Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - Pacte-de-solidariteFlux de publication de la direction générale du Trésor - Pacte-de-solidariteFluxArticlesTag-Pacte-de-solidariteCopyright 20242009-09-25T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr652fe33f-62e1-49b9-8da1-9f710ae8b855Trésor-Economics No. 64 - How vulnerable are the emerging and developing countries to a drop in migrants' remittances?Emerging countries' payments balances have come under severe pressure since the onset of the crisis in Autumn 2008, as widespread deleveraging has led to massive capital outflows from these countries. In earlier crises affecting the emerging countries migrants' remittances proved resilient, acting as a stable source of financing. This appears to have been less the case in the present crisis, however, the migrants' host countries having equally been affected by the crisis.Falling migrants' remittances have dented the macro financial position of the countries concerned, especially given that these were a prime source of financing during the previous growth cycle (especially in cyclical sectors such as property, etc). The adverse impact on activity has also impacted other sources of hard currency, leading to a rise in these countries' borrowing requirements.The emerging countries that are a priori most vulnerable to a reduction in transfers share a number of characteristics: they ar2009-09-25T00:00:00+02:00<p>Emerging countries' payments balances have come under severe pressure since the onset of the crisis in Autumn 2008, as widespread deleveraging has led to massive capital outflows from these countries. In earlier crises affecting the emerging countries migrants' remittances proved resilient, acting as a stable source of financing. This appears to have been less the case in the present crisis, however, the migrants' host countries having equally been affected by the crisis.</p>
<p>Falling migrants' remittances have dented the macro financial position of the countries concerned, especially given that these were a prime source of financing during the previous growth cycle (especially in cyclical sectors such as property, etc). The adverse impact on activity has also impacted other sources of hard currency, leading to a rise in these countries' borrowing requirements.</p>
<p>The emerging countries that are a priori most vulnerable to a reduction in transfers share a number of characteristics: they are small, their current accounts are heavily dependent on incoming remittances, and they are linked to a source country whose macro financial situation and/or where the situation of migrants is deteriorating. This concerns the CIS countries, Central America and the Caribbean, and certain Eastern European countries such as Romania, and Asia (e.g. the Indian subcontinent and the Philippines).</p>
<p>Some of these countries already appear to be suffering badly in the first quarter of 2009. The worst affected countries were those of the CIS, where the year-on-year drop in remittances amounts to 30%. The reduction comes to around 10% over the year in Central America and the Caribbean for the first quarter, but the decline is accelerating. The Asian countries, particularly Pakistan, Bangladesh and the Philippines, on the other hand, have been spared for the time being and transfers are proving resilient.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Trésor-Economics No. 64" src="/Articles/652fe33f-62e1-49b9-8da1-9f710ae8b855/images/70bbe784-a375-49be-8785-2ce54fb00bb6" alt="Trésor-Economics No. 64" /></p>fb3f6011-d8ec-432c-ba39-a395ee2716d1Trésor-Éco n° 64 - Vulnérabilité des pays émergents et en développement à une réduction des transferts de migrantsDepuis le déclenchement de la crise à l'automne 2008, les balances des paiements des pays émergents ont été soumises à des tensions sévères, le mouvement généralisé de réduction de l'effet de levier ayant conduit à des retraits de capitaux importants de ces pays. Alors qu'au cours des crises précédentes affectant les pays émergents, les transferts des migrants s'étaient révélés résilients et avaient ainsi procuré une source de financement stable pour ces pays, cela semble être moins le cas au cours de cette crise, les pays d'accueil des migrants étant également touchés par la crise.La baisse des transferts de migrants engendre une détérioration des équilibres macro-financiers des pays concernés, et ce d'autant plus qu'ils avaient été une source de financement prioritaire du cycle de croissance précédent (notamment dans des secteurs cycliques, tels que l'immobilier…). L'effet défavorable sur l'activité conduit en outre à une détérioration des autres sources de devises qui accroît le2009-09-25T00:00:00+02:00<p>Depuis le déclenchement de la crise à l'automne 2008, les balances des paiements des pays émergents ont été soumises à des tensions sévères, le mouvement généralisé de réduction de l'effet de levier ayant conduit à des retraits de capitaux importants de ces pays. Alors qu'au cours des crises précédentes affectant les pays émergents, les transferts des migrants s'étaient révélés résilients et avaient ainsi procuré une source de financement stable pour ces pays, cela semble être moins le cas au cours de cette crise, les pays d'accueil des migrants étant également touchés par la crise.</p>
<p>La baisse des transferts de migrants engendre une détérioration des équilibres macro-financiers des pays concernés, et ce d'autant plus qu'ils avaient été une source de financement prioritaire du cycle de croissance précédent (notamment dans des secteurs cycliques, tels que l'immobilier…). L'effet défavorable sur l'activité conduit en outre à une détérioration des autres sources de devises qui accroît les besoins de financement des pays concernés.</p>
<p>Les pays émergents a priori les plus vulnérables à une réduction des transferts ont pour trait commun d'être de petite taille, d'avoir un compte courant fortement dépendant des transferts entrants et d'être liés à un pays source du transfert où la situation macro-financière et/ou le statut du migrant se détériorent. Il s'agit des pays de la CEI, des pays d'Amérique centrale et des Caraïbes, et de certains pays d'Europe orientale (dont la Roumanie) et d'Asie (sous-continent indien, Philippines).</p>
<p>Au 1er trimestre 2009, certains de ces pays apparaissent déjà fortement touchés. Les pays les plus affectés ont été ceux de la CEI, où le recul des transferts a atteint 30 % en glissement annuel. La réduction est de l'ordre de 10 % sur un an dans l'Amérique Centrale et les Caraïbes au premier trimestre, mais la baisse s'y accentue. Les pays asiatiques sont en revanche pour le moment épargnés et bénéficient de transferts résilients, en particulier au Pakistan, au Bangladesh et aux Philippines.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Trésor-Éco n° 64 " src="/Articles/fb3f6011-d8ec-432c-ba39-a395ee2716d1/images/503f016d-cfe0-4c18-8cc2-7ff1b886fc47" alt="Trésor-Éco n° 64 " /></p>