Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - FinTechFlux de publication de la direction générale du Trésor - FinTechFluxArticlesTag-FinTechCopyright 20242022-11-04T00:00:00+01:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.frcbfddcb9-c691-47eb-8fd6-ea1a71d00384Brèves de l'ASEAN semaine 44 (2022)FAITS SAILLANTS : ASEAN : indice PMI régional en baisse mais toujours supérieur à 50 en octobre | Malaisie : nouveau relèvement du taux directeur de la banque centrale (+0,25 pdb) à 2,75% | Indonésie : l’inflation ralentit à 5,7% en octobre2022-11-04T00:00:00+01:00<p><img class="sans-marge" title="a" src="/Articles/cbfddcb9-c691-47eb-8fd6-ea1a71d00384/images/9a05271e-45c6-444d-ba8a-6f7f6044bf33" alt="a" /></p>
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<p><img class="sans-marge" title="b" src="/Articles/cbfddcb9-c691-47eb-8fd6-ea1a71d00384/images/04e6d262-c4c6-4441-8ad6-62b94d068c57" alt="b" /></p>
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<p style="text-align: justify;">Région</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Le PMI ASEAN baisse légèrement en octobre mais se maintient au-dessus de 50</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon S&P, le PMI de l’ASEAN baisse en octobre, s’établissant à 51,6 contre 53,5 en septembre. Il reste cenpendant supérieur au seuil d’amélioration de 50. Cette évolution signale un ralentissement de la croissance dans le secteur manufacturier. En effet, des reprises plus molles ont été observées à la fois pour la production et les nouvelles commandes. Ce ralentissement s'est également traduit par une faible embauche et un niveau plus faible des achats. Les signes d'un relâchement continu des pressions sur les prix ont par ailleurs été observés. Cela pourrait être en partie lié au ralentissement de la demande. Néanmoins, les producteurs de tous les pays de la région ont maintenu leurs perspectives positives – à l’exception de la Birmanie et de la Malaisie, la confiance des entreprises de la zone ayant notamment atteint son plus haut niveau depuis avril 2016.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Publication du rapport d’UOB « FinTech in ASEAN 2022 »</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Publié le 4 novembre, le rapport « FinTech in ASEAN 2022 » de la banque singapourienne UOB analyse les nouvelles opportunités commerciales engendrées par la finance intégrée pour les entreprises et les FinTechs, et expose son impact sur le comportement des consommateurs, investisseurs et épargnants. Au cours des 9 premiers mois de 2022, l'ASEAN a enregistré 4,3 Mds USD de fonds levés dans les FinTech (4,5 Mds USD à la même période l'année dernière). Singapour et l'Indonésie restent en tête des chiffres de financement et des transactions au sein de l'ASEAN. Le rapport révèle également qu’un investissement FinTech sur trois dans l'ASEAN est allé à des entreprises de cryptomonnaies et de blockchain. Témoignement de la pénétration des FinTech dans l’ASEAN, le rapport spécifie que 7 personnes interrogées sur 10 utilisent déjà des applications intégrant la finance. Enfin, en termes d'adoption de la finance embarquée (« embedded finance »), l'Indonésie et le Vietnam ont montré le plus grand potentiel de croissance dans l'ASEAN.</p>
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<p style="text-align: justify;">Indonésie </p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Décélération de l’inflation globale à 5,7% en octobre</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le taux d’inflation de l’Indonésie a décéléré à 5,71% en g.a. en octobre, contre 5,95% en septembre. En revanche l’inflation de base, qui exclut les prix administrés (en hausse de 13,8% en g.a.) et les prix de certains produits alimentaires (+7,19%), a légèrement progressé. Déjà au-dessus de la moyenne annuelle de l’Indonésie (2,21% en g.a.) en septembre, avec 3,21%, elle atteint 3,31% en g.a. ce mois-ci.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les recettes budgétaires atteignent 125 Mds USD sur neuf mois</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La ministre des Finances a annoncé des résultats budgétaires positifs sur les neuf premiers mois de l’année. Les recettes budgétaires ont atteint 125 Mds USD sur 9 mois (87% de l’objectif annuel), soit 10,7% du PIB annuel. Les dépenses n’ont atteint que 122 Mds USD, soit 62% de l’objectif annuel. Ces résultats partiels conduisent à un excédent budgétaire de 0,3% du PIB annuel sur la période, et sur un excédent primaire de 1,8% du PIB. Compte-tenu du calendrier budgétaire, notamment des dépenses, ces évolutions positives ne doivent pas être extrapolées : à ce stade le gouvernement n’a pas modifié sa prévision d’un déficit sur l’année 2022 d’environ 3,9% du PIB.</p>
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<p style="text-align: justify;">Malaisie</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>La banque centrale relève à nouveau son taux directeur</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La banque centrale (Bank Negara Malaysia) a relevé le 3 novembre, pour la quatrième fois depuis le 11 mai 2022, son taux directeur de 25 pdb, deux semaines avant les élections générales. En s’établissant désormais à 2,75%, le taux directeur se rapproche des niveaux prépandémiques (3%). Cette décision est justifiée par un contexte de hausse de l’inflation (+3,3% depuis le début de l’année), en particulier sur les produits alimentaires (+6,8% sur la période) et les risques externes liés à de potentiels nouveaux resserrements monétaires, en particulier aux États-Unis, la situation sanitaire en Chine et un ralentissement des échanges mondiaux.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Petronas publie sa stratégie zéro émission nette 2050</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Deux ans après avoir annoncé son objectif zéro émission carbone à horizon 2050, Petronas vient de publier sa feuille de route. Cette dernière prévoit un plafonnement des émissions de gaz à effet serre à 49,5 MtCO₂e (millions de tonnes équivalent CO₂) d’ici 2024, alors même que ces émissions, en 2021, étaient de 45,2 MtCO₂e. En 2030, l’entreprise pétrolière s’est engagée à réduire de 25% ses émissions de gaz à effet de serre par rapport aux niveaux de 2019, à 43,29 MtCO₂e. Plus particulièrement, les émissions de méthane seront réduites de 50% ses émissions d’ici 2025.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les échanges commerciaux restent dynamiques au 3ème trimestre</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les échanges commerciaux augmentent à nouveau au 3ème trimestre (+42% en glissement annuel), après +84% au T2 2022, pour un montant total de 263,5 Mds USD. L’excédent commercial se renforce (+5,6% en g.a.), atteignant 13,6 Mds USD. Les exportations s’établissent à 88,5 Mds USD pour le trimestre (+38,3% en g.a.). Les machines et appareils électriques, et les pièces détachées électriques, représentent 30% des exportations trimestrielles, devant le pétrole et ses produits dérivés (15%). Les importations augmentent quant à elles de 46% (67,3 Mds USD) et sont constituées pour 26% de machines et appareils électriques.</p>
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<p style="text-align: justify;">Singapour</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Reprise du Singapore Fintech Festival en présentiel</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La 7ème édition du Singapore Fintech Festival (SFF) organisé par l’Autorité monétaire de Singapour (MAS) s’est tenue en présentiel du 2 au 4 novembre. L’événement a attiré plus de 60 000 participants venus de 110 pays, 450 exposants et 25 pavillons internationaux. Cette année encore, la France était particulièrement bien positionnée, aussi bien du côté institutionnel que des entreprises, avec plusieurs délégations de la Banque de France – ACPR, de Bpifrance, de la Chambre de commerce française à Singapour avec Team France Export, de la communauté French Tech Singapore et plus de 40 entreprises et start-up françaises présentes sur le salon au total.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La MAS réaffirme l’importance de son agenda Fintech et CBDC</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Singapore Fintech Festival a été l’occasion pour l’Autorité monétaire de Singapour (MAS) de rappeler l’importance de son agenda en la matière. Le vice-Premier ministre, Lawrence Wong, a rappelé la position de Singapour, qui souhaite devenir un centre « innovant et responsable » pour les actifs numériques, s’éloignant des projets à dimension spéculative pour des infrastructures et solutions décentralisées à forte valeur ajoutée. La MAS a clôturé avec succès la première phase du projet Orchid, destiné à explorer les cas d’usage potentiels et l’infrastructure nécessaire à l’émergence d’une version numérique du dollar singapourien. Si la mise en place d’une monnaie numérique de banque centrale (MNBC) n’est pas une priorité pour la banque de détail, la MAS multiplie les expérimentations interbancaires dans le domaine des paiements transfrontaliers. Elle a notamment annoncé le lancement de la nouvelle initiative Ubin+, dans la lignée des projets Ubin et Dunbar, et du nouveau projet Mariana avec la Banque des Règlements Internationaux (BRI), la Banque de France et la Banque nationale de Suisse (voir brève suivante). La MAS a également finalisé un pilote dans le cadre du projet Guardian, avec la réalisation de premières transactions multidevises impliquant des obligations d’Etat et des dépôts tokenisés. Cette semaine, La MAS s’est par ailleurs engagée à apporter 150 M SGD supplémentaires au cours des trois prochaines années au programme Technologie et Innovation du Secteur Financier (FSTI), afin de soutenir le développement du secteur. Elle a enfin annoncé son intention de supprimer le paiement par chèque – dont la part est tombée à 7% en 2021 – d’ici 2025.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Une nouvelle expérimentation sur la monnaie numérique</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Centre d’Innovation de la Banque des Règlements Internationaux (BRI) lance Mariana, un nouveau projet visant à étudier les échanges transfrontières entre institutions financières dans de potentielles monnaie numérique de banque centrale (MNBC) en euro, franc suisse et dollar singapourien. Impliquant les centres suisse, Eurosystème et singapourien d'innovation de la BRI, ainsi que la Banque de France, l’Autorité Monétaire de Singapour et la Banque Nationale Suisse, le projet Mariana vise à améliorer les paiements transfrontaliers. Mariana utilisera les protocoles issus de la finance décentralisée (DeFi) pour proposer une automatisation du marché des changes et du règlement. La finance décentralisée est construite sur la base de blockchains publiques et utilise des contrats intelligents pour automatiser des marchés d’échange de crypto-actifs. À l'avenir, des protocoles décentralisés similaires pourraient constituer la base d'une nouvelle génération d'infrastructures financières facilitant les échanges transfrontières de MNBC. L'objectif est de mettre en œuvre un prototype d'ici mi-2023.</p>
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<p style="text-align: justify;">Vietnam</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Publication des résultats économiques des dix premiers mois 2022</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’indice de la production industrielle a augmenté de 0,2% sur le mois d’octobre et de +9% sur les 10 premiers mois (en g.a.). La croissance des exportations et des importations ralentit à +4,5% et +7% respectivement, mais la balance commerciale reste excédentaire à 2,3 Mds USD en octobre. Sur les 10 premiers mois, l’excédent commercial s’élève à 9,4 Mds USD avec 312,8 Mds USD d’exportations (+15,9% en g.a.) et 303,4 Mds USD d’importations (+12,2% en g.a.). L’inflation du mois d’octobre s’élève à +4,3% (en g.a.), soit +2,9% sur les 10 premiers mois. Les entrées d’IDE au Vietnam ont atteint 22,5 Mds USD au cours des 10 premiers mois de cette année, soit une baisse de -5,4% en glissement annuel, tandis que les IDE décaissés de cette période s’élèvent à 17, 5 Mds USD, soit une hausse de 15,2%.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>FitchRatings confirme la note BB et les perspectives positives du Vietnam</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La note de défaut émetteur du Vietnam pour les émissions en devises à long terme est maintenue à BB, reflétant les solides perspectives de croissance à moyen terme du pays, une dette publique moins élevée que dans les autres pays de la région et un profil de dette extérieure favorable. L’agence prévoit une croissance de 7,4% en 2022, tirée à la fois par les secteurs de l'industrie, de la construction et des services, et par des effets de base. L’agence rappelle néanmoins les risques à la baisse, notamment liés aux implications économiques de la guerre en Ukraine et au durcissement des conditions de financement mondiales. Pour 2023, Fitch prévoit un ralentissement de la croissance du PIB à 6,2%.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Relèvement des prix du carburant</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Près de 20% des stations essence d’Ho Chi Minh Ville (108 sur 550) sont en rupture de stock. Au 1er novembre, le ministère de l’Industrie et du Commerce (MoIT) et le ministère des Finances (MoF), tous deux responsables de la régulation du marché du pétrole, ont décidé d’augmenter les prix des carburants. Les prix du litre d'essence E5 RON 92 et RON 95-III ont connu une hausse de 380 et de 410 VND (0,015 USD et 0,016 USD) respectivement. Cette hausse des prix devrait permettre d’augmenter les commissions des détaillants, qui subissent actuellement des pertes.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Enquête sur l’adoption de critères ESG au sein des entreprises</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon une étude de PWC, 80% des entreprises vietnamiennes ont des engagements ESG ou prévoient d’en contracter prochainement, essentiellement pour des raisons d’image de marque (82% des répondants). Les entreprises à capitaux étrangers sont les plus ambitieuses : 57% ayant pris des engagements et 27% planifiant de le faire d’ici les 4 prochaines années. Parmi les sociétés cotées en bourses, seulement 35% ont pris des engagements, contre 40% pour les entreprises familiales/privées. La majorité de celles qui n’ont pas encore adopté des critères ESG sont des PME.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Déclaration conjointe Vietnam/Chine</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Une déclaration conjointe a été publiée à l’issue de la visite en Chine de Nguyen Phu Trong, secrétaire général du Parti Communiste vietnamien (PCV) et homme le plus puissant du régime, du 30 octobre au 2 novembre 2023. Le document mentionne la signature d’un protocole d’entente sur la sécurité des chaines d’approvisionnement (qui s’ajoute à la volonté affichée de coopérer en matière de relocalisation de capacités industrielles) et le soutien du Vietnam à l’adhésion de la Chine au Comprehensive Progressive Trans Pacific Partnership (CPTPP), deux initiatives allant à rebours de la stratégie américaine dans la région indopacifique, visant à isoler la Chine des flux commerciaux et à réduire son rôle dans les chaînes de valeur régionales. Les deux parties ont également déclaré souhaiter coordonner leurs stratégies de développement économique. De nouveaux domaines de coopération sont envisagés : développement vert, changement climatique et économie numérique. Dans le domaine agroalimentaire, la partie chinoise s’engage à prendre des mesures actives afin de faciliter les importations de patates douces, agrumes et nids d’oiseau vietnamiens ; la partie vietnamienne s’engage pour sa part à accélérer les mesures de mise sur le marché de produits laitiers chinois ; un protocole d’entente a enfin été signé, qui porte sur les règles phytosanitaires applicables aux exportations de bananes fraîches vietnamiennes vers la Chine.</p>
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<p style="text-align: justify;">Thaïlande</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Poursuite de la reprise économique au T3</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon la Bank of Thailand (BoT), la reprise économique s’est poursuivie et accélérée au T3 en raison d’abord de l’accroissement soutenu du nombre de touristes étrangers (3,6 M au T3 après 1,6 M au T2 et 0,5 M au T1), entraînant une augmentation très marquée des dépenses touristiques (+259,7% en g.a. en septembre après +456,7% en août) ainsi que des ventes de services (+32,8% en g.a. au T3). La production industrielle est également en hausse (+8,1% au T3 après -0,8% au T2) grâce à l’allègement progressif des contraintes pesant sur les chaînes d’approvisionnement (moindre pénurie des pièces de production, notamment de semi-conducteurs), de même que l’investissement privé qui croît de +8,3% au T3. Toutefois, le commerce extérieur continue de contribuer négativement à la croissance, marqué par un ralentissement de la hausse des exportations (+6,7% en g.a. au T3 après + 9,7% au T2 et + 14,4% au T1) et l’accélération continue des importations (+23,2% au T3 après + 22,4% au T2 et + 16,3% au T1). Sur l’ensemble de l’année 2022, la prévision de croissance de la BoT est pour l’heure inchangée à +3,3%.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Recapitalisation attendue de Thaï Airways par le gouvernement</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement prévoit d’injecter 10 Mds THB (0,3 Md USD) dans le capital de la première compagnie aérienne du pays, Thai Airways, afin d’y maintenir son niveau de participation à hauteur de 40%. Cet objectif de recapitalisation intervient dans un contexte de retour à la profitabilité pour Thai Airways (55 Mds THB ou 1,7 Md USD d'excédent consolidé en 2021) en lien avec la reprise du tourisme international et le programme de réhabilitation financière mis en place depuis 2020 (entraînant des mesures drastiques de réduction des coûts). Il est prévu de réintroduire Thai Airways sur le marché boursier, probablement vers la fin 2024, une fois le plan de restructuration entièrement terminé.</p>
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<p style="text-align: justify;">Philippines</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>L’économie numérique a atteint 1 870 Mds PHP en 2021, soit 9,6% du PIB</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon une étude de l’Autorité philippine de la statistique (PSA), l’activité du secteur de l’économie numérique a cru de 7,8% en 2021, pour atteindre 1 870 Mds PHP, soit 38 Mds USD (9,6% du PIB). Le secteur de l’économie numérique emploie 5,6 M de Philippins, soit 5% de la population. Il se compose principalement des sous-secteurs des infrastructures numériques (79,6% de l’activité, dont 31,5% pour les télécommunications et 27,1% pour les services en ligne), du commerce en ligne (17,6%) et des contenus multimédia (2,8%). Selon un rapport de Google, Temasek et Bain & Company, l’économie numérique philippine devrait croître de 20% par an jusqu’en 2025. La croissance de l’activité dans le secteur devrait être principalement portée par le commerce en ligne (taux de croissance annuel composé de 17%). Selon ces prévisions, les autres principaux contributeurs à la croissance devraient être les agences de voyages en ligne (TCAC de 44%), le transport et l’alimentation (TCAC de 29%) et les médias en ligne (TCAC de 18%).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Relâchement des restrictions sanitaires pour relancer le tourisme international</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le 28 octobre, le gouvernement a mis fin aux obligations de port du masque dans les espaces fermés (sauf transports en commun et hôpitaux), et de test PCR ou antigénique pour les passagers arrivant aux Philippines et n’ayant reçu que deux doses de vaccin (contre 3 précédemment). Cette décision vise notamment à favoriser la reprise du tourisme dans l’archipel. Entre février et octobre 2022, les Philippines ont accueilli 1,9 M de voyageurs internationaux, soit une multiplication par près de 17 en glissement annuel, mais seulement 31,2% du niveau atteint à la même période en 2019. Selon l’Association philippine de propriétaires d’hôtel, le retour à une activité touristique équivalente au niveau prépandémique ne pourra être atteint avant 2024. La performance de ce secteur a été fortement impactée par l’augmentation des prix des billets d’avion et par la diminution du flux de touristes internationaux en provenance de l’Asie de l’Est (Japon, Chine, République de Corée).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Hausse de 7,1% des exportations au 1er semestre en g.a.</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les échanges internationaux de biens des Philippines ont atteint 106,9 Mds USD au S1-2022 (+18,9% en g.a.). Sur la même période, le déficit commercial a augmenté de 66,1%, pour atteindre 29,8 Mds USD. Les exportations atteignent 38,5 Mds USD (+7,1%), et se composent principalement de produits électroniques (54,9%), de produits minéraux (5,5%) et de produits manufacturiers (5%). Elles se dirigent principalement vers les Etats-Unis (15,4%), la Chine (14,5%) et le Japon (14,3%), Hong Kong (12,7%) et Singapour (6,6%). Les importations atteignent 68,4 Mds USD (+26,7%), et se composent principalement de produits électroniques (23,8%), de combustibles minéraux et de lubrifiants (17,5%, contre seulement 8,0% au S1-2021) et d’équipements de transport (8,2%). La Chine demeure le principal fournisseur (10,2%), suivi par le Japon (9,3%), l’Indonésie (8,4%) et les Etats-Unis (6,4%).</p>
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<p style="text-align: justify;">Cambodge</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Projet de budget 2023 : dépenses en hausse de 13%</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Conseil des ministres a approuvé le 28 octobre le projet de loi de finances pour 2023. Les dépenses du pays atteindraient 9,6 Mds USD (30% du PIB), en hausse de 13% par rapport à 2022. Le gouvernement prévoit des recettes de 7,2 Mds USD (+14,5%), et de recourir aux prêts de 2,2 Mds USD auprès des bailleurs de fonds, en plus de l’émission d’obligations d’Etat, pour combler le déficit budgétaire. Le PLF est basé sur une prévision de croissance de 6,6% en 2023, perspective plus optimiste que celle du FMI (6,1%). La croissance économique serait soutenue par l’industrie, avec des nuances pour la construction (+9,2%), les services, principalement ceux liés au tourisme (+6,6%) et l’agriculture, en légère progression par rapport à 2022 (+1,1%).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>9 Mds USD d'investissements publics au Cambodge</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement a également approuvé le programme d'investissement public (2023-2025). Ce programme compte 663 projets, dont 189 sont en cours de mise en œuvre. L’ensemble de ces projets nécessitera des financements de 9,2 Mds USD, qui seront alloués de la façon suivante : 13,4% aux projets sociaux, 43,6% aux projets économiques, 37,4% aux projets d’infrastructure et 5,6% aux projets de services intersectoriels. Pour mémoire, le programme d’investissements publics 2021-2023 s’élevait à 12,8 Mds USD pour 629 projets.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Nouvel accord pour développer 2 GWc de projets solaires</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Banque asiatique de développement (BAsD) a récemment signé un accord de mandat avec Electricité du Cambodge (EDC) pour soutenir le développement solaire de 2 GWc. Dans le cadre de ce mandat, la banque aidera EDC à mener une étude nationale sur le développement de la capacité de production supplémentaires de l’énergie photovoltaïque avec un système de stockage d’énergie sur batterie (BESS) pour assurer la stabilité du réseau électrique (création d’une inertie synthétique). Ce projet est à mettre en œuvre d’ici 2030. La BAsD soutiendra également EDC pour mettre en œuvre un projet-pilote de 100 MWc identifié dans le cadre de l'étude pour un montant maximum de 100 M USD. Cet appui contribuera à la réalisation des objectifs du Cambodge : 3 GWc de capacité solaire installée en 2040 et atteinte de la neutralité carbone d’ici 2050.</p>
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<p style="text-align: justify;">Laos</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Reprise des vols internationaux de Lao Airlines</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Après un redéveloppement de ses vols intérieurs, Lao Airlines reprend ses liaisons internationales, vers Chiang Mai via Luang Prabang, vers Hanoï de Luang Pragang ou encore vers Siem Reap. Malgré le relatif retour des touristes, avec 200 000 voyageurs internationaux depuis le début de l’année, ces vols ne seront pas tous quotidiens. Pendant la crise sanitaire, Lao Airlines avait seulement conservé quelques vols nolisés vers Inchon (Corée) et Kunming (Chine). Tant que les touristes chinois ne seront pas réellement de retour, le Laos n’en a accueilli qu’à peine 5 000 depuis le début de l’année, le développement des vols restera modeste. Avant crise, c’est plus d’un million de touristes chinois qui visitaient le pays du million d’éléphants.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>ESCO et EDL-GEN associés pour gérer Nam Theun 1</strong></p>
<p style="text-align: justify;">ESCO, filiale d’ingénierie du premier producteur indépendant d’énergie thaïlandais EGCO, associé à EDL-GEN, filiale de la compagnie nationale Electricité du Laos, exploiteront les installations du barrage pour le compte de la Nam Theun 1 Power Company Limited (NT1PC). Leur société commune, E&E Engineering and Service Co. Ltd., créée en 2018 et détenue à 60% par EDL-GEN, sera chargée de l’exploitation et de la maintenance des installations. Le barrage hydroélectrique Nam Theun 1 est entré en service en août dernier. Pendant les 14 ans de la durée du contrat, E&E s’est également engagé à acheter la production du barrage (PPA). Elle assurera la sécurité des installations comme de la ligne de 500 kV qui en transporte l’électricité produite vers la Thaïlande. De fait, avec une capacité de 2 500 GWh/an, NT1PC vend 80% de l’électricité produite à EGAT (Thaïlande) et à EDL. Société commune de PSG (32%), CSE (28%), EGCO (25%) et EDL (15%), NT1PC dispose d’une concession de 27 ans.</p>
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<p style="text-align: justify;">Birmanie</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Poursuite des grands projets d’infrastructure</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Dans le cadre du projet routier de « Nay Pyi Taw-Aunglan-Maei-Kyaukphyu », qui doit connecter l’ouest au centre de la Birmanie, le ministère de la Construction prévoit de signer un protocole d’entente avec la Chine en vue de réaliser l’étude de faisabilité du tronçon ouest Maei-Kyaukphyu, la Chine ayant déjà réalisé la première étude de faisabilité du tronçon Nay Pyi Taw-Maei. Ce projet fait partie de plan développement birman du « Corridor Economique Chine-Myanmar » (CMEC). Un accord avait été signé en 2018 avec la société publique chinoise China Harbour Engineering Company Limited (CHED) pour mener l’étude de faisabilité de ce projet qui s’inscrit dans les priorités du « Master Plan on Asean Connectivity 2025 » (MPAC 2025).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Facilitations commerciales dans le cadre du RCEP</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Dans le cadre du RCEP, un accord de libre-échange entré en vigueur en janvier 2022 entre les 10 pays membres de l’ASEAN, l’Australie, la Chine, le Japon, la Corée du Sud et la Nouvelle-Zélande, le ministère du Commerce birman délivrera un formulaire de certificat d’origine (CO) pour les produits originaires du Myanmar et destinés à être exportés vers la Chine. Cet octroi permettra ainsi aux sociétés exportatrices vers la Chine d’être exonérées de droits de douane à partir du 1er novembre.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Yangon, point de passage d’une nouvelle voie navigable ouverte par la Chine</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Chine a ouvert la nouvelle voie navigable régionale « Beibu Gulf Port-RCEP » dont le port de Yangon constituera l’une des escales. Cette nouvelle route, par laquelle devraient naviguer 4 navires cargo par semaine, contribuera à accroître la densité du réseau maritime entre le port du golfe Beibu et la région du RCEP, en permettant de réduire considérablement les coûts de logistique et de stockage, ainsi que la durée du transport.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Mesure financière pour compenser les effets de la mise sur liste noire du GAFI</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Après que la Birmanie ait été mise sur la liste noire du GAFI, les autorités birmanes ont décidé le 31 octobre de mettre en place un système de paiement bancaire visant à financer le commerce transfrontalier. Ce système fera d’abord l’objet d’un projet pilote pour le commerce transfrontalier entre la Birmanie et la Thaïlande à partir du 1er novembre. </p>
<p style="text-align: justify;"> <img class="sans-marge" title="1" src="/Articles/cbfddcb9-c691-47eb-8fd6-ea1a71d00384/images/5df30c90-adec-4e31-ac5c-1042cd8e5cc9" alt="1" /></p>
<p style="text-align: justify;"><img class="sans-marge" title="2" src="/Articles/cbfddcb9-c691-47eb-8fd6-ea1a71d00384/images/a9a8cbec-68fa-41d4-a826-f8b3b1834153" alt="2" /></p>
<p style="text-align: justify;"><img class="sans-marge" title="3" src="/Articles/cbfddcb9-c691-47eb-8fd6-ea1a71d00384/images/f76a13e5-ec72-4c61-a5d2-6a9426cac4c7" alt="3" /></p>
<p style="text-align: justify;"><img class="sans-marge" title="f" src="/Articles/cbfddcb9-c691-47eb-8fd6-ea1a71d00384/images/4b59ed24-c159-4692-b421-62008aa5a34b" alt="f" /></p>482b54a3-1f3e-4691-be16-b682a2064974Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°443Actualité régionale : La BCEAO ouvre un bureau de connaissance et de suivi des FinTech2022-04-29T00:00:00+02:00<ul>
<li>Actualité régionale : La BCEAO ouvre un bureau de connaissance et de suivi des FinTech</li>
<li>Bénin : Conclusion d'un accord de financement de 700 M USD avec les services du FMI</li>
<li>Burkina Faso : Concertation du FONAFI et des SFD pour la promotion de la finance inclusive</li>
<li>Cap-Vert : Les garanties de l’État aux entreprises publiques représentent 11% du PIB</li>
<li>Côte d'Ivoire : Fitch maintient la note du pays à "BB-"</li>
<li>Gambie : L'AUF accompagne les réformes du système éducatif</li>
<li>Guinée : 18 M USD alloué au programme d'autonomisation des femmes SWEDD 2</li>
<li>Mali : Près de 30 M EUR du Canada pour lutter contre la malnutrition</li>
<li>Mauritanie : Prolongement de l’approvisionnement en hydrocarbures avec Addax Energy</li>
<li>Niger : Don de 2,5 M USD du Japon pour la lutte contre la COVID-19</li>
<li>Sénégal : Emission d'un Sukuk d’un montant de près de 500 M EUR</li>
<li>Sierra Leone : Inauguration d’une infrastructure pétrolière d'un montant de 22 M USD</li>
<li>Togo : De nouvelles mesures pour lutter contre la vie chère</li>
</ul>fc9b5b83-888c-438f-88ae-4c5b24e12271[Royaume-Uni] Veille numérique bimensuelle (n°7) du 21 mars au 10 avrilPublication du SER de Londres2022-04-12T00:00:00+02:00<div class="focus">
<p style="text-align: center;"><strong>SOMMAIRE</strong></p>
</div>
<p>Fait marquant</p>
<ul>
<li>Le gouvernement pourrait ne pas interdire le rachat du britannique <em>Newport Wafer Fab </em>par une entreprise chinoise</li>
</ul>
<p>Economie numérique et régulation</p>
<ul>
<li>Des mesures en faveur de la tech ont été annoncées dans le <em>Spring Statement</em></li>
<li>Le comité de pilotage du Centre pour la finance, l’innovation et la technologie, dédié aux <em>fintech, </em>s’est réuni pour la première fois</li>
<li><em>Transport for London </em>octroie à <em>Uber </em>une licence de 30 mois à Londres</li>
<li>Le Royaume-Uni précise son ambition pour la régulation et le développement des cryptoactifs</li>
</ul>
<p>Télécommunications et réseaux</p>
<ul>
<li>Le gouvernement lance un concours pour la gestion du nouvel <em>UK Telecoms Innovation Network</em></li>
<li>Le gouvernement annonce que l’ensemble des écoles du R-U auront accès au haut-débit d’ici 2025</li>
<li>Le gouvernement octroie à la <em>BBC</em> 4,1 M£ pour lutter contre la désinformation de l’Etat russe, et sanctionne 14 « propagandistes » russes</li>
<li>Une étude de l’<em>Ofcom</em> souligne l’accès de très jeunes enfants aux réseaux sociaux</li>
<li>Le gouvernement annonce la mise en vente de la chaîne télévisuelle publique <em>Channel</em><em> 4</em></li>
</ul>
<p>Données et intelligence artificielle</p>
<ul type="disc">
<li>Le nouvel <em>Information Commissionner </em>se positionne en faveur de la transparence algorithmique</li>
</ul>
<p>Cyber-sécurité</p>
<ul type="disc">
<li>Le centre national de cyber-sécurité publie des lignes directrices pour la sécurité des centres de données</li>
<li>Le directeur technique du centre national de cybersécurité met en garde contre l’utilisation de produits technologiques russes</li>
<li>Près de 40 % des entreprises britanniques ont identifié une cyber-attaque dans les 12 derniers mois</li>
</ul>
<p>Spatial</p>
<ul type="disc">
<li><em>OneWeb </em>signe un accord avec <em>SpaceX </em>afin de continuer son programme de lancement de satellites</li>
</ul>
<p>Ecosystème tech</p>
<ul type="disc">
<li>L’écosystème tech au RU est désormais valorisé à 1 000 Md$</li>
<li>Rapport : <a href="https://www.beauhurst.com/research/unicorn-companies/?utm_campaign=Bulletin&utm_medium=email&_hsmi=208570532&_hsenc=p2ANqtz--QLgas1WBHwBKNjcasqvaJE-iOjXXp32VfpLdfMrJcNUPO2a6p7OgFBGuiXJJgH63jXvTFyrzzl6OZiwpv1bj_DVCxKjgVVF_IQL9nGcy1mHEI81I&utm_content=208570532&utm_source=hs_email">UK Unicorn Companies, <em>Beauhurst, </em>mars 2022</a></li>
</ul>
<p> </p>e70da17f-8815-416a-ac9f-95d28587b2baHorizon ASEAN n°38Perspectives du secteur Fintech dans l’ASEAN, notamment : Singapour, Indonésie, Philippines, Vietnam, Malaisie et Thaïlande.2022-03-18T00:00:00+01:00<p><img class="marge" title="ae" src="/Articles/e70da17f-8815-416a-ac9f-95d28587b2ba/images/e2b4f8d3-d891-4e51-8372-ed9f76943c2e" alt="ae" /></p>
<blockquote>
<p>Sommaire</p>
</blockquote>
<p><strong>Région</strong></p>
<ul>
<li>
<p>Perspectives du secteur Fintech dans l’ASEAN</p>
</li>
</ul>
<p><strong>Fiches pays</strong></p>
<ul>
<li>Singapour</li>
<li>Indonésie</li>
<li>Philippines</li>
<li>Vietnam</li>
<li>Malaisie</li>
<li>Thaïlande</li>
</ul>cdfc51ae-ac77-474d-bfab-01547f798692[Royaume-Uni] Veille numérique bimensuelle (n°5) du 21 février au 6 marsPublication du SER de Londres2022-03-08T00:00:00+01:00<div class="focus">
<p style="text-align: center;"><strong>SOMMAIRE</strong></p>
</div>
<p>Fait marquant</p>
<ul>
<li>Des mesures de lutte contre les « <em>trolls</em> » anonymes sont ajoutées à l’<em>Online Safety Bill </em></li>
</ul>
<p>Economie numérique et régulation</p>
<ul>
<li>Le Trésor britannique publie une consultation sur sa proposition de taxe sur les ventes en ligne</li>
<li>Le Royaume-Uni et Singapour annoncent la signature d’un <em>Digital Economy Agreement</em></li>
<li>Selon le <em>Financial Times, </em>le projet de « l’<em>Oxford-Cambridge Arc</em><em> </em><em>» </em>n’est plus une priorité du gouvernement</li>
<li>Le gouvernement publie une consultation sur la mise en place d’une « infrastructure cyber-physique » nationale</li>
</ul>
<p>Télécommunications et réseaux</p>
<ul>
<li>Le gouvernement lance deux consultations dans le cadre du <em>Telecommunications Security Act</em></li>
<li>Le régulateur des télécommunications lance 27 enquêtes sur l’impartialité du média russe <em>RT</em></li>
<li>La <em>BBC</em> et <em>ITV</em> suspendent la vente de licences de programmes à leurs clients russes, alors que la Russie interdit le site d’informations de la <em>BBC</em></li>
<li>Le Royaume-Uni et le Japon signent un accord de coopération sur la diversification des télécommunications</li>
</ul>
<p>Données et intelligence artificielle</p>
<ul type="disc">
<li>Le gouvernement finance à hauteur de 200 M£ des projets de recherche, basés notamment sur l’utilisation des données du <em>NHS</em></li>
</ul>
<p>Cyber-sécurité</p>
<ul type="disc">
<li>Le gouvernement lance un programme d’éducation au cyber pour les enfants</li>
<li>Le centre national de cybersécurité appelle les organisations à renforcer leur niveau d’alerte</li>
</ul>
<p> Spatial</p>
<ul type="disc">
<li>L’entreprise de satellites <em>OneWeb </em>suspend ses lancements depuis le cosmodrome de Baïkonour</li>
<li>Le président de <em>Bharti</em>, actionnaire majoritaire de <em>OneWeb</em>, estime qu’il n’existe aucune garantie d’un transfert de production de satellites vers le R-U</li>
</ul>
<p>Ecosystème tech</p>
<ul>
<li><em>Innovate Finance</em> appelle le gouvernement à renforcer les réformes réglementaires en matière de <em>fintech</em></li>
</ul>bea0a96a-ce23-418f-98a6-16e31ce2fdffLe développement des fintechs au QatarDoté d’un secteur bancaire très développé et pleinement investi dans sa transformation digitale, le Qatar affiche la création d’un écosystème fintech comme une priorité nationale. Les évolutions du système bancaire, renforcées par la crise du Covid-19, ont incité les institutions financières à accélérer leur digitalisation. Si des initiatives ont vu le jour, le marché demeure peu mature, l’absence d’un cadre réglementaire contraignant les fintechs à s’allier à des banques disposant de licences. 2022-02-16T00:00:00+01:00<p align="center"><strong>Les acteurs de la fintech au Qatar.</strong></p>
<p align="center"><u><img class="marge" title="Fintech" src="/Articles/bea0a96a-ce23-418f-98a6-16e31ce2fdff/images/05da113f-d21e-48cf-84f1-ccd41bb34377" alt="Fintech" /></u></p>
<p align="center"> </p>0b70ac7e-62b2-432c-a7f4-04fc01987c8eBrèves de l'ASEAN semaine 06 (2022)FAITS SAILLANTS: Indonésie : croissance du PIB de 3,7% en 2021 | Malaisie : hausse de 5,8% de l’indice production industrielle (IPI) en décembre 2021 en g.a. | Philippines : baisse de 9% des salaires mensuels moyens en 20202022-02-11T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="e" src="/Articles/0b70ac7e-62b2-432c-a7f4-04fc01987c8e/images/5b005638-345b-4c61-bc3f-cbdf9179a383" alt="e" /></p>
<p style="text-align: justify;"> <img class="marge" title="e" src="/Articles/0b70ac7e-62b2-432c-a7f4-04fc01987c8e/images/550991a0-a844-4688-beeb-7c477518cd5e" alt="e" /></p>
<blockquote>
<p>Région</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Poursuite de l’intégration économique régionale de l’Asie-Pacifique</strong></p>
<p style="text-align: justify;">En 2021, l’intégration commerciale entre les économies de l'Asie-Pacifique a atteint son plus haut niveau en trois décennies. Ce développement a permis de renforcer la résilience économique de la région malgré la pandémie de COVID-19, bien que les restrictions de mobilité et les perturbations de la chaîne d'approvisionnement aient entravé le commerce mondial, selon le rapport <em>Asian Economic Integration Report 2022</em> de la Banque asiatique de développement (BAsD). Le commerce de l'Asie et du Pacifique a enregistré une progression de 29,6% au cours des trois premiers trimestres de 2021, dont une hausse de 31,2% pour le commerce intra-régional – à comparer à une contraction de 3,1% en 2020. L'intégration entre les économies de l'Asie-Pacifique s’est notamment approfondie dans les domaines des nouvelles technologies, de la connectivité numérique, de la coopération environnementale, de l'investissement et de la participation aux chaînes de valeur. La BAsD estime également que le lancement de l’accord RCEP devrait aider la région à se relever durablement de la crise.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="o" src="/Articles/0b70ac7e-62b2-432c-a7f4-04fc01987c8e/images/044cca30-50b0-4be8-9ab8-6db59903f9a6" alt="o" width="539" height="247" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Hausse des ventes de voitures neuves dans l’ASEAN pour la 1<sup>ère</sup> fois en 3 ans</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les ventes totales de voitures neuves en Indonésie, en Thaïlande, en Malaisie, au Vietnam, aux Philippines et à Singapour ont totalisé 2,79 M de véhicules l'an dernier, en hausse de 14% par rapport à 2020 – mais inférieures de 20% aux ventes totales de 2019, grâce à une forte augmentation des ventes en Indonésie (+67% par rapport à 2020) et à l'assouplissement des restrictions de mouvement liées au COVID-19 au second semestre de l'année. L'Indonésie, qui avait introduit des allégements fiscaux pour stimuler la demande en mars dernier, dépasse la Thaïlande pour devenir le plus grand marché de véhicules neufs (887 202 véhicules vendus) des six plus grandes économies de la région.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="e" src="/Articles/0b70ac7e-62b2-432c-a7f4-04fc01987c8e/images/c666e4ba-a789-43e9-8178-6cb0d4d0e84c" alt="e" width="411" height="231" /></p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Indonésie </p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Croissance de 3,7% de l’économie indonésienne en 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Statistics Indonesia (BPS) a annoncé le 7 février, une croissance de 3,7% en 2021, après une contraction de 2,1% en 2020. Après la réduction de ses prévisions de croissance en 2022, de 5,9% à 5,6% en glissement annuel, le FMI a également revu sa projection de croissance économique de l’Indonésie en 2023, de 6,4% à 6,0% g.a.. Cette augmentation est due à un rebond de l’investissement de 4,2%, une reprise de la consommation des ménages de 2% et une augmentation des exportations de 24%. D’après les données officielles, l’économie a progressé de 5% au quatrième trimestre de 2021 (en g.a.), conformément aux prévisions, avec des exportations et une activité manufacturière relativement dynamiques par rapport à la mi-2020, lorsque les restrictions à la mobilité étaient plus fortes et que la demande extérieure et les prix des produits de base étaient plus faibles.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Baisse des réserves de change de 3,6 Mds USD en janvier à 141,3 Mds USD</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La banque centrale (Bank Indonesia - BI) a annoncé le 8 février une baisse des réserves de 3,6 Mds USD fin janvier, dont le niveau est équivalent à 7,6 mois d’importations, contre 6,2 mois fin décembre 2021. Elle attribue cette baisse au remboursement de la dette publique extérieure et à la réduction des placements en devises des banques commerciales auprès de BI. Le niveau des réserves fin janvier reste suffisant pour soutenir la stabilité macroéconomique et financière du pays, selon la banque centrale.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Taux directeur inchangé par Bank Indonesia</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les craintes d’une roupie indonésienne faible augmentent, alors que la Réserve fédérale américaine envisage d’augmenter ses taux d’intérêt le mois prochain dans le contexte de hausse de l’inflation aux Etats-Unis. Mais l’inflation indonésienne est restée faible, ne progressant que de 2,2% en janvier 2022 après avoir passé la majeure partie des deux années précédentes en dessous de la fourchette cible de BI (de 2% à 4%). Dans ces conditions, BI a décidé de maintenir le taux de référence à 3,5% et poursuivra son ambition de normalisation de la politique monétaire en 2022 – d’après son rapport sur la politique monétaire fin janvier, notamment via une augmentation progressive du taux de réserves obligatoires à partir de mars.</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Malaisie</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le chômage poursuit sa lente décrue</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Du fait de la diminution du nombre de chômeurs (687 600 personnes, -1% en 1 mois), le taux de chômage s’est réduit à 4,2% en décembre contre 4,3% en novembre et 4,8% il y a un an ; par contre, le taux de chômage des jeunes (15-30 ans) affiche une augmentation, passant de 8,2 à 8,5% en un mois.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’indice de production industrielle (IPI) a maintenu sa progression fin 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">En décembre l’IPI affichait une augmentation de 5,8% en glissement annuel grâce aux industries manufacturières (+8,4%) et à la production d’électricité (+3,7%) ; les industries extractives affichent par contre un recul de 2,5% du fait d’une plus faible production de pétrole et de gaz. Les industries du secteur électrique et électronique se montrent toujours les plus dynamiques (+18,2%). Sur l’ensemble du quatrième trimestre, l’IPI progresse de 6,9% en g.a. (industries manufacturières +9,2%, production d’électricité +4,3%, industries extractives -0,8%).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Développement des investissements américains en Malaisie</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Chambre de commerce américaine en Malaisie a annoncé 166 Mds MYR (40 Mds USD) d’investissements américains en Malaisie, malgré les défis posés par la crise sanitaire. Elle a ajouté que ces investissements se poursuivraient. Ceci renvoie à la logique de “friendshoring” exposé par la secrétaire au Commerce américaine Raimondo en Malaisie (novembre 2021) et, par exemple, à l’annonce par Intel d’un investissement de 7 Mds USD à Penang (fabrication, assemblage et test).</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Singapour</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Singapour affiche le pourcentage le plus élevé de femmes PDG dans le monde</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La dernière édition du rapport <em>Women in the Boardroom</em><em> : A Global Perspective</em> du cabinet Deloitte classe Singapour en tête des pays présentant le pourcentage le plus élevé de femmes PDG (13,9% contre 9,9% en 2018), devant la Suède (12,4%) et la Thaïlande (11,6%). Concernant la représentation au niveau des conseils d'administration, elle est de 17,6% en 2021, contre 13,7% en 2018, derrière plusieurs pays européens dont la France, 1<sup>ère</sup> au classement (43,2%). Le rapport souligne enfin que 6,7% des présidents de conseils d'administration dans le monde sont des femmes et 5,3% en Asie du Sud-Est.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="r" src="/Articles/0b70ac7e-62b2-432c-a7f4-04fc01987c8e/images/7d1d5559-2fa7-48b2-92d2-8e2cd0347350" alt="er" width="442" height="271" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>3,9 Mds USD d’investissements dans la Fintech en 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">En 2021, les investissements en Fintech à Singapour ont atteint 3,9 Mds USD, soit leur plus haut niveau en cinq ans, en hausse de 59% par rapport à 2020, selon le rapport <em>Pulse of Fintech</em> de KPMG. Le nombre de transactions a augmenté de 37%, passant de 139 transactions en 2020 à 191 transactions en 2021. Les investissements ont été particulièrement significatifs dans les domaines de la blockchain, des cryptomonnaies et de la cybersécurité. Ces secteurs ont concentré 1,5 Md USD d’investissements en 2021, à comparer à seulement 109,8 M USD en 2020. À titre de comparaison, les investissements dans ces secteurs dans l’ensemble de l’Asie-Pacifique ont atteint 3,1 Mds USD (vs 386,3 M USD en 2020).</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Vietnam </p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le Programme d’appui aux entreprises du secteur privé promulgué</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Gouvernement vietnamien vient de promulguer le Programme d’appui aux entreprises du secteur privé pour le développement d’activités durables durant la période 2022 – 2025. D’ici l’an 2025, ce programme vise à sensibiliser les entreprises du secteur privé sur le rôle, la signification et l'importance d’activités durables, à atteindre un niveau d'économie d'énergie de 5,0 à 7,0% de la consommation énergétique nationale totale et à augmenter la productivité d'environ 7%/an en moyenne.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>US News & World Report : le Vietnam parmi les 25 pays les plus puissants au monde en 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Vietnam figure parmi les 25 pays les plus puissants au monde en 2021, selon le nouveau classement global du US News & World Report. Par rapport aux pays de la région, le Vietnam se classe à la 10<sup>ème</sup> position en Asie et 2<sup>ème</sup> place en Asie du Sud-Est après Singapour. En 2020, le pays était au 31<sup>ème</sup> rang dans la liste globale.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Brand Finance Global 500 : le groupe Viettel classé 227<sup>ème</sup></strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le groupe de l'industrie militaire et des télécommunications Viettel a fait un bond de 99 places pour atteindre le 227<sup>ème</sup> rang dans le classement <em>Brand Finance Global 500</em> publié récemment par Brand Finance. La valeur actuelle du groupe s’élève à 8,8 Mds USD, soit une hausse de 45% par rapport à l'année dernière. Viettel reste la seule marque vietnamienne figurant dans ce classement.</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Thaïlande</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Principaux enjeux économiques à 10 ans</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministre des Finances a énoncé dans un discours récent (« Future of Growth : Thailand Vision 2030 ») les principaux enjeux auxquels la Thaïlande doit répondre pour accroître sa compétitivité dans les dix prochaines années : la lutte contre le changement climatique (pour y répondre, la Thaïlande s’est notamment fixé des objectifs ambitieux en matière de réduction des émissions carbone) ; le développement des technologies digitales (pour l’heure insuffisant mais les investissements augmentent depuis deux ans dans ce domaine, en particulier dans le secteur financier) ; celui de l’industrie de la santé et du bien-être (la Thaïlande étant caractérisée par le vieillissement croissant de sa population) ; la promotion et l’accompagnement des PME, en particulier des PME innovantes ; le développement d’un nouveau modèle touristique (passer de la quantité à la qualité) ; la création d’un système adapté de protection sociale, en particulier pour les classes populaires ; enfin, s’assurer de la soutenabilité des comptes publics via notamment une augmentation des recettes budgétaires.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Plan de dépenses pour soutenir l’économie bio, circulaire et verte</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le cabinet des ministres a approuvé mardi 8 février la mise en place d’un vaste plan visant à développer l’économie bio, circulaire et verte (BCG) entre 2022 et 2027. Au total, 41 Mds THB (1,2 Md USD) seront alloués à ce plan d’investissement et répartis selon 4 objectifs principaux : la préservation des ressources naturelles et de la biodiversité pour 70 M USD, le soutien de l’innovation et des nouvelles technologies (56 M USD), l’amélioration de la compétitivité dans les secteurs clés de la stratégie BCG (alimentation, santé et bien-être, énergie et bioproduits, tourisme , économie créative) pour 1 Md USD, et la formation des ressources humaines (98 M USD). Le gouvernement espère ainsi augmenter le chiffre d’affaires généré par les industries BCG d’au moins 30 Mds USD dans les cinq prochaines années.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Co-entreprise entre PTT et Foxconn pour la production de voitures électriques</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’entreprise publique PTT et Foxconn (Taiwan) ont annoncé la création d’une joint-venture, Horizon Plus, visant à produire des véhicules électriques (VE) en Thaïlande dès 2024. PTT en est l’actionnaire majoritaire, avec 60% des parts, le reste étant détenu par Foxconn. Les deux sociétés prévoient d’investir au total entre 1 et 2 Mds USD dans la co-entreprise, en vue notamment de construire une usine située à l’Est de la Thaïlande d’une capacité initiale de production de 50 000 véhicules par an (objectif de 150 000 par an d’ici 2030). Pour rappel, alors que la Thaïlande prévoit que 30% des véhicules fabriqués dans le pays soient électriques d’ici 2030, les capacités de production sont détenues à 90% par des constructeurs japonais qui ambitionnent d’accroître leurs capacités de production de VE en dehors de Thaïlande, prioritairement aux Etats-Unis, en Europe et en Chine. Grâce à cette co-entreprise et à de potentielles autres alliances, la Thaïlande espère ainsi développer une production nationale.</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Philippines</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Baisse de 9% des salaires mensuels moyens en 2020</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon l'Autorité philippine des statistiques (PSA), les salaires mensuels moyens des travailleurs rémunérés au temps dans 190 emplois surveillés avaient diminué de 9% pour atteindre 16 486 PHP (321 USD) en 2020 contre 18 108 PHP (353 USD) en 2018. Le salaire de base mensuel médian a augmenté de 0,6% pour atteindre 13 646 PHP (265 USD) en 2020 contre 13 559 PHP (263) en 2018. L’enquête classe également les métiers les plus rémunérateurs en 2020, à la tête desquels se trouvent les mathématiciens (1 231 USD), professionnels des réseaux informatiques (1 162 USD) et géologues (981 USD).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Ralentissement de l’inflation à 3% au mois de janvier</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L'inflation atteint 3% en janvier 2022, contre 3,2% en décembre 2021. Elle s'est établie dans la fourchette cible du gouvernement comprise entre 2 et 4% pour l’année. Cette baisse est en partie attribuable à une augmentation plus lente des prix pour les boissons alcoolisées et le tabac, mais aussi du logement, de l'eau, de l’électricité et du gaz. Depuis janvier 2022, l’indice est désormais calculé par l’Autorité philippines des statistiques (PSA) sur l’année de base de 2018 et non plus 2012. Ce changement s’effectue tous les six ans aux Philippines. Ainsi, l’inflation annuelle pour 2021 en utilisant 2018 comme année de référence s'est établie à 3,9%, ce qui est inférieur à la moyenne de 4,5% en utilisant l'indice basé sur 2012.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Croissance du secteur de l’assurance en 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">D’après le ministère des Finances (DOF), la contribution de l’industrie philippine de l’assurance au PIB de l’archipel s’est élevée à 2% au T3 2021 alors qu’elle était de seulement 1,6% à la même période en 2017. Cette dernière a connu une croissance robuste sous l'administration Duterte, avec des primes d’assurance totales en hausse de 64%, passant de 3,2 Mds USD au T3 2016 à 5,4 Mds USD au cours de la même période en 2021. Les revenus nets de cette industrie sont passés de 540 M USD au T3 2016 à 719 M USD au T3 2021. Le montant dépensé par chaque Philippin pour s’assurer a atteint 2 528 PHP (49 USD) au T3 2021 contre 1 768 PHP (34 USD) à la même période en 2017.</p>
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<p style="text-align: justify;">Cambodge</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Indice de reprise COVID-19 : le Cambodge classé 2<sup>ème</sup> sur 100</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Cambodge atteint la 2<sup>ème</sup> place, après Taïwan, dans la dernière édition de « l’indice de reprise COVID-19 » de Nikkei, contre la 22<sup>ème</sup> place en décembre dernier. Il est à noter que le Royaume est l’un des pays les plus vaccinés au monde, la 4<sup>ème</sup> dose étant en cours de déploiement. Malgré cela, le Premier ministre HUN Sen a appelé cette semaine à une application rigoureuse des mesures sanitaires et à la limitation des rassemblements face à la propagation très rapide du variant Omicron. Afin de soutenir la reprise et stimuler la croissance, le gouvernement a par ailleurs décidé de prolonger les allègements fiscaux pour le secteur du tourisme. Les hôtels, restaurants et agences de voyages de la capitale et de quelques autres localités enregistrés auprès du Département général des impôts seront exemptés de taxes pour une durée supplémentaire de 6 mois jusqu’au 30 juin. Le gouvernement accordera également des exonérations fiscales aux secteurs de l’immobilier et du transport aérien au cours de la même période.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Lancement du projet d’amélioration du commerce électronique de petits paquets pour les PME</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le projet d'amélioration du commerce électronique de petits paquets pour les PME (SeT4SME) a été officiellement lancé le 8 février par Swisscontact, représentant de l'Alliance mondiale pour la facilitation des échanges, en partenariat avec 2 institutions cambodgiennes - le Département général des douanes et accises (GDCE) et la Poste cambodgienne, afin de stimuler le commerce électronique transfrontalier pour les PME cambodgiennes. Ce projet vise à numériser les processus de dédouanement des petits paquets envoyés par la poste en vue de faciliter les expéditions des PME et de leur ouvrir des marchés à l’exportation.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Soutien de la BAsD au secteur du tourisme et à la production de riz</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La BAsD a approuvé deux subventions pour soutenir les secteurs du tourisme et de l’agriculture du Cambodge. Une subvention de 3,7 M USD, dont 3 M USD en provenance d’un Fonds japonais pour l’Asie et le Pacifique, devrait bénéficier à 4 000 personnes dans le cadre du projet de relance du tourisme communautaire, qui couvre les zones proches du temple de Preah Vihear (province de Preah Vihear) et du temple de Phnom Da (province de Takeo). L’autre subvention à hauteur de 3,9 M USD devrait aider 22 000 producteurs de riz à augmenter leur résilience climatique dans le cadre du programme de développement du riz résilient au changement climatique dans les provinces de Battambang, Kampong Thom et Prey Veng. 3,8 M USD de cette deuxième subvention proviennent du Programme mondial pour l'agriculture et la sécurité alimentaire.</p>
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<p style="text-align: justify;">Laos</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Léger allègement des restrictions sanitaires</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les hommes d’affaires et investisseurs étrangers pourront désormais, après deux jours à l’hôtel, se déplacer librement à condition de porter un bracelet de géolocalisation. Les citoyens laotiens, experts étrangers, travailleurs et étudiants devront rester en quarantaine à domicile pendant sept jours après les deux jours à l’hôtel. Pour mémoire, les touristes étrangers ne peuvent voyager qu’en recourant à des tours organisés. Par ailleurs, du personnel de santé chinois et du matériel médical sont arrivés le 7 février à Vientiane. Des formations au diagnostic du virus seront données au personnel laotien du National Centre for Laboratory and Epidemiology (NCLE), qui, avec d’autres structures laotiennes, réalise les tests au Laos. La Chine s’inquiète en effet que des personnes testées négatives au Laos se soient révélées positives à leur arrivée sur le sol chinois.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Premier bilan du chemin de fer Chine-Laos</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La nouvelle ligne aurait transporté plus d’un million de passagers et 500 000 tonnes de fret depuis son ouverture le 3 décembre dernier. La compagnie ferroviaire note une diversification des marchandises transportées (produits alimentaires, engrais, équipements de télécommunications panneaux solaires, automobiles et textile notamment). Par ailleurs, les gares d’intérêt local s’ouvrent progressivement au trafic passager, telle la gare de Nateuy dans la province de Luang Namtha.</p>
<p style="text-align: justify;">Nouvel incendie à la décharge municipale de Vientiane</p>
<p style="text-align: justify;">Le feu qui a fait rage durant 5 jours à la décharge de Vientiane, consumant 48 hectares et émettant des fumées toxiques jusqu’en centre-ville, a enfin été maitrisé. Il aurait été causé par les émanations du méthane provenant du site. Des installations de surveillance de la qualité de l’air ont été déployées dans trois endroits. Un incendie similaire s’était déclaré sur le site en mars 2018.</p>
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<p style="text-align: justify;">Birmanie</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les Etats-Unis publient leurs orientations pour les transactions commerciales avec la Birmanie</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le département du Trésor américain, le ministère du Commerce, du Travail, de la Sécurité Intérieure ainsi que le Bureau du représentant américain au commerce ont publié un document conjoint faisant le point sur les risques encourus dans le cadre d’une relation d’affaires avec les entités birmanes. Le texte pointe en particulier le risque émanant des entreprises d’État et met en évidence les secteurs sensibles (pierres précieuses, métaux, construction, immobilier et armement). Il renvoie aux entreprises la responsabilité de réaliser les enquêtes de réputation nécessaires avant toute transaction.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les difficultés s’accumulent sur le secteur de la production d’électricité</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon l’agence <em>Fitch Solutions Country Risk & Industry Research</em>, le départ de TotalEnergies et Chevron de Birmanie aurait un impact négatif à court terme sur la disponibilité de gaz pour la production d’électricité. On devrait ainsi observer en 2022 une diminution de 9% avant une stabilisation à 1% en 2023. Le champ de Yadana, opéré conjointement par TotalEnergie, Chevron, PTTET et MOGE, fournit près de 50% de la consommation totale de Yangon. Le reste est exporté en Thailande</p>6bc2b64a-b007-4996-bcaf-ecba752ca9d5Accélération dans le secteur des « FinTech » en Arabie saouditeLe secteur des technologies financières (FinTech) en Arabie saoudite a connu une forte accélération en 2021, avec un nombre d’entreprises actives dans le secteur qui a atteint 82 contre 60 en 2020 (+37%). A terme, grâce à l’Open Banking, l’Arabie saoudite pourra offrir de nombreuses opportunités d’affaires et de partenariats économiques pour les acteurs français du secteur.2022-02-08T00:00:00+01:00<p>Selon les données de <strong>Fintech Saudi<a title="" href="#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a></strong>, le nombre d’entreprises actives dans la FinTech en Arabie saoudite (incluant celles ayant une licence de commerce FinTech, une licence de test et une licence standard) est passé de 60 en 2020 à <strong>82 acteurs en 2021</strong> (contre 10 en 2018, +102%). Le segment le plus représenté est celui des « paiements numériques et des échanges de devises » (37 %), suivi des « outils professionnels & agrégateurs de données » (17%), des « prêts & financements » (17%), et de « collecte de fonds privés » (10%).</p>
<p>Les startups de la FinTech opérant en Arabie saoudite ont levé plus d’<strong>1 Md$ au cours des 12 dernières années </strong>(levées de fonds effectuées par les sociétés nées en Arabie saoudite et par les sociétés internationales s’y installant). Les années 2018, 2020 et 2021 ont été les plus fortes collectes de fonds à ce jour, les levées de fonds représentant 83 % de toutes celles opérées à ce jour. Les startups du segment « paiements numériques et des échanges de devises » ont reçu le plus de fonds à ce jour, avec plus de 562 M$ (soit plus de 55% de tous les fonds levés par les startups en Arabie Saoudite), du fait principalement que le <strong>secteur des paiements </strong>est celui qui a atteint le plus de<strong> maturité</strong> dans l’économie saoudienne. Pour le moment, l’Arabie saoudite n’enregistre que deux licornes, une dans le secteur des FinTech, STC Pay, après que Western Union ait acquis une participation de 15 % pour 200 M$, la valorisant à 1,3 Md$, et l’autre dans le secteur de la restauration en ligne, capitalisée à plus de 2,4 Md$.</p>
<p>La Banque centrale saoudienne (SAMA) a récemment observé que le <strong>plus grand taux d’adoption des paiements sans contact</strong> au Moyen-Orient et en Afrique du Nord était recensé en Arabie saoudite, avec 94% d’utilisations fréquentes pour les détenteurs de cartes de paiements et/ou d’applications (<em>Apple Pay</em>…). Cela devrait répondre à la stratégie de la SAMA qui vise à <strong>réduire les transactions en espèces</strong> et à augmenter les paiements électroniques à 70% de toutes les transactions d’ici 2025 via différentes mesures telle que l’augmentation de la limite de transaction sans contact de SR100 à SR300, l’adoption du paiement sans contact par les opérateurs de transports métro/bus…</p>
<p>Historiquement, plusieurs entreprises du secteur de la FinTech étaient déjà actives sur le marché saoudien avant 2016, mais les activités du secteur étaient largement non-réglementées et non-soutenues par un écosystème existant. Suite à l’annonce de la Vision 2030, plusieurs organisations et<strong> initiatives ont été lancées</strong> spécifiquement pour soutenir l’industrie FinTech, notamment via le lancement du <em>Regulatory Sandbox</em><a title="" href="#_ftn2" name="_ftnref2"><em><strong>[2]</strong></em></a> de la SAMA et du <em>FinTech Lab<a title="" href="#_ftn3" name="_ftnref3"><strong>[3]</strong></a></em> de la CMA (<em>Capital Market Authority</em>), la création de FinTech Saudi, ou encore l’introduction d’un système national de paiement à réponse rapide (QR) permettant l’interopérabilité des portefeuilles numériques. En 2019, la SAMA a également scindé son unité d’infrastructure de paiements numériques pour devenir une entreprise indépendante, dénommée la <em>Saudi Payments Company</em>.</p>
<p>Récemment, la décision de la SAMA de passer au <strong>système bancaire ouvert « <em>Open Banking</em> » dès le premier semestre 20022 </strong>devrait stimuler le secteur financier, conformément à la Vision 2030 du pays et au « <em>Financial Sector Development Program<a title="" href="#_ftn4" name="_ftnref4"><strong>[4]</strong></a></em> » qui a été lancé en 2018. Ce programme se fixe pour objectif de développer l'économie numérique et de donner aux intermédiaires financiers la possibilité de soutenir le secteur privé <strong>en ouvrant les services financiers à de nouveaux investisseurs. </strong>Il favorisera par ailleurs la création d'un marché de capitaux performants dans le pays.</p>
<div>
<div id="ftn1">
<p> </p>
<p><em><a title="" href="#_ftnref1" name="_ftn1">[1]</a> Organisation créée en 2018 par la SAMA (Banque centrale saoudienne) et la CMA (Autorité du marché des capitaux), chargée de piloter et de soutenir activement le développement de l’industrie FinTech en Arabie saoudite.</em></p>
</div>
<div id="ftn2">
<p><em><a title="" href="#_ftnref2" name="_ftn2">[2]</a> https://www.sama.gov.sa/en-US/-SandBox/Pages/default.aspx</em></p>
</div>
<div id="ftn3">
<p><em><a title="" href="#_ftnref3" name="_ftn3">[3]</a> https://cma.org.sa/en/Market/fintech/Pages/default.aspx</em></p>
</div>
<div id="ftn4">
<p><em><a title="" href="#_ftnref4" name="_ftn4">[4]</a> https://www.vision2030.gov.sa/media/ud5micju/fsdp_eng.pdf</em></p>
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</div>f43868ab-8392-4d2a-a4df-cdf3112195e4Actualités économiques du Nigéria et du Ghana - semaine 42 du 18 au 24 octobre 2021Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2021-10-22T00:00:00+02:00<blockquote>
<p>Faits saillants:</p>
</blockquote>
<p><strong>- Nigéria</strong> : Le gouvernement allège les contraintes pour l’entrée des voyageurs internationaux au Nigéria ; Depuis 2019, les dépenses de personnel de l’Etat fédéral ont augmenté de près de 80% ; La startup FairMoney réalise une nouvelle levée de fonds pour renforcer son offre de prêts ; La Banque centrale du Nigéria consacre 60 Md NGN au financement du futur métro aérien de Lagos. </p>
<p> <strong>- Ghana : </strong>La prime de risque des obligations d’Etat atteint son niveau le plus élevé depuis le début de la pandémie ; Le Ghana a conclu un accord pour l’intégration de son nouveau système d’adresse numérique dans Google Maps</p>
<p> </p>
<p> </p>
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<p>Le chiffre à retenir:</p>
</blockquote>
<p><strong>1,15%</strong> : <em>C’est l’augmentation des prix à la consommation alimentaires sur le seul mois de septembre, ce qui dénote une accélération de l’inflation. Au total, l’inflation alimentaire atteint 16,6% sur un an</em><em>.</em></p>
<p> </p>
<h3 style="text-align: center;">Nigéria</h3>
<p><strong>Le gouvernement nigérian allège les contraintes pour l’entrée des voyageurs internationaux au Nigéria </strong></p>
<p>Le Comité présidentiel chargé de la gestion de la pandémie a récemment annoncé un assouplissement des règles régissant l’entrée de voyageurs internationaux au Nigéria à compter du lundi 25 octobre.</p>
<p>S’ils doivent toujours présenter un test PCR négatif dont le prélèvement a été effectué moins de 72 heures avant l’entrée sur le territoire nigérian, les personnes pouvant justifier d’un parcours vaccinal complet ne seront plus obligées de se confiner. Elles devront néanmoins se faire tester le lendemain de leur arrivée.</p>
<p>A l’heure où nous écrivons ces lignes, tous les sites d’information officiels n’ont pas encore été mis à jour.</p>
<p>Le communiqué officiel présentant les nouvelles règles est cependant consultable sur le site de l’autorité sanitaire NCDC (<a href="https://covid19.ncdc.gov.ng/media/files/RELEASE_OF_REVISED_INTERNATIONAL_TRAVEL_PROTOCOL_INTO_NIGERIA_PDF.pdf">télécharger le document</a>).</p>
<p><strong>Depuis 2019, les dépenses de personnel de l’Etat fédéral ont augmenté de près de 80%</strong></p>
<p>Les dépenses de personnel de l’Etat fédéral ont presque doublé en valeur depuis 2019. <a href="https://punchng.com/fg-personnel-cost-rises-by-79-48-gulps-n13-2tn-in-four-years/">En l’espace de quatre exercices comptables, les dépenses allouées aux traitements des fonctionnaires de l’Etat fédéral sont passées de 2300 Md à 4110 Md NGN</a>, ce dernier chiffre correspondant au budget actuellement examiné par les assemblées pour l’année 2022.</p>
<p>Même en tenant compte de l’inflation (que l’on estime à 50% entre janvier 2019 et décembre 2021), la hausse réelle des dépenses de personnel est significative. On observe toutefois certains signes de ralentissement de cette tendance : le budget proposé au vote des élus pour l’année 2022 enregistre une hausse relativement contenue (+10%) des sommes allouées à la rémunération des fonctionnaires, un rythme de progression inférieur à celui des années précédentes.</p>
<p>Les dépenses de personnel (hors promotions et agents contractuels) constituent le premier poste budgétaire, et représentent plus d’un quart du budget de l’Etat fédéral.</p>
<p><strong>La startup FairMoney réalise une nouvelle levée de fonds pour renforcer son offre de prêts</strong></p>
<p>Quelques mois après la levée d’un financement de série B de 42 M USD, <a href="https://www.agenceecofin.com/next-tech/1910-92457-tlg-capital-investit-au-sein-de-la-neobanque-nigeriane-fairmoney">la fintech FairMoney reçoit un investissement de TLG Capital destiné à financer son offre de prêts</a>.</p>
<p>Non communiqué à ce stade, le montant de l’investissement serait compris entre 1 et 15 M USD. Ces liquidités doivent permettre de couvrir les 10 000 prêts contractés quotidiennement par les clients via un service numérique dématérialisé. Le co-fondateur de la banque mobile, Nicolas Berthozat, contacté par le service, a détaillé son ambition : réaliser 500 % de croissance annuelle de ses engagements grâce aux levées de fonds et réaliser une levée de dette sur obligation via les marchés financiers.</p>
<p>FairMoney, qui a obtenu le statut de banque de microfinance par la Banque Centrale du Nigéria cette année, peut désormais proposer des comptes en banque, cartes bancaires et bientôt un service d’épargne.</p>
<p>Deux millions de Nigérians ont déjà ouvert un compte bancaire via l’application mobile et 500 000 seraient des utilisateurs actifs. Alors qu’elle est déjà le 7<sup>ème</sup> prêteur en volume au Nigéria, son objectif affiché est de se classer parmi les trois premiers.</p>
<p><strong>La Banque centrale du Nigéria consacre 60 Md NGN au financement du futur métro aérien de Lagos</strong></p>
<p>La Banque centrale du Nigéria a annoncé avoir déboursé 45 Md NGN (110 M USD) sur les 60 Md (146 M USD) <a href="https://nairametrics.com/2021/10/15/cbn-has-disbursed-n45-billion-to-lagos-for-blue-line-railway-project/">qu’elle consacre au financement de la « Blue Rail Line » de la ville de Lagos</a>. Ce financement a été annoncé par l’un des directeurs de la CBN au cours d’une visite des sites de construction, en compagnie de l’agence pour les transports publics de Lagos (LAMATA).</p>
<p>Selon le directeur de l’agence LAMATA, la <em>Blue Rail Line, </em>qui parcourt la métropole de Lagos d’Est en Ouest sur 27 km, pourrait être opérationnelle sur les cinq premières stations du tracé dès le quatrième trimestre 2022.</p>
<p>Elle sera complétée par une « Red Line » (Nord-Sud) longue de 37 km, qui devrait également être achevée en 2022. Ce financement fait partie de la réponse globale de la Banque centrale à la crise économique, qui a débloqué 1 000 Md NGN (environ 2,4 Md USD) à l’échelle nationale.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h3 style="text-align: center;">Ghana</h3>
<p><strong>La prime de risque des obligations d’Etat atteint son niveau le plus élevé depuis le début de la pandémie</strong></p>
<p>A l’approche de la présentation du budget 2022 au mois de novembre, cerains investisseurs craignent que le Ghana ne soit pas en mesure d’assurer le service de sa dette. <a href="https://infodisplay.infodesk.com/item/eda51277-d760-43af-b572-195c3db35ee6.html?CU=imf5992&APP=6">La prime que les investisseurs exigent pour détenir la dette en devise du pays plutôt que des bons du Trésor américain a augmenté de 139 points de base en octobre, pour atteindre 905 points de base</a>, son niveau le plus élevé depuis mai 2020.</p>
<p>A titre de comparaison, le « spread » souverain moyen des marchés émergents a augmenté de 4 points de base au cours de la même période.</p>
<p>Les recettes de l’Etat ghanéen ont été 12% inférieures aux attentes au cours des sept premiers mois de l’année, et la croissance économique risque d’être inférieure à l’objectif de 5% pour 2021, rendant plus difficile le financement du déficit budgétaire du Ghana.</p>
<p>L’écart de rendement entre les obligations 2030 garanties partiellement par le FMI et les titres 2029 non garantis a fortement augmenté, ce qui suggère que les investisseurs se positionnent en fonction de l’éventualité d’un défaut de paiement. Pour certains économistes, compte tenu des taux actuels, le pays pourrait rencontrer des difficultés à refinancer sa dette existante sur le marché des euro-obligations.</p>
<p> </p>
<p><strong>Le Ghana a conclu pour l’intégration de son nouveau système d’adresse numérique dans Google Maps</strong></p>
<p>Dès fin 2021, <a href="https://www.ghanaweb.com/GhanaHomePage/business/Google-to-integrate-Ghana-s-digital-addressing-into-mapping-system-Vice-President-1385041">Google intégrera le système d’adresses numériques du Ghana dans son service de cartographie en ligne</a>, marquant un nouveau pas vers un système homogène et défini d’adresses postales et numériques.</p>
<p>Le système national d’adresses numériques (National Digital Address System) a été lancé en octobre 2017 pour résoudre le problème de localisation dans le pays et de renforcer les services de liaisons postales.</p>
<p>Baptisé GhanaPostGPS, il s’agit d’un système d’adressage qui divise le Ghana en grilles de carrés de cinq mètres de côté, et attribue à chacun d’eux une adresse unique.</p>
<p>Grâce à ce système, une adresse permanente a été attribuée à chaque terrain et propriété. L’intégration des adresses GPS dans la cartographie Google Maps permettra aux ghanéens de s’approprier plus rapidement ce nouveau système.</p>
<p> </p>db032081-742c-447f-aa50-51e19547519bActualités économiques du Nigéria et du Ghana – semaine 36 du 6 au 10 septembre 2021Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2021-09-13T00:00:00+02:00<blockquote>
<p>Faits saillants:</p>
</blockquote>
<p><strong>- Nigéria</strong> : L’accord sino-nigérian d’échanges de devises n’a pas eu les effets escomptés ; Les transferts de la diaspora en forte baisse au premier trimestre ; La fintech Prospa lève 3,8 M USD en pré-amorçage ; Le Nigéria importe pour 600 Md NGN de véhicules au premier semestre 2021.</p>
<p> <strong>- Ghana : </strong> Les recettes fiscales du secteur informel ghanéen enregistrent une baisse record ; La production de cacao atteint un plus-haut historique de 1,1 million de tonnes de fèves de cacao.</p>
<p> </p>
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<p>Le chiffre à retenir:</p>
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<p>5810 Md₦ : C’est le déficit commercial enregistré au Nigéria au premier semestre. En 2019 à la même période, avait enregistré un excédent de 1420 Md₦.</p>
<p> </p>
<h3 style="text-align: center;">Nigéria</h3>
<p><strong><em>L’accord sino-nigérian d’échanges de devises n’a pas eu les effets escomptés</em> </strong></p>
<p>En 2018, les banques centrales chinoise et nigériane signaient un accord bilatéral d’échange de devises (<em>Bilateral Currency Swap</em>). Conclu pour une durée initiale de trois ans, le texte établissait la convertibilité directe (sans passer par d’autres devises) des deux monnaies au taux officiel pour un volume donné de transactions (l’équivalent de 2,4 Md USD). Les deux pays espéraient ainsi tout à la fois encourager les échanges entre eux, prévenir l’appréciation du Yuan et limiter la demande de dollars au Nigéria. Il s’agissait alors du troisième accord de ce genre conclu par la Chine sur le continent, après l’Afrique du Sud et l’Egypte.</p>
<p><a href="https://www.proshareng.com/news/FOREX/Nigeria-China-Currency-Swap--Still-Waiting-for-a-Deal/58891">Trois ans plus tard, le bilan s’avère cependant peu concluant.</a> Les échanges entre les deux pays ont bien augmenté sur la période, la part de marché de la Chine passant même de 25% en 2018 à 29% au premier trimestre 2021 ; tandis que le pays est désormais destinataire de près de 6% des exportations nigérianes (pas d’exportations directes avant 2020). Pour autant, les principaux objectifs ne semblent pas avoir été atteints : la plupart des commerçants passent toujours par la monnaie américaine lorsqu’ils souhaitent obtenir des Yuan. La Naira s’est fortement déprécié vis-à-vis du Yuan, puisque qu’elle s’échange désormais autour de 63 pour 1, loin des 48 pour 1 prévus aux termes de l’accord. Ce dernier n’a d’ailleurs jamais pu être appliqué dans sa pleine mesure, les volumes de transaction réalisées à l’aide du mécanisme créé en 2018 ne représentant qu’une fraction du plafond initialement défini – ce que certains attribuent à une procédure trop bureaucratique, réduisant son attractivité. A ce jour, l’accord n’a pas encore été renouvelé pour trois années supplé-mentaires.</p>
<p><em><strong>Les transferts de la diaspora en forte baisse au premier trimestre</strong></em></p>
<p>Les transferts d’argent depuis l’étranger (<em>remittances</em>) <a href="https://nairametrics.com/2021/09/06/diaspora-remittances-into-nigeria-fall-by-24-in-q1-2021/">ont chuté de 24% au premier trimestre 2021</a>, par rapport à la même période l’année précédente. Ils atteignent 4,2 Md USD, soit une baisse en valeur absolue de 1,4 Md USD. L’année 2020 avait déjà enregistré une chute notable de ce type de transferts par rapport à 2019 (16,9 Md USD contre 23,4 Md USD respectivement). La situation a de quoi inquiéter, alors que les transferts d’agent jouent un rôle très important dans les grands équilibres de l’économie nigériane – qu’il s’agisse du revenu disponible des ménages ou de la position extérieure du pays. Paradoxalement, cette baisse enregistrée par la statistique d’Etat pourrait s’expliquer par la stricte politique de change en vigueur, obligeant les Nigérians résidant à l’étranger à passer par des canaux non-officiels, et donc non-comptabilisés, pour envoyer de l’argent à leurs proches restés au pays.</p>
<p><em><strong>La fintech Prospa lève 3,8 M USD en pré-amorçage</strong></em></p>
<p>Après avoir fait partie en mars des dix startups africaines participant au programme d’hiver de YCombinator, <a href="https://techcrunch.com/2021/09/08/nigerias-prospa-gets-3-8m-pre-seed-to-offer-small-businesses-banking-and-software-services/">la fintech nigériane Prospa a levé 3,8 M USD de fonds de pré-amorçage</a> auprès de bailleurs étrangers et d’autres fondateurs de startups du même secteur. Les fonds de capital risque Global Founders Capital et Liquid 2 Ventures comptent parmi les investisseurs, ainsi que des cadres de Facebook. Il s’agit de la plus importantes levées de fonds de l’année dans cette catégorie en Afrique subsaharienne, et la deuxième en Afrique après celle de l’égyptienne Telda (5 M USD).</p>
<p>Lancée en octobre 2019 à Lagos, Prospa combine les services d’une néo-banque avec des logiciels de gestion destinés aux micro- et petites entreprises. Elle accompagnerait actuellement plusieurs dizaines de milliers d’entre-elles, et connaîtrait une croissance de 35 % par mois, d’après Frederik Obasi, l’un de ses dirigeants. Ses fondateurs comptent utiliser ce nouveau capital pour développer la stratégie d’acquisition de clientèle de l’entreprise et recruter de nouveaux talents. Le Nigéria compte plus 40 millions de microentreprises et PME, qui représentent 50 % du PIB et 80 % de l’emploi du pays.</p>
<p><em><strong>Le Nigéria a importé pour 600 Md NGN de véhicules au premier semestre 2021</strong></em></p>
<p>D’après les données de l’Institut national des statistiques (NBS), <a href="https://nairametrics.com/2021/09/08/nigeria-spends-n601-51-billion-on-importation-of-vehicles-in-h1-2021/">les importations de véhicules au Nigéria sont en forte hausse au premier semestre.</a> Elles atteignent 601,5 Md NGN (1,46 Md USD), soit une progression de +15% par rapport à la même période l’année précédente. Cette hausse peut s’expliquer par la baisse des droits de douane décidée en janvier : la taxe à l’importation de véhicules de transport est en effet passée de 35% à 10%, afin de faciliter l’accès au marché de l’occasion dans un contexte de crise économique. Pour rappel, les automobiles importées, pour l’essentiel d’occasion, repré-sentent 86% du marché, une majorité de ces véhicules provenant des Etats-Unis (51%). En 2014, lors de la mise en place de lois fiscales à l’importation, plusieurs grands groupes automobiles avaient ouvert des chaînes d’assemblage locales. A partir de 2019, Renault a aussi développé un partenariat avec le groupe Coscharis pour assembler des véhicules à Lagos. Une seule entreprise produit des véhicules 100% nigérians : Innoson Vehicle Manufacturing avec 10 000 unités par an. En 2020, les importations de véhicules ont atteint 1090 Md NGN (2,65 Md USD) sur l’année, soit 4,4% du total des importations.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h3 style="text-align: center;">Ghana</h3>
<p><em><strong>Les recettes fiscales du secteur informel ghanéen enregistrent une baisse record</strong></em></p>
<p>Malgré un secteur informel en pleine croissance, ils rapportent de moins en moins à l’Etat ; d’après <a href="https://thebftonline.com/09/09/2021/tax-revenue-from-informal-sector-records-a-decline/">l’Autorité fiscale du Ghana (<em>Ghana Revenue Authority</em>, GRA)</a>. Pour rappel, l’emploi informel peut se définir comme un ensemble d’entreprises non constituées en sociétés appartenant à des ménages qui ne sont pas enregistrées selon les formes spécifiques de la législation nationale ; l’enregistrement peut se référer, par exemple, à l’inscription prévue par les obligations fiscales , des cotisations de sécurité sociale et autres dispositions administratives. Au Ghana, plusieurs formes d’impôts ciblent spécifiquement l’emploi informel, ce dernier étant largement majoritaire (89% de l’emploi au niveau national et 83% dans les zones urbaines), à l’image de la taxe sur le revenu des véhicules (VIT) ou encore le timbre fiscal. Pourtant, les revenus générés par ces deux taxes ont baissé en pourcentage des recettes provenant des travailleurs indépendants : alors qu’en 2015, la VIT représentait 10,5% du total, elle n’en représente plus que 7,3% en 2020. La baisse des revenus du timbre fiscal est moins importante : de 1,4% en 2017 à 1,3% en 2020. Alors que les recettes fiscales rapportées au PIB stagnent autour de 13% au Ghana – contre 19% en moyenne en Afrique sub-saharienne – le gouvernement est actuellement en train de mettre en œuvre des réformes destinées à élargir la base fiscale.</p>
<p><em><strong>La production de cacao atteint un plus-haut historique de 1,1 million de tonnes de fèves de cacao</strong></em></p>
<p>Le COCOBOD, l’autorité de régulation de la filière cacao ghanéenne, <a href="https://www.ghanaweb.com/GhanaHomePage/business/Ghana-attains-historic-1-1-million-metric-tonnes-of-cocoa-beans-produce-1350394">a annoncé avoir enregistré ce chiffre record pour la campagne agricole 2020-2021</a>. Selon le directeur général de l'agence, Joseph Aidoo, il s'agit d'une augmentation d'environ 45 % par rapport à la production de 2019-2020, ce qui en fait la production la plus importante jamais enregistrée depuis le million de tonnes atteint lors de la campagne agricole 2009-2010.</p>
<p>Cette hausse de la production peut notamment être attribuée à la politique de différentiel de revenu décent (DRD), mise en œuvre depuis l’année dernière par le Ghana et la Côte d’Ivoire et qui permet d’augmenter les revenus des fermiers producteurs de cacao. Le Ghana est le 2<sup>ème</sup> producteur de fèves de cacao au monde après la Côte d’Ivoire : ils représentent à eux deux près de 70% de l’approvisionnement mondial. Le COCOBOD a entamé les processus de signature d’un crédit syndiqué de 1,5 Md USD destiné à la prochaine récolte de cacao pour 2021-2022, alors que le crédit pour l’année précédente était de 1,3 Md USD.</p>
<p> </p>3db528a2-34d0-4e58-a87c-a885e80f177b[Royaume-Uni] Veille numérique bimensuelle (n°14) du 12 au 22 juilletPublication du SER de Londres2021-07-22T00:00:00+02:00<div class="focus">
<p style="text-align: center;"><strong>SOMMAIRE</strong></p>
</div>
<p>Fait marquant</p>
<ul>
<li>Un article de <em>Bloomberg </em>met en avant l’ampleur des rachats d’entreprises de semi-conducteurs britanniques</li>
</ul>
<p>Economie numérique et régulation</p>
<ul>
<li>Le gouvernement lance une stratégie sur l’éducation aux médias en ligne</li>
<li>Le gouvernement prend des mesures supplémentaires pour lutter contre les insultes racistes en ligne</li>
<li>Le gouvernement publiera sous peu une nouvelle stratégie pour l’innovation</li>
<li>Le gouvernement lance une consultation sur le rôle de la nouvelle <em>Digital Markets Unit </em></li>
</ul>
<p>Télécommunications et réseaux</p>
<ul>
<li><em>Nvidia</em> inaugure le super-ordinateur <em>Cambridge-1, </em>dont l’accès sera ouvert aux chercheurs </li>
</ul>
<p>Données</p>
<ul type="disc">
<li>Le gouvernement lance une consultation sur l’autorité de supervision de l’identité numérique</li>
</ul>
<p>Cyber-sécurité</p>
<ul type="disc">
<li>Le Ministère du Numérique investit 700 000 £ dans des « <em>cyber clusters</em> »</li>
</ul>
<p>Ecosystème tech</p>
<ul>
<li>Les <em>fintech </em>britanniques ont levé un record de 5,7 Md$ au premier semestre 2021</li>
<li><em>Revolut </em>devient la <em>fintech </em>britannique la plus valorisée, à hauteur de 33 Md$</li>
<li>Le <em>Future Fund: Breakthrough </em>est officiellement lancé par Rishi Sunak</li>
</ul>d82ec2fc-5ddd-4032-adca-4ab6deb12442Actualités économiques Nigéria - Ghana semaine 27 du 5 au 11 juillet 2021Actualités économiques Nigéria - Ghana semaine 27 du 5 au 11 juillet 20212021-07-08T00:00:00+02:00<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Faits saillants :</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>- Nigéria</strong> : le Conseil économique national approuve la stratégie budgétaire 2022-2024 ; les revenus du secteur ferroviaire ont reculé de 28,5% en 2020 ; ENGIE Energy déploiera 300 projets de mini-réseaux solaires à travers le Nigéria d’ici 2025 ; la Fintech nigériane de micro-crédit FairMoney lève 42 MUSD. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>- Ghana : </strong>ENI découvre de nouveaux gisements de pétrole et de gaz offshore ; le programme SUNREF, le label finance verte de l’AFD, vient d’être lancé au Ghana.</p>
<blockquote>
<p>Le chiffre à retenir :</p>
</blockquote>
<div style="text-align: justify;">
<h3 style="text-align: left;" align="center">4,2%</h3>
</div>
<p style="text-align: justify;"><em>C’est l’hypothèse de croissance du gouvernement Nigérian pour l’année 2022, contre 2,3% et 2,1% pour le FMI et la Banque mondiale respectivement.</em></p>
<h3 style="text-align: center;">Nigéria</h3>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le Conseil économique national approuve la stratégie budgétaire 2022-2024.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.nipc.gov.ng/2021/07/05/nec-okays-2022-2024-medium-term-expenditure-framework-fiscal-strategy-paper/">Le Conseil économique national (NEC) a validé la stratégie budgétaire à moyen terme pour les années 2022-2024.</a> Celle-ci prévoit une augmentation progressive du budget qui passerait de 34 Mds USD en 2022 à 37,6 Mds USD en 2023 puis 40,8 Mds USD en 2024. L’Etat nigérian devrait avoir recours à de nouveaux prêts à hauteur de 13,7 Mds USD en 2022, 12,8 Mds USD en 2023 puis 14,3 Mds USD en 2024. A noter que les dépenses d’investissement resteraient stables en valeur absolue sur les trois années aux alentours de 7,7 Mds USD mais verraient leur part dans le budget diminuer de 23,3% en 2022 à 13,2% en 2024. D’après la ministre des Finances, Zainab Ahmed, cette stratégie a été élaborée dans un contexte de reprise économique en prévoyant un recul de la pandémie grâce notamment à l’accélération de la vaccination. L’exécutif a bâti ses prévisions sur un prix du baril de pétrole de 57 USD avec une production de 1,88 millions de barils par jour en 2022. Pour 2023 et 2024 le prix du baril de pétrole serait de 57 et 55 USD respectivement alors que la production atteindrait les 2,23 millions puis les 2,22 millions de barils. Pour rappel, en 2020, la production pétrolière au Nigéria était de 1,77 Mb/j et le prix moyen du baril s'est établi à 42 USD sur l'année.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les revenus du secteur ferroviaire ont reculé de 28,5% en 2020.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://nigerianstat.gov.ng/elibrary">D’après le Bureau national des statistiques (NBS), les revenus du secteur ferroviaire ont plafonné à 2 Mds NGN (4,9 MUSD) en 2020 soit un recul de 28,5% par rapport à 2019 lorsqu’ils avaient atteint 2,4 Mds NGN (6,9 MUSD).</a> Cette baisse s’explique principalement par les restrictions de mobilité mises en place par les autorités pour faire face à la pandémie de la Covid-19. Le nombre de passagers sur les trois derniers trimestres de 2020 (373 313) a été ainsi inférieur à celui enregistré au premier trimestre 2020 (647 055). Au total 1 020 368 passagers se sont déplacés grâce au chemin de fer en 2020 soit près de trois fois moins qu’en 2019 (2 890 111). Les revenus obtenus grâce au transport de personnes ont ainsi chuté de 27,7% entre 2020 (4,2 MUSD) et 2019 (5,9 MUSD). Quant au transport de marchandises, en 2020 celui-ci a représenté 87 440 tonnes, soit moins de la moitié qu’en 2019 (200 113 tonnes). Les revenus dérivés de celui-ci ont en conséquence fortement diminué passant de 882 921 USD en 2019 à 684 552 USD en 2020. Le secteur ferroviaire reste ainsi particulièrement sous-développé, le Nigéria ne comptant environ que 4 000 km de voies ferrées (pour une superficie de 923 768 km²). Le secteur est contrôlé conjointement par le ministère fédéral des Transports et les Etats fédérés, qui gèrent respectivement les projets d’infrastructure ferroviaire au niveau national et local. La société publique des chemins de fer (NRC) exploite exclusivement les chemins de fer au niveau fédéral.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>ENGIE Energy déploiera 300 projets de mini-réseaux solaires à travers le Nigéria d’ici 2025.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><u><a href="https://www.nipc.gov.ng/2021/07/07/engie-energy-to-deploy-300-mini-grid-projects-across-nigeria-by-2025/">ENGIE Energy Access Nigeria a dévoilé une initiative d'investissement stratégique qui verra le déploiement progressif de mini-réseaux (mini-grid) solaires dans les communautés rurales du Nigeria.</a></u> ENGIE Energy Access Nigeria, anciennement connue sous le nom de Fenix Interntional, est la filiale nigériane du groupe français ENGIE et opère au Nigéria depuis 2018 dans 11 Etats. Ce changement récent de nom résulte de l’intégration de Fenix International (leader de l’industrie solaire nigériane domestique de type Pay-as-you-go) avec ENGIE Mobisol (autre société de systèmes solaires domestiques) et ENGIE PowerCorner (fournisseur de mini-réseaux). Cette intégration place ENGIE Energy dans une position unique comme seul acteur énergétique offrant des solutions hors réseau de bout en bout, avec des systèmes solaires domestiques et des mini-réseaux sous un même toit. Ces doubles solutions décentralisées couvrent alors toute la gamme des besoins énergétiques de l’éclairage de base et recharge de téléphone aux systèmes plus avancés pour les ménages, jusqu'à l'alimentation d'équipements à usage productif. L’entreprise a annoncé un budget d’investissement de 40 Mds NGN (97,3 MUSD) d’ici 2025 pour le déploiement de ces mini-réseaux à travers le pays. L’entreprise devrait ainsi achever 300 projets au Nigéria et ambitionne de déployer 1 000 mini-réseaux à travers l’Afrique. Pour rappel, en 2019, près de 45% des ménages n’avaient pas accès à l’électricité au Nigéria, cette proportion atteingnant 75% en milieu rural.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La Fintech nigériane de micro-crédit FairMoney lève 42 MUSD.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://techpoint.africa/2021/07/02/fairmoney-raises-42m-seriesb/">La startup nigériane de microcrédit FairMoney a levé 42 MUSD auprès de Tiger Global. </a> Elle fournit des services de prêt sans garantie sur mobile et compte à ce jour 3,5 millions d’utilisateurs au Nigéria et en Inde. FairMoney a été fondée en 2017 par les français Nicolas Berthozat et Matthieu Gendreau et le germano-nigérian Laurin Hainy. En 2020, ses utilisateurs ont traité plus de 6,5 millions de demandes de prêt pour un montant total de 93 MUSD. La société prévoit d’accorder 300 MUSD de prêts en 2021, dont 270 MUSD au Nigéria et 30 MUSD en Inde. Par ailleurs, FairMoney vient d’obtenir une licence bancaire de microfinance auprès de la Banque centrale du Nigéria. Grâce aux fonds levés et sa nouvelle licence, elle prévoit d’étendre ses services afin de s’affirmer comme banque numérique en proposant des prêts aux PME et des comptes courants à ses clients. Cette levée de fonds de série B (permettant à une startup mature d’élargir sa portée commerciale et de continuer son développement) a été menée par le fonds d’investissement américain Tiger Global, qui avait notamment investi en mars 2021 dans la Fintech nigériane Flutterwave, désormais licorne (valorisée à plus d’un milliard de dollars).</p>
<h3 style="text-align: center;">Ghana</h3>
<p><strong>ENI découvre de nouveaux gisements de pétrole et de gaz offshore.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.ghanaweb.com/GhanaHomePage/business/Eni-makes-major-oil-and-gas-discovery-in-Ghana-s-offshore-field-1303234">La major italienne a annoncé cette semaine avoir réalisé une découverte de pétrole au large des côtes du Ghana sur le bloc offshore Cape Three Points (CTP) 4 qui comprend le champ Sankofa qu’elle exploite déjà.</a> Cette découverte s’inscrit dans le forage du nouveau puits « Eban – 1X », situé à environ 50 km au large de la côte et à environ 8 km au nord-ouest du hub de Sankofa. Son potentiel de production est évalué à 5 000 barils par jour (bpj). Le bloc CTP 4 est contrôlé par une <em>joint venture</em> formée par ENI, Vitol, GNPC, Woodfields et GNPC Explorco. La société ENI détient la majorité des parts (42,5%) et opère donc principalement l’infrastructure. ENI est présente au Ghana depuis 2009 et produirait 80 000 bpj sur les 150 000 produits dans le pays actuellement. Alors que le Ghana produisait quasiment 180 000 bpj en 2018, la découverte de nouveaux gisements est encourageante pour l’industrie fortement affectée par la crise pandémique. Les réserves du Ghana, qui se situent entre 5 et 7 Mds de barils, permettraient d’atteindre un pic de production de 420 000 bpj d’ici 2023 selon les estimations pré-Covid. Le Ghana est le 5<sup>e</sup> producteur de pétrole en Afrique subsaharienne après le Nigéria, l’Angola, le Congo et le Gabon. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le programme SUNREF, le label finance verte de l’AFD, vient d’être lancé au Ghana.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.sunref.org/">L’objectif de ce programme est de mobiliser les institutions financières ghanéennes pour financer les investissements du secteur privé dans les technologies vertes, notamment dans les domaines de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables.</a> SUNREF Ghana se concentre sur trois piliers, dont (1) des lignes de crédit financées par l’AFD à hauteur de 30 M EUR auprès de banques locales – CalBank est une institution partenaire et la candidature de Ghana Commercial Bank (GCB) est en cours de discussion – à des conditions avantageuses ; (2) un système de subventions à l’investissement vert jusqu’à 10% financé par l’Union européenne à hauteur de 2,5 M EUR et (3) une facilité d’assistance technique. Tout individu, ménage ou entreprise mettant en œuvre un projet impliquant l’énergie renouvelable ou améliorant l’efficacité énergétique peut en bénéficier.</p>
<p style="color: #212121; font-family: wf_segoe-ui_normal, 'Segoe UI', 'Segoe WP', Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont; font-size: 15px; text-align: justify;" align="center"><strong>Retrouvez ces informations et nos alertes au quotidien sur Twitter </strong></p>
<p style="color: #212121; font-family: wf_segoe-ui_normal, 'Segoe UI', 'Segoe WP', Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont; font-size: 15px; text-align: center;" align="center"><strong><a href="https://twitter.com/FRTreasury_NG">@FRTreasury_NG</a></strong></p>
<p style="color: #212121; font-family: wf_segoe-ui_normal, 'Segoe UI', 'Segoe WP', Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont; font-size: 15px;"><em>Clause de non-responsabilité – Le Service économique s’efforce de diffuser des informations exactes et à jour, et corrigera, dans la mesure du possible, les erreurs qui lui seront signalées. Toutefois, il ne peut en aucun cas être tenu responsable de l’utilisation et de l’interprétation de l’information contenue dans cette publication.</em></p>2844eead-c448-4cf7-83ff-7d5ed78407bbFintech, les ambitions mondiales des EAUDéjà hub régional de la FinTech – secteur où la technologie est utilisée pour améliorer les activités financières- les EAU aspirent à le devenir à l’échelle mondiale. La fédération accueille le plus grand nombre de FinTech ainsi que la plus grande part des investissements du secteur dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord. Dubaï International Financial Center et Abu Dhabi Global Market, par leurs sandbox et accélérateurs, sont à l’origine du dynamisme de l’écosystème FinTech dans le pays.2021-05-16T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>I. Un hub régional qui aspire à devenir mondial </strong></p>
<p style="text-align: justify;">Si la région MENA ne reçoit qu’une faible part des investissements mondiaux dans la FinTech<a title="" href="#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a>, Abu Dhabi Global Market (ADGM) estime toutefois la progression annuelle des investissements dans la région à 40% en moyenne chaque année depuis 2012. Les fonds levés par les FinTechs dans la région s’élèveraient à 240 M USD entre 2015 et 2019. D’après un rapport publié par Magnitt<a title="" href="#_ftn2" name="_ftnref2">[2]</a> et ADGM en 2019, <strong>les EAU attirent la majorité de ces investissements</strong> (69%). Le secteur a connu un rapide essor dans le pays avec une hausse annuelle moyenne du nombre de FinTech de 39% depuis 2012<a title="" href="#_ftn3" name="_ftnref3">[3]</a>. <strong>Les EAU comptent en 2018 le plus grand nombre de FinTechs au sein de la région MENA</strong> (46%) faisant du pays un hub régional. Ainsi, l’écosystème émirien devance largement celui de Bahreïn qui représente 9% des fonds FinTech de la région. Le Fonds monétaire arabe classe les EAU en première position parmi les pays arabes (suivis par l’Arabie saoudite et Bahreïn) dans son indice FinxAr<a title="" href="#_ftn4" name="_ftnref4">[4]</a> mesurant le développement des technologies financières et des services financiers digitaux entre 2018 et 2020.</p>
<p style="text-align: justify;">En plus d’une population relativement jeune (34% de la population a moins de 25 ans), la forte pénétration mobile (96%) et internet a facilité l’implantation de ces services financiers dans le pays, les EAU se positionnant à la 6ème place du classement du Forum économique mondial sur l’adoption des technologies de l’information et de la communication (TIC).</p>
<p style="text-align: justify;">Une grande partie des investissements FinTech aux EAU se concentre sur le domaine des <strong>paiements</strong> mais également des<strong> transferts de fonds<a title="" href="#_ftn5" name="_ftnref5">[5]</a></strong> étant donné la forte présence d’expatriés aux EAU représentant environ 90% de la population. En 2019, les envois des travailleurs expatriés s’élevaient à 45 Md USD<a title="" href="#_ftn6" name="_ftnref6">[6]</a>, essentiellement à destination de l’Inde. Parmi ces FinTech, on peut recenser Network International, Denarii Cash, NOW Money, ou encore Finablr. Cette dernière, à la tête d’UAE Exchange, l’une des sociétés d’envois de fonds les plus importantes aux Emirats, a été rachetée en décembre 2020 par un consortium composé de Royal Group (conglomérat contrôlé par Sheikh Tahnoon) et la société israélienne Prism Group AG. Ils seraient actuellement en discussion pour une fusion avec le groupe bahreïnien BFC, marquant la création du groupe spécialisé dans le change de devises et transfert d’argent le plus grand de la région MENA selon le consortium. Les FinTech émiriennes se lient également avec des acteurs internationaux à l’image de Lulu Exchange (transferts de fonds) en partenariat avec la société américaine Ripple (Blockchain).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les banques émiriennes n’ont pas eu d’autres choix que de s’adapter à cette nouvelle concurrence</strong><a title="" href="#_ftn7" name="_ftnref7">[7]</a>. Plusieurs d’entre elles se sont lancées ces dernières années dans la digitalisation de leurs offres : Emirates NBD<a title="" href="#_ftn8" name="_ftnref8"><span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">[8]</span></a> (Liv), Emirates Islamic Bank (BusinessONLINE) et Mashreq Bank (Mashreq Neo). Emirates NBD a annoncé investir 270 M USD dans sa numérisation et a créé un programme « sandbox<a title="" href="#_ftn9" name="_ftnref9">[9]</a> » en 2018 en collaboration avec le Dubaï International Financial Center (DIFC). En plus d’Emirates NBD, la First Abu Dhabi Bank (FAB), K&L Gates, MetLife, Microsoft, Standard Chartered et Visa ont aussi signé des partenariats avec le DIFC. La crise Covid-19 a également contribué à accélérer le phénomène ces derniers mois. Les Fintech ont l’obligation de signer un partenariat avec une banque pour opérer sur le territoire. Al Maryah Community Bank a été la première fintech a obtenir une licence de la CBUAE (2021).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les crypto-monnaies sont également un point d’intérêt au sein de l’écosystème émirien.</strong> Plusieurs initiatives pour utiliser la Blockchain ont vu le jour dans le secteur privé, entre autres l’initiative Cheque Chain d’Emirates NBD. La zone franche Dubaï Multi Commodities Centre (DMCC) a annoncé début 2020 l’ouverture d’une « Crypto Valley » en collaboration avec la société d’investissement suisse Crypto Valley Venture Capital (CV VC) et sa filiale Crypto Valley Labs (CV Labs).</p>
<div id="ftn1">
<p><a title="" href="#_ftnref1" name="_ftn1"></a></p>
</div>
<div id="ftn9"> </div>
<p><strong>II. Un dynamisme soutenu par les initiatives publiques</strong></p>
<div> </div>
<div style="text-align: justify;">
<p>Fort des initiatives et programmes mis en place par le secteur public pour favoriser l’innovation et améliorer l’accès aux services financiers, le gouvernement y voit un moyen de <strong>renforcer à la fois sa politique de diversification</strong> et <strong>son leadership dans le secteur financier</strong>.</p>
<p>En ce sens, les EAU se sont dotés d’un Ministère pour l’intelligence artificielle et d’une « National Artificial Intelligence Strategy 2031 » afin d’améliorer l’efficacité des entités gouvernementales. Ils ont aussi lancé le programme « Emirates Blockchain Strategy 2021 » visant à réaliser 50% des transactions gouvernementales par la Blockchain. Dubaï avait également sa propre stratégie Blockchain à l’horizon 2020, dans le cadre de laquelle elle a lancé sa crypto-monnaie, l’EmCash. A l’échelle régionale, les banques centrales des EAU et de l’Arabie saoudite sont en discussion depuis 2019 dans l’objectif de créer une crypto-monnaie (Aber) visant à faciliter les paiements transfrontaliers entre les banques des deux pays.</p>
<p>Les zones franches financières de Dubaï (<strong>Dubai International Financial Center</strong>, DIFC) et Abu Dhabi (<strong>Abu Dhabi Global Market</strong>, ADGM) jouent un rôle central dans le développement de l’écosystème FinTech. Ces dernières se distinguent du territoire « mainland » où la Banque centrale (CBUAE) et les autorités fédérales (Securities and Commodities Authority, Insurance Authority) régulent le marché.</p>
<p>ADGM est à l’origine du premier régime de régulation FinTech (Regulatory Laboratory) dans la région en 2016, ainsi que d’un accélérateur<a title="" href="#_ftn1" name="_ftnref1">[10]</a> en collaboration avec la plateforme américaine Plug and Play et d’un bac-à-sable réglementaire entièrement numérique (Digital Sandbox) depuis 2020. Suivant la même lancée, DIFC a lancé un accélérateur (FinTech Hive) en 2017 avec un fonds dédié, de 100 M USD en plus d’un bac-à-sable réglementaire (Innovation Testing Licence).</p>
<p>L’Autorité de régulation des services financiers (FRSA) d’ADGM et l’Autorité des services financiers de DIFC régulent les deux zones et règlent les différends via leurs propres cours d’arbitrage et un cadre légal basé sur la common law<a title="" href="#_ftn2" name="_ftnref2">[11]</a>. Abu Dhabi et Dubaï sont en concurrence pour devenir le hub de la FinTech aux EAU : les autorités de régulation des deux centres financiers cherchent à accompagner les start-ups dans leur développement, mais également dans la construction de la régulation en matière de FinTech. <strong>Parallèlement, afin de se positionner comme un acteur majeur dans le secteur,</strong> la CBUAE a annoncé en novembre 2020 l’ouverture d’un bureau dédié à la FinTech et développe ses partenariats à l’international avec la signature d’un MoU avec l’Autorité monétaire de Hong-Kong (HKMA) afin de collaborer sur le secteur des FinTech. La CBUAE a entre autres accepté de participer au développement du projet de monnaie digitale des banques centrales (CBDC).</p>
<div> </div>
<div style="text-align: left;"><strong>III. Le positionnement de la France</strong></div>
<div> </div>
<div style="text-align: center;">
<p style="text-align: justify;">Pour aider les entreprises FinTech à se déployer à l’international, ADGM a signé pas moins de 32 MoUs avec des régulateurs financiers dans une vingtaine de pays. Avec la France, un accord de coopération dans le domaine de l’innovation financière et des FinTech a été signé en octobre 2017 entre l’Autorité des marchés financiers (AMF) et l’Autorité de régulation des services financiers de l’Abu Dhabi Global Market. Cet accord vise à accompagner les projets innovants et les startups dans le secteur via la Division FinTech, innovation et compétitivité de l’AMF et le FinTech RegLab de l’ADGM.</p>
<p style="text-align: justify;">De plus, Hub71, cluster d’innovation à Abu Dhabi, a signé un accord en octobre 2020 avec Bpifrance afin de soutenir les startups technologiques dans les deux pays. Les deux entités se sont engagées à lancer des programmes dans leur pays respectif à travers lequel elles soutiendront certaines startups.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: center;"><strong> Annexes</strong></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Régulation du secteur Fintech aux EAU</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" src="/Articles/2844eead-c448-4cf7-83ff-7d5ed78407bb/images/f09fbb28-3249-42a4-a9e6-90499234fa1f" alt="Régulation du secteur fintech aux EAU" /></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<div id="ftn1">
<div id="ftn1">
<p style="text-align: justify;"><a title="" href="#_ftnref1" name="_ftn1">[1]</a> La FinTech Bay de Bahreïn indiquait en 2018 que le Moyen-Orient recevait seulement 1% des investissements FinTech.</p>
</div>
<div id="ftn2" style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ftnref2" name="_ftn2">[2]</a> Basée à Dubaï, Magnitt est une plateforme de données sur les start-ups de la région.</p>
</div>
<div id="ftn3" style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ftnref3" name="_ftn3">[3]</a> 2019 MENA FinTech Venture Report, Magnitt & ADGM</p>
</div>
<div id="ftn4" style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ftnref4" name="_ftn4">[4]</a> L’indicateur est composé de six piliers : politiques et législation, le dynamisme de la demande, l'accès aux finance, l’infrastructure des marchés financiers, le développement des talents pour soutenir les innovations, et enfin les collaborations et partenariats.</p>
</div>
<div id="ftn5" style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ftnref5" name="_ftn5">[5]</a> 85% des FinTechs dans la région MENA seraient spécialisées dans les services de paiements et transferts de fonds. </p>
</div>
<div id="ftn6" style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ftnref6" name="_ftn6">[6]</a> Au niveau mondial, les EAU sont le pays comptabilisant le plus de « remittances » sortants après les Etats-Unis (66,5 Md USD) d’après la Banque mondiale.</p>
</div>
<div id="ftn7" style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ftnref7" name="_ftn7">[7]</a> Selon les statistiques de la Banque centrale, le nombre de succursales bancaires a diminué de 27% entre les mois de décembre 2018 et 2020. On en compte 541 actuellement.</p>
</div>
<div id="ftn8" style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ftnref8" name="_ftn8">[8]</a> Au T2 2020, plus de 40% des ouvertures de compte chez Emirates NBD se sont fait digitalement. </p>
</div>
<div id="ftn9">
<p style="text-align: justify;"><a title="" href="#_ftnref9" name="_ftn9">[9]</a> Un bac à sable réglementaire (regulatory sandbox) est un dispositif permettant aux FinTech de tester leur activité en conditions réelles en étant soumises à un encadrement et une surveillance particulière.</p>
<div id="ftn1">
<p style="text-align: justify;"><a title="" href="#_ftnref1" name="_ftn1">[10]</a> Un accélérateur propose aux start-up un programme d’accompagnement et de formation à court terme afin de les aider à se développer.</p>
</div>
<div id="ftn2">
<p style="text-align: justify;"><a title="" href="#_ftnref2" name="_ftn2">[11]</a> Toutefois, une FinTech ayant obtenu une licence dans une des zones franches doit également obtenir une licence auprès de la juridiction dans laquelle elle souhaite vendre ses produits.</p>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
</div>d4fd3fad-6291-46a7-a5ec-54eb3276105cLes banques digitales à Hong Kong...2021-05-14T00:00:00+02:00<blockquote>
<p style="text-align: justify;">8 banques digitales sont actives à Hong Kong. Elles ont bénéficié de la crise épidémique ayant modifié les modes de vie (télétravail, fermeture des agences, distance sociale, hausse des achats en ligne) et comptent aujourd’hui 580 000 comptes ouverts à Hong Kong et 2,58 Mds USD en dépôts, soit 0,13% du total des dépôts auprès des institutions financières de Hong Kong. Selon une étude de l’association de la Fintech à Hong Kong, les banques digitales pourraient occuper d’ici 2025 20% du marché bancaire de Hong Kong avec des revenus de 9,8 Mds USD, des dépôts de 72 Mds USD et 49 Mds USD de prêts.</p>
</blockquote>
<p> </p>
<p><em>Pour en savoir plus note à télécharger ci-dessous</em></p>6da01e8e-0f89-4eea-bf6b-d9b49ec7779bActualités économiques Nigéria - Ghana semaine 18 du 3 au 9 mai 2021Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2021-05-07T00:00:00+02:00<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Faits saillants :</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>- Nigéria </strong>: la banque centrale remplace le comité directeur de First Bank ; la Fintech a levé 439 M USD en 2020; conséquence du NIN : le nombre d’abonnements téléphoniques en baisse de 5,7% au premier semestre ; la centrale hydroélectrique de Zungeru sera inaugurée avant la fin de l’année. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>- Ghana : </strong>le gouvernement prévoit de s’endetter à hauteur de 3,72 Mds USD lors du deuxième trimestre 2021 ; la mise en service du nouveau terminal du port de Takoradi prévue pour novembre.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<blockquote>
<p>Le chiffre à retenir :</p>
</blockquote>
<h3 style="text-align: justify;">70%</h3>
<p style="text-align: justify;"><em>C’est la part de la population nigériane qui aurait eu accès à des services d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement en 2019 d’après l’Unicef, soit deux points de plus qu’en 2018.</em></p>
<h3 style="text-align: center;">Nigéria</h3>
<p><strong>La banque centrale remplace le comité directeur de First Bank.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://nairametrics.com/2021/04/29/breaking-cbn-sacks-all-board-members-of-first-bank-of-nigeria-first-bank-of-nigeria-holding/">Le gouverneur de la banque centrale du Nigéria (CBN), Godwin Emefiele, a annoncé en fin de semaine dernière la destitution de l’ensemble du comité directeur de First Bank, l’une des cinq grandes banques commerciales du pays.</a> La Banque centrale a motivé cette décision par ce qu’elle considère comme une gouvernance déficiente de l’équipe de direction. La CBN a en effet dénoncé une situation financière « grave » du fait d’un ratio de fonds propres et de prêts non-performants non conformes aux normes prudentielles. Les prêts non-performants de First Bank auraient augmenté de 1,49 Mds USD entre 2016 et 2020. Cette décision a été acceptée par les membres de la direction de First Bank et la CBN a procédé au choix de la nouvelle equipe de direction. Le directeur exécutif de la banque, Mr Adesola Adeduntan, a été reconduit dans ses fonctions. Le groupe First Bank détient 17 millions de comptes clients et plus de 750 agences au Nigéria. Ses bénéfices avant impôts ont atteint 220 M USD en 2019, en hausse de 30,9% par rapport à 2018. Les dépôts des clients du groupe représentaient 10,5 Mds USD en 2019, une progression de 15,3% en comparaison avec 2018. Face à cette décision, Moody’s a annoncé une éventuelle revue à la baisse du rating de la banque.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La Fintech a levé 439 M USD en 2020.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.proshareng.com/news/Fintech/Nigerian-FinTechs-Raised-$439m-in-2020/57099">Selon un rapport du cabinet Ernst & Young paru cette semaine, les levées de fonds de l’industrie nigériane de la Fintech ont atteint 439 M USD en 2020.</a> Cette somme représente 20% du total des fonds levés par l’ensemble des startups sur le continent africain. Les principaux secteurs d’activité de ces startups nigérianes fournissant des services financiers grâce à des solutions innovantes sont les paiements et les envois de fonds (pour 43% d’entre elles), l’offre de logiciels financiers (27%) et la banque en ligne (23%). Plus de la moitié (57%) ont un chiffre d’affaires annuel supérieur à 5 M USD et seulement 10% se situent sous la barre des 100 000 USD. Sept sur dix affichent un taux de rentabilité à deux chiffres alors que 14% d’entre elles ne sont toujours pas rentables. Le secteur se caractérise par sa maturité, 56% des startups de la Fintech ayant plus de cinq ans, 33 % entre 2 et 5 ans et 11% moins de deux ans. De plus, 68 % d’entre elles ont plus de 10 000 clients. Quant au financement, 57% de ces startups ont reçu des fonds en provenance des Etats-Unis, 52% du Nigéria, 26% du Royaume-Uni et 13% de l’Albanie. Ce chiffre se situe à 4% pour la France. A noter que seulement 12% des fondateurs des startups nigérianes de la Fintech sont des femmes.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Conséquence du NIN : le nombre d’abonnements téléphoniques en baisse de 5,7% au premier semestre.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://nairametrics.com/2021/05/03/gsm-telcos-lose-n1-1-billion-to-sim-card-registration-ban/">Depuis décembre 2020 et l’annonce de la mise en place du NIN (Numéro d’Identification National), le nombre d’abonnements téléphoniques a chuté de 207,5 millions à 195,7 millions.</a> L’étude menée par<em> Nairametrics Research</em> montre qu’Airtel est l’opérateur le plus impacté (-10,1 %, de 57,2 millions d’abonnements fin novembre 2020 à 51,4 millions début mars 2021), suivi par MTN (-5,7%, de 82 à 77,3 millions d’abonnés). 9mobile et Globacom ont subi des baisses de 3,1% et 1,7% respectivement. Annoncée fin 2020, la mise en place du NIN devait être achevée en janvier tandis que la vente de carte SIM par les opérateurs a été suspendue. Plusieurs difficultés ont été rencontrées dans l’enregistrement et l’obtention de ce numéro, si bien que la date buttoir fut plusieurs fois repoussée par Isa Pantami, le Ministre de la Communication et de l’Economie Digitale. Lors de la dernière annonce, c’est la date du 30 juin 2020 qui a été fixée comme limite, après quoi une carte SIM non liée à un NIN sera suspendue. Destiné à créer une base de données biométrique unique de la population, le NIN est universel : pour obtenir un passeport, permis de conduire, compte en banque, carte électorale ou titre de propriété.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La centrale hydroélectrique de Zungeru sera inaugurée avant la fin de l’année.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://nipc.gov.ng/2021/05/04/1-3b-zungeru-power-plant-reaches-88-completion/">Le chantier du barrage hydroélectrique de Zungeru dans l’Etat du Niger devrait être achevé avant la fin de l’année selon Sale Mamman, Ministre de l’Energie</a>. Démarré en 2013 et retardé par l’épidémie de la Covid-19, ce sont aujourd’hui 88% du projet qui ont été réalisés. D’un coût total de 1,3 Md USD, le financement est assuré par un prêt de 984 M USD de la China Exim Bank complété par l’Etat nigérian à hauteur de 309 M USD. La construction du projet est assurée par le consortium chinois <em>Sinohydro-China National Engineering Electric Corporation</em> (CNEEC). Il va permettre de produire 700 MW supplémentaires pour le réseau national et ainsi répondre à la demande croissante d’électricité du Nigéria. D’après la Banque mondiale, le taux d’électrification du Nigéria est de 56,3%. Le réseau national ne distribue que 5 GW pour une demande d’environ 50 GW. Ces chiffres résultent à la fois du manque de production électrique par rapport à la demande et du mauvais état du réseau qui entraîne d’importantes pertes. En ville, l’accès à l’électricité est assuré par des générateurs privés, chers et polluants.</p>
<h3 style="text-align: center;">Ghana</h3>
<p><strong>Le gouvernement prévoit de s’endetter à hauteur de 3,72 Mds USD lors du deuxième trimestre 2021.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.mofep.gov.gh/news-and-events/2021-04-29/government-issuance-calendar-for-april-to-june-2021">Le gouvernement ghanéen a dévoilé cette semaine son calendrier d’émissions de bons d’Etat pour le deuxième trimestre de cette année.</a> Celui-ci a été élaboré sur la base du budget approuvé pour 2021, tout en respectant la stratégie de gestion de la dette à moyen terme pour la période comprise entre 2021 et 2024 Le gouvernement prévoit ainsi d’émettre des obligations à hauteur de 3,72 Mds USD dont 3 Mds USD seraient destinés au refinancement de la dette et 716 M USD correspondraient à de nouvelles émissions de dette pour répondre aux besoins de financement du gouvernement. Les obligations à 91 jours et 182 jours feraient l’objet d’une émission hebdomadaire alors que celles d’une échéance d’un an seraient émises toutes les deux semaines. Quant aux obligations à deux et cinq ans elles seraient émises à travers des intermédiaires financiers par la procédure dite de <em>book-building</em>. Au premier semestre l’exécutif avait prévu un endettement à hauteur de 3,84 Mds USD dont 3,42 Mds USD pour refinancer la dette et 420 M USD en nouvelles émissions. Pour rappel, d’après les prévisions du gouvernement le déficit budgétaire attendrait 9,5% du PIB fin 2021 et la dette 81,4% du PIB selon le FMI.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La mise en service du nouveau terminal du port de Takoradi prévue pour novembre.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.ghanaweb.com/GhanaHomePage/business/71-completed-Atlantic-multipurpose-terminal-to-be-delivered-by-November-2021-1251949">D’après les déclarations cette semaine du directeur des travaux du nouveau terminal du port de Takoradi, celui-ci pourrait débuter son activité en novembre de cette année.</a> Lancée en août 2019 pour un coût estimé à 210 M USD, la première phase du projet, qui prévoit la construction d’un mur de quai long de 600 mètres et d’atteindre une profondeur de 16 mètres, serait déjà achevée à 70%. Le coût total de ce projet mené par l’entreprise belge Jan de Nul et la société de conseil néerlandaise Royal Haskoning DVH devrait atteindre les 475 M USD. Situé dans le sud-ouest du pays, le port de Takoradi a été inauguré en 1928 et est à présent le deuxième port du Ghana, derrière celui de Tema. Offrant un accès à l’arrière-pays, le port de Takoradi est la porte d’entrée de nombreuses marchandises pour des territoires enclavés du Sahel notamment au Burkina Faso, au Mali ou encore au Niger. Cette extension du port de Takoradi s’inscrit dans la stratégie gouvernementale visant à faire du Ghana un hub maritime en Afrique de l’Ouest. </p>
<p style="color: #212121; font-family: wf_segoe-ui_normal, 'Segoe UI', 'Segoe WP', Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont; font-size: 15px; text-align: justify;" align="center"><strong>Retrouvez ces informations et nos alertes au quotidien sur Twitter </strong></p>
<p style="color: #212121; font-family: wf_segoe-ui_normal, 'Segoe UI', 'Segoe WP', Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont; font-size: 15px; text-align: center;" align="center"><strong><a href="https://twitter.com/FRTreasury_NG">@FRTreasury_NG</a></strong></p>
<p style="color: #212121; font-family: wf_segoe-ui_normal, 'Segoe UI', 'Segoe WP', Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont; font-size: 15px;"><em>Clause de non-responsabilité – Le Service économique s’efforce de diffuser des informations exactes et à jour, et corrigera, dans la mesure du possible, les erreurs qui lui seront signalées. Toutefois, il ne peut en aucun cas être tenu responsable de l’utilisation et de l’interprétation de l’information contenue dans cette publication.</em></p>dd6670c6-d47c-47cf-8f3e-b6360571af87Webinaire Paris Europlace sur l'offre fintech françaiseLe 23 mars 2021, une vingtaine d’investisseurs koweïtiens ont été conviés à un webinaire présentant l’offre française en matière de fintech organisé par Paris Europlace en collaboration avec l’Autorité des marchés koweïtienne (Capital Markets Authority – CMA) et avec le soutien de l’Ambassade de France au Koweït. 2021-05-03T00:00:00+02:00<p>Le 23 mars 2021, une vingtaine d’investisseurs koweïtiens ont été conviés à un webinaire présentant l’offre française en matière de fintech organisé par Paris Europlace en collaboration avec l’Autorité des marchés koweïtienne (Capital Markets Authority – CMA) et avec le soutien de l’Ambassade de France au Koweït. Quatre startups françaises Dreamquark, Verteego, Antelop Solutions et Quantcube ont présenté leurs solutions dans l’intelligence artificielle, le big data, la cybersécurité et le paiement électronique.</p>0da39360-b009-4151-b687-546e637b3949[Royaume-Uni] Westminster & City News du 16 au 22 avril 2021Publication du SER2021-04-23T00:00:00+02:00<div align="center">
<table border="0" width="0" cellspacing="0" cellpadding="0">
<tbody>
<tr>
<td valign="top" width="100%">
<p><strong>Fait Marquant</strong></p>
<p>Mark Carney lance la <em>Glasgow Financial Alliance for Net Zero</em> (GFANZ)</p>
<p><strong>Actualité macro-économique</strong></p>
<p>Les prix immobiliers ont crû de 8,6 % en février en glissement annuel contre 8 % en janvier</p>
<p>L’inflation a accéléré à 0,7 % en mars contre 0,4 % en février</p>
<p>Le marché de l’emploi reste soutenu par le dispositif de chômage partiel</p>
<p>La détérioration des finances des ménages a été plus sévère au Royaume-Uni qu’en France</p>
<p><strong> Actualité commerce & investissement</strong></p>
<p>Le Premier ministre Boris Johnson renonce à se rendre en Inde à la fin du mois d’avril</p>
<p>Le <em>International Trade Committee</em> de la Chambre des communes a publié un rapport sur la création des ports francs annoncée par le gouvernement</p>
<p>La ministre britannique au Commerce international a rencontré son homologue australien en déplacement à Londres</p>
<p><strong> Actualité financière</strong></p>
<p>Le Trésor britannique (HMT) et la Banque d’Angleterre (BoE) ont <a href="https://www.bankofengland.co.uk/news/2021/april/bank-of-england-statement-on-central-bank-digital-currency">annoncé</a> la création d’un groupe de travail conjoint autour du développement d’une monnaie digitale de banque centrale au Royaume-Uni</p>
<p>Le Trésor va mettre en œuvre les recommandations des rapports Kalifa et Hill afin de soutenir le secteur fintech britannique</p>
<p>Le gouvernement entend permettre aux consommateurs d'obtenir une remise en espèces chez un détaillant sans avoir à effectuer d'achat </p>
<p>La Banque d'Angleterre invite les entreprises du secteur des technologies de la réglementation (« RegTech ») à promouvoir leurs propres produits et à ne pas attendre de mesures de la part du régulateur</p>
<p>D’après le think tank britannique <em>New Financial</em>, Dublin et Paris sont les centres financiers européens les plus attractifs pour les sociétés financières britanniques</p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
</div>8b1cd525-9f35-41f8-b36c-57db5cdfe4a1Westminster & City News du 26 février au 4 mars 2021Publication du SER2021-03-04T00:00:00+01:00<p><strong>Fait Marquant</strong></p>
<p>Les premiers jalons de la relance et du redressement des finances publiques posés dans le budget du 3 mars</p>
<p><strong>Actualité macro-économique</strong></p>
<p>Les perspectives économiques britanniques se sont améliorées depuis l’année dernière</p>
<p>Selon A. Haldane, des risques haussiers pèseraient sur la trajectoire de l’inflation</p>
<p>Le montant maximal d’aide publique au profit d’une entreprise a été relevé dans le contexte de la crise sanitaire</p>
<p><strong>Actualité commerciale</strong></p>
<p>Londres et Accra sont parvenus à un accord de libre-échange de continuité, qui reprend les termes de l’accord de partenariat économique entre l’UE et le Ghana</p>
<p>La Commission du commerce et de l’agriculture a publié un rapport détaillant seize recommandations dans lequel elle appelle le gouvernement à trouver un équilibre entre le libre-échange commercial et la protection des normes</p>
<p>Le gouvernement britannique a annoncé avoir l’intention de reporter l’application des contrôles entre NI et GB au-delà de la période de grâce convenue entre le RU et l’UE</p>
<p><strong>Actualité financière</strong></p>
<p>La <em>Hill Review</em> formule 15 recommandations visant à renforcer l’attractivité du régime de cotation britannique</p>
<p>Le Royaume-Uni relève la limite des paiements sans contact effectués avec des cartes de débit ou de crédit de 45 à 100£</p>
<p>UK Finance publie ses <a href="https://www.ukfinance.org.uk/system/files/Open-Banking-Phase-II-report-FINAL.pdf">propositions</a> pour une nouvelle société de services de soutien aux entreprises et infrastructures d’Open Banking britanniques</p>
<p>La <em><a href="https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/965687/KalifaReviewofUKFintech.pdf">Kalifa Review</a></em> propose cinq grands axes de réformes du secteur britannique des FinTechs afin de le redynamiser face au triple enjeu du Brexit, de la pandémie et de la concurrence internationale</p>
<p>Le Trésor lance un nouveau système de garantie des prêts hypothécaires </p>
<p>Les banques britanniques font face à une surabondance d'épargne</p>c141c767-2a85-4b30-b9ac-64b924357541Brèves économiques Pays-Bas - n°1 février 2021Vous trouverez ci-joint les principales actualités macro-économiques, financières et sectoriellles de février 2021 aux Pays-Bas, vues par le service économique régional de l'Ambassade de France à La Haye. 2021-02-24T00:00:00+01:00<div>
<p style="text-align: center;">Au sommaire:</p>
<p> </p>
<p><strong>Zoom sur la croissance néerlandaise en 2020 et 2021</strong></p>
<p><strong>Les organisations patronales entrent dans la campagne</strong></p>
</div>
<div>
<p> </p>
<p><strong>Secteur financier</strong></p>
<ul>
<li>Les principales banques néerlandaises publient leurs résultats 2020</li>
<li>La future réforme des règles actuarielles telle que proposée par EIOPA pourrait réduire la solvabilité des assureurs néerlandais </li>
<li>Divers (Adyen / Robeco)</li>
</ul>
<p> </p>
<p> <strong>Actualités sectorielles</strong></p>
<ul>
<li>Économie circulaire</li>
<li>Start-ups (Seed Capital / Felyx)</li>
<li> Baisse du chiffre d’affaires dans l’industrie</li>
<li>Construction de nouveaux logements</li>
<li>Divers – entreprises</li>
</ul>
<p> </p>
</div>ea0c4213-4e1f-479a-a2ab-f08403290384Brèves de l'ASEAN semaine 5 (2021)Excédent commercial record de 45 Mds USD en Malaisie en 2020 | Le Forum économique mondial repoussé à fin aout 2021 à Singapour | Nouvel investissement de près de 500 M USD dans l'électronique au Vietnam par l'américain Intel2021-02-05T00:00:00+01:00<p><img class="marge" title="bann" src="/Articles/ea0c4213-4e1f-479a-a2ab-f08403290384/images/8d402d82-7870-4d52-bb8e-e25167a86795" alt="bann" /></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>► Excédent commercial record de 45 Mds USD en Malaisie en 2020 </strong></p>
<p style="text-align: left;" align="center"><strong>► Le Forum économique mondial repoussé à fin août 2021 à Singapour </strong></p>
<p style="text-align: left;" align="center"><strong>► Nouvel investissement de près de 500 M USD dans l’électronique au Vietnam par l’américain Intel </strong></p>
<p style="text-align: left;" align="center"> </p>
<blockquote style="text-align: justify;">
<p align="center">Région</p>
</blockquote>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Le PIB de l’ASEAN-6 devrait progresser de 5,3% en 2021</strong>. D’après le dernier rapport <em>d’Oxford Economics</em>, les principales économies d’Asie du Sud-Est devraient retrouver leurs niveaux de richesse pré-covid durant la seconde moitié de 2021. Cette reprise serait toutefois conditionnée à la réussite des campagnes vaccinales dans la région. Les prévisions de croissance pour le Vietnam et les Philippines sont de +7,7% sur 2021, suivis de la Malaisie et de Singapour (+5,0%), de l’Indonésie (+4,7%) et de la Thaïlande (+4,3%). La reprise des activités manufacturières associée à un rebond du commerce mondial, attendu à +8,1% cette année, devrait être les moteurs de la reprise économique dans la zone.<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>La Banque asiatique de développement (BAsD) et le ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie du Japon (METI) ont signé un mémorandum de coopération pour promouvoir le développement des énergies renouvelables en Asie du Sud-Est</strong>. Ce partenariat permettra de renforcer la coopération entre les deux organisations dans le cadre de la <em>Cleaner Energy Future Initiative for ASEAN</em> (CEFIA) qui œuvre pour le développement des énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et le développement de technologies bas carbone. Créé en 2019, le CEFIA facilite la collaboration des secteurs public et privé pour accélérer le déploiement des énergies renouvelables et bas carbone. La BAsD et le METI vont conduire une série de consultations et développer des activités de recherches sur les politiques énergétiques de la région. Pour rappel, la BAsD a déjà investi plus de 25 Mds USD dans les énergies renouvelables dans l’ASEAN depuis 2008, dont 440 M USD en 2020, et compte, dans le cadre de sa <em>stratégie 2030</em>, consacrer 80 Mds USD au financement de l’action climatique dans la région. </li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Indonésie</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>L’Indonésie va de nouveau augmenter son budget de relance consacré au Covid-19</strong>. Alors que le budget Covid-19 pour 2021 avait été fixé à 372,2 Mds IDR (26,5 Mds USD) fin 2020 et augmenté une première fois à 553,1 Mds IDR (39,4 Mds USD) fin janvier 2021, la ministre des Finances, Sri Mulyani, a finalement annoncé cette semaine que ce budget serait une nouvelle fois révisé à la hausse pour atteindre la somme de 619 Mds IDR (44,2 Mds USD) et fournir davantage de fonds pour la campagne de vaccination, l’assistance sociale ainsi que des aides aux PME. En 2020, le gouvernement indonésien avait alloué 692,5 Mds IDR (49,3 Mds USD) au programme de relance COVID-19, dont seuls 579,8 Mds IDR (42,5 Mds USD) ont été effectivement dépensés.<br /><br /></li>
<li><strong>Le président Joko Widodo a inauguré cette semaine la nouvelle banque islamique indonésienne, BSI</strong>. Appelée <em>PT Bank Syariah Indonesia Tbk</em>, elle est issue de la fusion de trois banques islamiques appartenant à l’Etat : <em>PT Bank BRI Syariah Tbk</em>, <em>PT Bank Syariah Mandiri</em> et <em>PT Bank BNI Syariah</em>. La nouvelle entité BSI sera l’une des plus grandes banques islamiques du monde, avec un actif total de 214 Mds IDR (15,2 Mds USD) et un capital de base de 20,4 Mds IDR (1,4 Md USD). L’inauguration de BSI s’inscrit dans une tendance générale positive pour la finance islamique, le secteur bancaire islamique ayant progressé à un rythme plus rapide que celui de la banque conventionnelle en 2020.<br /><br /></li>
<li><strong>Le ministère de la Communication et de l’Informatique a rédigé un Plan digital pour 2021-2024</strong>. Cette feuille de route clarifie l’orientation des politiques à mettre en œuvre pour atteindre l’objectif de transformation numérique du pays en s’appuyant sur quatre secteurs stratégiques : les infrastructures numériques, l’administration numérique, l’économie numérique et la communauté digitale. Le projet de ce plan numérique a été soumis au président Joko Widodo.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Malaisie</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Le confinement va être prolongé de deux semaines jusqu’au 18 février </strong>sur l’ensemble du territoire à l’exception de Sarawak.</li>
</ul>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>L’excèdent du commerce extérieur atteint un niveau sans précédent en 2020 avec 184,8 Mds MYR </strong>(45,2 Mds USD, +26,9 % en g.a.) dans un contexte de contraction de 3,6% des échanges extérieurs de biens, et du fait d’une moindre baisse des exportations (-1,4% à 240 Mds USD) que des importations (-6,3% à 195 Mds USD). La situation s’améliore sensiblement sur la deuxième partie de l’année (exports +4,8% au 2ème semestre contre -7,9% au 1er). En décembre, les exportations progressent de 10,8% en g.a. et les importations progressent de 1,6% (la première hausse depuis 9 mois).<br /><br /></li>
<li><strong>L’indice des directeurs d’achats du secteur manufacturier (IHS markit PMI) baisse légèrement à 48,9 en janvier</strong> contre 49,1 en décembre, conséquence des difficultés de production liées au confinement, de la perturbation des chaînes d’approvisionnement (reprise épidémique et blocage des conteneurs), de la faiblesse persistante de la demande et de la hausse des coûts de certaines matières premières.</li>
</ul>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Le ministère de l’Energie et des Ressources naturelles annonce une <em>Peninsular Malaysia Forestry Policy</em> <em>2020</em>, en remplacement d’une loi de 1978 (modifiée en 1992)</strong>, sans autre précision, ainsi que la refonte des régimes applicables à Sabah et au Sarawak. Cela fait écho à une annonce de début janvier sur la plantation de 100 millions d’arbres au cours du 12ème plan (2021-2025), qui reste à adopter, pour un budget total de 4,9 M USD. Pour mémoire, la compétence sur l’exploitation des forêts relève des Etats fédérés.<br /><br /></li>
<li><strong>Westports, qui exploite Port Klang, annonce une hausse de ses bénéfices pour 2020 de 10,8%</strong> malgré une légère baisse des volumes de conteneurs traités (-2,5 %), sous l’influence de nouveaux investissements et de gains de productivité pour faire face aux blocages actuels. On note toutefois des difficultés à faire face à la demande (manque de conteneurs disponibles compte tenu du nombre bloqué à quai dans de nombreux ports et des délais nécessaires à la fabrication de nouveaux).</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Singapour</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Le <em>Forum économique mondial</em>, qui doit se tenir pour la première fois à Singapour, est repoussé du 17 au 23 aout 2021 en raison des incertitudes sanitaires qui persistent. </strong>Il devait initialement se dérouler du 25 au 27 mai 2021 mais a été reporté en raison de l’apparition des variants du Covid-19 qui ont relancé l’épidémie.<br /><br /></li>
<li><strong>L’indice de production manufacturière (PMI) de Singapour progresse pour le septième mois consécutif.</strong> L’indice a progressé de 0,2 point pour s’établir à 50,7 en janvier, soutenu par la croissance continue du secteur de l’électronique. D’après le <em>Singapore Institute of Purchasing and Materials Management</em> (SIPMM), l’activité manufacturière devrait croitre de 3,5% en 2021. De nouvelles vagues de confinement dans la région pourraient toutefois peser sur le secteur des semi-conducteurs en 2021 et impacter Singapour négativement.<br /><br /></li>
<li><strong>La bourse de Singapour (SGX) a émis à travers une filiale (<em>SGX Treasury I</em>) des obligations convertibles à coupon-zéro pour un montant de 240 M€. </strong>Les titres arriveront à échéance en mars 2024 et seront convertibles en actions ordinaires au prix de 13,0944 SGD, à comparer à un closing price de 9,92 SGD le jour de l’émission le 1<sup>er</sup> février dernier. 80% des recettes de l’opération serviront à refinancer la dette de SGX. </li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Vietnam</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Nguyen Phu Trong a été réélu Secrétaire général du Comité central du Parti communiste du Vietnam à l’issue du premier plénum du XIIIème Congrès du Parti</strong>, qui s’est tenu à Hanoi le 31 janvier. Il dirigera le Parti communiste du Vietnam pour les cinq prochaines années et pour la troisième fois consécutive.<br /><br /></li>
<li><strong>Le groupe américain <em>Intel Corporation</em> annonce un investissement de 475 M USD dans le groupe <em>Intel Products</em> <em>Vietnam</em> pour développer des activités d’assemblage de puces électroniques</strong>. Ce nouvel investissement s’ajoute au 1 Md USD investi par Intel pour construire une usine d'assemblage et de test de puces à Saigon Hi-Tech Park (SHTP) annoncé en 2006.<br /><br /></li>
<li><strong>Au mois de janvier le Vietnam a enregistré un excédent commercial de 1,3 Md USD</strong>. La valeur totale du commerce extérieur sur le premier mois atteint 54,1 Mds USD, +45,7% par rapport à la même période en 2020. La valeur totale des exportations s’élève à 27,7 Mds USD (+50,5%), tandis que les importations ont augmenté de +41% pour atteindre 26,4 Mds USD.<br /><br /></li>
<li><strong>Selon les premières estimations de l’Office général des statistiques du Vietnam (GSO), les ventes au détail de biens et services augmentent de +3,7% au mois de janvier par rapport à décembre et de +6,4% en glissement annuel</strong>. Poste par poste, les ventes de marchandises progressent de +8,7% en g.a., celles du secteur de l’hôtellerie/restauration diminuent de -4,1%, les services de voyage de -62,2% et les ventes des autres secteurs augmentent de +7,3%.<br /><br /></li>
<li><strong><em>Airports Corporation of Vietnam</em></strong><strong> (ACV), qui gère les 22 aéroports civils du pays, a enregistré une chute de 79% de ses bénéfices et de 57,5% son chiffre d’affaires en 2020</strong>. Selon <em>Viet Capital Securities,</em> le bénéfice net de la société devrait augmenter en moyenne de 24% par an entre 2026 et 2035 en raison du démarrage de l’exploitation du futur aéroport international de Long Thanh (HCMV), dont ACV sera l’opérateur.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Thaïlande</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>L’appel d’offres pour la construction (partie ouest) et l’exploitation (ligne entière) de la future ligne orange du métro de Bangkok a été annulé par MRTA </strong>(<em>Mass Rapid Transit Authority</em>), en raison des procédures judiciaires en cours qui ont causé de nombreux retards. L’appel d’offres avait été émis le 3 juillet 2020 et les plis devaient être ouverts le 23 novembre 2020, mais des changements a posteriori dans les critères d’évaluation des offres proposées par MRTA ont été contestés en justice par le groupe BTSC, membre du consortium BSR (avec <em>Sino-Thai Engineering and Construction</em>). Le principal concurrent de BSR est le groupe BEM (<em>Bangkok Expressway and Metro</em>). Le montant total du projet est évalué à 140 Mds THB (4,7 Mds USD).<br /><br /></li>
<li><strong>Le groupe public thaïlandais PTT annonce le rachat d’une partie des parts de British Petroleum (BP) sur un bloc gazier à Oman pour 78 Mds THB (2,6 Mds USD). </strong>Cette opération lui confère 20% du bloc 61 à Oman, qui produit quotidiennement 42 M m<sup>3</sup> de gaz et 65 000 barils de condensat. Les autres actionnaires du bloc sont BP, qui conserve 40%, OQ (entreprise publique d’Oman) à 30% et Petronas (10%). PTTEP détient par ailleurs des parts dans un autre bloc gazier à Oman et dans la compagnie locale de GNL. L’entreprise a aussi reçu une licence fin 2020 pour de l’exploration (gaz et pétrole) au large d’Abu Dhabi aux Emirats Arabes Unis. </li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Philippines</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>D’après l’Autorité philippine des statistiques (PSA), le PIB a reculé de -8,3% au T4 2020 en g.a., participant à sa contraction de -9,5% sur l’année</strong>, une première depuis la crise économique asiatique de 1997. En glissement annuel, les activités contribuant le plus à la baisse de croissance au T4 sont la construction (-25%), l’hôtellerie-restauration (-43%) et les autres services (-45%). Sur l’année 2020, le secteur secondaire a le plus souffert (-13%), devant le tertiaire (-9%) et le primaire (-0,2%), plus résiliant. <br /><br /></li>
<li><strong>La hausse des dépenses publiques couplée à la contraction du PIB conduisent à une hausse marquée de la dette publique des Philippines, qui atteint 54,5% du PIB fin 2020 (39,6% fin 2019), au plus haut depuis 14 ans d’après le Bureau du Trésor.</strong> L’encours de la dette publique s’élève à 204 Mds USD en décembre 2020. En raison des besoins de financements plus élevés pour répondre à la pandémie, la dette de l’Etat s’accroît de 26,7% par rapport à 2019. La part domestique de la dette publique dans l’encours global est passée à 68,3% en 2020 contre 66,3% en 2019. <br /><br /></li>
<li><strong>Le 1<sup>er</sup> février, la Chambre des représentants et le Sénat ont conjointement approuvé le projet de loi <em>Corporate Recovery Tax Incentives for Entreprise</em> (CREATE), qui entérine la réduction de l’impôt sur les sociétés de 30 à 20% pour les PME et à 25% pour les grandes entreprises.</strong> Ce projet de loi rationalise par ailleurs les avantages fiscaux accordés aux entreprises et exonère de TVA l’importation des vaccins, matériel médical et médicaments dans le cadre du traitement de la Covid-19.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Cambodge</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>L’économie du Cambodge devrait enregistrer une croissance de 4,0% en 2021 après une contraction de 3,1% l’année dernière</strong>, selon le ministère de l'Economie et des Finances. L’hôtellerie-restauration devrait progresser de 0,3%, l'industrie textile de 4,5%, la construction de 2,9%, l'immobilier de 2,7%, l'agriculture de 1,3% et l’industrie hors textile de 12,5% en glissement annuel. La reprise serait soutenue par des mesures nationales (réformes, augmentation de la compétitivité et renforcement de la résilience, nouvelle loi sur l'investissement et sur les partenariats public-privé…) et internationales (accord de libre-échange avec la Chine, octroi de préférences commerciales par le Royaume-Uni, reprise américaine…).<br /><br /></li>
<li><strong>Les travaux de construction de la plus grande station de traitement d’eau potable du Cambodge, située dans le nord-est de la capitale, ont été lancés le 1er février 2021 par le Premier ministre cambodgien. </strong>Construit par Vinci Construction Grands Projets, ce projet de 200 M USD, cofinancé par des prêts de l’AFD et de la BEI et une subvention de l’Union européenne, est mis en œuvre par la Régie des eaux de Phnom Penh (PPWSA). Il lui permettra d’augmenter sa capacité de production de 600 000 à 1 M m<sup>3</sup>/jour en 2025.<br /><br /></li>
<li><strong>Les institutions financières cambodgiennes ont restructuré 4,2 Mds USD de crédits répartis sur 285 074 débiteurs au 31 décembre 2020,</strong> selon la Banque Nationale du Cambodge (NBC). Elle avait publié en mars 2020 une circulaire sur la restructuration des prêts pendant la crise sanitaire. Selon le <em>Credit Bureau Cambodia</em> (CBC), les demandes de crédit à la consommation ont augmenté de 17% au T4 de 2020, celles de crédits hypothécaires de 33%, de crédits à la consommation de 16% et de cartes de crédit de 2%. <br /><br /></li>
<li><strong>Compte tenu de la décision de la Banque mondiale d’augmenter ses taux d’intérêt de 0,7% à 2,8%, le gouvernement cambodgien privilégie désormais les prêts auprès d’autres partenaires de développement </strong>tels le Japon, la Corée du Sud, la Banque asiatique de développement (BAsD) et l’Union européenne. Le Royaume envisage également, pour la première fois, de solliciter un prêt auprès de la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (AIIB).</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
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<p align="center">Laos</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Le Laos espère tirer ses premiers revenus de la vente de crédits carbone l'an prochain. </strong>Le gouvernement laotien et le <em>Forest Carbon Partnership Facility</em> (FCPF) de la Banque mondiale ont convenu de fournir jusqu'à 42 M USD pour soutenir les efforts du pays pour réduire les émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD +). En vertu de cet accord de réduction d’émissions (ERPA), la banque mondiale s'engage pour la période 2021-2025 à effectuer des paiements à la RDP lao pour des réductions vérifiées de 8,4 M T d'émissions de dioxyde de carbone dans le nord du Laos. Le programme vise à s'attaquer aux causes de la déforestation dans 6 provinces, soit un tiers du territoire. Cette région compte pour 40% de la déforestation et de la dégradation des forêts constatées dans l’ensemble du pays sur la période 2005-2015.<br /><br /></li>
<li><strong>Le gouvernement a demandé aux entreprises importatrices et exportatrices de s'enregistrer sur le système de guichet unique lao avant le 22 février (LNSW, système de déclaration en ligne pour l'importation et l'exportation de marchandises). </strong>Ce système, opérationnel depuis l’an dernier à Ventiane, a reçu peu de demandes d’enregistrement. La société LNSW qui gère toutes les déclarations en douane via le système LNSW, est une coentreprise entre le département des douanes et la société BIVAC Lao (SOLE). Elle facturera 120.000 LAK (environ 12 €) par service. Les paiements pourront s’effectuer par voie électronique au travers de 2 banques publiques : la Banque pour le Commerce Extérieur Lao (BCEL) et la Lao Development Bank (LDB).</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Birmanie</p>
</blockquote>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Le pouvoir militaire birman nomme 17 nouveaux ministres et un nouveau gouverneur à la tête de la banque centrale</strong>. Suite au coup d’état du 1er février, Min Aung Hlaing, le commandant-en-chef des armées, a désigné dix-sept ministres, dont beaucoup ont déjà été aux affaires sous la présidence du Général Thein Sein (2011-2016). La politique économique et financière sera menée par U Win Shein, ministre au Plan des Finances et de l’Industrie (MoPFI), U Aung Naing Oo, ministre pour les Investissements et les Relations économiques extérieures (MIFER) et Pwint San, ministre du Commerce (MoC). U Than Nyein devient gouverneur de la banque centrale. Un organe exécutif collégial (<em>State Administration Council</em>) est en outre créé autour du commandant-en-chef avec l’objectif de devenir l’entité décisionnaire centrale.<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Le nouvel exécutif souhaite rassurer la communauté d’affaires et les investisseurs internationaux</strong>. Le commandant-en-chef des armées a annoncé mercredi à la Chambre de Commerce birmane (équivalent local du Medef) sa volonté de ne pas suspendre les projets en cours, de se conformer à la législation nationale et internationale existante et de rendre le pouvoir au parti élu lors des prochaines élections. Les entreprises internationales restent prudentes mais elles sont peu nombreuses à avoir suspendu leurs opérations. Par ailleurs, la banque centrale (CBM) a démenti les rumeurs de démonétisation.</li>
</ul>345be4ba-b706-44b7-b95c-ea106979c571[Royaume-Uni] Westminster & City News du 15 au 21 janvier 2021Publication du SER2021-01-21T00:00:00+01:00<p><a href="#eco"><strong>Actualité économique</strong></a></p>
<ul>
<li>En novembre, l'économie britannique demeurait 9 % en deçà de son niveau de fin 2019</li>
<li>Le gouvernement a lancé une consultation sur les droits des travailleurs</li>
<li>Des signaux contradictoires émanent du Trésor britannique sur la possibilité d’une hausse de la fiscalité en mars</li>
<li>La loi sur le commerce tarde à être promulguée en raison de désaccords parlementaires</li>
<li>La balance commerciale britannique se dégrade en novembre 2020</li>
<li>Le ministère du commerce international a organisé un sommet pour l’investissement en Afrique</li>
</ul>
<p><a href="#fin"><strong>Actualité financière</strong></a> </p>
<ul>
<li>Le secteur financier réagit aux déclarations du Chancelier sur le futur de la City post-Brexit</li>
<li>Selon la directrice générale de la City, il ne revient pas à la place de critiquer les violations des droits humains en Chine</li>
<li>Selon un lobby, le Royaume-Uni maintient sa première place en Europe pour les investissements dans les FinTech</li>
<li>Le <em>London Metal Exchange</em> (LME) envisage la fin de la criée</li>
<li>La Banque d’Angleterre (BoE) a publié le scénario des tests de résistance des banques en 2021</li>
<li>La banque HSBC s’apprête à fermer 82 agences au Royaume-Uni entre avril et septembre 2021</li>
<li>Les procédures de saisie de biens pourraient être multipliées par dix en 2022 en raison des défaillances des emprunteurs</li>
</ul>fd8b9293-1e2a-4189-b928-b44724d243b0Horizon ASEAN 34Visite de Franck Riester à Singapour et Jakarta | L'accord économique régional RCEP, un atout pour l'ASEAN | Retour sur le Switch Fintech Festival | Le Cambodge extrait ses premiers barils de pétrole | Le rôle de la fintech dans l'avenir de l'économie indonésienne | L'aide publique au développement au Vietnam | Abandon du projet de ligne à grande vitesse entre Kuala Lumpur et Singapour | L'industrie de la confection en Birmanie, un moteur de développement économique et social encore fragile2021-01-18T00:00:00+01:00<p><img class="marge" title="bann" src="/Articles/fd8b9293-1e2a-4189-b928-b44724d243b0/images/b42d7adf-e526-4bd0-b893-b70fd69c3be7" alt="bann" /></p>
<blockquote>
<div>Sommaire</div>
</blockquote>
<div> </div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Visite de Franck Riester à Singapour et Jakarta</strong></div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;">Le ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, Franck Riester, s’est rendu à Singapour puis à Jakarta du 12 au 16 décembre 2020.</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;"><strong>L’accord économique régional RCEP, un atout pour l’ASEAN</strong></div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;">Après 8 ans de négociations, la signature du RCEP illustre la capacité des pays de l’ASEAN à concrétiser un agenda commercial ambitieux, malgré la pandémie de Covid-19 et les tensions commerciales.</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Retour sur le Switch Fintech Festival</strong></div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;">Le Switch Fintech Festival était organisé du 7 au 11 décembre 2020, avec une forte participation française.</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Le Cambodge extrait ses premiers barils de pétrole</strong></div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;">Bien que modeste, l’extraction des eaux cambodgiennes des premiers barils de pétrole est un évènement attendu et peut être une étape vers d’autres développements dans les hydrocarbures.</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Le rôle de la fintech dans l’avenir de l’économie indonésienne</strong></div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;">Enjeu majeur pour l’Indonésie, les entreprises de technologie financière vont jouer un rôle essentiel dans le futur et peuvent permettre à cette dernière de combler les retards dans différents domaines de son économie.</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;"><strong>L’aide publique au développement au Vietnam</strong></div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;">Depuis son accession au statut de pays à revenu intermédiaire, le Vietnam voit les flux d’APD se réduire. La réussite du Vietnam dépendra en partie de sa capacité à mobiliser de nouveaux financements.</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Abandon du projet de ligne à grande vitesse entre Kuala Lumpur et Singapour</strong></div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;">Le 1er janvier, les premiers ministres de Malaisie et de Singapour ont conjointement annoncé la suppression du projet de LGV entre Kuala Lumpur et Singapour.</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;"><strong>L’industrie de la confection en Birmanie, un moteur de développement économique et social encore fragile</strong></div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;">Le secteur birman de la confection a pris une part considérable des exportations du pays et a permis à la Birmanie de diversifier ses exportations.</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Annexes statistiques</strong></div>1d5d251b-9975-40bf-9c9f-7a7f1f6ecbe8Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°380Zoom sur la conjoncture dans la zone UEMOA au 3e trimestre 20202020-12-18T00:00:00+01:00<p><span style="text-decoration: underline;">Faits saillants de la semaine :</span></p>
<ul>
<li> Zoom : La conjoncture dans la zone UEMOA au 3e trimestre 2020</li>
</ul>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/1d5d251b-9975-40bf-9c9f-7a7f1f6ecbe8/images/3e05d71f-3172-480c-995a-b7a035001e76" alt="sf" width="479" height="343" /></p>
<ul>
<li>Actualité régionale : Le Nigéria rouvre ses frontières avec 3 pays, dont le Bénin et le Niger</li>
<li>Burkina Faso : 1,2 Md USD de la Banque mondiale pour une relance résiliente à la crise sécuritaire et économique</li>
<li>Cap-Vert : Adoption par le Parlement du budget 2021 de l’Etat</li>
<li>Côte d’Ivoire : Un projet pour renforcement de capacités pour le développement des chaînes de valeur du riz</li>
<li>Gambie : 85 M USD pour le développement de la riziculture</li>
<li>Guinée-Bissau : La BADEA va approuver un financement de 72 M USD pour la construction de 80 km de routes</li>
<li>Mali : 10 M EUR d’appui budgétaire accordé par la France</li>
<li>Mauritanie : Signature de deux accords de différé de dette</li>
<li>Sénégal : Le soutien de l’Allemagne au PRES atteint 178 M EUR</li>
</ul>5acc5915-f4b0-410d-b361-c2ea59b4297eRetour sur le Fintech Festival et la semaine de l'innovation et de la technologieRetour sur le Fintech Festival et la semaine de l'innovation et de la technologie2020-12-11T00:00:00+01:00<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="panel" src="/Articles/5acc5915-f4b0-410d-b361-c2ea59b4297e/images/2ebea849-ba3e-4fc0-876d-2ac04e39b29c" alt="panel" /> </p>
<p style="text-align: justify;">Organisé conjointement par l’Autorité monétaire de Singapour (MAS) et Entreprise Singapour (ESG), l’événement combiné de la <em>Singapore Week of Innovation and TeCHnology</em> (SWITCH) et du Festival Fintech (SFF) s'est déroulé du 7 au 11 décembre 2020 en version quasi-digitalisée. En raison de la situation COVID-19, les organisateurs ont misé sur <strong>un nouveau concept</strong> : une plateforme digitale globale « ville en ligne 24h/24 » complétée dans chaque grand pays Tech par une étape locale, diffusée en direct sur la plateforme. <strong>La France fait partie des premiers pays ayant manifesté un intérêt pour ce partenariat.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Une programmation centrée sur la résilience de l’écosystème Tech français & sur l’importance que revêt l’Asie pour faire des pépites françaises des leaders mondiaux<br /></strong></p>
<p style="text-align: justify;">La France, dont l’excellence est reconnue dans l’ASEAN avec la French Tech, a organisé <strong>une étape en présentiel à Paris</strong>. L’événement « Choose France for Fintech, in partnership with Singapore Fintech Festival » s’est déroulé sur une matinée, le 8 décembre, au Palais Brongniart, transformé en studio d’enregistrement pour l’occasion. Ce rassemblement des pointures de la Tech française était diffusé en direct sur la plateforme globale singapourienne du SWITCH Fintech festival. </p>
<p style="text-align: justify;">Le premier panel intitulé "<em>Meet the French Tech Sponsors</em>" a rassemblé Cédric O, Secrétaire d'Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, François Villeroy de Galhau, Gouverneur de la Banque de France, Arnaud Caudoux, vice-président de Bpifrance et Arnaud de Bresson, Directeur général de Paris Europlace. Ils ont notamment abordé la réglementation en matière de cybersécurité, de protection des données et d'antitrust i), l'évolution des paiements numériques, y compris les initiatives européennes en la matière ii), l'intérêt de la French Tech pour l'Asie et parculièrement pour Singapour iii), la résilience du secteur de la Tech en France iv) et enfin l'attractivité de la France dans le contexte du Brexit v). </p>
<p style="text-align: justify;">Le second panel "<em>Spotlight on 5 of the most promissing French Fintechs</em>" a débuté par un <em>fireside chat</em> entre Kat Borlongan, Directrice de la French Tech, et Matthieu Heslouin, Chief Digital Officer de Bpifrance, l'occasion d'expliquer ce qu'est le mouvement de la French Tech, le programme phare du French Tech Next40/120 et de mettre l'accent sur le succès de "French Tech Visa", qui a inspiré le très récent "Tech.pass" singapourien. Ce dialogue a ensuite ouvert la marche à un panel composé des cinq Fintechs du programme d'excellence "French Tech Next40/120", dans une délégation spéciale financée et modérée par Bpifrance composée de Geoffreoy Guigou, Directeur général de Younited credit, Amandine Doat, responsable des affaires réglementaires chez Ledger, Annie Hurley, Directrice Marketing chez saagie, Miroslav Petrov, Responsable de l'innovation chez Fortia financial solutions et Hugo Renaudin, Directeur général de LGO. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Une cinquantaine d’invités étaient présents, mélangeant des officiels singapouriens, des journalistes et des startups françaises s’intéressant de près à l’Asie</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Des officiels singapouriens se sont déplacés au Palais Brongniart, pour assister à l’étape parisienne du festival singapourien. Parmi eux, l’Ambassadeur de Singapour en France, son excellence Zainal Arif Mantaha, et des représentants de l’Economic Development Board (EDB) de Singapour. Côté France, des représentants de la Mission French Tech, de Bpifrance, de la Direction Générale du Trésor & de Business France sont venus pour l’occasion.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;">Cédric O a par la suite remercié le Switch Fintech Festival et la French Tech pour l'organisation de ce panel et de cet évènement, rappelant que la France est une terre d'innovation, et que les startups françaises ont réussi à s'adapter et à lever plus de capital en 2020 malgré la crise sanitaire et le ralentissement de l'économie. </p>e2286acd-cb72-43f5-b4c4-22ce7639cf1eWestminster & City News du 20 au 26 novembre 2020Publication du SER2020-11-27T00:00:00+01:00<p><a href="#eco"><strong>Actualit</strong><strong>é</strong> <strong>é</strong><strong>conomique</strong></a></p>
<ul>
<li>L’<em>Office for Budget Reponsability </em>a mis à jour ses prévisions économiques à horizon 2025-26</li>
<li>Au-delà des dépenses liées au Covid, les crédits ministériels augmenteront de 4 % en 2021-22</li>
<li>Malgré le confinement, l’activité économique britannique résiste mieux qu’attendu en novembre</li>
<li>Le Royaume-Uni et le Canada ont signé un accord commercial de continuité</li>
</ul>
<p><a href="#fin"><strong>Actualit</strong><strong>é</strong><strong> financi</strong><strong>è</strong><strong>re</strong></a> </p>
<ul>
<li>Le gouvernement britannique lance une mission d'évaluation de son régime de cotation</li>
<li>Le Trésor et le ministère du travail britannique ont publié leur deuxième rapport sur l'inclusion financière</li>
<li>Le Trésor, la Banque d'Angleterre et la <em>Financial Conduct Authority</em> lancent un groupe de travail pour faciliter l'investissement dans la « finance productive »</li>
<li>Les fintechs britanniques appellent le régulateur à créer un environnement bancaire plus ouvert et transparent</li>
<li>Le gouvernement britannique mobilise un groupe de travail pour accroître le nombre de personnes issues de milieux défavorisés accédant à des postes à responsabilité au sein de la <em>City</em></li>
<li>Goldman Sachs entend créer une plateforme de négociation européenne à Paris</li>
<li>Les levées de fonds au RU atteignent leur plus haut niveau depuis dix ans dans le contexte de la crise du coronavirus</li>
<li>Natixis réduit ses effectifs à Londres de 50 personnes dans le cadre d'un changement de stratégie</li>
</ul>32bab08f-1d2d-4171-9548-3976778d28c1Actualités économiques Nigéria - Ghana semaine 40 du 28 septembre au 4 octobre 2020Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2020-10-02T00:00:00+02:00<blockquote>
<p>Faits saillants</p>
</blockquote>
<p><strong>- Nigéria</strong> : le Conseil Exécutif Fédéral a validé le projet de Budget pour l’année 2021 ; l’agence de notation Fitch fait passer sa perspective de négative à stable ; le gouvernement fédéral a décidé d’allouer 1,96 Md USD pour la construction de la voie de chemin de fer reliant l’Etat de Kano au Niger ; les startups Fintech nigérianes ont levé 600 MUSD en 5 ans ;</p>
<p>- <strong>Ghana</strong> : alors que la production de cacao est en baisse, le COCOBOD signe un prêt syndiqué de 1,3 Md USD pour la saison 2020/2021 ; l’Etat ghanéen annonce la renégociation d’un contrat d’électricité qui lui permettra d’économiser 200 MUSD.</p>3d148ce0-11c3-4b75-b9bf-cec74cc2d6d6[Royaume-Uni] Westminster & City News du 11 au 17 septembrePublication du SER2020-09-18T00:00:00+02:00<p>ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE<br /> <br />- Le PIB a augmenté de 6,6 % en juillet, après + 8,7 % en juin <br />- Les effets de la crise de la Covid commencent à se refléter sur les chiffres de l’emploi <br />- L’inflation a ralenti à 0,2 % en août, contre 1,0 % en juillet <br />- Le comité de politique monétaire a décidé à l’unanimité de maintenir inchangés son taux directeur à 0,1 % et le montant de son programme d’achat d’actifs à 745 Mds£ <br />- Conclusion d’un accord de libre-échange entre le Royaume-Uni et le Japon</p>
<p>ACTUALITÉ FINANCIÈRE<br /> <br />- La FCA lance une consultation en vue d'améliorer le marché de l’investissement retail pour les épargnants <br />- La FCA a publié des orientations sur le maintien de l'accès aux espèces <br />- Le nombre record de fonds d’investissement peu performants atteste de l’impact de la crise <br />- La gouvernance de City of London Corporation, "complexe et sclérosée”, doit être réformée selon un rapport <br />- La High Court of Justice a rendu son jugement concernant les polices d’assurances pour pertes d'exploitation, introduites par la FCA en mai dernier <br />- La British Business Bank augmente son soutien à l’économie de plus de 20%, avec 8 milliards de financement <br />- Selon la société de conseil McKinsey, le secteur des fintech fait face à “une crise existentielle”</p>43c707a1-448a-40ee-b6ee-2d696a988225[Royaume-Uni] Westminster & City News du 17 au 23 juilletPublication du SER2020-07-23T00:00:00+02:00<p>ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE</p>
<p>- Le revenu des ménages britanniques (hors retraités) aurait diminué de 4,5 % entre 2019-20 et mai 2020 en termes réels<br />- La Trade Bill progresse au Parlement et devrait être promulguée à l’automne <br />- Tandis que la perspective d’un accord de libre-échange avec les États-Unis d’ici la fin de l’année s’éloigne, Londres accélère les négociations avec les pays de l’AELE</p>
<p>ACTUALITÉ FINANCIÈRE<br /> <br />- Les gestionnaires de fonds souhaitent un alignement sur les règles européennes en matière de finance verte <br />- Le Trésor lance une grande revue de l’industrie des Fintech <br />- L’impact du Covid-19 doit être mieux pris en compte dans les états financiers des entreprises<br />- Consultation sur la taxe sur la criminalité financière et rapport parlementaire sur l’influence de la criminalité organisée russe à Londres <br />- Le gouvernement veut encadrer la publicité financière des crypto-actifs<br />- Le Parlement enquête sur la faillite de Wirecard <br />- L’audience juridictionnelle portant sur l’indemnisation par les assurances des pertes d’exploitation a commencé<br />- La PRA lance une consultation sur les nouvelles banques non-systémiques<br />- La première banque britannique dédiée aux agriculteurs sera lancée d’ici fin 2020 <br />- Le télétravail est prolongé jusqu’en 2021 chez RBS</p>6f3ca6cc-f702-4f7e-8846-0770415d42f8[Royaume-Uni] Westminster & City News du 12 au 18 juinPublication du SER2020-06-18T00:00:00+02:00<p>Actualité économique <br />- Le PIB britannique s’est contracté de 20,4 % en avril après - 5,8 % en mars <br />- Le taux de chômage s’est établi à 3,9 % en avril, en hausse de seulement 0,1 %<br />- La Banque d’Angleterre maintient son taux directeur à 0,1 % mais étend son programme d’achat d’actifs<br />- Plus d’un million de personnes n’auraient pas pu bénéficier des programmes de soutien <br />- Le Royaume-Uni publie ses objectifs de négociations commerciales avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande</p>
<p>Actualité financière <br />- Un député conservateur offre des pistes de proposition pour la relance <br />- La FCA relève des lacunes dans les conseils fournis aux particuliers sur les prêts viagers hypothécaires <br />- Le président de la FCA appelle à une refonte du cadre de supervision des prêts aux entreprises <br />- La mise à jour de la législation sur l’insolvabilité pourrait pénaliser les retraités britanniques <br />- Un rapport de UK Finance examine les implications de la fin de la période de transition pour les activités MiFIR <br />- La FCA inflige des amendes importantes à Lloyds et à la succursale londonienne de Commerzbank <br />- La fintech Monzo clôture une levée de fonds de 60 M£ et annonce de nouveaux investisseurs <br />- L'initiative Community Access to Cash Pilot ouvre huit nouveaux sites au RU</p>475f5f12-9343-4246-8f55-67efd747c052Actualités économiques Nigéria - Ghana semaine 19 du 4 au 10 mai 2020Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2020-05-08T00:00:00+02:00<blockquote>
<div align="justify">Faits saillants</div>
</blockquote>
<div align="justify">- <strong>Nigéria</strong> : le taux de pauvreté atteindrait 40,1% au niveau national, marqué par de fortes disparités ; le gouvernement exempte de droits de douane les importations d'équipements médicaux et de médicaments ; la CBN rallonge le délai des institutions de microfinance pour se conformer aux exigences de capital minimum ; Helium Health, startup de solutions technologiques pour le personnel de santé lève 10 M USD auprès d’investisseurs étrangers ;</div>
<div align="justify">- <strong>Ghana</strong> : mise en place d’un programme de prêt aux entreprises pour faire face aux COVID-19 ; la Banque du Ghana enregistre la première licence bancaire de Fintech.</div>de242dab-7062-4d34-83af-a66dd1ef232dLa Fintech au JaponLe Japon a été précurseur sur la technologie blockchain et la réglementation des crypto-actifs. Pourtant, les start-up peinent à trouver leur place sur le marché local, malgré les initiatives du secteur privé pour développer les services Fintech et l’impulsion du gouvernement, qui a identifié ce domaine comme stratégique au service du projet de "société 5.0".2020-03-20T00:00:00+01:00<div class="focus">
<p style="text-align: justify;">Le Japon a été précurseur sur la technologie blockchain et la réglementation des crypto-actifs. Pourtant, les start-up peinent à trouver leur place sur le marché local, malgré les initiatives du secteur privé pour développer les services Fintech et l’impulsion du gouvernement, qui a identifié ce domaine comme stratégique au service du projet de "société 5.0".</p>
</div>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>1. Un écosystème Fintech au développement inégal</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>1.1</strong> <strong>Pionnier sur les crypto-actifs, le Japon abrite 21 plateformes d’échanges parmi les plus importantes au monde et rassemble, avec 3,5 millions de négociants, le deuxième plus grand nombre de crypto-traders après les Etats-Unis</strong>. Les crypto-actifs ont ainsi suscité très tôt l’intérêt des banques japonaises. Elles ont également développé, progressivement, des services utilisant l’intelligence artificielle et la robotique, dans une optique de restructuration ultérieure de leurs activités et lancé des programmes d’incubation, pour répondre aux nouveaux enjeux de la FinTech et aux attentes de leurs clients. Pour autant, elles ont pris beaucoup de retard sur les interfaces mobiles : ce sont en effet des acteurs non bancaires qui majoritairement, au Japon, proposent des services mobiles de gestion des finances personnelles (Personal Finance Management, PFM).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>1.2 Les robo-advisors (plateformes en ligne délivrant des conseils financiers ou permettant la gestion automatisée d'un portefeuille d'actifs) connaissent un certain engouement depuis 2016</strong>, mais peinent à attirer de nouveaux clients et à accroître leurs actifs sous gestion. Sur la quinzaine de robo-advisors présents sur le marché japonais (comptant près de 400.000 utilisateurs), la plupart propose en fait leurs services par l’intermédiaire des banques, avec lesquelles ils ont conclu des partenariats.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>1.3 Trois freins principaux ralentissent le développement de l'écosystème japonais :</strong></p>
<p style="text-align: justify;">1/ <strong>La population est peu encline à utiliser la FinTech</strong> pour les services d’investissement personnel ou de gestion d’actifs (taux d’adoption de 34% au Japon contre 87% en Chine et en Inde), en raison notamment d’une faible confiance des utilisateurs, échaudés par plusieurs cyber-attaques de grande envergure (notamment 600 Mi USD en 2018). Ces derniers ont également peu recours aux paiements dématérialisés : les espèces représentent encore 80% des moyens de paiements.</p>
<p style="text-align: justify;">2/ <strong>L’entreprenariat peine à se déployer</strong> : bien qu’en hausse, les investissements en capitalrisque ainsi que les acquisitions de start-up par des grands groupes restent limités. Les star-tup FinTech, en dehors des plateformes d’échange de crypto-actifs, rencontrent donc des difficultés de financement.</p>
<p style="text-align: justify;">3/ <strong>La législation japonaise et le processus d’obtention de licences auprès des autorités demeurent relativement complexes</strong>. Les produits et services FinTech sont, en effet, soumis à un éventail de réglementations différentes, mises en oeuvre par plusieurs acteurs (la FSA - régulateur financier-, le METI, la Banque du Japon -BoJ- et les bureaux financiers locaux). Aussi les sociétés FinTech sont-elles confrontées à des délais importants et à de lourdes charges administratives.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>2. L’élaboration d’un cadre réglementaire au service de la stratégie de croissance économique</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>2.1 Dans le contexte des réformes visant à revitaliser l'économie japonaise, le gouvernement a défini, dès 2016, le statut juridique des crypto-actifs (ce qui constituait une première mondiale) et adopté un cadre juridique pour les plateformes d’échanges</strong>. Ce dispositif a permis l’essor des crypto-actifs au Japon, à un moment où de nombreux pays interdisaient ou restreignaient leur utilisation. Par la suite, la <strong>réforme du Banking Act de 2017</strong> a contribué au développement des applicatifs non bancaires de gestion des comptes, grâce à une meilleure protection des données. <strong>Cette année, de nouvelles réformes vont entrer en vigueur</strong> afin de répondre à la diversification des transactions financières liées au développement des TIC, réglementer le « trading de marge de crypto-actifs » (transactions de crypto-actifs au moyen de fonds fournis par un tiers), mais surtout pour faciliter les Initial Coin Offering (levées de fonds grâce à l’émission d’actifs numériques) et la création de joint-venture avec des start-up.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Un programme de "bac à sable" réglementaire a également été mis en place, en 2018</strong>, pour permettre aux FinTechs japonaises et étrangères de tester leurs technologies pendant une durée déterminée, sans être soumis à l’ensemble de la règlementation en vigueur. Son impact reste néanmoins encore relativement limité : depuis son lancement, seuls 13 projets en ont bénéficié.</p>
<p style="text-align: justify;">Enfin, <strong>fin janvier, le Premier ministre, Shinzo Abe, a annoncé un projet de crypto-devise de banque centrale</strong>, dans la lignée du projet de crypto-yuan chinois et d’initiatives d’acteurs privés comme la Libra de Facebook, annoncée pour juin.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>2.2 Des mesures incitatives ont également été mises en place pour les utilisateurs</strong> (par exemple une réduction, de 2% à 5%, du montant d’un achat lorsqu’il est réglé par un moyen de paiement dématérialisé) et des i<strong>nitiatives sont prises pour soutenir les start-up</strong> (aides financières et logistiques à la création ou soutiens financiers à des projets de R&D innovants).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>2.3 Le marché japonais de la FinTech connaît de facto un essor important</strong> : 1,8 Mds € (fondé sur le chiffre d'affaires des FinTechs) dès 2018, soit une augmentation de 42,7% par rapport à l'exercice précédent.</p>74032be5-21e6-421e-898c-e623a66c62c3Westminster & City News du 21 au 27 février 2020Publication du SER2020-02-27T00:00:00+01:00<p>Actualité économique :<br />- Le niveau d’emprunt public est en bonne voie pour s’établir en dessous des prévisions de l’OBR <br />- Le RU devrait au moins investir 1 000 Md£ sur vingt ans pour réellement réduire les inégalités régionales <br />- Les premiers effets du coronavirus sur l’activité britannique seraient faibles <br />- Les prix immobiliers rebondissent modestement en janvier</p>
<p>Actualité financière :<br />- Le gouvernement a présenté son approche générale à la veille du début la négociation <br />- Les incertitudes liées au Brexit sont en train de se dissiper, selon le chef économiste de la BoE <br />- La BoE lance son programme pour le secteur financier (« Private Finance Agenda ») en vue de la COP26 <br />- La trésorière de la BoE favorable au développement d’une crypto monnaie <br />- La FCA fixe une date limite pour se conformer aux règles de Mifid II sur les données financières <br />- Le gouvernement souhaite étendre le régime des comptes inactifs au-delà des banques<br />- JP Morgan veut lancer sa banque de détail numérique au RU <br />- Barclays et HSBC en quête de nouveaux dirigeants <br />- La néobanque Revolut devient la fintech britannique la plus valorisée</p>82cc58a7-d0f9-4541-a455-8cc284d021e0[Royaume-Uni] Westminster & City News du 7 au 13 février 2020 Vous trouverez ci-joint une synthèse de l’actualité économique et financière de la semaine écoulée. 2020-02-14T00:00:00+01:00<p><a href="#eco"><strong>Actualit</strong><strong>é</strong> <strong>é</strong><strong>conomique</strong></a></p>
<ul>
<li>Le budget 2020-21 du gouvernement écossais est axé autour de la lutte contre le changement climatique</li>
<li>Les councils appellent à plus de dévolution des pouvoirs en matière de fiscalité locale</li>
<li>Le PIB est resté stable au T4, portant la croissance à 1,4 % en 2019</li>
<li>Les ventes au détail sont plus résilientes qu’attendu en janvier</li>
<li>Le déficit de la balance commerciale se serait légèrement réduit en 2019 selon l’ONS</li>
<li>Le gouvernement a lancé une consultation sur la création de ports francs dès 2021</li>
</ul>
<p><a href="#fin"><strong>Actualit</strong><strong>é</strong><strong> financi</strong><strong>è</strong><strong>re</strong></a> </p>
<ul>
<li>S. Javid présente sa démission lors du remaniement gouvernemental</li>
<li>Les régulateurs financiers mettent la pression sur l’UE-27 sur les régimes d’équivalence</li>
<li>Le secteur financier de Gibraltar peu impacté par le Brexit</li>
<li>Le Parlement veut imposer plus de transparence aux fonds de pension en matière d’investissements verts</li>
<li>La start-up de crypto-actifs DAG Global pourrait être la première à obtenir une licence bancaire au RU</li>
<li>Revolut se lance dans l’Open banking</li>
<li>La néobanque allemande N26 se retire du RU en raison du Brexit</li>
</ul>cf3935a0-72e8-44f1-a636-7776852f8047Actualités économiques d'Afrique de l'Ouest anglophone semaine 6 du 3 au 9 février 2020Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2020-02-07T00:00:00+01:00<blockquote>
<p>Faits saillants</p>
</blockquote>
<p>- <strong>Nigéria </strong>: Accord avec Jersey et les Etats-Unis pour le rapatriement de 308 M USD détournés sous le régime de l’ancien Président Abacha ; hausse de 17% des recettes fiscales des Etats fédérés sur les trois premiers trimestres de 2019 ; multiplication des mesures prises par le gouvernement de Lagos dans le secteur des transports ; Interswitch émet sa première obligation à la bourse nigériane de 63 M USD ;</p>
<p>- <strong>Ghana </strong>: Emission de 3 Mds USD d’euro-obligations par le Ghana ; la Banque du Ghana décide de maintenir son taux directeur à 16% ; hausse importante des bénéfices de l’<em>Agricultural development bank</em>.</p>d26dbf6e-4246-46c9-ae25-5762b1f057b6[Royaume-Uni] Westminster & City News du 10 au 16 janvier 2020Vous trouverez ci-joint une synthèse de l’actualité économique et financière de la semaine écoulée. 2020-01-16T00:00:00+01:00<p><a href="#eco"><strong>Actualit</strong><strong>é é</strong><strong>conomique</strong></a></p>
<ul>
<li>Le nouveau gouvernement nord-irlandais demande davantage de financements du gouvernement central</li>
<li>L’économie britannique se contracte de 0,3 % en novembre 2019</li>
<li>L’inflation est à son plus bas niveau depuis trois ans</li>
</ul>
<p><a href="#fin"><strong>Actualit</strong><strong>é</strong><strong> financi</strong><strong>è</strong><strong>re</strong></a> </p>
<ul>
<li>La réglementation financière post-Brexit est toujours au cœur de l’actualité de la City</li>
<li>La FCA supervisera la mise en œuvre des obligations anti-blanchiment sur la crypto</li>
<li>La FCA veut renforcer l’encadrement des taux d’intérêt des comptes épargne</li>
<li>S. Woods fait le point sur les futures priorités de la PRA</li>
<li>La FCA a lancé son enquête sur les administrateurs de fonds</li>
<li>La FCA et la BoE exhortent les acteurs financiers à accélérer le remplacement du Libor</li>
<li>Londres est le premier centre européen pour le financement des entreprises numériques</li>
<li>Le nombre de Fintech basées en Ecosse a augmenté de 60 % en 2019</li>
<li>L’<em>open banking</em> peine à se développer deux ans après sa mise en place</li>
</ul>a9a0c217-cf71-4c07-95b9-f5c24f82d075Le développement du secteur des fintechs au Qatar Le développement des fintechs reste à ce stade limité, dans l'absence d'une réglementation appropriée, mais la Banque Centrale du Qatar prévoit de mettre en place dans les prochains mois un sandbox. Celle-ci affiche en effet une forte volonté de favoriser le développement à Doha de sociétés innovantes qui viendraient épauler le développement des grandes banques qatariennes.2019-12-31T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">Doté d’un secteur bancaire important, pleinement investi dans la transformation digitale de son économie et particulièrement attentif au renforcement de sa cyber-sécurité dans un contexte de crise régionale, le Qatar présente plusieurs atouts pour le développement d’un écosystème fintech. Si quelques initiatives ont déjà vu le jour, le marché demeure immature du fait de l’absence de régulation du secteur. Actuellement, une partie des activités des sociétés fintechs sont irréalisables, nécessitant une licence bancaire.</p>
<p style="text-align: justify;">Les autorités ont pris conscience de leur retard dans le développement des nouvelles technologies financières et cherchent désormais à concurrencer les modèles des pays voisins (Emirats Arabes Unis, Bahreïn). La mise en oeuvre d’un cadre réglementaire constitue une étape clé au développement d'un écosystème productif et durable.</p>
<p>La note ci-dessous présente le développement du secteur des fintech au Qatar.</p>b7b8f1ad-bf58-4b14-81fb-2514927ab9b6Actualités économiques d'Afrique de l'Ouest Nigéria - Ghana semaine 49 du 2 au 8 décembre 2019Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2019-12-06T00:00:00+01:00<blockquote>
<p>Faits saillants</p>
</blockquote>
<p>- <strong>Nigéria </strong>: La croissance du PIB au 3<sup>ème</sup> trimestre accélère légèrement à 2,28% ; les flux de capitaux entrants atteignent 5,37 Mds USD au 3<sup>ème</sup> trimestre ; la BAfD accorde un prêt de 210 M USD pour financer le réseau électrique ; les Fintechs nigérianes ont multiplié les levées de fonds en novembre 2019, les investissements atteignent 360 MUSD ;</p>
<p>- <strong>Ghana </strong>: Le gouvernement souhaiterait introduire son fonds minier en bourse ; la Banque du Ghana va émettre des billets de 100 GHS et 200 GHS.</p>e9af93a0-24f9-41f5-8592-9aae7967958eMission Medef de 25 entreprises à Doha Déplacement à Doha d’une délégation de chefs d'entreprises dans le cadre d’une mission Medef consacrée aux thèmes de la ville durable et du numérique. 2019-12-04T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" title="tasmu" src="/Articles/e9af93a0-24f9-41f5-8592-9aae7967958e/images/fe92dc84-6826-4880-9b5a-81effdadc97f" alt="tasmu" /></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Une délégation de 25 entreprises françaises s’est rendu à Doha les 1er et 2 décembre à la rencontre des autorités qatariennes pour promouvoir le savoir-faire français en matière de ville durable et de numérique.</strong> Cette délégation, co-organisée par le Service Economique de l’Ambassade et le MEDEF International, était conduite par M. Guillaume Pepy (ancien président du directoire de la SNCF) dans sa qualité de président du Conseil France–Qatar du MEDEFi et par M. Marc Rennard (PDG d’Orange Digital Investment) en tant que président de la Task force numérique du MEDEFi.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La dimension développement durable de la délégation était composée de chefs d’entreprises essentiellement spécialisées dans les transports</strong> (Alstom, Flowbird, Gaussin, Navya, Ratp Development, Sncf, Traxens), <strong>l’eau et de l’assainissement</strong> (Saur, Suez) <strong>et l’ingénierie</strong> (Egis, Setec) mais aussi dans l’éclairage intelligent (Citelum), l’architecture (AS Architecture Studio), l’analyse du flux de personnes (Acorel) et la traçabilité du bétail (Allflex).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Côté numérique, la délégation réunissait des champions français de l’e-finance</strong> (Credit Agricole, Famoco, Fime, Stellar Wind Investments), <strong>de la sécurité</strong> (Centigon, Idemia, Thales), <strong>des télécoms et des réseaux </strong>(Alcatel-Lucent et Orange Digital Investment) et la gestion des ressources humaines spécialisées (MPH).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Durant ces deux jours, la délégation a pu échanger avec les principaux décideurs qatariens publics et privés du secteur du développement durable et du numérique</strong>. Ils ont été reçus à haut niveau par le Ministère des Transports et des Communications (Secrétaire d’Etat Reem Al-Mansoori et son équipe TASMU) ainsi que par le Ministère des Municipalités et de l’Environnement (Secrétaires d’Etat Fahd bin Mohammad Al-Qahtani et Safar Mubarak Al-Shafi). Par ailleurs, ils ont notamment pu échanger avec le président de l’Autorité des Travaux Publics Ashghal et de la société de télécommunications Ooredoo ainsi qu’avec les équipes dirigeantes de la Qatar National Bank (première banque de la région MENA), de la société nationale de l’eau et de l’électricité Kahramaa, ou de l’Autorité de régulation des Communications…</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les chefs d’entreprises venant de France ont par ailleurs eu l’occasion de rencontrer la communauté d’affaires française présente à Doha</strong>, en particulier lors du cocktail offert par l’Ambassade de France le 1<sup>er</sup> décembre.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Cette mission a été l’occasion de souligner la mobilisation des acteurs économiques français sur les priorités qatariennes</strong>, notamment le développement des fintechs, des smart-cities et de l’e-gouvernement mais aussi le traitement de l’eau et des déchets au Qatar. Le MEDEF International et la DG Trésor organisent annuellement des missions de chefs d’entreprises à Doha.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>b1fb5497-2af2-4dfd-b423-99e214a2d19aMontée en puissance de la participation française au festival fintech de Singapour et à SWITCH en 2019Organisés conjointement par l’Autorité monétaire de Singapour (MAS) et Entreprise Singapour (ESG), la Singapore Week of Innovation and Technology (SWITCH) et le Festival Fintech de Singapour ont rassemblé du 11 au 15 novembre 2019 plus de 60 000 représentants venus de 130 pays, 400 intervenants, 900 exposants, 41 pavillons internationaux. Plus de 50 startups et entreprises françaises ont participé à cet événement phare organisé par la MAS, Enterprise Singapore et la National Research Foundation.2019-12-04T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>Singapour est la 4<sup>ème</sup> place financière mondiale et mène depuis 4 ans une politique très volontariste pour soutenir ses Fintech et devenir le pays d’Asie le plus attractif en la matière et le tremplin vers les autres marchés de l’ASEAN</strong>. Le secteur financier y occupe une place prépondérante avec une contribution de 13 % du PIB, 200 institutions financières, 200 000 employés, 250 fonds d’investissement dont 150 fonds de capital-risque. Pour conserver cette position, le gouvernement de la cité-Etat multiplie les initiatives afin de faire grossir l'écosystème <em>fintech</em> local, qui compte environ 600 startups.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="50 startups françaises SFF SWITCH" src="/Articles/b1fb5497-2af2-4dfd-b423-99e214a2d19a/images/9c82aa01-9be4-4898-aa33-d59642757228" alt="50 startups françaises SFF SWITCH" width="522" height="391" /></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: justify;">Cette année, compte-tenu de l’importance des délégations de startups et de Fintechs, le SER de Singapour a proposé à tous d’organiser sur la base d’un co-financement un <strong>Espace « Choose France - La French Tech</strong> ». Cet Espace, organisé par la Chambre de Commerce française de Singapour, a pu être mis en place grâce à l'engagement de la communauté French Tech de Singapour, à un soutien financier du « Community Fund » de la French Tech, et au soutien financier et opérationnel des sponsors (CACIB Crédit Agricole Bank, Bpifrance, Banque de France, CCEF de Singapour, CIC Bank, Société générale Bank). Ainsi, <strong>plus de 50 startups et fintechs françaises, venues de France et présentes à Singapour, ont activement participé à la semaine</strong>. En effet, des délégations conduites par Bpifrance, le Lab de la Banque de France, Le village Crédit Agricole Bank, la Chambre de Commerce française et Girls in Tech, ont pris part aux nombreux évènements de la semaine.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<p>Le programme des délégations françaises pour la semaine du 11 au 15 novembre 2019 comportait notamment :</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;">- <strong>KICK-OFF MEETING</strong> : contexte macro-économique de l’ASEAN & Singapour, tendances, pratique des affaires, codes culturels et un FOCUS MARCHÉ : enjeux et potentiel des secteurs FinTech et Ville intelligente.</p>
<p style="text-align: justify;">- <strong>participation au salon SFF x SWITCH 2019 du 11 au 13 novembre 2019</strong>, essentiellement sur l’Espace partagé « Choose France - La French Tech ». La conférence-exposition a porté sur la durabilité, les services financiers, l'industrie 4.0 (Intelligence artificielle, Blockchain, cloud et cybersécurité), l'inclusion financière, et la finance verte.</p>
<p style="text-align: justify;">-<strong> La FRENCH-SINGAPOREAN PITCH SESSION</strong> du 14 novembre 2019 : rencontre de Fintechs françaises et singapouriennes en présence de la Banque de France et de la Monetary Authority of Singhapore (MAS).</p>
<p style="text-align: justify;">- <strong>Le ASIA START-UP SUMMIT</strong> le 15 novembre 2019 : séance de pitch de Startups innovantes de la région ASEAN et de France - Sessions startups / corporates de Business Matching et de speed-meeting B2B.</p>
<p style="text-align: justify;">- <strong>4 évènements de FRENCH TECH NETWORKING</strong> ont été organisés le 11, le 12 et le 13 novembre 2019.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<blockquote>
<p>La Banque de France ouvre un deuxième bureau à l'étranger à Singapour</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;">M. Denis BEAU, 1<sup>er</sup> vice-gouverneur de la Banque de France, qui intervenait au Fintech festival, a annoncé l’ouverture début 2020 du bureau Asie de la Banque de France à Singapour. Il s'agira du deuxième bureau de la Banque de France à l'étranger après New York, ouvert en 2010. Ce bureau assurera un suivi renforcé des places financières asiatiques, et développera des échanges de proximité avec les banques centrales et les autorités financières de la région Asie-Océanie. La MAS et la Banque de France prévoient dans cette perspective de développer leur coopération en matière de Fintechs et de finance verte.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<blockquote>
<p>Une présence qu’il s’agit de renforcer</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;">Indéniablement, la semaine SWITCH / Fintech Festival de Singapour est devenu l’évènement Tech majeur de la région Asie-Pacifique, qui regroupe les startups, les <em>fintechs</em>, les fonds d’investissements et de capital-risque, les opérateurs du secteur financier et les grands groupes. L’amplification de la présence française pour l’évènement 2020 (pavillon, évènements, intervenants à la conférence, participants aux différents concours,…) va être étudiée afin de tirer le meilleur parti de cette montée en puissance.</p>
<p> </p>b0658f5a-bcdb-4015-bc38-b6c77b78388eLe premier concours de start-ups franco-égyptien en EgypteLe Service Economique et la Communauté d’affaires en Egypte s’unissent pour lancer le premier concours de start-ups franco-égyptien en Egypte 2019-12-01T00:00:00+01:00<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Startup Competition" src="/Articles/b0658f5a-bcdb-4015-bc38-b6c77b78388e/images/a25c58a7-1e2a-416f-a252-1e2c2c1bcafc" alt="Startup Competition" width="388" height="241" /></p>
<p>Le 6 novembre dernier a été lancé le premier concours de start-ups franco-égyptien en Egypte en présence de l’Ambassadeur de France en Egypte, M. Stéphane Romatet, du Gouverneur de la Banque Centrale, M. Tarek Amer et du Ministre des Communications et des Technologies de l’Information, Dr. Amr Talaat. L’évènement a réuni plus de 300 invités du secteur privé, de partenaires locaux au projet, de représentants de l’écosystème d’entrepreneuriat et d’innovation local ainsi que des médias.</p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p>
<p>Fruit d’une volonté commune de la France et de l’Egypte de renforcer leur coopération bilatérale dans le domaine de l’innovation et de l’entreprenariat, ce concours fait suite à la signature, lors de la visite du président de la République Française en Egypte en janvier 2019, d’une déclaration d’intention visant à renforcer l’entrepreneuriat et favoriser la croissance des startups du numérique.</p>
<p> </p>
<div class="focus">
<p style="text-align: center;"><em>Trois secteurs privilégiés : Santé, FinTech et Ville durable :</em></p>
<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Trois secteurs prioritaires" src="/Articles/b0658f5a-bcdb-4015-bc38-b6c77b78388e/images/9483cc10-3cda-4b91-9875-fa3ca9c1845a" alt="Trois secteurs prioritaires" width="597" height="242" /></p>
</div>
<p>Le concours vise à identifier des startups égyptiennes à fort potentiel de croissance ayant l’ambition d’être les futurs leaders de la transformation digitale dans trois secteurs qui sont des priorités de la coopération entre la France et l’Egypte : la Santé, la Fintech et la Ville Durable. Il est rendu possible par le soutien de plus de la communauté d’affaires française en Egypte, en particulier de 15 entreprises françaises sponsors de l’opération disposant d’une longue expérience dans ces trois derniers secteurs: AfricInvest, Air Liquide, AXA, Crédit agricole, Danone, Dassault System, Gide Loyrette Nouel, IDEMIA, Naos Marketing, Orange, Sanofi, Schneider Electric, Servier, Thalès et Valéo.</p>
<div class="focus">
<p style="text-align: center;"><em>Les candidats ont jusqu’au 15 janvier pour déposer leur candidature. 30 startups seront ensuite sélectionnées pour intégrer un programme de formation intensive ou « Bootcamp » où ils recevront des conseils et formation de la part d’une multitude d’experts locaux et des partenaires visant à les préparer à la phase de sélection finale. Un évènement sera organisé au printemps prochain pour sélectionner les 7 gagnants, en présence d’officiels du gouvernement français et égyptiens notamment.</em></p>
<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Calendrier concours" src="/Articles/b0658f5a-bcdb-4015-bc38-b6c77b78388e/images/631e8f22-751f-46ee-b330-96bedf98f981" alt="Calendrier concours" width="595" height="172" /></p>
</div>
<p>Les candidats sont invités à soumettre un dossier de candidature d’ici le 15 janvier, délai de rigueur, sur la plateforme dédiée :</p>
<blockquote>
<p style="text-align: center;"><a href="http://startup.franceinegypt.com/">http://startup.franceinegypt.com</a></p>
</blockquote>
<p>Après une phase de sélection initiale, les startups présélectionnées seront intégrées dans un programme de formation intensive organisé conjointement par les partenaires « écosystème » de l’opération, le TIEC, Falak, Flat6Labs et EFG EV Fintech.</p>
<p>La sélection finale sera ensuite effectuée et annoncée lors d’un grand évènement qui aura lieu au printemps prochain et qui permettra de désigner les sept vainqueurs du concours en présence de personnalités officielles françaises et égyptiennes, de représentants des deux écosystèmes et d’investisseurs.</p>
<div class="focus">
<p style="text-align: center;"><em>Des prix attractifs, pas seulement financiers et destinés à accompagner les gagnants dans leur développement :</em></p>
<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Prix" src="/Articles/b0658f5a-bcdb-4015-bc38-b6c77b78388e/images/ceb5db4b-3d15-49ae-a25b-4d2511f7879e" alt="Prix" width="596" height="302" /></p>
</div>
<p>Les sept start-ups gagnantes se partageront un prix d’une valeur totale de 750 000 EGP. Elles bénéficieront en outre de nombreuses mesures d’accompagnement et de soutien (voyages en France, formations thématiques, networking, visibilité etc….) par les partenaires et sponsors de l’opération.</p>
<blockquote>
<p>Pour en savoir plus, consultez le site officiel du concours, unique portail pour déposer sa candidature : <em><a href="http://startup.franceinegypt.com/"><span style="text-decoration: underline;">http://startup.franceinegypt.com</span></a></em> , la page Facebook dédiée à l’évènement : <em>@startup.franceinegypt</em> ainsi que le site internet de l’ambassade de France et ses réseaux sociaux.</p>
<div class="focus">
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Revivez la cérémonie d’ouverture en visionnant le Live Facebook <a href="https://www.facebook.com/startup.franceinegypt/videos/572710440150599/"><span style="text-decoration: underline;">ici</span></a>.</li>
<li>Voir la vidéo de présentation de la compétition : <a href="https://www.facebook.com/startup.franceinegypt/videos/781917335564528/"><span style="text-decoration: underline;">ici</span></a>.</li>
<li>Suivez et partagez la page Facebook officielle de la Compétition <img title="Lien FB" src="/Articles/b0658f5a-bcdb-4015-bc38-b6c77b78388e/images/bc8005a2-f536-4cdc-af35-5113d5cffab2" alt="Lien FB" /></li>
<li>Pour plus d’information et pour candidater, visitez le site internet officiel de la Compétition : <a href="https://startup.franceinegypt.com/"><span style="text-decoration: underline;">cliquez ici.</span></a></li>
</ul>
<p> </p>
<p><span style="text-decoration: underline;">Une couverture médiatique importante de l’évènement :</span></p>
<p>Outre les nombreux articles parus dans la presse écrite et électronique, plusieurs reportages télévisés sont revenus sur l’évènement :</p>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>MBC MASR: <a href="https://youtu.be/UeB1Qryj564"><span style="text-decoration: underline;">https://youtu.be/UeB1Qryj564</span></a></li>
<li>France 24 : <a href="https://youtu.be/XzegF12yZFY"><span style="text-decoration: underline;">https://youtu.be/XzegF12yZFY</span></a></li>
<li>Chaine I : <a href="https://youtu.be/Ce_eh9P2t5I"><span style="text-decoration: underline;">https://youtu.be/Ce_eh9P2t5I</span></a></li>
<li>Sustainability and Funding (SF): <a href="https://youtu.be/wO_JU8IWUdQ"><span style="text-decoration: underline;">https://youtu.be/wO_JU8IWUdQ</span></a></li>
<li>Nile News : <a href="https://youtu.be/ARHrZpEVTRU"><span style="text-decoration: underline;">https://youtu.be/ARHrZpEVTRU</span></a></li>
<li>Al Hayat + ON TV : <a href="https://youtu.be/abRTXYrXNkA"><span style="text-decoration: underline;">https://youtu.be/abRTXYrXNkA</span></a></li>
<li>Ten TV: <a href="https://youtu.be/1MtGkHyE27M"><span style="text-decoration: underline;">https://youtu.be/1MtGkHyE27M</span></a></li>
</ul>
<img class="marge" title="Partenaires" src="/Articles/b0658f5a-bcdb-4015-bc38-b6c77b78388e/images/2d585fb8-792b-4a78-aaf8-4f314e2d84bc" alt="Partenaires" /></div>
</blockquote>
<div class="ephox-sloth-bin ephox-sloth-bin_95769050411575220835295" style="left: -100000px; top: 0px; width: 100px; height: 100px; overflow: hidden; position: fixed; opacity: 0;" contenteditable="true">
<p>Le 6 novembre dernier a été lancé le premier concours de start-ups franco-égyptien en Egypte en présence de l’Ambassadeur de France en Egypte, M. Stéphane Romatet, du Gouverneur de la Banque Centrale, M. Tarek Amer et du Ministre des Communications et des Technologies de l’Information, Dr. Amr Talaat. L’évènement a réuni plus de 300 invités du secteur privé, de partenaires locaux au projet, de représentants de l’écosystème d’entrepreneuriat et d’innovation local ainsi que des médias.</p>
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<p>Fruit d’une volonté commune de la France et de l’Egypte de renforcer leur coopération bilatérale dans le domaine de l’innovation et de l’entreprenariat, ce concours fait suite à la signature, lors de la visite du président de la République Française en Egypte en janvier 2019, d’une déclaration d’intention visant à renforcer l’entrepreneuriat et favoriser la croissance des startups du numérique.</p>
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<p>Le concours vise à identifier des startups égyptiennes à fort potentiel de croissance ayant l’ambition d’être les futurs leaders de la transformation digitale dans trois secteurs qui sont des priorités de la coopération entre la France et l’Egypte : la Santé, la Fintech et la Ville Durable. Il est rendu possible par le soutien de plus de la communauté d’affaires française en Egypte, en particulier de 15 entreprises françaises sponsors de l’opération disposant d’une longue expérience dans ces trois derniers secteurs: AfricInvest, Air Liquide, AXA, Crédit agricole, Danone, Dassault System, Gide Loyrette Nouel, IDEMIA, Naos Marketing, Orange, Sanofi, Schneider Electric, Servier, Thalès et Valéo.</p>
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<p>Les candidats sont invités à soumettre un dossier de candidature d’ici le 15 janvier, délai de rigueur, sur la plateforme dédiée : <a href="http://startup.franceinegypt.com/">http://startup.franceinegypt.com</a></p>
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<p>Après une phase de sélection initiale, les startups présélectionnées seront intégrées dans un programme de formation intensive organisé conjointement par les partenaires « écosystème » de l’opération, le TIEC, Falak, Flat6Labs et EFG EV Fintech.</p>
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<p>La sélection finale sera ensuite effectuée et annoncée lors d’un grand évènement qui aura lieu au printemps prochain et qui permettra de désigner les sept vainqueurs du concours en présence de personnalités officielles françaises et égyptiennes, de représentants des deux écosystèmes et d’investisseurs.</p>
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<p>Les sept start-ups gagnantes se partageront un prix d’une valeur totale de 750 000 EGP. Elles bénéficieront en outre de nombreuses mesures d’accompagnement et de soutien (voyages en France, formations thématiques, networking, visibilité etc….) par les partenaires et sponsors de l’opération.</p>
</div>02226a27-7908-4116-b30d-9b542bf3a5c8Actualités économiques d'Afrique de l'Ouest Nigéria - Ghana semaine 47 du 18 au 24 novembre 2019Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2019-11-22T00:00:00+01:00<p><img class="marge" src="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/6676f1ef-de07-4686-bd03-ef56290bf24f/images/c8b2f535-ddcf-48cb-8388-4289f651c150" alt="twitter" width="34" height="34" />Rejoignez-nous sur Twitter ! <a href="https://twitter.com/FR_Eco_Nigeria">@FR_Eco_Nigeria</a></p>
<p> </p>
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<p>Faits saillants</p>
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<p><strong>- Nigéria :</strong> le gouvernement de l’Etat de Lagos présente un Budget 2020 de 2,9 Mds EUR ; la <em>Bank of Industry</em> va bénéficier de 500 MEUR supplémentaires pour ses activités ; conséquence de la fermeture des frontières, l’inflation atteint 11,61% en octobre ; PalmPay lève 40 MUSD pour son développement au Nigéria et au Ghana ;</p>
<p><strong>- Ghana :</strong> présentation du Budget 2020 devant le Parlement ; fermeture de 53 gestionnaires de fonds ; signature de lettres d’intention d’achat de 9 avions pour la future compagnie aérienne nationale.</p>8d8b6016-8a53-413f-ae3d-5bd9263eec08Actualités économiques d'Afrique de l'Ouest Nigéria - Ghana semaine 46 du 11 au 17 novembre 2019Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2019-11-15T00:00:00+01:00<p><img class="marge" src="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/6676f1ef-de07-4686-bd03-ef56290bf24f/images/c8b2f535-ddcf-48cb-8388-4289f651c150" alt="twitter" width="34" height="34" />Rejoignez-nous sur Twitter ! <a href="https://twitter.com/FR_Eco_Nigeria">@FR_Eco_Nigeria</a></p>
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<p>Faits saillants</p>
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<p><strong>- Nigéria :</strong> Les réserves de changes au plus bas depuis janvier 2018 ; les recettes de l’Etat fédéral, hors pétrole, ont atteint 3,8 Mds USD au troisième trimestre 2019 ; le Gouvernement s’engage à accélérer la rénovation de la route Transsaharienne reliant Lagos à Alger ; la fintech nigériane Interswitch valorisée 1Md USD après l’entrée au capital de VISA ;</p>
<p><strong>- Ghana :</strong> Le gouvernement ghanéen annonce les premiers projets du contrat Sinohydro ; la société Skytrain sélectionnée pour la construction d’un métro aérien à Accra.</p>
<p> </p>da3bb242-ddd2-4a3b-b8cb-25dad6a30a67Séminaire sur l'innovation financière Hong Kong - France Le Service économique et Business France ont organisé un Investor's Day à Hong Kong sous la forme d'un séminaire sur l’innovation financière en marge de la Fintech Week. Hébergé par HKMA, l’Autorité Monétaire de Hong Kong, le séminaire a réuni 150 participants et 15 intervenants, notamment, venus de France Thierry Bedoin (Banque de France LAB), Arthur Moraglia (ACPR), Pascal Gauthier (Ledger). 2019-11-14T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>La 4ème édition de la Fintech Week de Hong Kong</strong> s’est déroulée du 4 au 8 novembre, organisée pour la première fois juste avant celle de Singapour.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le Service Economique, en lien avec ACPR et la Banque de France, a co-organisé avec Business France (Invest) à cette occasion un <em>Investor’s day,</em> sous la forme d’un side event de la Fintechweek,</strong> <strong>dédié à l'innovation financière.</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L'événement, organisé le 8 novembre à Hong Kong, a été <strong>soutenu par la Fintech Association de Hong Kong, la Communauté French Tech Hong Kong - Shenzhen, le Crédit agricole, Invest HK et Mazars.</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Référencé sur le site internet de la Fintech Week et hébergé par HKMA, le régulateur hong kongais, le séminaire a attiré plus de 150 participants<strong>. Il s'est déroulé autour de trois panels : </strong></p>
<ul style="text-align: justify;" type="disc">
<li><strong><u>Les enjeux de régulation face à l’innovation financière</u></strong>, avec un panel d’intervenants modéré par<strong> Brian Tang</strong>, président du comité RegTech de l’association Fintech de Hong Kong, composé de <strong>Nelson Chow</strong>, directeur de la division Fintech du régulateur bancaire HKMA, <strong>Arthur Moraglia</strong> expert innovation de l'ACPR, <strong>Karen Contet Farzam</strong>, Fondatrice d’AngelHub plateforme internet d’investissements dans la tech également à la tête d’un réseau de startup à Hong Kong et CCE, <strong>Ken Lo</strong>, responsable des partenariats de Zhong An (banque virtuelle). Tous ont souligné l’ouverture croissante des régulateurs pour favoriser l’innovation, ceux-ci rappelant leur rôle de protection du consommateur, les enjeux de cohésion sociale, l’impact des nouvelles technologies à anticiper.</li>
</ul>
<ul style="text-align: justify;" type="disc">
<li><strong><u>Le développement de l’écosystème des Fintech en France et à Hong Kong :</u></strong><u> a</u>près une présentation par <strong>Thierry Bedoin</strong>, Chief Digital Officer de la Banque de France, responsable du LAB créé en 2017 pour développer l’écosystème de la Fintech en France, un débat a été organisé, modéré par <strong>Mark Entwistle</strong> de la Fintech Association, pour confronter les visions et rôles des banques (<strong>François Martin</strong>, CEO du Crédit Agricole Hong Kong présentant l’expérience des Villages), des fonds (<strong>Donald Lacey</strong>, Directeur de Ping An Voyager Fund) et des Fintech : <strong>Benjamin Petit</strong>, Co-fondateur de Chekk, regtech créé à Hong Kong en 2013 puis incubée par les Villages à Paris et <strong>Pascal Gauthier</strong>, CEO de Ledger (NEXT40). Ce panel a permis de mettre en avant la diversité et le dynamisme des écosystèmes français et Hong Kongais et de valoriser l’expérience du LAB de la Banque, du Swave et des Villages, de présenter la Frenchtech et les liens entre la France et Hong Kong.</li>
</ul>
<ul style="text-align: justify;" type="disc">
<li><strong><u>L’innovation dans le secteur de l’assurance </u></strong><u>: </u>ce panel modéré par <strong>Helene Li,</strong> Directrice générale de l’Association Fintech a réunin avec <strong>MM Lee</strong>, Directeur adjoint de l’Autorité de l’assurance, <strong>Arthur Moraglia</strong> de l’ACPR, <strong>Jan Valech</strong>, cofondateur de The CareVoice, <strong>Sarah Tam</strong>, Vice-Présidente de Blue. Les participants ont évoqué le peu d’évolution de l’assurance au cours des dernières décennies, soulignant que l’innovation via les InsurTech devrait permettre d’améliorer l’expérience des consommateurs et d’assurer une meilleure couverture du risque, soulevant les enjeux d’éthique à prendre en compte au regard des technologies utilisées (reconnaissance faciale, solutions de pré diagnostic, datascience etc..).</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les photos de l’événement sont consultables sur : </strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://webmail.dgtresor.gouv.fr/owa/redir.aspx?C=vOcsQCJpblU_3KHQms8odQqxEKNEgvbKDg9VD8eIEUReugRZ22jXCA..&URL=https%3a%2f%2fdrive.google.com%2fopen%3fid%3d1bFI3lZOkC0x2FqKTgec_Xz38uw-FihWS" target="_blank" rel="noopener noreferrer">https://drive.google.com/open?id=1bFI3lZOkC0x2FqKTgec_Xz38uw-FihWS</a> .</p>f84053b3-dcc4-4e69-9637-36d30d585615 SEMINAR ON FINANCIAL INNOVATION, HONG KONG, NOVEMBER 8th, 2019 Séminaire sur l'innovation financière, 8 novembre 2019 2019-10-08T00:00:00+02:00<p><img class="sans-marge" src="/Articles/f84053b3-dcc4-4e69-9637-36d30d585615/images/00b90425-8e7c-445e-8963-b9176e2e8e9f" alt="event Fintech" /></p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"> <strong>Join us for the first exclusive France-Hong Kong Fintech event to<br />meet with startups, funds, financial institutions and regulators.<br />Learn more about the challenges and opportunities for Fintechs<br />and investors.</strong></p>
<p style="text-align: center;"><strong>Please see the list of speakers and register on: <a href="https://financialinnovation1108.eventbrite.hk">https://financialinnovation1108.eventbrite.hk</a></strong></p>
<p style="text-align: center;"><strong>Contact Charlotte.lau@dgtresor.gouv.fr for any information </strong></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><strong><img src="/Articles/f84053b3-dcc4-4e69-9637-36d30d585615/images/c0832525-8682-4bd1-8a3b-048272591845" alt="QR code" /></strong></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><strong>Learn more about Fintech in France : <a href="https://drive.google.com/open?id=1_JqxfZ1BmAhZBzHg8rWj1CiUrNKNG4BK">https://drive.google.com/open?id=1_JqxfZ1BmAhZBzHg8rWj1CiUrNKNG4BK</a></strong></p>109a0aff-f9e1-49ae-b2b4-c59e31f420d0L’innovation, cible centrale des économies japonaise et coréenneDeux économies leaders sur plusieurs technologies clés (semi-conducteurs, robotique, connectivité mobile, cellules souches, écrans plats etc...). Ier et 5e rang mondial en part de PIB consacrée à la R&D. Priorité aujourd'hui donnée à l'innovation porteuse d’une dimension sociétale et environnementale dans l'industrie, la santé, les transports et la finance.2019-10-01T00:00:00+02:00<div class="focus">
<p style="text-align: justify;"><strong>Construits autour d’un même modèle historiquement tourné vers le développement d’une industrie exportatrice, les deux économies du nord-est asiatique, particulièrement enclines aux dépenses en R&D, sont en recherche constante de nouveaux relais d’innovation afin de répondre aux défis de l’évolution économique, démographique et technologique auxquels elles font face. Si les deux pays sont à la pointe de l’innovation (avec des forces et faiblesses qui leur sont propres), ils visent les mêmes secteurs stratégiques, parmi lesquels l’intelligence artificielle et l’énergie, avec des applications prioritaires dans les transports et la santé.</strong></p>
</div>
<p style="text-align: justify;"><strong>1. <span style="text-decoration: underline;">Deux leaders mondiaux et rivaux sur plusieurs technologies industrielles clés.</span></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>1.1. Le Japon et la Corée ont en commun une activité de R&D particulièrement dynamique, prise en charge en grande partie par les grands groupes industriels.</strong> En termes de dépenses de R&D rapportées au PIB national, le Japon et la Corée étaient, en 2017, respectivement en<span style="text-decoration: underline;"> 5e position (3,2% du PIB) et en 1e position (4,6% du PIB</span>) parmi les membres de l’OCDE. En dépenses totales, le Japon se place en 2e position (155 Mds USD) et la Corée en 4e position (92 Mds USD). Le Japon comme la Corée se distinguent par la <span style="text-decoration: underline;">part importante de la recherche privée</span> dans les dépenses nationales de R&D (70% au Japon, 76% en Corée) qui sont notamment le fait des grands conglomérats, groupes industriels diversifiés, occupant une position centrale dans les économies nationales. L’innovation est, en effet, au cœur de leur modèle économique, qui repose en grande partie sur des industries exportatrices à forte valeur ajoutée: par leurs biais, les deux pays ont réussi un rattrapage technologique dans la 2nde moitié du XXe siècle, sous l’impulsion d’un Etat très impliqué.<span style="text-decoration: underline;"> L’industrie représentait ainsi encore 29,1% du PIB japonais et 35,8% du PIB coréen en 2017, bien au-dessus de la moyenne des pays de l’OCDE avec 22,3%</span>. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>1.2. Le Japon et la Corée bénéficient également d’avantages structurels pour le développement des nouvelles technologies du numérique. </strong>La Corée et le Japon se caractérisent par leur excellente connectivité mobile, avec un taux de pénétration 4G de 97,5% et 96,3% respectivement (n°1 et n°2 mondiaux) et une vitesse moyenne de téléchargement de 52,4 Mb/s (n°1) et 33,0 Mb/s (n°10) en 2019. En outre, les consommateurs sont très réceptifs aux produits innovants dans les deux pays. Malgré ces atouts et la part importante de richesse nationale consacrée à la R&D, <span style="text-decoration: underline;">l’investissement dans les technologies dites de rupture telles que l’IA et le traitement des données (Big Data) est faible et l’environnement entrepreneurial est balbutiant comparé à ceux existant en Europe et aux Etats-Unis.</span> En 2018, les investissements en capital-risque au Japon s’élevaient à 1,3 Md USD (+8%) et 2,8 Mds USD en Corée, contre 3,9 Mds USD en France et 130 Mds USD aux Etats-Unis.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>1.3.</strong> <strong>La Corée a historiquement rattrapé le Japon sur certains champs de l'innovation, </strong>après avoir adopté le modèle japonais d’innovation industrielle et en ciblant généralement les mêmes secteurs (automobile, naval, puis électroménager, nucléaire, biotechnologie et TIC). Dans certains secteurs, elle l'a même dépassé : ainsi, <span style="text-decoration: underline;">dans les semi-conducteurs</span>, si le Japon reste la référence mondiale sur une vaste gamme de produits essentiels, la Corée l’a détrôné du rang de 2e acteur mondial derrière les Etats-Unis, grâce à sa position dominante sur le <span style="text-decoration: underline;">secteur spécifique des puces mémoires</span> DRAM et NAND. Ce dernier représente environ 30% du marché total des semi-conducteurs et les deux groupes coréens Samsung Electronics et SK Hynix disposaient d’une part de marché conjointe de 73% et 50% sur ces deux produits en 2018. C’est également le cas de <span style="text-decoration: underline;">l’électronique grand public et en particulier des écrans</span>, dont le Japon était l’acteur dominant jusqu’à la fin du XXe siècle mais n’assurait plus que 16% de la production mondiale en 2016. Les deux industriels coréens Samsung Display et LG Display contrôlaient ainsi respectivement 24% et 20% du marché mondial en 2018.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>1.4. Le Japon a toutefois gardé sa position de leader technologique mondial dans certains secteurs, en particulier <span style="text-decoration: underline;">la robotique</span></strong> : il restait en 2017 le premier producteur et exportateur mondial de robots industriels (55% de la production mondiale), même si la Corée possédait en 2017 le plus grand nombre moyen de robots dans l’industrie manufacturière au monde, avec 710 robots pour 10 000 employés. Le Japon conserve également pour le moment une certaine avance vis-à-vis de la Corée sur l<span style="text-decoration: underline;">a recherche à la pointe</span>, y compris dans plusieurs secteurs d’importance stratégique (par exemple, la recherche sur les <em>cellules souche et la fabrication de certains composants de très haute pureté</em> indispensable à la mise en œuvre des derniers progrès de l’électronique). Néanmoins, avec un PIB par habitant de 31 000 USD en 2018 (équivalent à celui de l’Italie), contre 39 000 USD pour le Japon (équivalent à celui de la France), la Corée pourrait voir ses capacités de recherche et d’innovation rejoindre celles du Japon à moyen terme, y compris sur les technologies les plus avancées.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>2. <span style="text-decoration: underline;">Des orientations de l’innovation clairement identifiées pour les années à venir.</span></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>2.1.</strong> <strong>Les gouvernements japonais et coréens cherchent à développer encore leurs efforts de recherche dans des domaines prioritaires.</strong> Dans les deux pays, les orientations actuelles portent l<span style="text-decoration: underline;">’idée d’une innovation </span>non plus exclusivement consacrée au développement industriel, mais également <span style="text-decoration: underline;">porteuse d’une dimension sociétale et environnementale</span>. En Corée, le président Moon a lancé, dès son élection en 2017, un grand <strong>plan pour la 4ème révolution industrielle </strong>visant à promouvoir une croissance fondée sur l’innovation. Au Japon, le gouvernement a lancé en 2016 un grand projet <strong>Société 5.0</strong>, destiné à améliorer la qualité de vie et à résoudre les enjeux contemporains <em>« grâce à l’innovation centrée sur la donnée</em> ».</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>2.2. Au Japon, la réalisation de la société 5.0 grâce à l’innovation centrée sur la donnée est ainsi identifiée comme le premier pilier budgétaire pour 2019 </strong>par le Ministère de l’économie (METI)<strong> : </strong>817 Mi USD y sont alloués, dont 210 Mi consacrés au développement et la formation aux technologies d’Intelligence artificielle et 295 Mi pour le soutien aux start-up et au programme J-Startup, lancé en 2018 (inspiré de notre French Tech). La Corée prévoit de son côté d’investir un total de 3,92 Mds USD dans son budget 2020 dans 6 secteurs stratégique: 1,42 Mds dédiés à l’économie de la donnée, la connectivité et l’Intelligence artificielle, et 2,50 Mds aux semi-conducteurs, à la bio-santé et aux véhicules du futur. <strong>Les deux gouvernements ont, par ailleurs, défini le développement des technologies hydrogène et le déploiement des infrastructures dédiées comme une priorité stratégique</strong>, au Japon depuis 2014 (l’innovation pour la transition énergétique est dotée de 2 Mds USD dans le budget 2019, dont 558 Mi USD pour l’hydrogène), en Corée depuis 2019 (le budget 2019 consacrant 177 Mi USD à la promotion d’une économie de l’hydrogène).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>2.3 L'accès à une masse critique de données de qualité est perçue comme un élément déterminant pour développer l'intelligence artificielle, sur la base de plusieurs avantages comparatifs clés</strong>: capacité matérielle à transmettre des données en masse (<span style="text-decoration: underline;">réseaux 5G et fibre optique de haute performance</span>), technologies de stockage, de traitement et de classification (Big Data), de connectivité des objets (IoT), cadre juridique et réglementaire favorisant la constitution de ces grands ensembles de données. Ces secteurs rejoignent les priorités stratégiques établies par les deux gouvernements, qui semblent partager l’idée que leurs industries traditionnelles seront transformées durablement par l’IA au cours des décennies à venir. La Corée a ainsi été<span style="text-decoration: underline;"> le premier pays a lancé son réseau 5G en avril 2019 et à se doter d’un réseau national de télécommunications à basse fréquence (Lora) dédié à l’internet des objets (IOT) </span>en 2016. Le gouvernement coréen vise à présent un total d’investissements publics et privés de 25 Mds USD d’ici 2023 pour développer un écosystème de services et d’industries basés sur la 5G (téléphonie, réalité virtuelle, smart-city, etc..). Le Ministère de l’intérieur et des communications japonais consacrera pour sa part 281 Mi USD à la recherche et au déploiement de la 5G en 2019, espérant lancer son offre pour les JO de 2020. Sur le plan juridique, la Corée a lancé en début d’année un système de « bac à sable réglementaire » pour favoriser le droit à l’expérimentation et a désigné en juillet 7 zones spéciales non réglementées dont l’objectif est de servir de bancs d'essai au développement de ces nouvelles industries.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>2.4. Les principaux domaines d’application sont la numérisation industrielle, la santé, les transports et la Fintech.</strong></p>
<p style="text-align: justify;">- <strong>La numérisation et l’automatisation des moyens de production</strong> sont des enjeux majeurs, dans deux pays où la population active est destinée à diminuer durablement. 820 Mi USD ont ainsi été affectés au plan quinquennal <em><strong>Japan’s New Robot Strategy</strong></em> pour la période 2015-2020 et 176 Mi sur 2019 à la stratégie <em>Connected Industries,</em> qui vise à promouvoir la mise en commun des données industrielles et la connectivité des outils de production. Le gouvernement coréen a, de son côté, affirmé sa volonté de faire de la Corée le 4ème acteur mondial de la robotique d’ici à 2023 et d’étendre l’utilisation des robots en dehors des seules industries électroniques et automobiles. Un objectif de 30 000 smart factories d’ici à 2022 a également été fixé par le président Moon.</p>
<p style="text-align: justify;">- <strong>Les applications des</strong> <strong>nouvelles technologies au secteur de la santé</strong>, encouragées par les deux gouvernements, incluent l’automatisation et la mise en œuvre à distance de certains diagnostics et procédures médicales, le développement de <span style="text-decoration: underline;">robots « émotionnels », destinés à tenir compagnie aux personnes âgées et isolées, domaine dans lequel le Japon possède encore une avance importante sur la Corée</span>, ou encore l’amélioration de la recherche pharmaceutique (gourmande en données) grâce au Big Data et à l’IA. Le gouvernement coréen a notamment annoncé en mai 2019 la mise en place de 5 plateformes big data qui serviront d’infrastructure pour la recherche de nouvelles technologies médicales et de nouveaux médicaments.</p>
<p style="text-align: justify;">- <strong>Dans</strong> <strong>le secteur automobile, l’accent est mis sur le développement des</strong> <strong>véhicules bas-carbone et autonomes</strong>. Le Japon souhaite porter à <span style="text-decoration: underline;">plus de la moitié des ventes en 2030 les </span><em><span style="text-decoration: underline;">véhicules de nouvelle-génération</span></em> (<em>i.e</em> véhicules hybrides, déjà 31% des véhicules vendus en 2017, véhicules électriques, à hydrogène, véhicules « diesel propre »). <span style="text-decoration: underline;">La Corée est plus particulièrement impliquée sur le véhicule électrique</span><strong>,</strong> avec un objectif de 430 000 véhicules en circulation et 10 000 bornes de recharge en 2022, bien que disposant aussi d’un plan hydrogène visant à produire 6,2 Mi de véhicules et créer 1200 stations de recharges d’ici 2040. <span style="text-decoration: underline;">Au Japon</span>, les technologies de <span style="text-decoration: underline;">conduite autonome </span>font par ailleurs l’objet d’un <em>programme d’innovation stratégique</em> inter-ministériel (26 Mi USD pour 2018) destiné à faciliter la coopération entre les acteurs publics, privés et académiques. Le gouvernement japonais prévoit une mise en circulation en 2020 des véhicules de catégorie 4 (entièrement autonomes). En Corée, le lancement de la 5G a donné un coup d’accélérateur au soutien gouvernemental à la recherche sur la conduite autonome, avec une augmentation de 40% du budget consacré aux « véhicules du futur » (conduite autonome, technologies hydrogènes et électriques) en 2020.</p>
<p style="text-align: justify;">- <strong>S’agissant de la Fintech</strong>, le Japon et la Corée montrent un vif intérêt pour les <strong>technologies blockchain</strong>. Un fonds d’investissement de 85 Mi USD consacré spécifiquement aux start-up de blockchain a notamment été annoncé par la mairie de Séoul fin 2018 et le Japon cherche à se positionner comme un modèle pour l’élaboration de standards internationaux, avec une importante réforme législative adoptée en mars 2019 encadrant plus strictement les transactions en crypto-monnaies. Les solutions de <strong>paiement dématérialisé</strong> sont également soutenues par les deux pays : leur emploi est déjà bien installé en Corée du Sud et connait une progression rapide au Japon.</p>b1855e2c-d086-422b-b58f-0f7b5b2cb880[Royaume-Uni] Westminster & City News du 12 au 19 septembre 2019Vous trouverez ci-joint une synthèse de l’actualité économique et financière de la période écoulée. 2019-09-19T00:00:00+02:00<p><a href="#eco"><strong>Actualit</strong><strong>é é</strong><strong>conomique</strong></a> </p>
<ul>
<li>Le MPC maintient la politique monétaire inchangée mais adopte un ton plus souple</li>
<li>Possible report de la nomination du prochain gouverneur de la BoE</li>
<li>Chute de l’inflation à 1,7 % en août après 2,1 % en juillet</li>
<li>Intervention de l’autorité de la concurrence dans l’acquisition d’une entreprise britannique dans le secteur de la défense</li>
</ul>
<p><a href="#fin"><strong>Actualit</strong><strong>é</strong><strong> financi</strong><strong>è</strong><strong>re</strong></a> </p>
<ul>
<li>L’état de préparation des Fintech du RU à un Brexit sans accord est inégal</li>
<li>Le RU doit bénéficier d’un régime d’équivalence permanent de sa législation sur les marchés financiers</li>
<li>Climat morose pour le secteur financier</li>
<li>Le London Stock Exchange (LSE) refuse l’offre de rachat de la bourse de Hong-Kong (HKEX)</li>
<li>HSBC pourrait se séparer de sa banque de détail en France</li>
<li>Les taux d'intérêt sur les cartes de crédit ont atteint leur plus haut niveau depuis 13 ans</li>
<li>Le gestionnaire de fortune Schroders-Lloyds se lance dans une guerre des prix avec SPJ</li>
<li>Les travaillistes souhaitent mettre un terme à l’optimisation fiscale</li>
<li>Les associés de PwC UK vont recevoir leur plus grosse augmentation de salaire depuis 10 ans</li>
</ul>c6bee084-5b04-4383-a4b7-5c82cb2198c9[Royaume-Uni] Westminster & City News du 5 au 11 juillet 2019[Royaume-Uni] Westminster & City News du 5 au 11 juillet 20192019-07-11T00:00:00+02:00<p>ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE</p>
<p>- Le gouvernement annonce une hausse de 3 Md£ des dépenses pour les écoles <br />- 29 councils peuvent désormais saisir les arriérés de taxe d’habitation sur les salaires des contribuables <br />- Le rebond du PIB en mai (+0,3 %) reste insuffisant pour compenser le déclin du mois d’avril <br />- La vente au détail devrait se contracter à nouveau en juin malgré l’optimisme des ménages <br />- 40 000 emplois pourraient disparaître en Irlande du Nord en cas de no deal <br />- La balance commerciale du Royaume-Uni s’est réduite au cours des trois derniers mois</p>
<p>ACTUALITÉ FINANCIÈRE</p>
<p>- Le Parlement demande une enquête après plusieurs cas de fraude à la signature dans certaines banques <br />- Le système financier britannique est prêt à faire face aux risques d’un Brexit dur <br />- La FCA publie son rapport annuel pour l’exercice 2018-19 <br />- Le régulateur des systèmes de paiement (PSR) veut continuer à soutenir l’accès aux espèces en 2019-20 <br />- La chute brutale du cours de l’action de Funding Circle interroge sur l’entrée en bourse des fintechs <br />- Aucun cabinet d’audit ne remplit les objectifs de qualité fixés par le FRC pour les audits du FTSE 350</p>d912cbef-0452-433f-9ae6-ba37465feab4La situation des fintechs à TaïwanCette note présente le développement rapide des fintechs à Taïwan depuis l'adoption en décembre 2017 d'un cadre réglementaire dédié à ce secteur et particulièrement innovant. Le sommet fintech France Taïwan organisé en mai 2019 à Taipei positionne la France comme un des partenires de tout premier plan de Taïwan dans ce secteur.2019-07-01T00:00:00+02:00<p>Après s’être heurté à des freins structurels le développement des fintechs à Taïwan a connu un premier essor après l’adoption, en décembre 2017, d’un cadre réglementaire dont le caractère innovant a été souligné à l’OMC en septembre 2018 lors de la revue des politiques commerciales du « Taipei chinois ». La création d’un accélérateur dédié au développement des fintechs, FinTechSpace, l’implication des grands groupes du secteur financier et les attentes nouvelles des consommateurs taïwanais constituent aujourd’hui un environnement propice au développement des fintechs à Taïwan. Le sommet Fintech France-Taïwan, qui s’est tenu en mai 2019 à Taipei, positionne les acteurs français de cette industrie comme des partenaires de premier plan dans le développement de ces nouveaux services.</p>97807990-28ac-4215-aaf1-10a33cffd9ddActualités sectorielles au Royaume-Uni du 18 juin au 28 juin 2019 L’autorité de la concurrence veut plafonner les tarifs de certains services aux particuliers - La CMA souhaite plafonner les tarifs facturés aux consommateurs dans les télécommunications (abonnements ADSL, câble, fibre et mobile) et les services financiers (assurance habitation, prêts hypothécaires et placement d’épargne-retraite) pour les contrats automatiquement renouvelés en l’absence de décision contraire du client. 2019-06-28T00:00:00+02:00<p><strong>ENERGIE – CLIMAT</strong></p>
<ul>
<li>L’Italie et le Royaume-Uni se mettent d’accord pour l’accueil de la COP 26 en 2020</li>
<li>Le RU vient d’adopter la neutralité carbone d’ici 2050 dans son arsenal législatif</li>
<li>Tata va construire la plus grande installation de capture de carbone du RU</li>
</ul>
<p><strong>ENVIRONNEMENT</strong></p>
<ul>
<li>Une étude montre une baisse de la mortalité due à la pollution de l’air au RU</li>
</ul>
<p><strong>TRANSPORT</strong></p>
<ul>
<li>Le RU dévoile de nouvelles mesures pour l’approvisionnement de médicaments en cas de sortie sèche</li>
<li>Une proposition d’amélioration du réseau ferroviaire dans les Midlands a été soumise au gouvernement</li>
<li>Alors que Boris Johnson pourrait annuler HS2, des entreprises se mobilisent en faveur du projet</li>
<li>Le Maire du Grand Manchester a présenté son plan de réforme du réseau de transport de la région</li>
</ul>
<p><strong>NUMERIQUE</strong></p>
<ul>
<li>L’ICO publie un rapport accablant sur l’utilisation des données personnelles dans l’adtech</li>
<li>La néobanque britannique Monzo évaluée à plus de 2mds£</li>
<li>BT ouvre un centre d’opérations en cyber sécurité à Paris</li>
</ul>
<p><strong>RÉGIONS</strong></p>
<ul>
<li>La taxe d’habitation contribuerait à accroître les inégalités à Londres</li>
<li>Les dépendances de la Couronne s’engagent sur la transparence des sociétés</li>
</ul>
<p><strong>INDUSTRIE</strong></p>
<ul>
<li>La SMMT appelle le prochain Premier Ministre à éviter à tout prix une sortie sèche</li>
</ul>d6d7f740-35ab-462a-8442-b7ff929f72b3Informations économiques d'Afrique de l'Ouest anglophone semaine 25 du 17 au 23 juin 2019Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2019-06-21T00:00:00+02:00<p><strong><u>Faits saillants</u></strong> :</p>
<p> - <strong>Nigéria</strong> : Nomination d’un nouveau Directeur général à la tête de la compagnie pétrolière nationale ; succès de la deuxième émission d’obligations souveraines « vertes » ; la Banque centrale poursuit son soutien au secteur agricole ; signature d’un MoU entre Schneider Electric et EM-ONE dans le secteur des mini-grids ;</p>
<p>- <strong>Ghana</strong> : La Banque mondiale prévoit une croissance de 7,5% pour l’année 2019 et s’inquiète d’un potentiel dérapage budgétaire en vue des prochaines élections ; le marché ghanéen de la banque mobile connait la plus forte croissance en Afrique ; Trans-Sahara s’associe avec la fintech 8D pour lancer BluBird Technologies, une start-up de courses à motos ; tenue du 1<sup>er</sup> Forum d’Affaires Ghana-UE pour les investissements privés ;</p>
<p>- <strong>Libéria</strong> : Deux accords de subventions entre la Banque africaine de développement et le gouvernement ;</p>
<p>- <strong>Sierra Leone</strong> : Lancement de l’appel d’offre pour la construction du pont reliant Freetown à son aéroport.</p>