Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - Presentation-generaleFlux de publication de la direction générale du Trésor - Presentation-generaleFluxArticlesTag-Presentation-generaleCopyright 20242017-11-27T00:00:00+01:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.frd8c9d0bf-a2a4-4af0-9c74-c2343474fd70Présentation MacédoineL'Ancienne République Yougoslave de Macédoine (ARYM) est devenue indépendante en 1991 à la suite de l'éclatement de la Yougoslavie. Avec une population de 2 millions de personnes et un PIB de 9 Mds EUR en 2016, elle partage des frontières avec deux Etats membres de l’Union (la Bulgarie et la Grèce) ainsi qu’avec l’Albanie et le Kosovo. Son PIB par habitant en standard de pouvoir d’achat est un des plus faibles de la région à 38% de la moyenne européenne en 2016. Membre de l’OMC depuis avril 2003, partie prenante à l’accord CEFTA 2006, l'ARYM est, depuis décembre 2005, candidate officielle à l’Union européenne.Une gestion conservatrice des finances publiques et la supervision stricte du secteur bancaire ont permis aux autorités macédoniennes de limiter l’ampleur de la récession en 2009 (à -0,4%), après une période de croissance soutenue entre 2004 et 2008. La reprise de l’activité en 2010 et 2011 a été suivie par un repli en 2012 (-0,5%) dans un contexte international incertain. L2017-11-27T00:00:00+01:00<p><img style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Macédoine" src="/Articles/d8c9d0bf-a2a4-4af0-9c74-c2343474fd70/images/b4560d05-1faf-4ab1-ada7-c808e3ab88c5" alt="Macédoine carte" width="399" height="340" /></p>
<p style="text-align: justify;">L'Ancienne République Yougoslave de Macédoine (ARYM) est devenue indépendante en 1991 à la suite de l'éclatement de la Yougoslavie. Avec une population de 2 millions de personnes et un PIB de 9 Mds EUR en 2016, elle partage des frontières avec deux Etats membres de l’Union (la Bulgarie et la Grèce) ainsi qu’avec l’Albanie et le Kosovo. Son PIB par habitant en standard de pouvoir d’achat est un des plus faibles de la région à 38% de la moyenne européenne en 2016. Membre de l’OMC depuis avril 2003, partie prenante à l’accord CEFTA 2006, l'ARYM est, depuis décembre 2005, candidate officielle à l’Union européenne.</p>
<p style="text-align: justify;">Une gestion conservatrice des finances publiques et la supervision stricte du secteur bancaire ont permis aux autorités macédoniennes de limiter l’ampleur de la récession en 2009 (à -0,4%), après une période de croissance soutenue entre 2004 et 2008. La reprise de l’activité en 2010 et 2011 a été suivie par un repli en 2012 (-0,5%) dans un contexte international incertain. La Macédoine connait une croissance soutenue en 2015 (3,8%) et 2016 (2,0%), tirée par les investissements.</p>
<p style="text-align: justify;">Les autorités ont fait appel à l'assistance du FMI, la Macédoine étant le premier pays à bénéficier, en janvier 2011, d’une ligne de crédit de précaution du Fonds (utilisée à hauteur de 270 M EUR). Le Conseil d’administration du FMI a décidé, début 2013, d’initier un suivi post-programme avec la Macédoine, suite à l’expiration de la ligne de crédit de précaution. Le pays bénéficie, en outre, des fonds européens (IPA) et des financements des institutions financières internationales (Banque mondiale, BERD, BEI…).</p>
<p style="text-align: justify;">La présence commerciale française est modeste, avec une part de marché de l’ordre de 1,4% en 2016, chiffre similaire à celui en 2015. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le Service Economique Régional Danube Balkans (SER de Sofia) a pour mission le suivi et l’analyse de la situation économique et de la stabilité financière de l'ARY de Macédoine. Le SER intervient également sur l’appui aux grands projets, le suivi des politiques publiques et des questions européennes.</strong></p>b8bca0cf-e079-4408-ab8b-26c938d51fa4Présentation KosovoIndépendant depuis 2008 et reconnu par une centaine d’Etats, le Kosovo est un petit Etat enclavé des Balkans occidentaux, qui partage des frontières avec la Serbie, l’ARY de Macédoine, l’Albanie et le Monténégro. Il aspire aujourd’hui à intégrer l’Union européenne. Le pays se trouve toutefois pénalisé par la non-reconnaissance de son indépendance par cinq Etats membres (Espagne, Roumanie, Slovaquie, Grèce, Chypre). La conclusion fin avril 2013 d’un accord avec la Serbie dans le cadre du dialogue facilité par l’Union européenne et la signature d’un Accord de stabilité et d’association en octobre 2015 entré en vigueur en avril 2016 marquent une avancée significative dans cette direction.Le PIB kosovar s’établit à 6 milliards d’euros en 2016, pour un PIB/habitant d’environ 3 200 euros. Le Kosovo a été préservé de la crise, maintenant une croissance moyenne de 3,3 % entre 2009 et 2016, soutenue par les investissements publics (30 % du budget consacrés à la modernisation des infrastru2017-11-27T00:00:00+01:00<p><img style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Kosovo" src="/Articles/b8bca0cf-e079-4408-ab8b-26c938d51fa4/images/fe9b8dc4-b664-4656-b7d2-a314bdba905e" alt="Kosovo carte" width="330" height="355" /></p>
<p style="text-align: justify;">Indépendant depuis 2008 et reconnu par une centaine d’Etats, le Kosovo est un petit Etat enclavé des Balkans occidentaux, qui partage des frontières avec la Serbie, l’ARY de Macédoine, l’Albanie et le Monténégro. Il aspire aujourd’hui à intégrer l’Union européenne. Le pays se trouve toutefois pénalisé par la non-reconnaissance de son indépendance par cinq Etats membres (Espagne, Roumanie, Slovaquie, Grèce, Chypre). La conclusion fin avril 2013 d’un accord avec la Serbie dans le cadre du dialogue facilité par l’Union européenne et la signature d’un Accord de stabilité et d’association en octobre 2015 entré en vigueur en avril 2016 marquent une avancée significative dans cette direction.</p>
<p style="text-align: justify;">Le PIB kosovar s’établit à 6 milliards d’euros en 2016, pour un PIB/habitant d’environ 3 200 euros. Le Kosovo a été préservé de la crise, maintenant une croissance moyenne de 3,3 % entre 2009 et 2016, soutenue par les investissements publics (30 % du budget consacrés à la modernisation des infrastructures), le soutien financier des bailleurs de fonds et les transferts de la diaspora.</p>
<p style="text-align: justify;">L’économie kosovare se caractérise toutefois par des déséquilibres profonds. Le Kosovo importe la quasi-totalité de ses besoins en consommation et accuse un important déficit commercial (41 % du PIB en 2016). Le déficit courant atteint, quant à lui, 9,7 % du PIB en 2016. Par ailleurs, le taux de chômage est structurellement important et s’élève à 28,7 % fin 2016.</p>
<p style="text-align: justify;">Le conseil d’administration du FMI a approuvé un nouvel accord de confirmation avec le Kosovo en août 2015, ayant pour objectifs la maîtrise des finances publiques, l’amélioration de la stabilité financière et l’augmentation de la compétitivité et de la capacité productive. Le Kosovo est également membre de la BERD depuis décembre 2012 et fait l’objet d’une nouvelle stratégie depuis octobre 2016.</p>
<p style="text-align: justify;">La présence commerciale française est modeste avec une part de marché de 1,1 % en 2016, mais nos entreprises peuvent mettre en avant des réalisations significatives dans ce pays.</p>
<p style="text-align: justify;">Le Kosovo a adopté unilatéralement l’euro.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le Service Economique Régional Danube Balkans (SER de Sofia) a pour mission le suivi et l’analyse de la situation économique et financière du Kosovo. Le SER intervient également sur l’appui aux grands projets, le suivi des politiques publiques et des questions européennes.</strong></p>f8cba4d5-07c4-4315-a90a-69059fe1e3afPrésentation AlbanieBordée par la mer Adriatique, l’Albanie partage ses frontières avec la Grèce, la Macédoine (ARYM), le Kosovo et le Monténégro. Peuplée de 2,9 millions d’habitants, elle enregistre un PIB nominal de 11,5 Mds EUR en 2016.L’Albanie a conclu avec l’Union européenne un Accord de stabilisation et d’association, entré en vigueur en avril 2009, et a déposé une demande d’adhésion le même mois. Elle a obtenu, cinq ans plus tard, le statut de candidat à l’Union Européenne le 28 juin 2014.Epargnée jusqu’alors par la crise (croissance moyenne de 3,3 % entre 2009 et 2011), l’Albanie est une des économies les plus dynamiques de la région. Après 2,6 % pour 2015, la croissance a atteint 3,4 % en 2016, tirée par les investissements étrangers dans le secteur de l’énergie et la hausse de la consommation interne.A l’instar de nombreux pays voisins, la structure des échanges extérieurs est déséquilibrée avec un déficit commercial élevé, de 24 % du PIB en 2016. L’étroite base productive en Albanie 2017-11-27T00:00:00+01:00<p><img style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Albanie " src="/Articles/f8cba4d5-07c4-4315-a90a-69059fe1e3af/images/55a18baf-5b2d-4bd3-b130-250f556aee3b" alt="Albanie carte" width="333" height="474" /></p>
<p style="text-align: justify;">Bordée par la mer Adriatique, l’Albanie partage ses frontières avec la Grèce, la Macédoine (ARYM), le Kosovo et le Monténégro. Peuplée de 2,9 millions d’habitants, elle enregistre un PIB nominal de 11,5 Mds EUR en 2016.</p>
<p style="text-align: justify;">L’Albanie a conclu avec l’Union européenne un Accord de stabilisation et d’association, entré en vigueur en avril 2009, et a déposé une demande d’adhésion le même mois. Elle a obtenu, cinq ans plus tard, le statut de candidat à l’Union Européenne le 28 juin 2014.</p>
<p style="text-align: justify;">Epargnée jusqu’alors par la crise (croissance moyenne de 3,3 % entre 2009 et 2011), l’Albanie est une des économies les plus dynamiques de la région. Après 2,6 % pour 2015, la croissance a atteint 3,4 % en 2016, tirée par les investissements étrangers dans le secteur de l’énergie et la hausse de la consommation interne.</p>
<p style="text-align: justify;">A l’instar de nombreux pays voisins, la structure des échanges extérieurs est déséquilibrée avec un déficit commercial élevé, de 24 % du PIB en 2016. L’étroite base productive en Albanie (textile, chaussure, pétrole, minerais et électricité) la contraint à importer l’essentiel des biens de consommation et d’équipement.</p>
<p style="text-align: justify;">Dans ce contexte, l’Albanie compte sur les IDE – dont les flux représentaient 8,8 % du PIB en 2015 –, les remises de migrants et l’aide des institutions financières internationales pour équilibrer ses comptes extérieurs. L’Albanie a conclu en février 2014 un accord avec le FMI consistant en un Mécanisme élargi de crédit (<em>Extended Fund Facility</em>) de trois ans, pour un montant équivalent à 295 M DTS, soit environ 370 M EUR.</p>
<p style="text-align: justify;">La progression du commerce franco-albanais est régulière depuis 10 ans. Il demeure, cependant, à un niveau modeste qu’illustre la part de marché de la France en Albanie de 2 % en 2016.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le Service Economique Régional Danube Balkans (SER de Sofia), qui dispose d’une correspondante à Tirana, a pour mission le suivi et l’analyse de la situation économique et financière de l'Albanie. Le SER intervient également sur l’appui aux grands projets, le suivi des politiques publiques et des questions européennes.</strong></p>b0bde5d7-7350-4e54-a358-357f1f04724aPrésentation BulgarieEtat membre de l’Union Européenne depuis janvier 2007, la Bulgarie compte une population de 7,2 M d’habitants et enregistre en 2016 un PIB nominal de 47,4 Mds EUR.Le PIB bulgare par habitant en SPA a progressé sensiblement, de 28% de la moyenne européenne en 2001 à 48% en 2016. Si la crise financière internationale a causé une panne brutale des moteurs de cette convergence, la Bulgarie est parvenue à sortir de la récession de 2009, grâce à une reprise des exportations en 2010 et 2011. Après avoir enregistré des taux de croissance modestes en 2013 (+0,9%) et en 2014 (+1,3%), la Bulgarie a connu une croissance de 3,6% en 2015, puis de 3,4% en 2016.Au moment où s’amorce une reprise dans les Balkans, la Bulgarie dispose de nombreux atouts pour sa compétitivité. D'une part, elle dispose d'une fiscalité avantageuse et d'une main-d'œuvre bien formée et compétitive. D’autre part, le niveau bas de sa dette publique et un déficit budgétaire limité, voire un excédent de 1,6% du PIB en 22017-11-27T00:00:00+01:00<p><img style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Bulgarie" src="/Articles/b0bde5d7-7350-4e54-a358-357f1f04724a/images/5f884eee-f373-4921-a3b6-2e1f26369585" alt="Bulgarie carte" width="619" height="493" /></p>
<p style="text-align: justify;">Etat membre de l’Union Européenne depuis janvier 2007, la Bulgarie compte une population de 7,2 M d’habitants et enregistre en 2016 un PIB nominal de 47,4 Mds EUR.</p>
<p style="text-align: justify;">Le PIB bulgare par habitant en SPA a progressé sensiblement, de 28% de la moyenne européenne en 2001 à 48% en 2016. Si la crise financière internationale a causé une panne brutale des moteurs de cette convergence, la Bulgarie est parvenue à sortir de la récession de 2009, grâce à une reprise des exportations en 2010 et 2011. Après avoir enregistré des taux de croissance modestes en 2013 (+0,9%) et en 2014 (+1,3%), la Bulgarie a connu une croissance de 3,6% en 2015, puis de 3,4% en 2016.</p>
<p style="text-align: justify;">Au moment où s’amorce une reprise dans les Balkans, la Bulgarie dispose de nombreux atouts pour sa compétitivité. D'une part, elle dispose d'une fiscalité avantageuse et d'une main-d'œuvre bien formée et compétitive. D’autre part, le niveau bas de sa dette publique et un déficit budgétaire limité, voire un excédent de 1,6% du PIB en 2016, sont un gage de stabilité pour les entrepreneurs. L'absorption des fonds structurels sur la période 2007-2013 s'est significativement accélérée depuis la fin 2012 (le taux d’absorption pour l’ancienne période de programmation étant de 95%). L’économie bulgare dépend étroitement des fonds structurels et d’investissement : 9,9 Mds EUR (y compris fonds agricoles) sont prévus dans le cadre financier pluriannuel 2014-2020, équivalent annuellement à près de 3% du PIB.</p>
<p style="text-align: justify;">La France, dont la position est forte sur le marché roumain voisin, n’a pas encore trouvé toute sa place sur le marché bulgare. 6<sup>ème</sup> client de la Bulgarie en 2016, elle est son 9<sup>ème</sup> fournisseur, avec une part de marché de 3,2%. Un rattrapage est cependant à l’œuvre avec une présence française croissante.</p>
<p style="text-align: justify;">La circonscription géographique du SER de Sofia couvre la zone Danube Balkans : Bulgarie, Roumanie et Croatie (Etats-membres de l’UE), Ancienne République Yougoslave de Macédoine, Monténégro, Albanie et Serbie (pays candidats à l’UE), Bosnie-Herzégovine et Kosovo (candidats potentiels). Le SER a pour principale mission le suivi et l’analyse de la situation économique et financière de la région. Il assure, avec les SE de Belgrade, Bucarest et Zagreb et sa correspondante à Tirana, un service de veille sur de nombreux indicateurs liés à l’activité économique, aux échanges extérieurs, aux finances publiques et au secteur financier, de même que le suivi des programmes d’ajustement et des relations avec les bailleurs de fonds.</p>