Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - MaritimeFlux de publication de la direction générale du Trésor - MaritimeFluxArticlesTag-MaritimeCopyright 20242023-06-23T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.frc381f4f7-0843-43e2-82c2-570c3fd21bfeVisite d'une délégation d'une quinzaine d'entreprises françaises à l'occasion du salon PHILMARINEVisite d'une délégation d'une quinzaine d'entreprises françaises à l'occasion du salon PHILMARINE2023-06-23T00:00:00+02:00<p><img class="marge" title="Visite d'une délégation française à l'occasion de PHILMARINE" src="/Articles/c381f4f7-0843-43e2-82c2-570c3fd21bfe/images/2ca5c81a-d642-4da0-9920-7c40e692dab5" alt="Visite d'une délégation française à l'occasion de PHILMARINE" /></p>
<p> </p>
<p>A l'occasion de la 8ème édition du salon de l'industrie maritime Philippines PHILMARINE, une délégation d'une quinzaine d'entreprises françaises de l'industrie maritime et de la protection de l'environnement dont la venue a été organisé par le GICAN du 20 au 22 juin 2022 à Manille. Le salon s'est conclu par une "Journée de coopération technique Philippine - France Maritime" organisé par l'Autorité de l'indutrie maritime des Philippines (MARINA), en partenariat avec le GICAN. </p>
<p>Ce séminaire s'est inscrit dans le cadre de la promotion de l'industrie maritime des Philippines et du renforcement du partenariat avec la France et du transfert de technologies dans les domaines de la sécurité et de la sûreté maritime ainsi que de la protection de l'environnement marin. </p>
<p>Lors du séminaire, l'administrateur de la MARINA Atty. Hernani Fabia a rappelé l'importance du mémorandum d'accord (MoA) signé en novembre 2022 qui a scellé le partenariat entre les Philippines et la France en matière de sécurité maritime. Cet accord a abouti au déploiement de l'expert maritime français (FME) Emeric Faure auprès de la MARINA, afin de fournir une assistance technique à la MARINA dans le domaine de la sécurité maritime, et notamment de la flotte domestique de navires à passagers.</p>26d311e4-aaa6-4860-b02a-828202ec272aLe transport maritime en SuèdeLe transport maritime en Suède2022-09-26T00:00:00+02:00<p><em>La Suède bénéficie du plus long littoral de l’UE (plus de 3 000 km) ainsi que d’un positionnement stratégique via ses accès à la mer du Nord, à la mer Baltique et, par liaison ferroviaire, à la mer de Norvège (2/3 des exportations suédoises de fer transitent par Narvik). Le transport maritime revêt une importance significative pour l’économie du pays (70 % du volume du trafic international de marchandises, 0,7 % du PIB). La Suède compte ainsi l’un des acteurs majeurs sur le marché : l’entreprise Stena. </em><em>Les infrastructures portuaires sont généralement détenues par les municipalités et gérées par des entreprises publiques. L’Etat et plusieurs ports suédois ont mis en place diverses initiatives vertes avec pour objectif la neutralité carbone du transport maritime d’ici à 2050.</em></p>b3125a82-4a51-4eed-a759-a2c2283a7452Rencontre de MARINA avec le service économique de Manille et l’attaché de protection civile et de gestion de crise de l’ambassade de France à Singapour. MARINA est l’autorité de l'industrie maritime, l'agence gouvernementale en charge des Affaires Maritimes aux Philippines.2022-03-30T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><span style="caret-color: #000000; color: #000000; font-family: 'Helvetica Neue', serif, EmojiFont; font-size: 12pt;"><span style="font-size: 12pt;"><img class="marge" title="MARINA" src="/Articles/b3125a82-4a51-4eed-a759-a2c2283a7452/images/b30dd576-95aa-4d91-800a-ee2a2284305f" alt="Marina" />MARINA s’est entretenue avec le Service économique de Manille et Jean-Michel Dumaz, attaché de protection civile et de gestion de crise à Singapour, afin d’explorer le potentiel de coopération entre la France et les Philippines </span></span><span style="caret-color: #000000; color: #000000; font-family: 'Helvetica Neue', serif, EmojiFont; font-size: 12pt;"><span style="font-size: 12pt;">en matière de sécurité portuaire relative aux matières dangereuses et intervention d'urgence. </span></span><span style="caret-color: #000000; color: #000000; font-family: 'Helvetica Neue', serif, EmojiFont; font-size: 12pt;"><span style="font-size: 12pt;"> Ce fût l’occasion d’échanger sur l’expertise et les capacités françaises dans le domaine maritime. MARINA a également fait part de la priorité mise sur la modernisation du secteur maritime philippin et l’importance particulière portée aux aspects environnementaux.</span></span><span style="caret-color: #000000; color: #000000; font-family: 'Helvetica Neue', serif, EmojiFont; font-size: 12pt;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></span></p>f72ca643-7b48-4418-8367-fc42cfa81158Brèves économiques du Danemark #17Actualités économiques et financières au Danemark2021-07-19T00:00:00+02:00<p>Les principaux titres sont :</p>
<ul>
<li>Le Danemark accueillera la conférence ministérielle de l’AIE en juin 2022 ;</li>
<li>Partenariat entre TDC Net et Better Energy pour la construction de parcs solaires ;</li>
<li>Ørsted va construire un nouveau parc éolien offshore aux États-Unis ;</li>
<li>Le Danemark est le deuxième pays de l’UE où les prix de l’immobilier ont le plus augmenté en 2021 ;</li>
<li>Manque de main-d’œuvre qualifiée et non-qualifiée ;</li>
<li>Le Danemark, sixième nation maritime du monde ;</li>
<li>Amazon pourrait arriver sur le marché danois à l’automne 2021 ;</li>
<li>Royal Unibrew acquiert MC Energy ;</li>
<li>Reprise de l’activité des hôtels, à un niveau toujours plus faible qu’avant la crise ;</li>
<li>Investissement de 60 M € pour Muna Therapeutics.</li>
</ul>e876edb9-f19c-4f47-b2b3-3e48c8dcb41aHorizon ASEAN n°36Horizon ASEAN n°362021-07-19T00:00:00+02:00<p><img class="marge" title="e" src="/Articles/e876edb9-f19c-4f47-b2b3-3e48c8dcb41a/images/d8ace77b-c6dc-4deb-a2e4-c2895f4f90f5" alt="e" /></p>
<p> </p>
<blockquote>
<p>Sommaire</p>
</blockquote>
<p><strong>Région</strong></p>
<ul>
<li><a href="#région">Le tourisme à l’épreuve de la crise du Covid-19 dans l’ASEAN</a></li>
</ul>
<p><strong>Singapour</strong></p>
<ul>
<li><a href="#singapourmaritime">Signature d’un partenariat franco-singapourien sur le maritime </a></li>
</ul>
<p><strong>Philippines</strong></p>
<ul>
<li><a href="#JEC">Retour sur le 9ème Comité économique conjoint France-Philippines du 2 juillet 2021</a></li>
<li><a href="#philippineseco">L’économie philippine face au Covid-19 : bilan de la crise à nos jours et perspectives de court terme </a></li>
</ul>
<p><strong>Vietnam</strong></p>
<ul>
<li><a href="#vietnamecobleue">Le « Dragon rouge » et l’économie bleue : les enjeux économiques maritimes du Vietnam </a></li>
</ul>
<p><strong>Thaïlande</strong></p>
<ul>
<li><a href="#thaîlandecovid">La sortie de crise de l’économie thaïlandaise retardée par une nouvelle vague de Covid-19</a></li>
</ul>
<p><strong>Birmanie</strong></p>
<ul>
<li><a href="#birmanie">Effets du coup d’Etat militaire sur le commerce extérieur de la Birmanie</a></li>
</ul>
<p> </p>cbb6b592-5c1f-49d6-8c2d-aaf1244807349ème Comité économique conjoint France-Philippines : rencontre virtuelle entre Franck Riester et Ramon Lopez Franck Riester, ministre délégué auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l'Attractivité, a rencontré le 2 juillet 2021 Ramon Lopez, ministre philippin du Commerce et de l’Industrie lors du 9ème Comité économique conjoint France-Philippines. Ce fût l’occasion de s’entretenir avec plusieurs Administrations et agences gouvernementales philippines au sujet de nos relations économiques et commerciales bilatérales.2021-07-05T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="JEC 2021" src="/Articles/cbb6b592-5c1f-49d6-8c2d-aaf124480734/images/06c8ca97-9f8f-4c40-90a8-4f797807741d" alt="Franck Riester et Ramon Lopez" /></p>
<p style="text-align: justify;">Ce Comité mixte fut l'occasion pour les ministres d'échanger un point de situation sur la situation économique et sanitaire ainsi que sur les plans de relance respectifs de la France et des Philippines. Les ministres ont également échangé leurs points de vue sur la réforme de l’OMC et les derniers développements du G7, mais aussi sur les enjeux d'intégration régionale, notamment les accords commerciaux régionaux, et les relations économiques de la France avec l’ASEAN et la zone indopacifique. Les deux pays ont convenu d’améliorer le commerce et les investissements bilatéraux dans les secteurs d’intérêt commun.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;">Les discussions techniques du 9<sup>ème</sup> Comité économique conjoint ont été menées par le vice-ministre du Commerce et de l’Industrie Ceferino Rodolfo et le sous-directeur des relations économiques bilatérales de la DG Trésor Denis Le Fers. De nombreuses Administrations et agences gouvernementales étaient présentes du côté français (Direction générale du Trésor, ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, AFD, DGAC, CNES, CNC) et philippin (ministère du Commerce et de l’Industrie, ministère des Affaires étrangères, ministère de l’Agriculture, ministère de l’Énergie, ministère des Transports, PCG, PMMA, MARINA, BCDA, PhilSA, FDCP, TESDA). Les deux parties ont convenu de poursuivre et de renforcer leur coopération économique dans de nombreux domaines tels que l’agriculture, les énergies décarbonées ou encore le secteur maritime.</p>be9e000a-e65a-4378-b3c9-870bbc9ee15dLe transport maritime et l’activité portuaire en IndonésiePar sa position stratégique et sa croissance, l’Indonésie a un fort potentiel pour être un acteur majeur du transport maritime mondial. Ce développement se heurte au manque d’infrastructures, à des faiblesses logistiques et à une faible attractivité pour les investisseurs étrangers. Le développement de l’axe maritime reste une priorité du Président Jokowi, le gouvernement ayant poursuivi des programmes d'infrastructures et des réformes logistiques, avec le soutien des bailleurs dont l’AFD. 2021-06-15T00:00:00+02:00<p><img class="sans-marge" title="transport" src="/Articles/be9e000a-e65a-4378-b3c9-870bbc9ee15d/images/651caabd-3f36-4692-b860-0b91ed830330" alt="transport" /></p>
<blockquote>
<p>Les difficultés du développement du transport maritime</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Située à la croisée des océans Indien et Pacifique, l’Indonésie occupe un emplacement maritime stratégique, 40% du trafic maritime mondial traversant ses eaux. </strong>Cependant, en raison de plusieurs difficultés détaillées ci-après, le trafic international reste inférieur à son potentiel : en 2019, le trafic de conteneurs atteint 14,8 M TEU (+5% en ga), contre 38 M TEU (+1,6% en ga) à Singapour, 26 M TEU (+5% en ga) en Malaisie et 13,7 M TEU (+5% en ga) au Vietnam d’après les données de la Banque mondiale. Le port de Jakarta (Tanjung Priok) compte pour près de la moitié de ce trafic (6,8 M TEU en 2019), devant celui de Surabaya (Tanjung Perak) avec 20% du trafic (2,9 M TEU en 2019). Malgré la crise du covid-19, qui a surtout affecté le trafic au premier semestre 2020, le trafic conteneur a légèrement augmenté en 2020 (+2,3% en ga, illustration 1).</p>
<p style="text-align: center;"><img class="sans-marge" title="trafic maritime" src="/Articles/be9e000a-e65a-4378-b3c9-870bbc9ee15d/images/e41d22c0-a453-4010-a8dc-e017db54d9de" alt="trafic maritime" /></p>
<p style="text-align: center;"><em>Illustration 1 : évolution du trafic maritime de conteneurs dans les prots indonésiens</em></p>
<p style="text-align: center;"><em>(Source : PT Pelindo I, II, III, IV. Les ports commerciaux indonésiens sont gérés par ces 4 entreprises publiques)</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’essor du transport maritime permettrait de faire du pays une plaque tournante du commerce mondial, de renforcer la compétitivité de l’économie indonésienne et de réduire les inégalités inter-îles mais il est encore freiné par le manque d’infrastructures, en particulier dans l’est du pays, ainsi que par le manque d’efficacité de la chaîne logistique. </strong>Il convient de noter que la situation s’améliore tout de même depuis plusieurs années. En effet, dans le classement <em>Logistics Performance Indicators (LPI) </em>de la Banque Mondiale <a title="" href="#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a>, l’Indonésie passe de la 63<sup>e</sup> place en 2016 à la 46<sup>e</sup> place en 2018, enregistrant des progrès notamment pour la facilité d’organisation des échanges internationaux, la qualité des services logistiques, la traçabilité des cargaisons et le respect des délais. Cependant, des difficultés persistent dans l’efficacité des procédures douanières et la qualité des infrastructures (bien qu’en progrès), l’Indonésie restant moins bien classée que ses principaux concurrents en ASEAN (Singapour 7<sup>e</sup>, Thaïlande 32<sup>e</sup>, Vietnam 39<sup>e</sup> et Malaisie 41<sup>e</sup>). Des progrès restent à réaliser pour simplifier les relations entre les nombreux acteurs et améliorer les procédures opérationnelles dans les ports (notamment douanières) pour réduire les coûts et les délais logistiques. Enfin, malgré une amélioration de la connectivité du pays dans les réseaux maritimes internationaux de transport de marchandises (index LSCI) ces dernières années, l’Indonésie reste moins bien classée que ses principaux concurrents en ASEAN (illustration 2).</p>
<p style="text-align: center;"><img class="sans-marge" title="LCSI" src="/Articles/be9e000a-e65a-4378-b3c9-870bbc9ee15d/images/1262ccbc-ffc6-471a-afd4-d5d4f096d64e" alt="LCSI" /></p>
<p style="text-align: center;"><em>Illustration 2 : <strong>Liner Connectivity Shipping Index (LCSI)</strong><strong> de l’Indonésie et de ses principaux concurrents en ASEAN</strong></em></p>
<p style="text-align: center;"><em>Cet index traduit la connectivité du pays par rapport à son intégration dans les réseaux de transport maritime internationaux. Il agrège entre autres le nombre de mouvements de porte-conteneurs, la capacité embarquée par les navires, la taille maximum des navires pouvant être accueillis ou encore le nombre de transporteurs dans les différents ports. Il prend comme référence une base de 100 en 2004 pour la Chine.</em></p>
<p style="text-align: center;"><em>(Source : United Nations Conference on Trade and Development, Banque Mondiale)</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le manque d'investissement dans les infrastructures portuaires s’explique aussi par les restrictions imposées aux investisseurs et opérateurs étrangers. </strong>L’investissement étranger dans le secteur portuaire est ainsi limité, les PPP dans le secteur portuaire sont encore jugés peu attractifs et le cabotage est réservé aux entreprises à capital indonésien majoritaire (y compris pour le transport de conteneurs vides). De plus, la multiplicité des acteurs indonésiens (ministères, opérateurs publics portuaires, autorités portuaires et compagnies nationales) peut compliquer le cadre réglementaire et l’attractivité pour les investisseurs étrangers.</p>
<blockquote>
<p>Les perspectives de renforcement du secteur maritime</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’Indonésie a pour objectif de développer ses infrastructures portuaires (ajouts et rénovations) afin qu’elles soient plus intégrées dans les routes internationales et mène plusieurs projets en ce sens.</strong> Dans le cadre de son National Port Master Plan, le gouvernement a accompagné le développement d’une centaine de ports ces dernières années, dont notamment la modernisation et l’extension du port congestionné de Jakarta (phase 1 du New Priok Container Terminal (+1,5 M TEU de capacité) en service depuis 2016, deux prochaines phases en préparation), la modernisation du port de Makassar, la création du port en eau profonde de Patimban à Java Ouest (avec un financement de la JICA) et celle du port de Kuala Tanjung à Sumatra Nord. Afin d’améliorer la connectivité du pays, le programme d’autoroute maritime (visant à favoriser le développement de lignes domestiques vers les régions isolées de l’Est du pays) se poursuit, bien qu’il rencontre encore des difficultés en raison de la non-réciprocité des échanges depuis les régions les plus à l’Est notamment. Dans le plan de développement national à moyen terme (RPJMN 2020-2024), le gouvernement prévoit le renforcement de la connectivité nationale et le développement de l’économie maritime, dont le transport maritime, avec la modernisation de 24 ports stratégiques dont le renforcement de 7 hubs portuaires (Medan, Pontianak, Jakarta, Surabaya, Makassar, Bitung et Sorong) (illustration 3).</p>
<p style="text-align: center;"><img class="sans-marge" title="renforcements ports" src="/Articles/be9e000a-e65a-4378-b3c9-870bbc9ee15d/images/8160ed9f-a07d-47c3-908e-2a5677796b66" alt="renforcement ports" /></p>
<p style="text-align: center;"><em>Illustration 3 : programme du gouvernement pour le renforcement des ports principaux</em></p>
<p style="text-align: center;"><em>(Source : plan de développement national à moyen terme (RPJMN) 2020-2024)</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le gouvernement poursuit des réformes pour améliorer la logistique. </strong>Il travaille notamment à la mise en place d’un guichet unique national (INSW), accélérée en raison de la crise covid-19. Un projet de fusion des quatre opérateurs publics portuaires (Pelindo) est en cours de discussion, ce qui permettrait de réduire les coûts logistiques, et renforcer et harmoniser la performance des ports, afin de créer un système plus intégré à travers le pays.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La loi omnibus pour la création d’emplois adoptée fin 2020 représente également une opportunité pour l’attractivité des investissements étrangers. </strong>Depuis plusieurs années, l’Indonésie a assoupli les conditions pour l’investissement dans les opérations portuaires (réduction des exigences de fonds propres notamment).</p>
<blockquote>
<p>Une coopération franco-indonésienne existante mais à renforcer</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’AFD a financé deux tranches d’un prêt de politique publique avec d’autres bailleurs pour l’appui à la réforme logistique et portuaire. </strong>Ce programme, mené entre 2015 et 2019, a contribué à améliorer la performance des ports, la qualité des services logistiques et la facilité des échanges. Pour ce programme, l’AFD avait également mobilisé une expertise du Grand Port Maritime du Havre et de l’Institut Portuaire de l’Enseignement et de la Recherche.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Plusieurs entreprises françaises sont présentes dans le secteur. </strong>CMA-CGM est leader du marché international de conteneurs et développe ses activités de stockage et de logistique. Louis Dreyfus Armateurs fait partie de la joint-venture Sinarmas LDA Maritime, leader du transport domestique d’huile de palme, de nickel et de charbon, qui prévoit de développer ses activités de logistique et de services portuaires. Dans le secteur portuaire, Gaussin Manugistique a fourni des équipements de manutention électrique et contribué au plan de développement du port de Surabaya.</p>
<p style="text-align: justify;">Les programmes de renforcement d'infrastructures portuaires, le développement de l’industrie navale indonésienne, de même que la sécurité et la communication maritime pour la réduction des accidents de navires peuvent représenter des opportunités de coopération pour les entreprises françaises.</p>
<div><hr align="left" size="1" width="33%" />
<div id="ftn1">
<p><a title="" href="#_ftnref1" name="_ftn1">[1]</a> <a href="https://lpi.worldbank.org/international/global/2018">https://lpi.worldbank.org/international/global/2018</a></p>
</div>
</div>5a4d99ee-1f2b-412d-84f3-40585b491845L’industrie portuaire et les activités maritimes au NigériaL’industrie portuaire et les activités maritimes au Nigéria2021-05-07T00:00:00+02:00<h4 style="text-align: justify;">Avec 852 kms de côtes, le Nigéria a le plus long littoral d’Afrique de l’Ouest et la majorité de l’acheminement des marchandises se fait par voie maritime. Les activités sont partagées à concurrence de 2/3 à l’import (équipements industriels, pétrole raffiné, produits chimiques, denrées alimentaires) et 1/3 à l’export (composé à 80% de pétrole brut). Le marché du fret est ainsi estimé à 10 Mds USD par an. Sous l’impulsion de ses deux principaux ports, Apapa et Tincan, le pays mène aussi de vastes projets pour moderniser ses infrastructures et tenter de réduire leur congestion. Certaines entreprises françaises comme Bolloré et CMA CGM occupent une place stratégique sur ce marché.</h4>
<h4 style="text-align: justify;"> </h4>
<h4 style="text-align: justify;">Autorités et infrastructures</h4>
<p style="text-align: justify;"><strong><u>Autorités et régulation</u></strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les activités maritimes sont placées sous l’autorité de la <em>Nigerian Maritime Administration and Safety Agency</em> (NIMASA). Cette agence régule le transport maritime et les activités côtières, mène des inspections, des sauvetages et assure la surveillance des eaux nigérianes. A ses côtés, la <em>Nigerian Port Authority </em>(NPA) est l’agence portuaire fédérale qui a se charge de la gouvernance et la gestion des opérations des 6 ports principaux. Elle opère en lien avec le <em>Nigerian Shippers’ Council</em> (NSC), organe fédéral en charge de la régulation économique du secteur des chargeurs au Nigéria.</p>
<p style="text-align: justify;">Plusieurs lois encadrent le secteur dont le <em>Merchant Shipping Act</em> de 2007, qui a permis la création de la NIMASA et pose le cadre légal des pratiques marchandes : enregistrements, transferts, emplois…</p>
<p style="text-align: justify;"><strong><u>Infrastructures nationales et concurrence régionale</u></strong></p>
<p style="text-align: justify;">En 2018, les ports nigérians ont accueilli 4 009 navires qui ont acheminé 73,2 millions de tonnes (Mt) de marchandises. Les activités se répartissent sur les 6 grands ports du Nigéria, dont les deux principaux sont à Lagos : <strong>Apapa</strong> et <strong>Tincan Island</strong>, opéré par <strong>Bolloré</strong>, concentrent près de la moitié des activités maritimes du pays (26% et 22% respectivement) et la majorité du fret. Ensuite, près de Port Harcourt se trouvent deux ports : <strong>Onne</strong> (36%), d’où s’exporte la grande majorité du pétrole brut nigérian et <strong>Rivers</strong> (5%), port de fret d’importance modeste. Viennent ensuite les ports de <strong>Warri</strong> (8%) à dominante commerciale et de <strong>Calabar</strong> (3%) dans l’Etat de Cross River.</p>
<p style="text-align: justify;">Le Nigéria a un volume de transit plus faible que ses concurrents régionaux avec 1,2 M d’Equivalents Vingt Pieds (EVP<a title="" href="#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a>) annuels sur l’ensemble de ses ports dont 19 Mt de volume annuel à Apapa et 16 Mt à Tincan. Onne, plateforme d’exportation de pétrole brut chiffre à 26 Mt ses échanges annuels, dont 80% des volumes maritimes sortants du pays. S’agissant des importations, les ports du pays font face à un problème de congestion qui entraine parfois un report vers les pays voisins comme le Bénin et le Togo. A titre d’exemple, un conteneur à Apapa reste en moyenne immobilisé près de 30 jours, contre 12 à Cotonou. En 2018, la Banque mondiale classait le Nigéria 110ème sur 160 en terme de logistique<a title="" href="#_ftn2" name="_ftnref2"><sup>[2]</sup></a>. A ce titre, Lomé occupe la première place régionale en containers avec 1,5 M d’EVP et 22,6 Mt échangées en 2019, tandis qu’Abidjan comptait 730 000 EVP et 26 Mt de fret en 2019. A l’échelle continentale, les pays d’Afrique de l’Ouest possèdent des infrastructures bien plus modestes que l’Egypte, l’Afrique du Sud ou le Maroc. Rapporté au niveau mondial, les ports d’Afrique comptent pour seulement 4% du tonnage total. </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h5 style="text-align: justify;">Plusieurs projets structurants portés par des investisseurs privés </h5>
<p style="text-align: justify;"><strong><u>Des projets portuaires ambitieux pour désengorger les ports d’Apapa et Tincan.</u></strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le plus important projet portuaire actuel se trouve à Lekki au sein de la <em>Lagos Free Zone </em>(annexes 5 & 6), à 65 kilomètres de Lagos. La zone doit accueillir à partir de 2023 le premier port en eau profonde du pays pour un montant d’investissement de 1,3 Md USD, sur 90 hectares avec 3 quais conteneurs pour une capacité initiale de 1,5 M d’EVP, susceptible d’être à terme portée à 2,7 M. Ce projet est le fruit d’un partenariat entre la <em>China Harbour Engineering Company</em> (52,5%), le groupe singapourien Tolaram (22,5%), l’Etat de Lagos (15%) et la <em>Nigerian Port Authority </em>(NPA) à 5%. Le groupe chinois a obtenu la concession du futur port pour une durée de 45 ans. <strong>CMA CGM</strong>, via sa branche <strong>CMA Terminals</strong>, a obtenu la sous concession pour opérer le terminal à conteneurs.</p>
<p style="text-align: justify;">A Onne, 10 M USD ont été investis en 2019 dans de nouvelles grues pour améliorer le terminal à container et prendre en charge une part plus importante du fret nigérian.</p>
<p style="text-align: justify;">Dans l’Etat d’Akwa Ibom (Sud-Est), à Ibaka, un projet de port en eau profonde couvrant 2 565 hectares et estimé à 4,2 Mds USD est en phase d’étude. Un consortium composé du groupe <strong>Bolloré</strong> pour la gestion et de <em>PowerChina International </em><em>Group</em> pour la construction a été sélectionné.</p>
<p style="text-align: justify;">Dans le transport de passagers enfin, Lagos a mis en place au cours de l’année 2020 le <em>Lagos Ferry Services</em> (LAGFERRY) aujourd’hui composé de 14 ferrys accessibles au public autour de la lagune de Lagos. Cette activité espère toucher 480 000 passagers par jour et passer à terme à 30 dessertes.</p>
<p style="text-align: justify;"><u><strong>Des projets structurants sont susceptibles d’avoir un impact sur le développement du secteur</strong> </u></p>
<p style="text-align: justify;">Le Nigéria dispose à Bonny Island dans l’Etat de Rivers de 6 trains de liquéfaction de gaz et d’un septième actuellement en chantier, opérés par la société NLGN, qui devrait permettre une production annuelle de 30 millions de tonnes de gaz liquide d’ici 2024. Afin d’acheminer cette nouvelle production, le Conseil Exécutif Fédéral a validé<a href="https://nipc.gov.ng/2020/10/13/nigeria-votes-us461-9mn-for-deep-seaport-construction-in-bonny/"> la construction d’un port en eau profonde à Bonny Island pour un coût estimé de 462 MUSD.</a> Le projet sera financé via un partenariat public-privé et doit permettre d’augmenter les capacités d’accueil pour les méthaniers. À l'échelle mondiale, le Nigéria était en 2018 le 5ème exportateur de GNL avec 6,5% de part de marché et le premier africain.</p>
<p style="text-align: justify;">A Lagos, le groupe Dangote a également lancé la construction d’une usine d’engrais mais aussi le chantier de sa raffinerie à Lekki. Plus importante raffinerie du continent africain, d’un coût estimé à 15 Mds USD, elle devrait modifier le modèle des échanges d’hydrocarbures du pays en réduisant les exportations de pétrole brut et les importations de produits raffiné tout en permettant d’exporter des produits à plus forte valeur ajoutée. Prévue pour être opérationnelle en 2022, elle pourrait traiter 650 000 barils par jour, soit un tiers de la quantité aujourd’hui importée.</p>
<p style="text-align: justify;">Un projet concurrent mené par le groupe BUA d’une capacité de 200 000 barils par jour devrait aussi voir le jour dans l’Etat d’Akwa Ibom (Sud-Est) et contribuer à doper l’activité du projet portuaire d’Ibaka.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h5 style="text-align: justify;">Une présence française multiforme</h5>
<p style="text-align: justify;"><strong><u>Bolloré Africa Logistics </u></strong></p>
<p style="text-align: justify;">La concession du principal terminal à conteneurs du port de Tincan (<em>Tincan Island Container Terminal Ltd. – TICT</em>) a été accordée en 2006 à un consortium formé de <strong>Bolloré Ports</strong> (52%) et d’un partenariat chinois (48%) constitué de <em>China Merchants Holding International</em> (CMHI) et <em>China Africa Development Fund</em> (CADF). Ce contrat a été signé pour une durée de 20 ans. TICT a consenti de lourds travaux d’aménagement afin d’améliorer les capacités du port qui dispose aujourd’hui d’un quai de 770 mètres et de 13,5 mètres de tirant d’eau ainsi que d’un parc de 24 hectares pouvant stocker 20 000 containers pour une capacité annuelle de 650 000 EVP. TICT emploie aujourd’hui plus de 600 personnes.</p>
<p style="text-align: justify;">A noter que l’autre filiale du groupe français, <strong>Bolloré </strong><strong>Transport & Logistics</strong>, achemine des marchandises par voie maritime (Apapa) mais aussi par voie aérienne et dispose de barges pour le transport local.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong><u>CMA CGM</u></strong></p>
<p style="text-align: justify;">Au Nigéria, <strong>CMA CGM</strong> est le 2<sup>ème</sup> opérateur sur le marché des conteneurs après le groupe néerlandais APT Terminals. En 2014, CMA CGM, via sa filiale <strong>CMA Terminals</strong>, a acquis auprès de l’opérateur philippin ICTSI 25% du terminal à conteneurs du futur port de Lekki dont elle a obtenu la sous concession pour le terminal conteneurs (cf « projets » supra). L’entreprise dispose de bureaux à Apapa, Onne ainsi qu’à Kano.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong><u>Piriou</u></strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le chantier naval <em>West Atlantic Shipyard</em> appartenant au groupe breton <strong>Piriou</strong> emploie plus de 400 personnes. Situé à Port Harcourt, il construit principalement des navires d’assistance à l’industrie offshore mais répare et entretient aussi tous types de navires.</p>
<p style="text-align: justify;"> Un secteur engorgé et un temps frappé par les conséquences de la Covid-19</p>
<p style="text-align: justify;">Le principal frein au développement du secteur portuaire tient à l’engorgement dans la zone. Une multitude de causes y participent, dont certaines indépendantes des opérateurs portuaires car liées aux infrastructures routières et à l’absence de liaison ferroviaire d’accès aux ports.</p>
<p style="text-align: justify;">Ainsi, le transport local au sein des ports et les frais de terminaux se montent en moyenne 2 055 USD à Lagos contre 285 USD au port de Tema au Ghana et 208 USD sur la plateforme de Durban en Afrique du Sud.</p>
<p style="text-align: justify;">En outre, certaines lois encadrent les entreprises étrangères :</p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Le<em> Nigerian Cabotage Act</em> : en vigueur depuis 2003, prévoit pour les activités de transport domestique, et notamment d’hydrocarbures, que le vaisseau batte pavillon nigérian et appartienne à un Nigérian ;</li>
<li>Le <em>Oil & Gas Industry Content Development Act</em>, impose aux armateurs de passer par un représentant local du fournisseur étranger pour leur approvisionnement en hydrocarbures et de prendre en compte la part de contenu local lors de l’appréciation des réponses à leurs appels d’offres.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Enfin, La pandémie de Covid-19 a eu des effets négatifs sur le marché du fret dès le mois de février 2020, la fermeture des usines chinoises ayant ralenti les importations du premier partenaire commercial du Nigéria. En avril, l’imposition d’une quarantaine de 14 jours pour les navires à l’arrivée a entrainé une crise chez les transitaires et un allongement des délais de livraison. Fin avril, il fallait 50 jours pour sortir un container du port d’Apapa et 16 jours à Tincan. Le ralentissement des échanges et la diminution de 60% du fonctionnement des ports ont eu lieu dans un contexte d’augmentation des attaques de pirates au large des côtes du Nigéria.</p>
<p style="text-align: justify;">Le redémarrage de l’économie chinoise a entraîné un début de reprise du trafic à l’importation à partir de septembre 2020 et un désengorgement progressif des flux de navires et de containers.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<div>
<div id="ftn1" style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ftnref1" name="_ftn1"><sup>[1]</sup></a> L’EVP est l’appellation du container correspondant à sa taille standard (20 pieds = 6,1 mètres)</p>
</div>
<div id="ftn2">
<p style="text-align: justify;"><a title="" href="#_ftnref2" name="_ftn2">[2]</a> Classement Logistic Performance Index, <a href="https://lpi.worldbank.org/international/scorecard/radar/254/C/NGA/2018#chartarea">LPI</a>, Banque Mondiale, 2018</p>
</div>
</div>3b5689ca-06ce-44cc-a3fd-b69e55088f82Entretien avec M. Delfin Lorenzana, Ministre de la Défense de la République des PhilippinesMadame Michèle Boccoz, Ambassadeur de France aux Philippines, accompagnée du Chef de Service économique de Manille, s'est entretenue avec Monsieur Delfin Lorenzana, Ministre de la Défense de la République des Philippines le 2 mars 2021 au camp Aguinaldo (Quezon City).2021-03-15T00:00:00+01:00<p><img class="sans-marge" src="/Articles/3b5689ca-06ce-44cc-a3fd-b69e55088f82/images/e6f57a09-1a03-47a3-8733-7c4dfc1aac5f" alt="M. Delfin Lorenzana, Ministre de la Défense de la République des Philippines" />Dans le cadre de cet entretien, la stratégie de la France dans le corridor indopacifique a été évoquée ainsi que nos échanges bilatéraux en matière de défense, dans le prolongement de l'accord de coopération de défense signé en 2016. Ce dernier a pour objectifs de renforcer notre coopération à travers des visites de haut niveau, d'organiser des consultations politique de défense, des formations et exercices de renforcement des capacités ainsi que de développer la coopération navale. </p>
<p>Le ministre a souligné la qualité de l'aide financière proposée par le Trésor en soutien de l'offre remise par Naval Group à la Marine philippine pour la constitution d'une force sous-marine.</p>e72e9729-2960-423f-9589-45406e6e4de7Rencontre avec les garde-côtes philippins sur le thème de la sûreté maritimeL'entretien de Mme l'Ambassadeur Michèle Boccoz avec l'Amiral George Villareal Ursabia, commandant des garde-côtes, a été l'occasion de réactualiser les perspectives de coopération bilatérale dans le domaine de la sûreté maritime.2021-03-15T00:00:00+01:00<p><img class="marge" title="Gabriela Silang" src="/Articles/e72e9729-2960-423f-9589-45406e6e4de7/images/1ae2b1d0-8b52-48c8-be68-78d37afe9587" alt="Gabriela Silang" />La France, pays maritime et nation du Pacifique avec ses territoires d'outre-mer, partage des enjeux communs avec les Philippines, notamment pour ce qui relève de la protection des populations face aux catastrophes naturelles et aux conséquences du changement climatique, mais aussi pour ce qui concerne la protection de la biodiversité et des espaces de pêche, et le principe de libre circulation en mer.</p>
<p>Mme l'Ambassadeur Michèle Boccoz et le Service économique ont également visité le Gabriela Silang, navire livré par le chantier naval OCEA des Sables d'Olonne aux garde-côtes philippins en avril 2020.</p>
<p>Le Gabriela Silang est le plus grand patrouilleur de haute mer en aluminium au monde. Depuis son arrivée aux Philippines, il a été déployé afin de ravitailler les populations touchées par le typhon Ulysse en novembre 2020 et plus largement en réponse à la crise de Covid-19 à travers le transport de matériel médical.</p>ae2cf8cc-b1f1-497c-afda-293432b6bf2aCLS signe un contrat dans la météorologie marine avec l’agence de météorologie indonésienne (BMKG)CLS a signé le 23 novembre 2020 un contrat avec le BMKG (agence de météorologie indonésienne) pour un projet de renforcement de ses capacités météorologiques marines. Il s’agit du troisième projet financé par le Trésor français pour le BMKG depuis 2012, faisant ainsi de la météorologie un axe fort de la coopération bilatérale franco-indonésienne avec la mobilisation de l’expertise reconnue des entreprises françaises.2020-11-24T00:00:00+01:00<p><img class="sans-marge" title="signature MMS1" src="/Articles/ae2cf8cc-b1f1-497c-afda-293432b6bf2a/images/78aee467-94e3-4011-83e0-55c44c4eae67" alt="signature MMS1" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le 23 novembre 2020, CLS (filiale du CNES et de la CNP) et le BMKG (Agence de Météorologie, Climatologie et Géophysique indonésienne) ont signé un contrat pour un projet de renforcement des compétences météorologiques marines</strong>. Ce projet, nommé « Maritime Meteorological System 1, MMS1 », a pour objectif d’améliorer le système d’observation existant et la précision des prévisions météorologiques grâce à une modélisation fine, tout en accompagnant le développement de l’expertise du BMKG par la formation à la météorologie marine. Il viendra renforcer la durabilité des activités maritimes indonésiennes, une priorité de développement du gouvernement indonésien.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La météorologie est un axe privilégié de coopération bilatérale entre la France et l’Indonésie, sur lequel le Service économique a porté ses efforts par l'accompagnement de plusieurs projets depuis plusieurs années.</strong> Ce projet MMS1 succède ainsi à deux projets financés par le Trésor depuis 2012 sur le renforcement des capacités météorologiques terrestres du BMKG et mis en œuvre par Météo France International (MFI). Le volet maritime sera en outre complété par un second projet intitulé MMS2 financé sur prêt de l’Agence Française de Développement.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Lors de la cérémonie de signature (tenue par visioconférence), l’Ambassadeur de France en Indonésie, M. Olivier Chambard, la directrice générale du BMKG, Mme Dwikorita Karnawati, et le Président de CLS, M. Christophe Vassal, ont insisté sur le caractère stratégique de ce partenariat bilatéral pour le renforcement des compétences du BMKG</strong>. Il a également été souligné l’intégration et la qualité de l’offre française qui permettra de répondre aux besoins du BMKG, notamment la constitution d’une « équipe France » entre CLS et ses partenaires français dont MFI, Atos, Alseamar, Nke-Instrumentation, OTT, Sterela. Ce projet illustre ainsi la confiance renouvelée du BMKG dans l’expertise française.</p>
<p><img class="sans-marge" title="signature MMS1" src="/Articles/ae2cf8cc-b1f1-497c-afda-293432b6bf2a/images/5d84fb65-f83e-4830-bbc6-5d95b4a2456e" alt="signature MMS1" /></p>
<p><img class="sans-marge" title="signature MMS1" src="/Articles/ae2cf8cc-b1f1-497c-afda-293432b6bf2a/images/10d9c385-3d6b-463b-8893-12f748ed1d92" alt="signature MMS1" /></p>bb2cee39-5066-45d9-9a2f-770bfe99bac5Le transport maritime au PortugalLe transport maritime au Portugal2020-10-26T00:00:00+01:00<p>Résumé : Le développement des transports maritimes constitue un enjeu majeur au Portugal : le pays dispose d’un ministère dédié à la mer et entend s’appuyer sur sa position géographique privilégiée, à la croisée des continents européen, américain et africain, pour développer ses transports et infrastructures maritimes. Le port de Sines est le fer de lance de cette ouverture multipolaire mais les ambitions de développement suscitent des tensions géopolitiques sur fond de rivalité Etats-Unis/Chine.</p>a710e78c-c476-415f-948a-f844ebab9b6eHorizon ASEAN 33La résilience des économies de l’ASEAN devrait être moins forte qu’attendue en 2020 mais les perspectives de rebond restent solides en 2021 | Les défis de la transition énergétique en ASEAN | La loi « omnibus » sur la création d’emploi en Indonésie : une volonté de disruption économique |Singapour, en bonne voie pour bénéficier de la nouvelle loi de sécurité imposée à Hong Kong |Vietnam - Coronavirus : l’impact sur le secteur de l’électronique2020-10-20T00:00:00+02:00<p><img class="marge" title="Horizon ASEAN" src="/Articles/a710e78c-c476-415f-948a-f844ebab9b6e/images/3160c1fa-6d8d-47ed-9039-834f86975db1" alt="Horizon ASEAN" /></p>
<blockquote>
<p>Sommaire</p>
</blockquote>
<p><strong>Conjoncture : la résilience des économies de l’ASEAN devrait être moins forte qu’attendue en 2020 mais les perspectives de rebond restent solides en 2021</strong></p>
<p> </p>
<p><strong>Les défis de la transition énergétique en ASEAN</strong></p>
<p>L’ASEAN est particulièrement exposée aux effets du changement climatique, mais la région dispose de plusieurs leviers d’actions pour accélérer la transition énergétique.</p>
<p> </p>
<p><strong>La loi « omnibus » sur la création d’emploi en Indonésie : une volonté de disruption économique</strong></p>
<p>La loi omnibus a pour ambition de rompre avec la tradition protectionniste de l’économie indonésienne.</p>
<p> </p>
<p><strong>Singapour, en bonne voie pour bénéficier de la nouvelle loi de sécurité imposée à Hong Kong</strong></p>
<p>La loi de sécurité adoptée à Hong Kong en juin 2020 n’a pas été sans effet sur Singapour, qui comme Hong Kong représente un hub pour les activités financières et de commerce dans la région.</p>
<p> </p>
<p><strong>Vietnam - Coronavirus : l’impact sur le secteur de l’électronique</strong></p>
<p>Au 1er semestre les exportations du secteur électronique semblent résister à la crise du COVID-19 mais le Vietnam devrait subir la baisse des ventes à l’échelle mondiale, avant une reprise fin 2020.</p>
<p> </p>
<p><strong>EVFTA : l’accord de libre-échange vu pour les Vietnamiens</strong></p>
<p>L’accord de libre-échange Union européenne-Vietnam (EVFTA) fait du Vietnam le deuxième pays d'Asie du Sud-Est à avoir conclu un traité commercial avec l’Union européenne, après Singapour.</p>
<p> </p>
<p><strong>Le Laos se rapproche d’un défaut de paiement</strong></p>
<p>La crise sanitaire engendrée par l’épidémie de Covid-19 touche durement une économie souffrant depuis longtemps d’importantes vulnérabilités structurelles.</p>
<p> </p>
<p><strong>L’économie maritime à Singapour, une nécessaire transformation face aux défis globaux</strong></p>
<p>Le secteur maritime singapourien reste très vulnérable à de fortes incertitudes géopolitiques, une compétition accrue et aux enjeux climatiques.</p>
<p> </p>
<p><strong>Towards zero waste, Singapour et la gestion des déchets</strong></p>
<p>Singapour fait face au défi de la production et de la gestion durable de ses déchets et s’est fixé un objectif ambitieux : devenir une nation zéro déchet en 2030.</p>
<p> </p>
<p><strong>Annexes statistiques</strong></p>fa6b77ad-cdf8-4137-888a-fcbcb23b5d3dHorizon ASEAN 30 (janvier 2020) Forte présence française aux festivals SWITCH et fintech de Singapour | Promotion de l’industrie 4.0 à Singapour, en Malaisie et en Thaïlande | Assouplissement monétaire dans les pays de l’ASEAN pour soutenir l’activité | Le secteur maritime en Indonésie : des opportunités à saisir | L’énergie, un secteur stratégie et prioritaire en Birmanie | Mise en place d’un écosystème AgriFoodTech à Singapour | Annexes statistiques2020-01-22T00:00:00+01:00<h4 style="text-align: center; color: #006ce5;"><strong><img class="sans-marge" title="Horizon ASEAN" src="/Articles/fa6b77ad-cdf8-4137-888a-fcbcb23b5d3d/images/bddc01df-e8d3-4af1-99ed-7f0c6d5c6e42" alt="Horizon ASEAN" /></strong></h4>
<h4 style="text-align: center; color: #006ce5;"><strong>Sommaire</strong></h4>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><strong>Forte présence française aux festivals SWITCH et <em>fintech</em> de Singapour</strong></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><strong>Promotion de l’industrie 4.0 à Singapour, en Malaisie et en Thaïlande</strong></p>
<p style="text-align: center; color: #006ce5;"><em>La transition vers l’industrie 4.0 est un enjeu majeur pour Singapour, la Malaisie et la Thaïlande. Singapour met l’accent sur l’adoption des technologies de pointe, la recherche et l’innovation, tandis que les politiques malaisienne et thaïlandaise visent à progresser vers des activités à plus forte valeur ajoutée. </em></p>
<p style="text-align: center; color: #006ce5;"> </p>
<p style="text-align: center;"><strong> Assouplissement monétaire dans les pays de l’ASEAN pour soutenir l’activité</strong></p>
<p style="text-align: center; color: #006ce5;"><em>Après avoir remonté leur taux directeur courant 2018, les principales banques centrales de la région ont procédé en 2019 à un assouplissement de leur politique monétaire en soutien à l’activité, dans un contexte de ralentissement du commerce mondial. La récente pause dans l’assouplissement monétaire américain rend toutefois incertaine la poursuite des baisses de taux dans la région.</em></p>
<p style="text-align: center; color: #006ce5;"> </p>
<p style="text-align: center;"><strong> Le secteur maritime en Indonésie : des opportunités à saisir</strong></p>
<p style="text-align: center; color: #006ce5;"><em>Plus grand Etat archipel du monde, l’Indonésie cherche à devenir une puissance maritime mais doit faire face aux défis de la mise à niveau des infrastructures et de la protection des richesses environnementales. </em></p>
<p style="text-align: center; color: #006ce5;"> </p>
<p style="text-align: center;"><em> </em><strong>L’énergie, un secteur stratégie et prioritaire en Birmanie</strong></p>
<p style="text-align: center; color: #006ce5;"><em>Le développement des infrastructures énergétiques représente un enjeu de taille pour l’économie birmane. La France et la Birmanie ont axé leur coopération économique sur ce secteur et les projets des entreprises françaises représentent aujourd'hui 45% de la puissance électrique installée.</em></p>
<p style="text-align: center; color: #006ce5;"> </p>
<p style="text-align: center;"><em> </em><strong>Mise en place d’un écosystème AgriFoodTech à Singapour</strong></p>
<p style="text-align: center; color: #006ce5;"><em>En dépit de sa production agroalimentaire et de ses ressources foncières limitées, Singapour se positionne rapidement en tant que plaque tournante de l’AgriFoodTech en Asie-Pacifique. </em></p>
<p style="text-align: center;"><strong> </strong></p>
<p style="text-align: center;"><strong>Annexes statistiques</strong></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"> </p>605654cb-dc5c-4106-b9db-b92f1f02d30aLe vaste potentiel du secteur maritime en IndonésieEn tant que plus grand Etat archipel du monde et situé sur les grandes routes commerciales maritimes l’Indonésie possède tous les atouts pour être une puissance maritime, ce qui est l’un des objectif du président Joko Widodo. Le secteur doit toutefois faire face à de nombreux défi, en particulier la mise à niveau des infrastructures et la protection des richesses environnementales. 2019-11-06T00:00:00+01:00<p style="text-align: center;">En tant que plus grand Etat archipel du monde et situé sur les grandes routes commerciales maritimes l’Indonésie possède tous les atouts pour être une puissance maritime, ce qui est l’un des objectif du Président Joko Widodo. Le secteur doit toutefois faire face à de nombreux défis, en particulier la mise à niveau des infrastructures et la protection des richesses environnementales. Actuellement, la gestion non durable des ressources et la pollution menacent directement les secteurs de la pêche et du tourisme. La coopération institutionnelle entre la France et l’Indonésie dans le secteur maritime est dense mais nos entreprises peinent encore à tirer parti de l’ensemble des opportunités offertes.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Indonésie maritime" src="/Articles/605654cb-dc5c-4106-b9db-b92f1f02d30a/images/9bad7dea-f7ac-42d6-85a6-54f2a0c88493" alt="Indonésie maritime" width="399" height="266" /></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<blockquote>
<p>La volonté politique de reconstruire une forte identité maritime</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Située à la croisée des océans Indien et Pacifique, l’Indonésie occupe un emplacement maritime stratégique, 40% du trafic maritime mondial traversant ses eaux. </strong>L’environnement géopolitique régional est relativement stable, l’Indonésie n’ayant pas de contentieux territorial mais des désaccords quant à l’utilisation de la zone économique autour de l’archipel de Natuna. Les actes de piraterie restent fréquents, particulièrement dans le détroit de Malacca et la mer des Célèbes. Ainsi, avec une zone économique exclusive (ZEE) de plus de 6 millions de kilomètre carrés (6<sup>ème</sup> mondiale), 108 000 km de côtes et 17 000 îles, l’Indonésie dispose d’indéniables atouts pour être une puissance maritime.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La contribution à l’économie de l’ensemble du secteur était estimée à 280 Mds USD en 2013<a title="" href="#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a>, soit près de 30% du PIB. </strong>Dès son élection en 2014, le président Joko Widodo a annoncé vouloir refaire<a title="" href="#_ftn2" name="_ftnref2">[2]</a> de l’Indonésie un Axe Maritime Global. Sa stratégie repose sur 5 piliers : (1) reconstruire l’identité maritime nationale, (2) rétablir la souveraineté sur l’exploitation des produits de la mer, (3) développer les infrastructures de transport pour favoriser le commerce et le tourisme, (4) éradiquer les sources de conflits telles la pêche illégale, la piraterie, les disputes territoriales et la pollution et enfin (5) renforcer la marine nationale.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Des opportunités pour les secteurs du transport, de la pêche et du tourisme</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"> <strong>Le transport maritime est un secteur clé pour développer le commerce international et réduire les inégalités inter-îles mais il est freiné par le manque d’infrastructures, en particulier dans l’est du pays</strong><strong>. </strong>L’Indonésie n’a aucun port en eau profonde et seul Tanjung Priok (Jakarta) peut recevoir des bateaux de plus de 8000 TEU (les <em>ultra-larges container ships</em>, de plus en plus utilisé pour le fret international). Afin que ses ports ne soient pas progressivement exclus des routes internationales, l’Indonésie doit poursuivre le développement des infrastructures portuaires (ajouts et rénovations). Pour cela, le gouvernement a défini un <em>National Port Master Plan</em>. Sur la période 2015-2019, il a accompagné le développement d’une centaine de ports, notamment la modernisation du port du Jakarta (nouveau terminal conteneur en 2016, réduction de l’immobilisation des bateaux à quai de 7 à 3 jours, simplification des procédures administratives). Un programme de subvention pour le transport maritime (<em>Sea Toll</em>) a également été mis en place pour favoriser le développement des lignes domestiques et améliorer la connectivité des régions reculées et l’accès aux produits de base pour l’ensemble de la population. La faible attractivité aux yeux du secteur privé reste un important frein aux investissements dans le secteur portuaire. Des réformes et des projets d’infrastructures sont néanmoins en cours, soutenus par les bailleurs internationaux (prêt de politique publique BM-AFD-KfW de 900 M USD) et investisseurs étrangers (entreprises japonaises-JICA sur la construction du port en eau profonde de Patimban, Java Ouest).</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le secteur de la pêche emploie plus de 7 M d’indonésiens, contribue à 2,6% du PIB en 2018, et a fourni en moyenne 6,1 M tonnes de poisson par an entre 2013 et 2017 (2<sup>e</sup> producteur après la Chine)</strong>. La croissance du secteur est menacée par la gestion non-durable des stocks (surexploitation de 50% des stocks, manque de données de recensement). Afin de limiter la surpêche, le gouvernement a lancé en 2014 une campagne massive de lutte contre la pêche illégale étrangère, réduisant celle-ci de 90% (539 vaisseaux coulés comme signal de dissuasion). En revanche, la surpêche opérée par les pêcheurs locaux a augmenté (expansion de la flotte domestique avec 2515 nouveaux bateaux pour créer de l’emploi dans les régions isolées). L’amélioration de la gestion des pêcheries générerait 3,3 Mds USD de recettes annuelles supplémentaires d’ici 10 ans par rapport à un scenario de maintien des pratiques actuelles, mais les lobbies restent puissants et freinent les réformes. L’aquaculture marine (dominée par les crevettes qui ont généré des exportations de 1,7 Md USD) et la culture des algues (la production nationale correspond à 35% de la production mondiale) sont aussi des filières en forte croissance.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="World Bank IEQ pêche Indonésie" src="/Articles/605654cb-dc5c-4106-b9db-b92f1f02d30a/images/95aa1260-2e94-4838-b92e-71b9515fcea2" alt="World Bank IEQ pêche Indonésie" width="813" height="365" /> </p>
<p style="text-align: center;" align="center"><em>Source : World Bank Indonesia Economic Quarterly, June 2019</em></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les 3,6 millions de km² de riches écosystèmes marins du pays, dont 20 M ha d’aires marines protégées (AMP), constituent de considérables puits de carbone et réservoirs de biodiversité<a title="" href="#_ftn3" name="_ftnref3">[3]</a>. </strong>Ce patrimoine naturel est générateur de revenus grâce au tourisme (3,1 Md USD par an pour le tourisme de récifs) en forte croissance (le nombre de touristes étrangers a triplé en 10 ans). Ce patrimoine naturel est également utile à l’atténuation des impacts du changement climatique, les mangroves par exemple participent à la réduction des émissions de GES et de l’érosion côtière) et des tsunamis.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Ces richesses naturelles et leurs bénéfices économiques sont toutefois directement mis en péril par les activités humaines et le réchauffement climatique</strong> (3 à 7% des écosystèmes disparaissent chaque année). En effet, l’Indonésie se classe deuxième <u><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/05/06/la-lutte-contre-la-pollution-marine-aux-dechets-plastiques-en-indonesie">émetteur mondial de déchets plastiques dans les océans</a></u> derrière la Chine, avec des émissions estimées entre 500 000 et 1,3 million de tonnes par an. La majorité des mangroves du territoire sont endommagées et la moitié est en situation critique. Enfin, l’industrie (ex : pollution chimique par les industries textiles), l’extraction (ex : pollution des rivières par les mines d’or et de charbon à Kalimantan et en Papouasie, fuites de pétrole à Balikpapan en 2018 et de gaz dans la mer de Java en 2019) et la construction contribuent parfois à la dégradation de l’environnement marin faute de réglementation et de supervision. Conscientes des enjeux, les autorités ont récemment accru leurs <u><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/05/06/la-protection-de-l-environnement-marin-en-indonesie">efforts de conservation de l’environnement</a></u>.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Indonésie fonds sous-marins tortue" src="/Articles/605654cb-dc5c-4106-b9db-b92f1f02d30a/images/5259bf1b-ee69-4610-a9e8-619ed944e675" alt="Indonésie fonds sous-marins tortue" width="373" height="280" /><br /><em>Tortue de mer, fonds sous marins indonésiens</em></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Une coopération franco-indonésienne à développer</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>La coopération institutionnelle entre la France et l’Indonésie dans le secteur maritime est déjà </strong><strong>dense car la France dispose d’une expertise reconnue internationalement </strong>(deuxième plus grande ZEE, 20% des eaux couvertes par une AMP, éco-tourisme) <strong>dont peut bénéficier l’Indonésie</strong>. L’AFD a financé un projet de gestion durable des ressources halieutiques et de lutte contre la pêche illégale (INDESO, 2013-2017), réalisé par CLS Argos. Elle a aussi octroyé deux prêts de politique publique à l’Indonésie en 2017 et 2018 pour son programme de réforme sectorielle du transport maritime et logistique. Ce prêt s’est accompagné d’un programme d’assistance technique avec le Grand Port Maritime du Havre comportant des voyages d’étude au Havre et des formations portuaires à Jakarta. Le BMKG, l’agence de météorologie indonésienne, travaille avec le Trésor et l’AFD pour moderniser ses systèmes de prévision de météorologie marine. Ces investissements bénéficient directement à de nombreux secteurs liés au maritime : le transport, la pêche, l’agriculture, l’industrie pétrolière et gazière et le tourisme. L’AFD soutient aussi le LIPI afin de renforcer les compétences et les équipements de recherches pour une gestion durable des ressources naturelles en milieu marin.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les entreprises françaises sont présentes dans le secteur maritime mais leur empreinte demeure limitée en regard du potentiel offert par le pays.</strong> L’activité de fret des transporteurs CMA-CGM et LDA, connaît une forte croissance. CMA-CGM est par ailleurs la seule compagnie à avoir établi une ligne desservie par un <em>ultra-large container ship</em> (la JAX : <em>Java American Express</em>) et a inauguré le 30 septembre 2019 un nouveau centre logistique à Jakarta pour renforcer ses activités. Pour les ports, Gaussin Manugistique a fourni les équipements de manutention électrique et contribué au plan de développement du port de Surabaya. Les entreprises françaises accompagnent aussi les efforts de l’Indonésie dans la lutte contre les déchets : Danone Aqua, leader de l’eau en bouteille, est très impliquée dans le recyclage des déchets plastiques, avec l’objectif d’ici 2025 de renforcer la collecte des déchets et d’utiliser 50% de plastique recyclé dans ses bouteilles. Veolia Indonesia, est actuellement en phase de construction d’une usine de recyclage qui pourra traiter jusqu’à 25 000 tonnes de bouteilles par an près de Surabaya (mise en service prévue début 2020). D’autres activités liées au secteur maritime sont encore peu développées en Indonésie, comme les énergies renouvelables marines (le potentiel du pays est estimé à 61 GW) ou la sécurité et la communication maritime (accidents de bateaux réguliers : au moins 34 décès dans le naufrage d’un ferry en juillet 2018, 30 disparus dans le naufrage d’un bateau de pêche en août 2019), et offrent d’importantes opportunités pour nos entreprises.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Indonésie bateau traditionnel" src="/Articles/605654cb-dc5c-4106-b9db-b92f1f02d30a/images/7924604c-1a89-4589-9530-bf2048c3bd4a" alt="Indonésie bateau traditionnel" width="405" height="270" /></p>
<p style="text-align: center;"><em>Bateau traditionnel indonésien à Bali </em></p>
<div><br clear="all" /><hr align="left" size="1" width="33%" />
<div id="ftn1">
<p><a title="" href="#_ftnref1" name="_ftn1">[1]</a> Incluant les secteurs suivant : construction et industries (35 et 26%), pêche et aquaculture (11%), ressources minérales et hydrocarbure (16%), tourisme maritime (10%), transport (1%) et défense (<1%).</p>
</div>
<div id="ftn2">
<p><a title="" href="#_ftnref2" name="_ftn2">[2]</a> Les anciens royaumes Sriwijaya (8-12<sup>ème</sup> siècle) et Majapahit (13-15<sup>ème</sup> siècle) étaient des puissances maritimes.</p>
</div>
<div id="ftn3">
<p><a title="" href="#_ftnref3" name="_ftn3">[3]</a> Les eaux indonésiennes couvrent la majorité du Triangle de Corail où se trouvent 76% des espèces de corail et 37% des espèces de poissons de récifs, tandis que les mangroves atténuent les impacts du changement climatique et des tsunamis.</p>
</div>
</div>035dbe7c-bffc-43e9-8b73-00244e7d2440Brèves de l'ASEAN semaine 38 (2019)FAITS SAILLANTS : Singapour reste la troisième place financière mondiale pour les opérations de changes | L’Agence de météorologie indonésienne a signé un contrat avec Météo France International pour moderniser ses capacités de prévision et d’analyse | Une nouvelle route maritime a été inaugurée entre la France et le Vietnam, reliant Gron à Hô Chi Minh-Ville2019-09-20T00:00:00+02:00<p><img class="marge" title="Brèves ASEAN" src="/Articles/035dbe7c-bffc-43e9-8b73-00244e7d2440/images/d1cdc05c-1123-4dec-9866-4068dcdad607" alt="Brèves ASEAN" /></p>
<div>
<blockquote>
<p>Faits saillants</p>
</blockquote>
<p><strong>► </strong><strong>Singapour reste la troisième place financière mondiale pour les opérations de changes</strong></p>
<p><strong>► L’Agence de météorologie indonésienne a signé un contrat avec Météo France International pour moderniser ses capacités de prévision et d’analyse</strong></p>
<p><strong>► Une nouvelle route maritime a été inaugurée entre la France et le Vietnam, reliant Gron à Hô Chi Minh-Ville</strong></p>
</div>
<blockquote>
<p>En image</p>
</blockquote>
<p><strong>La Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’économie et des finances Agnès Pannier-Runacher s’est rendue à Singapour puis en Malaisie, du 18 au 20 septembre</strong>. A Singapour, elle a prononcé un discours inaugural au <em>Women’s Forum Asia</em>, a rencontré plusieurs responsables politiques (dont la Présidente de la République, Halimah Yacob, le <em>Senior Minister</em> Tharman Shanmugaratnam, le ministre du commerce et de l’industrie, Chan Chun Sing, et la ministre du travail, Josephine Teo) ainsi que des responsables d’entreprises, et a visité plusieurs sites industriels innovants (dont <em>STMicroelectronics</em>, <em>Bolloré Logistics</em>, le port de Singapour et le terminal opéré par <em>CMA-CGM</em>). En Malaisie, elle a notamment pu rencontrer des entreprises françaises établies sur place ainsi que des investisseurs malaisiens, et visiter des sites d’entreprises innovants (dont <em>Air Liquide</em>, <em>Airbus Helicopter, Dassault</em>).</p>
<p><img class="marge" title="La Secrétaire d'Etat au Women's Forum et en présence d'investisseurs singapouriens" src="/Articles/035dbe7c-bffc-43e9-8b73-00244e7d2440/images/fc3b7964-2f1c-46cf-836d-b576df8c03a7" alt="La Secrétaire d'Etat au Women's Forum et en présence d'investisseurs singapouriens" /></p>
<p style="text-align: center;" align="center"><strong>La Secrétaire d’Etat au <em>Women’s Forum</em></strong> (gauche),<strong> et en présence d’investisseurs singapouriens </strong>(droite)</p>
<div>
<blockquote>
<p align="center">Indonésie</p>
</blockquote>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Météo France International a signé un contrat avec l’Agence de météorologie indonésienne (BMKG) pour la modernisation des capacités de prévision et d’analyse de cette dernière</strong>. Il s’agit de la deuxième phase d’un programme de renforcement des capacités de l’Agence initié en 2012. Comme pour la phase précédente, ce projet est financé par un prêt de la Direction Générale du Trésor.<br /><br /></li>
<li><strong>Les autorités indonésiennes vont mettre en place une compétition pour la conception des plans de la nouvelle capitale</strong>. Le ministère des travaux publics et du logement sélectionne actuellement un jury. La compétition se déroulera en deux phases, la première sera destinée aux acteurs nationaux et aboutira à la sélection de trois projets d’ici cinq mois. Les entreprises étrangères d’urbanisme seront invitées à participer à la seconde phase, pour améliorer les trois projets qui auront été présélectionnés.<br /><br /></li>
<li><strong>L’entreprise publique indonésienne de construction aéronautique <em>PT DI</em> va commercialiser des avions 19 places N-219 à partir de 2020</strong> afin de répondre à la demande croissante en avions de petite taille. L’entreprise souhaite commercialiser le N-219 au prix de 6 M USD et produire jusqu’à 36 avions par an d’ici 5 ans. Elle envisage ainsi de satisfaire 25 % de la demande mondiale. <em>PT DI</em> a annoncé avoir reçu 257 commandes pour son modèle N-219, dont 150 de la part de clients étrangers.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Singapour</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Singapour reste la troisième place financière mondiale pour les opérations de changes, et la première en Asie, selon l’édition 2019 de l’étude triennale de la Banque des règlements internationaux</strong>. Accueillant 8 % des opérations mondiales, elle se place ainsi derrière Londres (43 %) et New York (17 %). Elle est cependant talonnée par Hong Kong (8 %), où les volumes échangés ont bondi de 45 % entre 2016 et 2019, contre 22 % à Singapour. Au niveau mondial, les échanges ont par ailleurs cru de 30 %, à 6 600 Mds USD par jour en moyenne, et les monnaies les plus échangées restent le dollar américain (impliqué dans 88 % des transactions), l’euro (32 %), et le yen (17 %). Le dollar singapourien n’est lui impliqué que dans 2 % des opérations.<br /><br /></li>
<li><strong>La valeur des actifs sous gestion à Singapour a augmenté de 5,4 % en 2018, à 2500 Mds USD, selon l’Autorité monétaire de Singapour (MAS)</strong>, alors que les actifs sous gestion au niveau mondial ont baissé de 4 %. Le nombre de gestionnaires de fonds dans la cité-Etat a également progressé, passant de 715 à 787. Selon la MAS, les trois quarts des actifs sous gestion à Singapour sont détenus par des étrangers, et deux tiers de ces actifs sont investis en Asie Pacifique (15 % à Singapour).</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Vietnam</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Une nouvelle route maritime a été inaugurée entre la France et le Vietnam, reliant le port de Gron, dans l’Yonne, au port de Cai Mep, à Hô Chi Minh-Ville, en passant par Le Havre</strong>. Un premier contrat a été signé pour l’exportation de 5 000 tonnes d’orge (produite par la coopérative agricole <em>YNOVAE</em>) vers le Vietnam pour la production de bière. Dans un premier temps, 600 tonnes d'orge de brasserie seront transportés chaque semaine. Il est également prévu que des produits technologiques fabriqués dans la région soient prochainement exportés au Vietnam. Selon l’Ambassadeur du Vietnam en France, cette nouvelle voie maritime permettra d’augmenter les échanges commerciaux de 5 à 20 % entre les deux pays, lorsque l’accord de libre-échange entre l’UE et le Vietnam entrera en vigueur.<br /><br /></li>
<li><strong>La banque centrale a certifié la conformité de la banque vietnamienne <em>HDBank</em> avec les accords de Bâle II, <em>HDBank</em> devant mettre en œuvre toutes les dispositions à partir d’octobre</strong>. Pour mémoire, Bâle II est le deuxième des accords de Bâle en matière de réglementation bancaire et de gestion des risques financiers (publié en 2004, il a été suivi de Bâle III, en 2010, et de Bâle IV en 2016). Pour obtenir ce statut de conformité, les banques sont tenues de respecter divers critères notamment en matière de ratio de fonds propres, de système de surveillance et de gestion des risques.<br /><br /></li>
<li><strong>La demande en électricité a augmenté de 10,6 % en g.a. au premier semestre, à 117 GWh, selon l’entreprise étatique d’électricité <em>Electricity of Vietnam</em> (EVN)</strong>. Sur le semestre, la production d’électricité issue du charbon (51 % du total) a progressé de 24,7 % tandis que celle d’énergie hydraulique (25 % du total) a diminué de 8,9 %. Fin juin 2019, le pays possédait 89 fermes solaires et éoliennes avec une capacité totale de 5,0 GW soit 10 % de la capacité totale installée.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Malaisie</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>La banque centrale malaisienne a décidé de maintenir son taux directeur à 3 %</strong>, alors que l’inflation s’est établie à 1,7 % en juillet (après 1,5 % en juin), son plus haut niveau depuis plus d’un an. Pour rappel, la banque centrale malaisienne cible une inflation comprise entre 0,7 et 1,7 % en 2019. Le taux directeur avait été abaissé de 0,25 point de pourcentage en mai 2019. La banque centrale maintient par ailleurs sa projection de croissance entre 4,3 % et 4,8 %.<br /><br /></li>
<li><strong>La dette des ménages s’est établie à 82,2 % du PIB au premier semestre 2019</strong>. D’après la banque centrale malaisienne, qui considère ce niveau « élevé », elle est principalement alimentée par les emprunts immobiliers. Ce chiffre reste cependant à nuancer, les actifs financiers des ménages progressant plus vite que leur dette, et s’élevant à 2,2 fois le montant de celle-ci. Pour mémoire, la dette brute représentait 83,0 % du PIB en 2018.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Thaïlande</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Le ministère de l'énergie prévoit d'utiliser 2,5 Mds THB, soit 82 M USD, du fonds pétrolier national pour limiter pendant trois mois l’augmentation du prix du carburant</strong>. Cette annonce fait suite à l’augmentation des cours cette semaine, principalement due à l’attaque de raffineries saoudiennes. Le pétrole provenant d’Arabie Saoudite représente 16 % des importations pétrolières thaïlandaises, qui s’élèvent au total à un million de barils par jour.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Cambodge</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Le plan directeur de l’extension des terminaux de l’aéroport international de Sihanoukville a été approuvé par le Secrétariat d'Etat à l'aviation civile</strong>. Selon les chiffres de <em>Cambodia Airports</em>, filiale de <em>Vinci</em> qui gère les trois aéroports internationaux du Cambodge, le nombre de passagers transitant par l’aéroport de Sihanoukville a augmenté de 210 % au premier semestre 2019, pour atteindre 755 000. Le projet d’extension permettra d’accueillir 10 millions de passagers par an. La première phase débutera en 2020, et permettra d’augmenter la capacité à 3,6 millions de passagers par an. Cette augmentation permettra de faire face à l’afflux de passagers dans le cadre du sommet de l’ASEAN à Sihanoukville en 2022.<br /><br /></li>
<li><strong>Le Comité anti-contrefaçon du ministère de l’Intérieur a signé un protocole d’accord avec la Chambre de Commerce Européenne au Cambodge (<em>Eurocham</em>) afin de lutter contre la production, l'importation et la distribution de contrefaçons. </strong>L’accord permettra de mieux lutter contre les importations de contrefaçons, y compris de produits depuis l’UE, et de mieux défendre les droits des entreprises européennes qui seraient victimes de contrefaçons sur le marché cambodgien.<br /><br /></li>
<li><strong>Le Royaume-Uni continuera d’accorder les préférences commerciales au Cambodge après le Brexit</strong>, a assuré la Sous-secrétaire d’Etat parlementaire britannique chargée de l’Asie et du Pacifique, Heather Wheeler, lors d’une visite au Cambodge. En échange, son pays souhaite bénéficier du soutien du Cambodge pour devenir un partenaire de dialogue de l’ASEAN. Pour mémoire, le Cambodge bénéficie du régime préférentiel « Tout sauf les armes », lui permettant un accès en franchise de droit de douanes au marché européen.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Laos</p>
</blockquote>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Un fonds de financement des PME a été créé et sera géré par le ministère de l’industrie et du commerce</strong>. Ce fonds mobilisera des ressources de diverses origines (gouvernement, fonds d’aide au développement, prêts privés, etc.), afin de proposer des prêts à faible taux pour les PME ou d’investir au capital de start-ups. Les secteurs prioritaires sont l’agro-alimentaire, l’artisanat et le tourisme. Le fonds sera autorisé à prêter des montants allant jusqu’à 70 % du capital de l’entreprise, et pourra demander des autorisations au ministère de l’industrie et du commerce pour prêter jusqu’à 100 %.<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>L’Union européenne participera à hauteur de 14 M EUR supplémentaires au développement du système éducatif laotien</strong>. L’UE abondera de plus de 14 M EUR le programme « <em>Basic Education Support Programme in Laos</em> ». Lancé conjointement par le gouvernement laotien, l’Union européenne et l’UNICEF en 2018, le programme se concentre sur les zones rurales prioritaires pour l’accès à l’éducation. L’UE avait déjà accordé 7 M EUR au Laos pour le développement du système éducatif en octobre dernier.</li>
</ul>
<p> </p>
<p><em>Rédigé par : Pôle macroéconomique SER de Singapour</em><br /><em>Contributions : SE de Bangkok, SE d’Hanoï, SE de Jakarta, SE de Kuala Lumpur, SE de Manille, SE de Rangoun, SE de Phnom Penh et Antenne de Vientiane</em></p>b9489099-c612-41dd-ad76-d0ecc0bfb631Economie bleueLe Bangladesh peine à tirer parti de ses ressources maritimes d’après un rapport de la Banque Mondiale2019-06-14T00:00:00+02:00<p>En 2014, la Cour permanente d'arbitrage de La Haye a tranché en faveur du Bangladesh dans le cadre d’un litige l’opposant à l’Inde à propos de ses frontières maritimes, permettant d’obtenir des droits sur une zone de 19 467 km<sup>2</sup>.</p>
<p>Cette décision a été vue comme un signe du potentiel de l’économie bleue pour le pays, amorçant la mise en place en 2017 d’une cellule économie bleue (BEC) auprès de la <em>Energy and Mineral Resources Division</em> (EMRD) pour l'exploration, la conservation, la collecte et la gestion durable des ressources naturelles et minérales dans le territoire maritime. Cette cellule est chargée de coordonner l’action des 17 ministères dont les champs de compétences concernent l’économie bleue.</p>
<p>Ce secteur est également inclus dans le septième plan quinquennal 2016-2020, décliné en 12 actions. Un rapport récent de la Banque Mondiale (<em>Toward a Blue Economy : A Pathway for Sustainable Growth in Bangladesh</em>) souligne que le secteur a enregistré une croissance importante, de +54% entre 2009-10 et 2014-15, mais toutefois plus faible que la croissance du PIB. Il représente ainsi 3,3% du PIB en 2014-15 contre 3,7% cinq ans auparavant. Cette activité repose principalement sur le tourisme (25%), la pêche et l’aquaculture (22%), le transport (22%) et l’exploitation gazière et pétrolière offshore (19%).</p>25422a8f-d241-426f-a034-75dd148a38b6Economie Bleue - EnergieUne entreprise coréenne poursuit l’exploration marine gazière de la Baie du Bengale2019-04-10T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">L’entreprise sud-coréenne Posco Daewoo (<a href="http://www.daewoo.com/eng/oilNgas.do">http://www.daewoo.com/eng/oilNgas.do</a> ) entre dans la deuxième phase de l’exploration de son bloc en eaux profondes dans la Baie du Bengale. Après avoir obtenu la concession en mars 2017 dans le cadre d’un appel à manifestation d’intérêts, Posco Daewoo a mené une exploration en deux dimensions de la zone. Si cette nouvelle phase d’exploration en 3D est concluante, la compagnie prévoit de percer un premier puits exploratoire dès 2020. Cette parcelle, le bloc DS-12, s’étend sur près de 3560 km<sup>2</sup>, avec des profondeurs comprises entre 1000 et 2000m. La compagnie nationale Petrobangla rachètera le gaz au prix de 6,5$ par 1000 pieds cubes.</p>
<p>Posco Daewoo a également mené des explorations dans les eaux voisines du Myanmar et y a trouvé d’importantes réserves de gaz. D’après des estimations, le Myanmar disposerait de 130 milliards de m<sup>3</sup> de réserves de gaz. </p>
<p>Le Bangladesh dispose de 26 blocs en pleine mer, dont 11 sont situés en eaux peu profondes (SS) et 15 en eaux profondes (DS).</p>
<p>En 2011, le Bangladesh avait attribué le bloc DS-10 et le bloc DS-11 au pétrolier américain ConocoPhillips. Malgré des opérations de sonde approfondies, l'entreprise a mis fin à ses activités fin 2014, le gouvernement ayant refusé de réévaluer le prix de rachat du gaz.</p>
<p>En 2014, le gouvernement a attribué le bloc SS-11 à l’australien Santos et à KrisEnergy, basée à Singapour, et les blocs SS-4 et SS-9 à la compagnie publique indienne Oil and Natural Gas Corporation (ONGC) Videsh Ltd.</p>
<p>En 2017, Posco Daewoo a signé pour le bloc DS-12 en bénéficiant du <em>Prompt Power and Energy Supply (Special) Act-2010</em>, qui a permis une accélération de la procédure de signature du contrat. Lors de l’appel à manifestation d’intérêts concernant les parcelles DS-12, DS-16 and DS-21, KrisEnergy et l’entreprise norvégienne Statoil s’étaient manifestées, sans donner suite.</p>
<p>Petrobangla devrait lancer un nouvel appel d’offres en 2020.</p>45e0b1ec-99fc-4a6f-8506-6ed1fa75b959Economie bleueEconomie bleue – Le britannique NOC va explorer les ressources minérales de la Baie du Bengale2019-02-22T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">Cinq ans après l’extension du domaine maritime bangladais, le gouvernement annonce (19/02/2019) vouloir signer un contrat avec l’institution britannique National Oceanography Centre (NOC, homologue de l’IFREMER) pour conduire des recherches sur l’existence de ressources minérales dans la Baie du Bengale. Les recherches seront principalement menées sur la présence de poches de gaz dans les fonds marins. Le rapport devrait être rendu dans un an.</p>
<p style="text-align: justify;">L’Inde et le Myanmar ont d’ores et déjà détecté la présence de pétrole et de gaz dans leurs domaines maritimes respectifs. (22/02/2019)</p>520b944d-a07f-4c6e-8a8a-eea37f251014Politique commercialeCommerce extérieur- vers l’ouverture des ports indiens de Kolkata et Haldia2019-01-31T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">La congestion des infrastructures portuaires domestiques (port de Chittagong) pousse les compagnies maritimes à chercher des solutions alternatives, notamment via les ports indiens voisins. Le gouvernement a demandé à deux centres d’études publics (BIDS et BFTI) d’examiner les possibilités d’utiliser les ports de Kolkata et Haldia pour des opérations d’import-export incluant les pays tiers, et leur impact sur l’économie nationale.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>02ab3df9-185a-4cf7-b4d6-20c8cf424449Visite de la Ministre des Transports en IrlandeLa Ministre des Transports, Madame Élisabeth Borne, s'est rendue à Dublin le vendredi 23 novembre 2018 accompagnée d'une délégation de parlementaires, d'élus locaux et de dirigeants des ports français concernés par l'impact du Brexit sur les lisaisons maritimes entre la France et l'Irlande (photo en bas à gauche). La ministre s'est entretenue avec son homologue irlandais, M. Shane Ross (photo de droite) à la Résidence de France avant de se rendre au port de Dublin pour participer à une réunion de travail entre les représentants des ports français et irlandais et assister à la signature d'un memorandum of understanding (photo en haut à gauche) entre M. Mériadec Le Mouillour, vice-président de l'Union des ports de France (UPF) et M. Michael Sheary, représentant de l'Irish Ports Association (IPA). Ce MoU vise à renforcer la collaboration entre les ports irlandais et français afin de répondre aux enjeux posés par le Brexit.2018-11-23T00:00:00+01:00<p><img class="sans-marge" title="Montage" src="/Articles/02ab3df9-185a-4cf7-b4d6-20c8cf424449/images/4a1c2977-974e-4903-a292-00a0d15cff90" alt="Montage" /></p>
<p style="text-align: justify;">La Ministre des Transports, Madame Élisabeth Borne, s'est rendue à Dublin le vendredi 23 novembre 2018 accompagnée d'une délégation de parlementaires, d'élus locaux et de dirigeants des ports français concernés par l'impact du Brexit sur les lisaisons maritimes entre la France et l'Irlande (photo en bas à gauche). La ministre s'est entretenue avec son homologue irlandais, M. Shane Ross (photo de droite) à la Résidence de France avant de se rendre au port de Dublin pour participer à une réunion de travail entre les représentants des ports français et irlandais et assister à la signature d'un <em><span class="st">memorandum of understanding</span></em> (photo en haut à gauche) entre M. Mériadec Le Mouillour, vice-président de l'Union des ports de France (UPF) et M. Michael Sheary, représentant de l'Irish Ports Association (IPA). Ce MoU vise à renforcer la collaboration entre les ports irlandais et français afin de répondre aux enjeux posés par le Brexit.</p>3ca92653-48cb-4fe5-b407-581c6f305fb8Sécurité maritime - digitalisation en ligne du système de certification de naviresLa Direction des Affaires Maritimes (DG Shipping) a lancé le 12 septembre 2018 la digitalisation en ligne de son système de certification de navires, permettant désormais aux propriétaires de navires d’obtenir les documents officiels par voie télématique; on estime à quelque 500.000 unités la flotte en circulation sous pavillon national (mer et fleuves), dont à peine 21.000 (4%) sont officiellement immatriculés. (15/09/2018) 2018-09-15T00:00:00+02:00<p>La Direction des Affaires Maritimes (DG Shipping) a lancé le 12 septembre 2018 la digitalisation en ligne de son système de certification de navires, permettant désormais aux propriétaires de navires d’obtenir les documents officiels par voie télématique; on estime à quelque 500.000 unités la flotte en circulation sous pavillon national (mer et fleuves), dont à peine 21.000 (4%) sont officiellement immatriculés. (15/09/2018)</p>
<p> </p>36438f1c-0159-45a8-a07f-eeacfb56d716Rencontres portuaires France - IrlandeLe Service économique de Dublin et l'Irish Maritime Development Office ont organisé le 26 juillet 2018 une réunion de travail entre les autorités portuaires françaises et irlandaises.Parmi les participants français figuraient les représentants des ports de Dunkerque, de Boulogne/Calais, d'Haropa (Le Havre, Rouen, Paris), des Ports normands associés (Caen/Ouistreham, Cherboug), de Brest/Roscoff, de Nantes/St Nazaire, de La Rochelle et de Bordeaux.Parmi les participants irlandais étaient représentés les ports de Dublin, Rosslare, Waterford, Cork et Shannon/Foynes. Des représentants de Brittany Ferries et d'Irish Ferries étaient également présents.La délégation française était conduite par M. Hervé Martel président d'Haropa et de l'Union des ports de France (UPF) et M. Bernard Mazuel, directeur général de l'UPF.La réunion s'est tenue dans les locaux du port de Dublin, en présence de M. Eamonn O'Reilly, président de la Dublin Port Company et président de l'European Sea Ports Or2018-07-30T00:00:00+02:00<p><img class="marge" src="/Articles/36438f1c-0159-45a8-a07f-eeacfb56d716/images/0733b173-73d8-4a5b-80df-2b8f6ce52623" alt="Participants aux rencontres portuaires France-Irlande du 26 juillet 2018 à Dublin" /></p>
<p>Le Service économique de Dublin et l'Irish Maritime Development Office ont organisé le 26 juillet 2018 une réunion de travail entre les autorités portuaires françaises et irlandaises.</p>
<p>Parmi les participants français figuraient les représentants des ports de Dunkerque, de Boulogne/Calais, d'Haropa (Le Havre, Rouen, Paris), des Ports normands associés (Caen/Ouistreham, Cherboug), de Brest/Roscoff, de Nantes/St Nazaire, de La Rochelle et de Bordeaux.</p>
<p>Parmi les participants irlandais étaient représentés les ports de Dublin, Rosslare, Waterford, Cork et Shannon/Foynes. Des représentants de Brittany Ferries et d'Irish Ferries étaient également présents.</p>
<p>La délégation française était conduite par M. Hervé Martel président d'Haropa et de l'Union des ports de France (UPF) et M. Bernard Mazuel, directeur général de l'UPF.</p>
<p>La réunion s'est tenue dans les locaux du port de Dublin, en présence de M. Eamonn O'Reilly, président de la Dublin Port Company et président de l'European Sea Ports Organisation (ESPO) et de Mme Deirdre O'Keefe, directrice pour les affaires maritimes au sein du Ministère des Transports irlandais.</p>6f6df425-616b-441d-97a5-58593d705003Nouvelles d'Espagne et du Portugal - Agriculture, Pêche n° 1Publication mensuelle du Service Économique Régional de Madrid et du Service Economique de Lisbonne sur l’actualité agricole et pêche maritime de la péninsule ibérique.2018-06-26T00:00:00+02:00<p>Publication mensuelle du Service Économique Régional de Madrid et du Service Economique de Lisbonne sur l’actualité agricole et pêche maritime de la péninsule ibérique.</p>911bb71b-6786-4467-97fc-1c9f20170293Informations économiques d'Afrique de l'Ouest anglophone, semaine 9 du 26 février au 4 mars 2018Faits saillants de la semaine : - Nigéria : croissance du PIB à 0,8% en 2017 : une sortie de récession fragile qui repose principalement sur la reprise de la production pétrolière ; progression des entrées de capitaux : +139% en 2017 à 12,3 Mds USD ; la NIMASA prévoit une croissance de 2,5 à 5% pour l’industrie maritime en 2018-2019 ;- Ghana : le Président sensibilise les investisseurs américains et allemands aux opportunités du pays ; le Ghana souhaite renforcer le contrôle des exportations d’or et développer la transformation locale ; diminution de moitié des importations de gaz nigérian ;- Sierra Leone : la Sierra Leone reçoit 110 M USD de la BID pour la construction de routes ;- Appel d’offre : parution de 3 appels à manifestation et appel d’offre au Nigéria. 2018-03-05T00:00:00+01:00<p style="margin: 0cm 0cm 8pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #000000;"><span style="text-decoration: underline;">Faits saillants de la semaine</span> :</span></span></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 8pt;"><span style="color: #000000; font-family: Calibri;"> </span></p>
<p style="margin: 6pt 0cm 0pt;"><span style="color: windowtext; font-size: 11pt; font-weight: normal;"><span style="font-family: Calibri;">- Nigéria : croissance du PIB à 0,8% en 2017 : une sortie de récession fragile qui repose principalement sur la reprise de la production pétrolière ; progression des entrées de capitaux : +139% en 2017 à 12,3 Mds USD ; la NIMASA prévoit une croissance de 2,5 à 5% pour l’industrie maritime en 2018-2019 ;</span></span></p>
<p style="margin: 6pt 0cm 0pt;"><span style="color: windowtext; font-size: 11pt; font-weight: normal;"><span style="font-family: Calibri;">- Ghana : le Président sensibilise les investisseurs américains et allemands aux opportunités du pays ; le Ghana souhaite renforcer le contrôle des exportations d’or et développer la transformation locale ; diminution de moitié des importations de gaz nigérian ;</span></span></p>
<p style="margin: 6pt 0cm 0pt;"><span style="color: windowtext; font-size: 11pt; font-weight: normal;"><span style="font-family: Calibri;">- Sierra Leone : la Sierra Leone reçoit 110 M USD de la BID pour la construction de routes ;</span></span></p>
<p style="margin: 6pt 0cm 0pt;"><span style="color: windowtext; font-size: 11pt; font-weight: normal;"><span style="font-family: Calibri;">- Appel d’offre : parution de 3 appels à manifestation et appel d’offre au Nigéria.</span></span></p>
<p> </p>768b46ed-4948-4af1-ac1c-161da67f0bb1Objectif Oman juillet / août 2017Vous trouverez ci-après la lettre du Service économique de Mascate relative aux principales informations économiques et sectorielles intervenues en juillet-août 2017. Parmi les faits saillants des deux mois écoulés : Publication de la version anglaise des résultats du programme TANFEEDHRatification de la loi sur les marques visant à uniformiser les législations des pays membres du GCCNette réduction du déficit public sur le 1er semestre 2017 en lien avec la hausse des prix du pétroleLe ministère des Finances contracte pour 3,6 Mds USD de crédits auprès de banques chinoisesTransport maritime : CMA CGM livre ses premiers conteneurs au port de DuqmRaffinerie de Duqm : sélection du gestionnaire de projet et attribution de trois contrats EPC Crédit Fotolia.com2017-08-31T00:00:00+02:00<p>Vous trouverez ci-après la <strong>lettre du Service économique de Mascate</strong> relative aux principales informations économiques et sectorielles intervenues en <strong>juillet-août 2017</strong>.</p>
<p> </p>
<p>Parmi les faits saillants des deux mois écoulés :</p>
<p> </p>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li><em> Publication de la version anglaise des résultats du programme </em>TANFEEDH</li>
<li><em>Ratification de la loi sur les marques visant à uniformiser les législations des pays membres du </em>GCC</li>
<li><em>Nette réduction du déficit public sur le 1<sup>er</sup> semestre 2017 en lien avec la hausse des prix du pétrole</em></li>
<li><em>Le ministère des Finances contracte pour 3,6 Mds USD de crédits auprès de banques chinoises</em></li>
<li><em>Transport maritime : </em>CMA CGM<em> livre ses premiers conteneurs au port de Duqm</em></li>
<li><em>Raffinerie de Duqm : sélection du gestionnaire de projet et attribution de trois contrats EPC</em></li>
</ul>
<p> <img src="/Articles/768b46ed-4948-4af1-ac1c-161da67f0bb1/images/abbf0d44-669e-4c77-a9d0-62e626e259cf" alt="Oman, Fotolia" width="746" height="497" /></p>
<p>Crédit Fotolia.com</p>