Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - UMACFlux de publication de la direction générale du Trésor - UMACFluxArticlesTag-UMACCopyright 20242018-10-08T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.frcb30b6d9-2dfb-41c6-9b4a-c9acab22fa3bRéunion des ministres de la Zone franc, le 8 octobre 2018 à ParisL'édition d'automne 2018 de la réunion des ministres de la Zone franc (RMZF) s'est tenue le 8 octobre 2018 à Paris au ministère de l'Économie et des Finances, après celle de Brazzaville (Congo) en avril 2018. Les travaux ont été présidés par le ministre français de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire. Traditionnellement, les rencontres de la Zone franc permettent aux ministres des Finances, gouverneurs des banques centrales et présidents des institutions régionales de se retrouver et d'évoquer ensemble les sujets d'actualité économique et financière de la zone ainsi que les avancées des travaux de moyen et long terme.Cette réunion des ministres de la Zone franc a permis de faire le point sur la situation économique des pays membres et la nécessité de garantir la soutenabilité financière de la croissanceDepuis la dernière réunion à Paris, il y a un an, des progrès économiques certains ont été observés. Bien entendu, la situation est différente en UEMOA et en CEMAC, avec des 2018-10-08T00:00:00+02:00<blockquote>
<p>L'édition d'automne 2018 de la réunion des ministres de la Zone franc (RMZF) s'est tenue le 8 octobre 2018 à Paris au ministère de l'Économie et des Finances, après celle de Brazzaville (Congo) en avril 2018. Les travaux ont été présidés par le ministre français de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire. Traditionnellement, les rencontres de la Zone franc permettent aux ministres des Finances, gouverneurs des banques centrales et présidents des institutions régionales de se retrouver et d'évoquer ensemble les sujets d'actualité économique et financière de la zone ainsi que les avancées des travaux de moyen et long terme.</p>
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<h2>Cette réunion des ministres de la Zone franc a permis de faire le point sur la situation économique des pays membres et la nécessité de garantir la soutenabilité financière de la croissance</h2>
<p>Depuis la dernière réunion à Paris, il y a un an, des progrès économiques certains ont été observés. Bien entendu, la situation est différente en UEMOA et en CEMAC, avec des différences qui sont liées notamment à la situation des prix du pétrole qui n’agit pas de la même manière selon que les pays sont exportateurs ou importateurs de pétrole.</p>
<p>Les défis sont encore nombreux, notamment en matière de soutenabilité de l’endettement public. Ce point a été largement abordé par les différents intervenants. Les questions de mobilisation des ressources domestiques et de qualité de la dépense ont ainsi été au centre des discussions, notamment lors des réunions restreintes dédiées à la CEMAC et à l’UEMOA. Pour cette dernière zone, les ministres des Finances ont mis en avant la nécessité d’augmenter les ressources fiscales de leurs pays et de tendre au plus vite vers un ratio de recettes fiscales sur le produit intérieur brut de 20%, se fixant pour objectif ambitieux d’augmenter ce ratio dans chacun de ces pays de 1 point de pourcentage par an, pour peu que les conditions sécuritaires le permettent.</p>
<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/cb30b6d9-2dfb-41c6-9b4a-c9acab22fa3b/images/8ab24637-b035-4f88-8242-2725ed051f51" alt="RMZF 8 octobre 2018" width="746" height="497" /></p>
<h3>La RMZF a vocation à prendre des engagements concrets et précis qui font l’objet d’un suivi régulier</h3>
<p>À l’issue des discussions de cette RMZF, les États de la Zone franc ont ainsi adopté des plans d’action et des calendriers détaillés par zone pour le renforcement de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Ces plans d’action sont le fruit d’un rapport rédigé par la Banque Mondiale et co-signé par le GIABA et le GABAC. Ils font suite aux discussions qui se sont tenues en avril dernier à Brazzaville lors de la précédente RMZF et à Paris dans le cadre de la conférence « No money for terror ».</p>
<p>Bien entendu, l’adoption de ces plans d’action n’est pas une fin en soi et leur mise en œuvre reste primordiale. Ils feront désormais l’objet d’un suivi régulier afin de pouvoir juger des progrès réalisés et du respect des calendriers. Un premier point d’étape sera fait en avril à Niamey où se tiendra la prochaine RMZF.</p>
<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/cb30b6d9-2dfb-41c6-9b4a-c9acab22fa3b/images/202e03c7-0e63-4f73-b1a1-6cc5291f94df" alt="Réunion des ministres de la Zone franc, octobre 2018 à Paris" width="854" height="443" /></p>
<p>Crédit photos : Gézelin Grée, Bercy photos</p>062d4e71-d2c1-4dea-a4b6-8eca2c97c8b3Réunion des ministres de la Zone franc, les 12 et 13 avril 2018 à Brazzaville (Congo)Comme chaque année, la première des deux réunions semestrielles des ministres des finances de la Zone franc s’est tenue en Afrique, à Brazzaville (Congo), après Abidjan en avril 2017. Traditionnellement, les rencontres de la Zone franc permettent aux ministres des finances, gouverneurs des banques centrales et présidents des institutions régionales de se retrouver et d'évoquer ensemble les sujets d'actualité économmiques et financières de la zone ainsi que les avancées des travaux de moyen et long terme.Cette réunion des ministres de la Zone franc a permis de conforter les innovations méthodologiquesLes réunions semestrielles des ministres de la zone franc (RMZF) constituent un espace de coordination informelle utile, à la fois entre la France et les Etats de la Zone franc (la France n’étant pas statutairement présente aux conseils des ministres de chacune des zones UEMOA et CEMAC), mais également entre Etats des différentes zones ou entre Etats et institutions.Depuis un an, d2018-04-19T00:00:00+02:00<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Poignée de main -Min Fr et Congolais" src="/Articles/062d4e71-d2c1-4dea-a4b6-8eca2c97c8b3/images/2c1d2536-b81d-46ad-a6b8-28042b049fe1" alt="Poignée de main -Min Fr et Congolais" /></p>
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<p style="text-align: left;">Comme chaque année, la première des deux réunions semestrielles des ministres des finances de la Zone franc s’est tenue en Afrique, à Brazzaville (Congo), après Abidjan en avril 2017. Traditionnellement, les rencontres de la Zone franc permettent aux ministres des finances, gouverneurs des banques centrales et présidents des institutions régionales de se retrouver et d'évoquer ensemble les sujets d'actualité économmiques et financières de la zone ainsi que les avancées des travaux de moyen et long terme.</p>
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<h3>Cette réunion des ministres de la Zone franc a permis de conforter les innovations méthodologiques</h3>
<p>Les réunions semestrielles des ministres de la zone franc (RMZF) constituent un espace de coordination informelle utile, à la fois entre la France et les Etats de la Zone franc (la France n’étant pas statutairement présente aux conseils des ministres de chacune des zones UEMOA et CEMAC), mais également entre Etats des différentes zones ou entre Etats et institutions.</p>
<p>Depuis un an, des innovations méthodologiques ont été introduites, et rendent les RMZF de plus en plus opérationnelles. Des réunions propres à chacune des zones UEMOA et CEMAC ont désormais lieu en marge de la séquence plénière ministérielle.</p>
<p>En outre, des tableaux de suivi de la mise en œuvre des recommandations formulées lors des RMZF précédentes sont examinés à la fois lors de la réunion experts et lors de la réunion des ministres le lendemain.</p>
<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/062d4e71-d2c1-4dea-a4b6-8eca2c97c8b3/images/63598a3c-7159-4076-8e24-6be1743acee8" alt="Photo ministres RMZ pupitre" /></p>
<h3>La RMZF de Brazzaville a permis de s’accorder sur des délivrables concrets, en lien avec l'agenda multilatéral.</h3>
<p><strong> <img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/062d4e71-d2c1-4dea-a4b6-8eca2c97c8b3/images/c8ac3ccf-dac7-4293-b5cb-f0adc13a4aba" alt="RMZF photo de famille" /></strong></p>
<p>Lors de chaque RMZF, les ministres et les participants s’accordent sur un communiqué de presse ainsi qu’une résolution des ministres portant sur la convergence macroéconomique.</p>
<p>Parallèlement, les séquences thématiques de la RMZF donnent lieu à un accord des ministres sur des documents spécifiques. A Brazzaville, les participants ont adopté un <strong>plan d’action relatif à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT),</strong> qui s’articule autour de trois axes :</p>
<ul>
<li>le renforcement du cadre juridique, </li>
<li>la solidarité entre maillons de la chaîne de prévention et de répression,</li>
<li>ainsi que le renforcement du volet pénal.</li>
</ul>
<p>En outre, tous les ministres de la Zone franc se sont accordés sur la signature d’un <strong>appel sur la lutte contre les flux financiers illicites (l’appel de Yaoundé)</strong>.</p>
<p>Dans les deux cas (plan d’action LBC/FT et appel de Yaoundé), ces délivrables illustrent les interactions entre sujets sécuritaires, financiers et de développement. Ils s’inscrivent ainsi dans l’actualité multilatérale plus générale, en particulier s’agissant de la <strong>Conférence de Paris contre le financement du terrorisme, qui se tiendra les 25 et 26 avril 2018</strong> en présence de plusieurs dizaines de chefs d’Etat et de gouvernement.</p>
<div class="focus"><strong>Rappel :</strong><br /> La Zone franc est un dispositif unique en Afrique subsaharienne par lequel la France apporte en particulier une « garantie illimitée de convertibilité », c’est-à-dire l’assurance que, même en cas d’épuisement des réserves de change des pays concernés, les besoins en devises de ces pays seront couverts.
<p> Si ce système trouve son origine historique dans la période coloniale, il convient de rappeler que la Zone franc a beaucoup évolué : elle est aujourd’hui une institution africaine. Chaque État peut souverainement rejoindre ou sortir de la Zone franc (des États ont fait des choix dans un sens comme dans l’autre ces cinquante dernières années) ; et la France n’est pas présente dans les principales instances de gouvernance (conférences des chefs d’États, en particulier) – elle ne demeure présente, de manière minoritaire, que dans des instances à vocation technique. <br />Les pays membres de l’UEMOA sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal, et le Togo. <br />Les pays membres de la CEMAC sont le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée-Equatoriale, la République Centrafricaine, et le Tchad.</p>
</div>
<p> <em>Crédit photos : Ambassade de France au Congo-Brazzaville</em></p>
<div class="ephox-sloth-bin ephox-sloth-bin_55034850511524065184188" style="left: -100000px; top: 0px; width: 100px; height: 100px; overflow: hidden; position: fixed; opacity: 0;" contenteditable="true">La Zone franc est un dispositif unique en Afrique subsaharienne par lequel la France apporte en particulier une « garantie illimitée de convertibilité », c’est-à-dire l’assurance que, même en cas d’épuisement des réserves de change des pays concernés, les besoins en devises de ces pays seront couverts.
<p> Si ce système trouve son origine historique dans la période coloniale, il convient de rappeler que la Zone franc a beaucoup évolué : elle est aujourd’hui une institution africaine. Chaque État peut souverainement rejoindre ou sortir de la Zone franc (des États ont fait des choix dans un sens comme dans l’autre ces cinquante dernières années) ; et la France n’est pas présente dans les principales instances de gouvernance (conférences des chefs d’États, en particulier) – elle ne demeure présente, de manière minoritaire, que dans des instances à vocation technique. <br />Les pays membres de l’UEMOA sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal, et le Togo. <br />Les pays membres de la CEMAC sont le Cameroun, le Congo, le</p>
<p>Gabon, la Guinée-Equatoriale, la République Centrafricaine, et le Tchad.</p>
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