Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - Investissement-priveFlux de publication de la direction générale du Trésor - Investissement-priveFluxArticlesTag-Investissement-priveCopyright 20242016-06-30T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fradd1c988-506e-4957-8447-b9f4c8779e00Trésor-Economics No. 172 - Is there too little private investment in Germany?Private investment as a share of the German economy has fallen since the mid-1990s. It stood at 21% of GDP at the time, and has stagnated below 18% of GDP since the 2008 crisis. After the post-reunification boom, construction slowed in the 2000s, and the investment downturn then spread to the rest of the economy.Since the crisis, German private investment has shifted away from equipment and towards construction. Equipment investment has proved more sluggish than expected when gauged against its usual determinants, for economic activity has been relatively strong, financial conditions favourable, and capacity utilisation high. Firms seem particularly sensitive to the high level of uncertainty, which could influence their investment behaviour.Business investment decisions may also be impeded by several specific features of the German economy:- Ageing of the owners of Mittelstand companies , who tend to invest less as they grow older. Half are over 50 years old, and the situat2016-06-30T00:00:00+02:00<p>Private investment as a share of the German economy has fallen since the mid-1990s. It stood at 21% of GDP at the time, and has stagnated below 18% of GDP since the 2008 crisis. After the post-reunification boom, construction slowed in the 2000s, and the investment downturn then spread to the rest of the economy.</p>
<p>Since the crisis, German private investment has shifted away from equipment and towards construction. Equipment investment has proved more sluggish than expected when gauged against its usual determinants, for economic activity has been relatively strong, financial conditions favourable, and capacity utilisation high. Firms seem particularly sensitive to the high level of uncertainty, which could influence their investment behaviour.</p>
<p>Business investment decisions may also be impeded by several specific features of the German economy:</p>
<p>- Ageing of the owners of Mittelstand companies , who tend to invest less as they grow older. Half are over 50 years old, and the situation is compounded by the lack of prospects for selling or handing over their firms as they approach retirement.<br />- Internationalisation of German firms. In seeking to optimise global value chains, German firms may have improved their export competitiveness, while balancing domestic investment against outward foreign direct investment (FDI).<br />- Hiring difficulties. For many years, companies have reported problems in filling skilled positions, particularly for manual occupations. This may have become a major obstacle to investment.</p>
<p>Low equipment investment reduces capital accumulation, which could restrict medium-term economic growth, all the more as population prospects could lead companies to continue the downward adjustment in their capital stock. These negative prospects could be offset in part by investment quality, particularly the rise in research and development (R&D) investment. R&D investment has registered over 20 years of virtually uninterrupted growth, and could boost Germany's potential growth by raising total factor productivity.</p>
<p style="text-align: center;"><img title="Trésor-Economics No. 172" src="/Articles/add1c988-506e-4957-8447-b9f4c8779e00/images/e79f25a3-32e5-4977-9c6b-09237f0a5be1" alt="Trésor-Economics No. 172" /></p>6b57a737-cb1b-41c7-9473-128973a3edecTrésor-Éco n° 172 - L'investissement privé est-il trop faible en Allemagne ?La part de l'investissement privé dans l'activité économique a diminué depuis le milieu des années 1990. Il représentait alors 21 % du PIB, et stagne en dessous des 18 % depuis la crise de 2008. Après le boom de post-réunification, le secteur de la construction s'est replié dans les années 2000, initiant cette baisse de l'investissement privé allemand.Depuis la crise, l'investissement privé allemand se recompose en faveur du secteur de la construction et au détriment de sa composante en équipement qui, au regard de ses déterminants usuels parait peu dynamique. En effet, l'activité a été plutôt soutenue, les conditions financières favorables et le taux d'utilisation des capacités est élevé. Les entreprises semblent être particulièrement sensibles au niveau élevé de l'incertitude, ce qui pèserait sur l'évolution de leur investissement.Les entreprises seraient en outre freinées dans leur investissement par plusieurs spécificités de l'économie allemande :- Le vieillissement des dirigeant2016-06-30T00:00:00+02:00<p>La part de l'investissement privé dans l'activité économique a diminué depuis le milieu des années 1990. Il représentait alors 21 % du PIB, et stagne en dessous des 18 % depuis la crise de 2008. Après le boom de post-réunification, le secteur de la construction s'est replié dans les années 2000, initiant cette baisse de l'investissement privé allemand.<br /><br />Depuis la crise, l'investissement privé allemand se recompose en faveur du secteur de la construction et au détriment de sa composante en équipement qui, au regard de ses déterminants usuels parait peu dynamique. En effet, l'activité a été plutôt soutenue, les conditions financières favorables et le taux d'utilisation des capacités est élevé. Les entreprises semblent être particulièrement sensibles au niveau élevé de l'incertitude, ce qui pèserait sur l'évolution de leur investissement.<br /><br />Les entreprises seraient en outre freinées dans leur investissement par plusieurs spécificités de l'économie allemande :<br /><br />- Le vieillissement des dirigeants du Mittelstand. Les entrepreneurs concernés investissent d'autant moins qu'ils vieillissent et la situation est aggravée par l'absence de perspective de transmission de l'entreprise à l'approche de leur départ en retraite. Or la moitié d'entre eux est âgée de plus de 50 ans.<br />- L'internationalisation des entreprises allemandes. En recourant à l'optimisation des chaînes de valeur mondiales, les entreprises allemandes auraient à la fois amélioré leur compétitivité à l'export et mis en concurrence leurs investissements domestiques avec leurs Investissements Directs Étrangers (IDE). <br />- La difficulté à recruter. Signalée depuis plusieurs années par les entreprises, la difficulté à pourvoir des postes qualifiés, notamment pour des professions manuelles, serait devenue un des obstacles majeurs à l'investissement.<br /><br />La faiblesse de l'investissement en équipement induit une moindre accumulation du capital susceptible de freiner le dynamisme économique à moyen terme, et d'autant plus que les perspectives démographiques pourraient conduire les entreprises à poursuivre cet ajustement à la baisse du stock de capital. Ces perspectives négatives pourraient être en partie compensées par la qualité des investissements avec notamment la progression de ceux réalisés en recherche et développement (R&D). En hausse quasi ininterrompue depuis plus de 20 ans, l'investissement en R&D pourrait soutenir la croissance potentielle allemande à travers la productivité globale des facteurs.</p>
<p style="text-align: center;"><img title="Trésor-Éco n° 172" src="/Articles/6b57a737-cb1b-41c7-9473-128973a3edec/images/ec3ec3cd-df8b-4db1-bdfa-ad78d0ac7ed1" alt="Trésor-Éco n° 172" /></p>