Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - MadagascarFlux de publication de la direction générale du Trésor - MadagascarFluxArticlesTag-MadagascarCopyright 20242022-06-13T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fra4858349-544b-4307-a63e-d02e8cb112a7Relance de la French Tech à Madagascar à l’occasion de la formation d’un nouveau board le 25 juinLe Service Economique de Tananarive a organisé un évènement à la Résidence de France à l’occasion de la relance de la French Tech Tananarive.2022-06-13T00:00:00+02:00<p> </p>
<p><strong>Une communauté French Tech Tananarive avait été labellisée au mois de juillet 2019.</strong> Cette initiative n’avait toutefois pas pu prospérer en raison de la crise sanitaire et de la fermeture du pays pendant de nombreux mois.</p>
<p><strong>Des ateliers de travail organisés par le Service Economique ont permis de regrouper un ensemble d’acteurs privés et institutionnels dans le secteur du numérique</strong> pour étudier les conditions de faisabilité et l’opportunité d’une relance. Ces ateliers ont permis de dresser les conclusions suivantes :</p>
<ul>
<li>Le secteur du numérique est aujourd’hui un pilier de croissance pour l’économie malgache avec des entreprises françaises qui occupent aujourd’hui une position importante, appelées à se renforcer d’ici les prochaines années.</li>
<li>Madagascar dispose d’avantages comparatifs pour le développement du secteur numérique : bonne connectivité, capital humain de qualité avec un coût du travail attractif. </li>
<li>La France au travers de l’AFD, du SCAC, de la CCI France-Madagascar et des entreprises du service du numérique (Orange, Webhelp, Vivetic) est présente et engagée dans le secteur.</li>
<li>D’un point de vue des start-ups françaises et francophonies, différentes structures d’accompagnement existent mais ne permettent pas d’avoir une visibilité sur l’ensemble de l’écosystème ; écosystème qui se caractérise par son éclatement.</li>
<li>Des acteurs financiers (acteurs bancaires et fonds d’investissement sont présents à Madagascar et disposés à s’engager pour le développement économique du pays en soutenant l’écosystème entrepreneuriale.</li>
</ul>
<p><strong>Ces conclusions ont mis en avant l’intérêt de relancer l’initiative French Tech Tananarive autour d’un board renouvelé et représentant une diversité de profils</strong>. Le nouveau board se compose d’une dizaine de membres avec des expériences complémentaires (centre de formation, école de codage, e-commerce, e-paiement, développement web, e-logistique, entreprises de business process outsourcing). Le Service Economique a également souhaité se positionner dans le board afin de sécuriser dans un premier temps le ré-amorcage de l’initiative.</p>
<p><strong>Dans le cadre de cette stratégie de relance, le Service Economique a organisé un évènement à la Résidence de France le mercredi 25 mai ayant rassemblé plus de cent cinquante invités</strong> représentant l’ensemble de l’écosystème : start-ups, entreprises du service numérique, secteur bancaire, fonds d’investissement, Communauté urbaine de Tananarive, Ministère du développement numérique, Ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Sous l’impulsion du Service Economique, la French Tech a signé trois protocoles d’entente pour envisager des partenariats avec Orange Madagascar, la Chambre de Commerce et d’Industrie France-Madagascar et la Société Générale Madagascar.</p>
<p><img class="marge" src="/Articles/a4858349-544b-4307-a63e-d02e8cb112a7/images/e3f5ca8a-ec07-4990-aac2-01f5ed8efc21" alt="French Tech Tananarive" /></p>
<p> </p>
<p><strong>Madagascar se distingue depuis plusieurs années dans le secteur de l’économie numérique en raison notamment d’investissements dans des câbles sous-marins qui ont permis au pays de bénéficier d’une connexion de très bonne qualité.</strong> Le positionnement de Madagascar sur un créneau horaire proche du créneau français, la maîtrise d’un français sans accent ainsi qu’un coût de la main d’œuvre attractif ont permis un essor des centres d’appels et des entreprises dans le secteur du BPO (Business Process Outsourcing) où les entreprises françaises sont très présentes : Téléperformance, Webhelp, Vivetic, Adm Value, Comdata.</p>
<p><strong>De façon plus récente, une montée en gamme est observée avec des entreprises spécialisées dans l’intelligence artificielle</strong> qui font le choix de Madagascar comme Infoscribe ou Numen pour développer des activités de <em>deeplearning</em> ou de <em>machinelearnning</em>. Le groupe Parera est également présent à Madagascar est développe des activités de modélisations cartographiques dans le cadre du <em>Building Information Management</em>. D’autres entreprises comme Jouve, Linkeo sont également présentes et œuvrent dans le traitement de données et le contenu web.</p>
<p><strong>L’ensemble du secteur TIC représente aujourd’hui plus de 25 000 emplois formels sur un total de 680 000.</strong> Ce secteur a connu un renforcement dans le contexte de la crise sanitaire ayant poussé les entreprises à accentuer et à renforcer le recours à l’externalisation des prestations. Il est appelé à se développer encore fortement d’ici les prochaines années.</p>06007163-c4ce-4ada-bceb-2efc4a0e4a80À la Une d’Objectif AfriqueÀ la Une du numéro 197 d’Objectif Afrique cette semaine :2020-05-06T00:00:00+02:00<ul>
<li>Situation de la pandémie du Covid-19 au 24 avril 2020 en Afrique de l'Ouest</li>
<li>128,7 M USD de la BID pour 5 paus d'Afrique de l'Ouest pour lutter contre la pandémie de Covid-19</li>
<li>Tanzanie : adoption d'un nouveau plan de lutte contre la corruption</li>
<li>Nigéria : le secteur privé continue de s'engager dans la lutte contre le coronavirus</li>
<li>Madagascar : reconversion des entreprises textiles dans la production de masques</li>
<li>Nigéria : les banques enregistrent une hausse de 34% des paiements dématérialisés en mars</li>
<li>Ethiopie : Ethiopian Airlines subit 550M USD de pertes</li>
<li>Côte d'Ivoire : les entreprises françaises solidaires de la Côte d'Ivoire face au Covid-19</li>
</ul>55bdca9a-88d4-4488-a54d-539901b6efe0BRÈVES - AFRIQUE DE L’EST ET OCÉAN INDIEN DU 11 AU 17 MARS 2020Djibouti : signature d’un accord de construction d’un terminal dédié au GPL dans le port de Tadjourah2020-03-19T00:00:00+01:00<div>
<p align="center"><strong>BRÈVES PAYS</strong></p>
</div>
<p align="center"><strong>DJIBOUTI</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Signature d’un accord de construction d’un terminal dédié au Gaz de Pétrole Liquéfié (GPL) dans le port de Tadjourah. </strong>L’autorité des ports et zones franches de Djibouti (APZFD) a annoncé le 5 mars dernier la signature d’un accord entre le port de Tadjourah et <em>Unigaz Djibouti</em> pour la construction d’un terminal de stockage et mise en bouteille de GPL. <em>Unigaz Djibouti</em> est une société d’origine libanaise enregistrée en tant que Société de Zone Franche auprès de l’APZFD. Elle disposera d’un terrain de 10 000 m² pour la construction de ce terminal. Inauguré en 2017 et d’une capacité de 4 millions de tonnes par an, le développement du port de Tadjourah s’inscrit dans un processus de décentralisation du pays.</li>
</ul>
<p> <strong> ETHIOPIE</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Les banques commerciales requièrent des dépôts en Birrs à hauteur de 500 % pour tout emprunt en devise.</strong> Alors que la Banque centrale maintient que la politique officielle pour emprunter des devises est de procéder à un dépôt minimal en Birrs de 30 %, des acteurs du secteur privé affirment que les banques requièrent désormais des dépôts jusqu’à cinq fois supérieurs au montant demandé en devises. Cette précondition serait destinée à faire face à la crise de liquidités des banques commerciales, alors que ces dernières avaient bénéficié de prêts de la Banque centrale (14,5 Mds ETB, soit 448 MUSD) en janvier. Ce durcissement des conditions d’emprunts intervient dans un contexte où l’Éthiopie essaie d’accroître la part du secteur privé dans l’économie via les <em>Homegrown Economic Reforms</em>.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>KENYA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Financement par la BAD de 150 MUSD pour fournir de l’énergie solaire à 250 000 foyers. </strong>En accord avec son objectif d’atteindre l’accès universel à l’électricité en 2022, le gouvernement kenyan a obtenu un financement de 150 MUSD de la BAD afin d’électrifier 250 000 foyers dans 14 comtés, par la mise en place de systèmes solaires hors réseau. Il s’agit principalement de comtés dont les habitants souffrent d’un accès difficile à l’électricité. 800 établissements publics bénéficieront également de ce programme. La mise en œuvre de ce programme entre dans le cadre de la stratégie nationale d’électrification incluant la réalisation de 1,9 million de connexions grâce aux solutions solaires.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>74 MISD débloqués par la Banque Mondiale pour faire face au coronavirus et à l’invasion de criquets pèlerins.</strong> Le 17 mars 2020, la Banque Mondiale a annoncé débloquer 60 MUSD pour renforcer la capacité du gouvernement kényan et du système hospitalier à répondre à la pandémie, le pays comptant officiellement quatre cas à ce jour. Ce financement visera à améliorer la surveillance de la propagation du virus, à mieux équiper les laboratoires, à multiplier les unités d’isolement, et à renforcer la communication auprès des citoyens. Ces fonds sont issus de la facilité financière « covid-19 » (50 MUSD) et de la composante d’urgence du projet « <em>Transforming health systems for Yniversale Care</em> » (10 MUSD). En parallèle, la Banque a également réalloué 14 MUSD du projet « <em>Kenya Climate Smart Agriculture</em> » pour soutenir le pays face à l’invasion des criquets pèlerins.</li>
</ul>
<p align="center"><strong> </strong><strong>MADAGASCAR</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Le canadien <em>Sherritt</em> annonce sa sortie du capital du projet minier Ambatovy. </strong>Dans un contexte de baisse des cours internationaux du nickel, la société minière canadienne <em>Sherritt</em> a annoncé le 10 mars sa décision de transférer sa participation de 12 % dans le projet d’Ambatovy à ses deux partenaires le japonais <em>Sumitomo </em>(actuellement 47,7 %) et le coréen <em>Korea Resources </em>(40,3 %). La transaction devrait être conclue d'ici le 30 avril dans l’attente de l’approbation de toutes les parties prenantes. Fruit du plus important investissement jamais réalisé à Madagascar (près de 8 Mds USD), l’usine d'Ambatovy a produit 33 733 tonnes de nickel et 2900 tonnes de cobalt raffinés en 2019. L’usine dispose d’une capacité annuelle de production de nickel de 60 000 tonnes et de Cobalt de 5 600 tonnes.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>OUGANDA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Appétence des entreprises européenne présentée à l’Uganda-Europe Business Forum.</strong> Lors du premier <em>Uganda-Europe Business Forum </em>qui s’est déroulé les 9 et 10 mars 2020, Attilio Pacifici, chef de la délégation de l'Union européenne en Ouganda, a relayé que selon une enquête réalisée auprès de plus de 100 entreprises européennes, celle-ci ont jusqu'à présent créé 32 500 emplois et investi 1,5 Mds EUR en Ouganda. Selon l’enquête, les entreprises prévoient d'investir 646 MEUR au cours des cinq prochaines années dans l'agroalimentaire, l'industrie manufacturière et les services.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>SOUDAN</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Mesures préventives et un cas de coronavirus détecté au Soudan.</strong> Le ministère de la Santé a indiqué que la capacité d’accueil de malades éventuels de coronavirus était très limitée. Un seul cas positif a été confirmé à ce jour et des cas suspects ont été mis en quarantaine. Pour sa part, le ministère des Finances a annoncé l’allocation de 45 MUSD pour les programmes de lutte contre la maladie, sans en préciser la nature. Des mesures préventives ont été mises en place, telles que la fermeture des écoles et des universités, de tous les aéroports et des points de passage frontaliers. Quant à la Conférence économique programmée fin mars et qui devait se prononcer sur la réforme des subventions, elle a été reportée <em>sine die</em>. </li>
<li style="text-align: justify;"> <strong>Hausse de plus de 7 point de l’inflation en février 2020 en g.a. </strong>Le Bureau central des Statistiques (CSB) a déclaré que l’inflation a atteint 71,4 % en février en glissement annuel contre 64,3 % le mois dernier. Le CSB a attribué cette hausse significative à l'augmentation des prix des produits alimentaires.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>TANZANIE</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Signature d’un accord de prêt avec la BAD. </strong>Le gouvernement tanzanien et la BAD ont signé le 14 mars dernier un accord de prêt de 495,6 MUSD (1,14 Tn TZS) pour le financement de trois projets dont l’aéroport international de Msalato à Dodoma. Le prêt concessionnel financera également la construction de la route Bagamoyo-Horohoro / Lungalunga-Malindi et soutiendra le programme de bonne gouvernance du gouvernement. Le financement du projet comprend un prêt de 198,6 MUSD de la BAD, 50 MUSD du Fonds pour la croissance de l’Afrique (AGTF) et 23 MUSD du Fonds africain de développement (FAD). Avec ce financement, l’engagement total de la BAD en Tanzanie s’élève à environ 2,3 Mds USD pour 24 projets.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>4 MUSD récupéré par le Bureau de prévention et de lutte contre la corruption (PCCB). </strong>Dans le cadre de la lutte contre la corruption au sein des sociétés coopératives, des banques et les établissements de crédits, le Bureau de prévention et de lutte contre la corruption (PCCB) aurait récupéré de 8,8 Mds TZS (soit 4 MUSD) en quatre mois. John Mbungo, le directeur général du PCCB, annoncera prochainement le nombre total de sociétés visées par l’enquête du gouvernement. Pour rappel, la Tanzanie est classé 96<sup>ème</sup> sur 180 pays selon l'Indice de perception de la corruption 2019 de <em>Transparency International</em>.</li>
</ul>
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<p><strong> </strong></p>
<p><strong> </strong></p>bfc8574f-9e1e-4566-aa41-00036f4c424eBRÈVES - AFRIQUE DE L’EST ET OCÉAN INDIEN DU 11 AU 18 FEVRIER 2020Régional : une augmentation de l’excédent commercial de la France vis-à-vis de l’AEOI en 20192020-02-19T00:00:00+01:00<div>
<p align="center"><strong>FAITS SAILLANTS</strong></p>
</div>
<ul type="square">
<li><strong>Régional : </strong>une augmentation de l’excédent commercial de la France vis-à-vis de l’AEOI en 2019</li>
<li><strong>Ethiopie :</strong> nouveau régime de taxes d’accises en août 2020</li>
<li><strong>Kenya : </strong>prise de participation de la SFI dans la <em>Kenya Mortgage Refinance Company (KMRC)</em></li>
<li><strong>Madagascar : </strong>paraphe des contrats d’achat d’électricité et de concession du projet Volobe (120 MW)</li>
<li><strong>Ouganda : </strong>approbation par le parlement de prêts d’un montant total de 600 MUSD pour financer les dépenses de l’exercice 19/20</li>
<li><strong>Rwanda :</strong> <em>Standard And Poors</em> maintient la note souveraine du Rwanda à B+ avec des perspectives<strong> stables</strong></li>
<li><strong>Somalie : </strong>éligibilité de la Somalie à l’initiative pays pauvres très endettés (PPTE)</li>
<li><strong>Soudan :</strong> signature d’un accord avec les proches des victimes de l’attaque contre le destroyer <em>USS Cole</em></li>
<li><strong>Tanzanie :</strong> La Banque Centrale maintien sa politique monétaire accommodante jusqu’en juin 2020</li>
</ul>
<div>
<p style="text-align: center;"><strong>BRÈVE REGIONALE</strong></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong>Une augmentation de l’excédent commercial de la France vis-à-vis de l’AEOI en 2019.</strong> Selon les données des douanes françaises, les exportations françaises de biens vers l’Afrique de l’Est et l’Océan Indien sont en progression de 8,0 % (atteignant 2,2 Mds EUR), contre 2,9 % (496 Mds EUR) à l’échelle mondiale, principalement marquées par les ventes de matériel de transport, vers l’Ethiopie et Maurice. Alors qu’elles progressent de 1,9 % au total (570 Mds EUR), les importations de biens en provenance de l’AEOI sont en recul de 6,8 % (1,2 Mds EUR), portées en grande majorité par la baisse des prix de la vanille pesant sur la balance malgache. Il en résulte donc un solde des échanges de biens de la France avec l’AEOI qui progresse de +736 MEUR en 2018 à +985 MEUR en 2019.</li>
</ul>
<p><img class="marge" title="commerce" src="/Articles/bfc8574f-9e1e-4566-aa41-00036f4c424e/images/f5f50adf-874a-4ee7-ac9a-04f027e8785d" alt="commerce" /></p>
</div>
<div>
<p align="center"><strong>BRÈVES PAYS</strong></p>
</div>
<p><strong> ETHIOPIE</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Approbation du nouveau régime de taxes d’accises.</strong> Le 13 février 2020, le parlement éthiopien a approuvé une nouvelle politique de taxe d’accises qui entrera en vigueur à partir d’août 2020. Les nouveautés concernent les importations de véhicules et les ventes locales de tabac. Ainsi, les voitures neuves (entre 1 et 2 ans) verront les droits d’accises appliqués baisser de 80 % actuellement à 55 % tandis que celles appliquées aux véhicules de plus de 7 ans passeront de 430 % à 405 %. Les droits prélevés sur le tabac augmenteront de leur côté de 60 % (5 ETB par paquet à 8 ETB – 0,23 EUR). Ce projet de loi s’inscrit dans la continuité des efforts de renforcement des finances publiques du gouvernement éthiopien, un des axes stratégiques du programme FMI.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Publication du premier rapport de mise en œuvre de l’Agenda 2063. </strong>Adopté en 2013, l’agenda 2063 constitue un cadre stratégique pour la croissance économique et le développement inclusif et durable du continent. Ainsi, sur les 7 aspirations de l’Agenda 2063, l’Éthiopie a obtenu un score de 60 %. Sur le plan économique, le rapport souligne les progrès significatifs atteints en termes de RNB par habitant (558 en 2013 contre 985 USD en 2019) et de production d’énergie (2 267MW à 4 244MW en 2019 soit +187 % depuis 2013). Néanmoins, l’Éthiopie a enregistré des reculs en ce qui concerne le taux de chômage (22,8 en 2013 contre 25,3 % en 2018) et le ratio des recettes fiscales (10,7 % du PIB en 2019 vs 12,7 % du PIB en 2013). Ces résultats peuvent s’expliquer par la forte croissance démographique (+2,5 % par an) et une priorisation des secteurs énergétiques et manufacturiers dans la politique du gouvernement.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>KENYA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Prise de participation de la SFI dans la </strong><strong><em>Kenya Mortgage Refinance Company (KMRC).</em></strong> L’accès à un logement décent est une des priorités de l’agenda « BIG 4 », le pays faisant face à une pénurie de logements induite par l’urbanisation rapide. Selon des estimations, le déficit serait de 1,9 million de logement, en augmentation de 32 000 à 100 000 unités chaque année. Avec le soutien de la Banque mondiale, la KMRC a été créée fin 2018 pour refinancer les prêts hypothécaires par le truchement d’institutions financières nationales comme les banques commerciales, et les organisations de coopératives d’épargne et de crédit (SACCO). Le 11 février 2020, le conseil d’administration de la SFI a approuvé une prise de participation de l’institution de 2 MUSD dans KMRC, pour l’acquisition de 12,3 % des parts. La SFI soutiendra les équipes de KMRC sur la normalisation des conditions de souscription hypothécaire et de l’analyse du risque, la sensibilisation des clients cibles (acheteur à faible et moyen revenus) à la finance hypothécaire et la mise en place d’une structure de gouvernance solide.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>MADAGASCAR</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Paraphe des contrats d’achat d’électricité et de concession du projet Volobe (120 MW).</strong> Le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures, la Jirama et la Compagnie Générale Hydroélectrique de Volobe (CGHV), composé de Colas, Jovena (groupe Axian), le Norvégien SN Power et Africa50, ont paraphé le 13 janvier les contrats de concession et d’achat d’électricité et du projet hydroélectrique de Volobe. D’une puissance de 120 MW, son coût total est estimé à 450 MUSD, permettant à la fois d’assurer la transition écologique et la diminution très significative du coût de l’électricité (7 c$/KWh dans le contrat). Il bénéficiera directement à 360 000 ménages et 2 millions d’habitants, générant 400 nouveaux emplois directs. Il a vocation à s’insérer dans le futur réseau électrique Tamatave-Tananarive, qui facilitera le développement des activités industrielles et touristiques du pays.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>OUGANDA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Approbation par le parlement de prêts d’un montant total de 600 MUSD pour financer les dépenses de l’exercice 19/20</strong>. Ces deux prêts de 300 MUSD, respectivement auprès de <em>Stanbic Bank Uganda Limited</em> et de la <em>Trade Development Bank</em> (TDB), interviennent dans un contexte de faible mobilisation des recettes domestiques (- 700 MUSD par rapport à l’objectif). Ils ont tous deux une maturité de 7 ans dont 2 ans de période de grâce et un taux d’intérêt de 4,4 %. Ces prêts couvriront certaines dépenses de sécurité, de salaires, d’obligations de financement de contrepartie pour les projets et les situations d’urgence. La faiblesse des recettes au premier semestre 19/20 est attribuée à des retards dans la mise en œuvre de mesures administratives, tels que les timbres fiscaux numériques (induisant un manque de 40,5 MUSD), des dispositifs fiscaux électroniques (45,9 MUSD), l’impôt sur les revenus locatifs (47,2 MUSD). La collecte des droits de licence des opérateurs MTN, estimés à 100 MUSD a également pris du retard. </li>
</ul>
<p align="center"><strong>RWANDA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong><em>Standard And Poors</em> maintient la note souveraine du Rwanda à B+ avec des perspectives stables.</strong> Selon un communiqué publié le 7 février 2020, l’agence S&P a maintenu la note de B+ du Rwanda, justifiée par des projections de croissance supérieures à celle de ses voisins. La croissance de 7,7 % projetée sur 2020 à 2023 sera tirée par des projets de construction en réponse à la commande publique, qui stimuleront les autres secteurs. S&P note que ce modèle de développement basé sur les investissements publics, pourra induire un déficit budgétaire plus élevé et une augmentation de la dette. Cependant, une grande partie du déficit sera financée par des sources concessionnelles.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong> Prix de la meilleure mise en œuvre du plan agricole de l’Union Africaine. </strong>Le rapport de la Commission de l'UA, présenté le 10 février 2020 à Addis-Abeba, indique que la performance du Rwanda dans la mise en œuvre du <em>Programme détaillé pour le développement de l'agriculture africaine</em> (PDDAA), issu de la Déclaration de Malabo de 2014, est passée de 6,1 en 2017 à 7,2 en 2019, classant le Rwanda comme le pays africain le plus performant notamment en termes de d’actions contre la faim, en faveur du développement du commerce agricole régional, de développement de la résilience des moyens de production. Les objectifs du PDDAA correspondent également à ceux du Plan national Stratégique pour la Transformation Agricole lancé en 2018.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>SOMALIE</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Eligibilité de la Somalie à l’initiative pays pauvres très endettés (PPTE). </strong>Les conseils d’administration (CA) du FMI et de la Banque mondiale, réunis respectivement le 12 et 13 février 2020, ont approuvé l’éligibilité de la Somalie à l’initiative PPTE qui permettra d’alléger une partie de la dette du pays, qui était estimée à 5,3 Mds USD fin 2018. La dette publique somalienne se répartie entre le Club de Paris (58 % du total), les institutions internationales (29 %) et bilatéraux hors Club de Paris (13 %). Dans un communiqué, Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI a salué l'engagement du gouvernement somalien en faveur de réformes économiques et financières mises en place sous le programme FMI <em>Staff-Monitored Program</em> (SMP4). L’atteinte du point de décision, attendue pour fin mars 2020, est encore conditionnée à : i) une nouvelle revue satisfaisante du SMP4, ii) l’apurement des arriérés envers les bailleurs multilatéraux dont les mécanismes seront présentés en CA fin février. L’atteinte du point de décision permettra un gel temporaire des obligations de la Somalie envers ses créditeurs, l’accès aux financements concessionnels de la Banque Mondiale, du FMI et de la BAD et le remboursement symbolique d’environ 20 MUSD par an en amont de l’atteinte du point d’achèvement.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>SOUDAN</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong> Signature d’un accord avec les proches des victimes de l’attaque contre le destroyer <em>USS Cole</em>. </strong>Le ministère de la Justice soudanais a annoncé, le 13 février, avoir signé un accord avec les familles des 17 marins américains tués dans l’attentat contre le navire de guerre <em>USS Cole</em> au Yémen en 2000. Le montant de la transaction s’élèverait à 30 MUSD. Cet accord s’inscrit dans le cadre du processus en cours visant à retirer le Soudan de la liste américaine des États finançant le terrorisme. Les autorités soudanaises doivent encore faire face au règlement des montants beaucoup plus significatifs relatifs aux demandes des proches des victimes américaines des attentats contre les Ambassades américaines de Nairobi et de Dar Es Salaam du 7 août 1998.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Deux accords signés avec des sociétés norvégiennes dans le pétrole et le gaz. </strong>Le mois dernier, les sociétés norvégiennes <em>Monitor Power System</em> et <em>Noroil </em>ont signé des accords avec les autorités soudanaises : la première avec <em>Sudapet</em> pour l’exploration et le traitement de gaz associé sur les blocs 4 et 6 ; la seconde avec le ministère de l’Energie et des Mines portant sur l’exploration du bloc 17 dans le Kordofan de l’Ouest. Ce second accord fait référence au programme d’assistance technique, l’initiative « <em>Oil for development</em> » que les autorités des deux pays ont relancé en 2016. Actuellement, la production de pétrole du Soudan est estimée à 70 000 b/j.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Un premier petit pas vers la levée des subventions sur l’essence. </strong>Alors que depuis plusieurs semaines, une pénurie de carburants touche le pays, le ministère de l’Energie et des Mines aurait autorisé 10 stations d’essence appartenant à deux des plus grandes sociétés de distribution d’hydrocarbures, <em>Nile Petroleum</em> (dépendant du ministère) et <em>Oil Energy</em> (appartenant à un groupe privé), de proposer le litre d’essence à 28 SDG au lieu de 6,17 SDG dans les autres stations. Bien que quadruplé, ce prix reste encore subventionné à hauteur de 50 %. Ce pilote a été lancé samedi dernier et ne bénéficie qu’à l’Etat de Khartoum. Il est encore prématuré pour tirer les conclusions sur l’efficacité de cette mesure. Pour rappel, une grande conférence regroupant toutes les parties prenantes doit se tenir, en principe du 22 au 24 mars prochain à Khartoum, sur le sujet de la levée des subventions.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>TANZANIE</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Déblocage de 1,46 Md USD pour un projet ferroviaire. </strong>Le gouvernement a signé un accord de 1,46 Md USD avec la banque <em>Standard Chartered </em>pour la construction de la deuxième phase du chemin de fer à écartement standard (SGR) sur le tronçon Morogoro-Makutupora (422 km). Ce prêt a fait l’objet d’une syndication auprès de 17 établissements financiers dont des banques françaises. La première phase du SGR, longue de 300 km, est achevée à 70 %. D’un montant de 1,9 Md USD, cette première phase sera livrée par un partenariat turco-portugais (via les entreprises Yapi Merkazi et Mota-Engil Africa). Une fois terminées, les deux phases du projet couvriront 1 457 km, de Dar Es Salam au Lac Victoria.</li>
<li><strong>La Banque Centrale maintien sa politique monétaire accomodante jusqu’en juin 2020.</strong> La masse monétaire a augmenté de 9,6 % sur 2019 contre 4,5 % sur 2018, tirée par l’augmentation de la liquidité notamment induite par l'achat de devises étrangères. La politique monétaire accommodante a permis un meilleur octroi de crédit au secteur privé qui a enregistré une croissance de 11,1 % en décembre 2019 contre 4,9 % en décembre 2018. La politique monétaire de la banque centrale a eu un impact sur les banques de second rang en baissant le taux interbancaire de 5,47%, à 3,63% entre juin et décembre 2019.</li>
<li><strong>Lancement d'un projet de 13 MUSD pour dépolluer le Lac Victoria</strong>. La Commission du bassin du Lac Victoria (LVBC) a obtenu une subvention de 13 MUSD de l'UE pour améliorer la qualité de l'eau du lac Victoria. Grâce à l'initiative baptisée « Projet de gestion intégrée des ressources en eau du lac Victoria », la réserve d'eau dans le bassin devrait être améliorée. Ce projet se situe dans une période de fortes inquiétudes quant à l'augmentation des cas de pollution et de rejet des eaux dites résiduaires urbaines et industrielles dans le lac. À Mwanza, sur les rives du lac, le projet vise à connecter plus de 7 400 ménages aux étangs de stabilisation des eaux usées.</li>
</ul>
<p> </p>5802684e-d544-4283-a45a-db5c0cac1260BRÈVES - AFRIQUE DE L’EST ET OCÉAN INDIEN DU 5 AU 11 FEVRIER 2020Ethiopie : reprise des négociations avec l’OMC2020-02-12T00:00:00+01:00<div>
<p align="center"><strong>FAITS SAILLANTS</strong></p>
</div>
<ul type="square">
<li><strong>Ethiopie :</strong> reprise des négociations avec l’OMC</li>
<li><strong>Kenya : </strong>signature d’un accord-cadre franco-kényan sur le financement des projets prioritaires</li>
<li><strong>Madagascar : </strong>signature de la phase I du projet PRIRTEM entre la BAD et Madagascar</li>
<li><strong>Ouganda : </strong>des recettes fiscales en deçà des objectifs au premier semestre 2019/2020</li>
<li><strong>Soudan :</strong> révocation des conseils d’administration d’une vingtaine d’institutions publiques et financières</li>
<li><strong>Rwanda :</strong> accord de financement pour le projet d'électricité de la Nyabarongo avec la Chine</li>
<li><strong>Tanzanie :</strong> signature d’un accord-cadre EPC entre <em>Black Rock Mining</em> et <em>China Railway Seventh Group</em> (CRSG) pour un projet d’extraction de graphite à Mahenge</li>
</ul>
<div>
<p style="text-align: center;"><strong>BRÈVES PAYS</strong></p>
<p style="text-align: center;"><strong>ETHIOPIE</strong></p>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Reprise des négociations avec l’OMC. </strong>Après 8 ans de pause, l’Éthiopie a repris les négociations pour son accession à l’OMC lors de la 4ème réunion du groupe de travail le 30 janvier 2020. Depuis décembre 2019, le pays a transmis de nombreux documents nécessaires à l’accession à l’OMC (offre révisée pour les biens, offre initiale en matière de services et plan d’action législatif révisé). En parallèle, des négociations bilatérales ont été lancées avec plusieurs membres de l’OMC, dont l’Union européenne, le Royaume-Uni et les États-Unis. L’accession à l’OMC d’ici fin 2021 est l’un des objectifs de la stratégie <em>Homegrown Economic Reforms</em> et s’inscrit dans la continuité de la ratification, par l’Éthiopie, de l’accord portant sur la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) en avril 2019.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Inauguration du barrage hydroélectrique Genale Dawa III</strong>. Lancé en 2010, le barrage Genale Dawa III a été inauguré le 4 février 2020. Localisé dans le Sud-Est de l’Éthiopie, en région Oromia, il va permettre de générer 254 MW supplémentaires sur les 4 300 MW actuellement produits par <em>Ethiopian Electric Power</em>. Construit par la société chinoise CGGC, <em>Exim Bank of China</em> en a financé plus de 70 % du coût (451 MUSD au total). Avec la mise en service du barrage hydroélectrique Gibe III (capacité prévue de 1 870 MW) et du barrage de la Renaissance (GERD ; 6 000 MW), l’Éthiopie envisage d’augmenter sa capacité de production d’électricité à 14 000 MW d’ici 2025. Néanmoins, le projet du GERD pourrait être retardé car les négociations tripartites entre l’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte sur le calendrier de remplissage n’ont toujours pas donné lieu à un accord. Une nouvelle réunion aura lieu fin février 2020.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>KENYA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Signature d’un accord-cadre franco-kényan sur le financement des projets prioritaires. </strong>Le Secrétaire d’Etat chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a signé le 29 janvier avec le Ministre de l’économie et des finances, Ukur Yatani, un accord-cadre entre la France et le Kenya concernant le financement, le développement et la mise en œuvre des projets prioritaires du Kenya dans le domaine des infrastructures, des Big Four (agriculture, santé, industrie, logement et développement urbain) et de l’économie bleue. Cet accord précise le cadre et les conditions de mise en œuvre des instruments de financement du Trésor français au Kenya (subventions, prêts et garanties publiques). La signature de l’accord marque la concrétisation d’un engagement pris lors de la visite du Président de la République française au Kenya en mars 2019.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Signature du contrat de rachat de production de la centrale éolienne de Bahari.</strong> <em>Kenya Power & Lighting Company</em> (KPLC) a signé un contrat de rachat d’électricité (PPA) pour la centrale éolienne de Bahari, pour une durée de 20 ans. Cette centrale, qui représente un investissement estimé à 180 MUSD, sera composée de 22 turbines d’une capacité totale de 90 MW, implantée dans la région côtière de Lamu. L’entreprise belge <em>Elicio NV</em>, en consortium avec le développeur KenWind, assurera le développement, la construction et l’exploitation de la centrale. Les travaux débuteront en 2022. La centrale éolienne de Bahari sera la troisième en termes de puissance dans le pays derrière la centrale éolienne du lac Turkana (310 MW) inaugurée l’été dernier et le parc éolien de Kipeto (100 MW) qui est toujours en construction. Le pays ambitionne d’augmenter la part de l’éolien dans le mix électrique à 12 % à l’horizon 2030.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Abaissement du taux directeur de la CBK</strong> : le Comité de Politique Monétaire de la Banque centrale du Kenya (CBK) a décidé d’abaisser son taux directeur de 25 points de base - à 8,25 % le 27 janvier 2020 contre 8,50 % auparavant. Il s’agit de la deuxième baisse consécutive – après une première baisse de 50 points de base le 25 novembre 2019. Cette décision ancre l’orientation accommodante de la politique monétaire de la banque centrale kényane. Selon le gouverneur, Dr. Patrick Njoroge, cette politique, rendue possible par une inflation contenue, vise à soutenir l’activité économique. En g.a., l’inflation s’est établie à 5,8 % en décembre contre 5,6 % en novembre. Enfin, le comité anticipe une accélération de la reprise de la croissance du crédit au secteur privé – à 7,1 % en 2019 – portée par le déploiement de produits de crédit innovants pour les PME, par l’abrogation du plafonnement des taux d’intérêt en novembre 2019 et par l’assouplissement du risque crédit.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>MADAGASCAR</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Signature de la phase I du projet PRIRTEM entre la BAD et Madagascar. </strong>Le 6 février, la BAD et le ministère de l’Economie et des Finances ont signé la phase I du « Projet de renforcement et d’interconnexion des réseaux de transport d’énergie électrique à Madagascar (PRIRTEM I) » portant sur la construction d’une ligne électrique de 220kV entre Tananarive et Tamatave (267 km). Ce prêt de 38,4 MUSD de la BAD permettra de financer une partie de la phase I estimée à 60 MUSD. Visant à fiabiliser l’accès à l’électricité dans une zone à fort potentiel agro-industriel, minier et portuaire, le PRIRTEM portera sur la mise en place d’une ligne d’évacuation pour la centrale de Mahitsy et sur le renforcement des réseaux interconnectés de Tananarive, Tamatave, Fianarantsoa, Manakara et Mananjary pour un montant global de 200 MUSD.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>OUGANDA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Des recettes fiscales en deçà des objectifs au premier semestre 2019/2020</strong>. Sur la période de juillet à décembre 2019, le recouvrement des recettes fiscales domestiques affiche un retard de 6,8 %, à 177,7 MUSD, par rapport à l’objectif. Selon l’<em>Uganda Revenu Authority</em>, cette sous-performance s’explique par des objectifs initiaux très ambitieux, des retards dans la mise en œuvre de mesures fiscales, tels que le report de l’introduction de timbres fiscaux numériques (retardée par la bataille judiciaire initiée par les entreprises opposées à cette mesure) et enfin, l’introduction de mesures d’exonération fiscale sur les investissements et la suppression de certaines taxes sur les importations. Le gouvernement a annoncé qu’il serait contraint d’emprunter jusqu’à 600 MUSD auprès des banques commerciales pour combler l’écart de recettes.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>RWANDA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Accord de financement pour le projet d'électricité de la Nyabarongo avec la Chine. </strong>Le 7 février, le Rwanda et la Chine ont signé un accord de financement pour la construction de la centrale hydroélectrique de Nyabarongo II. L'usine de 43,5 MW devrait ainsi contribuer à 11,3 % de l’alimentation totale du réseau. La construction sera réalisée avant 2025 et coûtera 214 MUSD.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Prise de participation de <em>Qatar Airways</em> dans <em>RwandAir</em>. </strong><em>Qatar Airways</em> a annoncé le 5 février être en négociation avec <em>RwandAir</em>, afin d’en acquérir 49 %, pour s'implanter en Afrique. <em>RwandAir</em>, en plein essor, restera donc majoritairement publique. Cette annonce intervient après la prise de participation de <em>Qatar Airways</em> dans le projet d’aéroport de Bugesera à hauteur de 60 % fin 2019.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>SOUDAN</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Révocation des conseils d’administrations d’une vingtaine d’institutions publiques et financières</strong>. La commission chargée du démantèlement des intérêts de l’ancien régime a annoncé, le 6 février, la révocation des conseils d’administrations de huit institutions et sociétés publiques et de douze banques dont celui de la Banque centrale. Le Gouverneur de la Banque centrale, Badr Al-Din Ibrahim, nommé début décembre par le gouvernement transitoire et en faveur de la rationalisation du secteur bancaire, a toutefois conservé son poste. Cette commission a également démis de leurs fonctions huit directeurs généraux de banques commerciales. Pour mémoire, cette commission est composée de douze membres émanant de différents ministères régaliens dont cinq nommés directement par le Premier Ministre.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong> Vers une normalisation des relations soudano-israéliennes.</strong> A l’issue d’une rencontre surprise entre le Premier Ministre israélien Benyamin Netanyahou et le Président du Conseil de Souveraineté du Soudan, Abdelfatah Alburhan, le 3 février à Kampala, il a été annoncé une normalisation des relations entre les deux pays. Le Soudan, dans un premier temps, ouvrira son espace aérien aux sociétés aériennes israéliennes à l’exception d’EL AL. Le porte-parole du gouvernement civil soudanais a déclaré que le Président du Conseil de souveraineté avait agi sans consulter le Conseil des ministres. Pour sa part, l’armée soudanaise a annoncé son soutien à l’initiative d’Alburhan.</li>
</ul>
<p> </p>
<p align="center"><strong>TANZANIE</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Signature d’un accord-cadre EPC entre<em> Black Rock Mining </em>et<em> China Railway Seventh Group (CRSG) </em>pour un projet d’extraction de graphite à Mahenge<em>. </em></strong>Ce projet vise à augmenter progressivement la capacité de production à 340 000 tonnes par an via la construction de quatre nouveaux modules de production. La société CRSG apportera un investissement initial de 116 MUSD. La première production est attendue pour 2020/2021. Cet accord prévoit également le développement d'un accord EPC conventionnel contenant des garanties de performance (rentabilité, coût) et une répartition des risques (garantie, caution) requises par les financeurs du projet.</li>
</ul>e1cccdb2-4657-4544-af64-9222ff8ab0f9À la Une d’Objectif Afrique À la Une du numéro 189 d’Objectif Afrique 2020-02-11T00:00:00+01:00<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Le Congo-Brazzaville et la France signent un accord dans le domaine des douanes</li>
<li>L’AFD finance le développement de la filière foret-bois en Afrique centrale</li>
<li>Ghana : Moody’s fait passer la perspective du Ghana de stable a positive et confirme sa notation à B3</li>
<li>Éthiopie : ratification de la nouvelle proclamation sur les investissements</li>
<li>Nigéria : l’État fédéral devrait bénéficier d’un prêt d’1 MD USD pour la mécanisation du secteur agricole</li>
<li>Kenya : prévision d’une augmentation des importations d’électricité depuis l’Éthiopie en 2020</li>
<li>Madagascar : valorisation des plants de cactus pour la production de biogaz</li>
<li>Le Rwanda approuve un accord sur l'énergie nucléaire avec la Russie</li>
<li>Nigéria : Total et Eni signent de nouveaux contrats d’approvisionnement avec la Nigéria lng</li>
</ul>
<div class="focus">
<p>Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</p>
</div>fa68915f-15bf-4746-983b-13299715408eBRÈVES - AFRIQUE DE L’EST ET OCÉAN INDIEN DU 29 JANVIER AU 4 FÉVRIER 2020Ouganda : allocation de 3 MUSD par le gouvernement ougandais pour la lutte contre les criquets pèlerins2020-01-29T00:00:00+01:00<div>
<p align="center"><strong>FAITS SAILLANTS</strong></p>
</div>
<ul type="square">
<li><strong>Ethiopie : </strong>ratification de la nouvelle proclamation sur les investissements</li>
<li><strong>Kenya : </strong>extension du périmètre d’analyse des finances publiques</li>
<li><strong>Madagascar : </strong>ouverture officielle d’un Novotel sous franchise Accor à Tananarive</li>
<li><strong>Ouganda : </strong>allocation de 3 MUSD par le gouvernement ougandais pour la lutte contre les criquets pèlerins</li>
<li><strong>Rwanda : </strong>le Rwanda approuve un accord sur l'énergie nucléaire avec la Russie</li>
<li><strong>Soudan : </strong>nouvelles pénuries de devises, de carburant et de pain</li>
<li><strong>Tanzanie : </strong>investissement 80 MUSD pour le renforcement de la production de gaz naturel</li>
</ul>
<div>
<p style="text-align: center;"><strong>BRÈVES PAYS</strong></p>
<p style="text-align: center;"><strong>ETHIOPIE</strong></p>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Ratification de la nouvelle proclamation sur les investissements. </strong>Le 30 janvier 2020, le Parlement éthiopien a approuvé la nouvelle proclamation sur les investissements qui remplace celle de 2012. Alors que la précédente proclamation énumérait les seuls secteurs autorisés aux investissements directs étrangers (IDE), tous les secteurs non listés dans la nouvelle proclamation seront désormais ouverts aux IDE. Elle prévoit également de nouvelles modalités concernant le mandat de certaines institutions (l’Autorité des télécommunications pourra notamment délivrer des licences d’investissement), la définition d’un investisseur domestique, la mise à disposition de terres, la protection environnementale, les permis de travail, les plaintes etc. Cette nouvelle proclamation sera complétée par un règlement promulgué par le Conseil des ministres.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Révision à la baisse des prévisions de croissance pour l’Éthiopie. </strong>Suite à la mission au titre de l’Article IV 2019, le FMI a revu à la baisse ses perspectives de croissance pour l’Éthiopie en 2020, passant d’une estimation initiale de 7,2 % en dans le WEO d’octobre 2019 à 6,2 % désormais. Cette révision de la perspective s’explique, selon le FMI, par les conséquences – dans un premier temps négatives – de la mise en œuvre de la stratégie <em>Homegrown Economic Reforms</em> visant à remédier aux déséquilibres extérieurs, aux vulnérabilités de la dette et à l'inflation. Pour rappel, la Banque mondiale a également abaissé ses prévisions de croissance pour 2020 (de 9 % en juin 2019 à 6,3 % en janvier 2020).</li>
</ul>
<p> </p>
<p align="center"><strong> KENYA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Extension du périmètre d’analyse des finances publiques. </strong>La récente publication par le FMI de la <em>Fiscal Transparency Evaluation</em> pour le Kenya révèle l’importance croissante de l’Etat dans l’économie : à 115,7 % du PIB, les actifs du secteur public (Etat et entreprises publiques) ont augmenté de 23,9 points de PIB entre 2014 et 2018 tandis que les passifs publics ont augmenté de 29,4 points de PIB pour atteindre 120,7 % du PIB. Pour le seul bilan de l’Etat, on observe une dégradation de -2,6 % du PIB en 2014, à - 36,1 % en 2018. Cette dégradation tient principalement à la montée de l’endettement du gouvernement central (de 42,3 % du PIB en 2014 à 62,7 % en 2018), mais aussi à la contraction de la valeur des actifs en part de PIB. L’analyse du FMI met également en lumière l’augmentation des engagements des entreprises publiques, souvent hors du périmètre d’analyse classique des finances publiques, de 3,6 % à 10,2 % du PIB sur la période.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Prévision d’une augmentation des importations d’électricité depuis l’Éthiopie en 2020. </strong>Dans l’objectif d’obtenir une baisse du coût de l’énergie, le Kenya ambitionne d’importer 200 MW d’électricité cette année en provenance d’Éthiopie, dans l’optique de réduire encore la part du thermique dans le mix en le substituant par de l’électricité d’origine principalement hydraulique. Le Kenya et l’Éthiopie dispose d’un accord d’échange de 400 MW, non mis en œuvre jusqu’ici, faute d’infrastructure d’interconnexion commune. Les échanges d’électricité entre les deux pays, et plus globalement au sein de la région Afrique de l’Est, devraient croitre dans les années à venir. L’AFD soutient avec la Banque mondiale et la Banque africaine de Développement la mise en place d’une interconnexion électrique en courant continu de 500 kV entre le Kenya et l’Éthiopie, prélude à un système moderne et capacitaire d’interconnexion à l’échelle régionale.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>MADAGASCAR</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Ouverture officielle d’un Novotel sous franchise Accor à Tananarive. </strong>En présence du Président de la République et du ministre des transports, du tourisme et de la météorologie, un nouveau complexe hôtelier nommé Novotel Convention & Spa a été inauguré le 31 janvier à Alarobia dans le quartier d’affaires de la capitale. Fruit d’un investissement de 20 MEUR effectué par la société immobilière Eden Hotel (filiale du groupe Rajabali), il s’agit du deuxième hôtel sous franchise du Groupe Accor après l’ouverture en juin 2009 de l’Hôtel Ibis. Disposant notamment d’une salle de convention pouvant accueillir jusqu’à 800 personnes, le Novotel compte également 144 chambres supérieures et 36 suites. Le gouvernement vise l’arrivée de 500 000 touristes annuels d’ici 2023.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Valorisation des plants de cactus pour la production de biogaz.</strong> Le cactus est appelé à jouer un rôle primordial dans la lutte contre le changement climatique, l’érosion du sol et la désertification, en plus de son importance pour la sécurité alimentaire et l’économie rurale. Au sud de Madagascar où ils poussent abondamment, des expériences menées dans la localité de Toliara ont prouvé que le rendement en biogaz de la plante est le double de celui des principales cultures énergétiques cultivées ou des flux de déchets. Le cactus pousse très vite et se décompose rapidement en matière organique. Avec des pratiques agronomiques appropriées pour cette zone aride, un hectare de cactus peut produire jusqu’à 400 tonnes de biomasse. L’État malgache soutient désormais tout projet de valorisation de cette plante. Le GIZ (Agence de coopération technique allemande) porte un projet d’implantation de cactus du sud de Madagascar vers Boeny au nord-ouest du pays, en vue de réhabiliter et de protéger 39 000 ha de terres, dont 7 000 ha à vocation agricole et 32 000 ha de pâturage.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>OUGANDA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Allocation de 3 MUSD par le gouvernement ougandais pour la lutte contre les criquets pèlerins. </strong>Alors que des essaims de criquets se rapprochent du Turkana, le comté kenyan le plus proche de l'Ouganda, le Président Museveni a demandé la mobilisation d’une ligne budgétaire en vue de l'achat de pesticides et autres équipements. De surcroît, 2 000 soldats vont être mobilisés pour une pulvérisation manuelle dans les zones résidentielles, où la pulvérisation aérienne est impossible. A l’heure actuelle, une équipe d'experts ougandais a été envoyée à Nairobi pour une visite d'échange de connaissances.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>RWANDA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Le Rwanda approuve un accord sur l'énergie nucléaire avec la Russie. </strong>Le Conseil des Ministres, réuni le 28 janvier, a approuvé un projet de loi détaillant les modalités d’un accord signé en octobre 2019 pour promouvoir l'utilisation de l'énergie nucléaire à des «fins pacifiques» dans le cadre du Forum de Sotchi. Cette décision ouvre la voie à la création d’un Centre des sciences et technologies nucléaires, qui devrait être doté d'un réacteur de type 10 MW <em>pool</em>. Des accords de coopération similaires ont été signés entre la Russie et d'autres de la région, notamment le Kenya, l'Ouganda et la Tanzanie.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Privatisation de l’entreprise <em>Burera Dairy Ltd</em>. </strong>Le gouvernement a trouvé cédé ses parts dans <em>Burera Dairy Ltd</em> dans laquelle il détenait une participation de 98,03%. L’entreprise créée en 2016 pour stimuler la production laitière dans la région a été introduite sur le marché en septembre 2019 et vendue début janvier à <em>African Solutions Private Ltd</em> (Afrisol), une entreprise zimbabwéenne qui investit dans le pays depuis deux ans. La transaction s’élèverait à 270 000 EUR. Afrisol a pour projet d’investir 1 à 2 MEUR dans les cinq années à venir pour assurer une plus grande productivité. <em>Burera Dairy Ltd</em> faisait partie des trois entreprises publiques mises en vente en 2019.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>SOUDAN</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Nouvelles pénuries de devises, de carburant et de pain. </strong>Le taux de change du SDG avait atteint en début d’année le seuil psychologique de 100 SDG pour un dollar, avant de reculer à 97. Le Premier ministre, Abdallah Hamdok, a imputé la chute de la valeur du SDG aux faiblesses structurelles de l’économie et au manque de réserves en devises étrangères à la Banque centrale. La pénurie, notamment de diésel, est due à la défaillance de plusieurs oléoducs alors que celle du pain provient d’un désaccord entre le ministère de l’industrie et les boulangeries sur son prix de revient. Afin d’assurer une plus grande efficacité des réformes, le Premier Ministre a indiqué que son gouvernement préparait une nouvelle loi plaçant la banque centrale sous l’autorité du cabinet du premier ministre alors qu’elle relève actuellement du Conseil de souveraineté.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>TANZANIE</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Investissement 80 MUSD pour le renforcement de la production de gaz naturel. </strong><em>PanAfrican Energy Tanzania</em> (PAET), le producteur de gaz naturel de l’île de Songo Songo (région de Lindi) a annoncé un investissement de 80 MUSD qui servira à soutenir la production de gaz naturel via la compression et le reconditionnement des puits de gaz naturel jusqu’en octobre 2026, date d’expiration de la licence actuelle de PAET à Songo Songo. PAET a affirmé qu’il souhaitait prolonger le contrat de partage de production au-delà de 2026 afin de continuer à soutenir le développement économique de la Tanzanie. Au dernier trimestre de 2019, la société a produit une moyenne de 63,1 millions de pieds cubes de gaz par jour contre 39,9 millions de pieds cubes à la même période en 2018.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Ouverture prochaine de la ligne ferroviaire à écartement standard (SGR). </strong>Le directeur général de la <em>Tanzania Railways Corporation</em> (TRC), Masanja Kadogosa a déclaré que la première phase de construction du chemin de fer long de 300 km entre Dar es Salaam et Morogoro est presque terminée (les travaux sont achevés à 72 %). Ce premier tronçon, dont le coût est évalué à 1,9 Mds USD, sera livré courant avril de cette année. La ligne, entièrement électrique, devrait couvrir 1 457 km de Dar es Salaam jusqu'aux rives du lac Victoria pour un coût de près de 7,5 Mds USD au cours des cinq prochaines années. La TRC a déclaré que l’achat de 1 430 wagons de fret, 20 locomotives et d’autres équipements avait commencé. Sa mise en service devrait permettre d’accroître les échanges intra régionaux avec les pays voisins comme l’Ouganda, la Zambie, la RD Congo, le Rwanda et le Burundi.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Vers un investissement de 200 MUSD dans deux mines. </strong>Le ministre des minéraux, Dotto Biteko a révélé que le gouvernement a donné le feu vert à deux grandes sociétés minières pour passer à la phase d'extraction minière, ce qui leur permettrait d'injecter plus de 200 MUSD dans l'économie locale et de créer des centaines d'emplois. Les investissements des sociétés australiennes <em>OreCorp</em> et <em>Peak Resources</em> seront les plus importants pour la Tanzanie après près d'une décennie d’absence de création de nouvelles mines. Actuellement, les mines avec des permis d'exploitation spéciaux actifs sont les mines d'or de North Mara, Buzwagi et Bulyanhulu, toutes exploitées par <em>Barrick Gold</em>. Conformément aux nouvelles lois minières, le gouvernement prendra une participation de 16 % dans chacune des mines. <em>OreCorp</em> commencera à extraire de l'or dans la région de Mwanza tandis que <em>Peak Resources</em> construira une mine d'éléments de terres rares dans la région de Songwe.</li>
</ul>
<p> </p>ead7effc-75fa-43a4-b5e2-72967be18335BRÈVES - AFRIQUE DE L’EST ET OCÉAN INDIEN DU 22 AU 28 JANVIER 2020Régional : classement 2019 selon l’indice de perception de la corruption de l’ONG Transparency International2020-01-29T00:00:00+01:00<div>
<p align="center"><strong>FAITS SAILLANTS</strong></p>
</div>
<ul type="square">
<li><strong>Régional : </strong>classement 2019 selon l’indice de perception de la corruption de l’ONG <em>Transparency International</em></li>
<li><strong>Ethiopie :</strong> émission par la Banque centrale de 278 MUSD (9 Mds ETB) pour permettre aux banques commerciales de faire face à la pénurie de liquidités</li>
<li><strong>Kenya : </strong>installation de la première usine de dessalement à énergie solaire à Kiunga</li>
<li><strong>Madagascar : </strong>financement du projet Tana Water III par l’UE pour 65 MEUR</li>
<li><strong>Ouganda : </strong>nouvelle politique énergétique centrée sur le solaire et la géothermie en cours d’adoption</li>
<li><strong>Rwanda :</strong> émission par la Banque mondiale d’obligations en Francs rwandais (RWF) sur le LES</li>
<li><strong>Soudan :</strong> inauguration de la liaison électrique entre l’Egypte et le Soudan</li>
<li><strong>Tanzanie :</strong> création d’une joint-venture entre <em>Barrick Gold</em> et le gouvernement tanzanien</li>
</ul>
<div>
<p align="center"><strong>BRÈVES REGIONALES</strong></p>
</div>
<p style="text-align: justify;"><strong>Classement 2019 selon l’indice de perception de la corruption de l’ON<em>Transparency International. </em></strong>En Afrique de l’Est, le Rwanda, qui obtient un score de 53 points, est le seul pays de la CAE à obtenir un score supérieur à la moyenne mondiale établie à 43 points (sur un total de 100). La Tanzanie, l’Ouganda et le Kenya, qui affichent des politiques de lutte contre la corruption, progressent au classement de respectivement 3 places, 12 places et 7 places. Le Burundi et le Soudan du Sud sont perçus parmi les pays les plus corrompus à l’échelle mondiale. Dans la corne de l’Afrique, l’Ethiopie enregistre la plus forte progression et gagne 18 places au classement<strong>.</strong> Dans le cadre du programme de lutte contre la corruption impulsé par le Premier ministre, plus de 100 ex-fonctionnaires au sein de ministères et agences publiques, ont été inculpés pour « mauvaise gestion des fonds publics ». Enfin, Madagascar obtient un score de 24 points, nettement en-deçà de la moyenne du continent africain. Les principaux points faibles du pays selon l’ONG sont : i) l’opacité des sources de financement des partis politiques, le non plafonnement des dépenses de campagne électorale et la non-publication des recettes et ii) l’influence de certains opérateurs économiques.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" src="/Articles/ead7effc-75fa-43a4-b5e2-72967be18335/images/b280d384-b301-4f9e-be52-eb082b1d1b4a" alt="Classement 2019" /></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<div>
<p align="center"><strong>BRÈVES PAYS</strong></p>
</div>
<p style="text-align: center;"><strong>ETHIOPIE</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Émission par la Banque centrale de 9 Mds ETB (278 MUSD) pour permettre aux banques commerciales de faire face à la pénurie de liquidités</strong>. Pour la seconde fois en un mois, la Banque centrale a proposé des prêts d’une maturité d’un mois pour un montant total de 9 Mds ETB (après 5,5 Mds ETB fin décembre, soit 170 MUSD) aux banques commerciales afin de permettre à ces dernières de faire face à leurs problèmes de liquidités. Douze des seize banques commerciales ont répondu à l’offre, proposant des taux compris entre 9 et 10 %. Le paiement des impôts à l’État ainsi que le versement des dividendes aux actionnaires, qui interviennent tous deux en fin d’année, pourraient en partie expliquer que le ratio prêt/dépôt n’atteigne actuellement que 10 % pour certaines banques contre 58,7 % en moyenne pour l’ensemble des établissements en 2018/19.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Baisse de 32 % des flux d’investissements directs étrangers (IDE) entrants en Éthiopie. </strong>D’après la CNUCED, les flux d’IDE entrants en Éthiopie – qui ont atteint un niveau record à 4 Mds USD en 2017 – sont passés de 3,3 Mds USD en 2018 à 2,5 Mds USD en 2019, soit une baisse de 32 %. Le pays représente pourtant le 4<sup>ème</sup> récipiendaire d’IDE du continent africain en 2019. Ce ralentissement s’inscrit dans un contexte d’attente des investisseurs de la concrétisation des réformes économiques annoncées par le Premier ministre. La Chine demeure le premier investisseur dans le pays avec 60 % des nouveaux flux d’investissements en 2019.</li>
</ul>
<p align="center"><strong> KENYA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Installation de la première usine de dessalement à énergie solaire à Kiunga.</strong> L’ONG <em>GivePower</em> a construit la première usine de dessalement à énergie solaire du Kenya, dans le village de Kiunga du comté de Lamu, en proie à un stress hydrique important depuis plusieurs années. Le processus de dessalement traditionnel est très énergivore et coûteux. GivePower pallie ce problème en installant une série de panneaux solaires qui produisent 50 kWh d’énergie par jour, associés à des batteries Tesla haute performance pour le stockage, et alimentent ainsi deux pompes qui fonctionnent 24 heures sur 24. Cette « ferme à eau solaire », d’un montant de 500 kUSD, peut fournir chaque jour 75 000 litres d’eau potable, soit la consommation de 25 000 personnes. Le procédé de filtration avancé utilisé diminuerait les impacts négatifs sur l’environnement, en diminuant le rejet d’eaux salines résiduelles. Un projet similaire pourrait être lancé à Mombasa.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Première obligation verte libellée en shilling kenyan cotée conjointement aux Bourses de Londres et de Nairobi.</strong> Le 13 janvier 2020, la première obligation verte du Kenya, d’un montant de 42,5 MUSD (4,3 Mds KES), a été cotée à la <em>Nairobi Securities Exchange</em> (NSE). Emise en octobre 2019 par le promoteur immobilier <em>Acorn Holding</em>, ce <em>green bond</em>, vise à pallier à la pénurie de logements étudiants du pays, en construisant des logements abordables et respectueux de l'environnement pour 5 000 étudiants de Nairobi. Cette obligation est <strong>le premier <em>green bond</em> non-gouvernemental noté par Moody’s en Afrique ; elle obtient la note de B1, soit une appréciation supérieure aux obligations du gouvernement (B2). </strong>Le 20 janvier 2020, en présence du président Kenyatta, cette obligation a également été cotée à la <em>London Stock Exchange</em> (LSE).</li>
</ul>
<p align="center"><strong>MADAGASCAR</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Financement du projet Tana Water III par l’UE pour 65 MEUR. </strong>Le 23 janvier, le vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI) Ambroise Fayolle, la délégation de l’UE et le gouvernement malgache ont signé l’accord de financement du projet Tana Water III visant à améliorer l’approvisionnement en eau de la capitale. D’un total de 74 MEUR, il est constitué d’un prêt de 35 MEUR de la BEI, d’un don de l’UE de 30 MEUR, d’une contribution de l’Etat de 6,5 MEUR et d’un don de 2,5 MEUR de l’ONG WSUP. Il permet l’achèvement de l’extension de la station de pompage de Mandroseza, la construction de 3 stations de forage et de traitement d’eau, la réhabilitation de canaux d’approvisionnement en eau et l’installation de bornes fontaines dans plusieurs quartiers de Tananarive.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>OUGANDA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Nouvelle politique énergétique centrée sur le solaire et la géothermie en cours d’adoption</strong>. L’Ouganda a révisé sa politique énergétique nationale dans l’objectif de promouvoir le développement de l’énergie solaire et de la géothermie. Le pays souhaite attirer plus d’investissements dans le secteur de l’énergie en développant notamment les partenariats public-privé. C’est dans ce contexte que le gouvernement ougandais a récemment donné son autorisation à l’entreprise Royal Techno Industries pour des explorations sur deux sites géothermiques dans les districts de Nebbi et Hoima au nord-ouest du pays. Cela marque le début de la réalisation des projets devant aboutir à l’exploitation du potentiel géothermique de l’Ouganda, estimé à 1 500 MW.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>RWANDA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Emission par Banque mondiale d’obligations en Francs rwandais (RWF) sur le LSE. </strong>Le 20 janvier 2020, dans le cadre du <em>UK-Africa Investment Summit 2020</em>, la Banque mondiale a émis des obligations en RWF pour un montant total de 40 MUSD (soit 37 Mds RWF), afin de financer les projets du gouvernement. Ces obligations, dont le gestionnaire principal est Citibank, donnent droit à un coupon annuel de 9,25 % et arriveront à échéance en 2023. Avec cette transaction, la Banque contribue au développement du marché financier local et offre aux investisseurs internationaux la possibilité de se familiariser avec l'économie rwandaise. Il s’agit de la septième opération de ce type de la Banque en Afrique subsaharienne.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>La BAD finance la préparation du projet hydroélectrique Ruzizi IV. </strong>Le conseil d'administration de la BAD a approuvé le 13 janvier une subvention de 8 MEUR à travers <em>l’Africa Investment Platform </em>de l’Union européenne pour soutenir la préparation du projet hydroélectrique Ruzizi IV. L'usine de production sera située sur la rivière Ruzizi entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo et, une fois achevée, devrait produire 287 MW d'électricité et exploiter le plein potentiel hydroélectrique de la rivière Ruzizi. Deux centrales sont déjà en service : Ruzizi I qui produit 29,8 MW et Ruzizi II qui 43,8 MW. Ruzizi III, avec une production prévue de 147 MW, est en cours de développement avec le soutien de la BAD.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>SOUDAN</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Inauguration de la liaison électrique entre l’Egypte et le Soudan</strong>. Après les premiers tests réalisés mi-janvier, le ministre de l’Energie et des Mines du Soudan a annoncé l’inauguration prochaine de la première phase du projet d’interconnexion électrique entre les deux pays. Elle permettra l’acheminement vers le Soudan de 50 MW. A terme, ce montant devrait être porté à 300 MW. Le projet dont le coût s’élève à 56 MUSD, comprend la construction de 300 tours, toutes en territoire égyptien. Actuellement, le Soudan importe 130 MW de l’Ethiopie. Pour rappel, le Soudan a une capacité de production de 3 000 MW dont 1500 d’origine hydraulique.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Reprise prochaine des exportations d’animaux vers l’Arabie Saoudite</strong>. L’OMS a déclaré qu’aucun cas clinique de fièvre de la vallée du rift chez l’homme n’a été signalé au Soudan depuis le 12 décembre. Suite à cette déclaration, l’Arabie Saoudite a annoncé la reprise, début février, des importations d’animaux vivants soudanais, après la mise en place de mesures préventives concernant le dépistage et la mise en quarantaine des animaux. Ces mesures ont fait l’objet de discussions entre les deux parties, lors d’une visite en Arabie Saoudite du ministre soudanais des Ressources animales soudanais début janvier. Les animaux vivants représentent le deuxième poste d’exportation au Soudan avec des recettes supérieures à 700 MUSD en 2018.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>TANZANIE</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Création d’une joint-venture entre <em>Barrick Gold</em> et le gouvernement tanzanien. </strong>Le président Magufuli et <em>Barrick Gold</em> ont signé un accord pour la création de la joint-venture <em>Twiga Minerals Corporation </em>en charge de la supervision des activités de <em>Barrick Gold</em> en Tanzanie. Celle-ci est détenue à 84 % par <em>Barrick Gold</em> et à 16 % par le gouvernement. Selon l’accord financier, une fois les investissements de chacun des partis remboursés, les profits sont partagés à part égale entre Barrick et le gouvernement. Par ailleurs, Barrick s'est engagé à proposer des formations ciblées sur le secteur minier, en partenariat avec l'Université de Dar es Salaam (10 MUSD sur une période de 10 ans). L'entreprise s’est également engagée à améliorer le tronçon de route entre Bulyanhulu et Mwanza (jusqu'à 40 MUSD).</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Contribution du secteur extractif aux recettes publiques en hausse</strong>. Au cours de l’exercice fiscal 2018/19, les recettes fiscales provenant du secteur minier ont enregistré une augmentation de 79 % pour atteindre 150 MUSD contre 84 MUSD en 2017/18. Selon les autorités, cette performance est attribuée à diverses mesures de contrôle: i) le contrôle de la contrebande de minéraux et ii) l’ouverture des centres de centralisation des transactions visant à la renforcer les services proposés aux exploitants et à lutter contre l’exploitation illégale. Ces mesures font parties des dispositions contraignantes pour les investisseurs introduites en 2017 dans le cadre de la nouvelle loi sur les mines. Pour l’exercice 2019/20, le gouvernement table sur une augmentation des recettes minières de 36 % pour atteindre 204 MUSD.</li>
</ul>
<p> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>6b166a83-de7f-4ebe-b904-d2e7c997212fBRÈVES - AFRIQUE DE L’EST ET OCÉAN INDIEN DU 15 AU 21 JANVIER 2020Régional : Signature d’un protocole d’accord entre l’EACREEE et l’IRENA pour accélérer le développement des énergies renouvelables dans la CAE2020-01-22T00:00:00+01:00<div>
<p align="center"><strong>FAITS SAILLANTS</strong></p>
</div>
<ul style="list-style-type: square;">
<li><strong>Régional : </strong>Signature d’un protocole d’accord entre l’EACREEE et l’IRENA pour accélérer le développement des énergies renouvelables dans la CAE</li>
<li><strong>Ethiopie :</strong> report des élections législatives au 16 août 2020</li>
<li><strong>Kenya : </strong>Nouvelle feuille de route pour le nouveau ministre de l’agriculture</li>
<li><strong>Madagascar : </strong>la gestion de huit aérodromes secondaires confiée au secteur privé</li>
<li><strong>Ouganda : </strong>lancement d’un projet de construction d’infrastructures dans le parc industriel de Namanve</li>
<li><strong>Soudan :</strong> financement d’un projet de pompes d’irrigation solaires par la BAD</li>
<li><strong>Tanzanie :</strong> plus de 2,4 Mds USD de recettes touristiques en 2019
<p style="text-align: center;"> </p>
<strong> BRÈVES REGIONALES</strong></li>
</ul>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong>Signature d’un protocole d’accord entre l’EACREEE et l’IRENA pour accélérer le développement des énergies renouvelables dans la CAE.</strong> Le protocole d’accord signé entre le Centre d’Excellence d’Afrique de l’Est pour les Énergies Renouvelables et l’Efficacité Énergétique (EACREEE) et l’Agence Internationale des Énergies Renouvelables (IRENA) vise à accélérer le déploiement des énergies renouvelables au sein de la CAE. Par la signature de cet accord, l’IRENA et l’EACREEE s’engagent à partager de l’information, à mener des activités conjointes de renforcement des capacités dans le cadre de l’<em>Africa Clean Energy Corridor</em> (ACEC), à établir des programmes conjoints et à promouvoir des plateformes pour faciliter l'accès à des financements durables. L’ACEC est une initiative visant à accroître les énergies renouvelables en l'Afrique de l’Est et Australe, notamment par une évaluation des ressources d'énergie renouvelable et de zonage, la planification nationale et régionale, le renforcement des capacités et la sensibilisation du public.</li>
</ul>
<div>
<p align="center"><strong>BRÈVES PAYS</strong></p>
<p align="center"><strong><strong>ETHIOPIE</strong></strong></p>
</div>
<ul style="list-style-type: square;">
<li>
<p style="text-align: justify;"><strong>Report des élections législatives au 16 août 2020</strong>. Alors qu’elles étaient initialement prévues pour mai 2020, la Commission électorale éthiopienne (NEBE) a annoncé que les élections législatives – qui maintiendront ou non le Premier ministre Abiy Ahmed au pouvoir – pourraient être reportées au 16 août 2020. Le mois d’août se trouvant en pleine saison des pluies où la mobilité est parfois difficile, des critiques ont été exprimées quant au choix de la date du scrutin. La date définitive des élections devrait être annoncée le 1er février 2020.</p>
<p style="text-align: center;" align="center"><strong>KENYA</strong></p>
</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Nouvelle feuille de route agricole pour le nouveau ministre de l’agriculture. </strong>Dans son discours à la Nation du 14 janvier 2020, le Président Kenyatta a insisté sur le renforcement de l’agriculture, un des quatre piliers de l’agenda <em>Big Four</em>. Les secteurs du thé et du café, du lait, de la pomme de terre, de la banane et du riz, sont identifiés comme secteurs prioritaires. Parmi les mesures annoncées : i) 27 MEUR de facilités de paiement pour les producteurs de café ; iii) l’allocation de 10 MEUR à la <em>New Kenya Co-Operatives Creameries Ltd</em> pour acheter et transformer en poudre de lait, les excédents sur le marché et soutenir les investissements dans deux usines de transformation existantes ; iv) l’application d’une TVA à 16 % pour tous les produits laitiers importés hors de l’EAC et v) une enveloppe de 2,7 MEUR pour investir dans les unités de stockage à froid et de transformation de pommes de terre dans trois comtés. Pour mettre en œuvre cette feuille de route, Peter MUNYA, ancien Ministre de l’industrie, succède à Mwangi Kiunjuri à la tête du ministère désormais intitulé « Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage, des Pêches et des Coopératives ».</li>
</ul>
<p style="text-align: center;" align="center"><strong> </strong><strong>MADAGASCAR</strong></p>
<ul style="list-style-type: square;">
<li style="text-align: justify;"><strong>La gestion de huit aérodromes secondaires confiée au secteur privé. </strong>Le 16 janvier 2020, le Ministère des transports a signé des contrats de concession avec des opérateurs privés pour la gestion de huit aérodromes régionaux secondaires (Antalaha, Vohémar, Mananara-Nord, Analalava, Manakara, Antsirabe, Maintirano et Morombe) pendant cinq ans. Ces signatures font suite à un appel à manifestation d’intérêt lancé en novembre 2017 portant sur 44 aérodromes. Les concessions visent à relancer le trafic aérien dans les localités concernées, désenclaver les régions du pays et contribuer à l’atteinte de l’objectif gouvernemental de 500 000 touristes d’ici 2023. En juin 2019, un appel d’offres sur la concession de huit aéroports a également été lancé après la concession en 2015 des aéroports d’Ivato et de Fascène au consortium Ravinala Airports.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>OUGANDA</strong></p>
<ul style="list-style-type: square;">
<li style="text-align: justify;"><strong>Lancement d’un projet de construction d’infrastructures dans le parc industriel de Namanve. </strong>Ce projet, financé par un crédit export du Royaume Uni de 200 MUSD, porte sur le développement d’infrastructures de transport, de lignes électriques à haute tension, gestion des déchets, eau et assainissement, éclairage public et la construction d’un incubateur d’entreprises. Lancé en présence du Ministre britannique de l'Afrique, Andrew Stephenson et de la Ministre ougandaise de l'Investissement et de la Privatisation, Evelyne Anite, il sera mis en œuvre par la société britannique <em>Lagan Dott</em>, en joint-venture avec des entreprises locales. Il s’inscrit dans la stratégie d’industrialisation et de développement du tissu économique local, pour notamment réduire les importations en provenance de Chine. Pour rappel, le déficit de la balance commerciale s’est creusé en 2018, passant de 800 MUSD à 1,7 Mds USD. Le parc industriel de Namanve, le plus important du pays par sa taille, situé à 11 km de Kampala et avait été créé en 1997 pour accueillir plus de 500 entreprises industrielles locales et générer plus de 200 000 emplois.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>SOUDAN</strong></p>
<ul style="list-style-type: square;">
<li style="text-align: justify;"><strong> Financement d’un projet de pompes solaires d’irrigation par la BAD. </strong>La BAD a approuvé une subvention de 21,7 MUSD au gouvernement du Soudan pour promouvoir l’adoption de pompes d’irrigation à énergie solaire dans le pays. Cette subvention vise à installer 1 170 pompes solaires dans les États du Kordofan occidental et du Nord Kordofan. Les fonds serviront également à la mise en place d'ateliers de maintenance et à la fourniture d'équipements pour la création d’un laboratoire d'essais qui permettra de délivrer des certifications et de la formation. Ce projet permettra notamment à la population rurale de réduire les coûts d’exploitation en réduisant la dépendance vis-à-vis du diesel.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>TANZANIE</strong></p>
<ul style="list-style-type: square;">
<li style="text-align: justify;"><strong>Plus de 2,4 Mds USD de recettes touristiques en 2019. </strong>Le Ministre des Ressources naturelles et du Tourisme, a déclaré que la Tanzanie est devenue le quatrième pays du continent africain à bénéficier du tourisme en 2019. Les recettes du tourisme tanzanien ont atteint 2,4 Mds USD en 2019 contre 2,3 Mds USD en 2018. Le nombre de touristes accueillis dans le pays a augmenté de 100 000 pour atteindre 1,51 millions de personnes en 2019. La <em>Tanzania Tourism Board</em> (TTB) cible 2 millions de touristes en 2020 et 8 millions en 2025. Pour atteindre ces objectifs, la stratégie du gouvernement s’appuie notamment sur la relance d’<em>Air Tanzania </em>et la transformation de certaines réserves zoologiques en parcs nationaux.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Subvention de 112 MUSD du Partenariat mondial pour l'éducation (PME) en faveur de l’éducation</strong>. Le 15 janvier 2020, le secrétaire permanent du Ministère des Finances et de la Planification, Doto James et l’Ambassadeur de Suède en Tanzanie, Anders Sjoberg ont signé un accord pour l’octroi d’une subvention de 112 MUSD du PME pour améliorer la qualité de l’enseignement pré-primaire et primaire. Cette subvention apporte des financements supplémentaires à deux projets en cours : le <em>Programme de développement du secteur de l’éducation (PDSE) du gouvernement</em> pour 2017-2021 (54,4 MUSD) et le Programme d'éducation pour les résultats (EPforR) de la Banque mondiale et du DFID (57,5MUSD). Pour rappel, le PME est un partenariat multipartite regroupant des pays en développement et des gouvernements donateurs, des organisations internationales, la société civile, des fondations et le secteur privé.</li>
</ul>3647df7c-f4bc-4445-b2cc-71782dc8bd07BRÈVES - AFRIQUE DE L’EST ET OCÉAN INDIEN DU 11 AU 17 DECEMBRE 2019Kenya : approbation sous conditions de la fusion entre Airtel et Telkom par l’autorité de la concurrence2019-12-18T00:00:00+01:00<div>
<p align="center"><strong>FAITS SAILLANTS</strong></p>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Ethiopie :</strong> Accord technique entre le gouvernement et le FMI pour un programme assorti d’un financement de 2,9 Mds USD</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Kenya : </strong>approbation sous conditions de la fusion entre Airtel et Telkom par l’autorité de la concurrence</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Madagascar : </strong>partenariat entre Norfund et <em>WeLight </em>Madagascar</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Ouganda : </strong>ralentissement de la croissance en 2019 selon la banque centrale ougandaise</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Rwanda :</strong> hausse de l’inflation à 6,9 % au mois de novembre</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Tanzanie :</strong> construction d'un nouveau chemin de fer à voie standard (SGR) de 220 km</li>
</ul>
<div>
<p align="center"><strong>BRÈVES PAYS</strong></p>
</div>
<p style="text-align: left;"><strong> ETHIOPIE</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Accord technique entre le gouvernement et le FMI pour un programme assorti d’un financement de 2,9 Mds USD.</strong> À l’issue d’une mission du FMI en Éthiopie, et à la demande des autorités locales, les équipes techniques du FMI ont formalisé un accord de principe pour un programme triennal d’un montant de 2,9 Mds USD afin d’appuyer la mise en œuvre de la nouvelle stratégie économique nationale <em>Homegrown Economic Reform</em>. Ce programme, qui pourrait être décaissé via une Facilité élargie de crédit associée à une Facilité de fonds élargie, comporterait cinq objectifs : (i) remédier à la pénurie de devises et évoluer vers un régime de change plus flexible, (ii) améliorer la gestion des entreprises d'État, (iii) renforcer la mobilisation des recettes domestiques et l'efficacité des dépenses, (iv) réformer le secteur financier, (v) renforcer les filets de sécurité financière. Ce programme sera soumis à l’approbation du Conseil d’administration du FMI le 18 décembre. </li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Soutien financier européen de 170 MEUR.</strong> Dans le cadre de sa visite à Addis-Abeba le 7 décembre, Ursula von der Leyen – nouvelle présidente de la Commission européenne – a signé quatre accords de financement d’un montant total de 170 MEUR. Il s’agit de (i) 100 MEUR d’aide budgétaire directe pour soutenir la compétitivité régionale et plus particulièrement les secteurs du transport et de la logistique, (ii) 50 MEUR pour l’extension du Plan de transformation du secteur de la santé (2020-2022), (iii) 10 MEUR pour renforcer les capacités techniques du Conseil électoral en vue des élections de 2020, (iv) 10 MEUR destinés à améliorer le climat des affaires et promouvoir l’investissement privé. En janvier 2019, la Commission européenne et l’Éthiopie avaient déjà signé trois accords d’un montant de 130 MEUR.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Dépréciation du birr de 6,9 % vis-à-vis du dollar. </strong>En un mois (13 novembre-13 décembre 2019), le cours du birr a chuté de 6,9 % vis-à-vis du dollar : la valeur d’un dollar représente désormais 31,67 birr. Cette dépréciation opérée par la Banque centrale éthiopienne – qui contrôle le cours de la monnaie – pourrait faire suite aux recommandations du FMI. En effet, malgré la dévaluation du birr de 15 % en octobre 2017, le FMI considère que le taux de change effectif réel du birr demeure surévalué (le taux de change sur le marché parallèle atteint 40 à 43 birr).</li>
</ul>
<p align="center"><strong>KENYA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Approbation sous conditions de la fusion entre Airtel et Telkom par l’autorité de la concurrence.</strong> En février 2019, Airtel et Telkom, respectivement second et troisième opérateurs de télécommunication du pays, ont annoncé une fusion de leurs services de téléphonie mobile, de portage ainsi que de leurs offres à destination des entreprises. Cette fusion, approuvée par l’autorité de la concurrence le 13 décembre 2019, permettra à la future joint-venture Airtel-Telkom de détenir 30 % de part de marché, soit deux fois moins que la part du numéro un du secteur Safaricom. La fusion a été conditionnée au respect de plusieurs mesures : i) le maintien au minimum de la moitié des employés des deux entités, ii) l’impossibilité de vendre la joint-venture au cours des cinq prochaines années, iii) le maintien des licences d’exploitation et de spectre de fréquences jusqu’à l’expiration de leur durée et enfin, iv) le maintien des engagements vis-à-vis des contrats gouvernementaux.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Lancement du service de fret de la voie de chemin de fer Nairobi - Naivasha (SGR phase 2) par le Président Uhuru Kenyatta. </strong>Cette ligne de 120 km, d’un montant de 1,5 Md USD, a été financée par un prêt de l’Exim Bank of China. Ce projet s’inscrit dans le corridor nord est-africain qui relie le port de Mombasa à Kampala, Kigali et la RDC. Il vise à réduire le temps de transit des marchandises et renforcer la sécurité du fret. Face à la faible rentabilité de la ligne, notamment de la phase 1 entre Mombasa et Nairobi en service depuis mi-2017, l’Exim Bank a refusé pour l’heure de financer les phases ultérieures qui devaient relier Naivasha à Kisumu puis à la frontière ougandaise. Le SGR kenyan risque d’être par ailleurs concurrencé par le SGR tanzanien, dont le lancement de la première phase est attendu début 2020, et qui pose la première pierre du renforcement du corridor central qui relie le port de Dar à la RDC.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>MADAGASCAR</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Partenariat entre Norfund et <em>WeLight </em>Madagascar.</strong> Le 12 décembre, le fonds norvégien de développement Norfund a annoncé un partenariat d’investissement avec <em>WeLight</em> Madagascar, joint-venture entre Sagemcom et Axian, en vue de construire des mini-centrales solaires dans une centaine de villages de Madagascar, dont 15 sont déjà financées sur fonds propres par <em>WeLight</em>. Norfund contribuera à mobiliser des financements auprès de partenaires financiers en faveur de <em>WeLigh</em>t. Pour rappel, en 2017, Sagemcom a bénéficié d’un FASEP de 445 kEUR de la DGTrésor portant sur la faisabilité du projet de mini-centrales dans 142 villages enclavés du pays.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>OUGANDA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Ralentissement de la croissance en 2019 selon la Banque centrale ougandaise (BoU).</strong> Dans ses dernières prévisions, la BoU anticipe un ralentissement de la croissance en 2019, dorénavant estimée entre 5,5 et 6 % contre 6,2 % initialement. Une baisse de la demande globale, la faible croissance mondiale (3 %, soit le niveau le plus faible depuis la crise de 2008) et les tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis expliquent cette tendance. Les importations demeurent en hausse, notamment les importations d’hydrocarbures (20 % des importations) dont le coût est renchéri par la hausse du cours du pétrole. Si les dépenses publiques constituent toujours le principal moteur de la croissance, leur financement par recours à l’endettement domestique pourrait pénaliser le crédit au secteur privé malgré la politique accommodante de la banque centrale (maintien des taux directeurs à 9 %). Selon les autorités, la croissance devrait se maintenir autour de 6 % à moyen-terme mais reste vulnérable aux facteurs internes (attentisme des investisseurs en période électorale) et externes (incertitudes sur l’économie mondiale).</li>
</ul>
<p style="text-align: center;" align="center"><strong>RWANDA</strong></p>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Hausse de l’inflation à 6,9 % au mois de novembre.</strong> Selon le dernier rapport de l’Institut National des Statistiques rwandaises, la hausse des prix au mois de novembre a atteint 6,9 %, contre 4,4 % en octobre, dépassant l’estimation de la Banque centrale rwandaise, établie à 5 %. Elle serait imputable à l’augmentation des prix du maïs et des haricots, produits alimentaires qui sont parmi les plus consommés au Rwanda. Cette hausse des prix pourrait s’expliquer par la saisonnalité de la production agricole, les stocks réalisés à partir des récoltes de juillet s’amenuisant.</li>
</ul>
<p style="text-align: center;" align="center"><strong>TANZANIE</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Construction d'un nouveau chemin de fer à voie standard (SGR) de 220 km. </strong>Le président Magufuli a annoncé que le gouvernement s’apprête à lancer les travaux de construction d’un chemin de fer de 220 km entre Mwanza (nord du pays) et le port sec d’Isaka (centre-nord). Ce projet vise à désenclaver les régions autour du lac Victoria et servira d’alternative aux moyens de transport par voie fluviale. Ce projet est une portion du projet de SGR qui couvrira près de 1 450 km, de Dar es Salaam jusqu'aux rives du lac Victoria, pour 7,5 Mds USD d’investissement au cours des cinq prochaines années. La première phase du SGR, actuellement en construction sur 300 km entre Dar es Salaam et Morogoro, est à plus de 70 % de taux d’exécution.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Réduction significative du coût du forage d’un puit pour l'irrigation afin de promouvoir l’irrigation. </strong>Le ministre de l'Agriculture, Japhet Hasunga, a ordonné à la Commission nationale d'irrigation de diviser par 8 le coût du forage d'un puit afin de promouvoir l'agriculture d'irrigation en Tanzanie. Selon lui, le prix actuel de 70 kUSD USD par puit n'est pas conforme aux efforts d'industrialisation du gouvernement. Ainsi, le coût du forage est plafonné à 9 kUSD. Cette mesure devrait contribuer à augmenter la surface des terres irriguées du pays, actuellement de 461 000 hectares actuels à au moins cinq millions d'hectares d'ici 2025. Le ministre a précisé que l'irrigation est la meilleure façon de cultiver et que la Tanzanie souhaite réduire la dépendance des agriculteurs ne dépendent pas nécessairement des pluies saisonnières pour cultiver.</li>
</ul>b9be596f-b725-480c-a8ab-5796806c06e2BRÈVES - AFRIQUE DE L’EST ET OCÉAN INDIEN DU 27 NOVEMBRE AU 3 DECEMBRE 2019Ethiopie : Lancement de l’appel d’offres pour la privatisation de six sucreries en 2020 2019-12-05T00:00:00+01:00<p align="center"><strong>FAITS SAILLANTS</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Ethiopie :</strong> Lancement de l’appel d’offres pour la privatisation de six sucreries en 2020</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Kenya : </strong>Conclusion de la mission FMI de novembre</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Madagascar : </strong>Adoption par l’Assemblée nationale du projet de loi de finances initiale 2020</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Ouganda : </strong>Publication par le gouvernement des entreprises fraudeuses dans la presse</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Soudan :</strong> Loi sur le « démantèlement de l’ancien régime »</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Tanzanie :</strong> Prêt de TDB d’un 1 Md USD à la Tanzanie pour des projets d’infrastructures</li>
</ul>
<div>
<p style="text-align: center;"><strong>BRÈVES PAYS</strong></p>
<p style="text-align: center;"><strong>ETHIOPIE</strong></p>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Lancement de l’appel d’offres pour la privatisation de six sucreries en 2020.</strong> Dans le cadre du processus de privatisation de treize sucreries, le gouvernement éthiopien a annoncé son intention de lancer l’appel d’offres de la première phase (six sucreries) au premier trimestre 2020. Alors que l’ex-gestionnaire public METEC, qui fait l’objet d’une enquête pour détournement de fonds, avait capté plus de 90 % des financements (3,5 Mds USD) liés à la construction de dix sucreries, aucun des projets n’a été finalisé. De ce fait, un appel à manifestation d’intérêt pour la reprise des sucreries par des opérateurs privés a été lancé en avril 2019. <em>Ethio-Sugar Manufacturing Industry</em> (Éthiopie), <em>Dangote</em> (Nigeria) et <em>Coca-Cola</em> (États-Unis) ont notamment exprimé leur intérêt. Une nouvelle loi visant à réguler le secteur sucrier est en cours d’élaboration.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Soutien financier de 352,5 MEUR du gouvernement allemand pour la mise en œuvre de la stratégie « <em>Homegrown Economic Reform</em> ».</strong> Le 2 décembre 2019, le ministre allemand de la Coopération économique et le ministre éthiopien des Finances ont signé une lettre d’intention concernant l’octroi de 352,5 MEUR à l’Éthiopie afin de soutenir les réformes économiques en cours. Ce montant, qui sera décaissé dans les prochains mois, vise plus particulièrement à (i) contribuer, à hauteur de 110 MEUR, au programme d’appui au développement (DPO) 2018-2021 initié par la Banque mondiale (qui se concentre notamment sur l’amélioration du climat des affaires : fiscalité, investissement), (ii) coopérer dans la formation professionnelle et le développement du secteur privé, (iii) soutenir le renforcement des chaînes de valeur agricoles.</li>
</ul>
<p style="text-align: center;" align="center"><strong>KENYA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Conclusions de la mission du FMI de novembre.</strong> La précédente mission de décembre 2018 n’avait pu aboutir à la conclusion d’un programme, notamment à cause de la loi d’encadrement des taux d’intérêts. Cette mission relance les discussions sur l’adoption d’un SBA pour une prochaine mission début 2020. Le Fonds encourage le gouvernement kenyan à poursuivre l’objectif de réduction du déficit en adoptant une consolidation budgétaire favorable à la croissance. Concernant les prévisions macroéconomiques, la croissance de 5,6 % au S1 2019 devrait s’accélérer au S2 et en 2020. L’inflation s’établie à 5,0 % en octobre 2019 (g.a), dans la fourchette du mandat de la CBK. Le crédit au secteur privé progresse de 6,6 % en octobre 2019 (g.a), devrait accélérer suite à la levée en novembre 2019 de la loi sur l’encadrement des taux d’intérêt et la mise en œuvre de financements innovants pour les PME.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>MADAGASCAR</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Adoption par l’Assemblée nationale du projet de loi de finances initiale 2020. </strong>Conformément au Plan Emergence de Madagascar (PEM), ce projet de loi a pour priorité les infrastructures routières, l’habitat, l’électricité, l’eau et la sécurité. Le gouvernement prévoit une croissance du PIB de 5,5 % en 2020, après 4,8 % en 2019 selon le FMI. Le taux d’inflation augmenterait en 2020 à 7,2 % (+0,5 point) tandis que le taux de prélèvements obligatoires s’élèverait à 11,5 % du PIB contre 12,3 % estimés par le FMI lors de sa 6<sup>ème</sup> revue du programme FEC. Le Sénat dispose de 15 jours pour adopter le texte avant contrôle de constitutionnalité.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>OUGANDA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Publication par le gouvernement des entreprises fraudeuses dans la presse</strong>. L’<em>Uganda Revenue Authority (URA)</em> a publié sur plusieurs plateformes médiatiques une liste de 1 000 entreprises redevables fiscalement et les a exhortées de régler leurs dettes sous 2 semaines avant d’avoir recours à la voie judiciaire. En juin, une « liste de la honte » regroupant les contribuables – entreprises, associations, particuliers – redevables fiscalement avait déjà été diffusée. Ces listes publiques s’inscrivent dans la stratégie poursuivie par le gouvernement pour accroître les recettes fiscales. L’URA cherche désormais à taxer les entreprises du secteur digital, citant <em>Jumia</em>, les GAFA ou encore les sites d’achats en ligne. Le gouvernement poursuit un objectif d’accroissement des ressources domestiques ambitieux (+0,5 pt de PIB par an sur 5 ans) qu’il aurait atteint cette année (15,5 % en 2019, après 14,8 % en 2018).</li>
</ul>
<p style="text-align: center;" align="center"><strong>SOUDAN</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Loi sur le « démantèlement de l’ancien régime »</strong> Les autorités soudanaises ont promulgué jeudi dernier, après plus de 14 heures de délibération, une loi autorisant le gouvernement à dissoudre le Parti du Congrès National (PCN), ancien parti au pouvoir, ainsi que toutes ses organisations satellites. Cette loi permet de confisquer les biens du parti et interdit aux responsables du parti toute activité politique pour les dix prochaines années. De plus, elle met fin au contrat de toute personne travaillant dans les institutions gouvernementales et ayant été mis en place par le Front National Islamique. Cette loi a été approuvée par les deux Conseils des ministres et de Souveraineté, en l’absence d’un parlement. Une commission, regroupant 12 personnes émanant de différents ministères régaliens et dont 5 sont nommés directement par le Premier ministre, sera chargée de l’application de cette loi.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Fin des activités de la Compagnie Soudanaise des ressources minières</strong>. Le ministre de l'Energie et des Mines, M. Adil Ali Ibrahim, a mis fin aux activités de la Compagnie Soudanaise des ressources minières, qui régulait, attribuait et contrôlait les concessions minières. Les activités de cet organisme ont été transférées à la Compagnie en charge de la recherche géologique. Par ailleurs, après le ministre des Finances, le ministre de l’Energie et des Mines, s’est également prononcé en faveur de la levée du monopole d'achat et d'exportation d'or de la Banque Centrale. Selon lui, cet achat doit se faire au travers d'une bourse, qui déterminerait le prix de l'once en fonction des cours internationaux. Pour rappel, dans l’attente de nouvelles procédures d'exportation, les exportations officielles d'or qui représentent environ 20 % de la production totale, sont toujours bloquées.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>TANZANIE</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Prêt de TDB d’un 1 Md USD à la Tanzanie pour des projets d’infrastructures</strong>. Le ministre des Finances et de la Planification tanzanienne, Dr Philippe Mpango, a déclaré que la Banque de commerce et de développement (TDB) a accordé un prêt à taux réduit de 1 Md USD au pays et est en train de finaliser les procédures pour le déblocage de 300 MUSD supplémentaires pour la mise en œuvre de divers projets de développement. Ce financement s’inscrit dans la stratégie du pays de tirer parti de son long littoral et de moderniser ses chemins de fer et ses routes pour augmenter ses échanges commerciaux avec les pays de la région. Au total, la Tanzanie souhaite dépenser 14,2 Mds USD sur les cinq prochaines années pour la construction d’un réseau de chemin de fer à voie normale (SGR) de 2 561 km reliant le principal port, Dar es Salaam avec l’Ouganda, le Burundi, le Rwanda et le Congo.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Investissement record pour un projet d’usine de fertilisants.</strong> Le gouvernement tanzanien a annoncé que le projet d’installation d’une usine de fertilisant, évaluée à 1,9 Mds USD à Masoko, dans la région de Lindi près de Mbeya (sud-ouest) entre dans une phase cruciale. Enregistrée sous le nom de <em>Tanzania Mbolea Petrochemicals Company</em> (TAMCO), la société en charge du projet est une joint-venture entre la compagnie pétrolière nationale (TPDC), la société <em>Haldor Topsoe</em> (Danemark), la société <em>Fauji</em> (Pakistan) et l’entreprise <em>Ferrostaal </em>(Allemagne). La construction de l’usine devrait commencer en 2021 et durer trois ans. L’usine doit employer plus 500 personnes et fournir 1,3 million de tonnes de produits finis par an. 70<strong> </strong>% de la production de l’usine est destinée à l’export. Pour rappel, la Tanzanie importe actuellement 420 000 tonnes de produits fertilisants par an.</li>
</ul>bd262939-2f61-4f9e-a902-9a6b9cd1f5f6BRÈVES - AFRIQUE DE L’EST ET OCÉAN INDIEN DU 30 OCTOBRE AU 5 NOVEMBRE 2019Kenya : 47,6 millions de citoyens recensés au Kenya 2019-11-08T00:00:00+01:00<div>
<p align="center"><strong>BRÈVES PAYS</strong></p>
</div>
<p><strong> ETHIOPIE</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Lancement du plan d’action national pour la création d’emplois</strong>. À l’occasion du premier sommet national pour l’emploi qui s’est tenu le 31 octobre 2019, la présidente de la Commission éthiopienne pour la création d’emplois a dévoilé le plan d’action pour la période 2020-25. Alors que, selon les statistiques officielles, plus de 600 000 emplois ont été créés en 2018, la Commission prévoit plus de 880 000 nouveaux emplois par an d’ici 2025. Pour atteindre ces résultats, le gouvernement entend s’appuyer sur l’industrie et de nouveaux secteurs devenus stratégiques tels que la musique, la mode, la photographie et les beaux-arts. Tous les ans, plus de 2 millions de jeunes rejoignent le marché du travail éthiopien.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>KENYA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>47,6 millions de citoyens recensés au Kenya. </strong>Le lundi 4 novembre 2019, le Bureau national des statistiques du Kenya (KNBS), a présenté au président Uhuru Kenyatta les résultats du recensement qui a été conduit dans le pays du 24 au 31 août 2019. Ainsi, le pays compte 47,6 millions d’habitants en 2019 contre 38,6 millions en 2010. La population aurait ainsi augmenté de 9 millions en une décennie, soit un taux de croissance annuel de la population de 2,4 %. La population est composée de 24 millions de femmes, 23,6 millions d’hommes et 1 524 personnes intersexes. Pour rappel, le Kenya est le premier pays africain à ajouter l'option "intersexe" dans son recensement. Selon KNBS, le pays est divisé en 23,5 millions de foyers de 3,9 personnes en moyenne. Les trois comtés les plus peuplés sont Nairobi (4,4 millions), Kiambu (2,4 millions) et Nakuru (2,2 millions).</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Nomination du nouveau directeur général de <em>Kenya Power</em></strong>. Le distributeur d'électricité national, <em>Kenya Power</em>, vient de nommer M. Bernard Ngugi, l'ancien directeur général en charge de la chaîne d’approvisionnement, au poste de directeur général. M. Ngugi prend la place de Jared Othieno qui était le directeur général par intérim depuis juillet de l'année dernière, après le départ de son prédécesseur, M. Ken Tarus. M. Ngugi a plus de 30 ans d'expérience au sein de la société et possède des compétences en comptabilité financière et fiscale, en audit interne et en gestion de la chaîne logistique. Cette nomination intervient au moment où le monopole cherche à améliorer sa situation financière alors que celle-ci s’est considérablement dégradée au cours des derniers exercices.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>MADAGASCAR</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Financement de 35 MUSD de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI). </strong>Le 3 novembre 2019, Madagascar a obtenu un financement de 35 MUSD de l’ONUDI à l’occasion de la 18ème Session de la Conférence Générale de l’organisation à Abu Dhabi. Ce financement vise à mettre en place des centrales hydrauliques dans les régions Bongolava et SAVA ainsi qu’à faciliter l’accès à l’énergie pour les PME malgaches à travers des projets d’électrification. Après les régions Sofia, Amoron'i Mania et Anosy, des petites unités de production sucrière seront également construites dans les villes de Majunga et Fort-Dauphin. D’ici 2025, le gouvernement ambitionne de porter à 25 % la contribution du secteur industriel au PIB, qui stagne actuellement à 15% du PIB. </li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Deux fermes malgaches de cacao lauréates du Salon International du Chocolat à Paris. </strong>Le 30 octobre, les <em>International Cocoa Awards</em> ont récompensé les fèves de deux fermes malgaches de cacao durant le Salon International du Chocolat à Paris qui s’est déroulé du 30 octobre au 3 novembre. Après une présélection de 50 candidats parmi les 223 échantillons de 55 pays, la ferme de Lalatiana Andrianarison à Mangabe Antranokarany (Ambanja, nord-ouest de Madagascar) est choisie parmi les 20 lauréats du Salon en compagnie de MAVA SA, plantation de 635 ha de la Chocolaterie Robert (filiale du groupe <em>Ramanandraibe</em>) située à Ambohimena Ambanja. En 2017, la Chocolaterie Robert avait déjà été récompensée du prix de la Cabosse d’Or par l’Académie du Chocolat de Londres.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>OUGANDA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Amélioration du climat des affaires reflétée dans le classement <em>Doing Business 2020</em></strong>. L’Ouganda passe de la 127 à la 116ème place dans le classement <em>Doing Business</em> 2020. Cette remontée de 11 places s’explique par des progrès réalisés dans l’accès à l’électricité (transparence des prix, qualité et fiabilité de l’énergie), l’octroi de permis de construire (gain de 32 places) et la protection des investisseurs minoritaires (de 110<sup>ème</sup> à 88<sup>ème</sup> place). Le pays réalise sa plus mauvaise performance dans la catégorie « Créer son entreprise », ce qui s’explique par des procédures complexes (13 étapes, durée moyenne de 24 jours) et onéreuse (environ 304 USD en 2019 soit l’équivalent de 40 % du PIB par habitant). L’Ouganda figure toujours loin derrière ses voisins, le Rwanda et le Kenya arrivant à la 38<sup>ème</sup> et 56<sup>ème</sup> place respectivement. </li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Le FMI pointe du doigt la dégradation de la dette.</strong> Dans son rapport biannuel sur les perspectives économiques des pays d’Afrique sub-saharienne, le FMI table sur une croissance de 6,2 % en 2019 et 2020 pour l’Ouganda, une hausse des prix à la consommation de 3,2 % et 3,6 % ainsi qu’une dette et un déficit public en forte augmentation, respectivement de 43,6 % à 47,0 % du PIB et de 6,6 % à 8,6 % du PIB. La dette extérieure rapportée à la dette totale serait en légère diminution, passant de 67 % à 66,4 %. Le FMI rappelle que la dette publique galopante pose à la fois des risques de change et de refinancement. Le <em>think tank</em> américain <em>Brookings Institution</em> estime que cette aggravation de la dette est due au recours de l’Etat à des financements non-concessionnels, aux taux élevés et aux maturités courtes, dont les conditions sont moins exigeantes que celles imposées par les créanciers multilatéraux.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>RWANDA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Lancement de la première voiture électrique par Volkswagen et Siemens. </strong>Dans le cadre d’une étude de faisabilité, quatre voitures électriques de la marque Volkswagen sont en circulation à Kigali depuis le 29 octobre. Une station de recharge Siemens a également été inaugurée. Les véhicules seront utilisés par des chauffeurs d’une application mobile de mobilité partagée. Il s’agit d’un projet pilote visant à évaluer la possibilité d’introduire 50 véhicules électriques sur le marché et 15 stations de recharge. Volkswagen est présente sur le marché rwandais depuis juin 2018 à travers sa solution de mobilité partagée sur application mobile et d’une usine d’assemblage de voitures.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Ouverture d’une nouvelle raffinerie de tantale d’ici fin 2020. </strong>L’entreprise britannique <em>Metalysis UK, </em>qui porte ce projet de raffinerie depuis 2018, a annoncé le 30 octobre que la raffinerie serait construite d’ici fin 2020. <em>Metalysis UK</em> devrait investir 16 MUSD dans ce projet qui permettra de transformer 120 tonnes de tantale concentré par mois. Il s’agira alors de la troisième raffinerie du pays, les deux existantes étant dédiées à l’or et à l’étain. Les exportations de minerais sont les premières ressources en devises du pays.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>TANZANIE</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Prêt de 455 MUSD pour la construction d’un nouvel aéroport et des routes périphériques à Dodoma</strong>. Le ministre tanzanien des Affaires étrangères, Palamagamba Kabudi, a indiqué que la BAD a approuvé un prêt de 455 MUSD, pour la construction d'un aéroport international ainsi que des routes périphériques dans la capitale Dodoma. L’enveloppe sera répartie entre la construction de la plateforme aéroportuaire (275 MUSD) et l’aménagement de plusieurs rocades de dessertes (180 MUSD). Le futur aéroport sera construit dans le quartier de Msalato, à 12 kilomètres du centre des affaires de la capitale et pourra accueillir 1,7 million de passagers par an. Pour rappel, l’aéroport actuel, récemment agrandi, ne peut accueillir que des avions petits et moyens porteurs. L’aéroport de Dodoma deviendrait le 5ème aéroport international de Tanzanie.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Objectif d’augmenter la production piscicole du pays.</strong> Le secrétaire permanent au ministère de l’Elevage et de la Pêche, Rashid Tamatamah, a annoncé que le gouvernement souhaite augmenter la production piscicole de 50 000 tonnes, pour qu’elle atteigne un volume de 500 000 tonnes. Le gouvernement collabore actuellement avec le secteur privé et a entrepris d’allouer des prêts concessionnels pour appuyer les acteurs dans le secteur. Durant l’année fiscale 2018/2019, le gouvernement à travers la Banque de développement agricole (TADB) a mobilisé une enveloppe de 14,3 MUSD pour soutenir les investissements dans le secteur de la pêche. La Tanzanie fait partie des pays de pêche les plus importants d’Afrique en termes de volume des captures et est un exportateur net de poissons. Le secteur de la pêche représente environ 2 % du PIB de la Tanzanie et emploie directement près de 210 000 personnes. </li>
</ul>
<p> </p>6d6c4ea4-50be-437a-a431-6597e1f168a2BRÈVES - AFRIQUE DE L’EST ET OCÉAN INDIEN DU 16 AU 22 OCTOBRE 2019Régional : révision des chiffres du PIB à l’occasion du rapport WEO du FMI d’octobre 20192019-10-24T00:00:00+02:00<div>
<p align="center"><strong>BRÈVES REGIONALES</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Révision des chiffres du PIB à l’occasion du rapport WEO du FMI d’octobre 2019</strong></li>
</ul>
<p>Plusieurs pays de la région ont vu leur PIB substantiellement révisé par rapport à la dernière version du WEO d’avril 2019 :</p>
<p>- compte tenu de la difficulté de collecter des données dans ces pays, les récentes missions du FMI en Erythrée et en Somalie ont conduit à des réductions significatives du PIB comptabilisé : il s’établirait désormais à 2 Mds USD en 2018 pour l’Erythrée, au lieu de 7 Mds USD, et à 4,7 Mds pour la Somalie, contre 7,5 Mds précédemment.</p>
<p>- aux Comores, il est rehaussé de 60 % à 1,3 Mds USD, du fait de l’application du SCN93, intégrant notamment l’économie formelle de manière plus fine. Le PIB/habitant de 2019 est donc de 1350 USD, classant le pays parmi les pays à revenu intermédiaire. </p>
<p>- le PIB djiboutien est augmenté de 30 %, avec la prise en compte des activités de transbordement. Le PIB/habitant atteint 2936 USD en 2019.</p>
<p style="text-align: left;" align="center">Concernant la croissance, le FMI a notamment réévalué à la hausse sa prévision pour la Tanzanie à 5,2 % en 2019 contre une estimation initiale de 4,0 %.</p>
<p align="center"> </p>
</div>
<div>
<p align="center"><strong>BRÈVES PAYS</strong></p>
</div>
<p> </p>
<p style="text-align: left;"><strong> DJIBOUTI</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Subvention de 7 MEUR de l’AFD pour le second programme de développement urbain intégré (PDUI-2). </strong>L’Agence française de développement (AFD) et le gouvernement djiboutien ont signé, le 9 octobre, une convention de financement d’un montant de 7 MEUR pour le projet de développement urbain intégré 2 bis (PDUI- 2bis). Cette aide permettra de compléter l’enveloppe initiale du PDUI-2 (subvention de 6 MEUR) lancée en 2017 afin d’améliorer les conditions de vie dans les quartiers précaires de Layableh et Moustiquaire de Djibouti-Ville. La restructuration du quartier de Layabeh-Moustiquaire s’inscrit dans le programme « Zéro Bidonville » porté par le gouvernement et financé par la Banque mondiale.</li>
</ul>
<p style="text-align: left;"><strong> ETHIOPIE</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Révision à la baisse</strong><strong> de la croissance du PIB à 7,4 % pour 2019 par le FMI. </strong>Dans son dernier WEO, le FMI a annoncé une prévision de croissance du PIB éthiopien à 7,4 % pour 2019 (en baisse de -0,3 point par rapport aux prévisions d’avril), contre 7,7 % en 2018 et 10,1 % en 2017. Ce ralentissement pourrait notamment s’expliquer par le rationnement de l’électricité auquel les industries ont dû faire face pendant près de deux mois. La situation macroéconomique devrait rester fragile en raison du niveau d’inflation élevée (+14,6 % estimé en 2019 ; +5,3 points par rapport aux prévisions d’avril) et des déficits courant (-6 % du PIB ; pas de changement) et budgétaire (-2,8 % du PIB ; -0,2 point).</li>
</ul>
<p style="text-align: center;" align="center"><strong>KENYA</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>KeNHA conclue le premier PPP autoroutier du pays.</strong> L’agence nationale des autoroutes KeNHA a conclu un accord avec <em>China Road and Bridge Corporation</em> (CRBC) pour la construction d’une autoroute concédée à 2x2 voies longue de 27 kilomètres et partiellement surélevée entre Mlolongo au sud de Nairobi et James Gichuru Road dans l’ouest de la ville. Le coût du projet est estimé à 60 Mds KES (environ 600 MUSD). L’accord prévoit une période de concession de 30 ans et des recettes de péages exclusivement confiées au concessionnaire qui prend en charge le risque trafic. Des clauses du contrat permettent toutefois au concessionnaire d’ajuster librement le niveau des péages en fonction de l’évolution de la parité KES/USD et engagent les autorités kényanes à ne pas développer de projets concurrents pendant la durée du contrat.</li>
<li><strong>Inauguration de la deuxième phase du SGR</strong>. La deuxième phase de développement du réseau ferroviaire à écartement standard (SGR) a été inaugurée le 16 octobre 2019. Cette section, longue de 120 km entre Nairobi et le comté de Naivasha, a coûté environ 150 Mds KES (soit 1,5 Mds USD) et prolonge la ligne Mombasa-Nairobi lancée en mai 2007. Le trafic n’est pour l’instant ouvert qu’au transport de passager, le fret devant suivre dans 2 mois. La ligne s’achève à Mai Mahiu et Suswa, dont la réalisation des parcs industriels est pour l’instant retardée par des plaintes des propriétaires fonciers. Sa prolongation vers Kisumu et l’Ouganda n’est plus d’actualité depuis le refus de la Chine de financer les prochaines phases du projet mi-2019. L’inauguration de la ligne réalisée par CCCC intervient le même jour que l’annonce du lancement du premier PPP autoroutier réalisé par CRBC, filiale de CCCC (cf. <em>supra</em>).</li>
</ul>
<p align="center"><strong>MADAGASCAR</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Rachat de 71 % des parts de la BMOI par le groupe marocain BCP. </strong>Le groupe marocain Banque Centrale Populaire (BCP) a annoncé le 17 octobre le rachat de 71 % des parts de la Banque Malgache de l’Océan Indien (BMOI) au groupe Banque Populaire-Caisse d'Épargne (BPCE) après obtention des autorisations réglementaires. Ce rachat fait suite à celui de la Banque des Mascareignes de l’Île Maurice en 2018 en partenariat avec le groupe malgache Sipromad. Récemment renommée <em>BCP Bank Mauritius</em>, cette dernière dispose d’une filiale malgache, la Banque des Mascareignes de Madagascar (BMM). La Société Générale Madagasikara (SGM) est dorénavant la seule grande banque française présente dans la Grande Île. BPCE est également au capital de BCP à hauteur de 4,5 % depuis mai 2012.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>OUGANDA</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>La révision du PIB ouvre la voie à des emprunts plus favorables</strong>. Le Bureau des statistiques d’Ouganda a effectué une révision comptable du PIB, à partir de l’année fiscale de référence 2016/17, tout en apportant des corrections sur l’appréciation des secteurs minier et pétrolier, afin de dépeindre plus fidèlement la réalité. Toutefois, ces informations ne sont pas confirmées dans le WEO d’octobre du FMI. Le PIB/habitant serait de 13 % plus élevé, à 934 USD en 2017/18 ; la contribution du secteur industriel serait revue de 5 points à la hausse, à 26 % du PIB en 2018/19, symétriquement, le secteur tertiaire passe à 43,5 % (-5 points) et l’agriculture est à 23,5 %. Cette mise à jour conduirait le ratio dette/PIB à la baisse – il passerait de 42,7 à 37,6 % du PIB – pouvant ainsi dégager des capacités d’emprunt supplémentaires. A contrario, le ratio recettes domestiques/PIB passerait de 14,8 % à 13,0 % en 2018/19, loin derrière la moyenne des pays d’Afrique subsaharienne, située à 23 %.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>RWANDA</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Projet de promotion de systèmes de cuisson durable financé par l’UE. </strong>Le projet, annoncé le 14 octobre, a pour objectif de lutter contre la déforestation via la promotion de l’usage de carburants de biomasse plus propres ainsi que d’appareils de cuisson efficients. Entre 1990 et 2000, le pays aurait perdu 37 % de sa couverture en forêt du fait de la dépendance au bois pour la cuisson. Le gouvernement vise ainsi à réduire l’usage du bois et charbon de bois pour la cuisson de 83 % à 42 % d’ici 2024. Le projet, d’un montant de 5 MEUR, sera financé par l’Initiative « Alliance mondiale de lutte contre le changement climatique+ » (AMCC+) de l’UE.</li>
<li><strong>Diminution des pénalités pour les retardataires dans le paiement des impôts. </strong>Afin d’améliorer l’environnement des affaires, le gouvernement rwandais est revenu sur une loi de 2005 qui instituait une pénalité équivalente à 60 % du montant dû pour tout retard dans le paiement des impôts. Depuis le 11 octobre 2019, l’amende dépend de la durée du retard : 20 % dans les 30 premiers jours après la clôture du délai de paiement, 40 % dans les 60 premiers jours, puis 60 % après 60 jours.</li>
</ul>
<p> </p>
<p align="center"><strong>SOUDAN</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Arrêt des exportations d’animaux vivants vers l’Arabie Saoudite et l’Egypte</strong>. Le Secrétaire Général du ministère des ressources animales soudanais confirme l'arrêt par l'Arabie Saoudite de toutes les importations d'animaux vivants, suite à l’apparition de cas de fièvre de la vallée du Rift chez des caprins à l’Est du Soudan. Les autorités égyptiennes auraient fait de même. Cette décision pourrait fortement impacter toute la filière soudanaise, tant les producteurs que les exportateurs. Les animaux vivants, principalement exportés vers l’Arabie Saoudite et l’Egypte, représentent, après l’or, le deuxième poste d’exportation du Soudan avec des recettes supérieures à 700 MUSD en 2018. </li>
</ul>
<p align="center"><strong>TANZANIE</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Restriction des avantages accordés à l’investisseur chinois chargé du développement du port de Bagamoyo.</strong> Le gouvernement tanzanien a imposé de nouvelles conditions restrictives à l'investisseur chinois, <em>China Merchants Holdings International</em>, en charge du développement du port de Bagamoyo. Ces conditions sont : la réduction du bail à 33 ans au lieu de 99 ans, l’absence de statut spécial et donc d’exemption fiscale ainsi que l’absence de réduction concernant les frais de fonctionnement (eau et l'électricité). De plus, l’investisseur doit obtenir l’approbation du gouvernement pour tout autre investissement dans le port. Enfin, le gouvernement a aussi précisé qu’il serait libre de développer d'autres ports qui pourront être en concurrence directe avec port de Bagamoyo. Pour rappel, le projet portuaire de Bagamoyo estimé à 5,6 Mds USD relevait initialement d’un accord signé en 2013 par le président chinois Xi Jinping et le président tanzanien Jakaya Kikwete.</li>
<li><strong>Accord entre <em>Barrick Gold</em> et le gouvernement tanzanien</strong>. Après trois ans de conflit, <em>Barrick Gold</em> accepte de verser 300 MUSD au gouvernement tanzanien, ce qui devrait lui permettre de reprendre ses exportations. De plus, le gouvernement se verra également attribuer 16 % du capital de la nouvelle société d’exploitation <em>Twiga Minerals</em>, filiale de <em>Barrick Gold</em>. Pour rappel, en 2017 Barrick Gold avait reçu une amende de 190 Mds USD des autorités tanzaniennes au titre d'impôts, de pénalités et d'intérêts impayés accumulés au cours des dernières années.</li>
</ul>5fec7786-9fb4-4e97-a538-f42de7ea9df7À la Une d’Objectif Afrique À la Une du numéro 166 d’Objectif Afrique 2019-07-12T00:00:00+02:00<p> </p>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Lancement opérationnel de la zone de libre-échange continentale africaine</li>
<li>Burkina Faso : bilan économique des entreprises publiques</li>
<li>Kenya : clôture financière du projet solaire de Malindi</li>
<li>Sénégal : le pays classé parmi les « pays à revenu intermédiaire »</li>
<li>Tanzanie : projet de construction d’une centrale éolienne</li>
<li>Ethiopie : inauguration du vol Addis-Abeba – Marseille</li>
<li>Guinée : le rapport d’Itie souligne des progrès en matière de gouvernance minière</li>
<li>Niger : le pays accorde 5 permis de recherche minière dans le nord</li>
<li>Madagascar : protocole d’accord pour la construction de trois centrales solaires de 15 MW</li>
</ul>
<div class="focus">
<p>Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</p>
</div>e04dd2d1-ba44-4b28-b35a-dcba4c3b13deÀ la Une d’Objectif Afrique À la Une du numéro 165 d’Objectif Afrique 2019-07-05T00:00:00+02:00<ul>
<li>Vers une coopération renforcée entre la Chine et les États africains</li>
<li>Madagascar : adoption de la loi sur le recouvrement des avoirs illicites</li>
<li>Ouganda : montant des dotations budgétaires désormais corrélé aux résultats des gouvernements locaux</li>
<li>Côte d’ivoire : financement français pour la dépollution des rives lagunaires</li>
<li>Cameroun : démarrage des travaux de construction d’une mini centrale hydroélectrique</li>
<li>Kenya : une consolidation bancaire impulsée par l’État</li>
<li>Bénin : prêt de 40 m USD de la banque arabe de développement (Badea) pour l’enseignement supérieur</li>
<li>Rwanda : approbation d’un nouveau programme FMI</li>
<li>Tanzanie : création d’une nouvelle agence publique pour la gestion rurale de l’eau</li>
</ul>
<div class="focus">
<p>Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</p>
</div>0d9d9cf5-9ffe-43af-bd48-f14afae500a1Brèves Afrique de l'Est et Océan Indien BRÈVES - AFRIQUE DE L’EST ET OCÉAN INDIEN DU 19 AU 25 AVRIL 20192019-06-26T00:00:00+02:00<p align="center"><strong>BRÈVES - AFRIQUE DE L’EST ET OCÉAN INDIEN</strong></p>
<p align="center"><strong>DU 19 AU 25 AVRIL 2019</strong></p>
<p> </p>
<p align="center"><strong>FAITS SAILLANTS</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Ethiopie :</strong> budget en hausse à 13,8 Mds USD (386,9 Mds ETB) pour l’exercice 2019/20</li>
<li><strong>Kenya : </strong>arrivée à échéance de la première tranche des <em>Eurobonds </em>2014</li>
<li><strong>Madagascar : </strong>accord avec les pétroliers sur la baisse des prix des carburants</li>
<li><strong>Ouganda : </strong>renforcement de la flotte de l’<em>Ugandan National Airlines Company</em></li>
<li><strong>Soudan :</strong> activités économiques limitées dans un contexte politique incertain</li>
<li><strong>Tanzanie :</strong> augmentation de 18 % du nombre de touristes en 2018</li>
</ul>
<p align="center"><strong>BRÈVES PAYS</strong></p>
<p align="center"><strong>ETHIOPIE</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Budget en hausse à 13,8 Mds USD (386,9 Mds ETB) pour l’exercice 2019/20.</strong> Le Parlement a adopté un budget à 13,8 Mds USD (386,9 Mds ETB) pour l’année budgétaire 2019/2020, soit une hausse de 11,5 % par rapport au budget initial pour 2018/19. Les principaux postes de dépense seront l’éducation (1,8 Mds USD ; soit 21 % du budget), les infrastructures routières (1,7 Mds USD ; 19,4 %) et le service de la dette (900 MUSD ; 10,5 %), tandis que la santé ne représentera que 5 % des dépenses. Par ailleurs, les dépenses courantes représenteront 28 % du budget. Une dévaluation de l’ordre de 6 % est également prévue, ce qui devrait contribuer à accroitre l’inflation déjà élevée (16,9 % en g.a en mai 2019). En raison de l’inflation, le budget pourrait faire l’objet d’une enveloppe supplémentaire, comme ce fut le cas en lors de l’année budgétaire 2018/19 (+1,2 Mds USD).</li>
<li><strong>200 MUSD de garanties de la Banque mondiale pour les PPP renouvelables.</strong> La Banque mondiale a approuvé un financement de 200 MUSD pour la mise en place de garanties sur les projets renouvelables en PPP. Le premier projet à en bénéficier sera la centrale solaire de Metehara, la première du pays. Les garanties devraient également porter sur les projets du programme <em>Scaling Solar</em> de la SFI lancé en 2017 pour deux centrales de 125 MW et complété récemment par un nouvel appel d’offre pour six centrales d’une capacité totale de 750 MW. La Banque mondiale souhaite attirer 1,5 Md USD de capitaux privés grâce à ce programme de garanties.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>KENYA</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Arrivée à échéance de la première tranche des <em>Eurobonds </em>2014</strong>. Les réserves de changes kenyans ont connu une baisse de 930 MUSD au cours de cette semaine pour s’établir à 9,2 Mds USD (soit 5,8 mois d’importation). Cette baisse s’explique en partie par la maturation de la tranche à cinq ans des <em>Eurobonds</em> contractée en 2014, conduisant au remboursement de l’intégralité du principal pour un montant de 750 MUSD. Ces <em>Eurobonds</em> émis en 2014, sous forme de paiement <em>in fine</em> (remboursement de l’intégralité du principal au moment de l’arrivée à maturité du titre) ont permis aux autorités de dégager des marges de manœuvres budgétaires à court-terme au cours des dernières années. Toutefois, au regard des contraintes budgétaires actuelles du pays, le paiement <em>in fine </em>n’apparait plus adapté. De ce fait, pour les <em>Eurobonds </em>émis en 2019, un remboursement intégrant des amortissements en principal sur les trois années qui précèdent le dénouement des obligations a été privilégié, afin de réduire les « pics » de remboursement.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>MADAGASCAR</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Accord avec les pétroliers sur la baisse des prix des carburants. </strong>Le gouvernement a annoncé le 19 juin une baisse des tarifs des produits pétroliers à l’issue de négociations avec quatre compagnies pétrolières dont deux françaises – Total et Galana (Groupe Rubis Énergie). Le prix à la pompe de l’essence diminue de 100 MGA le litre (2 c€), celui du gasoil de 150 MGA (3 c€) et le pétrole lampant - qui concerne les ménages les plus vulnérables - de 500 MGA (12 c€). Une hausse des rémunérations des gérants de stations-service est prévue, ainsi que le transfert en dehors de la capitale du dépôt de carburant géré par la compagnie Logistique Pétrolière – dont Total est actionnaire. En outre, l’Etat et la profession lanceront à partir de novembre des appels d’offres internationaux conjoints afin d’importer les carburants au meilleur prix.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>OUGANDA</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Renforcement de la flotte de <em>l’Ugandan National Airlines Company. </em></strong>Le ministère des Travaux publics et des Transports a annoncé la livraison de deux nouveaux appareils CRJ-900s par la société Bombardier, en juillet et septembre prochains. Deux appareils du même type ont été livrés en avril 2019 pour un coût estimé à 41,55 MUSD. Ainsi, à terme la flotte de l’<strong><em>Ugandan National Airlines Company</em></strong><em> </em>comptera quatre Bombardiers pour les vols régionaux et deux Airbus A330-800neo pour les long-courriers, qui seront livrés en décembre 2020 et janvier 2021. Le budget 2019/20 alloué au projet de reconstruction de la compagnie aérienne nationale est de 155 MUSD, dont 120 MUSD pour les investissements et 35 pour le fonctionnement. Selon le ministère, l’objectif du gouvernement est d’effectuer un premier vol inaugural à destination de Nairobi en juillet 2019. Ce calendrier paraît très ambitieux dans la mesure où le processus d’obtention de la certification n'est pas encore achevé.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>SOUDAN</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Activités économiques limitées dans un contexte politique incertain</strong>. Les activités économiques reprennent difficilement dans le pays après les protestations du 13 juin 2019 et l’imposition par le gouvernement de transition de neuf jours fériés (du 31 mai au 8 juin) pour la célébration de la fin du Ramadan. La coupure d’internet depuis le 4 juin paralyse toujours le pays. De nombreux Soudanais appauvris vendent de l’or sur le marché. La livre soudanaise se négociait à 71 pour 1 euro le 23 juin, soit une baisse de 6 % en une semaine. La normalisation de la vie quotidienne à Khartoum demeure fragile dans un contexte de déploiement de miliciens armés dans la ville.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>TANZANIE</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Nouvelles règles des bureaux de change en Tanzanie</strong>. La Banque centrale de Tanzanie (BoT), a publié un nouveau règlement sur les bureaux de change. La dernière modification date de 2017. En vertu des nouvelles règles, les opérateurs de change sont tenus de recueillir l'identité de la personne qui échange de l'argent ainsi que la source et l'utilisation prévue des devises. De plus, il est exigé un capital minimum de 435 000 USD pour l'obtention d'une licence contre un capital minimum de 131 000 USD auparavant. Pour rappel, la BoT a fermé plus de 57 bureaux de change en mars 2019, invoquant l'évasion fiscale et le blanchiment d'argent.</li>
<li><strong>Augmentation de 18 % du nombre de touristes en 2018</strong>. Le ministre des ressources naturelles et du tourisme a annoncé une augmentation de 18 % du nombre de touristes accueillis en 2018 (soit 1,51 million de personnes). Ce secteur a généré 2,4 Mds USD de recettes en 2018. Le ministre a également annoncé différentes mesures dont un audit de la classification des hôtels et une nouvelle cartographie des 21 parcs nationaux du pays. Le <em>Tanzania Tourism Board</em> (TTB) cible 2 millions de touristes en 2020 et 8 millions en 2025. Pour atteindre ces objectifs, la stratégie du gouvernement s’appuie notamment sur la relance d’<em>Air Tanzania</em>.</li>
</ul>
<p><u>Rédaction :</u> Service Économique Régional de Nairobi, Services Économiques d’Addis Abeba, de Dar Es Salaam, de Kampala, de Khartoum, et de Tananarive ainsi que l’Ambassade de France au Rwanda</p>cacee1f6-fe15-43b9-b46a-f8b1750bbfcbÀ la Une d’Objectif Afrique cette semaine À la Une du numéro 158 d’Objectif Afrique cette semaine :2019-05-17T00:00:00+02:00<h2>À la Une du numéro 158 d’Objectif Afrique cette semaine</h2>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Somalie : conclusion d’un accord de qualité supérieur avec le FMI</li>
<li>Angola : six projets solaires ont été attribues pour le programme Get Fit Zambia</li>
<li>Sierra Leone : le FMI conclut la 1ere mission d'examen de la facilite élargie de crédit (FEC)</li>
<li>Afrique du sud : léger rebond de la production minière en mars</li>
<li>Ouganda : augmentation rapide de l’endettement public</li>
<li>Nigéria : le Gouvernement approuve le projet de construction d’un port à Warri</li>
<li>Tanzanie : recomposition des postes d’exportations en faveur de l’or et des services</li>
<li>Madagascar : annonce d’un financement de 392 m USD de la banque mondiale</li>
<li>Ethiopie : 8 nouvelles lois et 40 mesures pour améliorer le climat des affaires</li>
</ul>
<div class="focus">
<p>Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</p>
</div>
<p> </p>
<p> </p>eec27a65-01bb-4de9-bfcd-bbf81c131062À la Une d’Objectif Afrique cette semaine À la Une du numéro 157 d’Objectif Afrique cette semaine :2019-05-10T00:00:00+02:00<h2>À la Une du numéro 157 d’Objectif Afrique cette semaine</h2>
<ul>
<li>Cameroun : la France signe trois conventions de financement de projets d’actions humanitaires dans l’extrême-nord et l’est Cameroun</li>
<li>Togo : l’hôpital américain de paris sélectionné pour la gestion d’un futur hôpital de référence</li>
<li>Tanzanie : renationalisation de 15 entreprises</li>
<li>Madagascar : hausse de 19 % du salaire minimum</li>
<li>Cap-Vert : chute de 30,9% des exportations au 1er trimestre 2019</li>
<li>Bénin : hausse continue de la production cotonnière Soudan : augmentation des pénuries sur fond de contestation polaire</li>
<li>Sénégal : croissance du PIB sur le 4eme trimestre 2018 Mauritanie : opération de « rebasage » des comptes nationaux</li>
</ul>
<div class="focus">
<p>Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</p>
</div>
<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/eec27a65-01bb-4de9-bfcd-bbf81c131062/images/08a1a576-5525-444e-9772-da90390c303f" alt="Objectif Afrique" /></p>1e3ef312-c0a3-4682-97c4-444524005b27À la Une d’Objectif Afrique cette semaine À la Une du numéro 154 d’Objectif Afrique cette semaine :2019-04-19T00:00:00+02:00<h2>À la Une du numéro 154 d’Objectif Afrique cette semaine</h2>
<p> </p>
<ul>
<li>323 m USD de la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique (BADEA) destinés à la construction des routes dans les pays du G5 Sahel</li>
<li>Le coût de la dégradation du littoral en Afrique de l'ouest</li>
<li>Ghana : le Gouvernement annonce une réduction des taxes d’importation</li>
<li>Burkina Faso : 4 projets remportés par des entreprises françaises dans le solaire</li>
<li>Ouganda : solution d’irrigation solaire distinguée par le <em>Renewable Energy Challenge Fund</em></li>
<li>Kenya : lancement de l’offre de mini-réseaux solaires containérisés par Schneider Electric</li>
<li>Madagascar : croissance du PIB de 5,2 % pour 2019 selon les estimations de la Banque mondiale</li>
<li>Près de 80 % des migrations africaines motivées par des facteurs économiques ou sociaux</li>
<li>Somalie : nomination d’un nouveau gouverneur de la Banque centrale</li>
</ul>
<p> </p>
<div class="focus">
<p>Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</p>
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<p> </p>
<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/1e3ef312-c0a3-4682-97c4-444524005b27/images/10a246ff-b261-4bee-b532-8e73b7eb6560" alt="Objectif Afrique" /></p>dda78d45-1c1f-47ae-82cd-11bdd9d192e9À la Une d’Objectif Afrique cette semaine À la Une du numéro 151 d’Objectif Afrique cette semaine :2019-03-29T00:00:00+01:00<h2>À la Une du numéro 151 d’Objectif Afrique cette semaine :</h2>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Lancement prochain de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf)</li>
<li>Fort dynamisme agricole et agro-industriel de la zone UEMOA</li>
<li>Kenya : augmentation du service de la dette au second trimestre 2018-2019</li>
<li>Guinée : inauguration du 1<sup>er</sup> tribunal de commerce du pays</li>
<li>Cameroun : un centre de traitement des déchets électroniques inauguré dans la localité d’Ewonkang</li>
<li>Protestation du Soudan contre des projets pétroliers égyptiens dans une zone frontalière contestée</li>
<li>Côte d’Ivoire : renforcement de la capacité de production de la centrale d’Azito</li>
<li>Congo-Brazzaville : réactivation du système de surveillance de la pêche</li>
<li>Madagascar : lancement officiel du Fonds malgache de formation professionnelle (FMFP)</li>
</ul>
<p> </p>
<div class="focus">
<p>Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</p>
</div>
<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/dda78d45-1c1f-47ae-82cd-11bdd9d192e9/images/265f443b-4871-4a0e-a8e6-30b2eb38d012" alt="Objectif Afrique" /></p>92381022-8092-4d11-b168-010ddf485786À la Une d’Objectif Afrique cette semaine À la Une du numéro 147 d’Objectif Afrique cette semaine : 2019-02-27T00:00:00+01:00<h2>À la Une du numéro 147 d’Objectif Afrique cette semaine :</h2>
<p> </p>
<ul>
<li>Afrique du sud : Total a réalisé une découverte importante de gaz à condensats au large des côtes du cap occidental</li>
<li>Madagascar : évaluation positive du programme Fec par le FMI</li>
<li>Côte d’Ivoire : évaluation des techniques de production de la banane</li>
<li>Mauritanie : début des travaux du réseau de fibres optiques</li>
<li>Gabon : nouvel appui budgétaire de la banque mondiale</li>
<li>Comores : Innovent finalise le lancement de la construction du premier parc solaire de Grande-Comores</li>
<li>Zimbabwe : la ministre des Finances souhaite la mise en place d’un programme FMI</li>
<li>Afrique du sud : le président Cyril Ramaphosa a annoncé une reforme dEskom avec sa séparation en trois entités distinctes</li>
<li>Congo Brazzaville : signature de deux accords de prêt auprès de la banque mondiale</li>
</ul>
<div class="focus">
<p>Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</p>
</div>62db7e91-ba33-4e13-8b7c-8db19dd04c42À la Une d’Objectif Afrique cette semaine À la Une du numéro 140 d’Objectif Afrique cette semaine :2019-01-15T00:00:00+01:00<h2>À la Une du numéro 140 d’Objectif Afrique cette semaine</h2>
<ul>
<li>Plus de 100 transactions commerciales conclues lors de la foire commerciale intra-africaine </li>
<li>Soudan : Augmentation des salaires par le gouvernement sur fond de protestations</li>
<li>Kenya : Resserrement des conditions de financement de la dette publique sur les marchés internationaux</li>
<li>Tchad : le recrutement de plus 4 000 fonctionnaires prévu pour 2019</li>
<li>Le Congo-Brazzaville entend créer un Fonds de garantie pour les PME</li>
<li>Rwanda : Accréditation internationale pour le laboratoire rwandais de contrôle de la qualité</li>
<li>Madagascar : Implantation au Mali de Thomson-Broadcast, détenue par l’entreprise malgache Sipromad</li>
<li>Tanzanie : Levée de l’interdiction d’importer du sucre d’Ouganda</li>
<li>Éthiopie : Reprise du projet d’extension du réseau mobile par Ericsson</li>
</ul>
<div class="focus">
<p>Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</p>
<p> </p>
</div>
<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/62db7e91-ba33-4e13-8b7c-8db19dd04c42/images/d77ac432-053c-496d-a4dc-0b232b3190bc" alt="Objectif Afrique 140" width="767" height="561" /></p>644be114-ec9d-436e-bf56-530709baea10À la Une d’Objectif Afrique cette semaine À la Une du numéro 139 d’Objectif Afrique cette semaineKenya : nouvelle stratégie d’électrification nationale 2018-2022Burkina Faso : le Fonds vert pour le climat (GCF) approuve une enveloppe de 24,3 M EUR pour un projet solaireG5 Sahel : 1,4 Md EUR de promesse de contribution pour la réalisation du programme d’investissements prioritaires (PIP)Côte d’Ivoire : signature d’une coopération renforcée avec l’AFD dans le domaine de l’énergie renouvelableCameroun : la présidence de la République demande un audit des concessions attribuées à Orange Cameroun, MTN Cameroun et NexttelMauritanie : l’AFD, l’UE et le BIT agissent pour la formation professionnelleSénégal : l’UE et le Sénégal signent un document de stratégie conjointe de près de 492 Mds de FCFA (750 M EUR)Niger : l’UE et la BEI vont financer un programme d’électrification ruraleMadagascar : ajournement du vote de la loi sur le recouvrement des avoirs illicites, condition à l’octroi d’une enveloppe du FMILe prochain numéro d’Objecti2018-12-26T00:00:00+01:00<h2>À la Une du numéro 139 d’Objectif Afrique cette semaine</h2>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Kenya : nouvelle stratégie d’électrification nationale 2018-2022</li>
<li>Burkina Faso : le Fonds vert pour le climat (GCF) approuve une enveloppe de 24,3 M EUR pour un projet solaire</li>
<li>G5 Sahel : 1,4 Md EUR de promesse de contribution pour la réalisation du programme d’investissements prioritaires (PIP)</li>
<li>Côte d’Ivoire : signature d’une coopération renforcée avec l’AFD dans le domaine de l’énergie renouvelable</li>
<li>Cameroun : la présidence de la République demande un audit des concessions attribuées à Orange Cameroun, MTN Cameroun et Nexttel</li>
<li>Mauritanie : l’AFD, l’UE et le BIT agissent pour la formation professionnelle</li>
<li>Sénégal : l’UE et le Sénégal signent un document de stratégie conjointe de près de 492 Mds de FCFA (750 M EUR)</li>
<li>Niger : l’UE et la BEI vont financer un programme d’électrification rurale</li>
<li>Madagascar : ajournement du vote de la loi sur le recouvrement des avoirs illicites, condition à l’octroi d’une enveloppe du FMI</li>
</ul>
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="color: #212121; font-family: 'Arial',sans-serif; font-size: 12pt;">Le prochain numéro d’Objectif Afrique sera celui de la première semaine de janvier 2019.</span></strong></p>
<div class="focus">
<p>Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</p>
</div>
<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/644be114-ec9d-436e-bf56-530709baea10/images/311840f5-af5d-41de-abc8-f0982f7822dd" alt="Objectif Afrique" width="837" height="612" /></p>eef1cfd5-4aa3-49f4-9bea-430e833ca177À la Une d’Objectif Afrique cette semaine À la Une du numéro 135 d’Objectif Afrique cette semaineCameroun : La Banque Mondiale s’engage à financer les 20 meilleures start-ups du numérique en Afrique francophoneSierra Leone : la high court condamne une entreprise indienne d’huile de palme à rendre des terres aux communautés localesÉthiopie : augmentation du prix des carburantsTogo : l’entreprise française legras industries exporte pour 3,5 m EUR de matériel roulantMadagascar : arrêt des dessertes de Madagascar par Corsair à partir de février 2019 - le groupe français soufflet compte s’implanter en Afrique de l’ouestKenya : émission d’obligations exonérées d’impôt afin de supporter le financement de projets d’infrastructureCameroun : la BEI annonce une enveloppe globale de financements réalises de plus de 340 mds FCFA dans divers projets de développementGhana : signature d’un protocole d’accord pour un projet de métro aérien à AccraObjectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. 2018-11-23T00:00:00+01:00<h2>À la Une du numéro 135 d’Objectif Afrique cette semaine</h2>
<ul>
<li>Cameroun : La Banque Mondiale s’engage à financer les 20 meilleures start-ups du numérique en Afrique francophone</li>
<li>Sierra Leone : la high court condamne une entreprise indienne d’huile de palme à rendre des terres aux communautés locales</li>
<li>Éthiopie : augmentation du prix des carburants</li>
<li>Togo : l’entreprise française legras industries exporte pour 3,5 m EUR de matériel roulant</li>
<li>Madagascar : arrêt des dessertes de Madagascar par Corsair à partir de février 2019 - le groupe français soufflet compte s’implanter en Afrique de l’ouest</li>
<li>Kenya : émission d’obligations exonérées d’impôt afin de supporter le financement de projets d’infrastructure</li>
<li>Cameroun : la BEI annonce une enveloppe globale de financements réalises de plus de 340 mds FCFA dans divers projets de développement</li>
<li>Ghana : signature d’un protocole d’accord pour un projet de métro aérien à Accra</li>
</ul>
<div class="focus">
<p>Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</p>
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<div class="ephox-sloth-bin ephox-sloth-bin_62916472111543245906617" style="left: -100000px; top: 0px; width: 100px; height: 100px; overflow: hidden; position: fixed; opacity: 0;" contenteditable="true"><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/11/16/a-la-une-d-objectif-afrique-cette-semaine"><u><span style="color: #0066cc;">À la Une d’Objectif Afrique cette semaine </span></u></a></div>
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<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/eef1cfd5-4aa3-49f4-9bea-430e833ca177/images/9cb914c6-5159-44a2-b716-1f1addae86b5" alt="Objectif Afrique 135" width="748" height="554" /></p>26dc00f0-f13a-4c48-ada3-857a86372e7cÀ la Une d’Objectif Afrique cette semaine À la Une du numéro 128 d’Objectif Afrique cette semaine : Éthiopie : prévisions de croissance à 8,5% pour l’année 2018/19Burkina Faso : le projet de loi de finances 2019 a été adoptéMadagascar : lancement du projet AFD sur la gouvernance urbaine du « Grand Tana »Soudan : crise de liquiditéBurundi : suspension des activités des ONG étrangères pour trois moisTchad : lancement de la compagnie aérienne Tchadia AirlinesAngola : révision à la baisse des perspectives de croissance angolaises pour 2018Mauritanie : programme de coopération territorial de l’Union européenne 2014-2020Congo-Brazzaville : deux nouveaux services publics d’aide à l’emploi, en remplacement de l’ONEMOObjectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor. 2018-10-08T00:00:00+02:00<h2>À la Une du numéro 128 d’Objectif Afrique cette semaine :</h2>
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<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Éthiopie : prévisions de croissance à 8,5% pour l’année 2018/19</li>
<li>Burkina Faso : le projet de loi de finances 2019 a été adopté</li>
<li>Madagascar : lancement du projet AFD sur la gouvernance urbaine du « Grand Tana »</li>
<li>Soudan : crise de liquidité</li>
<li>Burundi : suspension des activités des ONG étrangères pour trois mois</li>
<li>Tchad : lancement de la compagnie aérienne Tchadia Airlines</li>
<li>Angola : révision à la baisse des perspectives de croissance angolaises pour 2018</li>
<li>Mauritanie : programme de coopération territorial de l’Union européenne 2014-2020</li>
<li>Congo-Brazzaville : deux nouveaux services publics d’aide à l’emploi, en remplacement de l’ONEMO</li>
</ul>
<div class="focus">
<p>Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</p>
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<p> </p>
<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/26dc00f0-f13a-4c48-ada3-857a86372e7c/images/0c933848-cd1c-4f10-8ca1-d6dc02da3bfa" alt="Objectif Afrique 128" width="733" height="699" /></p>