Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - ForumFlux de publication de la direction générale du Trésor - ForumFluxArticlesTag-ForumCopyright 20242022-04-13T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr73462e4f-d2bd-4c64-bc25-1d0fbe9b05c3Forum d'affaires France-CambodgeAvec le soutien de l’ambassade de France, la CCI France Cambodge et la section Cambodge des Conseillers du Commerce Extérieur de la France joignent leurs forces pour organiser un Forum d’affaires les 9 et 10 juin 2022 à Phnom Penh, en présence de François Corbin, représentant spécial du ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères pour les relations économiques avec les pays de l’ASEAN. 2022-04-13T00:00:00+02:00<p>Ce Forum en français (traduction en anglais disponible) sera rythmé par une vingtaine de tables rondes et mini-conférences sur les opportunités du Cambodge, des moments aménagés pour vous permettre de présenter votre expertise, deux déjeuners et une grande soirée networking. Il se déroulera 100% en présentiel afin de profiter de la réouverture du pays (pas de quarantaine pour les voyageurs vaccinés).</p>
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<p>Quels sont les secteurs porteurs ? Mon secteur d’activité est-il ouvert aux étrangers ? Existe-t-il des avantages fiscaux pour mon projet d’investissement ? Quel potentiel représente mon entreprise au Cambodge ? Toutes ces questions trouveront réponses au cours de ce Forum, qui vise à rassembler entreprises locales et venues de l’étranger pour nouer des liens concrets.</p>
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<p>👥 Plus de 250 entreprises attendues</p>
<p>📈 19 mini tables-rondes et conférences</p>
<p>🍸 Programme Off pour nouer des liens</p>
<p>🇰🇭 Soirée networking dans un lieu exceptionnel</p>
<p>🗣️ 60 pitchs d’entreprises venues de l’étranger</p>
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<p>Plus de détails sur le site dédié à l'événement :</p>
<p><u><a href="https://sites.google.com/ccifcambodge.org/fafc/accueil">https://sites.google.com/ccifcambodge.org/fafc/accueil</a></u></p>d35b1314-7c23-40fa-b8b8-349e3b8b0d9d5ème édition du forum Future Investment Initiative – 26-28 octobre 2021La 5ème édition du forum Future Investment Initiative (FII), intitulée « Invest in Humanity » s’est tenue à Riyad du 26 au 28 octobre 2021. Le Davos du Désert a offert au gouvernement saoudien une tribune pour communiquer sur ses ambitions environnementales et ses engagements climatiques.2021-11-20T00:00:00+01:00<p>La reprise du forum FII en format entièrement présentiel a été une grande réussite, avec plus de 3 500 participants, dont 200 intervenants aux panels. Le gouvernement s’est mobilisé à haut niveau avec la présence de sept ministres. Présent à une séquence du forum, le prince-héritier Mohammed Ben Salmane ne s’est pas exprimé.</p>
<p>La participation française a été remarquée, avec la présence, le 26 octobre, du ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, Franck Riester. Il est intervenu à un panel sur le thème du renforcement d’un commerce mondial équitable. Le secteur privé français était très bien représenté, avec une trentaine d’entreprises et plus d’une centaine de délégués. Cette présence était la première au niveau européen. Une quinzaine de chefs d’entreprise français sont intervenus à un panel. Trois protocoles d’accord ont été signés avec des entreprises françaises, dont deux relatifs au développement du site d’AlUla et un portant sur la formation de cadres saoudiens dans le domaine de la finance.</p>
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<li><strong>La 5<sup>ème</sup> édition du FII inaugure la reprise économique post-pandémie et ses défis globaux environnementaux, sociaux et de gouvernance</strong></li>
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<p>En janvier 2021, le <em>Future Investment Initiative Institute </em>(« FII ») avait organisé un événement hybride virtuel et présentiel de dirigeants d’entreprises et de décideurs politiques pour célébrer une néo-renaissance de l'économie mondiale. Au « sortir » de la crise sanitaire, pour sa 5<sup>ème</sup> édition, le FII d’octobre 2021, intitulé « <em>Invest in Humanity</em> », s’est concentré sur le développement durable et l’investissement responsable pour créer des économies plus résilientes.</p>
<p>Les panels et conférences étaient centrés autour de la problématique : « Quels enseignements les dirigeants d’entreprises et les décideurs politiques peuvent-ils tirer des bouleversements de l'année écoulée, pour assurer le progrès, la prospérité et des opportunités pour tous ? ».</p>
<p>L’attention a été portée sur l’adoption et le respect d’exigences ESG, cadre de références environnementales, sociales et de gouvernance, pour promouvoir des investissements durables, y compris dans les pays en développement, dans une perspective post-pandémie.</p>
<p>La reprise du forum FII en format entièrement présentiel a été une grande réussite, avec plus de 3 500 participants, dont 200 intervenants aux panels. Les interventions de personnalités saoudiennes et de la région ont été nombreuses.</p>
<p>Le prince-héritier Mohammed Ben Salmane ne s’est pas exprimé, mais il était présent lors de l’intervention du Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, seul chef de Gouvernement européen participant au FII.</p>
<p>Le gouvernement saoudien s’était fortement mobilisé, avec les interventions de plusieurs ministres : le prince Abdulaziz ben Salmane, ministre de l’Énergie ; Khaled Al-Faleh ; ministre de l’Investissement ; Majid Al Qassabi, ministre du Commerce ; Bandar Al Khorayef, ministre de l’Industrie et des Ressources Minières ; Abdullah Alswaha ; ministre des Communications et des Technologies de l’Information ; Ahmed Al Khateeb, ministre du Tourisme ; Bader Al Kadi, ministre des Sports. D’autres intervenants saoudiens de haut niveau complétaient cette participation : Khalid Al Mudaifer, vice-ministre de l’Industrie et des Ressources minières ; Princesse Reema Al Saud, Ambassadrice du Royaume aux États-Unis ; Mohammed Al Tuwaijri, vice-président du <em>National Development Fund </em>; Fahad Al Mubarak, Gouverneur de la Banque centrale saoudienne ; Fahad Al Saif, directeur des marchés de capitaux du fonds souverain <em>; </em>Amr Al Madani, président de la Commission royale pour Al Ula ; Fahd Al Rasheed, président de la Commission royale pour Riyad ; Nadhmi Al Nasr, président de NEOM.</p>
<p>Le monde des affaires saoudien était également très présent, dont : Yousef Abdullah Al-Benyan, président de SABIC ; Faraz Khalid, président de Noon ; John Pagano, président de <em>The Red Sea Development Company & Amaala</em>; Dr. Nabeel Al-Amudi, ancien ministre des Transports et actuel président de <em>Olayan Financing Company </em>; Khalid Al Hussan président de la Bourse de Riyad, le Tadawul ; Raed Alhumaid, président de Edaa, filiale du Tadawul et Nabil Al-Nuaim, vice-président de la Transformation numérique d’Aramco.</p>
<p>Comme lors des précédentes éditions la présence américaine était importante avec les plus hauts niveaux de représentation des principales institutions financières : Todd Gibbons, président-directeur général de la banque BNY Mellon ; Ken Moelis, fondateur et président directeur général de Moelis & Company ; Ray Dalio, co-Président de Bridgewater ; Laurence D. Fink, président-directeur général de BlackRock ; Stephen A. Schwarzman, président-directeur général de Blackstone ; John Studzinski, Vice-président de PIMCO ; David Solomon, président directeur général de Goldman Sachs ; Ronald O’Hanley, président-directeur général de State Street ; John Studzinski, président-directeur général de PIMCO ; Timothy Collins, président-directeur général de Ripplewood Advisors ; William Winters, président directeur général de Standard Chartered Bank ; Brad Garlinghouse, président directeur général de Ripple. La participation britannique était également très importante.</p>
<p>La présence de pays en développement, traditionnelle aux éditions du FII, était marquée par la participation des chefs d’État africains suivants : Muhammadu Buhari, Président du Nigeria et Ali Bongo, Président du Gabon. D’autres hauts représentants étaient présents : Amadou Hott, ministre sénégalais de l’Économie, Abdourahmane Cissé, ministre, Secrétaire général de la Présidence de Côte d’Ivoire ; Akim Daouda, Gouverneur du fonds souverain gabonais et Graça Machel, ancienne Première Dame du Mozambique et de l’Afrique du Sud.</p>
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<li><strong>Le Davos du Désert a offert au gouvernement saoudien une tribune pour communiquer sur ses ambitions environnementales et ses engagements climatiques</strong></li>
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<p>Le FII faisait suite au forum <em>Saudi Green Initiative</em> du 23 octobre et au Sommet <em>Middle East Green Initiative</em> deux jours plus tard. Ces deux évènements, impulsés par le prince héritier Mohammed Ben Salmane, visaient à valoriser les ambitions environnementales et les engagements en faveur de la lutte contre le changement climatique de l’Arabie saoudite.</p>
<p>Cette 5<sup>ème</sup> édition du FII a été l’occasion pour le gouvernement saoudien de communiquer sur sa volonté d’intégrer les critères ESG dans les investissements publics.</p>
<p>Le prince Abdulaziz ben Salmane, ministre de l’Énergie, a notamment encouragé l’adoption de stratégies énergétiques permettant d'améliorer la santé à l'échelle mondiale « <em>Il y a trois piliers que tout </em>leader<em> de l'énergie reconnaît : la sécurité énergétique, la prospérité économique et le bien-être des personnes, et le changement climatique.</em> » Il a participé à un débat sur le concept d'économie circulaire du carbone : « <em>une approche intégrée et inclusive de la transition vers des systèmes énergétiques plus complets, résilients, durables et respectueux du climat, qui soutiennent et permettent le développement durable. </em>»</p>
<p>A l’occasion de la présentation des ambitions touristiques de l’Arabie saoudite au travers de ses giga-projets, les participants ont été invités à réfléchir sur la viabilité du secteur du tourisme au niveau mondial. La princesse Haifa Al Saud, vice-ministre du Tourisme, a déclaré qu'il était nécessaire de redéfinir les principes qui régissent le tourisme et de créer une feuille de route pour de nouvelles opportunités en matière de création d'emplois, d'investissement et d'innovation. « <em>En tant que secteur économique, le tourisme est trop important pour échouer, « <strong>too big to fail</strong> » mais nous devons nous concentrer sur sa durabilité environnementale, sociale et économique du tourisme car il manque de résilience</em> ». John Pagano, président de <em>Red Sea Development Company &</em> <em>Amaala</em>, a présenté le concept de « <em>tourisme régénératif</em> » : « <em>Mieux servir la nature non seulement en la protégeant, mais en l'améliorant. La régénération va plus loin que la durabilité. Le touriste quitte l'endroit mieux qu'à son arrivée. C’est ce qui me passionne et je crois que nous ouvrons la voie.</em>»</p>
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<li><strong>La participation française a été remarquée, avec la visite du ministre Franck Riester et la présence d’une forte délégation d’entreprises</strong></li>
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<p>La présence à la 1<sup>ère</sup> journée du Future Investment Initiative, du ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, Franck Riester, a été particulièrement appréciée des ministres saoudiens Khaled Al-Faleh, ministre de l’Investissement et Majid Al Qassabi, ministre du Commerce. Le ministre est intervenu à un panel sur le thème du renforcement d’un commerce mondial équitable aux côtés du vice-ministre américain au Commerce, Don Graves.</p>
<p>Le secteur privé français était très bien représenté, avec une trentaine d’entreprises et plus d’une centaine de délégués. Cette présence était la première au niveau européen. Les principales entreprises françaises étaient : Accor, Afalula, Air Liquide, Airbus, Anotherbrain, Ardian, Assystem, Atari, Attali Associés, Banque Cholet-Dupont, BNPP, Bpifrance, CACIB, EDF, Egis, Engie, Eueazeo, Euroclear, Interstellar Lab, Gaussin, Natixis, Navya, RATP Dev, Société Générale, Thalès et TotalEnergies</p>
<p>Une quinzaine de chefs d’entreprise français sont intervenus à un panel, sur un total d’environ 200 intervenants. On retiendra en particulier : Jacques Attali, Attali Associés ; Sébastien Bazin, Accor ; Barbara Belvisi, Intertsellar Lab ; Philippe Bordenave, BNPP ; Candice Brenet, Ardian ; Patrice Caine, Thalès ; Nicolas Dufourcq, Bpifrance ; Laurent Germain, Egis ; Pierre Lahutte, Navya ; Jean-Bernard Lévy, EDF ; Bruno Maisonnier, AnotherBrain ; Gérard Mestrallet, Afalula ; Frédéric Oudéa, Société Générale et Jacques Ripoll, CACIB.</p>
<p><strong>Trois protocoles d’accord ont été signés avec des entreprises françaises</strong></p>
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<li>le 27 octobre, un contrat instaurant un partenariat stratégique de long terme entre la Commission Royale pour AlUla (RCU) et un groupement de bureaux d’études constitué d’Egis, d’Assystem et de Setec. Le groupement français apportera à la Commission Royale son expertise en matière de gestion des programmes d’infrastructures et de gestion de la construction afin de sécuriser les projets prioritaires et le développement à long terme d’AlUla. L’Agence française pour le développement d’AlUla (AFALULA) a œuvré à la constitution de ce consortium.</li>
<li>le 28 octobre, la Commission Royale pour AlUla a également signé un protocole d'accord instaurant un partenariat technologique et stratégique de long terme avec le groupe Thales. Thales apportera son expertise technologique et sa capacité de R&D dans le domaine des villes intelligentes (<em>smart cities</em>). L’ambition conjointe des deux partenaires est de faire d'AlUla un modèle de développement économique, social et environnemental doté des meilleurs standards dans les domaines de la sécurité, de la durabilité et du bien-vivre des habitants de la ville.</li>
<li>Crédit Agricole CIB a signé un accord avec le <em>Saudi Industrial Development Fund </em>pour l’accueil de stagiaires saoudiens au sein de la banque française. Cet accord d’inscrit dans les priorités de développement des compétences des jeunes Saoudiens.</li>
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<p><strong><em>Commentaires </em></strong><strong>: </strong></p>
<p><em>Quatre années après son lancement, le forum Future Investment Initiative est devenu un incontournable du calendrier des événements sur l'investissement dans le monde. L’envergure internationale de l’événement offre à l’Arabie saoudite une plateforme privilégiée de valorisation des transformations à l’œuvre de la Saudi vision 2030 et lui permet de promouvoir l’attractivité de son économie auprès d’une large audience d’investisseurs internationaux. L’édition d’octobre 2021, aura permis à l’Arabie saoudite de communiquer sur ses ambitions environnementales et ses engagements climatiques.</em></p>
<p><em>Rehaussée par la présence du ministre Franck Riester</em> <em>le 1er jour du forum, la participation française s’est illustrée par son niveau de représentation et la diversité de ses intervenants.</em></p>
<p><em>Avec la signature de deux protocoles d’accord, l’engagement des entreprises françaises dans la première phase de mise en œuvre du schéma directeur du projet d’AlUla, prend une dimension de premier plan. L’Agence française pour le développement d’AlUla, AFALULA, a joué un rôle déterminant dans la concrétisation de ces accords. Ces premiers succès sont très encourageants pour la participation future d’intérêts français dans toutes les dimensions du projet.</em></p>f8a89df8-f6e9-4bc6-ab54-3768bf92e23fMaldives - Partnership Forum des 17 et 18 juinLe Partnership Forum, organisé par les autorités maldiviennes, avait pour but de présenter les nouvelles politiques et la stratégie du gouvernement désigné par le président Solih suite aux élections parlementaires qui se sont tenues le 6 avril dernier. La situation politique économique et sociale du pays ainsi que différents secteurs potentiels de coopération et les projets de développement ont été exposés par les différents ministres et institutions concernés.2019-06-28T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Organisé par les autorités maldiviennes, il s’est tenu sur l’île de Kurumba, proche de la capitale Malé. Il avait pour but de présenter les nouvelles politiques et la stratégie du gouvernement désigné par le président Solih suite aux élections parlementaires qui se sont tenues le 6 avril dernier. La situation politique économique et sociale du pays ainsi que différents secteurs potentiels de coopération et les projets de développement ont été exposés par les différents ministres et institutions concernés. Plusieurs pays étrangers et institutions financière internationales y ont participé et un certain nombre d’engagements financiers ont été annoncé sur divers projets. Si l’économie maldivienne continue de croître fortement (+7,6% en 2018), elle reste confrontée aux déficits chroniques du compte courant et du budget (5,5% du PIB en 2018). Le poids de la dette publique continue de s’alourdir (71,4 % du PIB l’an dernier), en raison de l’augmentation significative de la dette externe. Celle-ci a atteint 1,9 Md USD, soit près de la moitié de la dette publique et 34,8% du PIB. Les autorités projettent des taux de croissance économique de + 6,9% cette année et +7,3% en 2020.</p>
<p style="text-align: justify;">Elles tablent pour cela sur la bonne tenue des secteurs du tourisme et de la construction. Quelques grands projets sont annoncés tels que la relocalisation du port commercial de Malé, sa connexion par ponts aux îles avoisinantes, et la construction de 20 000 logements supplémentaires, promesse de campagne du Président Solih. Les autorités souhaitent diversifier l’économie et veulent favoriser le développement notamment des secteurs de la pêche, de l’agriculture et du numérique. Une politique de décentralisation est lancée qui nécessite le renforcement des moyens de transports maritimes et aériens. La préservation de l’environnement constitue une priorité majeure du gouvernement, qui reconnait que la mise en place d’une gestion des déchets solides est primordiale. La stratégie envisagée est une gestion intégrée des déchets solides avec la création de centres de traitement régionaux et des projet dans l’immédiat sur l’atoll d’Huvadoo (24 M USD estimé), et pour l’aménagement de la décharge de Tilafushi, (financement projeté par l’ADB de 180 M USD en 2 phases). Il est prévu d’augmenter l’utilisation des énergies renouvelables – recours au solaire essentiellement (projet d’un coût global de 110 M USD). L’amélioration du réseau de distribution d’eau potable et de l’assainissement est un autre sujet de préoccupation pour le gouvernement (56 M USD prévus pour l’équipement de 28 îles. A l’occasion de ce forum, l’Union Européenne a annoncé la levée des sanctions qui avait été imposées le 16 juillet 2018, ainsi que le financement de deux projets : pour améliorer la résilience des atolls (5 M EUR) et pour le développement de l’énergie solaire (allocation de 35 M EUR par la BEI).</p>832c585d-e22c-48e5-98a9-d2b754f52e74Forum des économistes franco-japonais sur les dettes publiques Le monde n’a pas mis à profit les 10 dernières années de croissance économique pour réduire le niveau de la dette. L’endettement s’est aggravé dans les pays asiatiques pourtant moteurs de la croissance mondiale. Les politiques monétaires ultra-accommodantes ont contribué à la dérive de la dette. Le retour vers un équilibre budgétaire reste très hypothétique. Tels sont les enseignements du forum des économistes franco-japonais organisé à Tokyo sur le thème des dettes publiques le 17 avril 2019.2019-04-18T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><em>Le monde n’a pas mis à profit les 10 dernières années de croissance économique pour réduire le niveau de la dette, tant publique que privée. L’endettement s’est aggravé dans les pays asiatiques pourtant moteurs de la croissance mondiale, avec une inquiétude marquée pour l’endettement privé chinois. A travers le monde les politiques monétaires ultra-accommodantes ont contribué à la dérive de la dette en allégeant les contraintes de financements. Le retour vers un équilibre budgétaire reste très hypothétique et sera contraint par le vieillissement de la population. Tels sont les enseignements du 1er forum des économistes franco-japonais organisé à Tokyo autour du thème des dettes publiques. <br />Désireux de relancer son économie atone depuis 25 ans et de sortir d’un état d’esprit déflationniste, le Japon cumule un déficit budgétaire récurrent (-3,7% du PIB) et la plus forte dette publique des pays de l’OCDE à 238% du PIB. La politique monétaire menée par la Banque du Japon, bien qu’ultra-accommodante, peine à relancer l’inflation.</em></p>
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<p style="text-align: justify;"><em><img class="marge" title="Forum des économistes franco-japonais à Tokyo le 17/04/2019" src="/Articles/832c585d-e22c-48e5-98a9-d2b754f52e74/images/507136f5-04c1-41bb-903d-758394233e74" alt="Forum des économistes franco-japonais à Tokyo le 17/04/2019" width="733" height="390" /></em></p>
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<p style="text-align: justify;"><strong><u>Les dettes publiques sont à la dérive, avec une hausse concomitante des dettes privées en Asie</u></strong></p>
<p style="text-align: justify;">Conférencier principal du séminaire franco-japonais, l’économiste français Frédéric Burguière, membre du Cercle Turgot et auteur d’un ouvrage sur les « dettes publiques à la dérive » en 2018, a rappelé que le cycle actuel de la dette publique date de seulement 45 ans, soit deux générations : en 2018,<strong> la dette publique </strong>représente<strong> 100% du PIB mondial </strong>et la <strong>dette globale </strong>(publique et privée) atteint<strong> 225% du PIB mondial</strong>. Il a regretté que les pays n’aient pas tiré profit des dernières années de croissance économique pour réduire leur déficit public. Il s'est notamment montré pessimiste, <strong>sur la Chine</strong>: l’endettement privé y apparaît également excessif au regard du ralentissement de l'économie et la population vieillit, avec des évolutions comparables à celles que le Japon connaissait en 1990. <strong>L’économiste anticipe un changement de structure de l’économie chinoise comparable à celui de l’économie japonaise</strong>, ce qui obligera l’Etat chinois à intervenir davantage pour soutenir son économie et à s’endetter.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong><u>Par crainte de la déflation, les politiques monétaires ont euthanasié le marché et allégé les contraintes de financement pour les États</u></strong></p>
<p style="text-align: justify;">Face à l’ampleur de la crise financière de 2008 et aux craintes de propagation d’ondes déflationnistes, les banques centrales ont adopté des mesures de politique monétaire non conventionnelles et accommodantes: <strong>assouplissement quantitatif </strong>communément appelé « <em>quantitative easing </em>» (les banques centrales ont offert une quantité illimitée de monnaie aux banques commerciales) et mesures d’<strong>assouplissement du crédit</strong> « <em>credit easing </em>» (rachat d’obligations d’émetteurs publics et privés pour résorber des tensions sur certains marchés et contourner la trappe à liquidité). Au niveau mondial, au cours des 10 dernières années, 12 000 milliards USD de dettes obligataires gouvernementales ont été achetées par les banques centrales, soit 14% de la dette publique mondiale (85 000 milliards USD). Le Japon est clairement le "plus mauvais élève<strong>", </strong>avec<strong> 43% de la dette publique japonaise entre les mains de la Banque du Japon. </strong>Selon Frédéric Burguière, les politiques monétaires ultra accommodantes dans la durée ont enlevé toute contrainte de financement aux Etats, facilitant ainsi la dérive des dettes publiques. Elles ont également remis au goût du jour le concept keynésien d’<strong>euthanasie du rentier:</strong> le capital est devenu pléthorique et sa rémunération n’est plus justifiée, les intérêts perçus ne reflètent plus suffisamment le risque associé au placement; l’offre a asphyxié la demande et la formation des prix ne répond plus à celle d’une économie de marché.</p>
<p style="text-align: justify;">Au-delà de ses effets secondaires, Frédéric Burguière interroge sur le bienfondé de la lutte contre la pression baissière des prix : depuis 2008,<strong> la crainte de la déflation l’a emporté sur toute autre considération dans la définition des politiques économiques</strong>. Le cas du Japon est patent, avec un objectif d'inflation à 2% fixé depuis janvier 2013 et jamais atteint (l'inflation en 2019 atteint difficilement 1%).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Or, les pressions baissières sur les prix sont selon lui inéluctables.</strong> Les politiques monétaires ont réussi à enrayer la dynamique dépressive mais elles n’ont fait que retarder la dynamique déflationniste: la concurrence accrue générée par la mondialisation, les surcapacités de production alimentées par la Chine, l’effet négatif de richesse subi par le rentier et le vieillissement de la population sont tous des facteurs baissiers des prix. Nous semblons nous diriger vers un monde radicalement différent:<strong> un monde sans inflation de manière structurelle</strong>, avec un impact sur l'ensemble de nos modèles économiques.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong><u>A l’aube du vieillissement accéléré de la population japonaise, il sera difficile de corriger le déficit budgétaire à court et moyen terme</u></strong></p>
<p style="text-align: justify;">Second conférencier principal, l’économiste japonais Osamu Shimizu, ancien élève de l’ENA et professeur à l’Université de Waseda, a mis en avant l’endettement excessif du Japon, de loin le pays le plus endetté du G7 avec un ratio de <strong>dette publique proche de 240% de son PIB. </strong>Cette dette s’explique par un déficit budgétaire persistant, aggravé par le vieillissement de la population : 28% de la population est âgé de plus de 65 ans contre 20% en France, et 15% aux Etats-Unis. La situation devrait d’ailleurs s’aggraver au regard du déclin démographique : le FMI table sur une réduction d’un quart du PIB du pays sur les quarante prochaines années.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le déficit budgétaire nippon </strong><strong>n’est pas récent :</strong> dès les années 80, des objectifs de réduction de la dette par rapport au PIB ont été décidés et maintes fois reportés, parce que les recettes fiscales ont baissé ou au mieux stagné de 1990 à 2009 alors que les dépenses de l’Etat progressaient. A son pic en 2009, le déficit public annuel a atteint plus de 9% du PIB, creusant inlassablement la dette publique. Depuis 2010, les recettes fiscales progressent de nouveau mais insuffisamment au regard de dépenses nécessitées par le vieillissement de la population.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le changement démographique est lourd de conséquences sur les finances publiques japonaises</strong>. Le vieillissement génère une hausse continue des dépenses de santé, qui ont presque doublé entre 2000 (~ 140 Mds €) et 2018 (~ 260 Mds €), contraignant les marges de manœuvre du gouvernement en termes d’allocation des ressources. L’équilibre primaire est d’autant plus instable que le vieillissement et le déclin démographique sont un frein à la croissance et donc à la progression des recettes fiscales. Le gouvernement japonais se trouve donc dans une situation délicate, où il doit constamment choisir entre rigueur budgétaire et relance de son économie.</p>
<p style="text-align: justify;">Ce séminaire franco-japonais tenu à Tokyo a fait l’objet d’échanges nourris. Tour à tour, les économistes présents ont évoqué des pistes pour enrayer la hausse de dette publique japonaise: <strong>hausse de la taxe à la consommation </strong>bien au-delà de la hausse prévue de 8 à 10% prévue en octobre 2019 (pour mémoire, l'OCDE prône une hausse à 26%), <strong>non remboursement de la dette</strong> <strong>publique</strong> détenue à 90% par les résidents, introduction d'une <strong>taxe sur la richesse</strong>... Cette dernière solution aurait un impact non négligeable compte-tenu de l’épargne conséquente des ménages japonais (17 000 Milliards USD) mais apparaît très compliquée à mettre en place politiquement.</p>
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<p style="text-align: justify;"><em>Avec la plus forte dette publique des pays de l'OCDE, le Japon peut faire figure de laboratoire intéressant pour le traitement des dettes publiques à l'échelle mondiale, avec des dérives a priori difficiles à corriger à l’aune de la croissance potentielle réduite du pays et de l’impact négatif de la démographie sur les dépenses publiques. </em></p>
<p style="text-align: justify;"><em>Le Japon apparaît pourtant aussi comme un cas de figure assumé, avec une dette qui apparaît soutenable grâce à une situation patrimoniale exceptionnelle (position extérieure nette de l'ordre de 60% du PIB) et une dette publique finançable par l’épargne privée domestique (les actifs financiers des ménages et des entreprises représentent 600% du PIB). </em></p>ada15f55-26fa-4f1f-8b21-9715b79e8d8dInformations économiques d'Afrique de l'Ouest anglophone, semaine 28 du 9 au 15 juilletFaits saillants de la semaine : - Actualité régionale : progression sur l’accord de libre-échange continental ;- Nigéria : visite du Président Emmanuel Macron au Nigéria : retour sur les temps forts économiques ;- Ghana : GRIDCo pourrait enregistrer 60 M USD de pertes en 2018 ; l'inflation au mois de juin à 10% suite à l’augmentation des tarifs de transport ; nouvelle progression des créances douteuses dans le secteur bancaire ;- Sierra Leone : nouvelle augmentation du taux directeur de la Banque centrale ;- Libéria : démission du gouverneur de la Banque centrale, G. Weah nomme son successeur.2018-07-13T00:00:00+02:00<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #000000;"><span style="text-decoration: underline;">Faits saillants de la semaine</span> :</span></span></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000; font-family: Calibri;"> </span></p>
<p style="margin: 6pt 0cm 0pt;"><span style="color: windowtext; font-size: 11pt; font-weight: normal;"><span style="font-family: Calibri;">- Actualité régionale : progression sur l’accord de libre-échange continental ;</span></span></p>
<p style="margin: 6pt 0cm 0pt;"><span style="color: windowtext; font-size: 11pt; font-weight: normal;"><span style="font-family: Calibri;">- Nigéria : visite du Président Emmanuel Macron au Nigéria : retour sur les temps forts économiques ;</span></span></p>
<p style="margin: 6pt 0cm 0pt;"><span style="color: windowtext; font-size: 11pt; font-weight: normal;"><span style="font-family: Calibri;">- Ghana : GRIDCo pourrait enregistrer 60 M USD de pertes en 2018 ; l'inflation au mois de juin à 10% suite à l’augmentation des tarifs de transport ; nouvelle progression des créances douteuses dans le secteur bancaire ;</span></span></p>
<p style="margin: 6pt 0cm 0pt;"><span style="color: windowtext; font-size: 11pt; font-weight: normal;"><span style="font-family: Calibri;">- Sierra Leone : nouvelle augmentation du taux directeur de la Banque centrale ;</span></span></p>
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<p style="text-align: justify;">Le Forum économique a été ouvert par l’ancien premier ministre et actuel conseiller du Président de la République pour les grands projets, Ibrahim Mahlab, le ministre de l’Environnement, M. Khaled Fahmy ainsi que le nouveau président de la société de projet pour le Nouvelle capitale administrative (ACUD), le général Ahmed Zaki Abdeen. L’objectif principal était de confronter besoins égyptiens et solutions des entreprises françaises, en faisant dialoguer décideurs politiques, acteurs économiques égyptiens, et délégations françaises dont l’AFNOR, les ministères de la Transition écologique et solidaire, et de la Cohésion des territoires, et le MEDEF international. Plus de 350 personnes étaient présentes lors de cette session d’ouverture. Le retentissement de cette manifestation a été important grâce au relai de la presse égyptienne et au concours d’Al Ahram Hebdo.</p>
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<li style="text-align: justify;">Les échanges se sont articulés autour de trois tables rondes thématiques :<br /><strong>Les normes comme instrument pour un développement urbain soutenable</strong>, avec des interventions de l’AFNOR, de son homologue égyptien, l’EOS (<em>Egyptian organization for standards</em> - <a href="http://www.eos.org.eg/en">voir leur site internet</a>), de la société immobilière spécialisée en réhabilitation d’habitat ancien historique Al Ismaïlia, et du Crédit agricole, dont le siège en Egypte est labellisé Leed Platinum.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>L’efficacité énergétique</strong> : alors que l’Egypte réduit les subventions au secteur de l’énergie, les villes égyptiennes doivent s’engager résolument vers des solutions d’efficacité énergétique intégrées, de la production à l’isolation du bâti en passant par la distribution. Cette table ronde animée par EDF, a vu dialoguer les ministères égyptiens de l’Electricité et de l’Environnement avec les représentants des sociétés El Sewedy, Saint-Gobain et Schneider Electric.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>La ville intelligente</strong> : Orange, EDF-Citelum, Thalès et l’espace de co-working égyptien The District ont pu présenter leurs solutions, mais surtout la méthodologie à adopter en matière de smart city à travers l’exemple de Dijon.</li>
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<p>A cette occasion, une délégation de 14 entreprises de la Task Force du Medef International s’est rendue en Egypte. La délégation s’est déplacée à Alexandrie et à la Nouvelle Capitale. Elle a pu rencontrer le Conseiller grands projets du Président Al-Sissi, avec les Ministres des Transports, du Logement, de l’Environnement, le Ministère de l’Electricité. Ces échanges ont permis d’identifier plusieurs pistes de coopération et de projets, notamment autour du port d’Alexandrie (soutien au projet de Great Alexandria Port 2035, en particulier sur la stratégie Green Port) et des projets de villes nouvelles, en particulier la Nouvelle capitale administrative et les villes de New Mansoura et New Alamein.<strong><br /></strong></p>
<p style="text-align: justify;"> <img style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/f064d2c1-95e9-46b5-be8f-5a29e3b058d5/images/a215d84b-6951-4320-a07d-7923e9d9770b" alt="L'AFD, l'Institut français et la DG Trésor en partenariat avec Al Ahram ont co-organisés la semaine de Ville Durable" /></p>
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