Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - MacedoineFlux de publication de la direction générale du Trésor - MacedoineFluxArticlesTag-MacedoineCopyright 20242018-05-10T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.frbd9157ad-9366-483c-abf5-71cb0bc9ab08Situation économique et financière de la Macédoine - Mai 2018Dotée d’un PIB de l’ordre de 10 Mds EUR et d’une population d’environ 2 M d’habitants, la Macédoine a connu une stagnation de la croissance en 2017, conséquence de la longue crise politique qui a touché le pays de février 2015 à fin mai 2017. L’investissement et les exportations nettes ont pesé sur la croissance. Seule la consommation a contribué positivement à l’activité. Le modèle économique de la Macédoine est actuellement dépendant de quatre grandes variables : (i) les flux de remises de la diaspora macédonienne qui alimentent la demande interne; (ii) l’activité d’une dizaine de grandes entreprises étrangères situées dans les zones franches, à l’origine de plus de 50 % des exportations; (iii) la réalisation de grands projets d’infrastructures; (iv) et la situation politique. Le solde du compte courant demeure déficitaire. Les finances publiques sont encore sous contrôle mais la trajectoire de la dette devrait être mieux maîtrisée. D’importantes réformes structurelles restent à 2018-05-10T00:00:00+02:00<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Situation économique" src="/Articles/bd9157ad-9366-483c-abf5-71cb0bc9ab08/images/23cb66ce-5925-400f-98fe-8522b8c193ae" alt="Situation éco" width="504" height="336" /></p>
<p style="text-align: justify;">Dotée d’un PIB de l’ordre de 10 Mds EUR et d’une population d’environ 2 M d’habitants, la Macédoine a connu une stagnation de la croissance en 2017, conséquence de la longue crise politique qui a touché le pays de février 2015 à fin mai 2017. L’investissement et les exportations nettes ont pesé sur la croissance. Seule la consommation a contribué positivement à l’activité. Le modèle économique de la Macédoine est actuellement dépendant de quatre grandes variables : (i) les flux de remises de la diaspora macédonienne qui alimentent la demande interne; (ii) l’activité d’une dizaine de grandes entreprises étrangères situées dans les zones franches, à l’origine de plus de 50 % des exportations; (iii) la réalisation de grands projets d’infrastructures; (iv) et la situation politique. Le solde du compte courant demeure déficitaire. Les finances publiques sont encore sous contrôle mais la trajectoire de la dette devrait être mieux maîtrisée. D’importantes réformes structurelles restent à mener, notamment en matière d’état de droit et de lutte contre l’économie informelle.</p>95f6528e-9387-49fb-af4f-6d54601aae12Le commerce extérieur de la Macédoine en 2017Le commerce extérieur de la Macédoine connaît une croissance soutenue depuis 2012, avec une accélération notable en 2017. Le déficit commercial, stable en valeur, a diminué pour atteindre 15% du PIB. Le montant des échanges commerciaux s’élève désormais à 118% du PIB du pays, pourcentage le plus élevé depuis cinq ans. Les liens commerciaux avec l’Union européenne continuent de se renforcer (l’UE absorbe plus de 80% des exportations macédoniennes), au détriment notamment des relations avec les Balkans occidentaux.2018-05-09T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Echanges commerciaux MKD" src="/Articles/95f6528e-9387-49fb-af4f-6d54601aae12/images/031c6380-9265-4757-9c9f-c20f57dbbdd8" alt="Echanges com MKD" width="502" height="302" /></p>
<p style="text-align: justify;">Le commerce extérieur de la Macédoine connaît une croissance soutenue depuis 2012, avec une accélération notable en 2017. Le déficit commercial, stable en valeur, a diminué pour atteindre 15% du PIB. Le montant des échanges commerciaux s’élève désormais à 118% du PIB du pays, pourcentage le plus élevé depuis cinq ans. Les liens commerciaux avec l’Union européenne continuent de se renforcer (l’UE absorbe plus de 80% des exportations macédoniennes), au détriment notamment des relations avec les Balkans occidentaux.</p>47b291e5-2682-4885-9459-c4afb221ef93Les échanges commerciaux entre la France et la Macédoine en 2017Les échanges entre la France et la Macédoine sont en croissance continue depuis 2012, mais restent modestes. L’Hexagone compte pour moins de 2% des importations de l’ARYM, contre 12% pour l’Allemagne. La France dégage un excédent commercial depuis 2008, qui tend à se réduire depuis 2015 et exporte principalement du matériel de transport et des biens d’équipement. Nos importations sont principalement constituées de textiles et habits et de matériel informatique. Près de 600 entreprises exportent vers le marché macédonien, dont plus de 200 ETI et 70 grandes entreprises.Source : Douanes françaises2018-03-30T00:00:00+02:00<div>
<p style="text-align: justify;">Les échanges entre la France et la Macédoine sont en croissance continue depuis 2012, mais restent modestes. L’Hexagone compte pour moins de 2% des importations de l’ARYM, contre 12% pour l’Allemagne. La France dégage un excédent commercial depuis 2008, qui tend à se réduire depuis 2015 et exporte principalement du matériel de transport et des biens d’équipement. Nos importations sont principalement constituées de textiles et habits et de matériel informatique. Près de 600 entreprises exportent vers le marché macédonien, dont plus de 200 ETI et 70 grandes entreprises.</p>
<p style="text-align: center;"><img style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Echanges commerciaux FR-MKD" src="/Articles/47b291e5-2682-4885-9459-c4afb221ef93/images/9ec9ce46-81da-43f0-b302-32391b41af34" alt="Echanges commerciaux FR-MKD" />Source : Douanes françaises</p>
</div>aff50728-4540-4283-b9a3-7d225d67cce9Brève région Danube-Balkans du 5 janvier 2018Conjoncture : évolutions divergentes de certains taux de change vis-à-vis de l’EUR dans la région Le principal fait marquant depuis un an est l’appréciation du Dinar serbe, soutenue par la nette amélioration de la situation et des perspectives macroéconomiques du pays. Sur un an, le Dinar serbe a progressé de +3,66% par rapport à l’EUR (Graph 1). Depuis janvier 2017, la Banque centrale de Serbie a racheté plus de 1 Md EUR sur le marché des changes pour ralentir l’appréciation de la monnaie nationale. Par ailleurs, la Kuna croate (Graph 3) s’est légèrement appréciée en lien avec la reprise de l'économie et la hausse des exportations de biens et services qui engendrent une augmentation accrue de la demande de monnaie locale.A l’inverse, le Leu roumain s’est déprécié de 2,56% depuis un an par rapport à l’EUR (Graph 2). La dépréciation récente du change s’explique par : (i) la dégradation du solde courant, (ii) un contexte politique parfois agité (manifestation anti-corruption de déb2018-01-05T00:00:00+01:00<p style="text-align: center;"><strong>Conjoncture : évolutions divergentes de certains taux de change vis-à-vis de l’EUR dans la région </strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le principal fait marquant depuis un an est l’appréciation du Dinar serbe, soutenue par la nette amélioration de la situation et des perspectives macroéconomiques du pays. Sur un an, le Dinar serbe a progressé de +3,66% par rapport à l’EUR (<em>Graph 1</em>). Depuis janvier 2017, la Banque centrale de Serbie a racheté plus de 1 Md EUR sur le marché des changes pour ralentir l’appréciation de la monnaie nationale. Par ailleurs, la Kuna croate (<em>Graph 3</em>) s’est légèrement appréciée en lien avec la reprise de l'économie et la hausse des exportations de biens et services qui engendrent une augmentation accrue de la demande de monnaie locale.</p>
<p style="text-align: justify;">A l’inverse, le Leu roumain s’est déprécié de 2,56% depuis un an par rapport à l’EUR (<em>Graph 2</em>). La dépréciation récente du change s’explique par : (<em>i</em>) la dégradation du solde courant, (<em>ii</em>) un contexte politique parfois agité (manifestation anti-corruption de début d’année, motion de censure contre le Premier ministre en juin) et (<em>iii</em>) l’instabilité fiscale.</p>
<p style="text-align: justify;">Enfin, d’une manière générale, la stabilité des monnaies des pays de la région vis-à-vis de l’EUR reste maîtrisée. Les autres Banques centrales de la région maintiennent un ancrage envers l’EUR, à travers l’adoption unilatérale de l’EUR (Kosovo et Monténégro), un régime de caisse d’émission (Bulgarie et Bosnie-Herzégovine) ou un ancrage de facto à l’EUR (Macédoine – <em>Graph 4</em>).</p>
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<p><img style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Taux de change" src="/Articles/aff50728-4540-4283-b9a3-7d225d67cce9/images/c50e06ab-6933-4b6b-b37a-4aad572208bd" alt="Taux de change" /></p>
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<p> </p>7201feb8-dbc3-427f-a063-a2b274090bc2Brève région Danube Balkans du 8 décembre 2017Marché du travail : l’emploi retrouve son niveau d’avant crise dans pratiquement tous les pays des Balkans occidentaux, mais les taux de chômage demeurent élevés, selon la Banque mondialeDans son dernier rapport concernant les six pays des Balkans occidentaux, la Banque mondiale note que tous les pays, mis à part la Bosnie-Herzégovine, ont retrouvé des taux d’emploi équivalents à ceux d’avant crise. Sur un an en juin 2017, 230 000 nouveaux emplois ont été créés dans la région, soit une croissance de 3,8%. Le Kosovo a connu la plus forte création d’emplois sur la période (+8,5% en ga). La création d’emploi dans le secteur privé est tirée par le secteur des services. Les taux de chômage ont diminué quasiment dans tous les pays en 2017. Le taux de chômage moyen est de 19% dans la région en 2017, contre 7,7% pour la moyenne dans l’UE. La Serbie a atteint son taux le plus faible depuis 20 ans (11,8%). Le chômage des jeunes diminue également mais demeure très élevé, de 26,4% en Albanie à2017-12-08T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>Marché du travail : l’emploi retrouve son niveau d’avant crise dans pratiquement tous les pays des Balkans occidentaux, mais les taux de chômage demeurent élevés, selon la Banque mondiale</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Dans son dernier rapport concernant les six pays des Balkans occidentaux, la Banque mondiale note que tous les pays, mis à part la Bosnie-Herzégovine, ont retrouvé des taux d’emploi équivalents à ceux d’avant crise. Sur un an en juin 2017, 230 000 nouveaux emplois ont été créés dans la région, soit une croissance de 3,8%. Le Kosovo a connu la plus forte création d’emplois sur la période (+8,5% en ga). La création d’emploi dans le secteur privé est tirée par le secteur des services. Les taux de chômage ont diminué quasiment dans tous les pays en 2017. Le taux de chômage moyen est de 19% dans la région en 2017, contre 7,7% pour la moyenne dans l’UE. La Serbie a atteint son taux le plus faible depuis 20 ans (11,8%). Le chômage des jeunes diminue également mais demeure très élevé, de 26,4% en Albanie à 50,9% au Kosovo en juin 2017.</p>
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<p style="text-align: center;"><img title="Taux de chômage " src="/Articles/7201feb8-dbc3-427f-a063-a2b274090bc2/images/cabab867-ddc0-430a-ba6a-bf2745603f7c" alt="Evolution taux de chômage WB6" /><img title="Taux de chômage des jeunes" src="/Articles/7201feb8-dbc3-427f-a063-a2b274090bc2/images/2f1f1e11-d7f0-421a-94eb-d0e5964f5793" alt="Evolution taux de chômage des jeunes WB6" /></p>
<p style="text-align: center;">Source : World Bank, <em>Western Balkans Regular Economic Report</em>, Fall 2017</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>d8c9d0bf-a2a4-4af0-9c74-c2343474fd70Présentation MacédoineL'Ancienne République Yougoslave de Macédoine (ARYM) est devenue indépendante en 1991 à la suite de l'éclatement de la Yougoslavie. Avec une population de 2 millions de personnes et un PIB de 9 Mds EUR en 2016, elle partage des frontières avec deux Etats membres de l’Union (la Bulgarie et la Grèce) ainsi qu’avec l’Albanie et le Kosovo. Son PIB par habitant en standard de pouvoir d’achat est un des plus faibles de la région à 38% de la moyenne européenne en 2016. Membre de l’OMC depuis avril 2003, partie prenante à l’accord CEFTA 2006, l'ARYM est, depuis décembre 2005, candidate officielle à l’Union européenne.Une gestion conservatrice des finances publiques et la supervision stricte du secteur bancaire ont permis aux autorités macédoniennes de limiter l’ampleur de la récession en 2009 (à -0,4%), après une période de croissance soutenue entre 2004 et 2008. La reprise de l’activité en 2010 et 2011 a été suivie par un repli en 2012 (-0,5%) dans un contexte international incertain. L2017-11-27T00:00:00+01:00<p><img style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Macédoine" src="/Articles/d8c9d0bf-a2a4-4af0-9c74-c2343474fd70/images/b4560d05-1faf-4ab1-ada7-c808e3ab88c5" alt="Macédoine carte" width="399" height="340" /></p>
<p style="text-align: justify;">L'Ancienne République Yougoslave de Macédoine (ARYM) est devenue indépendante en 1991 à la suite de l'éclatement de la Yougoslavie. Avec une population de 2 millions de personnes et un PIB de 9 Mds EUR en 2016, elle partage des frontières avec deux Etats membres de l’Union (la Bulgarie et la Grèce) ainsi qu’avec l’Albanie et le Kosovo. Son PIB par habitant en standard de pouvoir d’achat est un des plus faibles de la région à 38% de la moyenne européenne en 2016. Membre de l’OMC depuis avril 2003, partie prenante à l’accord CEFTA 2006, l'ARYM est, depuis décembre 2005, candidate officielle à l’Union européenne.</p>
<p style="text-align: justify;">Une gestion conservatrice des finances publiques et la supervision stricte du secteur bancaire ont permis aux autorités macédoniennes de limiter l’ampleur de la récession en 2009 (à -0,4%), après une période de croissance soutenue entre 2004 et 2008. La reprise de l’activité en 2010 et 2011 a été suivie par un repli en 2012 (-0,5%) dans un contexte international incertain. La Macédoine connait une croissance soutenue en 2015 (3,8%) et 2016 (2,0%), tirée par les investissements.</p>
<p style="text-align: justify;">Les autorités ont fait appel à l'assistance du FMI, la Macédoine étant le premier pays à bénéficier, en janvier 2011, d’une ligne de crédit de précaution du Fonds (utilisée à hauteur de 270 M EUR). Le Conseil d’administration du FMI a décidé, début 2013, d’initier un suivi post-programme avec la Macédoine, suite à l’expiration de la ligne de crédit de précaution. Le pays bénéficie, en outre, des fonds européens (IPA) et des financements des institutions financières internationales (Banque mondiale, BERD, BEI…).</p>
<p style="text-align: justify;">La présence commerciale française est modeste, avec une part de marché de l’ordre de 1,4% en 2016, chiffre similaire à celui en 2015. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le Service Economique Régional Danube Balkans (SER de Sofia) a pour mission le suivi et l’analyse de la situation économique et de la stabilité financière de l'ARY de Macédoine. Le SER intervient également sur l’appui aux grands projets, le suivi des politiques publiques et des questions européennes.</strong></p>8493e77d-383f-41f0-8fb5-c62538d93951Brève région Danube-Balkans du 23 novembre 2017Conjoncture : la demande domestique représente de loin le principal moteur de la croissance en Europe du Sud-estSelon les estimations de la Commission européen (Automn forecast), la consommation interne est de nouveau le principal contributeur à la croissance du PIB pour 2017 dans l’ensemble des pays de la région couverte par le rapport. Ce dynamisme de la demande domestique se traduit par une augmentation des importations, ce qui explique que les exportations nettes sont prévues de contribuer négativement à la croissance en 2017, mis à part en Macédoine. Dans ce dernier pays, une dizaine d’entreprises étrangères implantées dans les zones franches assurent, à elles seules, près de 40% des exportations du pays.Contributeurs à la croissance du PIB pour 2017 - chiffres Commission européenne 2017-11-27T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>Conjoncture : la demande domestique représente de loin le principal moteur de la croissance en Europe du Sud-est</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon les estimations de la Commission européen (<em>Automn forecast</em>), la consommation interne est de nouveau le principal contributeur à la croissance du PIB pour 2017 dans l’ensemble des pays de la région couverte par le rapport. Ce dynamisme de la demande domestique se traduit par une augmentation des importations, ce qui explique que les exportations nettes sont prévues de contribuer négativement à la croissance en 2017, mis à part en Macédoine. Dans ce dernier pays, une dizaine d’entreprises étrangères implantées dans les zones franches assurent, à elles seules, près de 40% des exportations du pays.</p>
<p style="text-align: center;"><strong>Contributeurs à la croissance du PIB pour 2017 - chiffres Commission européenne</strong></p>
<p> <img style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Contributeurs à la croissance du PIB pour 2017 - chiffres Commission européenne" src="/Articles/8493e77d-383f-41f0-8fb5-c62538d93951/images/e44de56a-0fd2-4f65-84d5-125cb58c256f" alt="Contributeurs à la croissance du PIB en 2017" width="881" height="355" /></p>