Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - SERFlux de publication de la direction générale du Trésor - SERFluxArticlesTag-SERCopyright 20242023-01-05T00:00:00+01:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr7a348cb3-733b-42d4-8af9-cf89e4778c70Brèves économiques pour l'Europe du Sud-Est - édition du 5 janvier 2023Actualité économique des quatre pays de la région Europe du Sud-Est (Bulgarie, Chypre, Grèce, Roumanie)2023-01-05T00:00:00+01:00<p><strong>BULGARIE </strong></p>
<ol start="5" type="i">
<li>Prolongation de la Loi de Finances 2022 par l’AN</li>
<li>Hausse annuelle de 21,2 % de l’indice des prix à la production industrielle en novembre 2022</li>
<li>Accroissement annuel de 16,2 % au troisième trimestre 2022 du coût de la main d’œuvre</li>
<li>Signature d’un accord entre Bulgargaz et Botas donnant accès à la Bulgarie à 5 terminaux GNL turcs</li>
<li>Signature d’un accord entre Framatome et la centrale nucléaire de Kozloduy</li>
<li>Hausse du prix du gaz naturel de 23 % en glissement mensuel en janvier</li>
</ol>
<p><strong>CHYPRE </strong></p>
<ol start="5" type="i">
<li>La Banque Centrale revoit légèrement ses prévisions à la hausse</li>
<li>La CE a approuvé deux régimes d’aides d’Etat pour Chypre</li>
<li>A la fin du T3 2022, le taux de chômage à Chypre atteignait 6,8%</li>
<li>Hausse du coût horaire du travail de +5,5% en g.a. au 3e trimestre 2022</li>
<li>Le conseil d'administration de Fontline Ltd a approuvé la redomiciliation de l'entreprise<a href="https://www.frontline.bm/fro-special-general-meeting-approves-the-redomiciliation-of-frontline-to-cyprus/"> </a></li>
<li>Au cours du mois de novembre, 149 857 touristes ont visite Chypre</li>
<li>La banque centrale de Chypre annonce le lancement d'un Innovation Hub</li>
</ol>
<p><strong>GRECE</strong></p>
<ol start="5" type="i">
<li>Le déficit du compte courant continue à se creuser </li>
<li>En 2022, la Grèce a été le pays le plus performant parmi les 34 pays de l’OCDE</li>
<li>Le taux de chômage a reculé à 11,6% au T3 2022</li>
<li>Christos Staïkouras distingué meilleur ministre européen de l’année par FT</li>
<li>Huit projets du ministère de la Gouvernance Digitale pour la transformation digitale d'Athènes</li>
<li>Signature de l'accord pour la prise de participation de JP Morgan dans la fintech Viva Wallet</li>
<li>La Commission européenne a approuvé la prolongation pour 20 ans de la concession accordée à Athens International Airport</li>
<li>Lancement de l'appel à manifestation d'intérêt pour le prolongement de la ligne 2 du métro d'AThènes</li>
</ol>
<p><strong>ROUMANIE</strong></p>
<ol start="5" type="i">
<li>Les Prix à la Production Industrielle continuent de progresser en novembre</li>
<li>Le déficit budgétaire du pays s’élève à -4,2 % du PIB au cours des 11 premiers mois de 2022</li>
<li>La Banque Nationale de Roumanie a accru ses réserves de change en 2022</li>
<li>Le gouvernement annonce la taxation des producteurs d’hydrocarbures</li>
</ol>
<p><a href="https://www.ametro.gr/?p=25554&lang=en"><!--EndFragment--> </a></p>a8e4e47e-5b6a-4821-9f64-697b426c7994Actualités économiques et financières d'Asie du Sud du 1er au 7 juilletChaque semaine, le SER de New Delhi publie les "Brèves économiques", qui offrent une synthèse sur l'actualité économique et financière régionale (Afghanistan, Bangladesh, Bhoutan, Inde, Maldives, Népal, Pakistan et Sri Lanka)2022-07-08T00:00:00+02:00<p align="center"><strong>Afghanistan</strong></p>
<ul>
<li> De nouvelles aides financières suite au séisme.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>Bangladesh</strong></p>
<ul>
<li style="text-align: left;"><em>Secteur bancaire :</em> De nombreux établissements privés fragilisés par le versement de dividendes trop élevés.</li>
<li style="text-align: left;">La banque centrale encadre les abandons de créances.</li>
<li style="text-align: left;"><em>TIC</em><em> </em><em>: </em> Ouverture à la concurrence du marché de la bande passante.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>Bhoutan</strong></p>
<ul>
<li> Les incitations aux transferts de fonds en provenance de l'étranger sont portées à 2 %.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>Inde</strong></p>
<ul>
<li> <em>Indicateurs macroéconomiques :</em> Evolution contrastée des indices PMI.</li>
<li><em>Finances publiques</em><em> </em><em>:</em> Nouvelles taxes levées, dont la principale porte sur le pétrole.</li>
<li><em>Politique monétaire et de change</em> <em>: </em>Pressions baissières sur la roupie.</li>
<li>La RBI aurait effectué une recommandation au gouvernement indien en vue d’inciter la New Development Bank, la Banque des BRICS, à émettre un emprunt obligataire en roupies.</li>
<li>Mesures adoptées par la RBI pour freiner l'érosion du cours de change de la roupie.</li>
<li><em>Informations sectorielles</em><em> </em><em>: </em>Narendra Modi inaugure la Digital India week et annonce le lancement de quatre nouveaux programmes</li>
</ul>
<p align="center"><strong>Népal</strong></p>
<ul>
<li> Augmentation des prix de l’énergie.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>Pakistan</strong></p>
<ul>
<li> L'accord entre le Pakistan et le FMI concernant la 7ème, voire la 8ème phase de la facilité élargie de crédit du FMI (EFF) est toujours en suspens.</li>
<li>A 15%, le taux directeur de la banque (SBP) centrale atteint son niveau maximal depuis 2008.</li>
<li>Les réserves de change de la SBP ont chuté de 493 MUSD à 9,8 Mds USD au 30 juin.</li>
<li>Les réserves détenues par le SBP ouvrent moins de 1,4 mois d'importations.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>Sri Lanka</strong></p>
<ul>
<li>Forte accélération de l’inflation en juin qui dépasse les 50%.</li>
<li>Augmentation de 100 pdb des taux directeurs de la Banque Centrale.</li>
<li>L’Inde premier bailleur de fonds bilatéral de Sri Lanka sur les quatre premiers mois de l’année 2022.</li>
</ul>bf76001a-1394-478c-831a-5e23e94e96feLa lettre d'Afrique Centrale n°14On voit parfois resurgir un débat sur l’aide au développement qui semble, vu d’ici, un peu décalé. Si l’aide au développement n’a pas réglé tous les problèmes, n’est-ce pas qu’elle est inefficace ? C’est une ressource complémentaire, pas une recette magique qui permettrait soudainement de multiplier la richesse des pays destinataires. La bonne question renvoie à des interrogations plus techniques de coordination et de rationalité des affectations. 2019-07-31T00:00:00+02:00<p>On voit parfois resurgir un débat sur l’aide au développement qui semble, vu d’ici, un peu décalé. Si l’aide au développement n’a pas réglé tous les problèmes, n’est-ce pas qu’elle est inefficace ? Globalement, l’aide représente 2,9% du PIB de l’Afrique sub-saharienne (selon la Banque mondiale, en 2017). Elle complète une ressource fiscale encore insuffisante (19 % du PIB en moyenne), et elle permet de faciliter des transferts de compétences en matière de politique publique. Mais ce chiffre montre bien le caractère relatif de cet apport : c’est une ressource complémentaire, pas une recette magique qui permettrait soudainement de multiplier la richesse des pays destinataires. La bonne question renvoie à des interrogations plus techniques de coordination et de rationalité des affectations. Pour l’Afrique centrale, on peut faire deux séries de constats. <br />Le premier élément qui mérite d’être souligné est que les programmes qui ont été décidé au sommet de Yaoundé en décembre 2016 ont atteint leurs objectifs, pour l’essentiel. L’effort collectif des gouvernements et des bailleurs a permis à la région de retrouver le minimum de stabilité macroéconomique indispensable. La situation des dettes publiques des différents pays est désormais plus claire, le Tchad et le Congo ont renégocié une partie des encours, et la trajectoire d’ensemble est mieux contrôlée. Les réserves de change ont retrouvé un niveau acceptable. Les mesures prises pour aboutir à ce résultat ont été quelque peu disruptives pour les entreprises, générant paradoxalement plus d’inquiétude lorsque la situation se stabilisait qu’au début de la période, mais c’était probablement une situation transitoire. Les budgets publics sont revenus peu ou prou à l’équilibre. Les aides budgétaires qui ont été mobilisées ont également permis – c’est moins apparent, puisqu’on parle plus volontiers des mauvaises nouvelles que des bonnes – que l’ajustement se fasse sans peser excessivement sur les populations. La zone CEMAC n’a connu qu’une récession très courte, et elle a retrouvé des taux de croissance satisfaisants. <br />Le second constat, évidemment, est que tirer un bilan plus large de l’efficacité de l’aide n’est pas un exercice simple. La situation du secteur agro-pastoral au Tchad représente un enjeu important pour le développement économique du pays ; la bonne gestion de tel ou tel opérateur chargé de la gestion des services publics au Cameroun, également. Dans les deux cas les agences peuvent apporter des compétences et des financements, mais les questions posées sont de natures très différentes. Les politiques publiques doivent concilier des objectifs multiples, parfois contradictoires. Pour équilibrer les budgets et financer les infrastructures, il faut des ressources fiscales. Mais si l’impôt augmente brutalement, ou de manière imprévisible, ou sur une base trop étroite, il pénalise le fonctionnement des acteurs économiques et le climat des affaires. Les situations changent d’un pays et d’une période à l’autre. Ici, il faut faire face à l’urgence médicale ou scolaire. Là, la croissance des dernières années permet à l’Etat d’apporter les réponses qu’il souhaite, et l’aide sera mieux utilisée pour importer des compétences spécifiques qui ne se trouvent pas encore facilement – gestion des entreprises publiques, progrès technique de telle ou telle administration fiscale, par exemple. En d’autres termes, l’enjeu se trouve à trois niveaux : améliorer la coordination – non qu’elle n’existe pas, mais c’est un enjeu permanent ; adapter les projets et les priorités aux évolutions sur le terrain ; intégrer les nouveaux enjeux, en particulier dans les régions où les évolutions récentes le justifient le plus directement, en mettant l’accent sur l’accompagnement du secteur privé, l’entreprenariat et l’innovation.</p>