Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - MacroeconometrieFlux de publication de la direction générale du Trésor - MacroeconometrieFluxArticlesTag-MacroeconometrieCopyright 20242022-04-11T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr2108f078-4d3d-45bd-88d5-81037620c3b9Brèves économiques - Edition de février et mars 2022xcxc2022-04-11T00:00:00+02:00<div class="focus">
<h2 style="text-align: center;">Autriche</h2>
</div>
<p><img title="Part gaz russe dans les importations AT" src="/Articles/2108f078-4d3d-45bd-88d5-81037620c3b9/images/a253fe26-665f-4a93-acc1-31e3a336c3bb" alt="Part gaz russe dans les importations AT" width="283" height="204" align="left" hspace="12" /></p>
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<h2>En bref</h2>
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<p style="text-align: justify;">Lors des 5 dernières années, la Russie a toujours fait partie des 20 premiers partenaires commerciaux de l’Autriche. En 2021, la part de marché de la Russie a atteint 2,6 % des importations. Le premier poste en provenance de Russie reste l’énergie et les carburants avec 86,6 % des importations. Quant à l’Ukraine, avec 0,6 % des importations autrichiennes et 0,4 % des exportations, elle n’est pas un partenaire de premier rang pour la république alpine. Dans ce conflit armé, l’Autriche n’est pas exposée directement en termes d’échanges bilatéraux avec les deux belligérants ni pour les engrais ni pour les céréales. En revanche, sa forte dépendance aux importations de gaz russe explique le refus exprimé jusqu’ici par le gouvernement autrichien à un embargo sur le gaz russe.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<h2>Zoom sur</h2>
</blockquote>
<p><strong>…un plan d’allégement de 3,7 Mrd EUR pour compenser la hausse des prix de l’énergie</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Après l’annonce fin janvier d’un premier plan de soutien aux ménages et aux entreprises d’un montant total de 1,7 Mrd EUR (0,44 % du PIB), le ministre des finances, Magnus Brunner (conservateur), et la ministre de la protection du climat, compétente pour l’énergie, Leonore Gewessler (Verte), ont présenté, dimanche 20 mars en conférence de presse, un second paquet d’allègements fiscaux et de mesures compensatoires. Destiné à protéger le pouvoir d’achat des ménages et la trésorerie des entreprises, ce second paquet prévoit de mobiliser 2 Mrd EUR, portant le montant total des mesures à 3,7 Mrd EUR (0,91 % du PIB) dont 900 M EUR pour la réduction de 90 % des taxes sur le gaz naturel et l'électricité jusqu’à fin juin 2023 et 400 M EUR pour la hausse de 50 % de l’abattement fiscal forfaitaire pour les trajets domicile-travail (1,3 million de bénéficiaires) jusqu’à fin juin 2023, complétée par un crédit d’impôt de 100 EUR pour les personnes non imposables. L’accueil de ce nouveau paquet par le monde entrepreneurial a été réservé. Devant l’ampleur de la hausse des prix de l’énergie, M. Brunner n’exclut plus une réduction de la fiscalité sur les produits pétroliers (<em>Mineralölsteuer</em>) qui pourrait entrainer une baisse à la pompe comprise entre 8 (diesel) et 15 centimes (essence).</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<h3 style="text-align: justify;">Prévisions et indicateurs</h3>
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<h5>Dégradation des prévisions macro-économiques 2022 et 2023</h5>
<p style="text-align: justify;">Tout comme leurs homologues allemands, en raison de l’agression russe de l’Ukraine, les trois instituts économiques autrichiens de référence (la banque centrale OeNB, l’IHS et le Wifo) ont revu à la baisse leurs prévisions de croissance pour 2022 et 2023. Alors que les prévisions de décembre 2021 anticipaient une croissance du PIB d’environ 4,5 % en 2022, le consensus se situe désormais autour de 3,5 % (correction allant de -0,6 à -1,3 pp). Pour 2023, le taux de croissance se situerait aux alentours de 2 %, au lieu des 2,5 % prévus en décembre dernier. Les combats en Ukraine et les sanctions contre la Russie devraient également aggraver les tensions inflationnistes. Les trois instituts s’attendent à une hausse de l’IPCH supérieure à 5,5 % en 2022 (correction de +2,5 pp) suivie d’un retour progressif à la normale. En 2023, le taux annuel d’inflation atteindrait encore 3 % (correction allant de +0,5 à +1,0 pp). Sous l’effet de cette conjoncture dégradée, le chômage et le déficit budgétaire reflueraient moins vite que prévu. Le solde public autrichien resterait toutefois bien en-deçà de la limite de 3 % du PIB inscrite dans le traité de Maastricht.</p>
<h5>Le déficit public atteint 23,9 Mrd EUR en 2021, en amélioration de 6,6 Mrd EUR</h5>
<p style="text-align: justify;">Comme l’année précédente, l’exécution budgétaire 2021 a été dominée par l’impact de la crise de la Covid-19. Les dépenses publiques ont été supérieures de 9,4 Mrd EUR (+4,4 %) à celles de 2020 pour atteindre 225,7 Mrd EUR. Les subventions sont restées à un niveau très élevé en 2021 (18,1 Mrd EUR), bien qu’en légère baisse par rapport à l'année précédente (-0,9 Mrd EUR soit -4,7 %). Il en va de même pour les mesures liées au Covid, qui se sont élevées à 11 Mrd EUR en 2021, après 12,3 Mrd EUR en 2020. Les recettes ont atteint 201,8 Mrd EUR, soit une hausse de 16,1 Mrd EUR (+8,7 %), dont +2,7 Mrd EUR au titre de l’impôt sur les sociétés, +2,6 Mrd EUR pour la TVA et +7,3 Mrd EUR pour l’impôt sur les revenus. Au total, les administrations publiques autrichiennes ont enregistré un déficit de 23,9 Mrd EUR (5,9 % du PIB) en 2021, en amélioration de 6,6 Mrd EUR par rapport à 2020 (8 % du PIB). Sur un an, la dette publique a augmenté en termes absolus de 18,1 Mrd EUR et s'élevait fin 2021 à 334,1 Mrd EUR (316 Mrd EUR fin 2020). Le taux d'endettement public s’est en revanche réduit de 0,5 pp à 82,8 % du PIB (fin 2020 : 83,3 %) en raison de la forte croissance du PIB en valeur.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;"><strong>Fig. 1 : les finances publiques de l'Autriche, 2001-2021</strong></span></p>
<p style="text-align: justify;"><img title="Déficit public+ dette AT 2001-2021" src="/Articles/2108f078-4d3d-45bd-88d5-81037620c3b9/images/3b1f99cc-4219-4016-8a56-14e0f9762604" alt="Déficit public+ dette AT 2001-2021" /></p>
<p style="text-align: justify;">Par ailleurs, le 8 mars, l’agence de financement de l’Etat, l’OeBFA, a émis une tranche supplémentaire de l’obligation à taux zéro 2021-2031 de 575 M EUR, lancée le 27 janvier 2021 pour un montant de 4 Mrd EUR. A l’époque, un rendement de -0,331 % a été atteint contre un rendement de +0,426 % pour la tranche du 8 mars. On note notamment un élargissement du spread avec le Bund allemand, qui a atteint 44 points de base le 8 mars contre 28 points observé lors de l’émission de la tranche du 11 janvier 2022 (rendement : +0,143 %).</p>
<h5>L'inflation a atteint 6,8 % en mars</h5>
<p style="text-align: justify;">Selon une estimation provisoire de Statistik Austria, l’inflation aurait atteint 6,8 % en mars en glissement annuel, soit le plus haut niveau depuis novembre 1981. La hausse des prix continue ainsi d’accélérer par rapport au mois précédent : en février, l’inflation s’élevait à 5,9 %. Les cours de l'énergie restent le principal moteur de la hausse des prix.</p>
<h5> Echanges commerciaux bilatéraux : les exportations de la France vers l’Autriche ont dépassé leur niveau d’avant-crise</h5>
<p style="text-align: justify;">Après la baisse à 3,7 Mrd EUR en 2020, les exportations de la France vers l’Autriche ont progressé de 22,5 % en 2021 pour s’établir à 4,5 Mrd EUR, soit 12 % au-dessus de leur niveau de 2019 (4 Mrd EUR). En 2021 comme avant la crise sanitaire, les trois principaux postes d’exportation de la France vers l’Autriche sont les matériels de transport (697 M EUR en 2021), les produits chimiques, parfums et cosmétiques (550 M EUR), les machines industrielles et agricoles (527 M EUR). Ces trois postes ont connu une croissance importante tant par rapport à 2020 (entre +27 et +33 %) que par rapport à 2019 (+11 % pour les matériels de transport et pour les machines industrielles et agricoles ; +22 % pour les produits chimiques, parfums et cosmétiques). Les importations françaises en provenance de l’Autriche n’ont augmenté que de 0,9 % entre 2020 et 2021, après avoir chuté de 11 % entre 2019 et 2020. Avec 5,5 Mrd EUR en 2021, les achats de la France à l’Autriche restent 9 % en-deçà de leur niveau de 2019 (6 Mrd EUR). Alors qu’il dépassait 2 Mrd EUR en 2019, le déficit commercial de la France avec l’Autriche s’est réduit à 982 M EUR en 2021, soit une amélioration de plus de 50 %.</p>
<p> </p>
<blockquote>
<h3>Politique économique et sociale</h3>
</blockquote>
<h4>Aides Covid-19</h4>
<p style="text-align: justify;">A compter du 1<sup>er</sup> avril, de nombreuses aides liées à la crise sanitaire sont arrivées à leur terme. Au 31 mars, l’Etat fédéral avait versé ou réservé depuis le début de la crise sanitaire près de 43 Mrd EUR (10,6 % du PIB 2021) sous forme d’aides aux entreprises et aux ménages. A noter que, dans ce total, les garanties de l’Etat (PGE, cautionnement) représentent 5,8 Mrd EUR pour lesquels le ministère des finances espère que seule une faible part sera effectivement décaissée. Le principal poste de dépense reste le chômage partiel ; la préservation de 1,3 million d’emplois aura coûté plus de 9,6 Mrd EUR. Les dépenses de santé liées à la Covid-19 ont atteint 5,1 Mrd EUR. Selon les rapports de la COFAG, entité chargée de traiter les demandes et de verser les aides pour le compte du ministre fédéral des finances, plus de 166 000 entreprises ont déposé près de 700 000 dossiers au titre de la compensation de la perte de recettes (<em>Ausfallbonus</em>), 4,5 Mrd EUR ont ainsi été versés et 43 % des versements concernaient le secteur de la gastronomie et de l’hôtellerie.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<table style="width: 579px; height: 296px; border-color: #5771db; margin-left: auto; margin-right: auto;" border="3" cellspacing="0" cellpadding="0"><caption><strong><span style="text-decoration: underline;">Fig. 2 : Ventilation des aides contre les effets de la crise sanitaire (31/03/2022)</span></strong></caption>
<tbody>
<tr>
<td style="width: 361.633px;" height="34"><strong>Aides Covid-19</strong></td>
<td style="width: 137.233px;"><strong>Montant</strong><br /><strong> (en Mrd EUR)</strong></td>
<td style="width: 79.1333px;"><strong>Part</strong></td>
</tr>
<tr>
<td style="width: 361.633px;" height="20">Chômage partiel</td>
<td style="width: 137.233px; text-align: right;">9,6</td>
<td style="width: 79.1333px; text-align: right;">22,3%</td>
</tr>
<tr>
<td style="width: 361.633px;" height="20">Garanties (PGE, cautionnement,...)</td>
<td style="width: 137.233px; text-align: right;">5,8</td>
<td style="width: 79.1333px; text-align: right;">13,5%</td>
</tr>
<tr>
<td style="width: 361.633px;" height="20">Santé</td>
<td style="width: 137.233px; text-align: right;">5,1</td>
<td style="width: 79.1333px; text-align: right;">11,8%</td>
</tr>
<tr>
<td style="width: 361.633px;" height="20">Aide d'ugences et soutien divers</td>
<td style="width: 137.233px; text-align: right;">5</td>
<td style="width: 79.1333px; text-align: right;">11,6%</td>
</tr>
<tr>
<td style="width: 361.633px;" height="20">Prime de défaillance</td>
<td style="width: 137.233px; text-align: right;">4,5</td>
<td style="width: 79.1333px; text-align: right;">10,4%</td>
</tr>
<tr>
<td style="width: 361.633px;" height="20">Compensation de perte de CA</td>
<td style="width: 137.233px; text-align: right;">3,4</td>
<td style="width: 79.1333px; text-align: right;">7,9%</td>
</tr>
<tr>
<td style="width: 361.633px;" height="20">Subvention des frais fixes</td>
<td style="width: 137.233px; text-align: right;">3,1</td>
<td style="width: 79.1333px; text-align: right;">7,2%</td>
</tr>
<tr>
<td style="width: 361.633px;" height="20">Fonds d'aides urgences indépendants et TPE</td>
<td style="width: 137.233px; text-align: right;">2,5</td>
<td style="width: 79.1333px; text-align: right;">5,8%</td>
</tr>
<tr>
<td style="width: 361.633px;" height="20">Report de charges fiscales</td>
<td style="width: 137.233px; text-align: right;">1,6</td>
<td style="width: 79.1333px; text-align: right;">3,7%</td>
</tr>
<tr>
<td style="width: 361.633px;" height="20">Aide aux collectivités territoriales (Loi KIG 2020)</td>
<td style="width: 137.233px; text-align: right;">0,9</td>
<td style="width: 79.1333px; text-align: right;">2,1%</td>
</tr>
<tr>
<td style="width: 361.633px;" height="20">Compensation des pertes</td>
<td style="width: 137.233px; text-align: right;">0,9</td>
<td style="width: 79.1333px; text-align: right;">2,1%</td>
</tr>
<tr>
<td style="width: 361.633px;" height="20">Fonds de secours associatif (NPO)</td>
<td style="width: 137.233px; text-align: right;">0,7</td>
<td style="width: 79.1333px; text-align: right;">1,6%</td>
</tr>
<tr>
<td style="width: 361.633px;" height="20"><strong>Total</strong></td>
<td style="width: 137.233px; text-align: right;"><strong>43,1</strong></td>
<td style="width: 79.1333px; text-align: right;"> </td>
</tr>
<tr>
<td style="width: 361.633px; text-align: right;" height="20"><em>(Source : ministère des finances BMF)</em></td>
<td style="width: 137.233px;">
<p> </p>
</td>
<td style="width: 79.1333px;"> </td>
</tr>
<!--EndFragment--></tbody>
</table>
<p style="text-align: justify;">Toutefois, quelques aides, dont le dispositif adapté du chômage partiel, ont dû être reconduites (d’au moins deux mois pour l’activité réduite) en raison de la crise ukrainienne.</p>
<h4> </h4>
<h4>Emploi</h4>
<h5><strong>Création d’une fondation pour le travail pour la transformation énergétique</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">Portée par les partenaires sociaux, la chambre fédérale de commerce WKO et la confédération syndicale ÖGB, présentée par le ministre fédéral du travail Martin Kocher (conservateur, <em>ÖVP</em>) et la ministre fédérale de la protection climatique Leonore Gewessler (verte, <em>die Grünen</em>), une fondation pour le travail, dotée de 17,5 M EUR dont 10 M EUR issus du budget de l’agence pour l’emploi AMS et 7,5 M EUR apportés par les entreprises partenaires, a été créée le 1<sup>er</sup> avril dans le but de former 1 000 demandeurs d’emploi, notamment des femmes, des seniors et des chômeurs de longue durée, dans les domaines du développement durable et de la protection climatique. Les formations qualifiantes, dispensées par l’AMS pendant une durée allant de 6 semaines à 3 ans, seront sanctionnées par l’obtention d’un diplôme : le taux de réussite visé est de 80 % ; au moins 70 % des bénéficiaires ainsi formés devraient être à l’issue recrutés par les entreprises partenaires. Pendant la durée de la formation, les bénéficiaires continuent de percevoir l’indemnisation du chômage, majorée d’une bourse d’au moins 200 EUR mensuels versée par les entreprises. Les axes de formation seront les énergies renouvelables, la production de chaleur, l’e-mobilité, la transition numérique, l’économie circulaire et l’agriculture.</p>
<p> </p>
<h5><strong>Le chômage recule sous le niveau de 2008</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">Fin mars, le nombre de demandeurs d’emploi déclarés auprès de l’agence pour l’emploi AMS atteignait près de 336 000 personnes, soit le plus bas niveau de ces 14 dernières années. En données Eurostat (définition du BIT), le taux de chômage s’établissait fin février (dernière donnée disponible) à 4,8 % de la population active, en recul de 2,2 points en glissement annuel (UE27 = 6,2 %). Dans la catégorie des moins de 25 ans, il était de 9 %, en recul de 3,4 points de pourcentage (EU27 : 14 %). La forte reprise de l’activité économique se traduit par des baisses remarquables du chômage dans tous les secteurs ; la gastronomie et l’hôtellerie affichent certes un recul en glissement annuel de 52,7 % mais la branche ne parvient pas à recruter le personnel indispensable à son acticité.</p>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;"><strong>Fig. 3 : Risque de chômage par niveau de qualification obtenue</strong></span></p>
<p style="text-align: justify;"> <img title="Risque chômage par niveau de formation obtenue" src="/Articles/2108f078-4d3d-45bd-88d5-81037620c3b9/images/3ca96e22-ff7a-4e53-866d-81416be7c8dd" alt="Risque chômage par niveau de formation obtenue" /></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;">Le manque de main d’œuvre se fait de plus en plus criant en Autriche : fin mars, près de 124 000 emplois étaient à pourvoir immédiatement ; près de 10 000 places d’apprentissage étaient vacantes et plus de 15 000 autres le seront prochainement.</p>
<p> </p>
<h4>Questions sociales</h4>
<h5><strong>Frais d’agence immobilière : ils devraient passer à la charge du bailleur</strong></h5>
<p>Le gouvernement a déposé au Parlement un projet de loi modifiant profondément les règles des agences immobilières. Alors que, jusqu’à maintenant, seul le locataire devait acquitter les frais d’agence immobilière (d’un montant de 2 mois de loyer nu pour un bail de 3 ans et plus), la nouvelle réglementation, si elle est adoptée par le Parlement, retient que, à partir de 2023, seul le bailleur devra acquitter ces frais. Pour les locataires, les frais connexes à la location (frais d’agence + caution de 3 mois, charges comprises +10 % TVA) représentaient un frein toujours plus important à l’amélioration du cadre de vie. La nouvelle loi prévoit que l’agence pourra réclamer des frais au locataire si celui-ci l’a mandatée pour une recherche de logement et si le bien immobilier n’a pas été proposé à la location via une publication. Ce changement de paradigme était réclamé de longue date par les organisations syndicales, l’économie sociale et les représentations estudiantines. Le marché immobilier autrichien compte environ 5 500 agences immobilières employant 10 000 salariés.</p>
<p> </p>
<blockquote>
<h3>Veille sectorielle</h3>
</blockquote>
<h4>Secteur financier</h4>
<h5><strong>Forte progression des montants investis dans les fonds d’investissements en 2021</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">Fin 2021, le total des fonds gérés par les gestionnaires d’actifs en Autriche s’est élevé à 218,8 Mrd EUR, en progression de 14 % par rapport à l’année précédente. <em>Erste Asset Management </em>est le premier gestionnaire d’actifs en Autriche avec une part de marché de 21,8 %, suivi par <em>Raiffeisen Kapitalanlagesellschaft </em>(20,44 %) et <em>Amundi Austria </em>(11,62 % soit un montant géré de 25,43 Mrd EUR). S’agissant de la performance, les fonds investis en actions autrichiennes sortent en tête de liste ce qui reflète la bonne performance de la bourse de Vienne en 2021, l’indice ATX gagnant 39 % (44 % y compris les dividendes). Parallèlement, l’épargne logement a continué en 2021 à perdre de son attractivité : les quatre caisses d’épargne logement (<em>Raiffeisen Bausparkasse</em>, <em>S-Bausparkasse</em>, <em>Wüstenrot</em> et <em>Start: Bausparkasse</em>) ont géré 3,58 millions de comptes en 2021 soit un recul de 10,9 % par rapport à 2020. En 2013, elles en avaient compté plus de 5 millions.</p>
<h5><strong>Fin d’activité pour Sberbank Europe</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">Après avoir annoncé dans la nuit du 27 février un moratoire complet sur les opérations de Sberbank Europe qui a son siège à Vienne, l’autorité autrichienne de surveillance des marchés FMA a interdit à <em>Sberbank Europe </em>toute activité à partir du 1<sup>er</sup> mars 2022. Le système national de garantie des dépôts (ESA) a été déclenché. Le chef de l’ESA chiffre à 947 M EUR les coûts de garantie dont 40 % pour l’ESA, 36 % pour le groupe <em>Raiffeisen</em> et 24 % pour le groupe des Caisses d’épargne.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4>Industrie</h4>
<h5><strong>Changement de stratégie du groupe OMV</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">Alfred Stern, PDG de l’entreprise énergétique à participation publique OMV (35 Mrd EUR de CA en 2021; 31,5 % du capital détenu par l’Etat fédéral autrichien) a présenté le 17 mars dernier la « stratégie d'avenir 2030 » du groupe. OMV prévoit de se retirer progressivement de la production d’hydrocarbures et d’augmenter les investissements dans les activités pétrochimiques et dans la transition énergétique. La nouvelle stratégie constitue un revirement par rapport au précédent plan : en 2018, le groupe s’était fixé pour objectif de doubler sa production de pétrole et de gaz d’ici 2025 en investissant dans l’amont. Pour ce faire, le plan de 2018 prévoyait l’acquisition de champs gaziers, la Russie étant la première destination des investissements. La présentation de la nouvelle stratégie est intervenue dans un contexte défavorable pour OMV. A la suite de l’agression de l’Ukraine, la direction du groupe a annoncé début mars le gel de ses investissements en Russie et la conduite d’un « examen stratégique » d’un certain nombre d’investissements passés. OMV a également dû inscrire à son bilan une perte de valeur de près de 2 Mrd EUR au titre de ses activités en Russie. La diversification et la décarbonation sont au cœur de la nouvelle stratégie. D’ici 2030, OMV entend réduire sa production de pétrole de 30 % et de gaz de 15 %, ce qui doit contribuer à la baisse des émissions nettes de CO<sub>2</sub> du groupe (objectifs : -30 % d’ici 2030 ; -60 % d’ici 2040 ; neutralité carbone d’ici 2050). A la place, OMV prévoit d’augmenter ses investissements dans la géothermie, la production d’hydrogène vert et les bornes de recharge pour les véhicules électriques.</p>
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<h5><strong>Délocalisation : EKB délocalise 300 emplois vers la Roumanie</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">L’équipementier automobile EKB, détenu par le groupe bavarois Dräxlmaier, a entrepris une restructuration de son site de production de Braunau pour faire face aux nouveaux défis que l’industrie automobile doit relever. Déjà affecté par l’agression de l’Ukraine par la Russie, en raison des ruptures d’approvisionnement en faisceaux électriques et constatant un recul de son CA de 30 % en mars et avril, le fournisseur de grandes marques telles Audi, BMW, Jaguar, Mercedes-Benz et Volkswagen, transfèrera à partir de septembre 300 emplois en Roumanie afin de sauvegarder les 720 restants sur son site de Haute-Autriche. Un plan social est en cours d’élaboration. Faute de possibilité de pouvoir développer la production à Braunau et afin d’optimiser les capacités des autres entités du groupe, le site autrichien sera entièrement dédié à la R&D.</p>
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<h4>Télécommunications</h4>
<h5><strong>2 Mrd EUR pour soutenir le déploiement de réseaux à haut débit</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">La Commission européenne a autorisé, en vertu des règles de l'UE en matière d'aides d'État, un régime autrichien d'un montant de 2 Mrd EUR au titre de la facilité pour la reprise et la résilience (FRR) en vue du déploiement d'infrastructures passives pour réseaux fixes à haut débit dans les régions du pays où aucun réseau capable de fournir un débit descendant d'au moins 100 mégabits par seconde (Mbps) n'existe actuellement ou n'est prévu. La mesure s'inscrit dans la stratégie mise en place par l'Autriche pour répondre aux besoins des citoyens et des entreprises dans le cadre du passage du pays au numérique. Le régime sera appliqué jusqu'au 31 décembre 2026 et l'aide prendra la forme de subventions directes.</p>
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<h4>Immobilier</h4>
<h5><strong>La hausse des prix immobiliers s’est accentuée en 2021</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">Selon Statistik Austria, l'indice des prix immobiliers est en progression de 12,3 % en 2021 par rapport à l'année précédente, après +7,7 % en 2020 et +5,8 % en 2019. Il s'agit de la plus forte augmentation annuelle depuis la création de l’indice en 2010. La ville de Vienne enregistre la plus forte hausse (+18,6 %), suivie du Tyrol (+14,5 %) et du Burgenland (+13,7 %). Au total, le nombre de transactions a augmenté de 13,1 %. En comparaison européenne, l'indice autrichien des prix immobiliers, avec une hausse des prix de 11,5 % sur les trois premiers trimestres 2021 (le 4<sup>ème</sup> trimestre ne sera publié au niveau international qu'en avril 2022), a augmenté nettement plus rapidement que ceux de la zone euro (+7,2 %) et de l’Union européenne (+7,6 %).</p>
<p> </p>
<h4>Agriculture</h4>
<h5><strong>Plan stratégique national : la Commission réclame des améliorations</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">Dans sa réponse de trente-deux pages, la Commission européenne a réagi au plan stratégique national que la ministre Köstinger a présenté dans le cadre de la PAC 2023-2027. Si la Commission salue les initiatives prévues pour améliorer la situation économique des petites exploitations, la hausse des moyens du 2<sup>ème</sup> pilier consacrés aux interventions climatiques et environnementales (le programme ÖPUL sera abondé de 125 M EUR supplémentaires) et les interventions pour le développement rural, globalement, <strong>il est demandé à l’Autriche de faire preuve d’encore plus d’ambition</strong> en matière de protection climatique et environnementale, de réduction de l’emploi des produits phytosanitaires (PPS), notamment des pesticides. Dans le cadre du 1<sup>er</sup> pilier et des aides directes, <strong>la Commission demande à l’Autriche de prévoir une meilleure répartition</strong>, notamment au profit des petites exploitations, au-delà des 70 M EUR prévus dans le cadre du plafonnement. Selon l’édition 2021 du rapport annuel vert de l’agriculture, toutes origines des crédits confondues, 2,3 Mrd EUR sont consacrés chaque année à ce secteur : 57 % en provenance du budget européen, 24 % sont apportés par les Länder et 19 % par l’Etat fédéral. Les ONG avaient déjà mis en avant le manque d’ambition de l’Autriche pour la période 2023-2027.</p>
<p style="text-align: justify;">A la lettre d’observation de la Commission, le président de la Chambre fédérale d’agriculture, Josef Moosbrugger, a réagi en manifestant de l’incompréhension, reprochant à la Commission une surenchère des exigences sans compensation pour les agriculteurs. La ministre fédérale Elisabeth Köstinger promet de tenir compte des recommandations de la Commission autant que faire se peut.<strong> <br /></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" title="Moisson céréales" src="/Articles/2108f078-4d3d-45bd-88d5-81037620c3b9/images/0bc3b6ee-c12a-4197-832a-d626d7b6ebae" alt="Moisson céréales" width="345" height="194" /></strong></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h5><strong>Balance commerciale des produits agricoles et alimentaires à l’équilibre</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">Grâce à une forte hausse de 9,4 % en valeur des exportations de produits agricoles et alimentaires, l’Autriche a réussi à ramener presque à l’équilibre sa balance commerciale en réduisant son solde dans cette catégorie de produits à 7 M EUR. En 2021, le secteur agricole et des IAA a exporté 13,947 Mrd EUR quand les importations de produits agricoles et agroalimentaires ont atteint 13,954 Mrd EUR, en hausse de 9,3 %. Pour autant la part des exportations agricoles dans le commerce extérieur de l’Autriche, biens et service inclus, s’est contractée à 8,4 % en valeur après avoir atteint 9,0 % en 2020. Parmi les partenaires commerciaux de l’Autriche, l’Allemagne reste largement en tête avec une part de 37,4 % des exportations autrichiennes dans cette catégorie, soit en valeur 5,2 Mrd EUR (en hausse de 11,8 % par rapport à 2020). Avec une hausse de 7,8 % en glissement annuel et un montant de 0,7 Mrd EUR, les produits laitiers représentent la 1<sup>ère</sup> catégorie de produits exportés vers l’Allemagne, suivis par la charcuterie (0,4 Mrd EUR, +2,1 %). L’Italie arrive au second rang avec 9,7 % des exportations (1,35 Mrd EUR ; +10,2 %), suivie par les Etats-Unis avec 6,5 % malgré un fort recul par rapport à 2020 (0,9 Mrd EUR ; -19,8 %). La France est le 8<sup>ème</sup> client du secteur agricole et des IAA autrichiennes avec 2,4 % de part de marché (0,34 Mrd EUR, +12,5 %).</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="Prévisions économiques instituts nationaux et organisations internationales" src="/Articles/2108f078-4d3d-45bd-88d5-81037620c3b9/images/30ee217a-c6a0-4054-8a8e-da123ce7c57d" alt="Prévisions économiques instituts nationaux et organisations internationales" width="913" height="812" /></p>
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<div class="focus">
<h2 style="text-align: center;">SLOVENIE</h2>
</div>
<p><img class="marge" title="Part gaz russe importations SI" src="/Articles/2108f078-4d3d-45bd-88d5-81037620c3b9/images/1a4f5aae-6bfc-477b-8894-83026cdd0332" alt="Part gaz russe importations SI" /></p>
<blockquote>
<h3>Politique économique et sociale</h3>
</blockquote>
<h4>Mesures pour soutenir le pouvoir d’achat</h4>
<h5><strong>Mesures pour lutter contre la hausse des coûts énergétiques</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">L'Assemblée nationale slovène a adopté le 22 février 2022 un paquet législatif sur les mesures visant à atténuer les effets des prix élevés de l'énergie. La mesure centrale de ce paquet législatif est une allocation énergétique de solidarité unique de 150 EUR (appelée chèque énergie) pour quelque 710 000 personnes vulnérables, et une exonération temporaire de trois mois (du 1<sup>er</sup> février au 30 avril) des contributions et des frais de réseau pour tous les ménages, ce qui devrait réduire les factures d'environ 30 %. Les paiements seront effectués au plus tard le 15 avril 2022. Environ 108 M EUR du Fonds pour le changement climatique leur sont réservés.</p>
<p style="text-align: justify;">Les tarifs des opérateurs de distribution et de transport de l’électricité seront également gelés pendant trois mois. L'Agence slovène de l'énergie s'oppose fermement à la réduction des redevances de réseau, estimant qu'elle est contraire au droit européen.</p>
<p style="text-align: justify;">Les aides à l'économie et à l'agriculture, s’élevant à 70 M EUR, ont également été confirmées dans ce paquet, prévoyant une subvention unique pour les entreprises dont les coûts énergétiques augmenteront de plus de 40 % cette année par rapport à l'année dernière, et une compensation forfaitaire par hectare pour les agriculteurs, en fonction de l’utilisation des terres (prairies ou terres arables par exemple).</p>
<h5 style="text-align: justify;"><strong>Plafonnement des prix des produits pétroliers</strong></h5>
<p>Le gouvernement a plafonné à compter du 16 mars 2022 pour une période de 30 jours les prix des carburants. Le ministre slovène de l’économie a annoncé la mise en place d’un prix maximum de l’essence de 1,503 EUR/l et du diesel de 1,541 EUR/l afin de limiter l’impact de l’augmentation du prix de l’énergie sur le pouvoir d’achat. Le prix a été calculé sur la base d'une moyenne représentative des prix sur sept jours, que le ministère des infrastructures envoie à la Commission européenne. Le gouvernement suivra la situation au cours des 30 jours et prendra des mesures supplémentaires si nécessaire.</p>
<blockquote>
<h3>Veille sectorielle</h3>
</blockquote>
<h4>Secteur financier</h4>
<h5><strong>Acquisition de Sberbank Slovénie par la NLB</strong></h5>
<p>La NLB (<em>Nova Ljubljanska banka</em>), la plus grande banque de Slovénie, a acquis le 2 mars 2022 la filiale slovène de la banque russe Sberbank avec 40 000 clients. Selon la Banque de Slovénie, cette opération permettra de préserver la stabilité financière du pays après que les banques appartenant à des Russes ont perdu la confiance en raison des sanctions contre la Russie. La NLB va d'abord changer le nom de la banque et procèdera à une intégration progressive.</p>
<h4>Energie</h4>
<h5><strong>Changement à la tête de Gen Energija</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">Blaž Košorok, jusqu'à il y a quelques jours secrétaire d'État au ministère des infrastructures, a été nommé le 31 mars 2022 président de GEN Energija, la plus grande holding énergétique publique, qui exploite la centrale nucléaire de Krško. Il a été choisi parmi six candidats, dont le PDG de longue date de GEN Energija, Martin Novšak, qui a été licencié il y a un peu plus d'un mois.</p>
<p style="text-align: justify;">Il s'agit de la dernière en date d'une série de nominations à des postes à responsabilité dans des entreprises publiques du secteur de l'énergie au cours du mandat du gouvernement actuel.</p>
<p>La perspective d'un changement à la tête de GEN Energija a provoqué une certaine agitation à Posavje, la région où se trouvent l'entreprise et la centrale nucléaire.</p>
<h4>Transports</h4>
<h5><strong>Acquisition du fleuron de l’aéronautique slovène Pipistrel par l’américain Textron</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">Le géant américain Textron, propriétaire des marques Beechcraft, Hawker et Cessna, a signé le 24 mars 2022 un accord pour un montant de 218 M EUR portant sur l'acquisition du fabricant slovène d'avions ultralégers Pipistrel, le plus innovant des constructeurs aéronautiques et à ce jour le seul au monde à avoir certifié un avion électrique. La stratégie de Textron est d’accélérer le développement d’aéronefs tout électriques et hybrides. L’entreprise indique que cette acquisition fournira à Pipistrel un accès à de plus grandes ressources, à une expertise technique et réglementaire, ainsi qu’à un réseau mondial de vente d’aéronefs et de soutien. Pipistrel sera ainsi à même d’accélérer son développement et la certification de ses aéronefs tout électriques et hybrides.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p>À la clôture de la transaction, prévue au deuxième trimestre 2022, Textron prévoit de former un nouveau segment d’affaires – Textron eAviation – axé sur le développement d’aéronefs durables, lequel inclura Pipistrel. Textron s'est engagé à maintenir la marque, le siège social, la recherche et le développement, ainsi que les sites de fabrication de Pipistrel en Slovénie et en Italie. Le fondateur et PDG de Pipistrel, Ivo Boscarol, restera actionnaire minoritaire ainsi que président émérite. Ses services de consultant seront requis dans le cadre des plans et stratégies de produits à venir, et ce, pendant une période de deux ans.</p>
<blockquote>
<h3>Relations bilatérales</h3>
</blockquote>
<h5><strong>Le constructeur automobile Revoz anticipe le passage à une équipe unique</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">L'impact de la persistance des problèmes d'approvisionnement en semi-conducteurs a obligé la direction de l’usine de Renault à Novo mesto de passer d’une équipe et demie à une seule équipe dès le 28 février 2022, un mois plus tôt que prévu. Environ 450 travailleurs seront touchés et le plan de licenciement sera progressif et consiste à employer environ 1 600 personnes d'ici la fin de l'année.</p>
<p style="text-align: justify;">La production sera réduite de 486 à 325 véhicules par jour. La crise des semi-conducteurs n’est toujours pas terminée et, après la fin du partenariat entre Renault et Daimler au début de l’année, Revoz doit faire face à l’arrêt de la production de la Smart ForFour électrique. Jusqu’à présent, le groupe Renault n’a fourni aucune information sur ses plans pour Revoz après l’entrée en fonction de la nouvelle direction.</p>
<p>Dans le contexte difficile de la crise de l'approvisionnement en semi-conducteurs et de l'impact de l'épidémie de Covid-19, l’usine a produit 95 797 véhicules en 2021, soit une baisse de 31 % par rapport à 2020.<strong> <br /></strong></p>
<h5><strong>Adria Mobil élargit sa production</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">Adria Mobil, constructeur des véhicules de loisirs basé à Novo mesto, faisant partie du groupe français Trigano depuis 2017, a commencé le 25 mars 2022 la production de véhicules de loisirs dans une nouvelle usine située dans des locaux loués à l'entreprise à capital français Trèves qui a arrêté son activité en Slovénie en septembre dernier.</p>
<p style="text-align: justify;">Adria Mobil a investi 4 M EUR pour la rénovation du site qui permettra la production de 7 000 <em>vans </em>par an. L’ouverture de ce nouveau site est due à des contraintes d'espace sur le site de Novo mesto et à la nécessité d'augmenter la production. Le nouveau site emploie 140 personnes, et plus de 200 devraient s’y ajouter avec la mise en place d’une seconde équipe.</p>
<p style="text-align: justify;">La société mère Adria Mobil emploie 1 340 personnes, tandis que le groupe dans son ensemble représente 2 200 salariés. En termes d'activité, plus de 18 000 caravanes, camping-cars et <em>vans</em> ont été produits (plus de 20 000 pour l'ensemble du groupe).</p>
<p style="text-align: justify;">L’entreprise a généré un chiffre d'affaires de plus de 500 M EUR et un résultat d'exploitation record. Elle a également amélioré sa position sur le marché européen (9 % pour les caravanes et 6,3 % pour les camping-cars).</p>4c39ff9b-23d0-4b45-90e7-42bf1653a964Prévisions macroéconomiques de l'Autriche à court terme (2021-2023)une reprise solide2022-01-19T00:00:00+01:00<div class="focus">
<p style="text-align: justify;"><em>Après une récession historique de 6,7 % en 2020 et un net rebond en 2021, la croissance devrait se poursuivre en 2022 avant une décélération en 2023. Portée par la consommation des ménages soutenue par le recul du chômage, la progression dynamique des salaires et la baisse du taux d’épargne, l’investissement et les exportations, elle devrait rester inégale selon les secteurs. La reprise économique devrait permettre une consolidation budgétaire rapide et un reflux progressif de l’endettement public. L’évolution de la situation épidémique reste la principale source d’incertitude. Les autres risques pesant sur les prévisions sont liés au contexte international : conjoncture dans les pays voisins, approvisionnements en composants et matières premières, prix de l’énergie, ces deux derniers facteurs conduisant à un pic d’inflation en 2022.</em></p>
</div>
<p> </p>
<blockquote>
<h3>Malgré l'incertitude sanitaire, la reprise se poursuit<br /> </h3>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;">La croissance du PIB devrait être supérieure à 4 % en 2022, après 4,1-4,9 % en 2021, et ralentir en 2023 à environ 2,5 %, voire 1,9 % selon la Commission européenne.</p>
<h5><u>La consommation des ménages, l’investissement et les exportations seraient les principaux moteurs de la croissance</u></h5>
<p style="text-align: justify;">Si l’impact du confinement de novembre-décembre 2021 a été moindre que lors des épisodes précédents, les restrictions ont tout de même freiné la consommation des ménages. Celle-ci devrait reprendre fortement en 2022 (+5-6 %), en particulier pour les biens durables, puis se stabiliser à partir de 2023 (+2-3 %). Le taux d’épargne des ménages devrait descendre sous son niveau d’avant-crise dès 2022, soutenant ainsi la demande.</p>
<p style="text-align: justify;">L’investissement des entreprises a connu en 2021 une croissance forte (environ 5,5-6,5 %), inférieure toutefois aux prévisions d’automne de la Commission (+8,3 %). Les difficultés d’approvisionnement en fin d’année ont limité les effets de la prime d’investissement instaurée au titre des mesures de relance. La FBCF devrait se stabiliser progressivement en 2022 et 2023 en raison notamment de l’expiration de la prime d’investissement.</p>
<p style="text-align: justify;">Les exportateurs autrichiens ont bénéficié en 2021 de la reprise dans les pays clients et de la forte demande de biens d’équipements. Après 9 à 10 % en 2021, la croissance des exportations devrait ralentir en 2022 (7-8 %) et 2023 (4-5 %). A noter que la Commission prévoit un ralentissement plus progressif.</p>
<h5> <u>La reprise devrait rester inégale entre les secteurs</u></h5>
<p style="text-align: justify;">La reprise devrait être soutenue dans l’industrie grâce au climat des affaires favorable et aux carnets de commandes pleins. Toutefois, le manque de main d’œuvre qualifiée sur le marché du travail pourrait obérer la reprise dans certains secteurs. La dynamique des exportations restera dépendante de la conjoncture dans les pays voisins, en particulier l’Allemagne.</p>
<p style="text-align: justify;">La situation des secteurs les plus affectés par la pandémie devrait en revanche rester fragile en 2022. Le rattrapage dans les secteurs du tourisme et des loisirs (culture, évènementiel, hôtellerie-restauration) dépendra de l’évolution des mesures sanitaires, ainsi que de l’appréciation du risque épidémique par les pays voisins.</p>
<h5><u>Les finances publiques devraient connaitre une consolidation rapide</u></h5>
<p style="text-align: justify;">Grâce au dynamisme des recettes fiscales, le solde maastrichtien devrait être inférieur à 3 % du PIB dès 2022. Le déficit budgétaire avoisinerait 2 % du PIB en 2022, contre 2,3 % prévus à l’automne par la Commission. La consolidation du budget se poursuivrait en 2023, avec un déficit inférieur à 1,5 % du PIB. En parallèle, l’endettement public devrait refluer vers 75 % du PIB, après un pic à 83 % du PIB en 2020-2021.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<h3> La situation épidémique, principal risque sur le rythme de la reprise</h3>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;">Les incertitudes liées au marché du travail, aux chaines d’approvisionnement et à l’inflation ne devraient pas fragiliser significativement la reprise. Une dégradation de la situation sanitaire suivie de nouvelles restrictions pourrait en revanche remettre en cause certaines prévisions.</p>
<h5><u>Les salaires devraient rester dynamiques dans un contexte de résorption rapide du chômage</u></h5>
<p style="text-align: justify;">Tout en ralentissant par rapport à 2021, la croissance de l’emploi salarié devrait se poursuivre en 2022 et 2023 au rythme de 1 à 2 % par an. Après un pic à 6,4 % en 2021, le chômage en données Eurostat devrait repasser sous son niveau d’avant-crise en 2022 et reculer à 5 % de la population active en 2023. L’économie s’approchant du plein emploi, les salaires devraient croître significativement, au rythme d’environ 3 % par an. Le risque de spirale prix-salaires devrait toutefois rester limité.</p>
<h5><u>Les pénuries devraient s’atténuer à partir de 2022, et les poussées inflationnistes à partir de 2023</u></h5>
<p style="text-align: justify;">Au second semestre 2021, la croissance a été freinée par la hausse des prix des matières premières et par des pénuries de matériaux et de composants. Ces difficultés d’approvisionnement devraient se résoudre courant 2022.</p>
<p style="text-align: justify;">Selon les instituts nationaux de prévision, la hausse des prix à la consommation pourrait accélérer en 2022 à environ 3 %, après 2,8 % en 2021. La Commission prévoit une inflation sensiblement moindre en 2022 à 2,5 %. L’inflation se rapprocherait de la cible de 2 % à partir de 2023. Les prix de l’énergie (électricité, gaz, pétrole) seraient le principal déterminant de l’évolution des prix à la consommation. Les mesures fiscales nationales (rétablissement programmé des taux de TVA, introduction d’une tarification du CO<sub>2</sub> en juillet 2022) devraient également contribuer à la hausse des prix.</p>
<h5><u>Le risque de ralentissement en cas de nouvelles restrictions devrait persister</u></h5>
<p style="text-align: justify;">L’évolution sanitaire reste le principal risque à la baisse en 2022. La vague « Omicron » n’a pour l’heure pas causé de désorganisation notable de la production. Une évolution similaire à celle du premier trimestre 2021 pourrait cependant remettre en cause les prévisions de croissance. De nouvelles restrictions des déplacements pèseraient sur la consommation. Le secteur du tourisme serait particulièrement touché en cas de classification de l’Autriche comme territoire à haut risque par les pays voisins.</p>
<p style="text-align: justify;">Les autres sources d’incertitude sont liées au contexte régional et mondial : conjoncture dans les pays voisins, persistance possible des difficultés d’approvisionnement, évolution des prix de l’énergie et des matières premières.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><img title="Tableau_macro AT_2021-2023" src="/Articles/4c39ff9b-23d0-4b45-90e7-42bf1653a964/images/e138ce55-c520-41df-b82d-0fa0c6a517e3" alt="Tableau_macro AT_2021-2023" width="818" height="478" /> </p>
<p style="text-align: justify;"><img title="Sources" src="/Articles/4c39ff9b-23d0-4b45-90e7-42bf1653a964/images/81ed16d7-39a4-4c3e-ab63-0610dfac75ff" alt="Sources" width="763" height="77" /></p>ff5119e0-f10f-40ec-bcbb-a1521024b978La situation économique et financière en septembre 2019Une équation complexe pour la prochaine coalition2019-10-16T00:00:00+02:00<p><img class="marge" title="Tableaux_et_graphiques" src="/Articles/ff5119e0-f10f-40ec-bcbb-a1521024b978/images/1cb98877-5de1-44fa-951e-608d81f8586c" alt="Tableaux et graphiques" width="203" height="145" /></p>
<p style="text-align: justify;">Suite à la chute du gouvernement de coalition conservateurs/droite populiste du Chancelier Kurz fin mai, les Autrichiens ont été rappelés aux urnes le 29 septembre. <strong>Le parti conservateur ÖVP de Sebastian Kurz a remporté les élections avec une avance confortable sans pour autant obtenir la majorité</strong>. L’ÖVP a réuni 37,5 % des suffrages exprimés (+6,0 points par rapport à 2017), devant les sociaux-démocrates du SPÖ (21,2 %, en recul de 5,7 points), le parti de droite populiste FPÖ (16,2 % ; en recul de 9,8 points), le parti des Verts (13,9 % ; en progression de 10,1 points) et le parti libéral des NEOS (8,1 % ; en hausse de 2,8 points). Le Président fédéral Van der Bellen a mandaté S. Kurz pour la constitution d’un nouveau gouvernement de coalition. <strong>Les négociations qui viennent de débuter s’annoncent longues et difficiles</strong>. SPÖ et FPÖ ont fait savoir qu’ils privilégiaient pour l’instant leur refondation. Une coalition entre conservateurs et Verts, éventuellement complétée des libéraux- NEOS, n’est pas exclue mais l’alignement des positions, souvent divergentes, entre les protagonistes risque d’être laborieux. Certains observateurs évoquent également un gouvernement minoritaire.</p>
<p style="text-align: justify;">Sebastien Kurz a formulé ses priorités pour le prochain gouvernement : il a mis en avant la nécessité de <strong>gérer dans de bonnes conditions le ralentissement économique, de poursuivre la baisse des impôts, de continuer la lutte contre l’immigration illégale et l’islam radical et de prendre en compte le défi climatique.</strong></p>
<p style="text-align: justify;">En effet, selon les estimations récentes des instituts nationaux WIFO et IHS, la croissance se tassera en 2019 et 2020, impactée par le ralentissement économique mondial. Toutefois, grâce à un effet retardé par rapport au voisin allemand, <strong>le pays alpin devrait conserver une progression du PIB comprise entre 1,5 et 1,7 % en 2019 et d’environ 1,4 % en 2020</strong>. En termes de finances publiques, l’excédent budgétaire encore positif cette année (entre 0,3 et 0,6 % du PIB), devrait se réduire en 2020 et au-delà, sous l’effet conjugué d’une moindre croissance et des dépenses non budgétées votées par le Parlement en juillet et septembre. Le ministère des Finances prévoit même un léger déficit (-0,1 %), alors que WIFO et IHS prévoient encore un excédent (+0,3 %). Les marges de manœuvre seront forcément plus limitées. Enfin en matière de politique climatique, les appels se font plus nombreux, y compris dans les milieux économiques, pour adopter un plan plus ambitieux afin d’assurer le respect des objectifs internationaux de l’Autriche.</p>
<p style="text-align: center;">***</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<div class="focus">
<p style="text-align: center;"><strong>Pour lire l'intégralité de notre document, merci de cliquer sur le fichier (pdf) ci-après.</strong></p>
</div>4bafc2c6-39ad-440a-bef9-36ee391b9867[Royaume-Uni] Westminster & City News du 21 au 27 juin 2019 Publication du SER2019-06-27T00:00:00+02:00<p><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Admin/Articles/New#eco"><span style="text-decoration: underline;"><strong>Actualité</strong> <strong>économique</strong></span></a></p>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>La Banque d’Angleterre pourrait baisser les taux en cas de no deal</li>
<li>La taxe d’habitation contribuerait à accroître les inégalités à Londres</li>
<li>Le nombre de projets d’IDE au RU est en baisse de 14 % par rapport à 2017</li>
<li>La population britannique augmente à son taux le plus faible depuis 2004</li>
<li>L’Autorité de la concurrence veut plafonner les tarifs de certains services aux particuliers</li>
</ul>
<p><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Admin/Articles/New#fin"><span style="text-decoration: underline;"><strong>Actualité</strong><strong> financiè</strong><strong>re</strong></span></a></p>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Lloyds renforce ses contrôles anti-blanchiment sur ses clients étrangers à Jersey</li>
<li>Les institutions financières ont déjà consacré 4 Md£ aux préparatifs Brexit </li>
<li>Les bourses de Londres se préparent à retirer de la cotation des actions de sociétés suisses</li>
<li>Un fonds activiste obtient la démission du président du transporteur First Group</li>
<li>M. Carney appelle à une modernisation du système financier par un soutien aux fintechs</li>
<li>L’ex-PDG de Barclays a été acquitté dans le volet pénal de l’ouverture du capital au Qatar en 2008</li>
</ul>5fd5fc93-7068-4f7c-a846-2e55db951c62Document de travail n° 2017/06 - "La maquette de prévision Opale 2017"La série des Documents de Travail présente des travaux menés au sein de la DG Trésor, diffusés dans le but d’éclairer et stimuler le débat public. Ces travaux n’engagent que leurs auteurs. Ce document de Travail présente la troisième version de la maquette Opale, après celles de 2005 et 2010, estimée sur les données trimestrielles en volumes aux prix de l’année précédente chaînés des comptes nationaux en base 2010. Le modèle Opale est utilisé par la direction générale du Trésor afin de réaliser des prévisions macroéconomiques sur l’économie française à l’horizon de 1 à 2 ans, conjointement avec des éléments exogènes prévus hors modèle, pour le cadrage macroéconomique des Projets de Loi de Finances et des Programmes de Stabilité. La modélisation est centrée sur la prévision des postes de la demande par des équations de comportement à correction d’erreur, et la prévision de l’offre découle essentiellement du cadre comptable.Les révisions successives des comptes nationaux et le pass2017-05-19T00:00:00+02:00<blockquote>
<p>La série des Documents de Travail présente des travaux menés au sein de la DG Trésor, diffusés dans le but d’éclairer et stimuler le débat public. Ces travaux n’engagent que leurs auteurs.<br /> </p>
</blockquote>
<p>Ce document de Travail présente la troisième version de la maquette Opale, après celles de 2005 et 2010, estimée sur les données trimestrielles en volumes aux prix de l’année précédente chaînés des comptes nationaux en base 2010. Le modèle Opale est utilisé par la direction générale du Trésor afin de réaliser des prévisions macroéconomiques sur l’économie française à l’horizon de 1 à 2 ans, conjointement avec des éléments exogènes prévus hors modèle, pour le cadrage macroéconomique des Projets de Loi de Finances et des Programmes de Stabilité. La modélisation est centrée sur la prévision des postes de la demande par des équations de comportement à correction d’erreur, et la prévision de l’offre découle essentiellement du cadre comptable.</p>
<p>Les révisions successives des comptes nationaux et le passage en base 2010 intervenu en 2014 ont rendu nécessaire une actualisation des équations du modèle et de leur estimation, qui intègre désormais la période de la crise financière de 2008-2009. L’accent est mis sur les modifications et améliorations apportées à la modélisation des principaux comportements par rapport à la version précédente du modèle Opale publiée en 2010, permettant de tenir compte de la crise et de retracer de manière fine certaines informations de court terme. Ce document présente également quatre variantes décrivant la réponse du modèle à des chocs exogènes (demande mondiale, change, prix du pétrole, investissement public), qui peut être confrontée à la réaction d’autres modèles plus élaborés comme Mésange.</p>
<p>Le modèle présente globalement des propriétés satisfaisantes, qui légitiment son utilisation dans le cadre d’exercices de post-mortem des prévisions.</p>
<p style="text-align: center;"> </p>88381f48-797c-4e76-8f03-ef78d0bff99eDocument de travail n° 2017/04 - "Le modèle macroéconométrique Mésange : réestimation et nouveautés"La série des Documents de Travail présente des travaux menés au sein de la DG Trésor, diffusés dans le but d’éclairer et stimuler le débat public. Ces travaux n’engagent que leurs auteurs. Mésange (Modèle Économétrique de Simulation et d’ANalyse Générale de l’Économie) est un modèle macroéconométrique trimestriel de l’économie française développé et utilisé conjointement par l’Insee et la DG Trésor. Ce document de Travail présente la nouvelle version de ce modèle, réestimé sur les résultats définitifs des comptes trimestriels du 1er trimestre 2016 en nouvelle base (2010).Mésange se caractérise par une dynamique keynésienne à court terme et un équilibre de long terme davantage déterminé par des facteurs d’offre. La structure du modèle reste proche de la précédente version (Klein et Simon, 2010) mais y intègre des enrichissements, inspirés par les besoins en termes d’évaluation apparus ces dernières années ainsi que par les débats économiques actuels.L’économie française est modé2017-05-12T00:00:00+02:00<blockquote>
<p>La série des Documents de Travail présente des travaux menés au sein de la DG Trésor, diffusés dans le but d’éclairer et stimuler le débat public. Ces travaux n’engagent que leurs auteurs.<br /> </p>
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<p>Mésange (Modèle Économétrique de Simulation et d’ANalyse Générale de l’Économie) est un modèle macroéconométrique trimestriel de l’économie française développé et utilisé conjointement par l’Insee et la DG Trésor. Ce document de Travail présente la nouvelle version de ce modèle, réestimé sur les résultats définitifs des comptes trimestriels du 1er trimestre 2016 en nouvelle base (2010).</p>
<p>Mésange se caractérise par une dynamique keynésienne à court terme et un équilibre de long terme davantage déterminé par des facteurs d’offre. La structure du modèle reste proche de la précédente version (Klein et Simon, 2010) mais y intègre des enrichissements, inspirés par les besoins en termes d’évaluation apparus ces dernières années ainsi que par les débats économiques actuels.</p>
<p>L’économie française est modélisée sous la forme d’une « petite économie ouverte » (environnement international supposé exogène) et présente une désagrégation sectorielle plus fine que dans la précédente version (secteur manufacturier, services abrités, services exposés, énergie et secteur non marchand). Par ailleurs, la modélisation du marché du travail est enrichie par la distinction entre deux types de salariés − qualifiés et non qualifiés − permettant notamment d’évaluer l’impact de mesures ciblées de politique économique.</p>
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