Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - EthiopieFlux de publication de la direction générale du Trésor - EthiopieFluxArticlesTag-EthiopieCopyright 20242021-12-20T00:00:00+01:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr37a4e241-f082-4c75-8280-5b8b2f948989BREVE / 20 12 2021 / Changement des règles d’allocation des devises par la Banque centraleLa Banque centrale a publié une nouvelle directive début décembre 2021 qui remplace celle d’octobre 2020. 2021-12-20T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">La Banque centrale a publié une nouvelle directive début décembre 2021 qui remplace celle d’octobre 2020.</p>
<p style="text-align: justify;">Les banques commerciales ont l’obligation d’affecter au moins 50 % de leurs devises à des secteurs prioritaires. Par cette directive, la NBE a modifié le contenu de ces secteurs prioritaires : alors que seuls les produits pharmaceutiques figuraient dans la catégorie 1, l’importation de pétrole et celle d’intrants pour l’huile alimentaire y ont été ajoutées. Les importations d’intrants agricoles (engrais, pesticides, semences) et de matières premières et chimiques pour l’industrie figurent toujours dans la catégorie 2. Les rapatriements de bénéfices, de dividendes et de ventes excédentaires des compagnies aériennes étrangères sont passés de 10<sup>ème</sup> à 8<sup>ème</sup> priorité de la catégorie 3.</p>
<p style="text-align: justify;">Cette révision intervient dans le contexte d’importante pénurie de devises que connaît le pays (les réserves ne représenteraient qu’environ 2 mois d’importations d’après le FMI) couplée à une situation de conflit interne depuis plus d’un an.</p>b84c80ba-01e1-4b27-8c5f-16e7f9da22b2Flash conjoncture Pays émergentsChine : baisse de la croissance des recettes et des dépenses publiques du budget général2021-11-03T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">Au cours des neuf premiers mois de l’année, les recettes publiques ont augmenté de +16,3 % en g.a. (contre +18,4 % entre janvier en août). Les dépenses publiques affichent également une moindre augmentation à +2,3 % en g.a. (après +3,6 %). Du côté des recettes, ce ralentissement est principalement dû au fléchissement de la croissance de la TVA, des impôts sur le revenu des personnes ainsi que des taxes immobilières, ces dernières ayant fortement pâti des récentes mesures de restriction des crédits immobiliers prises par les autorités. Côté dépenses, la décélération s’explique notamment par la diminution de la croissance des dépenses d’éducation et de santé. En revanche, les dépenses de sécurité sociale/emploi poursuivent leur croissance. S’agissant des fonds budgétaires gérés par les administrations publiques (APU), la croissance des recettes diminue également sur les neufs premiers mois à +10,5 % en g.a. (après +14,2 % entre janvier et août), en raison de la baisse de la croissance des cessions de terrains qui composent près de 88 % des recettes des APU. </p>
<p>► Sri Lanka : Moody’s dégrade de nouveau la note souveraine de Caa1 à Caa2 </p>
<p>►Éthiopie : Moody’s dégrade de nouveau la notation souveraine de Caa1 à Caa2</p>
<p>► Brésil : forte hausse du taux directeur de la BCB sur fond d’incertitude budgétaire</p>
<p>► Egypte : levée de l’état d’urgence en Egypte</p>
<p>► Point Marchés</p>a447f22f-1495-4f58-a354-c76d3c4f9e43Flash conjoncture Pays émergents► Chine : les perturbations de production déstabilisent les chaînes de valeur mondiales2021-10-05T00:00:00+02:00<p><strong>Les coupures d’électricité récentes ont contraint de nombreuses usines à arrêter ou diminuer leur production, pour de nombreux intrants stratégiques, où la dépendance à la Chine est importante. </strong>Dans le domaine des matières premières, cela s’applique notamment au magnésium (87% de la production mondiale en Chine), au phosphore blanc utilisé pour la galvanisation des matériaux semi-conducteurs, mais également aux denrées agricoles. L’intégration des chaines de valeur mondiales pour les composants issus de la chimie fait peser des risques dans de nombreux secteurs tels que les principes actifs nécessaires à la production de médicaments (40% de la production mondiale en Chine), mais aussi les gaz nécessaires à la fonderie de semi-conducteurs, ou encore certaines pièces en caoutchouc utilisées dans la production automobile. Alors que la stratégie de la Chine consiste à stabiliser son approvisionnement en matières premières et en denrées agricoles, des mesures pourraient être prises pour prioriser l’approvisionnement national au détriment des exportations via des taxes à l’export, voire des interdictions d’exportation, comme cela a été annoncé pour l’année 2022 en ce qui concerne le phosphate, utilisé dans la production d’engrais. Ces perturbations pourraient accroître les tensions préexistantes sur les marchés des matières premières et des semi-conducteurs.</p>
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<p><strong>► Ethiopie : S&P abaisse la note souveraine de B- (très spéculatif) à CCC+ (risque élevé)</strong></p>
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<p><strong>► Tunisie : Madame Najla Bouden est nommée Cheffe du gouvernement de la Tunisie</strong></p>
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<p><strong>► UEMOA : rebond dynamique de la croissance en 2021</strong></p>
<p><strong>► Point marchés</strong></p>
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</div>9a41c651-e3f5-4c5b-89b8-e9b78f317428Flash conjoncture Pays émergentsChine : inquiétudes sur la situation du promoteur immobilier Evergrande2021-09-29T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Le groupe immobilier s’oriente vers une situation de défaut, après ne pas avoir honoré une échéance sur un titre <em>offshore </em>ce jeudi. Evergrande, deuxième promoteur national dont la dette atteint plus de 300 Mds USD, a effectué ce mercredi un paiement sur des obligations <em>onshore </em>(232 MUSD) avant de ne pas honorer une échéance sur des obligations <em>offshore </em>(83 MUSD) ce jeudi, sans communi­quer à ce stade. Evergrande dispose de 30 jours pour honorer cette échéance avant d’être classé en défaut. S’agissant du marché domestique, les analystes convergent sur la capacité du gouvernement à intervenir pour prévenir le risque de contagion d’un défaut, et la People’s Bank of China (PBoC) a injecté 87 Mds USD sur le marché interbancaire sur les 7 derniers jours pour prévenir le risque d’un asséchement de liquidités. Sur le volet inter­national, les risques de contagion sont contenus, avec 20 Mds USD de dette <em>offshore </em>selon Reuters. Le gouvernement rejette jusqu’ici une intervention directe, mais les analystes s’attendent à une intervention autre qu’une injection de capital par l’État. Cette dernière irait en effet à l’encontre de l’objectif des autorités de réduire l’aléa moral au sein du secteur immobilier.</p>
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<p style="text-align: justify;">► ASEAN : vers un relâchement des règles de discipline budgétaire</p>
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<p style="text-align: justify;">► Turquie : assouplissement monétaire malgré la progression des prix</p>
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<p style="text-align: justify;">► Ethiopie : demande d’un nouvel accord avec le FMI suite à l’expiration d’une partie du programme</p>
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<p style="text-align: justify;">► Brésil : augmentation du taux d’intérêt directeur de la banque centrale, à 6,25 %</p>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;">► Point marchés</span></p>
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</div>27272ea4-c4db-4365-ab6f-c936430da903Flash conjoncture Pays émergentsChine : publication des résultats du 7e recensement de la population2021-05-21T00:00:00+02:00<p><strong>La population chinoise aurait crû de 5,4 % sur la décennie écoulée, soit +0,53 % par an en moyenne, pour atteindre 1 411,8 millions d’habitants. </strong>Les données préliminaires du <em>National Bureau of Statistics</em> témoignent du ralentissement de la croissance démographique, après +0,57 % entre 2000 et 2010, et +1,07 % entre 1990 et 2000, et signalent plusieurs tendances : (i) l’érosion de la taille moyenne des ménages, de 3,10 en 2010 à 2,62 individus en 2020 ; (ii) l’importance des migrations rurales, avec 64 % de la population (+ 14 pp) vivant en zone urbaine, dont plus d’un tiers y résidant sans y être enregistrés via leur Hukou (passeport intérieur) ; (iii) le vieillissement accéléré de la population, avec une part de la population en âge de travailler (15-59 ans) passée de 70,3 à 63,4% de la population entre 2010 et 2020, et de 60 ans et plus de 13,3 à 18,7 % de la population ; (iv) une hausse du niveau moyen d’études pour les personnes en âge de travailler de 9,7 à 10,8 années et (v) une amélioration sensible du ratio de répartition par sexe à la naissance, de 111,3 garçons pour 100 filles (contre 118,1 en 2010). Par ailleurs, il a été annoncé lors de la conférence de presse que la Chine aurait enregistré 12 millions de naissances en 2020, soit une chute de 18 % en g.a., représentant un taux de fécondité de 1,3 enfant par femme.</p>
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<p><strong>A lire aussi cette semaine :</strong></p>
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<p><strong>► ASEAN : la reprise économique tarde à se manifester <br /></strong></p>
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<p><strong>► Ethiopie : Moody’s baisse à son tour la note souveraine du pays <br /></strong></p>
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<p><strong>► Tunisie : reprise très timide de l’activité au premier trimestre 2021 (+0,3 % en v.t.) <br /></strong></p>
<p><strong>► Point marchés financiers</strong></p>
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</div>01edf909-82f4-4394-ac19-d953468f44b7Flash conjoncture Pays émergentsBrésil : adoption par le Congrès de la loi établissant l’indépendance de la banque centrale2021-02-19T00:00:00+01:00<p><strong>Le Congrès a adopté le 10 février un projet de loi qui établit l’autonomie <em>de jure </em>de la Banque centrale du Brésil (BCB), confortant son indépendance vis-à-vis du pouvoir politique, et élargit son mandat.</strong> Jusqu’alors, les gouverneurs et directeurs de la BCB étaient nommés par le Président de la République, avec ratification du Sénat, et sans durée fixée de mandat, ce qui constituait une menace sur le maintien de l’équipe dirigeante en cas de divergence avec le pouvoir exécutif, avec possible révocation. La nouvelle loi renforce l’indépendance de la Banque centrale en fixant une durée de mandat de quatre ans, et met fin aux liens organiques entre la BCB et le ministère de l’Economie (dont elle était jusqu’ici subordonnée). En outre, le mandat de la BCB est élargi : celle-ci a désormais comme objectif secondaire, si l’objectif principal de contrôle de l’inflation est rempli, le lissage des fluctuations du niveau d’activité économique et la promotion du plein emploi. Cette loi, qui doit encore être ratifié par le Président conforte l’indépendance et la réputation de la BCB, son action étant régulièrement saluée par les analystes comme un facteur de stabilité.</p>
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<p><strong> A lire aussi cette semaine :<br /></strong></p>
<p><strong>► Colombie et Pérou : un rebond de l’activité au quatrième trimestre de bonne augure pour 2021 </strong></p>
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<p><strong>► Ethiopie : dégradation de la note souveraine par Fitch et S&P </strong></p>
<p><strong>► Russie : la contraction du PIB atteint – 2,4 % sur un an en janvier, après – 3,1 % pour l’ensemble de l’année 2020 </strong></p>
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<p><strong>► Point marchés financiers</strong></p>70161dc3-4d94-4db4-9f13-54009c4b1c44Le secteur de l'électricité en ÉthiopieL’Éthiopie a placé l’énergie au cœur de son agenda. L’objectif est triple : i) accroître les capacités de production pour le développement de l’industrie et l’accès universel ii) diversifier les sources de production iii) devenir le principal exportateur d’électricité en Afrique de l’Est. Bien que l’Éthiopie prévoyait de multiplier par sept sa capacité électrique, cet objectif ne sera pas atteint. Ainsi, les autorités souhaitent développer le financement privé à travers des projets en PPP.2020-10-12T00:00:00+02:00<blockquote>
<p><strong>Vue d'ensemble du secteur de l'électricité</strong></p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>L’Éthiopie a investi 10 Mds USD sur la dernière décennie dans la production, la transmission et la distribution d’énergie.</strong> Le pays est l’un des seuls pays au monde à présenter un mix énergétique pratiquement intégralement renouvelable. 89 % de sa capacité installée correspond à de l’hydroélectricité, 8 % à de l’éolien, 3 % à du thermique. Le pays dispose de ressources conséquentes pour recourir à d’avantage d’énergies renouvelables : 5,5 kWh/m²/jour pour le solaire, 30 000 MW pour l’hydroélectricité, 10 000 MW de potentiel géothermique et 5 000 MW d’éolien.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La capacité installée a plus que quadruplé depuis 2009 pour atteindre 4 200 MW en 2020</strong>, de manière à répondre à la demande, principalement tirée par l’industrialisation ainsi que par l’objectif du gouvernement d’électrifier l’ensemble de la population d’ici 2025 (<em>National Electrification Program 2017</em> puis <em>National Electrification Program 2.0 2019</em>). En 2018, seule 45 % de la population disposait d’une connexion à l’électricité, que ce soit par le biais d’une connexion au réseau national (34 %) ou par des solutions hors-réseau (11 %). Cependant, plus de la moitié des foyers connectés au réseau le sont par des connexions informelles, pesant sur la soutenabilité du secteur.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Si la consommation interne d’électricité a plus que doublé entre 2010 et 2019</strong>, cette dernière demeure contrainte par la production d’électricité, en recul en FY2018/19 puis en stagnation en 2019/20, en raison notamment de la vétusté des installations. En effet, le taux de pertes techniques se porte actuellement à 23 % tandis que le taux de recouvrement des factures demeure faible.</p>
<p>Les principaux acteurs du secteur de l’énergie en Éthiopie sont</p>
<ul>
<li>Le ministère de l’Eau, de l’Irrigation et de l’Énergie (MoWIE) qui planifie, dirige, coordonne et assure le suivi du développement général du secteur ;</li>
</ul>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;">L’entreprise publique<em> Ethiopian Electric Power</em> (EEP), en charge de la production, transmission et vente à l’export de l’électricité ;</li>
<li style="text-align: justify;">L’entreprise publique<em> Ethiopian Electric Utility</em> (EEU), qui assure la distribution et la vente d’électricité, ainsi que l’électrification rurale hors-réseau ;</li>
<li style="text-align: justify;"><em>Ethiopian Energy Authority</em> (EEA), organisme de régulation du secteur, chargé de négocier les accords d’achat d’électricité et de délivrer les licences d’exploitation.</li>
</ul>
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<p>Les défis actuels: améliorer l'efficience et restaurer la soutenabilité du secteur</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>EEP et EEU ont largement recouru aux obligations de court terme afin de financer des actifs de long terme, ce qui a créé <em>in fine</em> des difficultés de trésorerie ainsi qu’un surendettement global.</strong> En outre, le tarif de vente de l’électricité, le plus bas d’Afrique Sub-saharienne pendant une décennie à 0,02 USD/kWh a pesé sur la viabilité du secteur. Depuis que le gouvernement garantit la dette d’EEP et EEU, il octroie des subventions implicites et fait face à des risques de non-recouvrement, notamment à l’égard des créanciers éthiopiens créant un risque significatif, particulièrement pour la banque publique <em>Commercial Bank of Ethiopia</em> dont une large partie du passif est concentré dans le secteur de l’énergie. En pratique, en tant que seul actionnaire, le gouvernement éponge les pertes nettes de EEP et EEU et a recapitalisé ces dernières trois fois depuis 2010.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le programme d’électrification national lancé en 2017 a pour objectif de fournir des services d’électricité fiables à l’ensemble de la population d’ici 2025</strong>. Afin d’atteindre cet objectif, le gouvernement a initié des réformes qui incluent : <em>i)</em> un schéma d’augmentation des tarifs de l’électricité sur quatre ans afin d’augmenter les recettes et de restaurer la capacité du service de la dette du secteur<em>, ii)</em> la restructuration des dettes d’EEP et d’EEU, <em>iii)</em> le recours aux PPP de manière à limiter le financement public, <em>iv)</em> la mise en place de mesures visant à améliorer l’efficacité opérationnelle, les prestations de services et le service client, <em>v)</em> des réformes institutionnelles en vue d’améliorer la transparence et la responsabilité financière du secteur afin d’attirer les investissements privés.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La réforme des tarifs de l’électricité approuvée par le Conseil des ministres en 2018</strong> a conduit le prix moyen du kWh à augmenter de 86 % sur la période janvier-avril 2019 comparé à la période similaire un an plus tôt. Les tarifs de l’électricité étaient restés inchangés en termes nominaux pendant plus d’une décennie, atteignant 0,02 USD/kWh en 2018 soit le second plus bas tarif du continent. Cette réforme, conduite en lien avec la Banque mondiale vise à atteindre un tarif de 0,07 USD/kWh. Si le gouvernement a procédé à une seconde augmentation des tarifs en 2019/20 (+65 % en moyenne par kWh), la troisième des quatre augmentations (+22 % prévus en moyenne par kWh), initialement escomptée en décembre 2020, pourrait être reportée en raison des effets de la pandémie de la Covid-19 sur l’économie.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>En raison du besoin d’investissement massif du secteur, les partenariats public privé (PPP) peuvent constituer un important canal de mobilisation des financements privés tout en améliorant l’efficience du secteur</strong>. Suite à l’instauration de la <em>PPP Proclamation</em> en janvier 2018, le gouvernement a annoncé le lancement de partenariats publics-privés pour 14 projets énergétiques d’un montant total de 6 Mds USD et pouvant générer 2 798 MW. Néanmoins, la sélection et la mise en œuvre de ces projets nécessiteront un renforcement du cadre réglementaire et des compétences. Ces dernières années, le gouvernement a mis en place quatre projets en PPP qui ont atteint le stade de la clôture financière pour un investissement total de 124 M USD.</p>
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<p style="text-align: justify;">Les principaux projets d'électricité</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Le principal projet de production d’électricité en Éthiopie concerne le barrage hydroélectrique de Grand Renaissance (GERD)</strong> qui deviendra lors de son inauguration le plus grand d’Afrique. Amorcé en 2011 le GERD est un projet sur le Nil Bleu qui serait actuellement achevé à 74 %. Avec une capacité de production de 6 448 MW et 13 turbines, la construction de l’ouvrage a été confiée à EEP en août 2018 devant l’incapacité du conglomérat militaro-industriel MeTEC (<em>Metals and Engineering Corporation</em>) responsable du lot électromécanique de fournir les pièces et équipements convenus.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>En octobre 2018, la Direction générale des PPP du ministère des Finances (DG PPP) a annoncé le lancement de PPP pour 14 projets énergétiques d’un montant total de 6 Mds USD pouvant générer 2 798 MW</strong>. Plus particulièrement, les lancements prochains d’appels d’offres en PPP concerneront cinq projets hydroélectriques (1 848 MW), huit projets solaires (950 MW) et des lignes de transmission et sous-stations. En avril 2020, la DG PPP a annoncé avoir retenu cinq nouveaux projets à développer en PPP, il s’agit de projets éoliens pour une capacité totale de 710 MW et dont l’investissement s’élève à 1,2 Md USD.</p>
<p style="text-align: justify;">En mai 2020, EEP a chargé l’entreprise ibérico-danoise <em>Siemens Gamesa</em> d’installer les 29 turbines du projet éolien d’Assela I (100 MW) via un contrat EPC financé par la banque de développement danoise <em>Danida</em> et la banque privée danoise <em>Danske Bank</em>.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Afin de générer l’entrée de devises, l’Éthiopie ambitionne de devenir l’un des principaux exportateurs d’électricité en Afrique de l’Est. </strong>Sur l’année fiscale 2019/20, les exportations d’électricité à destination de Djibouti et du Soudan ont généré 66,4 M USD soit 2,2 % du total des exports (+0,1 pt et +19,2 % en valeur en g.a.). L’Éthiopie peut exporter vers Djibouti et le Soudan (jusqu’à 95 MW chacun, 0,07 USD/kWh) via des lignes de transmission de 230 kV. La Banque mondiale et la Banque africaine de développement étudient actuellement le financement d’une seconde ligne de transmission entre l’Éthiopie et Djibouti qui permettrait à l’Éthiopie d’exporter jusqu’à 220 MW supplémentaires. En outre, l’Éthiopie a signé en 2012 un PPA pour l’achat par le Kenya de 400 MW. <strong>Les ventes d’électricité pourraient devenir à terme l’un des principaux postes d’exportations du pays et représenter 600 M USD de recettes par an</strong> d’après la Banque mondiale alors que les exportations totales éthiopiennes plafonnent aux alentours de 2,8 Mds USD ces dernières années.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="production" src="/Articles/70161dc3-4d94-4db4-9f13-54009c4b1c44/images/6905b325-c088-40c5-8847-27cbb00e9f10" alt="Production" /></p>524aac69-6822-4bb9-a4e2-ce043f1b5f83À la Une d'Objectif Afrique Retrouvez le numéro 207 d’Objectif Afrique. À la Une :2020-09-14T00:00:00+02:00<ul>
<li>Le Dr Akinwumi Adesina, réélu à l'unanimité à la présidence du groupe de la BAfD</li>
<li>Covid19 : les zones urbaines davantage touchées que les zones rurales en Afrique de l’Est</li>
<li>La BEI et Afreximbank affectent 300 M EUR pour soutenir la réponse à la COVID-19 en Afrique</li>
<li>Guinée-Bissau : Le ministre de la Pêche annonce un plan d'action pour lutter contre la pêche illicite</li>
<li>Serge Ekué prend ses fonctions en tant que nouveau Président de la BOAD</li>
<li>Mauritanie : L’AFD accorde deux dons d’une valeur globale de 6 M EUR aux secteurs sociaux</li>
<li>Sénégal : La Sen’Eau investit plus de 5 Mds FCFA pour un meilleur accès à l’eau dans la région de Dakar</li>
<li>Ethiopie : Publication du plan décennal pour le tourisme en Éthiopie</li>
<li>Soudan : Organisation d’une grande conférence économique</li>
</ul>
<h5><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/524aac69-6822-4bb9-a4e2-ce043f1b5f83/files/1aeb918d-9490-47f3-85b9-2d6971718cfe" target="_blank" rel="noopener noreferrer">+ Lire la lettre d'information Objectif Afrique n°207 >></a></h5>
<div class="focus">
<p>Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</p>
</div>1b4eb908-94c5-46dc-ad54-676bcaea0dc6Brèves économiques Afrique de l’Est et Océan Indien du 1er septembre 2020Covid 19 : Octroi d’un prêt du Trésor français de 33 MEUR pour le secteur de la santé au Kenya 2020-09-02T00:00:00+02:00<blockquote>
<h5 style="text-align: center;"><strong>Actualités Régionales <br /></strong></h5>
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<li style="text-align: justify;"><strong><u>Covid19 : Évolution de la situation sanitaire régionale.</u></strong> Cette semaine, sur la zone AOEI, le nombre de nouveaux cas déclarés continue de décroitre au Kenya (+1 676) et à Madagascar (+514). L’OMS précise toutefois que cette tendance à la baisse, si elle est encourageante, doit être interprétée avec précaution, compte tenu de leur dépendance à la capacité et stratégie de tests, ainsi qu’aux délais de transmission. La situation s’aggrave encore en Ethiopie (+10 621, principalement à Addis Abeba) qui devient, avec près de 50 000 cas au total, le 2<sup>ème</sup> pays le plus touché d’Afrique subsaharienne, après l’Afrique du Sud (622 551). Après avoir pourtant diminué début août, le nombre de nouveaux cas hebdomadaires progresse aussi de nouveau au Rwanda (+954) et au Soudan (+507). <em>* Le nombre de cas reportés par l’OMS peut subir, compte tenu des délais de transmission, un léger décalage avec les données nationales, variable pour chaque pays. Aussi, la stabilité du nombre de cas en Tanzanie reflète l’arrêt de la comptabilisation par le gouvernement depuis fin avril ; </em><em>les émeutes récentes en Éthiopie ont perturbé la communication régulière sur le suivi de l’épidémie.</em></li>
</ul>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong><u>Covid19 : les zones urbaines davantage touchées que les zones rurales en Afrique de l’Est.</u></strong> Selon le rapport <em>Impact of COVID-19 on livelihoods, food security & nutrition in East Africa - Urban focus</em> publié par UN-Habitat et le PAM en août 2020, l’insécurité alimentaire a davantage augmenté dans les villes par rapport aux campagnes depuis le début de la crise. Si cet accroissement est en partie lié à l’augmentation des prix des produits alimentaires (+5 % environ sur la période dans les principales villes de la région) et à des difficultés d’approvisionnement en produits frais comme les légumes, la viande et le poisson, la principale cause d’insécurité alimentaire est la perte des revenus des foyers urbains. Alors que 40 à 80 % des revenus des populations urbaines sont habituellement consacrés à l’alimentation, les pertes de revenus des ménages liés aux mesures de confinement et à la réduction de l’activité économique ont eu un effet direct sur l’alimentation des ménages. L’insécurité alimentaire en Afrique de l’Est pourrait ainsi progresser de 73 % en 2020 sous l’effet de la pandémie, touchant plus de 14 millions d’urbains.</li>
</ul>
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<h5 style="text-align: center;"><strong> Actualités Pays</strong></h5>
<h6 style="text-align: center;"><strong>ETHIOPIE</strong></h6>
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<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong><u>Lancement d’une chaîne logistique du froid éthio-djiboutienne à destination du marché européen. </u></strong>Un projet pilote de chaîne du froid par voie ferroviaire, financé par les Pays-Bas, a été lancé le 23 août. Un containeur de 24 tonnes d’avocats a été expédié par train depuis le port sec de Modjo vers le port de Doraleh à Djibouti. Les exportations de produits périssables –fruits, légumes, fleurs- vers l’Europe pourraient atteindre 3 millions de tonnes d’ici 2030. Les Pays-Bas ont déjà fortement investi dans le secteur de la floriculture en Ethiopie, qui a exporté pour près de 200 MUSD en 2018. Par ailleurs, la production horticole fait partie des secteurs identifiés comme prioritaires par le gouvernement éthiopien. Mis en œuvre via le consortium néerlandais <em>Flying Swans</em>, ce projet participe au développement d’un réseau logistique national de chaîne du froid, qui fait lui-même partie du développement à long terme du secteur des transports prévu dans le « <em>10</em> <em>years Perspective Plan ».</em></li>
</ul>
<p> </p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong><u>Publication du plan décennal pour le tourisme en Éthiopie.</u></strong> Une nouvelle stratégie pour le secteur touristique, <em>« 10 years Tourism Master Plan »</em>, a été dévoilée par le ministère de la Culture et du Tourisme le 25 août. Fondée sur cinq piliers stratégiques : i) une forte intégration entre les parties prenantes, ii) une révision de la politique du tourisme, iii) le développement d’infrastructures touristiques, iv) le développement du tourisme domestique et v) l’attraction des investissements, le plan prévoit de générer 23 Mds USD sur les dix ans à venir. L’Éthiopie a généré seulement 2,1 Mds USD de recettes dans le secteur tourisme-hôtellerie sur l’année budgétaire 2019/2020, en raison de la pandémie. D’après le ministère, 3 Mds USD auraient été générés sur l’année 2019. Le gouvernement avait mis en place un plan de soutien sectoriel à hauteur de 98 MUSD (garantie de prêts bancaires), jugé peu adapté par la majorité des acteurs du secteur en raison de difficultés de mise en œuvre.</li>
</ul>
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<h6 style="text-align: center;"><strong>KENYA</strong></h6>
</blockquote>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong><u>Octroi d’un prêt du Trésor français de 33 MEUR pour le secteur de la santé</u><em>.</em> </strong>Le ministre des finances du Kenya, M. Ukur Yatani, et l’ambassadrice de France au Kenya, Mme Aline Kuster-Ménager, ont signé ce matin le protocole financier octroyant un prêt du Trésor au Kenya d’un montant total de 33 MEUR, destiné à soutenir un projet dans le secteur de la santé hospitalière sur deux composantes : la santé de la mère et de l’enfant et la réponse à la pandémie de Covid-19. Le premier volet, de 16,2 MEUR, a pour objectif de renforcer les capacités du centre hospitalier universitaire de référence Moï (MTRH) d'Eldoret (nord-ouest du pays) dans les spécialités maternelles et infantiles, afin la mortalité maternelle et néonatale. Le deuxième volet, de 16,7 MEUR, se concentrera sur la réponse hospitalière à la crise de la Covid-19. Le projet équipera vingt hôpitaux publics, répartis dans dix-neuf comtés à travers le pays, pour offrir un traitement adapté aux cas critiques de Covid-19. La France fournira des équipements de réanimation, des respirateurs et des ventilateurs ainsi que des générateurs d'oxygène médical. FSE (France) et <em>Medionics </em>(Kenya) sont les deux sociétés sélectionnées par le ministère de la Santé kényan avec l'accord de la Direction générale du Trésor ; elles réaliseront l'installation, la mise en service et la maintenance des équipements, sous la supervision du ministère de la santé kényan. Elles formeront également le personnel hospitalier impliqué dans l'exploitation et la maintenance des équipements installés. Les premières livraisons d’équipements interviendront avant la fin de l’année, et s’étaleront ensuite sur deux ans.</li>
</ul>
<p> </p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong><u>Rumeurs concernant l’augmentation des tarifs de fourniture d’électricité par <em>Kenya Power</em></u><em>.</em> </strong>Cette augmentation tarifaire s’expliquerait tout d’abord par le fait que le prix de l’électricité répercute une série de taxes qui évoluent de manière régulière, notamment le <em>fuel levy</em>, indexé sur le prix du pétrole, ou encore une répercussion de l'évolution du taux de change KES/USD. De plus, l’Autorité de Régulation de l’Energie et du Pétrole (EPRA) a autorisé <em>Kenya Power</em> à revoir ses tarifs à la consommation afin de récupérer 19,9 % des pertes système, contre 14,9 % actuellement. Les pertes système équivalent à 23 % de l’électricité achetée aux producteurs tels que <em>KenGen,</em> et sont principalement dues aux vols et pertes en réseau, liées aux infrastructures vieillissantes. Cette décision d’EPRA entrainera un coût supplémentaire global de 1,7 Mds KES (15,7 MUSD) par an, soit une augmentation du prix de détail pour les consommateurs d’environ 0,20 KES/kWh.</li>
</ul>
<p> </p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong><u>Exportations d’équipements médicaux produits au Kenya par l’entreprise <em>Revital Health Care EPZ Limited.</em></u></strong> L’entreprise <em>Revital Health Care EPZ Limited</em>, créé en 2008 et basée à Mombasa, produit 34 types équipements médicaux à usage unique à un volume de 31 millions d’unité par mois. Cette entreprise est le premier producteur de seringue et d’aiguilles au Kenya et a bénéficié d’investissement du fonds privé de la fondation <em>Bill Gates</em>. En réponse aux besoins engendrés par la pandémie, l’entreprise a développé une capacité de production de 80 000 kits de tests Covid (<em>Covid 19 Viral Transport Medium</em>) et d’écouvillons par jour. Ces produits sont certifiés par l’OMS et l’Union Européenne. Depuis fin août 2020, elle est la seule entreprise en Afrique à exporter des équipements de protection individuelle et des écouvillons. L’entreprise a commencé à exporter ces produits vers 14 pays dont l'Ouganda, la Tanzanie, le Malawi, la Namibie et la Zambie et aurait obtenu les autorisations pour les marchés européens et américains.</li>
</ul>
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<h6 style="text-align: center;"><strong>OUGANDA</strong></h6>
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<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong><u>Adhésion de l’Ouganda à l’Initiative de transparence des industries extractives (ITIE).</u></strong> L’Ouganda est, en date du 12 août dernier, devenu le 54<sup>ème</sup> membre l’ITIE et son 26<sup>ème</sup> membre africain. La décision d’adhérer à l’ITIE avait été adoptée en janvier 2019 et la demande formelle présentée en juillet 2020. L’Ouganda s’engage ainsi à communiquer publiquement des informations relatives aux contrats, aux bénéficiaires effectifs, aux revenus perçus et aux paiements. Selon le ministre ougandais des Finances, Matia Kasaija, cette adhésion devrait permettre de renforcer la collecte des impôts, d’améliorer le climat d’investissement, d’améliorer la confiance entre les intervenants du secteur et d’aider à créer une chaine de valeur durable. L’Ouganda possède des réserves évaluées à 6,5 milliards de barils de pétrole, dont entre 1,4 et 1,7 milliard sont commercialement viables, et plusieurs ressources minières, dont le fer, l’or, le cuivre, le cobalt et le calcaire.</li>
</ul>
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<h6 style="text-align: center;"><strong>SOUDAN</strong></h6>
</blockquote>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong><u>Signature de protocoles de paix à Djouba.</u></strong> Le gouvernement soudanais et les groupes armés du Darfour ont paraphé, le 28 août, sept protocoles de paix relatifs aux questions de propriété foncière, à la justice, à l’indemnisation et les dédommagements des personnes affectées par les conflits, aux investissements prévus pour améliorer les conditions des nomades et des éleveurs ainsi qu’à la répartition des richesses, au partage du pouvoir et aux personnes déplacées et aux réfugiés. Le protocole relatif aux arrangements sécuritaires a été paraphé le lendemain, le 29 août, alors que le paraphe de l’accord de paix global est intervenu le 31 août. A noter cependant que deux des principaux mouvements armés, le MPLS au Kordofan du Sud et le MLS au Darfour, ont refusé de se joindre à cette signature.</li>
</ul>
<p> </p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong><u>Forte progression de l'inflation.</u></strong> L’inflation a atteint 143 % en glissement annuel au mois de juillet contre 136 % au mois de juin et 114 % au mois de mai. Cette augmentation est due à la progression des prix des produits alimentaires et des transports. Par ailleurs, le taux de change a connu une forte dépréciation pour atteindre 1 USD=200 SDG fin juillet, contre 1USD=144 mi-juillet.</li>
</ul>
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<h6 style="text-align: center;"><strong>TANZANIE</strong></h6>
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<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong><u>Installation de 650 compteurs à eau, fonctionnant à l’énergie solaire.</u></strong> <em>RSKeWATERservices</em> a décroché un nouveau contrat d’installation de 650 compteurs d’eau, fonctionnant à l’énergie solaire dans les districts de Dodoma et à Singida. <em>RSKeWATERservices</em> est une joint-venture entre RSK, entreprise intégrée de services environnementaux, d’ingénierie et de techniques, et <em>eWATERservices</em>, un développeur du système de distribution d’eau prépayée, utilisant la technologie mobile <em>eWaterPay</em> . <em>RSKeWATERservices</em> fournira les compteurs à eau « eWaterpay ». Ces équipements connectés à internet serviront à moderniser d’anciens robinets, les connectant ainsi à un portefeuille numérique et leur donnant accès à un paiement à l’usage (<em>pay-as-you-go)</em>. Pour 1m3 d’eau, les utilisateurs débourseront à peine un dollar. Les recettes collectées serviront à couvrir les coûts d’accès à l’eau potable (fonctionnement et entretien des systèmes). La technologie<em> eWaterpay</em>  est bien connue en Tanzanie, des compteurs à eau similaires ont été installés au nord du pays il y a deux ans.</li>
</ul>
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<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong><u>Amende de 5 MUSD pour violation de la loi sur les communications pour la <em>Raha Liquid Telecom</em>. </u></strong>Le directeur général de l’Autorité de régulation des communications de Tanzanie (TCRA), James Kilaba a déclaré le 28 août 2020 que, le fournisseur d’accès à Internet <em>Raha Liquid Telecom</em> a écopé d’une amende de 5,1 MUSD pour violation de la loi sur les communications. TCRA reproche à <em>Raha Liquid Telecom </em>une utilisation de fréquences radio dans la bande des 1452-1482 MHz sans licence valide depuis mars 2020. En plus de cette amende, <em>Raha Liquid Telecom</em> a été sanctionné d’une seconde amende de 17 000 USD pour des carences dans la fourniture de services Internet, l’absence de soumission d’états financiers, d’un plan stratégique annuel de développement des ressources humaines et d’une nouvelle demande de licence. La société dispose de 90 jours pour régler ces questions.</li>
</ul>793988f9-548d-4716-aabb-ce909d15a4e5À la Une d'Objectif AfriqueÀ la Une du numéro 200 d’Objectif Afrique cette semaine :2020-06-03T00:00:00+02:00<ul>
<li>La Banque mondiale lance le prix WURI pour faciliter l'inclusion du secteur informel dans les systèmes de protection sociale</li>
<li>9eme réunion du Comité de haut niveau sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle de l'UEMOA</li>
<li>Sierra Leone : adoption de mesures supplémentaires pour lutter contre le commerce illicite de devises</li>
<li>Ethiopie : publication d'une enquête de la Banque mondiale sur l'impact de la Covid-19 sur le secteur privé</li>
<li>Kenya : projets de construction de nouveaux barrages pour plus d'1 Md USD</li>
<li>Rwanda : le Rwanda dépose sa deuxième contribution nationale à l'Accod de Paris auprès de la Convention cadre des Nations unies sur le climat</li>
<li>Guinée équatoriale : mise en place du système douanier Sydonia-World</li>
<li>Mauritanie : augmentation des redevances pour les navires étrangers de pêche en surface</li>
</ul>06007163-c4ce-4ada-bceb-2efc4a0e4a80À la Une d’Objectif AfriqueÀ la Une du numéro 197 d’Objectif Afrique cette semaine :2020-05-06T00:00:00+02:00<ul>
<li>Situation de la pandémie du Covid-19 au 24 avril 2020 en Afrique de l'Ouest</li>
<li>128,7 M USD de la BID pour 5 paus d'Afrique de l'Ouest pour lutter contre la pandémie de Covid-19</li>
<li>Tanzanie : adoption d'un nouveau plan de lutte contre la corruption</li>
<li>Nigéria : le secteur privé continue de s'engager dans la lutte contre le coronavirus</li>
<li>Madagascar : reconversion des entreprises textiles dans la production de masques</li>
<li>Nigéria : les banques enregistrent une hausse de 34% des paiements dématérialisés en mars</li>
<li>Ethiopie : Ethiopian Airlines subit 550M USD de pertes</li>
<li>Côte d'Ivoire : les entreprises françaises solidaires de la Côte d'Ivoire face au Covid-19</li>
</ul>c4f7da10-fdc9-4ead-beeb-8c1e8eaf1229À la Une d'Objectif AfriqueÀ la Une du numéro 196 d’Objectif Afrique cette semaine :2020-05-06T00:00:00+02:00<ul>
<li>Le FMI approuve un allègement immédiat de la dette pour 25 pays dans le contexte de Covid-19</li>
<li>Investissement de 10 M USD de la BAfD dans un fonds dédié aux infrastructures de santé en Afrique</li>
<li>Mauritanie : Covid-19 : le fonds spécial de solidarité sociale pour la lutte contre le Covid-19 enregistre 14,1 M€ de dons en provenance du secteur privé</li>
<li>Sénégal : baisse des prix du commerce extérieur en février 2020</li>
<li>Ethiopie : organisation de l'approvisionnement en denrées alimentaires de base</li>
<li>Soudan : durcissement des mesures de confinement dans l'Etat de Khartoum</li>
<li>Ouganda : les banques commerciales encouragées par le président Museveni à assouplir le remboursement des prêts</li>
<li>Nigéria : l'UE annonce une contribution de 50 M€ en réponse à l'épidémie</li>
</ul>55bdca9a-88d4-4488-a54d-539901b6efe0BRÈVES - AFRIQUE DE L’EST ET OCÉAN INDIEN DU 11 AU 17 MARS 2020Djibouti : signature d’un accord de construction d’un terminal dédié au GPL dans le port de Tadjourah2020-03-19T00:00:00+01:00<div>
<p align="center"><strong>BRÈVES PAYS</strong></p>
</div>
<p align="center"><strong>DJIBOUTI</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Signature d’un accord de construction d’un terminal dédié au Gaz de Pétrole Liquéfié (GPL) dans le port de Tadjourah. </strong>L’autorité des ports et zones franches de Djibouti (APZFD) a annoncé le 5 mars dernier la signature d’un accord entre le port de Tadjourah et <em>Unigaz Djibouti</em> pour la construction d’un terminal de stockage et mise en bouteille de GPL. <em>Unigaz Djibouti</em> est une société d’origine libanaise enregistrée en tant que Société de Zone Franche auprès de l’APZFD. Elle disposera d’un terrain de 10 000 m² pour la construction de ce terminal. Inauguré en 2017 et d’une capacité de 4 millions de tonnes par an, le développement du port de Tadjourah s’inscrit dans un processus de décentralisation du pays.</li>
</ul>
<p> <strong> ETHIOPIE</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Les banques commerciales requièrent des dépôts en Birrs à hauteur de 500 % pour tout emprunt en devise.</strong> Alors que la Banque centrale maintient que la politique officielle pour emprunter des devises est de procéder à un dépôt minimal en Birrs de 30 %, des acteurs du secteur privé affirment que les banques requièrent désormais des dépôts jusqu’à cinq fois supérieurs au montant demandé en devises. Cette précondition serait destinée à faire face à la crise de liquidités des banques commerciales, alors que ces dernières avaient bénéficié de prêts de la Banque centrale (14,5 Mds ETB, soit 448 MUSD) en janvier. Ce durcissement des conditions d’emprunts intervient dans un contexte où l’Éthiopie essaie d’accroître la part du secteur privé dans l’économie via les <em>Homegrown Economic Reforms</em>.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>KENYA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Financement par la BAD de 150 MUSD pour fournir de l’énergie solaire à 250 000 foyers. </strong>En accord avec son objectif d’atteindre l’accès universel à l’électricité en 2022, le gouvernement kenyan a obtenu un financement de 150 MUSD de la BAD afin d’électrifier 250 000 foyers dans 14 comtés, par la mise en place de systèmes solaires hors réseau. Il s’agit principalement de comtés dont les habitants souffrent d’un accès difficile à l’électricité. 800 établissements publics bénéficieront également de ce programme. La mise en œuvre de ce programme entre dans le cadre de la stratégie nationale d’électrification incluant la réalisation de 1,9 million de connexions grâce aux solutions solaires.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>74 MISD débloqués par la Banque Mondiale pour faire face au coronavirus et à l’invasion de criquets pèlerins.</strong> Le 17 mars 2020, la Banque Mondiale a annoncé débloquer 60 MUSD pour renforcer la capacité du gouvernement kényan et du système hospitalier à répondre à la pandémie, le pays comptant officiellement quatre cas à ce jour. Ce financement visera à améliorer la surveillance de la propagation du virus, à mieux équiper les laboratoires, à multiplier les unités d’isolement, et à renforcer la communication auprès des citoyens. Ces fonds sont issus de la facilité financière « covid-19 » (50 MUSD) et de la composante d’urgence du projet « <em>Transforming health systems for Yniversale Care</em> » (10 MUSD). En parallèle, la Banque a également réalloué 14 MUSD du projet « <em>Kenya Climate Smart Agriculture</em> » pour soutenir le pays face à l’invasion des criquets pèlerins.</li>
</ul>
<p align="center"><strong> </strong><strong>MADAGASCAR</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Le canadien <em>Sherritt</em> annonce sa sortie du capital du projet minier Ambatovy. </strong>Dans un contexte de baisse des cours internationaux du nickel, la société minière canadienne <em>Sherritt</em> a annoncé le 10 mars sa décision de transférer sa participation de 12 % dans le projet d’Ambatovy à ses deux partenaires le japonais <em>Sumitomo </em>(actuellement 47,7 %) et le coréen <em>Korea Resources </em>(40,3 %). La transaction devrait être conclue d'ici le 30 avril dans l’attente de l’approbation de toutes les parties prenantes. Fruit du plus important investissement jamais réalisé à Madagascar (près de 8 Mds USD), l’usine d'Ambatovy a produit 33 733 tonnes de nickel et 2900 tonnes de cobalt raffinés en 2019. L’usine dispose d’une capacité annuelle de production de nickel de 60 000 tonnes et de Cobalt de 5 600 tonnes.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>OUGANDA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Appétence des entreprises européenne présentée à l’Uganda-Europe Business Forum.</strong> Lors du premier <em>Uganda-Europe Business Forum </em>qui s’est déroulé les 9 et 10 mars 2020, Attilio Pacifici, chef de la délégation de l'Union européenne en Ouganda, a relayé que selon une enquête réalisée auprès de plus de 100 entreprises européennes, celle-ci ont jusqu'à présent créé 32 500 emplois et investi 1,5 Mds EUR en Ouganda. Selon l’enquête, les entreprises prévoient d'investir 646 MEUR au cours des cinq prochaines années dans l'agroalimentaire, l'industrie manufacturière et les services.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>SOUDAN</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Mesures préventives et un cas de coronavirus détecté au Soudan.</strong> Le ministère de la Santé a indiqué que la capacité d’accueil de malades éventuels de coronavirus était très limitée. Un seul cas positif a été confirmé à ce jour et des cas suspects ont été mis en quarantaine. Pour sa part, le ministère des Finances a annoncé l’allocation de 45 MUSD pour les programmes de lutte contre la maladie, sans en préciser la nature. Des mesures préventives ont été mises en place, telles que la fermeture des écoles et des universités, de tous les aéroports et des points de passage frontaliers. Quant à la Conférence économique programmée fin mars et qui devait se prononcer sur la réforme des subventions, elle a été reportée <em>sine die</em>. </li>
<li style="text-align: justify;"> <strong>Hausse de plus de 7 point de l’inflation en février 2020 en g.a. </strong>Le Bureau central des Statistiques (CSB) a déclaré que l’inflation a atteint 71,4 % en février en glissement annuel contre 64,3 % le mois dernier. Le CSB a attribué cette hausse significative à l'augmentation des prix des produits alimentaires.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>TANZANIE</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Signature d’un accord de prêt avec la BAD. </strong>Le gouvernement tanzanien et la BAD ont signé le 14 mars dernier un accord de prêt de 495,6 MUSD (1,14 Tn TZS) pour le financement de trois projets dont l’aéroport international de Msalato à Dodoma. Le prêt concessionnel financera également la construction de la route Bagamoyo-Horohoro / Lungalunga-Malindi et soutiendra le programme de bonne gouvernance du gouvernement. Le financement du projet comprend un prêt de 198,6 MUSD de la BAD, 50 MUSD du Fonds pour la croissance de l’Afrique (AGTF) et 23 MUSD du Fonds africain de développement (FAD). Avec ce financement, l’engagement total de la BAD en Tanzanie s’élève à environ 2,3 Mds USD pour 24 projets.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>4 MUSD récupéré par le Bureau de prévention et de lutte contre la corruption (PCCB). </strong>Dans le cadre de la lutte contre la corruption au sein des sociétés coopératives, des banques et les établissements de crédits, le Bureau de prévention et de lutte contre la corruption (PCCB) aurait récupéré de 8,8 Mds TZS (soit 4 MUSD) en quatre mois. John Mbungo, le directeur général du PCCB, annoncera prochainement le nombre total de sociétés visées par l’enquête du gouvernement. Pour rappel, la Tanzanie est classé 96<sup>ème</sup> sur 180 pays selon l'Indice de perception de la corruption 2019 de <em>Transparency International</em>.</li>
</ul>
<p><strong> </strong></p>
<p><strong> </strong></p>
<p><strong> </strong></p>bfc8574f-9e1e-4566-aa41-00036f4c424eBRÈVES - AFRIQUE DE L’EST ET OCÉAN INDIEN DU 11 AU 18 FEVRIER 2020Régional : une augmentation de l’excédent commercial de la France vis-à-vis de l’AEOI en 20192020-02-19T00:00:00+01:00<div>
<p align="center"><strong>FAITS SAILLANTS</strong></p>
</div>
<ul type="square">
<li><strong>Régional : </strong>une augmentation de l’excédent commercial de la France vis-à-vis de l’AEOI en 2019</li>
<li><strong>Ethiopie :</strong> nouveau régime de taxes d’accises en août 2020</li>
<li><strong>Kenya : </strong>prise de participation de la SFI dans la <em>Kenya Mortgage Refinance Company (KMRC)</em></li>
<li><strong>Madagascar : </strong>paraphe des contrats d’achat d’électricité et de concession du projet Volobe (120 MW)</li>
<li><strong>Ouganda : </strong>approbation par le parlement de prêts d’un montant total de 600 MUSD pour financer les dépenses de l’exercice 19/20</li>
<li><strong>Rwanda :</strong> <em>Standard And Poors</em> maintient la note souveraine du Rwanda à B+ avec des perspectives<strong> stables</strong></li>
<li><strong>Somalie : </strong>éligibilité de la Somalie à l’initiative pays pauvres très endettés (PPTE)</li>
<li><strong>Soudan :</strong> signature d’un accord avec les proches des victimes de l’attaque contre le destroyer <em>USS Cole</em></li>
<li><strong>Tanzanie :</strong> La Banque Centrale maintien sa politique monétaire accommodante jusqu’en juin 2020</li>
</ul>
<div>
<p style="text-align: center;"><strong>BRÈVE REGIONALE</strong></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong>Une augmentation de l’excédent commercial de la France vis-à-vis de l’AEOI en 2019.</strong> Selon les données des douanes françaises, les exportations françaises de biens vers l’Afrique de l’Est et l’Océan Indien sont en progression de 8,0 % (atteignant 2,2 Mds EUR), contre 2,9 % (496 Mds EUR) à l’échelle mondiale, principalement marquées par les ventes de matériel de transport, vers l’Ethiopie et Maurice. Alors qu’elles progressent de 1,9 % au total (570 Mds EUR), les importations de biens en provenance de l’AEOI sont en recul de 6,8 % (1,2 Mds EUR), portées en grande majorité par la baisse des prix de la vanille pesant sur la balance malgache. Il en résulte donc un solde des échanges de biens de la France avec l’AEOI qui progresse de +736 MEUR en 2018 à +985 MEUR en 2019.</li>
</ul>
<p><img class="marge" title="commerce" src="/Articles/bfc8574f-9e1e-4566-aa41-00036f4c424e/images/f5f50adf-874a-4ee7-ac9a-04f027e8785d" alt="commerce" /></p>
</div>
<div>
<p align="center"><strong>BRÈVES PAYS</strong></p>
</div>
<p><strong> ETHIOPIE</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Approbation du nouveau régime de taxes d’accises.</strong> Le 13 février 2020, le parlement éthiopien a approuvé une nouvelle politique de taxe d’accises qui entrera en vigueur à partir d’août 2020. Les nouveautés concernent les importations de véhicules et les ventes locales de tabac. Ainsi, les voitures neuves (entre 1 et 2 ans) verront les droits d’accises appliqués baisser de 80 % actuellement à 55 % tandis que celles appliquées aux véhicules de plus de 7 ans passeront de 430 % à 405 %. Les droits prélevés sur le tabac augmenteront de leur côté de 60 % (5 ETB par paquet à 8 ETB – 0,23 EUR). Ce projet de loi s’inscrit dans la continuité des efforts de renforcement des finances publiques du gouvernement éthiopien, un des axes stratégiques du programme FMI.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Publication du premier rapport de mise en œuvre de l’Agenda 2063. </strong>Adopté en 2013, l’agenda 2063 constitue un cadre stratégique pour la croissance économique et le développement inclusif et durable du continent. Ainsi, sur les 7 aspirations de l’Agenda 2063, l’Éthiopie a obtenu un score de 60 %. Sur le plan économique, le rapport souligne les progrès significatifs atteints en termes de RNB par habitant (558 en 2013 contre 985 USD en 2019) et de production d’énergie (2 267MW à 4 244MW en 2019 soit +187 % depuis 2013). Néanmoins, l’Éthiopie a enregistré des reculs en ce qui concerne le taux de chômage (22,8 en 2013 contre 25,3 % en 2018) et le ratio des recettes fiscales (10,7 % du PIB en 2019 vs 12,7 % du PIB en 2013). Ces résultats peuvent s’expliquer par la forte croissance démographique (+2,5 % par an) et une priorisation des secteurs énergétiques et manufacturiers dans la politique du gouvernement.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>KENYA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Prise de participation de la SFI dans la </strong><strong><em>Kenya Mortgage Refinance Company (KMRC).</em></strong> L’accès à un logement décent est une des priorités de l’agenda « BIG 4 », le pays faisant face à une pénurie de logements induite par l’urbanisation rapide. Selon des estimations, le déficit serait de 1,9 million de logement, en augmentation de 32 000 à 100 000 unités chaque année. Avec le soutien de la Banque mondiale, la KMRC a été créée fin 2018 pour refinancer les prêts hypothécaires par le truchement d’institutions financières nationales comme les banques commerciales, et les organisations de coopératives d’épargne et de crédit (SACCO). Le 11 février 2020, le conseil d’administration de la SFI a approuvé une prise de participation de l’institution de 2 MUSD dans KMRC, pour l’acquisition de 12,3 % des parts. La SFI soutiendra les équipes de KMRC sur la normalisation des conditions de souscription hypothécaire et de l’analyse du risque, la sensibilisation des clients cibles (acheteur à faible et moyen revenus) à la finance hypothécaire et la mise en place d’une structure de gouvernance solide.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>MADAGASCAR</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Paraphe des contrats d’achat d’électricité et de concession du projet Volobe (120 MW).</strong> Le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures, la Jirama et la Compagnie Générale Hydroélectrique de Volobe (CGHV), composé de Colas, Jovena (groupe Axian), le Norvégien SN Power et Africa50, ont paraphé le 13 janvier les contrats de concession et d’achat d’électricité et du projet hydroélectrique de Volobe. D’une puissance de 120 MW, son coût total est estimé à 450 MUSD, permettant à la fois d’assurer la transition écologique et la diminution très significative du coût de l’électricité (7 c$/KWh dans le contrat). Il bénéficiera directement à 360 000 ménages et 2 millions d’habitants, générant 400 nouveaux emplois directs. Il a vocation à s’insérer dans le futur réseau électrique Tamatave-Tananarive, qui facilitera le développement des activités industrielles et touristiques du pays.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>OUGANDA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Approbation par le parlement de prêts d’un montant total de 600 MUSD pour financer les dépenses de l’exercice 19/20</strong>. Ces deux prêts de 300 MUSD, respectivement auprès de <em>Stanbic Bank Uganda Limited</em> et de la <em>Trade Development Bank</em> (TDB), interviennent dans un contexte de faible mobilisation des recettes domestiques (- 700 MUSD par rapport à l’objectif). Ils ont tous deux une maturité de 7 ans dont 2 ans de période de grâce et un taux d’intérêt de 4,4 %. Ces prêts couvriront certaines dépenses de sécurité, de salaires, d’obligations de financement de contrepartie pour les projets et les situations d’urgence. La faiblesse des recettes au premier semestre 19/20 est attribuée à des retards dans la mise en œuvre de mesures administratives, tels que les timbres fiscaux numériques (induisant un manque de 40,5 MUSD), des dispositifs fiscaux électroniques (45,9 MUSD), l’impôt sur les revenus locatifs (47,2 MUSD). La collecte des droits de licence des opérateurs MTN, estimés à 100 MUSD a également pris du retard. </li>
</ul>
<p align="center"><strong>RWANDA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong><em>Standard And Poors</em> maintient la note souveraine du Rwanda à B+ avec des perspectives stables.</strong> Selon un communiqué publié le 7 février 2020, l’agence S&P a maintenu la note de B+ du Rwanda, justifiée par des projections de croissance supérieures à celle de ses voisins. La croissance de 7,7 % projetée sur 2020 à 2023 sera tirée par des projets de construction en réponse à la commande publique, qui stimuleront les autres secteurs. S&P note que ce modèle de développement basé sur les investissements publics, pourra induire un déficit budgétaire plus élevé et une augmentation de la dette. Cependant, une grande partie du déficit sera financée par des sources concessionnelles.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong> Prix de la meilleure mise en œuvre du plan agricole de l’Union Africaine. </strong>Le rapport de la Commission de l'UA, présenté le 10 février 2020 à Addis-Abeba, indique que la performance du Rwanda dans la mise en œuvre du <em>Programme détaillé pour le développement de l'agriculture africaine</em> (PDDAA), issu de la Déclaration de Malabo de 2014, est passée de 6,1 en 2017 à 7,2 en 2019, classant le Rwanda comme le pays africain le plus performant notamment en termes de d’actions contre la faim, en faveur du développement du commerce agricole régional, de développement de la résilience des moyens de production. Les objectifs du PDDAA correspondent également à ceux du Plan national Stratégique pour la Transformation Agricole lancé en 2018.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>SOMALIE</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Eligibilité de la Somalie à l’initiative pays pauvres très endettés (PPTE). </strong>Les conseils d’administration (CA) du FMI et de la Banque mondiale, réunis respectivement le 12 et 13 février 2020, ont approuvé l’éligibilité de la Somalie à l’initiative PPTE qui permettra d’alléger une partie de la dette du pays, qui était estimée à 5,3 Mds USD fin 2018. La dette publique somalienne se répartie entre le Club de Paris (58 % du total), les institutions internationales (29 %) et bilatéraux hors Club de Paris (13 %). Dans un communiqué, Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI a salué l'engagement du gouvernement somalien en faveur de réformes économiques et financières mises en place sous le programme FMI <em>Staff-Monitored Program</em> (SMP4). L’atteinte du point de décision, attendue pour fin mars 2020, est encore conditionnée à : i) une nouvelle revue satisfaisante du SMP4, ii) l’apurement des arriérés envers les bailleurs multilatéraux dont les mécanismes seront présentés en CA fin février. L’atteinte du point de décision permettra un gel temporaire des obligations de la Somalie envers ses créditeurs, l’accès aux financements concessionnels de la Banque Mondiale, du FMI et de la BAD et le remboursement symbolique d’environ 20 MUSD par an en amont de l’atteinte du point d’achèvement.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>SOUDAN</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong> Signature d’un accord avec les proches des victimes de l’attaque contre le destroyer <em>USS Cole</em>. </strong>Le ministère de la Justice soudanais a annoncé, le 13 février, avoir signé un accord avec les familles des 17 marins américains tués dans l’attentat contre le navire de guerre <em>USS Cole</em> au Yémen en 2000. Le montant de la transaction s’élèverait à 30 MUSD. Cet accord s’inscrit dans le cadre du processus en cours visant à retirer le Soudan de la liste américaine des États finançant le terrorisme. Les autorités soudanaises doivent encore faire face au règlement des montants beaucoup plus significatifs relatifs aux demandes des proches des victimes américaines des attentats contre les Ambassades américaines de Nairobi et de Dar Es Salaam du 7 août 1998.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Deux accords signés avec des sociétés norvégiennes dans le pétrole et le gaz. </strong>Le mois dernier, les sociétés norvégiennes <em>Monitor Power System</em> et <em>Noroil </em>ont signé des accords avec les autorités soudanaises : la première avec <em>Sudapet</em> pour l’exploration et le traitement de gaz associé sur les blocs 4 et 6 ; la seconde avec le ministère de l’Energie et des Mines portant sur l’exploration du bloc 17 dans le Kordofan de l’Ouest. Ce second accord fait référence au programme d’assistance technique, l’initiative « <em>Oil for development</em> » que les autorités des deux pays ont relancé en 2016. Actuellement, la production de pétrole du Soudan est estimée à 70 000 b/j.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Un premier petit pas vers la levée des subventions sur l’essence. </strong>Alors que depuis plusieurs semaines, une pénurie de carburants touche le pays, le ministère de l’Energie et des Mines aurait autorisé 10 stations d’essence appartenant à deux des plus grandes sociétés de distribution d’hydrocarbures, <em>Nile Petroleum</em> (dépendant du ministère) et <em>Oil Energy</em> (appartenant à un groupe privé), de proposer le litre d’essence à 28 SDG au lieu de 6,17 SDG dans les autres stations. Bien que quadruplé, ce prix reste encore subventionné à hauteur de 50 %. Ce pilote a été lancé samedi dernier et ne bénéficie qu’à l’Etat de Khartoum. Il est encore prématuré pour tirer les conclusions sur l’efficacité de cette mesure. Pour rappel, une grande conférence regroupant toutes les parties prenantes doit se tenir, en principe du 22 au 24 mars prochain à Khartoum, sur le sujet de la levée des subventions.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>TANZANIE</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Déblocage de 1,46 Md USD pour un projet ferroviaire. </strong>Le gouvernement a signé un accord de 1,46 Md USD avec la banque <em>Standard Chartered </em>pour la construction de la deuxième phase du chemin de fer à écartement standard (SGR) sur le tronçon Morogoro-Makutupora (422 km). Ce prêt a fait l’objet d’une syndication auprès de 17 établissements financiers dont des banques françaises. La première phase du SGR, longue de 300 km, est achevée à 70 %. D’un montant de 1,9 Md USD, cette première phase sera livrée par un partenariat turco-portugais (via les entreprises Yapi Merkazi et Mota-Engil Africa). Une fois terminées, les deux phases du projet couvriront 1 457 km, de Dar Es Salam au Lac Victoria.</li>
<li><strong>La Banque Centrale maintien sa politique monétaire accomodante jusqu’en juin 2020.</strong> La masse monétaire a augmenté de 9,6 % sur 2019 contre 4,5 % sur 2018, tirée par l’augmentation de la liquidité notamment induite par l'achat de devises étrangères. La politique monétaire accommodante a permis un meilleur octroi de crédit au secteur privé qui a enregistré une croissance de 11,1 % en décembre 2019 contre 4,9 % en décembre 2018. La politique monétaire de la banque centrale a eu un impact sur les banques de second rang en baissant le taux interbancaire de 5,47%, à 3,63% entre juin et décembre 2019.</li>
<li><strong>Lancement d'un projet de 13 MUSD pour dépolluer le Lac Victoria</strong>. La Commission du bassin du Lac Victoria (LVBC) a obtenu une subvention de 13 MUSD de l'UE pour améliorer la qualité de l'eau du lac Victoria. Grâce à l'initiative baptisée « Projet de gestion intégrée des ressources en eau du lac Victoria », la réserve d'eau dans le bassin devrait être améliorée. Ce projet se situe dans une période de fortes inquiétudes quant à l'augmentation des cas de pollution et de rejet des eaux dites résiduaires urbaines et industrielles dans le lac. À Mwanza, sur les rives du lac, le projet vise à connecter plus de 7 400 ménages aux étangs de stabilisation des eaux usées.</li>
</ul>
<p> </p>bdb3a8f3-77df-444f-b101-a199d07f11c5À la Une d’Objectif Afrique À la Une du numéro 190 d’Objectif Afrique 2020-02-18T00:00:00+01:00<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Éthiopie : reprise des négociations avec l’OMC</li>
<li>33e sommet de l'union africaine</li>
<li>Bond des levées de fonds des jeunes pousses africaines selon Partech</li>
<li>Cap-Vert : creusement du déficit commercial en 2019</li>
<li>Bénin : adoption d’un nouveau code de l’électricité par le parlement</li>
<li>Libéria : nomination d’une nouvelle ministre de l’agriculture</li>
<li>Ghana : émission de 3 MDS USD d’euro-obligations par le Ghana</li>
<li>Le rapport perspectives économiques en Afrique 2020 de la BAfD</li>
<li>Togo : Vipp Interstis annonce son installation prochaine</li>
</ul>
<p> </p>
<div class="focus">
<p>Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</p>
</div>5802684e-d544-4283-a45a-db5c0cac1260BRÈVES - AFRIQUE DE L’EST ET OCÉAN INDIEN DU 5 AU 11 FEVRIER 2020Ethiopie : reprise des négociations avec l’OMC2020-02-12T00:00:00+01:00<div>
<p align="center"><strong>FAITS SAILLANTS</strong></p>
</div>
<ul type="square">
<li><strong>Ethiopie :</strong> reprise des négociations avec l’OMC</li>
<li><strong>Kenya : </strong>signature d’un accord-cadre franco-kényan sur le financement des projets prioritaires</li>
<li><strong>Madagascar : </strong>signature de la phase I du projet PRIRTEM entre la BAD et Madagascar</li>
<li><strong>Ouganda : </strong>des recettes fiscales en deçà des objectifs au premier semestre 2019/2020</li>
<li><strong>Soudan :</strong> révocation des conseils d’administration d’une vingtaine d’institutions publiques et financières</li>
<li><strong>Rwanda :</strong> accord de financement pour le projet d'électricité de la Nyabarongo avec la Chine</li>
<li><strong>Tanzanie :</strong> signature d’un accord-cadre EPC entre <em>Black Rock Mining</em> et <em>China Railway Seventh Group</em> (CRSG) pour un projet d’extraction de graphite à Mahenge</li>
</ul>
<div>
<p style="text-align: center;"><strong>BRÈVES PAYS</strong></p>
<p style="text-align: center;"><strong>ETHIOPIE</strong></p>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Reprise des négociations avec l’OMC. </strong>Après 8 ans de pause, l’Éthiopie a repris les négociations pour son accession à l’OMC lors de la 4ème réunion du groupe de travail le 30 janvier 2020. Depuis décembre 2019, le pays a transmis de nombreux documents nécessaires à l’accession à l’OMC (offre révisée pour les biens, offre initiale en matière de services et plan d’action législatif révisé). En parallèle, des négociations bilatérales ont été lancées avec plusieurs membres de l’OMC, dont l’Union européenne, le Royaume-Uni et les États-Unis. L’accession à l’OMC d’ici fin 2021 est l’un des objectifs de la stratégie <em>Homegrown Economic Reforms</em> et s’inscrit dans la continuité de la ratification, par l’Éthiopie, de l’accord portant sur la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) en avril 2019.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Inauguration du barrage hydroélectrique Genale Dawa III</strong>. Lancé en 2010, le barrage Genale Dawa III a été inauguré le 4 février 2020. Localisé dans le Sud-Est de l’Éthiopie, en région Oromia, il va permettre de générer 254 MW supplémentaires sur les 4 300 MW actuellement produits par <em>Ethiopian Electric Power</em>. Construit par la société chinoise CGGC, <em>Exim Bank of China</em> en a financé plus de 70 % du coût (451 MUSD au total). Avec la mise en service du barrage hydroélectrique Gibe III (capacité prévue de 1 870 MW) et du barrage de la Renaissance (GERD ; 6 000 MW), l’Éthiopie envisage d’augmenter sa capacité de production d’électricité à 14 000 MW d’ici 2025. Néanmoins, le projet du GERD pourrait être retardé car les négociations tripartites entre l’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte sur le calendrier de remplissage n’ont toujours pas donné lieu à un accord. Une nouvelle réunion aura lieu fin février 2020.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>KENYA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Signature d’un accord-cadre franco-kényan sur le financement des projets prioritaires. </strong>Le Secrétaire d’Etat chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a signé le 29 janvier avec le Ministre de l’économie et des finances, Ukur Yatani, un accord-cadre entre la France et le Kenya concernant le financement, le développement et la mise en œuvre des projets prioritaires du Kenya dans le domaine des infrastructures, des Big Four (agriculture, santé, industrie, logement et développement urbain) et de l’économie bleue. Cet accord précise le cadre et les conditions de mise en œuvre des instruments de financement du Trésor français au Kenya (subventions, prêts et garanties publiques). La signature de l’accord marque la concrétisation d’un engagement pris lors de la visite du Président de la République française au Kenya en mars 2019.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Signature du contrat de rachat de production de la centrale éolienne de Bahari.</strong> <em>Kenya Power & Lighting Company</em> (KPLC) a signé un contrat de rachat d’électricité (PPA) pour la centrale éolienne de Bahari, pour une durée de 20 ans. Cette centrale, qui représente un investissement estimé à 180 MUSD, sera composée de 22 turbines d’une capacité totale de 90 MW, implantée dans la région côtière de Lamu. L’entreprise belge <em>Elicio NV</em>, en consortium avec le développeur KenWind, assurera le développement, la construction et l’exploitation de la centrale. Les travaux débuteront en 2022. La centrale éolienne de Bahari sera la troisième en termes de puissance dans le pays derrière la centrale éolienne du lac Turkana (310 MW) inaugurée l’été dernier et le parc éolien de Kipeto (100 MW) qui est toujours en construction. Le pays ambitionne d’augmenter la part de l’éolien dans le mix électrique à 12 % à l’horizon 2030.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Abaissement du taux directeur de la CBK</strong> : le Comité de Politique Monétaire de la Banque centrale du Kenya (CBK) a décidé d’abaisser son taux directeur de 25 points de base - à 8,25 % le 27 janvier 2020 contre 8,50 % auparavant. Il s’agit de la deuxième baisse consécutive – après une première baisse de 50 points de base le 25 novembre 2019. Cette décision ancre l’orientation accommodante de la politique monétaire de la banque centrale kényane. Selon le gouverneur, Dr. Patrick Njoroge, cette politique, rendue possible par une inflation contenue, vise à soutenir l’activité économique. En g.a., l’inflation s’est établie à 5,8 % en décembre contre 5,6 % en novembre. Enfin, le comité anticipe une accélération de la reprise de la croissance du crédit au secteur privé – à 7,1 % en 2019 – portée par le déploiement de produits de crédit innovants pour les PME, par l’abrogation du plafonnement des taux d’intérêt en novembre 2019 et par l’assouplissement du risque crédit.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>MADAGASCAR</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Signature de la phase I du projet PRIRTEM entre la BAD et Madagascar. </strong>Le 6 février, la BAD et le ministère de l’Economie et des Finances ont signé la phase I du « Projet de renforcement et d’interconnexion des réseaux de transport d’énergie électrique à Madagascar (PRIRTEM I) » portant sur la construction d’une ligne électrique de 220kV entre Tananarive et Tamatave (267 km). Ce prêt de 38,4 MUSD de la BAD permettra de financer une partie de la phase I estimée à 60 MUSD. Visant à fiabiliser l’accès à l’électricité dans une zone à fort potentiel agro-industriel, minier et portuaire, le PRIRTEM portera sur la mise en place d’une ligne d’évacuation pour la centrale de Mahitsy et sur le renforcement des réseaux interconnectés de Tananarive, Tamatave, Fianarantsoa, Manakara et Mananjary pour un montant global de 200 MUSD.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>OUGANDA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Des recettes fiscales en deçà des objectifs au premier semestre 2019/2020</strong>. Sur la période de juillet à décembre 2019, le recouvrement des recettes fiscales domestiques affiche un retard de 6,8 %, à 177,7 MUSD, par rapport à l’objectif. Selon l’<em>Uganda Revenu Authority</em>, cette sous-performance s’explique par des objectifs initiaux très ambitieux, des retards dans la mise en œuvre de mesures fiscales, tels que le report de l’introduction de timbres fiscaux numériques (retardée par la bataille judiciaire initiée par les entreprises opposées à cette mesure) et enfin, l’introduction de mesures d’exonération fiscale sur les investissements et la suppression de certaines taxes sur les importations. Le gouvernement a annoncé qu’il serait contraint d’emprunter jusqu’à 600 MUSD auprès des banques commerciales pour combler l’écart de recettes.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>RWANDA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Accord de financement pour le projet d'électricité de la Nyabarongo avec la Chine. </strong>Le 7 février, le Rwanda et la Chine ont signé un accord de financement pour la construction de la centrale hydroélectrique de Nyabarongo II. L'usine de 43,5 MW devrait ainsi contribuer à 11,3 % de l’alimentation totale du réseau. La construction sera réalisée avant 2025 et coûtera 214 MUSD.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Prise de participation de <em>Qatar Airways</em> dans <em>RwandAir</em>. </strong><em>Qatar Airways</em> a annoncé le 5 février être en négociation avec <em>RwandAir</em>, afin d’en acquérir 49 %, pour s'implanter en Afrique. <em>RwandAir</em>, en plein essor, restera donc majoritairement publique. Cette annonce intervient après la prise de participation de <em>Qatar Airways</em> dans le projet d’aéroport de Bugesera à hauteur de 60 % fin 2019.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>SOUDAN</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Révocation des conseils d’administrations d’une vingtaine d’institutions publiques et financières</strong>. La commission chargée du démantèlement des intérêts de l’ancien régime a annoncé, le 6 février, la révocation des conseils d’administrations de huit institutions et sociétés publiques et de douze banques dont celui de la Banque centrale. Le Gouverneur de la Banque centrale, Badr Al-Din Ibrahim, nommé début décembre par le gouvernement transitoire et en faveur de la rationalisation du secteur bancaire, a toutefois conservé son poste. Cette commission a également démis de leurs fonctions huit directeurs généraux de banques commerciales. Pour mémoire, cette commission est composée de douze membres émanant de différents ministères régaliens dont cinq nommés directement par le Premier Ministre.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong> Vers une normalisation des relations soudano-israéliennes.</strong> A l’issue d’une rencontre surprise entre le Premier Ministre israélien Benyamin Netanyahou et le Président du Conseil de Souveraineté du Soudan, Abdelfatah Alburhan, le 3 février à Kampala, il a été annoncé une normalisation des relations entre les deux pays. Le Soudan, dans un premier temps, ouvrira son espace aérien aux sociétés aériennes israéliennes à l’exception d’EL AL. Le porte-parole du gouvernement civil soudanais a déclaré que le Président du Conseil de souveraineté avait agi sans consulter le Conseil des ministres. Pour sa part, l’armée soudanaise a annoncé son soutien à l’initiative d’Alburhan.</li>
</ul>
<p> </p>
<p align="center"><strong>TANZANIE</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Signature d’un accord-cadre EPC entre<em> Black Rock Mining </em>et<em> China Railway Seventh Group (CRSG) </em>pour un projet d’extraction de graphite à Mahenge<em>. </em></strong>Ce projet vise à augmenter progressivement la capacité de production à 340 000 tonnes par an via la construction de quatre nouveaux modules de production. La société CRSG apportera un investissement initial de 116 MUSD. La première production est attendue pour 2020/2021. Cet accord prévoit également le développement d'un accord EPC conventionnel contenant des garanties de performance (rentabilité, coût) et une répartition des risques (garantie, caution) requises par les financeurs du projet.</li>
</ul>e1cccdb2-4657-4544-af64-9222ff8ab0f9À la Une d’Objectif Afrique À la Une du numéro 189 d’Objectif Afrique 2020-02-11T00:00:00+01:00<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Le Congo-Brazzaville et la France signent un accord dans le domaine des douanes</li>
<li>L’AFD finance le développement de la filière foret-bois en Afrique centrale</li>
<li>Ghana : Moody’s fait passer la perspective du Ghana de stable a positive et confirme sa notation à B3</li>
<li>Éthiopie : ratification de la nouvelle proclamation sur les investissements</li>
<li>Nigéria : l’État fédéral devrait bénéficier d’un prêt d’1 MD USD pour la mécanisation du secteur agricole</li>
<li>Kenya : prévision d’une augmentation des importations d’électricité depuis l’Éthiopie en 2020</li>
<li>Madagascar : valorisation des plants de cactus pour la production de biogaz</li>
<li>Le Rwanda approuve un accord sur l'énergie nucléaire avec la Russie</li>
<li>Nigéria : Total et Eni signent de nouveaux contrats d’approvisionnement avec la Nigéria lng</li>
</ul>
<div class="focus">
<p>Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</p>
</div>8a702d6c-774e-412c-84b0-fd0531f4fcf5Éthiopie: Approbation d'un programme FMILe Conseil d'administration du FMI a approuvé le 20 décembre 2019 l'octroi d'un programme de soutien au bénéfice de l'Éthiopie d'un montant de 2,9 Mds USD sur trois ans (2019 – 2022). 2020-02-04T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>I. L’Éthiopie sollicite le soutien du FMI pour rééquilibrer ses fondamentaux</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Alors même que l’Éthiopie a connu les taux de croissance parmi les plus élevés d’Afrique subsaharienne </strong>ces 10 dernières années, le pays fait face aujourd’hui à des difficultés économiques structurelles caractérisées par :</p>
<ol style="text-align: justify;" type="i">
<li>la faiblesse des finances publiques ;</li>
<li>une pénurie de devises ;</li>
<li>une forte inflation ;</li>
<li>la faible soutenabilité de la dette extérieure ;</li>
<li>un faible accès aux financements du secteur privé.</li>
</ol>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement s’est ainsi doté en septembre 2019 d’une nouvelle stratégie intitulée <em>Homegrown Economic Reforms</em>, visant à corriger ces déséquilibres par le biais de réformes macroéconomiques, de l’amélioration du climat des affaires et du développement de nouveaux secteurs sources de devises et de croissance. <strong>Le programme FMI de 2,9 Mds USD</strong> (soit un accès à 700 % de la quote-part) se donne ainsi pour objectif de soutenir ces réformes gouvernementales dont le besoin de financement est estimé à <strong>8,4 Mds USD sur trois ans</strong>. Les financements complémentaires devraient être apportés, d’après les autorités locales, à part égales par les recettes de <strong>privatisation</strong> (<em>Ethio Telecom</em>, sucreries, …) et les <strong>bailleurs multi/bilatéraux</strong>.</p>
<p style="text-align: justify;">Concernant le financement du programme, le conseil d’administration du Fonds a autorisé un accès normal aux ressources générales (300 %) combiné à un accès exceptionnel de 400 % au titre du Fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance – PRGT – contre 300 % de la quote-part en accès normal.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>II. Le rééchelonnement de la dette et la réforme du régime de change : deux priorités absolues</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Depuis fin 2017, l’Éthiopie présente un risque de surendettement élevé d’après la classification de la Banque mondiale en raison de la hausse rapide de sa dette publique, à la fois totale et externe (respectivement passées de 32,8 % en 2010/11 à 56,8 % en 2018/19 et de 17,9 % à 28,2 %).</p>
<p style="text-align: justify;">L’objectif affiché du programme FMI est de <strong>ramener l’Éthiopie en risque « modéré » de surendettement </strong>au cours des trois prochaines années. Pour cela, les autorités ont dû obtenir l’engagement de certains bailleurs bilatéraux de différer des remboursements de la dette de l’Éthiopie après la fin du programme (dette totale contractée de 1,65 Md USD). De la même manière, le gouvernement éthiopien devra négocier avant la 1<sup>ère</sup> revue du programme le rééchelonnement d’une dette contractée auprès d’un autre bailleur bilatéral (pour 400 M USD).</p>
<p style="text-align: justify;">D’autre part, le Fonds entend faire augmenter le ratio dette publique externe/exportations, mais aussi revenir sur l’une des principales causes de la pénurie de devises qui frappe le pays, en amenant les autorités locales à <strong>réformer le régime de change</strong> alors que les Services estiment le birr surévalué de 25 % en termes réels (comparé à 12-18 % il y a un an).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong> III.Critères de performance quantitatifs, objectifs indicatifs et critères structurels</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les Services du Fonds évalueront l’atteinte d’objectifs préalablement définis au cours des 6 revues semestrielles du programme.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les décaissements du programme sont conditionnés par l’atteinte de</strong> <strong>cinq critères de performance quantitatifs</strong> portant sur :</p>
<ol style="text-align: justify;">
<li>le solde primaire net des administrations publiques (plafond, dons inclus) ;</li>
<li>les réserves nettes de la Banque centrale (plancher) ;</li>
<li>les nouvelles émissions monétaires (plafond) ;</li>
<li>les nouvelles dettes extérieures contractées à des taux non-concessionnels ou les nouvelles garanties publiques qui leur sont adossées (plafond) ;</li>
<li>l’accumulation d’arriérés de paiements externes par le gouvernement et la Banque centrale (plafond).</li>
</ol>
<p style="text-align: justify;">Les 6 revues du programme auront pour objectif d’évaluer l’atteinte de ces critères – dans le cas contraire, les autorités éthiopiennes devront solliciter des dérogations auprès du conseil d’administration du Fonds afin de déclencher les décaissements.</p>
<p style="text-align: justify;">Le programme définit également<strong> cinq objectifs indicatifs qui ne nécessitent pas de dérogation</strong> s’ils ne sont pas atteints:</p>
<ol style="text-align: justify;" type="i">
<li>les créances des banques commerciales auprès des entreprises publiques (plafond),</li>
<li>les recettes fiscales collectées (plancher),</li>
<li>créances nettes de la NBE vis-à-vis du gouvernement (plafond),</li>
<li>les nouvelles dettes extérieures contractées à des taux concessionnels ou les nouvelles garanties publiques qui leur sont adossées (plafond),</li>
<li>transferts dans le cadre du programme de filets sociaux (plancher).</li>
</ol>
<p style="text-align: justify;">Enfin, le programme met en place <strong>sept critères structurels qui ne conditionnent pas les décaissements</strong> et qui portent sur des réformes à mener d’ici juin 2020 : viabilité du financement des entreprises publiques ; mobilisation des recettes fiscales ; libéralisation du marché des changes ; durcissement de la politique monétaire.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Vous trouverez le rapport du FMI relatif aux consultations 2019 de l'Article IV en cliquant <a title="Consultations ArtIV 2019" href="https://www.imf.org/en/Publications/CR/Issues/2020/01/28/The-Federal-Democratic-Republic-of-Ethiopia-2019-Article-IV-Consultation-and-Requests-for-48987">ici.</a><br clear="all" /></strong></p>
<p> </p>
<p align="center"><strong>ANNEXES</strong></p>
<p align="center"><strong><img class="marge" title="Calendrier des décaissements" src="/Articles/8a702d6c-774e-412c-84b0-fd0531f4fcf5/images/516efa89-220a-4e1d-8c13-4139c99c7c7c" alt="Calendrier de décaissements prévus" /></strong></p>
<p align="center"><strong><img class="marge" title="Critères quantitatifs de décaissement" src="/Articles/8a702d6c-774e-412c-84b0-fd0531f4fcf5/images/4f1c81b7-7bf2-45c1-ad97-e400390e12c7" alt="Critères de performance quantitatifs" /></strong></p>
<p align="center"><strong><img class="marge" title="Objectifs indicatifs" src="/Articles/8a702d6c-774e-412c-84b0-fd0531f4fcf5/images/5dd4cd4a-dc0d-45f5-899d-a60b78a49393" alt="Objectifs indicatifs" /></strong></p>
<p align="center"><strong><img class="marge" title="Critères structurels" src="/Articles/8a702d6c-774e-412c-84b0-fd0531f4fcf5/images/1077e6ae-4daa-4069-b77f-6ce8f481d58c" alt="Critères structurels" /></strong></p>
<p align="center"><strong><img class="marge" title="Besoins de financements bruts" src="/Articles/8a702d6c-774e-412c-84b0-fd0531f4fcf5/images/b9c60128-03c4-4fa0-b634-5fc2f9b0b013" alt="Besoins de financements bruts" /></strong></p>
<p align="center"> </p>128b230d-afae-4f57-9414-d64263dd90e7Les engagements de la Banque mondiale en ÉthiopieLa Banque mondiale compte 71 projets actifs en Éthiopie pour un engagement total de 11,6 Mds USD. 2020-02-04T00:00:00+01:00<p>Cet article vise à récapituler les projets de la Banque mondiale en Éthiopie à fin janvier 2020.</p>fa68915f-15bf-4746-983b-13299715408eBRÈVES - AFRIQUE DE L’EST ET OCÉAN INDIEN DU 29 JANVIER AU 4 FÉVRIER 2020Ouganda : allocation de 3 MUSD par le gouvernement ougandais pour la lutte contre les criquets pèlerins2020-01-29T00:00:00+01:00<div>
<p align="center"><strong>FAITS SAILLANTS</strong></p>
</div>
<ul type="square">
<li><strong>Ethiopie : </strong>ratification de la nouvelle proclamation sur les investissements</li>
<li><strong>Kenya : </strong>extension du périmètre d’analyse des finances publiques</li>
<li><strong>Madagascar : </strong>ouverture officielle d’un Novotel sous franchise Accor à Tananarive</li>
<li><strong>Ouganda : </strong>allocation de 3 MUSD par le gouvernement ougandais pour la lutte contre les criquets pèlerins</li>
<li><strong>Rwanda : </strong>le Rwanda approuve un accord sur l'énergie nucléaire avec la Russie</li>
<li><strong>Soudan : </strong>nouvelles pénuries de devises, de carburant et de pain</li>
<li><strong>Tanzanie : </strong>investissement 80 MUSD pour le renforcement de la production de gaz naturel</li>
</ul>
<div>
<p style="text-align: center;"><strong>BRÈVES PAYS</strong></p>
<p style="text-align: center;"><strong>ETHIOPIE</strong></p>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Ratification de la nouvelle proclamation sur les investissements. </strong>Le 30 janvier 2020, le Parlement éthiopien a approuvé la nouvelle proclamation sur les investissements qui remplace celle de 2012. Alors que la précédente proclamation énumérait les seuls secteurs autorisés aux investissements directs étrangers (IDE), tous les secteurs non listés dans la nouvelle proclamation seront désormais ouverts aux IDE. Elle prévoit également de nouvelles modalités concernant le mandat de certaines institutions (l’Autorité des télécommunications pourra notamment délivrer des licences d’investissement), la définition d’un investisseur domestique, la mise à disposition de terres, la protection environnementale, les permis de travail, les plaintes etc. Cette nouvelle proclamation sera complétée par un règlement promulgué par le Conseil des ministres.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Révision à la baisse des prévisions de croissance pour l’Éthiopie. </strong>Suite à la mission au titre de l’Article IV 2019, le FMI a revu à la baisse ses perspectives de croissance pour l’Éthiopie en 2020, passant d’une estimation initiale de 7,2 % en dans le WEO d’octobre 2019 à 6,2 % désormais. Cette révision de la perspective s’explique, selon le FMI, par les conséquences – dans un premier temps négatives – de la mise en œuvre de la stratégie <em>Homegrown Economic Reforms</em> visant à remédier aux déséquilibres extérieurs, aux vulnérabilités de la dette et à l'inflation. Pour rappel, la Banque mondiale a également abaissé ses prévisions de croissance pour 2020 (de 9 % en juin 2019 à 6,3 % en janvier 2020).</li>
</ul>
<p> </p>
<p align="center"><strong> KENYA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Extension du périmètre d’analyse des finances publiques. </strong>La récente publication par le FMI de la <em>Fiscal Transparency Evaluation</em> pour le Kenya révèle l’importance croissante de l’Etat dans l’économie : à 115,7 % du PIB, les actifs du secteur public (Etat et entreprises publiques) ont augmenté de 23,9 points de PIB entre 2014 et 2018 tandis que les passifs publics ont augmenté de 29,4 points de PIB pour atteindre 120,7 % du PIB. Pour le seul bilan de l’Etat, on observe une dégradation de -2,6 % du PIB en 2014, à - 36,1 % en 2018. Cette dégradation tient principalement à la montée de l’endettement du gouvernement central (de 42,3 % du PIB en 2014 à 62,7 % en 2018), mais aussi à la contraction de la valeur des actifs en part de PIB. L’analyse du FMI met également en lumière l’augmentation des engagements des entreprises publiques, souvent hors du périmètre d’analyse classique des finances publiques, de 3,6 % à 10,2 % du PIB sur la période.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Prévision d’une augmentation des importations d’électricité depuis l’Éthiopie en 2020. </strong>Dans l’objectif d’obtenir une baisse du coût de l’énergie, le Kenya ambitionne d’importer 200 MW d’électricité cette année en provenance d’Éthiopie, dans l’optique de réduire encore la part du thermique dans le mix en le substituant par de l’électricité d’origine principalement hydraulique. Le Kenya et l’Éthiopie dispose d’un accord d’échange de 400 MW, non mis en œuvre jusqu’ici, faute d’infrastructure d’interconnexion commune. Les échanges d’électricité entre les deux pays, et plus globalement au sein de la région Afrique de l’Est, devraient croitre dans les années à venir. L’AFD soutient avec la Banque mondiale et la Banque africaine de Développement la mise en place d’une interconnexion électrique en courant continu de 500 kV entre le Kenya et l’Éthiopie, prélude à un système moderne et capacitaire d’interconnexion à l’échelle régionale.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>MADAGASCAR</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Ouverture officielle d’un Novotel sous franchise Accor à Tananarive. </strong>En présence du Président de la République et du ministre des transports, du tourisme et de la météorologie, un nouveau complexe hôtelier nommé Novotel Convention & Spa a été inauguré le 31 janvier à Alarobia dans le quartier d’affaires de la capitale. Fruit d’un investissement de 20 MEUR effectué par la société immobilière Eden Hotel (filiale du groupe Rajabali), il s’agit du deuxième hôtel sous franchise du Groupe Accor après l’ouverture en juin 2009 de l’Hôtel Ibis. Disposant notamment d’une salle de convention pouvant accueillir jusqu’à 800 personnes, le Novotel compte également 144 chambres supérieures et 36 suites. Le gouvernement vise l’arrivée de 500 000 touristes annuels d’ici 2023.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Valorisation des plants de cactus pour la production de biogaz.</strong> Le cactus est appelé à jouer un rôle primordial dans la lutte contre le changement climatique, l’érosion du sol et la désertification, en plus de son importance pour la sécurité alimentaire et l’économie rurale. Au sud de Madagascar où ils poussent abondamment, des expériences menées dans la localité de Toliara ont prouvé que le rendement en biogaz de la plante est le double de celui des principales cultures énergétiques cultivées ou des flux de déchets. Le cactus pousse très vite et se décompose rapidement en matière organique. Avec des pratiques agronomiques appropriées pour cette zone aride, un hectare de cactus peut produire jusqu’à 400 tonnes de biomasse. L’État malgache soutient désormais tout projet de valorisation de cette plante. Le GIZ (Agence de coopération technique allemande) porte un projet d’implantation de cactus du sud de Madagascar vers Boeny au nord-ouest du pays, en vue de réhabiliter et de protéger 39 000 ha de terres, dont 7 000 ha à vocation agricole et 32 000 ha de pâturage.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>OUGANDA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Allocation de 3 MUSD par le gouvernement ougandais pour la lutte contre les criquets pèlerins. </strong>Alors que des essaims de criquets se rapprochent du Turkana, le comté kenyan le plus proche de l'Ouganda, le Président Museveni a demandé la mobilisation d’une ligne budgétaire en vue de l'achat de pesticides et autres équipements. De surcroît, 2 000 soldats vont être mobilisés pour une pulvérisation manuelle dans les zones résidentielles, où la pulvérisation aérienne est impossible. A l’heure actuelle, une équipe d'experts ougandais a été envoyée à Nairobi pour une visite d'échange de connaissances.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>RWANDA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Le Rwanda approuve un accord sur l'énergie nucléaire avec la Russie. </strong>Le Conseil des Ministres, réuni le 28 janvier, a approuvé un projet de loi détaillant les modalités d’un accord signé en octobre 2019 pour promouvoir l'utilisation de l'énergie nucléaire à des «fins pacifiques» dans le cadre du Forum de Sotchi. Cette décision ouvre la voie à la création d’un Centre des sciences et technologies nucléaires, qui devrait être doté d'un réacteur de type 10 MW <em>pool</em>. Des accords de coopération similaires ont été signés entre la Russie et d'autres de la région, notamment le Kenya, l'Ouganda et la Tanzanie.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Privatisation de l’entreprise <em>Burera Dairy Ltd</em>. </strong>Le gouvernement a trouvé cédé ses parts dans <em>Burera Dairy Ltd</em> dans laquelle il détenait une participation de 98,03%. L’entreprise créée en 2016 pour stimuler la production laitière dans la région a été introduite sur le marché en septembre 2019 et vendue début janvier à <em>African Solutions Private Ltd</em> (Afrisol), une entreprise zimbabwéenne qui investit dans le pays depuis deux ans. La transaction s’élèverait à 270 000 EUR. Afrisol a pour projet d’investir 1 à 2 MEUR dans les cinq années à venir pour assurer une plus grande productivité. <em>Burera Dairy Ltd</em> faisait partie des trois entreprises publiques mises en vente en 2019.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>SOUDAN</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Nouvelles pénuries de devises, de carburant et de pain. </strong>Le taux de change du SDG avait atteint en début d’année le seuil psychologique de 100 SDG pour un dollar, avant de reculer à 97. Le Premier ministre, Abdallah Hamdok, a imputé la chute de la valeur du SDG aux faiblesses structurelles de l’économie et au manque de réserves en devises étrangères à la Banque centrale. La pénurie, notamment de diésel, est due à la défaillance de plusieurs oléoducs alors que celle du pain provient d’un désaccord entre le ministère de l’industrie et les boulangeries sur son prix de revient. Afin d’assurer une plus grande efficacité des réformes, le Premier Ministre a indiqué que son gouvernement préparait une nouvelle loi plaçant la banque centrale sous l’autorité du cabinet du premier ministre alors qu’elle relève actuellement du Conseil de souveraineté.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>TANZANIE</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Investissement 80 MUSD pour le renforcement de la production de gaz naturel. </strong><em>PanAfrican Energy Tanzania</em> (PAET), le producteur de gaz naturel de l’île de Songo Songo (région de Lindi) a annoncé un investissement de 80 MUSD qui servira à soutenir la production de gaz naturel via la compression et le reconditionnement des puits de gaz naturel jusqu’en octobre 2026, date d’expiration de la licence actuelle de PAET à Songo Songo. PAET a affirmé qu’il souhaitait prolonger le contrat de partage de production au-delà de 2026 afin de continuer à soutenir le développement économique de la Tanzanie. Au dernier trimestre de 2019, la société a produit une moyenne de 63,1 millions de pieds cubes de gaz par jour contre 39,9 millions de pieds cubes à la même période en 2018.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Ouverture prochaine de la ligne ferroviaire à écartement standard (SGR). </strong>Le directeur général de la <em>Tanzania Railways Corporation</em> (TRC), Masanja Kadogosa a déclaré que la première phase de construction du chemin de fer long de 300 km entre Dar es Salaam et Morogoro est presque terminée (les travaux sont achevés à 72 %). Ce premier tronçon, dont le coût est évalué à 1,9 Mds USD, sera livré courant avril de cette année. La ligne, entièrement électrique, devrait couvrir 1 457 km de Dar es Salaam jusqu'aux rives du lac Victoria pour un coût de près de 7,5 Mds USD au cours des cinq prochaines années. La TRC a déclaré que l’achat de 1 430 wagons de fret, 20 locomotives et d’autres équipements avait commencé. Sa mise en service devrait permettre d’accroître les échanges intra régionaux avec les pays voisins comme l’Ouganda, la Zambie, la RD Congo, le Rwanda et le Burundi.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Vers un investissement de 200 MUSD dans deux mines. </strong>Le ministre des minéraux, Dotto Biteko a révélé que le gouvernement a donné le feu vert à deux grandes sociétés minières pour passer à la phase d'extraction minière, ce qui leur permettrait d'injecter plus de 200 MUSD dans l'économie locale et de créer des centaines d'emplois. Les investissements des sociétés australiennes <em>OreCorp</em> et <em>Peak Resources</em> seront les plus importants pour la Tanzanie après près d'une décennie d’absence de création de nouvelles mines. Actuellement, les mines avec des permis d'exploitation spéciaux actifs sont les mines d'or de North Mara, Buzwagi et Bulyanhulu, toutes exploitées par <em>Barrick Gold</em>. Conformément aux nouvelles lois minières, le gouvernement prendra une participation de 16 % dans chacune des mines. <em>OreCorp</em> commencera à extraire de l'or dans la région de Mwanza tandis que <em>Peak Resources</em> construira une mine d'éléments de terres rares dans la région de Songwe.</li>
</ul>
<p> </p>ead7effc-75fa-43a4-b5e2-72967be18335BRÈVES - AFRIQUE DE L’EST ET OCÉAN INDIEN DU 22 AU 28 JANVIER 2020Régional : classement 2019 selon l’indice de perception de la corruption de l’ONG Transparency International2020-01-29T00:00:00+01:00<div>
<p align="center"><strong>FAITS SAILLANTS</strong></p>
</div>
<ul type="square">
<li><strong>Régional : </strong>classement 2019 selon l’indice de perception de la corruption de l’ONG <em>Transparency International</em></li>
<li><strong>Ethiopie :</strong> émission par la Banque centrale de 278 MUSD (9 Mds ETB) pour permettre aux banques commerciales de faire face à la pénurie de liquidités</li>
<li><strong>Kenya : </strong>installation de la première usine de dessalement à énergie solaire à Kiunga</li>
<li><strong>Madagascar : </strong>financement du projet Tana Water III par l’UE pour 65 MEUR</li>
<li><strong>Ouganda : </strong>nouvelle politique énergétique centrée sur le solaire et la géothermie en cours d’adoption</li>
<li><strong>Rwanda :</strong> émission par la Banque mondiale d’obligations en Francs rwandais (RWF) sur le LES</li>
<li><strong>Soudan :</strong> inauguration de la liaison électrique entre l’Egypte et le Soudan</li>
<li><strong>Tanzanie :</strong> création d’une joint-venture entre <em>Barrick Gold</em> et le gouvernement tanzanien</li>
</ul>
<div>
<p align="center"><strong>BRÈVES REGIONALES</strong></p>
</div>
<p style="text-align: justify;"><strong>Classement 2019 selon l’indice de perception de la corruption de l’ON<em>Transparency International. </em></strong>En Afrique de l’Est, le Rwanda, qui obtient un score de 53 points, est le seul pays de la CAE à obtenir un score supérieur à la moyenne mondiale établie à 43 points (sur un total de 100). La Tanzanie, l’Ouganda et le Kenya, qui affichent des politiques de lutte contre la corruption, progressent au classement de respectivement 3 places, 12 places et 7 places. Le Burundi et le Soudan du Sud sont perçus parmi les pays les plus corrompus à l’échelle mondiale. Dans la corne de l’Afrique, l’Ethiopie enregistre la plus forte progression et gagne 18 places au classement<strong>.</strong> Dans le cadre du programme de lutte contre la corruption impulsé par le Premier ministre, plus de 100 ex-fonctionnaires au sein de ministères et agences publiques, ont été inculpés pour « mauvaise gestion des fonds publics ». Enfin, Madagascar obtient un score de 24 points, nettement en-deçà de la moyenne du continent africain. Les principaux points faibles du pays selon l’ONG sont : i) l’opacité des sources de financement des partis politiques, le non plafonnement des dépenses de campagne électorale et la non-publication des recettes et ii) l’influence de certains opérateurs économiques.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" src="/Articles/ead7effc-75fa-43a4-b5e2-72967be18335/images/b280d384-b301-4f9e-be52-eb082b1d1b4a" alt="Classement 2019" /></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<div>
<p align="center"><strong>BRÈVES PAYS</strong></p>
</div>
<p style="text-align: center;"><strong>ETHIOPIE</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Émission par la Banque centrale de 9 Mds ETB (278 MUSD) pour permettre aux banques commerciales de faire face à la pénurie de liquidités</strong>. Pour la seconde fois en un mois, la Banque centrale a proposé des prêts d’une maturité d’un mois pour un montant total de 9 Mds ETB (après 5,5 Mds ETB fin décembre, soit 170 MUSD) aux banques commerciales afin de permettre à ces dernières de faire face à leurs problèmes de liquidités. Douze des seize banques commerciales ont répondu à l’offre, proposant des taux compris entre 9 et 10 %. Le paiement des impôts à l’État ainsi que le versement des dividendes aux actionnaires, qui interviennent tous deux en fin d’année, pourraient en partie expliquer que le ratio prêt/dépôt n’atteigne actuellement que 10 % pour certaines banques contre 58,7 % en moyenne pour l’ensemble des établissements en 2018/19.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Baisse de 32 % des flux d’investissements directs étrangers (IDE) entrants en Éthiopie. </strong>D’après la CNUCED, les flux d’IDE entrants en Éthiopie – qui ont atteint un niveau record à 4 Mds USD en 2017 – sont passés de 3,3 Mds USD en 2018 à 2,5 Mds USD en 2019, soit une baisse de 32 %. Le pays représente pourtant le 4<sup>ème</sup> récipiendaire d’IDE du continent africain en 2019. Ce ralentissement s’inscrit dans un contexte d’attente des investisseurs de la concrétisation des réformes économiques annoncées par le Premier ministre. La Chine demeure le premier investisseur dans le pays avec 60 % des nouveaux flux d’investissements en 2019.</li>
</ul>
<p align="center"><strong> KENYA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Installation de la première usine de dessalement à énergie solaire à Kiunga.</strong> L’ONG <em>GivePower</em> a construit la première usine de dessalement à énergie solaire du Kenya, dans le village de Kiunga du comté de Lamu, en proie à un stress hydrique important depuis plusieurs années. Le processus de dessalement traditionnel est très énergivore et coûteux. GivePower pallie ce problème en installant une série de panneaux solaires qui produisent 50 kWh d’énergie par jour, associés à des batteries Tesla haute performance pour le stockage, et alimentent ainsi deux pompes qui fonctionnent 24 heures sur 24. Cette « ferme à eau solaire », d’un montant de 500 kUSD, peut fournir chaque jour 75 000 litres d’eau potable, soit la consommation de 25 000 personnes. Le procédé de filtration avancé utilisé diminuerait les impacts négatifs sur l’environnement, en diminuant le rejet d’eaux salines résiduelles. Un projet similaire pourrait être lancé à Mombasa.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Première obligation verte libellée en shilling kenyan cotée conjointement aux Bourses de Londres et de Nairobi.</strong> Le 13 janvier 2020, la première obligation verte du Kenya, d’un montant de 42,5 MUSD (4,3 Mds KES), a été cotée à la <em>Nairobi Securities Exchange</em> (NSE). Emise en octobre 2019 par le promoteur immobilier <em>Acorn Holding</em>, ce <em>green bond</em>, vise à pallier à la pénurie de logements étudiants du pays, en construisant des logements abordables et respectueux de l'environnement pour 5 000 étudiants de Nairobi. Cette obligation est <strong>le premier <em>green bond</em> non-gouvernemental noté par Moody’s en Afrique ; elle obtient la note de B1, soit une appréciation supérieure aux obligations du gouvernement (B2). </strong>Le 20 janvier 2020, en présence du président Kenyatta, cette obligation a également été cotée à la <em>London Stock Exchange</em> (LSE).</li>
</ul>
<p align="center"><strong>MADAGASCAR</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Financement du projet Tana Water III par l’UE pour 65 MEUR. </strong>Le 23 janvier, le vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI) Ambroise Fayolle, la délégation de l’UE et le gouvernement malgache ont signé l’accord de financement du projet Tana Water III visant à améliorer l’approvisionnement en eau de la capitale. D’un total de 74 MEUR, il est constitué d’un prêt de 35 MEUR de la BEI, d’un don de l’UE de 30 MEUR, d’une contribution de l’Etat de 6,5 MEUR et d’un don de 2,5 MEUR de l’ONG WSUP. Il permet l’achèvement de l’extension de la station de pompage de Mandroseza, la construction de 3 stations de forage et de traitement d’eau, la réhabilitation de canaux d’approvisionnement en eau et l’installation de bornes fontaines dans plusieurs quartiers de Tananarive.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>OUGANDA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Nouvelle politique énergétique centrée sur le solaire et la géothermie en cours d’adoption</strong>. L’Ouganda a révisé sa politique énergétique nationale dans l’objectif de promouvoir le développement de l’énergie solaire et de la géothermie. Le pays souhaite attirer plus d’investissements dans le secteur de l’énergie en développant notamment les partenariats public-privé. C’est dans ce contexte que le gouvernement ougandais a récemment donné son autorisation à l’entreprise Royal Techno Industries pour des explorations sur deux sites géothermiques dans les districts de Nebbi et Hoima au nord-ouest du pays. Cela marque le début de la réalisation des projets devant aboutir à l’exploitation du potentiel géothermique de l’Ouganda, estimé à 1 500 MW.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>RWANDA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Emission par Banque mondiale d’obligations en Francs rwandais (RWF) sur le LSE. </strong>Le 20 janvier 2020, dans le cadre du <em>UK-Africa Investment Summit 2020</em>, la Banque mondiale a émis des obligations en RWF pour un montant total de 40 MUSD (soit 37 Mds RWF), afin de financer les projets du gouvernement. Ces obligations, dont le gestionnaire principal est Citibank, donnent droit à un coupon annuel de 9,25 % et arriveront à échéance en 2023. Avec cette transaction, la Banque contribue au développement du marché financier local et offre aux investisseurs internationaux la possibilité de se familiariser avec l'économie rwandaise. Il s’agit de la septième opération de ce type de la Banque en Afrique subsaharienne.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>La BAD finance la préparation du projet hydroélectrique Ruzizi IV. </strong>Le conseil d'administration de la BAD a approuvé le 13 janvier une subvention de 8 MEUR à travers <em>l’Africa Investment Platform </em>de l’Union européenne pour soutenir la préparation du projet hydroélectrique Ruzizi IV. L'usine de production sera située sur la rivière Ruzizi entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo et, une fois achevée, devrait produire 287 MW d'électricité et exploiter le plein potentiel hydroélectrique de la rivière Ruzizi. Deux centrales sont déjà en service : Ruzizi I qui produit 29,8 MW et Ruzizi II qui 43,8 MW. Ruzizi III, avec une production prévue de 147 MW, est en cours de développement avec le soutien de la BAD.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>SOUDAN</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Inauguration de la liaison électrique entre l’Egypte et le Soudan</strong>. Après les premiers tests réalisés mi-janvier, le ministre de l’Energie et des Mines du Soudan a annoncé l’inauguration prochaine de la première phase du projet d’interconnexion électrique entre les deux pays. Elle permettra l’acheminement vers le Soudan de 50 MW. A terme, ce montant devrait être porté à 300 MW. Le projet dont le coût s’élève à 56 MUSD, comprend la construction de 300 tours, toutes en territoire égyptien. Actuellement, le Soudan importe 130 MW de l’Ethiopie. Pour rappel, le Soudan a une capacité de production de 3 000 MW dont 1500 d’origine hydraulique.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Reprise prochaine des exportations d’animaux vers l’Arabie Saoudite</strong>. L’OMS a déclaré qu’aucun cas clinique de fièvre de la vallée du rift chez l’homme n’a été signalé au Soudan depuis le 12 décembre. Suite à cette déclaration, l’Arabie Saoudite a annoncé la reprise, début février, des importations d’animaux vivants soudanais, après la mise en place de mesures préventives concernant le dépistage et la mise en quarantaine des animaux. Ces mesures ont fait l’objet de discussions entre les deux parties, lors d’une visite en Arabie Saoudite du ministre soudanais des Ressources animales soudanais début janvier. Les animaux vivants représentent le deuxième poste d’exportation au Soudan avec des recettes supérieures à 700 MUSD en 2018.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>TANZANIE</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Création d’une joint-venture entre <em>Barrick Gold</em> et le gouvernement tanzanien. </strong>Le président Magufuli et <em>Barrick Gold</em> ont signé un accord pour la création de la joint-venture <em>Twiga Minerals Corporation </em>en charge de la supervision des activités de <em>Barrick Gold</em> en Tanzanie. Celle-ci est détenue à 84 % par <em>Barrick Gold</em> et à 16 % par le gouvernement. Selon l’accord financier, une fois les investissements de chacun des partis remboursés, les profits sont partagés à part égale entre Barrick et le gouvernement. Par ailleurs, Barrick s'est engagé à proposer des formations ciblées sur le secteur minier, en partenariat avec l'Université de Dar es Salaam (10 MUSD sur une période de 10 ans). L'entreprise s’est également engagée à améliorer le tronçon de route entre Bulyanhulu et Mwanza (jusqu'à 40 MUSD).</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Contribution du secteur extractif aux recettes publiques en hausse</strong>. Au cours de l’exercice fiscal 2018/19, les recettes fiscales provenant du secteur minier ont enregistré une augmentation de 79 % pour atteindre 150 MUSD contre 84 MUSD en 2017/18. Selon les autorités, cette performance est attribuée à diverses mesures de contrôle: i) le contrôle de la contrebande de minéraux et ii) l’ouverture des centres de centralisation des transactions visant à la renforcer les services proposés aux exploitants et à lutter contre l’exploitation illégale. Ces mesures font parties des dispositions contraignantes pour les investisseurs introduites en 2017 dans le cadre de la nouvelle loi sur les mines. Pour l’exercice 2019/20, le gouvernement table sur une augmentation des recettes minières de 36 % pour atteindre 204 MUSD.</li>
</ul>
<p> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>6b166a83-de7f-4ebe-b904-d2e7c997212fBRÈVES - AFRIQUE DE L’EST ET OCÉAN INDIEN DU 15 AU 21 JANVIER 2020Régional : Signature d’un protocole d’accord entre l’EACREEE et l’IRENA pour accélérer le développement des énergies renouvelables dans la CAE2020-01-22T00:00:00+01:00<div>
<p align="center"><strong>FAITS SAILLANTS</strong></p>
</div>
<ul style="list-style-type: square;">
<li><strong>Régional : </strong>Signature d’un protocole d’accord entre l’EACREEE et l’IRENA pour accélérer le développement des énergies renouvelables dans la CAE</li>
<li><strong>Ethiopie :</strong> report des élections législatives au 16 août 2020</li>
<li><strong>Kenya : </strong>Nouvelle feuille de route pour le nouveau ministre de l’agriculture</li>
<li><strong>Madagascar : </strong>la gestion de huit aérodromes secondaires confiée au secteur privé</li>
<li><strong>Ouganda : </strong>lancement d’un projet de construction d’infrastructures dans le parc industriel de Namanve</li>
<li><strong>Soudan :</strong> financement d’un projet de pompes d’irrigation solaires par la BAD</li>
<li><strong>Tanzanie :</strong> plus de 2,4 Mds USD de recettes touristiques en 2019
<p style="text-align: center;"> </p>
<strong> BRÈVES REGIONALES</strong></li>
</ul>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong>Signature d’un protocole d’accord entre l’EACREEE et l’IRENA pour accélérer le développement des énergies renouvelables dans la CAE.</strong> Le protocole d’accord signé entre le Centre d’Excellence d’Afrique de l’Est pour les Énergies Renouvelables et l’Efficacité Énergétique (EACREEE) et l’Agence Internationale des Énergies Renouvelables (IRENA) vise à accélérer le déploiement des énergies renouvelables au sein de la CAE. Par la signature de cet accord, l’IRENA et l’EACREEE s’engagent à partager de l’information, à mener des activités conjointes de renforcement des capacités dans le cadre de l’<em>Africa Clean Energy Corridor</em> (ACEC), à établir des programmes conjoints et à promouvoir des plateformes pour faciliter l'accès à des financements durables. L’ACEC est une initiative visant à accroître les énergies renouvelables en l'Afrique de l’Est et Australe, notamment par une évaluation des ressources d'énergie renouvelable et de zonage, la planification nationale et régionale, le renforcement des capacités et la sensibilisation du public.</li>
</ul>
<div>
<p align="center"><strong>BRÈVES PAYS</strong></p>
<p align="center"><strong><strong>ETHIOPIE</strong></strong></p>
</div>
<ul style="list-style-type: square;">
<li>
<p style="text-align: justify;"><strong>Report des élections législatives au 16 août 2020</strong>. Alors qu’elles étaient initialement prévues pour mai 2020, la Commission électorale éthiopienne (NEBE) a annoncé que les élections législatives – qui maintiendront ou non le Premier ministre Abiy Ahmed au pouvoir – pourraient être reportées au 16 août 2020. Le mois d’août se trouvant en pleine saison des pluies où la mobilité est parfois difficile, des critiques ont été exprimées quant au choix de la date du scrutin. La date définitive des élections devrait être annoncée le 1er février 2020.</p>
<p style="text-align: center;" align="center"><strong>KENYA</strong></p>
</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Nouvelle feuille de route agricole pour le nouveau ministre de l’agriculture. </strong>Dans son discours à la Nation du 14 janvier 2020, le Président Kenyatta a insisté sur le renforcement de l’agriculture, un des quatre piliers de l’agenda <em>Big Four</em>. Les secteurs du thé et du café, du lait, de la pomme de terre, de la banane et du riz, sont identifiés comme secteurs prioritaires. Parmi les mesures annoncées : i) 27 MEUR de facilités de paiement pour les producteurs de café ; iii) l’allocation de 10 MEUR à la <em>New Kenya Co-Operatives Creameries Ltd</em> pour acheter et transformer en poudre de lait, les excédents sur le marché et soutenir les investissements dans deux usines de transformation existantes ; iv) l’application d’une TVA à 16 % pour tous les produits laitiers importés hors de l’EAC et v) une enveloppe de 2,7 MEUR pour investir dans les unités de stockage à froid et de transformation de pommes de terre dans trois comtés. Pour mettre en œuvre cette feuille de route, Peter MUNYA, ancien Ministre de l’industrie, succède à Mwangi Kiunjuri à la tête du ministère désormais intitulé « Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage, des Pêches et des Coopératives ».</li>
</ul>
<p style="text-align: center;" align="center"><strong> </strong><strong>MADAGASCAR</strong></p>
<ul style="list-style-type: square;">
<li style="text-align: justify;"><strong>La gestion de huit aérodromes secondaires confiée au secteur privé. </strong>Le 16 janvier 2020, le Ministère des transports a signé des contrats de concession avec des opérateurs privés pour la gestion de huit aérodromes régionaux secondaires (Antalaha, Vohémar, Mananara-Nord, Analalava, Manakara, Antsirabe, Maintirano et Morombe) pendant cinq ans. Ces signatures font suite à un appel à manifestation d’intérêt lancé en novembre 2017 portant sur 44 aérodromes. Les concessions visent à relancer le trafic aérien dans les localités concernées, désenclaver les régions du pays et contribuer à l’atteinte de l’objectif gouvernemental de 500 000 touristes d’ici 2023. En juin 2019, un appel d’offres sur la concession de huit aéroports a également été lancé après la concession en 2015 des aéroports d’Ivato et de Fascène au consortium Ravinala Airports.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>OUGANDA</strong></p>
<ul style="list-style-type: square;">
<li style="text-align: justify;"><strong>Lancement d’un projet de construction d’infrastructures dans le parc industriel de Namanve. </strong>Ce projet, financé par un crédit export du Royaume Uni de 200 MUSD, porte sur le développement d’infrastructures de transport, de lignes électriques à haute tension, gestion des déchets, eau et assainissement, éclairage public et la construction d’un incubateur d’entreprises. Lancé en présence du Ministre britannique de l'Afrique, Andrew Stephenson et de la Ministre ougandaise de l'Investissement et de la Privatisation, Evelyne Anite, il sera mis en œuvre par la société britannique <em>Lagan Dott</em>, en joint-venture avec des entreprises locales. Il s’inscrit dans la stratégie d’industrialisation et de développement du tissu économique local, pour notamment réduire les importations en provenance de Chine. Pour rappel, le déficit de la balance commerciale s’est creusé en 2018, passant de 800 MUSD à 1,7 Mds USD. Le parc industriel de Namanve, le plus important du pays par sa taille, situé à 11 km de Kampala et avait été créé en 1997 pour accueillir plus de 500 entreprises industrielles locales et générer plus de 200 000 emplois.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>SOUDAN</strong></p>
<ul style="list-style-type: square;">
<li style="text-align: justify;"><strong> Financement d’un projet de pompes solaires d’irrigation par la BAD. </strong>La BAD a approuvé une subvention de 21,7 MUSD au gouvernement du Soudan pour promouvoir l’adoption de pompes d’irrigation à énergie solaire dans le pays. Cette subvention vise à installer 1 170 pompes solaires dans les États du Kordofan occidental et du Nord Kordofan. Les fonds serviront également à la mise en place d'ateliers de maintenance et à la fourniture d'équipements pour la création d’un laboratoire d'essais qui permettra de délivrer des certifications et de la formation. Ce projet permettra notamment à la population rurale de réduire les coûts d’exploitation en réduisant la dépendance vis-à-vis du diesel.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>TANZANIE</strong></p>
<ul style="list-style-type: square;">
<li style="text-align: justify;"><strong>Plus de 2,4 Mds USD de recettes touristiques en 2019. </strong>Le Ministre des Ressources naturelles et du Tourisme, a déclaré que la Tanzanie est devenue le quatrième pays du continent africain à bénéficier du tourisme en 2019. Les recettes du tourisme tanzanien ont atteint 2,4 Mds USD en 2019 contre 2,3 Mds USD en 2018. Le nombre de touristes accueillis dans le pays a augmenté de 100 000 pour atteindre 1,51 millions de personnes en 2019. La <em>Tanzania Tourism Board</em> (TTB) cible 2 millions de touristes en 2020 et 8 millions en 2025. Pour atteindre ces objectifs, la stratégie du gouvernement s’appuie notamment sur la relance d’<em>Air Tanzania </em>et la transformation de certaines réserves zoologiques en parcs nationaux.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Subvention de 112 MUSD du Partenariat mondial pour l'éducation (PME) en faveur de l’éducation</strong>. Le 15 janvier 2020, le secrétaire permanent du Ministère des Finances et de la Planification, Doto James et l’Ambassadeur de Suède en Tanzanie, Anders Sjoberg ont signé un accord pour l’octroi d’une subvention de 112 MUSD du PME pour améliorer la qualité de l’enseignement pré-primaire et primaire. Cette subvention apporte des financements supplémentaires à deux projets en cours : le <em>Programme de développement du secteur de l’éducation (PDSE) du gouvernement</em> pour 2017-2021 (54,4 MUSD) et le Programme d'éducation pour les résultats (EPforR) de la Banque mondiale et du DFID (57,5MUSD). Pour rappel, le PME est un partenariat multipartite regroupant des pays en développement et des gouvernements donateurs, des organisations internationales, la société civile, des fondations et le secteur privé.</li>
</ul>31d419f4-a75d-4da6-9335-eb8d70d7af90À la Une d’Objectif Afrique À la Une du numéro 186 d’Objectif Afrique cette semaine :2020-01-08T00:00:00+01:00<ul>
<li>Éthiopie : lancement du premier satellite d’observation éthiopien</li>
<li>Rwanda : création d’un fonds pour la construction de routes à Kigali</li>
<li>Kenya : trafic record de containers dans les ports de Mombasa et Nairobi en 2019</li>
<li>RDC : facilite rapide de crédit du FMI d’un montant de 370 m$</li>
<li>La hausse des arrières de paiement des gouvernements pèsera sur le secteur bancaire en Afrique en 2020 selon Moody’s</li>
<li>CEMAC : ouverture à Douala d’un atelier sur l’harmonisation des politiques commerciales en Afrique centrale</li>
<li>Soudan : approbation du budget pour l’année 2020</li>
<li>Congo Brazzaville : la BAfD confirme le décaissement de son appui budgétaire</li>
<li>Tanzanie : augmentation de la dette nationale à 22,5 mds USD en novembre 2019</li>
</ul>
<div class="focus">
<p>Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</p>
</div>81074501-9274-4eee-9d09-b9210753d4fbBRÈVES - AFRIQUE DE L’EST ET OCÉAN INDIEN DU 1 AU 7 JANVIER 2020Régional : les arriérés des gouvernements pèseront sur le secteur bancaire en Afrique en 2020 selon Moody’s2020-01-08T00:00:00+01:00<div>
<p align="center"><strong>FAITS SAILLANTS</strong></p>
</div>
<ul type="square">
<li><strong>Régional : </strong>les arriérés des gouvernements pèseront sur le secteur bancaire en Afrique en 2020 selon <em>Moody’s</em></li>
<li><strong>Ethiopie :</strong> lancement du premier satellite d’observation éthiopien</li>
<li><strong>Erythrée :</strong> soutien financier européen de 95 MEUR</li>
<li><strong>Kenya : </strong>approbation de la première culture d’organismes génétiquement modifiés</li>
<li><strong>Rwanda :</strong> création d’un fonds pour la construction de routes à Kigali</li>
<li><strong>Soudan :</strong> approbation du budget pour l’année 2020</li>
<li><strong>Tanzanie :</strong> augmentation de la dette nationale à 22,5 Mds USD en novembre 2019</li>
</ul>
<p align="center"><strong>BRÈVES REGIONALES</strong></p>
<ul>
<li><strong>La hausse des arriérés de paiement des gouvernements pèsera sur le secteur bancaire en Afrique en 2020 selon <em>Moody’s</em>. </strong>Dans son rapport du 9 décembre 2019, Moody’s a dégradé de « stables » à « négatives » ses perspectives sur le secteur bancaire en Afrique en 2020. En effet, la hausse des arriérés de paiement des gouvernements envers ses fournisseurs devrait augmenter les taux de prêts non-performants (<em>NPL</em>s) et ralentir la croissance du crédit au secteur privé. Toutefois, la plupart des banques maintiendront des niveaux élevés de fonds propres, et les capacités de financement et de gestion des engagements de court terme en monnaie locale, resteront solides dans la plupart des pays. <em>Moody’s</em> note que les banques mauriciennes et kenyanes seront parmi les plus résilientes. Au Kenya, les <em>NPL</em>s resteront élevés en raison de l’accumulation d’arriérés de l’Etat, les problèmes financiers des entreprises et le recours accru aux prêts à la suite de la levée du plafonnement des taux. En Tanzanie, les arriérés du gouvernement et la reconnaissance tardive de certains <em>NPL</em>s pourraient dégrader la qualité des prêts.</li>
</ul>
<div>
<p style="text-align: center;"><strong>BREVES PAYS</strong></p>
<p style="text-align: center;"><strong>ETHIOPIE</strong></p>
</div>
<ul type="square">
<li><strong>Lancement du premier satellite d’observation éthiopien. </strong>Le 20 décembre 2019, l’Éthiopie a lancé son premier satellite d’observation depuis la province du Shanxi, en Chine. Financé en grande partie par la Chine (6 MUSD pour un coût total de 8 MUSD), ce satellite a pour objectif de recueillir des données sur l’eau, l’agriculture, les mines, le changement climatique et l’environnement. Cette opération devrait également permettre à l’Éthiopie d’économiser jusqu’à 11 MUSD par an d’achat d’images satellites à l’étranger, ce qui apparaît bienvenu dans un contexte d’attrition des réserves de la Banque centrale. L’Éthiopie rejoint le club fermé des pays africains détenteurs de satellites d’observation aux côtés de l’Égypte, du Soudan, de l’Algérie, du Maroc, du Ghana et du Kenya.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>ÉRYTHRÉE</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Soutien financier européen de 95 MEUR</strong>. L’Union européenne a octroyé trois subventions d’un montant total de 95 MEUR à l’Érythrée, au titre du Fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique. Il s’agit de i) 30 MEUR pour la création d’emplois agricoles durables et le renforcement de la sécurité alimentaire, ii) 60 MEUR pour la deuxième phase du projet de réhabilitation des routes entre l’Érythrée et l’Éthiopie et iii) 5 MEUR pour le renforcement des dispositifs statistiques et macroéconomiques nationaux, actuellement déficients.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>KENYA</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Approbation de la première culture d’organismes génétiquement modifiés (OGM). </strong>Le 19 décembre 2019, le Kenya a décidé d’autoriser la commercialisation du coton génétiquement modifié. Alors que les OGM sont interdits dans le pays depuis 2012, cette exemption s’expliquerait par l’aboutissement des expérimentations en plein champ pour le coton BT (variété créée par la firme américaine Monsanto, désormais Bayer) et la volonté du gouvernement de redynamiser la production de textile et de vêtements au Kenya, en faisant revivre son industrie cotonnière et en créant des emplois dans les zones de culture. Le Kenya devient le 5<sup>ème</sup> pays à autoriser la culture du coton OGM en Afrique, après l’Afrique du Sud (fin d’années 1990), le Soudan (2012), le Nigéria (2019) et l’Ethiopie (2019). Par ailleurs, l’Afrique du Sud est le seul pays d’Afrique à autoriser les cultures OGM à des fins alimentaires (maïs, soja), des recherches se poursuivent dans une dizaine de pays dont le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie.</li>
<li><strong>Trafic record de containers dans les ports de Mombasa et Nairobi en 2019</strong>. Le principal port du Kenya et la porte d’entrée pour de nombreux pays enclavés d’Afrique de l’Est, a enregistré en 2019 un trafic record avec plus de 1,4 millions de containers, soit une augmentation du trafic de 7,3% par rapport à l’année précédente. Cette performance s’explique notamment par une croissance sans précédent des activités de transit et de transbordement. En parallèle, le débit de fret du port sec d’Embakasi à Nairobi a augmenté de plus de 60 % en un an. Cette évolution est principalement due à la mise en place et l’augmentation des fréquences de la ligne de chemin de fer (SGR) Mombasa – Nairobi, qui a réorienté une grande partie du fret vers le port sec.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>RWANDA</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Création d’un fonds pour la construction de routes à Kigali. </strong>La mairie de Kigali, en partenariat avec l’agence rwandaise de développement des transports, a annoncé le 30 décembre, le lancement d’un fonds de co-financement des routes urbaines. Actuellement, les routes de Kigali, majoritairement en pistes de terre, sont financées par la mise en commun des ressources des habitants d’un quartier. Ce fonds vise ainsi à compléter ces ressources afin d’accélérer le développement des routes dans la ville.</li>
<li><strong>Délais dans l’expansion de la flotte de RwandAir. </strong>La compagnie aérienne avait prévu, début 2019, de prendre livraison dans l’année de trois Airbus et d’un Boeing. La commande auprès de Boeing du modèle 737 Max, impliqué dans le récent accident d’<em>Ethiopian Airlines, </em>a été mise en suspens. Concernant les Airbus, le délai de livraison serait dû à un retard de construction. Par conséquent, la compagnie aérienne a été contrainte de réduire le nombre de vols effectués afin de continuer à desservir toutes ses destinations à intervalle moins régulier. Aucune nouvelle destination ne sera annoncée avant que la flotte ne soit élargie.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>SOUDAN</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Approbation du budget pour l’année 2020. </strong>Le 29 décembre 2019, le projet du budget 2020 a été approuvé conjointement par le conseil des ministres et le conseil de souveraineté. Si le déficit courant est estimé à 16 Mds de SDG, soit 0,7 % du PIB, le déficit total pourrait atteindre 3,5 % du PIB. Le budget alloué aux dépenses de défense et de la sécurité a été fortement réduit puisqu’il ne représenterait que 10 % du total des dépenses alors que dans le même temps, les dépenses de santé et d’éducation atteindraient 16 %. Face à l’opposition de sa base politique, le ministre des finances a renoncé à lever les subventions, annonçant l’organisation, en mars prochain, d’une conférence économique pour débattre de la question. Ces subventions, qui représentent le principal poste de dépenses avec 36 % du total, sont estimées à environ 190 Mds de SDG.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>TANZANIE</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Augmentation de la dette nationale à 22,5 Mds USD en novembre 2019.</strong> Le ministre des Finances et de la Planification, M. Philip Mpango, a indiqué que la croissance des emprunts pour financer les grands projets d’infrastructures en Tanzanie se traduisait par l’augmentation de la dette publique, passée de 20,2 Mds USD en novembre 2018 à 22,5 Mds USD en novembre 2019, soit une augmentation de 11,7 %. Le gouvernement a attribué cette évolution à l'augmentation du recours à l’emprunt pour financer le programme d’investissement national et compenser la réduction de l’aide extérieure. La dette de la Tanzanie, qui représente 39 % du PIB, reste jugée soutenable par le FMI.</li>
</ul>
<p> </p>0a62bb35-338b-4dce-9864-05303be1f7b2Les investissements directs étrangers (IDE) en Éthiopie en 2018Le stock d’investissements directs étrangers (IDE) en Éthiopie s’élève à 22,3 Mds USD en 2018 selon la CNUCED, soit 27,7 % du PIB éthiopien.2019-12-26T00:00:00+01:00<h2 style="text-align: justify;">Résumé </h2>
<p style="text-align: justify;">Le stock d’investissements directs étrangers (IDE) en Éthiopie s’élève à 22,3 Mds USD en 2018 selon la CNUCED, soit 27,7 % du PIB éthiopien. En forte progression depuis 2012 (passant de 279 M USD en 2012 à 4 Mds USD en 2017), les flux nets d’IDE ont reculé de -17,6 % en 2018 pour atteindre 3,3 Mds USD. Les principaux investisseurs étrangers sont la Chine (2 Mds USD), l’Arabie saoudite (1 Md USD) et la Turquie (0,6 Md USD), qui détiennent à eux seuls 55 % du stock d’IDE. Malgré la présence historique du groupe Castel et de Total, la France demeure un investisseur de second rang qui, avec des flux annuels moyens de 6,8 M EUR sur les dix dernières années (8,1 M EUR en 2018), constituerait le 11ème investisseur en stock dans le pays. D’après la Banque de France, le stock d’IDE français représente 82,8 M EUR (une enquête du Service économique aboutit à un stock de 700 M EUR), ce qui place l’Éthiopie au 28ème rang des pays récipiendaires des investissements français en Afrique subsaharienne. L’étendue et le dynamisme de l’économie éthiopienne (105 M d’habitants et une croissance du PIB qui a atteint +7,7 % en 2018) demeurent des atouts majeurs pour attirer des investisseurs étrangers. Toutefois, des difficultés structurelles et le climat des affaires (le pays se classe au 159ème rang sur 190 du classement « Doing Business » de la Banque mondiale) restent un frein à l’attractivité du pays. En vue de placer l’Éthiopie dans les 100 premiers pays du classement d’ici 2021, le Gouvernement s’est doté d’une stratégie visant à améliorer le climat des affaires et à ouvrir plusieurs pans de l’économie jusqu’alors réservés aux entreprises publiques.</p>ff5bfd5f-da6b-4167-a917-1f0747af16c9À la Une d’Objectif Afrique À la Une du numéro 184 d’Objectif Afrique cette semaine :2019-12-20T00:00:00+01:00<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Lancement de l’appel à candidatures « 1 000 entrepreneurs » pour le sommet Afrique France *</li>
<li>Retrait de la Société Internationale de Plantation d'Hévéas (SIPH) de la bourse de Paris</li>
<li>Cameroun : plus de 200 MDS FCFA de pertes pour les finances publiques suite à l’incendie de la Sonara</li>
<li>Nigéria : selon l’ONUDC, la corruption aurait eu tendance à légèrement diminuer depuis 2016</li>
<li>Éthiopie : soutien financier européen de 170 MEUR</li>
<li>Cameroun : 276 MDS FCFA de financements chinois pour la partie urbaine de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen</li>
<li>Nigéria : l’industrie des medias et divertissements pourrait générer 10,8 MDS USD de revenus en 2023</li>
<li>Côte d’Ivoire : lancement de la construction de 3 000 logements sociaux à Songon</li>
<li>Burkina Faso : adoption de la loi de finances initiale (LFI) 2020</li>
</ul>
<p> </p>
<p><span style="font-size: 12pt;">*Annoncé lors de la conférence de presse de présentation du Sommet Afrique-France 2020 qui se tenait à Bordeaux le 17 septembre 2019, le Challenge des 1 000 est une initiative conjointe de Digital Africa et du Sommet. L’État invitera à Bordeaux 1 000 entrepreneurs africains à venir présenter leurs solutions à la Cité des Solutions, un salon dédié aux projets et aux solutions pour la ville et les territoires durables qui se tiendra lors de la 28ème édition du Sommet Afrique-France les 4, 5 et 6 juin 2020. Les entrepreneurs pourront présenter leurs entreprises ou projets, partir à la recherche de financements, de partenaires et s’exprimer sur leurs innovations et préoccupations lors du Sommet, sur la Cité des Solutions. <a title="Appel pour le challenge des 1000" href="https://digital-africa.co/explication-du-challenge/?utm_source=RS&utm_medium=banner&utm_campaign=challenge1000" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Consultez ce lien pour vous renseigner et candidater ! </a></span></p>
<div class="focus">
<p>Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</p>
</div>3647df7c-f4bc-4445-b2cc-71782dc8bd07BRÈVES - AFRIQUE DE L’EST ET OCÉAN INDIEN DU 11 AU 17 DECEMBRE 2019Kenya : approbation sous conditions de la fusion entre Airtel et Telkom par l’autorité de la concurrence2019-12-18T00:00:00+01:00<div>
<p align="center"><strong>FAITS SAILLANTS</strong></p>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Ethiopie :</strong> Accord technique entre le gouvernement et le FMI pour un programme assorti d’un financement de 2,9 Mds USD</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Kenya : </strong>approbation sous conditions de la fusion entre Airtel et Telkom par l’autorité de la concurrence</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Madagascar : </strong>partenariat entre Norfund et <em>WeLight </em>Madagascar</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Ouganda : </strong>ralentissement de la croissance en 2019 selon la banque centrale ougandaise</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Rwanda :</strong> hausse de l’inflation à 6,9 % au mois de novembre</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Tanzanie :</strong> construction d'un nouveau chemin de fer à voie standard (SGR) de 220 km</li>
</ul>
<div>
<p align="center"><strong>BRÈVES PAYS</strong></p>
</div>
<p style="text-align: left;"><strong> ETHIOPIE</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Accord technique entre le gouvernement et le FMI pour un programme assorti d’un financement de 2,9 Mds USD.</strong> À l’issue d’une mission du FMI en Éthiopie, et à la demande des autorités locales, les équipes techniques du FMI ont formalisé un accord de principe pour un programme triennal d’un montant de 2,9 Mds USD afin d’appuyer la mise en œuvre de la nouvelle stratégie économique nationale <em>Homegrown Economic Reform</em>. Ce programme, qui pourrait être décaissé via une Facilité élargie de crédit associée à une Facilité de fonds élargie, comporterait cinq objectifs : (i) remédier à la pénurie de devises et évoluer vers un régime de change plus flexible, (ii) améliorer la gestion des entreprises d'État, (iii) renforcer la mobilisation des recettes domestiques et l'efficacité des dépenses, (iv) réformer le secteur financier, (v) renforcer les filets de sécurité financière. Ce programme sera soumis à l’approbation du Conseil d’administration du FMI le 18 décembre. </li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Soutien financier européen de 170 MEUR.</strong> Dans le cadre de sa visite à Addis-Abeba le 7 décembre, Ursula von der Leyen – nouvelle présidente de la Commission européenne – a signé quatre accords de financement d’un montant total de 170 MEUR. Il s’agit de (i) 100 MEUR d’aide budgétaire directe pour soutenir la compétitivité régionale et plus particulièrement les secteurs du transport et de la logistique, (ii) 50 MEUR pour l’extension du Plan de transformation du secteur de la santé (2020-2022), (iii) 10 MEUR pour renforcer les capacités techniques du Conseil électoral en vue des élections de 2020, (iv) 10 MEUR destinés à améliorer le climat des affaires et promouvoir l’investissement privé. En janvier 2019, la Commission européenne et l’Éthiopie avaient déjà signé trois accords d’un montant de 130 MEUR.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Dépréciation du birr de 6,9 % vis-à-vis du dollar. </strong>En un mois (13 novembre-13 décembre 2019), le cours du birr a chuté de 6,9 % vis-à-vis du dollar : la valeur d’un dollar représente désormais 31,67 birr. Cette dépréciation opérée par la Banque centrale éthiopienne – qui contrôle le cours de la monnaie – pourrait faire suite aux recommandations du FMI. En effet, malgré la dévaluation du birr de 15 % en octobre 2017, le FMI considère que le taux de change effectif réel du birr demeure surévalué (le taux de change sur le marché parallèle atteint 40 à 43 birr).</li>
</ul>
<p align="center"><strong>KENYA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Approbation sous conditions de la fusion entre Airtel et Telkom par l’autorité de la concurrence.</strong> En février 2019, Airtel et Telkom, respectivement second et troisième opérateurs de télécommunication du pays, ont annoncé une fusion de leurs services de téléphonie mobile, de portage ainsi que de leurs offres à destination des entreprises. Cette fusion, approuvée par l’autorité de la concurrence le 13 décembre 2019, permettra à la future joint-venture Airtel-Telkom de détenir 30 % de part de marché, soit deux fois moins que la part du numéro un du secteur Safaricom. La fusion a été conditionnée au respect de plusieurs mesures : i) le maintien au minimum de la moitié des employés des deux entités, ii) l’impossibilité de vendre la joint-venture au cours des cinq prochaines années, iii) le maintien des licences d’exploitation et de spectre de fréquences jusqu’à l’expiration de leur durée et enfin, iv) le maintien des engagements vis-à-vis des contrats gouvernementaux.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Lancement du service de fret de la voie de chemin de fer Nairobi - Naivasha (SGR phase 2) par le Président Uhuru Kenyatta. </strong>Cette ligne de 120 km, d’un montant de 1,5 Md USD, a été financée par un prêt de l’Exim Bank of China. Ce projet s’inscrit dans le corridor nord est-africain qui relie le port de Mombasa à Kampala, Kigali et la RDC. Il vise à réduire le temps de transit des marchandises et renforcer la sécurité du fret. Face à la faible rentabilité de la ligne, notamment de la phase 1 entre Mombasa et Nairobi en service depuis mi-2017, l’Exim Bank a refusé pour l’heure de financer les phases ultérieures qui devaient relier Naivasha à Kisumu puis à la frontière ougandaise. Le SGR kenyan risque d’être par ailleurs concurrencé par le SGR tanzanien, dont le lancement de la première phase est attendu début 2020, et qui pose la première pierre du renforcement du corridor central qui relie le port de Dar à la RDC.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>MADAGASCAR</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Partenariat entre Norfund et <em>WeLight </em>Madagascar.</strong> Le 12 décembre, le fonds norvégien de développement Norfund a annoncé un partenariat d’investissement avec <em>WeLight</em> Madagascar, joint-venture entre Sagemcom et Axian, en vue de construire des mini-centrales solaires dans une centaine de villages de Madagascar, dont 15 sont déjà financées sur fonds propres par <em>WeLight</em>. Norfund contribuera à mobiliser des financements auprès de partenaires financiers en faveur de <em>WeLigh</em>t. Pour rappel, en 2017, Sagemcom a bénéficié d’un FASEP de 445 kEUR de la DGTrésor portant sur la faisabilité du projet de mini-centrales dans 142 villages enclavés du pays.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>OUGANDA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Ralentissement de la croissance en 2019 selon la Banque centrale ougandaise (BoU).</strong> Dans ses dernières prévisions, la BoU anticipe un ralentissement de la croissance en 2019, dorénavant estimée entre 5,5 et 6 % contre 6,2 % initialement. Une baisse de la demande globale, la faible croissance mondiale (3 %, soit le niveau le plus faible depuis la crise de 2008) et les tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis expliquent cette tendance. Les importations demeurent en hausse, notamment les importations d’hydrocarbures (20 % des importations) dont le coût est renchéri par la hausse du cours du pétrole. Si les dépenses publiques constituent toujours le principal moteur de la croissance, leur financement par recours à l’endettement domestique pourrait pénaliser le crédit au secteur privé malgré la politique accommodante de la banque centrale (maintien des taux directeurs à 9 %). Selon les autorités, la croissance devrait se maintenir autour de 6 % à moyen-terme mais reste vulnérable aux facteurs internes (attentisme des investisseurs en période électorale) et externes (incertitudes sur l’économie mondiale).</li>
</ul>
<p style="text-align: center;" align="center"><strong>RWANDA</strong></p>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Hausse de l’inflation à 6,9 % au mois de novembre.</strong> Selon le dernier rapport de l’Institut National des Statistiques rwandaises, la hausse des prix au mois de novembre a atteint 6,9 %, contre 4,4 % en octobre, dépassant l’estimation de la Banque centrale rwandaise, établie à 5 %. Elle serait imputable à l’augmentation des prix du maïs et des haricots, produits alimentaires qui sont parmi les plus consommés au Rwanda. Cette hausse des prix pourrait s’expliquer par la saisonnalité de la production agricole, les stocks réalisés à partir des récoltes de juillet s’amenuisant.</li>
</ul>
<p style="text-align: center;" align="center"><strong>TANZANIE</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Construction d'un nouveau chemin de fer à voie standard (SGR) de 220 km. </strong>Le président Magufuli a annoncé que le gouvernement s’apprête à lancer les travaux de construction d’un chemin de fer de 220 km entre Mwanza (nord du pays) et le port sec d’Isaka (centre-nord). Ce projet vise à désenclaver les régions autour du lac Victoria et servira d’alternative aux moyens de transport par voie fluviale. Ce projet est une portion du projet de SGR qui couvrira près de 1 450 km, de Dar es Salaam jusqu'aux rives du lac Victoria, pour 7,5 Mds USD d’investissement au cours des cinq prochaines années. La première phase du SGR, actuellement en construction sur 300 km entre Dar es Salaam et Morogoro, est à plus de 70 % de taux d’exécution.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Réduction significative du coût du forage d’un puit pour l'irrigation afin de promouvoir l’irrigation. </strong>Le ministre de l'Agriculture, Japhet Hasunga, a ordonné à la Commission nationale d'irrigation de diviser par 8 le coût du forage d'un puit afin de promouvoir l'agriculture d'irrigation en Tanzanie. Selon lui, le prix actuel de 70 kUSD USD par puit n'est pas conforme aux efforts d'industrialisation du gouvernement. Ainsi, le coût du forage est plafonné à 9 kUSD. Cette mesure devrait contribuer à augmenter la surface des terres irriguées du pays, actuellement de 461 000 hectares actuels à au moins cinq millions d'hectares d'ici 2025. Le ministre a précisé que l'irrigation est la meilleure façon de cultiver et que la Tanzanie souhaite réduire la dépendance des agriculteurs ne dépendent pas nécessairement des pluies saisonnières pour cultiver.</li>
</ul>c3c5e9d5-ce81-4d6f-baf6-bb0123e73893À la Une d’Objectif Afrique À la Une du numéro 183 d’Objectif Afrique cette semaine :2019-12-18T00:00:00+01:00<ul>
<li>22eme session extraordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UEMOA</li>
<li>Kenya : entrée du Kenya au top 5 du classement climatescope 2019</li>
<li>Burkina Faso : un lycée scientifique offert au Burkina Faso par la fondation orange</li>
<li>Rwanda : subvention hollandaise de 11,6 meur pour les ports du lac Kivu</li>
<li>Soudan : lancement du premier satellite d’observation soudanais</li>
<li>Ghana : le gouvernement souhaiterait introduire son fonds minier en bourse</li>
<li>Saison des pluies exceptionnelles en Afrique de l’est</li>
<li>Ethiopie : nouveau record d’inflation a 20,8 % pour le mois de novembre 2019 L’OMS publie son rapport sur la lutte contre le paludisme</li>
</ul>
<div class="focus">
<p>Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</p>
</div>dd422308-4e6e-4326-98ca-cf10ca5ee26cÀ la Une d’Objectif Afrique À la Une du numéro 181 d’Objectif Afrique cette semaine 2019-12-06T00:00:00+01:00<ul>
<li>6ème Forum international sur la paix et la sécurité en Afrique à Dakar </li>
<li>Ethiopie : Vers une normalisation progressive du système financier</li>
<li>La SFI co-organisera l’Africa CEO Forum 2020 prévu à Abidjan</li>
<li>Rwanda : Tendance à la baisse des taux d’intérêt bancaire</li>
<li>Ghana : fermeture de 53 gestionnaires de fonds</li>
<li>Tanzanie : Saisie d’un nouvel avion d’Air Tanzania au Canada -</li>
<li>Burkina Faso : campagne agricole de saison humide 2019-2020</li>
<li>Côte d’Ivoire : renforcement de la présence de l’école française IPAG</li>
<li>Côte d’Ivoire : deux centrales solaires de 60 MW</li>
</ul>
<div class="focus">Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</div>b9be596f-b725-480c-a8ab-5796806c06e2BRÈVES - AFRIQUE DE L’EST ET OCÉAN INDIEN DU 27 NOVEMBRE AU 3 DECEMBRE 2019Ethiopie : Lancement de l’appel d’offres pour la privatisation de six sucreries en 2020 2019-12-05T00:00:00+01:00<p align="center"><strong>FAITS SAILLANTS</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Ethiopie :</strong> Lancement de l’appel d’offres pour la privatisation de six sucreries en 2020</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Kenya : </strong>Conclusion de la mission FMI de novembre</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Madagascar : </strong>Adoption par l’Assemblée nationale du projet de loi de finances initiale 2020</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Ouganda : </strong>Publication par le gouvernement des entreprises fraudeuses dans la presse</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Soudan :</strong> Loi sur le « démantèlement de l’ancien régime »</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Tanzanie :</strong> Prêt de TDB d’un 1 Md USD à la Tanzanie pour des projets d’infrastructures</li>
</ul>
<div>
<p style="text-align: center;"><strong>BRÈVES PAYS</strong></p>
<p style="text-align: center;"><strong>ETHIOPIE</strong></p>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Lancement de l’appel d’offres pour la privatisation de six sucreries en 2020.</strong> Dans le cadre du processus de privatisation de treize sucreries, le gouvernement éthiopien a annoncé son intention de lancer l’appel d’offres de la première phase (six sucreries) au premier trimestre 2020. Alors que l’ex-gestionnaire public METEC, qui fait l’objet d’une enquête pour détournement de fonds, avait capté plus de 90 % des financements (3,5 Mds USD) liés à la construction de dix sucreries, aucun des projets n’a été finalisé. De ce fait, un appel à manifestation d’intérêt pour la reprise des sucreries par des opérateurs privés a été lancé en avril 2019. <em>Ethio-Sugar Manufacturing Industry</em> (Éthiopie), <em>Dangote</em> (Nigeria) et <em>Coca-Cola</em> (États-Unis) ont notamment exprimé leur intérêt. Une nouvelle loi visant à réguler le secteur sucrier est en cours d’élaboration.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Soutien financier de 352,5 MEUR du gouvernement allemand pour la mise en œuvre de la stratégie « <em>Homegrown Economic Reform</em> ».</strong> Le 2 décembre 2019, le ministre allemand de la Coopération économique et le ministre éthiopien des Finances ont signé une lettre d’intention concernant l’octroi de 352,5 MEUR à l’Éthiopie afin de soutenir les réformes économiques en cours. Ce montant, qui sera décaissé dans les prochains mois, vise plus particulièrement à (i) contribuer, à hauteur de 110 MEUR, au programme d’appui au développement (DPO) 2018-2021 initié par la Banque mondiale (qui se concentre notamment sur l’amélioration du climat des affaires : fiscalité, investissement), (ii) coopérer dans la formation professionnelle et le développement du secteur privé, (iii) soutenir le renforcement des chaînes de valeur agricoles.</li>
</ul>
<p style="text-align: center;" align="center"><strong>KENYA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Conclusions de la mission du FMI de novembre.</strong> La précédente mission de décembre 2018 n’avait pu aboutir à la conclusion d’un programme, notamment à cause de la loi d’encadrement des taux d’intérêts. Cette mission relance les discussions sur l’adoption d’un SBA pour une prochaine mission début 2020. Le Fonds encourage le gouvernement kenyan à poursuivre l’objectif de réduction du déficit en adoptant une consolidation budgétaire favorable à la croissance. Concernant les prévisions macroéconomiques, la croissance de 5,6 % au S1 2019 devrait s’accélérer au S2 et en 2020. L’inflation s’établie à 5,0 % en octobre 2019 (g.a), dans la fourchette du mandat de la CBK. Le crédit au secteur privé progresse de 6,6 % en octobre 2019 (g.a), devrait accélérer suite à la levée en novembre 2019 de la loi sur l’encadrement des taux d’intérêt et la mise en œuvre de financements innovants pour les PME.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>MADAGASCAR</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Adoption par l’Assemblée nationale du projet de loi de finances initiale 2020. </strong>Conformément au Plan Emergence de Madagascar (PEM), ce projet de loi a pour priorité les infrastructures routières, l’habitat, l’électricité, l’eau et la sécurité. Le gouvernement prévoit une croissance du PIB de 5,5 % en 2020, après 4,8 % en 2019 selon le FMI. Le taux d’inflation augmenterait en 2020 à 7,2 % (+0,5 point) tandis que le taux de prélèvements obligatoires s’élèverait à 11,5 % du PIB contre 12,3 % estimés par le FMI lors de sa 6<sup>ème</sup> revue du programme FEC. Le Sénat dispose de 15 jours pour adopter le texte avant contrôle de constitutionnalité.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>OUGANDA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Publication par le gouvernement des entreprises fraudeuses dans la presse</strong>. L’<em>Uganda Revenue Authority (URA)</em> a publié sur plusieurs plateformes médiatiques une liste de 1 000 entreprises redevables fiscalement et les a exhortées de régler leurs dettes sous 2 semaines avant d’avoir recours à la voie judiciaire. En juin, une « liste de la honte » regroupant les contribuables – entreprises, associations, particuliers – redevables fiscalement avait déjà été diffusée. Ces listes publiques s’inscrivent dans la stratégie poursuivie par le gouvernement pour accroître les recettes fiscales. L’URA cherche désormais à taxer les entreprises du secteur digital, citant <em>Jumia</em>, les GAFA ou encore les sites d’achats en ligne. Le gouvernement poursuit un objectif d’accroissement des ressources domestiques ambitieux (+0,5 pt de PIB par an sur 5 ans) qu’il aurait atteint cette année (15,5 % en 2019, après 14,8 % en 2018).</li>
</ul>
<p style="text-align: center;" align="center"><strong>SOUDAN</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Loi sur le « démantèlement de l’ancien régime »</strong> Les autorités soudanaises ont promulgué jeudi dernier, après plus de 14 heures de délibération, une loi autorisant le gouvernement à dissoudre le Parti du Congrès National (PCN), ancien parti au pouvoir, ainsi que toutes ses organisations satellites. Cette loi permet de confisquer les biens du parti et interdit aux responsables du parti toute activité politique pour les dix prochaines années. De plus, elle met fin au contrat de toute personne travaillant dans les institutions gouvernementales et ayant été mis en place par le Front National Islamique. Cette loi a été approuvée par les deux Conseils des ministres et de Souveraineté, en l’absence d’un parlement. Une commission, regroupant 12 personnes émanant de différents ministères régaliens et dont 5 sont nommés directement par le Premier ministre, sera chargée de l’application de cette loi.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Fin des activités de la Compagnie Soudanaise des ressources minières</strong>. Le ministre de l'Energie et des Mines, M. Adil Ali Ibrahim, a mis fin aux activités de la Compagnie Soudanaise des ressources minières, qui régulait, attribuait et contrôlait les concessions minières. Les activités de cet organisme ont été transférées à la Compagnie en charge de la recherche géologique. Par ailleurs, après le ministre des Finances, le ministre de l’Energie et des Mines, s’est également prononcé en faveur de la levée du monopole d'achat et d'exportation d'or de la Banque Centrale. Selon lui, cet achat doit se faire au travers d'une bourse, qui déterminerait le prix de l'once en fonction des cours internationaux. Pour rappel, dans l’attente de nouvelles procédures d'exportation, les exportations officielles d'or qui représentent environ 20 % de la production totale, sont toujours bloquées.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>TANZANIE</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Prêt de TDB d’un 1 Md USD à la Tanzanie pour des projets d’infrastructures</strong>. Le ministre des Finances et de la Planification tanzanienne, Dr Philippe Mpango, a déclaré que la Banque de commerce et de développement (TDB) a accordé un prêt à taux réduit de 1 Md USD au pays et est en train de finaliser les procédures pour le déblocage de 300 MUSD supplémentaires pour la mise en œuvre de divers projets de développement. Ce financement s’inscrit dans la stratégie du pays de tirer parti de son long littoral et de moderniser ses chemins de fer et ses routes pour augmenter ses échanges commerciaux avec les pays de la région. Au total, la Tanzanie souhaite dépenser 14,2 Mds USD sur les cinq prochaines années pour la construction d’un réseau de chemin de fer à voie normale (SGR) de 2 561 km reliant le principal port, Dar es Salaam avec l’Ouganda, le Burundi, le Rwanda et le Congo.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Investissement record pour un projet d’usine de fertilisants.</strong> Le gouvernement tanzanien a annoncé que le projet d’installation d’une usine de fertilisant, évaluée à 1,9 Mds USD à Masoko, dans la région de Lindi près de Mbeya (sud-ouest) entre dans une phase cruciale. Enregistrée sous le nom de <em>Tanzania Mbolea Petrochemicals Company</em> (TAMCO), la société en charge du projet est une joint-venture entre la compagnie pétrolière nationale (TPDC), la société <em>Haldor Topsoe</em> (Danemark), la société <em>Fauji</em> (Pakistan) et l’entreprise <em>Ferrostaal </em>(Allemagne). La construction de l’usine devrait commencer en 2021 et durer trois ans. L’usine doit employer plus 500 personnes et fournir 1,3 million de tonnes de produits finis par an. 70<strong> </strong>% de la production de l’usine est destinée à l’export. Pour rappel, la Tanzanie importe actuellement 420 000 tonnes de produits fertilisants par an.</li>
</ul>cf5f5288-8891-42ce-85ea-8b9378b19814À la Une d’Objectif Afrique À la Une du numéro 182 d’Objectif Afrique cette semaine 2019-12-02T00:00:00+01:00<ul>
<li>Kenya : un plan de renationalisation de Kenya Airways dans l’air</li>
<li>Ethiopie : inauguration du corridor routier Tadjoura – Mekelle</li>
<li>CEMAC : la BEAC recrute un cabinet pour le suivi du rapatriement des recettes</li>
<li>Le Congo Brazzaville entend apurer sa dette intérieure par la titrisation</li>
<li>Ghana : le gouvernement ghanéen annonce les premiers projets du contrat</li>
<li>Congo Brazzaville : mission de la banque mondiale sur le projet Prisp</li>
<li>Ghana : la société Skytrain sélectionnée pour la construction d’un métro</li>
<li>Rwanda : le Gouvernement émet plus de 30 MUSD d’obligations</li>
<li>Nigéria : les réserves de changes au plus bas depuis janvier 2018</li>
</ul>
<div class="focus">
<p>Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</p>
</div>bd262939-2f61-4f9e-a902-9a6b9cd1f5f6BRÈVES - AFRIQUE DE L’EST ET OCÉAN INDIEN DU 30 OCTOBRE AU 5 NOVEMBRE 2019Kenya : 47,6 millions de citoyens recensés au Kenya 2019-11-08T00:00:00+01:00<div>
<p align="center"><strong>BRÈVES PAYS</strong></p>
</div>
<p><strong> ETHIOPIE</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Lancement du plan d’action national pour la création d’emplois</strong>. À l’occasion du premier sommet national pour l’emploi qui s’est tenu le 31 octobre 2019, la présidente de la Commission éthiopienne pour la création d’emplois a dévoilé le plan d’action pour la période 2020-25. Alors que, selon les statistiques officielles, plus de 600 000 emplois ont été créés en 2018, la Commission prévoit plus de 880 000 nouveaux emplois par an d’ici 2025. Pour atteindre ces résultats, le gouvernement entend s’appuyer sur l’industrie et de nouveaux secteurs devenus stratégiques tels que la musique, la mode, la photographie et les beaux-arts. Tous les ans, plus de 2 millions de jeunes rejoignent le marché du travail éthiopien.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>KENYA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>47,6 millions de citoyens recensés au Kenya. </strong>Le lundi 4 novembre 2019, le Bureau national des statistiques du Kenya (KNBS), a présenté au président Uhuru Kenyatta les résultats du recensement qui a été conduit dans le pays du 24 au 31 août 2019. Ainsi, le pays compte 47,6 millions d’habitants en 2019 contre 38,6 millions en 2010. La population aurait ainsi augmenté de 9 millions en une décennie, soit un taux de croissance annuel de la population de 2,4 %. La population est composée de 24 millions de femmes, 23,6 millions d’hommes et 1 524 personnes intersexes. Pour rappel, le Kenya est le premier pays africain à ajouter l'option "intersexe" dans son recensement. Selon KNBS, le pays est divisé en 23,5 millions de foyers de 3,9 personnes en moyenne. Les trois comtés les plus peuplés sont Nairobi (4,4 millions), Kiambu (2,4 millions) et Nakuru (2,2 millions).</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Nomination du nouveau directeur général de <em>Kenya Power</em></strong>. Le distributeur d'électricité national, <em>Kenya Power</em>, vient de nommer M. Bernard Ngugi, l'ancien directeur général en charge de la chaîne d’approvisionnement, au poste de directeur général. M. Ngugi prend la place de Jared Othieno qui était le directeur général par intérim depuis juillet de l'année dernière, après le départ de son prédécesseur, M. Ken Tarus. M. Ngugi a plus de 30 ans d'expérience au sein de la société et possède des compétences en comptabilité financière et fiscale, en audit interne et en gestion de la chaîne logistique. Cette nomination intervient au moment où le monopole cherche à améliorer sa situation financière alors que celle-ci s’est considérablement dégradée au cours des derniers exercices.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>MADAGASCAR</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Financement de 35 MUSD de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI). </strong>Le 3 novembre 2019, Madagascar a obtenu un financement de 35 MUSD de l’ONUDI à l’occasion de la 18ème Session de la Conférence Générale de l’organisation à Abu Dhabi. Ce financement vise à mettre en place des centrales hydrauliques dans les régions Bongolava et SAVA ainsi qu’à faciliter l’accès à l’énergie pour les PME malgaches à travers des projets d’électrification. Après les régions Sofia, Amoron'i Mania et Anosy, des petites unités de production sucrière seront également construites dans les villes de Majunga et Fort-Dauphin. D’ici 2025, le gouvernement ambitionne de porter à 25 % la contribution du secteur industriel au PIB, qui stagne actuellement à 15% du PIB. </li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Deux fermes malgaches de cacao lauréates du Salon International du Chocolat à Paris. </strong>Le 30 octobre, les <em>International Cocoa Awards</em> ont récompensé les fèves de deux fermes malgaches de cacao durant le Salon International du Chocolat à Paris qui s’est déroulé du 30 octobre au 3 novembre. Après une présélection de 50 candidats parmi les 223 échantillons de 55 pays, la ferme de Lalatiana Andrianarison à Mangabe Antranokarany (Ambanja, nord-ouest de Madagascar) est choisie parmi les 20 lauréats du Salon en compagnie de MAVA SA, plantation de 635 ha de la Chocolaterie Robert (filiale du groupe <em>Ramanandraibe</em>) située à Ambohimena Ambanja. En 2017, la Chocolaterie Robert avait déjà été récompensée du prix de la Cabosse d’Or par l’Académie du Chocolat de Londres.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>OUGANDA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Amélioration du climat des affaires reflétée dans le classement <em>Doing Business 2020</em></strong>. L’Ouganda passe de la 127 à la 116ème place dans le classement <em>Doing Business</em> 2020. Cette remontée de 11 places s’explique par des progrès réalisés dans l’accès à l’électricité (transparence des prix, qualité et fiabilité de l’énergie), l’octroi de permis de construire (gain de 32 places) et la protection des investisseurs minoritaires (de 110<sup>ème</sup> à 88<sup>ème</sup> place). Le pays réalise sa plus mauvaise performance dans la catégorie « Créer son entreprise », ce qui s’explique par des procédures complexes (13 étapes, durée moyenne de 24 jours) et onéreuse (environ 304 USD en 2019 soit l’équivalent de 40 % du PIB par habitant). L’Ouganda figure toujours loin derrière ses voisins, le Rwanda et le Kenya arrivant à la 38<sup>ème</sup> et 56<sup>ème</sup> place respectivement. </li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Le FMI pointe du doigt la dégradation de la dette.</strong> Dans son rapport biannuel sur les perspectives économiques des pays d’Afrique sub-saharienne, le FMI table sur une croissance de 6,2 % en 2019 et 2020 pour l’Ouganda, une hausse des prix à la consommation de 3,2 % et 3,6 % ainsi qu’une dette et un déficit public en forte augmentation, respectivement de 43,6 % à 47,0 % du PIB et de 6,6 % à 8,6 % du PIB. La dette extérieure rapportée à la dette totale serait en légère diminution, passant de 67 % à 66,4 %. Le FMI rappelle que la dette publique galopante pose à la fois des risques de change et de refinancement. Le <em>think tank</em> américain <em>Brookings Institution</em> estime que cette aggravation de la dette est due au recours de l’Etat à des financements non-concessionnels, aux taux élevés et aux maturités courtes, dont les conditions sont moins exigeantes que celles imposées par les créanciers multilatéraux.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>RWANDA</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Lancement de la première voiture électrique par Volkswagen et Siemens. </strong>Dans le cadre d’une étude de faisabilité, quatre voitures électriques de la marque Volkswagen sont en circulation à Kigali depuis le 29 octobre. Une station de recharge Siemens a également été inaugurée. Les véhicules seront utilisés par des chauffeurs d’une application mobile de mobilité partagée. Il s’agit d’un projet pilote visant à évaluer la possibilité d’introduire 50 véhicules électriques sur le marché et 15 stations de recharge. Volkswagen est présente sur le marché rwandais depuis juin 2018 à travers sa solution de mobilité partagée sur application mobile et d’une usine d’assemblage de voitures.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Ouverture d’une nouvelle raffinerie de tantale d’ici fin 2020. </strong>L’entreprise britannique <em>Metalysis UK, </em>qui porte ce projet de raffinerie depuis 2018, a annoncé le 30 octobre que la raffinerie serait construite d’ici fin 2020. <em>Metalysis UK</em> devrait investir 16 MUSD dans ce projet qui permettra de transformer 120 tonnes de tantale concentré par mois. Il s’agira alors de la troisième raffinerie du pays, les deux existantes étant dédiées à l’or et à l’étain. Les exportations de minerais sont les premières ressources en devises du pays.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>TANZANIE</strong></p>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Prêt de 455 MUSD pour la construction d’un nouvel aéroport et des routes périphériques à Dodoma</strong>. Le ministre tanzanien des Affaires étrangères, Palamagamba Kabudi, a indiqué que la BAD a approuvé un prêt de 455 MUSD, pour la construction d'un aéroport international ainsi que des routes périphériques dans la capitale Dodoma. L’enveloppe sera répartie entre la construction de la plateforme aéroportuaire (275 MUSD) et l’aménagement de plusieurs rocades de dessertes (180 MUSD). Le futur aéroport sera construit dans le quartier de Msalato, à 12 kilomètres du centre des affaires de la capitale et pourra accueillir 1,7 million de passagers par an. Pour rappel, l’aéroport actuel, récemment agrandi, ne peut accueillir que des avions petits et moyens porteurs. L’aéroport de Dodoma deviendrait le 5ème aéroport international de Tanzanie.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Objectif d’augmenter la production piscicole du pays.</strong> Le secrétaire permanent au ministère de l’Elevage et de la Pêche, Rashid Tamatamah, a annoncé que le gouvernement souhaite augmenter la production piscicole de 50 000 tonnes, pour qu’elle atteigne un volume de 500 000 tonnes. Le gouvernement collabore actuellement avec le secteur privé et a entrepris d’allouer des prêts concessionnels pour appuyer les acteurs dans le secteur. Durant l’année fiscale 2018/2019, le gouvernement à travers la Banque de développement agricole (TADB) a mobilisé une enveloppe de 14,3 MUSD pour soutenir les investissements dans le secteur de la pêche. La Tanzanie fait partie des pays de pêche les plus importants d’Afrique en termes de volume des captures et est un exportateur net de poissons. Le secteur de la pêche représente environ 2 % du PIB de la Tanzanie et emploie directement près de 210 000 personnes. </li>
</ul>
<p> </p>8f999a50-3d86-4976-a327-ac5fb90b0cebÀ la Une d’Objectif Afrique À la Une du numéro 177 d’Objectif Afrique cette semaine2019-10-30T00:00:00+01:00<ul>
<li style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000; font-family: Arial;">Congo-Brazzaville : <em>l’US forest service,</em> programme international, s’implique dans la gestion durable des fôrets </span></li>
<li style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000; font-family: Arial;">Éthiopie : lancement du plan d’action national pour la creation d’emplois</span></li>
<li style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000; font-family: Arial;">Nigéria : rencontre entre les presidents Buhari et Poutine lors du sommet Russie-Afrique de Sotchi</span></li>
<li style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000; font-family: Arial;">Togo : premier pas pour le déploiement des mini-réseaux</span></li>
<li style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000; font-family: Arial;">Rwanda : ouverture d’une nouvelle raffinerie de Tantale d’ici fin 2020</span></li>
<li style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000; font-family: Arial;">Le 1er sommet Russie-Afrique</span></li>
<li style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000; font-family: Arial;">Niamey (Niger) va abriter un sommet continental pour la reconstruction de l’image de l’Afrique</span></li>
<li style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000; font-family: Arial;">Guinée : mission de revue concluante du FMI</span></li>
<li style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000; font-family: Arial;">Côte d’Ivoire : signature d’un pret octroyé par la Chine a hauteur de 239 m EUR dans le domaine de l’hydraulique</span></li>
</ul>
<p> </p>
<div class="focus">
<p>Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</p>
</div>6d6c4ea4-50be-437a-a431-6597e1f168a2BRÈVES - AFRIQUE DE L’EST ET OCÉAN INDIEN DU 16 AU 22 OCTOBRE 2019Régional : révision des chiffres du PIB à l’occasion du rapport WEO du FMI d’octobre 20192019-10-24T00:00:00+02:00<div>
<p align="center"><strong>BRÈVES REGIONALES</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Révision des chiffres du PIB à l’occasion du rapport WEO du FMI d’octobre 2019</strong></li>
</ul>
<p>Plusieurs pays de la région ont vu leur PIB substantiellement révisé par rapport à la dernière version du WEO d’avril 2019 :</p>
<p>- compte tenu de la difficulté de collecter des données dans ces pays, les récentes missions du FMI en Erythrée et en Somalie ont conduit à des réductions significatives du PIB comptabilisé : il s’établirait désormais à 2 Mds USD en 2018 pour l’Erythrée, au lieu de 7 Mds USD, et à 4,7 Mds pour la Somalie, contre 7,5 Mds précédemment.</p>
<p>- aux Comores, il est rehaussé de 60 % à 1,3 Mds USD, du fait de l’application du SCN93, intégrant notamment l’économie formelle de manière plus fine. Le PIB/habitant de 2019 est donc de 1350 USD, classant le pays parmi les pays à revenu intermédiaire. </p>
<p>- le PIB djiboutien est augmenté de 30 %, avec la prise en compte des activités de transbordement. Le PIB/habitant atteint 2936 USD en 2019.</p>
<p style="text-align: left;" align="center">Concernant la croissance, le FMI a notamment réévalué à la hausse sa prévision pour la Tanzanie à 5,2 % en 2019 contre une estimation initiale de 4,0 %.</p>
<p align="center"> </p>
</div>
<div>
<p align="center"><strong>BRÈVES PAYS</strong></p>
</div>
<p> </p>
<p style="text-align: left;"><strong> DJIBOUTI</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Subvention de 7 MEUR de l’AFD pour le second programme de développement urbain intégré (PDUI-2). </strong>L’Agence française de développement (AFD) et le gouvernement djiboutien ont signé, le 9 octobre, une convention de financement d’un montant de 7 MEUR pour le projet de développement urbain intégré 2 bis (PDUI- 2bis). Cette aide permettra de compléter l’enveloppe initiale du PDUI-2 (subvention de 6 MEUR) lancée en 2017 afin d’améliorer les conditions de vie dans les quartiers précaires de Layableh et Moustiquaire de Djibouti-Ville. La restructuration du quartier de Layabeh-Moustiquaire s’inscrit dans le programme « Zéro Bidonville » porté par le gouvernement et financé par la Banque mondiale.</li>
</ul>
<p style="text-align: left;"><strong> ETHIOPIE</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Révision à la baisse</strong><strong> de la croissance du PIB à 7,4 % pour 2019 par le FMI. </strong>Dans son dernier WEO, le FMI a annoncé une prévision de croissance du PIB éthiopien à 7,4 % pour 2019 (en baisse de -0,3 point par rapport aux prévisions d’avril), contre 7,7 % en 2018 et 10,1 % en 2017. Ce ralentissement pourrait notamment s’expliquer par le rationnement de l’électricité auquel les industries ont dû faire face pendant près de deux mois. La situation macroéconomique devrait rester fragile en raison du niveau d’inflation élevée (+14,6 % estimé en 2019 ; +5,3 points par rapport aux prévisions d’avril) et des déficits courant (-6 % du PIB ; pas de changement) et budgétaire (-2,8 % du PIB ; -0,2 point).</li>
</ul>
<p style="text-align: center;" align="center"><strong>KENYA</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>KeNHA conclue le premier PPP autoroutier du pays.</strong> L’agence nationale des autoroutes KeNHA a conclu un accord avec <em>China Road and Bridge Corporation</em> (CRBC) pour la construction d’une autoroute concédée à 2x2 voies longue de 27 kilomètres et partiellement surélevée entre Mlolongo au sud de Nairobi et James Gichuru Road dans l’ouest de la ville. Le coût du projet est estimé à 60 Mds KES (environ 600 MUSD). L’accord prévoit une période de concession de 30 ans et des recettes de péages exclusivement confiées au concessionnaire qui prend en charge le risque trafic. Des clauses du contrat permettent toutefois au concessionnaire d’ajuster librement le niveau des péages en fonction de l’évolution de la parité KES/USD et engagent les autorités kényanes à ne pas développer de projets concurrents pendant la durée du contrat.</li>
<li><strong>Inauguration de la deuxième phase du SGR</strong>. La deuxième phase de développement du réseau ferroviaire à écartement standard (SGR) a été inaugurée le 16 octobre 2019. Cette section, longue de 120 km entre Nairobi et le comté de Naivasha, a coûté environ 150 Mds KES (soit 1,5 Mds USD) et prolonge la ligne Mombasa-Nairobi lancée en mai 2007. Le trafic n’est pour l’instant ouvert qu’au transport de passager, le fret devant suivre dans 2 mois. La ligne s’achève à Mai Mahiu et Suswa, dont la réalisation des parcs industriels est pour l’instant retardée par des plaintes des propriétaires fonciers. Sa prolongation vers Kisumu et l’Ouganda n’est plus d’actualité depuis le refus de la Chine de financer les prochaines phases du projet mi-2019. L’inauguration de la ligne réalisée par CCCC intervient le même jour que l’annonce du lancement du premier PPP autoroutier réalisé par CRBC, filiale de CCCC (cf. <em>supra</em>).</li>
</ul>
<p align="center"><strong>MADAGASCAR</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Rachat de 71 % des parts de la BMOI par le groupe marocain BCP. </strong>Le groupe marocain Banque Centrale Populaire (BCP) a annoncé le 17 octobre le rachat de 71 % des parts de la Banque Malgache de l’Océan Indien (BMOI) au groupe Banque Populaire-Caisse d'Épargne (BPCE) après obtention des autorisations réglementaires. Ce rachat fait suite à celui de la Banque des Mascareignes de l’Île Maurice en 2018 en partenariat avec le groupe malgache Sipromad. Récemment renommée <em>BCP Bank Mauritius</em>, cette dernière dispose d’une filiale malgache, la Banque des Mascareignes de Madagascar (BMM). La Société Générale Madagasikara (SGM) est dorénavant la seule grande banque française présente dans la Grande Île. BPCE est également au capital de BCP à hauteur de 4,5 % depuis mai 2012.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>OUGANDA</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>La révision du PIB ouvre la voie à des emprunts plus favorables</strong>. Le Bureau des statistiques d’Ouganda a effectué une révision comptable du PIB, à partir de l’année fiscale de référence 2016/17, tout en apportant des corrections sur l’appréciation des secteurs minier et pétrolier, afin de dépeindre plus fidèlement la réalité. Toutefois, ces informations ne sont pas confirmées dans le WEO d’octobre du FMI. Le PIB/habitant serait de 13 % plus élevé, à 934 USD en 2017/18 ; la contribution du secteur industriel serait revue de 5 points à la hausse, à 26 % du PIB en 2018/19, symétriquement, le secteur tertiaire passe à 43,5 % (-5 points) et l’agriculture est à 23,5 %. Cette mise à jour conduirait le ratio dette/PIB à la baisse – il passerait de 42,7 à 37,6 % du PIB – pouvant ainsi dégager des capacités d’emprunt supplémentaires. A contrario, le ratio recettes domestiques/PIB passerait de 14,8 % à 13,0 % en 2018/19, loin derrière la moyenne des pays d’Afrique subsaharienne, située à 23 %.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>RWANDA</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Projet de promotion de systèmes de cuisson durable financé par l’UE. </strong>Le projet, annoncé le 14 octobre, a pour objectif de lutter contre la déforestation via la promotion de l’usage de carburants de biomasse plus propres ainsi que d’appareils de cuisson efficients. Entre 1990 et 2000, le pays aurait perdu 37 % de sa couverture en forêt du fait de la dépendance au bois pour la cuisson. Le gouvernement vise ainsi à réduire l’usage du bois et charbon de bois pour la cuisson de 83 % à 42 % d’ici 2024. Le projet, d’un montant de 5 MEUR, sera financé par l’Initiative « Alliance mondiale de lutte contre le changement climatique+ » (AMCC+) de l’UE.</li>
<li><strong>Diminution des pénalités pour les retardataires dans le paiement des impôts. </strong>Afin d’améliorer l’environnement des affaires, le gouvernement rwandais est revenu sur une loi de 2005 qui instituait une pénalité équivalente à 60 % du montant dû pour tout retard dans le paiement des impôts. Depuis le 11 octobre 2019, l’amende dépend de la durée du retard : 20 % dans les 30 premiers jours après la clôture du délai de paiement, 40 % dans les 60 premiers jours, puis 60 % après 60 jours.</li>
</ul>
<p> </p>
<p align="center"><strong>SOUDAN</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Arrêt des exportations d’animaux vivants vers l’Arabie Saoudite et l’Egypte</strong>. Le Secrétaire Général du ministère des ressources animales soudanais confirme l'arrêt par l'Arabie Saoudite de toutes les importations d'animaux vivants, suite à l’apparition de cas de fièvre de la vallée du Rift chez des caprins à l’Est du Soudan. Les autorités égyptiennes auraient fait de même. Cette décision pourrait fortement impacter toute la filière soudanaise, tant les producteurs que les exportateurs. Les animaux vivants, principalement exportés vers l’Arabie Saoudite et l’Egypte, représentent, après l’or, le deuxième poste d’exportation du Soudan avec des recettes supérieures à 700 MUSD en 2018. </li>
</ul>
<p align="center"><strong>TANZANIE</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Restriction des avantages accordés à l’investisseur chinois chargé du développement du port de Bagamoyo.</strong> Le gouvernement tanzanien a imposé de nouvelles conditions restrictives à l'investisseur chinois, <em>China Merchants Holdings International</em>, en charge du développement du port de Bagamoyo. Ces conditions sont : la réduction du bail à 33 ans au lieu de 99 ans, l’absence de statut spécial et donc d’exemption fiscale ainsi que l’absence de réduction concernant les frais de fonctionnement (eau et l'électricité). De plus, l’investisseur doit obtenir l’approbation du gouvernement pour tout autre investissement dans le port. Enfin, le gouvernement a aussi précisé qu’il serait libre de développer d'autres ports qui pourront être en concurrence directe avec port de Bagamoyo. Pour rappel, le projet portuaire de Bagamoyo estimé à 5,6 Mds USD relevait initialement d’un accord signé en 2013 par le président chinois Xi Jinping et le président tanzanien Jakaya Kikwete.</li>
<li><strong>Accord entre <em>Barrick Gold</em> et le gouvernement tanzanien</strong>. Après trois ans de conflit, <em>Barrick Gold</em> accepte de verser 300 MUSD au gouvernement tanzanien, ce qui devrait lui permettre de reprendre ses exportations. De plus, le gouvernement se verra également attribuer 16 % du capital de la nouvelle société d’exploitation <em>Twiga Minerals</em>, filiale de <em>Barrick Gold</em>. Pour rappel, en 2017 Barrick Gold avait reçu une amende de 190 Mds USD des autorités tanzaniennes au titre d'impôts, de pénalités et d'intérêts impayés accumulés au cours des dernières années.</li>
</ul>08d3fcbe-dc0d-4275-9bd0-593d666b924cÀ la Une d’Objectif Afrique À la Une du numéro 175 d’Objectif Afrique cette semaine :2019-10-18T00:00:00+02:00<ul>
<li>Nigéria : signature d’un contrat de 3,9 mds USD dans le secteur ferroviaire</li>
<li>Les effets de la fermeture des frontières terrestres du Nigéria</li>
<li>Niger : le marocain onee scelle un accord pour accroitre l’accès à l’électricité en zone rurale</li>
<li>L’Afrique domine le classement des économies « à fort potentiel » de Standard Chartered</li>
<li>Nigéria : le FMI note la mauvaise performance des recettes fiscales au s1 2019</li>
<li>Cap-Vert : 43% des travailleurs n’ont pas accès à des conditions de travail décentes</li>
<li>Éthiopie : nouveau record d’inflation a 18,6 % pour le mois de septembre 2019</li>
<li>Côte d’Ivoire : signature du protocole d’accord pour le métro d’Abidjan</li>
</ul>
<p> </p>
<div class="focus">
<p>Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</p>
</div>2506e20f-caca-428f-8a40-2838e7e20774À la Une d’Objectif Afrique À la Une du numéro 169 d’Objectif Afrique 2019-07-31T00:00:00+02:00<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Présentation du plan directeur de l’aménagement des corridors pour l’anneau de croissance en Afrique de l’ouest</li>
<li>Éthiopie : Oberthur fiduciaire remporte son 6<sup>ème</sup> contrat pour l’impression et livraison de billets</li>
<li>Ouganda : vive opposition contre le projet de loi, National coffee bill</li>
<li>Burkina Faso : l’Allemagne fait don de 39,5 M EUR</li>
<li>Gabon : le nouveau code des hydrocarbures enfin promulgué</li>
<li>Tanzanie : Création du Nyerere national park</li>
<li>Bénin : Total gas retenu pour un contrat de fourniture de gaz</li>
<li>Guinée : la BAFD ouvre un bureau à Conakry</li>
<li>Corsair abandonne la ligne Paris-Bamako</li>
</ul>
<div class="focus">
<p>Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</p>
</div>f7b23154-3d2c-45b1-978e-a2d760e1bf64Visite du ministre de l'Économie et des Finances en EthiopieMonsieur Bruno Le Maire s'est rendu en Ethiopie lundi 22 juillet, quatre mois après la visite du Président de la République. Ce déplacement a été l'occasion de faire le point sur les engagements pris par le Président de la République et le Premier ministre éthiopien à Addis-Abeba en mars dernier.2019-07-22T00:00:00+02:00<p>À l'occasion de son déplacement à Addis-Abeba, le ministre s'est entretenu avec le Premier ministre Abiy Ahmed. Cet entretien s’inscrit dans le cadre d’une séquence particulièrement dense et positive des relations bilatérales entre la France et l’Ethiopie avec la visite du Premier ministre éthiopien à Paris en octobre 2018 et la visite d’État du Président de la République en Ethiopie en mars 2019. Cet échange a permis de renouveler l'engagement de la France à appuyer le mouvement d'ouverture et de libéralisation politique en cours en Ethiopie.</p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">Le ministre des Finances a également échangé avec son homologue éthiopien sur le soutien financier de la France pour accompagner la modernisation économique de l’Ethiopie et la digitalisation de la gouvernance publique, grâce à une intervention renforcée de l’Agence Française de Développement (AFD). Les deux ministres ont également discuté des projets d’ouverture à la concurrence des secteurs des télécoms, de l’énergie et de la logistique en Ethiopie. Cet échange a aussi permis d’aborder la situation des entreprises et investisseurs français en Ethiopie à l’occasion du comité semestriel de coopération économique.</p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">Enfin, le ministre a rencontré le PDG d'Ethiopian Aviation Group (EAG). Il a notamment été question des commandes passées par EAG à Airbus, de la coopération avec le groupe ADP et des prêts accordés par l'AFD à EAG pour poursuivre son développement.</p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p>
<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr">
<p dir="ltr" lang="en">Mr. Le Maire conveyed France’s appreciation of steps being taken by Ethiopia, particularly to increase competitiveness & business conduciveness & confirmed Ethiopia as an investment destination for France. The two ended their meeting by planting seedlings. <a href="https://twitter.com/hashtag/PMOEthiopia?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#PMOEthiopia</a> <a href="https://t.co/YvG0MdOpMQ">pic.twitter.com/YvG0MdOpMQ</a></p>
— Office of the Prime Minister - Ethiopia (@PMEthiopia) <a href="https://twitter.com/PMEthiopia/status/1153259983666143232?ref_src=twsrc%5Etfw">22 juillet 2019</a></blockquote>
<p>Crédit photo Prime Minister - Ethiopia</p>5fec7786-9fb4-4e97-a538-f42de7ea9df7À la Une d’Objectif Afrique À la Une du numéro 166 d’Objectif Afrique 2019-07-12T00:00:00+02:00<p> </p>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Lancement opérationnel de la zone de libre-échange continentale africaine</li>
<li>Burkina Faso : bilan économique des entreprises publiques</li>
<li>Kenya : clôture financière du projet solaire de Malindi</li>
<li>Sénégal : le pays classé parmi les « pays à revenu intermédiaire »</li>
<li>Tanzanie : projet de construction d’une centrale éolienne</li>
<li>Ethiopie : inauguration du vol Addis-Abeba – Marseille</li>
<li>Guinée : le rapport d’Itie souligne des progrès en matière de gouvernance minière</li>
<li>Niger : le pays accorde 5 permis de recherche minière dans le nord</li>
<li>Madagascar : protocole d’accord pour la construction de trois centrales solaires de 15 MW</li>
</ul>
<div class="focus">
<p>Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</p>
</div>0d9d9cf5-9ffe-43af-bd48-f14afae500a1Brèves Afrique de l'Est et Océan Indien BRÈVES - AFRIQUE DE L’EST ET OCÉAN INDIEN DU 19 AU 25 AVRIL 20192019-06-26T00:00:00+02:00<p align="center"><strong>BRÈVES - AFRIQUE DE L’EST ET OCÉAN INDIEN</strong></p>
<p align="center"><strong>DU 19 AU 25 AVRIL 2019</strong></p>
<p> </p>
<p align="center"><strong>FAITS SAILLANTS</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Ethiopie :</strong> budget en hausse à 13,8 Mds USD (386,9 Mds ETB) pour l’exercice 2019/20</li>
<li><strong>Kenya : </strong>arrivée à échéance de la première tranche des <em>Eurobonds </em>2014</li>
<li><strong>Madagascar : </strong>accord avec les pétroliers sur la baisse des prix des carburants</li>
<li><strong>Ouganda : </strong>renforcement de la flotte de l’<em>Ugandan National Airlines Company</em></li>
<li><strong>Soudan :</strong> activités économiques limitées dans un contexte politique incertain</li>
<li><strong>Tanzanie :</strong> augmentation de 18 % du nombre de touristes en 2018</li>
</ul>
<p align="center"><strong>BRÈVES PAYS</strong></p>
<p align="center"><strong>ETHIOPIE</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Budget en hausse à 13,8 Mds USD (386,9 Mds ETB) pour l’exercice 2019/20.</strong> Le Parlement a adopté un budget à 13,8 Mds USD (386,9 Mds ETB) pour l’année budgétaire 2019/2020, soit une hausse de 11,5 % par rapport au budget initial pour 2018/19. Les principaux postes de dépense seront l’éducation (1,8 Mds USD ; soit 21 % du budget), les infrastructures routières (1,7 Mds USD ; 19,4 %) et le service de la dette (900 MUSD ; 10,5 %), tandis que la santé ne représentera que 5 % des dépenses. Par ailleurs, les dépenses courantes représenteront 28 % du budget. Une dévaluation de l’ordre de 6 % est également prévue, ce qui devrait contribuer à accroitre l’inflation déjà élevée (16,9 % en g.a en mai 2019). En raison de l’inflation, le budget pourrait faire l’objet d’une enveloppe supplémentaire, comme ce fut le cas en lors de l’année budgétaire 2018/19 (+1,2 Mds USD).</li>
<li><strong>200 MUSD de garanties de la Banque mondiale pour les PPP renouvelables.</strong> La Banque mondiale a approuvé un financement de 200 MUSD pour la mise en place de garanties sur les projets renouvelables en PPP. Le premier projet à en bénéficier sera la centrale solaire de Metehara, la première du pays. Les garanties devraient également porter sur les projets du programme <em>Scaling Solar</em> de la SFI lancé en 2017 pour deux centrales de 125 MW et complété récemment par un nouvel appel d’offre pour six centrales d’une capacité totale de 750 MW. La Banque mondiale souhaite attirer 1,5 Md USD de capitaux privés grâce à ce programme de garanties.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>KENYA</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Arrivée à échéance de la première tranche des <em>Eurobonds </em>2014</strong>. Les réserves de changes kenyans ont connu une baisse de 930 MUSD au cours de cette semaine pour s’établir à 9,2 Mds USD (soit 5,8 mois d’importation). Cette baisse s’explique en partie par la maturation de la tranche à cinq ans des <em>Eurobonds</em> contractée en 2014, conduisant au remboursement de l’intégralité du principal pour un montant de 750 MUSD. Ces <em>Eurobonds</em> émis en 2014, sous forme de paiement <em>in fine</em> (remboursement de l’intégralité du principal au moment de l’arrivée à maturité du titre) ont permis aux autorités de dégager des marges de manœuvres budgétaires à court-terme au cours des dernières années. Toutefois, au regard des contraintes budgétaires actuelles du pays, le paiement <em>in fine </em>n’apparait plus adapté. De ce fait, pour les <em>Eurobonds </em>émis en 2019, un remboursement intégrant des amortissements en principal sur les trois années qui précèdent le dénouement des obligations a été privilégié, afin de réduire les « pics » de remboursement.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>MADAGASCAR</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Accord avec les pétroliers sur la baisse des prix des carburants. </strong>Le gouvernement a annoncé le 19 juin une baisse des tarifs des produits pétroliers à l’issue de négociations avec quatre compagnies pétrolières dont deux françaises – Total et Galana (Groupe Rubis Énergie). Le prix à la pompe de l’essence diminue de 100 MGA le litre (2 c€), celui du gasoil de 150 MGA (3 c€) et le pétrole lampant - qui concerne les ménages les plus vulnérables - de 500 MGA (12 c€). Une hausse des rémunérations des gérants de stations-service est prévue, ainsi que le transfert en dehors de la capitale du dépôt de carburant géré par la compagnie Logistique Pétrolière – dont Total est actionnaire. En outre, l’Etat et la profession lanceront à partir de novembre des appels d’offres internationaux conjoints afin d’importer les carburants au meilleur prix.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>OUGANDA</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Renforcement de la flotte de <em>l’Ugandan National Airlines Company. </em></strong>Le ministère des Travaux publics et des Transports a annoncé la livraison de deux nouveaux appareils CRJ-900s par la société Bombardier, en juillet et septembre prochains. Deux appareils du même type ont été livrés en avril 2019 pour un coût estimé à 41,55 MUSD. Ainsi, à terme la flotte de l’<strong><em>Ugandan National Airlines Company</em></strong><em> </em>comptera quatre Bombardiers pour les vols régionaux et deux Airbus A330-800neo pour les long-courriers, qui seront livrés en décembre 2020 et janvier 2021. Le budget 2019/20 alloué au projet de reconstruction de la compagnie aérienne nationale est de 155 MUSD, dont 120 MUSD pour les investissements et 35 pour le fonctionnement. Selon le ministère, l’objectif du gouvernement est d’effectuer un premier vol inaugural à destination de Nairobi en juillet 2019. Ce calendrier paraît très ambitieux dans la mesure où le processus d’obtention de la certification n'est pas encore achevé.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>SOUDAN</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Activités économiques limitées dans un contexte politique incertain</strong>. Les activités économiques reprennent difficilement dans le pays après les protestations du 13 juin 2019 et l’imposition par le gouvernement de transition de neuf jours fériés (du 31 mai au 8 juin) pour la célébration de la fin du Ramadan. La coupure d’internet depuis le 4 juin paralyse toujours le pays. De nombreux Soudanais appauvris vendent de l’or sur le marché. La livre soudanaise se négociait à 71 pour 1 euro le 23 juin, soit une baisse de 6 % en une semaine. La normalisation de la vie quotidienne à Khartoum demeure fragile dans un contexte de déploiement de miliciens armés dans la ville.</li>
</ul>
<p align="center"><strong>TANZANIE</strong></p>
<ul type="square">
<li><strong>Nouvelles règles des bureaux de change en Tanzanie</strong>. La Banque centrale de Tanzanie (BoT), a publié un nouveau règlement sur les bureaux de change. La dernière modification date de 2017. En vertu des nouvelles règles, les opérateurs de change sont tenus de recueillir l'identité de la personne qui échange de l'argent ainsi que la source et l'utilisation prévue des devises. De plus, il est exigé un capital minimum de 435 000 USD pour l'obtention d'une licence contre un capital minimum de 131 000 USD auparavant. Pour rappel, la BoT a fermé plus de 57 bureaux de change en mars 2019, invoquant l'évasion fiscale et le blanchiment d'argent.</li>
<li><strong>Augmentation de 18 % du nombre de touristes en 2018</strong>. Le ministre des ressources naturelles et du tourisme a annoncé une augmentation de 18 % du nombre de touristes accueillis en 2018 (soit 1,51 million de personnes). Ce secteur a généré 2,4 Mds USD de recettes en 2018. Le ministre a également annoncé différentes mesures dont un audit de la classification des hôtels et une nouvelle cartographie des 21 parcs nationaux du pays. Le <em>Tanzania Tourism Board</em> (TTB) cible 2 millions de touristes en 2020 et 8 millions en 2025. Pour atteindre ces objectifs, la stratégie du gouvernement s’appuie notamment sur la relance d’<em>Air Tanzania</em>.</li>
</ul>
<p><u>Rédaction :</u> Service Économique Régional de Nairobi, Services Économiques d’Addis Abeba, de Dar Es Salaam, de Kampala, de Khartoum, et de Tananarive ainsi que l’Ambassade de France au Rwanda</p>2674d437-f81f-4006-8a49-ddd6f6d3bfa3À la Une d’Objectif Afrique À la Une du numéro 161 d’Objectif Afrique cette semaine :2019-05-31T00:00:00+02:00<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Cap-Vert : les énergies renouvelables pourraient atteindre 50% de la production d’ici 2030</li>
<li>Ethiopie : construction d’un satellite destiné aux communications</li>
<li>Sierra Leone : reprise du 4eme cycle d’octroi de licences pétrolières</li>
<li>Côte d’Ivoire : attribution de quatre blocs d’exploration pétrolière en mer</li>
<li>Burkina Faso : point sur la mise en œuvre du pndes</li>
<li>Nigeria : le Gouvernement fédéral multiplie les annonces dans le secteur aérien</li>
<li>Cameroun : un incendie survenu sur le site pétrolier de la société nationale de raffinage</li>
<li>Ghana : le taux de créances douteuses des banques ghanéennes demeure élevé</li>
<li>Accord sur la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF)</li>
</ul>
<div class="focus">
<p>Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</p>
</div>cacee1f6-fe15-43b9-b46a-f8b1750bbfcbÀ la Une d’Objectif Afrique cette semaine À la Une du numéro 158 d’Objectif Afrique cette semaine :2019-05-17T00:00:00+02:00<h2>À la Une du numéro 158 d’Objectif Afrique cette semaine</h2>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Somalie : conclusion d’un accord de qualité supérieur avec le FMI</li>
<li>Angola : six projets solaires ont été attribues pour le programme Get Fit Zambia</li>
<li>Sierra Leone : le FMI conclut la 1ere mission d'examen de la facilite élargie de crédit (FEC)</li>
<li>Afrique du sud : léger rebond de la production minière en mars</li>
<li>Ouganda : augmentation rapide de l’endettement public</li>
<li>Nigéria : le Gouvernement approuve le projet de construction d’un port à Warri</li>
<li>Tanzanie : recomposition des postes d’exportations en faveur de l’or et des services</li>
<li>Madagascar : annonce d’un financement de 392 m USD de la banque mondiale</li>
<li>Ethiopie : 8 nouvelles lois et 40 mesures pour améliorer le climat des affaires</li>
</ul>
<div class="focus">
<p>Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</p>
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<p> </p>aa4a2cd9-845f-47c1-9666-dbd556c89c39A la Une du numéro 155 d’Objectif Afrique cette semaine A la Une du numéro 155 d’Objectif Afrique cette semaine : 2019-04-29T00:00:00+02:00<h3><strong>A la Une du numéro </strong><strong>155 d’Objectif Afrique cette semaine :</strong></h3>
<p> </p>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>
<p>Oragroup : le capital flottant d’ORAGROUP loge désormais à la BRVM</p>
</li>
<li>
<p>Cap Vert : accélération de la croissance économique</p>
</li>
<li>
<p>Ethiopie : appel à manifestation pour la privatisation de 13 sucreries</p>
</li>
<li>
<p>Congo Brazzaville : le groupe Vivendi Africa déploie le 1<sup>er</sup> réseau internet très haut débit au Congo</p>
</li>
<li>
<p>Afrique du Sud : Clicks poursuit son fort développement</p>
</li>
<li>
<p>Congo Brazzaville : création du Club Congo-France</p>
</li>
<li>
<p>Guinée : 3<sup>ème</sup> édition du Forum de l’Etudiant Guinéen (FEG)</p>
</li>
<li>
<p>Tanzanie : multiplication de garanties financières pour le barrage du Stiegler’s Gorge</p>
</li>
<li>
<p>Cameroun : les modalités de création et de gestion des zones économiques sont fixées</p>
</li>
</ul>
<p> </p>
<div class="focus">
<p>Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</p>
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<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Objectif Afrique" src="/Articles/aa4a2cd9-845f-47c1-9666-dbd556c89c39/images/1f93c589-aa80-4406-add3-68337b7863a6" alt="Objectif Afrique" /></p>211f711d-9d83-49dd-83f3-274f0c98c009À la Une d’Objectif Afrique cette semaine À la Une du numéro 148 d’Objectif Afrique cette semaine :2019-03-08T00:00:00+01:00<h2> À la Une du numéro 148 d’Objectif Afrique cette semaine :</h2>
<ul>
<li>Rwanda : lancement du premier satellite rwandais</li>
<li>Tchad : Olam commence à verser les impayés réclamés par les cotonculteurs</li>
<li>Libéria : croissance économique estimée à 3 % en 2018</li>
<li>Ghana : le tonnage du fret maritime en progression de 8 % en 2018, tiré par les exportations</li>
<li>Cameroun : d’importantes émissions de titres publics pour faire face aux tensions de trésorerie</li>
<li>Kenya : tendance à la baisse du cout de refinancement de la dette publique domestique</li>
<li>Ethiopie : inauguration du parc industriel de Debré Birhan</li>
<li>Tanzanie : octroi d’un prêt par la banque africaine de développement afin de financer un nouvel aéroport à Dodoma</li>
<li>Nigéria : le pays classé parmi les marchés les plus complexes à pénétrer pour les entreprises</li>
</ul>
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<p>Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</p>
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<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/211f711d-9d83-49dd-83f3-274f0c98c009/images/0968b8f7-af96-4cf3-a442-10834e500678" alt="Objectif Afrique" /></p>f792256e-81f8-4928-8a34-6b919937efcdLe commerce bilatéral franco-éthiopien en 2018L’Éthiopie préserve sa place de partenaire majeur de la France en Afrique sub-saharienne. Elle s’y impose comme notre 5e marché d’exportation alors qu’elle occupait la 24e place en 2014. L’Éthiopie représente désormais le deuxième excédent commercial de la France en Afrique sub-saharienne (après le Sénégal), avec un montant de 577,2 M EUR en 2018 (791,6 M EUR en 2017). Au cours de l’année 2018, le commerce bilatéral entre la France et l’Éthiopie s’est élevé à 654,2 M EUR, marquant un recul de 33 % en raison de la baisse conjuguée des exportations (-26 % à 615,7 M EUR) et des importations (-5 % à 38,5 M EUR) françaises.La baisse des exportations s’explique principalement par la forte contraction des ventes de produits pharmaceutiques (-95% à 6 M EUR) mais aussi par la baisse des ventes de matériel de transport (-12 % à 539,8 M EUR), qui intègrent les ventes d’Airbus.Les importations en provenance d’Éthiopie, également en recul, sont quasi-exclusivement composées de produits agrico2019-02-20T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>L’Éthiopie préserve sa place de partenaire majeur de la France en Afrique sub-saharienne</strong>. Elle s’y impose comme notre <strong>5<sup>e</sup> marché d’exportation</strong> alors qu’elle occupait la 24<sup>e</sup> place en 2014. L’Éthiopie représente désormais le deuxième excédent commercial de la France en Afrique sub-saharienne (après le Sénégal), avec un montant de 577,2 M EUR en 2018 (791,6 M EUR en 2017). <strong>Au cours de l’année 2018, le commerce bilatéral entre la France et l’Éthiopie s’est élevé à 654,2 M EUR, marquant un recul de 33 % en raison de la baisse conjuguée des exportations (-26 % à 615,7 M EUR) et des importations (-5 % à 38,5 M EUR) françaises.</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La baisse des exportations s’explique principalement par la <strong>forte contraction des ventes de produits pharmaceutiques </strong>(-95% à 6 M EUR) mais aussi par la<strong> baisse des ventes de matériel de transport</strong> (-12 % à 539,8 M EUR), qui intègrent les ventes d’Airbus.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les importations en provenance d’Éthiopie</strong>, également en recul, <strong>sont quasi-exclusivement composées de produits agricoles</strong> (81 %) et de produits issus de l’industrie textile (13 %), ces dernières ayant fortement augmenté (+70 %).</p>d6f79ad7-afce-4504-9abf-51e3a6abd519À la Une d’Objectif Afrique cette semaine À la Une du numéro 143 d’Objectif Afrique cette semaine :2019-02-07T00:00:00+01:00<h2>À la Une du numéro 143 d’Objectif Afrique cette semaine</h2>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Ratification de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC) par 18 États membres de l’Union africaine (UA)</li>
<li>Éthiopie : inauguration de l'extension du terminal aéroportuaire d’Ethiopian Airlines</li>
<li>Rwanda : livraison du premier satellite de télécommunications en 2019</li>
<li>Gabon : nouveau report de la fin du cycle d’attribution des licences pétrolières</li>
<li>Congo Brazzaville : bientôt la mise en place du bordereau électronique de suivi des cargaisons</li>
<li>Tanzanie : investissement chinois de 1 md USD dans l’industrie cimentière</li>
<li>Sierra Leone : l’initiative pour le financement de l'électrification (ElectriFI) financera le projet hydroélectrique Bumbuna à hauteur de 3,5 m USD</li>
<li>Ghana : le Gouvernement exempte de TVA les produits textiles locaux pendant 3 ans</li>
<li>Afrique du Sud : les producteurs brésiliens de poulet s’inquiètent d’une hausse possible des droits de douane sud-africains</li>
</ul>
<div class="focus">
<p>Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</p>
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<p> </p>faa02972-1f54-4c66-9e72-2961e347b006À la Une d’Objectif Afrique cette semaine À la Une du numéro 142 d’Objectif Afrique cette semaine :2019-01-25T00:00:00+01:00<h2>À la Une du numéro 142 d’Objectif Afrique cette semaine</h2>
<ul>
<li>Ethiopie : lancement prochain d’un appel d’offres pour six mégaprojets solaires</li>
<li>Niger : adoption d’une politique pétrolière</li>
<li>Togo : octroi d’un prêt concessionnel pour un projet de centrale solaire de 30 MW</li>
<li>Ouganda : mise en service de la centrale solaire de Kabulasoke</li>
<li>Kenya : augmentation de la demande en équipements de sécurité suite à l’attaque terroriste de Dusitd2</li>
<li>Burkina Faso : Orange Burkina, premier réseau 4G+ du Burkina Faso</li>
<li>Bénin : Atout France sélectionnée pour la réalisation d’un master plan en matière d’offre touristique</li>
<li>Afrique du Sud : le nano-satellite sud-africain Zacube-2, a été lancé dans l’espace avec succès</li>
<li>Congo Brazzaville : mise en place de la déclaration préalable d’importation</li>
</ul>
<div class="focus">
<p>Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</p>
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<p> <img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/faa02972-1f54-4c66-9e72-2961e347b006/images/c92917de-43d3-49ef-8781-54ead2ea3a56" alt="Objectif Afrique 142" width="803" height="587" /></p>62db7e91-ba33-4e13-8b7c-8db19dd04c42À la Une d’Objectif Afrique cette semaine À la Une du numéro 140 d’Objectif Afrique cette semaine :2019-01-15T00:00:00+01:00<h2>À la Une du numéro 140 d’Objectif Afrique cette semaine</h2>
<ul>
<li>Plus de 100 transactions commerciales conclues lors de la foire commerciale intra-africaine </li>
<li>Soudan : Augmentation des salaires par le gouvernement sur fond de protestations</li>
<li>Kenya : Resserrement des conditions de financement de la dette publique sur les marchés internationaux</li>
<li>Tchad : le recrutement de plus 4 000 fonctionnaires prévu pour 2019</li>
<li>Le Congo-Brazzaville entend créer un Fonds de garantie pour les PME</li>
<li>Rwanda : Accréditation internationale pour le laboratoire rwandais de contrôle de la qualité</li>
<li>Madagascar : Implantation au Mali de Thomson-Broadcast, détenue par l’entreprise malgache Sipromad</li>
<li>Tanzanie : Levée de l’interdiction d’importer du sucre d’Ouganda</li>
<li>Éthiopie : Reprise du projet d’extension du réseau mobile par Ericsson</li>
</ul>
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<p>Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</p>
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<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/62db7e91-ba33-4e13-8b7c-8db19dd04c42/images/d77ac432-053c-496d-a4dc-0b232b3190bc" alt="Objectif Afrique 140" width="767" height="561" /></p>fe883cc5-7877-4463-9004-fb340d646e1eLe secteur logistique en EthiopieL’Éthiopie, l’un des 44 pays sans littoral, est tributaire à 95 % du trafic maritime via Djibouti pour le transport de ses exportations et de ses importations, ce qui entraîne des coûts logistiques élevés (30 % du PIB, contre 13% dans le monde d’après la Banque mondiale). Aujourd’hui, d’après les sources locales, le volume annuel de fret importé en Éthiopie s’élève à 13,5 M de tonnes, tandis que celui de fret exporté atteint 1,8 M de tonnes. La mise en œuvre du Growth and Transformation Plan II (GTP II) (2015/16-2019/20), le développement des parcs industriels et des ports secs et les annonces récentes concernant la libéralisation du secteur logistique – avec notamment la privatisation partielle de la société d’État Ethiopian Shipping and Logistics Services Enterprise (ESLSE) – reflètent la volonté des autorités éthiopiennes d’améliorer les performances logistiques. Ces initiatives présentent des opportunités d’investissement historiques et encourageantes pour les entreprises spécial2018-12-28T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><em>L’Éthiopie, l’un des 44 pays sans littoral, est tributaire à 95 % du trafic maritime via Djibouti pour le transport de ses exportations et de ses importations, ce qui entraîne des coûts logistiques élevés (30 % du PIB, contre 13% dans le monde d’après la Banque mondiale). Aujourd’hui, d’après les sources locales, le volume annuel de fret importé en Éthiopie s’élève à 13,5 M de tonnes, tandis que celui de fret exporté atteint 1,8 M de tonnes. La mise en œuvre du </em>Growth and Transformation Plan II<em> (GTP II) (2015/16-2019/20), le développement des parcs industriels et des ports secs et les annonces récentes concernant la libéralisation du secteur logistique – avec notamment la privatisation partielle de la société d’État </em>Ethiopian Shipping and Logistics Services Enterprise<em> (ESLSE) – reflètent la volonté des autorités éthiopiennes d’améliorer les performances logistiques. Ces initiatives présentent des opportunités d’investissement historiques et encourageantes pour les entreprises spécialisées dans le secteur logistique. </em></p>a5758c29-02a2-47a7-95aa-f63667924f1bÀ la Une d’Objectif Afrique cette semaine À la Une du numéro 138 d’Objectif Afrique cette semaineG5 Sahel : mobilisation des financements du programme d'investissement prioritaire (PIP) Côte d’Ivoire : signature d’un accord sur l’électricité rurale avec l’AFD Ethiopie : Inauguration du parc industriel de Jimma. Kenya : La connexion au réseau national et les solutions solaires individuelles favorisées par la nouvelle stratégie d’électrification rurale. Sénégal : le Fonds saoudien de développement (FSD) et l’ITFC apporte un soutien financier à l’agricultureBurkina Faso : deux structures françaises vont former 80 entrepreneurs informels Niger : la DGI impose la fermeture de locaux d’Orange Niger à Niamey Mauritanie : le transfert d’argent soumis à une autorisation de la Banque centrale Eswatini : Publication du rapport macroéconomique et financier de la Banque centrale pour le troisième trimestre Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par2018-12-14T00:00:00+01:00<h2>À la Une du numéro 138 d’Objectif Afrique cette semaine</h2>
<ul>
<li>G5 Sahel : mobilisation des financements du programme d'investissement prioritaire (PIP) </li>
<li>Côte d’Ivoire : signature d’un accord sur l’électricité rurale avec l’AFD </li>
<li>Ethiopie : Inauguration du parc industriel de Jimma. </li>
<li>Kenya : La connexion au réseau national et les solutions solaires individuelles favorisées par la nouvelle stratégie d’électrification rurale. </li>
<li>Sénégal : le Fonds saoudien de développement (FSD) et l’ITFC apporte un soutien financier à l’agriculture</li>
<li>Burkina Faso : deux structures françaises vont former 80 entrepreneurs informels </li>
<li>Niger : la DGI impose la fermeture de locaux d’Orange Niger à Niamey </li>
<li>Mauritanie : le transfert d’argent soumis à une autorisation de la Banque centrale </li>
<li>Eswatini : Publication du rapport macroéconomique et financier de la Banque centrale pour le troisième trimestre</li>
</ul>
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<div class="focus">
<p>Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</p>
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<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/a5758c29-02a2-47a7-95aa-f63667924f1b/images/cc786ce4-8c1d-4d9a-bebf-c5068aff33b4" alt="Objectif Afrique 138" width="733" height="536" /></p>44d83203-f215-4ddf-9d6f-fe90ac81a1e0À la Une d’Objectif Afrique cette semaine À la Une du numéro 137 d’Objectif Afrique cette semaineLe Congo Brazzaville et la France signent quatre conventions de financementNigéria : l’État accorde un contrat minier à dix entreprisesCameroun : le Cameroun n’organisera pas la coupe d’Afrique des nations (Can)Congo Brazzaville : l’État supprime les exonérations et les taux réduits sur les importationsÉthiopie : aggravation de la pénurie d'essenceNiger : mise en service d’une centrale solaire photovoltaïque de 7 mW à MalagaTanzanie : suspension de cinq banques du marché des changesSénégal : le pays investit 2 m EUR pour harmoniser les normes de ses produits et servicesKenya : arbitrage des investisseurs internationaux en défaveur du Nairobi stock exchange (NSE)Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor. 2018-12-07T00:00:00+01:00<h2>À la Une du numéro 137 d’Objectif Afrique cette semaine</h2>
<ul>
<li>Le Congo Brazzaville et la France signent quatre conventions de financement</li>
<li>Nigéria : l’État accorde un contrat minier à dix entreprises</li>
<li>Cameroun : le Cameroun n’organisera pas la coupe d’Afrique des nations (Can)</li>
<li>Congo Brazzaville : l’État supprime les exonérations et les taux réduits sur les importations</li>
<li>Éthiopie : aggravation de la pénurie d'essence</li>
<li>Niger : mise en service d’une centrale solaire photovoltaïque de 7 mW à Malaga</li>
<li>Tanzanie : suspension de cinq banques du marché des changes</li>
<li>Sénégal : le pays investit 2 m EUR pour harmoniser les normes de ses produits et services</li>
<li>Kenya : arbitrage des investisseurs internationaux en défaveur du Nairobi stock exchange (NSE)</li>
</ul>
<div class="focus">
<p>Objectif Afrique est une lettre d’information économique hebdomadaire lancée en septembre 2015. Elle est réalisée conjointement par la direction Afrique et Océan Indien (DAOI) du ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, et la DG Trésor.</p>
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<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/44d83203-f215-4ddf-9d6f-fe90ac81a1e0/images/3470fc4b-0336-4323-92da-2f45683b888d" alt="Objectif Afrique 137" width="846" height="626" /></p>