Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - MedecineFlux de publication de la direction générale du Trésor - MedecineFluxArticlesTag-MedecineCopyright 20242019-08-05T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr2019332d-5cc9-4462-a5a0-44e5b5e0d0b1Actualité économique au Royaume-Uni du 24 juillet au 2 août 2019 Mise en place d’un nouveau Gouvernement conservateur au Royaume-Uni : parmi les principaux ministres nommés à la suite de l’élection de Boris Johnson au poste de Premier ministre, Andrea Leadsom qui était Speaker à la chambre des Communes dans le Gouvernement de Theresa May a hérité du poste de ministre de l’Economie, de l’Energie et de la Stratégie industrielle en remplacement de Greg Clark.2019-08-05T00:00:00+02:00<p><strong>ENERGIE – CLIMAT</strong></p>
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<li>La plus grande ferme éolienne offshore Ecossaise entre en activité</li>
<li>Le Labour dénonce la poursuite de l’exploitation du gaz de schiste</li>
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<p><strong>ENVIRONNEMENT</strong></p>
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<li>Londres devient la première ville à recevoir le label de « ville parc national »</li>
<li>Le changement climatique affecte fortement le RU</li>
<li>Les distances parcourues à vélo et à pieds augmentent en Angleterre</li>
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<p><strong>TRANSPORT</strong></p>
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<li>Boris Johnson se positionne favorablement sur le projet HS2</li>
<li>Le Maire du Grand Manchester pourrait introduire un régime de franchises de bus</li>
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<p><strong>NUMERIQUE</strong></p>
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<li>Un britannique dépose la première demande de brevet pour une invention créée par IA</li>
<li>Cinq millions de volontaires partagent leurs données génétiques pour faire avancer la médecine prédictive</li>
<li>Le comité parlementaire sur le numérique demande des explications à Facebook sur Cambridge Analytica</li>
<li>Le RU dote le Council for Internet Safety d’un nouveau comité de direction</li>
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<p><strong>RÉGIONS</strong></p>
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<li>Le Premier ministre a annoncé de nouveaux engagements pour les régions</li>
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<p><strong>INDUSTRIE</strong></p>
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<li>PSA pourrait transférer la fabrication de la Vauxhall Astra en Europe continentale en cas de Brexit dur</li>
<li>Le Gouvernement s’apprête à créer 10 ports francs après la sortie du RU de l’UE</li>
</ul>a0dfed15-fde4-4573-af9a-4a0f2a02aad9Le secteur nucléaire en ArgentineL’Argentine est dotée de trois réacteurs nucléaires qui produisent environ 5% de l’électricité du pays. Avec cinq réacteurs de recherche, l’Argentine est également très active dans le secteur de la médecine et bénéficie en la matièred’une reconnaissance internationale grandissante. Le programme nucléaire argentin est toutefois actuellement à l’arrêt en raison du contexte économique, mais les autorités n’abandonnent pas leurs projets de construire un réacteur supplémentaire et de poursuivre le développement à l’export. Génération d’électricitéL’Argentine compte actuellement 3 réacteurs à eau lourde pressurisée qui génèrent environ 5% de l’électricité du paysAtucha I : d’une puissance de 362 MW, le réacteur a été réalisé par l’ancienne filiale nucléaire de Siemens KWU (à présent Framatome). Commencé en 1968, il est entré en service en 1974 et arrive actuellement en fin de vie.Atucha II dispose d’une puissance de 745 MW. Le contrat commercial avait été signé avec Siemens en 1980 pour u2019-01-28T00:00:00+01:00<blockquote>
<p><em>L’Argentine est dotée de trois réacteurs nucléaires qui produisent environ 5% de l’électricité du pays. Avec cinq réacteurs de recherche, l’Argentine est également très active dans le secteur de la médecine et bénéficie en la matièred’une reconnaissance internationale grandissante. Le programme nucléaire argentin est toutefois actuellement à l’arrêt en raison du contexte économique, mais les autorités n’abandonnent pas leurs projets de construire un réacteur supplémentaire et de poursuivre le développement à l’export. </em></p>
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<h2><strong>Génération d’électricité</strong></h2>
<h4><strong>L’Argentine compte actuellement 3 réacteurs à eau lourde pressurisée qui génèrent environ 5% de l’électricité du pays</strong></h4>
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<li><strong>Atucha I</strong> : d’une puissance de 362 MW, le réacteur a été réalisé par l’ancienne filiale nucléaire de Siemens KWU (à présent Framatome). Commencé en 1968, il est entré en service en 1974 et arrive actuellement en fin de vie.</li>
<li><strong>Atucha II</strong> dispose d’une puissance de 745 MW. Le contrat commercial avait été signé avec Siemens en 1980 pour une mise en marche prévue en 1987, mais son inauguration n’a finalement eu lieu qu’en 2014 après plusieurs suspensions du projet.</li>
<li><strong>Embalse</strong> est un réacteur de type CANDU (technologie canadienne) de 648 MW entré en service en 1983 et qui est arrivé en fin de vie en 2015. Les travaux pour l'extension de vie de 30 ans sont quasiment terminés et porteront la puissance du réacteur à 683 MW.</li>
</ul>
<h4><strong>Les projets de construction de nouvelles centrales sont à l’arrêt</strong></h4>
<p>Alors que l’accord initial souscrit par le gouvernement de Cristina Kirchner en février 2015 prévoyait la construction de 2 nouveaux réacteurs (Atucha III et IV), le gouvernement argentin a décidé d’annuler l’un des projets en mai 2018 en raison de la crise économique que connaît le pays.</p>
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<li><strong>Atucha III (annulé - technologie Candu) : </strong>l’accord-cadre de coopération avec la Compagnie Nucléaire Nationale Chinoise (CNNC) prévoyait la construction du quatrième réacteur argentin sur le site d’Atucha pour une puissance de 750 MW. Le projet a été annulé en mai 2018 en raison de la crise économique.</li>
<li><strong>Atucha III (anciennement Atucha IV – technologie Hualong) : </strong>le second réacteur de l’accord-cadre devrait être maintenu et réalisé sur le site d’Atucha sur financement intégralement chinois et une mise en service en 2027 ou 2028. Il s’agirait du premier réacteur de ce type exporté par la Chine et <strong>le premier réacteur à eau légère en Argentine</strong>. Les détails devraient être connus au cours du premier semestre 2019.</li>
</ul>
<h4><strong>L’Argentine souhaite trouver des partenaires pour exporter le réacteur CAREM</strong></h4>
<p>Les autorités misent sur le développement du réacteur à eau pressurisée de petite puissance (moins de 140 MW) qui permettrait d’alimenter des régions mal connectées aux réseaux électriques. Le prototype d’environ 30 MW, qui devrait entrer en fonctionnement en 2021 ou 2022. Le schéma commercial est en cours de développement et les autorités souhaitent trouver des partenaires.</p>
<h2><strong>Réacteurs de recherche et médecine nucléaire</strong></h2>
<p>Dans le domaine de la médecine nucléaire, l’Argentine (via la CNEA) occupe une place importante avec ses 5 réacteurs de recherche et sa spécialisation est reconnue à l’international. Avec une production assurée essentiellement par le réacteur RA-3 (10 MW, mis en service en 1967), l’Argentine représente environ 5% de la production mondiale de radio-isotopes.</p>
<h4><strong>Construction du réacteur de recherche RA-10</strong></h4>
<p>La CNEA souhaite remplacer le réacteur RA-3 par un réacteur plus moderne, le RA-10 (de 30 MW), dont la mise en chantier s’est déroulée en 2016. Ce réacteur de recherche, développé par l’Invap avec financement de l’Etat argentin, est en cours d’assemblage et devrait entrer en fonctionnement pour le deuxième semestre du 2020. Ce projet fait l’objet d’une coopération avec le Brésil, l’Invap participant également aux études d’ingénierie du réacteur polyvalent RMB.</p>
<h4><strong>Exportation de réacteurs de recherche</strong></h4>
<p>La livraison en 2007 du réacteur OPAL (20 MW) à l'Australian Nuclear Science and Technology Organisation (ANSTO) représente la plus grande réussite à l’export de la compagnie. L’Invap a également remporté en 2018, la conception et la construction du réacteur néerlandais Pallas. Actuellement, l’entreprise travaille sur des contrats en Inde (réacteur de production de Molibdeno-99 en cours de construction), en Arabie Saoudite et au Brésil.</p>
<h4><strong>Centres de médecine nucléaire</strong></h4>
<p>L’Argentine dispose de plusieurs centres de médecine nucléaire et <strong>recherche des partenaires pour son centre de protonthérapie</strong> en construction dans la province de Buenos Aires. La conception de ce centre avait bénéficié d’une assistance technique française. À l’export, un contrat signé en février 2018 avec la Bolivie portant sur la fourniture « clef en main » de trois centres de médecine nucléaire et de radiothérapie dans les villes d’El Alto, La Paz et Santa Cruz de la Sierra. Un centre de production radio pharmaceutique sera également construit à Tarija.</p>
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<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/a0dfed15-fde4-4573-af9a-4a0f2a02aad9/images/e9bd9038-8864-4dfd-a6e3-2290f2c6a7bc" alt="Atucha" /></p>
<p>Crédit illustration <a class="mw-mmv-license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0066cc;">CC BY-SA 3.0</span></span></a></p>09e03484-031e-4533-be4e-05e3d48c73a6Document de Travail n° 2018/5 - Comment se déterminent les choix de spécialité et de région de formation des étudiants en médecineLa série des Documents de Travail présente des travaux menés au sein de la DG Trésor, diffusés dans le but d’éclairer et stimuler le débat public. Ces travaux n’engagent que leurs auteurs.L’organisation des études de santé en France s’articule autour de deux concours : la PACES en fin de première année, et les ECN en fin de sixième année qui permettent aux étudiants de choisir un poste d’interne, pour une spécialité et une région de formation données, en fonction du classement qu’ils ont obtenu. Après avoir analysé les évolutions passées relatives à ces deux concours, le document détermine les caractéristiques qui semblent déterminantes dans les choix pour une spécialité ou une région de formation, à partir d’une modélisation ad-hoc développée à cette fin. Cette modélisation permet en outre d’estimer, si entre choix de la spécialité ou choix de la région de formation, l’un prédomine ou non sur l’autre.Les principaux résultats montrent que les choix ne dépendent que très peu du se2018-07-06T00:00:00+02:00<blockquote>
<p>La série des Documents de Travail présente des travaux menés au sein de la DG Trésor, diffusés dans le but d’éclairer et stimuler le débat public. Ces travaux n’engagent que leurs auteurs.</p>
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<p>L’organisation des études de santé en France s’articule autour de deux concours : la PACES en fin de première année, et les ECN en fin de sixième année qui permettent aux étudiants de choisir un poste d’interne, pour une spécialité et une région de formation données, en fonction du classement qu’ils ont obtenu. Après avoir analysé les évolutions passées relatives à ces deux concours, le document détermine les caractéristiques qui semblent déterminantes dans les choix pour une spécialité ou une région de formation, à partir d’une modélisation <em>ad-hoc</em> développée à cette fin. Cette modélisation permet en outre d’estimer, si entre choix de la spécialité ou choix de la région de formation, l’un prédomine ou non sur l’autre.</p>
<p>Les principaux résultats montrent que les choix ne dépendent que très peu du sexe des étudiants et que le choix de la spécialité paraît prédominant relativement à celui de la région de formation. À cet égard, la forte différenciation entre spécialités et le relativement faible intérêt pour la médecine générale ou pour les disciplines liées à la prévention sont potentiellement des éléments à prendre en compte quant à l’allocation optimale de l’offre de soins concernant les besoins immédiats et à venir.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Document de Travail n° 2018/5" src="/Articles/09e03484-031e-4533-be4e-05e3d48c73a6/images/5d51b2f0-5718-4e45-b17c-745f3cc3cce8" alt="Document de Travail n° 2018/5" /></p>
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