Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - PrevisionFlux de publication de la direction générale du Trésor - PrevisionFluxArticlesTag-PrevisionCopyright 20242023-05-22T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.frb192c528-8588-4a66-96f2-2abef8fb5055Veille macroéconomique d'Europe centrale et balte - numéro 5 - mai 2023.2023-05-22T00:00:00+02:00<p>Retrouvez dans ce numéro :</p>
<p>- le Dossier du mois - <strong>"Prévisions économiques de printemps de la Commission européenne - les perspectives s'améliorent mais les défis persistent".</strong></p>
<p>- ainsi que les autres nouvelles économiques de la région de l'Europe centrale et balte.</p>ae638395-bec4-458a-8c48-b97c194405beArabie saoudite: situation macroéconomique et financière de 2022 et perspectives 2023Pour 2023, la prévision de croissance inscrite au budget s'établit à +3,1%, en net retrait par rapport à 2022 (estimation de +8,5%). L’activité demeurera tirée aussi bien par le secteur des hydrocarbures que par le dynamisme des secteurs non-pétroliers. La prévision d’inflation est de 2,1%, après 2,5% en 2022. Un excédent budgétaire de 4,3 Mds USD (0,4% du PIB) est attendu, faisant suite à un excédent estimé de 27 Mds USD (2,6% du PIB) en 2022. 2023-01-19T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">L’hypothèse de croissance pour 2023 est de +3,1%, en net retrait par rapport à 2022 (estimation de +8,5%). L’activité demeurera tirée aussi bien par le secteur des hydrocarbures que par le dynamisme des secteurs non-pétroliers. La prévision d’inflation est de 2,1%, après 2,5% en 2022. Un excédent budgétaire de 4,3 Mds USD (0,4% du PIB) est attendu, faisant suite à un excédent estimé de 27 Mds USD (2,6% du PIB) en 2022. La dette publique reste modérée, autour de 25% du PIB. Fortement corrélée à l’évolution du marché pétrolier, la balance courante devrait afficher un excédent élevé de 12,3% du PIB (contre 16,8% en 2022) et viendra consolider des réserves de change d’un niveau déjà très confortable de 472 Mds USD à fin novembre 2022 représentant plus de 25 mois d’importations. En 2022, la production de pétrole de l’Arabie saoudite a atteint 10,57 millions de barils par jour, un niveau record historique. Dans un contexte de croissance dynamique du secteur privé, le taux de chômage des Saoudiens devrait poursuivre sa diminution progressive. Il était de 9,7% au T2 2022. Le secteur bancaire affiche de bons résultats en termes de solvabilité, de liquidité et de rentabilité.</p>068844d6-53f4-46cf-8445-3a5d6debb67eBrèves de l'ASEAN semaine 50 (2022)FAITS SAILLANTS : Indonésie : élargissement du mandat de la banque centrale / Vietnam : hausse de 28% des créances douteuses depuis le début de l’année / UE-ASEAN : 10 Mds EUR de fonds mobilisés dans le cadre de Global Gateway2022-12-16T00:00:00+01:00<p><img class="sans-marge" title="b" src="/Articles/068844d6-53f4-46cf-8445-3a5d6debb67e/images/0d1d8978-5acd-4f38-8b3c-c385a2c511ae" alt="b" /> <img class="sans-marge" title="d" src="/Articles/068844d6-53f4-46cf-8445-3a5d6debb67e/images/8a61c4a3-203e-4944-9578-217bea8f0c9c" alt="d" /></p>
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<p style="text-align: justify;">Région</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>BAsD : légère révision à la baisse des prévisions de croissance pour 2023</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Banque asiatique de développement (BAsD) a publié en décembre ses dernières prévisions de croissance pour 2022 et 2023. Concernant l'Asie du Sud-Est, elle a révisé à la hausse ses prévisions de croissance pour 2022, de 5,1% à 5,5% (+ 0,4 points), en raison de la bonne reprise de la consommation et du tourisme en Malaisie, aux Philippines, en Thaïlande et au Vietnam. Ses prévisions pour 2023 sont en revanche revues à la baisse, de 5,0% à à 4,7% (-0,3 pts), en raison de l'affaiblissement de la demande extérieure. La prévision d'inflation pour l'Asie du Sud-Est en 2022 est par ailleurs légèrement révisée à la baisse (+5,1%, -0,1 pt) tandis que celle en 2023 est révisée à la hausse (+4,5%, +0,4 pts) - l'inflation importée devant rester importante pendant un certain temps. Selon l’institution internationale, les trois vents contraires entravant la reprise sont : i) les blocages liés à la situation sanitaire en Chine, ii) le conflit russe en Ukraine ainsi que iii) le ralentissement anticipé de la demande mondiale.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>DBS : résilience de l’ASEAN-6 mise en avant face à la conjoncture mondiale</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La banque DBS a publié le 13 décembre une nouvelle étude mettant en avant la résilience des économies régionales face à la conjoncture mondiale. Selon cette dernière, les économies de l'ASEAN-6 (IDN, MYS, PHL, SGP, THA, VNM) poursuivraient leur dynamique de réouverture en 2023 et verraient leurs termes de l'échange s’améliorer, notamment pour les pays importateurs d'énergie. Ces facteurs, ainsi que le probable afaiblissement du dollar américain, devraient compenser les effets négatifs de la hausse des taux et de la faiblesse de la demande extérieure. Selon DBS, les économies de la zone orientées vers leur marché intérieur bénéficieraient d’une résilience supplémentaire (Indonésie, Philippines) tandis que celles dépendantes du commerce extérieur (Singapour, Vietnam, Malaisie, Thaïlande) risqueraient d'être plus touchées. Sur l’inflation, DBS prévoit qu’elle sera en moyenne plus faible dans la plupart des pays de l'ASEAN-6 en 2023, sauf à Singapour et au Vietnam. Enfin, l'impact de la réouverture de l'économie chinoise sera à surveiller, au regard de ses liens étroits avec la région.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="sans-marge" title="a" src="/Articles/068844d6-53f4-46cf-8445-3a5d6debb67e/images/3d48da38-2823-4498-8680-08e2ca553945" alt="a" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Sommet UE-ASEAN : 10 Mds EUR mobilisés dans le cadre de Global Gateway</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Lors du sommet EU-ASEAN qui s’est déroulé le 14 décembre, les dirigeants de l'UE et de l'ASEAN ont réaffirmé leur partenariat fondé sur des valeurs et des principes communs tels que l'ordre international fondé sur des règles, le respect de l'intégrité territoriale et un multilatéralisme efficace et durable. Les dirigeants ont discuté des réalisations passées et des efforts à mener dans un large éventail de domaines de leur partenariat stratégique. À cette occasion, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé la mobilisation de 10 milliards d'euros dans le cadre de Global Gateway pour accélérer les investissements dans les infrastructures des pays de l'ASEAN, en mettant l'accent sur la transition verte et la connectivité en Asie du Sud-Est.</p>
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<p>Indonésie </p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Fitch : confirmation de la note souveraine de BBB avec perspective stable </strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le 14 décembre, Fitch Ratings a confirmé la note de crédit souveraine de l’Indonésie à BBB (long terme) avec une perspective stable. L’agence de notation prévoit une croissance de 5,2% en 2022 (contre +5,6% dans ses prévisions de juillet) et de 4,8% en 2023 (+5,8%), ainsi qu’un léger déficit de la balance courante (-0,4% du PIB en 2022 et 1% du PIB en 2023). Concernant l’inflation, Fitch maintient que le resserrement de la politique monétaire devrait la ramener dans la fourchette de 2-4% à la fin de 2023. Fitch estime que le gouvernement parviendra à rétablir le plafond de 3% de déficit budgétaire en 2023, estimant qu’il sera de 3,4% en 2022 et 2,9% en 2023. L’agence de notation considère que plusieurs mesures visant à augmenter les recettes publiques, notamment une hausse du taux de TVA en avril 2022, ont soutenu la reprise de l’exécution budgétaire. Et qu’en conséquence, la dette publique diminuera graduellement, passant de 41,1% en 2023, un niveau inférieur à celui des pays pairs de la catégorie « BBB » (55,6%). Sur le secteur extérieur, après avoir enregistré des excédents courants en 2021 et 2022, le compte courant devrait afficher un déficit de 0,8% du PIB en 2023. Parmi les facteurs de risque, l’agence cite une éventuelle augmentation de l’endettement des entités publiques et une poursuite du financement monétaire du déficit public.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Bons résultats économiques selon la Banque mondiale</strong><br clear="ALL" /> Le 15 décembre, la Banque Mondiale (BM) a publié un rapport sur les perspectives économiques de l’Indonésie, alors que le pays a atteint son rythme de croissance le plus rapide depuis plus d’un an (+5,72% en ga au T3 2022). La Banque mondiale a légèrement relevé ses perspectives de croissance pour 2022 (de 0,1%) mais a revu à la baisse celles des années suivantes. La BM a rectifié à la hausse ses prévisions pour une inflation de 4,2% pour 2022, et 4,5% pour 2023, mais anticipe un déficit public inférieur à 3% dès 2022 (-2,7%) bien en deçà des prévisions gouvernementales (le budget 2022 prévoyait un déficit de 3,7%). La BM anticipe également une diminution du ratio de dette publique dès 2022.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="sans-marge" title="bm" src="/Articles/068844d6-53f4-46cf-8445-3a5d6debb67e/images/186cf095-a060-4fe1-b7df-4a719fff499d" alt="bm" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Adoption d’une loi élargissant le mandat de la banque centrale et permettant le financement monétaire en situation de crise</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le 15 décembre 2022, le Parlement a voté la loi « Développement et renforcement du secteur financier ». Cette loi (plus de 500 pages, 27 chapitres, 341 articles), qui n’est pas encore promulguée par le Président, souligne que Bank Indonesia est une entité indépendante (ne permettant pas la nomination de personnalités politiques dans ses organes de gouvernance contrairement à des propositions de députés) et étend son mandat, en incluant le soutien à une croissance économique durable au mandat actuel de soutien à la stabilité (interne et externe) de la roupie. La BI a également reçu l'autorisation d'acheter des obligations d'État sur le marché primaire si le président déclare une situation de crise, officialisant ainsi les opérations d'achat d'obligations de la banque pendant le Covid. Cette disposition a suscité des inquiétudes sur les marchés financiers quant au risque que le gouvernement fasse pression sur la banque centrale pour qu'elle finance partiellement le déficit public.</p>
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<p>Malaisie</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Signature d’un accord de partenariat et de coopération avec l'UE</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Un accord de partenariat et de coopération (APC) a été signé le 14 décembre entre la Malaisie et l'Union européenne pour renforcer la coopération dans plusieurs domaines, parmi lesquels l’environnement, l'énergie, les changements climatiques, les transports, les échanges commerciaux, les investissements, l'agriculture, la lutte contre le terrorisme et le crime organisé. Cela marque la clôture des négociations entamées en 2010. L’accord entrera en vigueur une fois ratifié par les Etats membres et la Malaisie.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Près de 28 Mds USD d'IDE approuvés entre janvier-septembre 2022</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Un total de 2 786 projets d’investissements a été approuvés de janvier à septembre 2022, pour un montant de 41,7 Mds USD (193,7 Mds MYR) en hausse de 2,5% par rapport à la même période en 2021, et permettront de générer 98 414 emplois en Malaisie. Les investissements sont réalisés pour 58,5% dans les services (24,4 Mds USD), devant les secteurs manufacturier (14 Mds USD) et primaires (3,3 Mds USD). Les investissements directs étrangers, qui augmentent de 15% sur un an (28,1 Mds USD), représentent 67,5% du total. La Chine reste le premier investisseur (10,6 Mds USD), suivi des États-Unis (3,6 Mds USD), des Pays-Bas (3,6 Mds USD), de l'Allemagne (2 Mds USD) et Singapour (1,9 Md USD).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Signature d’un MoU avec Dassault Systèmes pour préparer les PME malaisiennes à l’industrie 4.0</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Un protocole d’accord a été signé par l'Autorité malaisienne de développement des investissements (MIDA) et le Centre malaisien de recherche collaborative en ingénierie, science et technologie (CREST) avec Dassault Systèmes afin de préparer les PME malaisiennes à l'Industrie 4.0. L’accord, qui prévoit la création d’un comité de pilotage, vise au développement d’un programme afin d’améliorer la compétitivité des entreprises par l’adoption de solutions de planification des ressources d'entreprise (ERP), en s'appuyant sur la plate-forme 3DEXPERIENCE conçu par Dassault Systèmes, qui permettront de renforcer une collaboration basée sur le cloud.</p>
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<p>Singapour</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Deuxième mois de baisse consécutive des exportations hors pétrole</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon Entreprise Singapour, les exportations non pétrolières sont en baisse en novembre (-14,6% g.a. après -6,1% en octobre) pour le deuxième mois consécutif. La chute a été plus marquée qu’anticipée par le panel d’économistes sondés par Bloomberg, qui tablait sur une chute plus limitée de l’ordre de -7,4%. Par secteur, l’électronique a été le plus touché (-20,2%) tandis que par pays, Hong-Kong (-41,0%) et la Chine (-31,2%) sont les marchés ayant le plus souffert. En contraste, les exportations vers les États-Unis ont augmenté de 0,5% et celles vers le Japon de 6,6%. Les exportations vers l’UE ont connu la plus forte croissance (+7,3% en novembre).</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="sans-marge" title="e" src="/Articles/068844d6-53f4-46cf-8445-3a5d6debb67e/images/9bc1b8c8-af28-4e3c-aa9f-69f5972b8c3a" alt="e" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Enquête MAS : consensus sur le ralentissement de la croissance en 2023</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le 14 décembre, les projections de croissance pour 2023 ont été revues à la baisse à 1,8% (2,8% projeté en septembre) dans l'enquête trimestrielle publiée par l'Autorité monétaire de Singapour (MAS). Les économistes ont également relevé leurs prévisions d'inflation pour 2022 et 2023, car les pressions sur les prix restent préoccupantes. Ces prévisions s'inscrivent dans un contexte de tensions géopolitiques, craintes de récession en Europe et aux États-Unis ainsi que de perspectives de croissance lente et continue en Chine - tous des partenaires commerciaux importants de Singapour. Dans le même temps, une croissance plus robuste en Chine - soutenue par la baisse des taux et l'assouplissement des restrictions Covid - est le facteur le plus fréquemment cité pouvant stimuler la croissance de Singapour au-delà des prévisions. Pour mémoire, le ministère du Commerce et de l'industrie avait déclaré en novembre prévoir une croissance du PIB d'environ 3,5% en 2022 et entre 0,5% et 2,5% en 2023.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Conclusion d’un accord sur le numérique entre Singapour et l’UE</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’UE et Singapour ont annoncé le 14 décembre la conclusion d'un nouveau partenariat numérique. Ce partenariat a pour vocation de faire progresser la coopération sur toute la gamme des questions numériques, notamment la facilitation des échanges, les flux de données fiables et l'innovation en matière de données, la confiance numérique, les normes, les compétences numériques des travailleurs et la transformation numérique des entreprises et des services publics. Il facilitera les efforts conjoints pour rendre les chaînes d'approvisionnement plus résilientes et faire progresser les domaines nouveaux et émergents tels que la 5G/6G, l'intelligence artificielle et les identités numériques. L'UE et Singapour ont également convenu d'un ensemble de principes commerciaux numériques. Ces engagements prospectifs en matière de commerce numérique compléteront et soutiendront les négociations en cours à l'OMC visant à mettre en place des règles mondiales sur le commerce électronique. La signature officielle et le lancement du partenariat aura lieu au début de l'année prochaine.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<p>Vietnam</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Hausse des créances douteuses sur les 3 premiers trimestres de 2022</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le montant des créances douteuses s’élève à 5,5 Mds USD, d’après une analyse réalisée sur 27 banques, soit une hausse de 28% depuis le début de l’année. Environ 55% du total de ces dettes sont classifiées comme des dettes potentiellement irrécouvrables, en hausse de 11,8% par rapport à janvier. Pour anticiper des défauts de paiements, 14 des 27 banques ont augmenté leurs provisions pour créances douteuses. Parmi ces banques, Vietcombank a augmenté son taux de provision à 402%, soit le plus haut niveau du système bancaire, suivi par VietinBank (250%), BIDV (214%) et Military Bank (208%).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Proposition de révision du décret 65 régulant le marché des obligations</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement étudie des pistes pour faciliter l’accès aux capitaux et éviter des potentielles situations de défauts de paiement au cours des deux années à venir, en raison des montants importants d’obligations arrivant à échéance, notamment pour le secteur immobilier pendant cette période. Dans un contexte de hausse des taux d’intérêts et de ralentissement du marché obligataire, certains groupes peinent en effet à trouver les liquidités nécessaires au paiement de ces obligations. Le ministère des Finances propose par conséquent une révision du décret 65, adopté en septembre dernier. Parmi les suggestions phares figure la possibilité de prolonger l’échéance de paiement des obligations d’une durée de 2 ans. La notation de crédit imposée aux émetteurs pourrait également être reportée d’un an, au 1<sup>er</sup> janvier 2024, tout comme la proposition de limiter l’accès au marché obligataire aux investisseurs professionnels. Enfin, le ministère envisage également de retarder d'un an la diminution de la période de distribution des obligations de 3 à 1 mois.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Accord sur un Partenariat pour une transition énergétique juste (JETP)</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le 14 décembre, en marge du Sommet UE-ASEAN se déroulant à Bruxelles, le Vietnam, le G7, ainsi que l’Union européenne, la Norvège et le Danemark, se sont accordés pour mettre en place un partenariat pour soutenir le Vietnam dans sa transition écologique. Ce partenariat mobilisera un montant initial de 15,5 Mds USD de financements publics et privés au cours des trois à cinq prochaines années afin d’aider le Vietnam à atteindre son objectif de neutralité climatique à horizon 2050 (engagement pris en 2021 lors de la COP26). Le Vietnam est le troisième pays ayant conclu un tel partenariat après l’Afrique du Sud (COP26, 2021) et l’Indonésie (G20, 2022).</p>
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<p>Thaïlande</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Le Premier ministre souhaite une intensification de la coopération avec l’UE</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Dans le cadre du sommet UE-ASEAN qui s’est tenu à Bruxelles le 14 décembre, le Premier ministre (PM) Prayut Chan-o-Cha a insisté sur trois axes de coopération avec l’UE : le développement des infrastructures, des véhicules électriques et de l’économie verte et l’amélioration des normes/standards en matière commerciale. Sur le premier point, le PM a invité l’UE à investir davantage dans les infrastructures en Thaïlande, notamment dans l’énergie en insistant sur la coopération dans l’approvisionnement et le stockage de GNL. Concernant le deuxième axe, le PM a rappelé l’intérêt du développement des véhicules électriques en Thaïlande (incitations fiscales). Plus globalement, en matière d’économie BCG (bio circulaire et verte), il a indiqué que la Thaïlande souhaitait développer une coopération dans la production d’hydrogène vert et a demandé à l’UE d’encourager l’accès au marché des produits et de technologies contribuant directement au développement de l’économie verte. S’agissant du commerce, il s’est dit ouvert à l’assistance technique que l’UE pouvait proposer en vue d’améliorer les standards/normes de la Thaïlande en matière commerciale (protection environnementale, droit du travail, respect de la propriété intellectuelle…), ce qui permettrait aussi d’avancer dans les négociations de l’ALE avec l’UE.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Banque mondiale : croissance revue à hausse pour 2022 et à la baisse pour 2023</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Dans son dernier rapport économique sur la Thaïlande (« Thailand Economic Monitor »), la Banque mondiale (BM) a révisé à la hausse sa prévision de croissance du PIB à 3,4% en 2022 (contre 2,9% prévu en juin dernier) sous l’effet du rebond de la consommation et des ventes de services stimulées par la reprise des entrées touristiques. Pour 2023, les prévisions de la BM se montrent néanmoins moins optimistes, tablant sur une croissance économique à +3,6%, en baisse de 0,7 points par rapport à la précédente anticipation (+4,3% en juin). Bien que le tourisme et la consommation devraient continuer à stimuler l’activité, le ralentissement économique mondial viendrait affecter les exportations de biens (prévision de croissance à -2,1% après +8,1% anticipé en 2022), reflétant l’affaiblissement anticipé de la demande aux Etats-Unis, dans l’UE et en Chine. Cette détérioration affecterait de manière moins prononcée les résultats économiques en 2024 (taux de croissance revu à 3,7% contre 3,9% auparavant) en lien avec un léger rebond attendu des exportations (+1%).</p>
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<p>Philippines</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>BAsD : les Philippines, 2<sup>ème</sup> économie à la croissance la plus rapide cette année</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Dans sa mise à jour des perspectives de développement en Asie pour 2022 publiée mercredi, la BAsD a révisé à la hausse ses prévisions de croissance du PIB des Philippines à 7,4% cette année, soit un niveau supérieur à l'estimation de 6,5% donnée en septembre. Ces dernières prévisions du PIB se situent dans les limites de l'objectif du gouvernement de 6,5 à 7,5% pour l'année 2022. Cette prévision est également supérieure aux perspectives de croissance de 5,5% de la BAsD pour l’ensemble de la région, qui ont été relevées (5,1% en septembre). Par ailleurs, pour 2023, la BAsD a abaissé ses prévisions de croissance du PIB à 6%, contre 6,3% précédemment tenant compte des risques à la baisse qui pèsent sur la croissance en 2023, notamment la rigidité de l'inflation, de nouvelles hausses des taux d'intérêt et un ralentissement plus marqué que prévu de la croissance du PIB dans les pays avancés.</p>
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<p>Cambodge</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Renforcement de la présence coréenne avec environ 2 Mds USD de prêts</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Cambodge et la Corée du Sud ont conclu le 9 décembre des accords de prêts d’une valeur d’environ 2 Mds USD pour soutenir le développement du pays. Le premier document signé porte sur l'accord-cadre entre les deux gouvernements concernant les prêts du Fonds de coopération au développement économique (EDCF) d’un montant de 1,5 Md USD pour les années 2022-2026. Deux autres accords de prêts ont été signés pour le projet de renforcement du réseau de transport d’électricité à Sihanoukville (70 M USD) et le projet de construction d’un pont de l’amitié Cambodge-Corée à Phnom-Penh (246 M USD). Pour mémoire, la dette publique du Cambodge s’élevait à 9,5 Mds USD au 30 septembre, la dette extérieure en représentant à peu près l’intégralité. Au cours de 9 premiers mois de l’année, le gouvernement a signé près de 1,22 Md USD de nouveaux prêts concessionnels avec des partenaires de développements pour financer des projets d'investissement publics.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Soutien de la BAsD à la transition énergétique du Cambodge</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Banque asiatique de développement (BAsD) a approuvé un programme de développement en faveur de la transition énergétique au Cambodge pour un montant de 73 M USD. Le programme comprendra des réformes politiques (50 M USD). Le premier ensemble de réformes politiques pour le secteur de l’énergie sera financé par un prêt concessionnel de 40 M USD, complété d’un prêt de 10 M USD du Fonds d’infrastructure de l’ASEAN. Un deuxième paquet de 23 M USD sera consacré aux infrastructures. Les investissements réalisés dans ce cadre seront destinés à promouvoir de nouvelles technologies, notamment le développement de capacités de production supplémentaires en énergie solaire, comprenant des systèmes de stockage d’énergie sur batterie (BESS), pour créer une inertie synthétique favorisant la stabilité du réseau électrique. Il est également prévu le développement d’un éclairage public plus efficace et économe dans les villes. Au total, ce programme devrait permettre à la production d'électricité renouvelable d’augmenter de 25% d'ici 2027 par rapport à un niveau de référence de 4 672 GWh en 2021.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Vers un renforcement des chaînes de valeur du bétail et la pêche marine durables</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Banque asiatique de développement (BAsD) a également approuvé deux autres projets pour soutenir le secteur agricole du Cambodge. Le premier porte sur la santé animal et l’amélioration des chaînes de valeur du bétail, qui sera financé par la BAsD (62 M USD de prêt et de subvention) et 43 M USD de prêt en provenance de la Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures (AIIB). L’autre projet concerne la pêche côtière et marine durable. Il sera financé par un prêt de 41 M USD et une subvention de 22 M USD de la BAsD, ainsi qu’un prêt de 10 M USD du Fonds d'infrastructure de l'ASEAN. L'Agence française de développement apportera également un cofinancement équivalent à 20 M USD. Ce projet vise à soutenir la pratique durable de la mariculture, améliorer les infrastructures pour les rendre résilientes au changement climatique et soutenir l’incubation et les capacités de commercialisation des entreprises marines durables.</p>
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<p>Laos</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>L’intégration régionale, facteur de développement du Laos</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Banque asiatique de développement (BAsD) estime, dans un rapport récemment public (“Leveraging Benefits of Regional Economic Integration”, décembre 2022), que le Laos pourrait tirer parti de son positionnement régional pour développer son économie et améliorer sa résilience. Aujourd’hui, le Laos n’échange que des produits de base et à faible valeur ajoutée avec un nombre limité de partenaires commerciaux de proximité. La BAsD fait le pari que l’amélioration de l’intégration économique régionale pourrait favoriser la diffusion des savoirs, des capacités de production et des technologies et donc la croissance. La BAsD pointe l’intérêt du GMS Economic Cooperation Program Strategic Framework 2030 comme outil devant permettre de développer compétitivité, connectivité et urbanisation au sein et entre pays de la sous-région du Grand Mékong. Dans ce contexte, le Laos pourrait tirer parti de son positionnement au cœur de la sous-région, sous réserve que les politiques publiques adaptées soit mises en place - non seulement au Laos mais aussi dans la reste de la région. Ce rapport est donc autant un acte de foi en l’avenir qu’un plan de développement assuré ; il donne néanmoins des pistes de réformes.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La lutte contre l’inflation au cœur des préoccupations laotiennes</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Banque du Laos a reçu mandat de lutter contre la dépréciation du kip et l’inflation, la première favorisant l’inflation puisqu’un tiers des biens consommés au Laos sont importés. L’inflation a d’ailleurs atteint près de 38,5% en novembre en glissement annuel (alors que le gouverneur a fixé un objectif de 9% pour 2023). Son gouverneur a d’ailleurs regretté que la coopération entre les acteurs chargés de la réglementation monétaire ne soit pas efficace, ne permettant pas le dépôt dans le système bancaire de recettes en devises liées aux opérations de commerce extérieur. La Banque estime qu’un tiers de ces recettes restent à l’étranger. Elle envisage donc le durcissement des conditions d’exercice des bureaux de change qui pourraient, nouveau tour de vis pour les contrôler, n’être autorisés qu’adossés à des banques, des hôtels, des aéroports et des postes frontaliers. Pour mémoire, la banque centrale a récemment relevé son taux directeur à 6,1% (LAK, une semaine), son niveau le plus élevé depuis 2008.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Un bilan économique favorable pour 2022 ?</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Sonexay Siphandone, vice-premier ministre a annoncé devant l’Assemblée nationale que la croissance devrait atteindre 4,4% en 2022, dépassant l’objectif d’au moins 4% des autorités. Les recettes collectées par le gouvernement devraient atteindre environ 1,8 Md USD (15,3% du PIB pour objectif de 15%) et le déficit budgétaire se limiterait à environ 1% du PIB (pour un objectif de moins de 2%). En revanche, les réserves de change restent faibles (couvrant à peine plus de trois mois d’importations) et le commerce extérieur est déficitaire, malgré des exportations agricoles en hausse de 15% en 2022 et des exportations d’électricité représentant près de 1,8 Md USD. La situation économique reste donc tendue et l’année 2023 sera, au Laos comme dans de nombreux pays de la région, complexe à gérer.</p>
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<p>Birmanie</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Nouvelles sanctions du Royaume-Uni et du Canada</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le 9 décembre, journée internationale de lutte contre la corruption et journée des droits de l’homme, le Royaume-Uni a adopté des sanctions à l’encontre de l’Office of the Chief of Military Security Affairs, l’auteur d’actes de tortures lors d’interrogatoire, et de deux divisions d’infanterie légère des forces armées birmanes (33 et 99), considéré comme étant responsable des exactions à l’encontre de la communauté Rohingya en 2017. Le Canada a par ailleurs adopté le 7 décembre des sanctions à l’encontre des 11 individus - 6 Ministres (Information, Affaires frontalières, Ressources naturelles, Energie, Electricité, Plan), 3 vice-ministres (Intérieur, Information, Industrie), et deux trafiquants d’armes - ainsi que 3 entités.</p>
<p> </p>
<p><img class="sans-marge" title="f" src="/Articles/068844d6-53f4-46cf-8445-3a5d6debb67e/images/6ca7f4eb-0aa3-44c8-84c0-85cbfdc967bd" alt="f" /></p>3f27c186-ed5a-4afd-81c2-ff308b894ca2Westminster & City News N°40 - du 2 au 8 décembre 2022Westminster & City News N°40 - du 2 au 8 décembre 20222022-12-09T00:00:00+01:00<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 24px;"><span style="color: #ff8d7e;"><span style="font-size: 16px;"><span style="font-weight: bold;">Actualité macro-économique</span></span></span></div>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 24px;">
<ul style="margin-bottom: 0px; list-style-position: inherit;">
<li>Selon le think-tank Resolution Foundation, le recours à la formation professionnelle est en baisse depuis 25 ans</li>
<li>La confédération des industries britanniques (CBI) dégrade ses prévisions et anticipe une récession en 2023</li>
<li>Le PIB britannique ressort en légère hausse en octobre, mais reste en dessous de son niveau de février 2020</li>
</ul>
</div>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;"> </div>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;"><span style="font-weight: bold;"><span style="color: #ff8d7e;"><span style="font-size: 16px;">Actualité commerciale</span></span></span></div>
<ul style="margin-bottom: 0px; list-style-position: inherit; color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;">
<li style="line-height: 24px;">Le Royaume-Uni se prépare en vue des négociations commerciales avec la Corée du Sud</li>
</ul>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 24px;"> </div>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;"><span style="color: #ff8d7e;"><span style="font-weight: bold;"><span style="font-size: 16px;">Actualité financière</span></span></span></div>
<ul style="margin-bottom: 0px; list-style-position: inherit; color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;">
<li style="line-height: 24px;">Le directeur des affaires prudentielles de la Banque d’Angleterre présente le projet de transposition des règles de Bâle 3 en droit britannique</li>
<li style="line-height: 24px;">Le gouvernement présente un ensemble de mesures pour améliorer la compétitivité du secteur financier britannique</li>
<li style="line-height: 24px;">La Financial Conduct Authority sanctionne la banque Santander UK pour des défaillances répétées de son cadre de contrôle anti-blanchiment</li>
<li style="line-height: 24px;">La FCA publie son projet d’orientations sur la manière dont les établissements de crédit peuvent soutenir leurs clients en période de crise</li>
</ul>cf78116c-dcbf-4bbc-a4ad-e4326b79f370World economic outlook in autumn 2022: The economy is bruised, but not brokenThe global economy is facing headwinds, including higher energy prices and tighter monetary policies. It benefits from fiscal support and the gradual easing of supply pressures. As a result, global growth is expected to moderate in 2022 and 2023. The advanced economies would slow down but remain in growth. China would be penalised by the "zero Covid" strategy and Russia would record a sharp drop in GDP linked to the sanctions.2022-09-09T00:00:00+02:00<p>The world economy is expected to grow by 3.3% in 2022 despite record increases in commodity prices, exacerbated by Russia’s invasion of Ukraine. 2023 is also likely to be a resilient year, with projected growth of 3.1%.</p>
<p>Advanced economies are expected to slow amid monetary tightening and high energy prices. Still, moderate growth is forecast thanks to fiscal support measures such as the European recovery plan, room for catch-up in some countries and the gradual easing of supply chain disruptions. The United Kingdom stands out as an exception: it is projected to enter a recession in 2023, with the Bank of England abruptly raising rates in an attempt to tame particularly high inflation, a result of Brexit-related supply challenges and a lack of energy price regulation measures.</p>
<p>A sharp slowdown is projected for the Chinese economy, with the country’s zero-COVID policy and real estate crisis weighing on activity and government support measures doing little to help with pandemic-related uncertainty. In Russia, although capital controls and fiscal support measures helped to mitigate the immediate impact of sanctions, it looks as though the economy will enter a deep recession in 2022 and 2023.</p>
<p>After a powerful rebound in 2021, world trade in goods will likely remain strong in 2022 before slowing more sharply in 2023 (see chart on this page). Growth in foreign demand for French goods is expected to outpace world trade growth in 2022 – as European countries catch up on trade – but lag behind in 2023.</p>
<p>The main risks to this international scenario are geopolitical uncertainty, energy supply, the risk of de-anchored inflation expectations, policy-mix developments and climate risks.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/cf78116c-dcbf-4bbc-a4ad-e4326b79f370/images/d10bb639-cf23-49f9-9d3f-6da1ccddc8f5" alt="Visuel1 TE-312en" /></p>
<p style="text-align: center;"> </p>1b65f9e6-aba1-4a09-bb33-fcc53a5f0fb4Brèves de l'ASEAN semaine 27 (2022)FAITS SAILLANTS: Laos, Thaïlande, Philippines : l’inflation continue de battre des records | Malaisie : hausse du taux directeur à 2,25% | Singapour : renforcement à venir de la réglementation des cryptos2022-07-08T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="sf" src="/Articles/1b65f9e6-aba1-4a09-bb33-fcc53a5f0fb4/images/66e1b3b2-7c69-4a4c-a9b0-1ea486839475" alt="sdf" width="1134" height="530" /></p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="zqfe" src="/Articles/1b65f9e6-aba1-4a09-bb33-fcc53a5f0fb4/images/e8dbcd44-5d8f-44b5-b74f-2e357adf95f4" alt="zg" /></p>
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<p style="text-align: justify;">Région</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Révision à la baisse des prévisions de croissance de l’AMRO pour l’ASEAN+3</strong></p>
<p style="text-align: justify;"> Dans sa mise à jour trimestrielle de juillet, le Bureau de recherche macroéconomique de l'ASEAN+3 (AMRO) revoit à la baisse ses prévisions pour les dix pays de l’ASEAN, la Chine, la Corée du Sud et le Japon, compte tenu de la situation en Chine, de l’inflation et du resserrement de la politique monétaire américaine induits par le conflit russo-ukrainien. L’AMRO anticipe une croissance du PIB de l’ASEAN+3 de 4,3% en 2022 (contre 4,7% dans ses prévisions d’avril) et 4,9% en 2023 (4,6% en avril). Les prévisions de la croissance de l’ASEAN se maintiennent à 5,1% cette année (5,2% en 2023), le repli des prévisions dans quasiment tous les pays de l’ASEAN étant compensée par une accélération attendue de la croissance des Philippines à 6,9%. Par ailleurs, l’AMRO relève sa prévision d'inflation pour la région à 5,2% cette année (6,2% pour l’ASEAN-10, +2,1 pp par rapport à avril) et prévoit un retour à 2,8% l’an prochain (3,2% pour l’ASEAN-10).</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="a" src="/Articles/1b65f9e6-aba1-4a09-bb33-fcc53a5f0fb4/images/e6db7b66-aaa2-4e17-9962-2c8b4d458202" alt="a" width="507" height="429" /></p>
<p><strong>Détérioration des perspectives de croissance dans l’ASEAN-5 au S2 2022</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La croissance devrait ralentir dans les 5 premières économies de l’ASEAN (Indonésie, Malaisie, Philippines, Singapour et Thaïlande) au second semestre 2022 à cause de l’inflation et du resserrement monétaire aux Etats-Unis, selon les derniers résultats du sondage trimestriel de l’institut de recherche Japan Center for Economic Research (JCER) et du journal Nikkei. D’après cette enquête, les 5 pays devraient afficher ensemble une croissance de 5% cette année (+0,1 pp par rapport à la précédente estimation). Les économistes ont revu leurs prévisions de croissance pour 2022 à la hausse pour les Philippines (à 6,6% soit +0,3 pp par rapport à la précédente prévision), l’Indonésie (5,1%, +0,1 pp), et la Thaïlande (3,2%, +0,1 pp) du fait de l’assouplissement des restrictions liées au Covid et de la reprise du tourisme. La Malaisie et Singapour voient leurs perspectives de croissance revisées à la baisse, à 6,0% (-0,1 pp) et 4,3% (-0,3 pp) respectivement.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="df" src="/Articles/1b65f9e6-aba1-4a09-bb33-fcc53a5f0fb4/images/4a4aa8c3-3f48-44f1-a8b3-3caa95e8888c" alt="fd" width="509" height="334" /></p>
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<p style="text-align: justify;">Indonésie</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Accord entre le Silk Road Fund et l’INA pour 3 Mds USD d’investissements</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Un accord-cadre a été signé entre le fonds public chinois SRF (Silk Road Fund) et le fonds souverain indonésien INA (Indonesia Investment Authority), pouvant conduire à des investissements chinois à hauteur de 3 Mds USD. Les financements chinois pourraient viser en particulier des projets de connectivité (infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires). L’accord entre les deux fonds laisse également la possibilité d’établir des coopérations avec d’autres investisseurs étrangers qui ont aussi investi dans l’INA. Le fonds souverain indonésien concentre ses activités sur les infrastructures (routières notamment), mais prévoit également de s’impliquer dans les domaines de l’énergie renouvelable et de la santé.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Hausse des réserves de change, au plus haut depuis 3 mois</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les réserves de change de l’Indonésie atteignent 136,4 Mds USD en juin 2022, en hausse de 0,8 Md USD par rapport à mai. Inversant une tendance à la baisse, les réserves affichent le niveau le plus élevé depuis trois mois, équivalant à 6,6 mois d’importations. Cette hausse des avoirs de réserve en juin est due à l'émission d'obligations globales par le gouvernement, ainsi qu'à l'augmentation des recettes fiscales et des services. La poursuite du programme de vaccination avec une reprise de l’économie nationale, notamment dans le secteur du tourisme, permettraient une augmentation des réserves de change, soutenue par des entrées de capitaux et d'autres recettes en devises. La signature récente de l'accord RMBLA fournira probablement un soutien en matière de liquidité lors des futures périodes de volatilité du marché. Cependant, des risques de baisse subsistent en raison de la forte décélération de la croissance des exportations en mai, des risques inflationnistes plus élevés et des risques externes tels que les hausses agressives des taux de la Fed.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Fin de la seconde amnistie fiscale</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La seconde amnistie fiscale (appelée « programme de déclaration volontaire »), qui a débuté le 1<sup>er</sup> janvier 2022, s’est clôturée le 30 juin 2022. Selon le ministère des Finances, environ 40 Mds USD d’actifs ont été déclarés avec ce programme, conduisant à un impôt supplémentaire de 4 Mds USD (à titre de comparaison, cela représente environ 3,5% des recettes fiscales de l’année 2021). Par rapport à l’amnistie fiscale de 2016, le taux d’imposition sur les actifs déclarés est plus élevé : 18% contre une fourchette de 2-4%. Pour certains observateurs, la mise en place de deux amnisties fiscales à quelques années d’écart uniquement a un effet pervers incitant à prendre le risque de la dissimulation d’actifs.</p>
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<p style="text-align: justify;">Malaisie</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>La Bank Negara Malaysia augmente à nouveau son taux directeur de 25 points</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Après une hausse de 25 points de base en juin, la banque centrale malaisienne vient d’augmenter son taux directeur de 25 points de base supplémentaires, le portant à 2,25%. Sa gouverneure avait indiqué veiller à préserver la croissance malaisienne, solide au premier trimestre. De fait, l’Overnight Policy Rate (OPR) reste encore relativement bas, par rapport à son point haut de mars 2019 (3,25%). L’accélération de l’inflation, avec un indice des prix à la consommation à 2,8% en mai, vient à l’esprit. Mais, s’agissant d’une inflation importée – énergie comme alimentation et matières premières, ce sont surtout les pressions à la baisse sur le ringgit qui motivent cette décision. De fait, le durcissement monétaire américain a contribué à une baisse de 5% du ringgit depuis le 1<sup>er</sup> avril. Sauf fort ralentissement de la croissance, la hausse de l’OPR devrait donc se poursuivre dans les mois à venir.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Modération des cours de l’huile de palme en vue</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Pour la première fois depuis juillet 2021, la tonne d’huile de palme brute est brièvement passée sous la barre des 4 000 MYR (904 USD). Les cours ont été fortement affectés, -23% entre le 30 juin et le 6 juillet, par la hausse des quotas d’exportation en Indonésie. En conséquence, les stocks d’huile de palme sont à un niveau élevé en Malaisie (+13% en juin). Pour autant, il n’y a pas péril en la demeure. Les grandes plantations équilibrent leurs coûts à 1 700 MYR/tonne (384 USD/t) et les petits producteurs gagnent encore de l’argent. La demande d’huiles végétales restera forte, alors que l’Ukraine n’exporte toujours pas d’huile de tournesol et que les stocks canadiens d’huile de colza sont au plus bas depuis la sécheresse de l’été dernier. De même, la production reste contrainte par le manque structurel de main d’œuvre en Malaisie (déficit estimé à 100 000 ouvriers agricoles). En revanche, les cours pourraient rester durablement à ce niveau et ne plus connaître les sommets historiques atteints en avril et mai derniers, à plus de 7 000 MYR/tonne (1 500 USD/t).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>AirAsia X, un géant aux pieds d’argile ?</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La filiale long-courrier à bas coûts de la compagnie malaisienne AirAsia vient d’annoncer la validation de son plan de restructuration par ses actionnaires, huit mois après que la compagnie a entamé une procédure de régularisation financière (procédure PN17), suite à un avis défavorable du cabinet Ernst & Young, son auditeur externe. L’entreprise a désormais quatre mois pour présenter son plan aux autorités compétentes, faute de quoi elle sera radiée de Bursa Malaysia. Ces difficultés se greffent à un contexte économique déjà incertain : les touristes chinois – principaux clients de la compagnie – peinent à revenir, les prix du kérosène s’envolent (+70% depuis janvier) et l’entreprise ne parvient pas à financer sa dette par des levées de fonds. AirAsia X cherche ainsi à diversifier ses sources de revenus en se tourant vers le marché indien – qui comblera difficilement le manque de touristes chinois – et en développant ses activités de fret via un partenariat avec Géodis (groupe SNCF). A terme, la compagnie ambitionne que le fret représente 40 à 50% de son chiffre d’affaires.</p>
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<p style="text-align: justify;">Singapour</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Accélération des ventes au détail au mois de mai</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les ventes au détail ont augmenté de 17,8% en g.a. au mois de mai pour atteindre 3,9 Mds SGD (2,8 Mds USD), progressant encore plus vite qu’au mois d’avril (+12,1%) et que les prévisions (+13,4% selon un sondage Bloomberg). D’après SingStat, cette évolution est liée principalement à l’assouplissement des restrictions sur les voyages internationaux entre mai 2021 et mai 2022. La croissance a été tirée par une augmentation importante des ventes de vêtements, chaussures (+98,2%), des grands magasins (+73,1%) et des montres et bijoux (+60,7%). Les industries de l’alimentation et de l’alcool ont enregistré une hausse de 47,3% des ventes. Les ventes ont chuté dans les supermarchés et hypermarchés ainsi que dans l’industrie automobile, de 10,3% et 10,2% respectivement. La croissance des ventes au détail devrait se poursuivre les mois prochains, même si l’inflation devrait peser sur cette tendance.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Prochain durcissement de la réglementation autour des cryptoactifs</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L'Autorité monétaire de Singapour (MAS) envisage l’introduction de nouvelles restrictions pour les plateformes d’échange de cryptomonnaies afin de protéger les consommateurs. Ces mesures pourraient se traduire par l’imposition de plafonds pour les particuliers et l’encadrement du recours aux effets de levier afin de limiter les risques spéculatifs. Cette annonce fait suite à la médiatisation de deux affaires impliquant des opérateurs crypto : (i) le gel des dépôts, retraits et transactions par le prêteur crypto Vauld à cause du marché baissier et (ii) la mise en cause du hedge fund crypto Three Arrows Capital – placé en liquidation le mois dernier après avoir échoué à rembourser ses créanciers – pour avoir fourni de fausses informations et dépassé largement le plafond d’actifs sous gestion.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Inauguration de la première liaison aérienne directe Nouméa-Singapour</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Depuis le 1<sup>er</sup> juillet, la compagnie néo-calédonienne Aircalin lance deux liaisons par semaine entre Nouméa et Singapour, une troisième rotation étant prévue à compter de septembre. Aircalin est sans concurrence sur cette route, complémentaire à l’actuelle ligne Tokyo-Nouméa pour se rendre en Nouvelle-Calédonie depuis l’Europe. Le survol de la Sibérie étant suspendu depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les vols vers Singapour permettront un temps de vol réduit de 2 à 3 heures depuis et vers Paris. Aircalin a par ailleurs signé un contrat avec Airbus Asia Training Center (AATC) de Singapour pour la formation de ses pilotes.</p>
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<p style="text-align: justify;">Vietnam </p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Indice du climat des affaires en baisse au T2 selon EuroCham</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La confiance des acteurs économiques européens dans l'environnement d'investissement au Vietnam a diminué de 4,4 points, à 68,8%, au cours du 2<sup>ème</sup> trimestre, principalement en raison de la hausse des prix des matières premières. Seulement 60% des chefs d’entreprises s’attendent à ce que l’économie se stabilise et s'améliore au prochain trimestre, contre 69% au semestre dernier. 12% estiment que l’économie est davantage susceptible de se dégrader au prochain semestre (+7 pp).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Révision des prévisions de croissance de HSBC pour 2022 et 2023</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Suite à la performance de l’économie vietnamienne au deuxième trimestre, HSBC a révisé à la hausse les prévisions de croissance du PIB du Vietnam pour l’année 2022, à 6,9% contre 6,6% auparavant. Cependant, la prévision de croissance pour 2023 a été révisée à la baisse, de 6,7% à 6,3% en raison des risques croissants, notamment dans le secteur de l'énergie.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Baisse de la taxe sur les carburants pour la protection de l'environnement</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’Assemblée nationale a approuvé la réduction de la taxe sur la protection de l'environnement appliquée aux carburants. La décision qui prendra effet le 11 juillet vise à réduire la hausse des prix de l’énergie, dont les taxes et redevances représentent environ 35% du prix auprès des consommateurs. La taxe sur l’essence sera abaissée de moitié à 0,043 USD par litre, la taxe sur le diesel de 0,043 USD à 0,022 USD par litre, et celle sur le carburant d’aviation passera de 0,064 USD à 0,043 USD par litre.</p>
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<p style="text-align: justify;">Thaïlande</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Nouveau record d’inflation en juin</strong></p>
<p style="text-align: justify;">En juin, les prix à la consommation ont augmenté de +7,6% en glissement annuel, après +7,1% en mai et +4,7% en avril, en raison de la hausse du coût de l’énergie (en particulier du diesel et du gaz naturel) et des produits alimentaires. Au regard de la situation, la plupart des observateurs économiques s’attendent à ce que la banque centrale relève ses taux directeurs d’au moins 25 points de base (0,25%) le mois prochain afin d’éviter également un affaiblissement trop marqué du baht. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Inquiétude du secteur privé sur les prix et l’approvisionnement en énergie</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Président de la Federation of Thai Industries, la plus importante organisation patronale thaïlandaise, s’est prononcé en faveur de l’achat direct de pétrole et de gaz à la Russie et à l'Iran afin de s’approvisionner à moindre coût. Au-delà même des pressions inflationnistes, le secteur privé thaïlandais s’inquiète des situations de pénurie éventuelle en pétrole et gaz en que pourrait causer le conflit en Ukraine. En réponse, le ministre de l’énergie Supattanapong s’est voulu rassurant en affirmant que le pays dispose désormais de réserves de pétrole brut pour 60 à 70 jours contre 30 jours dans une situation normale. Cette prise de position illustre également le pragmatisme du monde des affaires en Thaïlande dont la dépendance à l’égard des importations de pétrole, et dans une moindre mesure de gaz, reste considérable (respectivement 87% et 32% de son approvisionnement).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Début des négociations d’un ALE avec l’AELE</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Thaïlande et l’Association Européenne de Libre Echange (AELE : Norvège, Suisse, Lichtenstein, Islande) ont entamé entre le 28 et le 30 Juin à Bangkok le premier cycle de négociations d’un accord de libre-échange. Les négociations s’articulent autour de 16 chapitres incluant notamment le e-commerce, la propriété intellectuelle, le développement durable, les règles de concurrence, la gestion des marchés publics et le règlement des différends. Le ministère du Commerce estime qu’un tel accord contribuera à accroître la compétitivité des produits et services thaïlandais au sein du bloc (hausse à terme des exportations estimée à +38%, contre +15% pour les importations). Le total des échanges avec les pays de l’AELE a atteint 7,5 Mds USD en 2021 (1,4% des échanges extérieurs thaïlandais).</p>
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<p style="text-align: justify;">Philippines</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>L'inflation atteint son niveau le plus élevé en 4 ans</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’inflation du mois de juin a atteint 6,1% en g.a. (contre 5,4% au mois de mai). La majorité des 13 groupes de produits composant l’indice des prix à la consommation ont enregistré des taux d'inflation plus élevés ou inchangés en juin par rapport à mai, les produits alimentaires et énergétiques restant les principaux moteurs de l'inflation (respectivement +6,0% et 17,1% en g.a.). L’inflation se situe dans l’intervalle de prévision de la banque centrale pour le mois de juin (5,7%-6,5%). Néanmoins, l'inflation moyenne s’élève à 4,4%, pour le S1-2022, au-dessus de la cible fixée pour 2022 (2,0%-4,0%).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Augmentation de la part des paiements numériques</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La part des paiements numériques dans le volume total des opérations de paiement des particuliers est passée de 20,1% en 2020 à 30,3% en 2021, et de 28,6% à 44,1% en valeur sur la même période, selon les données de la banque centrale. La croissance des paiements numériques est portée par l’augmentation des transactions commerciales (+43,8%), des transferts de fonds entre particuliers (+286,6%) et des versement des salaires (+170,2%). La feuille de route pour la digitalisation des paiements fixe pour objectif d’atteindre 50% de paiements numériques d’ici la fin d’année 2023.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Suppression de la Commission présidentielle anti-corruption</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le président Marcos Jr a supprimé par décret la Commission présidentielle anti-corruption (PACC) dans le cadre d’une réorganisation des différents services rattachés au bureau de la Présidence. Créée par le président Duterte en 2017, la PACC avait pour mission d’éliminer toute forme de corruption parmi le pouvoir exécutif. Les fonctions de la PACC seront transférées au bureau du secrétaire exécutif adjoint pour les Affaires juridiques, rattaché au bureau de la Présidence.</p>
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<p style="text-align: justify;">Cambodge</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>La croissance cambodgienne sera moins forte que prévu en 2022</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Banque mondiale a révisé à 4,5% sa prévision de croissance pour cette année. Si les exportations de biens progressent fortement (+26% au T1), la croissance reste inégale selon les secteurs. La hausse des prix de l’énergie et des denrées alimentaires, aggravée par la guerre en Ukraine, alimente l’inflation et les ménages vulnérables pâtissent particulièrement de la hausse des prix des carburants. Le Bureau de recherche macroéconomique de l’ASEAN+3 (AMRO) a également revu à la baisse ses perspectives de croissance pour le Cambodge à 4,9% cette année, contre une prévision précédente de 5,2% en avril.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Lancement du service de paiement par code KHQR</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Banque Nationale du Cambodge (BNC) a lancé un service de paiement par code QR, dénommé KHQR, visant à promouvoir l’utilisation des paiements mobiles dans le pays. Le ministère de l’Économie et des Finances et la BNC ont par ailleurs conclu un protocole d’accord sur la coopération en matière de connaissance électronique du client (e-KYC), afin d’améliorer la sécurité numérique des documents des clients des banques et institutions financières dans le Royaume. Pour mémoire, le Cambodge a enregistré en 2021 un total de 707 millions de transactions de paiement en ligne pour une valeur de 113 Mds USD, soit une hausse respective de 47% et de 19% par rapport à 2020.</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Laos</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’inflation au plus haut depuis 22 ans en juin</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’inflation au mois de juin a atteint 23,6% en g.a., son plus haut niveau jamais enregistré en 22 ans, dépassant largement le plafond de 12% fixé par le gouvernement (déjà atteint le mois dernier avec une inflation à 12,8% en g.a.). Cette accélération s’explique par la flambée des prix de l’énergie et des biens de consommation issus de l’importation notamment, aggravée par la dépréciation du kip. Les prix du carburant, du gaz et de l’or ont progressé de 107,1%, 69,4% et 68,7% respectivement entre juin 2021 et juin 2022. La plus forte hausse des prix à la consommation a été observée dans le secteur des transports et communications (+55,5%), suivi des biens et services (+29,7%). </p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Birmanie</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Nouvelles exemptions au taux de change administré</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Consécutivement à la mise en œuvre d’une directive prise le 3 avril 2022 et rendant obligatoire sous 24 heures la conversion en monnaie locale de toutes les rentrées de devises à un taux administré, la banque centrale birmane a progressivement mis en place une série d’exemptions. Détaillée dans une lettre adressée aux banques commerciales le 29 juin, la dernière décision porte sur les sociétés du comité de gestion des zones économiques spéciales (ZES) de Thilawa, Dawei et Kyaukphyu . Elle s’étend également aux comptes de la banque Woori, de la banque indienne EXIM, de China National Oil Corporation (succursale du Myanmar) et de la Banque nationale du Panjab à Yangon.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Nouvelle mesure de recours au dollar américain</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les autorités birmanes ont acté l’entrée en vigueur d’une nouvelle mesure économique à partir du 1<sup>er</sup> juillet 2022 : les exports d’oléagineux (tels que la cacahuète, le maïs et le sésame), de riz et de légumineuses vers des pays frontaliers doivent dorénavant être effectués en dollars américains afin de s’aligner sur les règles du commerce maritime. Pour rappel, la Birmanie a mis en place un système de transaction de deux monnaies Kyats/Yuans et Kyats/Bahts pour les échanges commerciaux frontaliers avec la Chine et la Thaïlande en décembre 2021 et en mars 2022.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Nouveaux projets de centrales hydroélectriques</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministère de l’Energie a organisé un appel d’offres pour le développement de 6 centrales hydroélectriques dans les villes de Phone In Kha, Kasan Ye, Namhmeseng, Nam Kan, Nam Tabat (Etat de Kayah) et Upper Hsedawgyi. A l’heure actuelle, les centrales hydroélectriques existantes produisent plus de 3 000 MW grâce à 27 centrales d'une capacité de 10 MW et à 35 centrales d'une capacité moindre.</p>ab999862-d4d7-4540-9517-5d3da2241dabArabie saoudite - Perspectives macroéconomiques très favorables pour 2022Les publications macroéconomiques des institutions internationales (FMI et Banque mondiale), actualisées à avril 2022, confirment le renforcement des fondamentaux macroéconomiques de l’Arabie saoudite qui bénéficie des cours élevés du pétrole.2022-04-26T00:00:00+02:00<p>Pour 2022, le FMI retient une prévision de croissance pour l’Arabie de 7,6% contre 4,8% prévu en janvier dernier, avant l’occurrence de la guerre russo-ukrainienne. Le taux de croissance projeté par la Banque mondiale (BM) est de 7,0%, soit une prévision nettement supérieure à celle initiale (4,9%). Les pressions inflationnistes demeurent limitées avec des prévisions de 2,5% pour le FMI et 2,0% pour la Banque mondiale en 2022. Renforcée par le contexte de hausse des cours pétroliers, l’Arabie enregistrera un surplus budgétaire compris entre 5,5% (FMI) et 9,1% du PIB (BM) en 2022. La balance courante devrait afficher un excédent très significatif de 14% selon la Banque mondiale contre 19,5% d’après les prévisions du FMI.</p>63ae3072-2c63-4e8b-a61d-70c14d7cb138tresthor : le nouvel outil de la DG Trésor pour réaliser des prévisions macroéconomiquestresthor est l’outil sur lequel s'appuie désormais le Trésor pour réaliser ses prévisions économiques avec le modèle macroéconomique Opale. Sa publication en logiciel libre permet aux publics intéressés de s’approprier ce modèle. Au-delà d’Opale, cet outil est pensé pour aider la création et à l’exploitation de modèles macroéconomiques. Il pourra intéresser les économistes avertis comme les étudiants. 2021-06-30T00:00:00+02:00<center>
<p><img class="marge" src="/Articles/63ae3072-2c63-4e8b-a61d-70c14d7cb138/images/4ad0479b-2bf6-4a37-8776-ea500c95d316" alt="tresthor" width="568" height="319" /></p>
</center>
<p>Le nouvel outil de la DG Trésor, nommé « tresthor », prend la forme d’un package R téléchargeable <ins cite="mailto:SAUMTALLY%20Anissa" datetime="2021-06-18T11:52"></ins>sur Framagit avec la mise à disposition du code source également <a href="https://framagit.org/DGTresor/tresthor_dev" target="_blank" rel="noopener noreferrer">sur cette page</a>. Cette procédure de publication permettra aux utilisateurs d’accéder aux mises à jour opérées par le Trésor au fur et à mesure du développement de tresthor. Le package R « tresthor » contenant le modèle Opale et ses fichiers est régi par une licence Open Source CeCILL-C. Le code est accessible à tout utilisateur du logiciel libre et gratuit R.</p>
<p>Dans le package, sont mis à disposition :</p>
<ol>
<li>le fichier permettant de créer le modèle Opale pour utilisation par tresthor </li>
<li>un jeu de données pour pouvoir effectuer des simulations de projection par Opale</li>
<li>un dictionnaire de variables pour améliorer la lisibilité et la compréhension des équations du modèle.</li>
</ol>
<h4>Trois guides pratiques pour accompagner les utilisateurs</h4>
<p>Cette publication s’accompagne de trois guides pour éclairer l’utilisateur sur le fonctionnement du package sous R et l’exercice de la prévision.</p>
<p>Ces trois guides sont accessibles directement dans le package :</p>
<ul>
<li><strong>Le manuel utilisateur</strong> contient le descriptif détaillé de toutes les fonctions mises à disposition du public dans le package. <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Content/other/Opale/manuel_tresthor.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">[Visualiser ici]</a></li>
<li><strong>Le guide d’utilisation Opale</strong> explique pas à pas comment charger le modèle Opale dans R et effectuer des prévisions et analyses depuis ce modèle grâce au package. <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Content/other/Opale/manuel_opale_r.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">[Visualiser ici]</a></li>
<li><strong>Un exemple d’utilisation dans un cadre simplifié, </strong>sur un modèle macroéconomique stylisé initialisé sur les données du Royaume-Uni, présentant toutes les étapes du processus sur R, de l’obtention des données via<a href="https://db.nomics.world/" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> Dbnomics </a>à la projection et l’analyse des résultats.<a href="https://db.nomics.world/"> [</a><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Content/other/Opale/application_tresthor_modele_uk.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Visualiser ici]</a></li>
</ul>
<div class="focus">
<h5>Instructions pour installer le package<a id="_anchor_13" href="#_msocom_13" name="_msoanchor_13"></a></h5>
<ol>
<li>Télécharger le fichier tresthor_1.0.0.tar.gz sur le dépot Git [<a href="https://framagit.org/DGTresor/opale-en-r-tresthor" target="_blank" rel="noopener noreferrer">framagit</a>]</li>
<li>Installer les dépendances du package avec la commande suivante : <br />
<p>install.packages(c("Deriv","tidyverse","scales","splitstackshape","assertthat","Matrix","cointReg","Rcpp",<br />"RcppArmadillo","gsubfn"))</p>
</li>
<li>Installer le package dans RStudio manuellement depuis le fichier tar.gz téléchargé en suivant la procédure d’installation manuelle de package :
<ul>
<li>Aller dans la section Tools / Install packages …</li>
<li>Choisir « Package Archive File (.zip<del cite="mailto:SAUMTALLY%20Anissa" datetime="2021-06-24T10:38"> </del>, .tar.gz) » dans le menu « install from »</li>
<li>Sélectionner le fichier téléchargé</li>
<li>Puis choisir « Ok »</li>
</ul>
</li>
<li>Le package installé correctement peut ensuite être chargé par la commande <strong>library(tresthor)</strong></li>
</ol>
</div>
<h4>Le modèle Opale</h4>
<p>Après <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/09/05/la-dg-tresor-met-a-la-disposition-du-public-les-codes-sources-des-modeles-mesange-opale-et-saphir" target="_blank" rel="noopener noreferrer">la première publication des codes sources d’Opale en 2018</a>, la DG Trésor met aujourd’hui à disposition une nouvelle version de ces codes, qu’elle utilise pour établir ses prévisions de croissance sur le logiciel libre R. <br />Opale est un modèle macroéconomique qui représente l’économie de la France au travers de plus de 500 équations. Les variables qui le composent peuvent être <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Content/other/Opale/reseau_illustration.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">visualisées ici.</a></p>
<p>La construction du modèle est détaillée dans le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2017/05/19/la-maquette-de-prevision-opale-2017" target="_blank" rel="noopener noreferrer">document de travail publié par la DG Trésor en 2017</a>.</p>
<center>
<h5>Le modèle Opale et ses évolutions</h5>
</center>
<div style="position: relative; padding-bottom: 56.25%; height: 0; overflow: hidden;"><iframe style="width: 100%; height: 100%; position: absolute; left: 0px; top: 0px; overflow: hidden;" src="https://www.dailymotion.com/embed/video/x7y5uq9" width="100%" height="100%" frameborder="0" allowfullscreen=""> </iframe></div>
<p> </p>
<p><strong>Lire aussi :</strong></p>
<p><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2020/12/17/la-fabrique-de-la-prevision-a-la-direction-generale-du-tresor" target="_blank" rel="noopener noreferrer">La fabrique de la prévision à la direction générale du Trésor</a> - 17/12/2020</p>2471ce61-938d-44f8-8a4e-da85f54f814dLa fabrique de la prévision à la direction générale du TrésorLa crise sanitaire a déclenché une crise économique inédite. Dans le cadre de ses missions, la direction générale du Trésor a réalisé des prévisions tout au long de l’année 2020 pour éclairer la décision publique et asseoir les décisions budgétaires. Pas moins de sept exercices de prévision ont été publiés tout au long de l’année 2020, contre deux en temps normal.2020-12-17T00:00:00+01:00<p><img class="sans-marge" title="titre&" src="/Articles/2471ce61-938d-44f8-8a4e-da85f54f814d/images/604bd5a0-74ef-40d0-817b-cb0c0b8f6a17" alt="titre1" /></p>
<p>On sait que la prévision est un exercice très difficile et que les économistes se trompent souvent. Dès lors, pourquoi continuer à faire des prévisions ? De même qu’une entreprise prend ses décisions en fonction de ses prévisions de ventes et de coûts, le gouvernement assoit ses décisions – et c’est heureux – sur des prévisions de croissance, d’emploi, d’inflation, etc.</p>
<p>Les prévisions macroéconomiques sont décrites en détail dans le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2020/10/05/publication-du-rapport-economique-social-et-financier-plf-pour-2021">Rapport social économique et financier</a> annexé au projet de loi de finances et remis au Parlement le premier mardi d’octobre. Elles servent également à la coordination européenne des politiques économiques et budgétaires (voir le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/tresor-international/programme-de-stabilite">Programme de stabilité</a> envoyé avant la fin du mois d’avril à la Commission européenne). Elles sont indispensables pour prévoir les recettes fiscales et donc le solde budgétaire présenté dans les textes financiers : les recettes de TVA dépendent de la consommation, les cotisations sociales de la masse salariale, etc. Certaines dépenses dépendent également du contexte macroéconomique : prestations indexées sur les prix, prestations chômages, minima sociaux…</p>
<center>
<div style="position: relative; padding-bottom: 56.25%; height: 0; overflow: hidden;"><iframe style="width: 100%; height: 100%; position: absolute; left: 0px; top: 0px; overflow: hidden;" src="https://www.dailymotion.com/embed/video/x7y2l5s" width="100%" height="100%" frameborder="0" allowfullscreen=""> </iframe></div>
</center>
<p> </p>
<p><img class="sans-marge" title="titre2" src="/Articles/2471ce61-938d-44f8-8a4e-da85f54f814d/images/9e5cf230-0122-453f-a512-5dbdcab73245" alt="titre2" /></p>
<p>En France, les prévisions du gouvernement sont réalisées par la Direction Générale du Trésor et, plus précisément, par une équipe qui se répartit la tâche entre le très court terme (1 trimestre), le court terme (2 ans) et le moyen terme (2-5 ans) ; mais aussi les ménages et les entreprises (épargne et investissement notamment), l’inflation et, enfin, l’environnement international.</p>
<center>
<p><img class="sans-marge" title="orga prev" src="/Articles/2471ce61-938d-44f8-8a4e-da85f54f814d/images/350115b0-f00a-4146-9321-b85897474add" alt="orga prev" width="627" height="442" /></p>
</center>
<p> </p>
<p>La prévision à court et moyen terme est réalisée par le bureau « PREV1 » constitué d’un chef de bureau, de huit adjoints et d’un(e) assistant(e). Comme « tout est dans tout et inversement » (par exemple, la consommation détermine l’activité et <em>vice versa</em>), l’équipe s’appuie sur un <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2017/05/19/la-maquette-de-prevision-opale-2017">modèle macroéconométrique - Opale</a> qui prévoit de manière cohérente les différentes composantes de la demande (consommation des ménages, investissement des entreprises, exportations, importations) et les prix : termes de l’échange, prix de la consommation et de l’investissement, déflateur du PIB. 3 personnes sont chargées de faire fonctionner, d’entretenir et d’améliorer le modèle. <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/09/05/la-dg-tresor-met-a-la-disposition-du-public-les-codes-sources-des-modeles-mesange-opale-et-saphir">Le code du modèle est public</a> depuis 2018 et un document de travail a été publié ne 2017 pour décrire précisément ce modèle. L’utilisation d’un modèle est indispensable pour s’assurer que les équilibres comptables sont respectés et que les comportements prévus s’expliquent à partir des comportements passés. Le modèle permet aussi d’embrasser toute la complexité des interdépendances entre activité, emploi, salaires, prix, échanges internationaux, etc., ainsi que l’impact des politiques publiques (soutiens d’urgence et plan de relance à l’heure actuelle). Toutefois, l’exercice de prévision est tout sauf mécanique. Les jugements du prévisionniste : calculs hors modèle, ainsi que l’examen approfondi de toutes les données disponibles jouent un rôle central dans l’exercice de prévision.</p>
<p>Au sein de l’équipe de PREV1, trois personnes prévoient les « comptes » des agents économiques (ménages et entreprises), c’est-à-dire leurs revenus, leur pouvoir d’achat, consommation, épargne, etc. Ils construisent un tableau économique d’ensemble complet permettant de tracer la circulation des revenus entre les grandes catégories d’agents. Le revenu disponible des ménages est prévu ligne à ligne, en cohérence avec les éléments de prévision issus du modèle Opale (salaires, emploi), mais aussi en intégrant une analyse spécifique pour les revenus du patrimoine ou les revenus des indépendants par exemple.</p>
<p>Un membre de l’équipe de prévision s’occupe de prévoir l’inflation, en tenant compte des effets détaillés de la fiscalité (TVA, taxes sur les tabacs par exemple), des prix de l’énergie, des évolutions sectorielles à un niveau fin. Une relecture macroéconomique est mobilisée pour s’assurer que l’inflation est cohérente avec la prévision de croissance et d’emploi.</p>
<p> </p>
<div style="position: relative; padding-bottom: 56.25%; height: 0; overflow: hidden;"><iframe style="width: 100%; height: 100%; position: absolute; left: 0px; top: 0px; overflow: hidden;" src="https://www.dailymotion.com/embed/video/x7y53sg" width="100%" height="100%" frameborder="0" allowfullscreen=""> </iframe></div>
<p> </p>
<p>L’équipe se doit de rester à la pointe de la technologie. Pour cela, une personne est dédiée à la modernisation des outils. Ainsi, le modèle Opale a récemment migré vers un logiciel libre et gratuit (le logiciel R) pour gagner en réactivité en fiabilité, faire des économies sur le prix des licences et afin de permettre à des utilisateurs extérieurs de s’approprier le modèle.</p>
<div style="position: relative; padding-bottom: 56.25%; height: 0; overflow: hidden;"><iframe style="width: 100%; height: 100%; position: absolute; left: 0px; top: 0px; overflow: hidden;" src="https://www.dailymotion.com/embed/video/x7y5uq9" width="100%" height="100%" frameborder="0" allowfullscreen=""> </iframe></div>
<p><img class="sans-marge" title="titre3" src="/Articles/2471ce61-938d-44f8-8a4e-da85f54f814d/images/7836f392-86c0-454e-8def-665d060ae6a9" alt="titre3" /></p>
<p>La crise de la covid-19 a bouleversé le cadre usuel de la prévision. Pour l’année 2020, l’équipe a publié pas moins de sept prévisions, au gré des révisions successives du budget, au lieu de deux habituellement. Les méthodes ont aussi été considérablement adaptées à une économie fortement contrainte à la fois du côté de l’offre (fermetures administratives, protocoles sanitaires) et du côté de la demande (confinement, couvre-feu, restriction des déplacements, prudence des comportements). Ces éléments, associés à des hypothèses épidémiologiques précises, ont été au centre des exercices de prévision. Sur ce terrain inédit, l’équipe de prévision du Trésor a mobilisé des données dites « haute fréquence » (consommation d’électricité, données de cartes de crédit, indicateurs sur les déplacements…) pour très vite évaluer l’impact de la crise sanitaire sur l’activité. Les enquêtes Acemo-Covid de la Dares (Ministère du Travail) ont permis de mieux comprendre quelles contraintes avaient présidé aux baisses d’activité dans chaque secteur, et ainsi d’évaluer l’impact des restrictions à venir.</p>
<div style="position: relative; padding-bottom: 56.25%; height: 0; overflow: hidden;"><iframe style="width: 100%; height: 100%; position: absolute; left: 0px; top: 0px; overflow: hidden;" src="https://www.dailymotion.com/embed/video/x7y2lzp" width="100%" height="100%" frameborder="0" allowfullscreen=""> </iframe></div>
<p><img class="sans-marge" title="titre4" src="/Articles/2471ce61-938d-44f8-8a4e-da85f54f814d/images/50bf22df-107c-49e8-96c3-ed6e4a5a9999" alt="titre4" /></p>
<p>Créé en 2012 et présidé par le Premier Président de la Cour des Comptes, le Haut Conseil des Finances Publiques (HCFP), émet des avis sur les hypothèses macroéconomiques retenues par le gouvernement pour construire les Lois de finance. Le HCFP procède à l’audition des représentants de la Direction Générale du Trésor sur le cadrage macroéoconomiques. <a href="https://www.hcfp.fr/liste-avis">Ses avis sont publics</a>.</p>e2286acd-cb72-43f5-b4c4-22ce7639cf1eWestminster & City News du 20 au 26 novembre 2020Publication du SER2020-11-27T00:00:00+01:00<p><a href="#eco"><strong>Actualit</strong><strong>é</strong> <strong>é</strong><strong>conomique</strong></a></p>
<ul>
<li>L’<em>Office for Budget Reponsability </em>a mis à jour ses prévisions économiques à horizon 2025-26</li>
<li>Au-delà des dépenses liées au Covid, les crédits ministériels augmenteront de 4 % en 2021-22</li>
<li>Malgré le confinement, l’activité économique britannique résiste mieux qu’attendu en novembre</li>
<li>Le Royaume-Uni et le Canada ont signé un accord commercial de continuité</li>
</ul>
<p><a href="#fin"><strong>Actualit</strong><strong>é</strong><strong> financi</strong><strong>è</strong><strong>re</strong></a> </p>
<ul>
<li>Le gouvernement britannique lance une mission d'évaluation de son régime de cotation</li>
<li>Le Trésor et le ministère du travail britannique ont publié leur deuxième rapport sur l'inclusion financière</li>
<li>Le Trésor, la Banque d'Angleterre et la <em>Financial Conduct Authority</em> lancent un groupe de travail pour faciliter l'investissement dans la « finance productive »</li>
<li>Les fintechs britanniques appellent le régulateur à créer un environnement bancaire plus ouvert et transparent</li>
<li>Le gouvernement britannique mobilise un groupe de travail pour accroître le nombre de personnes issues de milieux défavorisés accédant à des postes à responsabilité au sein de la <em>City</em></li>
<li>Goldman Sachs entend créer une plateforme de négociation européenne à Paris</li>
<li>Les levées de fonds au RU atteignent leur plus haut niveau depuis dix ans dans le contexte de la crise du coronavirus</li>
<li>Natixis réduit ses effectifs à Londres de 50 personnes dans le cadre d'un changement de stratégie</li>
</ul>bca960b7-4acb-4c75-8c0f-bfccb6c4acd9Brèves économiques Afrique de l'Est et Océan Indien du 13 octobre. 2020-10-16T00:00:00+02:00<blockquote>
<p style="text-align: center;">Faits saillants de la semaine</p>
</blockquote>
<ul>
<li><strong>Régional :</strong> Révisions des prévisions macroéconomiques du FMI dans le WEO d’octobre 2020</li>
<li><strong>Burundi :</strong> Lancement d’un programme d’accès à l’énergie en milieu rural de l’UE</li>
<li><strong>Comores : </strong>Démarrage du projet « Facilité emploi » financé par l’AFD.</li>
<li><strong>Djibouti :</strong> Organisation du Forum africain des Ports en novembre 2020. </li>
<li><strong>Erythrée :</strong> Conclusion de la première phase de construction d’une mine de potasse</li>
<li><strong>Ethiopie :</strong> Importation de 450 MUSD de produits pharmaceutiques et médicaux sur 2019/20</li>
<li><strong>Kenya :</strong> Co-financement bailleurs pour l’amélioration de l’accès à l’eau à Kisumu</li>
<li><strong>Madagascar :</strong> Approbation par le FMI de 3,7 MEUR pour l’allègement du service de la dette malgache</li>
<li><strong>Maurice </strong>: La Banque de Maurice prévoit un rebond de la croissance à 7,5 % en 2021/22</li>
<li><strong>Rwanda :</strong> Signature d’un accord entre le <em>Rwanda Finance Limited</em> (RFL) et BPI France.</li>
<li><strong>Ouganda :</strong> Le gouvernement prévoit de créer une banque agricole</li>
<li><strong>Seychelles </strong>: Finalisation d’un rapport de faisabilité pour un nouveau barrage</li>
<li><strong>Somalie </strong>: Accord renouvelé pour la gestion du port de Mogadiscio avec le groupe turc Albayrak.</li>
<li><strong>Soudan</strong> : Réengagement de la Banque et appui au Programme de soutien aux Familles</li>
<li><strong>Soudan du Sud</strong> : Décision du gouvernement de remplacer la SSP par une nouvelle monnaie</li>
<li><strong>Tanzanie :</strong> Augmentation de 14 % de la capacité de l’usine de traitement de la mine <em>New Luika</em></li>
</ul>076072da-2be0-4e21-98f6-db60e12c6c66Improved GDP nowcasting using large datasetsThere is a wealth of economic data available to forecast GDP growth in real time (more than a thousand in this study). To make the most of this wealth, "modern" methods, some of which are based on artificial intelligence, provide an interesting perspective. For example, random forests and dynamic factor models are more efficient at predicting GDP at the beginning of a quarter than some traditional models.2020-01-28T00:00:00+01:00<p>Business outlook surveys, economic data, and financial time series provide a considerable amount of information available to forecasters for GDP nowcasting, namely to predict economic growth in the very short term . Business surveys generate not only synthetic indicators, but also disaggregated subsector survey data, containing much supplementary information in over a thousand time series that can be harnessed in an attempt to improve short-term forecasts.</p>
<p>Conventional forecasting methods are ill-suited to processing such large datasets, and most GDP nowcasting remains based on linear regression on a relatively small number of variables. The past two decades, however, have seen the development of statistical methods capable of manipulating far larger datasets. One example is found in dynamic factor models, which can be used to summarise information efficiently while requiring only limited computing resources.</p>
<p>More recently, as computing power has increased, machine learning methods have been developed and have gained popularity. These methods apply new techniques for filtering, sorting and processing information, such as random forests and neural networks.</p>
<p>Some of these methods can improve short-term GDP growth forecasting performance by using large databases that include, among other things, subsector-level survey data chosen through a variable preselection process. Random forests appear to offer an appropriate method for selecting, at different dates, the variables most likely to provide information on current GDP.</p>
<p>The greatest gains in GDP nowcasting performance arising from models based on large datasets over conventional models occurs in the earlier part of the quarter, before the first "hard" (quantitative) data becomes available.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-254en" src="/Articles/076072da-2be0-4e21-98f6-db60e12c6c66/images/8fa5f374-6fc6-49df-94fb-da5bfbfb4734" alt="TE-254en" /></p>47698f1a-398b-40f8-9e8f-77a20f846f72Améliorer l'estimation du PIB en temps réel grâce aux grands ensembles de donnéesNombreuses sont les données économiques permettant de prévoir la croissance du PIB en temps réel (plus d’un millier dans cette étude). Pour exploiter au mieux cette richesse, les méthodes « modernes », dont certaines issues de l’intelligence artificielle, constituent une perspective intéressante. Ainsi les forêts aléatoires (random forests) et les modèles à facteurs dynamiques s’avèrent plus performants pour prévoir le PIB en début de trimestre que certains modèles traditionnels.2020-01-28T00:00:00+01:00<p>Enquêtes de conjoncture, données économiques et séries financières constituent un ensemble conséquent de données mobilisables par le conjoncturiste pour prévoir la croissance économique à très court terme. En particulier, au-delà des indicateurs synthétiques issus des données d'enquêtes de conjoncture, les données sectorielles complètent significativement l'information disponible. L'ensemble des données d'enquêtes contient ainsi plus d'un millier de séries qui peuvent être utilisées pour essayer d'améliorer les prévisions à court terme.</p>
<p>Les méthodes de prévision traditionnelles ne sont pas adaptées pour traiter toutes ces données. Aujourd'hui la prévision du PIB en temps réel est généralement fondée sur des méthodes de régression linéaire sur un nombre réduit de variables. Or depuis une vingtaine d'années se développent des méthodes statistiques capables de manipuler de bien plus grands ensembles d'informations. Par exemple, les modèles dits à facteurs dynamiques permettent de synthétiser l'information de manière pertinente avec de faibles besoins en ressources de calcul.</p>
<p>Plus récemment, avec l'augmentation des capacités de calcul, des méthodes fondées sur des techniques d'apprentissage automatique (ou <em>machine learning</em>) se sont développées et connaissent une popularité grandissante. Ces méthodes appliquent des moyens nouveaux de tri et de traitement de l'information, tels que les forêts aléatoires (ou <em>random forests</em>) ou les réseaux neuronaux.</p>
<p>Certaines de ces méthodes permettent d'améliorer la performance des prévisions de court terme du PIB en mobilisant de grandes bases de données, incluant en particulier des données sous-sectorielles, sous réserve d'une étape préalable de sélection des variables. Les forêts aléatoires semblent à cet égard constituer une bonne méthode pour sélectionner à différentes dates les variables les plus à même d'apporter de l'information sur le PIB courant.</p>
<p>En particulier, pour prévoir le PIB, c'est surtout en début de trimestre, avant que les premières données quantitatives ne soient disponibles, que les modèles reposant sur de grandes bases de données sont plus performants que les modèles traditionnels.</p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" title="Trésor-Éco n° 254 " src="/Articles/47698f1a-398b-40f8-9e8f-77a20f846f72/images/e555a5dc-c733-4e21-9130-bd4e9c547b12" alt="Trésor-Éco n° 254 " /></p>
<p> </p>
<p> </p>
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<h5><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics">English</a></strong></h5>8db5af77-7ec5-4f4c-9fa7-6a86e6b96a34Trésor-Economics No. 252 - Use of macroeconomic modelling in public policy evaluationMacroeconomic models are used to forecast spontaneous economic developments or to assess the effects of a reform on variables such as employment or GDP. The Mésange model, co-developed by the DG Treasury and INSEE, is used to assess ex ante the macroeconomic effect of reforms and thus assist in the development of public policies. This type of model is based on theoretical assumptions and empirical estimates, and their results must therefore be interpreted with care.2019-12-17T00:00:00+01:00<p>Macroeconomic models provide quantitative estimates of relationships between macroeconomic variables such as employment, gross domestic product (GDP) and inflation. They are used for forecasting (to project the spontaneous evolution of a country's economy in the short to medium term) or for assessing changes to public policies (to assess the macroeconomic effects of a policy reform prior to actual implementation).</p>
<p>The Mésange model co-developed by DG Trésor (Directorate General of the Treasury) and Insee (National Institute of Statistics and Economic Studies) is used for ex-ante assessment of the macroeconomic impact of policy reforms. The results of the model – whose source code is publicly available – help to inform public policy development and contribute to democratic debate.<br />Using a single model to assess different measures ensures comparability of the estimated effects of those reforms. The complexity of the assessment methodology depends on the type of reform investigated, and often requires supplementing the model by estimates from the economic literature or specific modules aimed at addressing the measure being assessed.</p>
<p>The effects estimated by the model must then be interpreted by the user. The macroeconomic effects of reforms must be understood as being the difference between the future situation with the reform and the future situation without that reform, and not as the difference between the future situation with the reform and the current state. The time horizon for the impact of the reform, and whether or not the assessment includes the impact of financing the measure, must also be specified when the results are interpreted.</p>
<p>Macroeconomic models rely on theoretical assumptions and on econometric estimation of their equations. Results accordingly reflect past behaviour patterns and they are surrounded by uncertainties. Periodic re-estimation of the models is a way to ensure that the equations capture recent changes in the economy, and to update the model to meet the latest requirements for assessing proposed reforms.</p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" title="Trésor-Economics No. 252" src="/Articles/8db5af77-7ec5-4f4c-9fa7-6a86e6b96a34/images/3bc106e6-f46c-43d0-8b3b-a45ee4847aba" alt="Trésor-Economics No. 252" /></p>fe0cf8b2-551f-4fc5-b3b3-b5fa6da2596aTrésor-Éco n° 252 - Le recours à la modélisation macroéconomique dans l'évaluation des politiques publiques Les modèles macroéconomiques servent à prévoir l'évolution spontanée de l'économie ou à évaluer les effets d’une réforme sur des variables comme l’emploi ou le PIB. Le modèle Mésange, co-développé par la DG Trésor et l'Insee, est utilisé pour évaluer ex ante l'effet macroéconomique des réformes et aider ainsi à l'élaboration des politiques publiques. Ce type de modèles repose sur des hypothèses théoriques et des estimations empiriques, et leurs résultats doivent donc être interprétés avec soin.2019-12-17T00:00:00+01:00<p>Les modèles macroéconomiques fournissent une estimation quantitative des liens entre variables macroéconomiques comme l'emploi, le produit intérieur brut (PIB) ou l'inflation. Ces modèles sont utilisés en pratique pour prévoir l'évolution spontanée de l'économie d'un pays à court-moyen terme (objectif de prévision), ou pour évaluer, en amont de la mise en œuvre d'une réforme, ses potentiels effets macroéconomiques (objectif d'évaluation des politiques publiques).</p>
<p>Le modèle macroéconométrique Mésange, co-développé par la DG Trésor et l'Insee, est utilisé pour évaluer ex ante (c'est-à-dire avant leur mise en œuvre) l'effet macroéconomique des réformes. Les résultats de ce modèle, dont le code source est public, aident à à l'élaboration des politiques publiques. Ils contribuent également aux débats démocratiques.</p>
<p>L'utilisation d'un modèle unique pour évaluer différentes mesures garantit la comparabilité des effets estimés. La méthodologie d'évaluation est plus ou moins complexe selon le type de réforme évalué et nécessite généralement de recourir, en complément du modèle, à la littérature économique, voire de coupler Mésange à des maquettes spécialisées sur la mesure évaluée.</p>
<p>Les effets estimés par le modèle doivent ensuite être interprétés par l'utilisateur. Les effets macroéconomiques des réformes doivent s'entendre comme l'écart entre la situation future avec réforme et la situation future sans réforme, et non comme l'écart entre la situation future avec réforme et la situation actuelle. L'horizon de temps des effets et la prise en compte ou non d'effets liés au mode de financement de la mesure doivent également être précisés lors de l'interprétation des résultats.</p>
<p>Les modèles macroéconomiques reposent sur des hypothèses théoriques et sur des estimations économétriques de leurs équations. Leurs résultats reflètent donc les comportements tels qu'observés dans le passé et sont entourés d'incertitudes. La réestimation régulière des modèles permet de s'assurer que l'estimation des équations prend en compte les évolutions récentes de l'économie, et de les enrichir pour répondre aux besoins les plus actuels d'évaluation de réformes.</p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" title="Trésor-Éco n° 252 " src="/Articles/fe0cf8b2-551f-4fc5-b3b3-b5fa6da2596a/images/dd7b8785-3e4b-49b8-9fd2-a07c2d8163fe" alt="Trésor-Éco n° 252 " /></p>c40f487a-a68e-4d64-b8f7-90bac1099eedPerspectives pour l’économie danoise à l’horizon 2021Perspectives pour l’économie danoise à l’horizon 2021 - Croissance du PIB ; Consommation privée ; Consommation publique ; Investissement ; Commerce extérieur ; Finances publiques2019-12-17T00:00:00+01:00<p><img class="marge" title="Perspectives de l'économie danoise" src="/Articles/c40f487a-a68e-4d64-b8f7-90bac1099eed/images/c681f26d-4b70-4594-aff7-2f188a6dd25f" alt="Perspectives de l'économie danoise" /></p>5fb4f081-6ce7-482b-9b83-83af7339a8a9Croissance économique de 2,6% au premier semestre 2019Croissance du PIB de 2,6% au premier semestre 2019, prévision de 3,5% pour l’année 2020. 2019-11-08T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">Selon la Banque centrale de Sri Lanka (CBSL), la croissance économique a cru de 2,6% au premier semestre 2019 contre 3,9% sur la même période en 2018. Alors que la croissance fut dynamique au premier trimestre, de 3,7%, celle-ci a fortement décéléré au second trimestre, à 1,6%. Ce ralentissement s’explique principalement par les effets négatifs des attentats de Pâques sur l’économie. La Banque centrale conserve sa cible de 3% de croissance sur l’année, se montrant plus optimiste que le FMI qui a revu en septembre ses prévisions à la baisse pour 2019, à 2,7%. La CBSL prévoit par ailleurs une reprise du cycle en 2020, avec une prévision de croissance de 3,5%. Cette accélération annoncée s’expliquerait notamment par une relance de la consommation des ménages, le retour des investisseurs privés et la hausse des dépenses publiques qui devrait faire suite aux élections.</p>bf345bd5-ede9-4967-9243-d4446e416dceBrèves macroéconomiques d'Afrique australe - Semaine 40 (2018)Afrique sub-saharienne : Révision à la baisse des perspectives de croissance Afrique du Sud :Présentation de l’accord conclu entre le gouvernement et les partenaires sociaux lors du Sommet pour l’EmploiBaisse de l’indice PMI en septembreBaisse du niveau des réserves de change en septembre Angola :L’Angola adopte le système de transparence des données du FMILes salaires des fonctionnaires devraient augmenter en 2019 Namibie :Réduction du déficit du compte courant au deuxième trimestre 2018 Zimbabwe :· Révision à la hausse des perspectives de croissance pour 20182018-10-05T00:00:00+02:00<p><strong>Afrique sub-saharienne : </strong></p>
<ul>
<li><em>Révision à la baisse des perspectives de croissance</em></li>
</ul>
<p><strong> </strong></p>
<p><strong>Afrique du Sud</strong> :</p>
<ul>
<li><em>Présentation de l’accord conclu entre le gouvernement et les partenaires sociaux lors du Sommet pour l’Emploi</em></li>
<li><em>Baisse de l’indice PMI en septembre</em></li>
<li><em>Baisse du niveau des réserves de change en septembre</em></li>
</ul>
<p><strong> </strong></p>
<p><strong>Angola</strong> :</p>
<ul>
<li><em>L’Angola adopte le système de transparence des données du FMI</em></li>
<li><em>Les salaires des fonctionnaires devraient augmenter en 2019</em></li>
</ul>
<p><em> </em></p>
<p><strong>Namibie</strong> :</p>
<ul>
<li><em>Réduction du déficit du compte courant au deuxième trimestre 2018</em><em> </em></li>
</ul>
<p> </p>
<p><strong>Zimbabwe</strong> :</p>
<p>· <em>Révision à la hausse des perspectives de croissance pour 2018</em></p>98831058-6f97-476c-96e4-7d21e4deb7c6Brèves macroéconomiques d'Afrique australe - Semaine 32,33&34 (2018)Sommaire Afrique du Sud :Hausse de l’inflation à +5,1 % en g.a en juilletHausse de la production minière de 2,8 % en g.a en juinBaisse de la progression des ventes de détail de -0,7 % en g.a en juinNouvelle hausse de la production manufacturière de 0,7 % en g.a en juinBaisse du niveau des réserves de change à 42,4 Mds USD en juilletAugmentation de l’indice de confiance des entreprises à 94,7 points en juillet Angola :Le gouvernement annonce la mise en place d’une écotaxe sur ses importations Botswana :Maintien de l’inflation à +3,1 % en g.a en juilletLa démutualisation de Botswana Stock Exchange (BSE) est terminée Mozambique :L’Autorité fiscale (AT) a collecté 105 Mds MZN au cours du premier semestre 2018Hausse de l’inflation à 5,3% en g.a au mois de juillet 2018La porte-parole du gouvernement annonce une croissance économique de 3,2% au premier semestre 2018 Namibie : Maintien du taux directeur à 6,75 % et légère hausse de l’inflation à +4 % en juinLa Chine so2018-08-24T00:00:00+02:00<p><strong><u>Sommaire</u></strong></p>
<p> </p>
<p><strong>Afrique du Sud</strong> :</p>
<ul>
<li><em>Hausse de l’inflation à +5,1 % en g.a en juillet</em></li>
<li><em>Hausse de la production minière de 2,8 % en g.a en juin</em></li>
<li><em>Baisse de la progression des ventes de détail de -0,7 % en g.a en juin</em></li>
<li><em>Nouvelle hausse de la production manufacturière de 0,7 % en g.a en juin</em></li>
<li><em>Baisse du niveau des réserves de change à 42,4 Mds USD en juillet</em></li>
<li><em>Augmentation de l’indice de confiance des entreprises à 94,7 points en juillet</em></li>
</ul>
<p><em> </em></p>
<p><strong>Angola</strong> :</p>
<ul>
<li><em>Le gouvernement annonce la mise en place d’une écotaxe sur ses importations</em></li>
</ul>
<p> </p>
<p><strong>Botswana</strong> :</p>
<ul>
<li><em>Maintien de l’inflation à +3,1 % en g.a en juillet</em></li>
<li><em>La démutualisation de Botswana Stock Exchange (BSE) est terminée </em></li>
</ul>
<p> </p>
<p><strong>Mozambique</strong> :</p>
<ul>
<li><em>L’Autorité fiscale (AT) a collecté 105 Mds MZN au cours du premier semestre 2018</em></li>
<li><em>Hausse de l’inflation à 5,3% en g.a au mois de juillet 2018</em></li>
<li><em>La porte-parole du gouvernement annonce une croissance économique de 3,2% au premier semestre 2018</em></li>
</ul>
<p><em> </em></p>
<p><strong>Namibie : </strong></p>
<ul>
<li><em>Maintien du taux directeur à 6,75 % et légère hausse de l’inflation à +4 % en juin</em></li>
<li><em>La Chine souhaite intensifier ses relations avec la Namibie lors du forum de coopération Chine-Afrique </em></li>
</ul>
<p><em> </em></p>
<p><strong>Zambie</strong></p>
<ul>
<li><em>Maintien du taux directeur à 9,75% et révision à la hausse des prévisions de déficit budgétaire</em></li>
</ul>47879a1d-0444-4fc1-8400-1f5dd8096b4cAfrique du Sud – Economie : Point sur la situation macroéconomique Au 1er semestre de 2018, la poursuite de l’accélération de l’activité économique ne s’est pas concrétisée, avec une contraction plus forte que prévu du PIB au 1er trimestre et des signaux peu favorables pour le 2e trimestre, dans un contexte de sortie de capitaux et de dépréciation du rand. En conséquence, les perspectives de croissance pour l’ensemble de l’année 2018 ont été revues à la baisse, qui pourrait être une nouvelle année de recul du PIB par tête. Toutefois, les premières actions du nouveau Président C. Ramaphosa et surtout les réformes à venir s’il gagne les élections l’année prochaine devraient avoir des effets positifs sur l’économie à moyen-terme.2018-08-24T00:00:00+02:00<div>
<p>Au 1<sup>er</sup> semestre de 2018, la poursuite de l’accélération de l’activité économique ne s’est pas concrétisée, avec une contraction plus forte que prévu du PIB au 1<sup>er</sup> trimestre et des signaux peu favorables pour le 2<sup>e</sup> trimestre, dans un contexte de sortie de capitaux et de dépréciation du rand. En conséquence, les perspectives de croissance pour l’ensemble de l’année 2018 ont été revues à la baisse, qui pourrait être une nouvelle année de recul du PIB par tête. Toutefois, les premières actions du nouveau Président C. Ramaphosa et surtout les réformes à venir s’il gagne les élections l’année prochaine devraient avoir des effets positifs sur l’économie à moyen-terme.</p>
</div>4a0e9685-b652-47be-a932-d1e80f6dea09Brèves économiques d'Afrique australe - Semaine 4 (2018) Afrique du Sud :Légère hausse de l’inflation à +4,7 % en g.a en décembre Angola :La Banque Nationale d’Angola définit la fluctuation du Kwanza dans un intervalle de +/- 2 %Le marché secondaire de la dette publique en croissance de +43,5% en 2017 Mozambique :L’Autorité fiscale (AT) collecte plus de 3Md€, dépassant de 8,5% son objectif de collecte en 2017Namibie :Augmentation de la dette publique à +46,9% en 2017Prévisions de croissance optimistes à +2,6% en 2018 selon la Banque Africaine de Développement Zambie :Augmentation de l’inflation à +6,2% en janvier Zimbabwe :Baisse des prévisions de croissance de la Banque Mondiale à +0,9% pour 2018Les réserves de devises au Zimbabwe ne couvrent que 0,7 mois d’exportations2018-01-29T00:00:00+01:00<p> </p>
<p><strong>Afrique du Sud</strong> :</p>
<ul>
<li><em>Légère hausse de l’inflation à +4,7 % en g.a en décembre</em></li>
</ul>
<p> </p>
<p><strong>Angola</strong> :</p>
<ul>
<li><em>La Banque Nationale d’Angola définit la fluctuation du Kwanza dans un intervalle de +/- 2 %</em></li>
<li><em>Le marché secondaire de la dette publique en croissance de +43,5% en 2017</em></li>
</ul>
<p> </p>
<p><strong>Mozambique</strong> :</p>
<ul>
<li><em>L’Autorité fiscale (AT) collecte plus de 3Md€, dépassant de 8,5% son objectif de collecte en 2017</em></li>
</ul>
<p><strong>Namibie</strong> :</p>
<ul>
<li><em>Augmentation de la dette publique à +46,9% en 2017</em></li>
<li><em>Prévisions de croissance optimistes à +2,6% en 2018 selon la Banque Africaine de Développement</em></li>
</ul>
<p> </p>
<p><strong>Zambie :</strong></p>
<ul>
<li><em>Augmentation de l’inflation à +6,2% en janvier</em></li>
</ul>
<p> </p>
<p><strong>Zimbabwe :</strong></p>
<ul>
<li><em>Baisse des prévisions de croissance de la Banque Mondiale à +0,9% pour 2018</em></li>
<li><em>Les réserves de devises au Zimbabwe ne couvrent que 0,7 mois d’exportations</em></li>
</ul>842a295a-1744-44e7-99a8-c4c0f61ceb71Autriche : la situation économique et financière en octobre 2017Vers un gouvernement de coalition entre conservateurs et droite populiste ?Les Autrichiens ont été appelés aux urnes le 15 octobre pour des élections législatives anticipées. Les résultats font apparaitre une victoire du parti conservateur ÖVP, emmené par le ministre des Affaires Étrangères Sebastian Kurz, qui a remporté 31,5 % des voix (+7,5 point par rapport au scrutin de 2013), soit 62 sièges à la chambre basse du Parlement (Nationalrat, 183 sièges). Le parti social-démocrate, mené par le chancelier Kern, affaibli par des scandales médiatiques, a limité les pertes et récolte 26,9 % des suffrages (52 sièges), soit autant qu’en 2013. Le parti de la droite populiste FPÖ talonne les sociaux-démocrates à 26,0 % (51 sièges), en progression de 5,5 points. Loin derrière, les libéraux du parti des NEOS pointent à la 4ème place à 5,3 % (+0,3 point) soit 10 sièges, suivis de la liste Peter Pilz, dissident des Verts (4,4 %), remportant 8 sièges. Les Verts n’ont obtenu que 3,8 % (-8,7 points) 2017-11-07T00:00:00+01:00<h2>Vers un gouvernement de coalition entre conservateurs et droite populiste ?</h2>
<p>Les Autrichiens ont été appelés aux urnes le 15 octobre pour des élections législatives anticipées. Les résultats font apparaitre <strong>une victoire du parti conservateur ÖVP</strong>, emmené par le ministre des Affaires Étrangères Sebastian Kurz, qui <strong>a remporté 31,5 % des voix</strong> (+7,5 point par rapport au scrutin de 2013), soit 62 sièges à la chambre basse du Parlement (Nationalrat, 183 sièges). Le parti social-démocrate, mené par le chancelier Kern, affaibli par des scandales médiatiques, a limité les pertes et récolte 26,9 % des suffrages (52 sièges), soit autant qu’en 2013.<strong> Le parti de la droite populiste FPÖ talonne les sociaux-démocrates à 26,0 %</strong> (51 sièges), en progression de 5,5 points. Loin derrière, les libéraux du parti des NEOS pointent à la 4<sup>ème</sup> place à 5,3 % (+0,3 point) soit 10 sièges, suivis de la liste Peter Pilz, dissident des Verts (4,4 %), remportant 8 sièges. Les Verts n’ont obtenu que 3,8 % (-8,7 points) et ne sont plus représentés au Parlement ; le seuil des 4 % n’étant pas atteint. <strong>Le Président de la République a mandaté M. Kurz pour la constitution d’un nouveau gouvernement. Les négociations ont démarré le 30 octobre entre l’ÖVP et le FPÖ et sont organisées en groupes thématiques.</strong></p>
<p>Le 16 octobre 2017, le ministre autrichien des Finances, M. Hans Jörg Schelling (ÖVP, conservateur) a soumis à Bruxelles le projet de loi de finances pour 2018. <strong>En raison des élections législatives, il s’agit d’une mise à jour du budget 2017 à politique inchangée.</strong> M. Schelling annonce que le nouveau gouvernement présentera son budget au plus tard d’ici fin avril. <strong>Le document provisoire prévoit un déficit nominal de 0,8 % du PIB en 2018 contre 0,9 % cette année.</strong> Le taux d’endettement devrait se réduire sensiblement à 75,2 % contre 78,3 % en 2017. Le déficit structurel s’élèvera à 0,8 % lors du prochain exercice, mais il atteindrait 1,1 % en prenant en compte les dépenses liées à l’accueil et à l’intégration des réfugiés.</p>
<p>Lors de la dernière session du Parlement, le 12 octobre, en amont des élections, les députés ont pris <strong>un train de mesures à caractère social pour un volume de 470 MEUR</strong>. Ces mesures (qualifiées de « confiseries électorales et dont certaines sont très controversées), devraient, être prises en compte lors de l’établissement du Projet de loi de finance rectificatif d’ici le mois d’avril.</p>5fd5fc93-7068-4f7c-a846-2e55db951c62Document de travail n° 2017/06 - "La maquette de prévision Opale 2017"La série des Documents de Travail présente des travaux menés au sein de la DG Trésor, diffusés dans le but d’éclairer et stimuler le débat public. Ces travaux n’engagent que leurs auteurs. Ce document de Travail présente la troisième version de la maquette Opale, après celles de 2005 et 2010, estimée sur les données trimestrielles en volumes aux prix de l’année précédente chaînés des comptes nationaux en base 2010. Le modèle Opale est utilisé par la direction générale du Trésor afin de réaliser des prévisions macroéconomiques sur l’économie française à l’horizon de 1 à 2 ans, conjointement avec des éléments exogènes prévus hors modèle, pour le cadrage macroéconomique des Projets de Loi de Finances et des Programmes de Stabilité. La modélisation est centrée sur la prévision des postes de la demande par des équations de comportement à correction d’erreur, et la prévision de l’offre découle essentiellement du cadre comptable.Les révisions successives des comptes nationaux et le pass2017-05-19T00:00:00+02:00<blockquote>
<p>La série des Documents de Travail présente des travaux menés au sein de la DG Trésor, diffusés dans le but d’éclairer et stimuler le débat public. Ces travaux n’engagent que leurs auteurs.<br /> </p>
</blockquote>
<p>Ce document de Travail présente la troisième version de la maquette Opale, après celles de 2005 et 2010, estimée sur les données trimestrielles en volumes aux prix de l’année précédente chaînés des comptes nationaux en base 2010. Le modèle Opale est utilisé par la direction générale du Trésor afin de réaliser des prévisions macroéconomiques sur l’économie française à l’horizon de 1 à 2 ans, conjointement avec des éléments exogènes prévus hors modèle, pour le cadrage macroéconomique des Projets de Loi de Finances et des Programmes de Stabilité. La modélisation est centrée sur la prévision des postes de la demande par des équations de comportement à correction d’erreur, et la prévision de l’offre découle essentiellement du cadre comptable.</p>
<p>Les révisions successives des comptes nationaux et le passage en base 2010 intervenu en 2014 ont rendu nécessaire une actualisation des équations du modèle et de leur estimation, qui intègre désormais la période de la crise financière de 2008-2009. L’accent est mis sur les modifications et améliorations apportées à la modélisation des principaux comportements par rapport à la version précédente du modèle Opale publiée en 2010, permettant de tenir compte de la crise et de retracer de manière fine certaines informations de court terme. Ce document présente également quatre variantes décrivant la réponse du modèle à des chocs exogènes (demande mondiale, change, prix du pétrole, investissement public), qui peut être confrontée à la réaction d’autres modèles plus élaborés comme Mésange.</p>
<p>Le modèle présente globalement des propriétés satisfaisantes, qui légitiment son utilisation dans le cadre d’exercices de post-mortem des prévisions.</p>
<p style="text-align: center;"> </p>