Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - Protection-SocialeFlux de publication de la direction générale du Trésor - Protection-SocialeFluxArticlesTag-Protection-SocialeCopyright 20242019-07-02T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr33cb65b4-b3f9-4569-9dbf-4c6a9c024841Trésor-Economics No. 241 - Labour markets in the Nordic countriesLabour markets in the Nordic countries are seen as combining low unemployment with a high level of worker protection. Although based on a common base of principles, the reality is more complex and less homogeneous between countries.2019-07-02T00:00:00+02:00<p>The Nordic countries (Denmark, Finland, Iceland, Norway and Sweden) have enjoyed remarkable macroeconomic performance levels since the end of the 1990s. Accordingly, their growth rates have been consistently higher than those of the EU and poverty rates are amongst the lowest in OECD Member countries with Iceland, Demark and Finland figuring in the top five together with the Czech Republic and France. Unemployment rates are lower than the EU average (6.8% in 2018) in Norway (3.9%), Iceland (2.7%), Denmark (5.0%) and Sweden (6.3%), with only Finland having a higher rate (7.4%).</p>
<p>This success means that the Nordic models are held up as international benchmarks and this is confirmed by their top international rankings for quality of policies. This is combined with deep-seated regional identity and the fact that these countries are able to preserve the competitiveness of their companies whilst at the same time ensuring that individuals are protected by a generous welfare state.</p>
<p>As regards the operation of their labour markets, the Nordic countries have common basic values and principles. These include the respective role of unions and the government which fosters social dialogue based on consensus, gender equality, the emphasis on lifelong education and training to help workers adjust to changes in the workplace and the social leverage of work to promote acceptance of so-called activation policies. As a consequence these countries now have relatively low unemployment rates, high levels of education and labour force participation rates, among the highest in the world for the labour force as a whole, as well as for women, young people and older workers.</p>
<p>However, countries still differ within the region, especially in terms of the amount of social protection for the unemployed. This is due to the fact that, during the past twenty years, the Nordic countries have all reduced social protection levels and the amount of government expenditure in relation to GDP to focus on labour market activation and integration policies. Nevertheless, the pace and type of national reforms differ across countries. Lastly, the Nordic countries also have divergent results in terms of integrating populations such as the lowest-skilled workers and immigrants.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Trésor-Economics No. 241" src="/Articles/33cb65b4-b3f9-4569-9dbf-4c6a9c024841/images/c0362025-eae5-4f4c-8c00-ab9c3eb125fe" alt="Trésor-Economics No. 241" /></p>d2ecd2eb-bebb-459b-924c-b3f79648877fTrésor-Éco n° 241 - Les marchés du travail des pays nordiquesLes marchés du travail des pays nordiques sont vus comme conciliant un faible taux de chômage et un fort degré de protection des travailleurs. Quoique reposant sur un socle commun de principes, la réalité est plus complexe et moins homogène entre les pays.2019-07-02T00:00:00+02:00<center><iframe src="https://www.dailymotion.com/embed/video/x7d12hb" width="600" height="400" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></center>
<p>Depuis la fin des années 1990, la zone nordique (Danemark, Finlande, Islande, Norvège et Suède) enregistre des performances macroéconomiques remarquables, qui lui permettent d'afficher des taux de croissance régulièrement supérieurs à ceux de l'UE, associés à des taux de pauvreté parmi les plus bas de l'OCDE (Islande, Danemark et Finlande dans le top 5 avec la République Tchèque et la France) et des niveaux de chômage en dessous de la moyenne UE (6,8 % en 2018) pour la Norvège (3,9 %), l'Islande (2,7 %) et le Danemark (5,0 %), ainsi que la Suède (6,3 %), mais à l'exception de la Finlande (7,4 %).</p>
<p>Ces succès ont contribué à faire des modèles nordiques une référence internationale, illustrée par leurs positions dans le peloton de tête de la plupart des classements internationaux en termes de qualité des politiques. Elle est associée à une forte identité régionale et à l'idée que ces pays parviennent à concilier la préservation de la compétitivité des entreprises et la protection des individus, assurée par le maintien d'un État-providence généreux.</p>
<p>Les pays nordiques partagent en effet un socle commun de valeurs et de principes fondamentaux, s'agissant du fonctionnement des marchés du travail : le rôle respectif des syndicats et de l'État favorisant un dialogue social porté vers le consensus, l'égalité hommes-femmes, l'accent mis sur l'éducation et la formation tout au long de la vie pour aider les individus à s'adapter aux évolutions de l'entreprise, la valorisation sociale du travail favorisant l'acceptabilité des politiques d'activation. Ces caractéristiques permettent aujourd'hui aux pays de la zone de combiner un taux de chômage relativement faible, un niveau élevé de formation et des taux d'activité parmi les plus élevés au monde pour la population active dans son ensemble, comme pour les femmes, les jeunes et les seniors.</p>
<p>L'examen détaillé des orientations nationales révèle cependant des différences assez marquées au sein de la zone, notamment dans le degré de protection sociale accordé aux chômeurs. Ceci s'explique par le fait que tous les pays de la zone ont suivi au cours des deux dernières décennies une même tendance consistant à réduire les niveaux de protection sociale, et le poids des dépenses publiques rapportées au PIB, pour favoriser les politiques d'activation et d'insertion sur le marché du travail, mais le rythme et la nature des réformes ne sont pas exactement comparables d'un pays à l'autre. Enfin, les pays de la zone affichent également des résultats contrastés, s'agissant de l'insertion des publics en difficulté.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-241 Visuel" src="/Articles/d2ecd2eb-bebb-459b-924c-b3f79648877f/images/8818386c-38bf-4fac-8801-e5ed52e6c148" alt="TE-241 Visuel" /></p>
<p style="text-align: center;"> </p>005d468f-3cb2-4193-a6f5-24a20b83d422Le système d'assurance maladie au VietnamPays à revenu intermédiaire, le Vietnam continue sa trajectoire dynamique de développement avec une croissance prévue entre 6 et 7 % pour les années à venir. Avec l’augmentation du niveau de vie d’une part et de l’espérance de vie d’autre part, une hausse des dépenses de santé est à prévoir, ce qui aura un impact sur les attentes vis-à-vis du système d’assurance. Aujourd'hui le Vietnam possède un système qui fonctionne et qui couvre une large majorité de la population. Toutefois, sa structuration aujourd’hui très décentralisée crée de fortes inégalités entre provinces et limite la mutualisation et les bénéfices en termes de partage de risque que devrait apporter le fonds de l’assurance maladie, voire accentue même les inégalités. Par ailleurs, ce fonds permet une couverture des soins fournis par les infrastructures existantes et en ce sens, ne peut être efficace si l’offre de soins couverts par l’assurance maladie est insuffisante.2018-02-28T00:00:00+01:00<p style="text-align: center;"><em><img src="/Articles/005d468f-3cb2-4193-a6f5-24a20b83d422/images/09810a53-9fcd-4e96-b279-327d3e25cb58" alt="Assurance maladie au Vietnam" width="605" height="454" /><br /> </em></p>
<p style="text-align: center;"><em>Pays à revenu intermédiaire, le Vietnam continue sa trajectoire dynamique de développement avec une croissance prévue entre 6 et 7 % pour les années à venir. Avec l’augmentation du niveau de vie d’une part et de l’espérance de vie d’autre part, une hausse des dépenses de santé est à prévoir, ce qui aura un impact sur les attentes vis-à-vis du système d’assurance. Aujourd'hui le Vietnam possède un système qui fonctionne et qui couvre une large majorité de la population. Toutefois, sa structuration aujourd’hui très décentralisée crée de fortes inégalités entre provinces et limite la mutualisation et les bénéfices en termes de partage de risque que devrait apporter le fonds de l’assurance maladie, voire accentue même les inégalités. Par ailleurs, ce fonds permet une couverture des soins fournis par les infrastructures existantes et en ce sens, ne peut être efficace si l’offre de soins couverts par l’assurance maladie est insuffisante.</em></p>812f5ad0-f8ea-47db-898f-2192512853c0Trésor-Éco n° 200 - Pour une clarification de la contributivité de la protection socialeEn France, le niveau élevé de la dépense publique (57,3 % du PIB en 2014) s'explique en grande partie par l'importance des régimes publics de protection sociale. 2017-06-29T00:00:00+02:00<p>En France, le niveau élevé de la dépense publique (57,3 % du PIB en 2014) s'explique en grande partie par l'importance des régimes publics de protection sociale. Les prestations versées par ces régimes représentent en effet la moitié de la dépense publique (630 Md€ en 2014 soit 29,4 % de PIB), principalement sous la forme de pensions de retraite et de remboursements d'assurance maladie.</p>
<p>Ces régimes sont majoritairement contributifs (pour 57 % des montants versés soit 16,7 pts de PIB), ce qui signifie que le montant des prestations dépend des cotisations préalablement payées par l'assuré. Les régimes de retraite et l'assurance chômage sont les principaux régimes contributifs tandis que l'assurance maladie et les prestations familiales sont largement universelles.</p>
<p>Un niveau élevé de dépense publique conduit mécaniquement à un niveau élevé de prélèvements obligatoires, mais l'on peut penser que les prélèvements affectés au financement des régimes contributifs peuvent être moins défavorables à l'activité et l'emploi. En effet, les cotisations contributives financent des prestations directement rattachées au cotisant et peuvent ainsi être perçues comme un revenu différé ou une assurance obligatoire plutôt que comme un impôt. À l'inverse, les prélèvements finançant des régimes non-contributifs (cotisation maladie ou famille) ne diffèrent pas économiquement d'un impôt sur les salaires.</p>
<p>Malheureusement, en raison de la complexité de la fiche de paye et du manque de lisibilité du financement de la protection sociale, il est actuellement difficile pour les salariés de distinguer les parts contributives et non-contributives des cotisations sociales.</p>
<p>Une réforme de la fiche de paye aurait dès lors le double intérêt de clarifier le rôle des différents régimes versant les prestations et de donner de meilleures incitations économiques, ce qui pourrait venir soutenir l'offre de travail. Il s'agirait de remplacer sur la fiche de paye la traditionnelle distinction juridique entre les cotisations employeurs et salariés au profit d'une distinction plus économique entre les prélèvements contributifs et non-contributifs et de clarifier l'affectation des cotisations sociales au financement des risques contributifs.</p>
<p>À terme, cela devrait favoriser un changement dans la négociation salariale, qui ne porterait plus sur le salaire brut (y compris cotisations salariales mais hors cotisations employeurs, soit environ 130 % du salaire net), mais sur un « salaire complet » (salaire net et cotisations contributives, soit environ 150 % du salaire net), plus représentatif de la véritable rémunération du salarié.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Trésor-Éco n° 200" src="/Articles/812f5ad0-f8ea-47db-898f-2192512853c0/images/35143203-272e-41e4-bc97-0b3e25237e38" alt="Trésor-Éco n° 200" /></p>fe7cb3ab-ab29-49d6-93e4-79ad2d000451Document de Travail de la DG Trésor n° 2012/02 - Comparaison France-Allemagne des systèmes de protection socialeLa série des Documents de Travail présente des travaux menés au sein de la DG Trésor, diffusés dans le but d’éclairer et stimuler le débat public. Ces travaux n’engagent que leurs auteurs.La Direction générale du Trésor s’est livrée à une analyse comparée des systèmes de protection sociale en France et en Allemagne autour de 9 thématiques : le financement de la protection sociale, l’assurance maladie, l’assurance des soins de longue durée, la politique familiale, la pauvreté et les minima sociaux, le système de retraites, les dispositifs d’épargne retraite, les politiques de l’emploi et le chômage partiel.Il en ressort que le système socio-fiscal protège mieux en France contre le risque de pauvreté (13,3 % en France contre 15,6 % en Allemagne en 2009), essentiellement grâce au système de prélèvements et de protection sociale puisque les taux de pauvreté avant transferts socio-fiscaux sont comparables (autour de 24 % dans les deux pays). France et Allemagne consacrent à la politiq2012-03-30T00:00:00+02:00<blockquote>
<p>La série des Documents de Travail présente des travaux menés au sein de la DG Trésor, diffusés dans le but d’éclairer et stimuler le débat public. Ces travaux n’engagent que leurs auteurs.</p>
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<p>La Direction générale du Trésor s’est livrée à une analyse comparée des systèmes de protection sociale en France et en Allemagne autour de 9 thématiques : le financement de la protection sociale, l’assurance maladie, l’assurance des soins de longue durée, la politique familiale, la pauvreté et les minima sociaux, le système de retraites, les dispositifs d’épargne retraite, les politiques de l’emploi et le chômage partiel.</p>
<p>Il en ressort que le système socio-fiscal protège mieux en France contre le risque de pauvreté (13,3 % en France contre 15,6 % en Allemagne en 2009), essentiellement grâce au système de prélèvements et de protection sociale puisque les taux de pauvreté avant transferts socio-fiscaux sont comparables (autour de 24 % dans les deux pays). France et Allemagne consacrent à la politique familiale une part comparable de leur budget, mais la France se singularise par une natalité nettement plus dynamique et un taux d’emploi des mères bien plus élevé.</p>
<p>En revanche, le système allemand apparaît par certains aspects plus simple, à la fois dans sa gouvernance (avec notamment un système généralisé de retraite par point), dans la lisibilité des dispositifs (minima sociaux moins nombreux, structuration de l’épargne retraite autour d’un produit phare, dispositif de chômage partiel plus simple), et dans ses modalités de fonctionnement (notamment en ce qui concerne la prise en charge des personnes handicapées et des personnes dépendantes). Les moyens alloués à l’accompagnement et au suivi des demandeurs d’emploi allemands sont plus importants en Allemagne tandis que l’indemnisation du chômage est plus faible. Enfin, le pilotage financier est plus exigeant en Allemagne (obligation d’équilibre de l’assurance maladie, régulation de l’offre de soins, non indexation de certaines prestations).</p>
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