Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - Fonds-de-pensionFlux de publication de la direction générale du Trésor - Fonds-de-pensionFluxArticlesTag-Fonds-de-pensionCopyright 20242022-01-31T00:00:00+01:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr9ac6ea0f-e7e9-4d5d-87d6-fa3555ce330fBrèves économiques des Pays-Bas - janvier 2022Vous trouverez ci-joint les principales actualités économiques, financières et sectorielles de janvier 2022 aux Pays-Bas, vues par le service économique régional de l'Ambassade de France à La Haye.2022-01-31T00:00:00+01:00<p><strong>En bref</strong></p>
<p>Les prix des biens et services ont augmenté de 2,7% entre 2020 et 2021, soit la plus forte augmentation depuis vingt ans. Selon le CBS, cette hausse est principalement due à l'évolution du marché de l'énergie. En décembre, les prix de l'électricité et du gaz étaient 75 % plus élevés qu’en décembre 2020. Les consommateurs ont également payé 2,6 % de plus pour des produits alimentaires qu'un an auparavant.</p>
<p><strong>Zoom sur la hausse des prix du logement en 2021</strong></p>
<p>Le CBS indique que l’augmentation des <a href="https://www.cbs.nl/nl-nl/nieuws/2022/04/prijsstijging-koopwoningen-20-4-procent-in-december">prix immobiliers</a> a atteint +20,4% en décembre et +15,2% en moyenne sur l’année 2021. Il s’agit de l’augmentation annuelle la plus importante depuis l’an 2000. Le prix moyen d’un logement à l’achat était de 396 000€ en décembre. Le <a href="https://www.hdn.nl/volume-particuliere-hypotheekmarkt-2021-stijgt-naar-e1187-miljard/">montant moyen emprunté</a> par un acheteur pour acquérir un logement a également augmenté, selon l’organisation Hypoteken Data Netwerk (HDN), qui enregistre environ 85 % de tous les prêts hypothécaires accordés. En 2020, le montant moyen emprunté était encore de 302 000 €, mais l'année dernière, il est passé à 332 000 €, une augmentation de 10%.</p>
<p>La banque ABN Amro prévoit que les prix de l’immobilier continueront d’augmenter. Elle envisage une hausse des prix de +12,5% en 2022 et de 5% en 2023.</p>
<p><strong>Actualités macroéconomiques et financières</strong></p>
<ul>
<li>Réaction des institutions économiques à l’Accord de coalition</li>
<li>Levée de dette du gouvernement</li>
<li>Opérations de fusion-acquisition franco-néerlandaises</li>
<li>Taux de couverture des fonds de pension</li>
</ul>
<p><strong>Actualités sectorielles</strong></p>
<ul>
<li>Aviation</li>
<li>Énergie - Sortie du gaz</li>
<li>Transports</li>
</ul>
<p><strong>Revoir les événements de l’Ambassade dans le cadre de la PFUE et événements à venir</strong></p>dcbe25f1-92c7-4353-b95a-9ca249115dbeInformations économiques d'Afrique de l'Ouest anglophone semaine 6 du 4 au 10 février 2019Faits saillants :- Régional : La Banque Africaine de Développement financera avec l’Union Européenne l’étude de faisabilité du projet d’autoroute reliant Abidjan à Lagos;- Nigéria : les investissements recensés en 2018 par la Commission de promotion des investissements (NIPC) atteindraient plus de 90 Mds USD ; les actifs des fonds de pension nigérians atteignaient 28,3 Mds USD fin 2018 ; Coca-Cola acquiert le producteur de boisson nigérian CHI ; le Nigeria pourrait interdire les importations de concentré de tomate d’ici fin 2019 ;- Ghana : La Banque centrale abaisse son taux directeur à 16% ; la dette du COCOBOD en augmentation de 53% en 2018 ;- Libéria : Signature d’un accord de pêche avec le Sénégal ;- Sierra Leone : Signature d’un accord de 30 M USD avec la Chine pour la construction d’un port de pêche.2019-02-11T00:00:00+01:00<p>Faits saillants :</p>
<p style="text-align: justify;">- Régional : La Banque Africaine de Développement financera avec l’Union Européenne l’étude de faisabilité du projet d’autoroute reliant Abidjan à Lagos;<br />- Nigéria : les investissements recensés en 2018 par la Commission de promotion des investissements (NIPC) atteindraient plus de 90 Mds USD ; les actifs des fonds de pension nigérians atteignaient 28,3 Mds USD fin 2018 ; Coca-Cola acquiert le producteur de boisson nigérian CHI ; le Nigeria pourrait interdire les importations de concentré de tomate d’ici fin 2019 ;<br />- Ghana : La Banque centrale abaisse son taux directeur à 16% ; la dette du COCOBOD en augmentation de 53% en 2018 ;<br />- Libéria : Signature d’un accord de pêche avec le Sénégal ;<br />- Sierra Leone : Signature d’un accord de 30 M USD avec la Chine pour la construction d’un port de pêche.</p>c1f7879d-9f26-4e43-a013-6a9eb25210e5Panorama du système financier japonais, évolutions, enjeux et vulnérabilitésLe Japon est une place financière majeure en termes d’actif financiers : près de 24 000 Milliards d’euros d’actifs financiers bruts, soit 6 fois le PIB du pays. En dépit de la présence de 3 méga-banques japonaises, le système financier japonais est très fragmenté : 3 559 établissements financiers y opèrent, sous différents statuts juridiques. 2019-01-24T00:00:00+01:00<p align="center"><em><strong> </strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>PANORAMA DU SYSTEME FINANCIER JAPONAIS</strong></em></p>
<p align="center"><em><strong> </strong></em></p>
<p align="center"><strong>Le 24 janvier 2019 </strong></p>
<p align="center"><strong><img class="marge" src="/Articles/c1f7879d-9f26-4e43-a013-6a9eb25210e5/images/0a48b142-f74e-4bdf-85da-a03d2aaeb90c" alt="slg" width="476" height="238" /> </strong></p>
<div>
<p> </p>
<div class="focus">
<p style="text-align: justify;"><em>Le Japon est une <strong>place financière majeure en termes d’actif financiers</strong> : près de 24 000 Milliards d’euros d’actifs financiers bruts, soit 6 fois le PIB du pays. En dépit de la présence de 3 méga-banques japonaises, le système financier japonais est très <strong>fragmenté</strong> : 3 559 établissements financiers y opèrent, sous différents statuts juridiques. La <strong>réglementation </strong>et la <strong>supervision </strong>sont aussi dispersées selon les différentes catégories d’établissements malgré la place centrale de la Financial Services Agency (FSA). Face à un environnement de <strong>taux durablement bas</strong>, une courbe des taux plate qui limite les marges d’intermédiation, face au déclin démographique, tout particulièrement en région, l’enjeu pour le secteur bancaire est celui de <strong>l’amélioration de sa rentabilité</strong> grâce à la rationalisation et la consolidation, la <strong>diversification des revenus</strong>, notamment via une internationalisation maîtrisée. </em></p>
</div>
<p style="text-align: justify;"><strong><em> <strong>1) <strong><span style="text-decoration: underline;">Les établissements financiers japonais opèrent sur un marché pesant 6 fois le PIB du pays. </span></strong></strong></em></strong></p>
<p style="text-align: justify;"> <strong>Les actifs financiers bruts détenus par des agents non financiers au 30/09/2018<a title="" href="#_ftn1"><span style="text-decoration: underline;">[1]</span></a> </strong>atteignent 1 859 trillions de yens (14 300 Mds d’euros <a title="" href="#_ftn2"><span style="text-decoration: underline;">[2]</span></a>) pour les particuliers et 1 210 trillions de yens (9 300 Mds d’euros) pour les entreprises non-financières, soit un total de près de 6 fois le PIB du Japon. Le marché se caractérise par la <strong>prédominance des dépôts</strong> et des <strong>stocks de JGB </strong>(Japanese Government Bonds). Les grands investisseurs recherchent traditionnellement des rendements supérieurs à l’international.</p>
<p style="text-align: justify;">Le secteur financier japonais comprend 3 559 acteurs répartis en trois catégories :</p>
<ul style="text-align: justify; list-style-type: disc;">
<li><strong>les établissements financiers de dépôts et de crédit</strong> : le secteur bancaire regroupe 1 417 entités qui couvrent 65% des actifs ;</li>
<li><strong>le secteur des compagnies d’assurance, fonds de pensions et fonds de gestion d’actifs</strong> pèse 26% des actifs répartis sur 1 166 acteurs ;</li>
<li><strong>976 autres établissements financiers d’intermédiation</strong>, notamment les maisons de titres, contribuent à 9% des actif</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="text-decoration: underline;"> </span></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong> 2) <strong><span style="text-decoration: underline;">Le système bancaire japonais : un paysage fragmenté malgré la présence de poids lourds systémiques au niveau mondial</span></strong></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>2.1) Le secteur bancaire </strong>japonais, malgré sa consolidation passée, se caractérise par un nombre élevé d’établissements de dépôt et de crédits et un montant élevé d’actifs détenus (total bilan des 1 417 établissements de l’ordre de 1 900 trillions de yens environ soit 14 600 Mds d’euros).</p>
<p style="text-align: justify;">Les actifs financiers sont très importants compte tenu de <strong>l’épargne élevée des ménages japonais</strong><a title="" href="#_ftn3"><span style="text-decoration: underline;">[3]</span></a>, de la <strong>trésorerie disponible au sein des entreprises</strong> et de l’importance de <strong>l’intermédiation bancaire</strong> en lien avec la faiblesse des dispositifs de financements désintermédiés.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong> 2.<strong>2) Le système bancaire se divise en trois catégories d’acteurs </strong></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong> </strong>Les 1 417 établissements de dépôts et crédits se décomposent ainsi :</p>
<ol style="text-align: justify; list-style-type: lower-roman;">
<li>196 <strong>banques privées</strong> qui couvrent 55% des dépôts et 77% des crédits : on retrouve dans ce sous-groupe les grands banques privées (dont les 3 Mégabanques), les banques régionales, de nombreuses Trust Banks et Fiducies.</li>
<li> 1 219 <strong>coopératives</strong> qui représentent 32% des dépôts et 21% des crédits.</li>
<li> 2 <strong>banques publiques</strong> qui représentent 13% des dépôts du pays et 2% des crédits.</li>
</ol>
<p style="text-align: justify;">Les 196 <strong>établissements de dépôts et de crédit privés</strong> exercent sous le statut de société par action et sont régies par la Loi Bancaire de 1927 fortement révisée en 1981 (<strong><em>Banking Act</em></strong>). Ils regroupent notamment les City Banks, les banques régionales, les trusts banks, les banques étrangères.</p>
<p style="text-align: justify;">Les <strong>City Banks<a title="" href="#_ftn4"><span style="text-decoration: underline;">[4]</span></a></strong> sont dominées par les 3 « megabanques » d’importance systémiques au niveau mondial : Bank of Tokyo-Mitsubishi UFJ (groupe MUFG), SMBC (groupe Sumitomo Mitsui), et Mizuho Bank (groupe Mizuho FG). Ces 3 banques représentent en global quelque 30% des actifs financiers (exercice fiscal 2017-2018). Au-delà de leur poids dans le système bancaire local, la déréglementation progressive leur a permis de former de véritables conglomérats financiers englobant les activités de gestion de patrimoine, de banques d’affaires, de maisons de titres.</p>
<p style="text-align: justify;">Les <strong>105 banques régionales</strong> sont des banques de proximité, très bien implantées auprès des PME et des collectivités locales, avec une distinction historique supplémentaire entre banques régionales de niveau I (64) et banques de niveau II (41). Les banques régionales étaient à l’origine des banques mutuelles qui se sont transformées en sociétés par actions Elles représentent 23% des dépôts et 31% des crédits.</p>
<p style="text-align: justify;">Parmi les autres acteurs privés, 15 <strong>Trust Banks</strong> combinent les services de base des banques ordinaires (dépôts, prêts à long terme) et les activités de gestion d’actifs (y compris la gestion des actifs de fonds de pension privés et publics). Les Trust Banks sont très prisées au Japon car elles sont perçues comme offrant la meilleure protection aux déposants et sont très utilisées pour gérer les successions. Enfin les <strong>banques étrangères, </strong>au nombre de 54, représentent une fraction marginale des dépôts et seulement 1% des prêts<strong>. </strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les <strong>coopératives</strong> représentent 32% des dépôts et 21% des crédits. Elles sont régies par des lois spécifiques. On distingue trois catégories :</p>
<ol style="text-align: justify; list-style-type: lower-roman;">
<li>les 263 <strong><em>Shinkin Banks</em></strong> sont des institutions financières locales à statut de coopératives qui offrent à leurs sociétaires exclusivement des services de base identiques aux grands établissements financiers ;</li>
<li>les 653 <strong>coopératives agricoles de crédit<a title="" href="#_ftn5"><span style="text-decoration: underline;">[5]</span></a></strong> issues de la branche financière du groupe JA (<em>Nokyo</em> / <em>Japan Cooperatives</em>). La supervision de ces coopératives agricoles ne relève pas de la Financial Service Agency mais du Ministère de l’Agriculture ;</li>
<li>enfin, quelques 300 <strong>coopératives de crédit </strong>et les <strong>coopératives de travail</strong> sont régies par des législations spécifiques mais avec un champ d’activités beaucoup plus réduit que les Shinkins.</li>
</ol>
<p style="text-align: justify;">Deux <strong>établissements financiers publics</strong> de dépôts complètent le système bancaire : Japan Post gère un encours de 180 trillions de yens soit 1 420 Mds d’euros, 13% des dépôts totaux. Elle ne peut statutairement pas consentir de prêts<a title="" href="#_ftn6"><span style="text-decoration: underline;">[6]</span></a>, à la différence de la seconde entité, Shoko Chukin Bank, qui représente 2% des prêts.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="text-decoration: underline;">3) Le secteur de l’assurance, des fonds de pensions et de la gestion d’actifs regroupe 26% des actifs (6 000 Mds €)</span></strong></p>
<p style="text-align: justify;"> <strong>3.1) Le secteur de l’assurance : </strong>le Japon abrite le 2<sup>ème</sup> marché mondial de l’assurance de personnes et le 4<sup>ème</sup> marché mondial de l’assurance dommages.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Assurance de personne.</strong> Le Japon est le 2<sup>ème</sup> marché mondial d’assurance vie derrière les Etats-Unis. Ce marché, dont le montant des primes équivaut à plus de 8% du PIB du pays, est partagé entre les sociétés privées d’assurance vie, les coopératives professionnelles et de consommateurs (« kyosai ») et Japan Post Insurance, filiale d’assurance vie du groupe Japan Post. On dénombre 41 compagnies privées d’assurance vie (hors kyosai) représentant 87% du marché, incluant <strong>15 opérateurs étrangers pour une part de marché de 22</strong>%. Le portefeuille produit est le suivant : 20% Protection 80% Investissement (Yen, USD, Asiadollar). Des tendances fortes apparaissent déjà en lien avec le <strong>déclin démographique et la désertification des campagnes</strong>. En effet, la sortie des contrats d’assurance vie se fait en grande majorité sous forme de capital et non sous forme de rente. Or, le Japon connaît 1 300 000 décès par an et les bénéficiaires sont souvent des héritiers qui habitent dans les villes, ce qui impactera à terme les ressources des banques régionales.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Assurance dommages.</strong> Le Japon est le 4<sup>ème</sup> marché d’assurance dommage au monde derrière les Etats-Unis, la Chine et l’Allemagne. Le volume des primes perçues au Japon représente 2% du PIB. Les sociétés privées d’assurance dommage (52 établissements dont 22 établissements étrangers) dominent le secteur avec 70% de part de marché, contre 30% pour les <strong>Kyosai </strong>(activités d’assurance mutuelle des coopératives agricoles)<a title="" href="#_ftn7"><span style="text-decoration: underline;">[7]</span></a>.</p>
<p style="text-align: justify;"> <strong>3.2) Les fonds de pension : </strong>le montant des actifs gérés par les fonds de pension publics et privés s’élève à 292 trillions de yens (2 300 Mds d’euros ou 55% du PIB).</p>
<p style="text-align: justify;">Le Japon est au 3<sup>ème</sup> rang mondial selon l’étude WillisTowerWatson, après les Etats-Unis et la Grande Bretagne. Le Japon est l’un des rares pays développés où le poids des fonds publics est supérieur à ceux du secteur privé (deux tiers de l’encours total). Cette spécificité s’explique par l’importance du <strong>Government Pension Investment Fund (GPIF)</strong>, le plus grand fonds de pension gouvernemental au monde (1 250 Milliards €), qui représente à lui seul 50% des actifs des fonds de pension au Japon.</p>
<p style="text-align: justify;">Les <strong>sociétés de gestion</strong> stricto sensu sont régulées par le Financial Instruments and Exchange Act de 2007 (FIEA) et sont agréées pour la vente, la gestion, le conseil et la conservation des titres. </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="text-decoration: underline;">4) Les autres établissements financiers d’intermédiation représentent 9% des actifs totaux</span></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><strong>Les maisons de titres (<em>securities</em>)</strong> </strong>sont régulées par le FIEA. Ce sont des établissements spécifiques dans le paysage financier japonais, dont l’origine s’explique par le principe de séparation structurelle de la banque de dépôt et d’investissement, sur le modèle du Glass Steagall Banking Act américain. Les maisons de titres ne collectent pas de dépôts mais servent d’intermédiaires exclusifs entre les investisseurs et les marchés financiers japonais<a title="" href="#_ftn8"><span style="text-decoration: underline;">[8]</span></a>. La Japan Securities Dealers Association (JSDA) compte 264 membres, dont 2 opérateurs majeurs Nomura et Daiwa. Les commissions sur transaction sont estimées à 4 trillions de yens par an (31 Mds d’euros). La dérégulation du secteur financier a permis aux banques, notamment aux trois « megabanques », de se lancer dans des activités de courtage aux travers de filiales ayant ce statut.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les autres établissements publics</strong> ont des missions ciblées : Japan Bank for International Cooperation soutient l’internationalisation des entreprises grâce à des prêts export et en soutien aux Investissements Directs Etrangers (160 Milliards € d’en-cours), la Development Bank of Japan soutient les projets d’infrastructures de biens publics.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les entités non-bancaires (« Non Banks »)</strong> regroupent les établissements de prêts enregistrés auprès de la Japan Financial Services Association : sociétés de financement de la consommation, sociétés de carte de crédit et sociétés spécialisées dans le financement des TPE-profession libérale. Leurs encours de prêts sont évalués à 1,2% des encours totaux de prêts du pays.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="text-decoration: underline;">5) Changements de stratégies depuis les Abenomics : diversification des actifs et internationalisation</span></strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le comportement d’épargne des ménages japonais se caractérise par une intolérance au risque et la préférence à la liquidité bancaire, d’où l’accumulation de dépôt auprès des banques. L’introduction récente du NISA (équivalent PEA) n’a pas bouleversé les habitudes des déposants. Les établissements financiers, noyés sous les dépôts et les JGB, ont modifié leur stratégie dans le sillage des Abenomics : vente massive de JGB à la Banque du Japon qui détient désormais 42% des JGB et diversification des placements vers les marchés souverains étrangers et les marchés actions. Le fonds de pension public a également diversifié son portefeuille.</p>
<p style="text-align: justify;">Par ailleurs, les Abenomics,<strong> en prônant l’ouverture à l’extérieur, </strong>ont suscité une internationalisation des entreprises japonaises, ce qui a permis aux grandes banques japonaises et étrangères de diversifier leurs revenus en finançant des projets internationaux des entreprises japonaises (financement de projets, cash management, financement export, crédits syndiqués). Les transactions de fusion-acquisition connaissent également un record sur 2018. On estime désormais la part du revenu des grandes banques japonaises liée aux opérations internationales à 40%.</p>
<p style="text-align: justify;">Les <strong>105 banques régionales</strong>, de taille plus petite et historiquement tournées vers le marché domestique, voient leur marché se réduire en lien avec le déclin démographique, particulièrement marqué en province. Elles tentent également de diversifier leurs engagements en prospectant de nouvelles provinces et en développant leur ouverture à l’international.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Au total, les encours transfrontaliers des banques japonaises ont bondi de 500 à 800 Mds USD au cours des 5 dernières années. </strong>Ce rythme de croissance pourrait toutefois diminuer compte tenu de la hausse des coûts de financement en dollar, liée à la hausse des taux aux Etats-Unis. </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="text-decoration: underline;">6) Enjeux et vulnérabilités : les banques régionales sont sous étroite surveillance</span></strong></p>
<p style="text-align: justify;"> <strong>Dans sa revue de stabilité financière d’octobre 2018, </strong>la Banque du Japon ne fait état d’aucun point d’attention significatif quant au bon fonctionnement du secteur et des marchés financiers. Dans un contexte où les conditions de financement des entreprises et les ménages sont qualifiées « d’accommodantes », le tableau de bord semestriel des risques du secteur financier ne déplore ni surchauffe ni rétrécissement de l’environnement financier. Le rapport de stabilité financière mentionne toutefois que les risques se sont accrus et souligne plusieurs fragilités au niveau des banques régionales et shinkins banks : une baisse régulière de leur rentabilité depuis 2012 (54 banques régionales affichent des pertes sur leur core business) ; une intensification de la concurrence en région, compte tenu de la baisse du marché directement liée au déclin démographique ; une forte exposition aux prêts immobiliers ; une faible part des revenus issus des commissions (10% du résultat brut d’exploitation) ; une stratégie de diversification des revenus qui pourrait être mal maîtrisée ; un manque d’ambition sur les gains attendus en termes d’efficacité administrative.</p>
<p style="text-align: justify;"> La FSA affiche 7 objectifs pour 2018 qui illustrent bien les enjeux actuels du système financier japonais : la mise en place d’une stratégie visant à accélérer la digitalisation des banques, à accueillir de nouveaux acteurs innovants ; la promotion d’instruments financiers et produits d’assurance compatibles avec les besoins d’une population vieillissante ; la revitalisation des marchés financiers grâce à une meilleure orientation de l’épargne vers l’investissement, le renforcement de l’intégrité et de la transparence du marché ; le renforcement de la stabilité financière grâce à une amélioration de la gouvernance et du contrôle interne au sein de banques régionales pour maîtriser le risque lié à leur stratégie de diversification ; l’amélioration de la confiance des déposants et leur protection ; la coopération internationale, tout particulièrement dans le cadre du G20.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<div class="focus" style="text-align: justify;">
<ol start="1">
<li><em>Le système financier japonais, en dépit de sa fragmentation, présente des similitudes avec le paysage français : présence de grandes banques d’importance systémique, d’établissements coopératifs ou mutualistes particuliers, rôle de la banque postale, poids des dépôts. </em></li>
<li>A<em> ce stade le système financier japonais est jugé résilient. Néanmoins, la Banque du Japon et la FSA expriment leurs inquiétudes sur la baisse de la rentabilité du secteur, dans un environnement de taux durablement bas au Japon. La diversification internationale des banques doit s’accompagner d’une bonne maîtrise des risques associés. La rationalisation des banques régionales et leur consolidation sont également à suivre. Le déclin démographique, la désertification des campagnes, le retard dans la digitalisation sont autant de menaces pour les banques régionales japonaises.</em></li>
</ol>
</div>
<p style="text-align: justify;"><strong><em> </em></strong></p>
<hr align="left" size="1" width="33%" />
<p style="text-align: justify;"> </p>
<div>
<div style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ftnref1"><span style="text-decoration: underline;">[1]</span></a> Hors autorités publiques centrales et locales, source Banque du Japon</p>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ftnref2"><span style="text-decoration: underline;">[2]</span></a> Taux de change moyen sur l’exercice 2018 : 130 yens pour un euro.</p>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ftnref3"><span style="text-decoration: underline;">[3]</span></a> Selon l’étude 2018 d’Allianz Global Wealth Report, le patrimoine financier moyen d’un japonais s’élève en 2017 à 112 470 € brut et 92 000 € net (versus 83 000€ et 59 000€ pour un français).</p>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ftnref4"><span style="text-decoration: underline;">[4]</span></a> Mitsubishi (MUFG), Sumitomo (SMBC), Mizuho, Mitsui Sumitomo Trust and Banking (MSTB), Resona.</p>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ftnref5"><span style="text-decoration: underline;">[5]</span></a> Coopératives à but non lucratif, avec un organe central Norinchukin devenu une institution financière privée en 1986.</p>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ftnref6"><span style="text-decoration: underline;">[6]</span></a> Cette situation pourra être amenée à évoluer avec le processus de privatisation en cours depuis 2007.</p>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ftnref7"><span style="text-decoration: underline;">[7]</span></a> Les sociétés privées d’assurance sont supervisées par la Financial Services Agency tandis que les assurances Kyosai obéissent à une législation spécifique.</p>
</div>
<div>
<p style="text-align: justify;"><a title="" href="#_ftnref8"><span style="text-decoration: underline;">[8]</span></a> Activités de courtage, de souscription, distribution et vente sur le marché</p>
</div>
</div>
<p> </p>
<div class="focus">
<p>Les informations présentées dans cet article sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon"><span style="color: #15c7d2;">SER de Tokyo</span></a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles et données sources.</p>
<p><span style="color: #15c7d2;"><a href="https://twitter.com/FRTreasuryJAPAN">Vous pouvez aussi vous abonner à la lettre bimensuelle d'actualités économiques Japon Corée et suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a>.</span></p>
</div>
<p> </p>
</div>48b4d13d-427c-4619-b796-a1430dcdec29KWAP, fonds de pension malaisienCréé en 2007 en substitut du Pensions Fund Trust, Kumpulan Wang Persaraan (KWAP) est un fonds de pension destiné à financer la retraite des employés du secteur public civil en Malaisie (1,6 millions de personnes, près de 775 000 pensionnés). En application du Retirement Fund Act 2007(Act 662), il remplit trois missions : (i) collecter les contributions des employés du gouvernement fédéral, des institutions statutaires, des collectivités locales et agences publiques ; (ii) gérer l’épargne ainsi collectée à travers des investissements en actions, titres de dette, instruments monétaires et autres actifs ; et (iii) verser une pension aux cotisants retraités. KWAP est le 2ème fonds de pension malaisien derrière l’Employees Provident Fund (EPF) et le 4ème fonds d’investissement du pays par la taille. Fin 2017, KWAP gérait un portefeuille d’actifs évalué à 140,8 Md MYR soit environ 29,1 Md €[1]. A l’avenir, le fonds projette d’investir davantage en Europe, préférentiellement en Allemagne 2018-08-24T00:00:00+02:00<p><em><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/48b4d13d-427c-4619-b796-a1430dcdec29/images/d6b71463-68cd-4287-a0c3-1b922ab11a80" alt="KWAP logo" width="281" height="107" /></em></p>
<p style="text-align: justify;"><em>Créé en 2007 en substitut du Pensions Fund Trust, Kumpulan Wang Persaraan (KWAP) est un fonds de pension destiné à financer la retraite des employés du secteur public civil en Malaisie (1,6 millions de personnes, près de 775 000 pensionnés). En application du Retirement Fund Act 2007(Act 662), il remplit trois missions : (i) collecter les contributions des employés du gouvernement fédéral, des institutions statutaires, des collectivités locales et agences publiques ; (ii) gérer l’épargne ainsi collectée à travers des investissements en actions, titres de dette, instruments monétaires et autres actifs ; et (iii) verser une pension aux cotisants retraités. KWAP est le 2<sup>ème</sup> fonds de pension malaisien derrière l’Employees Provident Fund (EPF) et le 4<sup>ème</sup> fonds d’investissement du pays par la taille. Fin 2017, KWAP gérait un portefeuille d’actifs évalué à 140,8 Md MYR soit environ 29,1 Md €<a title=""><span style="text-decoration: underline;">[1]</span></a>. A l’avenir, le fonds projette d’investir davantage en Europe, préférentiellement en Allemagne et en France, dans l’immobilier de bureaux ainsi que dans d’autres investissements « alternatifs » comme les énergies renouvelables.</em></p>
<div><br clear="all" /><hr align="left" size="1" width="33%" />
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<p><a title=""><span style="text-decoration: underline;">[1]</span></a> Taux de chancellerie au 31/12/2017 : 1 MYR = 0,207 €.</p>
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</div>da49f4cf-da95-4057-b131-9ebcd4490217LTAT, fonds de pension des forces armées malaisiennesCréé en août 1972, Lembaga Tabung Angkatan Tentera (LTAT) est un fonds de pension destiné à fournir une retraite aux membres des forces armées malaisiennes. Opérant sous le régime du Tabung Angkatan Tentera Act 1973 (Act 101), il remplit deux missions principales : (i) collecter et gérer les cotisations obligatoires des militaires du rang, et permettre aux officiers et réservistes de bénéficier s’ils le souhaitent d’un plan d’épargne-retraite ; et (ii) accompagner les militaires retraités dans leur reconversion professionnelle. Avec un portefeuille d’actifs d’une valeur de 10 Md MYR (2,1 Md €[1]) au 31 décembre 2017, LTAT est le plus petit des GLIC (Government-Linked Investment Companies) [2], mais demeure un acteur clef de l’économie malaisienne du fait de ses participations significatives dans les principaux secteurs économiques du pays (plantations, services financiers, produits pétroliers et gaziers, immobilier, télécommunications etc.).[1] Taux de chancellerie au 31/12/2017 2018-08-15T00:00:00+02:00<p><em><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/da49f4cf-da95-4057-b131-9ebcd4490217/images/883b48be-74e4-42ce-a47a-7990b8bdd545" alt="LTAT logo" width="153" height="177" /></em></p>
<p style="text-align: justify;"><em>Créé en août 1972, Lembaga Tabung Angkatan Tentera (LTAT) est un fonds de pension destiné à fournir une retraite aux membres des forces armées malaisiennes. Opérant sous le régime du Tabung Angkatan Tentera Act 1973 (Act 101), il remplit deux missions principales : (i) collecter et gérer les cotisations obligatoires des militaires du rang, et permettre aux officiers et réservistes de bénéficier s’ils le souhaitent d’un plan d’épargne-retraite ; et (ii) accompagner les militaires retraités dans leur reconversion professionnelle. Avec un portefeuille d’actifs d’une valeur de 10 Md MYR (2,1 Md €</em><a title=""><span style="text-decoration: underline;"><em>[1]</em></span></a><em>) au 31 décembre 2017, LTAT est le plus petit des GLIC (Government-Linked Investment Companies) </em><a title=""><span style="text-decoration: underline;"><em>[2]</em></span></a><em>, mais demeure un acteur clef de l’économie malaisienne du fait de ses participations significatives dans les principaux secteurs économiques du pays (plantations, services financiers, produits pétroliers et gaziers, immobilier, télécommunications etc.).</em></p>
<div><br clear="all" /><hr align="left" size="1" width="33%" />
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<p><a title=""><span style="text-decoration: underline;">[1]</span></a> Taux de chancellerie au 31/12/2017 : 1 MYR = 0,207 €.</p>
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<p><a title=""><span style="text-decoration: underline;">[2]</span></a> Les « Government-Linked Investment Companies » sont les sociétés d’investissement dépendant du gouvernement malaisien. Elles sont au nombre de sept : Ministry of Finance Incorporated (MoF Inc.), Khazanah, Permodalan Nasional Berhad (PNB), Employees Provident Fund (EPF), Kumpulan Wang Persaraan (KWAP), Lembaga Tabung Haji (TH) et Lembaga Tabung Angkatan Tentera (LTAT).</p>
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</div>88d57aeb-f5a8-4408-8503-7088e307484fL'Employees Provident Fund (EPF), fonds de retraite malaisienCréé en 1951 et réformé en 1991 par l’EPF Act 1991, l’Employees Provident Fund (EPF), Kumpulan Wang Simpanan Pekerja (KWSP) en Bahasa Malaysia, a pour objet d’assurer une retraite aux employés du secteur privé d’une part et aux employés du secteur public non éligibles au plan de retraite gouvernemental d’autre part. L’EPF est l’un des trois systèmes de retraite par capitalisation développés en Malaisie, avec le Public Sector Pension Scheme (KWAP), qui concerne les employés du secteur public, et le Armed Forces Fund (LTAT), dédié aux membres des forces armées. Avec plus de 814,4 Md MYR (168,6 Md €[1]) d’actifs au premier trimestre 2018, l’EPF est le 1er fonds de Malaisie et le 15ème fonds de pension au monde en termes de volume d’actifs[2].[1] Taux de change de chancellerie au 31/12/2017 : 1 MYR = 0,207 €.[2] Willis Towers Watson 300 top pension funds ranking au 31 décembre 2016.2018-06-28T00:00:00+02:00<p><em><em><em><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/88d57aeb-f5a8-4408-8503-7088e307484f/images/f312a289-b4ea-41f4-a5a7-4d57e0ceb4c4" alt="EPF logo" /></em></em></em></p>
<p style="text-align: justify;"><em><em><em>Créé en 1951 et réformé en 1991 par l’EPF Act 1991, l’Employees Provident Fund (EPF), Kumpulan Wang Simpanan Pekerja (KWSP) en Bahasa Malaysia, a pour objet d’assurer une retraite aux employés du secteur privé d’une part et aux employés du secteur public non éligibles au plan de retraite gouvernemental d’autre part. L’EPF est l’un des trois systèmes de retraite par capitalisation développés en Malaisie, avec le Public Sector Pension Scheme (KWAP), qui concerne les employés du secteur public, et le Armed Forces Fund (LTAT), dédié aux membres des forces armées. Avec plus de 814,4 Md MYR (168,6 Md €<a title=""><strong><span style="text-decoration: underline;">[1]</span></strong></a>) d’actifs au premier trimestre 2018, l’EPF est le 1<sup>er</sup> fonds de Malaisie et le 15<sup>ème</sup> fonds de pension au monde en termes de volume d’actifs<a title=""><strong><span style="text-decoration: underline;">[2]</span></strong></a>.</em></em></em></p>
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<p><a title=""><sup><span style="text-decoration: underline;">[1]</span></sup></a> Taux de change de chancellerie au 31/12/2017 : 1 MYR = 0,207 €.</p>
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<p><a title=""><sup><span style="text-decoration: underline;">[2]</span></sup></a> Willis Towers Watson 300 top pension funds ranking au 31 décembre 2016.</p>
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</div>69ab1ea9-0ff5-43eb-987e-2d188fd40d53EPF : taux de distribution de 6,9% en 2017 pour l’épargne classique et de 6,4% pour l’épargne islamique L'Employees Provident Fund (EPF), le fonds de pension malaisien des employés du secteur privé, a annoncé que son taux de distribution en 2017 était supérieur à ses objectifs de 2% au-dessus de l'inflation (de 3,7% en 2017).Ce taux de distribution est de 6,9% pour l’épargne conventionnelle, soit le plus haut niveau en 20 ans, tandis que celui de l’épargne islamique s'établissait à un niveau légèrement plus bas à 6,4%.Au 31 décembre 2017, l’épargne totale gérée pour les 14 millions d’adhérents au système EPF s’élevait à 768,51 Md MYR (179 Md$), dont 700,75 Md MYR (163 Md$) au titre de l’épargne conventionnelle et 67,76 Md MYR (16 Md$) sous l’épargne islamique.Pour fin 2018, EPF envisage de porter à 32% le niveau d'exposition de son portefeuille d'investissements à l'étranger contre 28% actuellement. (Au 29/12/2017, 1 USD = 4,062 MYR)2018-02-22T00:00:00+01:00<p> </p>
<p style="text-align: justify;">L'Employees Provident Fund (EPF), le fonds de pension malaisien des employés du secteur privé, a annoncé que son taux de distribution en 2017 était supérieur à ses objectifs de 2% au-dessus de l'inflation (de 3,7% en 2017).</p>
<p style="text-align: justify;">Ce taux de distribution est de 6,9% pour l’épargne conventionnelle, soit le plus haut niveau en 20 ans, tandis que celui de l’épargne islamique s'établissait à un niveau légèrement plus bas à 6,4%.</p>
<p style="text-align: justify;">Au 31 décembre 2017, l’épargne totale gérée pour les 14 millions d’adhérents au système EPF s’élevait à 768,51 Md MYR (179 Md$), dont 700,75 Md MYR (163 Md$) au titre de l’épargne conventionnelle et 67,76 Md MYR (16 Md$) sous l’épargne islamique.</p>
<p style="text-align: justify;">Pour fin 2018, EPF envisage de porter à 32% le niveau d'exposition de son portefeuille d'investissements à l'étranger contre 28% actuellement. </p>
<p style="text-align: justify;"><em>(Au 29/12/2017, 1 USD = 4,062 MYR)</em></p>