Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - Transition-ecologiqueFlux de publication de la direction générale du Trésor - Transition-ecologiqueFluxArticlesTag-Transition-ecologiqueCopyright 20242023-03-09T00:00:00+01:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr668e9ccc-98e0-417c-a4e3-819575378723À quoi servent les plans de relance mis en place après la crise du Covid-19 ?Les pays de l’Union européenne se sont accordés sur une réponse commune inédite basée sur un endettement commun pour accompagner la reprise après la crise du Covid. La relance européenne devrait favoriser la convergence des niveaux de vie dans l’UE, soutenir l’innovation, le potentiel productif, ainsi que la baisse du chômage structurel. Elle contribuera aussi à relever le défi de la transition verte et numérique. 2023-03-09T00:00:00+01:00<p>Après la crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid-19 et les mesures d'urgence déployées pour limiter les pertes de revenus des ménages et des entreprises, les États membres de l'Union européenne (UE) se sont accordés sur une réponse commune inédite pour accompagner la reprise, le plan NextGenerationEU (NGEU), qui met à disposition des États membres un peu plus de 800 Md€.</p>
<p>Le plan de relance européen repose sur un financement par endettement commun ainsi que sur des ressources nationales (<em>cf.</em> Graphique). Sa pièce maîtresse, la Facilité pour la reprise et la résilience (FRR), finance les Plans nationaux de relance et de résilience (PNRR) composés des réformes et des investissements définis par les États membres.</p>
<p>Les plans de relance européens devraient favoriser la convergence des niveaux de vie dans l'UE. En effet, la répartition des fonds de la FRR favorise les pays présentant de faibles niveaux de PIB par habitant.</p>
<p>Les réformes et les investissements des plans de relance devraient soutenir l'innovation et le potentiel productif, et ainsi renforcer la croissance potentielle et faire baisser le chômage structurel, en particulier dans les pays qui souffraient de faiblesses structurelles plus importantes avant la pandémie. La relance européenne contribuera aussi à relever le défi de la transition verte et numérique, auxquelles les plans de relance doivent consacrer une part dédiée.</p>
<p>Les pays en déficit courant ont orienté leur plan vers des mesures d'offre. Toutefois, la réduction des déséquilibres externes au sein de l'UE et de la zone euro aurait bénéficié d'une plus grande coordination dans la mise en œuvre du plan de relance européen : les pays présentant de larges excédents courants auraient ainsi pu orienter davantage leurs plans de relance vers la demande. À cet égard, un renforcement de l'outil de surveillance macroéconomique européen pourrait favoriser une meilleure coordination des politiques économiques.</p>
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<p style="text-align: center;"> <img class="marge" title="TE-324" src="/Articles/668e9ccc-98e0-417c-a4e3-819575378723/images/dd950a96-da19-4145-8fc4-62cf02f56444" alt="TE-324" /></p>
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<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
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<li><strong> Bankowski K. <em>et al.</em> (2022), "<a href="https://www.ecb.europa.eu/pub/pdf/scpops/ecb.op291~18b5f6e6a4.en.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The economic impact of next generation EU: A euro area perspective</a>", <em>ECB Occasional Paper</em>, No. 291. </strong></li>
<li><strong> Pfeiffer P., Varga J. et J. in ’t Veld (2021), "<a href="https://economy-finance.ec.europa.eu/system/files/2021-07/dp144_en.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Quantifying Spillovers of NGEU investment</a>", <em>European Economy Discussion Papers</em>, n° 144.</strong></li>
<li><strong> Commission européenne (2022), <a href="https://commission.europa.eu/system/files/2022-03/com_2022_75_1_fr.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Premier rapport annuel sur la mise en œuvre de la facilité pour la reprise et la résilience</a>, 1<sup>er</sup> mars 2022.</strong></li>
<li><strong> Commission européenne, <a href="https://ec.europa.eu/economy_finance/recovery-and-resilience-scoreboard/index.html?lang=en" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Recovery and Resilience Scoreboard</a>.</strong>
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<p style="overflow-wrap: break-word; margin-bottom: 10px; line-height: 1.6; color: #41424f; font-family: Dosis, sans-serif; font-size: 14px; text-align: justify;">France Ville Durable a choisi la Pologne pour sa première délégation à l'international, au vu de l'importance du marché polonais pour les entreprises françaises, mais aussi au vu de la coopération décentralisée déjà existante dans le domaine de la ville durable. En effet, l'Ambassade porte depuis 9 ans le projet Eco-Miasto (<em style="overflow-wrap: break-word;">Eco-Ville</em>), une plateforme d'échanges sur la ville durable entre institutions publiques, entreprises et collectivités territoriales.</p>
<p style="overflow-wrap: break-word; margin-bottom: 10px; line-height: 1.6; color: #41424f; font-family: Dosis, sans-serif; font-size: 14px; text-align: justify;">La conférence a permis des échanges entre représentants de collectivités polonaises et élus français, ministères polonais et ministère de la transition écologique français, mais aussi agences, institutions et entreprises, autour des thématiques des données et du digital au service de l'urbain, de la transition énergétique, de l'adaptation de l'espace public et du cadre bâti, ainsi que de la gestion des déchets et de l'économie circulaire.</p>
<p style="overflow-wrap: break-word; margin-bottom: 10px; line-height: 1.6; color: #41424f; font-family: Dosis, sans-serif; font-size: 14px; text-align: justify;">La veille, une visite de terrain coordonnée par le service économique a permis à la délégation française de découvrir la stratégie de revitalisation portée par la ville de Varsovie et sa mise en application dans le quartier de Praga.</p>
<p style="overflow-wrap: break-word; margin-bottom: 10px; line-height: 1.6; color: #41424f; font-family: Dosis, sans-serif; font-size: 14px; text-align: justify;"> </p>
<p style="overflow-wrap: break-word; margin-bottom: 10px; line-height: 1.6; color: #41424f; font-family: Dosis, sans-serif; font-size: 14px; text-align: justify;"> </p>
<p style="overflow-wrap: break-word; margin-bottom: 10px; line-height: 1.6; color: #41424f; font-family: Dosis, sans-serif; font-size: 14px; text-align: justify;"><img class="sans-marge" src="/Articles/73283f67-14d0-4b0d-b9ca-15ee6f46f4d9/images/361bac13-ed3c-41c2-b428-db9fd8d92198" alt="Crédits photo : Ambassade de France à Varsovie" /></p>dc1e7a7f-5b40-469c-8cd0-c3c6844b9402Economic Growth and DecarbonisationA rapid and massive reduction in greenhouse gas emissions must make it possible to limit the effects of climate change. The success of decarbonisation will depend on the implementation of appropriate public policies aimed at reorienting the decisions of economic actors and supporting them. Given the uncertainties and complexity of the economic issues at stake, the understanding of the economic effects of decarbonisation must be further strengthened through evaluation work.2022-10-11T00:00:00+02:00<p>In all sectors (manufacturing, construction, transportation etc.), economic activity goes hand in hand with greenhouse gas (GHG) emissions. However, the carbon intensity of such activity – the quantity of emissions generated by unit of production – can vary, depending on the technology used for example. While economic activity has decoupled from territorial emissions in some countries in the past few years, achieving climate change mitigation objectives will require a faster and more significant cut in emissions. Therefore, a more extensive decoupling is needed to preserve economic growth (see Chart), and it has to take into account imported GHG emissions too.</p>
<p>Public policy measures will be needed to drastically reduce GHG emissions. Environmental policies seek to encourage or compel economic agents to change their practices and shift their investments to emission-free or low-emission activities. Various types of instruments can be deployed to this end, including carbon pricing, regulation and public funding.</p>
<p>From a macroeconomic perspective, the transition to net-zero emissions could primarily have a twofold effect: a rise in the relative price of GHG emissions and a sharp increase in decarbonisation investments. The macroeconomic impact of the transition remains very uncertain, yet it is a subject addressed in a growing body of work. Even though this twofold effect could hamper economic growth and increase inflation during the transition phase in certain scenarios, the cost of the transition would remain well below the cost of inaction.</p>
<p>In particular, the economic impacts during the transition phase depend on the frictions and the adjustment costs in the economy. Decarbonisation policies could be implemented alongside measures that aim to support the most vulnerable agents to mitigate the transition’s negative impacts. In this respect, vocational training policies are key to ensuring job reallocation.</p>
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<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/dc1e7a7f-5b40-469c-8cd0-c3c6844b9402/images/329da2a4-a07b-448e-bb82-b9b0c5ed51d5" alt="Visuel1 TE-315en" /></p>4e386b82-8e63-4ee5-86da-353ac42fead4Croissance et décarbonation de l'économieUne réduction rapide et massive des émissions de gaz à effet de serre doit permettre de limiter les effets du changement climatique. Le succès de la décarbonation dépendra de la mise en place de politiques publiques adéquates visant à réorienter les décisions des acteurs économiques et à les accompagner. Devant les incertitudes et la complexité des enjeux économiques, la compréhension des effets économiques de la décarbonation doit encore être renforcée par le biais de travaux d’évaluation.2022-10-11T00:00:00+02:00<p style="text-align: center;"><iframe title="YouTube video player" src="https://www.youtube.com/embed/q8z08pK6qAU" width="560" height="315" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p>L'activité économique s'accompagne d'émissions de gaz à effet de serre pour produire, construire, transporter... Toutefois, l'intensité carbone de l'activité, c'est-à-dire la quantité d'émissions par unité produite, peut varier, par exemple selon les technologies employées. Si un découplage entre émissions territoriales et activité économique a pu être observé dans plusieurs pays ces dernières années, l'atteinte des objectifs climatiques nécessitera une réduction plus rapide et massive des émissions et donc, pour préserver la croissance, une amplification de ce découplage, y compris sur les émissions importées (Graphique).</p>
<p>Des mesures de politiques publiques seront nécessaires pour rendre possible une forte diminution des émissions de gaz à effet de serre. Les politiques environnementales ont pour objectif d'inciter ou de contraindre les agents à modifier leurs comportements et à réorienter leurs investissements vers les activités sans ou à faibles émissions. Plusieurs familles d'instruments peuvent être mobilisées à cette fin, dont la tarification du carbone, la réglementation, ou le soutien financier public.</p>
<p>Du point de vue macroéconomique, la transition vers la neutralité carbone pourrait avoir deux principaux effets : une hausse du coût relatif des émissions de carbone et une forte augmentation des investissements dans la décarbonation. Sujet d'un nombre croissant de travaux sur la question, l'effet macroéconomique de la transition reste, à ce jour, très incertain. Si, ces deux effets cumulés peuvent, dans certains scénarios, obérer la croissance économique et générer de l'inflation pendant la phase de transition écologique, le coût de la transition resterait bien inférieur au coût de l'inaction face au changement climatique.</p>
<p>Les effets économiques pendant la phase de transition dépendent en particulier des frictions et coûts d'ajustement de l'économie. Pour en modérer les effets négatifs, les politiques de décarbonation peuvent être accompagnées de mesures visant à soutenir la transition des acteurs les plus vulnérables. À cet égard, les politiques de formation professionnelle ont un rôle important à jouer pour faciliter les réallocations d'emplois.</p>
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<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-315" src="/Articles/4e386b82-8e63-4ee5-86da-353ac42fead4/images/a4e158ba-f643-4d4f-a386-56100146aace" alt="TE-315" /></p>
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<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Pisani-Ferry J. (2021), <a href="https://www.piie.com/publications/policy-briefs/climate-policy-macroeconomic-policy-and-implications-will-be-significant" target="_blank" rel="noopener noreferrer">“Climate policy is macroeconomic policy, and the implications will be significant”</a>, Peterson Institute for International Economics. </strong></li>
<li><strong> Gantois T., Girard P. L. et Le Gall C. (2022), <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2022/09/20/evaluation-de-l-impact-macroeconomique-de-la-transition-ecologique-revue-des-modeles-macro-environnementaux-usages-et-limites" target="_blank" rel="noopener noreferrer">« Évaluation de l’impact macroéconomique de la transition écologique : Revue des modèles macro-environnementaux, usages et limites »</a>, <em>Document de travail de la DG Trésor</em> n° 2022/2. </strong></li>
<li><strong> Network for Greening the Financial System (2022), <a href="https://www.ngfs.net/en/ngfs-climate-scenarios-central-banks-and-supervisors-september-2022" target="_blank" rel="noopener noreferrer">“NGFS Scenarios for central banks and supervisors”</a>.</strong></li>
<li><strong> Groupe intergouvernemental d’étude sur le climat (2022), <a href="https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg3/resources/spm-headline-statements/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">“Climate Change 2022: Mitigation of Climate Change. Contribution of Working Group III to the Sixth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change”</a> (chapitre 3 notamment).</strong></li>
</ul>
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<p> </p>b1636f01-4d80-4c54-8630-949702056d8cLa stratégie Power-to-X du DanemarkNouvelle stratégie du Gouvernement danois pour le développement et la promotion des carburants verts.2022-09-22T00:00:00+02:00<p>La stratégie du Gouvernement danois sur le développement et la promotion des carburants verts, adoptée par le Parlement en début d’année, vise un objectif de 4 à 6 GW de capacité d’électrolyse installée en 2030. L’ambition est à la fois de réduire les émissions GES du Danemark et de soutenir les possibilités d’exportation des entreprises danoises, en produisant des carburants verts pour le transport maritime, aérien et routier lourd, ainsi que pour l’agriculture et une partie de l’industrie, aussi bien au Danemark qu’à l’étranger. Le Danemark entend entre autres soutenir le développement des carburants verts en lançant un appel d’offres d’une valeur de 170 M€. Alors que différents acteurs se réjouissent que la stratégie définisse une direction et un cadre pour le Power-to-X (PtX), plusieurs relèvent également que son succès va dépendre de sa mise en œuvre, ainsi que des différentes mesures qui suivront.</p>b3bfe7d3-17d5-4146-81dc-a842ae11da50Évaluation de l’impact macroéconomique de la transition écologique : revue des modèles macro-environnementaux, usages et limitesLes modèles macro-environnementaux sont utilisés pour évaluer les politiques climatiques et garantir l’efficacité du processus d’élaboration des politiques d’atténuation du réchauffement climatique. Ce document propose une revue de littérature de différents modèles à disposition des administrations publiques nationales et des institutions internationales. Une catégorisation est proposée en fonction de la structuration, du paramétrage, de l’utilisation et des limites de ces modèles.2022-09-20T00:00:00+02:00<blockquote>
<p>La série des Documents de Travail présente des travaux menés au sein de la DG Trésor, diffusés dans le but d’éclairer et stimuler le débat public. Ces travaux n’engagent que leurs auteurs.</p>
</blockquote>
<p><br /> Les exercices d’évaluation des politiques climatiques contribuent à garantir l’efficacité du processus d’élaboration des politiques d’atténuation du réchauffement climatique vis-à-vis des objectifs fixés. Les modèles macro-environnementaux sont utilisés dans ce cadre pour évaluer les effets de ces politiques sur l’économie dans son ensemble, par le biais d’un cadre formel cohérent. La revue de littérature des modèles à disposition des administrations publiques nationales et des institutions internationales conduit à établir quatre catégories de modèles, en fonction de la manière dont ils sont structurés et paramétrés, de leur utilisation, et de leurs limites. Il s’agit des modèles d’équilibre général calculable, des modèles macroéconométriques, des modèles d’évaluation intégrés et des modèles d’équilibre général dynamiques et stochastiques. Cette revue est complétée par la présentation détaillée de cinq modèles, selon la même approche descriptive. Une critique transversale peut être adressée à ces modèles, relative à leur manque de transparence dans leur utilisation en pratique, tant au niveau de la description des mécanismes pris en compte, que de la présentation des résultats, qui, en l’absence d’un cadre théorique unifié, limite la compréhension de l’impact des politiques sur l’économie.</p>
<p> </p>
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<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="DT-2022-02" src="/Articles/b3bfe7d3-17d5-4146-81dc-a842ae11da50/images/349d8a11-6301-44cd-8c6e-8af9889d0570" alt="DT-2022-02" /></p>b1c85300-d662-4c11-83ee-41d86c12f793Brèves de l'ASEAN semaine 42 (2021)FAITS SAILLANTS: Région : hausse de 43% des flux d’IDE entrants au 1er semestre 2021|Vietnam : déficit commercial de 41,9 Mds USD avec la Chine sur les 9 premiers mois de 2021|Indonésie : 25,1 Mds USD d’excédent commercial sur les 9 premiers mois de 20212021-10-22T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="e" src="/Articles/b1c85300-d662-4c11-83ee-41d86c12f793/images/18aeee78-c029-4cf3-8c75-860aefead905" alt="e" /></p>
<h6 style="color: #333333; margin-top: 48px; text-align: justify;"><em>Avec les contributions des Services économiques de Bangkok, Hanoï, Jakarta, Kuala Lumpur, Manille, Rangoun, Phnom Penh et de l’Antenne de Vientiane</em></h6>
<h6 style="color: #333333; margin-top: 48px; text-align: justify;"><em>Retrouvez les Brèves de l’ASEAN et bien d’autres actualités régionales sur <a href="https://twitter.com/DGTresorASEAN?lang=fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Twitter</a> <img src="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/b78e3d9a-b617-4719-bd24-0f22ae945208/images/f8ec5659-c1ba-4a83-ac9b-ce74e9d2388e" alt="cid:image005.png@01D3E93E.52048B30" width="21" height="21" border="0" />en suivant les Services économiques en ASEAN (<a href="https://twitter.com/DGTresorASEAN" target="_blank" rel="noopener noreferrer">@DGTresorASEAN</a>)</em></h6>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<blockquote>
<p>Faits saillants</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;">► </span>Région : hausse de 43% des flux d’IDE entrants au 1er semestre 2021</p>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;">► </span>Vietnam : déficit commercial de 41,9 Mds USD avec la Chine sur les 9 premiers mois de 2021</p>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;">► </span>Indonésie : 25,1 Mds USD d’excédent commercial sur les 9 premiers mois de 2021</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="e" src="/Articles/b1c85300-d662-4c11-83ee-41d86c12f793/images/7a2ddc55-feb8-456b-a234-475006f02813" alt="e" /></p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Région</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Interdépendance commerciale croissante entre la Chine et l’ASEAN</strong></p>
<p style="text-align: justify;">D’après une publication de DBS, l'ASEAN est depuis 2020 le premier partenaire commercial de la Chine, juste devant l'UE. L’ASEAN-6 (ID, MY, VN, TH, PH, SG) représente ainsi 14% du total des échanges de biens de la Chine, alors que la Chine pèse 20% des échanges de biens de l’ASEAN dont elle est aussi le premier partenaire comercial. La croissance des échanges a été tirée à la fois par les exportations et les importations, mais surtout par les importations chinoises depuis l’ASEAN, conséquence de l’augmentation des investissements dans la région au cours des deux dernières décennies. La balance commerciale Chine/ASEAN-6 reste néanmoins déficitaire pour la région à hauteur de 2,5% du PIB de l’ASEAN-6 en 2020. Le Vietnam a connu la plus forte croissance de ses échanges avec la Chine (+21% de TCAM de 2000 à 2020). Les importations depuis l'ASEAN par la Chine sont dominées par les carburants, les produits agricoles et alimentaires ainsi que l'électronique. DBS prévoit une poursuite de l’intensification des échanges commerciaux Chine-ASEAN sous l'impulsion du RCEP.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="e" src="/Articles/b1c85300-d662-4c11-83ee-41d86c12f793/images/2b06a79e-7ccd-4c9e-a07f-6d464170dd70" alt="e" width="380" height="396" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Hausse de 43% des flux d'IDE vers l’Asie du Sud-Est au S1 2021 </strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon un rapport intérimaire de la CNUCED, les flux d’IDE à destination de l’Asie du Sud-Est sont en hausse de 43% au premier semestre 2021, après s’être contractés de 25% en 2020. L’augmentation des IDE est plus faible qu’à l’échelle mondiale (+78%) car les flux se sont majoritairement dirigés vers les économies développées (+193%). Dans les pays en développement, la reprise des IDE dans les secteurs liés aux objectifs de développement durable (ODD) fixés par l’ONU reste fragile, le nombre de projets reculant de 6%. Dans l’ensemble, les perspectives pour l’année 2021 sont positives bien que le rythme d’augmentation des flux d’IDE devrait ralentir au second semestre.</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Indonésie </p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Bank Indonesia maintient son taux directeur à 3,5% pour le 9ème mois consécutif</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Bank Indonesia a injecté 129 200 Mds IDR (9,2 Mds USD) de liquidités dans l’industrie bancaire depuis le début de l’année 2021, et poursuit sa politique d’achats de titres publics (142 400 Mds IDR au 15 octobre 2021, soit 10,1 Mds USD). Les taux à un jour sur les marchés interbancaires et le taux de dépôt à un mois ont diminué de respectivement 50 et 171 points de base en glissement annuel, pour atteindre 2,80% et 3,28% en septembre 2021. La banque centrale maintient ses prévisions de croissance annuelle à 3,5-4,3%, en anticipant une accélération de la reprise économique au T4-2021, et prévoit une inflation annuelle en dessous du taux cible, fixé à 3%±1% pour 2021.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Excédent commercial de 25,1 Mds USD sur les 9 premiers mois de l’année</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La balance commerciale de l’Indonésie enregistre un excédent de 4,4 Mds USD en septembre 2021, soit une diminution de 7,9% par rapport à l’excédent record d’août 2021 (4,8 Mds USD). L’excédent des trois premiers trimestres 2021 cumulés atteint 25,1 Mds USD, soit une augmentation de 87,8% en glissement annuel (g.a.). En septembre 2021, les importations atteignent 16,2 Mds USD, -2,7% en variation mensuelle (v.m.). Les exportations s’élèvent à 20,6 Mds USD (-3,8% en v.m.), en lien avec la forte diminution de la valeur exportations de graisses végétales et animales (-30,5% en v.m., soit 2,8 Mds USD) dominées par l’huile de palme. Ce repli en valeur s’explique principalement par la réduction du volume d’huile de palme brut (HPB) exporté, le cours de l’HPB étant resté relativement stable sur la période (+5,9% entre le 30 juillet et le 30 septembre 2021). Les exportations de combustibles minéraux, dominées par le charbon, restent stables en valeur (+5,5% en v.m.) et atteignent 4,0 Mds USD en septembre 2021, soit 19,2% des exportations totales.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La dette extérieure atteint 37,2% du PIB en août 2021 </strong></p>
<p style="text-align: justify;">La dette extérieure de l’Indonésie atteint 423,5 Mds USD à la fin du mois d’août 2021, soit 37,2% du PIB (+2,7% en g. a. après +1,7% en juillet 2021). La dette extérieure de l’Etat atteint 207,5 Mds USD (+3,5% en g.a.), portée par l’achat de titres de la dette publique par les investisseurs étrangers. La dette extérieure de la banque centrale a augmenté de 46% au mois d’août (soit 9,2 Mds USD), en lien avec les droits de tirage spéciaux (DTS) alloués par le FMI à l’Indonésie. Ces DTS ne devraient pas augmenter la charge de la dette pour l’Indonésie, le taux d’intérêt des DTS étant équivalent aux intérêts perçus par Bank Indonesia sur ses réserves d’actifs. La dette extérieure du secteur privé atteint 206,8 Mds USD, soit une diminution de 1,2% en g.a. s’expliquant principalement par la baisse de la dette extérieure des sociétés financières (-5,0%).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le fonds souverain d'Abu Dhabi investit 400 M USD dans GoTo</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le fonds souverain d’Abu Dhabi (ADIA) est devenu le principal investisseur dans l’entreprise indonésienne GoTo, suite à un investissement de 400 M USD au cours de la phase de pré-offre publique initiale. C’est le premier investissement de l’ADIA dans une entreprise de la tech en Asie du Sud-Est, et son plus gros investissement en Indonésie. Suite à la création de GoTo, né de la fusion des entreprises de e-commerce Gojek et Tokopedia. Pour l’entrée en bourse prévue pour janvier 2022, la valeur du groupe est estimée à 28,5 Mds USD. L’an passé, le groupe GoTo a généré plus de 1,8 milliard de transactions, pour une valeur transactionnelle de plus de 22 Mds USD.</p>
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<p style="text-align: justify;">Malaisie</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Les ventes de détail ne se redresseraient qu'en 2022</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Dans son rapport <em>Malaysia 2022 Consumer Outlook</em>, Fitch Solutions estime que la valeur des ventes au détail n’atteindra que 206 Mds USD en 2021 contre 218 Mds USD en 2019, avant la crise sanitaire. Fitch prévoit qu’elles devraient progresser de 5,1% en termes réels en 2022 (dans l’hypothèse plus large d’une augmentation du PIB de 5,5%), en dépit du risque d’une inflation élevée au premier trimestre et de l’apparition possible de nouveaux variants du virus Covid-19 qui conduirait à réimposer des mesures de restriction (ce que le ministre du Commerce international et de l’Industrie, n°2 du gouvernement, a toutefois expressément exclu).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>TNB s'associe à EDF dans un champ éolien innovant en mer </strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’électricien national malaisien Tenega Nasional Bhd (TNB) a pris une participation de 49% dans le champ éolien en mer expérimental de Blyth, au large du Royaume-Uni, détenu jusque-là à 100% par EDF Renouvelables. Ce champ, démonstrateur de technologies innovantes, compte aujourd’hui 5 turbines (41,5 MW, Blith 1) et devrait installer prochainement 58,4 MW supplémentaires (Blyth 2). TNB souhaite développer sa production d’énergies vertes, particulièrement hors de Malaisie (la société vise un parc de 2 733 MW au Royaume-Uni et en Europe à l’horizon 2025), et réduire ainsi, d’ici 2035, son intensité d’émission de GES de 35% et sa dépendance au charbon de 50%.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>AirAsia X propose de ne rembourser que 0,5% de sa dette</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Pour éviter sa liquidation, la filiale long courrier du transporteur à bas coût AirAsia propose à ses créanciers de ne rembourser que 0,5% de sa dette de 8,1 Mds USD (dont la moitié concerne des appareils commandés à Airbus) et de mettre un terme à tous les engagements existants. Par ailleurs, elle propose de verser à ces mêmes créanciers 20% de ses revenus annuels entre 2023 et 2026 si ceux-ci dépassent 72 M USD. Cette proposition ne pourra se concrétiser que si elle est approuvée par des créanciers (qui doivent se prononcer d’ici au 12 novembre) représentant au moins 75% de la valeur des 3 catégories de dettes. Par ailleurs, AirAsia X discute avec les sociétés de crédit-bail pour restructurer ou annuler les contrats concernant 29 appareils.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les douanes américaines bloquent les importations de gants fabriqués par Supermax</strong></p>
<p style="text-align: justify;">A la suite d’une enquête, l’<em>US Customs and Border Protection (CBP)</em> ont considéré que l’entreprise malaisienne <em>Supermax Corporation Bhd</em> ne respectait pas 10 des 11 critères de l’OIT définissant le travail forcé et ont, en conséquence, interdit les importations aux Etats-Unis des gants jetables fabriqués par cette société et ses filiales à compter du 21 octobre. Supermax est la quatrième société malaisienne visée par une telle mesure après Top Glove (gants jetables, interdiction levée depuis) et deux producteurs d’huile de palme et dérivés (FGV Holdings et Sime Darby Plantation).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Signature d'un accord entre le MEDEF International et la MIDA </strong></p>
<p style="text-align: justify;">A l’occasion du déplacement en France du ministre malaisien du Commerce International et de l’Industrie, le MEDEF International et la <em>Malaysian Investment Development Authority</em> ont signé un accord en vue de promouvoir et faciliter les investissements.</p>
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<p style="text-align: justify;">Singapour</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Prolongement des restrictions assorti d’une aide financière de 480 M USD</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Face à la dégradation de la situation sanitaire depuis début septembre, avec plus de 3 000 cas de COVID-19 enregistrés en moyenne, contre moins de 1 000 auparavant, les autorités ont annoncé le 20 octobre le prolongement des mesures de distanciation sociale en vigueur depuis le 27 septembre. Ces restrictions incluent notamment une limitation des rassemblements à deux personnes et l’encouragement du télétravail. Elles devraient s’étendre jusqu’au 21 novembre avec un point d’étape à deux semaines. Le gouvernement a parallèlement renforcé le soutien à l’emploi (subvention de 25% des salaires dans les secteurs les plus touchés) et accordera une exonération de 0,5 mois de loyer à un certain nombre de locataires. Les chauffeurs privés recevront également entre 4 et 7 USD par jour. Au total, l’aide versée sera de 640 M SGD (480 M USD), entièrement prélevée sur les recettes de l’Etat.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Attractivité : Singapour 2ème de l'Indice mondial compétitivité et talents</strong></p>
<p style="text-align: justify;">En 2021, Singapour passe de la 3ème à la 2ème place, derrière la Suisse et devant les Etats-Unis, dans l'Indice mondial compétitivité et talents, élaboré par l'Insead et Accenture. L'indicateur met en évidence la qualité du paysage réglementaire de Singapour ainsi que sa capacité à attirer des talents dans des domaines de pointe tels que les bio-nanotechnologies. Singapour possèderait l'un des pools de talents les plus complets au monde mais pâtit en revanche d'une moindre capacité à les retenir, en particulier sur les postes hautement qualifiés.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les partenaires sociaux recommandent de réviser le processus d'examen des demandes d'Employment Pass (EP)</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Sur recommandations d'une Task force conjointe composée de représentants du Congrès national des syndicats (NTUC) et de la Fédération nationale des employeurs de Singapour (SNEF) au ministère du Travail (MOM), le processus d'examen des demandes d'Employment Pass (EP) pourrait être resserré afin d'améliorer l'équité sur le lieu de travail et de renforcer la compétitivité des travailleurs singapouriens. Parmi les recommandations, la Task force propose la mise en place d'un système à points pour prendre en compte des facteurs autres que les qualifications et le salaire du candidat (contribution sectorielle, recrutement de travailleurs locaux, diversité des nationalités au sein de l'entreprise notamment). La Task Force propose également de différencier l'accessibilité des travailleurs étrangers à l’emploi en fonction des professions pour lesquelles une offre locale abondante possédant les compétences requises est disponible.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Accord sur le développement d'une économie verte pour un avenir durable avec l'Australie</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon un communiqué de presse conjoint des deux pays, Singapour et l'Australie s'engagent à conclure un accord sur l'économie verte (GEA), visant à accélérer la transition verte et durable des deux pays, et à soutenir la création d'emplois et la réduction des émissions de carbone. L'accord doit permettre de soutenir les initiatives visant à encourager et à faciliter le commerce et l'investissement, en mettant l'accent sur la réduction de la charge administrative pesant sur les entreprises. Il a également pour objectif d’éliminer les obstacles non tarifaires au commerce des biens et services environnementaux et d’accélérer l'adoption de technologies vertes à faibles émissions.</p>
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<p style="text-align: justify;">Vietnam </p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Déficit commercial de 41,9 Mds USD avec la Chine entre janvier et septembre</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Vietnam a enregistré un déficit commercial de 41,9 Mds USD avec la Chine entre janvier et septembre, soit 16,8 Mds USD de plus que sur la même période en 2020, selon le Département général des douanes du Vietnam. Sur les 9 premiers mois de l’année, les exportations vers la Chine s’élèvent à 38,8 Mds USD (+19,3% en g.a.), tandis que 80,7 Mds USD de marchandises ont été importés en provenance de Chines (+40% en g.a.).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Prévision de croissance du PIB de 1,8% en 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Vietnam pourrait atteindre une croissance de 1,8% du PIB en 2021 dans le contexte d’une adaptation efficace à l’épidémie et de la fluidité des mouvements de marchandises pendant la période de fin d’année, selon les dernières estimations du Centre d’études économique et stratégique du Vietnam (VESS). Sous l’hypothèse d’un scénario moins favorable, si les politiques appliquées par les localités n’étaient pas en harmonie et si l’épidémie réapparaissait, le pays pourrait n’enregistrer qu’une croissance de 0,2% cette année.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Ratification de l'accord de l'ASEAN sur le commerce des services (ATISA)</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Vietnam a ratifié l'accord de l’ASEAN sur le commerce des services (ATISA) le 18 octobre. Dès son entrée en vigueur, le pacte remplacera l'accord-cadre de l'ASEAN sur les services (AFAS), entré en vigueur en 1995. En principe, l'ATISA porte sur la mise en œuvre des engagements de libéralisation de l'AFAS, la réduction des barrières discriminatoires entre les fournisseurs de services, pose une base juridique solide et instaure un mécanisme plus transparent pour le commerce des services dans la région.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>9 lignes de train supplémentaires prévues jusqu'en 2030</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le plan national de développement des chemins de fer jusqu’en 2030 prévoit 9 lignes supplémentaires d’une longueur totale de 2 362 km. Le réseau national ne compte aujourd’hui que 7 lignes (2 440 km). En 2030, le transport ferroviaire devrait transporter 11,8 Mt de marchandises, soit 0,27% de parts de marché, et 460 millions de passagers, soit 4,4% de parts de marché. Ce plan nécessitera environ 240 000 Mds VND (10,5 M USD) d’investissements.</p>
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<p style="text-align: justify;">Thaïlande</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Baisse des profits des banques commerciales au T3 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le profit net des banques commerciales devrait diminuer d’un peu plus de 40%, à environ 32,5-33,5 Mds THB (1 Md USD) au T3 2021 par rapport au trimestre précédent, selon le département des études économiques de la Kasikorn Bank (deuxième banque du pays). Cette réduction refléterait tant celle des revenus tirés des activités de crédit que des frais de service bancaire. Globalement, l’aggravation de la situation économique a contraint les banques à réduire partiellement l’octroi de nouveaux crédits, en particulier les prêts aux particuliers (pour mémoire, l’endettement des ménages dépasse aujourd’hui 90% du PIB) dans un contexte de hausse des prêts non performants (attendu à 3,17% contre encore 3,01% au trimestre précédent). En outre, la valeur des placements des banques (cours des obligations déjà émises) devrait se contracter sous l’effet de la hausse récente des rendements sur les obligations d’Etat (effet balançoire).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Réouverture plus large du pays au tourisme international</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Premier ministre vient d’annoncer que la Thaïlande ouvrira ses frontières aux voyageurs étrangers vaccinés de 46 pays à partir du 1<sup>er</sup> novembre, dont la France, contre encore 10 annoncés la semaine dernière. Ces touristes ne pourront néanmoins visiter qu’une liste de 17 lieux touristiques (les principaux). L’objectif affiché des autorités est de ne plus attendre pour relancer le tourisme alors que le secteur est plongé depuis deux ans dans un marasme économique.</p>
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<p style="text-align: justify;">Philippines</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Hausse attendue de 4% des envois de fonds de la diaspora philippine en 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">D’après la Banque centrale des Philippines (BSP), les envois de fonds de la diaspora philippine (OFW) ont augmenté de 5,1% en g.a. pour atteindre 2,6 Mds USD en août 2021. Ils ont toutefois diminué de 8,6% par rapport aux 2,8 Mds USD atteints en juillet, record de cette année. Sur les huit premiers mois de 2021, le total des envois de fonds a augmenté de 5,7% pour atteindre 20,4 Mds USD, contre 19,2 Mds USD enregistrés à la même période l'année dernière. Les États-Unis restent la principale source d'envois de fonds, suivis de Singapour, de l'Arabie saoudite, du Japon, du Royaume-Uni, des Émirats arabes unis, du Canada, de la Corée du Sud, du Qatar et de Taïwan. Combinés, ces pays représentent environ 79% du total des envois. Ces derniers soutiennent les dépenses des ménages, qui représentent environ 70% de l’économie. La BSP s'attend à ce que les envois de fonds augmentent de 4% cette année après avoir diminué de 0,8% en 2020.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Croissance des dépenses de santé de 12,6% en 2020</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les dépenses de santé courantes des Philippines ont atteint 17,5 Mds USD en 2020, +12,6% par rapport à 2019. Elles représentaient 5,6% du PIB en 2020 contre 4,9% l’année précédente. Par habitant, les dépenses de santé s'élevaient à 161 USD en 2020, soit une augmentation de 10,7% par rapport à 2019. Les dépenses de santé financées par les régimes publics et les régimes obligatoires de financement des soins de santé ont été les plus importantes en 2020 (45,7%). Parmi les prestataires de soins de santé, la majeure partie des dépenses a été consacrée aux hôpitaux (43,8%), suivis des pharmacies (28,2%) et des prestataires de soins préventifs (9%).</p>
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<p style="text-align: justify;">Cambodge</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Assouplissement des exigences à l'entrée du territoire pour les voyageurs vaccinés</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Dans le cadre de la réouverture progressive du pays, le gouvernement a raccourci la durée de quarantaine pour les voyageurs complètement vaccinés. Une quarantaine de 3 jours est désormais requise pour les investisseurs, experts techniques, agents diplomatiques et fonctionnaires de retour de mission à l’étranger. Les voyageurs dits « normaux », cambodgiens et étrangers, seront soumis à une quarantaine de 7 jours. Toutefois, une quarantaine de 14 jours reste maintenue pour les voyageurs non ou partiellement vaccinés. Le gouvernement a par ailleurs réactivé le mécanisme de parrainage et d’invitation des investisseurs et des experts étrangers afin de leur permettre de réduire leur quarantaine. De plus, les touristes peuvent à nouveau, depuis le 19 octobre, solliciter la délivrance de visas électroniques (« Visas T »), mais leur délivrance reste cependant suspendue jusqu’à nouvel ordre. Enfin les mesures administratives de lutte contre le COVID-19 à Phnom Penh sont assouplies : les rassemblements privés sont désormais limités à 50 personnes, contre 15 auparavant. Au 18 octobre, 13,6 millions de personnes de 6 ans et plus ont été vaccinées, soit 85% de la population totale, dont 12,7 million ont reçu une deuxième dose et 1,5 million une troisième dose.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Prêt de 40 M USD de la BAsD pour le développement du secteur financier</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Banque asiatique de développement (BAsD) a approuvé un nouveau prêt de 40 M USD pour soutenir les efforts du gouvernement en matière d’accès au crédit des micro, petites et moyennes entreprises (MPME) et de la réforme du secteur financier. Ce prêt s’inscrit dans le cadre du 3ème sous-programme du Programme de développement du secteur financier inclusif et fait suite à 2 sous-programmes mis en œuvre entre 2016 et 2019. Dans le cadre du nouveau sous-programme, le gouvernement a adopté par voie législative une stratégie nationale d’inclusion financière et a lancé plusieurs initiatives pour accroître l’accès au financement, notamment un système de garantie publique des crédits aux PME.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Emission d'un nouveau billet commémoratif</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Banque nationale du Cambodge a annoncé la mise en circulation d’un nouveau billet de 30 000 KHR (environ 7,5 USD) pour célébrer le 30ème anniversaire des Accords de Paris sur le Cambodge (23 octobre 1991) et le retour au pays du Roi Sihanouk (14 novembre 1991). Ce billet commémoratif représente au recto un portrait de Roi Sihanouk et au verso une photo du Roi et du Premier ministre HUN Sen, sur fond de Tour Eiffel, de Palais royal et du Monument de l'Indépendance de Phnom Penh.</p>
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<p style="text-align: justify;">Laos </p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Déficit commercial de près de 100 M USD sur les 9 premiers mois de l'année</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon le ministère de l'Industrie et du Commerce, les exportations du pays ont atteint 4,1 Mds USD (hors revenus tirés de l’exportation d’électricité), contre 4,2 Mds USD pour les importations. Le montant des échanges avec la Thaïlande a atteint 640 M USD, derrière la Chine (1,7 Md USD) et le Vietnam (en augmentation à 842 M USD). En incluant les exportations d’électricité, la Thaïlande reste le premier partenaire commercial du pays, la Chine étant le premier client du Laos.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Remise de la 1ère rame du train "Lane Xang" à la gare de Vientiane</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Une première rame du train électrique (EMU) nommée « Lane Xang » (d’après l’ancien nom du Laos, « le pays du million d'éléphants ») a été remise par l'ambassadeur de Chine au ministre des Travaux publics et des Transports. Chaque rame disposera de 9 voitures (1 motrice, 1 voiture de 1ère classe, 1 voiture-restaurant et 6 voitures de 2ème classe pour 720 passagers au total). La mise en service devrait débuter le 2 décembre, jour du 46ème anniversaire de la fondation de la RDP lao. Les prix des billets n'ont pas encore été annoncés. La seconde rame sera nommée « Khaen Lao », du nom de l'instrument à anche emblématique dont la musique a été reconnue comme patrimoine culturel immatériel mondial par l'UNESCO en 2018.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Accord de partenariat entre la Banque Lao de Développement et Inthira pour développer des sites touristiques</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Banque Lao de développement (LDB) a signé le 18 octobre un accord de partenariat stratégique avec le groupe laotien Inthira pour développer conjointement 2 projets touristiques. En vertu de cet accord, les deux parties investiront ensemble 20 Mds LAK (environ 2 M USD) pour construire 2 complexes touristiques : l’un dans une forêt protégée du village de Veunthaen (district de Xaythany), l’autre sur le mont Phouphaman (district de Khounkham). Les travaux devraient durer environ 1 an pour la première et 6 mois pour la seconde.</p>
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<p style="text-align: justify;">Birmanie </p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>La Birmanie a approuvé 3,8 Mds USD d’IDE entrants sur l’année fiscale 2020/2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Myanmar Investment Commission a annoncé l’approbation de 3,79 Mds USD d’investissements directs étrangers pour l’année fiscale 2020/21, soit une baisse de 22% par rapport l’année précédente. Sur les 48 projets retenus, 27 concernent le secteur manufacturier (essentiellement textile) et 6 le secteur de la production électrique. A noter qu’un seul projet (non précisé mais probablement émanant des Iles vierges britanniques et relatif à une usine de production d’électricité au GNL) représente les 2/3 du montant total. Le Japon est le deuxième investisseur avec un flux attendu estimé à 518 M USD (3 projets) suivi de Singapour avec 429 M USD (14 projets).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le gouvernement adopte sa loi de planification</strong></p>
<p style="text-align: justify;">En complément d’une loi de finance transitoire, le gouvernement militaire a adopté la « planning law » qui fixe les ambitions de croissance pour les 6 mois à venir. Ainsi, selon les attentes des autorités, le PIB devrait progresser de 3,8% soutenu notamment le développement des industries forestières (+12,8%), du secteur de la finance (+12,5%), de l’électricité (+9,8%) et des industries extractives (+9,5%). Le texte indique également une prévision à hauteur de 8,8 Mds USD pour les importations (+9%) et 8,2 de Mds USD pour les exportations (+6%).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Intervention de la banque centrale sur le marché des changes</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le 18 octobre, la banque centrale (CBM) a dû se résoudre à nouveau à vendre 50 M USD de ses réserves sur le marché des changes pour soutenir la monnaie nationale. Il s’agit de sa plus importante intervention cette année. Depuis le coup d’Etat, le Kyat s’est dépréciée de 56% et, selon le ministre des Finances, les réserves de changes s’élevaient mi-octobre à 6,04 Mds USD</p>f20c752c-be3a-4fd7-908d-7f8622ba2491Les brèves économiques du Danemark #10Actualités économiques et financières au Danemark - semaine du 23 avril 20212021-06-02T00:00:00+02:00<p>Les principaux titres sont :</p>
<ul>
<li>De nouvelles acquisitions stratégiques pour Saint-Gobain au Danemark ;</li>
<li>Ouverture de la nouvelle usine d’asphalte de Colas à Horsens ;</li>
<li>Différents scénarios de reprise économique au Danemark, selon le déploiement de la vaccination dans le monde ;</li>
<li>Carsten Egeriis, nouveau CEO de Danske Bank ;</li>
<li>Introduction en bourse de Donkey Republic ;</li>
<li>Record de financements par Vækstfonden en 2020 ;</li>
<li>Le gouvernement a publié son plan pour les infrastructures publiques d’ici 2035 ;</li>
<li>Le Danemark occupe la troisième place du classement sur la transition énergétique du World Economic Forum ;</li>
<li>Ørsted et ATP préparent une offre pour l’île énergétique en mer du Nord ;</li>
<li>Risque d’abandon du projet de parc éolien offshore Omø Syd ;</li>
<li>Ørsted fait l’acquisition de Brookfield Renewable Ireland (BRI).</li>
</ul>74207802-362b-4cbe-9f41-9652a55ed7e5Akuo Energy Indonesia signe un accord pour le développement d’un projet de ferme solaire flottante de 16 MWpAkuo Energy Indonesia, filiale à 99% de l’entreprise française Akuo Energy, a signé le 5 avril 2021 un accord avec une filiale de l’entreprise publique d’acier Krakatau Steel pour le développement d’une ferme solaire flottante de 16 MWp. Après la finalisation des démarches techniques et administratives et le bouclage financier dans les mois à venir, la construction devrait démarrer au T4 2021 pour une mise en service au T4 2022. 2021-04-15T00:00:00+02:00<p><img class="sans-marge" title="signature" src="/Articles/74207802-362b-4cbe-9f41-9652a55ed7e5/images/de7bbba5-49d3-4600-991c-dca446e95c14" alt="signature" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le 5 avril 2021, Akuo Energy Indonesia a signé un accord avec une filiale de l’entreprise publique indonésienne de production d’acier PT. Krakatau Steel, PT. Krakatau Tirta Industri (KTI), pour le développement d’un projet de ferme solaire flottante</strong> dans la zone industrielle de Cilegon dans la province de Banten (100 km de à l’ouest de Jakarta).</p>
<p style="text-align: justify;">La cérémonie de signature entre le directeur d’Akuo Indonesia et le directeur de KTI s’est déroulée en présence du directeur général du développement des constructions du Ministère des Travaux Publics (en visioconférence), du directeur général de Krakatau Steel et de l’attaché développement durable de l’Ambassade. <strong>Elle a été l’occasion de souligner l’engagement d’acteurs économiques indonésiens pour des projets renouvelables, l’expertise d’Akuo pour de tels projets</strong> (Akuo a réalisé une centrale solaire flottante de 17 MWp à Piolenc en France) <strong>et le faible coût désormais des énergies renouvelables </strong>(le prix de vente de l’électricité proposé est inférieur au coût de génération actuel provenant des énergies fossiles).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La ferme solaire flottante aura une capacité de 16 MWp, pour une production estimée de 23 GWh/an.</strong> Une seconde phase pour une extension à 40 MWp pourra être ultérieurement envisagée. Akuo a ainsi été sélectionné par Krakatau Steel pour la construction de cette ferme solaire qui devrait démarrer au T4 2021, après la finalisation des études techniques, environnementales et sociales, l’acquisition des permis de construction et le bouclage financier. Les procédures de sélections des fournisseurs et des entreprises de construction sont en cours.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le montant total du projet est de 13,5 M USD et la mise en service de la centrale solaire est prévue au T4 2022.</strong> Il s’agirait ainsi d’une des premières fermes solaires flottantes en Indonésie, un autre projet à Java Ouest étant en développement par l’entreprise émirati Masdar (145 MW).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le développement de projets renouvelables au sein de zones industrielles et pour l’alimentation électrique d’implantations industrielles (en toits solaires notamment) représente ainsi des perspectives intéressantes, bien que limitées en capacité.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>f8bcd60c-b741-4e6f-8f40-60d46f7ece32Un mécanisme d'ajustement carbone aux frontières de l'Union européenneL’UE prévoit d’introduire un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) pour lutter plus efficacement contre les fuites de carbone. Elles correspondent à une hausse des émissions dans le reste du monde suite à la mise en œuvre de mesures climatiques plus ambitieuses, comme la tarification carbone, par certains pays. Un MACF renforcera l’efficacité des politiques climatiques européennes, et devra pour cela répondre à des défis juridiques, techniques, économiques et politiques.2021-03-23T00:00:00+01:00<p>Afin d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, l'Union européenne (UE) a rehaussé son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour 2030 et prévoit de renforcer le fonctionnement de ses politiques climatiques, notamment sa politique de tarification carbone via son système d'échange de quotas d'émission (SEQE, ou ETS « Emissions Trading System »).</p>
<p>En conséquence, la divergence avec le niveau de tarification carbone des pays tiers (<em>cf.</em> graphique) devrait s'accentuer, faisant peser sur l'UE un risque accru de fuites de carbone. Ces dernières correspondent à une augmentation des émissions dans les pays tiers suite à la mise en œuvre de politiques climatiques plus ambitieuses par certains pays ou régions. Ce phénomène nuit à l'efficacité des politiques climatiques.</p>
<p>Les modélisations <em>ex ante</em> estiment le taux de fuites de carbone entre 5 et 30 % : pour 10 tonnes d'émissions évitées dans le pays ou région qui adopte une politique climatique plus ambitieuse, les émissions dans le reste du monde augmentent de 0,5 à 3 tonnes. Alors que les études empiriques peinaient jusque-là à identifier ces fuites au niveau de l'UE en raison notamment d'un faible prix du carbone sur le passé, des résultats plus récents suggèrent qu'elles seraient d'ores et déjà une réalité.</p>
<p>La Commission européenne proposera en juin 2021 un mécanisme d'ajustement carbone aux frontières (MACF) de l'UE. Cet instrument appliquerait, sur les produits importés, la tarification carbone en vigueur sur les mêmes produits européens intensifs en émissions. L'objectif est de lutter plus efficacement contre les fuites de carbone que les instruments existants, dans un cadre compatible avec les règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).</p>
<p>Le MACF de l'UE doit relever des défis juridiques, techniques, économiques et politiques. La France a rendu publiques plusieurs propositions pour y répondre, privilégiant une approche graduelle fondée sur un système de quotas en miroir du SEQE de l'UE, prenant en compte les politiques climatiques et le niveau de développement des pays tiers.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" title="TE-280" src="/Articles/f8bcd60c-b741-4e6f-8f40-60d46f7ece32/images/ec643441-286f-4a41-b073-a801ac05fd0a" alt="TE-280" /></p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/f8bcd60c-b741-4e6f-8f40-60d46f7ece32/files/efb2c74a-f064-4a40-94cb-956a4c031100" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 280>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li>
<h6>Chen J., Chepeliev M., Garcia-Macia D., Iakova D., Roaf J., Shabunina A., ... et Wingender P. (2020), <a href="https://www.imf.org/-/media/Files/Publications/DP/2020/English/EUCMPEA.ashx" target="_blank" rel="noopener noreferrer">"EU Climate Mitigation Policy"</a>, <em>EUR</em> <em>Departmental Paper</em>, IMF.</h6>
</li>
<li>
<h6>Cour des comptes européenne (2020), <em><a href="https://www.eca.europa.eu/Lists/ECADocuments/SR20_18/SR_EU-ETS_FR.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Rapport spécial 18/2020 : Le système d'échange de quotas d'émissions de l'UE : l'allocation de quotas à titre gratuit devrait être mieux ciblée</a></em>.</h6>
</li>
<li>
<h6>Kuusi T., Björklund M., Kaitila V., Kokko K., Lehmus M., Mehling M. et Wang M. (2020), <a href="https://julkaisut.valtioneuvosto.fi/bitstream/handle/10024/162510/VNTEAS_2020_48.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">"Carbon Border Adjustment Mechanisms and Their Economic Impact on Finland and the EU"</a>, Publication of the Finnish Government's analysis, assessment and research activities.</h6>
</li>
<li>
<h6>Organisation de coopération et de développement économiques (2020), <a href="https://www.oecd-ilibrary.org/docserver/8008e7f4-en.pdf?expires=1616445760&id=id&accname=guest&checksum=E7503A6B333BA69D1108DC48F054EFE2" target="_blank" rel="noopener noreferrer">"<em>Climate Policy Leadership in an Interconnected World: What Role for Border Carbon Adjustments?</em>"</a>.</h6>
</li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>b32d8133-68ef-4b88-a386-f2b4d1fb51ffLes Echos du SE n°54Actualités économiques et financières au Danemark - Semaine du 18 février 20212021-02-26T00:00:00+01:00<ul>
<li>Les restrictions contre le coronavirus pourraient être prolongées après la fin du programme de vaccination au Danemark ;</li>
<li>La croissance des ventes en ligne pour les commerces danois pourrait atteindre 22% en 2021 ;</li>
<li>L’ambassade du Danemark en France a publié un rapport sur le potentiel d’exportation danois lié au plan ‘France Relance’ ;</li>
<li>Le chiffre d’affaires d’Arla a atteint 79,3 Mds DKK (11 Mds €) en 2020 ;</li>
<li>Vestas a lancé une nouvelle éolienne offshore, V236-15.0MW ;</li>
<li>L’entreprise danoise Paboco participera au développement des nouvelles bouteilles en carton recyclé de Coca-Cola ;</li>
<li>Ørsted vient de créer une joint-venture avec PGE, et va participer à hauteur de 50% à deux projets éoliens offshore de la société énergétique polonaise ;</li>
<li>Le Danemark achète un nombre record de bus électriques ;</li>
<li>Le Danemark est le 6<sup>ème</sup> pays le plus innovant (classement Bloomberg) ;</li>
<li>L’ambassadrice danoise du numérique a présenté une nouvelle stratégie pour la diplomatie technologique danoise ;</li>
<li>Au 7 février 2021, le nombre de chômeurs atteignait près de 176 000 personnes.</li>
</ul>
<p> </p>d8bc3403-15ec-4f6b-b8e1-76159242ca0aLes Echos du SE n°53Actualités économiques et financières au Danemark - 9 février 20212021-02-09T00:00:00+01:00<ul>
<li>La société danoise Bavarian Nordic se dit prête à produire 240 M de doses de vaccins contre le COVID-19 par an ;</li>
<li>Le gouvernement danois va développer un passeport corona numérique ;</li>
<li>L’industrie du tourisme danoise a perdu 31 Mds DKK (4,17 Mds €) de chiffre d’affaires en 2020 ;</li>
<li>Danske Bank et Nordea sont accusées de financer l’industrie fossile ;</li>
<li>Un accord entre les ministères de l’Agriculture et de l’Alimentation danois et californien a été signé ;</li>
<li>Un accord sur la construction de l’île énergétique en mer du Nord a été conclu au Parlement ;</li>
<li>Mette Frederiksen a réuni des chefs d’entreprises, des fédérations professionnelles et des cabinets de conseil afin de discuter des opportunités pour le Danemark d’augmenter sa coopération avec les États-Unis ;</li>
<li>Le gouvernement et l’industrie lancent conjointement un nouveau code pour effectuer des tests de cybersécurité ;</li>
<li>Les start-ups danoises ont du succès dans la Silicon Valley ;</li>
<li>L’application danoise Vivino a levé 960 M DKK (129 M €) dans une levée de fonds de série D.</li>
</ul>d3f7788e-2888-4507-a6dd-c2d593610dd1Les Echos du SE n°51Actualités économiques et financières au Danemark - 25 janvier 20212021-01-25T00:00:00+01:00<ul>
<li>Lancement d’un nouveau « Fonds de relance » destiné à recapitaliser certaines grandes entreprises danoises</li>
<li>Baisse de 15% de la consommation privée des danois pendant le dernière semaine de 2020, comparée à la même semaine en 2019</li>
<li>L’emploi dans le secteur de la construction danois a retrouvé son niveau d’avant la crise du coronavirus, atteignant un niveau record depuis 2008</li>
<li>Les craintes que le Brexit ne déclenche des scènes chaotiques et des files d’attente interminables dans les ports sont déjà loin</li>
<li>Les exportations danoises ont augmenté de 3,3% en novembre 2020</li>
<li>Les exportations danoises de porc ont atteint un record en 2020</li>
<li>Le plus grand parc éolien offshore du Danemark, Kriegens Flak, est prêt à fournir de l’énergie verte</li>
<li>Des entreprises danoises ont publié une annonce dans l’édition du New York Times du 20 janvier, appelant le 46<sup>ème</sup> président des Etats-Unis à collaborer pour ‘construire ensemble un avenir vert’</li>
<li>Facebook travaille sur une extension de son data center à Odense</li>
</ul>a710e78c-c476-415f-948a-f844ebab9b6eHorizon ASEAN 33La résilience des économies de l’ASEAN devrait être moins forte qu’attendue en 2020 mais les perspectives de rebond restent solides en 2021 | Les défis de la transition énergétique en ASEAN | La loi « omnibus » sur la création d’emploi en Indonésie : une volonté de disruption économique |Singapour, en bonne voie pour bénéficier de la nouvelle loi de sécurité imposée à Hong Kong |Vietnam - Coronavirus : l’impact sur le secteur de l’électronique2020-10-20T00:00:00+02:00<p><img class="marge" title="Horizon ASEAN" src="/Articles/a710e78c-c476-415f-948a-f844ebab9b6e/images/3160c1fa-6d8d-47ed-9039-834f86975db1" alt="Horizon ASEAN" /></p>
<blockquote>
<p>Sommaire</p>
</blockquote>
<p><strong>Conjoncture : la résilience des économies de l’ASEAN devrait être moins forte qu’attendue en 2020 mais les perspectives de rebond restent solides en 2021</strong></p>
<p> </p>
<p><strong>Les défis de la transition énergétique en ASEAN</strong></p>
<p>L’ASEAN est particulièrement exposée aux effets du changement climatique, mais la région dispose de plusieurs leviers d’actions pour accélérer la transition énergétique.</p>
<p> </p>
<p><strong>La loi « omnibus » sur la création d’emploi en Indonésie : une volonté de disruption économique</strong></p>
<p>La loi omnibus a pour ambition de rompre avec la tradition protectionniste de l’économie indonésienne.</p>
<p> </p>
<p><strong>Singapour, en bonne voie pour bénéficier de la nouvelle loi de sécurité imposée à Hong Kong</strong></p>
<p>La loi de sécurité adoptée à Hong Kong en juin 2020 n’a pas été sans effet sur Singapour, qui comme Hong Kong représente un hub pour les activités financières et de commerce dans la région.</p>
<p> </p>
<p><strong>Vietnam - Coronavirus : l’impact sur le secteur de l’électronique</strong></p>
<p>Au 1er semestre les exportations du secteur électronique semblent résister à la crise du COVID-19 mais le Vietnam devrait subir la baisse des ventes à l’échelle mondiale, avant une reprise fin 2020.</p>
<p> </p>
<p><strong>EVFTA : l’accord de libre-échange vu pour les Vietnamiens</strong></p>
<p>L’accord de libre-échange Union européenne-Vietnam (EVFTA) fait du Vietnam le deuxième pays d'Asie du Sud-Est à avoir conclu un traité commercial avec l’Union européenne, après Singapour.</p>
<p> </p>
<p><strong>Le Laos se rapproche d’un défaut de paiement</strong></p>
<p>La crise sanitaire engendrée par l’épidémie de Covid-19 touche durement une économie souffrant depuis longtemps d’importantes vulnérabilités structurelles.</p>
<p> </p>
<p><strong>L’économie maritime à Singapour, une nécessaire transformation face aux défis globaux</strong></p>
<p>Le secteur maritime singapourien reste très vulnérable à de fortes incertitudes géopolitiques, une compétition accrue et aux enjeux climatiques.</p>
<p> </p>
<p><strong>Towards zero waste, Singapour et la gestion des déchets</strong></p>
<p>Singapour fait face au défi de la production et de la gestion durable de ses déchets et s’est fixé un objectif ambitieux : devenir une nation zéro déchet en 2030.</p>
<p> </p>
<p><strong>Annexes statistiques</strong></p>23667316-7799-4551-aefd-8ee67df7d89bLes Echos du Service économique n°42Actualités économiques et financières au Danemark2020-10-16T00:00:00+02:00<p>Semaine du 16 octobre 2020</p>7dbbe87a-c6b1-4a33-afdd-5046da016a25Les Echos du Service économique de CopenhagueActualités économiques et financières au Danemark - Semaine du 6 octobre 20202020-10-06T00:00:00+02:00<p>Actualités économiques et financières au Danemark <br />Semaine du 6 octobre 2020</p>e2ca68b2-d638-4587-a1e0-fae8a65b2f07Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Août 2020 (i)Signaux du ministère de l'environnement en faveur d'une transition décarbonée / Myanmar approuve le projet LNG de maisons de commerce japonaises / Construction d'un barrage par des robots dans la préfecture de Mie 2020-08-07T00:00:00+02:00<div class="focus">
<p style="text-align: justify;"><a href="#h3skbrllgii1dq3liql7rozq13j1n8i">Environnement & Climat</a></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li><strong>Focus :</strong> <strong>Le Ministère de l'environnement japonais envoie des signaux clairs sur la transition décarbonée et la relance verte<br /></strong></li>
<li><em>Et aussi : KPMG et l'Association Météorologique japonaise collaborent pour des analyses climatiques / Première ville de la préfecture d'Ibaraki à déclarer l'urgence climatique / Nouvelle version du guide TCFD / </em><em>Mise en oeuvre de l'arrêt en principe du soutien aux centrales à charbon pour Norinchukin / Ouverture de la campagne nationale de nettoyage pour lutter contre la pollution marine <br /></em></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><a href="#h4skbq6yh9pdw2dnyfvjodx1ozgf4x">Energie</a></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li><strong>Focus : Pays tiers: Myanmar approuve le projet de construction d'une centrale électrique LNG soumis par trois maisons de commerce japonaises <br /></strong></li>
<li><em>Et aussi : Recommandations sur le mix énergétique par des dirigeants japonais / Accord de recherche Hitachi, Kyocera, Hioki Regional Energy sur la gestion d'énergie des micro-réseaux électriques / Projet public-privé de solaire résidentiel à Saitama / Alliance commerciale et de capital entre Kansai Electric Power et Renewable Japan<br /></em></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><a href="#h11skbq6zcyd1q0p42sh3sd6d14d09gm">Transport</a></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li><em>Et aussi : METI sélectionne 6 entreprises pour réaliser la société MaaS dans le secteur de la logistique / ANA annonce des objectifs climat et réduction des déchets alimentaires pour 2050 / Mitsubishi Motors investit dans la production de véhicules électriques légers et s'allie à Nissan / Tests des batteries lithium-ion de prochaine génération pour APB<br /></em></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><a href="#h16skbq6zsa61x12w3obwyl0t15ffrm6">Infrastructures & Villes</a></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li><strong>Focus : Construction d'un barrage par des robots dans la préfecture de Mie </strong><strong><br /></strong></li>
<li><em>Et aussi : Le Chili sélectionne le Japon pour son projet de route de câble fibre optique sous-marin / Accenture et l'université d'Aizu développe le marché d'interfaces de programmation pour les villes intelligentes / Plug&Play Japan ouvre un programme d'accélération sur la smart city à Osaka / Promotion de la smart city, de l'AI et du Big Data par le parti au pouvoir <br /></em></li>
</ul>
</div>
<h2 id="h3skbrllgii1dq3liql7rozq13j1n8i" style="text-align: justify;">Environnement & Climat</h2>
<h5 style="color: #333333; text-align: justify;"><strong>Le Ministère de l'environnement envoie des signaux clairs sur la transition décarbonée et la relance verte</strong></h5>
<p>Fin juillet, un ensemble d'annonces et de messages en faveur du climat et de la relance verte ont été formulées par le ministère de l'environnement.</p>
<ul>
<li style="text-align: justify;">Le 31 juillet, le journal Jiji a notamment annoncé que lors d'une conférence de presse, le ministre de l'environnement japonais, M. Koizumi, aurait proposé, lors du conseil de l'investissement du futur, d'avancer la cible gouvernementale pour réaliser une société décarbonée à 2050. Selon le gouvernement, il est nécessaire de montrer une attitude positive face aux efforts déployés par les municipalités qui visent zéro émission d'ici 2050 et qui représentent à ce jour plus de la moitié de la population japonaise. Fin juillet 2020, 148 municipalités représentant près de 70 millions d'habitants sont engagées pour le zéro émission d'ici 2050, celles-ci n'étant qu'au nombre de 4 en Septembre 2019. Cette annonce fait écho aux demandes émanant des gouverneurs et représentants de municipalités. Lors du conseil des maires du 20 juillet, le ministre aurait reçu la demande d'afficher un objectif climatique plus ambitieux. Parmi les autres demandes du conseil des maires : une augmentation de la part des énergies renouvelables dans les mix énergétiques urbains ainsi qu'un soutien pour faciliter l'intégration de ces sources énergétiques dans les réseaux.<img class="marge" style="float: right;" title="Ministre de l'environnement japonais" src="/Articles/e2ca68b2-d638-4587-a1e0-fae8a65b2f07/images/19cc7e1b-8706-4213-9281-c6234fc48e21" alt="Ministre de l'environnement japonais" width="351" height="234" /><br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;">Quelques jours auparavant, le 28 juillet, le ministère de l’environnement japonais a publié un extrait des résultats de la 4<sup>ème</sup> réunion ministérielle sur l’action climatique où le ministère aurait souligné que les actions multilatérales et la transition vers une société résiliente et sobre en carbone devaient être maintenues tout en s’attachant à se remettre de la crise sanitaire actuelle.</li>
</ul>
<p> </p>
<p> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong><em>Sources </em></strong><em>: <a href="https://www.asahi.com/articles/ASN70625MN70ULBJ008.html">Asahi (en japonais)</a>, 31 juillet, <a href="https://www.kankyo-business.jp/news/025696.php">Kankyo Business (en japonais)</a>, <a href="https://news.yahoo.co.jp/articles/c38e632f3cca7863c0a856b9977cf37bf8a00244">Yahoo (en japonais)</a>, 30 juillet </em></p>
<div class="focus" style="text-align: justify;">
<p><em><strong style="color: #ffffff; text-align: justify; background-color: #006ce5;">Et aussi...</strong></em></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;">KPMG Consulting et l’Association Météorologique Japonaise ont annoncé leur collaboration pour fournir des services de consulting sur la base d’analyses prédictives pour l’atténuation et l’adaptation au changement climatique. <span style="text-align: justify;">|</span><em> <a href="https://www.kankyo-business.jp/news/025762.php">Kankyo Business (en japonais)</a>, 6 août </em></li>
<li style="text-align: justify;">La ville de Toride, préfecture d’Ibaraki, a déclaré la ville sous « urgence climatique » et souhaite promouvoir les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans un objectif de ville zéro carbone en 2050. C’est la 27<sup>ème</sup> municipalité à déclarer l’urgence climatique et la première dans la préfecture. <span style="text-align: justify;">|</span> <a href="https://www.kankyo-business.jp/news/025742.php">Kankyo business (en japonais)</a>, <em>5 août</em></li>
<li style="text-align: justify;">Le Ministère de l’économie, du commerce et de l’industrie a annoncé le 31 juillet que le consortium TCFD (<em>Climate-Related Financial Disclosure Task Force</em>), initiative privée visant la transparence des flux financiers et des investissements en faveur du climat, a soumis une nouvelle version du guide TCFD (2.0). <span style="text-align: justify;">|</span> <a href="https://www.kankyo-business.jp/news/025723.php">Kankyo business (en japonais)</a>, 3 août, <a href="https://tcfd-consortium.jp/news_detail/20073103">TCFD</a>, 31 juillet</li>
<li>Selon une révision (novembre 2019) de sa politique environnementale promulguée avril 2019, la banque agricole Norinchukin, aussi connue sous le nom de Nochu Bank, devrait, dès août 2020, renforcer ses critères de prêt pour le secteur de l’électricité, et ne va plus, « en principe », investir dans de nouvelles centrales à charbon sauf en cas de catastrophe ou situation d’urgence. <span style="color: #ffffff; text-align: justify; background-color: #006ce5;">|</span> <em> <a href="https://www.jacom.or.jp/kinyu/news/2020/07/200729-45586.php">jacom</a>, 29 juillet <br /></em></li>
<li>Le Ministère de l’environnement japonais et la Nippon Foundation organisent une campagne nationale de nettoyage pour lutter contre la pollution marine. Tenue du 12 au 19 septembre, cette semaine « Semaine Zéro Déchets en Mer » accepte les propositions et la participation d’entreprises et d’individuels : <br /><a href="https://uminohi.jp/umigomi/zeroweek/">https://uminohi.jp/umigomi/zeroweek/</a></li>
</ul>
</div>
<h2 id="h4skbq6yh9pdw2dnyfvjodx1ozgf4x" style="text-align: justify;">Energie</h2>
<p><strong>Pays tiers: Myanmar approuve le projet de construction d'une centrale alimentée au gaz naturel soumis par trois maisons de commerce japonaises <br /></strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement du Myanmar a donné son accord écrit aux plans de construction d'une centrale électrique alimentée au gaz naturel liquéfié (LNG) d'une capacité estimée à 1,25 GW, soit plus d'un cinquième de la capacité électrique installée actuelle du pays. Les représentants de Marubeni, Sumitomo Corporation et Mitsui & Co, trois maisons de commerce japonaises, ont participé à la cérémonie et devraient dans les 18 à 24 prochains mois élaborer les plans techniques et la négociation des prix de l'électricité avec un opérateur local. La construction devrait prendre environ 2 ans et demi ce qui permet d'estimer un lancement d'opération vers 2025. La centrale, d'une valeur de USD 2 milliards, se situera dans la zone portuaire près de la Zone<img class="marge" style="float: right;" title="LNG au Myanmar - (c) Nikkei" src="/Articles/e2ca68b2-d638-4587-a1e0-fae8a65b2f07/images/9dc38270-4340-4aca-8c76-59675b4e4943" alt="LNG au Myanmar - (c) Nikkei" width="411" height="231" /> Economie Spéciale de Thilawa non loin de Yangon.Les trois maisons de commerce formeront un joint venture avec un conglomérat local, Eden Group, pour construire et opérer la centrale.</p>
<p style="text-align: justify;">Pour rappel, Myanmar avait commencé l'importation de gaz naturel liquéfié en Juin 2020 afin de répondre en parti à la demande croissante d'électricité et résoudre le problème des nombreuses coupures d'électricité. La production d'électricité provenant de centrales LNG est considérée comme la solution la plus rapide pour augmenter la génération électrique du pays. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong><em>Sources </em></strong><em>: <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Energy/Myanmar-approves-Japanese-plans-for-LNG-power-plant">Nikkei </a>, 25 juillet, <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Energy/Japan-Marubeni-wins-deal-for-2bn-Myanmar-LNG-power-plant">Nikkei</a>, 23 juillet, <a href="https://www.offshore-energy.biz/eia-myanmar-joins-lng-importers-circle/#:~:text=In%20June%202020%2C%20Myanmar%20became,liquefied%20natural%20gas%20(LNG).&text=LNG%20import%20facility%20includes%20a,gas%2Dfired%20electric%20power%20plants.">Offshore Energy</a>, 19 juin <br /></em></p>
<div class="focus" style="text-align: justify;">
<p style="color: #ffffff;"><strong style="color: #ffffff; text-align: justify; background-color: #006ce5;">Et aussi...</strong></p>
<ul>
<li>Keizai Doyukai, plus grande association japonaise de managers et dirigeants d’entreprises, a publié ses recommandations sur le mix énergétique japonais en soulignant qu’il faudrait viser 40% d’énergies renouvelables d’ici 2030 (dont 30% solaire et éolien, 10% hydraulique et biomasse). Le rapport de l’association suggère que ce ratio permettrait d’atteindre l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre même sans une relance du nucléaire. <span style="color: #ffffff; text-align: justify; background-color: #006ce5;">|</span> <em> <a href="https://news.yahoo.co.jp/articles/e9ffc44d908e56948e33823bb7bb6b7f6b87704c">Yahoo (en japonais)</a>, 29 juillet</em></li>
<li>Le 27 juillet, Hitachi, Kyocera et l’opérateur électrique Hioki Regional Energy ont signé un accord de recherche conjoint pour le développement de la gestion d’énergie des micro-réseaux d’électricité de la ville de Hioki, préfecture de Kagoshima. Les tests de démonstration devraient être conduits pendant un an et vise à optimiser les coûts d’électricité en réutilisant les surplus d’électricité, en contrôlant les pics de consommation et l’équilibre offre-demande. <span style="color: #ffffff; text-align: justify; background-color: #006ce5;">|</span> <em> <a href="https://www.kankyo-business.jp/news/025688.php">Kankyo Business</a>, 29 juillet </em></li>
<li>La préfecture de Saitama a annoncé la signature d’un accord avec deux constructeurs, Exol et Choshu Sangyo, dans le cadre d’un projet public-privé de solaire résidentiel. Au total, huit entreprises incluant les deux ci-dessus participent au projet. <span style="color: #ffffff; text-align: justify; background-color: #006ce5;">|</span><em> <a href="https://www.kankyo-business.jp/news/025662.php">Kankyo business (en japonais)</a>, 27 juillet</em></li>
<li>Le 22 juillet, Kansai Electric Power, compagnie électrique approvisionnant la région de Tokyo a signé une alliance commerciale et de capital avec Renewable Japan. <span style="color: #ffffff; text-align: justify; background-color: #006ce5;">|</span> <em> <a href="http://www.rn-j.com/en/">Renewable Japan</a>, 22 juillet<br /></em></li>
</ul>
</div>
<h2 id="h11skbq6zcyd1q0p42sh3sd6d14d09gm" style="text-align: justify;">Transport</h2>
<div class="focus" style="text-align: justify;">
<p style="text-align: justify;"> <strong style="color: #ffffff; text-align: justify; background-color: #006ce5;">Et aussi...</strong></p>
<ul>
<li>Le Ministère en charge des questions énergétiques, le METI a annoncé la sélection de 6 entreprises dont Toyota Tsusho et TEPCO Holdings pour mettre en œuvre des initiatives visant à réaliser la société MaaS (mobility-as-a-service) dans le secteur de la logistique et à favoriser la coopération entre les acteurs de l’industrie automobile et les opérateurs privés de la logistique tels que les affréteurs, les transporteurs et les opérateurs de télécommunications. <span style="color: #ffffff; text-align: justify; background-color: #006ce5;">| <a href="https://www.mitsubishi-motors.com/en/newsrelease/2020/detail1281.html">Mitsubishi Motors</a>, 28 juillet, <a href="https://www.kankyo-business.jp/news/025664.php">Kankyo Business (en japonais)</a>, 27 juillet <br /></span></li>
<li><span style="color: #ffffff; text-align: justify; background-color: #006ce5;"> La compagnie d’aviation ANA a formulé et annoncé le 22 juillet ses objectifs environnementaux et sociaux à moyen et long-terme d’ici 2050 : réduction de 50% des émissions pour ses vols (par rapport à 2005), réduction des déchets alimentaires issus des repas à bord de 50% d’ici 2050.| <a href="https://www.kankyo-business.jp/news/025675.php">Kankyo business (en japonais)</a>, 28 juillet, <a href="https://centreforaviation.com/analysis/reports/aviation-sustainability-and-the-environment-capa-23-jul-2020-532012">Centre for aviation</a>, 23 juillet <br /></span></li>
<li>Mitsubishi Motors a annoncé le 28 juillet le début d’un investissement en capital pour la production de nouveaux véhicules électriques légers à Mizushima Manufacturing Co, Préfecture d’Okoyama. L’investissement devrait avoisiner les 8 Mds yen et s’accompagne d’une alliance avec Nissan pour la production des véhicules. <span style="color: #ffffff; text-align: justify; background-color: #006ce5;">|</span> <em> <a href="https://www.kankyo-business.jp/news/025689.php">Kankyo business (en japonais)</a>, 29 juillet</em></li>
<li><span style="color: #ffffff; text-align: justify; background-color: #006ce5;"> APB a annoncé le 20 juillet le début des tests de démonstration de ses batteries en résine, batteries lithium-ion de prochaine génération, installées dans des véhicules sous-marins autonomes (AUV) dans l’usine d’industrie lourde de Kawasaki, Tokyo. |</span> <a href="https://www.kankyo-business.jp/news/025653.php">Kankyo Business (en japonais)</a>, <em>22 juillet </em></li>
</ul>
</div>
<h2 id="h16skbq6zsa61x12w3obwyl0t15ffrm6" style="text-align: justify;">Infrastructures & Villes</h2>
<h5 style="color: #333333; text-align: justify;"><strong>Construction d'un barrage par des robots dans la préfecture de Mie, région du Kansai <br /></strong></h5>
<p style="text-align: justify;">La compagnie Obayashi Corporation, une des cinq plus grandes <br />compagnies de construction du Japon est actuellement en<img class="marge" style="float: right;" title="Barrage construit par Obayashi " src="/Articles/e2ca68b2-d638-4587-a1e0-fae8a65b2f07/images/07f1ca3e-6207-4b29-a971-18c3b73e8fc3" alt="Barrage construit par Obayashi " width="452" height="254" /> train de construire un barrage géant en béton à l’aide de robots dans la préfecture de Mie, au sud-est de l’île principale du Japon. La structure d’une hauteur et longueur de 84 et 334 mètres respectivement devrait être finalisé en Mars 2023.</p>
<p style="text-align: justify;">La compagnie souhaite tester plusieurs technologies robotiques et d’automatisation dans le cycle de construction et compte recourir à ces technologies à chaque étape de la construction. Le béton sera pour exemple versé, appliqué et séché par des robots développés par Obayashi tandis que la supervision incombera à des travailleurs qui vérifieront le travail effectué et les finitions. En temps normal, l’application du béton est réalisée par un groupe de travailleurs qui doit se coordonner avec un autre travailleur actionnant une grue. Selon Obayashi, les gains de productivité sont pour le moment minimes avec une augmentation estimée à 10% même si celle-ci ces gains devraient augmenter dans le futur une fois que la supervision par des travailleurs humains ne sera plus nécessaire. Le chef de l’unité technologique du barrage, Akira Naito estime que la compagnie pourrait éventuellement « abaisser le temps de construction de 30% ».</p>
<p style="text-align: justify;">L’industrie de la construction au Japon fait face au vieillissement de ses travailleurs dont 35% aurait 55 ans ou plus selon les chiffres de la Fédération japonaise de construction (JFCC). Ces bouleversements démographiques ainsi que le durcissement des règles entourant les heures supplémentaires prévu en 2024 incitent les compagnies de construction à se tourner vers l’automatisation et la robotique en vue d’une future pénurie de main d’œuvre. La même logique a conduit certains acteurs japonais à récemment annoncer une accélération de leurs efforts sur les drones de livraison – solution permettant de réduire le besoin de main d’œuvre mais aussi les contacts physiques entre personnes.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong><em>Sources :</em></strong><em> <a href="https://www.globalconstructionreview.com/innovation/contractor-builds-dam-japan-robots/">Global construction review</a>, 28 juillet <a href="https://roboticsandautomationnews.com/2020/07/24/japanese-construction-giant-to-build-massive-dam-with-robots/34428/">Robotics and automation news</a> ,24 juillet<br /></em></p>
<div class="focus" style="text-align: justify;">
<p><strong style="color: #ffffff; text-align: justify; background-color: #006ce5;">Et aussi...</strong></p>
<ul>
<li>Le Chili a choisi le projet de route de câble sous-marin fibre optique proposé par le Japon pour relier les zones Amérique du Sud et Asie-Pacifique. D’une longueur de 13 000 km, celui-ci passerait par la Nouvelle Zélande et terminerait à Sydney. La ville de Tokyo se dit prête à investir dans une entité spéciale (Special-purpose vehicle) à travers la Banque Japonaise de Coopération Internationale (JBIC) et le Fond ICT (Japan ICT Fund) si des entreprises japonaises sont sélectionnées pour la fourniture de matériel et de services. <span style="color: #ffffff; background-color: #006ce5;">| <em><a href="https://jmh.usembassy.gov/20200729148558/">Japan Media Highlights</a>, 27 juillet </em></span></li>
<li>Accenture et l’Université de Aizu vont conduire un projet de recherche pour développer le premier marché d’interfaces de programmation (API) pour les villes intelligentes au Japon. <span style="color: #ffffff; background-color: #006ce5;">|</span><em> <a href="https://www.smart-energy.com/industry-sectors/smart-cities/accenture-to-develop-first-standard-api-marketplace-for-smart-cites-in-japan/">Smart Energy</a>, 31 juillet</em></li>
<li>Plug&Play Japan, accélérateur permettant de soutenir les startups vont ouvrir un nouveau programme d’accélération autour de la thématique de ville intelligente à Osaka d’ici fin 2020. Parmi les sept membres fondateurs : Daikin industries, Kintetsu Group, Mitsubishi UFG Financial Group, Resona, Obayashi, Dentsu et la compagnie Tanenaka. <span style="color: #ffffff; background-color: #006ce5;">|</span> <a href="https://www.prnewswire.com/news-releases/plug-and-play-japan-to-open-its-new-office-plug-and-play-osaka-301103175.html">PR News</a>, <em>30 juillet</em></li>
<li>Le parti au pouvoir (PLD) va essayer de promouvoir une politique Smart City intégrant les technologies AI et le Big Data afin de favoriser la prévention d'épidémies (télémédecine, visualisation de la situation sanitaire en ligne, bus en conduite automatisée, paiement cashless avec reconnaissance faciale) tout en approfondissant la question de la protection des données personnelles. Un comité des élus sera établi au sein du PLD et une hausse du budget smart city est prévu en 2021. <span style="color: #ffffff; background-color: #006ce5;">|</span><em> <a href="https://r.nikkei.com/article/DGKKZO61889820T20C20A7PE8000?type=edition&name=paper&edition=20200724M101">Nikkei, </a>24 juillet </em> </li>
</ul>
</div>
<p> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<div class="focus">
<p style="text-align: justify;"><em>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP/energie-environnement-transport-construction">Pôle Développement Durable</a> du <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP">Service Economique Régional de l'Ambassade de France à Tokyo</a> (Direction Générale du Trésor / Ministère de la Transition Ecologique). Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</em></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><em><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2017/08/30/revue-d-actualites-japon-energie-environnement-transport-construction">En savoir plus / S'abonner à la lettre d'actualités Energie, Environnement, Transport, Construction Japon</a></em></li>
<li style="text-align: justify;"><em><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Japon-Breves">Consulter les actualités économiques Japon-Corée</a></em></li>
<li style="text-align: justify;"><em><a href="https://twitter.com/frtreasuryjapan?lang=fr">Suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a> (en japonais)</em></li>
</ul>
</div>
<p style="text-align: right;"><em>Edition préparée par <a href="https://www.linkedin.com/in/agn%C3%A8s-lachaise-2a1b8a85/">Agnès Lachaise</a> et Machi Yôda.</em></p>1a9c33f8-05fc-4d2a-8898-1bfa08535afdImpact économique du changement climatique : revue des méthodologies d'estimation, résultats et limitesSans effort volontariste, les changements du climat provoqués par les émissions de gaz à effet de serre pourraient modifier de manière inédite le cadre de la vie humaine. Ce document de travail propose une revue de la littérature sur la quantification et la qualification des effets des changements climatiques. Malgré les difficultés pratiques et théoriques, les études macroéconomiques ou sectorielles s’accordent pour conclure que l’inaction climatique aurait des forts effets négatifs.2020-07-10T00:00:00+02:00<blockquote>
<p>La série des Documents de Travail présente des travaux menés au sein de la DG Trésor, diffusés dans le but d’éclairer et stimuler le débat public. Ces travaux n’engagent que leurs auteurs.</p>
</blockquote>
<p>Le consensus scientifique, et notamment le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), est bien établi sur l’importance des changements climatiques associés à l’augmentation des émissions anthropiques de gaz à effet de serre. Toutefois, l’évaluation des impacts économiques de ces changements climatiques se heurte à des difficultés pratiques et théoriques. Le présent travail propose une revue et une analyse de la littérature existante sur la quantification et la qualification des impacts des changements climatiques sur l’activité économique. Les données historiques reliant l’activité économique et les conditions climatiques sont rares et imprécises, tandis que la multiplicité des effets possibles et les rétroactions entre les effets économiques et sociaux dans les différents secteurs et pays rendent précaire tout exercice de chiffrage précis. Les évaluations disponibles s’accordent toutefois pour conclure, avec différentes méthodes d’estimation, que l’impact du changement climatique sur le PIB mondial serait significativement négatif, et réparti de façon inégalitaire entre les différentes régions du monde. Cette étude montre enfin dans quelle mesure l’approche macroéconomique peut être complétée par des approches sectorielles et socio-économiques en permettant d’appréhender de manière plus précise les mécanismes sous-jacents aux dynamiques agrégées.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="DT-2020-4" src="/Articles/1a9c33f8-05fc-4d2a-8898-1bfa08535afd/images/16c27846-4561-4a10-8374-70b5dab0f68d" alt="DT-2020-4" /></p>f61de095-591b-4059-9c49-ce4105bb5005Effets économiques du changement climatiqueSans effort volontariste, les changements du climat provoqués par les émissions de gaz à effet de serre pourraient modifier de manière inédite le cadre de la vie humaine. Les effets économiques de l’inaction climatique sont difficiles à prévoir avec précision mais le consensus scientifique conclut à un fort impact négatif, avec un risque d’effets aggravants non anticipés et de fortes inégalités par régions et secteurs. Le coût de la réduction des émissions serait inférieur à celui des dommages.2020-07-09T00:00:00+02:00<div style="position: relative; padding-bottom: 56.25%; height: 0; overflow: hidden;"><iframe style="width: 100%; height: 100%; position: absolute; left: 0px; top: 0px; overflow: hidden;" src="https://www.dailymotion.com/embed/video/x81n7h8?autoplay=1" width="100%" height="100%" frameborder="0" allowfullscreen=""> </iframe></div>
<p> </p>
<p>Le consensus scientifique, et notamment le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), voit dans les émissions de gaz à effet de serre engendrées par les activités humaines la cause du changement climatique. Sans effort de réduction volontariste de ces émissions, le cadre de la vie humaine pourrait être significativement modifié au cours du XXIe siècle. On peut estimer le coût de l'inaction climatique en évaluant les effets économiques et sociaux de ces changements du climat.</p>
<p>L'évaluation de ces effets se heurte à des difficultés théoriques et pratiques: les données historiques reliant l'activité économique et les conditions climatiques sont rares et de qualité variable, tandis que la multiplicité des impacts économiques et sociaux possibles et les rétroactions entre les différents pays et secteurs rendent incertain tout exercice de chiffrage précis. Les différentes méthodes disponibles s'accordent toutefois pour conclure que l'impact du changement climatique sur le PIB mondial serait significativement négatif. L'incertitude sur ces estimations peut être considérée comme un autre facteur de risque : ce que nous savons du changement climatique nous laisse penser qu'une grande partie de ses effets nous échappe encore.</p>
<p>Les études disponibles sur les effets économiques détaillés par les régions ou les secteurs font aussi apparaître de fortes inégalités : les pays les plus proches de l'équateur seraient non seulement les plus menacés directement par le réchauffement climatique, mais aussi les plus touchés par les effets indirects du réchauffement (effets sanitaires et sociaux, impact sur la stabilité politique) notamment du fait de la faiblesse de leurs institutions et de la prédominance de l'agriculture, secteur le plus touché. Toutefois, aucun pays ne gagnerait au changement climatique, étant donné les multiples canaux de transmission (épidémies, stabilité financière, commerce, migrations).</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-262" src="/Articles/f61de095-591b-4059-9c49-ce4105bb5005/images/97ddbb2e-73a7-4d69-adb5-654cc8022205" alt="TE-262" /></p>
<p>Qu'on raisonne en termes d'analyse coût-bénéfice (en comparant le coût du réchauffement à celui d'une réduction des émissions) ou en termes assurantiels (en considérant le réchauffement comme un risque), ces résultats plaident pour des politiques publiques volontaristes en faveur d'une réduction des émissions, qui doivent être coordonnée au niveau européen et mondial.</p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/f61de095-591b-4059-9c49-ce4105bb5005/files/521d3d09-2192-4d6b-b3ef-00558eb1949f">Trésor-Éco n° 262>></a><br /></strong></h4>
<h5><br /><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics">English</a></strong></h5>c0e3f459-f2cc-4572-b1d6-f22b4dfe1c01The economic effects of climate changeWithout proactive efforts, climate change caused by greenhouse gas emissions could alter the framework of human life in unprecedented ways. The economic effects of climate inaction are difficult to predict precisely, but the scientific consensus is that there will be a strong negative impact, with a risk of unanticipated aggravating effects and strong inequalities by region and sector. The cost of reducing emissions would be lower than the cost of damage.2020-07-09T00:00:00+02:00<p>Scientific consensus, including that of the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC), has identified man-made greenhouse gas emissions as the cause of climate change. Without a determined effort to reduce these emissions, the living environment could be significantly altered during the 21st century. The cost of climate inaction can be estimated by assessing the economic and social effects of these changes.</p>
<p>There are both theoretical and practical difficulties in assessing these effects: historical data linking economic activity and climate conditions is scarce and of inconsistent quality, while the large panel of potential economic and social impacts as well as the feedback loops between them make precise quantification uncertain. However, the available scientific evidence posits that climate change is likely to have a significant negative effect on global GDP. Uncertainty about the magnitude of this effect can be seen as another risk factor. Everything we know about climate change suggests that many of its effects remain unknown.</p>
<p>The available studies at regional level also reveal substantial inequalities: countries closest to the equator may not only experience greater global warming, but may also be hardest-hit by its indirect effects (on health and on social and political stability) notably due to the weakness of their institutions and the predominance of agriculture, the most impacted sector. However, given the multiple transmission channels (epidemics, financial stability, trade, migration), no country stands to gain from climate change.</p>
<p>Whether calculated using a cost-benefit analysis (by comparing the economic impacts of warming to the cost of reducing emissions) or from an insurance perspective (by considering warming as a risk), these studies argue for proactive public policies in favour of reducing emissions, which must be coordinated at European and global level.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-262en" src="/Articles/c0e3f459-f2cc-4572-b1d6-f22b4dfe1c01/images/8ad7feb1-d10d-44d3-afde-93478edeb997" alt="TE-262en" /></p>9d687527-71c2-4930-a0b2-70172905dc60Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Juin 2020Le Keidanren s’engage pour une société décarbonée avec son « Zero Emission Challenge » / TEPCO souhaite investir dans l’éolien offshore et l’hydroélectricité d’ici 2035 / Des navires et pétroliers zéro-émission / L’après COVID-19 : vers une révision de la politique urbaine du Japon ?2020-06-23T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"> </p>
<div class="focus">
<p style="text-align: justify;"><a href="#h3skbrllgii1dq3liql7rozq13j1n8i">Environnement & Climat</a></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li><strong>Focus :</strong> <strong>La fédération des entreprises nippones (Keidanren) s’engage pour une société décarbonée avec son « Challenge Zero »</strong></li>
<li><em>Et aussi : Plateforme en ligne sur la relance verte post COVID-19 proposée par le Ministre de l’environnement / Nouveau comité pour établir une certification environnementale sur l’atténuation des catastrophes / Guide pour encourager le partage d’information sur l’usage du plastique par les entreprises / Pôle d’innovation "zéro émission" dans la baie de Tokyo</em></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><a href="#h4skbq6yh9pdw2dnyfvjodx1ozgf4x">Energie</a></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li><strong>Focus :</strong> <strong>TEPCO, compagnie électrique de la région du Kanto, annonce investir 9 à 18 milliards de dollars dans l’éolien offshore et l’hydroélectricité d’ici 2035</strong></li>
<li><em>Et aussi : Tests de générateur électrique à énergie marémotrice, à Kanagawa / Certification d'un carburant à base de microalgues / Démonstration du recyclage du carbone capté dans l'atmosphère dans une cimenterie / Coopération NEDO/Fukushima pour l'hydrogène vert / Interdiction d'installations d'énergies renouvelables par les collectivités / Biocarburant produit à partir de vêtements usagés</em></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><a href="#h11skbq6zcyd1q0p42sh3sd6d14d09gm">Transport</a></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li><strong>Focus :</strong> <strong>Un futur maritime tourné vers les navires et pétroliers zéro émission ?</strong></li>
<li><em>Et aussi : J<em style="text-align: justify;">oint-venture entre Toyota Motor et 5 entreprises chinoises pour le véhicule à pile à combustible / Accord entre E-mobility Power et Cosmo Oil Service pour déployer des stations de recharge de véhicules électriques / Début des essais de démonstration de conduite autonome à l'aéroport de Haneda / Vers un transport maritime commandé à distance grâce aux données et satellites</em><br /></em></li>
</ul>
<p><a href="#h16skbq6zsa61x12w3obwyl0t15ffrm6">Infrastructures & Villes</a></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li><strong>Focus :</strong> <strong>L’après COVID-19 : le gouvernement japonais compte repenser la politique urbaine d’avenir en tenant compte de l’évolution des modes de vie (télétravail, déplacements à vélo, personnes âgées)</strong></li>
<li><em>Et aussi : Adoption d'une quinzaine de projets "verts" dans la Préfecture de Fukushima / Mise à disposition de véhicules électriques par Mitsubishi Motors en période de désastre / Extension des travaux de l'Agence de recouvrement de la catastrophe de Fukushima.</em></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><a href="#h18skbrllu0a1dvicgy1p71oyj11xy0gf">Veille spéciale COVID-19</a> : du 5 au 18 juin 2020 sur les secteurs des transports, des infrastructures & villes, de l'énergie et de l'environnement.</p>
</div>
<h2 id="h3skbrllgii1dq3liql7rozq13j1n8i" style="text-align: justify;">Environnement & Climat</h2>
<h5 style="color: #333333; text-align: justify;"><strong>La fédération des entreprises nippones (Keidanren) s’engage pour une société décarbonée avec son « Challenge Zero »</strong></h5>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" title="Annonce du Challenge Zéro émission par M. Hiroaki Nakanishi" src="/Articles/9d687527-71c2-4930-a0b2-70172905dc60/images/3be291ce-db5b-436a-94a1-d5fb84e7ceea" alt="Annonce du Challenge Zéro émission par M. Hiroaki Nakanishi" /><br />Le 8 juin, la Fédération des entreprises nippones (Keidanren) a communiqué sa déclaration challenge zéro (« Challenge Zero Declaration ») qui vise à regrouper des entreprises et des associations œuvrant vers une société décarbonée et l’atteinte d’un l’objectif zéro émission. Le président, Hiroaki Nakanishi, a annoncé que le secteur privé souhaite contribuer à la réalisation des engagements de l’Accord de Paris à travers cette initiative de <a href="http://www.keidanren.or.jp/journal/times/2020/0611_01.html">Challenge Net Zero Carbon Innovation</a> et coopérer avec le gouvernement japonais en misant sur un système "révolutionnaire" où les entreprises sont mises en concurrence sur leurs innovations et engagements.</p>
<p style="text-align: justify;">Pour assurer le suivi des réalisations, un nouveau bureau « Challenge Zero Promotion Office » a été établi au sein du Secrétariat de Keidanren et <a href="https://www.challenge-zero.jp/">site internet</a> a été créé, regroupant des cas d’études (utilisation des énergies renouvelables, atteinte de la neutralité carbone à 2050, finance verte...).</p>
<p style="text-align: justify;">A ce jour, 137 grandes entreprises de divers secteurs (automobile, énergie, construction, finance, agroalimentaire) tels que Toyota Motor, les mégabanques japonaises Mizuho, MUFG et Sumitomo, Nippon Steel ou encore Suntory ont rallié la déclaration et annoncent des mesures concrètes, dont voici quelques exemples :</p>
<ul style="text-align: justify;" type="disc">
<li><strong>Shimizu Construction</strong> : développement de systèmes de climatisation permettant d’améliorer la qualité de l’air intérieur en réduisant la concentration de CO2 provenant de l’air extérieur, CO2 qui peut ensuite être valorisé par exemple dans l'agriculture.</li>
<li><strong>Toyobo</strong> : transformer le plastique de films usagés utilisés dans les produits électroménagers et industriels en bioplastique, d’ici 2050 </li>
<li><strong>ANA :</strong> réduction de 50% des émissions de CO2 associées à ses vols domestiques et internationaux d’ici 2050 (par rapport à 2005) </li>
<li>Dans le secteur sidérurgique, <strong>Nippon Steel et JFE Holdings </strong>se sont engagés à réduire l’utilisation des énergies fossiles et développer des technologies de fabrication utilisant de l’hydrogène ne requérant pas de charbon dans le processus de conversion, d’ici 2050 </li>
<li><strong>Toyota Motor</strong> : accélération du développement de véhicules à hydrogène. Des cas concrets existent déjà comme certains bus utilisés à Toyota City et la voiture Mirai lancé en 2014.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong><em>Sources </em></strong><em>: <a href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO60082470X00C20A6NN1000/">Nikkei (en japonais)</a>, 7 juin, <a href="http://www.keidanren.or.jp/policy/2020/052.html">Keidanren (en japonais)</a>, 8 juin, <a href="https://www.jiji.com/jc/article?k=2020060800819&g=eco">Jiji (en japonais)</a>, 8 juin. </em></p>
<div class="focus">
<p><em><strong style="color: #ffffff; text-align: justify; background-color: #006ce5;">Et aussi...</strong></em></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;">Le Ministre de l’environnement japonais annonce le lancement d’une plateforme en ligne sur la “relance durable et résiliente” post-Covid 19 (green recovery) ainsi qu’une reunion ministérielle prevue sur cette thématique en Septembre. <span style="text-align: justify;">|</span><em> <a href="https://www.climatechangenews.com/2020/06/01/japan-launch-green-recovery-platform-ministerial-meeting/">Climate change news</a>, 1<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">er</span> juin</em></li>
<li style="text-align: justify;">Lancement d’un comité pour établir une certification environnementale ISO sur l’atténuation des catastrophes dont le premier sujet concernera les normes de suivi et la qualité de l’observation des tremblements de terre ainsi que les normes sanitaires pour les abris. |<em> 3 juin </em></li>
<li style="text-align: justify;">Le gouvernement envisage publier un guide à destination des entreprises pour favoriser le partage d’information sur leur utilisation du plastique (usage du bioplastique, taux de recyclage, volume). |<em> <a href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO60080100W0A600C2MM8000/">Nikkei (en japonais)</a>, 7 juin.</em></li>
<li style="text-align: justify;">L’Institut national des sciences industrielles et technologiques (AIST), soutenu par le METI, a établi un conseil "Tokyo Zero-emission Innovation Bay" dans l’optique de soutenir l’émergence d’un pôle d’innovation développant des technologies à émission zéro dans et autour de la baie de Tokyo. Un appel à projet devrait être lancé par l'AIST. | <a href="https://www.kankyo-business.jp/news/025220.php">Kankyo Business</a>, 17 juin, <a href="https://www.meti.go.jp/english/press/2020/0602_001.html">METI</a>, <a href="https://www.aist.go.jp/aist_j/news/announce/pr20200602.html">AIST</a>, 2 juin </li>
</ul>
</div>
<h2 id="h4skbq6yh9pdw2dnyfvjodx1ozgf4x" style="text-align: justify;">Energie</h2>
<h5 style="text-align: justify;">TEPCO, compagnie électrique de la région du Kanto, annonce investir 9 à 18 milliards de dollars dans l'éolien offshore et l'hydroélectricité d'ici 2035</h5>
<p>Investissement vert : l’unité électricité renouvelable de TEPCO, compagnie électrique alimentant la région du Kanto (où se trouve Tokyo), prévoit d’investir de 9 à 18 milliards de dollars dans les énergies renouvelables, principalement dans l’éolien offshore et l’hydroélectricité, d’ici 2035.</p>
<p style="text-align: justify;">Après l’annonce d’un investissement de 22 millions de<img class="marge" style="float: right;" title="Turbine de TEPCO" src="/Articles/9d687527-71c2-4930-a0b2-70172905dc60/images/8749dca8-cfe4-426f-aedb-ee914345e673" alt="Turbine de TEPCO" width="421" height="257" /> dollars dans l’éolien offshore par Tokyo Gas en mai, c’est au tour de Tokyo Electric Power Company Renewable Power (TEPCO) d’annoncer un plan investissement de 9 à 18 milliards de dollars en vue du développement de 6 à 7 GW de projets d’éolien offshore et hydroélectriques au Japon et à l’étranger d’ici 2035. Derrière cette annonce, un objectif clair, celui de booster la production électrique « verte » de la compagnie afin d’attendre 25% de capacité d’énergie renouvelable (20% actuellement).</p>
<p style="text-align: justify;">TEPCO Renewable Power souhaite multiplier ses profits par 2,5 d’ici 2030 (objectif de 900 millions de dollars) avec l’éolien offshore au Japon qui devrait constituer environ 20% de ce profit futur auquel s’ajouteraient 10% provenant d’investissements dans des entreprises à l’étranger. Disposant à ce jour d’environ 160 stations hydroélectriques, les capacités de production pour l’éolien offshore de la compagnie en sont encore au balbutiement avec 2 sites, mais les prises de positions successives montrent l’intérêt grandissant du secteur au Japon avec pour exemple fin mai la participation de TEPCO Renewable Power à la création d’un consortium pour l’appel à projet d’éolien offshore près de Noshiro, Mitane et Oga dans la préfecture d’Akita (nord du Japon).</p>
<p style="text-align: justify;">Les annonces successives des compagnies de gaz et d’électricité sont justifiées par la pression croissante d’une sortie du charbon à la fois à l’échelle nationale et à l’étranger et la volonté de promouvoir une société décarbonée qui est à l’ordre du jour de la stratégie énergétique du Japon.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong><em>Sources </em></strong><em>: <a href="https://ocean-energyresources.com/2020/06/12/tepco-plans-%C2%A52-trillion-green-power-push-by-2030/">Ocean Energy Resource</a>, 12 Juin, <a href="https://www.reuters.com/article/us-tep-hldg-windpower/tepco-renewable-to-spend-9-18-billion-by-2035-on-green-power-idUSKBN23F1YG">Reuters</a>, 9 Juin, <a href="https://www.tepco.co.jp/en/rp/about/newsroom/press/archives/2020/20200529_01.html">TEPCO</a>, 29 mai</em> </p>
<div class="focus">
<p style="color: #ffffff;"><strong style="color: #ffffff; text-align: justify; background-color: #006ce5;">Et aussi...</strong></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;">Une équipe de chercheurs de l’Institut de Sciences Industrielles de l’Université de Tokyo a commencé une session de tests d’un générateur électrique basée sur l’énergie marémotrice près d’un port de pêche à Hiratsuka, préfecture de Kanagawa (sud de Tokyo). | <em><a href="https://www.jiji.com/jc/article?k=2020060300893&g=soc">Jiji</a>, 3 juin</em> </li>
<li style="text-align: justify;">Le carburant Biojet produit à partir de microalgues et développé par l’Agence environnementale japonaise (NEDO) et IHI acquiert une nouvelle certification internationale ASTM. | <em><a href="https://www.nedo.go.jp/news/press/AA5_101314.html">NEDO</a>, 8 juin</em></li>
<li style="text-align: justify;">Premier test de démonstration pour recycler le CO2 émis dans le processus de fabrication du ciment à la cimenterie de Kumagai, Pacific Cement, une première au Japon. L’industrie du ciment représente 4% des émissions de GES au Japon | <em><a href="https://www.kankyo-business.jp/news/025360.php">Kankyo Business</a>, 19 juin, <a href="https://www.nedo.go.jp/news/press/AA5_101319.html">NEDO</a>, 18 juin</em></li>
<li style="text-align: justify;">Signature d’un accord de coopération entre la NEDO et la Préfecture de Fukushima pour l’expansion de l’utilisation de l’hydrogène à faible teneur en carbone et dérivée des énergies renouvelables | <em><a href="https://www.nedo.go.jp/news/press/AA5_101320.html">NEDO</a>, 19 juin</em></li>
<li style="text-align: justify;">De plus en plus de collectivités interdisent les installations de centrales solaires ou éoliennes sur leur territoire, sous la pression de riverains |<em> <a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO59800230Q0A530C2EA5000/">Nikkei</a>, 31 mai</em></li>
<li style="text-align: justify;">JAL a réussi à produire du biocarburant pour avion à partir de vêtements usagés ; la totalité du processus, de la collecte au raffinage, a été réalisée au Japon. Le premier vol qui était prévu avec ce carburant a été annulé en raison de la crise sanitaire |<em> <a href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO58269630Q0A420C2XQH000/">Nikkei</a>, 20 avril</em></li>
</ul>
</div>
<h2 id="h11skbq6zcyd1q0p42sh3sd6d14d09gm" style="text-align: justify;">Transport</h2>
<h5 style="color: #333333; text-align: justify;">Un futur maritime tourné vers les navires et pétroliers "zéro émission" ? </h5>
<p style="text-align: justify;">En Mai 2020, un consortium de sept entreprises japonaises, nommé « e5 » d’après les 5 valeurs clés du consortium - électrification, environnement, évolution, efficacité et économies - a été lancé pour promouvoir les bateaux électriques et le lancement en 2022, du premier pétrolier électrique zéro émissions au monde alimenté avec des batteries lithium-ion haute capacité. Le bureau exécutif du consortium, le laboratoire e5 Lab créé en 2019, n’en est pas à ses débuts et développe des projets innovants livrant des solutions digitales au secteur du transport maritime (technologies de contrôle à distance, équipements automatisés, radars) ainsi que des solutions alternatives aux carburants fossiles.</p>
<p style="text-align: justify;">Les entreprises concernées par ce consortium sont Asahi Tanker Co, Idemitsu Kosan, Exeno Yamamizu Corporation, Mitsui O.S.K. Lines, Tokio Marine & Nichido Fire Insurance, Tokyo Electric Power Company et Mitsubishi Corporation.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" title="pétrolier électrique zéro émission de e5 " src="/Articles/9d687527-71c2-4930-a0b2-70172905dc60/images/9f7acae7-5127-4895-a727-96683e006314" alt="pétrolier électrique zéro émission de e5 " width="446" height="221" />D’autres acteurs à l’instar d’Itochu Corporation et sa filiale Itochu Enex s’intéressent au secteur avec l’annonce le 30 avril d’un accord avec Imabari Shipbuilding, MAN Energy Solutions, Mitsui E&S et classNK pour le développement de navires zéro émission. Le 16 juin a également été annoncée une collaboration entre Itochu et des entreprises allemandes pour le développement de navires utilisant l’ammoniac. Enfin, Itochu collabore avec le singaporien VOPAK pour la construction d’une chaine de valeur favorisant l’usage de l’ammoniac comme carburant principal pour les navires.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong><em>Source </em></strong><em>: <a href="https://www.kankyo-business.jp/news/025320.php">Kankyo Business (en japonais)</a>, 16 juin, <a href="https://www.csreurope.org/newsbundle-articles/itochu-reaches-joint-agreement-for-ghg-zero-emission-ship">CSEurope</a>, 5 mai<br /></em></p>
<div class="focus">
<p style="text-align: justify;"> <strong style="color: #ffffff; text-align: justify; background-color: #006ce5;">Et aussi...</strong></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;">Toyota Motor et 5 entreprises manufacturières chinoises vont investir 46 millions de dollars pour l’établissement d’une joint-venture à Pékin en vue du développement commercial de véhicules à piles à combustible. Toyota Motor possédera 65% des parts de l’entreprise. | <em><a href="https://mainichi.jp/english/articles/20200606/p2g/00m/0bu/028000c">Mainichi</a>, 6 juin</em></li>
<li style="text-align: justify;">E-Mobility Power et Cosmo Oil Services ont signé un accord de coopération pour accélérer le développement de stations de recharge rapides pour véhicules électriques |<em> <a href="https://www.e-mobipower.co.jp/news/view/19">e-mobipower</a>, 19 juin </em></li>
<li style="text-align: justify;">Début des essais de démonstration de conduite autonome afin d’améliorer la régularité, la sûreté, le confort de conduite et le contrôle des arrêts des autobus ainsi que la réalisation de la conduite autonome à l’aide de marqueurs magnétiques et les cartes 3D haute précision dans la zone de l’aéroport de Haneda | <em> <a href="https://news.yahoo.co.jp/articles/7d23bf17027e0cfb9e09c39c021fdeec4032face">Yahoo</a>, 8 juin, <a href="https://www.nedo.go.jp/news/press/AA5_101316.html">NEDO</a>, 5 juin</em></li>
<li style="text-align: justify;">Mitsui OSK Lines, 2ème compagnie maritime japonaise, souhaite introduire la collecte de données (caméras, capteurs embarqués) dans le transport maritime, afin à terme de pouvoir opérer les navires à distance |<em> <a href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO59905620S0A600C2TJ1000/?n_cid=NMAIL006_20200603_H">Nikkei</a>, 3 juin 2020</em></li>
</ul>
</div>
<h2 id="h16skbq6zsa61x12w3obwyl0t15ffrm6" style="text-align: justify;">Infrastructures & Villes</h2>
<h5 style="color: #333333; text-align: justify;"><strong>L’après Covid-19 : le gouvernement japonais compter repenser la politique urbaine d’avenir en tenant compte de l’évolution des modes de vie (télétravail, déplacements à vélo, personnes âgées)</strong></h5>
<p>Le MLIT va lancer une étude sur la politique urbaine d’avenir, en tenant compte de l’évolution des styles de vie après le COVID-19. Ces changements sociétaux et les solutions éventuelles sont listés par le MLIT qui fait l’état des lieux des tendances liées au trafic, les effets du COVID-19 sur la circulation des biens et des personnes ainsi que les modes de transports à privilégier selon l’âge et les caractéristiques des différentes catégories d’usagers. Plusieurs thématiques ont pris de l’importance selon les dernières annonces dans la presse : celui du soutien à la mobilité piétonne des personnes âgées, les trajets domicile-travail en vélo, le télétravail et la restructuration du réseau routier de grande échelle.</p>
<p style="text-align: justify;">Les préoccupations sanitaires amènent le gouvernement central et les gouvernements locaux à promouvoir des mesures de distanciation sociale dont l’usage du vélo pour les trajets réguliers. Sur cette base, le<img class="marge" style="float: right;" title="Tokyo et voies cyclables (c) B.S.P.I" src="/Articles/9d687527-71c2-4930-a0b2-70172905dc60/images/bdd6a97c-9d02-438c-a189-37b00a3f489f" alt="Tokyo et voies cyclables (c) B.S.P.I" width="369" height="277" /> MLIT souhaite encourager l’introduction d’un système de déplacement jusqu’au lieu de travail se basant sur des modes doux, le vélo en premier choix. Les entreprises sont ainsi invitées à consulter un guide (« Guide for bicycle commuting introduction ») réalisé pour faciliter l’adoption des transports à vélo par les travailleurs. Outre ce guide, le gouvernement s’est également engagé dans une communication plus marquée : distribution de flyers, publication d’informations ciblées sur le site du ministère ainsi que la possible reconnaissance d’un certificat pour les organismes ayant intégré ce guide dans les pratiques d’entreprise. Le gouvernement central compte collaborer avec les collectivités locales pour mettre en œuvre les solutions les plus pertinentes comme l’aménagement de longues voies réservées aux vélos ainsi que l’installation de zones de stationnement dans l’espace public. </p>
<p style="text-align: justify;">Une enquête menée par le ministère de la revitalisation économique entre le 25 mai et le 5 juin relève notamment que 90% des personnes ayant connu des périodes de télétravail souhaiteraient continuer à bénéficier de ce système. Considérant que le déploiement du télétravail contribuerait à la revitalisation de la région et une solution au vieillissement de la population, le ministre a affirmé intégrer cette composante dans les réflexions sur les modes de vie post COVID-19.</p>
<p style="text-align: justify;">Un rapport intégrant l’ensemble de ces thématiques sera publié cet été, sur la base de consultations menées auprès d’une trentaine d’experts de différents domaines (revitalisation urbaine, transport urbain, nature en ville, prévention des désastres urbains, médical, mode de travail, etc). <br /><br /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><em>Sources :</em></strong><em> <a title="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO58777270U0A500C2XQ1000/" href="https://response.jp/article/2020/06/20/335754.html">Response (en japonais)</a>, 20 juin, <a href="https://news.yahoo.co.jp/articles/b8ea8091b9f29bfa6c7c01b438b2fac8eac90a2f" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Yahoo (en japonais)</a>, 15 juin<br /></em></p>
<div class="focus">
<p><strong style="color: #ffffff; text-align: justify; background-color: #006ce5;">Et aussi...</strong></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;">Le Ministère de l’économie, du commerce et de l’industrie (METI) a annoncé l’adoption de 63 projets, dont une quinzaine concernent la récupération du CO2 et le développement de produits verts, afin de soutenir le développement industriel de 15 municipalités dans la Préfecture de Fukushima. <span style="text-align: justify;">|</span> <em><a href="https://www.kankyo-business.jp/news/025346.php">Kankyo Business</a>, 16 juin</em></li>
<li style="text-align: justify;">Mitsubishi Motors a signé un accord de coopération avec la Préfecture de Fukuoka afin de mettre rapidement à disposition des véhicules électriques lorsque des zones sont affectées par des désastres. C’est le 50<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">ème</span> accord de ce type dans le cadre du programme <em>DENDO Community Support Program</em>. | <em><a href="https://www.mitsubishi-motors.com/en/newsrelease/2020/detail1274.html">Mitsubishi motors</a>, 3 juin</em></li>
<li style="text-align: justify;">Le Parlement japonais approuve l’extension des travaux de l’Agence de recouvrement de la catastrophe de Fukushima jusqu’à 2031 | <em><a href="https://english.kyodonews.net/news/2020/06/e6d2ac524db0-japan-extends-2011-disaster-recovery-agencys-work-by-10-years.html?phrase=sarfate=&words=">Kyodo news</a>, 5 juin</em><em> </em></li>
</ul>
</div>
<h2 id="h18skbrllu0a1dvicgy1p71oyj11xy0gf">Veille spéciale COVID-19 </h2>
<p style="text-align: justify;"><em>Cette section est basée sur le suivi quotidien de la presse japonaise et fournit les principales informations sur les conséquences au Japon de la crise sanitaire dans les secteurs des transports, de la construction et de la ville, de l’énergie et de l’environnement.</em></p>
<p style="text-align: justify;"><em>Du 5 au 11 juin</em> | <strong>Transports :</strong> Les dépenses de transport des ménages en avril sont en forte baisse (aérien : -95% ; ferroviaire : -90%). La reprise du trafic ferroviaire accélère début juin; pour réduire les risques de contagion, des opérateurs publient désormais le niveau de congestion en temps réel. Les règles de sécurité routière et l’aménagement de voies cyclables vont être renforcés en raison du recours accru au vélo. ANA prévoit la reprise de 70% des vols domestiques et 50% sur l’international d’ici mars 2021 et annonce des mesures d’économie (fermeture de lignes internationales, prolongation du chômage partiel, report de livraisons d’avions). MHI ferme les deux sites à l’étranger (USA, Canada) dédiés au développement de son avion régional SpaceJet. <strong>Construction/ville :</strong> 88% des entreprises de l’immobilier et 87% du secteur transport/logistique indiquent que l’épidémie a déjà eu un impact négatif sur leurs performances. <strong>Energie/environnement :</strong> Des citoyens demandent en justice la suspension de l’exploitation de réacteurs nucléaires, estimant que le plan d’évacuation d’urgence n’est pas compatible avec les exigences de protection sanitaire. Toshiba enregistre une forte perte de bénéfices sur le 1er trimestre suite à la baisse de ses activités de gaz naturel aux Etats-Unis.</p>
<p style="text-align: justify;"><em>Du 12 au 18 juin</em> | <strong>Transports :</strong> La question de la compensation des pertes de revenus des opérateurs de transports en commun commence à émerger (subventions envisagées par quelques collectivités, demandes auprès de l’Etat…). Dans l’aérien, les discussions avec Vietnam, Thaïlande, Australie et Nouvelle-Zélande pour la réouverture des voyages d’affaires à hauteur de 250 entrants par jour au Japon se poursuivent, pour une mise en œuvre fin juin avec le Vietnam. Le trafic international reprend, de façon très limitée ; JAL relance notamment 2 vols par semaine pour Paris. JAL et ANA communiquent sur les mesures de prévention sanitaire mises en place dans les avions et aéroports. Dans l’industrie aéronautique, les grandes entreprises (Mitsubishi, IHI, Toray) confirment la réduction durable de leurs activités. <strong>Construction/ville : </strong>Le MLIT cherche à identifier les conséquences de l’épidémie sur les futures politiques urbaines à mener au Japon (revitalisation, transport urbain, nature en ville, etc.), afin qu’elles soient adaptées à l’évolution des styles de vie. <strong>Energie/environnement : </strong>La baisse du prix de l’électricité sur le marché de gros favorise les nouveaux opérateurs d’électricité alternatifs, qui cherchent à en profiter pour capter de nouveaux clients, et pénalise les opérateurs historiques.</p>
<div class="focus">
<p style="text-align: justify;"><em><br />Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP/energie-environnement-transport-construction">Pôle Développement Durable</a> du <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP">Service Economique Régional de l'Ambassade de France à Tokyo</a> (Direction Générale du Trésor / Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire). Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</em></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><em><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2017/08/30/revue-d-actualites-japon-energie-environnement-transport-construction">En savoir plus / S'abonner à la lettre d'actualités Energie, Environnement, Transport, Construction Japon</a></em></li>
<li style="text-align: justify;"><em><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Japon-Breves">Consulter les actualités économiques Japon-Corée</a></em></li>
<li style="text-align: justify;"><em><a href="https://twitter.com/frtreasuryjapan?lang=fr">Suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a> (en japonais)</em></li>
</ul>
</div>
<p style="text-align: right;"><em>Edition préparée par <a href="https://www.linkedin.com/in/agn%C3%A8s-lachaise-2a1b8a85/">Agnès Lachaise</a> et Machi Yôda.</em><br /><em>Supervision : <a href="https://www.linkedin.com/in/stefanledu/">Stéfan Le Dû</a>.</em></p>1c590e13-6a1a-4507-9665-019ead6f7755Les Entretiens du Trésor 2020 : les défis de la transition écologiqueLa direction générale du Trésor organise l'édition 2020 des Entretiens du Trésor le 29 janvier, au ministère de l'Économie et des Finances, sur le thème "Les défis de la transition écologique". Cette conférence de haut niveau, transmise en direct, s'articulera autour de deux tables rondes. Vous pouvez envoyer des questions aux intervenants de celles-ci, ils y répondront en direct pendant l'événement.2020-01-17T00:00:00+01:00<h2 style="text-align: center;">Revoir la conférence</h2>
<p style="text-align: center;"><iframe id="playerFramed" title="Les entretiens du Trésor : Les défis de la transition écologique" src="https://video.finances.gouv.fr/watch/player/player/pubkey/a4792633ef07d3f54ac8/id/d0ba042d6c31c5b1bf38e61779d8b3/viewcode/default?onload=PlayerLoaded" width="580" height="328" frameborder="0" scrolling="no" allowfullscreen="true">
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<h3>Première table ronde : les entreprises face aux défis de la transition écologique</h3>
<p>Face au réchauffement climatique, l’action de tous est nécessaire. Les entreprises ont, elles aussi, leur part à prendre dans cet effort collectif considérable, qui nous engage pour les prochaines décennies.</p>
<p>Comment perçoivent-elles leur rôle dans cette transition ? Comment se positionnent-elles sur ce sujet face à leurs client, leurs fournisseurs et dans les investissements qu’elles réalisent ? Comment concilient-elles ce nouvel impératif avec l’injonction de résultat économique ? Constatent-elles déjà un changement dans leur modèle économique ?</p>
<p>Modérée par Bertrand Dumont, Directeur général adjoint du Trésor, cette table ronde de haut niveau organisée par la direction générale du Trésor fera échanger des représentants d’entreprises de différents secteurs majeurs de l’économie française (finance, énergie, industrie, eau et déchets), qui donneront leur vision de leur rôle dans ce changement de paradigme.</p>
<p><strong>Parmi les intervenants :</strong></p>
<ul>
<li>Denis Duverne, président du Conseil d’administration d’AXA</li>
<li>Jean-Marc Boursier, COO et directeur France du groupe Suez</li>
<li>Guillaume Poitrinal, co-fondateur et président de Woodeum et WO2</li>
<li>Marc Benayoun, directeur exécutif – clients, services et territoires, EDF</li>
<li>Gilles Vermot Desroches, Directeur du développement durable, Schneider Electric</li>
</ul>
<h3>Deuxième table ronde : quelles politiques publiques pour la transition écologique ?</h3>
<p>Les pouvoirs publics se sont emparés de la question climatique. Face à l’accélération du réchauffement et à l’évaluation de ses conséquences sur l’activité économique et sur le vivant, la prise de conscience se décline en modalités d’actions.</p>
<p>Quelles sont les contraintes pesant sur la décision publique en faveur de la transition écologique ? Quelles sont les attentes des citoyens à l’égard de l’État ? Comment concilier activité économique et nécessaire évolution des comportements et des modes de production ?</p>
<p>Modérée par Enrico Letta, Doyen de l’École d’Affaires internationales de Sciences Po Paris et ancien Président du Conseil italien, cette table ronde de haut niveau organisée par la Direction générale du Trésor fera échanger des représentants du monde politique, de l’administration, de la société civile et des entreprises, qui témoigneront tous, à leur niveau, de leur action et de leurs attentes, ainsi que de leur analyse sur l’acceptabilité des mesures nécessaires pour faire face à ce bouleversement.</p>
<p><strong>Parmi les intervenants :</strong></p>
<ul type="square">
<li>Thierry Pech, co-président du Comité de gouvernance de la Convention citoyenne pour le climat</li>
<li>Emilie Cariou, députée, membre de la commission des finances</li>
<li>Carole Le Gall, présidente de la Commission Transition écologique et économique du MEDEF</li>
<li>Odile Renaud-Basso, Directrice générale du Trésor</li>
</ul>
<p> </p>
<p> </p>
<p><a title="Télécharger le programme des entretiens 2020" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/1c590e13-6a1a-4507-9665-019ead6f7755/files/5f3174ab-3737-48df-8059-f25e72ac905b" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Télécharger le programme</a></p>
<p> </p>
<p>Crédit photo : Alain Salesse / Bercy Photos</p>23b3d3e3-8229-44fc-8d90-dc44d26ee0d1Changement climatique et transition énergétique à CubaChangement climatique et transition énergétique à Cuba2019-12-23T00:00:00+01:00<div class="focus">
<p style="text-align: justify;">De par son caractère insulaire, Cuba est, et sera, directement impacté par le changement climatique. Le gouvernement a d’ores et déjà pris la mesure du risque et défini des programmes ambitieux de développement des énergies renouvelables et installations hydrauliques. L’investissement étranger est devenu clé compte-tenu de la difficile situation économique et financière de l’île ; de nouvelles opportunités pourraient s’ouvrir à court et moyen terme pour les entreprises françaises à Cuba.</p>
</div>
<h2 style="text-align: justify;">Le changement climatique, un véritable enjeu pour l’archipel cubain.</h2>
<p> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Compte-tenu de ses caractéristiques physiques et géographiques</strong> <strong>(état insulaire, forte activité cyclonique, faibles sources d’approvisionnement en eau et périodes de sécheresse fréquentes),</strong> <strong>Cuba est particulièrement concernée par les risques du changement climatique.</strong> Dans sa Contribution Prévue Déterminée au niveau National remise en amont de la conférence de Paris 2015 (COP21), le gouvernement cubain dresse un bilan défavorable de la situation climatique cubaine. Le rapport fait ainsi état d’indicateurs déjà préoccupants : élévation du niveau de la mer de près de 10 centimètres dans les 40 dernières années, passage de 9 ouragans de très forte intensité depuis 2001, 84% des plages touchées par l’érosion et 28% des mangroves endommagées. La principale menace à terme sera l’augmentation du niveau de la mer, avec des niveaux estimés à +27 centimètres en 2050 et +85cm à la fin du siècle correspondant à la disparition de près de 6% de la surface de Cuba hors ilots (équivalent à la province de Santiago) ; et l’augmentation de la fréquence des ouragans –le dernier, Irma, ayant causé des dégâts considérables (dommages évalués par le gouvernement à plus de 13 Mds de Pesos, soit près de 15% du PIB).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le gouvernement a depuis longtemps pris la mesure du risque et a mis en place un programme ambitieux en matière d’<em>adaptation</em> et d’<em>atténuation</em>.</strong> Du point de vue de l’<em>adaptation</em>, l’Etat cubain compte l’un des systèmes d’alerte et de réponse face aux phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes les plus reconnus. Des investissements ont été réalisés pour avancer vers une agriculture plus résistante aux températures élevées, et des objectifs fixés en vue d’une meilleure gestion et utilisation de l’eau. Concernant l’<em>atténuation</em>, Cuba reste un très faible émetteur de gaz à effet de serre, avec une contribution à l’échelle mondiale inférieure à 0,08% du total des émissions et 40 millions de tonnes de CO2 émises par an, principalement dans le secteur de l’énergie (76%) et de l’agriculture (15%). A la suite de la grave crise énergétique de 2004, provoquée par l’arrêt pour maintenance de la principale centrale thermoélectrique du pays, le gouvernement a lancé en 2005 sa « Révolution Energétique », avec pour objectif l’amélioration de l’efficacité énergétique dans le secteur résidentiel et tertiaire et le développement des énergies renouvelables. Ces objectifs restent prioritaires aujourd’hui avec des orientations à court et moyen terme ambitieux. Ces mesures ont conduit à une baisse des émissions de GES ces dernières années.</p>
<p style="text-align: justify;">Le secteur est organisé autour du Ministère de la Science, de la Technologie et de l’Environnement (CITMA) créé en 1994, et régi principalement par la Loi 81 relative à l’environnement. <strong>Un plan de l’Etat pour la Lutte contre le changement climatique (connu sous le nom de Tarea Vida « Tâche Vie ») a plus récemment été approuvé par le Conseil des Ministres puis l’Assemblée Nationale durant l’été 2017.</strong> Articulé autour de plusieurs objectifs clés -gestion efficace de l’eau comme mesure de lutte contre la sécheresse, reforestation, protection des récifs coralliens, énergie durable, efficience énergétique, santé, sécurité alimentaire et tourisme -, sa mise en application demandera un programme d’investissements importants à court (2020), moyen (2030-2050) et long terme (2100).</p>
<h2 style="text-align: justify;">Efficacité énergétique et développement des énergies renouvelables au cœur du programme énergétique cubain.</h2>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Si Cuba reste un pays faiblement émetteur de gaz à effet de serre, la réduction de la consommation énergétique et la transition vers des énergies plus vertes sont au cœur de son programme de développement énergétique, non tant pour des raisons environnementales que pour atteindre son autonomie énergétique.</strong> Cuba est effectivement largement dépendant des ressources fossiles (96% de l’électricité est générée à partir du pétrole), et très dépendant des importations (seul 40% du pétrole consommé est produit à Cuba). Ces priorités se trouvent aujourd’hui renforcées à l’aune de l’effondrement économique du Venezuela, qui proposait via le programme Petrocaribe des livraisons de pétrole à financement préférentiel en échange de services médicaux cubains. Ces livraisons ont aujourd’hui baissé de plus de 50%, obligeant Cuba à se tourner vers d’autres fournisseurs, russe et algérien notamment, et mettant en danger la sécurité énergétique de l’île.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La production électrique cubaine est aujourd’hui assurée par un parc vieillissant de centrales thermoélectriques, et marginalement à partir de bagasse (4%), pour une capacité installée de 5 740MW. </strong>L’île a généré en 2018 20,8TWh soit environ 1,86MWh par habitant (8MWh par habitant en France). 99% de la population a accès au réseau électrique. Ce dernier est cependant en mauvais état et affiche un taux moyen de 16% de pertes pour 2018. L’électricité reste majoritairement consommée par le secteur résidentiel à hauteur de 56% et le secteur public (42%). Seuls 2% sont consommés par le secteur privé.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Cuba a dévoilé en juin 2014 sa nouvelle politique énergétique et son plan de développement à 2030, avec un triple objectif : </strong></p>
<ul style="text-align: justify;" type="i">
<li>L’augmentation de l’efficacité dans la production et la consommation énergétique, se traduisant par le remplacement de 8 unités thermiques de 100MW obsolètes par 4 nouvelles unités de 200MW d’ici 2024 ; la construction d’une nouvelle centrale à cycle combiné gaz de 600MW et l’introduction du gaz naturel liquéfié ; l’introduction de l’illumination LED et la cuisine à induction dans le secteur résidentiel</li>
<li>Passer de 4,6% à 24% la part d’énergies renouvelables dans la production électrique d’ici à 2030 (755MW de centrales bagasse, 700MW de parcs photovoltaïques, 633MW de parcs éoliens et 56MW de petites centrales hydroélectriques) </li>
<li>La réduction des pertes dans le réseau électrique</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le programme avance peu aujourd’hui, face à la difficulté des investisseurs étrangers de trouver des financements adéquats </strong>en l’absence notamment de garanties suffisantes de la part des entreprises et autorités locales. / Le secteur est contrôlé par le Ministère de l’Energie et des Mines, en charge de définir et piloter la politique publique en la matière. Le MINEM contrôle un certain nombre d’entreprises publiques parmi lesquelles figurent l’UNE (Union Nacional Electrica), en charge de la construction, opération et maintenance du système électrique national, et CUPET (Union Cuba Petroleo), compagnie pétrolière en charge de toute la chaîne pétrole et gaz.</p>
<h2 style="text-align: justify;">Des besoins importants dans le secteur de l’eau et l’assainissement.</h2>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Les caractéristiques hydriques et géographiques de Cuba rendent l’ile particulièrement vulnérable et sensible aux évènements hydrométéorologiques extrêmes.</strong> Si le volume de précipitations moyen est relativement conséquent (1335mm par an contre 867 pour la France), l’absence d’autre source d’eau potable et le réchauffement climatique font que l’île se retrouve très régulièrement confrontée à des périodes de sécheresse intense. Sur les 16 provinces de l’île, 10 sont identifiées en stress hydrique et 3 (dont La Havane) en haut stress hydrique. L’eau est essentiellement consommée par le secteur agricole (60%), et la population (20%) avec un taux d’accès à l’eau potable satisfaisant (94,5%). L’accès « qualitatif » à l’eau potable reste toutefois à améliorer, seuls 13% de la population disposant d’un service 24h/24, 44% tous les jours mais de façon intermittente, et 43% moins d’un jour sur deux. Le pays compte plus de 22 500 km de réseaux de distribution mais fait aujourd’hui face à un taux de pertes très important, de l’ordre de 20% (pertes annuelles estimées à 990 millions de mètres cube par an). Le secteur de l’assainissement dispose de caractéristiques similaires, avec un taux d’accès de 94,3% mais essentiellement assuré par des systèmes individuels de type fosses et latrines (61%), 36% de la population ayant accès au réseau. Un tiers des effluents collectés en réseau seraient traités mais incorrectement. Les 5 442km de réseau d’assainissement afficheraient un taux encore plus élevé de pertes, avec un risque important en matière sanitaire et environnementale.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’accès et l’amélioration de la gestion des eaux est une priorité affichée du gouvernement cubain. En réponse à ces enjeux, l’Etat a défini une Politique Nationale de l’Eau ciblée sur 4 objectifs</strong> : l’usage rationnel et productif de l’eau disponible, l’exploitation efficiente des infrastructures, la gestion des risques sanitaires et environnementaux associés à la qualité de l’eau avant et après consommation, et la prise en compte du risque climatique (sécheresses et inondation). Un Plan Hydraulique National a également été adopté pour la période 2015-2020 avec des investissements prévus dans la réduction des pertes, l’amélioration des services, la construction de barrages, la réutilisation de l’eau usée après épuration et l’augmentation de la disponibilité de la ressource. Le coût de ce Plan est estimé à 3,6Mrds USD avec plus d’un milliard consacré aux ouvrages d’assainissement. Il est à noter que tant l’accès à l’eau potable que l’assainissement reste extrêmement subventionné (coût mensuel symbolique d’un peso cubain non convertible pour la consommation d’eau potable), l’investissement étranger sera donc clé pour répondre aux besoins de développement affichés.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le secteur est géré par l’Institut National des Ressources Hydrauliques (INRH),</strong> créé dès 1962 et disposant d’un statut équivalent à celui d’un Ministère (répond directement au Conseil des Ministres).</p>
<h2 style="text-align: justify;">Un secteur des transports peu significatif au regard des enjeux climatiques.</h2>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Le secteur des transports à Cuba reste faiblement développé, et par conséquent très peu émetteur de gaz à effet de serre. </strong>Le transport collectif assure aujourd’hui l’essentiel du service de transport de personnes sur l’île, composé de bus (40%), et de taxis privés collectifs dans les villes (plus de 50%). Le transport ferroviaire, très peu performant et obsolète, représente moins de 0,5% des passagers transportés. L’existence d’une taxe colossale à l’importation de voitures automobiles (800%), sous-tendue par le modèle socialiste cubain s’opposant à l’enrichissement personnel, rend l’achat de voitures quasiment impossible pour la population, et limite de facto le nombre de véhicules roulant à Cuba. Dans les zones rurales, les tractions animales représentent toujours 48% du transport privé. Si les véhicules présents à Cuba restent donc limités et l’impact en matière d’émission faible à l’échelle des émissions du pays, leur très vieil âge (la plupart des voitures datant de la révolution) pose cependant de vrais enjeux en termes de pollution notamment dans la capitale. La mesure de la qualité de l’air et lutte contre la pollution, si elle fait bien partie des missions du Ministère de l’environnement CITMA, n’est toutefois pas aussi prioritaire que les enjeux énergétiques et hydrauliques.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le Ministère du Transport (MITRANS) est la seule autorité organisatrice du secteur.</strong> Les décrets loi 67/1983 et 147/1994 en définissent le cadre réglementaire.</p>
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<p align="right"><strong>Saile RUIZ TUDO –</strong></p>
<p align="right">Saile.RUIZTUDO@dgtresor.gouv.fr<em> <br /></em></p>
<p align="right"><strong>Michel OLDENBURG<em> –<br /> </em></strong>Michel.OLDENBURG@dgtresor.gouv.fr<strong><em><br /> </em></strong><em>Chef du service économique de la Havane</em></p>
<p align="right"><em>La Havane, Novembre 2019</em></p>