9 Mds $ sur 14 mois comblera une partie des besoins de financement du pays qui se prépare à tenir des élections en 2019, alors qu’il fait face à de nombreuses échéances sur sa dette extérieure et à un contexte sécuritaire tendu. </strong>Le pays recevra une première tranche de paiement de 1,4 Md $ ce mois-ci. Ce plan se substitue au programme d’assistance du FMI de 17,5 Mds $ adopté en 2015 et gelé l’an dernier en raison d’efforts de réformes irréguliers, et s’ajoute au programme de 3,3 Mds € approuvé par la Commission européenne début décembre. Il ouvre également la voie à d’autres financements, la Banque mondiale ayant annoncé sa décision d’accorder à l’Ukraine des garanties sur ses emprunts bancaires à hauteur de 750 M$.</p>
<p><strong>À lire aussi cette semaine :</strong></p>
<p>► Argentine : entrée en récession au 3e trimestre et 2<sup>ème</sup> revue du programme FMI</p>
<p>► Maroc : le FMI approuve l’octroi d’une nouvelle ligne de précaution et de liquidité de 2,97 Mds $</p>
<p>► Thaïlande : hausse du taux directeur en vue de normaliser la politique monétaire</p>
<p>► Mexique : nouvelle hausse du taux directeur</p>
<p>► Point marchés</p>
</div>80cf1c5d-7952-4a31-b538-d3bb37aba704Flash conjoncture Pays émergents - Rebond de l'activité sud-africaine au T3Selon l’agence nationale des statistiques, la croissance du PIB sud-africain en volume a atteint +2,2 % en variation trimestrielle au 3e trimestre 2018 après deux trimestres de contraction de l’activité (−0,4 % au T2 et −2,6 % au T1). Cette croissance a été permise par le rebond du secteur manufacturier et le soutien des industries du secteur tertiaire, en particulier les services financiers. En revanche, l’activité du secteur minier s’est contractée de 8,8 % en raison notamment de la baisse de la demande et des prix des matières premières sur les marchés internationaux. La consommation, aussi bien privée que publique, a contribué positivement à la croissance tandis que l’investissement a diminué pour le 3e trimestre consécutif (−5,1 %). À lire aussi cette semaine :► Turquie : diminution de l’inflation et baisse marquée des nouvelles immatriculations► Russie : hausse de l’inflation en novembre► Ukraine : approbation du versement d’une tranche AMF► Argentine : baisse des a2018-12-07T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>Selon l’agence nationale des statistiques, la croissance du PIB sud-africain en volume a atteint +2,2 % en variation trimestrielle au 3<sup>e</sup> trimestre 2018 après deux trimestres de contraction de l’activité (−0,4 % au T2 et −2,6 % au T1).</strong> Cette croissance a été permise par le rebond du secteur manufacturier et le soutien des industries du secteur tertiaire, en particulier les services financiers. En revanche, l’activité du secteur minier s’est contractée de 8,8 % en raison notamment de la baisse de la demande et des prix des matières premières sur les marchés internationaux. La consommation, aussi bien privée que publique, a contribué positivement à la croissance tandis que l’investissement a diminué pour le 3<sup>e</sup> trimestre consécutif (−5,1 %).</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>À lire aussi cette semaine :</strong></p>
<p>► Turquie : diminution de l’inflation et baisse marquée des nouvelles immatriculations</p>
<p>► Russie : hausse de l’inflation en novembre</p>
<p>► Ukraine : approbation du versement d’une tranche AMF</p>
<p>► Argentine : baisse des anticipations d’inflation à 12 mois et légère inflexion de la politique monétaire</p>
<p>► Chine: obtention d’une trêve de 90 jours sur la guerre commerciale avec les Etats-Unis</p>ced30f7b-7644-4e85-a161-1b26171cb8acFlash conjoncture Pays émergents - Baisse des investissements publics en Turquie en 2019Selon les données publiées par l’Agence de la stratégie et du budget, les investissements publics en Turquie diminueront de 36 % en 2019 par rapport à 2018, soit une contraction plus importante que lors de la crise de 2001 (−22 %). Selon les objectifs de la Présidence, les investissements publics diminueront de 50 % pour la santé, 47 % pour l’industrie manufacturière, 45 % pour le tourisme, 42 % pour l’agriculture, 39 % pour l’éducation ainsi que le transport, 36 % pour l’industrie minière et 33 % pour les autres services. L’énergie est le seul secteur qui prévoit une hausse pour ses investissements (+11,4 %). Par ailleurs, le taux d’utilisation des capacités du secteur manufacturier a fortement baissé en novembre (−5,8 % en glissement annuel), pour s’établir à 74,1 %, soit le niveau le plus bas de ces 44 derniers mois. À lire aussi cette semaine :► Ukraine : adoption du projet de loi sur le budget 2019► Tunisie : léger ralentissement de l’activité au T3► Inde : baisse de l2018-11-30T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>Selon les données publiées par l’Agence de la stratégie et du budget, les investissements publics en Turquie diminueront de 36 % en 2019 par rapport à 2018, soit une contraction plus importante que lors de la crise de 2001 (−22 %). </strong>Selon les objectifs de la Présidence, les investissements publics diminueront de 50 % pour la santé, 47 % pour l’industrie manufacturière, 45 % pour le tourisme, 42 % pour l’agriculture, 39 % pour l’éducation ainsi que le transport, 36 % pour l’industrie minière et 33 % pour les autres services. L’énergie est le seul secteur qui prévoit une hausse pour ses investissements (+11,4 %). Par ailleurs, <strong>le taux d’utilisation des capacités du secteur manufacturier a fortement baissé en novembre</strong> (−5,8 % en glissement annuel), pour s’établir à 74,1 %, soit le niveau le plus bas de ces 44 derniers mois.</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>À lire aussi cette semaine :</strong></p>
<p style="text-align: justify;">► Ukraine : adoption du projet de loi sur le budget 2019</p>
<p style="text-align: justify;">► Tunisie : léger ralentissement de l’activité au T3</p>
<p style="text-align: justify;">► Inde : baisse de la croissance au T3</p>
<p style="text-align: justify;">► Brésil : hausse de la croissance au T3</p>
<p style="text-align: justify;">► Russie : émission d’un Eurobond</p>a1114eb6-f4b5-45b0-8791-981408b355d0Flash conjoncture Pays émergents - Chine : annonces des autorités pour relancer l’investissement et la demande interneDans un contexte de ralentissement de l’activité (+6,5 % au 3e trimestre 2018 en glissement annuel après +6,7 % au 2e trimestre) et de dégradation de la demande externe (dépréciation du yuan de 6,7 % face au dollar depuis le début de l’année), les autorités chinoises ont affiché leur ambition de renforcer la confiance et la compétitivité des entreprises chinoises. Le gouvernement a annoncé une série de réformes dans le but de faciliter l’entrée d’investissements étrangers en Chine ainsi qu’une baisse de l’impôt sur le revenu pour relancer la demande interne. Par ailleurs, la Banque centrale a annoncé un nouveau plan de soutien aux PME qui s’ajoute à celui du mois de juin pour inciter les banques commerciales à prêter au secteur productif : 150 Mds de yuans de réductions de crédits (en plus des 150 Mds de juin) afin de limiter les effets du resserrement des conditions financières, conséquence de la volonté des autorités de limiter le shadow banking.À lire aussi cette semaine :► Ar2018-10-26T00:00:00+02:00<p><strong>Dans un contexte de ralentissement de l’activité</strong> (+6,5 % au 3e trimestre 2018 en glissement annuel après +6,7 % au 2e trimestre) <strong>et de dégradation de la demande externe</strong> (dépréciation du yuan de 6,7 % face au dollar depuis le début de l’année),<strong> les autorités chinoises ont affiché leur ambition de renforcer la confiance et la compétitivité des entreprises chinoises.</strong> Le gouvernement a annoncé une série de réformes dans le but de faciliter l’entrée d’investissements étrangers en Chine ainsi qu’une baisse de l’impôt sur le revenu pour relancer la demande interne. Par ailleurs, la Banque centrale a annoncé un nouveau plan de soutien aux PME qui s’ajoute à celui du mois de juin pour inciter les banques commerciales à prêter au secteur productif : 150 Mds de yuans de réductions de crédits (en plus des 150 Mds de juin) afin de limiter les effets du resserrement des conditions financières, conséquence de la volonté des autorités de limiter le shadow banking.</p>
<p><strong>À lire aussi cette semaine :</strong></p>
<p>► Argentine : le gouvernement obtient l’approbation de l’Assemblée nationale pour le budget 2019</p>
<p>► Ukraine : nouvel accord avec le FMI et émission d’Eurobonds</p>
<p>► Turquie : statuquo pour la Banque centrale</p>
<p>► Brésil : Election présidentielle et amélioration des conditions financières</p>
<p>► Point marchés financiers émergents</p>bff5deab-56b7-4ed1-a601-4193e949f9d9Flash conjoncture Pays émergents - Forte hausse de l'inflation au BrésilL’inflation brésilienne a atteint 4,4 % en glissement annuel en juin soit son plus haut niveau depuis mars 2017, après 2,9 % en mai. L’inflation se trouvait légèrement en-deçà de la borne inférieure de la cible de la Banque centrale (4,5 % ± 1,5 pt) depuis le mois de mai 2017. En variation mensuelle, l’indice des prix a progressé de 1,3 % sur le mois (après +0,4 % en mai) soit le plus fort taux enregistré depuis janvier 2016. Cette forte hausse de l’inflation en juin s’explique en grande partie par la grève des transporteurs routiers ayant sévi à la fin du mois de mai et provoqué une hausse significative des prix des produits alimentaires, des carburants et de l’électricité. Les groupes alimentation et boissons (+2,0 % en v.m après 0,3 % en mai), habitation (+2,5 % après +0,8 %) et transports (+1,6 % après +0,4 %) expliquent ainsi plus de 90 % de la hausse de l’indice en juin. Selon le consensus de marché de la Banque centrale, l’inflation s’établirait désormais à 4,2 % fin 2018, con2018-07-13T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>L’inflation brésilienne a atteint 4,4 % en glissement annuel en juin soit son plus haut niveau depuis mars 2017, après 2,9 % en mai. </strong>L’inflation se trouvait légèrement en-deçà de la borne inférieure de la cible de la Banque centrale (4,5 % ± 1,5 pt) depuis le mois de mai 2017. En variation mensuelle, l’indice des prix a progressé de 1,3 % sur le mois (après +0,4 % en mai) soit le plus fort taux enregistré depuis janvier 2016. Cette forte hausse de l’inflation en juin s’explique en grande partie par la grève des transporteurs routiers ayant sévi à la fin du mois de mai et provoqué une hausse significative des prix des produits alimentaires, des carburants et de l’électricité. Les groupes alimentation et boissons (+2,0 % en v.m après 0,3 % en mai), habitation (+2,5 % après +0,8 %) et transports (+1,6 % après +0,4 %) expliquent ainsi plus de 90 % de la hausse de l’indice en juin. Selon le consensus de marché de la Banque centrale, l’inflation s’établirait désormais à 4,2 % fin 2018, contre 3,5 % attendu avant la grève.</p>
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<p><strong>À lire aussi cette semaine :</strong></p>
<p>► Venezuela : poursuite de la crise économique</p>
<p>► Tunisie : décaissement d’une tranche FMI et octroi de prêts de la Banque Mondiale</p>
<p>► Ukraine : hausse du taux directeur</p>
<p>► Qatar : hausse de l’excédent de la balance courante</p>
<p>► Point marchés financiers émergents</p>d68b53ab-8d1c-4e3d-bde8-d1c0d9d6b3d7Étude comparative internationale sur la prévention de la corruptionCette étude comparative internationale (ECI) a été réalisée en octobre 2017 à la demande de l’Agence française anticorruption (AFA), afin d’étudier les dispositifs de prévention de la corruption en Allemagne, au Brésil, en Espagne, en Italie, au Mexique, aux Pays-Bas, en Russie et en Ukraine.Créée par la loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016, l’Agence française anticorruption est un service à compétence nationale. Elle a pour mission d'aider les autorités compétentes et les personnes qui y sont confrontées à prévenir et à détecter les faits de corruption, de trafic d'influence, de concussion, de prise illégale d'intérêt, de détournement de fonds publics et de favoritisme.Cette étude permet d’apprécier le système français au regard des législations et dispositifs dans les pays ciblés, afin de permettre à l’agence de renforcer le dispositif de prévention de la corruption, notamment dans ses actions de formation et ses interventions à l’international.Il ressort de ce benchmark qu’il e2018-03-12T00:00:00+01:00<blockquote>
<p>Cette étude comparative internationale (ECI) a été réalisée en octobre 2017 à la demande de l’Agence française anticorruption (AFA), afin d’étudier les dispositifs de prévention de la corruption en Allemagne, au Brésil, en Espagne, en Italie, au Mexique, aux Pays-Bas, en Russie et en Ukraine.</p>
</blockquote>
<p>Créée par la loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016, l’Agence française anticorruption est un service à compétence nationale. Elle a pour mission d'aider les autorités compétentes et les personnes qui y sont confrontées à prévenir et à détecter les faits de corruption, de trafic d'influence, de concussion, de prise illégale d'intérêt, de détournement de fonds publics et de favoritisme.<br />Cette étude permet d’apprécier le système français au regard des législations et dispositifs dans les pays ciblés, afin de permettre à l’agence de renforcer le dispositif de prévention de la corruption, notamment dans ses actions de formation et ses interventions à l’international.</p>
<p>Il ressort de ce benchmark qu’il existe, dans les pays interrogés, divers outils mis à la disposition des entreprises et des administrations pour prévenir efficacement la corruption, là où la règlementation les y oblige (Italie, Russie et Ukraine). S’agissant des États ne disposant pas de dispositif législatif de prévention de la corruption (Allemagne, Brésil, Espagne, Mexique et Pays-Bas), l’étude s'intéresse principalement aux moyens mis en œuvre pour lutter efficacement contre les cas de corruption avérés.</p>
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<p><img style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/d68b53ab-8d1c-4e3d-bde8-d1c0d9d6b3d7/images/fe0bd413-f340-4d25-99ec-e19b26f4dfbf" alt="ECI Prévention de la corruption" width="628" height="455" /></p>845a1a7d-4bfd-4f87-860f-893ff73b76dcFlash conjoncture Pays émergents - Croissance économique sud-coréeenne robuste en 2017Selon la Banque de Corée, la croissance coréenne a atteint +3,1 % en 2017, après +2,8 % en 2015 et 2016, enregistrant ainsi sa plus forte croissance depuis 2014. Le pays bénéficie principalement de la hausse de l’investissement productif (+14,6 %) et des exportations de biens (+3,6 %), dans un contexte de rebond du commerce mondial et d’une forte demande en semi-conducteurs. Néanmoins, la Banque de Corée et le FMI prévoient une baisse de la croissance du PIB de 0,2 pt en 2018, en partie en raison de la hausse du prix du pétrole qui pèserait sur les profits des entreprises et sur le pouvoir d’achat des ménages. À lire aussi cette semaine :► Argentine : nouvelle baisse du taux directeur► Ukraine : hausse surprise du taux directeur► Inde : nouvelle hausse des prêts non performants► Russie : nouvelle contraction de la production industrielle► Point marchés financiers émergents 2018-01-26T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>Selon la Banque de Corée, la croissance coréenne a atteint +3,1 % en 2017, après +2,8 % en 2015 et 2016, </strong>enregistrant ainsi sa plus forte croissance depuis 2014. Le pays bénéficie principalement de la hausse de l’investissement productif (+14,6 %) et des exportations de biens (+3,6 %), dans un contexte de rebond du commerce mondial et d’une forte demande en semi-conducteurs. Néanmoins, la Banque de Corée et le FMI prévoient une baisse de la croissance du PIB de 0,2 pt en 2018, en partie en raison de la hausse du prix du pétrole qui pèserait sur les profits des entreprises et sur le pouvoir d’achat des ménages.</p>
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<p><strong>À lire aussi cette semaine :</strong></p>
<p>► Argentine : nouvelle baisse du taux directeur</p>
<p>► Ukraine : hausse surprise du taux directeur</p>
<p>► Inde : nouvelle hausse des prêts non performants</p>
<p>► Russie : nouvelle contraction de la production industrielle</p>
<p>► Point marchés financiers émergents </p>