Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - Proche-et-Moyen-OrientFlux de publication de la direction générale du Trésor - Proche-et-Moyen-OrientFluxArticlesTag-Proche-et-Moyen-OrientCopyright 20242019-10-31T00:00:00+01:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr2358f5bf-f814-403e-a7c5-44faf15df3d8Lettre économique d'Egypte - Octobre 2019La lettre économique d'Egypte est une publication mensuelle du Service Economique du Caire. Elle regroupe l'essentiel de l'actualité économique, mais également sectorielle et juridique en partenariat avec les cabinets Dentons et Gide.2019-10-31T00:00:00+01:00<p>Au sommaire du derneir numéro d'octobre 2019 :</p>
<ol start="1" type="1">
<li>Les échanges commerciaux France-Egypte au premier semestre 2019</li>
<li>Le retour du blé français en Egypte en 2019</li>
<li>Point sur les procédures d’inspection et de certification des marchandises pré-expédition vers l’Egypte</li>
<li>Les aspects les plus importants de la nouvelle loi bancaire</li>
<li>Brèves et indicateurs économiques</li>
</ol>8366f2d2-fa43-4700-97f7-4892d12d0266Réunion Moyen-Orient, Causase, Turquie, 2018 à Istanbul Organisée par les Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) Turquie et le Service économique régional (SER) d'Ankara le 6 décembre, cette réunion a rassemblé au sein de la capitale économique turque 75 CCEF et Chefs de services économiques (CSE) du Proche et Moyen-Orient, de Turquie et du Caucase. Bertrand Dumont, le Directeur Général Adjoint a ouvert les débats en présentant la vision du Trésor sur le contexte économique mondial et les grands enjeux pour la France. Au cours de la journée, les participants ont pu échanger sur plusieurs thématiques: contexte géopolitique et sécuritaire, nouvelles routes de la soie et influence de la Turquie dans la région. 2018-12-11T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">Organisée par les Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) Turquie et le Service économique régional (SER) d'Ankara le 6 décembre, cette réunion a rassemblé au sein de la capitale économique turque 75 CCEF et Chefs de services économiques (CSE) du Proche et Moyen-Orient, de Turquie et du Caucase.</p>
<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Bertrand Dumont" src="/Articles/8366f2d2-fa43-4700-97f7-4892d12d0266/images/122f544e-e9e5-4492-a19c-9e3eccbcfc16" alt="Bertrand Dumont" width="569" height="265" /></p>
<p> </p>
<p style="text-align: justify;">Bertrand Dumont, le Directeur Général Adjoint a ouvert les débats en présentant la vision du Trésor sur le contexte économique mondial et les grands enjeux pour la France. Au cours de la journée, les participants ont pu échanger sur plusieurs thématiques: contexte géopolitique et sécuritaire, nouvelles routes de la soie et influence de la Turquie dans la région.</p>
<p> <img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="MOCAT" src="/Articles/8366f2d2-fa43-4700-97f7-4892d12d0266/images/a15e9490-c8ff-4a35-9297-0991b573151a" alt="MOCAT" width="548" height="385" /></p>
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<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="MOCAT" src="/Articles/8366f2d2-fa43-4700-97f7-4892d12d0266/images/6d64dead-cc8d-46ea-8c62-3a043d81cd73" alt="MOCAT" width="550" height="310" /></p>
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<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="MOCAT" src="/Articles/8366f2d2-fa43-4700-97f7-4892d12d0266/images/a3d3bd16-c582-4c35-97f3-5cc82e509aea" alt="MOCAT" width="548" height="365" /></p>2220ffbd-3931-4249-b219-0f5500cb9cb1Irak: entretien avec M. Attwan Sayyd Hasan Al-Attawani, Gouverneur de Bagdad L’Ambassadeur de France en Irak, SE M. Bruno Aubert, accompagné du Chef du Service Economique, M. Rafael Santos, a rencontré le 1er août 2018 M. Attwan Sayyd Hasan Al-Attawani, Gouverneur de Bagdad afin d’aborder avec lui les principaux projets suivis par le gouvernorat et susceptibles d’intéresser les sociétés françaises. 2018-08-15T00:00:00+02:00<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: Calibri;"> <span style="color: #333333; font-family: Roboto;">L’Ambassadeur de France en Irak, SE M. Bruno Aubert, accompagné du Chef du Service Economique, M. Rafael Santos, a rencontré le 1er août 2018 M. Attwan Sayyd Hasan Al-Attawani, Gouverneur de Bagdad afin d’aborder avec lui les principaux projets suivis par le gouvernorat et susceptibles d’intéresser les sociétés françaises. </span></span></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000; font-family: Calibri;"><span style="color: #333333; font-family: Roboto;"><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="gouverneur de Bagdad" src="/Articles/2220ffbd-3931-4249-b219-0f5500cb9cb1/images/c2121e63-3e13-4d5f-b0c3-4c9409552333" alt="gouverneur de Bagdad" width="671" height="503" /></span></span></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p>
<p> </p>0fd03517-ee14-4df0-94e1-89f188f40c65Irak: entretien avec le Gouverneur de Ninive, M. Nawfal Hammadi Al SultanL’Ambassadeur de France en Irak, SE M. Bruno Aubert, accompagné du Chef du Service Économique, M. Rafael Santos, a rencontré le 12 août 2018 M. Nawfal Hammadi Al Sultan, Gouverneur de Ninive, afin d’aborder avec lui les principaux projets suivis par le gouvernorat, notamment sur la ville de Mossoul, et susceptibles d’intéresser les sociétés françaises. 2018-08-13T00:00:00+02:00<p>L’Ambassadeur de France en Irak, SE M. Bruno Aubert, accompagné du Chef du Service Économique, M. Rafael Santos, a rencontré le 12 août 2018 M. Nawfal Hammadi Al Sultan, Gouverneur de Ninive, afin d’aborder avec lui les principaux projets suivis par le gouvernorat, notamment sur la ville de Mossoul, et susceptibles d’intéresser les sociétés françaises.</p>
<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="entretien avec le gouverneur" src="/Articles/0fd03517-ee14-4df0-94e1-89f188f40c65/images/a1edea5a-4b31-439c-a820-585019fc955a" alt="entretien avec le gouverneur" /></p>
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<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p>
<p> </p>8d4ea51f-9700-470e-851a-648036b74679Relations commerciales et économiques entre la Turquie et les pays de la zone Proche et Moyen-OrientLa Turquie entretient avec les pays de la zone Proche et Moyen-Orient une diplomatie économique active et des échanges commerciaux importants, notamment en termes d’exportations. Ces huit pays constituent un débouché commercial majeur pour la Turquie, particulièrement l’Irak et l’Iran. Si le volume des investissements croisés est encore limité, les entreprises turques sont plutôt bien implantées dans la région, notamment dans le domaine de la construction et des hydrocarbures et la Turquie est très active dans le domaine de l’aide au développement.2018-03-19T00:00:00+01:00<p align="LEFT">La Turquie entretient avec les pays de la zone Proche et Moyen-Orient une diplomatie économique active et des échanges commerciaux importants, notamment en termes d’exportations. Ces huit pays constituent un débouché commercial majeur pour la Turquie, particulièrement l’Irak et l’Iran. Si le volume des investissements croisés est encore limité, les entreprises turques sont plutôt bien implantées dans la région, notamment dans le domaine de la construction et des hydrocarbures et la Turquie est très active dans le domaine de l’aide au développement.</p>2691a99d-0f00-4777-8db7-f83e1ac83936Trésor-Economics No. 186 - Economic risks and rewards for first-time sovereign bond issuers since 2007(Update on June 15, 2017)Back in 1989, the Brady Plan enabled developing countries to extricate themselves from a solvency crisis that had severely hampered their growth throughout the 1980s. Under the Plan bank loans to these countries were exchanged for bonds with lower face values and longer maturities. The success of the Plan marked a turning point for middle-income countries (MICs). They started borrowing less and less from banks and raising more and more funds on international bond markets.However, the least developed countries (LDCs) were not part of this trend for some time. It was not until after 2000, and 2007 in particular, that the LDCs gained access to foreign bond financing, as a result of a global economic recovery, combined with rising commodity prices and investors' growing appetite for high yields.Twenty-six low- and middle-income countries were deemed to be first-time issuers on international bond markets between 1 January 2007 and 31 December 2015. Their iss2016-11-28T00:00:00+01:00<p style="text-align: right;">(Update on June 15, 2017)</p>
<p style="text-align: left;">Back in 1989, the Brady Plan enabled developing countries to extricate themselves from a solvency crisis that had severely hampered their growth throughout the 1980s. Under the Plan bank loans to these countries were exchanged for bonds with lower face values and longer maturities. The success of the Plan marked a turning point for middle-income countries (MICs). They started borrowing less and less from banks and raising more and more funds on international bond markets.</p>
<p style="text-align: left;">However, the least developed countries (LDCs) were not part of this trend for some time. It was not until after 2000, and 2007 in particular, that the LDCs gained access to foreign bond financing, as a result of a global economic recovery, combined with rising commodity prices and investors' growing appetite for high yields.</p>
<p style="text-align: left;">Twenty-six low- and middle-income countries were deemed to be first-time issuers on international bond markets between 1 January 2007 and 31 December 2015. Their issuance over the period consisted of 85 bonds for an amount of USD 58.7 billion. This amount grew substantially between 2013 and 2015, since 64.4% of the total issuance amount was issued during those years.</p>
<p style="text-align: left;">The individual economic and financial circumstances of first-time sovereign issuers may vary, but their bonds are generally subject to major exchange rate risks and refinancing risks. In addition, the settlement that Argentina reached with holdout funds on 29 February validated the holdouts' strategies and made the outstanding bonds of any country in financial trouble more vulnerable.</p>
<p style="text-align: left;">Work published by the International Monetary Fund (IMF), the International Capital Market Association (ICMA) and the Institute of International Finance (IIF) after October 2014 made it possible to include clauses in bond contracts that provide better protection against holdout funds' actions and ensure efficient and rapid restructuring processes. Nevertheless, a large share of the first-time issuers' outstanding bonds is not protected by most recent clauses. Furthermore, even though first-time issuers seem to have adopted modified pari passu clauses and collective action clauses with menus of alternative voting procedures, clauses designed to coordinate private noteholders' actions are not yet in wide use.</p>
<p style="text-align: center;"><img title="Tresor-Economics No. 186" src="/Articles/2691a99d-0f00-4777-8db7-f83e1ac83936/images/870f933e-2a66-4b9f-b5f9-c3664afa5f08" alt="Tresor-Economics No. 186" /></p>f331042f-1ae5-4fe5-b7a5-888e33ba8860Trésor-Éco n° 186 - Les pays primo-émetteurs sur les marchés obligataires depuis 2007 : quels enjeux économiques ?En 1989, la mise en œuvre du Plan Brady a permis aux pays en développement (PED) de sortir d'une crise de solvabilité qui a lourdement entravé leur essor tout au long des années 1980. Ce Plan consistait en l'échange des titres d'emprunts bancaires contractés par ces pays contre des titres de dette obligataire aux valeurs faciales réduites et aux maturités rallongées. Le succès de cette initiative marqua un tournant dans le mode de financement des pays à revenu intermédiaire (PRI) : leur recours à l'emprunt bancaire diminuant progressivement, ils levèrent de plus en plus de fonds sur les marchés obligataires internationaux. Les Pays les moins avancés (PMA) restèrent toutefois à l'écart de cette tendance pendant un certain temps. Ce n'est que depuis les années 2000 – et plus particulièrement depuis 2007 –, qu'ils commencent à accéder au financement obligataire externe, grâce à la concomitance d'une conjoncture macroéconomique mondiale de reprise économique, d'un cycle haussier du prix 2016-11-28T00:00:00+01:00<p>En 1989, la mise en œuvre du Plan Brady a permis aux pays en développement (PED) de sortir d'une crise de solvabilité qui a lourdement entravé leur essor tout au long des années 1980. Ce Plan consistait en l'échange des titres d'emprunts bancaires contractés par ces pays contre des titres de dette obligataire aux valeurs faciales réduites et aux maturités rallongées. Le succès de cette initiative marqua un tournant dans le mode de financement des pays à revenu intermédiaire (PRI) : leur recours à l'emprunt bancaire diminuant progressivement, ils levèrent de plus en plus de fonds sur les marchés obligataires internationaux. <br /><br />Les Pays les moins avancés (PMA) restèrent toutefois à l'écart de cette tendance pendant un certain temps. Ce n'est que depuis les années 2000 – et plus particulièrement depuis 2007 –, qu'ils commencent à accéder au financement obligataire externe, grâce à la concomitance d'une conjoncture macroéconomique mondiale de reprise économique, d'un cycle haussier du prix des matières premières et d'un accroissement de l'appétence des investisseurs pour les hauts rendements. <br /><br />26 pays à revenu faible ou intermédiaire sont considérés comme primo-émetteurs sur les marchés obligataires internationaux entre le 1er janvier 2007 et le 31 décembre 2015. Leur stock obligataire sur cette période est constitué de 85 obligations et correspond à un montant de 58,7 Md$. Il s'accroît par ailleurs considérablement entre les années 2013 et 2015, puisque 64,4 % du montant des émissions a été réalisé durant cette période.<br /><br />Si les situations économiques et financières des États primo-émetteurs sont diverses, leurs émissions obligataires restent dans l'ensemble soumises à des risques de change et de refinancement importants. De plus, l'accord conclu le 29 février entre l'Argentine et les fonds procéduriers consacre les stratégies adoptées par ces derniers et expose ainsi le stock obligataire de tout pays faisant face à des difficultés financières à une certaine fragilité.<br /><br />Les travaux publiés par le Fonds monétaire international (FMI), l'<em>International Capital Market Association</em> (ICMA) et l'<em>Institute of International Finance</em> (IIF) à partir d'octobre 2014 ont permis d'adapter les stipulations contractuelles des émissions obligataires afin de mieux neutraliser l'action des fonds procéduriers et de garantir des processus de restructuration efficaces et rapides. Cela étant, une large proportion du stock obligataire externe des primo-émetteurs n'est pas protégée par les clauses les plus récentes. De plus, si l'intégration par les primo-émetteurs de clauses de <em>pari passu</em> modifiées et de clauses d'actions collectives (CACs) à option semble acquise dans leurs nouvelles émissions, les clauses visant à coordonner l'organisation des créanciers privés restent encore peu répandues.</p>
<p style="text-align: center;"><img title="Trésor-Éco n° 186" src="/Articles/f331042f-1ae5-4fe5-b7a5-888e33ba8860/images/6c82f7f2-007a-460e-9c6b-f4d0c7db1d08" alt="Trésor-Éco n° 186" /></p>e44b2141-9ef8-46cb-93b0-9e4e933210aeTrésor-Economics No. 157 - Impact of falling oil prices on the major emerging economiesThe decline in oil prices affects emerging economies in different ways, having an adverse impact on oil-exporting countries and a favourable impact on oil importers.For oil exporters, lower oil prices mean lower exports in value terms. The loss of oil revenue has an adverse impact on the fiscal balance and, more broadly, on domestic demand as a whole. Depending on the budgetary and monetary policy space that is available, governments can offer varying degrees of support to their economies to soften this negative shock.In contrast, oil importers reap the benefits of lower energy costs, which translate to purchasing power gains for households and lower production costs for firms. Moreover, lower inflation rates can lead central banks to ease monetary policy. And falling oil prices lead automatically to a dip in energy subsidies while creating an opportunity to reduce them even further.The difficulties encountered by oil exporting countries can have a negative impact on their trad2015-11-18T00:00:00+01:00<p>The decline in oil prices affects emerging economies in different ways, having an adverse impact on oil-exporting countries and a favourable impact on oil importers.</p>
<p>For oil exporters, lower oil prices mean lower exports in value terms. The loss of oil revenue has an adverse impact on the fiscal balance and, more broadly, on domestic demand as a whole. Depending on the budgetary and monetary policy space that is available, governments can offer varying degrees of support to their economies to soften this negative shock.</p>
<p>In contrast, oil importers reap the benefits of lower energy costs, which translate to purchasing power gains for households and lower production costs for firms. Moreover, lower inflation rates can lead central banks to ease monetary policy. And falling oil prices lead automatically to a dip in energy subsidies while creating an opportunity to reduce them even further.</p>
<p>The difficulties encountered by oil exporting countries can have a negative impact on their trading partners and on the countries that are most reliant on the financing they provide. Exporting countries ran a current account surplus equivalent to 7% of GDP in 2013, which the IMF says will turn into a deficit of 1.6% of GDP by 2016. Oil exporters reinject some of their revenue into the global economy, via investments in sovereign funds for example. As a result, the drop in oil prices can lead to a reduction in capital inflows and tighter financial conditions in the oil-importing countries that typically benefited from such investments.</p>
<p style="text-align: center;"><img title="Trésor-Economics No. 157" src="/Articles/e44b2141-9ef8-46cb-93b0-9e4e933210ae/images/732a1dc5-03ad-40c4-b931-3786b0a0507c" alt="Trésor-Economics No. 157" /></p>951cf25c-2176-4b3b-a936-a8ad9892edeaTrésor-Éco n° 157 - Les conséquences de la baisse du prix du pétrole dans les principales économies émergentesLe repli du prix du pétrole a un impact différencié sur les économies émergentes. Parmi ces économies, l’impact est négatif sur l'activité des pays exportateurs et positif sur celle des pays importateurs. Dans les pays exportateurs, la baisse du prix du baril se traduit par une baisse des exportations en valeur. La diminution des revenus pétroliers a un impact négatif sur le solde budgétaire et plus généralement, sur l'ensemble de la demande intérieure. En fonction des marges de manœuvre budgétaire et monétaire disponibles, les autorités peuvent plus ou moins soutenir l'activité pour compenser ce choc négatif. Les pays importateurs bénéficient à l'inverse d'une réduction de la facture énergétique qui se traduit par des gains de pouvoir d'achat pour les ménages et des baisses de coûts de production pour les entreprises. En outre, la moindre inflation peut conduire à un assouplissement monétaire des banques centrales. La baisse des prix du pétrole fait aussi mécaniquement baisser les s2015-11-18T00:00:00+01:00<p>Le repli du prix du pétrole a un impact différencié sur les économies émergentes. Parmi ces économies, l’impact est négatif sur l'activité des pays exportateurs et positif sur celle des pays importateurs. <br /><br />Dans les pays exportateurs, la baisse du prix du baril se traduit par une baisse des exportations en valeur. La diminution des revenus pétroliers a un impact négatif sur le solde budgétaire et plus généralement, sur l'ensemble de la demande intérieure. En fonction des marges de manœuvre budgétaire et monétaire disponibles, les autorités peuvent plus ou moins soutenir l'activité pour compenser ce choc négatif. <br /><br />Les pays importateurs bénéficient à l'inverse d'une réduction de la facture énergétique qui se traduit par des gains de pouvoir d'achat pour les ménages et des baisses de coûts de production pour les entreprises. En outre, la moindre inflation peut conduire à un assouplissement monétaire des banques centrales. La baisse des prix du pétrole fait aussi mécaniquement baisser les subventions énergétiques et fournit l’occasion de les réduire davantage. <br /><br />Les difficultés des pays exportateurs de pétrole peuvent cependant fragiliser leurs partenaires commerciaux et les pays les plus dépendants de leurs financements. Ces pays exportateurs dégageaient un excédent courant de 7 % du PIB en 2013 selon le FMI, qui se transformerait en un déficit de – 1,6 % à l’horizon 2016. Une partie des revenus des pays exportateurs de pétrole est réinvestie dans l'économie mondiale, par le biais notamment des investissements de fonds souverains. À ce titre, la chute du prix du baril peut contribuer à de moindres entrées de capitaux et à un resserrement des conditions financières dans les pays importateurs de pétrole qui bénéficiaient de ces investissements.</p>
<p style="text-align: center;"><img title="Trésor-Éco n° 157" src="/Articles/951cf25c-2176-4b3b-a936-a8ad9892edea/images/993f4475-30c4-45be-affa-0f7482f4de33" alt="Trésor-Éco n° 157" /></p>6a8656fd-1fab-4436-aa18-810c1cf30144Trésor-Economics No. 123 - Emerging economies: heading for persistently slower growth than before the crisisEconomic activity in emerging economies has slowed significatly since 2011, after resisting fairly well to the financial crisis. Stimulus measures in 2009 enabled their activity to bounce back in 2010, but momentum began to flag in 2011. Growth was around 5.5% in 2011-2012, versus 7.5% in the period 2003-2007.This slowdown is partly cyclical, due to a combination of domestic and external factors. Domestic demand has been particularly weak and the external environment has also deteriorated, with falling exports as a result of faltering demand in advanced economies. Structural factors have played their part in this slowdown as well. Emerging economies' potential growth is thought to have diminished due to a combination of demographic trends and changes in the capital stock, but also as a result of slower productivity gains as the catch-up process fades away.Emerging economies have little margin to support activity in the short run. In a context of weak public finances, countries su2014-01-16T00:00:00+01:00<p>Economic activity in emerging economies has slowed significatly since 2011, after resisting fairly well to the financial crisis. Stimulus measures in 2009 enabled their activity to bounce back in 2010, but momentum began to flag in 2011. Growth was around 5.5% in 2011-2012, versus 7.5% in the period 2003-2007.</p>
<p>This slowdown is partly cyclical, due to a combination of domestic and external factors. Domestic demand has been particularly weak and the external environment has also deteriorated, with falling exports as a result of faltering demand in advanced economies. Structural factors have played their part in this slowdown as well. Emerging economies' potential growth is thought to have diminished due to a combination of demographic trends and changes in the capital stock, but also as a result of slower productivity gains as the catch-up process fades away.</p>
<p>Emerging economies have little margin to support activity in the short run. In a context of weak public finances, countries such as India, Brazil and South Africa, lack the means to support activity via a fiscal stimulus. Similarly, emerging countries appear to have used up most of their leeway with regard to monetary policy.</p>
<p>The emerging economies' growth models are now becoming less dependent on advanced economies. Whereas the share of exports to advanced economies had already been falling since the early-2000s, this trend has accelerated since the crisis. Moreover, due to declining exports, the crisis has increased the share of domestic demand in emerging economies' GDP.</p>
<p>While robust, growth in main emerging economies looks set to trend downwards, as their growth potential declines, especially in China. Emerging economies need to implement major reforms in order to support their potential growth. These reforms should focus on: i) rebalancing growth towards greater private consumption in China; ii) tackling structural investment deficits in other countries, which are hindering supply and thus penalising growth.</p>
<p style="text-align: center;"><img title="Trésor-Economics No. 123 " src="/Articles/6a8656fd-1fab-4436-aa18-810c1cf30144/images/055921fb-8c43-460b-ba7d-d343fb71c4d8" alt="Trésor-Economics No. 123 " /></p>5b2ab3c1-dedb-4afd-a8a7-160eebb28936Trésor-Éco n° 123 - Économies émergentes : vers une croissance durablement moins soutenue qu'avant crise L’activité des économies émergentes a sensiblement ralenti depuis 2011 alors qu'elle avait relativement bien résisté à la crise financière. La mise en place de mesures de relance en 2009 avait permis un rebond de leur activité en 2010, qui a toutefois commencé à croître plus faiblement dès 2011. La croissance s’est située aux alentours de 5,5 % sur la période 2011-2012 contre 7,5 % sur 2003-2007.Ce ralentissement résulte pour partie de facteurs conjoncturels, à la fois internes et externes. La demande intérieure a été particulièrement faible, alors que l'environnement extérieur s'est dégradé, avec une chute des exportations, essentiellement en raison de la moindre demande des économies avancées. Des facteurs structurels ont également joué dans ce ralentissement. La croissance potentielle des économies émergentes aurait diminué, du fait à la fois des évolutions démographiques et du stock de capital, mais aussi d'un ralentissement des gains de productivité induit par l'épuisement pro2014-01-16T00:00:00+01:00<p>L’activité des économies émergentes a sensiblement ralenti depuis 2011 alors qu'elle avait relativement bien résisté à la crise financière. La mise en place de mesures de relance en 2009 avait permis un rebond de leur activité en 2010, qui a toutefois commencé à croître plus faiblement dès 2011. La croissance s’est située aux alentours de 5,5 % sur la période 2011-2012 contre 7,5 % sur 2003-2007.</p>
<p>Ce ralentissement résulte pour partie de facteurs conjoncturels, à la fois internes et externes. La demande intérieure a été particulièrement faible, alors que l'environnement extérieur s'est dégradé, avec une chute des exportations, essentiellement en raison de la moindre demande des économies avancées. Des facteurs structurels ont également joué dans ce ralentissement. La croissance potentielle des économies émergentes aurait diminué, du fait à la fois des évolutions démographiques et du stock de capital, mais aussi d'un ralentissement des gains de productivité induit par l'épuisement progressif du processus de rattrapage vis-à-vis des économies avancées.</p>
<p>Les marges de manœuvre des économies émergentes pour soutenir l'activité à court terme apparaissent limitées. Dans un contexte de finances publiques dégradées, des pays comme l'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud ne semblent pas disposer de grandes disponibilités pour soutenir l'activité via une relance budgétaire. De même, les marges de manœuvre monétaires pour soutenir l'activité semblent avoir été pour une grande partie employées.</p>
<p>Les modèles de croissance des économies émergentes tendent désormais à être moins dépendants des économies avancées. Alors que la part des exportations à destination des économies avancées était déjà orientée à la baisse depuis le début des années 2000, cette tendance s'est amplifiée depuis la crise. De plus, la crise a eu pour effet, via la baisse des exportations, de donner davantage de poids à la demande intérieure dans le PIB des émergents.</p>
<p>La croissance des principales économies émergentes devrait tendanciellement diminuer tout en restant soutenue, en lien avec une baisse de leur croissance potentielle, en particulier pour la Chine. Les économies émergentes devraient mettre en œuvre des réformes importantes pour soutenir leur croissance potentielle, articulées autour de deux axes : i) en Chine, rééquilibrer la croissance vers davantage de consommation privée ; ii) pour les autres, faire face au déficit structurel d'investissement qui pèse sur l'offre et pénalise la croissance.</p>
<p style="text-align: center;"><img title="Trésor-Éco n° 123" src="/Articles/5b2ab3c1-dedb-4afd-a8a7-160eebb28936/images/acc54f7b-28ac-42f7-92fc-1bf20eb77b1e" alt="Trésor-Éco n° 123" /></p>