Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - Service-a-la-personneFlux de publication de la direction générale du Trésor - Service-a-la-personneFluxArticlesTag-Service-a-la-personneCopyright 20242016-08-11T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr7e46f828-9c53-446e-b6b1-fbdf2ca38fe1Trésor-Economics No. 175 - Policies to support personal and household servicesThe personal and household services sector meet specific needs at different points in the human life cycle (early childhood, old age, etc.) in a context of changing lifestyles, brought about in part by women's increasing participation in the labour force. The services include both care services (for children, the dependent elderly or the disabled) and non-care services or household support services (such as cleaning, ironing, gardening and minor home repairs).Government support for this sector is being driven (i) by policies to promote economic development and jobs, which set out( to make the cost of household support services comparable to the cost of undeclared labour and (ii) by a social justice objective, which is to ensure universal access to care services, regardless of income.This support is made up of some fifteen measures that are directed at both the supply (social contribution exemptions) and demand (tax benefits and direct subsidies). These measures are specific, but,2016-08-11T00:00:00+02:00<p>The personal and household services sector meet specific needs at different points in the human life cycle (early childhood, old age, etc.) in a context of changing lifestyles, brought about in part by women's increasing participation in the labour force. The services include both care services (for children, the dependent elderly or the disabled) and non-care services or household support services (such as cleaning, ironing, gardening and minor home repairs).</p>
<p>Government support for this sector is being driven (i) by policies to promote economic development and jobs, which set out( to make the cost of household support services comparable to the cost of undeclared labour and (ii) by a social justice objective, which is to ensure universal access to care services, regardless of income.</p>
<p>This support is made up of some fifteen measures that are directed at both the supply (social contribution exemptions) and demand (tax benefits and direct subsidies). These measures are specific, but, in practice, they are interlinked as they all help to reduce the price paid by the user. Nevertheless, simplifying and stabilising the social and tax framework would foster the development of this sector.</p>
<p>The total tax expenditures and social contribution exemptions to promote this sector were assessed at some €6.4bn in 2014. When the direct subsidies, partly paid by local governments, and general policy measures to reduce the cost of labour are included, the gross cost of government policies for personal and household services rises to slightly below €11.5bn.</p>
<p>A financial analysis ascertains the fiscal impact of greater use of personal and household service schemes if public support remains at the same level. The findings show contrasting situations, depending on the services concerned. In particular, greater use of household support service schemes, with simplified payment procedures, would not have a significant short-term fiscal impact. This is not the case, however, for care service schemes. This fiscal impact of this sector of services was a deficit of approximately €2.8bn in 2014.</p>
<p style="text-align: center;"><img title="Trésor-Economics No. 175" src="/Articles/7e46f828-9c53-446e-b6b1-fbdf2ca38fe1/images/a75cc966-7a08-40f8-a483-d68fa4011921" alt="Trésor-Economics No. 175" /></p>4b8c6de3-e636-40e2-922e-294afb8c74c5Trésor-Éco n° 175 - La politique de soutien aux services à la personneLes activités de services à la personne répondent à des besoins spécifiques aux différents âges de l'existence (petite enfance, personnes âgées…) dans un contexte de changement de modes de vie (participation accrue des femmes au marché du travail notamment). Elles recouvrent à la fois des services d'aide aux publics fragiles (comme les enfants en bas âge, les personnes âgées dépendantes ou handicapées) et des services à la vie quotidienne (comme l'entretien du logement, le repassage, le jardinage ou le petit bricolage).Le soutien public à ce secteur est aujourd'hui motivé par (i) une politique de développement économique et de l'emploi qui tend à rendre le prix des services à la vie quotidienne comparable au coût du travail non déclaré et par (ii) un objectif de justice sociale qui vise à assurer un accès universel aux services d’aide aux publics fragiles quel que soit leur niveau de revenu.Il se compose d'une quinzaine de mesures qui interviennent à la fois sur l'offre (exonérations2016-08-11T00:00:00+02:00<p>Les activités de services à la personne répondent à des besoins spécifiques aux différents âges de l'existence (petite enfance, personnes âgées…) dans un contexte de changement de modes de vie (participation accrue des femmes au marché du travail notamment). Elles recouvrent à la fois des services d'aide aux publics fragiles (comme les enfants en bas âge, les personnes âgées dépendantes ou handicapées) et des services à la vie quotidienne (comme l'entretien du logement, le repassage, le jardinage ou le petit bricolage).<br /> <br />Le soutien public à ce secteur est aujourd'hui motivé par (i) une politique de développement économique et de l'emploi qui tend à rendre le prix des services à la vie quotidienne comparable au coût du travail non déclaré et par (ii) un objectif de justice sociale qui vise à assurer un accès universel aux services d’aide aux publics fragiles quel que soit leur niveau de revenu.<br /><br />Il se compose d'une quinzaine de mesures qui interviennent à la fois sur l'offre (exonérations de cotisations sociales) et la demande (avantage fiscal et aides directes). Ces mesures bien que spécifiques sont en pratique liées les unes aux autres car elles participent toutes à la réduction du prix payé par l'utilisateur. Néanmoins, réduire la complexité et l'instabilité du cadre socio-fiscal pourrait favoriser le développement du secteur.<br /><br />Le montant des dépenses fiscales et des niches sociales en faveur de ce secteur a été évalué à environ 6,4 Md€ en 2014. En intégrant les aides directes versées notamment par les conseils départementaux ainsi que les mesures générales de réduction du coût du travail, le coût brut de l'action publique en matière de services à la personne s'élèverait in fine à un peu moins de 11,5 Md€.<br /><br />Un bilan financier permet d’identifier l’impact sur les finances publiques d’un recours accru aux dispositifs d’aide à la personne en conservant les aides publiques inchangées. Il montre que la situation est contrastée en fonction de l’activité concernée. Ainsi, un recours accru aux dispositifs d’aide à la vie quotidienne (notamment via une simplification des modalités de versement) n’entraînerait pas d’impact significatif sur les comptes publics à court terme. Ce ne serait en revanche pas le cas des dispositifs à destination des publics fragiles, dont le secteur d’activité présente un bilan pour les finances publiques déficitaire d’environ 2,8 Md€ en 2014.</p>
<p style="text-align: center;"><img title="Trésor-Éco n° 175" src="/Articles/4b8c6de3-e636-40e2-922e-294afb8c74c5/images/64830a08-4309-4951-bc2a-235390f8e647" alt="Trésor-Éco n° 175" /></p>