Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - Inclusion-FinanciereFlux de publication de la direction générale du Trésor - Inclusion-FinanciereFluxArticlesTag-Inclusion-FinanciereCopyright 20242023-03-17T00:00:00+01:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr4a5c47ac-80ba-47cb-baaa-16501a40dde6Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°483Actualité régionale... L'UNICEF alerte sur la situation humanitaire au Sahel2023-03-17T00:00:00+01:00<ul>
<li>Régional : L'UNICEF alerte sur la situation humanitaire au Sahel</li>
<li>Bénin : La production de noix de cajou de la campagne 2021/2022 en hausse de 56%</li>
<li>Burkina Faso : 173 M EUR de la BAfD en faveur des secteurs de l’agriculture, de l'eau et de l'assainissement</li>
<li>Cap-Vert : Le service de la dette publique a augmenté de 19,3% en 2022</li>
<li>Côte d'Ivoire : Accord avec les services du FMI pour un programme FEC/MEDC de 2,6 Mds USD</li>
<li>Gambie : La hausse de l’activité touristique en 2022 a contribué à l’amélioration des réserves de change</li>
<li>Guinée : Signature du pacte d'actionnaires relatif à la Compagnie du Transguinéen dans le cadre du projet de Simandou</li>
<li>Guinée-Bissau : Inflation à +10,3% en g.a. en février 2023</li>
<li>Libéria : 2% du montant des retraits devront désormais être délivrés en pièces</li>
<li>Mauritanie : Signature d’un nouvel accord pour le développement de l'hydrogène vert</li>
<li>Niger : Adoption du Plan national de réponse à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle 2023 estimé à plus de 400 M EUR</li>
<li>Sénégal : Le taux de croissance 2022 estimé à 4% par le FMI</li>
<li>Sierra Leone : Renforcement de la relation bilatérale avec le Royaume-Uni</li>
<li>Togo : La SFI envisage de soutenir les PME/PMI</li>
</ul>ba047a4f-591b-4d0a-a26e-8aeefdf02acaEntretien avec Benjamin Diokno, gouverneur de la Banque centrale des Philippines (BSP).Benjamin Diokno a été élu meilleur banquier central en 2021 par The Banker.2022-03-30T00:00:00+02:00<p><span style="caret-color: #000000; color: #000000; font-family: 'Helvetica Neue', serif, EmojiFont; text-align: justify; font-size: 12pt;"><span style="font-size: 12pt;"><img class="marge" title="RDV BSP" src="/Articles/ba047a4f-591b-4d0a-a26e-8aeefdf02aca/images/c93ba1bc-b162-4efd-9aa9-d67e605a39e4" alt="SE, ambassadeur, gouverneur BSP, Directeur AMLC" /></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="caret-color: #000000; color: #000000; font-family: 'Helvetica Neue', serif, EmojiFont; text-align: justify; font-size: 12pt;"><span style="font-size: 12pt;">Le gouverneur s’est montré optimiste sur les perspectives économiques des Philippines. </span></span><span style="caret-color: #000000; color: #000000; font-family: 'Helvetica Neue', serif, EmojiFont; text-align: justify; font-size: 12pt;"><span style="font-size: 12pt;">Après une croissance de 5,5% du PIB et une inflation annuelle moyenne de 4,5% en 2021, la BSP projette une croissance du PIB comprise entre 7 et 9% cette année, ainsi qu’une inflation moyenne de 4,3%. Cela fût l'occasion d'aborder entre autres l'avancement du système d'identification national biométrique (</span></span><span style="caret-color: #000000; color: #000000; font-family: 'Helvetica Neue', serif, EmojiFont; text-align: justify; font-size: 12pt;"><span style="font-size: 12pt;">PhilSys</span></span><span style="caret-color: #000000; color: #000000; font-family: 'Helvetica Neue', serif, EmojiFont; text-align: justify; font-size: 12pt;"><span style="font-size: 12pt;">), le projet philippin de monnaie numérique de banque centrale (MNBC) ou encore l'avancée du pays concernant les risques de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme depuis son placement sur liste grise du Groupe d'action financière (GAFI).</span></span></p>d427b109-0eba-49bc-ad8e-d7bc26827247Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°428Zoom sur la situation de l'inclusion financière dans l'UEMOA en 20202022-01-14T00:00:00+01:00<ul>
<li>Zoom sur la situation de l'inclusion financière dans l'UEMOA en 2020</li>
<li>Actualité régionale : La BRVM réalise une excellente performance au terme de l’année 2021</li>
<li>Bénin : Avantages douaniers et fiscaux pour les voitures neuves importées</li>
<li>Burkina Faso : Adoption de la loi de finances pour l’exercice 2022</li>
<li>Cap-Vert : Record de mobilisation sur la Bourse des valeurs en 2021</li>
<li>Côte d’Ivoire : Inauguration de la première unité d’assemblage de véhicules</li>
<li>Gambie : Le pays atteint son objectif de collecte de revenus en 2021</li>
<li>Guinée : Inflation à +12,6% en g.a. en novembre 2021</li>
<li>Libéria : 8,8 M USD du FIDA pour la résilience climatique des petits agriculteurs</li>
<li>Mauritanie : Signature de plusieurs accords lors de la Journée nationale de la Mauritanie à l’Expo Dubaï 2020</li>
<li>Niger : Libéralisation du secteur des engrais</li>
<li>Sénégal : Inauguration du Train Express Régional</li>
<li>Sierra Leone : Augmentation du taux directeur de la BSL de 25 points de base</li>
<li>Togo : Hausse de 19% des recettes en 2021</li>
</ul>20ceba1f-e2c8-4c3d-ae59-f81647336393Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°409Zoom sur le secteur de la monnaie électronique dans l'UEMOA2021-07-23T00:00:00+02:00<ul>
<li style="text-align: justify;">Zoom sur le secteur de la monnaie électronique dans l'UEMOA</li>
<li style="text-align: justify;">Actualité régionale : 470 M USD de la BM pour le corridor routier Lomé-Ouagadougou-Niamey</li>
<li style="text-align: justify;">Bénin : Succès de l’émission inaugurale d’un Eurobond ODD de 500 M EUR</li>
<li style="text-align: justify;">Burkina Faso : 1,3 M de personnes déplacées internes au 30 juin 2021</li>
<li style="text-align: justify;">Cap-Vert : 10 M USD supplémentaire de la BM pour la vaccination contre la COVID-19</li>
<li style="text-align: justify;">Côte d'Ivoire : Fitch rehausse la note du pays à « BB- »</li>
<li style="text-align: justify;">Gambie : Lancement officiel de la construction du tronçon routier Lamin Koto-Diabuga</li>
<li style="text-align: justify;">Guinée : Présentation de la Stratégie nationale d’inclusion financière 2020-2023</li>
<li style="text-align: justify;">Libéria : Baisse du déficit de la balance commerciale en g.a. en mai 2021</li>
<li style="text-align: justify;">Mali : Signature du contrat de construction d’une centrale solaire de 50 MW à FAna</li>
<li style="text-align: justify;">Mauritanie : Signature d’un accord de résolution avec Kinross Gold</li>
<li style="text-align: justify;">Niger : Maintien de la note de Moody’s à « B3 »</li>
<li style="text-align: justify;">Sénégal : Accord avec Unitaid pour la production locale des tests antigéniques</li>
<li style="text-align: justify;">Sierra Leone : TENN et SELCO s’associent pour le développement de l’énergie durable</li>
<li style="text-align: justify;">Togo : Hausse significative de l’inflation en juin</li>
</ul>deede072-45b1-431e-8b48-75fbb41cc51eLe secteur bancaire au NigériaLe secteur bancaire au Nigéria2021-07-21T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><em><strong>Le secteur bancaire au Nigéria présente une structure oligopolistique où 8 des 22 banques commerciales possèdent 70% des actifs. Le gonflement mécanique des créances douteuses suite à la dévaluation du naira en 2016 semble aujourd’hui épuré et la crise liée à la pandémie de COVID-19 ne semble pas avoir inversé cette tendance. Malgré de bonnes performances globales, les banques maintiennent une gestion très prudente qui contraint le financement de l’économie et freine l’inclusion financière. L’attractivité des prêts au secteur privé reste notamment encore limitée en comparaison des rendements et de la sécurité offerts par les bons du Trésor. La Banque centrale a par conséquent mis en place une politique volontariste de soutien au crédit avec de nouvelles réglementations bancaires et une ouverture des services financiers à la concurrence de nouveaux acteurs, comme les Fintechs et opérateurs téléphoniques.</strong></em></p>
<h5 style="text-align: justify;">Les banques restent fortement exposées au secteur pétrolier malgré les restructurations de ces dernières années</h5>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le secteur bancaire au Nigéria présente une structure oligopolistique où les 8 premières banques commerciales (de nature systémique), sur un total de 22 établissements, possèdent 70% des actifs. Fin 2020, le secteur bancaire totalisait l’équivalent de 143 Mds USD d’actifs et de 93 Mds USD de dépôts.</strong> Access Bank et Zenith Bank, respectivement 1ère et 2ème banques du pays, disposent de parts de marché respectives de 15% et 12% en termes d’actifs. Les autres structures de nature systémique sont les nigérianes Fidelity Bank, First Bank of Nigeria, Guaranty Trust Bank, Union Bank of Nigeria, United Bank of Africa, ainsi que la filiale locale du groupe Ecobank Transnational Incorporated (ETI) dont le siège est au Togo. Toutes ont développé des stratégies de déploiement panafricain en ciblant au départ les pays anglophones de la zone. Au total, sur les 22 banques commerciales présentes au Nigéria, 4 d’entre elles sont filiales de groupes étrangers : Citibank Nigeria, Ecobank Nigeria, Stanbic IBTC Bank et Standard Chartered Bank Nigeria</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’exposition des banques au secteur pétro-gazier et la dévaluation du naira en 2016 ont entraîné un gonflement mécanique du volume des créances douteuses.</strong> A titre d’exemple, avec près de la moitié de ses créances concentrées dans le secteur extractif fin 2018, Diamond Bank a vu la part de ses prêts non-performants atteindre 40% selon Moody’s et sa note être dégradée à un niveau jugé « ultra spéculatif » par les agences de notation. Cette situation a mené à son rachat par Access Bank fin décembre 2018 pour l’équivalent de 200 MUSD. De même, Skye Bank s’est vue retirer sa licence bancaire par la CBN en septembre 2018 et être placée sous contrôle de l’Assets Management Corporation of Nigeria (AMCON), la structure publique de défaisance. Devenue Polaris Bank (pour des raisons légales) son bilan doit être recapitalisé à hauteur de 2,6 Mds USD et ses actifs risqués purgés pour permettre sa reprise prochaine par des investisseurs privés.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La santé du secteur s’est depuis largement rétablie et ce, malgré la crise pandémique,</strong> avec un taux de prêts non-performants passé de 15,1 % de l’encours de prêts en septembre 2017 à 5,9 % en avril 2021, un niveau qui reste supérieur au ratio prudentiel fixé à 5% par la CBN. De même, les niveaux de solvabilité (CAR passant de 11,5% en juin 2017 à 15,8 % en avril 2021) et de liquidité (ratio à 38,9% en avril 2021, au-dessus du ratio prudentiel de 30%) se sont améliorés. L’exposition des banques au secteur extractif reste néanmoins élevée, puisque 25,1 % des prêts octroyés y étaient consacrés en mars 2021, ce qui continue de faire peser un risque important sur le secteur. Durant la crise liée à la pandémie de Covid-19, les banques nigérianes n’ont pas cessé de prêter et le montant total des crédits a fortement progressé (+24,5%) passant de 18 900 Mds NGN à 23 530 Mds NGN entre juin 2020 et mars 2021. </p>
<h5 style="text-align: justify;">La CBN a mis en place une politique volontariste de gestion des risques et de soutien au crédit</h5>
<p style="text-align: justify;"><strong>La supervision bancaire conduite par la CBN est effective mais doit encore être renforcée du fait notamment d’une faiblesse des moyens humains pour la conduire.</strong> L’institution s’est attaquée à la dégradation du secteur avec l’adoption en février 2018 d’une nouvelle directive régulant le versement de dividendes par les banques commerciales en fonction du niveau de créances douteuses dans l’encours de prêts et du coefficient de réserves obligatoires. Par ailleurs, une réflexion est engagée sur la mise en place d’une nouvelle structure de défaisance privée qui viendrait remplacer l’AMCON, créée lors de la crise financière de 2009. Plus récemment, la CBN a révisé et étendu les règles prudentielles en vigueur avec des directives différenciées selon les acteurs pour tenir compte de leurs spécificités. Enfin, afin de lutter contre la corruption, les comptes des ministères et agences publics dispersés entre les différentes banques commerciales ont été fermés et les fonds centralisés au sein du Treasury Single Account tenu par le ministère des Finances. Cette perte de ressources pour les banques a contribué à mettre au-devant de leurs priorités l’augmentation de leurs actifs par une hausse des crédits alloués au secteur privé.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Malgré de bonnes performances globales, le maintien par les banques d’une gestion très prudente de leurs avoirs freine l’inclusion financière.</strong> L’attractivité du secteur privé reste encore limitée en comparaison des rendements offerts par les bons du Trésor. A titre indicatif, le groupe Zenith Bank a tiré 35,7% de ses revenus d’intérêt de titres d’État en 2019. L’accès au crédit reste par ailleurs fortement limité avec une forte concentration sur quelques gros clients. Ainsi, seuls 2,33 millions de clients se sont vus octroyer un prêt d’une banque de dépôt en 2017, dont 95% pour un montant inférieur à 1 million NGN (équivalent à 2 500 euros). En parallèle, 100 clients captaient 47% du volume total des crédits au 1er trimestre 2019. Enfin, le secteur bancaire se caractérise par un décalage de maturité entre actifs et passifs. Les crédits ayant une échéance de moins d’un an constituent à peine moins de la moitié du portefeuille de crédits alors que les dépôts à court terme représentent plus de 96% du total.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Pour pallier à la frilosité des banques, la CBN a mis en place une politique volontariste de soutien au crédit.</strong> Revue en 2018, la Stratégie nationale pour l’inclusion financière fixe ainsi un objectif ambitieux de 80% de la population avec un accès aux services bancaires de base d’ici 2020 (contre entre 40 et 50% en 2018). En matière de régulation, la CBN a publié en juillet 2019 une nouvelle réglementation à destination des banques de dépôts, leur imposant à compter du 30 septembre 2019 un ratio minimum de prêts / dépôts de 60%, relevé ensuite à 65% depuis fin 2019. Le non respect de ce seuil, qui atteignait 64,3% fin 2020, entraîne des prélèvements de la CBN sur les banques sous la forme de réserves de liquidités dont le taux (CRR) a également été rehaussé à 27,5% en janvier 2020. Le régime de licence bancaire a également été révisé afin d’ouvrir le secteur à la concurrence, en particulier celle des opérateurs téléphoniques. MTN a ainsi reçu l’approbation des autorités pour proposer un service de transfert d’argent à ses 60 millions de clients au Nigéria et souhaite maintenant l’étendre à des services bancaires. De même, face à l’entrée de nouveaux acteurs innovants (FinTechs), un projet de « regulatory sandbox » a été annoncé pour permettre une plus grand flexibilité et réactivité du cadre réglementaire au changement technologique. Enfin, avec l’appui des bailleurs (dont l’AFD) la Development Bank of Nigeria a été lancée en 2017 pour renforcer l’accès aux financements des micros, petites et moyennes entreprises, qui emploient 84% de la population active et contribuent à près de la moitié du PIB. En 2019, la DBN aurait prêté plus de 100 Mds NGN (256 MUSD) aux PME.</p>132a2a13-3154-44d4-a3bd-696b42c55cd3Actualités économiques Nigéria - Ghana semaine 50 du 7 au 13 décembre 2020Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2020-12-11T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><em><strong>Le Service économique régional d’Abuja vient de publier une présentation des Etat fédérés au Nigéria. A travers ce travail de monographies, qui n’avait encore jamais été réalisé en langue française, nous avons voulu illustrer la diversité géographique, politique, économique et institutionnelle de chaque Etat fédéré. A partir de ce fichier, le lecteur aura à sa disposition les éléments d’information clés permettant de comprendre la spécificité de chacun de ces Etats. L’ensemble de ces fiches a vocation à être mis à jour régulièrement, suivant les changements politiques, la parution de statistiques plus récentes et l’implantation de nouveaux projets conduits par les entreprises françaises. Vous pouvez télécharger ce document sur notre site internet via le lien suivant :</strong> </em><em><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/NG/presentation-des-etats-federes-du-nigeria">https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/NG/presentation-des-etats-federes-du-nigeria</a></em></p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;"> Faits saillants :</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>- Nigéria</strong> : les échanges commerciaux en hausse de 34,15% au troisième trimestre ; l’inclusion financière évaluée à 63,2% ; démarrage de la ligne de chemin de fer Lagos-Ibadan ; énergies renouvelables : l’UE alloue 10 MEUR supplémentaires au Nigéria ;</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>- Ghana : </strong>la Commission électorale annonce la victoire du Président sortant Nana Akufo-Addo à l’élection présidentielle ; construction de la première phase d’un projet solaire hybride par le Powerchina International Group Limited.</p>
<blockquote>
<p>Le chiffre de la semaine : </p>
</blockquote>
<h3>206 millions</h3>
<p style="text-align: justify;">C’est la dernière estimation du nombre d’habitants au Nigéria, qui demeure le pays le plus peuplé d’Afrique et le 7<sup>ème</sup> dans le monde. La population aurait crû de 2,6% soit +5,2 millions de personnes, un chiffre comparable à celui de la Chine (+5,5 millions).</p>
<div>
<p align="right">Source: <em>National Population Commission</em></p>
</div>
<h3 style="text-align: center;">Nigéria</h3>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les échanges commerciaux en hausse de 34,15% au troisième trimestre.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://nairametrics.com/2020/12/07/nigerias-foreign-trade-hits-n8-4-trillion-in-q3-2020-as-import-rises-by-38/">D’après les données du Bureau national des statistiques, les échanges commerciaux entre le Nigéria et ses partenaires auraient atteint 8 374 Mds NGN (soit 22,2 Mds USD) lors du troisième trimestre de cette année.</a> Cela représente une hausse de 34,15% par rapport au deuxième trimestre mais une baisse de 8,85% en glissement annuel. Les importations ont progressé de 33,77% pour atteindre 5 381 Mds NGN (14,2 Mds USD) soit le montant le plus élevé sur un trimestre depuis 2017. Celles-ci se composent principalement de produits manufacturés (68,78%), de matières premières (13,2%), de pétrole raffiné (13%) et de produits agricoles (9,4%). La Chine arrive toujours largement en tête des pays fournisseurs avec près d’un tiers des parts de marché (30,5%) suivie des Etats-Unis (9%) et des Pays Bas (8,2%). La part du commerce intra-africain reste particulièrement faible, seulement 3% des importations nigérianes provenant du continent. Les exportations ont représenté 2 993 Mds NGN (7,9 Mds USD) enregistrant une progression de 34,85% par rapport au deuxième trimestre. Elles restent largement dominées par les hydrocarbures, le pétrole brut pesant pour 81% et le gaz naturel pour 9,3% du total. Conséquence de la chute des cours du pétrole suite à la pandémie, les exportations dans ce secteur affichent, ce trimestre encore, leur plus faible niveau depuis la reprise de 2017. L’Inde reste le premier client du Nigéria concentrant 16,7% des ventes nigérianes à l’étranger ce trimestre, suivie par l’Espagne (11%) et les Pays-Bas (7,6%). A noter à nouveau le faible poids du commerce intracontinental : 15% des biens exportés ont pour destination un pays africain. Au total le déficit commercial s’établit à 2 389 Mds NGN (soit 6,3 Mds USD) sur ce trimestre, un record depuis 2017.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’inclusion financière évaluée à 63,2%.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.proshareng.com/news/DATA%20&%20FINANCIAL%20INCLUSION/16.8Percent-Financially-Excluded-Nigerian-Adult-Must-be-Brought-into-the-Inclusion-Bracket-by-2020/54669">D’après les dernières estimations de la Banque centrale, le taux d’inclusion financière aurait atteint 63,2% fin 2018.</a> Cela représenterait une progression de près de 5 points de pourcentage par rapport aux estimations précédentes datant de fin 2017, lorsque l’inclusion financière se situait à 58,4%. Au total, plus d’un tiers de la population nigériane (36,8%) n’aurait eu aucun accès à des services financiers en 2018. Le taux d’exclusion financière reste bien plus marqué pour les femmes (41,4%) que pour les hommes (32,6%). Afin d’y remédier, le gouvernement a lancé la <em>Nigerian National Financial Inclusion Strategy </em>fin 2012. L’objectif est d’atteindre un taux d’inclusion financière de 80% d’ici la fin de l’année 2020 alors qu’en 2010, ce chiffre se situait à 53,7%. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Démarrage de la ligne de chemin de fer Lagos-Ibadan. </strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://oyostate.gov.ng/we-will-remain-bullish-in-our-approach-to-developing-oyo-makinde/">Cette semaine, les premiers passagers ont inauguré la ligne Lagos-Ibadan, première double voie à écartement standard d’Afrique de l’Ouest.</a> Ce projet de 1,5 Md USD a été financé par la <em>China Civil Engineering Construction Corporation</em> et mis en œuvre par la CRCC : <em>China Railway Construction Corporation</em>. Les locomotives diesel et leurs wagons ont également été importés de Chine. La ligne, longue de 156 kilomètres, dessert 10 gares en 2h40 pour cette première phase de test. A l’avenir elle devra établir la liaison en deux heures. Le prix du voyage est de 2 500 NGN (6,5 USD) pour la classe économique et de 6 000 NGN (16 USD) pour la première classe. Pour l’heure, une seule liaison quotidienne est mise en place mais dès janvier 16 liaisons seront assurées chaque jour entre les deux villes. Chaque train devrait transporter 588 passagers, en accord avec les normes sanitaires liées à la pandémie de la Covid-19. Ce tronçon s’inscrit dans le programme de réhabilitation du réseau nigérian initié en 2006 par la signature d’un contrat de 8,3 Mds USD avec la <em>China Civil Engineering Construction Corporation</em>. Sur les 4 000 kilomètres du réseau ferré nigérian à restaurer, la liaison Abuja-Kaduna avait déjà été achevée en 2016.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Energies renouvelables : l’UE alloue 10 MEUR supplémentaires au Nigéria.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://punchng.com/lufthansa-air-france-can-now-operate-flights-into-nigeria-fg/">L’Union Européenne a décaissé 10 MEUR supplémentaires dans le cadre de sa facilité de financement Climate Investor One, pour le développement d’énergies renouvelables au Nigéria.</a> Initialement, 30 MEUR avaient été alloués à cette facilité de financement. Ce complément pourrait permettre de débloquer 100 MEUR d’investissements privés pour des projets énergétiques. Le <em>Climate Investor One</em>, créé par l’Union Européenne, est géré par le <em>Climate Funds Managers</em> (CFM) en coopération avec la Banque Néerlandaise de Développement (FMO) et Samlan, une société d’investissement sud-africaine. Il doit en priorité permettre de financer des projets à destination des populations vulnérables, dont un des projets phare est KONEXA : une centrale solaire à Kaduna d’une puissance de 30 MW qui doit être construite en 2021. Le décaissement de cette facilité est rendu possible par l’approbation en 2020 par l’Union Européenne du <em>Nigerian Renewable Energy Programme, </em>prévoyant de créer 150 MW à partir de sources renouvelables tout en promouvant le développement local et l’aide aux populations démunies grâce aux investissements du secteur privé.</p>
<h3 style="text-align: center;">Ghana</h3>
<p style="text-align: justify;"><strong>La Commission électorale annonce la victoire du Président sortant Nana Akufo-Addo à l’élection présidentielle.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.ec.gov.gh/2020-presidential-election-winner/">Le 9 décembre 2020, la Commission électorale du Ghana a annoncé la victoire du Président sortant Nana Akufo-Addo à l’élection présidentielle.</a> Lors de ce scrutin qui l’opposait au précédent Président John Mahama, il a obtenu sa réélection avec 51,3% des votes exprimés, soit près de 6 731 000 votes comptabilisés au 9 décembre. John Mahama a pour sa part récolté 47,4% des votes, soit environ 6 213 000 voix. Le reste des votes exprimés se répartit vers les candidats de plus petits partis qui bénéficient de 1,3% des scrutins exprimés, parmi lesquels Christian Andrews avec 106 000 voix soit 0,8% des votes. Les électeurs se sont fortement mobilisés. Avec 13,4 millions de votants pour 17 millions d’inscrits, l’abstention atteint 21%. Malgré l’annonce de la Commission électorale, ces résultats ont été accompagnés de contestations dans le pays. Le chef de l’opposition au Parlement Haruna Iddrisu a annoncé que le <em>National Democratic Congress</em> s’opposait aux résultats annoncés. La police a par ailleurs recensé 21 évènements violents directement liés au processus électoral, à l’origine de cinq morts.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Construction de la première phase d’un projet solaire hybride par le Powerchina International Group Limited.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.afrik21.africa/ghana-un-parc-solaire-de-50-mwc-combine-a-la-centrale-hydroelectrique-de-pwalugu/">Le premier système photovoltaïque flottant de 5 MW, installé dans le réservoir du barrage de Pwalugu, a été inauguré par le Président Nana Akufo-Addo le 2 décembre.</a> Cet évènement a marqué le début de la première phase (50 MW) d’un projet solaire hybride (250 MW) construit par la société chinoise <em>Powerchina International Group Limited</em>. Exploitées par la <em>Volta River Authority</em>, ces installations solaires devront permettre de développer l’utilisation des énergies renouvelables dans le mix énergétique du Ghana, afin d’atteindre 10% d’ici 2030. La construction du barrage polyvalent de Pwalugu, dans lequel sera donc installée cette centrale solaire, a aussi été attribuée à <em>Powerchina International Group Limited</em>. Outre la production photovoltaïque d’électricité, l’installation permettra une production hydroélectrique pour 60 MW et disposera d’un système d’irrigation pour les cultures agricoles attenantes sur 25 000 hectares. La première phase du projet photovoltaïque devrait couter près de 55,4 MUSD sur un coût prévu de 993 MUSD pour l’intégralité du barrage polyvalent de Pwalugu, financé sur prêt souverain chinois. La <em>Volta River Authority</em>, producteur énergétique historique, entièrement détenue par l’Etat, représente la majorité de la capacité de production installée dans le pays. Elle supervise les sites des barrages d’Akosombo (1 020 MW) et de Kpong (160 MW) et a développé un parc d’usines thermiques autour de Tema et de Takoradi au cours des années 2000.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong> </strong></p>
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<p style="text-align: justify;">Clause de non-responsabilité – Le Service économique s’efforce de diffuser des informations exactes et à jour, et corrigera, dans la mesure du possible, les erreurs qui lui seront signalées. Toutefois, il ne peut en aucun cas être tenu responsable de l’utilisation et de l’interprétation de l’information contenue dans cette publication.</p>
</div>
<p><a href="https://twitter.com/FRTreasury_NG"><!--EndFragment--> </a></p>e2286acd-cb72-43f5-b4c4-22ce7639cf1eWestminster & City News du 20 au 26 novembre 2020Publication du SER2020-11-27T00:00:00+01:00<p><a href="#eco"><strong>Actualit</strong><strong>é</strong> <strong>é</strong><strong>conomique</strong></a></p>
<ul>
<li>L’<em>Office for Budget Reponsability </em>a mis à jour ses prévisions économiques à horizon 2025-26</li>
<li>Au-delà des dépenses liées au Covid, les crédits ministériels augmenteront de 4 % en 2021-22</li>
<li>Malgré le confinement, l’activité économique britannique résiste mieux qu’attendu en novembre</li>
<li>Le Royaume-Uni et le Canada ont signé un accord commercial de continuité</li>
</ul>
<p><a href="#fin"><strong>Actualit</strong><strong>é</strong><strong> financi</strong><strong>è</strong><strong>re</strong></a> </p>
<ul>
<li>Le gouvernement britannique lance une mission d'évaluation de son régime de cotation</li>
<li>Le Trésor et le ministère du travail britannique ont publié leur deuxième rapport sur l'inclusion financière</li>
<li>Le Trésor, la Banque d'Angleterre et la <em>Financial Conduct Authority</em> lancent un groupe de travail pour faciliter l'investissement dans la « finance productive »</li>
<li>Les fintechs britanniques appellent le régulateur à créer un environnement bancaire plus ouvert et transparent</li>
<li>Le gouvernement britannique mobilise un groupe de travail pour accroître le nombre de personnes issues de milieux défavorisés accédant à des postes à responsabilité au sein de la <em>City</em></li>
<li>Goldman Sachs entend créer une plateforme de négociation européenne à Paris</li>
<li>Les levées de fonds au RU atteignent leur plus haut niveau depuis dix ans dans le contexte de la crise du coronavirus</li>
<li>Natixis réduit ses effectifs à Londres de 50 personnes dans le cadre d'un changement de stratégie</li>
</ul>d6aafc6a-1a17-4e77-91c7-e9647dabcf18Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°375Zoom sur le rapport bisannuel de la Banque mondiale sur la pauvreté et la prospérité partagée 2020-11-13T00:00:00+01:00<ul>
<li>Zoom sur le rapport bisannuel de la Banque mondiale sur la pauvreté et la prospérité partagée ;</li>
<li>Actualité régionale : Le taux global d’utilisation des services financiers dans l’UEMOA progresse à 60,1% en 2019 ;</li>
<li>Burkina Faso : La nouvelle unité de retordage et de tricotage de fil de coton de COTEXA présente ses premiers tissus ;</li>
<li>Côte d’Ivoire : Signature du 1er contrat d’achat des crédits de réduction des émissions de gaz à effet de serre ;</li>
<li>Mali : Prolongation de six mois par le FMI de la mesure d’allègement du service de la dette ;</li>
<li>Niger : 620 M EUR mobilisés par les partenaires techniques et financiers pour l’accès à l’électricité ;</li>
<li>Sénégal : Far Limited cède ses participations dans les blocs RSSD ;</li>
<li>Sierra Leone : Le groupe turc SUMMA construira le nouveau terminal de l’aéroport international de Lungi.</li>
</ul>a08c2009-d04e-4eee-b76f-20f653488a52Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°367Zoom sur le rapport de la BCEAO sur l’inclusion financière dans les pays de l’UEMOA en 2019 2020-09-18T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong><u>Faits saillants de la semaine :</u></strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li><strong>Zoom sur</strong> <a href="https://www.bceao.int/sites/default/files/2020-09/Evolution%20des%20indicateurs%20d%27inclusion%20financie%CC%80re%20dans%20l%27UEMOA%20au%20titre%20de%20l%27anne%CC%81e%202019.pdf">le rapport de la BCEAO sur l’inclusion financière dans les pays de l’UEMOA en 2019 ;</a></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><img class="sans-marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="DGT" src="/Articles/a08c2009-d04e-4eee-b76f-20f653488a52/images/8da85168-f9bc-428e-a8d0-21e86fca1b56" alt="DGT" width="373" height="400" /></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li style="text-align: justify;"><strong>Actualité régionale : </strong>La BRVM admet à sa cote l’emprunt obligataire de la SONATEL d’une valeur de 100 Mds FCFA, sa plus importante émission obligataire privée jamais réalisée ;</li>
<li><strong>Burkina Faso : </strong>La balance commerciale du Burkina Faso excédentaire de 85,1 M EUR au deuxième trimestre 2020 ;</li>
<li><strong>Côte d’Ivoire : </strong>Bloomfield dégrade la note de risque pays de la Côte d’Ivoire ;</li>
<li><strong>Gambie :</strong> Deux appels d’offres lancés pour la construction d’une centrale solaire de 150 MW ;</li>
<li><strong>Libéria</strong> : 7 sociétés pétrolières locales préqualifiées pour un appel d’offres de licences d’exploration en cours ;</li>
<li><strong>Niger</strong> : Le projet de budget général de l’Etat pour l’exercice 2021 fixé à 4 Mds EUR ;</li>
<li><strong>Sénégal : </strong>La BOAD accorde un prêt de 10,5 Mds FCFA à la société Sports City Diamniadio Co ;</li>
<li><strong>Togo</strong> : Aide budgétaire de 70 M USD de la Banque mondiale. </li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"> </p>667417e1-cbe0-4c0f-a552-f4597bbd7655Actualités économiques Nigéria - Ghana semaine 21 du 18 au 24 mai 2020Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2020-05-25T00:00:00+02:00<blockquote>
<p>Faits saillants</p>
</blockquote>
<div align="justify">- <strong>Nigéria</strong> : l'ampleur de la récession dépendra du plan de relance pour y faire face précise la Ministre des Finances ; Fitch dévoile ses estimations sur les conséquences de l'accord OPEP+ sur l'économie du Nigéria ; l’Etat de Lagos présélectionne 10 entreprises pour la construction de son 4ème pont ; les nigérians consacrent près de 60% de leurs budgets à se nourrir ;</div>
<div align="justify">- <strong>Ghana</strong> : la Banque du Ghana annonce un plan d’achat d’actifs pour soutenir les besoins en financements de l’économie ; l’État a réglé ses factures d’électricité auprès du principal distributeur du pays ; présentation par le gouvernement de trois programmes pour l’inclusion financière.</div>f5262237-a52b-4e14-869a-cc11e9a3d645Actualités économiques Nigéria - Ghana semaine 17 du 20 au 26 avril 2020Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2020-04-24T00:00:00+02:00<blockquote>
<p>Faits saillants</p>
</blockquote>
<div align="justify">- <strong>Nigéria</strong> : le G20 et les créanciers du Club de Paris soutiennent une suspension temporaire des paiements du service de la dette pour les pays les plus pauvres qui en feraient la demande ; l’inflation augmente légèrement à 12,26 % en mars ; le secteur privé continue de s'engager dans la lutte contre le Coronavirus ; les banques enregistrent une hausse de 34% des paiements dématérialisés en mars ;</div>
<div align="justify">- <strong>Ghana</strong> : le moratoire sur les remboursements dus à la Banque mondiale permettra au Ghana de reporter le décaissement de 500 M USD en 2020 ; la croissance du Ghana atteint 6,5% en 2019.</div>f70f83d1-fe70-4bf9-b422-d72482b2ca98Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest n°327Zoom sur le rapport annuel 2018 de la commission bancaire et celui de la BCEAO sur l’inclusion financière2019-11-08T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong><u>Faits saillants de la semaine : </u></strong></p>
<ul style="text-align: center;">
<li style="text-align: justify;"><strong>Zoom sur</strong>… … <a href="https://www.bceao.int/fr/publications/rapport-annuel-de-la-commission-bancaire-2018">le rapport annuel 2018 de la commission bancaire et </a><a href="https://www.bceao.int/sites/default/files/2019-10/Rapport_Annuel_2018_Situation_Inclusion_Financiere.pdf">celui de la BCEAO sur l’inclusion financière ;</a></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Actualité régionale</strong> : la Banque africaine de développement (BAfD) double son capital ;</li>
</ul>
<p style="text-align: center;"><img class="sans-marge" title="1" src="/Articles/f70f83d1-fe70-4bf9-b422-d72482b2ca98/images/920f9140-ae8e-4e02-b475-713b10bf8224" alt="1" width="541" height="305" /></p>
<div>
<p>©Reuters</p>
</div>
<ul style="text-align: center;">
<li style="text-align: justify;"><strong>Bénin : </strong>5<sup>ème</sup> revue du programme FMI appuyé par une Facilité élargie de crédit (FEC) ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Côte d’Ivoire </strong>: bilan à mi-parcours du Programme social du gouvernement 2019-2020 ; reprise de l’activité de l’hydrocraqueur de la SIR ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Guinée : </strong>la convention d’exploitation des gisements de fer du Nimba présentée à l’Assemblée Nationale ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Mali :</strong> signature d’une convention de financement (3 M EUR) avec l’ANICT pour des projets dans l’espace transfrontalier Liptako-Gourma ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Mauritanie </strong>: la Mauritanie première au classement en matière de croissance économique au Maghreb en 2019 ; lancement d’un projet hydraulique de 12 M EUR financé par l’AFD ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Niger</strong> : fermeture des frontières du Nigeria prolongée jusqu’au 31 janvier 2020 ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Sénégal</strong> : Le projet de budget 2020 adopté en conseil des ministres ; exploitation du pétrole et du gaz, PETROSEN lance un nouvel appel d’offres pour 12 blocs libres ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Sierra Leone </strong>: la Sierra Leone en recherche d’investissements auprès du Fonds d'Abu Dhabi pour le développement ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Togo</strong> : Privatisation de Togocom.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><img src="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/a717d888-091f-4d19-9c97-0ee84381f0d6/images/b2625b42-05e9-44ac-984b-bdae72a8ed9d" alt="Résultat de recherche d'images pour "twitter"" width="17" height="14" /><strong> Rejoignez également notre compte Twitter !</strong> <strong><a href="https://twitter.com/FR_Eco_RCI" target="_blank" rel="noopener noreferrer">@FR_Eco_RCI</a></strong></p>6cf106de-2fbe-4992-834d-516c13ef77faInformations économiques d'Afrique de l'Ouest anglophone semaine 35 du 26 août au 1er septembre 2019Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2019-09-02T00:00:00+02:00<p><strong>Faits saillants</strong> :</p>
<p>- <strong>Nigéria </strong>: la CBN publie de nouvelles règles prudentielles pour le secteur bancaire ; 403 Mds NGN de revenus non collectés par les DISCOs auprès des consommateurs en 2018 ; 230 M USD accordés par l’<em>Africa Finance Corporation </em>à <em>Emerging Markets Telecommunications</em> (9mobile) ; MTN lance son service de transfert d’argent par téléphone mobile;</p>
<p>- <strong>Ghana </strong>: Renégociation des contrats avec les producteurs indépendants d’électricité du Ghana ; le Ghana a émis 162,1 MGHC d’obligations à échéance 20 ans ;</p>
<p>- <strong>Libéria </strong>: 50 M USD prévus par le Plan stratégique du Programme alimentaire mondial.</p>ad46802f-3712-4771-b9c0-09ab055423bbBrèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest n°312Zoom sur… le rapport d’exécution de la surveillance multilatérale de l’UEMOA2019-07-05T00:00:00+02:00<p><strong><u>Faits saillants de la semaine : </u></strong></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong>Zoom sur</strong>… <a href="http://www.uemoa.int/sites/default/files/bibliotheque/rapport_surveillance_multilaterale_de_l_uemoa_juin_2019.pdf">le rapport d’exécution de la surveillance multilatérale de l’UEMOA</a> ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Actualité régionale :</strong> 55<sup>ème</sup> session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etats et de gouvernements des pays membres de la CEDEAO ; réunion des ministres des Mines sur le projet de code minier communautaire « révisé » de l’UEMOA ;</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong> </strong></p>
<p style="text-align: justify;"><img src="/Articles/ad46802f-3712-4771-b9c0-09ab055423bb/images/a874b3ad-4f49-49fc-bf59-6cbb9547a066" alt="55ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d'Etats et de gouvernements des pays memebres de la CEDEAO" width="696" height="348" /></p>
<h6 style="text-align: justify;">Chefs d’Etats et de gouvernements des pays membres de la CEDEAO lors de la 55<sup>ème</sup> session ordinaire de la Conférence. Source :<a href="https://afrique.latribune.fr/afrique-de-l-ouest/2018-12-22/cedeao-crises-politiques-et-securite-au-menu-du-sommet-d-abuja-802061.html"> La Tribune Afrique</a></h6>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong>Burkina Faso </strong>: bilan économique annuel des entreprises publiques de l’État ; une nouvelle route pour désenclaver le « grenier » du pays dans l’ouest ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Cap-Vert</strong> : signature d’un accord de 470 M USD avec la BAfD et le Portugal ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Côte d’Ivoire </strong>: lancement de la Stratégie nationale d’inclusion financière (SNIF) 2019-2024 ; incitations fiscales pour le développement de la transformation d’anacarde ; financements de la Banque mondiale pour le transport urbain et l’alimentation en eau potable ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Guinée</strong> : prévisions budgétaires pour les trois prochaines années ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Guinée-Bissau</strong> : formation d’un nouveau gouvernement ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Mauritanie</strong> : recrutement du cabinet Enercap France comme consultant dans le cadre du projet PADG ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Niger :</strong> adoption d’une loi de finances rectificative qui consacre une hausse de 5% du budget initial ; le FMI approuve le décaissement de 47 M USD au titre de la FEC ; le pays accorde 5 permis de recherche minière dans le Nord ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Sénégal :</strong> le pays classé parmi les « pays à revenu intermédiaire ».</li>
</ul>78e80518-58e1-477f-99a9-9817530da4ccUn secteur bancaire solide mais peu développé Le secteur bancaire indonésien est dominé par un petit nombre de banques , notamment publiques. Il fait l’objet d’une surveillance rigoureuse de la part des autorités, qui s’appliquent à mettre en œuvre les standards macro-prudentiels internationaux. Un important défi pour le secteur est l’amélioration de l’inclusion financière de la population, ce à quoi peuvent contribuer les fintechs. 2019-06-07T00:00:00+02:00<blockquote>
<p><strong>Les acteurs du secteur sont nombreux et hétérogènes </strong></p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le secteur bancaire indonésien est considéré comme solide malgré une forte hétérogénéité, et constitue 77,7 % des actifs du secteur financier,</strong> en légère hausse par rapport à 2017 (77,3%). Le pays compte 115 banques commerciales et 1597 banques rurales. Les actifs du secteur bancaire indonésien croissent à un rythme inférieur à 10% par an depuis 2015 et s’élevaient à 8 050 billions IDR fin 2018, soit environ 570 Mds USD. Ils sont concentrés à 67,3% dans les 10 premières banques du pays et l’ensemble des banques rurales comptabilisent moins de 2% des actifs totaux du secteur. Les quelques 200 banques islamiques jouent un rôle limité dans l’économie (5,8% des actifs du secteur fin 2017) et très inégal selon les régions (part de marché variant de 0,5% dans les petites îles de la Sonde à 34% à Aceh).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’Autorité des marchés financiers (OJK) souhaite réduire le nombre de petites banques mais celui-ci décroît lentement.</strong> Entre 2013 et 2018, leur nombre a diminué de 4% et 2,5% respectivement pour les banques commerciales (-5 établissements) et rurales (-42 établissements). Les plus grandes banques du pays sont des banques publiques : Bank Rakyat Indonesia (BRI, 1ère), Bank Mandiri (2ème), Bank Negara Indonesia (BNI, 4ème) et Bank Tabugan Negara (BTN, 5ème). BCA est la seule banque privée qui s’insère dans le top 5, au 3ème rang. Le ministère des entreprises publiques a entrepris de regrouper les activités des entreprises publiques d’un même secteur en holdings, il envisage ainsi de regrouper les 4 principales banques publiques.</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Supervision et risques </strong></p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le secteur bancaire indonésien, très touché lors de la crise de 1997-1998, s’est considérablement assainit depuis,</strong> sous la supervision stricte des autorités. La Banque centrale avait alors liquidé près de 60 banques auprès desquelles les dépôts n’étaient pas assurés, suscitant ensuite un bank run. Après une profonde restructuration, un cadre réglementaire plus strict a été mis en place par la Banque centrale, l’Agence d’assurance des dépôts (LPS, créée en 2004) et l’Autorité des marchés financiers (OJK, Otoritas Jasa Keuangan crée en 2011). Le pays se conforme aux standards internationaux et a majoritairement obtenu les notes C et LC (Compliant et Largely Compliant, les deux meilleures notes), lors de l’évaluation des réglementations prudentielles domestiques par le comité de Bâle III (Regulatory Consistency Assesment Program, RCAP 2016). Le secteur maintien des ratios prudentiels élevés, avec un ratio d’adéquation en capital de 23,2%, contre un minimum réglementaire de 8%. <strong>Une loi sur la résolution des crises financières, dont la préparation avait débuté en 2003, a vu le jour en 2016.</strong> Elle fournit un cadre pour le processus de gestion des crises financières, la régulation bancaire et définit le schéma d’intervention de la LPS et de prêteur en dernier ressort de la Banque centrale. Cette loi a notamment pour but de limiter l’intervention de l’Etat dans le sauvetage des institutions financières. Lors de la crise de 1997-1998 il avait dû débourser plus de 50% du PIB afin de secourir les banques (entraînant une hausse de la dette publique de 23 à 71% du PIB) puis en 2008 la recapitalisation de Bank Century (710 M USD) avait provoqué une controverse. Enfin, un comité de stabilité du système financier (KSSK), composé du ministre des finances, de Bank Indonesia, LPS et OJK, se réunit chaque semestre pour assurer un suivi du secteur financier et des risques.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La prudence des acteurs bancaires permet au secteur d’être l’un des plus solides de la région mais limite sa contribution à l’économie.</strong> Les banques indonésiennes se sont montrées résilientes à la dégradation des comptes extérieurs du pays en 2018. Alors que la roupie s’est dépréciée de 6,5% et que la Banque Centrale a augmenté ses taux directeurs de 175 points de base, le niveau de prêts non performants est resté stable (2,4% après 2,6% en 2017) et le crédit a continué de croître (+12%). Les banques dégageaient une marge de 5,14% fin 2018 (après 5,3% fin 2017) et le rendement des actifs est passé de 2,45% à 2,55% entre 2017 et 2018. Toutefois, la taille du secteur par rapport au PIB demeure limitée : le ratio de crédit par rapport au PIB était de 36% en 2018, en faible progression depuis 2013 (34,8% du PIB). Le niveau d’inclusion financière de la population est faible avec seulement 48% des adultes possédant un compte auprès d’une institution financière, contre 70% dans la région et 56% dans les PRITI. Les prêts octroyés par les banques sont majoritairement destinés aux grands groupes et moins de 20% d’entre eux sont octroyés à des MPME (7% du PIB). <strong>Les deux principaux risques qui pèsent actuellement sur le secteur sont le resserrement de la liquidité et les défauts de crédit.</strong> En effet, en 2018, le crédit a connu un regain de dynamisme (+12%) mais les dépôts ont poursuivi leur ralentissement (+7,3%), engendrant une forte hausse du ratio de crédit sur dépôts, à 95% fin 2018 (contre 90% en moyenne entre 2012 et 2017). Enfin, si le niveau de prêts non-performants diminue depuis 2016, le niveau de crédits à risque demeure supérieur à 10% alors que son niveau avant 2013 se situait en moyenne à 7%.</p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" title="Financement banques domestiques indonésie" src="/Articles/78e80518-58e1-477f-99a9-9817530da4cc/images/c486ec3b-cfcf-44f7-a04d-dad02c55e196" alt="Financement banques domestiques indonésie" width="678" height="384" /><br /><em>Source : Banque Mondiale, Service Economique de Jakarta</em></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>L'arrivée des fintech soulève de nouveaux défis</strong></p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le secteur bancaire indonésien est confronté à l’essor des fintechs, qui répondent aux différents besoins en services financiers de la population, tout en étant plus accessibles.</strong> Elles offrent des moyens de paiement via les portefeuilles électroniques (37 licences de la Banque centrale en mars 2019) comme Go-Pay ou OVO à des portions de la population qui n’ont pas accès au secteur bancaire traditionnel (isolement géographique, activité informelle etc.). Entre 2017 et 2018, la valeur des transactions en e-money a cru de 280% tandis que celle des cartes de paiement traditionnelles a cru de 11%. Les paiements dominent le marché des fintechs (40% des entreprises), suivi du financement (30%) avec les solutions de prêts entre particuliers (peer-to-peer lending, P2P) ou de financement participatif (crowdfunding). Les Indonésiens sont parmi les consommateurs les plus prônes à utiliser les services bancaires en ligne ; une étude de PwC en 2017 révélait que 56% d’entre eux étaient susceptibles d’utiliser ces services dans les 6 mois (la plus grande proportion en Asie après le Myanmar). <br /><strong>Face aux transformations du marché, les principaux acteurs du secteur digitalisent leurs services et réorganisent leur fonctionnement :</strong> réduction d’effectifs notamment chez BNI et OCBC NISP, ralentissement de l’expansion du nombre d’agences pour BCA, création d’un portefeuille électronique (LinkAja) commun aux banques publiques qui permet à ses utilisateurs de payer leurs transactions courantes via QR code ou NFC. Les banques forment aussi des partenariats avec les fintechs et investissent dans leur développement. BCA s’est ainsi associée à KlikACC, une plateforme de financement, pour accroître les prêts de la banque aux microentreprises et PME. La banque a aussi créé un fonds de capital-risque pour les startups financières, Central Capital Centura (200 Md IDR, env. 14 M USD) en 2017 à la suite de Mandiri qui a lancé Mandiri Capital Indonesia en 2015 (500 Mds IDR ; environ 35 M USD).</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="services bancaires numériques asie du sud est " src="/Articles/78e80518-58e1-477f-99a9-9817530da4cc/images/8b163f86-a663-4b00-990a-1de0eed7f3f6" alt="services bancaires numériques asie du sud est " width="718" height="382" /></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>La place des banques étrangères</strong></p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>On compte de nombreuses banques étrangères en Indonésie, principalement asiatiques</strong> (Maybank, CIMB, DBS, OCBC, HSBC, Bangkok Bank) et quelques banques françaises qui se concentrent sur le corporate banking (les services bancaires à destination des entreprises). La présence de banques étrangères et les investissements étrangers dans les banques indonésiennes sont très réglementés. Pour limiter la prolifération d’acteurs, déjà nombreux, OJK impose aux banques étrangères souhaitant s’implanter dans le pays de racheter une ou des banques existantes. Par ailleurs, depuis 2012, les investissements étrangers dans le secteur bancaire sont limités à 40% (mais OJK peut accorder des dérogations sous condition) et un investisseur ne peut être actionnaire majoritaire que d’une banque (Single Presence Policy). Afin d’encourager la consolidation du secteur et la réduction du nombre de banques, OJK a autorisé les investisseurs étrangers à détenir plus de 40% d’une banque à condition qu’ils achètent deux banques pour les fusionner.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Acteurs secteur bancaire indonésien" src="/Articles/78e80518-58e1-477f-99a9-9817530da4cc/images/ae63a714-c091-446c-bd73-3980a8c7f0f1" alt="Acteurs secteur bancaire indonésien" width="805" height="499" /><em><br />Service Economique de Jakarta</em></p>ae00777b-917b-45df-99e6-fad02463f160Indicateurs de conjoncture de la Guinée-Bissau au 4ème trimestre 2018Indicateurs de conjoncture de la Guinée-Bissau au 4ème trimestre 2018:Variation du PIB réel (en % - en g.a.) – Source : BCEAOVentilation sectorielle du PIB en 2017 (en %) – Source : BCEAOTaux d’inflation en glissement annuel – Source : BCEAOEchanges extérieurs de biens (en Mds FCFA) – Source : UEMOAFinances publiques (en Mds FCFA) – Source : UEMOAEvolution du ratio « dette publique totale sur PIB »– Source : FMISituation de l’inclusion financière en 2017 – Source : BCEAO2019-04-12T00:00:00+02:00<p>Indicateurs de conjoncture de la Guinée-Bissau au 4ème trimestre 2018:</p>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Variation du PIB réel (en % - en g.a.) – Source : BCEAO</li>
<li>Ventilation sectorielle du PIB en 2017 (en %) – Source : BCEAO</li>
<li>Taux d’inflation en glissement annuel – Source : BCEAO</li>
<li>Echanges extérieurs de biens (en Mds FCFA) – Source : UEMOA</li>
<li>Finances publiques (en Mds FCFA) – Source : UEMOA</li>
<li>Evolution du ratio « dette publique totale sur PIB »– Source : FMI</li>
<li>Situation de l’inclusion financière en 2017 – Source : BCEAO</li>
</ul>c5b56273-be7c-41ed-b341-c806cce07095Indicateurs de conjoncture de la zone UEMOA au 4ème trimestre 2018Indicateurs de conjoncture de la zone UEMOA au 4ème trimestre 2018:Taux de croissance réelle du PIB (en glissement annuel en %) – Source : BCEAO.Poids des différents secteurs dans le PIB nominal en 2017 (en %) – Source : BCEAO.Variation de l’inflation en g.a. dans la zone UEMOA – Source : BCEAO.Variation de l’inflation mensuelle en g.a. dans les pays membres de l’UEMOA – Source : BCEAO.Cours mondiaux des matières premières exportées et importées dans l’Union (valeur moyenne sur la période) – Source : BCEAO/Reuters.Composition des exportations de biens en 2017 et en 2018 (en Mds FCFA) – Source : BCEAO.Composition des importations de biens en 2017 et en 2018 (en Mds FCFA) – Source : BCEAO.Part des pays dans les exportations totales de biens de la zone en 2018 – Source : BCEAO.Part des pays dans les importations totales de biens de la zone en 2018 – Source : BCEAO.Echanges commerciaux de la France avec les pays membres de l’UEMOA (en milliers d’EUR) – Source : Douanes françaises.Sit2019-04-12T00:00:00+02:00<p>Indicateurs de conjoncture de la zone UEMOA au 4ème trimestre 2018:</p>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Taux de croissance réelle du PIB (en glissement annuel en %) – Source : BCEAO.</li>
<li>Poids des différents secteurs dans le PIB nominal en 2017 (en %) – Source : BCEAO.</li>
<li>Variation de l’inflation en g.a. dans la zone UEMOA – Source : BCEAO.</li>
<li>Variation de l’inflation mensuelle en g.a. dans les pays membres de l’UEMOA – Source : BCEAO.</li>
<li>Cours mondiaux des matières premières exportées et importées dans l’Union (valeur moyenne sur la période) – Source : BCEAO/Reuters.</li>
<li>Composition des exportations de biens en 2017 et en 2018 (en Mds FCFA) – Source : BCEAO.</li>
<li>Composition des importations de biens en 2017 et en 2018 (en Mds FCFA) – Source : BCEAO.</li>
<li>Part des pays dans les exportations totales de biens de la zone en 2018 – Source : BCEAO.</li>
<li>Part des pays dans les importations totales de biens de la zone en 2018 – Source : BCEAO.</li>
<li>Echanges commerciaux de la France avec les pays membres de l’UEMOA (en milliers d’EUR) – Source : Douanes françaises.</li>
<li>Situation de l'inclusion financière en 2017 – Source : BCEAO.</li>
</ul>33c40db1-c312-4b62-bf08-442cdd578e0dLes enjeux du secteur des fintech en Indonésie en 2018Jeudi 18 janvier le Président Jokowi reprochait aux banques de ne pas diversifier leurs débiteurs, et les encourageait à prêter plus aux micros, petites et moyennes entreprises ; le lendemain, le ministère de l’information de le la communication militait pour la promulgation d’une loi de protection des données. Ces éléments d’actualités illustrent les problématiques actuelles d’inclusion financière et de régulation de l’économie numérique en Indonésie, des enjeux qui concernent directement le secteur des fintech en 2018.L’inclusion financière, qui permet aux individus et aux entreprises d’accéder aux produits et services financiers dont ils ont besoin, est très faible en Indonésie. L’accès à un compte constitue la première étape vers les autres services financiers tels que les prêts ou les assurances. En 2014, seulement 36% des adultes indonésiens possédaient un compte auprès d’une institution financière ou d’un fournisseur de téléphonie mobile, et 23% utilisaient des moyens de pai2018-01-23T00:00:00+01:00<p>Jeudi 18 janvier le Président Jokowi reprochait aux banques de ne pas diversifier leurs débiteurs, et les encourageait à prêter plus aux micros, petites et moyennes entreprises ; le lendemain, le ministère de l’information de le la communication militait pour la promulgation d’une loi de protection des données. Ces éléments d’actualités illustrent les problématiques actuelles d’inclusion financière et de régulation de l’économie numérique en Indonésie, des enjeux qui concernent directement le secteur des fintech en 2018.</p>
<p><strong>L’inclusion financière, qui permet aux individus et aux entreprises d’accéder aux produits et services financiers dont ils ont besoin, est très faible en Indonésie.</strong> L’accès à un compte constitue la première étape vers les autres services financiers tels que les prêts ou les assurances. En 2014, seulement 36% des adultes indonésiens possédaient un compte auprès d’une institution financière ou d’un fournisseur de téléphonie mobile, et 23% utilisaient des moyens de paiement numériques (internet, téléphone, carte de crédit ou de débit), alors que près de 75% disposaient d’un accès à un téléphone mobile ou à internet chez soi. Concernant les entreprises, moins de 60% des PME possédaient des comptes auprès d’institutions financières et seulement 26% d’entre elles disposaient de prêts ou lignes de crédit.</p>
<p><strong>Les fintech se développent rapidement car elles répondent à un manque en offrant des moyens de paiement et de financement (<em>Peer-to-Peer lending</em>, <em>crowdfunding</em> et <em>crowdlending</em>), mais aussi d’assurance et de gestion financière plus accessibles que par l’intermédiaire des banques. </strong>D’après l’Association Indonésienne de Fintech (AFTECH) le nombre d’entreprises du secteur a crû en 2016 et 2017 respectivement de 78% et de 39% pour atteindre environ 190. La croissance du nombre d’entreprises est nourrie par la croissance du nombre d’utilisateurs séduis par des services plus simples, plus rapides et moins coûteux que ceux des banques. Entre 2010 et 2016, le nombre de comptes de dépôts dans les banques commerciales pour 1000 habitants a été multiplié par 1,7 alors que le nombre de compte de <em>mobile money</em> pour 1000 habitants a été multiplié par 5,9. Le paiement électronique est d’ailleurs le premier secteur des fintech (99% des transactions), personnifié par Go-Pay, le portefeuille électronique du géant Go-Jek. L’essor du secteur est soutenu par la forte croissance du e-commerce qui compte notamment deux des quatre ‘licornes’ du pays : Tokopedia et Bukalapak. Le marché offre donc des opportunités aux entreprises proposant des technologies de paiement par mobile ou de sécurisation des transactions. Parmi les entreprises françaises sur le marché, on retrouve Ingénico et sa filiale Think N Go NFC qui ont développé un portefeuille électronique en partenariat avec l’opérateur téléphonique Telkomsel, et You Transactor qui équipe les points de vente avec des technologies de paiement sans contact.</p>
<p><strong>Les banques traditionnelles doivent s’adapter à la transformation des modes de transactions et à l’essor rapide des fintech qui leur font concurrence</strong>. Une collaboration approfondie entre ces deux types d’acteurs pourrait être mutuellement bénéfique, à l’instar de celle entamée lundi 15 janvier entre la banque BCA (la plus grande banque privée d’Indonésie) et KlikACC, une plateforme de financement. BCA compte utiliser les services de la fintech pour prêter aux Microentreprises et aux PME et ainsi se rapprocher de l’objectif fixé par la banque centrale d’avoir 20% des prêts à destination de cette catégorie. KlikACC facilite le processus de financement en permettant à ses clients de soumettre leur demande et les documents requis, et émet des recommandations à destination de BCA. Les banques et les fintech pourraient également coopérer pour offrir des produits d’investissements requérant un apport en capital moindre, mieux adaptés aux jeunes investisseurs. Plusieurs grandes banques se sont aussi dotées de fonds de capital-risque et ont renforcé leurs investissements dans le numérique.</p>
<p><strong>Le soutien du gouvernement est un élément clé pour la poursuite du développement des fintech. </strong>Elles constituent un nouveau relais de croissance important (2/3 des financements réalisés dans les nouvelles technologies), et une solution au problème de l’inclusion financière, mais la régulation doit être consolidée pour favoriser l’essor du secteur. Bank Indonesia réglemente les services de paiements et de e-commerce tandis que l’Autorité des services financiers (OJK) réglemente les services de financement, d’assurance et de gestion financière. Le ministre des Communications et de l’Information, a souligné l’importance du cadre légal pour permettre le déploiement international des entreprises, relevant notamment l’importance des lois de protection de données pour les acteurs européens. A ce stade, il existe une régulation pour les paiements électroniques et le <em>Peer-to-Peer Lending</em>, et OJK souhaite émettre une régulation pour le <em>crowdfunding</em>.</p>
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<p><strong>Dernières actualités : </strong></p>
<p> </p>d19eef08-9d5d-4f93-a710-dfb5ab2edf3dLe Partenariat Global pour l’Inclusion Financière (GPFI) L’inclusion financière, c’est-à-dire l’accès des populations et des petites et moyennes entreprises à des services financiers de base, représente un enjeu considérable pour les pays en développement. Il est en effet aujourd’hui estimé que 2 milliards d’adultes dans le monde – soit environ la moitié de la population active mondiale – n’a pas accès à des services financiers de base. Or, l’accès à de tels service, qu’il s’agisse de l’accès à des comptes courant, à l’épargne, à l’emprunt ou aux assurances, est crucial pour les foyers à faibles revenus : la bancarisation de ces populations est un élément essentiel de leur intégration à la société en général et à l’économie en particulier. L’inclusion financière représente donc un enjeu fondamental de lutte contre la pauvreté et de développement économique.De la même manière, plusieurs centaines de millions de micros, petites et moyennes entreprises dans le monde voient leur développement limité par l’absence d’accès aux services financi2017-08-10T00:00:00+02:00<blockquote>
<p>L’inclusion financière, c’est-à-dire l’accès des populations et des petites et moyennes entreprises à des services financiers de base, représente un enjeu considérable pour les pays en développement. Il est en effet aujourd’hui estimé que 2 milliards d’adultes dans le monde – soit environ la moitié de la population active mondiale – n’a pas accès à des services financiers de base. Or, l’accès à de tels service, qu’il s’agisse de l’accès à des comptes courant, à l’épargne, à l’emprunt ou aux assurances, est crucial pour les foyers à faibles revenus : la bancarisation de ces populations est un élément essentiel de leur intégration à la société en général et à l’économie en particulier. L’inclusion financière représente donc un enjeu fondamental de lutte contre la pauvreté et de développement économique.</p>
</blockquote>
<p>De la même manière, plusieurs centaines de millions de micros, petites et moyennes entreprises dans le monde voient leur développement limité par l’absence d’accès aux services financiers de base. Réduire l’exclusion financière de ces agents économiques aurait d’importantes conséquences positives sur la croissance, la création d’emplois et le revenu dans les pays en développement.</p>
<p>Enfin, l’inclusion financière est liée à d’autres problématiques tout aussi cruciales, telles que l’égalité hommes-femmes (avec la question spécifique de l’entreprenariat féminin, particulièrement victime dans les pays en développement d’un faible accès aux services financiers), la sécurité alimentaire (le secteur agricole présentant des problématiques spécifiques) ou la lutte contre l’économie souterraine.</p>
<p>Dans ce cadre, le G20 a lancé, lors du Sommet de Séoul, le <a title="Partenariat global pour l’inclusion financière" href="https://www.gpfi.org/about-gpfi" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Partenariat global pour l’inclusion financière</a> (GPFI), partenariat entre pays du G20 et pays hors G20 regroupant plusieurs parties prenantes : les gouvernements, les banques centrales, des institutions publiques ou privées du secteur financier. Trois principaux partenaires apportent un soutien essentiel aux travaux du GPFI : l’Alliance pour l’Inclusion Financière (AFI), le Groupe Consultatif pour Aider les Pauvres (CGAP) et la Société Financière Internationale (SFI-IFC). En réunissant l’ensemble des parties compétentes, le GPFI vise donc à fournir aux Leaders du G20 les éclairages nécessaires pour prendre les décisions stratégiques et les engagements politiques au plus haut niveau, afin de faire progresser l’inclusion financière dans le monde. Le GPFI assure notamment le suivi des plans nationaux sur les transferts d’argent.</p>
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<p><img style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/d19eef08-9d5d-4f93-a710-dfb5ab2edf3d/images/c081046e-e310-4d77-9d05-1c74555e5e69" alt="Photo Banque mondiale" width="811" height="541" /></p>
<p>Photo: Georgina Goodwin/<a title="World Bank, Flickr.com" href="https://www.flickr.com/photos/worldbank/albums/with/72157605940042670" target="_blank" rel="noopener noreferrer">World Bank, Flickr.com</a></p>