Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - Finance-ClimatFlux de publication de la direction générale du Trésor - Finance-ClimatFluxArticlesTag-Finance-ClimatCopyright 20242023-09-21T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr2d70fcc3-a0e7-42e5-a86a-391524dc16c4Contribution française au Fonds Vert pour le ClimatLa France s’engage à contribuer pour 1,61 milliard d’euros à la deuxième reconstitution du Fonds Vert pour le Climat, pour financer son activité sur la période 2024-2027.2023-09-21T00:00:00+02:00<p><strong>Ce Fonds, bras armé financier de l’Accord de Paris de 2015, est aujourd’hui l’un des principaux instruments de la solidarité internationale en matière de lutte contre le réchauffement climatique.</strong></p>
<p>Il a été lancé lors de la conférence des parties à la Convention climat de Copenhague, en 2009, avec pour objectif principal l’accompagnement des économies en développement vers une transition bas-carbone et une adaptation aux conséquences du changement climatique, en particulier des pays les plus vulnérables.</p>
<p><br /><strong>La première reconstitution du Fonds Vert pour le Climat s’était tenue à Paris en 2019, la deuxième aura lieu cette année à Bonn, en Allemagne, le 5 octobre prochain.</strong></p>
<p><strong>Cette deuxième reconstitution du Fonds se veut ambitieuse, après avoir rassemblé 8,3 milliards de dollars lors de sa constitution initiale (cycle 2015-2019) puis 9,9 milliards de dollars en 2019 (cycle 2020-2023).</strong></p>
<p>L’essentiel des contributions provient des pays développés, dans la logique de redistribution Nord-Sud consacrée par la Convention de Rio en 1992.</p>
<p>La France avait contribué à hauteur de 775 millions d’euros pour la constitution initiale et de 1,55 milliard d’euros pour la première reconstitution. Ce nouvel engagement de 1,61 milliard constitue ainsi une augmentation de 4% de la contribution française par rapport au cycle précédent.</p>
<p><br /><strong>A ce jour, le Fonds Vert pour le Climat a engagé 12,8 milliards de dollars – dont la moitié dédiée à l’adaptation – pour soutenir 228 projets dans les pays en développement. </strong></p>
<p><strong>Le montant total représenté par ces projets atteint 48,3 milliards de dollars en tenant compte des co-financements publics et privés.</strong></p>
<p>Ces projets devraient permettre, tout au long de leur cycle de vie, d’éviter l’émission de 2,9 milliards de tonnes d’équivalent CO2 et d’améliorer l’adaptation au changement climatique d’un milliard de personnes.</p>
<p>La France défend au sein du Fonds un soutien accru aux pays les plus vulnérables, un développement des activités d’adaptation etune meilleure participation des acteurs locaux – institutions, entreprises et société civile - aux projets.</p>
<p>Elle soutient également l’élargissement de la base des donateurs à un plus grands nombre de pays, notamment les grands émetteurs de gaz à effet de serre qui ne sont pas tous classés parmi les pays développés.</p>
<p><br /><strong>En décembre 2020, le président de la République avait annoncé un relèvement de l’engagement financier de la France pour le climat dans les pays en développement</strong>, le portant à 6 milliards d’euros par an pour les années 2021 à 2025, dont un tiers dédié à l’adaptation.</p>
<p>La finance climat internationale mobilisée par la France a donc fortement augmenté dès 2021, pour atteindre 6,1 milliards d’euros, dont 2,2 milliards d’euros en faveur de l’adaptation, cette tendance est appelée à se poursuivre.</p>
<p>En 2022, la France atteindra le montant exceptionnel de 7,6 milliards € de finance climat dont 2,6 milliards de finance adaptation.</p>
<p>Avec ces montants, la France est régulièrement considérée comme un des rares pays développés à contribuer à sa « juste part » à la finance climat Nord/Sud, c’est aussi une démonstration de l’engagement de la France en faveur du Pacte de Paris pour les peuples et la planète tel qu’agréé lors du Sommet pour un Nouveau Pacte Financier Mondial de juin dernier.</p>
<p><br />Liens utiles :</p>
<p><a title="Article - Conférence de reconstitution des ressources du Fonds vert pour le climat" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/10/22/conference-de-reconstitution-des-ressources-du-fonds-vert-pour-le-climat" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Conférence de reconstitution des ressources du Fonds vert pour le climat - octobre 2019</a></p>
<p><a title="La France prend pour la première fois la co-présidence du Fonds vert pour le climat" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2021/04/06/la-france-prend-pour-la-premiere-fois-la-co-presidence-du-fonds-vert-pour-le-climat">La France prend pour la première fois la co-présidence du Fonds vert pour le climat - avril 2021</a></p>
<p><a title="20/09/2023 - Contribution française au Fonds Vert pour le Climat" href="https://presse.economie.gouv.fr/20092023-contribution-francaise-au-fonds-vert-pour-le-climat/">Communiqué de presse : Contribution française au Fonds Vert pour le Climat - septembre 2023</a></p>
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<p> </p>e49d395e-4ecd-45e0-91f4-ae3f6c3f7903La France se mobilise pour soutenir la 8ème reconstitution du Fonds pour l’Environnement Mondial avec une contribution record de 360 millions de dollarsLe Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) est l’un des mécanismes financiers de l’Accord de Paris et couvre 5 conventions internationales : la Convention sur la diversité biologique (CBD), la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD), la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants (POPs) et la Convention de Minamata sur le mercure. 2022-04-14T00:00:00+02:00<center>
<p><img class="marge" title="Alain Beauvillard-Alipour et Stéphanie Bouziges-Eschmann." src="/Articles/e49d395e-4ecd-45e0-91f4-ae3f6c3f7903/images/b0b295b2-a54c-490b-8f32-d789d08fe33e" alt="Alain Beauvillard-Alipour et Stéphanie Bouziges-Eschmann." width="632" height="463" /></p>
<p><em>Alain Beauvillard-Alipour, chef de bureau Financements multilatéraux pour le développement et le climat à la DG Trésor<br />et Stéphanie Bouziges-Eschmann,</em> <em>secrétaire générale du Fonds français pour l’environnement mondial.</em></p>
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<p>La 8<sup>ème</sup> reconstitution des ressources du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) s’est conclue le 8 avril 2022 par un accord de l’ensemble des contributeurs pour un montant total de <strong>5,25 milliards de dollars de ressources mobilisées pour les quatre prochaines années</strong>. Cette enveloppe financière représente un record historique pour le FEM, qui avait réuni <strong>4,1 milliards de dollars</strong> lors de la précédente reconstitution de ses ressources, en 2018.</p>
<p>Contributrice historique depuis plus de 30 ans, <strong>la France a pris sa part pleine et entière dans cet effort </strong>de la communauté internationale, en apportant une <strong>contribution record de 360 millions</strong> <strong>de dollars</strong>, en hausse de près de 40% en euros par rapport à sa contribution à la précédente reconstitution.</p>
<p>Les ressources mobilisées permettront à <strong>financer des projets en faveur du climat et de l’environnement </strong>dans les pays en développement, et notamment les pays les moins avancées et dans les petits états insulaires en développement.</p>
<p>Cette nouvelle reconstitution des ressources confirme la place centrale du FEM <strong>comme</strong> <strong>principal acteur multilatéral pour le financement de la protection de la biodiversité</strong>. En effet, à partir de 2022, 36% des financements contribueront à la protection de la biodiversité et l’ensemble des financements devront atteindre 60% de co-bénéfices en faveur de la biodiversité d’ici 2026.</p>
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<h4>La finance climat et le financement de la protection de l’environnement</h4>
<p>La direction générale du Trésor est en charge du suivi des principaux fonds multilatéraux dédiés à l'environnement et à la lutte et l’adaptation au changement climatique. Elle représente la France dans les instances de gouvernance de ces enceintes, notamment au Fonds vert pour le climat et au Fonds pour l'environnement mondial. (FEM). Créé en 1991, le Fonds pour l’environnement mondial est l’un des instruments multilatéraux historiques de la préservation de l’environnement mondial. Servant de mécanisme financier à cinq grandes conventions internationales<a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/tresor-international/la-finance-climat-et-le-financement-de-la-protection-de-l-environnement#_ftn2" name="_ftnref2"></a>, le FEM agit dans des domaines variés tels que la protection de la biodiversité, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la protection des eaux internationales, les luttes contre la dégradation des sols et contre les polluants notamment liés aux produits chimiques et aux déchets.</p>
<p><strong>+ En savoir plus sur <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/tresor-international/la-finance-climat-et-le-financement-de-la-protection-de-l-environnement">la finance climat et le financement de la protection de l’environnement </a>>></strong></p>
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</section>e644af19-cc90-4778-a340-4086002d4251Brèves économiques d'IrlandeCet automne a été marqué par la COP26, qui s’est tenue à Glasgow du 31 octobre au 13 novembre 2021. Dans ce contexte, le Service Économique de Dublin propose une lecture originale et thématique de l’actualité irlandaise et des données traditionnellement suivies – des indicateurs conjoncturels aux finances publiques, en passant par les enjeux sur la finance climat et le reporting de durabilité des entreprises – ciblée sur l’environnement.2021-12-17T00:00:00+01:00<h2 style="color: #333333;">Sommaire</h2>
<h5 style="color: #333333; margin-top: 48px;">Macroéconomie, p. 3</h5>
<ol>
<li>Activité économique</li>
<li>Marché du travail</li>
<li>Inflation</li>
<li>Marché de l'immobilier </li>
<li>Consommation </li>
</ol>
<h5 style="color: #333333; margin-top: 48px;">Finances publiques, p. 6</h5>
<ol>
<li>Fiscalité environnementale </li>
<li>Financement de la transition écologique</li>
</ol>
<h5 style="color: #333333; margin-top: 48px;">Finance climat, p. 8</h5>
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<li>Lancement d'une feuille de route pour la finance durable</li>
<li>Produits financiers verts</li>
<li>Stratégie de la Banque Centrale d'Irlande</li>
</ol>
<h5 style="color: #333333; margin-top: 48px;">Entreprises, p. 10</h5>
<ol>
<li>Objectifs et stratégies de neutralité carbone</li>
<li>Reporting des informations extra-financières </li>
<li>Startups </li>
</ol>46f58ab3-49ef-47d0-91a8-e0b5ec819109La France prend pour la première fois la co-présidence du Fonds vert pour le climatLa France prend en 2021, en amont de la COP 26, la co-présidence du Fonds vert pour le climat. Instrument financier de l’Accord de Paris et principal fonds international de financement de la lutte contre les changements climatiques, le Fonds vert pour le climat présente à ce jour plus de 30 milliards de dollars d’engagements, dont 8,4 proviennent de ses ressources propres. Il doit désormais asseoir son positionnement stratégique et achever la mue de sa gouvernance. 2021-04-06T00:00:00+02:00<center>
<p><img class="marge" title="JC Donnellier GCF" src="/Articles/46f58ab3-49ef-47d0-91a8-e0b5ec819109/images/ce094117-258e-4107-9d83-2a1aa267a49a" alt="JC Donnellier GCF" width="753" height="516" /></p>
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<p>2021 est une année cruciale pour les questions de finance climat avec plusieurs échéances phares : COP26 et COP15 sur la biodiversité, notamment. Dans ce contexte, la France a pris pour cette année la co-présidence du Conseil du Fonds vert pour le climat, bras armé financier de l’Accord de Paris. Cette co-présidence, assurée par Jean-Christophe Donnellier, est exercée en partenariat avec le Mexique représentant de la circonscription des pays en développement.</p>
<p>Inspecteur général de l'INSEE, Jean-Christophe Donnellier est, depuis septembre 2020, ministre conseiller pour les affaires économiques, inspecteur général de la direction générale du Trésor. Il a occupé, entre 2017 et 2020, le poste de chef du service économique régional du Trésor à Londres.</p>
<p>Directeur des relations internationales de la direction générale du Trésor, entre 2007 et 2009, puis ministre conseiller pour les affaires économiques et financières, chef du service économique régional au Etats-Unis, il a été ministre conseiller pour les affaires économiques de l'OCDE et délégué permanent de la France au Comité d'aide au développement (CAD) entre 2010 et 2014.</p>
<p><strong>La co-présidence française a pour objectifs d'améliorer la gouvernance du Fonds, d'assurer les acquis opérationnels et de réaffirmer la place du Fonds vert dans l’architecture de la finance climat internationale.</strong> Elle s’exerce en partenariat avec le Mexique et en contact étroit avec nos partenaires développés et en développement.</p>
<p>Le 28<sup>ème</sup> conseil du Fonds vert, qui s’est tenu du 16 au 19 mars 2021, a été le premier de la nouvelle co-présidence franco-mexicaine. Il a permis l’approbation de 15 nouveaux projets pour un montant d’engagement de 1,2 milliards de dollars (7,5 milliards de dollars avec co-financements).</p>
<p>Plusieurs des projets s’inscrivent en soutien d’initiatives majeures pour lesquelles la France est mobilisée : Grande Muraille Verte et <em>Solar Risk Mitigation Initiative</em> issue des programmes de l’Alliance Solaire Internationale, par exemple. Par ailleurs, un projet porté par l’Agence française de développement dans l’Océan Indien a aussi été approuvé lors du conseil.</p>
<p>[Lire + : sur le site du Fonds vert pour le climat<a href="https://www.greenclimate.fund/news/twenty-eighth-green-climate-fund-board-meeting-approves-15-new-projects-usd-12-billion-climate" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em> Twenty-eighth Green Climate Fund Board meeting approves 15 new projects, USD 1.2 billion for climate action</em>]</a></p>
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<h3>Le Fonds vert : instrument majeur de la lutte contre les changements climatiques</h3>
<p>De par sa gouvernance, paritaire entre pays développés et en développement et sa large gamme d’instrument financier, le Fonds vert pour le climat est l’instrument majeur de la lutte contre les changements climatiques avec des capacités d’engagements importantes, de l’ordre de 2,4 milliards de dollars par an sur la période 2020-2023.</p>
<p><strong>Le Fonds a financé jusqu’à aujourd’hui 173 projets pour un montant d’engagements de 8,4 milliards de dollars permettant de mobiliser 30,3 milliards de dollars de financements globaux et évitant ainsi 1,8 milliard de tonne de CO2.</strong></p>
<p>Le Fonds a pour spécificités de viser une allocation également répartie entre « adaptation » et « atténuation » et de cibler les pays les moins avancés, les petits Etats insulaires en développement et l’Afrique.</p>
<p><strong>La France, élément moteur du Fonds vert</strong></p>
<p>La France est un élément moteur du Fonds vert, ayant largement participé au succès de son lancement et de <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/10/22/conference-de-reconstitution-des-ressources-du-fonds-vert-pour-le-climat" target="_blank" rel="noopener noreferrer">sa reconstitution en 2019 au travers d’une forte contribution de 1548 millions d'euros et d’une mobilisation d’importance </a>pour pallier notamment au retrait partiel des Etats-Unis.</p>
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<p> </p>d6033557-f684-4cf7-8682-05cf365b572fRetour sur la 5e édition du séminaire franco-japonais sur la finance verte du 19 févrierLe 19 février s’est tenue la 5e édition du webinaire franco-japonais sur la finance verte coorganisé par l’Ambassade de France et Amundi. 5 ans après les accords de Paris et en amont de la Cop-26, le webinaire intervient quelques mois après l’annonce par le Japon de l’objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050. Cette actualité a permis à l’évènement en ligne de rencontrer un fort succès avec 250 participants, majoritairement japonais. 2021-02-24T00:00:00+01:00<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="sans-marge" title="M. Phillipe Setton, Ambassadeur de France au Japon" src="/Articles/d6033557-f684-4cf7-8682-05cf365b572f/images/3261b8e2-e459-4634-8123-a7a49e39d450" alt="M. Phillipe Setton, Ambassadeur de France au Japon" width="462" height="221" /></p>
<p style="text-align: center;"><span style="text-align: center;">M. Phillipe Setton, Ambassadeur de France au Japon</span></p>
<table style="width: 916px;">
<tbody>
<tr style="height: 253px;">
<td style="width: 468px; height: 253px;"><img class="marge" title="intervenants" src="/Articles/d6033557-f684-4cf7-8682-05cf365b572f/images/68abedbb-4d28-4bb0-b628-8651c4b26555" alt="intervenants" width="356" height="199" /></td>
<td style="width: 447px; text-align: center; height: 253px;"><img class="marge" title="K. Triki C. Peridon" src="/Articles/d6033557-f684-4cf7-8682-05cf365b572f/images/755eec88-16e5-428b-a0fc-b9fd4ebd72a4" alt="K. Triki C. Peridon" width="219" height="237" /></td>
</tr>
<tr style="height: 101px;">
<td style="width: 468px; height: 101px;">
<p>haut (gauche à droite): K. Triki (SER Tokyo), T. Yahagi (METI -Japon), S. Cieniewski (Ministère des finances - France)</p>
<p>Bas (gauche à droite):F. Haas (Banque de France), Y. Iwanaga (Amundi), T. Arima (Global Compact Network Japan)</p>
</td>
<td style="width: 447px; text-align: center; height: 101px;">K. Triki (Conseiller financier, SER Tokyo) et C. Peridon (cheffe du SER Tokyo)</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<p style="text-align: justify;">Le 19 février s’est tenue la 5<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">e</span> édition du webinaire franco-japonais sur la finance verte coorganisé par l’Ambassade de France et Amundi.<strong> Cinq ans après les accords de Paris et en amont de la Cop-26, le webinaire est intervenu quelques mois après l’annonce par le Japon de l’objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050.</strong> Cette actualité a permis à l’évènement en ligne de rencontrer un fort succès avec 250 participants, majoritairement japonais.</p>
<p style="text-align: justify;">Les propos introductifs de <strong>l’Ambassadeur de France, M. Philippe Setton</strong>, ont rappelé que la transition vers une société bas-carbone ne pouvait être envisageable <strong>sans la pleine mobilisation des acteurs économiques et financiers</strong> autour de la question du financement de la transition. <strong>Il a souligné l’excellence de la collaboration franco-japonaise dans le domaine et appelé à poursuivre les échanges tant bilatéraux que multilatéraux.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;">Le webinaire s’est poursuivi avec les présentations de <strong>MM. T. Yahagi (METI), S. Cieniewski (Direction Générale du Trésor), F. Haas (Banque de France), JJ Barbéris et Y. Iwanaga (Amundi) et M. Arima (Global Compact Network Japan)</strong>.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Ces présentations ont permis de montrer une réelle convergence d’intérêts entre les acteurs publics</strong> à la recherche de financements pour la transition vers une économie bas-carbone <strong>et le secteur privé</strong> qui voit dans la bonne performance des investissements responsablespendant la crise de COVID-19 une réponse possible à sa recherche de rendement.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>En l’absence de règles harmonisées, le webinaire a appelé à accroitre la transparence des données</strong> en multipliant les initiatives comme la taxonomie européenne – cadre définissant les activités vertes ou durables - ou le groupe d’experts sur la finance durable mis en place par le superviseur japonais (Financial Stability Authority).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les présentations ont également souligné le besoin d’accroitre l’alignement entre les stratégies individuelles des entreprises et les stratégies globales de transition vers une économie bas carbone. </strong>Des initiatives comme l’observatoire de la finance durable mis en place par la place de Paris sont apparues comme un pas dans la bonne direction. Cet observatoire doit assurer que les politiques mises en œuvre par les institutions financières sont cohérentes avec l’objectif de sortie du financement du charbon décidé en 2019 par la place financière de Paris.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;">Les remarques conclusives de <strong>C. Peridon, Ministre Conseiller pour les affaires économiques et cheffe du SER de Tokyo,</strong> ont été l’occasion d’attirer l’attention de l’auditoire sur quelques évènements de l’agenda 2021 liés à la transition bas carbone :</p>
<p style="text-align: justify;">- <strong>Evènements Paris-Europlace : International Financial Forum (29 juin) ; Paris Infraweek (coorganisé avec le Ministère des finances) et le Climate Finance Day (Octobre 2021) </strong>;</p>
<p style="text-align: justify;">- Evènement coorganisé par la Chambre de Commerce et le Nikkei : <strong>Business Summit</strong> (9 novembre 2021) ;</p>
<p style="text-align: justify;">- Evènements organisés par l’ambassade : Hydrogène vert, efficacité énergétique, construction en bois, outils d’évaluation pour les entreprises en vue de la transition bas carbone.</p>d028cca5-5020-42f1-9735-5b13cedd4c62Zoom sur la finance durable en RussiePublications des Services économiques2020-12-29T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><em>Malgré l’existence d’enjeux climatiques et environnementaux très importants et une prise en compte croissante des problématiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) par le monde financier et l’industrie, le développement de la finance durable en Russie reste modeste, au vu notamment de l’étroitesse du marché des instruments financiers verts. Cependant le cadre institutionnel est en cours de structuration. La coopération franco-russe en matière de finance durable est un axe de travail complémentaire à la volonté de renforcer les partenariats en matière d’économie verte. Les échanges dans le cadre du CEFIC (Conseil économique, financier, industriel et commercial) se sont poursuivis en 2020 et ont débouché sur l’établissement d’une feuille de route commune.</em></p>
<blockquote>
<p><strong>D’importants besoins de financement associés aux défis posés par les risques climatiques et environnementaux en Russie</strong></p>
</blockquote>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong>La Fédération de Russie est l’un des tous premiers producteurs mondiaux de combustibles fossiles, qui constituent 89% de son mix énergétique</strong>. La dépendance de la Russie à l’égard de ses ressources en carburants fossiles rend son économie vulnérable à la concurrence internationale, davantage investie dans les programmes contre les changements climatiques. Révélatrice à cet égard est l’attention croissante des milieux d’affaires russes vis-à-vis du projet de l’Union européenne visant à mettre en place un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Au plan du commerce international, la Russie est un important exportateur de CO<sub>2</sub> ce qui la rend vulnérable aux mécanismes d’ajustement carbone aux frontières que pourraient mettre en place ses partenaires commerciaux et notamment l’Union européenne.</strong> Selon une étude de la Banque de France<a title="" href="#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a>, la Russie serait le 4<sup>ème</sup> exportateur mondial de CO<sub>2</sub>, avec 5% des émissions contenues dans les exports mondiaux, derrière la Chine (24%), les Etats-Unis (7%) et l’Inde (5%)<a title="" href="#_ftn2" name="_ftnref2">[2]</a>. Le poids de la Russie est très nettement supérieur si l’on utilise une métrique relative : la Russie est le troisième émetteur mondial du point de vue du ratio tonnes de CO<sub>2</sub> émises sur valeur des exportations en USD (derrière l’Afrique du Sud et le Kazakhstan mais devant la Chine et l’Inde) ; du point de vue du ratio tonnes de CO<sub>2</sub> émises via les exportations/population, la Russie se classe 2<sup>ème</sup>, derrière l’Allemagne. L’étude précitée montre que les émissions de CO<sub>2 </sub>de la Russie seraient significativement réduites si le pays adaptait son appareil productif pour le mettre au niveau du niveau d’efficacité moyen mondial.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Dans le cadre du plan pluriannuel d’investissement associant public et privé (les « projets nationaux»), une enveloppe de 4 117 Md RUB (circa 45 Mds EUR) sur la période 2019-2024 est consacrée à l’écologie<a title="" href="#_ftn3" name="_ftnref3">[3]</a>. </strong>Les objectifs initiaux de ce projet étaient de mettre fin aux décharges illégales, de développer le recyclage (atteindre un taux de 60% pour les déchets urbains), de baisser de 20% la pollution urbaine, de rendre l’industrie du bois plus durable en replantant 100% des arbres coupés et de restaurer les écosystèmes du Lac Baikal et de la Volga. Il est prévu que ce projet national soit financé à hauteur de 80% par des fonds privés, ce qui constitue un besoin de l’ordre de 37 Mds EUR.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Le système financier russe est particulièrement exposé aux risques climatiques et environnementaux</strong>. Reflet de la spécialisation industrielle du pays, la structure du secteur financier russe est surpondérée en actifs fortement émetteurs. Cette exposition aux secteurs intensifs en carbone fait peser sur le secteur financier russe d’importants risques physiques et de transition.<strong> </strong></li>
</ul>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>A ce stade, la finance durable demeure peu développée en Russie mais le cadre institutionnel est en voie de structuration</strong></p>
</blockquote>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong>Une partie de l’industrie russe fait l’effort de s’adapter aux standards ESG</strong>. Des groupes ouverts sur l’international comme Gazprom, Lukoil, Tatneft, Novatek, PhosAgro ou Rusal accordent une attention croissante à leurs politiques environnementales et leur empreinte carbone, poussés par les investisseurs étrangers et le besoin de garder un accès aux marchés internationaux. Ces démarches sont purement volontaires en l’absence de jalons de court terme contraignants imposés par la puissance publique.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Le monde de la finance a lui aussi initié un mouvement de verdissement</strong>. La bourse de Moscou a lancé en avril 2019 deux indices boursiers de type ESG et a créé un compartiment obligataire « responsable » en novembre 2019. Les agences de notation locales publient des notes ESG et proposent des évaluations externes aux émetteurs d’obligations vertes. La Banque centrale de Russie a rejoint en décembre 2019 le <em>Central Bank and Supervisors Network on Greening the Financial System</em> (NGFS), dont la Banque de France assure le secrétariat. Dans la foulée de cette adhésion, la Banque de Russie a en mai 2020 publié un document consultatif qui vise à appréhender le degré de prise en compte, par le système financier, des risques climatiques et environnementaux.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Le marché russe des instruments financiers verts reste de taille modeste à ce jour</strong>. La part des obligations vertes dans le total du marché est inférieure à 0,5% (0,9% du marché des seules obligations d'entreprises). Le principal acteur du marché est RZD, la compagnie ferroviaire russe, qui a émis fin septembre 2020, pour 100 Mds RUB (1,1 Md EUR) d’obligations vertes pour l'achat de locomotives électriques. RZD a également émis deux euro-obligations vertes (500 M EUR en 2019 et 250 M CHF en 2020). De même, Rusal a émis en octobre 2019 un prêt syndiqué d’environ 1 Md USD (avec le concours notamment de Natixis et CACIB), dont le taux d’intérêt est indexé sur des indicateurs de performance environnementale.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Le développement de la finance durable en Russie devrait être favorisé par un dispositif institutionnel en cours de structuration.</strong> Le ministère du Développement économique est appelé à jouer le rôle de « coordinateur » au plan fédéral. La VEB (institution financière publique de développement) est en charge des aspects méthodologiques et a publié en 2020 un projet « d’orientation » sur les instruments verts incluant une taxonomie verte<a title="" href="#_ftn4" name="_ftnref4">[4]</a>. Dans le même temps, la Banque centrale de Russie a mis à jour au printemps 2020 son règlement en matière d’émissions de titres pour insérer des dispositions sur la finance durable. La VEB prévoie en outre de créer une entité à vocation spéciale (<em>special purpose vehicule</em>) permettant aux entreprises d’émettre des obligations vertes avec une garantie souveraine, si le projet est jugé stratégique du point de vue du projet national et respecte la méthodologie de la VEB.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;"><br clear="all" /><hr align="left" size="1" width="33%" />
<div id="ftn1">
<p><a title="" href="#_ftnref1" name="_ftn1">[1]</a> <a href="https://publications.banque-france.fr/les-emissions-de-co2-dans-le-commerce-international">https://publications.banque-france.fr/les-emissions-de-co2-dans-le-commerce-international</a></p>
</div>
<div id="ftn2">
<p><a title="" href="#_ftnref2" name="_ftn2">[2]</a> Des données de 2019 de BP confirment cette hiérarchie, avec des parts légèrement différentes : 28,8% pour la Chine, 14,5% pour les Etats-Unis, 7,3% pour l’Inde et 4,5% pour la Russie.</p>
</div>
<div id="ftn3">
<p><a title="" href="#_ftnref3" name="_ftn3">[3]</a> Le plan d’investissement est en cours de reconfiguration en raison des amendements apportés aux objectifs de développement national et au décalage de l’horizon de réalisation</p>
</div>
<div id="ftn4">
<p><a title="" href="#_ftnref4" name="_ftn4">[4]</a> <a href="https://veb.ru/en/sustainable-development/green-finance/">https://veb.ru/en/sustainable-development/green-finance/</a></p>
</div>
</div>881ca095-5d50-423d-92e1-64ade8281485Les Echos du Service économique n°45Actualités économiqes et financières au Danemark - Semaine du 11 novembre 20202020-11-16T00:00:00+01:00<p><span class="VIiyi"><span class="JLqJ4b ChMk0b" data-language-for-alternatives="fr" data-language-to-translate-into="en" data-phrase-index="0">Un nouvel outil d'évaluation de l'empreinte carbone du secteur financier, les plans de relance du Danemark, les bénéfices d'Ørsted multipliés par 8 ce trimestre ...</span></span></p>fa1d24f1-c7e0-487b-94fa-009fe5c4c487Bruno Le Maire et Olivia Grégoire encouragent la Place de Paris à redoubler d’efforts afin d’accélérer le développement d’une finance verteBruno Le Maire, ministre de l’économie, des finances et de la relance, et Olivia Grégoire, secrétaire d’état chargée de l'économie sociale, solidaire et responsable, sont intervenus au Climate Finance Day du 29 octobre 2020. 2020-11-16T00:00:00+01:00<p><strong>Plusieurs réalisations françaises ont été mises en avant à l'occasion du Climate Finance Day 2020 :<br /></strong></p>
<ul>
<li>La France est le premier pays au monde à réaliser une évaluation environnementale du budget de l’Etat à l’aune de six objectifs environnementaux. Il s’agit d’une étape importante dans l’amélioration de la lisibilité et de la transparence de l’information environnementale, afin d’éclairer le Parlement et les citoyens quant aux enjeux environnementaux de la dépense publique.</li>
<li>En 2021, la France créera un deuxième titre de dette adossé à des dépenses favorables à l’environnement. Le programme d’émissions de dette verte de la France manifeste la pérennité des engagements de l’État face à l’urgence des enjeux liés au climat, à la pollution et à la biodiversité.</li>
<li>Le Gouvernement a remis au Parlement, le 12 octobre,<a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2020/10/13/lancement-du-plan-climat-pour-les-financements-export-publics" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> sa stratégie climat pour les financements export publics.</a> Cette stratégie vise à accompagner les entreprises françaises, notamment celles aujourd'hui dépendantes de secteurs d’activité polluants, vers de nouveaux marchés à l’export. Il comporte trois volets : la mise en place d’une stratégie de sortie du financement des énergies fossiles à l’étranger ; le resserrement du soutien export visant les centrales de production d’électricité ; la mise en place d’un mécanisme de bonus climatique pour les projets durables.</li>
</ul>
<p><strong>La Place de Paris doit continuer de renforcer son ambition climatique, y compris en matière de sortie du charbon et des énergies non-conventionnelles. </strong></p>
<p>Les institutions financières se sont engagées le 2 juillet 2019 à publier des stratégies individuelles de sortie du charbon, une avancée indispensable dans un contexte où la combustion du charbon est la principale source de gaz à effet de serre dans le monde. Deux dispositifs ont été mises en place afin d’assurer le suivi de ces engagements : (i) l’AMF et de l’ACPR mènent des travaux d’évaluation des engagements sur le climat ; (ii) un Observatoire de Place dédié à la finance durable a été lancé à l’occasion du Climate Finance Day 2020 afin d’assurer un niveau élevé de transparence et de progresser sur des définitions et méthodologies communes.</p>
<p>Les travaux menés par les superviseurs ont montré des niveaux variables d’ambition et d’efforts. C’est pourquoi les Ministres ont demandé à la Place de renforcer son engagement, sur la base de critères détaillés et partagés par tous. Ces critères communs de désengagement financier doivent notamment comprendre :</p>
<ul>
<li>L’évaluation des plans de transition et des conditions associées ;</li>
<li>La couverture de la chaîne de valeur du charbon thermique ;</li>
<li>Un calendrier strictement aligné sur les objectifs d’atténuation ;</li>
<li>L’exclusion des projets de centrales et de mines.</li>
</ul>
<p>Les Ministres invitent également la Place de Paris à développer une stratégie de sortie du financement des activités pétrolières non-conventionnelles. Tout comme l’Etat le fait pour ses financements exports, la Place de Paris doit amorcer une réflexion pour arrêter de financer ces activités non-conventionnelles.</p>
<h3>[Vidéo] Revoir les interventions de Bruno Le Maire et d'Olivia Grégoire à l'occasion du Climate Finance Day 2020</h3>
<center><iframe src="https://www.youtube.com/embed/x8BE4XyQFLA?start=13572" width="560" height="315" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></center><center>Intervention de Bruno Le Maire - Climate Finance Day 2020</center><center></center>
<p> </p>
<center></center><center><iframe src="https://www.youtube.com/embed/x8BE4XyQFLA?start=1650" width="560" height="315" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></center><center>Intervention d'Olivia Grégoire - Climate Finance Day 2020</center><center></center><center></center><center></center><center></center>
<p> </p>
<div class="focus">
<p><strong>Qu’est-ce que le Climate Finance Day ? </strong></p>
<p>Le Climate Finance Day s’est pour la première fois tenu en 2015 dans le contexte de la COP 21, et constitue depuis l’événement annuel de la Place de Paris en matière de finance verte et durable. Sa sixième édition, organisée par Finance for Tomorrow, s’est tenu au Palais Brongniart le 29 octobre 2020, avec la participation de 180 invités sur place et plus de 1200 participants en ligne. A la lumière de la crise économique causée par la réponse des gouvernements à la pandémie de Covid-19, le thème de l’événement était le « financement de l’économie réelle européenne ». <br /><br />Le programme de la journée est disponible en ligne et inclut la possibilité de revoir les différentes interventions : <a href="https://www.climatefinanceday.com/program-2/">https://www.climatefinanceday.com/program-2/</a></p>
</div>
<p>Ressources :</p>
<p>Lire <a href="https://minefi.hosting.augure.com/Augure_Minefi/r/ContenuEnLigne/Download?id=BBDE6D5A-C76F-428C-B5AC-1A954857F8A6&filename=339%20-%20Climate%20Finance%20Day%20-%20Dossier%20de%20presse.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">le dossier de presse -Climate Finance Day 2020 >></a></p>
<p>Lire <a href="https://minefi.hosting.augure.com/Augure_Minefi/r/ContenuEnLigne/Download?id=E1D2F0C1-D76F-4061-8F50-7DEC3B98387E&filename=339%20-%20Au%20Climate%20Finance%20Day%202020%2C%20Bruno%20Le%20Maire%20et%20Olivia%20Gr%C3%A9goire%20encouragent%20la%20Place%20de%20Paris%20%C3%A0%20redoubler%20d%E2%80%99efforts%20afin%20d%E2%80%99acc%C3%A9l%C3%A9rer%20le%20d%C3%A9veloppement%20d%E2%80%99une%20finance%20verte.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">le communiqué de presse du 30 octobre 2020 >></a></p>40a92892-70ea-4c56-b044-f703d419571bActualités économiques d'Afrique de l'Ouest anglophone semaine 8 du 17 au 23 février 2020Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2020-02-21T00:00:00+01:00<blockquote>
<p>Faits saillants</p>
</blockquote>
<p>- <strong>Nigéria</strong> : La Banque mondiale annonce 6 nouveaux projets pour un financement total de 1,575 Md USD ; le FMI conclut sa mission de consultation au titre de l'article IV ; la NLNG signe un contrat d’approvisionnement de 10 ans avec le Portugais Galp ; Access Bank souhaite coter 15 Mds NGN d’obligations vertes à la Bourse du Luxembourg ;</p>
<p>- <strong>Ghana</strong> : Baisse du déficit commercial français avec le Ghana ; signature d’un protocole d’accord entre la <em>Ghana Revenue Authority</em> et les Pays-Bas.</p>4790c229-22c8-4cbb-8bf1-43752a1e48b1Conférence de reconstitution des ressources du Fonds vert pour le climatPrès de 4 ans après la signature de l’Accord de Paris, la France a hébergé au ministère de l’Économie et des Finances la première reconstitution du Fonds vert pour le climat les 24 et 25 octobre. Une trentaine de délégations étaient présentes à Paris pour annoncer leurs nouvelles contributions pour la période 2020-2023.2019-10-22T00:00:00+02:00<p>Le Ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, et la Directrice Générale du Trésor, Odile Renaud-Basso, sont intervenus en ouverture des deux journées de réunion. L'événement s'est clôturé par une conférence de presse le 25 octobre.</p>
<p style="text-align: center;"><strong>VIDÉO : Ouverture de la conférence de reconstitution du Fonds Vert par Bruno Le Maire - 25/10</strong></p>
<center><iframe id="playerFramed" title="Green Climate Fund / Ouverture du ministre" src="https://video.finances.gouv.fr/watch/player/player/pubkey/a4792633ef07d3f54ac8/id/9bbf09f6e1fd050d54ca9ed48d9ab9/viewcode/default?onload=PlayerLoaded" width="580" height="328" frameborder="0" scrolling="no" allowfullscreen="true"> Votre navigateur ne supporte pas les iframes. </iframe></center>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><strong>VIDÉO : Conférence de presse de reconstitution du Fonds Vert - 25/10</strong></p>
<center><iframe id="playerFramed" title="Conférence de Presse - " src="https://video.finances.gouv.fr/watch/player/player/pubkey/a4792633ef07d3f54ac8/id/16bff41d058bf96335a5900e5ab2e8/viewcode/default?onload=PlayerLoaded" width="580" height="328" frameborder="0" scrolling="no" allowfullscreen="true"> Votre navigateur ne supporte pas les iframes. </iframe></center>
<p> </p>
<p><strong>La France a annoncé sa contribution au Fonds vert, à hauteur d'1,5 milliard d’euros, lors du Sommet du G7 à Biarritz. En doublant sa contribution de 2014, la France s’engage à soutenir durablement cette institution qui lutte contre le changement climatique et accompagne la transition vers le bas-carbone des économies en développement.</strong> Avec la France, de nombreux pays, dont l’Allemagne, la Corée du Sud, le Danemark, la Norvège, le Royaume-Uni et la Suède, ont annoncé le doublement de leurs contributions initiales respectives.</p>
<p><strong>À ce jour, le Fonds vert a permis de financer 111 projets pour un montant de 5,2 milliards de dollars.</strong> Lancé lors de la conférence des parties à la Convention climat de Copenhague en 2009, il s’agit du principal instrument du mécanisme financier de la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Il est désormais l’instrument principal de mise en œuvre de l’Accord de Paris, en soutenant le changement de modèle économique des pays en développement vers moins d’émission de gaz à effet de serre et plus de résilience face au changement climatique.</p>
<p><em>En savoir plus :</em></p>
<ul>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/4790c229-22c8-4cbb-8bf1-43752a1e48b1/files/c221463b-c7f9-4b5b-98dc-8a06528400be" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Présentation du Fonds vert</a></li>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/4790c229-22c8-4cbb-8bf1-43752a1e48b1/files/b7615ed0-b7d1-4946-906e-2d8ece2fd7c2" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Agenda</a></li>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/4790c229-22c8-4cbb-8bf1-43752a1e48b1/files/6797e37f-ebbd-45bb-8cbc-9155a56e7474" target="_blank" rel="noopener noreferrer">GCF at a glance</a></li>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/4790c229-22c8-4cbb-8bf1-43752a1e48b1/files/124001e7-df5c-457c-8f53-c8f9bedc3192" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Communiqué de presse final</a></li>
</ul>
<p> </p>
<h3>[VIDÉO] GCF Replenishment - Raising Ambition. Empowering Action</h3>
<center><iframe src="https://www.dailymotion.com/embed/video/x7myaex" width="600" height="400" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></center>
<p> </p>0e2a04b1-9fd3-4e98-b499-e67dc2ce0d25Retour sur le sommet action climat Le 23 septembre 2019 s’est tenu à New York un sommet climat de haut niveau, organisé par le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, en amont de la 74e Assemblée générale des Nations Unies. Le Président de la République a participé au Sommet en présence de la ministre de la Transition Écologique et Solidaire, Elisabeth Borne, et du ministre de l’Économie et des Finances, Bruno le Maire. 2019-09-26T00:00:00+02:00<p>Le 23 septembre 2019 s’est tenu à New York un sommet climat de haut niveau, organisé par le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, en amont de la 74e Assemblée générale des Nations Unies. Avec la Jamaïque et le Qatar, la France coordonnait les travaux sur les initiatives relatives à la finance climat et à la tarification du carbone. Le Président de la République a participé à ce sommet en présence de la ministre de la Transition écologique et solidaire Elisabeth Borne et du ministre de l’Économie et des Finances Bruno le Maire.</p>
<p>Les enjeux financiers y ont fait l’objet de nombreuses annonces, destinées à renforcer la mobilisation à haut niveau en faveur de l’action climatique en vue des prochaines échéances internationales : la COP25, à Santiago du Chili, en décembre 2019, mais aussi la COP26 l’année suivante, au cours de laquelle les États devront s’engager à renforcer leurs engagements pour la lutte contre le changement climatique afin d’atteindre les objectifs de l’accord de Paris. </p>
<h2>Le sommet action climat a donné lieu à des annonces ambitieuses :</h2>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Les banques de développement, coordonnées par l’Agence française de développement au sein du Club IDFC (International Development Finance Club), se sont engagées collectivement à financer mille milliards de dollars pour le climat à horizon 2025, à accélérer les investissements dans les énergies renouvelables et la poursuite du retrait du charbon et à mettre en place un cadre opérationnel commun pour réussir l’alignement de tous leurs financements sur l’Accord de Paris ;</li>
<li>Les banques multilatérales de développement ont annoncé le rehaussement de leur cible globale de financement climat à horizon 2025, à 65 Mds$ par an dont 50 Mds$ pour les pays pauvres et intermédiaires, ainsi qu’une hausse des financements annuels en matière d’adaptation (18 Mds$ par an).</li>
<li>Plusieurs pays (notamment la Corée et la Suède) ont annoncé un doublement de leurs contributions au Fonds Vert pour le climat. Après les annonces similaires à la COP24 et au Sommet du G7 à Biarritz, dont les doublements des contributions française, allemande et britannique, le montant des ressources mobilisées pour la reconstitution du Fonds dépasse déjà 7 Md$, ce qui contribue à envoyer un signal positif en amont de la conférence finale de reconstitution, hébergée par la France le 24 et 25 octobre prochains, au ministère de l’Économie et des Finances.</li>
<li>Les plus grands fonds souverains du monde, qui gèrent 3 000 milliards de dollars, se sont réunis à l’initiative de la France au sein d’une coalition où ils s’engagent à intégrer le changement climatique dans la gestion de leurs portefeuilles. Ils ont depuis été rejoints cet été par des gestionnaires d’actifs qui gèrent tous ensemble 12 000 milliards de dollars.</li>
<li>Des investisseurs institutionnels représentant 24 000 milliards de dollars d’investissements, s’engagent dans le cadre de la <em>UN convened net zero Asset Owner Alliance</em> à faire évoluer leurs portefeuilles pour atteindre une cible de zéro émission nette de gaz à effet de serre d’ici 2050 avec une méthodologie commune et une gouvernance rigoureuse.</li>
<li>Lors d’une réunion à haut niveau consacrée à l’Amazonie et rassemblant plusieurs chefs d’États, dont Sebastiàn Piñera (Chili) et Ivàn Duque (Colombie), le Président de la République a réaffirmé son engagement envers la protection des forêts et a annoncé de nouveaux soutiens financiers aux initiatives déjà existantes (fonds ProGreen de la Banque Mondiale, Natural Capital Lab de la Banque Interaméricaine de Développement). Rendez-vous a été pris pour la COP25, où des projets de lutte contre la déforestation seront annoncés.</li>
</ul>
<blockquote>
<p>Un rapport de l’OCDE, publié en amont du sommet, a permis de réaliser un point d’étape sur les flux publics et privés de finance climat des pays développés vers les pays en développement : ils représentaient 71,2 milliards de dollars en 2017 (ce sont les chiffres consolidés les plus récents), trois ans avant l'objectif de 2020 (100 milliards).</p>
</blockquote>
<p><a title="74th General Assembly - Debate & Summits" href="https://www.flickr.com/photos/un_photo/albums/72157710886781793" data-flickr-embed="true"><img src="https://live.staticflickr.com/65535/48751005936_26cd29b88c_z.jpg" alt="74th General Assembly - Debate & Summits" width="640" height="427" /></a></p>
<p><em>Galerie photo de la 74ème Assemblée</em></p>
<p>Par ailleurs, à la suite des discussions autour du projet de loi relatif à l’énergie et au climat au début de l’été et des engagements pris par le Gouvernement à cette occasion, et conformément à l’ambition d’accélérer la sortie du charbon, le prochain projet de loi de finances prévoit l’interdiction, pour l’État, d’octroyer des garanties publiques à des projets ayant pour objet la recherche, l’extraction et la production de charbon. De tels projets ne pourront plus recevoir les aides à l’export attribuées par Bpifrance pour le compte de l’État. </p>
<p>Cet article constitue la première étape d’un plan plus large visant à traduire l’engagement pris par le Président de la République de s’abstenir de tout financement d’installations augmentant les émissions de CO2 à l’étranger. Le rapport au parlement prévu par la loi énergie-climat qui doit proposer des pistes de modulation des garanties aux exports à des fins de production d’énergie à base de ressources fossiles en fonction de leur impact environnemental fournira une base de discussion avec le Parlement pour enrichir cet article. </p>
<p><iframe src="https://www.youtube.com/embed/LcwPISvQbaA" width="650" height="366" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
<p> </p>
<p>Crédits photo : UN Photo/Manuel Elias</p>2049c9db-3d4f-433b-86b0-66fd72319e83Regulation, needs and risks in Green finance - The French experience: lessons learnt and common challenges aheadClimate action requires a wide range of solutions. Finance has its full role to play. In the context of the first London Climate Action Week, Jean-Pierre Jouyet, Ambassador of France to the UK, is delighted to host a morning session on green finance to reflect on the current trend and to share France’s experiences. This event will be the occasion to learn more and engage with high-level institutional stakeholders, investors, financial institutions and non-governmental organizations.2019-06-12T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><em>France was the first country to issue a sovereign green bond in January 2017. France demonstrated political and private-sector commitment to ensuring a sustainable transition to carbon neutrality by 2050. The involvement of the financial sector in tackling climate risks is key to reaching this target. France has shown its leadership in promoting green finance products both to investors and companies. There is still room for improvement and ambitious measures. <br /></em></p>
<p>Introduction by <strong>Jean-Pierre Jouyet, French Ambassador</strong></p>
<p>Keynote speech by <strong>Anthony Requin, Director-general of Agence France Trésor</strong> (French Debt Management Office).</p>
<p>Keynote speech by <strong>Robert Ophèle, Chairman of the Autorité des Marchés Financiers</strong>, French Financial Regulator.</p>
<p style="text-align: justify;">Three panel discussions on: <br />i) how regulation and supervision can foster green investments (Autorité des Marchés Financiers - <strong>Robert Ophèle</strong>, Bank of France - <strong>Ivan Odonnat</strong>, French Treasury - <strong>Charlotte Gardes</strong>). <br />ii) case study on the interest of green finance products for corporates (BNP Paribas - <strong>Amine Bel Hadj Soulami</strong>, Finance for Tomorrow - <strong>Pierre Ducret</strong>, Green Finance Institute - <strong>Rhian-Mari Thomas</strong>). <br />iii) challenges ahead: extra financial data needed to assess risk and performance (HSBC Continental Europe - <strong>Marine de Bazelaire</strong>, WWF - <strong>Raymond Dhirani</strong>, Carbon4Finance - <strong>Matthieu Maurin</strong>).</p>
<p style="text-align: justify;">Conclusion by <strong>Sean Kidney</strong>, Climate Bonds Initiative</p>
<p style="text-align: justify;">Closing remarks by <strong>Anne-Marie Verstraeten</strong>, Head of BNP Paribas UK</p>
<p style="text-align: justify;">Should you be interested, a request can be sent by email to <a href="mailto:Londres@dgtresor.gouv.fr">our team.</a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>2726c5d3-c861-405c-b900-9d4c1676b15fLes Pays-Bas réalisent leur première émission d'obligations souveraines vertes pour 5,9 Md EURLes Pays-Bas rejoignent la France dans le club des pays pionniers en matière d'émissions d'obligations souveraines vertes. L'émission du Trésor néerlandais, réalisée le 21 mai, a connu un vif succès, puisque la souscription a atteint 21 Md EUR, environ 3 à 5 fois plus que l'objectif affiché de 4 à 6 Md EUR. Les Pays-Bas ont finalement émis pour 5,9 Md EUR d'obligations vertes notées triple A à 20 ans au taux de 0,57%, un taux en ligne avec les émissions traditionnelles. Le ministre des finances, Wopke Hoekstra, a assisté personnellement à l'adjudication en salle des marchés pour l'occasion. Ces montants permettront de financer des politiques publiques et des projets d'investissement ayant un objectif de développement durable. Les autorités se sont également attachées a octroyer en priorité les obligations aux souscripteurs les mieux à même de prouver le caractère durable de leur politique d'investissement. Les fonds de pensions et les opérateurs d'Europe du nord se sont montrés parti2019-05-22T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Les Pays-Bas rejoignent la France dans le club des pays pionniers en matière d'émissions d'obligations souveraines vertes. L'émission du Trésor néerlandais, réalisée le 21 mai, a connu un vif succès, puisque la souscription a atteint 21 Md EUR, environ 3 à 5 fois plus que l'objectif affiché de 4 à 6 Md EUR. Les Pays-Bas ont finalement émis pour 5,9 Md EUR d'obligations vertes notées triple A à 20 ans au taux de 0,57%, un taux en ligne avec les émissions traditionnelles. Le ministre des finances, Wopke Hoekstra, a assisté personnellement à l'adjudication en salle des marchés pour l'occasion. Ces montants permettront de financer des politiques publiques et des projets d'investissement ayant un objectif de développement durable. Les autorités se sont également attachées a octroyer en priorité les obligations aux souscripteurs les mieux à même de prouver le caractère durable de leur politique d'investissement. Les fonds de pensions et les opérateurs d'Europe du nord se sont montrés particulièrement interessés : un tiers des montants émis a été aquis par des fonds de pensions, un tiers des opérateurs était néerlandais, 10% danois et 18% britanniques. 5% du montant émis a été acquis par des opérateurs français. Le gouvernement néerlandais ayant pour objectif de lever jusqu'à 10 Md EUR, d'autres adjudications sont amenées à etre planifiées.</p>ffeceb08-af27-4e45-bad6-c82378c16b853ème édition d'un séminaire France - Japon sur le thème de la finance durable et responsableLe pôle économique et financier du Service Economique Régional a organisé mercredi 20 mars 2019 un séminaire sur la finance durable et responsable à l’Ambassade de France à Tokyo. 2019-04-12T00:00:00+02:00<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Ambassadeur" src="/Articles/ffeceb08-af27-4e45-bad6-c82378c16b85/images/33093d16-2b17-4f2d-816d-a9ad234334db" alt="Ambassadeur" width="426" height="284" /></p>
<p style="text-align: justify;">Le pôle économique et financier du Service Economique Régional a organisé mercredi 20 mars 2019 un séminaire sur la <strong>finance durable et responsable</strong> à l’Ambassade de France à Tokyo. L’objectif était double :</p>
<ul style="text-align: justify; list-style-type: disc;">
<li>
<p><strong>Mettre en valeur le leadership et l’expertise française</strong> en matière de finance verte ainsi que l’engagement français en faveur d’investissements socialement responsables. </p>
</li>
<li><strong>Faire valoir la volonté du Japon de rattraper son retard</strong> en jouant un rôle plus important dans la réalisation des objectifs de développement durable et en affichant un soutien massif aux recommandations du TCFD (<em>Task Force Climate Financial Disclosure</em>).</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Le séminaire a rassemblé quelques <strong>110 personnes</strong>, issues des milieux <strong>politique</strong>, <strong>financier</strong>, <strong>entrepreneurial</strong> et <strong>académique</strong>.</p>
<h5 style="text-align: justify;"><strong>L’Europe et la France, moteurs de la finance verte et durable</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">L’AFT a été pionnière en lançant en 2017 l’obligation verte de référence la plus importante en taille et la plus longue en maturité, confirmant son rôle moteur dans la continuité des ambitions de l’accord de Paris et de la loi de transition énergétique et son article 173. <strong>Le Climate Initiatives Bond a désigné l’Etat français comme premier émetteur mondial d’obligations souveraines vertes au titre de l’année 2018 (6 Mds€ d’émission sur l’année). </strong>La France a tenu son engagement de transparence et d’évaluation de l’impact de son OAT verte en publiant fin 2018 son premier rapport d’impact environnemental du crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE), présenté en détail lors du séminaire. Cette évaluation confirme l’impact positif du CITE sur la rénovation énergétique et les réductions d’émissions de CO2 associées.</p>
<h5 style="text-align: justify;">Les considérations environnementales, sociales et de gouvernance trouvent de plus en plus d’écho au sein des entreprises japonaises</h5>
<p style="text-align: justify;">Le Japon est en retard dans la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable. Au sein du G20, le Japon obtient un piètre classement à la 17<sup>ème</sup> position selon l’indice SDG Dashboards. Pour autant, le pays affiche une position volontariste et médiatique. Les initiatives des institutionnels et du gouvernement se font plus nombreuses ; en témoigne la présence au séminaire d’importantes personnalités publiques japonaises.</p>
<h5 style="text-align: justify;"><strong>Des opportunités de coopération entre la France et le Japon dans la finance verte et durable </strong></h5>
<p style="text-align: justify;">Au vu de l’intérêt porté par les japonais à ce séminaire, des pistes de collaboration entre la France et le Japon sont à étudier sur le sujet de la finance durable. La France, leader européen dans la gestion d’actifs et la finance durable peut être un partenaire financier de premier choix pour le Japon. <strong>La mise en valeur des produits d’investissement durable français, leur gage de qualité en termes d’impact, pourrait drainer davantage d’épargne japonaise vers des investissements français au profit de la lutte contre le réchauffement climatique. </strong>Enfin, Japonais et Français pourraient développer leur coopération en matière d’innovation financière : attirer des startups japonaises en France (<em>Finance for Tomorrow</em>, <em>France Finance Innovation</em>, le <em>Swave</em>) et favoriser les startups françaises au Japon et encourager les partenariats - à titre d'illustration, la banque agricole japonaise Norinchukin ouvrira fin mai son premier incubateur inspiré du Village, réseau d’accélérateur porté par les caisses du Crédit Agricole.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Audience" src="/Articles/ffeceb08-af27-4e45-bad6-c82378c16b85/images/20937fb5-28fe-4c56-96dd-81641e82fcd3" alt="Audience" width="405" height="270" /></p>ead289ed-ae1d-41ad-b31a-fc44481a724aLe 22ème conseil du Fonds vert nomme le français Yannick Glemarec directeur exécutif et approuve 440 M$ de financements pour la lutte contre le changement climatiqueLe 22ème conseil du Fonds vert pour le climat s'est tenu du 26 au 28 février à Songdo (Corée du Sud).Le conseil a nommé le français Yannick Glemarec au poste de directeur exécutif du secrétariat du Fonds vert pour le climat, pour une durée de quatre ans. Il était précédemment sous-secrétaire général des Nations-Unies et directeur exécutif adjoint d’ONU Femmes. Doté d’une grande expérience des enjeux environnementaux et de développement, il a notamment supervisé pendant dix ans les activités du programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) auprès du fonds pour l’environnement mondial puis coordonné l’ensemble des fonds fiduciaires du PNUD.Le conseil a également approuvé neuf décisions d’investissement pour un montant de 440 M$. Le continent africain était particulièrement à l’honneur, avec plus de 340 M$ approuvés en faveur de projets dont 16 millions d’Africains devraient être directement bénéficiaires.A ce jour, le Fonds vert pour le climat a engagé 5 Mds$ de financ2019-03-07T00:00:00+01:00<p>Le 22<sup>ème</sup> conseil du Fonds vert pour le climat s'est tenu du 26 au 28 février à Songdo (Corée du Sud).</p>
<p><strong>Le conseil a nommé le français Yannick Glemarec au poste de directeur exécutif du secrétariat du Fonds vert pour le climat</strong>, pour une durée de quatre ans. Il était précédemment sous-secrétaire général des Nations-Unies et directeur exécutif adjoint d’ONU Femmes. Doté d’une grande expérience des enjeux environnementaux et de développement, il a notamment supervisé pendant dix ans les activités du programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) auprès du fonds pour l’environnement mondial puis coordonné l’ensemble des fonds fiduciaires du PNUD.</p>
<p>Le conseil a également approuvé <strong>neuf décisions d’investissement pour un montant de 440 M$</strong>. Le continent africain était particulièrement à l’honneur, avec plus de 340 M$ approuvés en faveur de projets dont 16 millions d’Africains devraient être directement bénéficiaires.</p>
<p>A ce jour, le Fonds vert pour le climat a engagé <strong>5 Mds$ de financements</strong> directs pour permettre la réalisation de 17 Mds$ de projets grâce aux cofinancements. Ces projets devraient permettre d’éviter l’émission de près de 1,5 milliard de tonnes de CO2 et de soutenir 276 millions de personnes vulnérables aux effets du changement climatique.</p>
<p> </p>
<p> <img title="G-Tower, siège du Fonds vert" src="/Articles/ead289ed-ae1d-41ad-b31a-fc44481a724a/images/b3bd3a42-e2ca-4ce0-947c-e528c076d813" alt="G-Tower, siège du Fonds vert" width="908" height="659" /></p>33660365-6c43-49a8-bcfa-d9d1b68de34cCroissance et verdissement de l'économieCette conférence, ouverte par Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, a été organisée à l’occasion de l’édition 2019 des "Journées Internationales du Trésor" qui réunissent à Paris l’ensemble des Conseillers économiques en poste dans le réseau international de la DG Trésor. 2019-01-08T00:00:00+01:00<blockquote>
<p>Cette conférence, ouverte par Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, a été organisée à l’occasion de l’édition 2019 des "Journées Internationales du Trésor" qui réunissent à Paris l’ensemble des Conseillers économiques en poste dans le réseau international de la DG Trésor.</p>
</blockquote>
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<blockquote class="twitter-tweet" data-conversation="none" data-lang="fr">
<p dir="ltr" lang="fr">Dans le cadre du <a href="https://twitter.com/hashtag/G20?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#G20</a>, la France mettra des idées fortes sur la table notamment pour renforcer la transparence sur l’impact climatique des activités économiques, dans tous les secteurs <a href="https://twitter.com/hashtag/EntretiensTresor?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#EntretiensTresor</a></p>
— Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire) <a href="https://twitter.com/BrunoLeMaire/status/1082552664725049344?ref_src=twsrc%5Etfw">8 janvier 2019</a></blockquote>
<p>Trois tables rondes ont permis à des experts de haut niveau de débattres sur les thématiques suivantes :</p>
<h5 id="h3sjqmgipxu67aa5161ilxvgebnao">La croissance peut-elle être verte ?</h5>
<p>Benoît Leguet (modérateur), directeur général d’Institute for Climate Economics (I4CE)</p>
<ul>
<li>Benedicte Peyrol, députée, membre de la commission des Finances</li>
<li>Katheline Schubert, Paris School of Economics - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne</li>
<li>Xavier Ragot, OFCE, Président du comité de direction</li>
<li>Xavier Bonnet, Chef du service économique régional d’Ottawa</li>
</ul>
<h5>La finance verte et le rôle moteur de la France</h5>
<p id="name" class="fn">Philippe Zaouati, CEO at Mirova, Chair at Finance for Tomorrow</p>
<ul>
<li>Anthony Requin, Directeur général de l'Agence France Trésor (AFT)</li>
<li>Christian Thimann, Vice-président, Task Force On Climate-related Financial Disclosure</li>
<li>Laurence Pessez, Directeur RSE chez BNP Paribas</li>
<li>Jean-Christophe Donnellier, Chef du service économique régional de Londres</li>
</ul>
<h5>Financement de la lutte contre le changement climatique – où en est - on au niveau mondial ?</h5>
<p>Mario Sander von Torklus (modérateur), Directeur et Représentant spécial de la Banque mondiale en Europe</p>
<ul>
<li>Laurence Tubiana, Directrice de la Fondation européenne pour le climat (ECF)</li>
<li>Monique Barbut, Secrétaire générale adjoint des Nations Unies et Secrétaire exécutive de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la Désertification</li>
<li>Remy Rioux, DG du groupe de l’AFD, en sa qualité de président de l’IDFC (International Finance Club)</li>
<li>Marie-Cécile Tardieu, Cheffe du service économique régional de Rabat </li>
</ul>
<p><a title="Programme de la conférence Croissance et verdissement de l'économie" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Evenements/31a9803d-0e2f-4f3a-98fb-55c171016674/files/104669e3-1a79-4197-81a3-76fa8db92306" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> Programme</a></p>
<p><a href="https://www.aft.gouv.fr/fr/oat-verte"> Agence France Trésor, l’OAT verte </a></p>
<h2> Revoir la conférence</h2>
<p><iframe id="playerFramed" title="Entretiens du Trésor" src="https://video.finances.gouv.fr/watch/player/player/pubkey/a4792633ef07d3f54ac8/id/ba52c7ac7cff5bb026a1511cdf88e2/viewcode/default?onload=PlayerLoaded" width="680" height="328" frameborder="0" scrolling="no" allowfullscreen="true"> Votre navigateur ne supporte pas les iframes. </iframe></p>
<h5> <img class="marge" style="float: left;" src="/Articles/33660365-6c43-49a8-bcfa-d9d1b68de34c/images/be69845d-d598-4061-805c-d533242c4550" alt="Croissance et verdissement de l'économie" width="669" height="446" /></h5>
<h5> </h5>
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<p>Crédit photo Patrick Bagein, Bercy photos</p>
<div class="ephox-sloth-bin ephox-sloth-bin_42661058111546960100591" style="left: -100000px; top: 0px; width: 100px; height: 100px; overflow: hidden; position: fixed; opacity: 0;" contenteditable="true"> </div>2e307807-db8b-494a-a3be-cd9c60fc35d9La finance climat au cœur des enjeux de la COP24La question des financements climatiques tient une place centrale dans les négociations en cours à la COP24, qui se tient à Katowice, en Pologne. Cette négociation, la plus importante depuis la COP21 à Paris en 2015, comporte deux enjeux principaux:Adopter les règles de mise en œuvre de l’accord de Paris, qui inclut notamment le cadre de rapportage des financements climat ;Communiquer des messages clairs sur l’ambition et le rehaussement des contributions déterminées au niveau national.Cet évènement intervient dans un contexte politique difficile, où l’équilibre entre les négociations sur les finances et celles sur le cadre de transparence permettant le suivi de la mise en œuvre des engagements de lutte contre le changement climatique, constitue le point d’équilibre essentiel à trouver entre les 197 pays et groupes qui sont « Parties » à la convention climat des Nations Unies.Sur les finances, plusieurs questions sont particulièrement sensibles:La mobilisation de 100 milliards de 2018-12-13T00:00:00+01:00<blockquote>
<p>La question des financements climatiques tient une place centrale dans les négociations en cours à la COP24, qui se tient à Katowice, en Pologne. Cette négociation, la plus importante depuis la COP21 à Paris en 2015, comporte deux enjeux principaux:</p>
</blockquote>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Adopter les règles de mise en œuvre de l’accord de Paris, qui inclut notamment le cadre de rapportage des financements climat ;</li>
<li>Communiquer des messages clairs sur l’ambition et le rehaussement des contributions déterminées au niveau national.</li>
</ul>
<p>Cet évènement intervient dans un contexte politique difficile, où l’équilibre entre les négociations sur les finances et celles sur le cadre de transparence permettant le suivi de la mise en œuvre des engagements de lutte contre le changement climatique, constitue le point d’équilibre essentiel à trouver entre les 197 pays et groupes qui sont « Parties » à la convention climat des Nations Unies.</p>
<h2>Sur les finances, plusieurs questions sont particulièrement sensibles:</h2>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>La mobilisation de 100 milliards de dollars par an en 2020 par les pays développés pour financer les actions d’atténuation et d’adaptation au changement climatique dans les pays en développement ;</li>
<li>La prévisibilité des financements, question sensible pour les pays récipiendaires ;</li>
<li>La comptabilisation des financements fournis et mobilisés, qui fait partie des règles de mise en œuvre de l’accord de Paris à adopter lors de cette COP ;</li>
<li>Le Fonds vert pour le climat, principale institution multilatérale de financement du climat placée sous les Nations Unies et dont la reconstitution interviendra en 2019 ;</li>
<li>L’avenir du Fonds d’adaptation, dont la COP24 doit entériner le fait qu’il sert l’Accord de Paris ;</li>
</ul>
<p>Le démarrage d’un processus de négociation sur le futur objectif financier 2025, qui ne fait pas partie du programme de travail de l’Accord de Paris, mais constitue un marqueur de l’engagement des pays développés pour les pays récipiendaires de l’aide financière internationale.</p>
<p>Concernant le suivi de la mise en œuvre des engagements de lutte contre le changement climatique, l’équilibre à trouver entre les flexibilités accordées aux pays en développement et le besoin de transparence constitue la principale difficulté. En effet, si de nombreux pays connaissent de réelles difficultés matérielles de rapportage, la confiance générée par un système de suivi transparent est essentielle au relèvement progressif de l’ambition des engagements des parties et à l’atteinte des objectifs de l’accord. </p>
<p>La France a annoncé à l’occasion de la COP24 une <a href="https://www.adaptation-fund.org/adaptation-fund-breaks-single-year-resource-mobilization-record-nearly-us-129m-new-pledges-received/">contribution de 35 M€</a> en cumulé à deux fonds œuvrant pour le financement de projets d’adaptation au changement climatique, principalement dans les pays les plus pauvres.</p>
<p>La DG Trésor a la compétence sur les négociations internationales relatives aux financements de la lutte contre les changements climatiques. Dans le cadre de la délégation interministérielle française, elle est notamment chargée du suivi du volet financier des négociations climatiques aux niveaux européen (groupes d’experts finance au conseil Environnement et conseil ECOFIN) et international (G7, G20 Finances, Convention climat des Nations unies).</p>
<p> </p>
<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/2e307807-db8b-494a-a3be-cd9c60fc35d9/images/063ebecf-ec2d-4c1e-8384-2ec3154c64ba" alt="Conclusion Meeting of COP24 Plenary" width="794" height="510" /></p>
<p>Crédit photo <a class="owner-name truncate no-outline" title="Accéder à la galerie de UNclimatechange" href="https://www.flickr.com/photos/unfccc/" data-track="attributionNameClick"><span style="color: #006dac;">UNclimatechange</span></a></p>72a71c66-37f7-4d7a-a3c0-e4f1b0010db0Financement public de la transition énergétique : la Suède, un modèle d’efficience ? La Suède présente aujourd’hui la transition énergétique la plus avancée de l’UE avec 54 % d’énergies renouvelables (EnR) dans la consommation énergétique, loin devant le dauphin finlandais (38 % ; en France : 16 %). Grâce à des politiques publiques de financement et une fiscalité efficaces et efficientes, elle progresse à un rythme très soutenu (3 fois plus vite qu’en France), sans alourdir pour autant la dépense publique.2018-10-26T00:00:00+02:00<p> <img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Finance verte " src="/Articles/72a71c66-37f7-4d7a-a3c0-e4f1b0010db0/images/fd275e99-ab9f-4126-98a9-a0b04a1c43de" alt="Finance verte" width="824" height="467" /></p>
<p style="text-align: justify;">La Suède présente aujourd’hui la transition énergétique la plus avancée de l’UE avec 54 % d’énergies renouvelables (EnR) dans la consommation énergétique, loin devant le dauphin finlandais (38 % ; en France : 16 %). Grâce à des politiques publiques de financement et une fiscalité efficaces et efficientes, elle progresse à un rythme très soutenu (3 fois plus vite qu’en France), sans alourdir pour autant la dépense publique.</p>b466d3a8-0edc-4024-a4ea-b3f60babe65fAssemblées Annuelles du FMI et de la Banque Mondiale, du 10 au 13 octobre à Bali, Indonésie Les assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI) se sont déroulées du 10 au 13 octobre à Bali, en Indonésie.Ces Assemblées se sont déroulées dans un climat multilatéral encore incertain et marqué par une conscience plus forte des vulnérabilités. Les perspectives économiques d’automne du FMI ont confirmé une revue à la baisse de la croissance mondiale et une confirmation des vulnérabilités déjà identifiées lors de précédentes réunions internationales (G20 de Buenos Aires en juillet, réunions de printemps du FMI en avril). Le FMI a notamment mis l’accent sur le maintien de tensions en matière commerciale et les risques pesant sur les pays émergents liés à l’endettement et à la normalisation de la politique monétaire américaine.La délégation française, conduite par la directrice générale du Trésor, Odile Renaud-Basso, a pu échanger avec de nombreux interlocuteurs en vue de la présidence française du G7 de 2019, autour notamment de la résilie2018-10-16T00:00:00+02:00<p><strong><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Comité du développement" src="/Articles/b466d3a8-0edc-4024-a4ea-b3f60babe65f/images/24fc74a9-384c-432e-a4ed-e3c816544780" alt="La directrice générale du Trésor a participé au comité du développement, en présence du président de la Banque mondiale M. Jim Kim" width="861" height="615" /></strong></p>
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<p>Les assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI) se sont déroulées du 10 au 13 octobre à Bali, en Indonésie.</p>
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<p>Ces Assemblées se sont déroulées dans un climat multilatéral encore incertain et marqué par une conscience plus forte des vulnérabilités. Les perspectives économiques d’automne du FMI ont confirmé une revue à la baisse de la croissance mondiale et une confirmation des vulnérabilités déjà identifiées lors de précédentes réunions internationales (G20 de Buenos Aires en juillet, réunions de printemps du FMI en avril). Le FMI a notamment mis l’accent sur le maintien de tensions en matière commerciale et les risques pesant sur les pays émergents liés à l’endettement et à la normalisation de la politique monétaire américaine.</p>
<p>La délégation française, conduite par la directrice générale du Trésor, Odile Renaud-Basso, a pu échanger avec de nombreux interlocuteurs en vue de la présidence française du G7 de 2019, autour notamment de la résilience du système financier face aux risques et aux crises, de montée de l'endettement dans les pays les plus pauvres et des dossiers européens du moment.</p>
<p>La directrice générale du Trésor a introduit les débats lors de la session du G20 consacrée à l’architecture financière internationale. Cette session a été l’occasion de rappeler le contexte actuel de remontée de l’endettement des pays pauvres et de souligner les progrès réalisés sur le plan du financement du développement. Elle a aussi été l’occasion de présenter le rapport sur la gouvernance financière mondiale de <em>l’Eminent Persons Group</em>, dirigé par le vice-premier ministre singapourien Tharman Shanmugaratnam, dont les propositions devraient mises à l’étude l’an prochain en G20.</p>
<p>D’autres initiatives multilatérales telles que le <em>Compact with Africa</em>, dont le G20 souhaite qu’il puisse affirmer son impact et ses résultats concrets, et l’agenda pour le renforcement du financement des infrastructures ont également été soutenues collectivement.</p>
<p>Dans les différents échanges bilatéraux et multilatéraux, la délégation française a rappelé son attachement, dans le contexte de discussion en cours sur la 15<sup>ème</sup> revue des quotes parts, à un maintien a minima du niveau actuel de ressources du FMI.</p>
<p>Les réunions de la Banque mondiale ont en particulier porté sur le <a href="http://www.worldbank.org/en/publication/wdr2019"><span style="text-decoration: underline;">rapport 2019 sur le développement mondial</span></a>, dédié aux mutations du monde du travail, en soulignant la nécessité d’investir davantage dans le capital humain. La Banque mondiale a également lancé son « indice de capital humain », un classement des pays selon le niveau d’éducation et de santé reçues par leurs populations, pour leur permettre d’atteindre leur croissance potentielle.</p>
<p>La directrice générale du Trésor a participé à un déjeuner sur la finance-climat, en présence du secrétaire général des Nations Unies et du président de la Banque mondiale, pour faire le point sur la mobilisation des responsables économiques et financiers en faveur de la lutte contre le changement climatique, à quelques mois de la COP 24. Elle a appelé à un renforcement de la gouvernance du Fonds vert pour le climat, suivie en cela par plusieurs autres membres, le secrétaire général des Nations Unies indiquant en conclusion la nécessité d’un Fonds vert qui fonctionne.</p>
<p> </p>
<p>Crédit photo Banque mondiale</p>d9b0901b-788f-419a-a504-29b429a05a53Bank Negara Malaysia rejoint le réseau NGFS des superviseurs et des banques centrales pour le verdissement du système financier La Banque centrale malaisienne (Bank Negara Malaysia) a rejoint le réseau des superviseurs et des banques centrales pour le verdissement du système financier (NGFS), devenant ainsi son 19ème membre. Au sein de ce réseau, lancé à l'occasion du One Planet Summit qui s'est tenu à Paris le 12 décembre 2017, les autorités s'engagent à échanger leurs expériences, partager les meilleures pratiques, contribuer au développement de la gestion du risque environnemental et climatique dans le secteur financier, et mobiliser la finance classique afin de soutenir la transition vers une économie durable. 2018-10-12T00:00:00+02:00<p align="LEFT">La Banque centrale malaisienne (Bank Negara Malaysia) a rejoint le réseau des superviseurs et des banques centrales pour le verdissement du système financier (NGFS), devenant ainsi son 19ème membre. Au sein de ce réseau, lancé à l'occasion du One Planet Summit qui s'est tenu à Paris le 12 décembre 2017, les autorités s'engagent à échanger leurs expériences, partager les meilleures pratiques, contribuer au développement de la gestion du risque environnemental et climatique dans le secteur financier, et mobiliser la finance classique afin de soutenir la transition vers une économie durable. </p>d7a9aa8c-306e-458f-9b69-694667abae22Grands projets – lancement de l’initiative Delta 2100Le gouvernement (National Economic Council - NEC) a récemment adopté (02/09/2018) le programme d’investissements à long terme baptisé « Delta Plan 2100 » ; évalué à 37 Mds USD, et ciblé autour du Delta du Bengale, il devrait permettre au pays d’affronter les enjeux climatiques, de sécurité alimentaire et d’accès à l’eau potable à l’horizon 2021, 2041 et 2100. Plus de 80 projets ont été présélectionnés sur un volume de 133, dont 65 dans les infrastructures et 15 dans les renforcements de capacité institutionnelle et de sécurité alimentaire. Six régions ont été retenues comme prioritaires : Coastal, Varendra (Barind), Chittagong Hill Tracts, Riverine et Urban.Le projet a été structuré avec l’appui des Pays-Bas et de la Banque Mondiale par la General Economic Division (GED) du ministère du Plan, pour un coût évalué à 0,8% du PIB, qui devrait être porté à 2% quand le Plan entrera en vigueur, avec en sus un apport du secteur privé évalué à 0,5% de son revenu brut annuel. Le Bangladesh e2018-09-15T00:00:00+02:00<p>Le gouvernement (National Economic Council - NEC) a récemment adopté (02/09/2018) le programme d’investissements à long terme baptisé « Delta Plan 2100 » ; évalué à 37 Mds USD, et ciblé autour du Delta du Bengale, il devrait permettre au pays d’affronter les enjeux climatiques, de sécurité alimentaire et d’accès à l’eau potable à l’horizon 2021, 2041 et 2100. Plus de 80 projets ont été présélectionnés sur un volume de 133, dont 65 dans les infrastructures et 15 dans les renforcements de capacité institutionnelle et de sécurité alimentaire. Six régions ont été retenues comme prioritaires : Coastal, Varendra (Barind), Chittagong Hill Tracts, Riverine et Urban.</p>
<p>Le projet a été structuré avec l’appui des Pays-Bas et de la Banque Mondiale par la General Economic Division (GED) du ministère du Plan, pour un coût évalué à 0,8% du PIB, qui devrait être porté à 2% quand le Plan entrera en vigueur, avec en sus un apport du secteur privé évalué à 0,5% de son revenu brut annuel. Le Bangladesh estime à 2Mds $ par an les besoins de financement du Fonds vert pour le Climat (Green Climate Fund) pour financer ses projets. (15/09/2018)</p>95ebc455-1fef-4527-99de-24ed83bfab91La Suède et la frontière technologique #4 : Pourquoi la Suède est-elle un pays qui compte en matière de green finance ?La finance verte est un mode de financement innovant, qui doit contribuer à accélérer la transition énergétique en orientant de façon croissante les financements mondiaux vers des projets plus verts et en renchérissant indirectement les coûts de financement des projets les moins vertueux. La Suède et la France figurent parmi les pays pionniers au niveau international en termes de finance verte : fin 2017, elles étaient respectivement les 3ème et 5ème émetteurs mondiaux d’obligations vertes et elles ont chacune choisi d’imposer à leurs investisseurs institutionnels d'intégrer dans leur communication publique une dimension climatique et environnementale (ex : l’article 173 de la loi de Transition énergétique pour la croissance verte en France, l’obligation de reporting « vert »pour les fonds communs de placements suédois). La finance verte est donc, logiquement, l’une des 4 priorités identifiées dans le partenariat stratégique bilatéral pour l’innovation et les solutions vertes, sig2018-06-11T00:00:00+02:00<p><img class="marge" src="/Articles/95ebc455-1fef-4527-99de-24ed83bfab91/images/02cb6f30-01e0-46ce-aca1-28a4088c4fb1" alt="Le 29 mai 2018, SEB et Crédit Agricole-CIB ont organisé avec le soutien du service économique régional de Stockholm une conférence franco-suédoise sur le thème de la finance verte" /></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000; font-family: Calibri;">La finance verte est un mode de financement innovant, qui doit contribuer à accélérer la transition énergétique en orientant de façon croissante les financements mondiaux vers des projets plus verts et en renchérissant indirectement les coûts de financement des projets les moins vertueux. <span style="color: #000000; font-family: Calibri;">La Suède et la France figurent parmi les pays pionniers au niveau international en termes de finance verte : fin 2017, elles étaient respectivement les 3<sup><span style="font-size: 10pt;">ème</span></sup> et 5<sup><span style="font-size: 10pt;">ème</span></sup> émetteurs mondiaux d’obligations vertes et elles ont chacune choisi d’imposer à leurs investisseurs institutionnels d'intégrer dans leur communication publique une dimension climatique et environnementale (ex : l’article 173 de la loi de Transition énergétique pour la croissance verte en France, l’obligation de reporting « vert »pour les fonds communs de placements suédois). La finance verte est donc, logiquement, l’une des 4 priorités identifiées dans le </span><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/03/28/partenariat-franco-suedois-pour-l-innovation-et-les-solutions-vertes-french-swedish-partnership-for-innovation-and-green-solutions"><span style="color: #1f497d;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #0563c1;">partenariat stratégique bilatéral pour l’innovation et les solution</span>s<span style="color: #0563c1;"> vertes</span></span></span></span></a></span><span style="color: #000000; font-family: Calibri;"><span style="color: #000000; font-family: Calibri;">, signé le 17 novembre 2017 à Göteborg par le Président de la République française Emmanuel Macron et par le Premier ministre suédois Stefan Löfven.</span></span></p>8b53e02a-e9b1-48c4-942d-0ce75ab49432Green Finance Conference (Stockholm, 29 May 2018), organized in partnership with SEB et CA-CIB - Implementing the FR/SE partnership for innovation and green solutions Pour mettre en oeuvre concrètement la feuille de route du partenariat franco-suédois pour l'innovation et les solutions vertes, Crédit Agricole CIB et SEB organisent, avec le soutien du Service Économique Régional de l'Ambassade de France en Suède, une Conférence dédiée à la "Finance Verte - la voie à suivre". Cette manifestation d'une demi-journée se tient dans les locaux de SEB (Solna, Stjärntorget 4) le 29 mai, de 8h30 à 13h. Inscription sur invitation seulement. Programme officiel et conférenciers disponibles (voir fichier joint). Le communiqué de presse conjoint du Ministre français de l'économie et des finances Bruno Le Maire et du Ministre suédois des marchés financiers et de la consommation Per Bolund est également disponible. As a concrete step towards implementing the roadmap of the French- Swedish partnership for innovation and green solutions, Crédit Agricole CIB and SEB organize, with the support of the Regional Economic Department of the French Embassy in Sweden, a Co2018-05-21T00:00:00+02:00<div class="trans-verified-button-small" dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div>
<div class="trans-verified-button-small" dir="ltr"><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Logo de la Conférence Finance Verte" src="/Articles/8b53e02a-e9b1-48c4-942d-0ce75ab49432/images/d08a413f-73f1-4f9b-a343-3eafe41cbe6d" alt="Official Logo of the Conference" /></div>
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<div class="trans-verified-button-small" dir="ltr" style="text-align: justify;"><span id="result_box">Pour mettre en oeuvre concrètement la feuille de route du partenariat franco-suédois pour l'innovation et les solutions vertes, Crédit Agricole CIB et SEB organisent, avec le soutien du Service Économique Régional de l'Ambassade de France en Suède, une <strong>Conférence dédiée à la "Finance Verte - la voie à suivre".</strong> Cette manifestation d'une demi-journée se tient dans <strong>les locaux de SEB (Solna, Stjärntorget 4) le 29 mai, de 8h30 à 13h</strong>. Inscription sur invitation seulement. Programme officiel et conférenciers disponibles (voir fichier joint). Le communiqué de presse conjoint du Ministre français de l'économie et des finances Bruno Le Maire et du Ministre suédois des marchés financiers et de la consommation Per Bolund est également disponible.</span></div>
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<p style="text-align: justify;"><em>As a concrete step towards implementing the roadmap of the French- Swedish partnership for innovation and green solutions, Crédit Agricole CIB and SEB organize, with the support of the Regional Economic Department of the French Embassy in Sweden, a <strong>Conference dedicated to « Green Finance – the way forward ».</strong> This half-day event takes place <strong>in SEB premises (Solna, Stjärntorget 4) on 29 May, from 8h30 to 13h</strong>. Registration by invitation only. Official program and speakers available (see attached file). The joint press release of Minister for Economy and Finance Bruno le Maire and Minister for Financial markets and Consumer affairs Per Bolund is also available (in FR).</em></p>