Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - Negociations-multilateralesFlux de publication de la direction générale du Trésor - Negociations-multilateralesFluxArticlesTag-Negociations-multilateralesCopyright 20242021-07-05T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.frebec8455-0068-4952-89be-a057aa4ff754Brèves de l'OMC n° 06 - Juin 2021 : Une équipe dirigeante au grand completBrèves de l'OMC n° 06 - Juin 2021 : Une équipe dirigeante au grand complet2021-07-05T00:00:00+02:00<p style="text-align: left;" align="center"><strong>Extrait de l'Edito : Une équipe dirigeante au grand complet </strong></p>
<p>Les quatre directeurs généraux adjoints de l’OMC, nommés par M<sup>me</sup> Ngozi Okonjo-Iweala début mai, ont tous pris leurs fonctions en juin. Deux femmes, une première !, l’Américaine Angela Ellard et la Costa Ricaine Anabel Gonzalez, et deux hommes, le Chinois Xiangchen Zhang et le Français Jean-Marie Paugam, aguerris de longue date aux questions de politique commerciale. Chacun d’entre eux s’est vu confier un portefeuille et fixer des résultats à atteindre (« deliverables ») clairement définis, susceptibles toutefois d’être revus à l’aune des conclusions de l’audit externe lancé en juin par la Directrice générale « <em>pour examiner objectivement le fonctionnement du Secrétariat</em> » et déterminer si l’OMC est équipée et dotée « <em>des ressources nécessaires pour le monde des années 2020 et au-delà</em> ».</p>
<p> Ainsi, Angela Ellard, docteure en droit et ancienne conseillère commerciale au sein du Congrès américain, est notamment chargée des affaires juridiques, des règles, du budget et de l’administration de l’OMC. Ses « deliverables » sont les négociations sur les subventions à la pêche et les questions liées au travail (jusqu’ici absentes de l’OMC et récemment introduites par les Etats-Unis dans les négociations pêche).</p>
<p> Anabel Gonzalez, ancienne ministre du Commerce et ancienne directrice chargée de l’agriculture à l’OMC, se voit confier entres autres sujets les services, les questions liées à l’accès au marché, la propriété intellectuelle ainsi que les marchés publics. Ses « deliverables » portent sur les conditions de concurrence équitables (« level playing field ») et les subventions industrielles, le commerce électronique, la réglementation intérieure des services et la facilitation de l’investissement qui font l’objet de trois initiatives conjointes lancées à Buenos Aires...</p>
<p> </p>4040cc38-2c3e-409c-b3c1-6d16d52bc364Brèves de l'OMC n° 01 - Janvier 2021 Brèves de l'OMC n° 1 - Janvier 20212021-01-29T00:00:00+01:00<p style="text-align: left;" align="center">Extrait de l'édito <strong>Années 20, Années XX ?</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’article XX du GATT symbolise et régit les enjeux de la santé et de l’environnement dans le commerce. Il en consacre la valeur, mais les relègue aussi à l’extérieur du système commercial : le développement durable reste principalement vu comme un motif d’exception au droit commun de l’OMC, comme si les règles du commerce ne pouvaient aussi le servir. Plusieurs signaux suggèrent que les années 2020 pourraient marquer un début d’inversion du paradigme.</p>
<p style="text-align: justify;"><em>Les leçons commerciales du COVID</em>. Dans un premier temps, assez bref, les membres de l’OMC ont utilisé les régimes d’exception sanitaire pour protéger leurs populations : les restrictions aux exportations de biens essentiels (masques, équipements de protection…) se sont multipliées au début de la crise. Rapidement le commerce des biens médicaux a été reconnu comme un facteur de sécurité sanitaire plutôt qu’une menace contre celle-ci. Le commerce <u>pour</u> la santé : c’est ce qui justifie la récente proposition introduite par l’Union européenne pour faciliter les échanges de produits sanitaires.</p>
<p style="text-align: justify;"><em>La réforme des subventions à la pêche</em>. Seule négociation multilatérale encore officiellement active, elle a été mandatée par les chefs d’Etats au titre des objectifs de développement durable. Elle poursuit un objectif avant tout environnemental : contribuer à la préservation des océans. Peu surprenant qu’elle ait déjà échoué en 2017 et 2020, puisqu’elle exige des négociateurs de l’OMC une transformation radicale de leur état d’esprit et méthodes : passer de l’échange mercantiliste traditionnel (« les torchons contre les serviettes ») à la coopération internationale pour la production d’un bien commun. Or, si l’organisation n’y réussit pas, elle perdra sa crédibilité. Comme le notait un de ses ambassadeurs : « ce n’est pas l’OMC qui sauvera le poisson mais le poisson qui sauvera l’OMC ».</p>9a3235ed-fd49-4446-a534-ac6fd7bde44eBrèves de l'OMC n° 9 - Septembre 2020 : Le Médecin malgré luiOMC2020-10-12T00:00:00+02:00<p>Extrait de l'éditorial : </p>
<p>Du drame humain et du marasme économique engendrés par la COVID pourrait-il émerger un enseignement positif pour l’OMC? Jusqu’ici son système semble avoir plutôt bien fonctionné pour contribuer à faire du commerce une force de lutte contre la pandémie.</p>
<p> Le défi n’était pas mince. Avec le confinement d’une partie de la planète début 2019, le commerce s’est effondré (entre -13 et -32 % prévus pour 2020). Aussi celui des biens médicaux qui représentent globalement 5% des échanges mondiaux. Peu de pays possédaient toutes les capacités de production des biens sanitaires essentiels, ni pour la protection des personnes (masques, blouses, gel hydro-alcooliques…), ni pour leur traitement (ventilateurs, molécules…). Les chaines d’approvisionnement étaient par ailleurs concentrées sur certains fournisseurs de composants dont l’Allemagne, la Chine et les Etats-Unis. Face à la pénurie, la plupart des pays ont d’abord cherché à préserver leurs stocks : facilitation des importations et restriction des exportations. L’addition de ces mesures, légitimes chacune, était de nature à faire empirer la situation globale faute de coordination.</p>
<p>Or, le système multilatéral a positivement réagi. Au niveau politique : dès mars 2020, le G20 appelait à une coopération transparente et à proportionner les restrictions au strict nécessaire, afin de préserver les chaines de valeur sanitaires et alimentaires. Appel relayé et traduit en actes par plusieurs appels et propositions à l’OMC (dont APEC, UE, groupe d’Ottawa…) pour garder les marchés ouverts et faciliter la circulation des médicaments et aliments. Pour quel résultat? L’OMC rapporte que 70% des mesures commerciales prises au premier semestre 2020 ont été liées au COVID : or, depuis la mi-mai les restrictions comptabilisées seraient en reflux et les mesures libéralisatrices désormais majoritaires. Individuellement, les Membres de l’OMC ont aussi montré une créativité commerciale inédite face à la crise : allègements de droits de douanes et taxes, simplifications réglementaires et normatives (certifications, autorisations de mises sur le marché), facilitation d’accès à la propriété intellectuelle de technologies sanitaires, assouplissement des conditions d’accès aux services de télémédecine, en offrent différents exemples ayant favorisé la fluidité de leurs approvisionnements...</p>7c0a1b9e-ff3b-4b74-a0b3-1dbbf00e92d5Brèves de l'OMC n°6 - juin 2020 : Africa Unite ?Brèves de l'OMC n°6 - juin 20202020-07-01T00:00:00+02:00<p><em>Extrait de l'Editorial</em> :</p>
<p style="text-align: justify;">Le célèbre refrain reggae pourrait bien rythmer la campagne visant à désigner la personne qui succèdera à Roberto Azevêdo à la tête de l’OMC.</p>
<p style="text-align: justify;">L’Afrique revendique depuis longtemps ce poste, qu’elle n’a jamais eu, au nom d’une rotation géographique des responsabilités, qui, si elle n’est pas de droit à l’OMC, est considérée avec une certaine bienveillance à Genève, au regard de la pratique des autres organisations internationales.</p>
<p style="text-align: justify;">L’Union Africaine a lancé l’an dernier une procédure qui devait aboutir cet été à la présentation d’une candidature unique, après arbitrage entre trois candidats en lice. Mais la démission imprévue de Roberto Azevêdo a chamboulé ce calendrier et déclenché une réaction du Nigéria, qui vient de présenter inopinément la candidature de Mme Ngozi Okonjo-Iweala, en lieu et place de son candidat initial, qui avait participé à la procédure africaine de sélection. Cette dernière, à la stature internationale reconnue (ancienne ministre des finances, ancienne directrice générale à la Banque Mondiale) a immédiatement bénéficié du désistement à son profit du candidat du Bénin et du soutien de la communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Mais son concurrent Egyptien, M. Hamid Mamdouh (ancien directeur des services à l’OMC), ne l’entend pas de cette oreille et son pays a obtenu un avis du conseil juridique de l’Union Africaine estimant que le Nigeria ne pouvait procéder unilatéralement au changement de son candidat. Il reviendra à la Commission Exécutive de l’Union Africaine de tenter de démêler l’écheveau, de préférence avant la date limite de dépôt des candidatures, fixée au 8 juillet...</p>ab7874f2-51aa-4868-aa96-d4476e066836Partenariat UE-Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP) : le Conseil donne mandat à la Commission pour négocier au nom de l’UECrédit photo EuroparlLe 22 juin dernier, le Conseil des ministres de l'Union européenne a entériné la décision donnant mandat à la Commission pour négocier au nom de l’UE le futur accord de partenariat ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique) qui doit permettre de remplacer l’Accord de Cotonou, en vigueur jusqu’au 29 février 2020.Les négociations formelles doivent débuter d’ici la fin du mois d’août 2018, conformément aux dispositions de l’Accord de Cotonou. L’Union européenne, par la voix de la Commission, affiche un haut niveau d’ambition pour le futur Partenariat ACP. En effet, elle espère réviser de manière substantielle l’Accord de Cotonou pour y inclure des priorités en matière de droits de l’Homme, de démocratie et de bonne gouvernance, de croissance économique et d'investissement, de développement durable avec prise en compte du changement climatique. L’approche ambitieuse de l’UE consiste en outre à proposer des solutions adaptées à chacune des zones partenaires (Afriq2018-06-27T00:00:00+02:00<p><img class="marge" src="/Articles/ab7874f2-51aa-4868-aa96-d4476e066836/images/566e3202-42e3-4066-a8d0-fd5bdbfca2c7" alt="Parlement européen" width="767" height="511" /></p>
<p>Crédit photo Europarl</p>
<p><img class="marge" src="/Articles/ab7874f2-51aa-4868-aa96-d4476e066836/images/ee0e1d60-d545-40e6-b657-947719b99e0d" alt="Infographie Accord Cotonou ACP UE" /></p>
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<p>Le 22 juin dernier, le Conseil des ministres de l'Union européenne a entériné la décision donnant mandat à la Commission pour négocier au nom de l’UE le futur accord de partenariat ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique) qui doit permettre de remplacer l’Accord de Cotonou, en vigueur jusqu’au 29 février 2020.</p>
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<p>Les négociations formelles doivent débuter d’ici la fin du mois d’août 2018, conformément aux dispositions de l’Accord de Cotonou. L’Union européenne, par la voix de la Commission, affiche un haut niveau d’ambition pour le futur Partenariat ACP. En effet, elle espère réviser de manière substantielle l’Accord de Cotonou pour y inclure des priorités en matière de droits de l’Homme, de démocratie et de bonne gouvernance, de croissance économique et d'investissement, de développement durable avec prise en compte du changement climatique.</p>
<p> L’approche ambitieuse de l’UE consiste en outre à proposer des solutions adaptées à chacune des zones partenaires (Afrique, Caraïbes et Pacifique), qui regroupent 79 pays au total, 48 en Afrique, 16 dans les Caraïbes et 15 dans le Pacifique. L’ACP de son côté a fait savoir qu’elle avait déjà arrêté sa position de négociation le 30 mai dernier dans le cadre d’un Conseil des ministres ACP.</p>
<p>La DG Trésor a participé à l’élaboration de ce mandat et a souhaité, dans ce cadre, mettre en avant les priorités portant sur la croissance économique avec notamment le renforcement des chaines de valeur, la mobilisation du secteur privé et l’amélioration du climat des affaires.</p>66d5b724-4e41-4e84-a89b-76acde3e0179Brèves de l'OMC n°3 - Mars 2018 : Breaking badCe mois de mars 2018 aura consacré une rupture : les Etats-Unis s’annoncent désormais prêts à agir hors des règles de l’OMC, chose qu’ils avaient soigneusement évitée jusqu’ici. Retour sur un glissement vers l’illégalité, entamé depuis plusieurs mois. Acte 1, février 2017 : les Etats-Unis bloquent le processus de recrutement de nouveaux membres de l’organe d’appel de l’OMC, position confirmée depuis plus d’un an. Corrosive et potentiellement destructrice pour un système multilatéral fondé sur le droit, cette politique n’est pas pour autant illégale puisque l’organisation fonctionne au consensus. Les Etats-Unis la justifient en outre par la formulation de griefs précis – sinon établis-, à portée systémique, tant sur les règles de travail de l’organe d’appel que le fond de certaines de ses décisions. Acte 2, début mars 2018 : les Etats-Unis annoncent et adoptent des droits de douanes destinés à restreindre leurs importations d’acier et d’aluminium, en invoquant leur sécurité nation2018-04-03T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Ce mois de mars 2018 aura consacré une rupture : les Etats-Unis s’annoncent désormais prêts à agir hors des règles de l’OMC, chose qu’ils avaient soigneusement évitée jusqu’ici. Retour sur un glissement vers l’illégalité, entamé depuis plusieurs mois.</p>
<p style="text-align: justify;"> Acte 1, février 2017 : les Etats-Unis bloquent le processus de recrutement de nouveaux membres de l’organe d’appel de l’OMC, position confirmée depuis plus d’un an. Corrosive et potentiellement destructrice pour un système multilatéral fondé sur le droit, cette politique n’est pas pour autant illégale puisque l’organisation fonctionne au consensus. Les Etats-Unis la justifient en outre par la formulation de griefs précis – sinon établis-, à portée systémique, tant sur les règles de travail de l’organe d’appel que le fond de certaines de ses décisions.</p>
<p style="text-align: justify;"> Acte 2, début mars 2018 : les Etats-Unis annoncent et adoptent des droits de douanes destinés à restreindre leurs importations d’acier et d’aluminium, en invoquant leur sécurité nationale, suite à une enquête menée au titre de leur loi interne (section 232 du trade expansion act de 1962). Certes, une majorité de membres de l’OMC considère que cette motivation n’est pas étayée et procède d’une interprétation abusive de l’exception de sécurité nationale (la Chine entend de ce fait engager un contentieux à l’OMC contre les Etats-Unis sur ce point). Du moins cette disposition existe-t-elle dans les textes de l’OMC (article XXI du GATT), même si les opinions divergent quant aux conditions dans lesquelles elle peut être employée. D’ailleurs cette question n’a jamais fait l’objet d’une décision contentieuse (voir notre édito de juillet 2018).</p>
<p style="text-align: justify;"> Acte 3, fin mars 2018 : les Etats-Unis annoncent leur intention de prendre des mesures de rétorsion contre la Chine, suite à une enquête menée au titre d’une autre loi interne (section 301 du trade act de 1974), reprochant à cette dernière des pratiques de transferts forcés de propriété intellectuelle imposées aux étrangers et d’approche intrusive des investisseurs chinois dans les secteurs de haute technologie. En réaction, les Etats-Unis annoncent à la fois vouloir porter l’affaire au contentieux devant l’OMC et prendre des mesures unilatérales de restriction aux investissements ainsi qu’un relèvement de leurs droits de douanes sur certaines exportations chinoises (aéronautique, spatial, armement, informatique..). S’ils passaient effectivement à l’acte sur ce dernier point, ils auraient toute chance de commettre une illégalité flagrante au regard des règles l’OMC. Ils reviendraient ce faisant sur l’un de leurs engagements majeurs, pris à l’occasion d’un contentieux engagé en 1998 par l’UE devant l’OMC (DS152), déjà sur la légalité de la fameuse «section 301» : les Etats-Unis s’y étaient engagés, de manière inconditionnelle, à ne pas l’employer pour adopter des mesures unilatérales de rétorsion, hors du cadre du règlement des différends. En d’autres termes, pour être employée légalement au regard de l’OMC, la «section 301» ne peut déboucher que sur une procédure devant l’organe de règlement des différends, à charge pour ce dernier d’autoriser d’éventuelles rétorsions contre un partenaire commercial.</p>213ff3c6-e76f-4136-9f10-2fb8710e04f5Trésor-Economics No. 150 - Economic sanctions: what have we learned from the recent and not so recent past?The use of economic sanctions as a tool for diplomacy is nothing new. The benchmark study by Hufbauer, Schott and Elliott published in 2007 inventories more than 200 sanctions episodes instituted since the beginning of the 20th century. More recent developments, such as the sanctions imposed against Russia or the upcoming lifting of sanctions against Iran, show that sanctions are still a very topical issue.Empirical work on the success of economic sanctions is still equivocal: the unique characteristics of each sanctions episode, such as the types of measures implemented, the nature of the policy goal being sought, or the coalition of sender countries, make comparative analysis a very complex task.Another factor complicating the task is the linkage between two separate goals that must be defined in each sanctions episode. These are the ultimate political goal and the intermediate economic goal sought to bring pressure to bear on the target country.Therefore, the effectiveness o2015-07-29T00:00:00+02:00<p>The use of economic sanctions as a tool for diplomacy is nothing new. The benchmark study by Hufbauer, Schott and Elliott published in 2007 inventories more than 200 sanctions episodes instituted since the beginning of the 20th century. More recent developments, such as the sanctions imposed against Russia or the upcoming lifting of sanctions against Iran, show that sanctions are still a very topical issue.</p>
<p>Empirical work on the success of economic sanctions is still equivocal: the unique characteristics of each sanctions episode, such as the types of measures implemented, the nature of the policy goal being sought, or the coalition of sender countries, make comparative analysis a very complex task.</p>
<p>Another factor complicating the task is the linkage between two separate goals that must be defined in each sanctions episode. These are the ultimate political goal and the intermediate economic goal sought to bring pressure to bear on the target country.</p>
<p>Therefore, the effectiveness of sanctions depends on a clearly defined intermediate economic goal that can actually bring about a change in a policy stance.</p>
<p>This issue of Trésor Economics uses an analysis of the microeconomic and macroeconomic mechanisms in play to propose a number of principles to improve the chances of success and thereby increase the effectiveness of sanctions, while minimising the economic costs for the sender countries. Ultimately, improving the effectiveness of sanctions enhances their credibility.</p>
<p style="text-align: center;"><img title="Trésor-Economics No. 150" src="/Articles/213ff3c6-e76f-4136-9f10-2fb8710e04f5/images/7270df8f-d128-4c34-beea-b3091408aa5e" alt="Trésor-Economics No. 150" /></p>ac4a0b94-12fe-4b3a-8a54-d8e6bd000153Trésor-Éco n° 150 - Sanctions économiques : quelles leçons à la lumière des expériences passées et récentes ? Le recours aux sanctions économiques comme instrument diplomatique est loin d'être récent. L'étude de référence publiée par Hufbauer, Schott et Elliott en 2007, répertorie ainsi plus de 200 cas de régimes de sanctions mis en place depuis le début du 20ème siècle. Encore récemment, les sanctions prises à l'encontre de la Russie ou la levée à venir des sanctions contre l'Iran montrent l'actualité du sujet.La littérature empirique demeure toutefois partagée sur le bilan des sanctions économiques : la singularité de chaque épisode de sanctions (par le type de mesures mise en œuvre, par la nature de l'objectif politique visé, ou encore par la coalition des pays émetteurs) rend en effet une analyse comparative particulièrement complexe. Un second facteur de complexité réside dans l'articulation entre deux objectifs distincts qui doivent être assignés à chaque régime de sanctions, à savoir un objectif politique final et un objectif économique intermédiaire par lequel s'exerce la pression su2015-07-29T00:00:00+02:00<p>Le recours aux sanctions économiques comme instrument diplomatique est loin d'être récent. L'étude de référence publiée par Hufbauer, Schott et Elliott en 2007, répertorie ainsi plus de 200 cas de régimes de sanctions mis en place depuis le début du 20ème siècle. Encore récemment, les sanctions prises à l'encontre de la Russie ou la levée à venir des sanctions contre l'Iran montrent l'actualité du sujet.<br /><br />La littérature empirique demeure toutefois partagée sur le bilan des sanctions économiques : la singularité de chaque épisode de sanctions (par le type de mesures mise en œuvre, par la nature de l'objectif politique visé, ou encore par la coalition des pays émetteurs) rend en effet une analyse comparative particulièrement complexe. <br /><br />Un second facteur de complexité réside dans l'articulation entre deux objectifs distincts qui doivent être assignés à chaque régime de sanctions, à savoir un objectif politique final et un objectif économique intermédiaire par lequel s'exerce la pression sur le pays cible. <br /><br />L'efficacité des sanctions suppose, dès lors, que l'objectif économique intermédiaire qui est poursuivi soit bien défini et ait une réelle capacité à infléchir une position politique. <br /><br />À partir d'une analyse des mécanismes microéconomiques et macroéconomiques en jeu, ce numéro de Trésor-Éco propose un certain nombre de principes permettant d'une part d'améliorer les chances de succès et, par conséquent, l'efficacité des politiques de sanctions et d'autre part de minimiser le coût économique induit pour les pays émetteurs. In fine, l'amélioration de l'instrument des sanctions permet également d'en renforcer la crédibilité.</p>
<p style="text-align: center;"><img title="Trésor-Éco n° 150" src="/Articles/ac4a0b94-12fe-4b3a-8a54-d8e6bd000153/images/82b78ca7-e87a-44be-8eed-fc9a3a898d07" alt="Trésor-Éco n° 150" /></p>