Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - INVESTISSEMENTFlux de publication de la direction générale du Trésor - INVESTISSEMENTFluxArticlesTag-INVESTISSEMENTCopyright 20242024-03-18T00:00:00+01:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr587eeb9f-060f-4ed9-9351-f9cf70b0843dLettre développement durable Japon - Janvier/février 2024Toutes les actualités du Japon sur l'énergie, l'environnement, les transports et la construction - Janvier/février 2024. 2024-03-18T00:00:00+01:00<p><strong> </strong></p>
<blockquote>
<h4>SOMMAIRE</h4>
<h5 style="text-align: left;"><strong>É</strong>nergie</h5>
<ul>
<li><strong>FOCUS </strong><strong>:</strong><strong> Une série de mesures législatives pour accélérer la décarbonation au Japon</strong></li>
<li>Tokyo fer de lance de l’hydrogène renouvelable au Japon</li>
<li>Mitsubishi se lance dans la production d’hydrogène renouvelable en Europe</li>
<li>La sélection des sites de stockage des déchets radioactifs se précise</li>
<li>Le redémarrage de la centrale nucléaire de Shika est retardé</li>
</ul>
<h5><strong>Environnement et climat </strong></h5>
<ul>
<li><strong>FOCUS : Sony lance un programme d’adoption des robots-chiens Aibo d’occasion</strong></li>
<li>Lancement des « GX bonds », obligations de transition climatique</li>
<li>Divulgation des émissions de GES pour les entreprises cotées</li>
<li>Des mesures environnementales pour les subventions du MAFF</li>
<li>La Métropole de Tokyo récupère du phosphore dans les eaux usées</li>
</ul>
<h5><strong>Transport </strong></h5>
<ul>
<li><strong>FOCUS</strong><strong> </strong><strong>: Plan d’action pour faire face à la pénurie des chauffeurs de camion </strong></li>
<li>Le MLIT à l’avant-garde du déploiement des voitures autonomes</li>
<li>Les lignes de Keikyu fonctionnent à 100% d’électricité renouvelable</li>
<li>Le Japon dépassé par la Chine sur l’exportation des véhicules</li>
<li>L’aéroport de Noto réouvre un mois après sa fermeture.</li>
<li>Le MLIT cherche à prévenir la pénurie de pilotes attendue dès 2030</li>
</ul>
<h5><strong>Infrastructures & Villes</strong></h5>
<ul>
<li>Retards sur les pavillons de l'Exposition universelle 2025</li>
<li>La difficile gestion des déchets liés aux tremblements de terre</li>
<li>Le MLIT innove pour anticiper les risques liés aux inondations</li>
<li>Le gouvernement répond aux freins à la rénovation des copropriétés</li>
<li>Le MLIT tente d’accélérer la rénovation des infrastructures.</li>
</ul>
<h5><strong>Et aussi…</strong></h5>
<ul>
<li>Un drone sous-marin pour la recherche de terres rares</li>
</ul>
</blockquote>
<h4 style="color: #006ce5;"> </h4>
<h4 style="color: #006ce5;">ENERGIE</h4>
<div class="focus">
<h5><strong>Focus : Une série de mesures législatives pour accélérer la décarbonation.</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">Plusieurs projets de lois vont être proposés au parlement japonais en 2024 et au-delà pour accélérer la décarbonation au Japon. Ils ciblent le développement des énergies renouvelables, de l’hydrogène bas-carbone et du captage et stockage du carbone (CCS). Le gouvernement prévoit aussi de renforcer le système d'échange de quotas d'émissions par la loi en 2025.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="ENR" src="/Articles/587eeb9f-060f-4ed9-9351-f9cf70b0843d/images/2587621b-30bb-43f0-81cb-06d172a6f051" alt="ENR" width="596" height="397" /></p>
<p style="text-align: justify;">Un ensemble de mesures vise le solaire, pour faciliter la gestion de la fin de vie des panneaux, en prévision d’un pic de démantèlement prévu à partir de 2030. Ainsi, les entreprises seront contraintes de divulguer la teneur en substances nocives des panneaux et les projets de recyclage de nouvelle génération seront désormais approuvés de manière centralisée. De nouvelles subventions soutiendront aussi la mise en place d’installations de recyclage, couvrant jusqu’à 50% des coûts.</p>
<p style="text-align: justify;">Concernant l’éolien, il est prévu d’augmenter jusqu’à 10 fois la surface propice aux infrastructures de fermes éoliennes en autorisant le développement de projets dans la Zone Economique Exclusive (ZEE). Inversement, pour les fermes terrestres, de nouvelles contraintes viseront à limiter les interférences avec les infrastructures de radar et de communication des forces d'autodéfense.</p>
<p style="text-align: justify;">Sur l’hydrogène, de nouvelles subventions couvriront la différence de prix avec le gaz naturel si le bilan carbone de l’hydrogène ne dépasse pas 3,4kg d’émissions CO2 par kg d’hydrogène. 3 000 Mds JPY de soutiens financiers seront ainsi apportés dans les 15 prochains années pour développer l’approvisionnement en hydrogène bas-carbone, domestique ou importé.</p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement cherche également à développer les activités de captage et stockage du carbone (CCS) d’ici 2030. L’environnement des affaires sera aménagé pour encadrer le lancement de projets, avec des autorisations relatives aux activités d’exploration et de stockage de CO2, et une réglementation de la sécurité de stockage et transport de CO2. La feuille de route du gouvernement publiée en 2023 cherche à sécuriser une capacité de stockage de 6Mt à 12Mt CO2 par an d’ici 2030 puis entre 120Mt et 240Mt CO2 par an à horizon 2050.</p>
<p style="text-align: justify;">Afin de développer le nouveau marché carbone japonais (« GX-ETS »), les aides pour la décarbonation seront à l’avenir conditionnées à la participation au système d’échange de quotas d’émissions (« GX ETS »), qui a été mis en place sur une base volontaire en 2023. Les 20 000 Mds JPY (125 Mds d’euros) de soutiens publics sur 10 ans, financés par l’émission d’obligations de transition (« GX bonds »), ne pourront ainsi plus bénéficier aux entreprises qui ne s’engagent pas dans le marché carbone.</p>
<p style="text-align: justify;">L’ensemble de ces mesures fait pour l’instant l’objet de 6 véhicules législatifs différents en 2024. </p>
<p> </p>
<p><em>Sources :</em><em>Nikkei</em><em> (en japonais) </em><a href="https://www.nikkei.com/article/DGXZQOUA18BH60Y3A211C2000000/"><em>19 décembre</em></a><em>,</em><a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240112&ng=DGKKZO77598810R10C24A1MM8000"><em>12 janvier</em></a>, <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240116&ng=DGKKZO77685230V10C24A1EP0000"><em>16 janvier</em></a><em>, </em><a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240130&ng=DGKKZO78061340Z20C24A1MM8000"><em>30 janvier</em></a><em>,</em><a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240204&ng=DGKKZO78218290T00C24A2EA3000"><em>4 février</em></a><em>,</em><a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240206&ng=DGKKZO78251530V00C24A2EP0000"><em>6 février</em></a><em>,</em><a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240207&ng=DGKKZO78285620W4A200C2CM0000"><em>7 février</em></a><em>,</em><a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240212&ng=DGKKZO78408510R10C24A2PE8000"><em>12 février</em></a><em> ; </em><a href="https://www.asahi.com/ajw/articles/15140309"><em>The Asahi Shimbun</em></a><em>, 31 janvier ; </em><a href="https://asia.nikkei.com/Business/Energy/Japan-to-spur-clean-hydrogen-production-with-20bn-in-subsidies"><em>Nikkei Asia</em></a><em>, 30 janvier ; Diète (en japonais) 13 février (</em><a href="https://www.shugiin.go.jp/internet/itdb_gian.nsf/html/gian/keika/1DDB72E.htm"><em>1</em></a><em>, </em><a href="https://www.shugiin.go.jp/internet/itdb_gian.nsf/html/gian/keika/1DDB742.htm"><em>2</em></a><em>) .</em></p>
</div>
<ul>
<li>
<h5 style="text-align: justify;">Tokyo, fer de lance de l’hydrogène renouvelable.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Le Gouvernement de la Métropole de Tokyo (TMG) a dévoilé en décembre 2023, lors de la COP28, une bourse de l’hydrogène renouvelable, dont les premières transactions sont annoncées pour 2028, à titre expérimental. Pour soutenir cette initiative, le TMG a signé par la suite avec la Fondation Allemande « H2 Global » un accord de partenariat. Le 10 janvier la Métropole de Tokyo a aussi annoncé de nouvelles installations pour la production et l’approvisionnement d’hydrogène à partir d’énergie renouvelable, dont la première unité serait opérationnelle dès fin 2024. En parallèle, le TMG a renforcé la coopération avec l’Etat Australien du New South Wales sur la chaine d’approvisionnement en hydrogène avec l’annonce d’un protocole d’entente le 6 février. <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240207&ng=DGKKZO78279480W4A200C2L83000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 7 février</em><em> ; </em><a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240203&ng=DGKKZO78197520S4A200C2L83000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 3 février</em><em> ;</em><a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240207&ng=DGKKZO78279440W4A200C2L83000"><em> Nikkei</em></a><em> (en japonais), 7 février</em> ; <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240111&ng=DGKKZO77552840Q4A110C2L83000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 11 janvier</em><em> ; </em><a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240207&ng=DGKKZO78279500W4A200C2L83000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 7 février.</em> </p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>Mitsubishi Corp. se lance dans la production d’hydrogène renouvelable en Europe.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">La maison de commerce Mitsubishi Corp. investit 100 Mds JPY (625 M EUR) dans la construction à partir de 2026 d’une usine de grande échelle d’hydrogène renouvelable aux Pays-Bas, qui sera gérée par une co-entreprise entre Mitsubishi Corp. et sa filiale néerlandaise Eneco. Mitsubishi mise sur la production de masse pour réduire les coûts : l’usine, dont la mise en service est prévue pour 2029, pourra produire 80 000 tonnes par an, un des plus grands volumes au monde. <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240110&ng=DGKKZO77536660Q4A110C2MM8000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 10 janvier.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>La sélection des sites de stockage des déchets radioactifs se précise.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Le ministère de l'industrie a désigné deux zones de la préfecture d’Hokkaido – les villages de Suttsu et Kamoenai - comme candidates à la deuxième étape du processus de sélection des sites de stockage définitif des déchets hautement radioactifs provenant des centrales nucléaires. Les 2 municipalités sont dans le processus depuis 2020, mais l’accord du gouverneur de la préfecture reste nécessaire avant la conduite de la seconde phase d’étude. <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2024/02/14/japan/politics/candidates-for-nuclear-waste-site-survey/"><em>The Japan Times</em></a><em>, 14 février</em>.</p>
<ul>
<li>
<h5 style="text-align: justify;"> Le redémarrage de la centrale nucléaire de Shika est retardé.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">La centrale nucléaire de Shika a été touchée par le séisme du 1<sup>er</sup> janvier qui a provoqué la panne de transformateurs et de lignes électriques. Les réacteurs numéros 1 et 2 de la centrale étaient à l’arrêt depuis 2011 suite à la catastrophe de Fukushima, et un examen du réacteur numéro 2 par l’Autorité de Régulation Nucléaire était en cours pour un redémarrage. Suite au récent séisme des réparations et des réexamens supplémentaires devraient retarder de plusieurs années et allonger les procédures pour valider le redémarrage de la centrale. Actuellement seuls 12 réacteurs, sur 25 ayant engagé des dossiers de redémarrage auprès de l’autorité de régulation depuis la catastrophe de Fukushima, sont redémarrés au Japon. L’objectif du gouvernement reste de revenir à 20-22% de nucléaire dans le mix énergétique japonais d’ici 2030. <a href="https://www3.nhk.or.jp/nhkworld/en/news/backstories/3039/"><em>NHK</em></a><em>, 29 janvier</em><em> ; </em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2024/02/03/japan/shika-nuclear-plant-damage/"><em>The Japan Times</em></a><em>, 3 février</em><em> ; </em><a href="https://mainichi.jp/english/articles/20221222/p2g/00m/0bu/054000c"><em>Mainichi</em></a><em>, 2 décembre 2022.</em></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4 style="color: #006ce5; text-align: justify;">ENVIRONNEMENT ET CLIMAT </h4>
<div class="focus">
<h5 style="text-align: justify;"><strong>Focus : Sony lance un programme d’adoption des robots-chiens Aibo d’occasion.</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">Le groupe Sony va lancer en 2024 un programme pour trouver des "familles d'accueil" aux Aibo, les célèbres robots-chiens commercialisés par l'entreprise depuis 1999. Pionnière des technologies robotiques, la première génération s’était vendue à plus de 150 000 unités, jusqu'à un arrêt de la production en 2006.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Aibo" src="/Articles/587eeb9f-060f-4ed9-9351-f9cf70b0843d/images/466866bb-bfe1-43a8-a74a-c934bffafa79" alt="Aibo" width="590" height="394" /></p>
<p style="text-align: justify;">Le nouveau programme de « familles d’accueil » concerne la seconde génération d’Aibo, commercialisée à partir de 2018 et qui a cumulé plus de 20 000 ventes. Sony compte lancer à cette fin un appel aux dons d’Aibo que les propriétaires ne souhaitent plus garder, dont il effectuera la maintenance avant de les proposer aux établissements médicaux et maisons de retraite, facturant seulement la maintenance et l’assurance.</p>
<p style="text-align: justify;">Sony indique avoir mené une étude avec un établissement pédiatrique constatant que le robot, qui est doté d'une intelligence artificielle et se développe grâce à la conversation et à l'interaction, encouragerait les enfants à exprimer leurs émotions et à atténuer le sentiment de solitude. Le programme de Sony semble s’inspirer d’une initiative d’anciens ingénieurs de l’entreprise qui avaient créé en 2014 une société pour continuer à s’occuper de la maintenance de robots de la première génération d’Aibo (3 000 unités depuis la création de cette société).</p>
<p> </p>
<p style="text-align: justify;"><em>Sources :</em> <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240112&ng=DGKKZO77596330R10C24A1TB1000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 12 janvier. </em></p>
</div>
<ul>
<li>
<h5 style="text-align: justify;">Lancement des « GX bonds », obligations de transition climatique.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Entre le 15 et le 28 février 2024, le Japon a mis aux enchères 1 600 Mds JPY (env. 10 Mds EUR) d’obligations pour la transformation verte, la première tranche des 20 000 Mds JPY (env. 125 Mds EUR) annoncés sur les 10 prochaines années. La première vague soutiendra principalement la R&D dans les secteurs tels que les batteries, la production d’acier avec de l'hydrogène ou les semi-conducteurs de nouvelle génération. <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20230602&ng=DGKKZO71556480S3A600C2EAF000"><em>Nikkei</em></a> <a href="https://asia.nikkei.com/Spotlight/Explainer/Japan-sells-world-s-1st-sovereign-GX-climate-bonds-3-things-to-know"><em>Asia</em></a><em>, 14 février</em><em> ; </em><a href="https://www.climatebonds.net/resources/reports/japans-climate-transition-bond"><em>Climate bonds</em></a><em>, 13 février</em>.</p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>Divulgation des émissions de GES pour les entreprises cotées. </h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">L'Agence des services financiers (FSA), chargée de superviser le système financier japonais, envisage de rendre obligatoire la divulgation des émissions de gaz à effet de serre par les entreprises cotées à la Bourse de Tokyo, sur les scopes 1 (émissions directes), 2 (émissions indirectes liées à la consommation d’énergie) et 3 (autres émissions indirectes liées à tout le cycle de vie). L’objectif est d’accélérer les engagements de décarbonation et s’aligner sur les standards internationaux. Un comité d’étude sera créé en mars, pour soumettre un projet de loi en 2025. <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240219&ng=DGKKZO78579940Z10C24A2MM8000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 19 février.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>Des mesures environnementales pour les subventions du MAFF.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">D’ici 2027, le ministère de l'agriculture, des forêts et de la pêche (MAFF) devrait conditionner toutes ses subventions à des engagement de « mesures environnementales », par exemple en matière de décarbonation, usage raisonné des pesticides, ou encore prise en compte de la biodiversité. Certaines subventions seront concernées dès 2024. <a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO77388990Q3A231C2MM8000/?type=edition&name=paper&edition=20231230M101"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 30 décembre.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>La Métropole de Tokyo récupère du phosphore dans les eaux usées.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Le 29 janvier, le Gouvernement de la Métropole de Tokyo (TMG) a mis en service une installation de récupération du phosphore au centre d’assainissement des eaux usées. Ce projet de démonstration devrait produire environ 70 tonnes de phosphore par an, une matière première pour engrais majoritairement importée au Japon. Le TMG étudie la possibilité d’étendre l’initiative à l’ensemble du territoire national. <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240130&ng=DGKKZO78051000Z20C24A1L83000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 30 janvier</em>.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4 style="color: #006ce5; text-align: justify;">TRANSPORT</h4>
<div class="focus" style="text-align: justify;">
<h5><strong>Focus : Plan d’action pour faire face à la pénurie des chauffeurs de camion.</strong></h5>
<p>La loi de 2019 relative à la réforme des pratiques de travail, qui vise à améliorer les conditions de travail de certaines professions sujettes à de longs horaires de travail, s’appliquera aux chauffeurs de camions de transport de marchandises à partir d’avril 2024. La loi prévoit un plafond annuel de 960 heures supplémentaires, ce qui pourrait entraîner un manque de main-d’œuvre dans le secteur logistique.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Camions" src="/Articles/587eeb9f-060f-4ed9-9351-f9cf70b0843d/images/38fd44c8-132b-43e1-b261-49545a34904a" alt="Camions" width="589" height="388" /></p>
<p>Afin d’accompagner la mise en œuvre de la réforme, le ministère japonais du territoire, des infrastructures, des transports et du tourisme (MLIT) prévoit de nouvelles mesures, qui passeront par la loi. Les entreprises devront notamment produire un plan de moyen et long terme démontrant leurs efforts pour réduire le volume horaire des chauffeurs.</p>
<p>Le MLIT pourra formuler des recommandations, voire des directives, aux sociétés de transports logistiques si les efforts sont jugés insuffisants. Une amende pouvant aller jusqu’à 1 million JPY (environ 6 250 EUR) pourra être imposée en cas de manquement persistant.</p>
<p>Dans l’objectif de faire progresser les conditions de travail des chauffeurs, des dispositions seront également prises pour éviter la sous-traitance multiple, qui est fréquente dans le secteur logistique et entraine des rémunérations faibles pour les chauffeurs (selon une enquête du ministère, 74% des transporteurs routiers japonais font appel à des sous-traitants). Les entreprises ayant recours aux sous-traitants devront tenir un registre de gestion des transactions indiquant les détails des opérations confiées.</p>
<p>Les frais de services auxiliaires tels que l’emballage et le tri devront de plus être systématiquement indiqués dans le contrat. Par ailleurs, le MLIT envisage d’augmenter de 8% en moyenne le « taux de fret standard », qui indique le prix du transport en fonction de la distance et du type de camion, afin de faciliter la négociation entre les entreprises et les transporteurs, dont 99% sont des PME.</p>
<p> </p>
<p><em>Sources :</em> <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240213&ng=DGKKZO78415090T10C24A2MM0000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 13 février ; </em><a href="https://www.nikkei.com/article/DGXZQOUA01DU10R00C24A2000000/?n_cid=SPTMG002"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais) 8 février. </em></p>
</div>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>Le MLIT à l’avant-garde du déploiement des voitures autonomes.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Le ministère du territoire, des infrastructures, des transports et du tourisme (MLIT) se prépare au déploiement de voitures autonomes de niveau 4 (conduite totalement autonome lorsque les conditions sont adaptées), en améliorant les fonctions du système routier. Il présentera d’ici 2025 des standards techniques pour des capteurs installés aux intersections détectant le mouvement des véhicules et des piétons. Le MLIT envisage de présenter ces normes au sein de l'Organisation internationale de normalisation (ISO). <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240125&ng=DGKKZO77930270U4A120C2EP0000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 25 janvier. </em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>Les lignes de Keikyu fonctionnent à 100% d’électricité renouvelable. </h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Le fonctionnement des lignes de train de la compagnie privée Keikyu sera assuré, en net, à 100% par des énergies renouvelables à compter du 1<sup>er</sup> avril 2024. Après Tokyu et Seibu, ce sera la 3<sup>ème</sup> entreprise ferroviaire au Japon à décarboner son approvisionnement électrique par l’achat de certificats d’énergie non fossile émis par TEPCO Energy Partner. <a href="https://news.kotsu.co.jp/Search/20240209/fae8f647-95f5-4127-8f2c-101ff8cd2b0f?tw=%E4%BA%AC%E6%80%A5&s=%E4%BA%A4%E9%80%9A&fo=BODY&fy=2023&fm=2&fd=20&ty=2024&tm=2&td=20&si=0&mlc=20&page=1"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 9 février.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>Le Japon dépassé par la Chine sur l’exportation des véhicules.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Pour la première fois depuis 7 ans, le Japon a perdu en 2023 son titre de plus grand exportateur automobile au profit de la Chine. Selon les chiffres publiés par l’Association des constructeurs automobiles japonais le 31 janvier 2024, le Japon a exporté 4,42 millions de véhicules contre 4,91 millions pour la Chine. Le principal facteur, en plus de l’investissement par la Chine du marché russe délaissé par les Occidentaux et le Japon, est l'augmentation de 80 % des exportations chinoises de véhicules à énergies nouvelles, comprenant les véhicules électriques. Par exemple, l’entreprise BYD a produit 3,5 millions d’unités en 2023, dépassant les 2,35 millions de l’entreprise américaine Tesla. <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Automobiles/China-overtakes-Japan-in-auto-exports-with-boost-from-EVs#:~:text=TOKYO%2FGUANGZHOU%2FBEIJING%20%2D%2D%20China,overseas%20sales%20of%20electric%20vehicles."><em>Nikkei Asia</em></a><em>, 1 février.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>L’aéroport de Noto réouvre un mois après sa fermeture.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">L’aéroport de Noto (Wajima, Préfecture d’Ishikawa) a repris progressivement ses vols commerciaux le 27 janvier avec un vol aller-retour 3 fois par semaine opéré par All Nippon Airways. Les dommages causés par le séisme du 1<sup>er</sup> janvier dans la péninsule avaient causé sa fermeture pendant presque 1 mois. Le premier vol depuis l’aéroport d’Haneda (Tokyo) a transporté 62 habitants et volontaires pour la reconstruction. <a href="https://japannews.yomiuri.co.jp/society/noto-peninsula-earthquake/20240127-164952/#:~:text=Commercial%20flight%20operations%20resumed%20at,from%20Haneda%20Airport%20to%20arrive."><em>The Yomiuri Shimbun</em></a><em>, 27 janvier.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5> Le MLIT cherche à prévenir la pénurie de pilotes attendue dès 2030. </h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Le ministère du territoire, des infrastructures, des transports et du tourisme (MLIT) a pour objectif d’attirer 60 millions de touristes au Japon d’ici 30 ans, ce qui nécessite entre 400 et 700 nouveaux pilotes d’avion par an (contre 265 en 2021). De plus, 40% des actuels 7000 pilotes au Japon ayant plus de 50 ans, une vague de départs est attendue dans environ 10 ans. Pour faire face à ces besoins, le MLIT a entamé de réduire le temps de formation pour la promotion des commandants de bord, de relever la limite d’âge maximal des pilotes et prévoit d’accroitre les quotas des écoles d’aviation. <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240219&ng=DGKKZO78577340Y4A210C2CM0000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 19 février.</em></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4 style="color: #006ce5; text-align: justify;">INFRASTRUCTURES ET VILLES</h4>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>Retards sur les pavillons de l'Exposition universelle 2025.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Le 16 février, l’Association Japonaise pour l’Exposition universelle 2025 a repoussé le délai pour l'achèvement des pavillons construits par les participants étrangers de juillet à octobre 2024. La cinquantaine de pays ayant choisi de construire leur propre pavillon fait face à des retards en raison du coût élevé des matériaux et de la main-d'œuvre. 36 pays seulement ont trouvé un entrepreneur et seuls cinq pavillons sont en cours de construction. L'organisateur prévoit d'achever la vérification des bâtiments d'ici janvier 2025, avant l’ouverture en avril. <a href="https://mainichi.jp/english/articles/20240216/p2g/00m/0na/051000c#:~:text=OSAKA%20(Kyodo)%20%2D%2D%20The%20organizer,high%20material%20and%20labor%20costs."><em>Mainichi</em></a><em>, 16 février.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>La difficile gestion des déchets liés au tremblement de terre.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Le séisme qui a secoué la péninsule de Noto le 1<sup>er</sup> janvier, soulève l’enjeu de la gestion des déchets liés aux désastres. Il est estimé qu’il y a plus de 800 000 tonnes de déchets suite au séisme dans la Préfecture d’Ishikawa, dont 80% concentrés au nord de la préfecture. Un mois après le séisme, la gestion de ces déchets fait face à des retards, bloquant encore les routes et entravant la reconstruction. Les autorités rencontrent des difficultés d’identification de sites de stockage temporaire des déchets adéquats et de sécurisation des routes, avec des moyens humains et financiers limités et mobilisés sur divers enjeux de l’après-séisme. <a href="https://www.asahi.com/ajw/articles/15154993"><em>The Asahi Shimbun</em></a><em>, 8 février</em><em> ; </em><a href="https://japannews.yomiuri.co.jp/editorial/yomiuri-editorial/20240205-166964/"><em>The Yomiuri Shimbun</em></a><em>, 5 février.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>Le MLIT innove pour anticiper les risques liés aux inondations.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Le Ministère du territoire, des infrastructures, du transport et du tourisme (MLIT) développe un système de modélisation numérique pour prédire les dommages causés par la crue des grands fleuves nationaux. Une technologie permettant de visualiser l’étendue de la submersion en trois dimensions sera mise en service en 2025 afin de soutenir la prévention des risques d’inondation par les collectivités locales et les entreprises. <a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO77384850Z21C23A2PE8000/?type=edition&name=paper&edition=20231230M101"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 30 décembre.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>Le gouvernement répond aux freins à la rénovation des copropriétés.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Un comité du ministère de la justice a élaboré un projet de révision de la loi sur les copropriétés, afin d’assouplir les conditions nécessaires à leur reconstruction ou leur rénovation. Le projet de loi modifiera les règles de vote en copropriété pour permettre de ne pas compter les copropriétaires absents. Actuellement les copropriétaires absents sont comptabilisés en tant que votes négatifs dans les assemblées de copropriétaires, mais le vieillissement de la population augmente l’absentéisme et les travaux ne peuvent souvent pas être décidés. Le projet prévoit aussi d’alléger les règles de majorité s’agissant de rénovations pour la résistance au séisme, les murs extérieurs, la prévention des incendies ou encore les infrastructures d’eau et d’évacuation. Il prévoit également la possibilité de demander l’expulsion de locataires n’ayant pas quitté leur logement 6 mois après une injonction de départ pour travaux. <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240117&ng=DGKKZO77711220W4A110C2EP0000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 17 janvier.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>Le MLIT tente d’accélérer la rénovation des infrastructures.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">La rénovation des infrastructures vieillissantes par les collectivités, en particulier dans les zones rurales, accumule des retards. Le ministère du territoire, des infrastructures, des transports et du tourisme (MLIT) va encourager la coopération entre les collectivités locales pour accélérer la rénovation des infrastructures et prévenir les désastres. 11 projets modèles ont été sélectionnés et vont faire l’objet de contrôles et de réparations, en collaboration entre plusieurs collectivités locales afin d’optimiser les ressources humaines et financières. <a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO77397170R31C23A2NN1000/?type=edition&name=paper&edition=20240101M101"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 1 janvier</em><em> ; </em><a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240111&ng=DGKKZO77562860Q4A110C2EP0000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 11 janvier.</em></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4 style="color: #006ce5; text-align: justify;">ET AUSSI... </h4>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>Un drone sous-marin pour la recherche de terres rares.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Afin de renforcer la recherche sismique et l’exploration pour les terres rares, le gouvernement japonais développe un drone sous-marin national pouvant atteindre 7000m de profondeur, qui serait opérationnel en 2025. Ce sont actuellement des drones américains qui sont utilisés, le seul appareil national disponible ne pouvant descendre qu’à 4000m. En pouvant aller plus profond, ce nouveau drone permettrait de couvrir 98% de la Zone Economique Exclusive (ZEE) japonaise. <a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO77393170R31C23A2MM8000/?type=edition&name=paper&edition=20231231M101"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 31 décembre</em><em>.</em></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<div class="focus">
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p><strong>Rédaction</strong><strong> </strong><strong>:</strong> <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP/energie-environnement-transport-construction">Pôle développement durable</a> du <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP">SER de Tokyo</a> (<a href="https://www.linkedin.com/in/rcardinet/">R. Cardinet</a>, <a href="https://www.linkedin.com/in/manon-rolandone-047482168/">M. Rolandone</a>, M. Yôda)</p>
<p><strong>Abonnez-vous</strong><strong> </strong><strong>:</strong> <a href="mailto:sustainabledevelopment.tokyo@dgtresor.gouv.fr">sustainabledevelopment.tokyo@dgtresor.gouv.fr</a></p>
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<p>Tous droits de reproduction réservés, sauf autorisation expresse du Service économique régional de Tokyo (adresser les demandes à : <a href="mailto:tokyo@dgtresor.gouv.fr">tokyo@dgtresor.gouv.fr</a>). Les informations présentées dans cette revue d'actualité sont identifiées par le pôle développement durable du SER de Tokyo. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<p><strong>Crédits photos</strong></p>
<ul>
<li><a href="https://pixabay.com/fr/photos/renouvelable-%C3%A9nergie-environnement-1989416/">Seagul/Pixabay.com, </a><a href="https://pixabay.com/fr/service/license-summary/">Pixabay Content License</a></li>
<li><a href="https://flickr.com/photos/12549501@N06/4768670377">Morgan/Flickr.com </a>(image recadrée), <a href="https://creativecommons.org/licenses/by/2.0/">licence Creative Commons cc-by-2.0</a></li>
<li><a href="https://pixabay.com/fr/photos/camions-mont-fuji-japon-4385145/">Solihinkentjana/Pixabay.com </a>(image recadrée), <a href="https://pixabay.com/fr/service/license-summary/">Pixabay Content License</a></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong>Taux de change utilisé dans cette édition : </strong>1 JPY = 0,006251 EUR</p>
</div>a3f6fbf2-d16e-4e68-a271-4d4503040377Les dépendances des économies émergentes à la croissance ChinoiseLes économies émergentes, plus particulièrement les pays asiatiques et exportateurs de matières premières, sont particulièrement exposées au ralentissement structurel de la croissance chinoise, en raison de leurs fortes dépendances à la Chine sur le plan commercial et financier (prêts, IDE). Elles devraient ainsi être affectées par la baisse de la demande chinoise et ses effets sur les prix des matières premières, ainsi que par la réduction progressive des financements chinois, déjà à l’œuvre. 2024-01-30T00:00:00+01:00<p>La Chine est désormais le 1er marché à l'export de nombreux pays émergents : sa part moyenne dans les exportations des pays émergents est passée de 4 % en 2002 à 12 % en 2022. Le développement du tourisme international chinois crée également de nouvelles dépendances, plus particulièrement pour les pays asiatiques.</p>
<p>La dépendance des émergents à la Chine est également financière, à travers des prêts commerciaux et souverains. Les principaux secteurs (énergie, mines, transport) et régions (Asie et Afrique pour près de 60 % des prêts) récipiendaires reflètent les priorités stratégiques chinoises notamment en matière d'approvisionnement. Les flux d'investissement directs étrangers (IDE) chinois totaux restent modestes par rapport aux prêts, mais représentent une part importante des stocks d'IDE de plusieurs pays (Pakistan, Angola, Afrique du Sud, Thaïlande).</p>
<p>Le ralentissement de la croissance chinoise à moyen terme (de 8 % à 4 % selon le FMI) affectera les économies émergentes via deux principaux canaux. Sur le plan commercial, le ralentissement chinois se traduira par une baisse de sa demande interne et de ses importations, mais aussi par des effets prix et volume sur les matières premières. Sur le volet financier, il contribuera à la poursuite de la baisse des financements chinois (prêts et IDE) à destination des économies émergentes, entamée depuis 2015 (cf. Graphique), et à leur recentrage géographique et sectoriel, d'ailleurs déjà reflété par les mutations du discours officiel concernant la<em> Belt and Road Initiative</em> (BRI). Les pays asiatiques et les pays exportateurs de matières premières seraient les plus exposés au ralentissement structurel de la Chine en raison de leurs liens commerciaux étroits avec la Chine.</p>
<p> </p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/a3f6fbf2-d16e-4e68-a271-4d4503040377/images/c42fadbe-1dc8-4146-8093-50913b932c16" alt="Visuel 1 TE-336" /></p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/a3f6fbf2-d16e-4e68-a271-4d4503040377/files/80a301cc-f9d3-4422-a059-14544c555070" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 336>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Dumond J., Landais M. et Offret P. (2018), « <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/10/11/tresor-eco-n-229-les-nouvelles-routes-de-la-soie" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Les nouvelles routes de la soie</a> », <em>Trésor-Éco</em>, n° 229.</strong></li>
<li><strong> International Monetary Fund (IMF). 2023. “<a href="https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&ved=2ahUKEwiswe-cyNeDAxViTKQEHbkFBKIQFnoECBsQAQ&url=https%3A%2F%2Fwww.imf.org%2F-%2Fmedia%2FFiles%2FPublications%2FREO%2FAFR%2F2023%2FOctober%2FEnglish%2Fchina-note1.ashx&usg=AOvVaw3sGtF_y6SueK_zyF1JBizp&opi=89978449" target="_blank" rel="noopener noreferrer">At a Crossroads: Sub-Saharan Africa’s Economic Relations with China</a>” <em>In Regional Economic Outlook: Sub-Saharan Africa—Light on the Horizon? Washington</em>, DC, October.</strong></li>
<li><strong> OCDE (2023), “<a href="https://www.oecd-ilibrary.org/economics/oecd-economic-outlook/volume-2023/issue-1_1f628002-en" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Interim Report September 2023: Confronting Inflation and Low Growth</a>”, <em>OECD Economic Outlook</em>. </strong></li>
<li><strong> Morvillier F., Perego E. (2023), « <a href="https://theconversation.com/la-chine-principal-creancier-mondial-une-fragilite-de-plus-pour-les-pays-emergents-et-en-developpement-209983" target="_blank" rel="noopener noreferrer">La Chine principal créancier mondial, une fragilité de plus pour les pays émergents et en développement</a> », CEPII.</strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>
<h4>+ S’abonner à la collection Trésor-Éco : <a href="https://login.newsletter-dgtresor.fr/users/subscribe/js_id/78ml/id/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">bit.ly/Trésor-Eco</a></h4>3d76634f-f469-43f7-b303-7d1ee0bae71fWestminster & City News N°3 - du 15 au 22 janvier 2024chapeau2024-01-26T00:00:00+01:00<p style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px;"> <br /><span style="color: #3808ca; font-size: 16px;"><strong>Actualités macroéconomiques</strong></span><br /> </p>
<ul>
<li><span style="font-family: Arial, helvetica, sans-serif;">Le marché du travail britannique poursuit doucement son relâchement. </span></li>
<li>Le gouvernement s’engage en faveur de baisses d’impôts avant les prochaines élections. </li>
</ul>
<p><br /><span style="color: #3808ca;"><strong>Actualité commerciale</strong></span><br /> </p>
<ul>
<li>Le secrétaire d’État en charge de l’Asie du Sud auprès du ministère des affaires étrangères, Tariq Ahmad of Wimbledon, s’est rendu en Inde. </li>
<li>Le gouvernement publie sa stratégie sur les chaines d’approvisionnement et les importations critiques. </li>
<li>La chambre de commerce britannique (BCC) publie un rapport à l’occasion des trois ans de la signature de l’Accord de commerce et de coopération avec l’Union européenne. </li>
<li>L’unité d’évaluation des subventions de l’Autorité de la concurrence britannique (Subsidy Advice Unit) se prononcera sur les aides accordées par le ministère des entreprises et du commerce (DBT) à BMW UK et à Tata Steel. </li>
<li>Le travailliste John Hutton a été nommé à la tête d’un nouvel organisme chargé de représenter les investisseurs dans les programmes Private Finance Initiative. </li>
<li>Six nouvelles désignations sont réalisées au titre du régime de sanctions de lutte contre le terrorisme. </li>
</ul>
<p> <br /><span style="color: #3808ca;"><strong>Actualité financière </strong></span><br /> </p>
<ul>
<li>Les gestionnaires d’actifs britanniques font face à une baisse marquée et soutenue de leurs actifs sous gestion sur le dernier trimestre de 2023. </li>
<li>Les rendements des obligations souveraines britanniques connaissent leur pire mois depuis mai 2023. </li>
<li>Le rendement des obligations souveraines britanniques de long terme a connu dans les premiers jours de janvier une hausse plus importante que les titres de maturité équivalente émis par la France et les Etats-Unis.</li>
<li>La chambre des Lords met en place une nouvelle commission afin de suivre l’activité des régulateurs financiers dont les pouvoirs ont été significativement renforcés à la suite du Brexit. </li>
<li>Le régulateur de l’audit des entreprises (Financial Reporting Council) a opéré un allègement de son code de gouvernance en vue de stimuler la compétitivité du secteur financier britannique. </li>
<li>Le Chancelier J. Hunt convoque une réunion avec les dirigeants des principales banques britanniques qui aura pour objet la décote de leurs titres et la compétitivité de la place boursière de Londres. </li>
<li>Le nombre d’offres d’emplois à Londres dans le secteur financier s’est contracté de plus de 40% sur les derniers mois de 2023. </li>
<li>La Banque d’Angleterre (BoE) publie son enquête trimestrielle adressée aux banques commerciales sur les conditions de crédit pour le quatrième trimestre 2023, qui indique un potentiel redressement du marché immobilier résidentiel. </li>
</ul>
<p><span style="color: #ffd700; font-size: 18px;"><strong>Fait marquant : l’inflation britannique connait un soubresaut en décembre, à 4,0%, après 3,9% le mois précédent. </strong></span></p>3b8f80ec-1ee2-4d48-a9a9-c03ad837e865Rapport économique France-Italie 2023Une relation privilégiée entre l'Italie et la France2023-12-05T00:00:00+01:00<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="FR" src="/Articles/3b8f80ec-1ee2-4d48-a9a9-c03ad837e865/images/2c481133-c1d0-42ea-b577-d307434b14a2" alt="FR" /><br /><img class="marge" title="sommaire" src="/Articles/3b8f80ec-1ee2-4d48-a9a9-c03ad837e865/images/d7cedc58-4078-4af6-ad9f-4136b83fe52b" alt="sommaire" /></p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="IT" src="/Articles/3b8f80ec-1ee2-4d48-a9a9-c03ad837e865/images/da381abc-2c5e-45ee-a48a-ad723a6699bf" alt="IT" /></p>ac64283b-6ae0-4e44-9e20-20b629f14c9aEnquête : cartographie des investissements européens en Jordanie------------------ Survey: EU Investment Mapping ------------------2023-11-27T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;">L'Union européenne (UE), ses États membres et la <em>Jordan European Business Association</em> (JEBA) organiseront la première conférence commerciale UE-JO au premier semestre de 2024. Un exercice de cartographie est réalisé en amont afin de mieux connaître le tissu des entreprises européennes en Jordanie.</p>
<p style="text-align: justify;">Cette enquête doit permettre d'élaborer le programme de la conférence et d'attirer de nouveaux investisseurs européens dans le Royaume. L'enquête <a href="https://ec.europa.eu/eusurvey/runner/EUinvestmentinJordan">https://ec.europa.eu/eusurvey/runner/EUinvestmentinJordan</a> prend 5 minutes. Vos réponses sont confidentielles, conformément à la législation européenne sur la protection des données. Nous vous remercions de votre soutien.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><em>The European Union (EU), the EU Member States and the Jordan European Business Association (JEBA) are organising the <strong><span style="text-decoration: underline;">1<sup>st</sup> EU-JO Business Conference</span></strong> for the first semester of 2024. A mapping exercise is performed ahead of the conference in order to understand the European landscape in Jordan. The number of responses will help us fine tune a smart agenda for the conference and attract further European investors. The survey <a href="https://ec.europa.eu/eusurvey/runner/EUinvestmentinJordan">https://ec.europa.eu/eusurvey/runner/EUinvestmentinJordan</a> takes 5 minutes. Your replies are confidential as per EU data protection law. Thank you for your support</em>.</p>
<p> </p>cf812791-1c51-43f8-805a-be3a1e05312dBrèves de l'ASEAN semaine 47 (2023)FAITS SAILLANTS : Thaïlande : ralentissement de la croissance au T3-23 à 1,5% en g.a. | Singapour : l’inflation repart à la hausse en octobre à 4,7% | Vietnam : deux cabinets d’avocats américains lancent des enquêtes visant VinFast2023-11-24T00:00:00+01:00<p><img class="sans-marge" title="b" src="/Articles/cf812791-1c51-43f8-805a-be3a1e05312d/images/e4551e76-cb33-41ae-8122-4f7734168660" alt="b" /></p>
<p><img class="sans-marge" title="f" src="/Articles/cf812791-1c51-43f8-805a-be3a1e05312d/images/670d1ee8-685e-4ccb-8e17-c48d967df4db" alt="f" /></p>
<blockquote>
<h1 style="text-align: justify;">Région</h1>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>2024 : perspectives de croissance mitigées</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La croissance économique en Asie du Sud-Est pourrait s'améliorer en 2024, mais l’instabilité caractérisant actuellement la conjoncture régionale devrait se traduire par des situations différentes selon les pays. Alors que le FMI estime la croissance de Singapour en 2024 à 2,1% (1 à 3% selon les autorités), après environ 1% en 2023. Des facteurs externes, tels que le ralentissement de la croissance en Chine et dans les grandes économies, pourraient influencer à la baisse ces perspectives. Singapour (1,1%), la Thaïlande (1,5%) et l'Indonésie (4,9%) ont enregistré au troisième trimestre 2023 des taux de croissance au ralenti, tandis que la Malaisie (3,3%), les Philippines (5,9%) et le Vietnam (5,3%) ont affiché de meilleures performances. HSBC prévoit une croissance collective de 4,6% pour les six principales économies de l'ASEAN en 2024, avec des variations individuelles de 2,4% à 6,3%. L'inflation devrait par ailleurs diminuer à 2,6% en 2024 sur l’ensemble de la zone, selon l'AMRO.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="sans-marge" title="g" src="/Articles/cf812791-1c51-43f8-805a-be3a1e05312d/images/658bca4c-0936-44a8-9b70-f570d91c3d96" alt="g" width="441" height="372" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Forte exposition de l’ASEAN à la hausse mondiale des températures</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’Asie du Sud-Est a été particulièrement touchée par les températures records enregistrées en 2023. L'impact du changement climatique sur la santé est déjà grave, avec une augmentation des décès et des maladies liées. Les températures extrêmes entraînent une augmentation des cas de dengue et de malaria en Thaïlande et en Malaisie. De plus, la pollution de l'air est responsable de 4 M de décès prématurés chaque année dans la région Asie-Pacifique. Le premier sommet ministériel de la santé de la COP28 à Dubaï rassemblera des ministres de la Santé de plus de 50 pays pour discuter des effets du changement climatique sur la santé. A noter que moins de 0,5% des financements climatiques multilatéraux sont alloués à des projets de santé. Par ailleurs, bien que les contributions nationales déterminées (CND) des pays de l’ASEAN aient été réhaussées ces dernières années, des études montrent qu'elles ne sont pas suffisantes pour atteindre les objectifs de décarbonation. Seul un nombre limité de pays de la région a introduit un système de taxe carbone à ce jour, à des niveaux encore faibles en termes de comparaison internationale.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="sans-marge" title="s" src="/Articles/cf812791-1c51-43f8-805a-be3a1e05312d/images/98cd4d42-d44c-4588-9864-c015737c2a13" alt="s" width="404" height="420" /></p>
<blockquote>
<h1 style="text-align: justify;">Indonésie</h1>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Maintien du taux directeur </strong></p>
<p style="text-align: justify;">Lors de sa dernière réunion de politique monétaire du 23 novembre, la banque centrale indonésienne a décidé de maintenir son taux directeur à 6,0%. Pour mémoire, Bank Indonesia l’avait relevé le 19 octobre dernier de 25 pdb, après l’avoir maintenu pendant huit mois, afin de soutenir la roupie, qui s’était dépréciée d’environ 8,0% par rapport au dollar américain depuis mai. Depuis, la devise a repris près de 2,0% par rapport au billet vert, à un niveau correspondant à une modeste dépréciation de 0,04%, par rapport à fin décembre 2022. L’appréciation récente de la roupie s’explique par les entrées de capitaux étrangers sur les marchés financiers nationaux, conformément à la perception positive des investisseurs concernant les perspectives économiques nationales prometteuses, ainsi qu’au maintien de la stabilité et à des rendements attractifs sur les actifs financiers locaux, malgré la persistance d’une grande incertitude sur les marchés financiers mondiaux.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Amélioration de la balance des paiements au T3 2023</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le déficit de la balance des paiements s’est réduit au T3 2023, à 1,5 Md USD, contre 7,4 Mds USD au T2. Cette amélioration a été permise par une contraction du déficit courant ainsi que la réduction du déficit du compte de capital et financier. Ainsi, le déficit courant était de 0,9 Md USD (0,2% du PIB) au T3 2023, contre 2,2 Mds USD (0,6% du PIB) au cours du trimestre précédent. Cela fait suite à une amélioration de la balance commerciale dont l’excédent atteignait 7,8 Mds USD au T3 2023. Surtout, le compte de capital et financier a enregistré un déficit de 0,3 Md USD (0,1% du PIB), bien en-deçà du déficit de 4,8 Mds USD (1,4% du PIB) du T2 2023, en raison d’entrées de capitaux étrangers sous la forme d’investissements de portefeuille, enregistrant un afflux net de 2,6 Mds USD au 21 novembre 2023. Par conséquent, la position des avoirs de réserve à la fin du mois de septembre 2023 est restée élevée à 134,9 Mds USD, soit l’équivalent de 6 mois d’importations et du service de la dette extérieure publique, ce qui est bien au-dessus de la norme internationale d’adéquation de trois mois d’importations. Les autorités indonésiennes anticipent un compte courant proche de l’équilibre, maintenu dans la fourchette d’un excédent de 0,4% à un déficit de 0,4% du PIB en 2023. Les autorités s’attendent par ailleurs à une amélioration de la performance de la balance des paiements en 2024, soutenue par les entrées de capitaux étrangers, conformément aux perspectives économiques encourageantes.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="sans-marge" title="c" src="/Articles/cf812791-1c51-43f8-805a-be3a1e05312d/images/d535a5b4-2d75-4f49-8e7f-35702e385bd4" alt="c" width="477" height="310" /></p>
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<h1 style="text-align: left;">Malaisie</h1>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Légère hausse de l’excédent courant et de la dette extérieure au 3ème trimestre</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La balance des paiements enregistre une légère augmentation de l’excédent des transactions courantes au 3e trimestre pour s’établir à environ 2,0 Mds USD, soit 2,0% du PIB (2,1% au T2). Cette amélioration s’explique principalement par une hausse de 10,9% (en variation trimestrielle, v.t.) du solde, structurellement excédentaire, des échanges de biens et la poursuite de la réduction du déficit des services (8,5%). Le compte financier présente 3,2 Mds USD d’entrées nettes après cinq trimestres consécutifs de sorties de capitaux, mais principalement du fait des autres investissements (7,5 Mds USD), qui incluent les prêts interbancaires. La dette extérieure augmente à 69% du PIB (267 Mds USD, +3,2% en v.t.) contre 67,1% au T2 2023 mais reste soutenable selon la banque nationale malaisienne. Les réserves de change, bien que réduites à 110,1 Mds USD fin septembre (-1,8% en v.t.), permettent de couvrir la dette extérieure de court terme et de financer 5,1 mois d’importations. Le stock des investissements directs étrangers (IDE) entrants en Malaisie continue quant à lui de s’accroître, atteignant 202,6 Mds USD au T3 (+1,6% v.t.).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Annonce de 14 Mds USD de promesses d’investissements américains sur 10 à 15 ans</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Malaisie a annoncé avoir collecté plus 14,0 Mds USD de promesses d’investissements américains sur 10 à 15 ans à l’occasion du déplacement du Premier ministre aux Etats-Unis pour la réunion des dirigeants économiques de l’APEC, du 14 au 17 novembre. Selon le communiqué de l’agence pour les investissements malaisienne MIDA, sur ce montant, 12,1 Mds USD sont issus des rencontres du Premier ministre avec les grandes entreprises de la Tech tels que Google, Microsoft, TikTok et Enovix, dont le projet d’investissement de 1,2 Md sur 15 ans pour la construction d’une usine de fabrication de batteries avait été annoncé le 16 novembre. Le restant (1,8 Md USD) concerne les sociétés américaines Abbott Laboratories et Hematogenix, (pharmaceutique), Mondelez International (agroalimentaire), Amsted Rail (ferroviaire), PerkinElmer (matériel de mesure scientifique), Ford Motor Company, Boeing, Amazon Web Services et Lam Research (équipements pour l’industrie des semiconducteurs).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Des mesures pour faciliter les investissements et les échanges commerciaux</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministère du Commerce international et de l’Investissement (MITI) a annoncé la création auprès de MIDA de l’Invest Malaysia Facilitation Centre (IMFC), guichet unique destiné à faciliter et accélérer les investissements dans le pays. Le gouvernement a par ailleurs décidé d’étendre, à partir du 1er janvier 2024, à l’ensemble des ports dépendant de l’administration fédérale, les dispositions limitant à 3 jours les délais d’examen des conteneurs maritimes déjà en vigueur à Port Klang, à l'exception de ceux nécessitant une inspection plus approfondie.</p>
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<h1 style="text-align: justify;">Singapour</h1>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Révision à la hausse de la croissance au T3 2023</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministère du Commerce et de l’Industrie (MTI) a révisé à la hausse la croissance du troisième trimestre 2023, à 1,4% par rapport en v.t., dépassant les estimations initiales. La croissance du PIB pour les trois premiers trimestres de l'année s'établit à 0,7%, incitant le gouvernement à affiner ses prévisions pour l'ensemble de l'année à environ 1%, par rapport à la fourchette précédente de 0,5% à 1,5%. Pour 2024, une accélération de la croissance est prévue entre 1% et 3%. Malgré les risques liés aux coûts d'emprunt mondiaux élevés, à la volatilité des prix de l'énergie et au rythme de la reprise en Chine, Singapour reste anticipe de bonnes performances dans le secteur du tourisme et une amélioration dans la production industrielle et du commerce, soutenus par la demande mondiale d'électronique.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="sans-marge" title="g" src="/Articles/cf812791-1c51-43f8-805a-be3a1e05312d/images/fe5374f3-4a7c-48b9-8928-d6560222072a" alt="g" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Hausse de l’inflation en octobre</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L'inflation globale est passée à 4,7% en octobre par rapport à 4,1% en septembre, reflétant la hausse de l'inflation sous-jacente et des prix des transports privés. Après 5 mois de réduction, l'inflation sous-jacente est également repartie à la hausse, à 3,3% en glissement annuel (g.a.), dépassant les 3,0% de septembre. Cette hausse est principalement due à une augmentation des coûts de l'électricité et du gaz, ainsi qu'à une inflation accrue des services et des biens de consommation courante. Les prix mondiaux du pétrole connaissent une volatilité récente, chutant fortement ces dernières semaines après avoir augmenté plus tôt, tandis que les prix mondiaux des denrées alimentaires et des biens manufacturés continuent à se modérer. Ces facteurs, combinés aux effets de la politique de change singapourienne, devraient atténuer davantage les pressions sur les coûts d'importation. Sur le plan national, les coûts unitaires de la main-d'œuvre devraient augmenter à un rythme plus lent.</p>
<p style="text-align: center;"> <img class="sans-marge" title="i" src="/Articles/cf812791-1c51-43f8-805a-be3a1e05312d/images/1688b1da-9c47-4232-b18b-e5e831d7b626" alt="i" width="645" height="306" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Un nouveau régime de filtrage des investissements en discussion au Parlement</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Un nouveau projet de loi, le "Significant Investments Review Bill," a été présenté au Parlement singapourien le 6 novembre 2023. Le régime s'appliquera tant aux investisseurs locaux qu'étrangers, cherchant à équilibrer les intérêts de sécurité nationale avec l'attractivité de Singapour pour les investisseurs étrangers. Seules les entités « cruciales » pour la sécurité nationale de Singapour seront placées sous ce nouveau régime et réglementées, plutôt que d'adopter une approche sectorielle complète. Le projet de loi complète la législation sectorielle existante, étendant son champ aux entités des secteurs tels que la banque, l'assurance, les télécommunications et les services publics. Les entités non désignées mais agissant contre les intérêts de sécurité nationale peuvent également voir leurs transactions examinées.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Family offices : délai de création allongé à 18 mois en raison d'un contrôle plus strict</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’attente pour la création d'une family office à Singapour s'est allongé jusqu'à 18 mois, les investisseurs devant être en conformité avec une nouvelle réglementation plus stricte mise en place par la MAS en juillet 2023. Celle-ci fixe notamment la taille minimale des fonds à 20 M SGD. Au moins 200 000 SGD doivent également être investis chaque année dans des entreprises locales, telles que des start-ups, ou dans la bourse de Singapour. La MAS estime que les family offices détenaient environ 67,1 Mds USD (90 Mds SGD) d'actifs à la fin de l'année 2021.</p>
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<h1 style="text-align: justify;">Vietnam</h1>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Augmentation du seuil relatif aux transactions devant faire l’objet de déclaration auprès de la SBV</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Dans le cadre de la réglementation de lutte contre le blanchiment d’argent, les transactions de plus de 400 M VND (16 700 USD) devront être déclarées à la Banque d’Etat du Vietnam (SBV) à compter du 1er décembre 2023. Ce seuil était fixé à 300 M VND depuis 2013. Les entités concernées incluent les institutions financières (banques, sociétés intermédiaires de paiement, agences boursières, etc.) et les acteurs non financiers spécifiés par la loi anti-blanchiment (sociétés actives dans des jeux d'argent, des jeux en ligne, de loterie ; sociétés dans le secteur immobilier - sauf activités de location, relocation et de conseils, etc).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Deux cabinets d'avocats américains enquêtent sur VinFast</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les cabinets d’avocats américain spécialisés dans les actions collectives, Robbins Geller Rudman & Dowd LLP et Pomerantz ont annoncé les 17 et 19 novembre 2023, respectivement, le lancement d’enquêtes visant le constructeur automobile vietnamien, VinFast. L’enquête de Robbins Geller Rudman & Dowd LLP porte sur des déclarations potentiellement trompeuses de la part du groupe et de certains de ces dirigeants ainsi que sur la possibilité que ces derniers aient omis de communiquer certaines informations aux investisseurs. Celle de Pomerantz porte sur la possibilité que le groupe ou ses dirigeants se soient rendus coupables de fraude en matière de valeurs mobilières ou aient commis d’autres pratiques commerciales illégales. Pour rappel : fondé en 2017 par VinGroup, premier conglomérat privé du pays, VinFast (11 300 unités vendues au S1 2023) est coté au Nasdaq depuis août 2023. Le directeur juridique de VinGroup a réagi en déclarant que le groupe s’était préparé à de possibles recours, qu’il estime être une pratique courante aux Etats-Unis. Cet incident représente un nouveau coup dur pour le groupe, dont l’implantation commerciale aux Etats-Unis a été émaillée de nombreuses difficultés : rappel de l’ensemble des 999 véhicules envoyés dans le pays en décembre 2022 du fait de défaillances techniques ; accusation de publicité mensongères quant à l’autonomie de ses véhicules ; retard pris dans la construction de l’usine du groupe en Caroline du Nord, etc. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le géant chinois de la distribution Alibaba acquière une participation minoritaire au capital du détaillant de cosmétiques et de produits de beauté, Hasaki</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Cet opération, réalisée par l'intermédiaire de son unité Alibaba International Digital Commerce Group (AIDC – exploitant notamment les plateformes de commerce en ligne Alibaba.com, AliExpress, Lazada, etc.), concerne le détaillant de cosmétiques et de produits de beauté, Hasaki. Fondée en 2016 à Danang, Hasaki exploite actuellement plus de 140 magasins et cliniques au Vietnam. En sus de son réseau de magasins physiques, Hasaki exploite une plateforme de vente en ligne. En novembre 2023, l’entreprise comptait 3,8 M membres dont 750 000 acheteurs mensuels. Le secteur de la beauté et des soins personnels est l'un des segments de consommation ayant la croissance la plus rapide au Vietnam, avec une taille de marché totale de 2,2 Mds USD et un taux de croissance annuel de 7%. Hasaki vise 35% des parts du marché vietnamien d’ici 2027. Le groupe Alibaba est déjà présent depuis 2021 dans le secteur de la distribution au Vietnam via sa participation au capital de The CrownX, filiale du groupe Masan, à hauteur de 5,5%. Le montant de la participation au capital de Hasaki n’a pas été dévoilé.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le ministère de l’Environnement et des Ressources naturelles (MoNRE) définit des critères pour un label écologique visant les emballages plastiques</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les emballages plastiques concernés incluent les sacs et les films utilisés pour emballer, couvrir, stocker et protéger les produits, les biens et les marchandises, dans les secteurs domestique ou industriel, agricole et de la construction. Le label écologique comprend quant à lui les emballages en plastique biodégradable et les emballages en plastique respectueux de l'environnement, principalement composés de polyéthylène (PE) ou de polypropylène (PP). Les critères pour l'obtention du label écologique incluent des exigences telles que la fabrication des produits dans des installations respectueuses de l'environnement et conformes aux lois de protection de l'environnement en vigueur. Trois critères spécifiques concernent les matériaux, les substances et les combustibles ; les caractéristiques techniques et les limites admissibles des paramètres de pollution dans le produit ; et la récupération, le recyclage, le traitement et l'élimination. Pour rappel, le décret sur la mise en œuvre de la loi sur la protection environnementale (2022) devrait être appliqué à partir du 1er janvier 2024, 2025 ou 2027 en fonction du produit considéré (responsabilité étendue du producteur ou REP). Cela entrainera une responsabilité des producteurs et importateurs quant au recyclage, à la collecte et au traitement des déchets ; l’impact se fera principalement sur les emballages en plastique, notamment les bouteilles en PET, le PSE, le PSP, le PVC, aluminium, films plastiques, verre, etc.</p>
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<h1 style="text-align: justify;">Thaïlande</h1>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Ralentissement de la croissance du PIB au T3 2023</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La croissance du PIB a de nouveau ralenti au T3 2023, atteignant 1,5% g.a. après 1,8% au T2 et 2,6% au T1. Sur les 9 premiers mois de l’année, le PIB croît de 1,9%. Cette décélération s’explique surtout par la détérioration continue de la croissance industrielle qui demeure négative pour le quatrième trimestre consécutif (-4,0% au T3 après - 3,2% au T2, -3,0% au T1 et -5,0% au T4 2022), affectée par la diminution persistante des exportations de biens en valeur (-3,1% au T3 après -5,7% au T2 et -6,4% au T1), en particulier de produits informatiques et électroniques qui se révèlent de plus en plus inadaptés à la demande mondiale (popularité croissante des disques électroniques au détriment des disques durs). La croissance reste néanmoins tirée par la robustesse de la consommation domestique privée (+ 8,1% au T3 contre +7,8% au T2 et + 5,8% au T1), stimulée par les ventes de service (+4,9%), en particulier d’hôtellerie et de restauration (+14,9%) qui bénéficient de la reprise continue du tourisme international (7,1 M de touristes étrangers au T3 contre 6,4 M au T2 et 6,5 M au T1, soit 20 M sur les 9 premiers mois de l’année). Quant à la dynamique des investissements, celle-ci demeure mitigée, avec des investissements privés qui accélèrent légèrement (+2,8% au T3 après +2,0% au T2), portés par les investissements étrangers, mais des investissements publics en berne (-2,6% après -1,1%), ce qui s’explique en partie par l’instabilité politique qui a suivi les élections générales du 14 mai dernier (le nouveau gouvernement n’ayant été nommé que début septembre). Sur l’ensemble de l’année 2023, le NESDC a revu sa prévision de croissance du PIB à la baisse (+2,5%, soit le bas de la fourchette des 2,5% à 3,0% anticipés précédemment) et prévoit pour 2024 une croissance comprise entre 2,7 et 3,7%. Cette dernière projection ne tient pas compte néanmoins des mesures d’incitation à la consommation annoncées par l’actuel gouvernement, notamment la mise en place d’un portefeuille numérique, à la différence des dernières prévisions de la Banque centrale (+4,4% en 2024).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Premières annonces sur la feuille de route du gouvernement pour 2024</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Lors d’une allocution récente, le Premier ministre Srettah a annoncé la mise en place à venir de nouvelles mesures visant, d’une part, à lutter contre le surendettement des ménages et, d’autre part, à développer le secteur agricole. Le gouvernement prévoit de lancer, en collaboration avec les provinces, un plan pour contrer l’augmentation de la dette sur le marché noir (dette informelle), dont les taux intérêts demeurent très au-dessus des taux légaux, tandis qu’une stratégie pour restreindre l’endettement légal sera dévoilée le 12 décembre prochain. Pour l’agriculture, le gouvernement ambitionne de tripler le revenu des agriculteurs dans les 4 prochaines années au travers d’une nouvelle politique de développement qui sera annoncée à la mi-février 2024. Celle-ci intégrera un plan de prévention et d'atténuation des crises de l'eau en cas d'inondations et de sécheresse, des mesures pour (i) développer de nouvelles productions agricoles (nouvelles variétés de riz ; production de soja notamment), (ii) améliorer la productivité agricole (via l’usage des nouvelles technologies de production et distribution des produits agricoles) et (iii) éliminer les importations illégales de produits agricoles, en particulier de porc, de bœuf et de caoutchouc qui entraînent une distorsion des prix sur le marché intérieur.</p>
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<h1 style="text-align: justify;">Philippines</h1>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Extension jusqu’en 2027 du Système de préférences généralisées Plus (SPG +) pour les Philippines</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le 21 novembre 2023, la Commission européenne a transmis au Parlement européen son rapport de suivi des clauses de mise en œuvre du SPG+ permettant sa reconduction automatique pour 4 années supplémentaires jusqu’au 31 décembre 2027. La Commission porte un avis globalement positif sur le respect par le pays des 27 conventions internationales sur le travail, la gouvernance, le climat et les droits de l’homme qu’il a signé. Cette extension permet aux Philippines de continuer à bénéficier d’une exemption de droits de douane pour plus de 6 000 produits, dans l’attente d’une éventuelle réouverture des négociations sur un accord de libre-échange (FTA) une fois connues les conclusions de la phase d’état des lieux lancée en juillet dernier. Les négociations initialement lancées en 2015 avaient été suspendues en 2017 sous la présidence Duterte, sous la pression du Parlement européen et des associations de défense des droits de l’Homme. Les échanges commerciaux entre les Philippines et l’UE représentent 17 Mds USD, dont 9 Mds USD d’exportations des Philippines, soit 11,7% des exportations du pays.</p>
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<h1 style="text-align: justify;">Cambodge</h1>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Plus d’énergies renouvelables, mieux c’est !</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Alors que les pays de l'ASEAN se sont engagés à produire 35% de leur énergie à partir de sources propres ou renouvelables d'ici 2030, le Cambodge a déjà largement dépassé cet objectif. En 2022, plus de 60% de l’énergie produite localement provenaient de sources renouvelables (54% de l’hydroélectrique, 7% de solaire, et moins de 1% de biomasse). Toutefois, les chiffres devraient tomber à environ 40% cette année avec la mise en place d’une centrale à charbon de 700 MW. Le Cambodge s’engage à poursuivre le développement des énergies renouvelables et envisage d’en exporter vers les pays de la région, notamment à Singapour. Cependant, le Royaume dépend encore d’importations d’électricité pour 30% de sa consommation. Il l’importe du Laos pour l’essentiel, et assez marginalement du Vietnam et de Thaïlande. Cela représente des possibilités de nouveaux investissements dans le secteur énergétique du pays (production comme transport, y compris l’interconnexion avec les réseaux des pays voisins). A noter que deux projets hydroélectriques viennent d’être approuvés le 21 novembre par le Conseil pour le développement du Cambodge (170 MWc pour 447,5 M USD, province de Koh Kong).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Renforcement du secteur agricole</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Premier ministre a lancé le 20 novembre les 5ème et 6ème programmes prioritaires du gouvernement pour stimuler le secteur agricole. Les deux priorités portent sur la production agricole, l'expansion des marchés, le maintien de l'équilibre des coûts et des prix agricoles et la modernisation des communautés agricoles. Le gouvernement déploiera également des agents agricoles dans toutes les communes à potentiel dans les provinces rurales. Un budget de 100 M USD est prévu à cette fin. Et, lors du dernier Forum gouvernement-secteur privé du 13 novembre, le Premier ministre a encore annoncé la prolongation des incitations fiscales (TVA, impôt minimum, retenue à la source) jusqu’à 2025 pour les entreprises produisant du riz, du maïs, des graines de haricots, du poivre, du manioc, des noix de cajou et du caoutchouc. Sont également éligibles celles produisant des longanes, mangues, produits locaux à base d'huile de palme (comme matière première pour l'alimentation animale) ainsi que celles de l'aquaculture et de l'élevage. Les exportations agricoles du Cambodge ont dépassé 6,2 Mt au cours des dix premiers mois de l'année, pour une valeur de plus de 3,5 Mds USD.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Soutien de la Banque mondiale pour l’accès à l’eau et l’assainissement</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Banque mondiale a approuvé le 21 novembre un projet de 163 M USD pour renforcer les services d'approvisionnement en eau et d'assainissement au Cambodge. Le projet bénéficiera à plus de 175 000 personnes dans quatre provinces (Battambang, Pursat, Mondulkiri et Kandal). D’une durée de six ans, ce projet sera mis en œuvre par le ministère de l’Industrie, des Sciences, de la Technologie et de l’Innovation pour les activités relatives à l’approvisionnement en eau potable, et le ministère des Travaux publics et des Transports pour l’assainissement. Selon la Banque mondiale, moins d’un tiers des Cambodgiens ont accès à un approvisionnement approprié en eau et un peu plus d’un tiers utilisent des installations sanitaires gérées en toute sécurité. L’Agence française de développement est également très présente dans le secteur de l’eau potable au Cambodge, en particulier pour son appui à la régie des eaux de Phnom Penh, avec le financement de la construction d’une usine de potabilisation de l’eau qui produira près de 600 000 m3/jour d’ici fin 2025.</p>
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<h1 style="text-align: justify;">Laos</h1>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Le déficit commercial se maintient</strong></p>
<p style="text-align: justify;">En août, pour le 7ème mois consécutif, le commerce extérieur laotien a été en déficit. Pour un commerce total de 985 M USD, le déficit s’est élevé 264 M USD. Encore, le premier poste d’exportation était-il les métaux précieux, suivi des produits agricoles. S’agit des importations, peu de surprise avec au premier rang les carburants, les véhicules (motos comprises) et le papier et la pâte à papier (en raison de l’importante usine de transformation installée dans le pays et exportant vers la Chine). La faiblesse du kip explique pour partie ces mauvais résultats, et contrecarre les différents efforts du gouvernement pour y remédier. Sinon, sans surprise, le trio de têtes des partenaires commerciaux du Laos reste la Chine et la Thaïlande suivis du Vietnam (même si la place de la Chine tend à augmenter car elle était nettement derrière la Thaïlande en 2022).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Développer le e-commerce au profit des PME</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les autorités laotiennes ont annoncé, lors d’un récent séminaire, que le commerce électronique devait être utilisé pour développer les PME. Comme dans tant d’autres pays, le commerce en ligne s’est développé à la faveur des restrictions imposées lors de la pandémie de COVID-19. Et, même si le marché laotien reste modeste, un acteur laotien émerge déjà, la plateforme OneX du groupe AIF. Dès lors, le ministre de l’Industrie et du Commerce a pris un nouveau décret sur le commerce électronique en 2021 et cherche à développer des politiques de promotion des PME par ce biais. La hausse du chiffre d’affaires répond toutefois à plusieurs déterminants et le commerce électronique ne suffira sans doute pas à redonner du pouvoir d’achat en période de forte inflation.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Accélération du développement du e-gouvernement</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Fournie sous forme d’une application disponible sur Play Store et App Store, Gov-X est l’application de services électroniques du gouvernement laotien. Elle devrait permettre d’accéder à de nombreux services administratifs en ligne (enregistrement de cartes SIM, obtention de formulaires et documents pour l’état civil, les passeports, les procurations, ou encore obtenir des informations sur la sécurité sociale). Elle devrait donner accès aux licences commerciales, mais aussi aux programmes scolaires officiels. Cette application a été développée par le ministère laotien des Télécommunications, avec le soutien du PNUD. Pour mémoire, le Laos devrait – via le portail NSWA+ – avoir déployé d’ici la fin de l’année, à tous ses postes frontières, une application permettant de réaliser toutes les opérations de commerce extérieur en ligne (déclarations, licences et paiement des droits de douane, accises et TVA).</p>
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<h1 style="text-align: justify;">Birmanie</h1>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Coopération russo-birmane dans le domaine de la production d’engrais</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le fonds d’investissement russe Roscongress est en discussion avec les autorités birmanes en vue de sélectionner 5 sites pour la construction d’usines d’engrais, dans le territoire de Nay Pyi Taw (capitale), à Bago (à proximité de Yangon), Magway et Mandalay (centre du pays) et Ayarwaddy (région delta). Ces projets devraient permettre de réduire la dépendance de la Birmanie vis-à-vis de ses voisins pour ses approvisionnements d’engrais (80% de l’engrais consommé est importé de Chine, de Thaïlande et de Malaisie).</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p><img class="sans-marge" title="z" src="/Articles/cf812791-1c51-43f8-805a-be3a1e05312d/images/97d29f95-932c-412d-b31a-01bfca43bd1d" alt="z" /></p>112c4b52-c6fb-452a-8786-d5c160f6c479Bruno Le Maire annonce les contours du nouveau label Investissement socialement responsable (ISR) Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, a annoncé les contours d’un nouveau label Investissement socialement responsable (ISR) plus exigeant et faisant de la lutte contre le changement climatique un incontournable. 2023-11-08T00:00:00+01:00<p>Créé en 2016, le label ISR a été en France le premier label d’Etat permettant au grand public de choisir des supports d’épargne intégrant dans leur gestion des principes environnementaux, sociaux et de gouvernance. Depuis sa création, le label a contribué à l’évolution de la gestion financière vers une gestion socialement responsable et plus transparente. Avec la loi Pacte, les fonds labellisés ISR sont systématiquement référencés dans les unités de compte d’assurance-vie et dans les plans d’épargne retraite. Ce sont ainsi, aujourd’hui, 1174 fonds qui sont labélisés ISR, pour un encours total de 773 Mds€.</p>
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<p>Les critères du label ISR, qui n’ont pas été sensiblement révisés depuis 2016, doivent être revus pour répondre aux attentes plus fortes des épargnants et à l’ampleur des défis collectifs auxquels nous faisons face, notamment en matière de lutte contre le changement climatique.</p>
<p>C’est pourquoi, en octobre 2021, Bruno Le Maire a missionné un comité, rassemblant l’ensemble des parties prenantes (entreprises, sociétés de gestion, académiques…), sous la présidence de Michèle Pappalardo, ancienne présidente de l’ADEME, afin de renforcer l’ambition et les exigences du label ISR. Après deux consultations publiques, le comité du label ISR a remis ses propositions de nouveau référentiel cet été.</p>
<p> </p>
<p><strong>Sur la base de ces recommandations, Bruno Le Maire a décidé de lancer une nouvelle version du label ISR, plus ambitieuse, et faisant de l’impact climatique un principe clef du label. Ainsi, l’éligibilité des fonds exclura les entreprises qui exploitent du charbon ou des hydrocarbures non conventionnels, ainsi que celles qui lancent de nouveaux projets d’exploration, d’exploitation ou de raffinage d’hydrocarbures (pétrole ou gaz). En complément, un plan de transition aligné avec l’Accord de Paris sera requis. </strong></p>
<p> </p>
<p>A côté de ce principe climatique, le label ISR conservera son caractère généraliste, avec une sélectivité renforcée sur les autres critères environnementaux, sociaux et sociétaux, ainsi que de gouvernance. En particulier, les sociétés de gestion devront s’assurer de limiter les incidences négatives de leurs investissements, en matière environnementale, sociale ou de gouvernance.</p>
<p>Le nouveau référentiel sera publié d’ici la fin du mois de novembre et entrera en vigueur à partir du 1er mars 2024.</p>
<p> </p>
<p><a title="Communiqué de presse" href="https://presse.economie.gouv.fr/06112023-bruno-le-maire-annonce-les-contours-du-nouveau-label-investissement-socialement-responsable-isr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Consulter le communiqué de presse</a></p>045c2ee3-67d5-4493-8878-00c9f45b0d69Westminster & City News N°32Veille des secteurs financiers, de la politique commerciale et de la macroéconomie 2023-10-30T00:00:00+01:00<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 24px;"><span style="color: #ff8d7e;"><span style="font-size: 16px;"><strong>Actualité macro-économique</strong></span></span></div>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 24px;">
<ul style="margin-bottom: 0px; list-style-position: inherit;">
<li>Selon la Banque d'Angleterre, le nombre de retards de paiement de prêts hypothécaires a légèrement augmenté au troisième trimestre mais reste faible par rapport aux chiffres historiques, représentant moins de 1% de l’encours total</li>
<li>Suite à l’affaire Carillion, le régulateur britannique des sociétés d’audit – the Financial Reporting Council - impose sa plus importante pénalité financière (21 M£) à KPMG ayant constaté un "nombre inhabituellement élevé de violations" des normes d'audit</li>
<li>Le parti travailliste réduit à nouveau le budget qu’il souhaiterait consacrer à l’action climatique</li>
<li> En réaction à la dette record des ménages britanniques auprès des fournisseurs d'énergie, l'autorité de régulation envisage d’ajouter un ajustement ponctuel au plafond des prix de l'énergie</li>
<li>Selon le chef économiste de la Banque d’Angleterre, les futures prises de décision concernant le taux d’intérêt directeur seront moins évidentes que précédemment</li>
</ul>
</div>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;"> </div>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;"><strong><span style="color: #ff8d7e;"><span style="font-size: 16px;">Actualité commerciale</span></span></strong></div>
<ul style="margin-bottom: 0px; list-style-position: inherit; color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;">
<li style="line-height: 24px;">Le ministre du commerce international, Nigel Huddleston, s’est rendu en Colombie et au Pérou pour renforcer les liens commerciaux bilatéraux</li>
<li style="line-height: 24px;">Le Royaume-Uni et la Corée du Sud se sont accordés sur la prolongation pour deux années supplémentaires des règles bilatérales de libre-échange</li>
<li style="line-height: 24px;">La publication des derniers chiffres du commerce extérieur britannique indique une amélioration du solde de la balance des transactions courantes sur le mois d’août 2023</li>
<li style="line-height: 24px;">Le Royaume-Uni étudie les possibilités d’utilisation des actifs souverains russes pour financer l'effort de guerre de l'Ukraine</li>
<li style="line-height: 24px;"> L’extension de l’interdiction d’importation de fer et d’acier russes votée au printemps est entrée en vigueur au 30 septembre 2023</li>
</ul>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 24px;"> </div>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;"><span style="color: #ff8d7e;"><strong><span style="font-size: 16px;">Actualité financière</span></strong></span></div>
<ul style="margin-bottom: 0px; list-style-position: inherit; color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;">
<li style="line-height: 24px;">La FCA met en place un ensemble de nouvelles règles visant à limiter les méthodes de marketing agressives pour les cryptomonnaies</li>
<li style="line-height: 24px;">Le Lord Mayor of the City of London, ambassadeur du secteur financier et des services du Royaume-Uni ambitionne de rendre le crédit plus accessible et intégrer l’éducation financière dans les programmes scolaires</li>
<li style="line-height: 24px;">Le comité de politique financière (FPC) de la Banque d’Angleterre a publié son compte rendu d’octobre sur la stabilité financière, dans lequel il plaide pour un renforcement de la liquidité des fonds monétaires (250£Mds)</li>
<li style="line-height: 24px;">Le gouverneur de la banque d’Angleterre estime que les banques centrales ont un rôle plus important à jouer afin d’éviter les paniques bancaires facilitées par les réseaux sociaux et la spécialisation de certaines banques</li>
<li style="line-height: 24px;">La consumer duty (value for money britannique) conduit le premier gestionnaire de fortune britannique, St. Jame's Place (SJP), à revoir la structure des frais de ses produits d’investissement</li>
</ul>2253719f-f1fc-4657-87a2-da3d33af6367La fiscalité " duale " en vigueur en SuèdeLa Suède a été le premier pays à adopter dès 1991 un régime fiscal dit « dual » de taxation progressive des revenus du travail et de taxation proportionnelle des revenus du capital. Cette réforme, qui a visé une réduction des taux et un élargissement des assiettes, a eu un impact positif de long terme sur l’investissement des entreprises et sur l’offre de travail. Elle a également été suivie, dans la durée, d’une nette réduction des prélèvements obligatoires.2023-09-21T00:00:00+02:00<p>La Suède se distingue de longue date par un haut niveau de prélèvements obligatoires, mais la pression fiscale s'est nettement réduite au cours des deux dernières décennies. La fiscalité suédoise pèse avant tout sur les ménages. L'essentiel des recettes des administrations publiques provient en effet de la fiscalité indirecte et de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. Ce dernier finance en grande partie les collectivités locales et son taux marginal dépasse 50 % pour les tranches supérieures. L'imposition du patrimoine est quant à elle faible.</p>
<p>Surtout, la Suède a été le premier pays à introduire un système dit « dual » de taxation progressive des revenus du travail et de taxation proportionnelle des revenus du capital, lors de la réforme majeure de 1991. Dans un souci de renforcer la compétitivité, un objectif de réduction des taux et d'élargissement de l'assiette a par ailleurs été poursuivi de manière constante. Le taux de l'impôt sur les sociétés a été progressivement ramené à 20,6 %, soit un niveau équivalent à celui de la moyenne européenne.</p>
<p>Le niveau modéré des cotisations sociales s'explique en partie par le fait que le régime de retraites repose fortement sur la capitalisation. Globalement, la taxation du facteur travail demeure cependant relativement élevée, compte tenu de l'existence d'une taxe généralisée sur les salaires.</p>
<p>La réforme de 1991 a été suivie d'un boom des investissements directs étrangers et d'un accroissement du rythme de progression de la productivité globale des facteurs. La Suède affiche sur longue durée un des taux d'investissements des entreprises les plus élevés de l'Union Européenne, mais la fiscalité appliquée sur le facteur travail va de pair avec un chômage structurellement élevé.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-333" src="/Articles/2253719f-f1fc-4657-87a2-da3d33af6367/images/cce6e59d-06c4-4287-82bb-ceec5fd03def" alt="TE-333" /><br /> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2253719f-f1fc-4657-87a2-da3d33af6367/files/9437350e-a7a2-4837-8830-fea4dc9ea049" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 333>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Agell J., Englund P. et Södesten J. (1995), “<a href="https://www.government.se/contentassets/a636760acb0d49c3be629673e7d8298d/jonas-agell-peter-englund--jan-sodersten-introduction" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The Swedish Tax Reform: An Introduction”</a>, <em>Swedish Economic Policy Review</em> 2, 219-228.</strong></li>
<li><strong> Bureau D. (2013) <a href="https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/CEDD%20-%20Ref%20026.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">« Fiscalité verte et compétitivité : la démonstration suédoise </a>», Conseil Économique pour le Développement Durable, <em>Références Economiques</em> N°26.</strong></li>
<li><strong> Edmark K., Lian C-Y, Mörk E. et Selin H. (2012), “<a href="https://www.ifau.se/globalassets/pdf/se/2012/wp12-01-evaluation-of-the-swedish-earned-income-tax-credit.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Evaluation of the Swedish earned income tax credit”</a>, <em>IFAU Working Paper</em> 2012 :1, Insitute for Labour Market Policy Analysis.</strong></li>
<li><strong> Fuest C., Neumeier F., Stimmelmayr M. et Stöhlker D. (2019), “<a href="https://www.svensktnaringsliv.se/bilder_och_dokument/bkyvm6_snl_rapport_ifo_2pdf_1136066.html/SNL_Rapport_IFO_2_1.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The Economic and Fiscal Consequences of a Capital Income Tax Reduction in Sweden</a>”, Study on behalf of Svenskt Näringsliv, IFO Institute.</strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>
<h4>+ S’abonner à la collection Trésor-Éco : <a href="https://login.newsletter-dgtresor.fr/users/subscribe/js_id/78ml/id/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">bit.ly/Trésor-Eco</a></h4>cf6ded1a-6efa-4ff0-847b-18f4551fbeb2Brèves de l'ASEAN semaine 37 (2023)FAITS SAILLANTS : Région :Thaïlande : priorité du nouveau gouvernement donnée au soutien de la consommation | Vietnam : relation avec les États-Unis hissée au rang de partenariat stratégique global | Philippines : recul de 20% sur un an des flux d’IDE au premier semestre 2023-09-15T00:00:00+02:00<p><img class="sans-marge" title="b" src="/Articles/cf6ded1a-6efa-4ff0-847b-18f4551fbeb2/images/9cb3aa19-fe80-4881-96b0-16472193f5a8" alt="b" /></p>
<p style="text-align: justify;"><img class="sans-marge" title="fs" src="/Articles/cf6ded1a-6efa-4ff0-847b-18f4551fbeb2/images/d1a3814e-5a78-4051-bf3c-6ee9f4c0544b" alt="fs" /></p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Région</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>AMRO : opportunités liées à la montée en gamme des exportations chinoises</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon une récente étude de l'AMRO, la Chine réoriente progressivement ses exportations, passant de secteurs à forte intensité de main-d'œuvre (représentant 26% de ses exportations) à des secteurs à plus forte valeur ajoutée et intensité technologique. Cette transition offre des opportunités aux pays de l’ASEAN, qui est devenu en 2020 son premier partenaire commercial, en tant que fournisseur clé de matières premières et de biens intermédiaires. Jusqu'à présent, les gains de parts de marché de l'ASEAN dans les secteurs où la Chine perd les siennes sont toutefois moins importants que ceux de l'Union européenne. L'AMRO recommande donc aux gouvernements de la région de tirer parti de cette réorientation, notamment en mettant en place des politiques visant à développer de nouvelles industries et améliorer le capital humain. Dans la région, l’AMRO souligne le cas du Vietnam, qui se distingue par sa capacité à capter certaines parts de marché de la Chine en déclin et à s’aligner sur des secteurs porteurs.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="sans-marge" title="c" src="/Articles/cf6ded1a-6efa-4ff0-847b-18f4551fbeb2/images/550157c9-ed77-40cb-be33-c97fc43e4893" alt="c" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Australie : nouvelle stratégie commerciale pour l’Asie du Sud-Est</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L'Australie a dévoilé une nouvelle stratégie nationale visant à renforcer les échanges commerciaux et les investissements avec l'Asie du Sud-Est. Le Premier ministre australien, Anthony Albanese, a lancé cette stratégie lors du sommet de l’ASEAN et du Forum ASEAN-Indopacifique (AIPF). L'objectif est d'accroître les échanges commerciaux et les investissements bilatéraux entre l'Australie et les pays de l'ASEAN d'ici 2040. Les secteurs clés désignés comprennent l'agriculture, la sécurité énergétique, la transition vers les énergies propres, les infrastructures, l'éducation, l'économie numérique et le tourisme. Malgré la croissance de l'Asie du Sud-Est, les échanges commerciaux et les investissements de l'Australie dans la région n'ont pas suivi le rythme. Des efforts seront déployés pour sensibiliser aux opportunités commerciales et augmenter les investissements étrangers de l'Australie dans la région. Un budget de 60 M USD a été alloué pour soutenir ces initiatives, notamment des équipes basées en Asie du Sud-Est pour identifier et soutenir les opportunités pour les investisseurs australiens, et mettre en œuvre les 75 recommandations de la stratégie.</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Malaisie</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Revue à mi-parcours du 12<sup>ème</sup> plan quinquennal 2021-2025</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La revue à mi-parcours du 12<sup>ème</sup> plan a conduit à une redéfinition de la politique économique et sociale pour les années 2023 à 2025. Alignée sur le programme économique du gouvernement (Madani Economy) présenté fin juillet, la nouvelle stratégie, déposée au Parlement le 11 septembre, renouvelle l’ambition de la Malaisie d’accéder à la catégorie des pays à revenu élevé et de devenir un leader économique en ASEAN. Déclinée en 17 « grandes mesures ambitieuses » (« Big Bold measures ») et 71 stratégies et initiatives, elle vise en particulier à accélérer le développement d’une industrie à haute valeur ajoutée et une forte croissance. Les secteurs concernés sont l’électrique-électronique, l’aérospatial, les terres rares, les services mondiaux (Global Services), l’agriculture et l’agro-industrie et la transition énergétique. L’accélération de la digitalisation de l’économie et le renforcement des connectivités et des infrastructures de transport restent également des priorités, comme l’éradication de la pauvreté. La dotation budgétaire allouée au plan est portée à 93 Mds USD (+3,5%). Cette nouvelle politique doit permettre de viser une croissance du PIB de 5% à 6% par an.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Interventions suite à l’interdiction indienne d’exportation de riz</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les autorités malaisiennes ont décidé de limiter les achats de riz blanc produit localement à 100 kg par acheteur et par an au prix de 0,56 USD/kg. Ces mesures font suite à la décision de l’Inde d’interdire les exportations de riz, provoquant une hausse des cours mondiaux. La Malaisie, qui produit environ 62% de sa consommation nationale de riz, devrait voir la demande augmenter de 10,3% en 2025 par rapport à 2020. La modernisation du secteur agricole pour assurer la sécurité alimentaire du pays est ainsi l’un des axes du 12èm plan pour 2023-2025 avec pour objectif une production de 3 millions de tonnes de riz en fin de période, permettant de couvrir 94% de la demande interne.</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Singapour</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Investissement de 4 Mds USD dans l’extension d’une usine GlobalFoundries</strong></p>
<p style="text-align: justify;">GlobalFoundries inaugure l’extension d’une usine de fabrication de semi-conducteurs de 4 Mds USD à Singapour, créant 1 000 emplois. Malgré le récent ralentissement de la demande mondiale de puces, l'entreprise mise sur la croissance à long terme grâce à l'intelligence artificielle et à la technologie 5G. L’extension de l'usine permettra de produire 450 000 plaquettes de 300 mm supplémentaires chaque année, portant la capacité totale de GlobalFoundries à environ 1,5 million de plaquettes de 300 mm par an à Singapour. La majorité des emplois créés seront occupés par des Singapouriens, qui bénéficieront de nouvelles compétences en matière de fabrication et de recherche et développement. Singapour représente aujourd’hui environ un tiers du chiffre d'affaires de GlobalFoundries, mais cette part pourrait atteindre 45% une fois que l'usine étendue sera pleinement opérationnelle.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Croissance de l’emploi portée exclusivement par les non-résidents au T2 2023</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Au T2 2023, Singapour a connu pour la première fois en trois ans une contraction de l'emploi des résidents (i.e. citoyens et détenteurs d’un visa permanent), avec une diminution de 1 200 emplois, principalement due à des facteurs saisonniers dans les secteurs du commerce de détail et de la restauration. Cependant, l'emploi total a augmenté pour le septième trimestre consécutif (+24 300) du fait de l’embauche de non-résidents (+25 500, regroupant l’ensemble des détenteurs d’un visa de travail, hors travailleurs domestiques). Le taux de chômage est passé à 2% en juillet 2023, légèrement en hausse par rapport à 1,9% en juin. Les postes vacants ont diminué pour le cinquième trimestre consécutif, atteignant 87 900 en juin, avec un ratio de 1,94 postes vacants pour chaque personne au chômage. Néanmoins, le ministère du Travail ne s'attend pas à ce que la contraction de l'emploi résident persiste, prévoyant une reprise avec la reprise du tourisme et des célébrations de fin d'année.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Multiplication des investissements dans la Deep Tech</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Malgré un environnement international moins favorable pour les levées de fond, Vertex Ventures, fonds soutenu par Temasek, clôture un fonds de 541 M USD pour l'ASEAN et l'Inde. Le financement provient de nouveaux investisseurs, dont la Japan Investment Corporation, la Société financière internationale de la Banque mondiale (IFC) et la DEG allemande. Pour la première fois, le fonds comprend une enveloppe de co-investissement dédiée de 50 M USD pour soutenir les startups fondées par des femmes. Le fonds a dépassé son objectif initial de 450 M USD malgré le contexte difficile du financement dans la région en raison de la montée des taux d'intérêt et de la baisse des valorisations des entreprises technologiques. De plus, Temasek, NUS et NTU investissent 55,1 M USD (75 M SGD) dans le soutien aux start-ups technologiques, issues des universités. L'investissement sera principalement déployé aux stades de pré-amorçage, d'amorçage et de série A. Au moins deux start-ups seront lancées chaque année.</p>
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<p style="text-align: justify;">Vietnam</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>La relation bilatérale Vietnam-Etats-Unis, désormais hissée au rang de « partenariat stratégique global »</strong></p>
<p style="text-align: justify;">À l’occasion de la visite du président américain à Hanoi les 10 et 11 septembre 2023, les deux pays ont rehaussé leur partenariat de deux rangs, au niveau de « partenariat stratégique global » (soit au même niveau que la Chine, la Russie, l’Inde et la Corée du sud). Si les motivations sont essentiellement géopolitiques, les deux parties se sont également mises d’accord pour renforcer leur coopération dans les domaines des sciences et technologies, en particulier l’intelligence artificielle (parmi les accords signés dans le domaine, un accord entre Microsoft et Truthing Social, et un second entre Nvidia et FPT, Viettel et Vingroup), la R&D, la santé, la médecine, la science du climat, et les biotechnologies. Parmi les grands contrats signés ou annoncés : l’achat de 50 Boeing 737 Max par Vietnam Airlines et un accord de principe entre SSA Marine (Seattle) et Gemadept pour le développement du centre logistique maritime à Cai Mep Ha pour un montant de 6,7 Mds USD. Le développement de l’écosystème électronique vietnamien semble faire partie des nouvelles priorités de la relation bilatérale : 1,6 Md USD d’investissement dans une usine de semi-conducteurs à Bac Ninh par Amkor Technology a été annoncé, ainsi que le lancement de deux centres de Design à Ho Chi Minh Ville par Synopsys et Marvell, respectivement. Dans ce secteur, un protocole d’entente a aussi été signé visant notamment à améliorer la formation des ingénieurs vietnamiens (Memorandum of Cooperation on Semiconductor Supply Chains, Workforce and Ecosystem Development). Après Donald Trump, Joe Biden est le deuxième président américain à visiter le Vietnam lors de son premier mandat (et le cinquième au total) depuis 1995 et la normalisation des relations diplomatiques entre les deux anciens belligérants. Pour rappel : en 2022, les deux pays ont échangé pour 124 Mds USD de biens et services, et les entreprises américaines ont investi un montant cumulé de 11 Mds USD au Vietnam (11èm investisseur étranger dans le pays). Les Etats-Unis sont le premier marché à l’export du Vietnam et le Vietnam, le septième partenaire commercial des Etats-Unis.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Hausse continue de l’encours de crédits verts</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les banques ont augmenté leur encours de crédits verts de 23% par an sur la période 2017-2022, atteignant 22 Mds USD fin 2022 (dont 45% dans le secteur de la transition énergétique et 31% dans l’agriculture), ce qui représente néanmoins seulement 4,2% de l’ensemble des encours. Avec 70% de ses prêts dans le secteur de l’agriculture, le développement des crédits verts pourrait être particulièrement stratégique pour Agribank. Au cours de la période 2018-2020, les crédits verts d'Agribank ont déjà rapidement augmenté, de 100% à 350% par an. À l’occasion de la visite du président Biden, la banque américaine de développement (DFC) a par ailleurs annoncé de nouveaux financements pour les PME actives dans le secteur de la protection de l’environnement et/ou dirigées par des femmes, pour un montant total de 450 M USD affecté à VP Bank, TP Bank et le Beacon Fund. Par rapport à l’exposition des banques vietnamiennes aux projets à forte empreinte carbone (18% du total des crédits fin 2021), la croissance des crédits verts reste cependant limitée. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>49% du plan d’investissements publics décaissé à la fin du mois d’août</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L'investissement public est un moteur de croissance important de l'économie vietnamienne, notamment dans le contexte actuel de ralentissement de la croissance, mais au cours des huit derniers mois, les décaissements d'investissements publics à l'échelle nationale n'ont atteint que 49,4% du plan annuel pour un montant total de 14,5 Mds USD. Le plan étant très ambitieux cette année (+35% par rapport à 2022 pour un montant de 30 Mds USD), cela représente toutefois une hausse de 23% par rapport au montant décaissé à la même période de l’année dernière. Les experts estiment que le PIB en 2023 augmenterait d'environ 1,3% si l'objectif de décaissement de 95% des capitaux d'investissement publics était atteint cette année.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Retards dans les projets et pénuries d’électricité à prévoir au cours des prochains mois</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Si le secteur de l'électricité vietnamien fait l’objet de nombreux projets d'investissement, des difficultés demeure quant à l’approvisionnement national à court/moyen terme. Dans un rapport au gouvernement, le ministère de l'Industrie et du Commerce a indiqué qu'une pénurie de 420 à 1 770 MW (soit 10% de la demande totale d'électricité de la région) est attendue en juin et juillet 2024, si les réservoirs hydroélectriques continuent d’enregistrer de faibles niveaux d'eau. Pour rappel, un projet de PTSC et Sembcorp vise à développer un parc éolien en mer d’une capacité d’environ 2 300 MW, à vocation d’exportation vers Singapour. Les projets de gaz naturel liquéfié en cours de développement rencontrent par ailleurs des difficultés (malgré le calendrier serré fixé par le PDP8), notamment concernant la fixation des prix d'achat, pourtant essentiel pour conclure des contrats d'achat d'électricité. </p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Thaïlande</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Déclaration de la politique générale du nouveau gouvernement : priorité donnée au soutien à la consommation</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La déclaration devant le Parlement, le 11 septembre, de la politique générale du nouveau gouvernement par le Premier ministre Shretta s’est fortement concentrée sur les défis économiques de la Thaïlande et sur les réponses que le gouvernement ambitionne d’y apporter. Le Premier ministre, après avoir listé les défis économiques majeurs auxquels est confrontée la Thaïlande (notamment : vieillissement de la population ; productivité déclinante ; endettement des ménages ; dépendance accrue à la conjoncture internationale) et géopolitiques (rivalité entre superpuissances), a énoncé un certain nombre de mesures économiques, majoritairement orientées vers le soutien à la consommation domestique, laissant pour l’instant peu de place aux réformes structurelles et à la relance de l’investissement de long terme. Ainsi, outre la mise en place d’un portefeuille numérique de 10 000 THB (280 USD) pour tous les thaïlandais de plus de 16 ans courant 2024 (coût total estimé dans la presse de près de 3% du PIB), les principales annonces concernent des mesures salariales (nouvelle hausse du salaire minimum à 400 THB/jour courant 2024 , soit + 13 à 15% environ par rapport au montant actuel), de contrôle des prix (mise en place d’un billet de train à un prix unique de 20 THB ou 0,6 USD dans la région de Bangkok, avec un projet pilote qui concernera d’abord la ligne violette du métro de Bangkok à partir du 1<sup>er</sup> janvier 2024 ; la réduction des prix d’électricité de 4,45 à 4,1 THB/KW à partir de septembre et du prix du diesel à moins de 30 THB/litre contre 32 THB actuellement), des mesures de soutien au tourisme international (suppression des visas pour les touristes de Chine et du Kazakhstan sur une période d’essai allant du 25 septembre et le 29 février 2024) et d’allègement de dette (mise en place au T4 2023 d’un moratoire sur les dettes des agriculteurs et des TPME pour une période de 3 ans). Ces mesures font déjà l’objet d’un certain nombre de critiques de la part des observateurs économiques (analystes de banque et de fonds d’investissement essentiellement), qui pointent non seulement leurs effets possibles sur l’inflation (et la politique monétaire, déjà restrictive depuis 1 an) mais également leur caractère « court-termiste » (incompatible avec l’objectif d’atteinte d’une croissance potentielle supérieure à 3%) ainsi que leurs conséquences budgétaires (hausse probable de l’endettement public au-delà de 70% du PIB). Le gouverneur de la banque centrale s’est également montré réservé sur les mesures annoncées, appelant notamment à cibler le moratoire sur les dettes sur les seuls publics les plus fragiles, et à stimuler l’investissement privé plus que la consommation. Dans la foulée de la déclaration de politique générale, l’indice boursier de la SET a clôturé sur une baisse de 0,4% le même jour, témoignant d’un certain scepticisme des investisseurs eu égard aux annonces gouvernementales.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Choix d’Airbus pour la fourniture d’un satellite de communications</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Thaicom, l'un des principaux opérateurs de satellites en Thaïlande qui avait remporté 2 positions orbitales en janvier 2023 dans le cadre de l’appel d’offres relancé par la NTBC (le régulateur du secteur des télécommunications), a choisi le groupe Airbus pour la fourniture de son satellite de communication : le satellite reconfigurable à haut débit OneSat. Ce dernier fournira une connectivité étendue dans la région Asie-Pacifique pour l’ensemble des utilisateurs et partenaires de Thaicom. Le groupe français concevra et fabriquera le satellite, et fournira également les composants du segment sol. Airbus prévoit de livrer le satellite en 2027. Ce contrat est important pour les intérêts économiques français car permettra de mettre une nouvelle fois en valeur notre savoir-faire dans le domaine spatial et de stimuler dans une large mesure nos exportations industrielles.</p>
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<p style="text-align: justify;">Philippines</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Diminution de 20% sur un an des flux entrants nets d’IDE au premier semestre</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Au S1 2023, les flux entrants nets d’IDE ont atteint 3,9 Mds USD (soit -20,4% en glissement annuel). Ces investissements se sont principalement orientés vers l’industrie manufacturière (54%), l’immobilier (15%), et les activités financières et l’assurance (10%). Les flux entrants provenaient principalement du Japon, de l’Allemagne, des Etats-Unis et de Singapour. Selon la banque centrale, la diminution des flux entrants est principalement attribuable à une perception accrue du risque dans un contexte de ralentissement globale de l’activité.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>BAsD : prêt de 303 M USD pour le renforcement de la gestion des risques d’inondations</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Banque asiatique de développement (BAsD) a validé un prêt de 303 M USD visant à financer le renforcement des capacités philippines en matière de gestion des risques d’inondations. Le projet permettra notamment de financer des infrastructures de gestion de l’eau et de protection contre les inondations dans les bassins fluviaux de l’Abra (North Luzon), de Ranao/Agus et de Tagum-Libuganon (Southern Mindanao). À l’échelle locale, une assistance sera apportée à 22 collectivités et environ 150 barangays pour améliorer la gestion des risques climatiques et intégrer les risques d’inondations dans les plans de développement locaux. Les Philippines font parties des pays les plus vulnérables aux changements climatiques : entre 2010 et 2019, les catastrophes naturelles ont causés 463 Mds PHP (soit 8,1 Mds USD) de dommages, dont 29% dû aux inondations. </p>
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<p style="text-align: justify;">Cambodge</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Hausse continue des exportations des ZES</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Cambodge compte actuellement 24 zones économiques spéciales (ZES) en activité, avec des investissements en capital de 8,1 Md USD, principalement dans des secteurs tels que le textile (habillement, chaussure et articles de voyage), l’automobile (pièces et pneus, assemblage), l'électronique, et l’assemblage de vélos, selon le Conseil pour le développement du Cambodge. Les exportations des zones économiques spéciales (ZES) du Cambodge ont considérablement augmenté depuis 10 ans, passant de 200 M USD en 2011 (ou 4% des exportations totales du pays) à 5,2 Mds USD en 2022 (23%). Ces exportations cumulées représentent 25,7 Mds USD entre 2011 et 2023. Selon la loi de 2021 sur l’investissement, les projets d’investissement qualifiés (PIQ) situés dans des zones économiques spéciales sont éligibles aux mêmes avantages fiscaux et protections que les autres PIQ. Les projets du secteur textile, au sens large, demeurent éligibles, mais leurs incitations fiscales sont moins importantes contrairement à ceux dans le secteur électrique et électronique par exemple.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Reprise encourageante du secteur aérien</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les trois aéroports internationaux du Cambodge ont accueilli au total 3,4 M de passagers au cours des huit mois de cette année, soit une augmentation de 180% par rapport à la même période en 2022, selon le Secrétariat d'État à l'aviation civile. Le nombre de vols s'est élevé à 33 146 (+147,6%). Bien que moins nombreux qu'avant la pandémie de Covid-19, la reprise des vols et l'ouverture de nouvelles liaisons aériennes ont contribué à la croissance du nombre de passagers et de touristes étrangers au Cambodge. Actuellement, 31 compagnies aériennes sont en service au Cambodge, contre 53 en 2019 (et 11,6 M de passagers). Les difficultés économiques mondiales, les conséquences de la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine, la disponibilité limitée de vols et le prix élevé des billets expliquent en partie la reprise très progressive du secteur. Cela n’empêche pas le Cambodge de poursuivre le renforcement de sa capacité pour accueillir des visiteurs internationaux… même si les aéroports existants ne sont pas à saturation. Il mettra ainsi en service un nouvel aéroport international à Siem Reap mi-octobre 2023.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Exportation de riz : encore un peu loin de l’objectif</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Cambodge a exporté 401 699 t de riz décortiqué pendant les huit premiers mois de l’année, soit une augmentation de 3,3%. En valeur, en revanche, avec 278,6 M USD, l’augmentation est de 14,7%, en grande partie en raison des tensions sur les marchés, créées par l’interdiction d’exportation imposée par l’Inde. Ce chiffre représente 58% du volume de 700 000 t d'exportation fixé par les autorités cette année. L’Union européenne est le principal acheteur de riz décortiqué du Cambodge, avec 164 682 t (41% des exportations cambodgiennes de riz), suivie de la Chine et des pays de l’ASEAN, avec respectivement 143 818 t (35% du total) et 36 692 t (9% du total). Le Cambodge s’est fixé l’objectif ambitieux d’exporter plus d’un million de tonnes de riz usiné d’ici 2025. Il cherche ainsi activement à diversifier ses marchés d’exportation. Par ailleurs, le Cambodge cherche également à attirer des investisseurs dans les intrants agricoles tels que les semences, les engrais, les pesticides… afin de réduire les coûts de production. À noter que les investissements dans le secteur agricole peuvent prétendre à des incitations fiscales offertes par la loi de 2021 sur l’investissement.</p>
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<p style="text-align: justify;">Laos</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le solaire photovoltaïque, facteur de stabilité énergétique au Laos ?</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Sur le papier, l’équation est simple. L’hydroélectricité représente 83% du bouquet énergétique laotien (le charbon 16% et le reste 1%). Or, pendant la saison sèche, la demande de pointe est de 1,8 GW quand la production assure environ 1,3 GW (pour une capacité installée d’environ 1,2 GW). Il reste 500 MW à importer, ce qui est coûteux et source d’incertitudes potentielles. Développer le solaire apparaît une réponse, compte tenu de coûts de production en baisse. Pour autant, avec le coût de l’électricité le plus bas de l’ASEAN, la partie de réseau est difficile à atteindre. Et, au-delà du besoin quantitatif pur, la question d’un réseau de transport non unifié – une partie de ce réseau est en fait destiné à l’exportation vers les pays limitrophes – est cruciale. Desservir des zones non raccordées au réseau, pour des besoins limités en énergie est donc possible. Fournir une capacité suffisante pour combler les 0,5 GW manquants nécessitera des investissements élevés et prendra du temps.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Plan de soutien au développement économique</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Via la Banque du Laos, les autorités mettent en place un programme de prêts bonifiés de 4,5 trillions de kips (225 M USD). Ce programme complète un plan de bonification de prêts existants, géré par la BOL déjà et doté de 2,5 trillions de kips (100 M USD). Les provinces recevront chacune 80 Md LAK, sauf celles de Vientiane, Champassak et Savannakhet (100 M LAK chacune). Ces prêts seront cédés, d’ici 2025, aux banques commerciales à un taux de 2,5% pour des maturités de 5 ans, à charge pour elles d’accorder des taux de 6% maximum. L’objectif est de favoriser les productions locales, dans presque tous les secteurs économiques. Ceux de l’agriculture, de la sylviculture, de l’agroalimentaire, du commerce et du tourisme en premier lieu. Enfin, ces prêts seront plutôt destinés aux PME, avec un montant unitaire maximal de 5 Md LAK (250 000 USD). Le système bancaire est toutefois connu pour avoir des difficultés à financer les PME. Pour mémoire, la dernière émission d’obligations de la BOL portait un intérêt de 15% pour une maturité de 6 mois.</p>
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<p style="text-align: justify;">Birmanie</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Thaïlande, premier partenaire commercial de la Birmanie</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon le ministère du Commerce, au cours des cinq premiers mois (avril-août) de l'exercice fiscal de 2023-2024, le commerce bilatéral avec la Thaïlande s'est élevé à 2,4 Mds USD (exportations à 1,6 Mds USD et importations à 0,8 Mds USD), plaçant la Thaïlande au premier rang des partenaires commerciaux de la Birmanie, devant Singapour et la Malaisie. La Birmanie exporte principalement vers la Thaïlande du gaz naturel, des produits de la pêche, du charbon, des légumineuses et du bois tandis que les importations depuis la Thaïlande se concentrent sur les biens d’équipements, les produits industriels bruts tels que le ciment et les engrais, les biens de consommation, l’huile végétale comestible et les produits alimentaires.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La Birmanie se prépare à utiliser la carte bancaire russe « Mir »</strong> </p>
<p style="text-align: justify;">Suite à l'accord signé entre la banque centrale et six banques commerciales de Birmanie, le système de paiement par carte pour les transferts électroniques de fonds établi en 2017 par la banque centrale russe, la carte de paiement "Mir", pourra être utilisée sur les plateformes de paiement de ces six banques en Birmanie à partir du mois prochain. Pour rappel, un protocole d’entente sur la coopération bancaire entre la banque centrale birmane et la banque centrale russe a été signé le 5 décembre 2022.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p><img class="sans-marge" title="f" src="/Articles/cf6ded1a-6efa-4ff0-847b-18f4551fbeb2/images/c72386a2-9dbf-4f27-bb3a-495ad9aab115" alt="f" /></p>8c78aad6-885a-473c-9ffa-1d812fd643bb10ème Forum de l'OCDE sur la Finance Verte et l'Investissement - 2 et 3 octobre 2023L'OCDE organise à Paris le 10ème Forum sur la Finance Verte et l'Investissement les 2 et 3 octobre. Les inscriptions sont ouvertes. 2023-09-12T00:00:00+02:00<p><img title="logo" src="/Articles/8c78aad6-885a-473c-9ffa-1d812fd643bb/images/9db4cc89-58c2-4f5e-a733-f56ff7a26107" alt="logo" /> Le <a href="https://www.oecd.org/cgfi/">Centre de l'OCDE sur la finance verte et l'investissement</a> organise le 10ème forum sur la Finance Verte et l'Investissement à l'OCDE à Paris les 2 et 3 octobre en format hydride. <strong>L'<a title="inscriptions" href="https://www.oecd-events.org/oecd-forum-on-green-finance-and-investment#bl-7d0b3f5b-c3a6-4b40-8749-390d707a7040">inscription, </a>obligatoire, se fait en ligne sur <a title="inscriprition" href="https://www.oecd-events.org/oecd-forum-on-green-finance-and-investment#bl-7d0b3f5b-c3a6-4b40-8749-390d707a7040">le site du Forum</a>. </strong>Le Forum de l'OCDE sur la finance verte et l'investissement est l'événement phare annuel du Centre de l'OCDE sur la finance verte et l'investissement. Le Forum rassemble des décideurs politiques de haut niveau et des acteurs publics et privés clés pour des discussions orientées vers l'action sur les questions de finance verte et durable.</p>
<p>Le Forum sera axé sur le thème « <strong>Accélérer l’action politique pour combler le déficit de crédibilité </strong>». Il sera une occasion unique de faire le point sur les progrès réalisés jusqu'à présent et de favoriser les discussions sur l'élaboration de politiques publiques et d'instruments qui mobilisent efficacement des financements pour des investissements transformateurs pour le bien-être des personnes et de la planète.</p>
<div class="focus">
<h5 style="text-align: center;"><strong> Aperçu de l'agenda (anglais uniquement)</strong></h5>
</div>
<h6><strong>2 octobre 2023 - Première journée</strong></h6>
<ul>
<li><a title="Forum opening" href="DAY 1 Forum opening High-Level Plenary: Acceslerating the climate transition of emission-intensive sectors High-Level Plenary: High-Level Plenary: How can we get the just transition right? From theory to implementation The use of climate change mitigation scenarios for financial sector target setting, transition planning and alignment assessment Is sustainable finance leaving SMEs behind? Mobilising private capital for green hydrogen development in emerging and developing economies Financial sector net zero commitments and metrics">Forum opening</a></li>
<li><a title="Accelerating" href="https://www.oecd-events.org/oecd-forum-on-green-finance-and-investment/session/0b4a5f7e-4901-ee11-907a-002248859577">High-Level Plenary: Accelerating the climate transition of emission-intensive sectors</a></li>
<li><a title="How we can get " href="https://www.oecd-events.org/oecd-forum-on-green-finance-and-investment/session/ab3005dc-1d4b-ee11-9937-000d3a4cc0c5">High-Level Plenary: High-Level Plenary: How can we get the just transition right? From theory to implementation</a></li>
<li><a title="alignment assessment" href="https://www.oecd-events.org/oecd-forum-on-green-finance-and-investment/session/fc7f5b42-4a01-ee11-907a-002248859577">The use of climate change mitigation scenarios for financial sector target setting, transition planning and alignment assessment</a></li>
<li><a title="SMEs" href="https://www.oecd-events.org/oecd-forum-on-green-finance-and-investment/session/d05ceea0-4b01-ee11-907a-002248859577">Is sustainable finance leaving SMEs behind?</a></li>
<li><a title="Mobilisation du capital privé" href="https://www.oecd-events.org/oecd-forum-on-green-finance-and-investment/session/712b92ef-4b01-ee11-907a-002248859577">Mobilising private capital for green hydrogen development in emerging and developing economies</a></li>
<li><a title="Metrics" href="https://www.oecd-events.org/oecd-forum-on-green-finance-and-investment/session/fd58c6e2-4b01-ee11-907a-002248859577">Financial sector net zero commitments and metrics</a></li>
<li><a title="PED" href="https://www.oecd-events.org/oecd-forum-on-green-finance-and-investment/session/85ba7603-4c01-ee11-907a-002248859577">High-Level Plenary: Mobilising finance and investment for clean energy in emerging and developing countries</a></li>
</ul>
<h6> 3 octobre 2023 - Deuxième journée</h6>
<ul>
<li><a title="Ouverture " href="https://www.oecd-events.org/oecd-forum-on-green-finance-and-investment/session/de57e151-4c01-ee11-907a-002248859577">Opening</a></li>
<li><a title="Adaptation et résilience" href="https://www.oecd-events.org/oecd-forum-on-green-finance-and-investment/session/a886b562-4c01-ee11-907a-002248859577">High-Level Plenary: Scaling up finance for adaptation and resilience</a></li>
<li><a title="gestion des risques et impacts sociaux" href="https://www.oecd-events.org/oecd-forum-on-green-finance-and-investment/session/c7789692-4c01-ee11-907a-002248859577">Towards better management of systemic social and inequality-related risks and impacts</a></li>
<li><a title="IFCMA" href="https://www.oecd-events.org/oecd-forum-on-green-finance-and-investment/session/f7473077-4c01-ee11-907a-002248859577">Discussion on the Inclusive Forum on Carbon Mitigation Approaches (IFCMA)</a></li>
<li><a title="engagement volontaire" href="https://www.oecd-events.org/oecd-forum-on-green-finance-and-investment/session/65ad0aa9-4c01-ee11-907a-002248859577">To what extent can voluntary carbon markets contribute to net zero targets?</a></li>
<li><a title="Devoir de vigilance et conduite responsable des entreprises" href="https://www.oecd-events.org/oecd-forum-on-green-finance-and-investment/session/e6ba5bb1-4c01-ee11-907a-002248859577">From portfolio to real economy: using Responsible Business Conduct due diligence as a tool for engagement</a></li>
<li><a title="Alignement des traités d'investissement avec l'Accord de Paris" href="https://www.oecd-events.org/oecd-forum-on-green-finance-and-investment/session/a9056ac1-4c01-ee11-907a-002248859577">Aligning investment treaties with the Paris Agreement</a></li>
<li><a title="risques liés à l'eau" href="https://www.oecd-events.org/oecd-forum-on-green-finance-and-investment/session/1475bdc9-4c01-ee11-907a-002248859577">Addressing water-related risks and impacts</a></li>
<li><a title="Biodiversité" href="https://www.oecd-events.org/oecd-forum-on-green-finance-and-investment/session/e56e7fe9-4c01-ee11-907a-002248859577">High-Level Plenary: Assessing biodiversity-related financial risks: the role of central banks and other financial actors</a></li>
<li><a title="Clôture" href="https://www.oecd-events.org/oecd-forum-on-green-finance-and-investment/session/7a50daf6-4c01-ee11-907a-002248859577">Forum Closing</a></li>
</ul>
<div class="focus">
<h5>Retrouver :</h5>
<ul>
<li>La Plateforme du Forum : <a href="https://www.oecd-events.org/oecd-forum-on-green-finance-and-investment">10th OECD Forum on Green Finance and Investment (oecd-events.org)</a></li>
<li>L'agenda du 10ème Forum : <a href="https://www.oecd-events.org/oecd-forum-on-green-finance-and-investment/eventagenda">Event agenda (oecd-events.org)</a></li>
<li>Pour s'enregistrer en ligne : <a title="inscription" href="https://login.oecd.org/?appId=3022&myeventsreturl=EventDetail.aspx&myevents_key=135469&myevents_action=register">ici</a></li>
<li>Edition 2022 du Forum : <a href="https://www.oecd-events.org/oecd-forum-on-green-finance-and-investment/sessions">Sessions (oecd-events.org)</a></li>
</ul>
</div>
<p> </p>
<p><img title="Forum Finance Verte et Inv 2023" src="/Articles/8c78aad6-885a-473c-9ffa-1d812fd643bb/images/77afa156-2f5f-4f9c-9704-a41e511b7e56" alt="Forum Finance Verte et Inv 2023" width="878" height="420" /></p>80d8030b-1612-4c52-8d97-638c5177ee76Les investissements directs suisses en FranceAvec un stock de 106 Mds EUR d'IDE fin 2021, soit 14 % du stock des IDE entrants en France, la Suisse y est le 3ème investisseur étranger. Portés par la reprise économique post-Covid, les décisions d’investissements suisses en France se sont maintenues à un niveau élevé en 2022: Business France a recensé 87 projets, qui ont soutenu plus de 4 000 emplois. 2023-08-08T00:00:00+02:00<blockquote>
<p>Fin 2021, la Suisse était le 9<sup>ème</sup> investisseur mondial avec un stock d’IDE sortants de 1 406 Mds CHF (176 % du PIB), dont un tiers était détenu par des sociétés financières et holdings étrangères. Selon la Banque de France, la Confédération est le 3<sup>ème</sup> investisseur ultime en France, où elle détient un stock de 106 Mds EUR, soit 14 % du stock des IDE entrants. Portés par la reprise économique, le nombre de décisions d’investissements suisses en France s’est maintenu à un niveau élevé en 2022: Business France a ainsi recensé 87 projets soutenant plus de 4 000 emplois. </p>
</blockquote>
<div class="focus">
<p><strong>I. La Suisse est le 9<sup>ème</sup> investisseur mondial, avec une priorisation sur la finance et la pharmacie</strong></p>
</div>
<h6>1. Le stock d’investissements directs suisses à l’étranger s’élève à plus de 1 400 Mds CHF en 2019, dont près d’un tiers est détenu par des holdings et sociétés financières en mains étrangères</h6>
<p>D’après la Banque nationale suisse (BNS), <strong>le stock d’investissements directs (ID) suisses à l’étranger s’est établi à 1 406 Mds CHF fin 2021 </strong>(176 % du PIB), faisant de la Suisse le <strong>9<sup>ème</sup> pays pourvoyeur d’IDE au monde</strong> (après le Japon et devant la France) selon la CNUCED. Près des deux tiers de ce stock (64 %) est concentré dans le secteur tertiaire, et plus d’un tiers (36 %) dans l’industrie. Reflétant l’attractivité du pays pour l’implantation des multinationales, <strong>28% des investissements directs suisses à l’étranger sont en fait détenus par des sociétés financières et holdings</strong> (hors banques et assurances) en mains <strong>étrangères</strong><a title="" href="#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a>. Les sociétés financières et holdings constituent ainsi le premier secteur d’origine des IDE suisses dans le monde (36 %). En 2<sup>ème</sup> position, l’industrie chimique et pharmaceutique est à l’origine de 15% des IDE suisses dans le monde, devant le secteur bancaire et assurantiel (14% du total) et le commerce (11 %). Par ventilation géographique, <strong>50% des IDE suisses sont situés en l’Europe</strong>, 22 % aux Etats-Unis et 12 % en Asie. Au final, les IDE suisses sont ainsi très largement destinés vers les marchés les plus matures.</p>
<div>
<h6>2. En 2021, les entreprises résidentes en Suisse ont rapatrié 111 Mds CHF depuis leurs filiales à l’étranger</h6>
<p><strong>Poursuivant le mouvement de « désinvestissement » massif initié en 2019, les entreprises helvétiques – en fait quasi-exclusivement des sociétés financières et holdings étrangères – ont rapatrié 111 Mds CHF en termes nets depuis leurs filiales en 2021 </strong>(25 Mds CHF en 2020, 50 Mds CHF en 2019). La BNS explique ces mouvements par (i) les restructurations et liquidations de filiales non résidentes d’une part, et (ii) le fait que les capitaux détenus par les sociétés financières et holdings étrangères correspondent presque en totalité à des capitaux en transit. En dehors de ces catégories d’entreprises, les services ont aussi accusé des désinvestissements nets (17 Mds CHF dans les transports et la communication, 9 Mds CHF dans les banques), mais l’industrie a en revanche accru ses investissements directs (18 Mds CHF nets). Au plan géographique, ces désinvestissements ont essentiellement touché les filiales européennes des sociétés suisses (à hauteur de 141 Mds CHF), principalement dans les pays d’accueil de nombreuses holdings (Irlande, Luxembourg, Chypre).</p>
<div class="focus">
<p><strong> II. La Suisse se classe au 3<sup>ème</sup> rang des investisseurs étrangers en France </strong></p>
</div>
<h6>1. La Suisse est le 3ème investisseur ultime en France en stock, après les Etats-Unis et l’Allemagne</h6>
<p>Selon la Banque de France, le stock d’IDE en France détenus en bout de chaîne par des investisseurs suisses s’établit à <strong>106 Mds EUR</strong> (soit <strong>14% des IDE en France</strong>) fin 202<a title="" href="#_ftn1" name="_ftnref1"></a>, faisant de la Suisse le 3<sup>ème</sup> investisseur en France. Elle est également le <strong>3<sup>ème</sup> employeur étranger en France </strong>avec environ un millier d’entreprises helvétiques employant près de 250 000 salariés. Le stock d’IDE suisses en France, majoritairement fléché dans l’industrie manufacturière, reflète l’intégration de longue date entre les chaînes de valeur des deux pays :</p>
<ul>
<li>L’<strong>industrie chimique </strong>(44 % du stock d’IDE suisses en France), à travers (i) la participation de Nestlé dans le capital de l’Oréal (20,1 %), (ii) la présence sur le territoire français de grands groupes suisses comme Givaudan, Firmenich ou Lalique pour y produire leurs parfums et arômes, (iii) les activités vinyliques (PVC, soude, chlore) du genevois Klesch, rachetées à Arkema en 2011, ou encore (iv) la fabrication de solutions chimiques pour le bâtiment du leader de l’étanchéité zougois Sika ;</li>
<li>L’<strong>immobilier</strong> (18 %), en raison de l’attractivité des investissements locatifs en France, bien moins onéreux qu’en Suisse, et d’un meilleur accès à la propriété (la Suisse comptant 64 % de locataires) dans un contexte de report des tensions du marché logement helvétique sur les régions frontalières, et ce, alors que l’on compte 200 000 ressortissants suisses établis en France ;</li>
<li>La <strong>construction</strong>, (10 %), favorisée par l’acquisition de Lafarge par Holcim, finalisée en 2015 ;</li>
<li>Dans le <strong>secteur financier</strong> (8 %), où IDE suisses s’orientent vers la banque (5 Mds EUR) et les activités auxiliaires (2,2 Mds EUR) ; le stock d’IDE dans les activités assurantielles (1,4 Md EUR) s’expliquant notamment par la forte présence de Swiss Life (25 entités et plus de 2 500 emplois en France) ;</li>
<li>L’<strong>alimentaire</strong> (4 %) : Nestlé, 18<sup>ème</sup> investisseur mondial en France en valeur (13 000 salariés) ;</li>
<li>L’<strong>industrie pharmaceutique </strong>(2 %), Novartis employant en France près de 3 000 personnes (dont les agents d’Advanced Accelerator Applications, acquis en 2017 pour 3,9 Mds USD) et Roche près de 900.</li>
</ul>
<h6>2. Les flux nets d’IDE suisses en France, comme dans la plupart des pays européens, ont été négatifs en 2021, les retraits de capitaux atteignant 9,5 Mds EUR.</h6>
<p>Néanmoins, <strong>en 2022, les projets d’investissements suisses en France se sont maintenus à un niveau élevé </strong>: 87 décisions ont été recensées par Business France<a title="" href="#_ftn1" name="_ftnref1"></a> - créations et extensions de sites, reprises et partenariats -<a title="" href="#_ftn1" name="_ftnref1"></a> (+7 % sur un an), à l’origine de la création ou du maintien de près de 4 130 emplois, majoritairement dans l’industrie (machines, électronique).</p>
<p>Les projets portés par les entreprises suisses l’année dernière ont principalement porté sur des activités de production (44 %), puis, dans une moindre mesure, de R&D (18 %) et des centres de décision (17 %).</p>
<p>La <strong>France reste la 1<sup>ère</sup> destination européenne des investissements suisses en 2022</strong>, devant l’Allemagne et le Royaume-Uni. Parmi les projets emblématiques figurent l’investissement record de 2,3 Mds EUR de STMicroelectronics annoncé lors de la 5<sup>ème</sup> édition du Sommet Choose France pour étendre les capacités de production de puces électroniques du site de Crolles (Isère), aux côtés de l’américain GlobalFoundries (3,4 Mds EUR). Les groupes industriels Stäubli (robotique, mécanique) et Liebherr Aerospace (systèmes d’air pour l’aéronautique) ont également porté des projets d’extension de leurs capacités productives, respectivement en Auvergne-Rhône-Alpes (370 emplois) et en Occitanie (130 emplois).</p>
<hr align="left" size="1" width="33%" />
<div id="ftn1">
<p><a title="" href="#_ftnref1" name="_ftn1">[1]</a> Cette catégorie de sociétés comprend en outre des activités de sièges sociaux, de fonds de placement et d’auxiliaires financiers (hors assurance et fonds de pension).</p>
</div>
</div>0ed3a1ef-2130-4b2e-93fb-f1b46cafce33Westminster & City News N°25 - du 30 juin au 14 juillet 2023Royaume-Uni - Veille des secteurs financier, de la politique commerciale et de la macroéconomie 2023-07-18T00:00:00+02:00<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 24px;"><span style="color: #ff8d7e;"><span style="font-size: 16px;"><strong>Actualité macro-économique</strong></span></span></div>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 24px;">
<ul style="margin-bottom: 0px; list-style-position: inherit;">
<li>En amont de la déclaration budgétaire d’automne, le gouvernement réfléchit à la mise en œuvre d’une réforme permettant de réduire le nombre de personnes « inaptes au travail »</li>
<li>Le parti Tory, comme le parti Labour, s’engage en faveur du recours au triple lock lors de la prochaine législature</li>
<li>Le Chancelier de l’Échiquier a profité de l’occasion que fournissait le discours annuel à la Mansion House, résidence du Maire de la City, pour rappeler que la lutte contre l’inflation restait la priorité numéro un</li>
<li> Selon le rapport final de l’autorité de la concurrence britannique (CMA), la concurrence entre les différents fournisseurs de carburant s’est affaiblie depuis 2019</li>
<li>Selon l’ONS, bien que l’emploi soit dynamique, le retour sur le marché du travail de nombreux inactifs génère une hausse du taux de chômage de 0,2pt entre décembre - février 2023 et mars - mai 2023</li>
<li>Selon l’ONS, le rythme d’augmentation des salaires continue d’augmenter entre décembre 2022 - février 2023 et mars – mai 2023</li>
<li>Le dernier rapport de l’Institute for Fiscal Studies (IFS) sur les inégalités et les conditions de vie contredit l’idée selon laquelle les personnes les plus âgées devenues inactives au cours de la pandémie l’ont fait par choix</li>
<li>Rachel Reeves s’est exprimée en faveur d’une plus grande diversité, de genre, de formation et d’expériences au sein des équipes en charge de la conception des politiques économiques</li>
</ul>
<div> </div>
</div>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;"> </div>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;"><strong><span style="color: #ff8d7e;"><span style="font-size: 16px;">Actualité commerciale</span></span></strong></div>
<ul style="margin-bottom: 0px; list-style-position: inherit; color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;">
<li style="line-height: 24px;">Le Royaume-Uni a rejoint le CPTPP (Accord de partenariat transpacifique) dimanche 16 juillet avec la signature officielle de l’accord par la secrétaire d’État Kemi Badenoch</li>
<li style="line-height: 24px;">Les négociations commerciales se poursuivent avec l’Inde, malgré des tensions autour de l’accès au marché britannique pour les travailleurs indiens, notamment dans les services ne pouvant être assurés que localement (soins de santé)</li>
<li style="line-height: 24px;">Le think tank UK in a Changing Europe souligne le caractère déterminant de la crédibilité de la position britannique quant à sa relation avec l’UE au moment de l’examen de l’Accord de commerce et de coopération (ACC)</li>
<li style="line-height: 24px;">La Chambre de commerce britannique (BCC) a publié son Manifeste pour le commerce 2023, proposant notamment des pistes de réflexion en vue de l’examen de l’Accord de commerce et de coopération (ACC) prévu en 2026</li>
<li style="line-height: 24px;">Au premier trimestre 2023, la balance commerciale du Royaume-Uni (biens et services) enregistre un déficit de - 19,4 Md£, soit 3% du PIB, marquant une légère amélioration par rapport au trimestre précédent (-25,4 Md£) </li>
<li style="line-height: 24px;">Le gouvernement a publié son rapport annuel sur la mise en œuvre du National Security and Investment Act (NSIA) 2021</li>
</ul>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 24px;"> </div>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;"><span style="color: #ff8d7e;"><strong><span style="font-size: 16px;">Actualité financière</span></strong></span></div>
<ul style="margin-bottom: 0px; list-style-position: inherit; color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;">
<li style="line-height: 24px;">Le gouvernement a publié la version quasi-finale de la réforme du cadre réglementaire des titrisations</li>
<li style="line-height: 24px;">Le Chancelier de l’Échiquier a annoncé une révision du régime de prospectus pour les primo-cotations des entreprises</li>
<li style="line-height: 24px;">Le gouvernement a lancé une consultation sur une « sandbox » pour les infrastructures de marché financiers pour tester l’utilisation d’actifs numériques</li>
<li style="line-height: 24px;">Dans sa réponse à la consultation concernant la réforme de la Directive sur les comptes de paiement, le gouvernement a confirmé qu'il abrogerait les exigences en matière d'informations sur les clients contenues dans les règlements de 2015</li>
<li style="line-height: 24px;">Dans sa réponse à la consultation sur le régime PRIIPS, le gouvernement s'engage à supprimer de la législation toutes les obligations d'information concernant les entreprises et à habiliter la Financial Conduct Authority (FCA) à mettre en place un nouveau régime</li>
<li style="line-height: 24px;">Le gouvernement annonce une réforme de MIFID 2 sur la recherche en investissement</li>
<li style="line-height: 24px;">Le Trésor britannique a publié sa réponse à l'appel à témoignages (« Call for Evidence ») sur la réglementation britannique de la vente à découvert (SSR)</li>
</ul>d02f55f3-a565-45c9-a68a-05f9f472bf6bLa stratégie d’investissement nationale d’AramcoSaudi Aramco prévoit d’augmenter sa capacité maximale de production de pétrole brut à 13 M de barils par jour d'ici 2027, et d’accroitre sa production de gaz de plus de 50% d'ici 2030. En 2022, les dépenses d’investissement d’Aramco s’étaient élevées à 37,6 Md USD et ses prévisions de dépenses pour 2023 se situent entre 45 à 55 Md USD. 2023-07-06T00:00:00+02:00<p><strong>1. Données et prévisions</strong></p>
<p style="text-align: justify;">En 2022, la production de pétrole brut de Saudi Aramco, première compagnie pétrolière au niveau mondial en termes de capitalisation, a atteint 10,57 millions de barils par jour (Mb/j) en moyenne annuelle, dépassant le niveau record précédent de 2016 (10,36 Mb/j). La production a augmenté de 15% par rapport à 2021 (9,2 Mb/j). La consommation domestique de pétrole brut s’est élevée à 3,51 Mb/j en moyenne annuelle et les exportations ont atteint 7,06 Mb/j. Ainsi, Saudi Aramco a enregistré un bénéfice net record de 161 Md USD en 2022 contre 110 Md USD en 2021, soit une très forte hausse de 46 % sur un an, assignable à l’augmentation des prix de l'énergie, à l'augmentation des volumes vendus et à l'amélioration des marges pour les produits raffinés.</p>
<p style="text-align: justify;">Sur l’amont (exploration et production), Saudi Aramco prévoit de porter la capacité maximale durable de production de pétrole brut à 13 M de barils par jour d'ici 2027 et d'augmenter la production de gaz, qui s’élevait à 18 Md de pieds cubes par jours en 2022, de plus de 50% d'ici 2030. L’évolution du mix énergétique de l’Arabie saoudite prévoit une part majeure de la production d’électricité par les centrales alimentées au gaz à horizon 2030, en substitution aux combustibles pétroliers. Le déploiement de l’utilisation du gaz permettra au pays de réserver son pétrole à l’exportation, à la pétrochimie et la production de carburants pour l’économie nationale. Dans le secteur aval (raffinage et pétrochimie), la société prévoit d'augmenter sa capacité de transformation des liquides en produits chimiques pour atteindre 4 M de barils par jour.</p>
<p style="text-align: justify;">Pour y parvenir, les dépenses d'investissement de Saudi Aramco se sont élevées à 37,6 Md USD en 2022, en augmentation de 18,0 % par rapport à 2021. Pour 2023, la compagnie pétrolière prévoit des dépenses d'investissement entre 45 à 55 Md USD. Cette trajectoire devrait être soutenue jusqu'en 2025.</p>
<p><strong>2. Des investissements soutenus dans les secteurs d’activité traditionnels de l’entreprise</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Pour atteindre son objectif de production de 13 M de barils par jour d’ici 2027, Aramco a lancé une vaste campagne d’expansion et d’augmentation de la capacité de production de ses principaux champs pétroliers. C’est notamment le cas du champ de Zuluf dont la capacité de production devrait augmenter de 600 000 bpj d’ici 2026. Annoncé en janvier 2018, les travaux d’expansion sont toujours en cours et en janvier 2022, Aramco avait accordé plusieurs contrats d’une valeur de 4,5 M USD pour poursuivre le projet. En juillet 2019, Aramco avait annoncé le début des travaux d’expansion du champ pétrolier de Marjan. Avec un budget total de 21 Md USD, le projet vise à augmenter la capacité de production du champ de 300 000 bpj ainsi qu’à produire 360 000 bpj d’éthane et de gaz naturel liquéfié. Dans le même temps, Aramco avait annoncé vouloir étendre le champ pétrolier de Berri pour un montant de 6 Md USD. L’entreprise souhaite en doubler la capacité de production pour atteindre un total de 500 000 bpj. Enfin, Saudi Aramco a entamé un plan d’expansion du champ pétrolier de Safaniyah, le plus grand au monde, d’une capacité de production de 1,2 M bpj et qui devrait augmenter de 700 000 bpj d’ici 2027. Les contrats relatifs aux travaux d’expansion sont en cours d’attribution.</p>
<p style="text-align: justify;">Saudi Aramco investit également dans ses activités gazières avec notamment le projet d’expansion de l’usine de traitement de gaz de Hawiyah. Celle-ci devrait pouvoir traiter 1 070 M de pieds cubes supplémentaires de gaz par jour et devrait être opérationnelle cette année. En décembre 2022, le géant saoudien a annoncé un ambitieux projet de développement du gisement de gaz non-conventionnel de Jafurah. Le gisement contiendrait environ 200 000 Md de pieds cubes de gaz naturel, ce qui en fait le plus grand champ de gaz naturel du pays. Le projet, d’une valeur de 110 Md USD devrait atteindre sa pleine capacité en 2030 avec une production initiale prévue pour 2025.</p>
<p style="text-align: justify;">Enfin, Aramco a investi dans le traitement des hydrocarbures avec d’importants projets pétrochimiques. En décembre 2022, Aramco et TotalEnergies ont pris la décision finale d’investissement pour la construction d’un site pétrochimique de taille mondiale à Jubail, en Arabie Saoudite. Le complexe, nommé « Amiral », détenu et opéré à terme par la raffinerie de SATORP, sera intégré au site existant. Le projet représente un investissement d’environ 11 milliards de dollars, dont 4 milliards de dollars financés sur fonds propres par Aramco (62,5 %) et TotalEnergies (37,5 %). Le chantier doit commencer en 2023 et le démarrage des opérations commerciales est prévu pour 2027. Le complexe dans son ensemble, avec les sites développés en aval, devrait créer 7 000 emplois locaux, directs et indirects. Ce site pétrochimique permettra à la raffinerie SATORP de traiter les gaz et le naphta qu’elle produit, ainsi que de l’éthane et de l’essence naturelle que lui fournira Aramco. Le complexe comprendra un vapocraqueur sur charges mixtes d’une capacité de production d’1,65 million de tonnes d’éthylène par an, premier à être intégré à une raffinerie dans la région, et aura également deux unités de production de polyéthylène (500 000 T/an), une unité d’extraction du butadiène et plusieurs autres unités de production de produits dérivés. Les contrats d’ingénierie et de construction ont été attribués en juin 2023 au cours d’une cérémonie conjointe entre Aramco et TotalEnergies, marquant le début des travaux.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>3. De nouveaux investissements au service de la diversification économique du pays</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Au-delà du développement de ses secteurs d’activité traditionnels, Aramco a entamé une stratégie d’investissement en faveur de la diversification économique d’une part et de la transition énergétique d’autre part.</p>
<p style="text-align: justify;">En 2021, l’entreprise saoudienne a lancé le programme Namaat, « croissance collective » en arabe, axé sur les partenariats d’investissement industriel et le renforcement des capacités afin de soutenir la diversification économique de l’Arabie saoudite. Il a pour objectif de favoriser l’établissement de nouvelles entreprises et industries dans le Royaume. Le programme se concentre sur 5 principaux secteurs : le développement durable, le numérique, les industries, la fabrication et l’innovation sociale. En deux ans, cette initiative a contribué à la création de 31 entreprises locales et internationales dont la valeur totale est estimée à près de 25 Md USD. En 2022, Namaat avait annoncé avoir atteint un total de 55 investissements avec la signature de 22 nouveaux MoU dont un signé entre Aramco et le consortium mené par l’entreprise française Accenture avec Al Gihaz Holding (KSA) et Impulse Partners (France) portant sur la création et l’exploitation de Spark Digital Center, un campus dédié à l’innovation numérique dans le secteur de l’énergie.</p>
<p style="text-align: justify;">En octobre 2022, Aramco a créé un fonds de développement durable de 1,5 Md USD pour investir dans les technologies en faveur de la transition énergétique. Le fonds prévoit d'investir dans des technologies qui soutiennent l'ambition annoncée par la société de réduire à zéro les émissions de gaz à effet de serre en 2050 (Scope1 et Scope2) dans ses actifs opérationnels détenus en totalité, ainsi que le développement de nouveaux carburants à faible teneur en carbone. L’entreprise cherche par ailleurs à prendre de l’avance sur la stratégie nationale, le pays s’étant engagé à atteindre la neutralité carbone en 2060.</p>88daef13-f356-4229-a360-89abd46b195e10ème réunion du Comité économique conjoint France-Philippines10ème réunion du Comité économique conjoint France-Philippines2023-06-23T00:00:00+02:00<p><img class="marge" title="JEC 2023" src="/Articles/88daef13-f356-4229-a360-89abd46b195e/images/a91cd96a-ba26-4e6d-a911-eb6da583c852" alt="JEC 2023" /></p>
<p> </p>
<p>La dixième réunion du Comité économique conjoint entre la France et les Philippines s'est tenue le 20 juin 2023 à Paris, à l’invitation de la France. Au niveau politique, la réunion était coprésidée par le Ministre délégué chargé du commerce extérieur, de l'attractivité et des Français de l'étranger, Olivier Becht, et par le Secrétaire chargé du commerce et de l'industrie de la République des Philippines, Alfredo E. Pascual. Une session technique a été organisée entre la Direction générale du Trésor et le Département philippin du Commerce et de l'Industrie, à laquelle se sont joints des représentants d'autres administrations publiques concernées et ainsi que du secteur privé.</p>
<p>Outre l'échange d'informations sur la situation économique de leurs pays respectifs, la France et les Philippines ont convenu de renforcer les liens bilatéraux en matière de commerce et d'investissement, en faisant le point sur la récente dynamique positive et en envisageant le potentiel de croissance. Les deux parties ont échangé des informations sur les développements régionaux et multilatéraux ainsi que sur les relations économiques de l'UE et de la France avec les Philippines, l’ASEAN et dans le cadre de l’Indopacifique.</p>
<p>En outre, les coprésidents ont reconnu les progrès réalisés jusqu'à présent dans les huit domaines prioritaires de la coopération économique bilatérale examinés dans le cadre de cette réunion, à savoir 1) le cadre de coopération pour le financement de projets 2) les infrastructures de transports 3) l'aviation civile et l'aéronautique 4) l'énergie 5) l'agriculture et la sécurité alimentaire 6) l'électronique 7) l'industrie maritime et la construction navale et 8) la propriété intellectuelle. Les deux parties ont exprimé leur volonté de coopérer afin d'approfondir leurs relations bilatérales en matière économique et commerciale.</p>
<p>À l'occasion de cette réunion, les deux parties se sont félicitées de la signature de protocoles d’accord entre Hydrogène de France (HDF), l’Autorité de développement de Mindanao (MinDA), et l’entreprise publique philippine National Power Corporation (NPC) pour le développement de centrales à hydrogène et des énergies renouvelables dans le Sud de l’archipel. Le ministre Olivier Becht a également remis au ministre Alfredo E. Pascual des lettres de soutien pour un projet de construction et de réhabilitation de ponts à la suite du passage du typhon Paeng, ainsi que pour un projet de soutien au développement de la filière laitière philippine. Ces deux projets philippins menés en partenariat avec des entreprises françaises recevront le soutien financier de la direction générale du Trésor.</p>
<p>Suite à l'invitation d'Alfredo E. Pascual, les co-présidents ont annoncé l'organisation de la prochaine réunion du Comité économique conjoint franco-philippin à Manille en 2024. Le ministre Olivier Becht a par ailleurs annoncé son intention de se rendre en visite officielle aux Philippines en 2024.</p>
<p> </p>
<p><img class="marge" title="JEC 2023" src="/Articles/88daef13-f356-4229-a360-89abd46b195e/images/71220fd2-ef61-40a7-8e6b-0c099989fb2c" alt="JEC 2023" /></p>
<p> </p>bcfaac5d-38e9-406b-b929-a066c157ae0aFlash Conjoncture Pays avancés - La zone euro entre en récession au 1er trimestre 2023Flash Conjoncture Pays avancés - La zone euro entre en récession au 1er trimestre 20232023-06-12T00:00:00+02:00<p>En <strong>zone euro, </strong>la croissance (3<sup>e</sup> estimation) est révisée à la baisse au 1<sup>er</sup> trimestre 2023 (−0,2 pt par rapport à la 2<sup>e</sup> estimation), et enregistre une contraction de −0,1 % (après −0,1 % au 4<sup>e</sup> trimestre 2022). À l’inverse, au <strong>Japon</strong>, le PIB (2<sup>e</sup> estimation) progresse de +0,7 % au 1<sup>er</sup> trimestre 2023 (après +0,1 % au 4<sup>e</sup> trimestre 2022). En mai, l’indice PMI dans les services (estimation définitive) baisse au <strong>Royaume-Uni</strong> (55,2 après 55,9), en <strong>Italie </strong>(54,0 après 57,6), et en <strong>Espagne</strong> (56,7 après 57,9), mais augmente en <strong>Allemagne</strong> (57,2 après 56,0). En avril, l’indice de production industrielle (IPI) se dégrade en <strong>Italie</strong> (−1,9 % après −0,6 %) et en <strong>Espagne</strong> (−1,8 % après +1,3 %), et stagne en <strong>Allemagne</strong> (après −1,9 %). Outre-Rhin, les commandes à l’industrie se dégradent de nouveau en avril (−0,4 % après −10,9 %). Les ventes au détail augmentent en avril en <strong>Italie</strong> (+0,2 % après +0,0 %) et stagnent en <strong>zone euro </strong>(après −0,5 %). En mai, la balance commerciale s’améliore en <strong>Allemagne</strong> (+18,4 Md€ après +14,9 Md€) alors qu’elle se détériore aux <strong>États-Unis</strong> (−74,6 Md$ après −60,6 Md$). <strong>Outre-Atlantique</strong>, l’indice ISM baisse en mai (50,3 après 51,9).</p>
<p> <img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/bcfaac5d-38e9-406b-b929-a066c157ae0a/images/89de6511-2bd8-4f57-8ec9-4aacf2a8e82a" alt="Indicateurs" /><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/bcfaac5d-38e9-406b-b929-a066c157ae0a/images/e9094f49-a346-4080-9ccb-ae9d7948e8dc" alt="Zone euro : contributions à la croissance trimestrielle du PIB" /></p>e587a6ae-4ee5-4b69-8cec-4e64ab956c79Flash Conjoncture Pays avancés - L’économie italienne surprend à la hausse au 1er trimestre 2023 Flash Conjoncture Pays avancés - L’économie italienne surprend à la hausse au 1er trimestre 2023 2023-06-05T00:00:00+02:00<p>En <strong>Italie</strong>, la croissance du PIB est révisée de +0,1 pt selon l’estimation détaillée, indiquant une progression de l’activité de +0,6 % au 1<sup>er</sup> trimestre 2023 (après −0,1 % au 4<sup>e</sup> trimestre 2022).</p>
<p>En <strong>zone euro</strong> en mai, le PMI manufacturier (estimation définitive) diminue à 44,8 (après 45,8), de même qu’en <strong>Allemagne</strong> à 43,2 (après 44,5), en <strong>Italie</strong> à 45,9 (après 46,8), en <strong>Espagne</strong> à 48,4 (après 49,0), et au <strong>Royaume-Uni</strong> à 47,1 (après 47,8).</p>
<p>Selon l’estimation <em>flash</em> d’Eurostat, l’inflation (au sens de l’IPCH) reflue en mai, à la fois en <strong>zone euro</strong> (+6,1 % après +7,0 %), en <strong>Allemagne</strong> (+6,3 % après +7,6 %), en <strong>Italie</strong> (+8,1 % après +8,7 %), et en <strong>Espagne</strong> (+2,9 % après +3,8 %).</p>
<p>Le taux de chômage en avril reflue également en <strong>zone euro</strong> dans son ensemble (6,5 % après 6,6 %) et en <strong>Italie</strong> (7,8 % après 7,9 %), tandis qu’il stagne en <strong>Allemagne</strong> (au sens du BIT, à 2,9 %). Le <strong>Japon</strong> affiche également un taux de chômage en baisse en avril, à 2,6 % (après 2,8 %), mais celui-ci augmente nettement aux <strong>États-Unis</strong> en mai à 3,7 % (après 3,4 %).</p>
<p>Les ventes au détail rebondissent en avril en <strong>Allemagne</strong> (+0,8 % après −1,3 %) et accélèrent en <strong>Espagne</strong> (+0,9 % après +0,7 %), tandis que l’indicateur du climat économique (ESI composite) en <strong>zone euro</strong> se dégrade en mai (96,5 après 99,0).</p>
<p><strong>Outre-Atlantique</strong>, les prix immobiliers ont augmenté en mars selon les indices FHFA (+0,6 % après +0,7 %) et S&P 20 (+0,5 % après −0,1 %). Les dépenses de construction résidentielle et non-résidentielle ont progressé en avril, respectivement de +0,4 % (après −0,0 %) et +1,9 % (après +0,6 %). En mai, l’ISM manufacturier diminue à 46,9 (après 47,1), à l’instar de la confiance des ménages (102,3 après 103,7). Au <strong>Japon</strong>, l’indice de production industrielle (IPI, 1<sup>ère</sup> estimation) stagne en avril (+0,0 % après +0,2 %).</p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/e587a6ae-4ee5-4b69-8cec-4e64ab956c79/images/00c82924-f2c1-4e3b-8563-9221d52e69e2" alt="Indicateurs" /></p>
<p> <img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/e587a6ae-4ee5-4b69-8cec-4e64ab956c79/images/fdac768f-ed88-4772-b001-dc15641f6d6d" alt="Italie : contributions à la croissance du PIB" width="534" height="348" /></p>f9275a74-4ae5-4426-b91d-1fe7788628c7Flash Conjoncture Pays avancés - Après révision, le PIB allemand recule à nouveau au 1er trimestre 2023Flash Conjoncture Pays avancés - Après révision, le PIB allemand recule à nouveau au 1er trimestre 20232023-05-30T00:00:00+02:00<p><strong>Aux États-Unis, </strong>la croissance du PIB au 1<sup>er</sup> trimestre 2023 est confirmée en deuxième estimation à +0,3 % (après +0,6 % au 4<sup>e</sup> trimestre 2022) avec un acquis de croissance pour 2023 qui s’élève désormais à +1,2 % (après +2,1 % en 2022). En avril, la consommation privée progresse (+0,5 % après –0,0 %) tout comme la consommation de biens durables (+0,5 % après +3,3 %). <strong>En Allemagne</strong>, la croissance du PIB est révisée de –0,3 pt, indiquant maintenant une baisse de l’activité de –0,3 % (après –0,5 % au 4<sup>e</sup> trimestre 2022) et un acquis de croissance à –0,5 % (après +1,9 % en 2022). En mai, le climat des affaires en Allemagne (enquête IFO) se dégrade (91,7 après 93,4), du fait de la baisse de ses deux composantes : l’indice des perspectives économiques (88,6 après 91,7) et de situation actuelle (94,8 après 95,1). En mai, l’indice des directeurs d’achats (PMI <em>flash</em>) dans le secteur manufacturier baisse en <strong>zone euro</strong> (44,6 après 48,8) ainsi qu’en Allemagne (42,9 après 44,5) et <strong>au</strong> <strong>Royaume-Uni</strong> (46,9 après 47,8). Dans le secteur des services, les PMI reculent également en zone euro (55,9 après 56,2) et au Royaume-Uni (55,1 après 55,9) mais augmentent en Allemagne (57,8 après 56,0). En avril, l’inflation outre-Manche poursuit également sa décrue (+8,7 % après 10,1 %).</p>
<p> <img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/f9275a74-4ae5-4426-b91d-1fe7788628c7/images/34f34c15-676c-45c8-bb0b-a09e2a8b76c2" alt="Indicateurs" /><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/f9275a74-4ae5-4426-b91d-1fe7788628c7/images/89b92793-4866-4964-a074-1de4016d9a95" alt="Allemagne : contributions à la croissance du PIB" /></p>de00279f-adbe-451a-810a-6ba859fd5f7cBrèves économiques des pays nordiques n°52L'actualité économique et financière dans les pays nordiques2023-05-22T00:00:00+02:00<p><img class="marge" title="bepn" src="/Articles/de00279f-adbe-451a-810a-6ba859fd5f7c/images/1f137577-62d2-4cab-ad6a-d8c769e9b97f" alt="bepn" /></p>743fde76-412c-4ad3-925e-94b9b604175b[Royaume-Uni] Veille numérique bimensuelle (n°7) du 28 avril au 11 mai [Royaume-Uni] Veille numérique bimensuelle (n°7) du 28 avril au 11 mai 2023-05-11T00:00:00+02:00<div class="focus">
<p>Sommaire </p>
</div>
<p style="text-align: justify;">Fait marquant</p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>La <em>Competition and Markets Authority</em> est le premier régulateur à lancer une enquête sur le marché des modèles de fondation d’intelligence artificielle </li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Economie numérique et régulation </p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Le secrétaire d’Etat au numérique britannique a participé à la réunion des ministres du numérique du G7 au Japon</li>
<li>Le <em>Digital Regulation Cooperation Forum </em>a publié son plan de travail pour l’année 2023/2024</li>
<li>La <em>Competition and Markets Authority</em> a lancé une enquête préliminaire sur le rachat de <em>Figma</em> par <em>Adobe</em></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Télécommunications et réseaux</p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Le <em>Product Security and Telecommunications Infrastructure Regime</em> entrera en vigueur en avril 2024</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Données et intelligence artificielle</p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Le gouvernement va lancer un « <em>hackaton</em> » visant à réduire la liste d’attente des demandes d’asile au moyen de l’intelligence artificielle</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Cyber-sécurité</p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Le gouvernement a dévoilé sa <em>Fraud Strategy</em> avec l’objectif de réduire la fraude et la cybercriminalité de 10 % à horizon 2025</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Spatial</p>
<ul style="text-align: justify;" type="disc">
<li>La société <em>Orbex</em> a entamé la construction du premier port spatial vertical sur le sol continental britannique</li>
<li>La <em>Competition and Markets Authority</em> a autorisé le rachat d’<em>Inmarsat</em> par <em>Viasat </em></li>
<li>La Commission géospatiale a lancé un projet pilote visant à développer l’usage par le secteur public des données issues de l’observation de la Terre par satellite</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Ecosystème tech</p>
<ul type="disc">
<li style="text-align: justify;">L’investissement en capital-risque au R-U est retombé à son niveau pré-pandémie</li>
</ul>059c18d4-1ec0-4e65-8936-5a0f1079048bExpertise France recrute un Expert technique international sur la fiscalité en Grèce (H/F)Un appel à candidature est ouvert pour le recrutement du futur Expert Technique International qui sera placé au sein du Secrétariat général chargé de la fiscalité du Ministère des Finances grec.2023-05-10T00:00:00+02:00<p>Dans le cadre du dispositif de coopération internationale de la France, Expertise France est mandatée par le Ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique pour recruter des Experts Techniques Internationaux. Ces derniers ont vocation à remplir une fonction d’appui technique et de conseil auprès de nos pays partenaires en réponse à leur demande d’accompagnement.<br /><br />Si vous êtes spécialisé dans le domaine de la fiscalité/attractivité pour les investissements et que vous souhaitez bénéficier d’une expérience professionnelle enrichissante en Grèce, n’hésitez pas à postuler sur le site d’Expertise France jusqu’au 31/05/2023 : <a href="https://lnkd.in/eUjXeuMk" data-attribute-index="1">https://lnkd.in/eUjXeuMk</a></p>7976c98d-f1e1-41f1-82d6-49448078b22eLa stratégie d’investissements de Saudi Aramco à l’internationalDepuis 2017, Saudi Aramco a engagé une stratégie d’investissements à l’international dans le secteur aval qui vise sur le long terme à sécuriser des ventes de pétrole dans des zones géographiques stratégiques à fort potentiel et à diversifier son portefeuille d’activités dans la pétrochimie. Saudi Aramco investit dans des raffineries associées à des complexes pétrochimiques chez ses principaux clients, Chine (1er client) et Corée du Sud, et sur de nouveaux marchés (Malaisie, Pologne).2023-05-03T00:00:00+02:00<p>Selon le rapport annuel de Saudi Aramco, la capacité totale de raffinage de l’entreprise s’élevait à 4,1 millions de barils par jour (Mb/j) en 2022, dont 63% en Arabie saoudite. En 2022, 26% de la production de pétrole d’Aramco a été traitée dans les raffineries saoudiennes. La capacité de raffinage détenue par Saudi Aramco à l’étranger est de 1,5 Mb/j, soit plus du tiers de sa capacité totale. Depuis 2017, Saudi Aramco a engagé une stratégie d’investissements à l’international dans le secteur aval qui vise sur le long terme à sécuriser des ventes de pétrole dans des zones géographiques stratégiques à fort potentiel et à diversifier son portefeuille d’activités sur l’ensemble de la chaîne de valeur des hydrocarbures.</p>
<p><strong>Un premier investissement était intervenu dès 1989, avec la prise de participation par Aramco de 50% dans la raffinerie de Port Arthur au Texas</strong> aux côtés de Shell. En 2017, Aramco a acheté la participation de Shell, devenant actionnaire à 100% de la raffinerie, la plus importante d’Amérique du Nord avec une capacité de 635 000 b/j.</p>
<p><strong>Saudi Aramco a investi dans deux projets stratégiques en Chine. </strong>Un premier accord avait été signé en 2017 à l’occasion de la visite du Roi Salman à Pékin, portant sur la construction d’une raffinerie et d’un complexe pétrochimique dans la province de Liaoning. La réalisation des projets avait été interrompue en 2020 suite à la pandémie de Covid-19. Les négociations ont été relancées en 2022 et en mars 2023, la reprise de la construction du complexe de Liaoning a été annoncée. La décomposition de l’actionnariat est la suivante : Saudi Aramco (30%), China North Group Corp (Norinco Group) (51%) par l’intermédiaire de sa filiale North Huajin Chemical, et Panjin Xincheng Industrial Group (19%). Le coût total des investissements est de 12,2 Mds USD. La raffinerie aura une capacité de traitement de 300 000 b/j et le complexe pétrochimique une capacité de production annuelle de 1,65 million de tonnes (Mt) d’éthylène et de 2 Mt de paraxylène. Aramco fournira jusqu’à 210 000 b/j de pétrole à la raffinerie. L’entrée en production des deux sites est attendue pour 2026. Depuis 2017, les exportations saoudiennes de pétrole vers la Chine ont augmenté en volume de 75%. Premier client de l’Arabie saoudite, la Chine représentait en 2022 près de 24% des exportations saoudiennes de pétrole.</p>
<p>En mars 2023, Aramco a signé un accord pour une prise de participation de 10% dans le groupe chinois Rongsheng Petrochemical qui détient 51% de Zhejiang Petroleum and Chemical Co Ltd (ZPC), principal complexe intégré de raffinage et de produits chimiques chinois, d’une capacité de traitement de 800 000 b/j de pétrole et de 4,2 Mt d’éthylène par an. L’accord avec Rongsheng Petrochemical inclut un contrat de vente de long terme de 480 000b/j de pétrole à ZPC. Le montant de l’investissement de l’entreprise saoudienne est de 3,6 Mds USD.</p>
<p><strong>En 2018, Saudi Aramco a investi en co-entreprise avec la compagnie pétrolière malaisienne Petronas</strong>, dans une raffinerie et un complexe pétrochimique connus sous le nom de PRefChem Refining et PRefChem Petrochemical respectivement, dans le complexe industriel de Pengerang au sud de la Malaisie, à proximité de Singapour, plate-forme du commerce de produits raffinés en Asie. Après avoir été fermé en mars 2020, suite à un incendie, le site a repris sa production en mai 2022. Saudi Aramco fournit 50% de l’approvisionnement en pétrole de la raffinerie avec la possibilité de porter cette part à 70%.</p>
<p><strong>En novembre 2022, Saudi Aramco a conclu trois transactions avec l’entreprise polonaise de raffinage et de distribution de carburants PKN Orlen</strong>, par l’intermédiaire de sa filiale Aramco Overseas Company B.V., basée aux Pays-Bas. Aramco a acquis une participation de : (1) 30% dans une raffinerie à Gdansk d’une capacité de production de 210 000 b/j ; (2) 100% dans une activité associée de vente de produits raffinés ; et (3) 50% dans une coentreprise de commercialisation de carburants pour l’aviation avec BP Europa SE qui opère dans sept aéroports en Pologne.</p>
<p>Aramco et PKN Orlen ont également conclu un accord par lequel le groupe saoudien fournira environ 45% des besoins en pétrole de la société polonaise, équivalent à quelque 370 000 b/j.</p>
<p>Par ailleurs, Aramco, sa filiale pétrochimique SABIC (détenue à 70%) et PKN Orlen ont signé un accord pour évaluer la faisabilité technique et économique d’un potentiel projet pétrochimique à Gdansk.</p>
<p><strong>En novembre 2022, Saudi Aramco a annoncé sa décision définitive d’investissement en Corée du Sud</strong>, <em>via </em>sa filiale S-OIL, pour développer un vapocraqueur pétrochimique intégré à une raffinerie. Le projet, intitulé Shaheen et d’une valeur de 7 Mds USD, devrait être achevé en 2026. La nouvelle usine, située à Ulsan en Corée du Sud, produira jusqu’à 3,2 Mt de produits pétrochimiques par an. L’Arabie saoudite est le premier fournisseur de pétrole de la Corée ave plus de 35% du total de ses importations.</p>
<p><strong>Enfin, en mars dernier, Aramco a acquis l’ensemble des activités de Valvoline Inc.</strong>, société américaine spécialisée dans les huiles moteur, pour un montant de 2,65 Mds USD. L’entreprise saoudienne renforce ainsi sa présence sur le marché des lubrifiants grâce à la renommée de cette marque historique.</p>4c964184-7559-4439-9a36-8d714315364c Lancement de quatre « zones économiques spéciales » en Arabie saoudite Le Prince héritier, Premier ministre et Président du Conseil des affaires économiques et du développement, Mohammed bin Salman, a lancé jeudi 13 avril 2023, quatre nouvelles « zones économiques spéciales » dans le pays. Ces zones ont pour objectif de créer de nouveaux pôles d’entreprises dans des secteurs de croissance-clés, en ciblant notamment les investisseurs étrangers.2023-04-18T00:00:00+02:00<p>Les « zones économiques spéciales » (ZES) s’inscrivent dans le prolongement d’initiatives visant à faire du Royaume une destination d’investissements directs étrangers et une plaque tournante essentielle pour les chaînes d’approvisionnement mondiales, en tirant parti de sa position au cœur des principales routes commerciales à l’échelle régionale voire mondiale. Ces zones devraient offrir des opportunités de développement de l’économie locale et de création d’emplois en mettant en avant les avantages de chaque région du pays dans des secteurs-clés tels que la logistique et les nouvelles technologies.</p>f4c52982-ee91-4a0a-9a9d-d1c88b5833c3Brèves de l'ASEAN semaine 15 (2023)FAITS SAILLANTS : Région : croissance de 4,6% en 2023 selon l’OCDE dans l’ASEAN-10 | Thaïlande : 2,8% d’inflation en mars en g.a. | Singapour : 0,1% de croissance au T1-23 en g.a. 2023-04-14T00:00:00+02:00<p><img class="sans-marge" title="a" src="/Articles/f4c52982-ee91-4a0a-9a9d-d1c88b5833c3/images/e61f9d12-0d37-4c35-b5ef-954d689ae1d0" alt="a" /></p>
<p><img class="sans-marge" title="a" src="/Articles/f4c52982-ee91-4a0a-9a9d-d1c88b5833c3/images/2bdf4d64-c182-4048-9466-31d37207f282" alt="a" /></p>
<p> </p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Région</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong><a name="_Hlk111729437"></a>FMI : prévisions de croissance en baisse dans l’ASEAN-5 en 2023-2024</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le FMI a publié la mise à jour des prévisions macroéconomiques de son World Economic Outlook (WEO). Les prévisions de croissance sont revues à la baisse pour l’ASEAN-5 : 4,5% en 2023 contre 4,9% dans les prévisions d’octobre, 4,6% en 2024 contre 5,3% précédemment. Indonésie, Philippines, Vietnam et Cambodge devraient être les moteurs de la croissance de la région cette année et l’an prochain, avec des taux de croissance anticipés supérieurs à 5%, alors que Singapour enregistrerait la croissance la plus faible en 2023 et 2024 (révisée à la baisse de respectivement 0,8 et 0,5 pdb). Les prévisions d’inflation pour la région restent quasi inchangées, à 4,3% en 2023 et 2,9% en 2024. La Birmanie et le Laos devraient continuer d’enregistrer une inflation à deux chiffres cette année.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="sans-marge" title="a" src="/Articles/f4c52982-ee91-4a0a-9a9d-d1c88b5833c3/images/39c9ea3f-f6b2-46c4-9050-6314b4d93b63" alt="a" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>OCDE : perspectives économiques et enjeux liés au secteur du tourisme</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’OCDE a récemment publié la dernière version de son « Economic Outlook For Southeast Asia, China and India », dans laquelle elle dresse un bilan des perspectives économiques de la région à court et moyen-terme. Selon l’organisation internationale, la croissance de l’ASEAN-10 devrait ralentir à 4,6% cette année, après avoir enregistré une croissance de 5,6% en 2022. Un chapitre est dédié à la reprise dans le secteur touristique compte-tenu de son poids non négligeable dans l’économie régionale : 11,7% du PIB et 13,2% de l’emploi en 2019, soit 41,8 millions de personnes. Après une interruption de l’activité due à la pandémie, l’OCDE préconise aux gouvernements de diversifier leur base de visiteurs - par exemple en encourageant le tourisme intérieur et intrarégional – ainsi que de mieux former leur force de travail. Elle relève enfin la nécessité d’accélérer la numérisation de cette économie et de promouvoir un tourisme plus respectueux de l’environnement.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="sans-marge" title="a" src="/Articles/f4c52982-ee91-4a0a-9a9d-d1c88b5833c3/images/9550cde0-df86-4e4f-8483-f56dfbe900a8" alt="a" /></p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Indonésie</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Vers un accord commercial limité avec les États-Unis sur les métaux critiques</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministre chargé de la Coordination des affaires maritimes et de l'investissement, Luhut Pandjaitan, a déclaré lundi que l'Indonésie proposera un accord de libre-échange limité avec les États-Unis sur les métaux critiques, notamment le nickel, l'aluminium, le cobalt et le cuivre. Selon le ministère, l'accord permettrait aux entreprises de la chaîne d'approvisionnement des batteries de véhicules électriques opérant dans le pays de bénéficier de crédits d'impôt américains en vertu de l'Inflation Reduction Act (IRA). M. Septian Hario Seto, en charge de l’Investissement et de la coordination minière, a déclaré que la proposition d'ALE, qui en était encore à un stade précoce, serait probablement similaire à celle que les États-Unis ont signée avec le Japon pour le commerce des métaux critiques.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Levées de capitaux d’1,8 Md EUR à la bourse de Jakarta depuis le début de l’année par des sociétés de nickel et d’énergie</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La société Harita Nickel a levé 617 M EUR le 12 avril lors de son introduction en bourse (pour 12% de son capital), la plus importante de l’année. Depuis début 2023, plus de 1,8 Md EUR (dont 548 M EUR pour la filiale de géothermie de l’entreprise publique pétrolière Pertamina) ont été levés à la bourse de Jakarta, ce qui en fait le quatrième marché le plus actif au monde en levée de fonds en actions. Harita Nickel, en partenariat avec le groupe chinois Lygend, a construit la première usine HPAL (lixiviation par acide à haute pression) de transformation du nickel intervenant dans la filière des batteries.</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Malaisie</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Un secteur bancaire solide à l’entrée d’une année compliquée</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’agence de notation S&P prévoit un ralentissement de la croissance à 3,2% en 2023, prévisions plus pessimistes que celles des principales institutions internationales (entre 4,3% et 4,7%). Néanmoins, l’agence conclut dans son rapport « Malaysian Banks Outlook 2023 » à la solidité du système bancaire et à sa capacité à résister une détérioration des conditions économiques, rejoignant ainsi l’analyse de la banque nationale malaisienne. La BNM estime les banques suffisamment capitalisées, avec un ratio de capital Tier 1 à 15,6% et un Liquidity Coverage ratio de 154,0% fin 2022, supérieur à la norme prudentielle de 100%. Le taux de créances douteuses est faible (1,2% pour les ménages et 2,8% pour les entreprises fin 2022) et ne devrait augmenter que de 50 à 60 pbs en 2023 selon S&P. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Forte baisse des stocks d’huile de palme en mars</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les stocks d'huile de palme malaisiens ont fortement diminué en mars (-21,1% d’un mois sur l’autre), atteignant leur niveau le plus bas depuis juin 2022, principalement en raison d’une forte augmentation des exportations de 31,8% sur la même période. La production n’a quant à elle augmenté de 3,2% en glissement annuel, notamment en raison des conditions climatiques dans certains États.</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Singapour</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Croissance quasi-nulle sur un an et en contraction par rapport au T4 2022</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon les estimations préliminaires publiées par le ministère du Commerce et de l'Industrie, l'économie de Singapour n’a crû que de 0,1% en glissement annuel au premier trimestre 2023, soit un net ralentissement par rapport à la croissance de 2,1% enregistrée au quatrième trimestre 2022. En glissement trimestriel corrigé des variations saisonnières, l'économie se serait même contractée de 0,7% (après +0,1% au T4 2022), du fait du déclin de la production industrielle (-4,1% tant en glissement annuel qu’en variation trimestrielle), qui n’a pas été compensé par la faible croissance du secteur des services (+1,8% en g.a., +0,3% en v.t.). Pour mémoire, la croissance en 2022 avait atteint 3,6%. Contre toute attente, l’Autorité monétaire de Singapour n’a pas procédé à de resserrement de sa politique monétaire suite à la détérioration de la conjoncture - alors qu’elle l’avait resserrée à cinq reprises entre octobre 2021 et octobre 2022.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="sans-marge" title="a" src="/Articles/f4c52982-ee91-4a0a-9a9d-d1c88b5833c3/images/25a2f22e-09fa-46a0-8dbf-8c87d561be00" alt="a" width="493" height="333" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le développement des véhicules électriques entravé</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le manque de points de recharge et les règles de vente entravent le déploiement de véhicules électriques à Singapour. Or, le pays s’est fixé des objectifs ambitieux de développement des véhicules électriques : au moins 12 000 points de recharge de véhicules électriques devraient être installés dans tous les parkings des HDB d'ici la fin de 2025. À horizon 2030, Singapour prévoit 60 000 bornes de charge électrique pour les véhicules privés. Selon l'Autorité des transports terrestres (LTA), en 2022, les immatriculations de voitures électriques représentaient seulement 11,8% de toutes les nouvelles immatriculations de voitures. Les importateurs sont également préoccupés par les règles qui les limitent dans les modèles qu'ils peuvent vendre. Les consommateurs auraient également tendance à privilégier certains concessionnaires sur les importateurs pour bénéficier d'une garantie et d'un support. La « Singapore Vehicle Traders Association » demande aux agences gouvernementales de les aider à clarifier les règles d'importation afin de maintenir une concurrence équitable.</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Vietnam</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Système bancaire fragilisé par le ralentissement du marché immobilier</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les biens immobiliers représentent une part importante des garanties détenues par les banques : de 91% du total des garanties chez Agribank à environ 68-74% chez Vietcombank, Vietinbank et BIDV, les quatre plus grandes banques du pays. Selon FiinGroup, jusqu'à 70% des garanties sur prêts dans le système bancaire vietnamien sont actuellement des biens immobiliers, à hauteur de 700 Mds USD. Cependant, la détention de biens immobiliers en tant que garanties entrave le recouvrement des créances douteuses par le système bancaire étant donné que les ventes immobilières sont ralenties par la conjoncture économique actuelle.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Place du Vietnam dans la réorganisation des chaines de valeur des semi-conducteurs</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Aux côtés de la Thaïlande, de l’Inde et du Cambodge, le Vietnam fait partie des quatre pays asiatiques qui ont enregistré une augmentation des exportations de semi-conducteurs vers le marché américain en 2023 ; représentant plus de 10% des importations américaines de semi-conducteurs pendant sept mois consécutifs. Depuis octobre 2022, l’administration américaine exige effectivement des entreprises américaines ou utilisant des technologies américaines d’obtenir des licences afin de pouvoir exporter vers la Chine des semi-conducteurs avancés ou les équipements servant à les produire. En conséquence, un nombre croissant d’entreprises cherchent à diversifier leur production. Dans ce contexte, le Vietnam est considéré comme une alternative à haut potentiel pour les projets à venir, notamment du fait des facteurs suivants : localisation stratégique au cœur des principales chaînes d'approvisionnement en semi-conducteurs (Chine, le Japon, Corée du Sud, Taïwan) ; le gouvernement soutient le secteur (notamment via des incitations fiscales et autres avantages pour les entreprises innovantes ; mise en place du National Technology Innovation Fund) ; la main d’œuvre est abondante, assez qualifiée et peu chère; etc. Intel, Samsung, et Synopsys sont déjà présents dans le pays et ASML envisagerait de les rejoindre. À l’heure actuelle, la majorité des entreprises et matériaux demeurent étrangers (même si Viettel et FPT ont communiqué investir le secteur).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Vers un accord de libre-échange entre le Vietnam et les Émirats Arabes Unis</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les deux pays ont signé le 6 avril une déclaration ministérielle sur l'ouverture des négociations en vue de la conclusion d'un accord de partenariat économique global. Le commerce bilatéral, non-pétrolier, s'est élevé à 7,9 Mds USD en 2022 entre les deux pays. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Progrès du marché carbone vietnamien</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Dans le but de respecter ses engagements pris lors de la COP26 en termes de réduction des émissions (net zéro en 2050), le Vietnam réalise des progrès dans la création d'un marché d'échange de droits d'émission de carbone. En effet, le développement de ce marché devrait inciter les entreprises à réduire leurs émissions mais peut aussi avoir un impact positif sur l’économie nationale (le marché mondial des crédits carbone a dépassé les 909 Mds USD en 2022, pour 12,5 Mds de tonnes de carbone). Seule la province de Quang Nam a jusqu'à présent saisi cette opportunité. Le décret 06/2022/ND-CP du 7 janvier 2022 a établi des règles précises pour le développement du marché vietnamien du carbone, qui devrait être exploité à partir de 2028. Le cadre légal est établi et devrait progresser rapidement pour lancer la mise en place de ce marché au Vietnam, nécessaire pour une diminution des émissions carbone du pays et la fluidité du commerce international.</p>
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<p style="text-align: justify;">Thaïlande</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Retour de l’inflation à 2,8% en mars, à son plus bas niveau depuis 15 mois</strong> </p>
<p style="text-align: justify;">En glissement annuel, l’indice de l’inflation à la consommation est revenu en mars à 2,83%, en dessous de ce qui était anticipé (3,30%) et à son plus bas niveau depuis 15 mois. L’inflation sous-jacente de base a été en mars en g.a. de 1,75% contre des anticipations à 1,83%. Fort de ce résultat les nouvelles prévisions d’inflation à la consommation pour 2023 ont été ramenés par le ministère du commerce dans une fourchette de 1,7% à 2,7% contre 2 à 3% antérieurement.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Promotion de l’attractivité de la Thaïlande auprès des investisseurs chinois</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le nouveau Secrétaire général du Board of Investment (BOI) M. Narit Therdsteerasukdi a conduit un « roadshow » en Chine qui, du 3 au 7 avril, l’a conduit à Guangzhou, Shanghai, Hangzhou et Shenzhen. Ce premier « roadshow » post-Covid en Chine vise à faire venir en Thaïlande en priorité des investisseurs dans le secteur de la voiture électrique (Changan automobile, Geely Global, JAC Motors, Jiangling Motors, BYD), de l’électronique (WUS Printed Circuits Co et ASKPCB), et des technologies digitales. Parmi les entreprises rencontrées, BYD a déjà lancé en 2022 un projet dans l’Eastern Economic Corridor (EEC) pour une unité de fabrication de 150 000 voitures électriques.</p>
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<p style="text-align: justify;">Philippines</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>FMI : croissance prévue de 6% cette année</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Fonds monétaire international (FMI) a relevé ses prévisions de croissance du PIB pour le pays à 6%, contre une prévision antérieure de 5% pour cette année, et s'attend à ce que les Philippines enregistrent la croissance économique la plus rapide d'Asie, au-delà donc de la projection de 4,6% pour l’ensemble de l'Asie et de 4,5% de l'ASEAN pour cette année. La prévision révisée de croissance du PIB pour cette année est à présent identique à celle de la Banque asiatique de développement (confirmée en avril) et se situe désormais dans la fourchette cible de 6 à 7% fixée par le Comité de coordination du budget de développement.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Chute de 46% des investissements directs étrangers en janvier</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les entrées nettes d’IDE ont diminué en janvier dans un contexte d'incertitudes économiques mondiales et de forte inflation, qui ont continué de peser sur les décisions des investisseurs. Ainsi, les IDE n'ont atteint que 448 M USD en janvier, soit une baisse de 45,7% par rapport aux entrées nettes enregistrées au cours de la même période en 2022, qui ont atteint 824 M USD. Selon la banque centrale, le ralentissement des IDE est principalement dû à la baisse des investissements nets en instruments de dette et en fonds propres, qui ont chuté respectivement de 56,6% et 13,1%. Le réinvestissement des bénéfices a augmenté de 4,1%, mais cela n'a pas suffi à compenser la baisse provenant d'autres sources.</p>
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<p style="text-align: justify;">Cambodge</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Exportations textiles en baisse de 23%</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les exportations de produits textiles ont atteint environ 2,4 Mds USD au cours des trois premiers mois de 2023, une chute de 22,6% par rapport à la même période de 2022 (3,05 Mds USD), selon la douane cambodgienne. Par catégorie, les vêtements représentaient 1,65 Md USD, les articles de voyages 385 M USD et les chaussures 324 M USD. Le secteur continue de souffrir d’une baisse de commandes, en raison de difficultés mondiales liées à l’invasion russe de l’Ukraine. Ainsi, plus de 70 usines ont été fermées, laissant environ 32 000 travailleurs au chômage. Ces derniers bénéficient d’une aide financière mensuelle de 70 USD durant la suspension de leur contrat, dont 40 USD versés par le gouvernement et 30 USD par l’entreprise. Les acteurs de l’industrie estiment que les commandes devraient reprendre au cours du second semestre. Par ailleurs, le volume des échanges commerciaux du Cambodge a atteint 11,2 Mds USD au cours des trois premiers mois de 2023, en baisse de 14,5% par rapport à la même période de l'an dernier. Les exportations cambodgiennes ont atteint 5,4 Mds USD (-5,7% en g.a.) et les importations 5,8 Mds USD (-21,3%), malgré un effet-prix lié à l’inflation.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>300 M USD d'investissement approuvés au T1</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Conseil pour le développement du Cambodge a approuvé 39 projets d'investissement au premier trimestre de cette année, pour une valeur de 294 M USD, en baisse par rapport à 2,2 Mds USD enregistrés au cours de la même période en 2022. Les investisseurs chinois représentent près de 70% du total, suivis par des investisseurs cambodgiens. Le secteur industriel a absorbé 38 projets et le secteur touristique n’a reçu qu’un seul projet…signe que la reprise s’y fait encore attendre. Le Cambodge devrait continuer de relever ses défis structurels, en particulier la faiblesse relative de ses infrastructures, l’offre limitée de main-d’œuvre qualifiée pour attirer de nouveaux projets d'investissement, notamment dans les technologies de pointe. Pour mémoire, la production manufacturière du pays a atteint 15,8 Mds USD en 2022, en hausse de 83% sur un an, grâce aux demandes du marché national et international après le déclin de la pandémie dans le monde.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Près de 500 vols hebdomadaires exploités</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Cambodge a accueilli et exploité 494 vols par semaine dans ses trois aéroports au cours des trois premiers mois de cette année, selon le Secrétariat d'État à l'aviation civile (SSCA). L’aéroport international de Phnom Penh a vu 368 vols, celui de Siem Reap 118 vols alors que celui de Sihanoukville 8 seulement. Les Jeux de l'Asie du Sud-Est (SEA Games) et les Jeux Para de l'ASEAN au Cambodge en mai et juin prochains devraient contribuer à stimuler le tourisme, ainsi que le secteur aérien. Entre 250 000 et 500 000 touristes sont attendus grâce à ces événements. Les trois nouveaux aéroports internationaux à Siem Reap, Phnom-Penh et Koh Kong seront mis en service entre octobre et 2025. Ils offriront des capacités nettement accrues, quand le secteur reprendra. Dans le même temps, Air Asia vient d’annoncer l’ouverture d’une liaison directe entre Phnom-Penh et Jakarta à partir du 19 avril.</p>
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<p style="text-align: justify;">Laos</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Nouvelle stratégie financière de lutte contre les risques de catastrophes naturelles</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministère laotien des Finances vient de publier sa stratégie de lutte contre l’impact des conséquences des catastrophes naturelles sur le développement socio-économique (2022-2030). Appuyée par la Banque mondiale, elle vise à limiter les impacts directs et indirects du changement climatique au Laos. Déclinée en de nombreuses actions et en deux phases, elle poursuit le travail engagé dans le cadre du Southeast Asia Disaster Risk Management Project for Lao PDR (2019-2021), déjà soutenu par la Banque mondiale. Le secteur privé, et tout particulièrement financier, sera donc associé à cette lutte. Sans doute sera-t-elle plus efficace si les autorités laotiennes arrêtent la construction de nouvelles centrales au charbon.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>De meilleures perspectives de croissance en 2023 selon le FMI</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Dans sa dernière livraison du World Economic Outlook, le Fonds monétaire international a augmenté ses prévisions de croissance pour 2023 et 2024, en particulier pour les pays émergents d’Asie. Dans le même temps, le FMI revoit ses prévisions globales légèrement à la baisse (+2,8% en 2023 et +3% en 2024). Sous l’influence du retour des touristes chinois, mais également d’une croissance dynamique en Thaïlande (3,4% en 2023 et 3,6% en 2024) et au Vietnam (5,8% et 6,9%) – les deux autres principaux partenaires commerciaux du pays –, l’économie laotienne devrait croître de 4% en 2023 et 2024. En octobre dernier, les prévisions de la Banque asiatique de développement n’étaient que de 2,8%. Reste que l’inflation n’est toujours pas maîtrisée au Laos, elle est attendue à plus de 15% en moyenne sur l’année, et que le retour des touristes est plus lent que prévu.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p> </p>
<p> </p>3a2ce508-17a0-47ea-b90a-3653f4d41a02Les investissements et la présence française en IndeLa France est l’un des principaux investisseurs étrangers en Inde avec un stock de 11 Mds EUR, bien que le transit d’une partie des flux par des juridictions tierces conduise à sous-estimer l’importance de ses investissements. La forte progression des investissements français.........2023-04-05T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><em>La France est l’un des principaux investisseurs étrangers en Inde avec un stock de 11 Mds EUR, bien que le transit d’une partie des flux par des juridictions tierces conduise à sous-estimer l’importance de ses investissements. La forte progression des investissements français, qui ont un peu plus que triplé en dix ans, reflète aussi bien le dynamisme de la relation bilatérale que l’attractivité croissante de l’économie indienne. Le stock d’investissements indiens dans l’économie française, à 200 MEUR en 2021, apparait encore faible au regard de l’importance des stocks d’IDE détenus par des ressortissants indiens dans le reste du monde (206 Mds USD selon la CNUCED).</em></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h5><strong>La France se classe parmi les principaux investisseurs en Inde</strong></h5>
<p style="text-align: justify;"><strong>Selon la Banque de France, le stock d’IDE fin 2021 s’élève à 11 Mds EUR pour la France</strong>, ce qui la place au 11<sup>ème</sup> rang des investisseurs étrangers en Inde. Le volume des investissements français est néanmoins sous-évalué du fait du transit d’une partie des flux par des juridictions tierces, telles que Maurice et Singapour (50% des flux, 30% des stocks), mais également les Pays-Bas, la Suisse (respectivement 4<sup>ème</sup> et 12<sup>ème</sup> investisseur en stock) et, plus récemment le Luxembourg (15<sup>ème</sup>). A cet égard, une partie significative de l’investissement des entreprises françaises a pour origine les Pays-Bas et la Suisse. C’est le cas notamment pour les entreprises comme Airbus, Legrand, Schneider Electric ou encore Renault, dont les investissements dépassent tous 100 MEUR.</p>
<p style="text-align: justify;">Les investissements français en Inde se portent principalement sur le secteur des services, qui représentent 48,5% du stock en 2021. Les services informatiques et financiers représentent 40% du total des stocks d’IDE en 2021. Suivent dans l’ordre, l’industrie extractive<a title="" href="#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a>, avec 26% du stock d’IDE en 2021, l’automobile 4%, et l’industrie pharmaceutique 3%. Ces cinq secteurs représentent les trois quarts des investissements français en Inde. En outre, ces secteurs emploient massivement dans le pays, avec près de 150 000 salariés pour Capgemini<a title="" href="#_ftn2" name="_ftnref2">[2]</a>, 15 000 pour la BNPP et près de 7 000 pour la Société Générale, en raison de la localisation d’activités de back-office pour ces deux banques.</p>
<p style="text-align: justify;">La progression des investissements directs français s’explique tant par le potentiel de l’économie indienne, porté une croissance moyenne de 7,3% au cours des vingt dernières années, notamment dans les services, que par la volonté du gouvernement indien de promouvoir l’investissement direct comme fondement de la création d’emplois et de financement de déficits courants structurels après la crise de change de 2013/2014. La réglementation en matière d’IDE a donc été assouplie<a title="" href="#_ftn3" name="_ftnref3">[3]</a>. Des partenariats industriels ont été noués dans les secteurs de la défense, du transport ferroviaire (Alstom), des infrastructures (ADP, CMA-CGM, Bolloré) et de l’énergie (TotalEnergies, EDF, Engie), en réponse à la politique d’ouverture sous condition du gouvernement indien. </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h5><strong>Une présence française accrue en Inde en raison d’un exercice 2020 exceptionnel </strong></h5>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’enquête INSEE/OFATS de 2020 recense officiellement près de 700 filiales françaises en Inde, et plus de 1000 implantations</strong>, qui représentaient 406 000 emplois pour un chiffre d’affaires de 15,5 Mds EUR. La plupart des grands groupes français, dont 37 entreprises du CAC 40, sont désormais implantés en Inde. On dénombre entre 50 et 70 PME et ETI (mécanique, électronique, chimie-pharmacie) ainsi qu’environ 180 autoentrepreneurs. Les 1051 implantations françaises couvrent l’ensemble du territoire indien, mais elles se concentrent surtout dans quelques villes : Bombay 30%, Delhi 27%, Bangalore 15%, Pune 10%, Chennai 5%.</p>
<p style="text-align: justify;">Les contraintes de localisation industrielle et les considérations de compétitivité-coût, dans un marché très concurrentiel, favorisent l’implantation de capacités industrielles, comme l’illustre le succès de Renault avec un modèle d’entrée de gamme, la Kwid, constitué à 98% avec des composants locaux.</p>
<p style="text-align: justify;">Alors que les flux d’IDE affichaient un solde négatif en 2016 (-223 M USD contre une moyenne de 694 M USD par an depuis 2010), 2020 a enregistré un flux record de 3 Mds EUR<a title="" href="#_ftn1" name="_ftnref1">[4]</a> selon les données de la Banque de France. Toutefois, les flux d’IDE sont revenus à 300 M EUR en 2021. </p>
<p style="text-align: justify;">L’année 2022 a été marquée par de nouveaux projets : Total a annoncé un investissement de 300 M EUR aux côtés d’Adani dans l’hydrogène vert<a title="" href="#_ftn2" name="_ftnref2">[5]</a>, Schneider Electric a investi dans une <em>smart factory</em> pour un montant de 50 M EUR, Safran a investi dans deux nouveaux sites industriels à Hyderabad à hauteur de 150 M EUR, ADP a investi dans le nouvel aéroport de Goa, dont le coût de construction s’élève à 340 M EUR. Dernièrement, CMA-CGM a investi 130 M EUR dans la modernisation d’un nouveau terminal à Bombay dont il a remporté la concession. La plupart de ces investissements ne constituent pas toutefois des IDE, mais mobilisent la trésorerie des entreprises françaises présentes en Inde.</p>
<p style="text-align: justify;">Par ailleurs, Sanofi a annoncé début février 2023, la fermeture prochaine de son usine de production de vaccins à Hyderabad, qui emploie 1000 personnes et la cession du site. Pour autant, le groupe entend maintenir son implantation à Hyderabad, en y installant un centre mondial dédié à l’innovation, qui emploiera 350 personnes.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h5 style="text-align: justify;"><strong>A l’inverse, les investissements indiens en France restent peu élevés</strong></h5>
<p style="text-align: justify;"><strong>Très volatils et sujets à de fortes variations (-78 M EUR en 2016, -32 M EUR en 2017), les flux d’IDE indiens en France enregistrent un rebond en 2019 avec 76 M EUR et 2020 (32 M EUR),</strong> selon la Banque de France, pour un stock estimé à 200 M EUR. Ce montant reste faible cependant au regard du stock des investissements indiens dans le monde, estimé à 100 Mds USD en 2021 par la RBI.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’INSEE recense 60 entreprises indiennes en France (hors-activités financières et d’assurance) pour un chiffre d’affaires de 780 M EUR et 3 000 salariés</strong>. Les secteurs phares sont les transports (Motherson Group), l’agroalimentaire, les équipements hydrauliques (Electrosteel), la pharmacie (Aurobindo), les biotechnologies (Sintex) et l'informatique (HCL, TCS, Infosys, Centum).</p>
<p style="text-align: justify;">Des opérations récentes d’acquisition, ou en cours de réalisation, témoignent de l’attractivité du marché français pour les entreprises indiennes dans le secteur de la pharmacie : Biocon, spécialiste des biosimilaires, a racheté l’entreprise américaine Viatris en 2022, qui détient trois sites de production en France, et Gland Pharma envisage d’acquérir Cenexi (trois sites de production en France et Belgique).</p>
<div><br clear="all" /><hr align="left" size="1" width="33%" />
<div id="ftn1">
<p style="text-align: justify;"><a title="" href="#_ftnref1" name="_ftn1">[1]</a> Le poste industrie extractive comprend l’extraction de pétrole brut, de gaz naturel et services de soutien aux industries extractives.</p>
</div>
<div id="ftn2" style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ftnref2" name="_ftn2">[2]</a> La présence de Capgemini en Inde s’est renforcée en Inde à partir de 2006 suite à de multiples acquisitions d’entreprises indiennes (rachat de 49% des parts de Hindustan Unilever, rachat de Kanbay pour 1,3 Md USD, Thesys, iGate pour 4 Mds USD, Altran Technologies pour 4,1 Mds USD, LiquidHub pour 500 M USD).</p>
</div>
<div id="ftn3">
<p style="text-align: justify;"><a title="" href="#_ftnref3" name="_ftn3">[3]</a> Un régime automatique, sans approbation préalable du gouvernement autorise les investisseurs étrangers à effectuer des IDE greenfield pouvant aller jusqu’à 100% dans des secteurs définis de manière limitative (aéroports, activités minières, transport aérien, médicaments), un régime plus restrictif limitant les participations à 49% (raffinage de pétrole). Enfin, l’autorisation du gouvernement est requise pour des participations dans le domaine bancaire, les médias, la vente de produits alimentaires).</p>
<p style="text-align: justify;"><a style="background-color: #ffffff;" title="" href="#_ftnref1" name="_ftn1">[4]</a> Schneider Electric a annoncé l’acquisition de la division électricité et automatisation du conglomérat indien Larsen & Toubro pour un montant de 1,6 Md USD. Le groupe ADP a acquis 49% du capital de GMR, qui est titulaire de contrat de concession de sept aéroports, pour un montant de 1,4 Md USD. Enfin, TotalEnergies a investi près de 550 M USD dans l’énergie solaire, avant d’annoncer près de 2 Mds USD d’investissements en 2021.</p>
<p style="text-align: justify;"><a style="background-color: #ffffff;" title="" href="#_ftnref2" name="_ftn2">[5]</a> L’opération a été suspendue en raison du risque de réputation provoqué par l’affaire Adani.</p>
</div>
</div>60f138b4-b909-45c3-a59a-91b2648d325eVeille macroéconomique d'Europe centrale et balte - numéro 3 - mars 2023.2023-03-21T00:00:00+01:00<p>Retrouvez dans ce numéro :</p>
<p> le Dossier du mois - <strong>"</strong><strong>Les échanges commerciaux de la France avec les pays de Visegrád".</strong></p>
<p> ainsi que les autres nouvelles économiques de la région de l'Europe centrale et balte.</p>fca33650-2727-425c-ae7d-1e2ef0d0f1d7Brèves de l'ASEAN semaine 11 (2023)Faits saillants : Vietnam : premier pays à baisser ses taux directeurs dans la région | Philippines : baisse des IDE de 23,2% à 9,2 Mds USD en 2022 | Singapour : DBS prévoit 5,8% d’inflation en 20232023-03-17T00:00:00+01:00<p><img class="sans-marge" title="a" src="/Articles/fca33650-2727-425c-ae7d-1e2ef0d0f1d7/images/24625cf6-58d7-4fed-9db3-7e7a7bde3bf6" alt="a" /></p>
<p style="text-align: justify;"> <img class="sans-marge" title="f" src="/Articles/fca33650-2727-425c-ae7d-1e2ef0d0f1d7/images/0cf3591a-ec88-4a78-a600-4257fd46d51e" alt="f" /></p>
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<p>Région</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Forum d’affaires ASEAN-Royaume-Uni</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Forum d'affaires UK-ASEAN s'est tenu à Londres le 8 mars dernier, organisé par le UK-ASEAN Business Forum, le Department for Business and Trade britannique, la mission du Royaume-Uni auprès de l'ASEAN et le Conseil consultatif des affaires de l'ASEAN. Le ministre britannique pour les Entreprises et le Commerce, Nigel Huddleston, a exprimé l'engagement ferme du Royaume-Uni envers l'ASEAN et sa volonté de renforcer ses liens économiques, politiques et culturels avec la région.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Siemens se tourne vers l’Asie du Sud-Est pour réduire sa dépendance à la Chine</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Siemens envisage d'investir en Asie du Sud-Est pour diversifier ses activités en dehors de la Chine et réduire les risques liés à sa chaîne d'approvisionnement, selon un article paru cette semaine dans le FT. La Chine représente son premier marché en Asie et le deuxième après les États-Unis dans le monde. La société allemande cherche à développer ses activités dans des pays connaissant une croissance rapide telles que l'Indonésie, le Vietnam et la Thaïlande. Bien que la Chine reste son principal centre de production en Asie, Siemens estime que cette région offre également des opportunités de marché et de production intéressantes. En 2021, 13% des ventes du groupe provenaient de la Chine, même si le pays représente une parte plus importante pour certaines unité de production, comme l'automation industrielle et la numérisation. Les tensions croissantes entre les États-Unis et la Chine incitent de nombreuses multinationales à chercher des alternatives pour réduire leur dépendance à la Chine, notamment en Asie du Sud-Est.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Mitsubishi Motors investira 12 Mds USD en Asie du Sud-Est d’ici 2030</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Mitsubishi Motors prévoit d'investir environ 12,4 Mds USD dans les voitures électriques d'ici 2030, dans le but d'augmenter ses revenus issus d’Asie du Sud-Est. La société japonaise lancera 16 nouveaux modèles au cours des cinq prochaines années, dont 7 véhicules électriques, et prévoit de doubler ses revenus de la région. Mitsubishi n’y vend actuellement pas de voitures électriques, mais commencera à produire et à vendre le modèle Minicab-MiEV, un véhicule utilitaire compact électrique, depuis son usine indonésienne à partir de 2024. La concurrence régionale s’intensifie avec l'arrivée de concurrents chinois et sud-coréens sur le marché des véhicules électriques.</p>
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<p>Indonésie</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Maintien du taux directeur</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Pour le deuxième mois consécutif, la banque centrale maintient son taux directeur (5,75%), malgré une inflation de 5,5% en g.a. en février (contre 5,3% en g.a. en janvier). L’objectif est de ramener dans la cible de 2%-4% l’inflation au second semestre 2023 et l’inflation sous-jacente dès le premier semestre 2023, ce qui est déjà le cas (3,09% en g.a. en février). Bank Indonesia vise également à renforcer la stabilisation de la roupie. Cette dernière s’est légèrement dépréciée, de 0,75% par rapport au niveau de fin février 2023, dans le contexte de forte incertitude sur les marchés financiers mondiaux. Depuis le début de l’année, la roupie a gagné 1,32% par rapport au niveau enregistré fin décembre 2022.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Effet d’entraînement en Indonésie de la faillite de SVB</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La faillite de la Silicon Valley Bank, déclarée le 10 mars, a affecté les indices boursiers asiatiques, y compris indonésien. L’indice composite de Jakarta (JCI) a clôturé en baisse de -2,14%, le 14 mars, suite à la vente d’actions des principales banques indonésiennes : PT Bank Mandiri Tbk, PT Bank Central Asia Tbk, PT Bank Rakyat Indonesia Tbk. Les autorités indonésiennes estiment que l’impact en Indonésie de cette faillite sera de court terme. L’Autorité des services financiers (OJK) estime que la fermeture par la Federal Deposit Insurance Corporation de SVB n’aura pas d’impact direct sur les banques indonésiennes, faute de relations commerciales, de lignes de crédit ou d’investissements dans les produits de titrisation SVB. OJK souligne également que le ratio de liquidité à court terme de l’Indonésie est très élevé, s’établissant à 234%, contre 148% aux Etats-Unis, 135% au Japon, 132% en Chine et 120% en Europe. Le gouverneur de la banque centrale, Perry Wariyo, a déclaré que les tests de résistance de Bank Indonesia avaient conclu que les banques locales étaient résilientes, avec de prêts non performants faibles et des ratios de fonds propres élevés, ainsi que des sources de financement diversifiées.</p>
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<p>Malaisie</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Doublement du bénéfice net de Petronas en 2022</strong></p>
<p style="text-align: justify;">En 2022, la compagnie pétrolière malaisienne Petronas a enregistré un bénéfice d’environ 83,2 Mds USD (375,3 Mds MYR), en hausse de 51% par rapport à l’année précédente en raison de la hausse des prix sur les marchés mondiaux et des ventes à l’export. La compagnie a réalisé 74% de son bénéfice à l’international, pour un montant de 61,7 Mds USD dont 34,2 Mds USD à l’export. Son EBITDA a augmenté à 37,9 Mds (contre 22,3 Mds en 2021). Après impôts (6,9 Mds), son bénéfice net s’établit à 22,5 Mds USD (101,6 Mds MYR), montant doublé par rapport à 2021 (11,3 Mds USD soit 50,9 Mds MYR). L’activité Upstream est la principale contributrice au bénéfice net (11,4 Mds USD, +49%), devant les activités Gaz (9,6 Mds USD), dont les bénéfices ont augmenté de 186%, et Downstream (1,7Mds USD, +5%).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Rapport de l’IRENA sur les énergies renouvelables en Malaisie</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) a publié le 9 mars le rapport de « Malaysia Energy Transition Outlook » élaboré en relation avec le ministère malaisien des Ressources naturelles, de l’Environnement et du Changement climatique. L’IRENA fait le constat de la nécessité, pour accélérer les investissements dans les énergies renouvelables, de développer les capacités des institutions financières domestiques, surmonter les obstacles réglementaires et commerciaux, et réduire les dépenses publiques consacrées aux subventions liées aux énergies fossiles. Elle recommande en particulier l’élaboration de stratégies de programmation énergétique de long terme cohésives et intégrées, l’ouverture du marché de l’électricité et un renforcement du cadre règlementaire pour ce qui concerne les appels d’offres électroniques au titre du tarif à l’achat garanti Feed-in-Tariff (critères de sélection, financement) et le programme solaire (utilisation des terres, connexion au réseau).</p>
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<p>Singapour</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>DBS prévoit 5,8% d’inflation en 2023 et 4,0% d’inflation sous-jacente</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon une étude publiée le 14 mars, DBS prévoit une inflation globale à 5,8% et une inflation sous-jacente à 4,0% en 2023, en ligne avec les projections de la MAS, de 5,5 à 6,5% pour l’inflation globale et 3,5 à 4,5% pour l’inflation sous-jacente. Cette étude avance que la progression de l'inflation à Singapour en janvier 2023 (+6,6% en g.a.) ne reflèterait pas correctement l'ampleur des pressions inflationnistes dans le pays. La hausse modérée des coûts du logement en janvier (+5,0% en g.a.) a été masquée par celle des transports et de l'alimentation, qui ont augmenté respectivement de 11,9% et 8,1%. Hors logement, l'inflation aurait pu atteindre 7,1% en g.a. en janvier. Les coûts du logement devraient toutefois s'accroître au cours de l'année, masquant l'atténuation des tensions dans l'alimentation et les transports.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="sans-marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="i" src="/Articles/fca33650-2727-425c-ae7d-1e2ef0d0f1d7/images/8a1a2952-39d2-4fb8-934d-d8cc4cd79dd9" alt="i" /></p>
<p style="text-align: justify;" align="left"><strong>Hausse de l’emploi des étrangers en 2022, tirée par les « Work Pass »</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le 15 mars, le ministère singapourien du Travail (MoM) a publié un rapport estimant que le niveau d’emploi des non-résidents est revenu en 2022à 99,2% de son niveau de 2019. L’emploi des non-résidents avait diminué de 181 500 au pic de la pandémie entre décembre 2019 et décembre 2020 (hors travailleurs domestiques migrants). Les détenteurs d’un « S Pass » ont enregistré une hausse (+7 400 emplois) de décembre 2021 à juin 2022, suivi des « Employment Pass » (+7 100 emplois), et d’une très forte hausse des détenteurs de « Work Permit » (+93 700 emplois). En décembre 2021, il y avait au total 1 305 800 travailleurs étrangers à Singapour, toutes catégories de visas confondues (+8% par rapport à 2021). L’emploi total a progressé de 227 800 en 2022 (une augmentation record depuis 1991), mais l’augmentation est portée à près de 90% par les étrangers, notamment dans l’industrie (50% des employés du secteur sont non-résidents) et la construction (76%). Malgré le quasi rétablissement de l’emploi des étrangers, le taux de vacance élevé des emplois sur le marché est toujours imputé au manque de travailleurs étrangers.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Solidité du secteur bancaire face à la faillite de SVB</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’Autorité monétaire de Singapour (MAS) a déclaré que le système bancaire de Singapour reste solide et résilient malgré la volatilité accrue sur les marchés financiers mondiaux après les difficultés récentes de plusieurs banques aux États-Unis, dont la Silicon Valley Bank. Le système bancaire de Singapour n'est que faiblement exposé aux établissements concernés, selon la MAS. L’institution a déclaré qu'elle était prête à fournir de la liquidité pour maintenir la stabilité du système financier de Singapour et le bon fonctionnement des marchés financiers.</p>
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<p>Vietnam</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Forte réduction de certains taux d’intérêts directeurs</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La banque centrale du Vietnam (SBV) a annoncé qu'elle réduisait plusieurs de ses taux directeurs afin d'augmenter les liquidités disponibles et soutenir la croissance économique du pays, une décision surprise qui renverse une tendance à la hausse des taux (2 hausses consécutives de 100 points de base en septembre et octobre 2022). Elle a justifié cette décision en affirmant que l'inflation du pays était sous contrôle : à 4,3% en février en g.a., en dessous de l’objectif moyen de 4,5% pour l'ensemble de l'année. Le plafond de taux d'intérêt appliqué aux prêts à court terme octroyés par les banques commerciales est également réduit de 5,5% par an à 5,0%. Selon Nikkei, cette décision vise à alléger la pression sur le secteur immobilier, en complément du décret adopté début mars suspendant un certain nombre de contraintes sur le marché des obligations. Par ailleurs, la SBV a annoncé que ses réserves de change avaient atteint 92 Mds USD en mars, soit une hausse de 4,4 Mds USD depuis septembre 2022.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’objectif de financement du gouvernement par des obligations manqué en février</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Trésor public a levé près de 1,58 Md USD d'obligations d'État en février, soit 79,1% du total des obligations proposées. En janvier, les investisseurs avaient acheté 96,6% des obligations émises. Le niveau des taux d'intérêt proposés, 4,12% pour les obligations à 10 ans et 4,32% pour les obligations à 15 ans, en baisse de 0,24 pdb par rapport à janvier, explique probablement la défiance des investisseurs, exacerbée par la morosité du secteur des obligations vietnamien. La capacité du gouvernement à rembourser ses obligations semble garantie : la dette publique était de 38% du PIB en 2022, en baisse de 4,7 points de pourcentage par rapport à 2021, la dette publique externe de 12,3% du PIB en 2022 (à comparer avec 14,7% en 2021) et le pays a enregistré un excédent budgétaire de 1,4% du PIB en 2022.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Fort potentiel du secteur des services pour la croissance</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon le dernier rapport de la banque mondiale, le secteur des services est passé de 40,7% du PIB en 2010 à 44,6% du PIB en 2019 et la part des travailleurs employés dans les services a augmenté de 19% en 1991 à 35,3% en 2019, faisant du secteur la deuxième source d'emplois après l'agriculture. Toutefois, la productivité du secteur reste inférieure aux autres pays de la région : un travailleur vietnamien a créé une valeur ajoutée de 5 000 USD en 2019, bien en dessous de la Malaisie (20 900 USD), des Philippines (9 300 USD) et de l'Indonésie (7 300 USD). Les services hautement qualifiés (dont la finance et les TIC) ne représentent, par ailleurs, que 9% du total des exportations de services et 6,4% de l'emploi total dans le secteur des services. La petite taille des entreprises (1,5 personne en moyenne), les barrières au commerce international des services, la faible adoption technologique et la faiblesse des liens intersectoriels (les services ne représentent que 14% des intrants intérieurs utilisés par le secteur manufacturier) expliquent la faible productivité du secteur.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Augmentation des réserves nationales de pétrole</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Dans un contexte d’instabilité des cours mondiaux du pétrole, le Vietnam pourrait augmenter ses réserves nationales. A l’heure actuelle, elles représentent approximativement 300 000 mètres cubes par an, soit neuf jours d'importation nette et sept jours de consommation, selon le ministère de l'Industrie et du Commerce (MOIT). Ce dernier a par conséquent proposé que la réserve nationale passe de neuf jours d'importation nette à 15 jours puis 30 jours au cours de la période 2026-2030. Les besoins d’investissement atteindraient dans ce cas 173,7 M USD par an. En parallèle, les importations d’essence et de pétrole du Vietnam ont fortement augmenté au cours des deux premiers mois de 2023, atteignant 1,7 Md USD, (+56,3% en g.a.).</p>
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<p>Thaïlande</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Relance des négociations UE-Thaïlande en vue d’un accord de libre-échange</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’Union Européenne (UE) et la Thaïlande ont officiellement annoncé le 15 mars la reprise des négociations en vue d’un accord de libre-échange (ALE), avec l’objectif de conclure ces discussions dans les deux prochaines années. Pour mémoire, les négociations avaient été initialement lancées en 2013, puis mises en pause (mais non suspendues formellement) en 2014, à la suite du coup d'État militaire. En 2017, à la lumière de certaines améliorations sur le front politique thaïlandais, le Conseil de l’UE avait opté en faveur d’un réengagement progressif de l’UE avec la Thaïlande, approche confirmée une nouvelle fois en 2019, permettant d’ouvrir la voie vers un accord de partenariat et de coopération (APC) finalement signé en décembre 2022. L'annonce de la relance des négociations s’inscrit dans cette dynamique positive et confirme l’engagement de la Thaïlande à poursuivre avec l'UE un ALE conforme aux dernières pratiques européennes en matière d'accords de libre-échange qui intègrent des domaines jusqu’à maintenant peu (ou pas) couverts dans les ALE conclus par la Thaïlande : l'accès au marché des services et aux marchés publics, les droits de propriété intellectuelle (y compris les indications géographiques) ainsi que le commerce et le développement durable. Pour les exportateurs français, cet ALE, s’il est conclu, devrait permettre d’améliorer l’accès au marché thaïlandais, notamment dans le domaine agricole dans la mesure où les importations agro-alimentaires sont fortement contraintes par les procédures sanitaires et phytosanitaires (SPS). Un premier cycle de négociations est prévu d’ici septembre 2023.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Faible impact attendu des faillites bancaires américaines sur le système financier thaïlandais</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon les autorités et les principaux régulateurs financiers thaïlandais, les récentes faillites bancaires aux Etats-Unis (SVB, Signature Bank) ne devraient pas affecter notablement le système bancaire et financier thaïlandais, malgré la baisse des cours sur le marché boursier thaïlandais enregistrée en début de semaine (de 50 points, soit -3%). Les banques américaines ayant fait faillite n’ont que peu de connexions avec le secteur financier thaïlandais, les banques domestiques étant par ailleurs fortement capitalisées (ratio d’adéquation du capital à 19,4%), avec des actifs diversifiés et relativement peu exposés aux segments des startups et des technologies de l’information (représentant moins de 1% de leur capital). Alors qu’aucune banque locale n'investit directement dans les actifs numériques, les investissements de leurs filiales dans ce domaine d’activité ne s'élèvent qu’à environ 6 M USD (200 M THB). Par ailleurs, la banque centrale a mis en place une supervision relativement stricte de leurs investissements dans les startups et le capital-risque, en fixant une limite d’investissement et en exigeant d’importantes conditions de réserve de capital. Pour l’heure, même si le ministère des Finances estime que les retombées des faillites américaines n’auront un effet à court terme que sur le secteur technologique américain, les autorités restent prudentes et vigilantes, se disant prêtes à prendre les mesures appropriées pour protéger la stabilité financière du pays en cas de besoin.</p>
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<p>Philippines</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Les IDE aux Philippines se contractent à 9,2 Mds USD en 2022</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les entrées nettes d'IDE ont atteint 9,2 Mds USD en 2022, soit une contraction de 23,2% par rapport à 2021. Par composante, les investissements nets des non-résidents en titres de dettes et en fonds propres ont diminué (1,7 Md USD, -49,5%), tandis que le réinvestissement des bénéfices a augmenté (1,2 Md USD, +5,9%). La banque centrale attribue cette dynamique au ralentissement prolongé de la croissance mondiale et à l'inflation élevée (8,1% en décembre 2022 en g.a.). C’est l’industrie manufacturière qui a attiré la majorité des IDE (39%), suivie par l’immobilier (17%), les activités financières et d’assurance (13%), l’information et la communication (9%) et la construction (8%). </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le Marée noire à Mindoro</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le 28 février 2023, un navire transportant 800 000 litres de pétrole a sombré au large des côtes de Mindoro Oriental, provoquant une marée noire qui a atteint les provinces d'Antique et de Palawan, y compris le détroit de Verde Island. Le détroit de Verde Island est l'une des plus grandes zones de pêche des Philippines. Il fait vivre 18 000 pêcheurs dans la seule province du Mindoro Oriental et approvisionne plus de deux millions de locaux en produits de la pêche. La marée noire devrait avoir un impact sur 36 000 hectares de mangroves, de récifs coralliens et d'herbiers marins. Selon les données publiées par le ministère de la Protection sociale et du Développement (DSWD), au moins 141 988 personnes ont d’ores et déjà été impactées par la marée noire. Le gouvernement philippin a distribué plus de 20 M PHP (366 000 USD) d'aide aux résidents touchés. Le MT Princess Empress, propriété de RDC Reield Marine Services, transportait du pétrole de Limay (province Bataan) à Iloilo. Il avait été affrété par SL Harbor Bulk Corporation, filiale de San Miguel Shipping and Lighterage Corporation. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Réouverture de l'accès au marché européen pour les exportations de noix de pili des Philippines</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le règlement d'application (UE) 2023/267 de la Commission européenne a autorisé l'inclusion des noix de pili séchées dans la liste des nouveaux aliments pouvant être mis sur le marché de l'UE, après avoir satisfait aux exigences en matière de sécurité alimentaire et d'étiquetage. L'exportation de noix de pili, qui est considérée comme un nouvel aliment ou comme un aliment n’ayant pas été utilisé de manière significative pour la consommation humaine dans l'UE avant mai 1997, avait été temporairement interrompue à la suite du règlement (UE) 2015/2283 sur les nouveaux aliments. L'ouverture du marché de l'UE va particulièrement profiter à la région de Bicol, premier producteur de pili des Philippines avec environ 90% (1 796,4 hectares) de la zone de production de pili et 84% (4 932,6 tonnes) du volume total de production. Les principaux marchés d'exportation des noix de pili philippines sont les États-Unis, le Royaume-Uni, les Émirats arabes unis et le Canada.</p>
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<p>Cambodge</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Conclusion des négociations sur l’accord bilatéral avec les Emirats arabes unis</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Cambodge et les Émirats arabes unis (EAU) ont signé le 16 mars un accord sur la conclusion de leurs négociations sur l'accord bilatéral de partenariat économique global (CEPA). Le CEPA vise à renforcer les échanges commerciaux et les investissements bilatéraux entre les deux pays. A noter que de janvier à août 2022, le volume des échanges entre le Cambodge et les Émirats arabes unis a augmenté de 40% en g.a. pour atteindre environ 279 M USD. Afin de diversifier ses marchés et stimuler ses exportations, le Cambodge cherche à conclure davantage d'accords de libre-échange (ALE) bilatéraux avec ses principaux partenaires commerciaux en vue d’accéder à des marchés plus larges pour les produits fabriqués au Cambodge. Actuellement, le pays est lié par deux ALE bilatéraux avec la Chine et la Corée du Sud, qui sont respectivement entrés en vigueur en janvier et décembre 2022. L'Inde, le Japon, l'Union économique eurasiatique (UEE), le Canada… sont également dans le plan de négociations bilatérales de ces accords.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Vers l’exportation d’énergie verte vers Singapour ?</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les Royal Group Power (RGP) a signé le 15 mars un accord d’achat et d’exportation d’électricité avec Keppel Energy. RGP prévoit de développer des capacités de production d’énergies renouvelables afin d’exporter l’énergie produite vers Singapour. Une ligne sous-marine de transport à haute tension à courant continu est prévue dans le cadre de ce projet. Le ministère cambodgien des Mines et de l'Energie a déjà autorisé les deux sociétés à mener une étude de faisabilité complète et à collecter des données marines sur les emplacements réels (Marine Survey) dans les eaux et la zone économique exclusive du Cambodge. L'étude devrait s’achever fin 2023. Pour séduisant qu’il est, ce projet doit toutefois régler deux points : la production d’énergie renouvelable, qui baisse cette année dans le bouquet énergétique cambodgien, et le financement d’une ligne sous-marine de 1 000 km.</p>
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<p>Laos</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Développer jusques-et-y compris la 5G</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Laos prévoit de relier, d’ici 2025, 100% des ménages à la 3G, 90% d’entre eux à la 4G et 50% à la 5G. Boviengkham Vongdara, ministre des Technologies et Communications a rappelé ces objectifs du plan quinquennal de développement de l’économie numérique à l’occasion de la 58ème Journée nationale de la poste et des télécommunications le 13 mars. Pour mémoire, en 2022, 96% des foyers étaient couverts par la… 2G et jusqu’à 75% par la 4G. Avec 14 millions de numéros de téléphonie mobile, répartis entre 5 exploitants, on comprend que l’accès à internet passe également par ce moyen. Les enjeux sont donc considérables et paraissent sans doute un rien ambitieux.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Barrage de Luang Prabang, suite</strong></p>
<p style="text-align: justify;">D’une capacité de 1,4 GW et prévu pour produire 6,5 GWh d’électricité annuellement… ce barrage, dont les travaux devraient être achevés en 2030, est de plus en plus contesté. Il est situé à 25 km en amont de Luang Prabang sur la rivière Nam Khan, affluent du Mékong. Il est également situé à moins de 9 km d’une ligne de faille sismique, au risque de favoriser la survenue de séisme de magnitude 7 voire 8 selon certains experts. Compte tenu des risques pour la ville de Luang Prabang, classé au Patrimoine mondial, l’UNESCO a demandé aux autorités laotiennes d’abandonner le projet. La Commission du Mékong a également recommandé que les travaux soient arrêtés afin, a minima, de réaliser des études techniques sérieuses. Acheter l’électricité produite par ce barrage contreviendrait, selon l’UNESCO, à la Convention concernant la protection du patrimoine mondial de 1972. Avec 70 barrages en service ou proche de l’être, le Laos se veut la pile de l’Asie du Sud-Est… mais cette orientation semble atteindre ses limites.</p>
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<p>Birmanie</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Entrée en vigueur prochaine de la loi sur les marques</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La loi sur les marques promulguée en 2019 entrera en vigueur le 1er avril 2023. A partir de cette date, les demandes d’enregistrement de marques pourront officiellement être communiquées au ministère du Commerce. Des centres de dépôt seront ouverts à cet effet dans les villes de Yangon et de Nay Pyi Taw. Bien que cette entrée en vigueur soit très tardive, intervenant 4 ans après la promulgation de la loi, elle constitue une avancée en matière de respect des droits de propriété intellectuelle au Myanmar. Pour mémoire, la Birmanie est membre de l’OMC depuis 1994 et de l’OPI depuis 2001.</p>
<p> </p>
<p> <img class="sans-marge" title="f" src="/Articles/fca33650-2727-425c-ae7d-1e2ef0d0f1d7/images/5eb04ffc-84cd-4146-8db9-45baffedf17c" alt="f" /></p>4543f48b-6b1f-4dec-8f79-9b9fbf316ac9La Pologne : une puissance agricole européenne et mondiale.2023-03-17T00:00:00+01:00<p><strong>Au sommaire de la publication :</strong></p>
<p>1. L’agriculture polonaise : un modèle encore dual, fort de grandes performances<br />2. Une politique agricole d’équilibre, entre préservation du modèle et conquête de marchés exports<br />3. Un concurrent et un partenaire de la France en matière agricole<br />4. Enjeux et opportunités du secteur agricole polonais</p>c86d7ca3-882a-455b-ab57-e48a84fcabfdRencontre avec le président Marcos à l’occasion de la présentation d’un projet de ferme solaire par TotalEnergies aux PhilippinesLe 1er février 2023, le président Marcos a reçu l'ambassadeur de France aux Philippines et le chef du Service économique au palais de Malacañan à l'occasion de la présentation par TotalEnergies d'un projet de ferme solaire dans la province d'Isabela, en présence des ministres de l'Energie et des Sciences et Technologies.2023-02-21T00:00:00+01:00<p><img class="sans-marge" title="SE Manille - Rencontre avec le président Marcos" src="/Articles/c86d7ca3-882a-455b-ab57-e48a84fcabfd/images/6b968686-a71d-4074-837e-ca3977a44d42" alt="SE Manille - Rencontre avec le président Marcos" /></p>
<p> </p>
<p style="text-align: justify;">Ce projet résulte d’un partenariat entre Total Eren et San Ignacio Energy Resources Development Corp. (SIERDC), filiale de Nextnorth Energy Group. Cette entreprise philippine spécialisée dans les énergies issues de sources renouvelables dispose actuellement d’une capacité installée d’environ 480 MW répartis sur des projets en solaire photovoltaïque et en hydroélectricité dans l’archipel. </p>
<p style="text-align: justify;">Le projet de ferme solaire à Isabela prévoit l’installation d’une capacité de 440 MW dans la ville d’Ilagan, sur un terrain de 400 hectares actuellement utilisé pour produire du sucre de canne et du bioéthanol. Le coût total du projet est estimé à environ 18 Mds PHP (308 M EUR). La construction devrait permettre de créer plus de 2000 emplois et débutera l’an prochain, pour une mise en opération commerciale d’ici 2025. L’installation devrait générer environ 700 GWh par an, soit la consommation électrique d’environ un million de ménages.</p>
<p style="text-align: justify;">La sécurité énergétique et le développement des énergies décarbonées figurent parmi les axes prioritaires de la coopération bilatérale entre les Philippines et la France. </p>
<p style="text-align: justify;">En fin d’année 2022, le gouvernement philippin a supprimé le plafond de 40% de participation étrangère sur les projets d’exploitation de l’énergie solaire, éolienne et marémotrice, ouvrant la voie à une intensification des investissements étrangers dans ce secteur.</p>6b1a03dd-e347-445b-bd87-7f47254c49c8Flash Conjoncture Pays avancés - Le PIB japonais augmente au 4e trimestre 2022Flash Conjoncture Pays avancés - Le PIB japonais augmente au 4e trimestre 20222023-02-20T00:00:00+01:00<p>Au 4<sup>e</sup> trimestre 2022, l’activité ralentit en <strong>zone euro </strong>à +0,1 % (après +0,3 %) et rebondit au <strong>Japon</strong> (+0,2 % après −0,3 %). Le déficit <strong>commercial de la zone euro se réduit</strong> en décembre (−8,8 Md€, après −11,6 Md€ en novembre), alors que celui de l’Italie augmente légèrement (−0,5 Md€ après −0,1 Md€). La production industrielle en zone euro se contracte nettement en décembre (−1,1 % après +1,4 %). En <strong>Espagne</strong>, l’inflation (au sens de l’IPCH) de janvier est révisée à la hausse de +0,1 pt, à +5,9 % (après +5,5 % en décembre).</p>
<p><strong>Aux États-Unis, </strong>la production industrielle stagne en janvier (+0,0 % après −1,0 %) alors que les ventes au détail rebondissent (+3,0 % après −1,1 %). L’inflation reflue légèrement en janvier aux États-Unis (+6,4 %, après +6,5 %) et plus fortement au <strong>Royaume-Uni</strong> (+10,1 % après +10,5 %). En janvier, les mises en chantier outre-Atlantique continuent de reculer (−4,5 % après −3,4 %). En décembre, le taux de chômage britannique reste stable à 3,7 %.</p>
<p>Au <strong>Japon</strong>, le déficit commercial reste quasi-stable en janvier (−1821 Md¥ après −1820 Md¥). En décembre, la seconde estimation de l’indice de production industrielle ressort à +0,0 % (après +0,7 %).</p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/6b1a03dd-e347-445b-bd87-7f47254c49c8/images/678ba57c-005f-4d1c-9a6a-d59f152403f5" alt="Indicateurs" /></p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/6b1a03dd-e347-445b-bd87-7f47254c49c8/images/920a590e-6177-42ab-94fb-192faef54432" alt="Japon : PIB" /></p>c4a69b16-4d1a-423b-ae7e-8c4917f9ba35Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°478Actualité régionale Le taux d'inflation de l'UEMOA s'élève à +7% en g.a. en décembre 20222023-02-15T00:00:00+01:00<ul>
<li>Régional : Le taux d'inflation de l'UEMOA s'élève à +7% en g.a. en décembre 2022</li>
<li>Bénin : 457 M EUR à mobiliser d’ici 2026 pour renforcer la sécurité alimentaire</li>
<li>Burkina Faso : Accord au niveau des services du FMI pour un financement de 80 M USD en faveur de la sécurité alimentaire</li>
<li>Cap-Vert : La Chine accorde une aide alimentaire d’urgence de 1,4 M EUR</li>
<li>Côte d'Ivoire : 53 M EUR de subvention aux producteurs de coton pour la campagne 2022-2023</li>
<li>Gambie : Lancement du projet FISH4ACP</li>
<li>Guinée : Bientôt un appel d'offres pour la construction d'une raffinerie d'or</li>
<li>Guinée-Bissau : Renouvellement du partenariat avec la PAM pour la sécurité alimentaire</li>
<li>Libéria : L'or représente presque la moitié des exportations au 3ème trimestre 2022</li>
<li>Mali : Le complexe minier Loulo-Gounkoto aurait généré 260 M USD de recettes publiques en 2022</li>
<li>Mauritanie : Nouvelles mesures gouvernementales pour le développement de l’agriculture</li>
<li>Niger : 1ère édition du Forum Niger-UE</li>
<li>Sénégal : Validation du programme régional d'investissements publics 2023-2025</li>
<li>Togo : Diminution de 9% du prix du gasoil</li>
</ul>4e82b316-4140-402f-951b-44ef4d7c29baNouvelle loi sur l'investissement en JordanieLa Jordanie vient de promulguer sa 16ème loi sur l’investissement depuis 1955. 2023-01-26T00:00:00+01:00<p>La Jordanie vient de promulguer sa 16ème loi sur l’investissement depuis 1955. Inscrite parmi les repères structurels du programme FMI en cours, elle avait pour objectif de clarifier et simplifier le cadre règlementaire afin de rendre le pays plus attractif aux yeux des investisseurs mais surtout de réduire les niches et échappatoires fiscales. Les décrets d’application, « bylaws », qui devraient être publiés au début de l’année 2023, pourraient clarifier certains éléments. La loi doit couvrir l’entièreté du territoire, y compris les zones franches, à l’exception de la zone économique spéciale d’Aqaba (ASEZA).</p>c5a0acfe-1c93-4584-9711-69511d96b0d2Flash Conjoncture Pays avancés - Le PIB annuel allemand surprend à la hausse en 2022Flash Conjoncture Pays avancés - Le PIB annuel allemand surprend à la hausse en 20222023-01-17T00:00:00+01:00<p>En novembre, la production industrielle rebondit en <strong>zone euro</strong> (+1,0 % après −1,9 %) et en <strong>Allemagne</strong> (+0,6 % après −1,0 %), alors qu’elle poursuit sa chute en <strong>Italie</strong> (−0,3 % après −1,1 %), en <strong>Espagne</strong> (−0,7 % après −0,6 %) et au <strong>Royaume-Uni</strong> (−0,2 % après −0,1 %). Le chômage est par ailleurs stable dans la zone euro à 6,5 % en novembre tandis que le solde commercial s’améliore (−11,7 Md€ après −27,0 Md€). À l’inverse, le solde commercial se dégrade au Royaume-Uni en novembre où un déficit apparait (−1,8 Md£ après +1,5 Md£) alors que l’activité ralentit d’après le PIB mensuel (+0,1 % après +0,5 % en octobre). On notera d’autre part le rebond des ventes aux détail en Italie en novembre (+0,8 % après −0,3 %).</p>
<p>Enfin l’inflation continue de baisser en décembre aux <strong>États-Unis </strong>(+6,5 % après +7,1 %) et en Espagne (+5,5 % après +6,7 %) d’après l’estimation finale.</p>
<p> <img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/c5a0acfe-1c93-4584-9711-69511d96b0d2/images/5e3ee77d-f940-4e40-b73d-0a7f33628334" alt="Indicateurs" /><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/c5a0acfe-1c93-4584-9711-69511d96b0d2/images/c280e034-83f2-468e-ab0d-abb864628321" alt="Allemagne Contributions à la croissance annuelle du PIB" /></p>2c50f0e6-ed2e-40eb-bf20-466687af68eb[Royaume-Uni] Veille numérique bimensuelle (n°1) du 17 décembre 2022 au 11 janvier 2023[Royaume-Uni] Veille numérique bimensuelle (n°1) du 17 décembre 2022 au 11 janvier 20232023-01-11T00:00:00+01:00<div class="focus">
<p>Sommaire</p>
</div>
<p>Fait marquant</p>
<ul>
<li>Le Royaume-Uni a conservé sa place de premier écosystème numérique d’Europe en 2022 malgré une baisse des investissements par rapport à 2021</li>
</ul>
<p>Economie numérique et régulation</p>
<ul>
<li>Si le <em>Labour</em> remportait les prochaines élections générales, l’adoption de lois strictes sur la sécurité en ligne serait une priorité de son action</li>
<li>Le gouvernement a publié les résultats d’un sondage sur le rapport du public à la régulation du numérique au R-U</li>
<li>Sarah Cardell est confirmée dans ses fonctions à la tête de la <em>Competition and Markets Authority</em></li>
<li>Le Chancelier de l’Echiquier a nommé des conseillers afin de créer « <em>les Silicon Valleys</em><em> du 21<sup>ème</sup> siècle </em>» au R-U</li>
</ul>
<p>Télécommunications et réseaux</p>
<ul type="disc">
<li><em>British Telecom</em> diversifie ses activités en investissant dans l’entreprise de drones <em>Altitude Angel</em></li>
</ul>
<p>Données et intelligence artificielle</p>
<ul>
<li>Le Royaume-Uni et le <em>Dubai International Financial Centre</em> (DIFC) ont signé une déclaration commune pour une coopération réglementaire en matière de données personnelles</li>
</ul>
<p>Spatial</p>
<ul>
<li>Le lancement de la fusée <em>LauncherOne</em> par <em>Virgin Orbit </em>depuis le <em>Spaceport Cornwall</em> s’est soldé par un échec</li>
<li>L’<em>Ofcom</em> a lancé un nouveau régime de licences autorisant l’utilisation du spectre radioélectrique par les drones</li>
</ul>
<p>Ecosystème tech</p>
<ul>
<li>La <em>British Business Bank </em>va lancer un fonds de 150 M£ destiné à soutenir le développement des petites et moyennes entreprises écossaises</li>
<li><em>Microsoft </em>et la bourse de Londres (LSEG) lancent un partenariat sur 10 ans axé sur le partage de solutions en matière de données et d'infrastucture de <em>cloud </em></li>
</ul>
<p><a href="https://r.info.newsletter-dgtresor.fr/mk/cl/f/1p3XX_bpKTLBXstX0yeYfzlLLHbqv_w_PM2dG8tTq8E61eVRhGzIhEafpd51iDg9CJy0j6D9szz3msQRTKxh_xbJL12xBrGOBrNtKCLbc8aC5qD-XD_OB_Qj7eKt0lrDF0a_X2-3wAmcM8cByIoe3X_mqE5vkUu0BvowGP2aBW8Zz8MHDQ-QajbzgPGAp7F_a-Tvk8QQq8t_I5AfhwT-yCvlGrECzmy_w5keHdDqJtXZECe7D_cQinbb6KTe1YpV4OpzwI-kX-ZE5tFsGrMLHkRqWB6b84Yla9Hx2FrIvAgL85JGECmvEjWCQPlS"> <!--EndFragment--> </a></p>6a24d608-2648-41f0-b93a-c6ba5c6331f9Le système de retraite suédoisLe système de retraite suédois2023-01-09T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">Le système de retraite suédois, qui associe répartition et capitalisation se compose de trois piliers :</p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Premier pilier : Les pensions de l’Etat, une combinaison de répartition et de capitalisation (qui représente 65% à 70% de la pension moyenne)</li>
<li>Deuxième pilier : Le complément employeurs (par capitalisation), prévu par les conventions collectives et qui couvre environ 90% des employés suédois (25% à 30% de la pension moyenne)</li>
<li>Troisième pilier : Le complément personnel (capitalisation) qui correspond à l’épargne personnelle des actifs (5% de la pension moyenne).</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Organisé autour de trois piliers depuis 1973 (date de la création du 2ème pilier), le régime a fait l’objet de nombreuses réformes, la plus importante étant celle de la fin des années 1990 transformant en profondeur le premier pilier. Cette réforme libéralise considérablement ce dernier, en créant un système notionnel à cotisations définies. L’objectif de la réforme était de mettre en place un système plus équilibré et incitatif au recul de l’âge de la retraite, en modifiant le calcul des pensions et en introduisant une dose de capitalisation au sein du premier pilier même. Le 2ème pilier, le complément employeur, est administré par les conventions collectives et complète le premier en fournissant une importante partie des revenus de retraites, surtout pour les hauts revenus. Le troisième pilier, quant à lui, reste largement sous-utilisé. Grâce aux piliers par capitalisation, le bilan du système apparaît comme très satisfaisant avec un taux de remplacement moyen de 80%. Cela étant, certains objectifs de la réforme n’ont pas été atteints comme le recul de l’âge de départ à la retraite à 65 ans.</p>57bf95dd-ed75-4f6a-a0ea-233c19a0d661Attribution accélérée des autorisations uniques (Golden License)La loi sur l’investissement n°72 de 2017 prévoit l’attribution d’une autorisation unique (appelée Golden license) permettant d’accéder à un processus simplifié pour la mise en place de nouveaux projets. Cette licence permet aux investisseurs d'obtenir une approbation unique qui couvre toute la procédure d’investissement, de l'établissement du projet, y compris l'attribution des terrains et les permis de construire, jusqu'à l'exploitation et la gestion du projet. 2022-12-29T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">La licence permet ainsi d’obtenir les approbations individuelles auprès de chacune des entités gouvernementales de façon unique. Cependant les projets d'investissement éligibles restent conformes à toutes les exigences réglementaires habituelles. Les entreprises, locales ou étrangères, ayant des projets nationaux dits de valeur stratégique ou s'inscrivant dans le cadre de l'initiative de développement national du gouvernement bénéficieront d'un accès préférentiel au système d'octroi des licences.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Une commission nouvellement créée sur décision du Premier ministre a été chargée d’octroyer ces licences.</strong> Elle est chargée d’unifier et de simplifier les procédures de délivrance. Cette commission est munie d’un secrétariat technique rattaché d’une façon permanente au Premier ministre. Pour être éligible les projets d’investissement doivent répondre à au moins deux des critères suivants :</p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Exporter au moins 50 % de sa production chaque année, avec une période de grâce maximale de trois ans à compter de la date de création du projet ;</li>
<li>Compter sur le financement de bailleurs de fonds et d'investisseurs étrangers, le financement étant transféré de l'étranger via une banque égyptienne ;</li>
<li>Respecter un quota minimum de 50 % de composants locaux dans ses produits ;</li>
<li>Exploiter le projet dans l'une des zones géographiques identifiées comme prioritaire ;</li>
<li>Contribuer à la localisation et au déploiement de technologies de pointe ;</li>
<li>Contribuer à la sécurisation de l'approvisionnement du pays en matières premières stratégiques et à la réduction de leurs importations ;</li>
<li>Avec une forte intensité de main-d'œuvre en faisant appel principalement à des travailleurs locaux ;</li>
<li>Contribuer à la réduction des émissions nocives</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">En plus de relever de l'un des secteurs suivants :</p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Electricité et énergies renouvelables (y compris l'hydrogène vert et le transport d'énergie) ;</li>
<li>Ressources pétrolières et minérales, expansion et conversion ou transformation du gaz naturel et installations de production de produits pétrochimiques ou de silicium ;</li>
<li>Transports ;</li>
<li>Industrie automobile ;</li>
<li>Logement et services publics ;</li>
<li>Tourisme, jeunesse et sports, agriculture, environnement (notamment les usines de transformation des déchets en énergie) et production militaire.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><a name="_Hlk123151701"></a>Certains projets industriels spécifiques y sont également éligibles :</p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>La fabrication de composants pour la production d'énergie renouvelable ;</li>
<li>Fabrication de bois et de meubles ;</li>
<li>Production pharmaceutique, y compris les antibiotiques et les produits cosmétiques ;</li>
<li>La production alimentaire ;</li>
<li>Les industries mécaniques, y compris les appareils électroniques, les moteurs électriques, les cartes de circuits imprimés ;</li>
<li>Conception et production de panneaux solaires photovoltaïques ;</li>
<li>Conception et production de semi-conducteurs et de plaquettes de silicium ;</li>
<li>Conception et production de puces d'éclairage LED ;</li>
<li>La production de cellules ouvertes LCD et d'autres produits de production qui dépendent des cellules ouvertes LCD, y compris les smartphones et les tablettes ;</li>
<li>La production de batteries au lithium.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le gouvernement est récemment revenu sur la nécessité de posséder le statut de société par actions ou de société à responsabilité limitée et d’avoir un capital social d’au moins 20 % de l'investissement total du projet</strong>. Le gouvernement a annulé cette condition après que de nombreux investisseurs potentiels se soient plaints de la difficulté à garantir le capital initial. Néanmoins l’investisseur doit pouvoir transmettre le contrat de constitution de l’entreprise, une copie de la carte d'identité fiscale, une étude de faisabilité initiale, une preuve de la solvabilité financière et du calendrier de mise en œuvre du projet et l'approbation du représentant légal de l'entreprise.</p>
<p style="text-align: justify;">Au moins neuf entreprises ont pu bénéficier de la licence jusqu'à présent pour une valeur totale de 6,8 Mds USD :</p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Une usine d'aliments pour animaux, de produits chimiques et de phytonutriments d'une valeur de 400 M USD, construite par la société émiratie CFC Group à Qena.</li>
<li>Une usine de fabrication et d'assemblage d'appareils ménagers et électriques d'une valeur de 356 M USD par El Araby Group à Menoufiya.</li>
<li>Une usine de 154 M USD qui produira des vaccins et d'autres produits médicaux par VBC.</li>
<li>Un complexe industriel d'appareils électriques de 135 M USD par Haier Egypt dans une zone industrielle au sud-ouest de 10 de Ramadan.</li>
<li>Un projet de 107 USD de Sumitomo Electric Wiring Systems Egypt pour la fabrication de systèmes de câblage pour véhicules à 10 de Ramadan.</li>
<li>Un projet de 30 M USD par Yazaki Egypt pour fabriquer des faisceaux de câbles pour les véhicules à Fayoum.</li>
<li>Le producteur de dérivés plasmatiques Grifols Egypt pour mettre en place et exploiter 20 centres de traitement du plasma sanguin.</li>
<li>Une usine verte d'ammoniac d’un montant de 5,5 Mds USD développée par Egypt Green Ammonia Company à Ain Sokhna.</li>
<li>Une usine verte d'hydrogène de 100 MW d’une valeur de 135 M USD développée par Scatec, Fertiglobe et Orascom Construction.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.cabinet.gov.eg/GoldLicense">Les autorités ont lancé début décembre un site permettant aux investisseurs potentiels de faire la demande d’autorisation unique</a>. Le site comprend un formulaire de demande et un guide sur la manière d'obtenir les licences. Les entreprises doivent remplir le formulaire, qui demande des informations sur les exportations annuelles et l'utilisation de composants locaux, et télécharger les documents adéquats.</p>
<p style="text-align: justify;">L'Autorité générale pour les investissements et les zones franches (GAFI) a publié un guide sur ces licences dorées placé en annexe. </p>7c2f5e16-1ae6-4629-910f-4fee8b12405cBrèves de l'OMC n° 9 - Novembre 2022 : "Bientôt un accord à l'OMC pour renforcer l'attractivité des pays en développement ?"Brèves de l'OMC - n° 9 - Novembre 2022 2022-12-14T00:00:00+01:00<p>Extrait de l’éditorial : <strong>« Bientôt un accord à l’OMC pour renforcer l’attractivité des pays en développement ? ».</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Tous les économistes s’accordent sur l’importance de l’investissement comme générateur de croissance économique. De nombreuses études ont également souligné la grande complémentarité, en général, entre investissements directs étrangers et commerce, dans une logique de renforcement mutuel.</p>
<p style="text-align: justify;"> C’est fort de ce constat qu’un groupe de cent trente-neuf Membres (en comptant l’ensemble des États membres de l’Union européenne) négocie depuis 2019 un accord plurilatéral de facilitation de l’investissement pour le développement à l’OMC. Ce projet d’accord contraignant vise à renforcer l’attractivité des pays auprès des investisseurs par la promotion de bonnes pratiques : transparence des exigences relatives à l’accueil d’un investissement, simplification et accélération des procédures, définition de principes clairs et communs pour garantir une administration raisonnable, objective et impartiale des procédures d’autorisation. Il cherche également à promouvoir une conduite responsable des affaires. Il ne couvre pas la protection des investissements, laissant ainsi pleine liberté aux Membres pour définir quant au fond leurs régimes d’autorisation des investissements directs étrangers. Pour la même raison, il ne traite pas non plus des questions liées au règlement des différends entre investisseurs et Etats.</p>f3fa56ce-551d-4b05-9e58-af953ec6e7e9Résultats financiers 2021 du fonds souverain saoudien (PIF)Selon le rapport relatif à ses résultats financiers en 2021, le fonds souverain saoudien (PIF) a enregistré une augmentation de 13% de ses bénéfices s’élevant à 22,9 Mds USD, contre 20,3 Mds USD en 2020. A fin octobre 2022, le PIF détenait près de 620 Mds USD d’actifs sous gestion, le situant au 7ème rang mondial du classement des fonds souverains de l’institut Global SWF (Sovereign Wealth Funds).2022-11-14T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">En 2021, le Public Investment Fund (PIF) a augmenté ses actifs sous gestion de plus de 20% pour atteindre près de 528 Mds USD, soit la plus forte croissance annuelle depuis le lancement du premier programme du fonds. Cette hausse est principalement imputable à des investissements supplémentaires et à la fusion entre la National Commercial Bank (NCB) et Samba Financial Group (SAMBA), à l’origine de la création en avril 2021 de la Saudi National Bank (SNB). Le PIF détient une participation de 35% dans SNB.</p>
<p style="text-align: justify;">Les revenus du fonds souverain ont enregistré une hausse de 27% pour atteindre 60,9 Mds USD en 2021 et le bénéfice d’exploitation s’est élevé à 22,9 Mds USD.</p>
<p style="text-align: justify;">A fin octobre 2022, le PIF détenait près de 620 Mds USD d’actifs sous gestion, le situant au 7<sup>ème</sup> rang mondial du classement des fonds souverains de l’institut Global SWF (Sovereign Wealth Funds).</p>aa549f58-31ad-473b-ae7c-9c8a6f7dc354Stratégie d'investissement du fonds souverain saoudien (PIF)A fin octobre 2022, le montant des actifs sous gestion du Public Investment Fund (PIF) est estimé à 620 Mds USD. Le total des actifs du fonds saoudien dans les sociétés cotées localement s'élèverait à environ 248 Mds USD. Le PIF a pour objectif de dépasser les 1 100 Mds USD d’actifs sous gestion d'ici à 2025, tout en investissant sur la même période 40 Mds USD par an dans l'économie saoudienne.2022-10-31T00:00:00+01:00<p>Le montant des actifs sous gestion du <em>Public Investment Fund (PIF)</em> à fin octobre 2022 est estimé à 620 Mds USD. Le total des actifs du fonds saoudien dans les sociétés cotées localement s'élèverait à environ 248 Mds USD. Le PIF a pour objectif de dépasser les 1 100 Mds USD d’actifs sous gestion d'ici à 2025, tout en investissant sur la même période 40 Mds USD par an dans l'économie saoudienne. À l’international, les investissements stratégiques ont pour objectif d’apporter une visibilité à l’Arabie saoudite par des opérations en capital de montant élevé et de fort impact. Ces investissements visent en priorité un critère de rentabilité élevé. Le PIF s’est structuré en six pôles pour développer un portefeuille d’investissements diversifié au niveau sectoriel et géographique et a établi des partenariats stratégiques avec des gestionnaires d’actifs internationaux. <a name="_Hlk105068086"></a>Le PIF privilégie les États-Unis pour ses investissements en capital et boursiers. Le développement du capital-investissement en France est une des six initiatives de la stratégie internationale du PIF. Initié en 2018, le programme franco-saoudien de capital-investissement reste modeste avec un objectif d’investissement de 2 Mds USD dans des entreprises non cotées françaises et européennes.</p>e8e5d1b2-e1a1-4534-a57d-6c672af2f26bBrèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°460Actualité régionale : Hausse significative des transactions en monnaie électronique dans l'UEMOA au 2ème semestre 20212022-09-26T00:00:00+02:00<ul>
<li>Actualité régionale : Hausse significative des transactions en monnaie électronique dans l'UEMOA au 2ème semestre 2021</li>
<li>Bénin : La BOAD accorde 30 M EUR pour l'implantation d'un complexe brassicole</li>
<li>Burkina Faso : Distribution de vivres et transfert de cash au Nord pour plus de 12 M EUR</li>
<li>Cap-Vert : Les mesures visant à atténuer la hausse des prix ont déjà coûté 12 M EUR</li>
<li>Côte d'Ivoire : Hausse de 12,4% en g.a. de la production industrielle en juin 2022</li>
<li>Guinée : La CEDEAO décide de l'application de sanctions progressives contre la junte</li>
<li>Guinée-Bissau : Le gouvernement annonce la baisse du prix du riz, du sucre et de la farine de blé</li>
<li>Libéria : Plus de 30% des exportations à destination de la Suisse en juin 2022</li>
<li>Mali : Approbation du projet de budget 2023</li>
<li>Mauritanie : 2ème forum économique Maroc-Mauritanie</li>
<li>Niger : Près de 190 M EUR de la Banque Mondiale en faveur du capital humain</li>
<li>Sénégal : Accord entre la Senelec et MCA Sénégal pour renforcer le secteur électrique</li>
<li>Togo : 10 nouvelles mesures afin de préserver le pouvoir d'achat des ménages</li>
</ul>89cfce60-b8fb-4b1b-a50b-5e0101fab007Flash Conjoncture Pays avancés - Les PMI se maintiennent en territoire d’expansionFlash Conjoncture Pays avancés - Les PMI se maintiennent en territoire d’expansion2022-09-12T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>Dans la zone euro</strong>, au deuxième trimestre, l’activité poursuit à la hausse selon la 3<sup>e</sup> estimation (+0,8 % après +0,7 %). En juillet, les ventes au détail progressent légèrement <strong>en zone euro</strong> (+0,3 % après −1,0 %) et plus nettement <strong>en Italie</strong> (+1,3 % après −1,1 %). En août, l’indice des directeurs d’achat (PMI) pour les services passe juste en deçà du seuil d’expansion <strong>en zone euro</strong> (49,8 après 51,2), il recule de manière plus marquée <strong>en Allemagne</strong> (47,7 après 49,7) tandis qu’il se maintient en territoire d’expansion <strong>en Italie</strong> (50,5 après 48,4), <strong>en Espagne</strong> (50,6 après 53,8), <strong>au Royaume-Uni</strong> (50,9 après 52,6) et <strong>aux États-Unis</strong> (ISM) (56,9 après 56,7). <strong>En Allemagne</strong>, en juillet, les commandes à l’industrie reculent (−1,1 % après −0,3 %) comme la production industrielle (−0,7 % après +1,2 %).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Au Japon,</strong> au deuxième trimestre, l’activité redémarre selon la 2<sup>de</sup> estimation révisant à la hausse (+0,9 % après +0,1 %).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Aux États-Unis, </strong>en juillet, la balance commerciale reste négative (−70,7 Md$ après −80,9 Md$).</p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" src="/Articles/89cfce60-b8fb-4b1b-a50b-5e0101fab007/images/e72a327c-24fb-40b1-a617-c8aaead54e85" alt="Indicateurs" /></p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/89cfce60-b8fb-4b1b-a50b-5e0101fab007/images/1b442efb-e258-434a-be3a-72cc28997c29" alt="Inflation en zone euro août 2022" /></p>
<p> </p>45b67f41-9d9d-44b1-b8f5-8e5d8315fff9Flash Conjoncture Pays avancés - Légère progression de l’activité allemande au 2e trimestre 2022Flash Conjoncture Pays avancés - Légère progression de l’activité allemande au 2e trimestre 20222022-08-29T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Au 2<sup>e</sup> trimestre 2022, le PIB des <strong>États-Unis </strong>recule pour le deuxième trimestre consécutif (–0,1 % après –0,4 %), tandis que le PIB <strong>allemand</strong> progresse légèrement (+0,1 % après +0,8 %, révisé de +0,1 pt par rapport à l’estimation <em>flash</em>).</p>
<p style="text-align: justify;">En <strong>zone euro</strong>, le PMI manufacturier se contracte en août à 49,7 après 49,8, et diminue à 50,2 après 51,2 pour les services. En Allemagne, le PMI manufacturier augmente en août à 49,8 après 49,3, bien que toujours en territoire de contraction, et le PMI services continue de se contracter à 48,2 après 49,7. L’indice des perspectives économiques de l’enquête IFO diminue à 80,3 après 80,4.</p>
<p style="text-align: justify;">Au <strong>Royaume-Uni</strong>, le PMI manufacturier se contracte à 46,0 en août après 52,1, et diminue à 52,5 après 52,6 pour les services.</p>
<p style="text-align: justify;">Aux États-Unis<strong>,</strong> la consommation progresse de +0,2 % (après +0,0 %) et les commandes de biens durables stagnent en juillet (–0,0 % après +2,2 %).</p>
<p style="text-align: justify;">Le commerce mondial en biens recule de –0,1 % en juin après +2,6 %.</p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/45b67f41-9d9d-44b1-b8f5-8e5d8315fff9/images/235a90d0-6749-4c82-9a14-08a14e76eb7a" alt="Indicateurs" /></p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/45b67f41-9d9d-44b1-b8f5-8e5d8315fff9/images/3c8110f0-4a86-4615-809a-eeea29493d5b" alt="Allemagne Contributions à la croissance du PIB" /></p>e031db93-eb8b-403a-820e-862c24ad3248Flash Conjoncture Pays avancés - La croissance en zone euro se maintient, contrairement à celle des États-UnisFlash Conjoncture Pays avancés - La croissance en zone euro se maintient, contrairement à celle des États-Unis2022-08-02T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>En zone euro</strong>, au 2<sup>ème</sup> trimestre, le PIB progresse (+0,7 % après +0,5 %) notamment <strong>en Espagne</strong> (+1,1 % après +0,2 %) et <strong>en Italie</strong> (+1,0 % après +0,1 %) et stagne <strong>en Allemagne</strong> (−0,0 % après +0,8 %). En juillet, le climat économique (ESI composite) recule <strong>en zone euro</strong> (+99,0 après +103,5). L’inflation (IPCH) continue d’augmenter en juillet <strong>en zone euro</strong> (+8,9 % après +8,6 %) ainsi qu’<strong>en Allemagne</strong> (+8,5 % après +8,2 %), <strong>en Espagne</strong> (+10,8 % après +10,0 %) et se stabilise <strong>en Italie</strong> (+8,4 % après +8,5 %). <strong>En Allemagne</strong>, en juillet, le climat des affaires (enquête IFO) empire (80,3 après 85,5). En juin, le chômage est stable (2,8 % après 2,8 %). <strong>En Espagne</strong>, en juin, le ventes au détail reculent légèrement (−0,1 % après −0,1 %) et le chômage recule (12,5 % après 13,7 %).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Aux États-Unis</strong>, au 2<sup>ème</sup> trimestre, le PIB recule (−0,2 % après −0,4 %). En mai, les prix de l’immobilier grimpent (FHFA : +1,4 % après +1,5 % ; S&P 20 : +1,3 % après +1,7 %). En juin, la consommation progresse timidement (+0,1 % après −0,3 %) et les commandes de biens durables progressent (+1,9 % après +0,8 %). En juillet, la confiance des ménages recule (95,7 après 89,4).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Au Japon</strong>, en juin, la production industrielle rebondit fortement (+8,5 % après −7,0 %) et le chômage est stable (2,6 % après 2,6 %).</p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" src="/Articles/e031db93-eb8b-403a-820e-862c24ad3248/images/eacf9ac7-6df9-4eea-9f3c-64620864b87d" alt="Indicateurs" width="362" height="336" /></p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/e031db93-eb8b-403a-820e-862c24ad3248/images/a8cd822a-d261-4c70-ad79-c21eae157e6c" alt="PIB dans les principaux pays avancés" /></p>3f9a0d15-c000-456e-af17-5f4b6134834cSéminaire attractivité au SER de Tokyo: « Investir en France dans le secteur agroalimentaire » Les entreprises japonaises du secteur agroalimentaire ont été accueillies à la résidence de France pour un séminaire sur les opportunités d’investissement et de partenariats en France. 2022-07-27T00:00:00+02:00<p> <img class="sans-marge" title="photo1" src="/Articles/3f9a0d15-c000-456e-af17-5f4b6134834c/images/6a5892d3-6785-4d29-82c5-3b4d35cde912" alt="séminaire photo" width="531" height="340" /></p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Le pôle agricole et alimentaire du SER de Tokyo et Business France ont tenu un séminaire « investir en France dans le secteur agroalimentaire » fin juin à la résidence de France, avec le soutien du ministère japonais de l’agriculture, des forêts et des pêches (MAFF). Cet évènement, qui s’adressait aux investisseurs japonais susceptibles d’être intéressés par une implantation en Europe, a réuni une vingtaine d’entreprises du secteur agroalimentaire (alimentation et agroéquipements), maisons de commerce et banques.</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;">Philippe Setton, Ambassadeur de France, Valérie Métrich-Hecquet, directrice générale de la performance économique au ministère français de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, et Yukata Arai, vice-ministre pour les affaires internationales au MAFF, ont ouvert les échanges.</p>
<p style="text-align: justify;">Après des présentations du secteur agroalimentaire français par Jean-Marc Callois, délégué ministériel aux IAA, et de l’offre d’accompagnement des investisseurs étrangers par le bureau de Tokyo de Business France, les participants ont pu assister à des retours d’expérience d’entreprises japonaises déjà implantées en France. Sakata Seeds (semences végétales), Kubota (machines agricoles) et Nissui (produits de la pêche) ont mis en avant le dynamisme de leurs activités en France et les critères ayant, dans chaque cas, emporté la décision. Parmi les atouts français, les intervenants ont par exemple mentionné la localisation géographique et les infrastructures de transport, l’intérêt du crédit d’impôt recherche, la qualité de l’écosystème de recherche, l’appui apporté par les collectivités locales ou encore le dynamisme des partenaires locaux.</p>
<p style="text-align: justify;">La cheffe du service économique régional a conclu les échanges en rappelant que l’accord de partenariat économique conclu entre l’Union européenne et le Japon en 2019 n’avait pas pour seule ambition de développer les échanges commerciaux, mais aussi de développer des partenariats économiques solides entre les entreprises de nos deux pays. </p>
<p> <img class="sans-marge" title="photo4" src="/Articles/3f9a0d15-c000-456e-af17-5f4b6134834c/images/906a8b07-ea68-4931-b948-dd35f57b9d7a" alt="séminaire photo 4" width="490" height="367" /></p>
<p> </p>
<div class="focus">
<p><strong>Copyright</strong></p>
<p>Tous droits de reproduction réservés, sauf autorisation expresse du Service économique régional de Tokyo (adresser les demandes à : <a href="mailto:tokyo@dgtresor.gouv.fr">tokyo@dgtresor.gouv.fr</a>). </p>
<p><strong>Clause de non-responsabilité</strong></p>
<p>Le Service économique régional s’efforce de diffuser des informations exactes et à jour, et corrigera, dans la mesure du possible, les erreurs qui lui seront signalées. Toutefois, il ne peut en aucun cas être tenu responsable de l’utilisation et de l’interprétation de l’information contenue dans cette publication.</p>
<p> </p>
<p><strong>Rédigé par :</strong> Le pôle agriculture et alimentation du Service économique régional de Tokyo </p>
<p><strong>Contacts :</strong></p>
<p>Jérôme PERDREAU, Conseiller agricole, <a href="mailto:jerome.perdreau@dgtresor.gouv.fr">jerome.perdreau@dgtresor.gouv.fr</a></p>
<p>Gaël THEVENOT, Conseillère référente SPS, <a href="mailto:gael.thevenot@dgtresor.gouv.fr">gael.thevenot@dgtresor.gouv.fr</a></p>
<p>Ryoko ISODA, Attachée sectorielle au pôle agriculture et alimentation, <a href="mailto:ryoko.isoda@dgtresor.gouv.fr">ryoko.isoda@dgtresor.gouv.fr</a></p>
<p>Enzo MONIQUE, Chargé de mission, <a href="mailto:enzo.monique@dgtresor.gouv.fr">enzo.monique@dgtresor.gouv.fr</a></p>
</div>9d58a681-7ab6-4d7b-bc31-1dcaeb4e276aLes investissements directs suédois en FranceCette publication présente la dynamique des investissements directs suédois en France ainsi que leur répartition sectorielle.2022-07-18T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Résumé : 11<sup>ème</sup> bénéficiaire des IDE français et 12<sup>ème</sup> investisseur direct en France, la Suède est un partenaire important pour les investissements croisés. Environ 500 filiales de sociétés suédoises sont implantées sur notre territoire, employant environ 95 000 personnes. Ces investissements sont notamment concentrés dans la production manufacturière et des activités de R&D. En 2021, le nombre de projets recensés s’inscrit en nette hausse, la France conservant la première place des investissements suédois en Europe.</p>
<h6><strong>Tableau 1 : Évolution et part des IDE suédois en France</strong></h6>
<p><strong><img class="marge" title="IDE suédois en FR" src="/Articles/9d58a681-7ab6-4d7b-bc31-1dcaeb4e276a/images/a7713e7a-e496-4703-a9b1-b93ece49b6ec" alt="IDE suédois en FR" width="660" height="90" /><br /></strong></p>
<h6><strong>Graphique 1 : Stock d’IDE suédois en France par activité économique en 2020</strong></h6>
<p><img class="marge" title="Stock d'IDE suédois en France par activité économique" src="/Articles/9d58a681-7ab6-4d7b-bc31-1dcaeb4e276a/images/e903cf24-6f8a-4e39-a2ed-788056400cb2" alt="Stocks d'IDE suédois en France par activité économique" /></p>4a146b63-b21e-44ee-8bea-946b94f75e1eArabie saoudite: situation de l'investissement et de l'attractivité économique Les flux d'investissements direct à l’étranger à destination de l'Arabie saoudite ont enregistré d’une très forte hausse de 252% en 2021 en glissement annuel (g.a). La formation brute de capital fixe a atteint 218 Mds USD en 2021 (+19,4% en g.a). Les efforts déployés pour améliorer l'environnement des investissements, attirer davantage d'investissements étrangers rapproche l’Arabie saoudite de ses objectifs inscrits dans la Saudi Arabia’s National Investment Strategy. 2022-07-13T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">En 2021, les flux d'investissements direct à l’étranger (IDE) à destination de l'Arabie saoudite ont témoigné d’une très forte augmentation de 252% en glissement annuel (g.a). Cette forte hausse est principalement assignable à l'opération de 15,5 Mds USD conclue par Saudi Aramco avec un consortium mondial d'investisseurs. En termes de stocks, les IDE entrants sont estimés à 261,1 Mds USD en 2021, soit une hausse de 8% par rapport à 2020 (241,9 Mds USD). La formation brute de capital fixe (FBCF), a atteint 218 Mds USD en 2021, soit une forte progression de 19,4% en g.a. Les efforts déployés pour améliorer l'environnement des investissements, attirer davantage d'investissements étrangers, et promouvoir les investissements nationaux rapproche l’Arabie saoudite de ses objectifs inscrits dans la <em>Saudi Arabia’s National Investment Strategy</em>. Elle compte parmi ses objectifs la multiplication par vingt des IDE pour atteindre le montant de 104 Mds USD en 2030 (5,7% du PIB) et le triplement du volume total de la FBCF pour atteindre 545 Mds USD en 2030 (30% du PIB). En outre, l’Arabie a enregistré une progression de 8 places au 24<sup>ème</sup> rang mondial au classement <em>IMD World Competitiveness</em> entre 2020 et 2021.</p>ef76d6b8-8acd-480a-9e44-2357910a75f8Les Pays-Bas se classent au 5ème rang des investisseurs étrangers en FranceLes entreprises néerlandaises sont à l’origine de 103 projets d’investissement en France en 2021, une valeur en hausse de 22% par rapport à 2020. Ces projets ont permis la création ou la sauvegarde d’environ 1600 emplois.2022-07-12T00:00:00+02:00<p>En 2021, <strong>1 607 projets d’investissement</strong> internationaux ont été recensés en France, soit une hausse de 32 % par rapport à 2020. Ces projets ont permis la création ou le maintien de <strong>45</strong><strong> </strong><strong>008 emplois</strong>, soit une augmentation de 30 % par rapport à l’année dernière. Le niveau atteint est historique, la France n’a jamais été aussi attractive qu’en 2021.</p>
<p> </p>
<p><strong>En bref :</strong></p>
<p>👉 51 % des projets correspondent à des créations</p>
<div>
<p>👉 Les extensions représentent 44% des projets</p>
<p>👉 460 projets industriels d’origine étrangère ont été recensés, soit une augmentation de 49 %</p>
<p>👉 43 % des investissements se localisent dans des agglomérations de moins de 200 000 habitants</p>
<p><strong>👉 </strong>l’Allemagne devient le premier pays investisseur en France devant les Etats-Unis</p>
</div>
<p> </p>
<p><strong>Les entreprises néerlandaises contribuent à ce bon résultat!</strong></p>
<p><strong>La France est le premier pays européen d’accueil des investissements portés par les entreprises néerlandaises. </strong><strong>40 % des investissements néerlandais vers l’Europe annoncés en 2021 sont dirigés vers la France.</strong></p>
<p>Un millier de filiales d’entreprises néerlandaises sont présentes sur le territoire français, où elles emploient 166 000 personnes. <strong>En 2021, les entreprises situées aux Pays-Bas ont réalisé 103 projets d’investissement</strong> en France conduisant à la création de près de 1 600 emplois. Soit une augmentation de 22 % des projets et de 36 % des emplois recensés par rapport à 2020.</p>
<p>Plus de la moitié des projets d’investissement néerlandais en France correspondent à des services aux particuliers, ils ont conduit à la création de plus d’un emploi recensé sur trois. Les dossiers de production représentent par ailleurs 17 % des projets et 21 % des emplois.</p>
<p>Les Pays-Bas sont à l’origine de la quasi-totalité des emplois créés en 2021 dans le secteur des sports et loisirs, notamment grâce à l’expansion du réseau de salles de sport Basic Fit. Le secteur agro-alimentaire reçoit 10 % des projets du pays et celui du commerce et de la distribution 24 % des emplois.</p>
<p>L’ensemble des régions françaises métropolitaines ont accueilli des projets d’entreprises néerlandaises. En particulier, l’Île-de-France est la première région de destination des projets (20 % des projets recensés) suivi d’Auvergne-Rhône-Alpes (12 %) et des Hauts-de-France (11 %).</p>
<p><strong> </strong></p>
<p><strong>Exemple de projet néerlandais en France :</strong></p>
<p>PICNIC, supermarché en ligne et licorne néerlandaise, s’est en l’espace de 8 ans imposé comme leader de la livraison à domicile de produits alimentaires aux Pays-Bas. Il propose une livraison (en mini-camionnettes électriques) sous 24 heures de produits frais et de proximité. En France, Picnic a implanté un site pilote dans les Hauts-de-France, à Fretin (59) et a ouvert 3 autres centres de distribution dans le département du Nord en 2021. Ces investissements permettront la création de 360 emplois.</p>
<p><strong> </strong></p>
<p><em>«</em><em> </em><em>L</em><em>’</em><em>attractivit</em><em>é</em><em> de la France se manifeste d</em><em>é</em><em>sormais, au-delà des atouts structurels reconnus, grâce à son savoir-faire unique. Dans l’expertise médicale : la France est la première destination en Europe pour la localisation des projets de santé et il s’agit du premier secteur industriel pour les investisseurs étrangers en France. Ces investissements ont concerné aussi bien des projets industriels que des projets de R&D destinés à l’industrie pharmaceutique. Dans le secteur de l’agroalimentaire</em><em> </em><em>également, secteur privilégié en temps de crise sanitaire : avec 77 projets et 1</em><em> </em><em>500 emplois </em><em>à</em><em> la cl</em><em>é</em><em>. Ces résultats très encourageants sont les fruits d’un travail collectif mené par les réseaux diplomatiques, Business France, nos partenaires et par une politique nationale de soutien exemplaire</em><em> </em>», affirme <strong>Christophe LECOURTIER</strong>, Directeur général de Business France.</p>
<p>« <em>Les entreprises néerlandaises ont fait des Pays-Bas le cinquième investisseur étranger en France, résultat qui témoigne de l’approfondissement de la relation bilatérale entre nos deux pays. La promotion de l’environnement des affaires et de l’agenda de réformes du gouvernement est au cœur de l’action de cette ambassade en soutien de l’action des autorités françaises. Les échanges organisés avec les décideurs économiques néerlandais au niveau du poste ou lors des visites ministérielles constituent une part importante de notre activité, comme par exemple se fut le cas lors du déplacement du Ministre Franck Riester le 15 octobre dernier à Amsterdam qui a permis des contacts privilégiés avec grandes entreprises et PME ayant fait le choix d’investir en France</em> » déclare <strong>Luis VASSY</strong>, Ambassadeur de France aux Pays-Bas.</p>
<p> </p>
<p><strong>A propos de Business France</strong></p>
<p>Business France est l’agence nationale au service de l’internationalisation de l’économie française. Elle est chargée du développement international des entreprises et de leurs exportations, ainsi que de la prospection et de l’accueil des investissements internationaux en France. Elle gère et développe également le V.I.E (Volontariat International en Entreprise).</p>
<p>Pour plus d’informations : <a href="https://www.businessfrance.fr/">www.businessfrance.fr</a> <a href="https://www.linkedin.com/company/business-france/">@businessfrance</a></p>60787e0d-bb2f-4362-9444-70113546eda3[Royaume-Uni] Westminster & City News du 1er au 7 juillet 2022SER de Londres2022-07-08T00:00:00+02:00<div style="box-sizing: border-box; color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: #ffffff; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial; line-height: 24px;">
<div style="box-sizing: border-box;"> </div>
<div style="box-sizing: border-box;"><span style="box-sizing: border-box; color: #ff8d7e;"><span style="box-sizing: border-box; font-size: 16px;"><strong style="box-sizing: border-box; font-weight: bold;">Actualité macro-économique</strong></span></span></div>
</div>
<div style="box-sizing: border-box; color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: #ffffff; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial; line-height: 24px;">
<ul style="box-sizing: border-box; margin-top: 0px; margin-bottom: 0px; list-style-position: inherit; list-style-type: disc;">
<li style="box-sizing: border-box;">Selon la Resolution Foundation, la faible croissance des revenus observée sur les 15 années précédant le début de la pandémie est justifiée par la dynamique salariale des plus aisés</li>
<li style="box-sizing: border-box;">Exprimant son scepticisme sur l’efficacité des politiques de forward guidance, Huw Pill a insisté sur la détermination du comité de politique monétaire de reconduire, à moyen terme et de façon soutenable, l’inflation britannique à son niveau cible de 2%</li>
</ul>
</div>
<div style="box-sizing: border-box; color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: #ffffff; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;"> </div>
<div style="box-sizing: border-box; color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: #ffffff; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;"><strong style="box-sizing: border-box; font-weight: bold;"><span style="box-sizing: border-box; color: #ff8d7e;"><span style="box-sizing: border-box; font-size: 16px;">Actualité commerciale</span></span></strong></div>
<ul style="box-sizing: border-box; margin-top: 0px; margin-bottom: 0px; list-style-position: inherit; list-style-type: disc; color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: #ffffff; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;">
<li style="box-sizing: border-box; line-height: 24px;">Dans un rapport, le comité du commerce international, au sein de la Chambre des communes, invite les députés à voter contre la ratification de l’accord commercial avec l’Australie afin de permettre un examen plus approfondi</li>
<li style="box-sizing: border-box; line-height: 24px;">Le gouvernement britannique retarde sa décision d’autorisation sur l’acquisition de Newport Wafer Fab par Nexperia</li>
<li style="box-sizing: border-box; line-height: 24px;">Dans une interview au FT, le ministre indien au commerce Piyush Goyal fait état du bon déroulement des négociations commerciales avec le Royaume-Uni</li>
<li style="box-sizing: border-box; line-height: 24px;">Lors du Invest Africa’s Debate, la ministre au commerce extérieur Anne-Marie Trevelyan appelle à l’établissement d’un partenariat économique et commercial avec le continent africain</li>
<li style="box-sizing: border-box; line-height: 24px;">Le gouvernement britannique a lancé une consultation au sujet de la fiscalité des fonds souverains</li>
</ul>
<div style="box-sizing: border-box; color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: #ffffff; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial; line-height: 24px;"> </div>
<div style="box-sizing: border-box; color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: #ffffff; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;"><span style="box-sizing: border-box; color: #ff8d7e;"><strong style="box-sizing: border-box; font-weight: bold;"><span style="box-sizing: border-box; font-size: 16px;">Actualité financière</span></strong></span></div>
<ul style="box-sizing: border-box; margin-top: 0px; margin-bottom: 0px; list-style-position: inherit; list-style-type: disc; color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: #ffffff; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;">
<li style="box-sizing: border-box; line-height: 24px;">Actuellement de 1%, le ratio de réserves obligatoires contra-cycliques s’élèvera à 2% à partir de juillet 2023 afin de s’assurer de la résilience des banques en cas de crises</li>
<li style="box-sizing: border-box; line-height: 24px;">Les banques britanniques ont réalisé plus de bénéfices que leurs rivales françaises pour la première fois depuis le Brexit<br style="box-sizing: border-box;" />Selon Charles Nunn, directeur général de la banque Lloyds, près d’un tiers des clients s’endette durablement</li>
<li style="box-sizing: border-box; line-height: 24px;">UK Finance publie des recommandations en vue d’accroitre le soutien financier aux PME issus de la diversité</li>
<li style="box-sizing: border-box; line-height: 24px;">L’Investment Association (IA), représentant les gestionnaires d’actifs, invite le gouvernement à créer une nouvelle catégorie de fonds, s’inspirant des modèles utilisés par les cryptomonnaies via la blockchain</li>
</ul>de5c1203-6b35-4715-8971-a3e053e91aa5Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°452Zoom sur le World Investment Report 2022 de la CNUCED2022-07-04T00:00:00+02:00<ul>
<li>Zoom sur le World Investment Report 2022 de la CNUCED</li>
<li>Actualité régionale : Engagement de l’UEMOA et de la BADEA à l’augmentation de capital de la BOAD</li>
<li>Bénin : Création du Comité de développement touristique</li>
<li>Burkina Faso : Un plan de réponse et de soutien aux personnes vulnérables de 37 M EUR</li>
<li>Cap-Vert : 75% des exportations en mai 2022 issues des produits de la pêche</li>
<li>Côte d'Ivoire : Moody's maintient la note "Ba3" du pays et améliore la perspective à "positive"</li>
<li>Guinée : Une enveloppe de 105 M USD de la BAfD annoncée par le gouvernement</li>
<li>Libéria : Lancement d’un projet de 9 M USD en soutien aux filières du riz et du manioc</li>
<li>Mauritanie : Signature d’une convention de 5 M USD avec le PNUD sur l’électrification rurale</li>
<li>Niger : Approbation de la première revue du programme FEC avec le FMI</li>
<li>Sénégal : Hausse des emplois bancaires de 15% en g.a. à fin mars 2022</li>
<li>Sierra Leone : Décaissement de 21 M USD du FMI</li>
<li>Togo : Lancement du projet de réforme foncière</li>
</ul>65a68e22-897d-4058-8135-2434a701de6aBrèves de l'ASEAN semaine 23 (2022)FAITS SAILLANTS: Thaïlande, Philippines, Indonésie, Laos : inflation au plus haut en mai depuis plusieurs années | Indonésie : croissance attendue à 4,7% en 2022 selon l’OCDE | Laos : hausse du taux de réserves obligatoires en monnaie locale de 3% à 5% 2022-06-10T00:00:00+02:00<p><img class="sans-marge" title="a" src="/Articles/65a68e22-897d-4058-8135-2434a701de6a/images/44091518-0631-4f85-bf8c-1de11fed3d40" alt="a" /></p>
<p><img class="sans-marge" title="a" src="/Articles/65a68e22-897d-4058-8135-2434a701de6a/images/fa44caa9-fe92-4969-a3e7-c06cfe9215ca" alt="a" /></p>
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<p style="text-align: justify;">Région</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Publication du Southeast Asia’s Green Economy report 2022</strong></p>
<p style="text-align: justify;">A l’occasion de la 8ème édition de l’Ecosperity Week, organisée à Singapour les 7 et 8 juin 2022, Bain&Compagny, Microsoft et Temasek ont publié la nouvelle édition du Southeast Asia’s Green Economy report, « Investing behind new realities ». Selon le rapport, l’Asie du Sud-Est devra combler un écart d'émissions d'environ 3 Gt d'ici 2030 afin de s'aligner sur la trajectoire de 1,5° de l’Accord de Paris. Le rapport estime que les investissements nécessaires pour combler cet écart se situent entre 1 000 et 3 000 Mds USD. A ce jour, moins de 20 Mds USD ont été investi. Les opportunités de revenus que constituent la transition vers une économie verte dans la région s’élèveraient à 1 000 Mds USD, dont 30 Mds USD de revenus annuels générés par le secteur des énergies renouvelables, notamment solaire et éolienne, d'ici 2030. Plus de 15 Mds USD de nouveaux capitaux verts ont été déployés depuis 2020, dont 50% au cours des trois derniers trimestres, répartis sur plusieurs classes d’actifs par un large éventail d’investisseurs, notamment les entreprises qui génèrent 75% des investissements verts dans la région.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="sans-marge" title="a" src="/Articles/65a68e22-897d-4058-8135-2434a701de6a/images/59e1f664-5f01-436b-b2a0-453963e6a52e" alt="a" width="360" height="334" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Levée des restrictions américaines sur les panneaux photovoltaïques importés depuis 4 pays de l’ASEAN</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Alors que le Department of Commerce avait ouvert en mars des enquêtes anti-contournement à l’encontre des producteurs de 4 pays de l’ASEAN (Cambodge, Malaisie, Thaïlande et Vietnam), à la demande d’un petit producteur américain (Auxin), le président Biden vient d’annoncer la fin de ces procédures. Il ne fait aucun doute que des sociétés chinoises, frappées de droits anti-dumping depuis 2012, ont installé des capacités de production visant à contourner ces mesures. Mais, les utilisateurs finaux – particuliers comme entreprises, y compris pour de grands projets – ont eu le dernier mot car ces 4 pays de l’ASEAN représentent 80% de l’approvisionnement du marché américain. Cela permettra d’approvisionner le marché domestique en panneaux non chinois le temps que les industriels américains puissent tripler leur production (objectif de 22,5 GW en 2024 contre 7,5 actuellement).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Plan d'action conjoint pour faciliter le dédouanement dans l'ASEAN </strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les directeurs généraux des douanes de l'ASEAN ont lancé, lors de leur 31ème réunion mardi 7 juin, un plan d'action conjoint sur l'arrangement de reconnaissance mutuelle des opérateurs économiques agréés de la région, qui contribuera à faciliter les opérations de dédouanement. Dans le cadre de cet accord, les entreprises agréées par l’un des pays de l'ASEAN bénéficieront d'une réduction des contrôles douaniers et des inspections de marchandises dans tous les pays de la région. Ces mesures devraient également permettre aux entreprises de réduire leurs coûts et d’améliorer la compétitivité du commerce intra ASEAN. Deux autres domaines de collaboration ont été identifiés pour poursuivre sur cette lignée : i) l'approfondissement de la collaboration douanière avec les principaux partenaires commerciaux de la région ; ii) l'alignement des procédures douanières sur des normes communes.</p>
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<p style="text-align: justify;">Indonésie</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>L’OCDE prévoit une croissance de l’économie indonésienne de 4,7% en 2022</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le 8 juin, l’OCDE a publié ses prévisions pour ses pays membres mais aussi ses « partenaires clés » comme l’Indonésie. Pour l’archipel, la prévision de croissance, 4,7%, est inférieure à celle du gouvernement (4,8%-5,1%) et de la Banque Mondiale (5,1%) mais supérieure à celle de l’économie mondiale, qui devrait atteindre 3% en 2022. Cette prévision s’explique par l’inflation, importée par la hausse des prix des produits de base, qui freinera le pouvoir d’achat des consommateurs, dans un pays où la consommation des ménages, l’investissement des entreprises et les exportations nettes représentaient chacune un tiers de la croissance en 2021. Les données de Statistics Indonesia estiment l’inflation à 3,55% en glissement annuel (g.a.) en mai 2022, un chiffre record depuis décembre 2017. De son côté, l’OCDE anticipe une inflation globale annuelle proche de la limite supérieure de la fourchette cible de la banque centrale (2%-4%), et en conséquence, que cette dernière relève son taux reverse repo à 7 jours d’un point (4,5%) d’ici la fin de l’année.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="sans-marge" title="a" src="/Articles/65a68e22-897d-4058-8135-2434a701de6a/images/bcdb9029-316c-4991-b09a-748cd0bf8d27" alt="a" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les avoirs de réserve officiels de l’Indonésie sont restés élevés en mai 2022</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Atteignant 135,6 Mds USD fin mai 2022, les avoirs de réserve officiels de l’Indonésie sont relativement stables par rapport au mois précédent (135,7 Mds USD). Cette évolution s’explique par les recettes liées au pétrole et au gaz en devises, les taxes sur les produits et services ainsi que les paiements liés à la dette extérieure publique. Ces avoirs représentent 6,8 mois d’importations et sont jugés suffisants par la banque centrale (BI), nettement au-dessus de la norme internationale (3 mois d’importations).</p>
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<p style="text-align: justify;">Malaisie</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Penang annonce pré-qualification et RFP pour la construction du LRT Bayan Lepas</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Cette ligne de 22 km, dont l’origine remonte à 2010, reliera George Town au sud-est de l’île en passant par l’aéroport international de Penang, 3ème aéroport le plus fréquenté de Malaisie pour les passagers (et 2ème pour le fret). Elle comptera 19 stations, pour un budget d’environ 10 Mds MYR (2,4 Mds USD). Partie du schéma directeur de transport de Penang (PTMP) adopté en 2011, cette ligne permettra de réduire des embouteillages constants, coûteux, tout en favorisant les déplacements urbains et périurbains. Pour autant, le projet est prévu depuis longtemps et son financement ne sera pas simple. En effet, en novembre 2020, le ministre des Finances avait annoncé le retrait de la garantie du gouvernement fédéral à un emprunt de Penang de 2 Mds MYR (455 M USD) pour lancer le projet. Restera alors aux fournisseurs sélectionné d’aider à réunir une partie des financements pour permettre aux projets de réellement prendre forme.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La baisse du chômage se poursuit, bonne nouvelle ?</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Pour la première fois depuis le début de la crise de la COVID-19, le taux de chômage se replie en-dessous de 4%, s’établissant à 3,9% en avril contre 4,1% en mars… En mai 2020, le chômage avait même atteint 5,3%, son point le plus haut. Toutefois, ce bon résultat doit être nuancé. Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) dépasse les 11%. De même, les pénuries sectorielles de main d’œuvre se multiplient, montrant une relative inadaptation des formations et une complexification structurelle du marché de l’emploi. Enfin, le taux de rotation des employés et les pressions à la hausse sur les salaires, dans un contexte inflationniste il est vrai, semblent confirmer des pénuries de main d’œuvre et pas seulement peu qualifiée et étrangère.</p>
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<p style="text-align: justify;">Singapour</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Temasek lance un fonds de 3,6 Mds USD dédié à financer la décarbonation</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Lundi 6 juin, le fonds souverain singapourien Temasek a lancé une nouvelle plateforme de financement spécialement dédiée aux solutions de décarbonation, avec l’objectif d’accélérer les progrès mondiaux vers la neutralité carbone d’ici à 2050. Un capital de départ de 5 Mds SGD (3,6 Mds USD) a été alloué à ce fonds nommé <a name="_Hlk105702432"></a>GenZero et devrait permettre de soutenir des projets d’entreprises, en phase de démarrage ou plus matures, visant à développer trois types de solutions : i) les solutions technologiques de réduction et d'élimination du carbone, notamment la technologie CCUS de réduction des émissions de GES et les biocarburants avancés ; ii) les solutions fondées sur la nature visant à protéger et restaurer la biodiversité ; et iii) les catalyseurs de l'écosystème du carbone, i.e. les entreprises et les solutions qui soutiennent le développement d'un écosystème du carbone efficace et crédible.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Singapour publie son Green Bond Framework</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Singapour a publié cette semaine le Singapore Green Bond Framework, cadre de gouvernance pour les émissions d'obligations vertes souveraines qui est aligné avec les standards internationaux, notamment les Green Bonds Principles 2021 de l’International Capital Market Association (ICMA). Il détaille (i) l'utilisation prévue du produit des obligations vertes par le gouvernement, (ii) la structure de gouvernance pour évaluer et sélectionner les projets éligibles, (iii) l'approche opérationnelle pour gérer le produit des obligations vertes, et (iv) un engagement d'allocation post-émission et à publier un rapport d'impact. Singapour a prévu d’émettre 35 Mds SGD (25 Mds USD) d’obligations vertes souveraines d’ici 2030 pour financer les infrastructures vertes de son Green Plan. Une première émission devrait intervenir dans les prochains mois.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Lancement de crédits de carburant d'aviation durable par CAAS/SIA/Temasek</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L'Autorité de l'aviation civile de Singapour (CAAS), Singapore Airlines (SIA) et Temasek lanceront en juillet 2022 une vente de crédits de carburant d'aviation durable (SAF). Cette vente s’inscrit dans le cadre du projet pilote CAAS/SIA/Temasek initié en novembre 2021 pour favoriser l'utilisation du SAF à Singapour, considéré comme indispensable pour la décarbonation du secteur de l’aviation. Un total de 1 000 crédits sera généré par 1 000 tonnes de SAF pur mélangés, livrés et acheminés depuis l'aéroport Changi de Singapour. Ceux-ci seront enregistrés auprès de la Roundtable on Sustainable Biomaterials, l'un des leaders mondiaux en matière de normes de certification de la durabilité. Les transitaires de SIA pourront également revendre des crédits à leurs clients pour réduire les émissions de carbone de leurs opérations commerciales. Chaque achat de crédit devrait ainsi permettre de réduire de 2,5 tonnes les émissions de dioxyde de carbone.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Prévision de croissance de 3,8% selon les économistes consultés par la MAS</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’Autorité monétaire de Singapour (MAS) a publié, mercredi 8 juin, l’enquête trimestrielle révélant les prévisions de 24 économistes et analystes. Ceux-ci ont estimé à 88,2% qu’une augmentation plus importante que prévue de l’inflation dans le pays constituait le principal risque pour les perspectives de croissance. Ils anticipent que l'inflation atteigne 5% cette année (3,6% lors de la précédente enquête). L'inflation sous-jacente devrait quant à elle atteindre 3,4% (2,7% précédemment. Parmi les autres facteurs de risque ressortant de l’enquête figurent le ralentissement de l'activité en Chine, ainsi qu’une croissance mondiale plus modeste que prévue. Dans ce contexte, les économistes ont revu modérément à la baisse leurs prévisions de croissance à 3,8% en 2022, contre 4% précédemment.</p>
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<p style="text-align: justify;">Vietnam </p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Baisse des investissements vietnamiens à l’étranger sur les 5 premiers mois 2022</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les entreprises vietnamiennes ont investi près de 340 M USD à l'étranger au cours des cinq premiers mois de 2022, soit une baisse de 38% en glissement annuel, selon les statistiques vietnamiennes. Hors réinvestissement, les investissements des entreprises vietnamiennes dans de nouveaux projets ont cependant atteint 293 M USD, soit le double du chiffre enregistré au cours de la même période de l'année dernière. Cette hausse est principalement liée au lancement des projets de production de batteries pour véhicules électriques de VinES JSC aux États-Unis, au Canada, en France, en Allemagne et aux Pays-Bas. Fin mai 2022, le stock d’investissement du Vietnam à l’étranger totalisait 21,6 Mds USD, soit 1 555 projets, dont la moitié investie par des entreprises publiques.</p>
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<p style="text-align: justify;">Thaïlande</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Fort dérapage de l’inflation en mai</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’inflation a atteint en mai son rythme le plus élevé en 13 ans (+7,1% g.a. contre seulement +1,2% en 2021), en raison d’une forte augmentation des prix de l'énergie (+37,2%) et alimentaires (+6,2%), en particulier des viandes (+19,5%). Cette dégradation marquée s’expliquerait surtout par des facteurs externes pesant sur l’offre (notamment les conséquences du conflit en Ukraine et les restrictions à l’export de certains pays) dans un contexte de reprise de la demande mondiale. Au niveau domestique, la dépréciation du baht et la fin des subventions aux prix du gaz de cuisine ont également contribué à alimenter la dynamique inflationniste. Cette évolution a pris de court la banque centrale thaïlandaise qui a dû brutalement revoir à la hausse ses prévision d'inflation pour 2022 (+6,2% contre +4,9% et +2,5% prévus précédemment). Pour autant, la Bank of Thailand (BoT) a décidé de maintenir inchangé son taux directeur à +0,5%, ne souhaitant pas entraver la reprise économique en cours. A ce titre, la BoT a légèrement revu à la hausse sa prévision de croissance pour 2022 (+3,3% après +3,2% fin mars), en lien avec une reprise attendue plus forte des entrées touristiques.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Aide à l’exportation des PME</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’EXIM Bank thaïlandaise a décidé de réserver 5 Mds THB (150 M USD) pour l’octroi de prêts à taux réduits destinés aux petites et moyennes entreprises. Ce prêt a pour but de soutenir les exportations du Royaume et comprend un programme de coopération visant à aider les entrepreneurs tout au long de la chaîne de valeur. Il offre un taux d’intérêt annuel de 4,5% la première année pour un montant maximal de 5 M THB (150 000 USD) par emprunteur. Ce programme de soutien intervient pour soutenir les exportations des PME thaïlandaises, ces dernières ayant particulièrement souffert des effets de la crise sanitaire et sont aujourd’hui confrontées à une hausse massive de l’inflation qui contraint leur compétitivité. Aujourd’hui, les PME exportatrices thaïlandaises représentent moins de 1% des quelque 3,1 millions de PME que compte le pays, lesquelles emploient plus de 12 millions de salariés.</p>
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<p style="text-align: justify;">Philippines</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Le taux d’inflation à son niveau le plus élevé depuis plus de 3 ans</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le taux d’inflation du mois de mai 2022 est à son niveau le plus élevé depuis le mois de novembre 2018 à 5,4%, après 4,9% en avril (4,1% en mai 2021). Selon l’Autorité philippine des statistiques, l’inflation du mois dernier a été en majorité portée par la hausse des prix des denrées alimentaires et des boissons non-alcoolisés (4,9%) qui représente 37,75% de l’indice des prix à la consommation (IPC), et par la hausse des coûts de transports dont l’inflation s’élevait à 14,6% en g.a. en mai 2022 (9,03% de l’IPC). A l’inverse, le taux d’inflation relatif aux prix du logement, de l’eau, de l’électricité et du gaz et autres combustibles (21,38% de l’IPC) a diminué de 6,9% à 6,5% entre mai et avril. L’inflation est plus élevée en dehors de la région de Manille, s’y élevant à 5,5% contre 4,7% dans la région de la capitale.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le secteur des IT-BPM en forte croissance</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon l’association philippine représentant le secteur des services informatiques et de la gestion des processus métier (IBPAP), le secteur a dépassé ses objectifs en matière de recrutement et de chiffre d’affaires. En 2021, le secteur comptabilisait 1,44 M de salariés à temps plein soit une hausse de 9,1% par rapport à 2020. Les revenus engendrés par le secteur ont augmenté de 10,6% atteignant 29,5 Mds USD en 2021. Les objectifs de croissance fixés par l’IBPAP pour l’ l’année 2022, soit 29,1 Mds USD de chiffre d’affaires et 1,43 M de salariés étaient donc déjà atteints à la fin de l’année 2021. L’association attribue ces résultats à la demande internationale en hausse, à une amélioration de la perception du télétravail dans le secteur, et à la croissance de l’activité dans les secteurs émergents comme le commerce électronique, les technologies financières, la santé et les nouvelles technologies. L’IBPAP a annoncé le sortie prochaine du plan d’action du secteur pour les six prochaines années qui donnera la priorité à la digitalisation, au recrutement et à la construction d’infrastructures.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les Philippines 57ème au classement du Global Startup Ecosystem Index</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les Philippines ont perdu 5 rangs en 2022 au classement du Global Startup Ecosystem index produit par StartupBlink. Le pays est passé de la 52ème place sur 100 en 2021 à la 57ème place en 2022. Au niveau régional, elles se classent à la 13ème place sur 19. Néanmoins, bien que le rang des Philippines se soit détérioré, son score a augmenté (2,852 en 2021 et 3,302 en 2022), reflétant une amélioration de la qualité des startups dans le pays (investissement, croissance de la masse salariale et de la clientèle). Les deux autres indicateurs composant l’indice final (quantité de startups et environnement des affaires) se sont également améliorés mais dans une moindre mesure. Au niveau des villes, Manille dont le score est de 7,327, perd 13 rangs et se classe à la 100ème place sur 1000 villes dans le monde. Quatre autres villes philippines sont présentes dans le classement, mais disposent d’un score largement inférieur à celui de Manille (scores inférieurs à 1).</p>
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<p style="text-align: justify;">Cambodge</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>La France souhaite renforcer ses liens économiques avec le Cambodge</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le 1er Forum d’affaires France-Cambodge a débuté le 9 juin à Phnom Penh, en présence de François Corbin, représentant spécial du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères pour les relations économiques avec les pays de l’ASEAN. Au travers de 3 jours de conférences thématiques et sectorielles et d’événements de networking, ce Forum vise non seulement à permettre aux entreprises françaises de mieux appréhender la dynamique du marché cambodgien, mais aussi à présenter les différents champs de l’expertise française aux décideurs cambodgiens. Dans ses interviews par la presse locale, François Corbin a souligné la nécessité pour l'Europe et l'ASEAN, en particulier la France et le Cambodge, de renforcer leurs liens économiques et s’est engagé à faciliter les contacts entre entreprises françaises et cambodgiennes.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La France finance à hauteur de 450 000 EUR le renforcement du secteur aérien</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Durant les 4 premiers mois de l’année, les 3 aéroports internationaux du Cambodge ont enregistré 131 864 passagers, soit une augmentation de 244% par rapport à la même période de 2021 (113 406 à Phnom Penh, 15 171 à Siem Reap et 3 287 à Sihanoukville). Dans ce contexte de progressive reprise touristique, la France participe au renforcement de la sécurité aérienne au travers d’un projet FEXTE de 450 000 EUR financé par l’Etat et géré par l’AFD. Une experte résidente française, Michelle Devilliers, sera mobilisée à cette fin à Phnom Penh pendant un an.</p>
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<p style="text-align: justify;">Laos</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Pénurie de carburant</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La pénurie d’essence a de lourdes conséquences pour les agriculteurs, qui doivent limiter l’utilisation de leurs machines. Des agriculteurs auraient obtenu un RDV avec le bureau de l’agriculture de Vientiane pour discuter de ce problème, qui tombe au pire moment de l’année pour eux. Par ailleurs, 2 000 véhicules franchissent tous les jours la frontière thaïlandaise afin de s’approvisionner à Nong Khai. Dans ce contexte, la société publique Lao State Fuel Company (LSFC) va mener une étude de faisabilité sur le biocarburant. Enfin le gouvernement a mis en place le 6 juin une taskforce, présidée par le Vice-PM en charge des affaires économiques, dont la mission est de gérer la crise du carburant et l’inflation.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Resserrement de la politique monétaire</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Banque du Laos a relevé le taux de réserves obligatoires pour le kip de 3 à 5% (le taux fixé pour les devises étrangères restant à 5%) ainsi que son taux d’intérêt de base, dans le but de modérer la croissance de la masse monétaire et freiner l’inflation. En mai, le taux d’inflation a atteint 12,8% en g.a. d’après les données publiées par la banque centrale.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Publication par la Banque mondiale du Country Economic Memorandum consacré au Laos</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le rapport « Linking Laos, unlocking policies » de la Banque mondiale publié le 7 juin expose les défis économiques auxquels est confronté le Laos et formule des recommandations pour améliorer sa situation économique et financière. Il relève que la forte croissance des années 2000, très dépendante des ressources naturelles (mines et hydroélectricité) et du développement des infrastructures, a créé peu d’emplois et n’était pas soutenable d’un point de vue financier et environnemental. Le Laos est ainsi incité à s’orienter vers un nouveau modèle : encouragement des exportations, développement des ZES, protection de l’environnement. L’absence de réformes limitant le potentiel du pays, les autorités devraient donc « déverrouiller » les politiques en place afin de créer un climat des affaires propice à la croissance.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Projet de 67 M USD financé par SFI</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Société Financière Internationale (Groupe Banque mondiale) est chef de file d’un financement de 67 MUSD destiné au développement du port sec de Thanaleng à Vientiane. Cette plateforme logistique moderne permettra de réduire les coûts et la durée du commerce transfrontalier entre la Chine et le Laos, mais également avec la Thaïlande, la Malaisie et Singapour.</p>
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<p style="text-align: justify;">Birmanie</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>La distribution de carburant sous contrôle</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Afin d’éviter la spéculation et optimiser l’utilisation de devises, l’importation et la distribution de carburant sont soumis à une régulation stricte de la part du FESC (Foreign Exchange Supervisory Committee), organisme nouvellement créé, et de la « Myanmar Petroleum Trade Association » qui impose un prix maximum à la pompe. D’une part, la disponibilité en devises est limitée par le FESC, ne permettant pas d’importer les volumes souhaités, d’autre part des quotas quotidiens sont octroyés au distributeurs, ce qui a conduit à l’apparition de longues files d’attente devant les stations, en particulier en matinée. Les prix de référence fixés par la MPTA ayant été revus à la hausse ces derniers jours, le temps d’attente s’est sensiblement réduit.</p>
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<p style="text-align: justify;">Tableau de bord macroéconomique</p>
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<p><img class="sans-marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="a" src="/Articles/65a68e22-897d-4058-8135-2434a701de6a/images/d6685e1d-1dd4-47b1-b6ce-746643d31988" alt="a" /></p>
<p style="text-align: center;"><img class="sans-marge" title="a" src="/Articles/65a68e22-897d-4058-8135-2434a701de6a/images/39133e9d-163c-4365-b48b-2c13acc2c778" alt="a" /></p>
<p><img class="sans-marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="a" src="/Articles/65a68e22-897d-4058-8135-2434a701de6a/images/a5ed7a51-1353-4e46-ba0f-5cdc8e586559" alt="a" /></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>