Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - Mesures-de-soutienFlux de publication de la direction générale du Trésor - Mesures-de-soutienFluxArticlesTag-Mesures-de-soutienCopyright 20242023-09-12T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fre4dc66f6-9d82-4c81-be9c-b94b9a2f683aPerspectives mondiales à l'automne 2023 : l'économie résiste à la montée des tauxL’activité mondiale résisterait mieux en 2023 que prévu au printemps, mais connaîtrait un rythme de croissance inférieur à sa moyenne pré-crise en 2023 comme en 2024. Si l’activité de certaines économies bénéficierait encore d’effets de rattrapage, la croissance des pays avancés serait freinée par la hausse des coûts de financement. Dans les pays émergents, l’activité resterait dynamique malgré un rebond en Chine plus limité qu’anticipé.2023-09-12T00:00:00+02:00<p>L'activité mondiale ralentirait en 2023 à +3,0 % (après +3,5 % en 2022). C'est en grande partie une conséquence du resserrement monétaire pour réduire l'inflation. En 2024, l'économie mondiale croîtrait au même rythme toujours inférieur à sa moyenne pré-covid (+3,0 %), la poursuite du ralentissement dans les pays avancés étant compensée par une croissance plus soutenue dans certains pays émergents.</p>
<p>Dans les économies avancées, l'activité a mieux résisté que prévu au premier semestre 2023 : le ravitaillement en énergie cet hiver a été maintenu en Europe, et les entreprises ont bénéficié du relâchement des tensions d'approvisionnement. Le ralentissement de l'activité en 2023 et 2024 reflète en premier lieu le durcissement monétaire et son impact sur l’investissement. La trajectoire de croissance de chaque pays dépend aussi de ses capacités de rattrapage résiduelles après la crise sanitaire, notamment en termes de consommation, plus importantes en zone euro qu'aux États-Unis, et de son degré d'exposition au commerce mondial, qui pèse particulièrement sur l'Allemagne.</p>
<p>Au sein des économies émergentes, l'activité resterait globalement dynamique en 2023, mais présenterait des premiers signes d’essouflement. En particulier, la Chine connaîtrait un rebond (+5,0 %) plus limité qu’initialement anticipé en raison de la faible reprise de la consommation et d’un soutien limité des autorités dans le contexte de la crise immobilière. En 2024, la plupart des économies émergentes bénéficieraient de la baisse des pressions inflationnistes et de la détente des politiques monétaires.</p>
<p>Le commerce mondial ralentirait fortement en 2023, traduisant la forte contraction des échanges à l'hiver 2022-2023, avant de se normaliser en 2024. La demande mondiale adressée à la France (cf. Graphique) baisserait légèrement en 2023, en lien avec la contraction des importations dans les pays avancés, avant de rebondir en 2024, portée en particulier par l’accélération de l'activité en zone euro.</p>
<p>L'évolution de l'inflation et les effets de la politique monétaire sur l'activité et sur le secteur financier constituent les principaux aléas pesant sur ce scénario.<br /> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-332" src="/Articles/e4dc66f6-9d82-4c81-be9c-b94b9a2f683a/images/2a2a4371-cf87-4975-a3e7-6dd7bb79fec9" alt="TE-332" /></p>
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<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong>IEA (2023), « <a href="https://www.iea.org/commentaries/europe-s-energy-crisis-what-factors-drove-the-record-fall-in-natural-gas-demand-in-2022" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Europe’s energy crisis: What factors drove the record fall in natural gas demand in 2022</a>? »</strong></li>
<li><strong>Commission européenne (septembre 2023), « <a href="https://economy-finance.ec.europa.eu/system/files/2023-09/ip255_en.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Prévisions économiques de l'été 2023 </a>».</strong></li>
<li><strong> FMI (juillet 2023), « <a href="https://www.imf.org/fr/Publications/WEO/Issues/2023/07/10/world-economic-outlook-update-july-2023#:~:text=R%C3%A9silience%20%C3%A0%20court%20terme%2C%20difficult%C3%A9s%20persistantes&text=La%20hausse%20des%20taux%20directeurs,5%2C2%20%25%20en%202024." target="_blank" rel="noopener noreferrer">Résilience à court terme, difficultés persistantes </a>», Mise à jour des perspectives de l’économie mondiale. </strong></li>
<li><strong>OCDE (juin 2023), « <a href="https://www.oecd-ilibrary.org/sites/4d811166-fr/index.html?itemId=/content/publication/4d811166-fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">La route est encore longue </a>», Perspectives économiques.</strong></li>
</ul>
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<p>L'année 2022 a pourtant été marquée par un choc d'inflation importée de plus de 4 points, qui a fortement affecté les dépenses et les recettes par plusieurs canaux.</p>
<p>En recettes, le dynamisme spontané des prélèvements obligatoires a été nettement supérieur à celui de l'activité. Ce fait stylisé important a été intégré aux prévisions dès le premier projet de loi de finances rectificative pour 2022 (juillet 2022). Ceci est surtout dû à la composition de la croissance, au dynamisme de la masse salariale, et à la forte croissance du bénéfice fiscal des entreprises en 2021, qui joue avec retard sur les recettes.</p>
<p>En dépenses, le choc a joué par deux canaux principaux : (i) l’indexation sur l’inflation d’une partie des dépenses ; (ii) les mesures mises en place progressivement à partir de l’automne 2021 pour protéger les entreprises et les ménages des conséquences de l’inflation.</p>
<p>À l'automne 2021 le PLF ne pouvait prévoir ni l'ampleur du choc énergétique ni les mesures qui seraient mises en place pour soutenir les ménages et les entreprises. Cependant, la capacité à réviser rapidement les prévisions, afin d'assurer un dimensionnement cohérent des mesures nouvelles, et la fermeté des engagements de solde ont permis d'atteindre un solde proche de la cible initialement fixée malgré les chocs sur les recettes et les dépenses (<em>cf.</em> Graphique).</p>
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<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-330" src="/Articles/cda76104-b01b-47cc-b436-bca788608e3e/images/14ea75f2-f364-4d97-abff-16f7de9cb5e2" alt="TE-330" /><br /> </p>
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<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Clavères G. (2022), « <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/c2ce3f56-6bee-43fa-ab63-22889e5682f1/files/6d949f45-8d2d-44fa-b62b-11b2071fce89" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Répartition des pertes dues à la dégradation des termes de l'échange énergétiques</a> », <em>Trésor-Éco</em>, n° 318.</strong></li>
<li><strong> Dubois E. (2023), « <a href="https://www.hcfp.fr/sites/default/files/2023-02/Note%20m%C3%A9thodologique%20HCFP%202023-1.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">L’élasticité des prélèvements obligatoires au PIB</a> », HCFP, <em>Note méthodologique</em>, n° 2023-01. </strong></li>
<li><strong> HCFP (2022), <a href="https://www.hcfp.fr/sites/default/files/2022-07/Avis%20HCFP%20n2022-2%20PLFR%201%202022-03-07-2022_0.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Avis n° HCFP-2022-2 relatif au premier projet de loi de finances rectificative pour 2022</a>.</strong></li>
<li><strong> Copin P., Dalbard J. (2022), « <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2022/01/13/la-strategie-d-emission-de-la-dette-souveraine-francaise" target="_blank" rel="noopener noreferrer">La stratégie d'émission de la dette souveraine française</a> », <em>Trésor-Éco</em>, n° 297.</strong></li>
</ul>
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<p>En 2022, la hausse des prix énergétiques et la dépréciation de l'euro impliquent pour la France une détérioration des termes de l'échange, c'est-à-dire du rapport entre les prix des exportations et des importations. La France étant importatrice nette d'hydrocarbures, la hausse de leur prix relatif entraîne mécaniquement une perte de revenu réel du pays – qui représente le pouvoir d'achat de la nation – qui pourrait atteindre 85 Md€ en 2022, soit environ 3 points de PIB par rapport à 2019 (situation avant la pandémie).</p>
<p>Cette estimation est obtenue dans un cadre statique ex ante afin d'isoler le choc énergétique avant diffusion et adaptation des comportements. Dans un cadre dynamique, les volumes importés peuvent diminuer en conséquence de la hausse des prix, expliquant que la dégradation effective de la facture énergétique de la France mesurée par les douanes soit plutôt de l'ordre de –2 ½ pts de PIB. Les entreprises peuvent également en partie répercuter la hausse de prix sur leurs exportations : en incluant la variation des prix des exportations et des importations hors énergie, le choc de termes de l'échange serait ramené à environ –1 ½ pt de PIB.</p>
<p>Via les mesures de soutien, l'État prendrait en charge plus de la moitié des pertes de revenu réel en 2022. Les ménages supporteraient en direct 6 % des pertes restantes estimées, et les entreprises 42 %, mais les entreprises ayant la capacité de transmettre en partie les hausses de prix des intrants aux consommateurs, transmission relativement élevée et rapide, le reste à charge des ménages serait augmenté d'autant.</p>
<p>Ces mesures de soutien ont été efficaces pour contenir l'inflation en France (la plus basse des pays de l'UE en octobre 2022), préserver le pouvoir d'achat des ménages et le tissu productif. Elles doivent cependant être complétées par des mesures de sobriété efficaces pour ne pas bloquer l'ajustement de la consommation d'énergie.</p>
<p>Financées aujourd'hui par endettement, les mesures prises reportent le coût de la facture énergétique sur les générations suivantes. Si un lissage dans le temps est justifié vu l'ampleur du choc, la compensation ne peut être permanente.</p>
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<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-318" src="/Articles/c2ce3f56-6bee-43fa-ab63-22889e5682f1/images/e92d7405-e5d1-40a3-a6d7-570add41bcb1" alt="TE-318" /></p>
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<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Amoureux V., Carnot N. et Laurent T. (2022), « <a href="https://blog.insee.fr/termes-echange-revenu-interieur-et-pouvoir-d-achat/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Termes de l’échange et revenu intérieur réel : mesurer le pouvoir d’achat de la nation</a> », Blog de l’Insee, septembre. <br /></strong></li>
<li><strong> Bourgeois A., Lafrogne-Joussier R. (2022), « <a href="https://www.insee.fr/fr/statistiques/6524161" target="_blank" rel="noopener noreferrer">La flambée des prix de l’énergie : un effet sur l’inflation réduit de moitié par le bouclier tarifaire </a>», <em>Insee Analyses</em>, n° 75.</strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>
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<p>This estimate is obtained in a static ex-ante framework in order to isolate the energy shock prior to its propagation and behavioural changes. In a dynamic framework, import volumes may decline when prices increase, which can explain French Customs’ slightly lower projection that the country’s energy costs will cause GDP to fall by 2.5 percentage points. Businesses may also pass on some of the price increases to their exports: when taking into account price changes of non-energy imports and exports, the terms-of-trade shock declines to around 1.5 percentage points of GDP.</p>
<p>With support measures, the French government is expected to shoulder more than half of real income losses in 2022, while households and businesses would directly bear 6% and 42% of the remaining estimated losses, respectively. As businesses would be able to pass on some of the rise in input prices to consumers relatively quickly and massively, it would add as much to the cost burden on households.</p>
<p>These support measures have been effective at curbing inflation in France – which in October 2022 had the lowest rate of inflation of all European Union (EU) Member States, – protecting household purchasing power and preventing bankruptcies. However, effective energy-saving measures are also needed in order to facilitate changes to energy consumption behaviour.</p>
<p>Currently funded by debt, the measures transfer the cost burden of France’s energy expenses on tomorrow’s generations. Although smoothing the cost over time is warranted given the magnitude of the shock, this offsetting cannot be a permanent solution.</p>
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<p><img class="marge" src="/Articles/d3fd6334-bb1e-4169-80b6-7384bf070387/images/eb42a633-e66b-4739-846f-87111d4b1f6d" alt="Visuel TE-318en" /></p>cf78116c-dcbf-4bbc-a4ad-e4326b79f370World economic outlook in autumn 2022: The economy is bruised, but not brokenThe global economy is facing headwinds, including higher energy prices and tighter monetary policies. It benefits from fiscal support and the gradual easing of supply pressures. As a result, global growth is expected to moderate in 2022 and 2023. The advanced economies would slow down but remain in growth. China would be penalised by the "zero Covid" strategy and Russia would record a sharp drop in GDP linked to the sanctions.2022-09-09T00:00:00+02:00<p>The world economy is expected to grow by 3.3% in 2022 despite record increases in commodity prices, exacerbated by Russia’s invasion of Ukraine. 2023 is also likely to be a resilient year, with projected growth of 3.1%.</p>
<p>Advanced economies are expected to slow amid monetary tightening and high energy prices. Still, moderate growth is forecast thanks to fiscal support measures such as the European recovery plan, room for catch-up in some countries and the gradual easing of supply chain disruptions. The United Kingdom stands out as an exception: it is projected to enter a recession in 2023, with the Bank of England abruptly raising rates in an attempt to tame particularly high inflation, a result of Brexit-related supply challenges and a lack of energy price regulation measures.</p>
<p>A sharp slowdown is projected for the Chinese economy, with the country’s zero-COVID policy and real estate crisis weighing on activity and government support measures doing little to help with pandemic-related uncertainty. In Russia, although capital controls and fiscal support measures helped to mitigate the immediate impact of sanctions, it looks as though the economy will enter a deep recession in 2022 and 2023.</p>
<p>After a powerful rebound in 2021, world trade in goods will likely remain strong in 2022 before slowing more sharply in 2023 (see chart on this page). Growth in foreign demand for French goods is expected to outpace world trade growth in 2022 – as European countries catch up on trade – but lag behind in 2023.</p>
<p>The main risks to this international scenario are geopolitical uncertainty, energy supply, the risk of de-anchored inflation expectations, policy-mix developments and climate risks.</p>
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<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/cf78116c-dcbf-4bbc-a4ad-e4326b79f370/images/d10bb639-cf23-49f9-9d3f-6da1ccddc8f5" alt="Visuel1 TE-312en" /></p>
<p style="text-align: center;"> </p>28444855-6fbd-4078-b83c-aba097fddb4cPerspectives mondiales à l'automne 2022 : l'économie plie mais ne rompt pasL’économie mondiale fait face à des vents contraires, notamment la hausse des prix de l’énergie et le resserrement des politiques monétaires. Elle bénéficie des soutiens budgétaires et du relâchement progressif des tensions d’offre. La croissance mondiale serait ainsi modérée en 2022 et en 2023. Les économies avancées ralentiraient mais resteraient en croissance. La Chine serait pénalisée par la stratégie « zéro Covid » et la Russie enregistrerait une forte baisse du PIB liée aux sanctions.2022-09-09T00:00:00+02:00<p>En 2022, l'économie mondiale enregistrerait une croissance de +3,3 % malgré une hausse historique des prix des matières premières, exacerbée par l'invasion de l'Ukraine par la Russie. L'activité mondiale serait également résiliente en 2023, avec une croissance prévue de +3,1 %.</p>
<p>Les économies avancées ralentiraient sous l'effet d'un resserrement monétaire et du niveau élevé des prix énergétiques. Elles continueraient toutefois à croître modérément, grâce aux soutiens budgétaires, en particulier au plan de relance européen, aux capacités de rattrapage dans certains pays et au reflux progressif des contraintes d'approvisionnement. Le Royaume-Uni fait figure d'exception : il connaîtrait une récession en 2023, alors que la banque centrale a relevé très rapidement ses taux face à une inflation particulièrement élevée, qui reflète les contraintes d'offre liées au Brexit et l'absence de mesures pour réguler les prix de l'énergie.</p>
<p>La Chine ralentirait fortement : la politique « zéro Covid » et la crise du secteur immobilier pèsent sur l'activité et le soutien public tarde à produire ses effets en raison de l'incertitude sanitaire. En Russie, malgré la mise en place de mesures de contrôle des capitaux et de soutien budgétaire qui ont amorti l'effet immédiat des sanctions, l'économie connaîtrait une récession marquée en 2022 et 2023.</p>
<p>Après un très fort rebond en 2021, le commerce mondial en biens resterait dynamique en 2022, avant un freinage plus marqué en 2023 (<em>cf.</em> graphique). La croissance de la demande mondiale en biens adressée à la France serait supérieure à celle du commerce mondial en 2022 – reflétant une dynamique de rattrapage du commerce des pays européens – mais lui deviendrait inférieure en 2023.</p>
<p>Les incertitudes géopolitiques, l'approvisionnement énergétique, le risque de désancrage des anticipations d'inflation, l'évolution du <em>policy-mix</em> et les risques climatiques constituent les principaux aléas pesant sur ce scénario international.</p>
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<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-312" src="/Articles/28444855-6fbd-4078-b83c-aba097fddb4c/images/a8741466-03ff-4877-aefc-f214143c2cb1" alt="TE-312" /></p>
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<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Federal Reserve Bank of New York (janvier 2022), <a href="https://libertystreeteconomics.newyorkfed.org/2022/01/a-new-barometer-of-global-supply-chain-pressures/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">A New Barometer of Global Supply Chain Pressures</a>. </strong></li>
<li><strong> Commission européenne (juillet 2022), « <a href="https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/ip_22_4511" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Prévisions économiques de l'été 2022</a> ». </strong></li>
<li><strong> FMI (juillet 2022), « Un horizon sombre et plus incertain », <em><a href="https://www.imf.org/fr/Publications/WEO/Issues/2022/07/26/world-economic-outlook-update-july-2022" target="_blank" rel="noopener noreferrer">World economic outlook update</a>. <br /></em></strong></li>
<li><strong> Bank of Finland (mai 2022), <a href="https://helda.helsinki.fi/bof/bitstream/handle/123456789/18406/bpb2204.pdf?sequence=1&isAllowed=y" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trade sanctions and Russian production</a>.<br /></strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>
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