Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - OrFlux de publication de la direction générale du Trésor - OrFluxArticlesTag-OrCopyright 20242023-09-22T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.frb05508a6-2b2d-427b-aa43-673eb0231815Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°507na2023-09-22T00:00:00+02:00<ul>
<li>Zoom : le système bancaire de l’UEMOA en 2022</li>
<li>Actualité régionale : la Gambie et le Sénégal signent un nouvel accord de pêche</li>
<li>Bénin : 230 M USD de la Banque mondiale pour soutenir la croissance et la résilience climatique</li>
<li>Burkina Faso : approbation d’un nouveau programme FMI au titre de la FEC de 302 M USD</li>
<li>Cap-Vert : appui du Maroc pour la gestion des ressources en eau</li>
<li>Côte d'Ivoire : réforme de la fiscalité sur les traitements et salaires</li>
<li>Gambie : connexion à un second câble sous-marin international d’ici 2025</li>
<li>Guinée : le projet de LFR 2023 prévoit une légère baisse des dépenses d’investissement</li>
<li>Mali : suspension de la cotation en bourse de Leo Lithium dans l’attente de précisions sur l’application du nouveau code minier</li>
<li>Sénégal : Eiffage et Enshore Subsea obtiennent un contrat de 192 M EUR pour l'installation de câbles électriques sous-marins</li>
<li>Togo : inflation à 3,8 % en g.a. en août 2023</li>
</ul>1fd66759-6f93-4bc1-975a-a19e0aa35273Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°491na2023-05-15T00:00:00+02:00<p>Faits saillants de la semaine :</p>
<ul>
<li>Actualité régionale : 264 M EUR de la BOAD pour des projets dans 7 pays de l’UEMOA</li>
<li>Bénin : S&P maintient la note du pays à "B+" avec perspective stable</li>
<li>Burkina Faso : Inflation à +0,2% en g.a. en avril 2023</li>
<li>Cap-Vert : Accord au niveau des services du FMI pour la 2ème revue du programme FEC</li>
<li>Côte d'Ivoire : 37 M EUR de l’UE en faveur de la durabilité et des OSC</li>
<li>Gambie : Inauguration de la ligne électrique Laminkoto - Diabugu Batapa de 30 KV</li>
<li>Guinée : 2,7 Mds USD nécessaires pour améliorer la disponibilité et l’accès en eau potable</li>
<li>Guinée-Bissau : Le FMI achève la 1ère revue de l'accord FEC et décaisse 3,2 M USD</li>
<li>Libéria : Création du premier jardin national de semences de cacao</li>
<li>Mauritanie : Légère baisse de la production d’or de la mine de Tasiast au 1er trimestre 2023</li>
<li>Niger : Accord au niveau des services du FMI sur la 3ème revue FEC et un programme FRD</li>
<li>Sénégal : Accord au niveau des services du FMI pour un programme FEC/MEDC, combiné à la FRD</li>
<li>Togo : L’inflation à +6,3% en g.a. en mars 2023</li>
</ul>dcfb0052-9749-4dd9-8fe2-6bcf2da73ea5Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°490 . 2023-05-08T00:00:00+02:00<ul>
<li>Actualité régionale : Hausse de l’insécurité alimentaire dans le Sahel et le Golfe de Guinée, malgré une campagne agricole en amélioration</li>
<li>Bénin : Adoption du document de programmation budgétaire et économique 2024-2026</li>
<li>Burkina Faso : Liz Aviation effectue son premier vol</li>
<li>Cap-Vert : Tenue à Boa Vista d’une conférence internationale des partenaires</li>
<li>Côte d'Ivoire : Hausse de la production d’hydrocarbures en 2022</li>
<li>Guinée : Instauration d’un prix de référence applicable à la vente de bauxite</li>
<li>Mauritanie : Aura Energy lève 6,1 M EUR pour financer l’exploitation du projet d’uranium Tiris</li>
<li>Niger : Plus d’un quart des travaux du barrage de Kandadji exécutés</li>
<li>Sénégal : Les mesures d’atténuation de la vie chère évaluées à 1,8 Md EUR pour la période 2022-2023</li>
<li>Sierra Leone : Accord au niveau des services du FMI pour la conclusion des 6e et 7e revues FEC</li>
<li>Togo : 5 M USD de la BAfD pour les études de faisabilité du projet de 20 000 logements à coût abordable</li>
</ul>84885f3d-a4af-475a-800e-88f644d162a0Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°454Régional2022-07-15T00:00:00+02:00<ul>
<li>Régional : L’Afrique subsaharienne, région la plus peuplée à la fin des années 2060</li>
<li>Bénin : Le FMI approuve un nouveau programme d’un montant total de 638 M USD</li>
<li>Burkina Faso : L’âge médian de la population est de 16 ans selon le 5ème RGPH</li>
<li>Côte d'Ivoire : Mesures fiscales incitatives en faveur des filières céréalières et légumineuses</li>
<li>Guinée : 66 M USD de la BAfD pour renforcer l'accès à l'électricité</li>
<li>Mali : Cora Gold a achevé l'évaluation d’impact environnemental et social du projet aurifère de Sanankoro</li>
<li>Mauritanie : Près de 30% des exportations à destination du Canada au T1 2022</li>
<li>Niger : Création de l’unité de gestion du programme pôles agro-industriels</li>
<li>Sénégal : Hausse du chiffre d’affaires de l’industrie de 21% en g.a au T1 2022</li>
<li>Sierra Leone : Lancement de l’étude de faisabilité du téléphérique de Freetown</li>
<li>Togo : Inflation à +6,8% en g.a. en juin 2022</li>
</ul>c6aecebf-a639-4d9f-997b-6ee2ca5471eaBrèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°438Régional2022-03-25T00:00:00+01:00<ul>
<li>Actualité régionale : Moody’s place la note de la BOAD sous surveillance</li>
<li>Bénin : Création d’un guichet unique de promotion des PME</li>
<li>Burkina Faso : Un peu moins de 80% des recettes d’exportation générées par l’or en 2021</li>
<li>Cap-Vert : Le gouvernement compte adopter des mesures pour stabiliser les prix de certains produits</li>
<li>Côte d'Ivoire : L’indice du chiffre d’affaires du commerce en hausse de 8,3% en 2021</li>
<li>Gambie : La pêche contribue à hauteur de 12% du PIB, avec 300 000 emplois</li>
<li>Guinée : Lancement de l’opérationnalisation du port autonome de Conakry 24h/24</li>
<li>Libéria : NAS obtient le contrat de manutention au sol au sein de l’aéroport de Monrovia</li>
<li>Mali : Production record de 760 000 tonnes de coton prévue pour la campagne 2021/22</li>
<li>Mauritanie : Restructuration de la société SOMAGAZ</li>
<li>Niger : Baisse des droits de douanes et redevances pour lutter contre l’inflation</li>
<li>Sénégal : Moody’s maintient la note "Ba3" du pays et rehausse la perspective à "stable"</li>
<li>Sierra Leone : Inflation à +17,6% en g.a. en février 2022</li>
<li>Togo : Inauguration de la 1ère station africaine du nouveau câble sous-marin de Google</li>
</ul>25d8cc43-0a0e-4d78-b253-8872cb740f1bBrèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°422Zoom sur… Le commerce extérieur de l'UEMOA en 20202021-11-12T00:00:00+01:00<ul>
<li>Zoom sur le commerce extérieur de l'UEMOA en 2020</li>
<li>Actualité régionale : Selon Oxfam, les efforts de lutte contre la pandémie ont été relativement modestes en Afrique de l’ouest</li>
<li>Bénin : L’inflation à +2,3% en g.a en octobre</li>
<li>Burkina Faso : La croissance en 2021 serait impulsée principalement par le secteur secondaire</li>
<li>Côte d’Ivoire : Hausse du chiffre d’affaires du commerce de 12% sur le 1er semestre</li>
<li>Gambie : Signature d’un accord de coopération avec la Chine</li>
<li>Guinée : Hausse significative de la production d'or industrielle au 3ème trimestre en g.a.</li>
<li>Libéria : Lancement du projet de transformation du manioc financé par l'UE</li>
<li>Mali : Hausse des recettes et dons de 15% à fin septembre en g.a</li>
<li>Niger : Inc Naturelles Ressources Niger obtient deux permis de recherche pour le fer</li>
<li>Sénégal : Hausse de l’Indice général d’activité de 2,7% en g.m en septembre 2021</li>
<li>Togo : Adoption de la LFR 2021 par le parlement</li>
</ul>03494cdc-f5c3-4798-9c7e-b383a5c0b2aaActualités économiques Nigéria - Ghana semaine 25 du 21 au 27 juin 2021Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2021-06-25T00:00:00+02:00<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Faits saillants :</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>- Régional : </strong>la CEDEAO se fixe pour objectif le lancement de l’ECO à l’horizon 2027.<strong> </strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>- Nigéria</strong> : la subvention des carburants représenterait un coût de 341 MUSD par mois ; le coût du conflit dans le nord-est s’élèverait à 27,8 Mds USD ; Arla & FrieslandCampina annoncent de nouveaux investissements dans le secteur du lait ; Lagos, classé premier écosystème startup du continent. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>- Ghana : </strong>Fitch a dégradé la perspective de la note souveraine du Ghana de « stable » à « négative » ; la Banque centrale a lancé un programme d'acquisition d'or pour renforcer ses réserves de change.</p>
<blockquote>
<p>Le chiffre à retenir:</p>
</blockquote>
<h3 style="text-align: justify;">3% du PIB</h3>
<p style="text-align: justify;" align="center"><em>C’est ce qu’ont consacré en moyenne les pays africains aux mesures de lutte contre la Covid-19, soit moins d’un tiers de la moyenne mondiale </em><em>de 9,2 %.</em></p>
<h3 style="text-align: center;">Régional</h3>
<p><strong>La CEDEAO se fixe pour objectif le lancement de l’ECO à l’horizon 2027.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;"><a href="https://www.financialafrik.com/2021/06/20/la-cedeao-annonce-sa-monnaie-unique-eco-en-2027/">A la suite de la cinquante-neuvième session ordinaire de la Conférence des Chefs d'État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) qui s'est tenue le 19 juin 2021 à Accra au Ghana, l’objectif d’un lancement de l’ECO à l’horizon 2027 a été annoncé.</a></span> Le lancement de la monnaie commune était initialement prévu pour 2020, puis 2025. Ce nouveau report s’explique par la suspension du pacte de convergence pour les exercices 2020 et 2021 afin de permettre aux Etats de faire face à la pandémie. La nouvelle phase de convergence couvrirait la période 2022-2026 et la phase de stabilité débuterait au 1<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">er</span> janvier 2027. Par ailleurs, la Conférence s’est félicitée de la reprise économique annoncée avec une croissance estimée à 3,5% en 2021 après une récession de 0,8% en 2020. Elle a également salué la tenue du Sommet de Paris pour le financement des économies africaines, ainsi que les initiatives du G20 relatives à la restructuration des dettes des pays en développement, face à la nécessité de soutenir la relance.</p>
<h3 style="text-align: center;">Nigéria</h3>
<p><strong>La subvention des carburants représenterait un coût de 341 MUSD par mois.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://guardian.ng/business-services/fg-groans-under-subsidy-claims-from-daily-fuel-consumption-of-102m-litres/">D’après les déclarations du directeur de la compagnie pétrolière nationale (NNPC), Mele Kyari, les subventions pour l’essence accordées par le gouvernement représenteraient un coût mensuel estimé entre 140 et 150 Mds NGN (soit environ 341 MUSD).</a> Ainsi, selon lui, en l’absence de subventions et en tenant compte du taux de change actuel qui se situe désormais à 410 NGN/USD, un litre d’essence devrait être commercialisé à la pompe à 256 NGN (soit 0,62 USD). Cependant le prix serait aujourd’hui de 162 NGN (soit 0,39 USD) ce qui représente une subvention de 0,23 USD par litre. Par ailleurs, le ministre des ressources pétrolières, Timipre Sylva, a montré son inquiétude face à la contrebande d’essence. La consommation d’essence aurait dépassé les 100 millions de litres au mois de mai alors que d’après le ministre celle-ci devrait se situer plutôt aux alentours de 60 millions de litres par rapport à la demande nigériane. Cette surconsommation serait donc due à la contrebande d’essence. C’est ainsi que M. Sylva a appelé a renforcé le contrôle aux frontières afin de lutter contre ces trafics. Pour rappel, la production pétrolière se situait à 1,55 million de barils par jour en janvier de cette année.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le coût du conflit dans le nord-est s’élèverait à 27,8 Mds USD.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://guardian.ng/news/324000-children-27-8b-lost-to-conflict-in-northeast-says-un/">D’après les estimations des Nations Unies dans son dernier rapport <em>Assesing the impact of conflict on development in north-east Nigeria</em>, le conflit dans cette région du pays aurait représenté un coût de 27,8 Mds USD depuis ses débuts en 2009.</a> Si le conflit persistait, ce coût attendrait 130 Mds USD d’ici 2030 soit près de dix fois le PIB de la région aujourd’hui. Ces affrontements et violences nuisent gravement à une économie qui était déjà en difficulté du fait d’une faible productivité agricole et d’un taux de chômage élevé, notamment chez les jeunes. En particulier, 75 % des infrastructures d'approvisionnement en eau et d'assainissement auraient été détruites. 13,1 millions de personnes vivent dans des zones touchées par le conflit, dont 8,7 millions auraient besoin d'une assistance immédiate. En 2019, 81 % des personnes dans l’état de Yobe, 64 % dans le Borno et 60 % à Adamawa souffraient de pauvreté multidimensionnelle. On compterait 1,8 millions de personnes déplacées dans ces trois états. <a href="https://punchng.com/buhari-inaugurates-committee-to-lift-100-million-from-poverty/">Par ailleurs, cette même semaine, le président Buhari a inauguré le comité de pilotage de la stratégie nationale de réduction de la pauvreté.</a> L’objectif qu’il s’est fixé est de réduire de 100 millions le nombre de personnes vivant dans la pauvreté d’ici 2030.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Arla & FrieslandCampina annoncent de nouveaux investissements dans le secteur du lait.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="http://www.commodafrica.com/21-06-2021-nouveaux-investissements-du-danois-arla-et-du-neerlandais-friesland-campina-dans-le-lait">Les entreprises Arla et FrieslandCampina, ont annoncé vouloir renforcer leur présence dans la filière laitière au Nigéria par de nouvelles installations.</a> La coopérative laitière danoise Arla Foods a annoncé la construction d’une ferme laitière à Kaduna de 200 hectares prévue pour abriter 400 vaches, du matériel de traite moderne, des prairies et des logements pour 25 employés. De plus, ce sont 1 000 producteurs laitiers locaux qui seront formés. La ferme doit être achevée en 2022 et produire 10 tonnes de lait par jours. De son côté l’entreprise néerlandaise FrieslandCampina a ouvert un centre de collecte de lait à Bowen (Etat d’Osun, Sud-Ouest) sur le campus de l’université. Ces deux investissements interviennent alors que le Nigéria souhaite produire la totalité de sa consommation domestique, soit 1,7 million de tonnes de lait par an en 2024 contre 600 000 tonnes produites aujourd’hui. Pour rappel, en février 2020, la Banque centrale du Nigéria avait restreint l’accès aux devises pour les importations de produits laitiers pour toutes les entreprises à l’exception de 6 (dont Arla et FrieslandCampina) reconnues comme porteuses de projets en faveur du développement local. Les importations de produits laitiers représentent aujourd’hui 1,5 Md USD par an au Nigéria.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Lagos, classé premier écosystème startup du continent.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://report.startupblink.com/">Lagos est devenu le premier écosystème africain startup dans le « <em>Global Startup Ecosystem Index</em><em> </em>» de StartupBlink, centre international de recherche et de cartographie des écosystèmes startup.</a> Ce classement particulièrement suivi par les parties prenantes des écosystèmes (entrepreneurs, investisseurs…) se fonde sur un algorithme prenant en compte des critères quantitatifs (nombre de startups, d’incubateurs, d’espaces de coworking), qualitatifs (présence de multinationales, fonds d’investissements, licornes, évènements structurants) et d’environnement général des affaires (<em>Ease of Doing Business</em>, réseau internet, accès aux services innovants). En se classant 122<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">ème</span> au classement mondial, Lagos a alors dépassé Nairobi, capitale du Kenya, arrivée 136<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">ème</span> et qui se plaçait auparavant première de ce classement. Lagos figure dans le top 50 mondial des villes pour les technologies de e-commerce. Au niveau national, le Nigéria, classé 63<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">ème</span> mondial, devient troisième en Afrique après l’Afrique du Sud (48<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">ème</span>) et le Kenya (61<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">ème</span>). D’après le rapport, le pays dispose de plus de 500 startups actives mais celles-ci sont confrontées à une difficulté d’accès au financement et aux lacunes des infrastructures internet haut débit. Pour rappel, sur 6 licornes africaines, 3 sont nigérianes (le géant du e-commerce Jumia et les deux fintech Interswitch et Flutterwave).</p>
<h3 style="text-align: center;">Ghana</h3>
<p><strong>Fitch a dégradé la perspective de la note souveraine du Ghana de « stable » à « négative ».</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.fitchratings.com/research/sovereigns/fitch-revises-ghana-outlook-to-negative-affirms-at-b-22-06-2021">La perspective de note de défaut de l’émetteur à long terme en devises étrangères (IDR) du Ghana est ainsi révisée à la baisse, mais sa notation souveraine est maintenue « B ».</a> Cette révision reflète l’importante détérioration des finances publiques résultant de la pandémie de Covid-19 et les retards dans les efforts de consolidation fiscale du gouvernement, qui réduisent la capacité du Ghana à absorber de nouveaux chocs. Alors que le déficit budgétaire du Ghana était demeuré inférieur à 5% du PIB sur les trois années précédant 2020, il s’est creusé à 11,5% en 2020 et restera élevé en 2021 (prévu à 9,5% du PIB). La note B reflète ainsi le niveau élevé de la dette publique – estimation à hauteur de 81% du PIB pour 2021 – et la faible base de revenus. Le rapport cite également l'absence d'une majorité claire au parlement après les élections de décembre 2020 comme un facteur qui augmente le risque de dérapage budgétaire. Néanmoins, cette situation est contrebalancée par les attentes de Fitch concernant la reprise de la performance économique dans un des seuls pays à avoir enregistré une croissance du PIB en 2020 (0,4%), la perspective de stabilisation de la dette/PIB et la disponibilité des financements extérieurs et intérieurs.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La Banque centrale a lancé un programme d'acquisition d'or pour renforcer ses réserves de change.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://infodisplay.infodesk.com/item/1baba14a-84e9-4c24-810f-31f76e55dd54.html?CU=imf5992&APP=6">Cet achat d’or par la Banque du Ghana (BoG) pour la première fois depuis plus de 60 ans vise à stimuler la confiance dans la monnaie locale tout en renforçant les réserves de change qui ont fortement diminué pendant la crise pandémique.</a> Ces réserves s’élevaient à 4,6 Mds USD fin décembre 2020, soit une baisse de moitié par rapport à décembre 2019. Ernest Addison, le gouverneur de la BoG a annoncé un achat de 8,7 tonnes de lingots provenant des mines locales sur cinq ans afin de doubler ses avoirs pour atteindre 17,4 tonnes à la fin de cette période. La BoG achètera une demi-tonne du métal d’ici la fin de l’année. Même si le Ghana a enregistré en 2020 sa pire performance en matière de production d’or depuis 2004, il conserve sa position de premier producteur d’or en Afrique (sixième au monde avec 114,05 tonnes selon la Chambre des mines).</p>
<p style="color: #212121; font-family: wf_segoe-ui_normal, 'Segoe UI', 'Segoe WP', Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont; font-size: 15px; text-align: justify;" align="center"><strong>Retrouvez ces informations et nos alertes au quotidien sur Twitter </strong></p>
<p style="color: #212121; font-family: wf_segoe-ui_normal, 'Segoe UI', 'Segoe WP', Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont; font-size: 15px; text-align: center;" align="center"><strong><a href="https://twitter.com/FRTreasury_NG">@FRTreasury_NG</a></strong></p>
<p style="color: #212121; font-family: wf_segoe-ui_normal, 'Segoe UI', 'Segoe WP', Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont; font-size: 15px;"><em>Clause de non-responsabilité – Le Service économique s’efforce de diffuser des informations exactes et à jour, et corrigera, dans la mesure du possible, les erreurs qui lui seront signalées. Toutefois, il ne peut en aucun cas être tenu responsable de l’utilisation et de l’interprétation de l’information contenue dans cette publication.</em></p>2070845d-b072-4b22-a0ce-856d1cb5f8cdActualités économiques Nigéria - Ghana semaine 17 du 26 avril au 2 mai 2021Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2021-04-30T00:00:00+02:00<blockquote>
<p>Faits saillants:</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>- Nigéria </strong>: le microcrédit en hausse de 82% en 2020 ; le manque de fiabilité du réseau électrique coûterait 29 Mds USD chaque année aux entreprises nigérianes ; Lagos dévoile la feuille de route de sa stratégie agricole 2021-2025 ; General Electric finance le premier centre de traitement des cancers à Lagos. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>- Ghana : </strong>Moody’s maintient sa notation à B3 avec perspective négative ; accord rompu pour la reprise de la mine d’or de Bibiani.</p>
<blockquote>
<p>Le chiffre à retenir:</p>
</blockquote>
<h3>1,1 Mds USD </h3>
<p><em>C’est le coût estimé du paludisme pour l’économie nigériane selon l’OMS.</em></p>
<h3 style="text-align: center;">Nigéria</h3>
<p><strong>Le microcrédit en hausse de 82% en 2020.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://nairametrics.com/2021/04/26/microfinance-banks-record-82-boom-in-lending-in-2020/">D’après les données du Bureau national de statistiques, un total de 1,44 Md USD a été accordé en microcrédits en 2020 au Nigéria.</a> Cela représente une hausse de 82% par rapport à 2019 lorsque les microcrédits avaient atteint 793 M USD. En 2018 ce même chiffre ne représentait que 659 M USD, soit moins de la moitié du montant enregistré en 2020. Le microcrédit progresse ainsi plus rapidement que d’autres formes de financement comme les prêts des banques commerciales (+12,4% en 2020) ou la finance islamique (+57,9% en 2020). La forte croissance des microcrédits en 2020 peut s’expliquer en grande partie par un besoin de financement immédiat accru afin de compenser la baisse des revenus suite à la pandémie de la Covid-19. Au Nigéria, ces emprunts se caractérisent par leur faible montant et par leur courte échéance, dépassant rarement un an. La plupart sont accordés à travers des téléphones portables ou suite à de simples échanges de courriers électroniques entre les emprunteurs et leurs banques de microfinance. D’après la Banque centrale, le nombre d’institutions de microcrédits officiellement reconnues serait d’environ 900 au Nigéria.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le manque de fiabilité du réseau électrique coûterait 29 Mds USD chaque année aux entreprises nigérianes.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://guardian.ng/business-services/businesses-lose-29-billion-yearly-to-poor-electricity-says-world-bank/">La Banque mondiale a déclaré cette semaine que les entreprises nigérianes subiraient une perte annuelle de 29 Mds USD en raison du manque de fiabilité du réseau électrique.</a> Malgré le plan de redressement du secteur électrique sur cinq ans adopté en 2017 par les autorités nigérianes, assistées par la Banque mondiale, l’approvisionnement reste en effet toujours irrégulier et les coupures de courant récurrentes. La Banque estime que les pertes globales du système électrique sont particulièrement élevées : 26% de la production électrique serait perdue à cause de l’état des infrastructures de distribution. Toujours d’après l’institution de Bretton Woods, le Nigéria compterait le plus grand nombre de personnes sans accès à l’électricité au monde. Une personne sur dix au monde sans accès à l’électricité résiderait au Nigéria et 78% des nigérians auraient accès à l’électricité pendant moins de 12 heures par jour. Enfin, la Banque mondiale a également fait part de son inquiétude quant au manque de transparence du système de tarification qui alimente la réticence de la population à payer les factures. Les fournisseurs ne seraient pas en mesure de mesurer précisément la consommation électrique de 60% des consommateurs et le taux d’impayés attendrait 34%.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Lagos dévoile la feuille de route de sa stratégie agricole 2021-2025.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><u><a href="https://www.premiumtimesng.com/regional/ssouth-west/457048-lagos-to-earn-10-billion-from-agriculture-by-2025-sanwo-olu.html">Le Gouverneur de l’Etat de Lagos, Babajide Sanwo-Olu a annoncé la feuille de route du secteur agricole pour les cinq prochaines années</a></u>. Afin de renforcer le poids du secteur dans le PIB (de 2 à 5%) et de générer 10 Mds USD, plusieurs infrastructures sont en développement. Un marché de gros va être mis en place afin de réduire le gaspillage et d’assurer une meilleure logistique entre le producteur et le consommateur. « Le plus grand grenier à riz d’Afrique » doit aussi être finalisé d’après Abisola Olusanya, déléguée à l’agriculture. Plusieurs fermes piscicoles, avicoles, laitières et bovines doivent être développées grâce aux investissements du secteur privé et aux transferts de technologies. L’Etat de Lagos, d’une superficie de 2 700 km2 ne représente que 0,3% du territoire national mais héberge environ 10% de la population du pays. Seulement 18% de la demande alimentaire de l’Etat est assurée de manière autonome. L’objectif à l’horizon 2025 est de produire 40% de cette demande.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>General Electric finance le premier centre de traitement des cancers à Lagos.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://nipc.gov.ng/2021/04/24/mrcc-launches-world-class-cancer-treatment-facility-in-lagos/">Le Nigéria a inauguré le premier hôpital dédié à la lutte contre le cancer à Lagos</a>. Le <em>Marcel Ruth Cancer Centre and Specialist Hospital</em> (MRCC) situé à Victoria Island est le premier hôpital du pays équipé et spécialisé dans le diagnostic et le traitement des cancers. Financé par la filiale santé du groupe américain General Electric (<em>GE Healthcare</em>), on y trouve divers équipements modernes : dispositifs de mammographies, appareils de radiothérapie, rayons-X et radios. Des professionnels formés à l’utilisation des machines et spécialisés en cancérologie complètent le dispositif. Les restrictions de déplacement liées à la crise sanitaire ont contraint certains Nigérians à reporter leurs traitements suivis à l’étranger. Cette unité oncologique doit permettre aux malades de se soigner au Nigéria alors qu’en 2018, 116 000 cancers ont été diagnostiqués dans le pays et 70 000 patients en sont morts. En 2021, la santé ne représente que 3,9% des dépenses publiques du pays, loin des recommandations de la CEDEAO qui fixe un objectif de 15% du budget annuel au secteur de la santé.</p>
<h3 style="text-align: center;">Ghana</h3>
<p><strong>Moody’s maintient sa notation à B3 avec perspective négative.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.ghanaweb.com/GhanaHomePage/business/Ghana-s-credit-ratings-fail-to-improve-1242553">L’agence de notation Moody’s a annoncé maintenir sa notation de l’endettement du Ghana à B3 tout en conservant également des perspectives négatives.</a> En avril 2020, Moody’s avait maintenu sa notation à B3 mais avait revu la perspective du pays de positive à négative suite à la progression de la pandémie. Le maintien des perspectives négatives pour cette année 2021 reflète d’après Moody’s les risques croissants que la Covid-19 représente pour l’économie ghanéenne, particulièrement exposée aux chocs externes en raison de sa forte dépendance à l’égard du financement sur les marchés internationaux. L’agence de notation avait déjà indiqué plus tôt cette année que le Ghana était le deuxième pays le plus exposé aux risques externes en Afrique subsaharienne derrière la Zambie en raison des échéances à court terme de la dette extérieure et du niveau des réserves internationales. Alors qu’elle s’élevait à 76,1% du PIB fin 2020, la dette publique devrait atteindre 80% du PIB d’ici la fin de l’année d’après les estimations de Moody’s, en ligne avec les prévisions du FMI qui anticipent un ratio dette sur PIB à 81,5%. Pour rappel, la notation de Standards & Poors est de B- avec une perspective stable et celle de Fitch B avec perspective stable.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Accord rompu pour la reprise de la mine d’or de Bibiani.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.dailymail.co.uk/wires/reuters/article-9487081/Chinas-Chifeng-Jilong-walks-away-deal-buy-Ghana-gold-mine.html">L’accord signé il y a un an entre l’entreprise chinoise Chifeng Jilong Gold Mining et l’australienne Resolute pour la reprise de l’exploitation aurifère de Bibiani, dans le sud-ouest du pays, aurait été rompu.</a> L’annulation de ce contrat de 105 M USD s’expliquerait par le fait que le renouvellement de la concession minière accordé cette année entre Resolute et l’état ghanéen ne reconnaîtrait pas la reprise par Chifeng. L’entreprise chinoise réclamerait à présent 5 M USD en dommages-intérêts à Resolute mining. Plus tôt ce mois, lors d’un débat sur l'exploitation minière organisé par le ministère des Terres et des Ressources naturelles, le président Akufo-Addo a rappelé à nouveau les risques environnementaux liés à l’extraction aurifère. Il a ainsi déclaré espérer bâtir un consensus national promouvant une industrie minière à petite échelle responsable et respectueuse de l’environnement. Pour rappel, le Ghana est le plus gros producteur d’or du continent africain. Largement dominée par des entreprises étrangères, l’extraction aurifère est la principale filière du secteur minier ghanéen et le secteur représente le premier poste d’exportations du pays.</p>
<p style="color: #212121; font-family: wf_segoe-ui_normal, 'Segoe UI', 'Segoe WP', Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont; font-size: 15px; text-align: justify;" align="center"><strong>Retrouvez ces informations et nos alertes au quotidien sur Twitter </strong></p>
<p style="color: #212121; font-family: wf_segoe-ui_normal, 'Segoe UI', 'Segoe WP', Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont; font-size: 15px; text-align: center;" align="center"><strong><a href="https://twitter.com/FRTreasury_NG">@FRTreasury_NG</a></strong></p>
<p style="color: #212121; font-family: wf_segoe-ui_normal, 'Segoe UI', 'Segoe WP', Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont; font-size: 15px;"><em>Clause de non-responsabilité – Le Service économique s’efforce de diffuser des informations exactes et à jour, et corrigera, dans la mesure du possible, les erreurs qui lui seront signalées. Toutefois, il ne peut en aucun cas être tenu responsable de l’utilisation et de l’interprétation de l’information contenue dans cette publication.</em></p>7e9b4cdf-7af9-4e24-884f-e9ab1706a4bbBrèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°397Zoom sur l'évolution des cours des matières premières2021-04-30T00:00:00+02:00<ul>
<li>Zoom : L’évolution des cours des matières premières</li>
</ul>
<p><img class="marge" title="Brèves" src="/Articles/7e9b4cdf-7af9-4e24-884f-e9ab1706a4bb/images/1fa881bf-7fb0-4c7d-8686-0f705534303a" alt="Brèves" width="232" height="263" /><img class="marge" title="Brèves" src="/Articles/7e9b4cdf-7af9-4e24-884f-e9ab1706a4bb/images/db0c87ad-a11f-4fa5-b40b-1933e9621657" alt="Brèves" width="370" height="245" /></p>
<ul>
<li>Actualité régionale : L’activité commerciale en hausse de +0,9% en février 2020 en g.a. en UEMOA</li>
<li>Bénin : L’entreprise Agri Resources investira 13 M EUR dans le riz et l’horticulture</li>
<li>Burkina Faso : Prise de participation au capital social de la future Banque postale</li>
<li>Cap-Vert : 8,5 M CVE de transactions en mars 2021 sur le réseau interbancaire</li>
<li>Côte d’Ivoire : Bruno Le Maire en visite à Abidjan</li>
<li>Gambie : Levée des frais CAF sur les importations</li>
<li>Guinée : 170 M EUR de la BEI pour la ligne électrique Linsan-Fomi</li>
<li>Guinée-Bissau : La Guinée –Bissau, nouvelle bénéficiaire d’une extension de l’ISSD jusqu’au 30 juin 2021</li>
<li>Mali : Ratification d’un accord de prêt de 15 M EUR du FIDA pour un projet de l’Alliance Sahe</li>
<li>Mauritanie : 2 M EUR de l’Espagne au PAM pour renforcer la résilience des populations vulnérables</li>
<li>Niger : Inflation à +3,9% en g.a. en mars 2021</li>
<li>Sénégal : Fusion de l’Aéroport international Blaise Diagne et l’Agence des aéroports du Sénégal</li>
<li>Sierra Leone : 30 M USD de la Banque mondiale pour le renforcement du système statistique</li>
<li>Togo : Inauguration de la centrale Kékéli Efficient Power</li>
</ul>720a2ec3-7f0d-4159-a8d0-c94bd11dd0cfLettre économique d'Egypte - Janvier 2021La lettre économique d'Egypte est une publication mensuelle du Service Economique du Caire. Elle regroupe l'essentiel de l'actualité économique, mais également sectorielle et juridique en partenariat avec les cabinets Dentons et Gide.2021-02-01T00:00:00+01:00<p>Au sommaire du dernier numéro de janvier 2021 :</p>
<p> </p>
<ol start="1" type="1">
<li>La balance des paiements égyptienne en 2019/2020 : des répercussions financières contenues à ce stade</li>
<li>Les ressources minérales de l’Egypte : un potentiel sous-exploité</li>
<li>Attractivité du secteur minier en Egypte : du mythe à la réalité</li>
<li>Brèves et indicateurs économiques</li>
</ol>577a1f61-ee06-4a18-b373-3822e0292015Le secteur minier au GhanaPremier producteur d’or d’Afrique, le pays dispose d’un potentiel minier encore sous-exploité au regard de ses réserves prouvées, notamment en fer et en bauxite. Par sa contribution au PIB, aux recettes fiscales de l’Etat, mais aussi par ses effets d’entrainement sur le reste de l’économie, le secteur minier joue un rôle moteur pour le développement du Ghana. 2021-01-21T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">Historiquement, l’extraction aurifère est la principale filière du secteur minier ghanéen. Alors que le Ghana est le plus gros producteur d’or du continent africain, le secteur représente le premier poste d’exportations du pays, une source essentielle de recettes fiscales et il a un rôle essentiel dans le développement du pays. Cette activité, largement dominée par des entreprises étrangères, attire encore de nouveaux acteurs étrangers – russes et chinois - et près de la moitié des recettes d’exportations est transférée à l’étranger vers les maisons-mères de ces sociétés. L’Etat ghanéen cherche donc à maximiser la valeur ajoutée local en élargissant les mesures de contenu local appliquées au secteur. Par ailleurs, il soutient le développement de nouveaux minerais, comme la bauxite en partenariat renforcée avec le Chine. Une partie de ces recettes fiscales permises par les sociétés minières est capitalisée dans deux fonds miniers : le Minerals Development Fund qui soutient les communautés minières et le Minerals Income Investment Fund Act, que le gouvernement prévoit d’introduire à la bourse de Londres en 2020.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h6 style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;"><strong>1 – Le secteur extractif ghanéen est essentiellement et historiquement aurifère. </strong></span></h6>
<blockquote>
<h6><strong>Historiquement, l’extraction d’or est la principale filière du secteur minier ghanéen. </strong></h6>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>La filière aurifère représente 93,3 % du secteur minier ghanéen. </strong>Principalement localisée dans les régions Ouest et Ashanti, l’extraction d’or est permise par le riche paysage géologique du Ghana, comme le rappelle son nom, Côte-de-l’Or, sous la colonisation britannique<a title="" href="#_edn1" name="_ednref1"><sup>[i]</sup></a>. Les gros producteurs, essentiellement étrangers, ont recours à l’exploitation sous-terraine et à l’exploitation à ciel ouvert alors que les producteurs à petite échelle (<em>small scale mining</em>), dont l’activité était interdite de 2016 à décembre 2018 en raison de son impact environnemental, se tournent vers l’exploitation alluviale. L’orpaillage illégal (dit « <em>galamsey</em> ») est d’origine à la fois ghanéenne et étrangère<a title="" href="#_edn2" name="_ednref2"><sup>[ii]</sup></a>.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La production d'or a atteint 129,2 tonnes en 2019 (4577 millions d'onces), en baisse de 4,5 % sur un an. </strong>Les gros producteurs, affiliés à la Chambre des Mines du Ghana (<em>Ghana Chamber of Mines</em>), ont produit près de 84,7 T d’or en 2019 (2990 millions d'onces), en hausse de 6,4 % face aux 79,6 T produites en 2018 (2810 millions d'onces). Cette croissance est permise en partie par le développement de la production des mines d’Ahafo, de Damang et d’Asanko, alors que la mine de Tarkwa a connu une contraction de son activité. L’or produit et certifié par la <em>Precious Minerals Marketing Company</em> (PMMC) pour le compte des sociétés exportatrices d'or autorisées, permet de mesurer la production des mines à petite échelle. Il a diminué de 19,9 %, passant de 56,2 T (1980 millions d'onces) en 2018 à 45,0 T (1590 millions d'onces) en 2019. Malgré cette baisse, la Chambre des Mines du Ghana indique que le niveau de 2019 est le troisième plus important niveau de production atteint par le pays. <u>Les petites exploitations représentent 35 % de la production aurifère ghanéenne</u>, alors qu’elles représentaient 41 % de la production nationale en 2018 malgré leur interdiction. Inversement, la part de la production des grandes exploitations s’est élevée pour atteindre 65 % de l’extraction d’or en 2019.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Depuis 2018, le Ghana est le premier pays producteur d’or d’Afrique et le 7ème dans le monde en 2019. </strong>En Afrique du Sud, l’épuisement des réserves minières pèse sur la production du pays alors que les explorations permettent au Ghana de continuer à développer sa production aurifère. En conséquence, le Ghana est devenu le premier producteur d’or en Afrique en 2018 avec 130,5 T contre 129,8 T produite par l’Afrique du Sud. En 2019, la diminution de la production indonésienne permet au Ghana de devenir le 7ème producteur dans le monde. Dans la sous-région, le Mali (71,1 T), le Burkina Faso (62,0 T) et la Côte d’Ivoire (41,9 T) sont d’importants producteurs.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’exploration aurifère se concentre dans les sous-sols des régions nord-ouest et nord-est du pays, </strong>tandis les recherches en régions Ouest et Ashanti sont beaucoup moins actives. L’exploitation étant beaucoup plus ancienne au Ghana, le niveau de dépenses en exploration y est plus faible qu’au Burkina Faso. En 2019, le Ghana n’a compté que 98 M USD d’investissements en exploration, dont une part réduite dans des nouveaux projets, alors que le Burkina Faso bénéficiait de 132 M USD d’investissement. Une vingtaine d’entreprises seraient aujourd’hui engagées dans ce type d’opération. Parmi elles on retrouve, Cardinal Resources qui développe le site de Namdini (voir infra) et Azumah Resources, respectivement actives près de Bolgatanga (<em>Upper East</em>) et Wa (<em>Upper West</em>). En région Ouest, des explorations sur les sites n’ayant jamais fait l’objet d’exploitation massive sont menées par Pelangio (Manfo) et Asanko Gold (Miradani et Asumura). Les investissements d’exploration et de développement de capacités de production, grâce à l’achat de machines notamment, s’élèvent à 969 M USD en 2019.</p>
<blockquote>
<h6><strong>L’exploitation des réserves de minerais du pays est vouée à se développer fortement à moyen-terme, tout particulièrement pour la bauxite. </strong></h6>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les autres minéraux présents au Ghana représentent une part réduite de la production: </strong>le manganèse pour 6,2 %, la bauxite 0,5 % et les diamants 0,01 %.</p>
<p style="text-align: justify;">La <em>Ghana Manganese Company</em>, en situation de monopole sur la production et l’exportation de manganèse ghanéenne, a produit 5,4 M de tonnes en 2019, en augmentation face aux 4,5 M de tonnes produites en 2018 par anticipation de la hausse de la demande mondiale.</p>
<p style="text-align: justify;">La <em>Ghana Bauxite Company</em> à Awaso (<em>Western Region</em>) a vu ses expéditions de bauxite s’améliorer, de 1,0 M de tonnes en 2018 à 1,1 % de tonnes en 2019, après une baisse de production en 2018. La Chambre des Mines du Ghana indique que cette dynamique est permise par une amélioration de ses activités opérationnelles.</p>
<p style="text-align: justify;">Enfin, la Société de commercialisation des minéraux précieux (Precious Minerals Marketing corporation</p>
<p style="text-align: justify;"> PMMC), principal acheteur des diamants produits au Ghana, ne s’est procuré que 33 000 carats de diamants en 2019, contre 57 000 carats en 2018. La suspension des activités du plus important extracteur de diamants du pays, la <em>Great Consolidated Diamond Company</em>, et la baisse d’activité des petits exploitants explique cette année de disette pour la production ghanéenne de diamants.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Une dizaine de minéraux seraient disponibles en quantité commerciale sur le territoire et pourraient être exploités.</strong> On y retrouve de l’argile brune, du kaolin, du feldspath, du quartz et du sel. La mise en valeur du fer, dont des réserves élevées se trouvent à Sheini Hills (1,27 Md de tonnes, <em>Northern Region</em>) et <em>Oppon-Manso</em> (150 M de tonnes, <em>Western Region</em>), est la mission de la <em>Ghana Integrated Iron and Steel Corporation </em>créée en Mars 2019.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>En partenariat avec la société chinoise Sinohydro, le gouvernement développe l’exploitation de la bauxite, </strong>dont le pays abriterait l’une des dix plus grandes réserves au monde. La majeure partie (960 M de tonnes) serait située sur les sites enclavés de Nyuahin et Kyebi (<em>Eastern Region</em>). Seule une faible quantité est aujourd’hui extraite par la <em>Ghana Bauxite Company</em>. L’Etat ghanéen souhaite atteindre une production de 5 M de tonnes. La <em>Ghana Integrated Bauxite and Aluminum Development Corporation</em> est l’agence créée pour mettre en œuvre la stratégie du gouvernement dans cette industrie. Son développement s’inscrit aussi dans la volonté gouvernementale de faire du Ghana un centre ouest-africain pour l’industrie automobile.</p>
<p style="text-align: justify;">Un accord entre l’Etat ghanéen et la société Sinohydro prévoit la construction d’infrastructures dans le pays en échange de futures livraisons de bauxite. Le total de ces projets devrait s’élever à 2 Mds USD, dont 646,6 M USD ont déjà été identifiés. Il s’agit essentiellement de routes, notamment dans les régions Ashanti et au Nord-Ouest, afin de desservir les zones d’exploitation de bauxite.</p>
<p style="text-align: justify;">Le développement du secteur minier induit un risque de déforestation. L’augmentation de l’exploitation minière illégale participe à ce mouvement mais le développement de nouvelles filières minières représente le risque le plus importante pour la pérennité des forêts. Parmi les réserves du pays, 150 M de tonnes se trouvent dans la réserve forestière d’Atewa où l’extraction minière signifiera la destruction de la forêt et de l’écosystème en place. Ce projet a entrainé de vives réactions de la société civile ghanéenne et internationale.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong> </strong></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;"><strong>2 –Les exportations d’or sont réalisées par des entreprises minières étrangères. </strong></span></p>
<blockquote>
<h6><strong>Premier poste d’exportation du pays, l’or reste encore largement produit par des entreprises étrangères. </strong></h6>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les exportations minières, l’or en tête, représentent le premier poste d’exportation du Ghana. </strong>Avec 6,7 Mds USD d’exportations en 2019, soit 10,0 % du PIB, les livraisons des produits de l’industrie extractive ghanéenne sont en hausse face à leur niveau de 2018 (5,8 Mds USD soit 8,9 % du PIB). Outre la bonne performance des exportations de manganèse et de bauxite, les recettes du secteur aurifère sont en hausse grâce à l’augmentation de 9,8% du prix de l’or<a title="" href="#_edn3" name="_ednref3"><sup>[iii]</sup></a> et malgré la baisse de la production. Les exportations d’or augmentent ainsi de 5,4 Mds USD en 2018 à 6,2 Mds USD en 2019 et représentent 92,5 % des exportations de l’industrie. Elles avaient pour principales destinations en 2018 : l’Inde (45 %), la Suisse (33 %), les Emirats Arabes Unis (11 %) et l’Afrique du Sud (9 %). L’inflation des prix du manganèse a lui aussi permis un rehaussement de ses exportations ghanéennes, de 297 M USD en 2018 à 412 M USD en 2019, soit 5,9 % des exportations minières du pays. Enfin, les exportations de bauxite passent de 25 M USD en 2018 à 36 M USD en 2019, amélioration entrainée par la hausse de la production alors que les prix internationaux de cette roche sont restés stables. La production de diamants représente une faible part de ces exportations, leur baisse de 1,9 M USD en 2018 à 0,8 M USD en 2019 affectant peu la somme des exportations minières du Ghana.</p>
<p style="text-align: justify;">La hausse des exportations minières fait passer de 38,9 % en 2018 à 42,7 % en 2019 la part du secteur dans les exportations totales du pays<a title="" href="#_edn4" name="_ednref4"><sup>[iv]</sup></a>, alors que le pétrole et le cacao représentent respectivement 28,7 % et 9,2 % des exportations en 2019.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Ces exportations sont principalement le fruit de l’activité d’entreprises multinationales implantées localement. </strong>Parmi les principales sociétés exploitant l’or ghanéen on retrouve :</p>
<ul style="text-align: justify;">
<li><u>Newmont</u> (USA) qui assure la production sur les sites d’Ahafo (643 000 oz/an) et d’Akyem (422 000 oz/an). La société a développé une extension souterraine d’une capacité de 150 000 à 200 000 onces au sein de sa mine d’Ahafo, pour un coût de 186 M USD. La mise à niveau de son usine de traitement, dont la capacité passe à 3,5 T/jour, permet d’augmenter la production du site d’Ahafo de 436 000 onces en 2018 à 643 000 onces en 2019, qui devient la plus grosse exploitation du pays. La production de la mine d’Akyem est passée de 414 000 onces en 2018 à 422 000 onces en 2019 et permet à Newmont d’assurer 36 % de la production aurifère ghanéenne, contre 30 % en 2018.</li>
<li><u>Gold Fields</u> (Afrique du Sud) est présent dans les mines de Tarkwa (519 000 oz/an) et Damang (208 000 oz/an). La baisse de 5000 onces de la production de la mine Tarkwa serait principalement entrainée par la réduction du débit de l'usine. Le site de Damang voit sa production s’améliorer de 27 000 onces par an. Ces résultats seraient améliorés en 2020 avec l’utilisation de nouvelles techniques permettant d’augmenter la teneur en or des volumes extraits.</li>
<li><u>Anglogold Ashanti</u> (Afrique du Sud) dispose des mines d’Iduapriem (275 000 oz/an) et d’Obuasi (350 000/oz par an). Alors que la mine d’Obuasi était fermée depuis 2014 pour des travaux de remise à niveau afin d’exploiter l’entièreté des ressources, elle a pu rouvrir en 2019 avec la mise en place d’une usine de traitement d’une capacité de 2000 tonnes par jour. Avec un débit de traitement journalier qui devrait atteindre 4000 T d’ici à la fin de l’année, ce site dispose d’une capacité de production comprise entre 350 000 et 400 000 onces par jour pour les dix prochaines années, pour des réserves de minerai de 5,8M d’onces et de 34M d’onces de ressources minérales. Anglogold prévoit d’investir entre 450 à 500 M USD durant les premières années de redéploiement du site. La production du site d’Iduapriem, qui a pu fonctionner tout au long de l’année malgré des délestages du réseau électrique a vu sa production croitre de 253 000 onces en 2018 à 275 000 onces en 2019, en partie grâce à une teneur d’or par tonne plus élevée.</li>
<li><u>Asanko Gold Mines</u>, co-entreprise à parts égales d’Asanko (Canada) et de Gold Fields (Afrique du Sud) exploite les sites de Nkran et Esaase (251 000 oz). La rupture d’un mur dans l’une de ses fosses de la mine de Nkran pourrait l’empêcher d’atteindre son objectif de développement de 450 000 onces en 2020 pour 5,1 M d’onces de réserves prouvées. L’entrée du sud-africain Gold Fields au capital de la société Asanko Gold Ghana, pour 185 M USD, représentait le plus gros projet d’investissement étranger au Ghana de l’année 2018.</li>
<li><u>Kinross</u> (Canada) exploite la mine de Chirano (201 000 oz/an). Alors qu’elle a produisait 226 000 onces en 2018, la mine a enregistré une baisse de sa production en raison de la teneur plus faible en or des gisements souterrains de Paboase et d'Akoti.</li>
<li><u>Golden Star</u> (Canada) à Wassa (156 000 oz/an) et Prestea (48 000 oz/an). La production de la mine de Prestea diminue de 75 000 onces en 2018 à 48 000 onces en 2019 en raison de la baisse d’activité des sites à ciel ouvert, en fin de vie, et d’une sous-performance de la production des nouveaux sites souterrains, dont le développement est plus lent que prévu.</li>
<li><u>Perseus</u> (Australie) exploite la mine d’Edikan (180 000 oz/an). La durée de vie restante du projet est de 6 ans mais sa production annuelle devrait atteindre 231 000 onces par an pour les quatre prochaines années, d’après l’exploitant.</li>
<li><u>Goldstone Resources</u> (Royaume-Uni) à Akrokeri (75 000 oz/an) et Homase (52 000 oz/an), dont les mines doivent entrer en production au second semestre 2020.</li>
<li><u>Cardinal Ressources</u> (Australie) développe le site de Namdini (280 000 oz/an). Ce projet à la frontière avec le Burkina Faso n’est pas encore opérationnel mais il a déjà fait l’objet d’offres d’achat du groupe russe Nordgold et du groupe chinois Shandong Gold, ce dernier pourrait acquérir le site après avoir fait l’offre la plus importante au propriétaire australien (0,70 AUS par action en juillet 2020 contre 0,60 AUS pour le groupe russe). Après l’obtention de son permis environnemental en juillet 2020, le projet a obtenu la ratification par le Parlement ghanéen de son permis minier initialement accordé en 2017. Dès l’approbation du permis d’extraction d’eau et du plan de relocalisation des populations, la construction du site d’exploitation pourra débuter.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Le coût de revient moyen est de 1029 USD par once en 2019<a title="" href="#_edn5" name="_ednref5"><sup>[v]</sup></a>, en hausse de 4% sur un an. Ce coût est variable en fonction des sites de production, compris entre 718 USD/oz pour la société Newmont et 1937 USD/oz pour l’entreprise Goloden Star (pour un coût moyen de production d’or en Afrique compris entre 936 USD et 1026 USD).</p>
<blockquote>
<h6><strong>La valeur ajoutée locale de l’industrie minière ghanéen reste encore faible au regard de son poids économique. </strong></h6>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Une part importante des recettes du secteur minier est transférée hors du Ghana. </strong>En 2019, les membres de la Chambre des Mines du Ghana ont accumulé 4,6 Mds USD de recettes, dont 3,3 Mds USD (soit env. 73,3 %) rapatriés dans les pays dont sont originaires les sociétés.</p>
<p style="text-align: justify;">L’activité des sociétés étrangères représente une part très importante de l’économie ghanéenne. Pourtant, les sociétés enregistrées auprès la Chambre des Mines du Ghana ne déclarent employer que 11 899 personnes, dont une part réduite d’expatriés – 144 personnes, soit 1,2 % de la main d’œuvre. L’ensemble du secteur formel n’emploierait que 120 000 personnes, soit 1 % de l’emploi total au Ghana alors que les petites exploitations du secteur informel permettraient d’employer plus de 500 000 personnes<a title="" href="#_edn6" name="_ednref6"><sup>[vi]</sup></a>. En 2019, les entreprises de la Chambre ont dépensé 1,9 Md USD auprès de fournisseurs ghanéens<a title="" href="#_edn7" name="_ednref7"><sup>[vii]</sup></a>, soit 28,3 % de la production du secteur, en hausse depuis 2016 où ce montant atteignait 1,0 Md USD (20% du PIB sectoriel).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Pour encourager la participation d’entreprises ghanéennes, le Ghana renforce ses politiques de <em>Local Content</em>. </strong>Depuis la libéralisation du secteur en 1983, le régime juridique qui s’appliquait à l’industrie minière était resté relativement stable. Le ministère des Mines, assisté de la <em>Mining Commission</em>, assure la supervision du secteur, y compris la délivrance de licences d’exploitation et d’exploration tandis que l’<em>Environmental Protection Agency </em>(EPA), la <em>Water Ressources Commission</em> et la <em>Forest Commission</em> sont chargées de l’octroi des permis environnementaux requis pour tous les travaux miniers. Le <em>Minerals and Mining Act</em> de 2006 (Act 703) et les <em>Minerals and Mining Regulations</em> regroupent la majeure partie des textes qui s’appliquent aux grands producteurs et à tous leurs fournisseurs. Tous les cinq ans, ceux-ci doivent notamment soumettre à l’approbation de la <em>Mining Commission</em> un plan de fournisseurs respectant leurs obligations de contenu local. L’élargissement progressif des niveaux requis de fournisseurs locaux a évincé Total, l’empêchant de contracter auprès de ses clients miniers.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;"><strong>3 – L’Etat soutient l’activité minière, manne essentielle pour les finances publiques. </strong></span></p>
<blockquote>
<h6><strong>Les sociétés de l’industrie minière participent à la mobilisation fiscale par le paiement de redevances et par l’impôt sur les sociétés. </strong></h6>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les recettes permises par les activités minières atteignent 4,0 Mds GHS en 2019 (env. 700 M USD), environ 8,7% des recettes fiscales de l’Etat.</strong> Cette manne est en forte hausse (+70,3 % en un an). Les recettes fiscales permises par le secteur représentaient 2,36 Mds GHS en 2018 (env. 410 M USD). L’impôt sur les sociétés payé par les entreprises du secteur représente 2,3 Mds GHS (env. 400 M USD) en 2019, contre 1,2 Mds GHS en 2018 (env. 210 M USD). Les sociétés minières s’acquittent de près de 19,0% du total de l’impôt sur les sociétés collecté par l’Etat ghanéen, contre 11,2% en 2015. Les redevances minières ont permis à l’Etat ghanéen de récolter 705 M USD en 2018 et 1,0 Md GHS en 2019 (env. 170 M USD). Enfin, les taxes résiduelles dont se sont acquittées les entreprises du secteur comptent pour 670 M GHS (env. 115 M USD), en forte hausse par rapport aux 180 M GHS récoltés en 2018.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La contribution du secteur à la mobilisation fiscale est en hausse sur trois ans</strong>. En 2016, les recettes fiscales minières ne représentaient que 5% des recettes publiques. De la même façon, le secteur comptait pour 14,6 % des taxes indirectes perçues par le <em>Ghana Revenue Authority</em> et représente 18,4 % de ces taxes en 2019. Ce niveau correspond à la participation de l’industrie extractive à l’économie ghanéenne, l’or représentant 6,7 % du PIB en 2019. D’après la Chambre des Mines du Ghana, cette hausse serait engendrée par l’augmentation du prix de l’or, mais aussi par l’expiration des exonérations fiscales au bénéfice d’AngloGold Ashanti.</p>
<blockquote>
<h6><strong>Une partie de ces recettes est capitalisée dans deux fonds miniers, dont un que le gouvernement prévoyait d’introduire à la bourse de Londres en 2020. </strong></h6>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Afin d’investir les recettes minières dans le développement du pays, le Fonds de développement des minéraux (<em>Minerals Development Fund</em>) a été créé en 1993</strong>. Sa mission consiste principalement au financement du développement des communautés situées à proximité des gisements aurifères. Une partie des redevances minières est ainsi transférée depuis le budget de l’Etat, par le biais de ce Fonds, aux autorités locales. Les sociétés minières doivent verser jusqu'à 5 % de leurs revenus totaux sous forme de redevances à l'État, qui en doit en transférer 20 % au Fonds de développement des minéraux d’après la loi. Le Fonds reverse une partie de ce montant aux communautés locales sans pour autant permettre à celles-ci de se financer correctement. En effet, un grand nombre de communautés minières vivent sous le seuil de pauvreté et les assemblées de district des zones d'exploitation sont régulièrement déficitaires. Pour pallier ce problème, une nouvelle loi sur le Fonds de développement des minéraux a été adoptée en 2017. Elle prévoit que le fonds reverse au moins 20 % de ses allocations aux autorités locales (soit 0,2 % des revenus des compagnies minières)<a title="" href="#_edn8" name="_ednref8"><sup>[viii]</sup></a>.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le gouvernement ghanéen prévoyait d’introduire en bourse le Fonds qui réunit les principales participations publiques aux sociétés minières.</strong> Dans le <em>Minerals Income Investment Fund Act</em> adopté par le Parlement ghanéen en 2018, il est prévu que ce Fonds gère les participations de l’Etat ghanéen dans les sociétés minières et perçoive une partie des redevances en son nom. Afin de rendre disponible à court-terme les revenus anticipés de ce fonds, la loi prévoit qu’une société <em>ad hoc</em> (SPV) soit introduite en bourse. En application des dispositions de cette loi, le <em>Minerals Income Investment Fund</em> a donc créé la société <em>Agyapa Royalties Limited</em> (auparavant <em>Asaase Royalties Limited</em>), enregistrée dans le paradis fiscal de Jersey. Une part minoritaire de cette société (inférieure à 49% du capital) serait cotée en bourse et devrait permettre de lever des fonds pour un montant prévu entre 500 M USD et 750 M USD. Initialement prévu en janvier 2020 à la bourse de Londres, cette introduction a été retardée afin de permettre un audit des redevances. Cette mesure est contestée par l’opposition ghanéenne qui y voit un risque de perte de contrôle des actifs, la société étant enregistrée dans un pays aux pratiques fiscales opaques, et surtout une monétisation de recettes publiques futures pour un montant difficile à évaluer et qui pourrait donc être défavorable au Ghana<a title="" href="#_edn9" name="_ednref9"><sup>[ix]</sup></a>.</p>
<blockquote>
<h6><strong>Par ses fonctions régaliennes, l’Etat influe sur le fonctionnement de l’industrie. </strong></h6>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’Etat était impliqué dans la sécurisation des exploitations minière.</strong> De 2014 à 2018, un accord entre l’Etat et les membres de la Chambre des Mines du Ghana prevoyait que des militaires ghanéens seraient déployés dans les mines, pour en assurer la sécurité. Cette mesure se justifiait par le caractère extrêmement sensible des explosifs utilisés dans l’industrie extractive, tel que prévu par la loi 2177 de 2012 ainsi que par les incursions de mineurs illégaux. Depuis le 31 janvier 2019, les sociétés minières ne disposent plus de miliaires pour leur sécurité qu’elles doivent donc assurer en autonomie. L’Etat demeure toutefois impliqué dans la sécurisation des régions minière. Le Comité interministériel sur l'exploitation minière illégale est chargé de coordonner cette action. En 2019, 140 membres du <em>Nation Builders Corps</em><a title="" href="#_edn10" name="_ednref10"><sup>[x]</sup></a> ont été formés au pilotage de drone pour surveiller l’activité d’orpaillage et les petites exploitations minières.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La réhabilitation du réseau ferroviaire par l’Etat devrait aussi participer au bon fonctionnement des opérations minières.</strong> L’état de la Western Line, qui relie Takoradi à Kumasi, s’est progressivement détérioré par le manque d’investissement dans la mise à niveau et l’entretien des installations. Les sociétés minières se sont donc reportées vers la route pour le transfert de leur production en vrac, bien que plus couteux. La Chambre des Mines du Ghana indique que la <em>Ghana Manganese Company</em> n’a transporté en 2019 que 15,6 % de sa cargaison par voie ferroviaire, le reste de ses livraisons a été transporté par route pour un coût supérieur de 50 % en moyenne. L’Etat ghanéen cherche donc à réhabiliter le corridor ferroviaire avec la société sud-africaine Transnet. Un accord a été signé en décembre 2019 pour la mise à niveau de 82km de lignes entre Takoradi et Tarkwa. Il prévoit que Transnet rénove le matériel roulant existant (locomotives et wagons), et fournisse du matériel roulant supplémentaire.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<div><br clear="all" /><hr align="left" size="1" width="33%" />
<div id="edn1" style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ednref1" name="_edn1">[i]</a> Comme le rappelle Kwame NKRUMAH dans <em>Africa Must Unit</em> (1963), les portugais appelèrent le pays <em>Mina</em>, la mine, après les premières découvertes de réserves aurifères. Le pays quittera la dénomination britannique <em>Gold-Coast</em> pour prendre pour nom Ghana, sous l’impulsion de J.B. DANQUAH et Kwame NKRUMAH, après son indépendance en 1957. Cette nouvelle appellation fait référence à l’empire du Ghana (III<sup>ème</sup> s. – XIII<sup>ème</sup> s.), dont NKRUMAH loue l’Etat à la forme centralisé dès le VIII<sup>ème</sup> s.. Avant de passer sous domination almoravide, l’empire du Ghana est alors connu pour ses exportations d’or vers l’Europe, comme le décrit François-Xavier FAUVELLE, à l’instar de l’actuel Ghana.</p>
</div>
<div id="edn2" style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ednref2" name="_edn2">[ii]</a> On constate une présence chinoise particulièrement active dans ce type d’activités. Les arrestations et expulsions de ressortissants chinois liés à l’orpaillage illégal sont régulièrement relatées dans la presse. Cette situation constitue l’un des irritants de la relation Chine-Ghana.</p>
</div>
<div id="edn3" style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ednref3" name="_edn3">[iii]</a> D’un prix moyen de 1269 USD par once en 2018, son prix sur les marchés internationaux s’est gonflé de 9,8 % pour atteindre 1393 USD par once sur l’année 2019. Moyennes annuelles de la Banque mondiale, août 2020</p>
</div>
<div id="edn4" style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ednref4" name="_edn4">[iv]</a> Banque du Ghana</p>
</div>
<div id="edn5" style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ednref5" name="_edn5">[v]</a> Le <em>All-in Sustaining Cost</em> (AISC) tel que calculé par le <em>World Gold Council</em></p>
</div>
<div id="edn6" style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ednref6" name="_edn6">[vi]</a> Baah-Boateng (2018) <a href="https://unctad.org/meetings/en/Presentation/GCF2018_BaahBoateng_23042018.pdf">Job creation in the mining sector: evidence from Ghana</a></p>
</div>
<div id="edn7" style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ednref7" name="_edn7">[vii]</a> Hors salaires et dépenses énergétiques.</p>
</div>
<div id="edn8" style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ednref8" name="_edn8">[viii]</a> Lujala (2020) <a href="https://theconversation.com/ghanas-mining-communities-are-still-not-getting-their-just-dues-128638">Ghana’s mining communities are still not getting their just dues</a></p>
</div>
<div id="edn9" style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ednref9" name="_edn9">[ix]</a> Les plus hauts atteints par le prix de l’or pourraient toutefois bénéficier à une introduction en bourse dans les prochains mois.</p>
</div>
<div id="edn10">
<p style="text-align: justify;"><a title="" href="#_ednref10" name="_edn10">[x]</a> Service civique ghanéen</p>
</div>
</div>536d43b7-45b8-40ec-8f8c-10753bf9b092Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°374Zoom sur les envois de fonds des migrants en 2020 et perspectives pour 2021 2020-11-06T00:00:00+01:00<p><strong><u>Faits saillants de la semaine :</u></strong></p>
<ul>
<li><strong>Zoom sur</strong> les envois de fonds des migrants en 2020 et perspectives pour 2021 ;</li>
<li><strong>Actualité régionale</strong> : Marché des produits de base : bonne tenue des cours de l’or et du cacao attendue en 2021 et faible remontée des cours du pétrole ;</li>
<li><strong>Cap-Vert</strong> : La Banque centrale prévoit une récession de 8,1% en 2020 ;</li>
<li><strong>Côte d’Ivoire</strong> : Les Eurobonds ivoiriens prennent de la valeur, malgré les tensions électorales ;</li>
<li><strong>Guinée</strong> : L’agrobusiness offre la meilleure opportunité de diversification, selon un rapport publié par la SFI ;</li>
<li><strong>Mauritanie</strong> : La SNIM se fixe un objectif ambitieux de 24 M de tonnes de minerais de fer en 2026 ;</li>
<li><strong>Niger : </strong>270 000 nigériens supplémentaires plongés dans l’extrême pauvreté ;</li>
<li><strong>Sénégal</strong> : PIDG investit 15 M USD dans la construction du port de Ndayane ;</li>
<li><strong>Togo</strong> : Fermeture temporaire du site du cimentier Wacem après la découverte d’un foyer de contamination de COVID-19.</li>
</ul>5ae19eaf-f05c-4b76-9c20-8f07a0a4c49bActualités économiques Nigéria - Ghana semaine 30 du 20 au 26 juillet 2020Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2020-07-27T00:00:00+02:00<blockquote>
<p>Faits saillants</p>
</blockquote>
<p>- <strong>Nigéria</strong> : la Banque centrale maintient sa politique monétaire inchangée et annonce un projet de société financière dédiée aux infrastructures de transport ; les banques nigérianes cherchent à atténuer le risque de change en limitant le montant des dépenses autorisées à l'étranger ; le secteur aurifère pourrait rapporter 500 MUSD de taxes par an à l’Etat ; l’IATA chiffre les pertes du secteur aérien à 900 MUSD depuis le début de la crise du Covid-19 ;</p>
<p>- <strong>Ghana</strong> : présentation d’un déficit de -11,4% du PIB au Parlement lors du budget de mi- année.</p>9425a727-e25f-4c1c-b137-9c8e9aac48e0Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°360Zoom sur le rapport « Perspectives économiques en Afrique 2020 – Supplément » de la BAfD2020-07-10T00:00:00+02:00<div style="color: #000000; font-family: 'Times New Roman'; margin: 0px;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-size: 11pt;"><strong><span style="text-decoration: underline;">Faits saillants de la semaine :</span></strong></span></span></div>
<ul>
<li>Zoom sur... le rapport « Perspectives économiques en Afrique 2020 – Supplément » de la BAfD ;</li>
</ul>
<p><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-size: 11pt;"><img class="marge" src="/Articles/9425a727-e25f-4c1c-b137-9c8e9aac48e0/images/0c78970e-8770-49ce-9041-d25b5a2b1fef" alt="54x" width="385" height="462" /></span></span></p>
<ul>
<li style="color: #000000; font-family: 'Times New Roman'; margin: 0px;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-size: 11pt;"><strong>Actualité régionale : </strong>Signature de deux conventions de crédit d’un montant total de 175 M EUR entre l’AFD et la BOAD pour la riposte face à la COVID-19 et la finance climat ;</span></span></li>
<li style="color: #000000; font-family: 'Times New Roman'; margin: 0px;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-size: 11pt;"><strong>Bénin :</strong> Le Bénin est désormais un pays à revenu intermédiaire ;</span></span></li>
<li style="color: #000000; font-family: 'Times New Roman'; margin: 0px;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-size: 11pt;"><strong>Cap-Vert :</strong> Récession prévue entre 6,8 et 8,5% en 202<strong>0 </strong> ;</span></span></li>
<li style="color: #000000; font-family: 'Times New Roman'; margin: 0px;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-size: 11pt;"><strong>Côte d’Ivoire </strong>: Lancement de la mission d’instruction du 3e C2D ;</span></span></li>
<li style="color: #000000; font-family: 'Times New Roman'; margin: 0px;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-size: 11pt;"><strong>Gambie </strong>: La Banque mondiale alloue 43 M USD pour un meilleur accès à l’électricité et à l’eau ;</span></span></li>
<li style="color: #000000; font-family: 'Times New Roman'; margin: 0px;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-size: 11pt;"><strong>Guinée </strong>: Signature de trois conventions de financement en faveur de la santé et de l’éducation ;</span></span></li>
<li style="color: #000000; font-family: 'Times New Roman'; margin: 0px;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-size: 11pt;"><strong>Libéria</strong> : 9,3 M USD de la Banque mondiale pour l’assainissement urbain ;<br /></span></span></li>
<li style="color: #000000; font-family: 'Times New Roman'; margin: 0px;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-size: 11pt;"><strong>Mali</strong> : Découverte de nouvelles ressources d’or et de lithium dans les mines de Diba, Faléa et Goulamina ;</span></span></li>
<li style="color: #000000; font-family: 'Times New Roman'; margin: 0px;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-size: 11pt;"><strong>Mauritanie</strong> : Prêt de 35 M USD de la SFI pour permettre à la société Addax Energy d’assurer les importations de produits pétroliers ;</span></span></li>
<li style="color: #000000; font-family: 'Times New Roman'; margin: 0px;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-size: 11pt;"><strong>Niger </strong>: le gouvernement adopte une nouvelle politique minière 2020-2029 ;</span></span></li>
<li style="color: #000000; font-family: 'Times New Roman'; margin: 0px;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-size: 11pt;"><strong>Sénégal :</strong> PACASEN 2020 - 123 collectivités territoriales vont disposer d’une enveloppe de 17,5 Mds FCFA ; ;</span></span></li>
<li style="color: #000000; font-family: 'Times New Roman'; margin: 0px;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-size: 11pt;"><strong>Sierra Leone : </strong>Maintien du taux directeur de la Banque centrale à 15% ;</span></span></li>
<li style="color: #000000; font-family: 'Times New Roman'; margin: 0px;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-size: 11pt;"><strong>Togo</strong> : Près 800 000 T de phosphates produites en 2019.</span></span></li>
</ul>b64b66b1-1459-4b5f-ad3b-17fe2a83fc88Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°351Zoom sur le trafic de faux médicaments dans le contexte de la pandémie de COVID-192020-05-08T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong><u>Faits saillants de la semaine : </u></strong></p>
<ul style="text-align: center;">
<li style="text-align: justify;"><strong>Zoom sur…</strong><a href="https://www.youtube.com/watch?v=bX1b-3Trtdc&feature=share&fbclid=IwAR3RxEweOQl6XVlTAQzyiw2-F07UL0MyCRHJJ0o57pYGWJpiD0HQ3iJnkHU"> l</a><a href="https://www.youtube.com/watch?v=bX1b-3Trtdc&feature=share&fbclid=IwAR3RxEweOQl6XVlTAQzyiw2-F07UL0MyCRHJJ0o57pYGWJpiD0HQ3iJnkHU">e trafic de faux médicaments dans le contexte de la pandémie de COVID-19</a> ;</li>
</ul>
<p style="text-align: center;"><img class="sans-marge" title="1" src="/Articles/b64b66b1-1459-4b5f-ad3b-17fe2a83fc88/images/8df9c8f8-4681-4a0d-839b-215d93c11383" alt="1" /></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong>Actualité régionale : </strong>Maintien de la dynamique haussière des nouveaux crédits et dépôts, accompagné d’une baisse du coût du crédit dans l’UEMOA<strong> ;</strong></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Bénin : </strong>Le Bénin légifère pour améliorer son score dans le classement Doing Business ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Burkina Faso :</strong> Ratification de l’accord de prêt de 49 M EUR avec la BAfD pour le projet solaire YELEEN ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Côte d’Ivoire </strong>: La Banque mondiale accorde un financement additionnel de 35 M USD à la Côte d’Ivoire pour lutter contre le COVID-19 ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Gambie</strong> : L’UE soutient la lutte contre le changement climatique en Gambie (1,4 M EUR) ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Guinée :</strong> Nordgold envisage de construire une centrale thermique de 33 MW pour alimenter la mine d’or de Lefa ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Libéria : </strong>L’hôpital de Buchanan équipé d’un système solaire électrique dans le cadre d’un projet du PNUD ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Mali :</strong> COVID -19 : Approbation d’un aide d’urgence de 200 M USD par le FMI ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Mauritanie :</strong> Ratification de deux conventions de prêt du Koweït pour un montant total de 200 M USD ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Niger :</strong> La Belgique accorde un prêt de 8 M EUR pour améliorer l’accès à l’eau à Niamey ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Sénégal :</strong> Conséquence du COVID-19, Air Sénégal aurait perdu plus de 30 M EUR de chiffre d’affaires en 3 mois ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Sierra Leone :</strong> La phase II du déploiement du réseau national de fibre optique bientôt lancée.</li>
</ul>6eae5283-fabb-47e0-83a2-0a65f2c3acd3Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°345Zoom sur la progression de l’épidémie COVID-19 et les mesures entreprises par les pays ouest-africains pour y faire face2020-03-27T00:00:00+01:00<p><strong><span style="text-decoration: underline;">Faits saillants de la semaine : </span></strong></p>
<ul>
<li><strong>Zoom sur </strong>la progression de l’épidémie COVID-19 et les mesures entreprises par les pays ouest-africains pour y faire face</li>
</ul>
<p><img class="marge" src="/Articles/6eae5283-fabb-47e0-83a2-0a65f2c3acd3/images/486e8bb4-5d01-419b-9798-eb9ae89dd193" alt="2" width="518" height="359" /></p>
<ul>
<li><strong>Actualité régionale : </strong>La Banque africaine de développement accorde une facilité de financement de 15 M EUR pour soutenir le logement social dans l’espace UEMOA<strong> ;</strong></li>
<li><strong>Cap-Vert</strong> : Le gouvernement prévoit une récession économique en 2020 en raison de l’impact du COVID-19 sur le secteur touristique ;</li>
<li><strong>Côte d’Ivoire </strong>: La Banque Mondiale alloue 220 M USD en faveur du système de santé ivoirien ;</li>
<li><strong>Gambie</strong> : Adoption d’une loi qui gèle les prix de tous les produits de base ;</li>
<li><strong>Guinée :</strong> Tenue - perturbée - du double scrutin le 22 mars 2020 ;</li>
<li><strong>Libéria : </strong>Des dépenses à la baisse dans la loi de finances rectificative ;</li>
<li><strong>Mauritanie :</strong> La Banque Centrale de Mauritanie prend des mesures pour contrer les effets de la crise du Covid-19 ;</li>
<li><strong>Sénégal</strong> : Une baisse de 1,5% du taux de croissance attendue ;</li>
<li><strong>Sierra Leone</strong> : La Banque centrale sierra léonaise adopte des mesures d’atténuation de l’impact du Covid-19 ;</li>
<li><strong>Togo :</strong> La capacité togolaise de production de ciment prochainement à 7,5 M tonnes par an.</li>
</ul>c08d1fef-e71c-445d-b731-a027fc21f956Actualités économiques d'Afrique de l'Ouest Nigéria - Ghana semaine 44 du 28 octobre au 3 novembre 2019Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2019-11-04T00:00:00+01:00<p><img class="marge" src="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/6676f1ef-de07-4686-bd03-ef56290bf24f/images/c8b2f535-ddcf-48cb-8388-4289f651c150" alt="twitter" width="34" height="34" />Rejoignez-nous sur Twitter ! <a href="https://twitter.com/FR_Eco_Nigeria">@FR_Eco_Nigeria</a></p>
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<p style="text-align: justify;">Faits saillants</p>
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<p style="text-align: justify;">- Nigéria : Les budgets des Etats fédérés continuent à être largement dépendants des allocations fédérales ; la Banque centrale poursuit son soutien au secteur textile ; la production de matières premières reste en majorité destinée aux marchés étrangers ; Dangote Cement Plc signe un accord avec General Electric pour digitaliser ses usines ;</p>
<p style="text-align: justify;">- Ghana : Visite du FMI: les conditions macroéconomiques restent favorables ; le secteur aurifère du Ghana en fort développement.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>48145d20-6dea-413f-88a8-a4ef03c921aeBrèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest n°300Faits saillants de la semaine : Zoom sur… le rapport World Economic Outlook (WEO) du FMI et les dernières prévisions de croissance ;Actualité régionale : le coût de la dégradation du littoral en Afrique de l'Ouest ; Infrastructure : 323 M USD de la BADEA destinés à la construction des routes dans les pays du G5 Sahel ;Burkina Faso : 4 projets remportés par des entreprises françaises dans le solaire ;Cap-Vert : maintien du taux de chômage et baisse du taux d’emploi en 2018 ;Côte d’Ivoire : bouclage du financement du projet aurifère de Yaouré ;Mali : La France apporte une aide alimentaire d’un montant de 1,5 M EUR pour 2019 ;Mauritanie : BP attribue à KBR un contrat Pré-FEED du projet de GNL Grand Tortue Ahmeyim (GTA) ;Niger : le gouvernement et GoviEx souhaitent développer l’uranium de Madaouela ;Sénégal : le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan scindé en deux entités.2019-04-12T00:00:00+02:00<p><strong><span style="text-decoration: underline;">Faits saillants de la semaine : </span></strong></p>
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<p><strong>Zoom sur</strong>… le rapport World Economic Outlook (WEO) du FMI et les dernières prévisions de croissance ;</p>
<p><strong>Actualité régionale </strong>: le coût de la dégradation du littoral en Afrique de l'Ouest ; Infrastructure : 323 M USD de la BADEA destinés à la construction des routes dans les pays du G5 Sahel ;</p>
<p><strong>Burkina Faso </strong>: 4 projets remportés par des entreprises françaises dans le solaire ;</p>
<p><strong>Cap-Vert :</strong> maintien du taux de chômage et baisse du taux d’emploi en 2018 ;</p>
<p><strong>Côte d’Ivoire </strong>: bouclage du financement du projet aurifère de Yaouré ;</p>
<p><strong>Mali</strong> : La France apporte une aide alimentaire d’un montant de 1,5 M EUR pour 2019 ;</p>
<p><strong>Mauritanie :</strong> BP attribue à KBR un contrat Pré-FEED du projet de GNL Grand Tortue Ahmeyim (GTA) ;</p>
<p><strong>Niger</strong> : le gouvernement et GoviEx souhaitent développer l’uranium de Madaouela ;</p>
<p><strong>Sénégal </strong>: le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan scindé en deux entités.</p>bc9f4e08-8559-4611-874c-4d036bde1598Conclusion d'un accord historique entre Freeport-McMoran et le gouvernement indonésienLe gouvernement indonésien, Freeport-McMoran et Rio Tinto ont conclu un accord cadre de 3,85 Mds USD pour l’exploitation de la mine d’or et de cuivre de Grasberg en Papouasie, l’une des plus importantes au monde. Une fois l’accord en vigueur, l’entreprise publique minière indonésienne PT Inalum, émanation du gouvernement indonésien, deviendra l’actionnaire majoritaire de PT Freeport Indonesia (PTFI), société exploitant le gisement. La conclusion d’un accord entre Freeport-McMoran/Rio Tinto et PT Indonesia Asahan Aluminium (Inalum), entreprise publique minière indonésienne, solde de longues années de négociation entre les deux géants miniers et le gouvernement indonésien. Le gisement de Grasberg représente la plus grande mine d’or et la seconde mine de cuivre au monde, pour une production totale de 482,000 T de cuivre, 30 T d’or, et 82 T d’argent. Le total de ses réserves s’élèverait encore aujourd’hui à 14 Mds USD.L’accord cadre auquel sont parvenus le jeudi 12 juillet 2018, 2018-07-31T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><em>Le gouvernement indonésien, Freeport-McMoran et Rio Tinto ont conclu un accord cadre de 3,85 Mds USD pour l’exploitation de la mine d’or et de cuivre de Grasberg en Papouasie, l’une des plus importantes au monde</em><em>. Une fois l’accord en vigueur, l’entreprise publique minière indonésienne PT Inalum, émanation du gouvernement indonésien, deviendra l’actionnaire majoritaire de PT Freeport Indonesia (PTFI), société exploitant le gisement.</em></p>
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<p><em><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/bc9f4e08-8559-4611-874c-4d036bde1598/images/d248383b-fe81-4f30-8e4f-2e1afd01a4f9" alt="Source: https://pixabay.com/fr/" width="538" height="302" /><br /></em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La conclusion d’un accord entre Freeport-McMoran/Rio Tinto et PT Indonesia Asahan Aluminium (Inalum), entreprise publique minière indonésienne, solde de longues années de négociation entre les deux géants miniers et le gouvernement indonésien.</strong> Le gisement de Grasberg représente la plus grande mine d’or et la seconde mine de cuivre au monde, pour une production totale de 482,000 T de cuivre, 30 T d’or, et 82 T d’argent. Le total de ses réserves s’élèverait encore aujourd’hui à 14 Mds USD.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’accord cadre auquel sont parvenus le jeudi 12 juillet 2018, Freeport-McMoran, Rio Tinto et le gouvernement indonésien prévoit la cession, pour un montant de 3,85 Mds USD, de 41,6% des actions de la société PT Freeport Indonesia au gouvernement indonésien par le biais de la société Inalum.</strong> Au terme de l’accord, Inalum détiendra 51% du capital de PTFI, le reste étant détenu par Freeport MacMoran.</p>
<p style="text-align: justify;">Onze banques (étrangères et locales) ont manifesté leur intérêt pour financer la moitié de l’opération, l’autre moitié étant apportée par Inalum sur ses fonds propres. L’accord prévoit également une prorogation de la durée d’exploitation de la mine au profit de PTFI jusqu’en 2041. La convention conclue n’est cependant qu’un accord cadre, qui devra être complété dans les mois qui suivent pour permettre son entrée en vigueur.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>efc69ff0-fcac-49f4-b19e-60194624382fBrèves macroconomiques & sectorielles bimensuelles - juillet 2018 (1/2)Brèves macroéconomiques :L’Institut de Finance Internationale s’attend désormais à ce que l’inflation moyenne passe de 9,9% en 2017/2018 à 16,8% en 2018/2019Selon la Banque Centrale d’Iran, le prix de l’immobilier résidentiel à Téhéran a augmenté dans des proportions voisines de 9% sur le seul mois juin 2018. Calculée en glissement annuel, l’augmentation s’établit près de 46 %Le prix moyen d’une pièce d’or a franchi le seuil de 30 M d’IRR le 2 juillet. Il a augmenté de 70% par rapport à ce qu’il était au début du mois d’avril.Brèves sectorielles :D’après l’enquête conduite par Bloomberg, les exportations de pétrole brut et de condensats auraient diminué de 16% entre les deux premières semaines du mois de mai et les deux premières semaines du mois de juin.Selon les Douanes, sur les trois premiers mois de 2017/2018, les exportations de produits pétrochimiques se sont établies à 3,5 Mds USD en hausse de 1% en glissement annuel. Sur la même période, les exportations de condensats de ga2018-07-17T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;"><strong>Brèves macroéconomiques :</strong> </span></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>L’Institut de Finance Internationale s’attend désormais à ce que l’inflation moyenne passe de 9,9% en 2017/2018 à 16,8% en 2018/2019</li>
</ul>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Selon la Banque Centrale d’Iran, le prix de l’immobilier résidentiel à Téhéran a augmenté dans des proportions voisines de 9% sur le seul mois juin 2018. Calculée en glissement annuel, l’augmentation s’établit près de 46 %</li>
</ul>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Le prix moyen d’une pièce d’or a franchi le seuil de 30 M d’IRR le 2 juillet. Il a augmenté de 70% par rapport à ce qu’il était au début du mois d’avril.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="text-decoration: underline;">Brèves sectorielles :</span> </strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>D’après l’enquête conduite par Bloomberg, les exportations de pétrole brut et de condensats auraient diminué de 16% entre les deux premières semaines du mois de mai et les deux premières semaines du mois de juin.</li>
</ul>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Selon les Douanes, sur les trois premiers mois de 2017/2018, les exportations de produits pétrochimiques se sont établies à 3,5 Mds USD en hausse de 1% en glissement annuel. Sur la même période, les exportations de condensats de gaz se sont établies à 1,55 Md USD en baisse de 2,5% en glissement annuel.</li>
</ul>
<ul style="text-align: justify;">
<li>La production de produits pétrochimiques par la Compagnie Nationale de Pétrochimie a atteint 13 M T sur le 1<sup>er</sup> trimestre de l’année 2018-2019.</li>
</ul>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Selon les Douanes, sur les deux premiers mois de 2017/2018, près de 1,12 Md USD de produits agricoles et alimentaires ont été exportés depuis l’Iran, en prgression de 34 % en glissement annuel. L’Irak, l’Afghanistan, le Pakistan les Emirats Arabes Unis, la Russie, la Turquie et l’Inde sont les principaux pays de destinations. Les fruits (265 M USD), les légumes (257 M USD), le lait et les produits laitiers (114 M USD) et le safran (57 M USD) figuraient parmi les principaux postes d’exportations.</li>
</ul>
<ul>
<li style="text-align: justify;">Selon l’Iranian Mines and Mining Industries Development and Renovation Organization (IMIDRO), 1,9 M T d’acier fini et semi fini ont été produites au 1<sup>er</sup> trimestre de 2017/2018, soit une progression de 10% en glissement annuel.</li>
</ul>339dc909-fa57-4deb-a8e0-b5dddcfc62c5Informations économiques d'Afrique de l'Ouest anglophone, semaine 11 du 12 au 18 mars 2018Faits saillants de la semaine :- Nigéria : revue du FMI : sortie de récession en 2017, malgré une croissance hors pétrole et hors agriculture négative ; recul de l’inflation à 14,33% en février ; la NERC ouvre le marché des compteurs à la concurrence ; l’Etat de Kogi et Julius Berger s’associent pour le développement d’infrastructures ;- Ghana : un prêt de 100 M USD en négociation pour renforcer le dispositif de canalisation à Accra ; le service de la dette a représenté 42% du budget de l’Etat en 2017 ; le seul site d’enfouissement des déchets à Accra bientôt congestionné ; Anglo Gold Ashanti investit 500 M dans sa mine d’or d’Obuasi ;- Sierra Leone : le deuxième tour des Présidentielles opposera Julius Maada Bio et Samura Kamara.2018-03-16T00:00:00+01:00<p>Faits saillants de la semaine :</p>
<p>- Nigéria : revue du FMI : sortie de récession en 2017, malgré une croissance hors pétrole et hors agriculture négative ; recul de l’inflation à 14,33% en février ; la NERC ouvre le marché des compteurs à la concurrence ; l’Etat de Kogi et Julius Berger s’associent pour le développement d’infrastructures ;</p>
<p>- Ghana : un prêt de 100 M USD en négociation pour renforcer le dispositif de canalisation à Accra ; le service de la dette a représenté 42% du budget de l’Etat en 2017 ; le seul site d’enfouissement des déchets à Accra bientôt congestionné ; Anglo Gold Ashanti investit 500 M dans sa mine d’or d’Obuasi ;</p>
<p>- Sierra Leone : le deuxième tour des Présidentielles opposera Julius Maada Bio et Samura Kamara.</p>911bb71b-6786-4467-97fc-1c9f20170293Informations économiques d'Afrique de l'Ouest anglophone, semaine 9 du 26 février au 4 mars 2018Faits saillants de la semaine : - Nigéria : croissance du PIB à 0,8% en 2017 : une sortie de récession fragile qui repose principalement sur la reprise de la production pétrolière ; progression des entrées de capitaux : +139% en 2017 à 12,3 Mds USD ; la NIMASA prévoit une croissance de 2,5 à 5% pour l’industrie maritime en 2018-2019 ;- Ghana : le Président sensibilise les investisseurs américains et allemands aux opportunités du pays ; le Ghana souhaite renforcer le contrôle des exportations d’or et développer la transformation locale ; diminution de moitié des importations de gaz nigérian ;- Sierra Leone : la Sierra Leone reçoit 110 M USD de la BID pour la construction de routes ;- Appel d’offre : parution de 3 appels à manifestation et appel d’offre au Nigéria. 2018-03-05T00:00:00+01:00<p style="margin: 0cm 0cm 8pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #000000;"><span style="text-decoration: underline;">Faits saillants de la semaine</span> :</span></span></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 8pt;"><span style="color: #000000; font-family: Calibri;"> </span></p>
<p style="margin: 6pt 0cm 0pt;"><span style="color: windowtext; font-size: 11pt; font-weight: normal;"><span style="font-family: Calibri;">- Nigéria : croissance du PIB à 0,8% en 2017 : une sortie de récession fragile qui repose principalement sur la reprise de la production pétrolière ; progression des entrées de capitaux : +139% en 2017 à 12,3 Mds USD ; la NIMASA prévoit une croissance de 2,5 à 5% pour l’industrie maritime en 2018-2019 ;</span></span></p>
<p style="margin: 6pt 0cm 0pt;"><span style="color: windowtext; font-size: 11pt; font-weight: normal;"><span style="font-family: Calibri;">- Ghana : le Président sensibilise les investisseurs américains et allemands aux opportunités du pays ; le Ghana souhaite renforcer le contrôle des exportations d’or et développer la transformation locale ; diminution de moitié des importations de gaz nigérian ;</span></span></p>
<p style="margin: 6pt 0cm 0pt;"><span style="color: windowtext; font-size: 11pt; font-weight: normal;"><span style="font-family: Calibri;">- Sierra Leone : la Sierra Leone reçoit 110 M USD de la BID pour la construction de routes ;</span></span></p>
<p style="margin: 6pt 0cm 0pt;"><span style="color: windowtext; font-size: 11pt; font-weight: normal;"><span style="font-family: Calibri;">- Appel d’offre : parution de 3 appels à manifestation et appel d’offre au Nigéria.</span></span></p>
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