Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - EntrepreneuriatFlux de publication de la direction générale du Trésor - EntrepreneuriatFluxArticlesTag-EntrepreneuriatCopyright 20242024-03-26T00:00:00+01:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr3edd70f0-87ed-4b45-b8b2-ee3d2146f713Visite du parc technologique de Split, le plus grand centre technologique en Croatie, par l’Ambassadeur de France et le service économiqueLe 22 mars 2024, Monsieur Fabien FIESCHI, Ambassadeur de France en Croatie, et Florence BOUYALA-IMBERT, Nives PAVLINOVIC et Alice POLOSAN du Service économique, ont visité le parc technologique de Split, situé à Dračevac à l’Est de la ville. La visite du site a été assurée par M. Goran BATINIĆ, directeur de l’Agence de développement de Split qui gère la construction du parc en la présence de Vedrana FRANIĆ, Cheffe du département de developpement de la ville de Split.2024-03-26T00:00:00+01:00<p>La construction du parc technologique figure parmi les projets majeurs de la Municipalité de Split, dans le cadre de sa stratégie visant à transformer la ville en métropole moderne sur le modèle des « Smart cities ». Ce centre prévoit d’héberger, entre autres, un centre dédié au concept de « Smart cities », un centre de conférence d’une capacité de 800 personnes, des incubateurs de startups, et une zone de coworking dont une partie devrait être opérationnelle dès cet été. L’Agence de développement de Split prévoit également d’y installer ses locaux. La valeur totale du parc s’élève à 21, 8 M€ dont 14M€ ont été financés par le Fonds de développement régional de l’UE et le reste par la Ville de Split. Une seconde phase de travaux est prévue par la suite avec la construction de 5 autres nouveaux bâtiments qui vont complètement transformer cette ancienne zone militaire en un centre d’affaires et d'excellence.</p>3d02f61c-60a5-473d-87c2-92ae7be31741OCDE - Réunion ministérielle sur les PME et l'entrepreneuriatLa réunion ministérielle de l'OCDE sur les PME avait comme titre "Gérer les chocs et les transitions : adapter les politiques à l'égard des PME et de l'entrepreneuriat aux défis de demain". Un accent particulier a été mis sur la résilience des PME pour accompagner les transitions ainsi que pour faire face aux conséquences de la crise du Covid et de l'invasion de guerre en Ukraine.2023-09-08T00:00:00+02:00<h6 style="text-align: justify;">La réunion de l'OCDE au niveau des Ministres autour du thème <a title="ministérielle PMEE" href="https://www.oecd-events.org/sme-entrepreneurship-ministerial-2023/fr">« Gérer les chocs et les transitions : adapter les politiques à l’égard des PME et de l’entrepreneuriat aux défis de demain »</a> s’est tenue les 27 et 28 juin 2023 à l’OCDE à Paris. Présidée par la Nouvelle-Zélande, avec le soutien actif de la Suisse et de la France, ainsi que des membres du Bureau du Comité des PME de l’OCDE (Canada, Italie, Japon, Portugal, République de Turquie, Royaume-Uni), elle coïncide avec la Journée des micro, petites et moyennes entreprises (MPME) des Nations unies. Lors des deux journées de réunion, un accent particulier a été mis sur la résilience des PME dansun contexte marqué à la fois par la sortie de la crise du Covid-19 et la guerre en Ukraine. </h6>
<h6 style="text-align: justify;">La France était représentée à cette réunion par Mme Olivia Grégoire, Ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme et Mme Amélie de Montchalin, Représentante permanente de la France auprès de l’OCDE.</h6>
<div class="focus">
<h5>Renforcer la résilience des PME et des entrepreneurs aux crises et chocs futurs</h5>
</div>
<p style="text-align: justify;">Mathias Cormann, Secrétaire général de l’OCDE, a introduit la réunion ministérielle en présentant les <strong>défis</strong> auxquels sont confrontées les PME depuis la crise du Covid-19 et notamment, <strong>i/ les perturbations des chaînes d'approvisionnement, qui ont touché 62% des PME en 2021, ii/ les difficultés d’accès au financement, iii/ les taux d’endettement élevés</strong>.</p>
<p style="text-align: justify;">Dans ce contexte difficile les Ministres ont reconnu <strong>la nécessité de repenser leur soutien</strong> par des initiatives visant à i/ améliorer le bien-être des entrepreneurs par un accompagnement sur le terrain et par des institutions de santé dédiées, ii/ accompagner la transformation numérique et écologique en renforçant les compétences des PME par des programmes de formations aux nouvelles technologies iii/ réduire les disparités en matière d'entrepreneuriat.</p>
<div class="focus">
<h5> Développer les compétences des entrepreneurs et des PME</h5>
</div>
<p>Les compétences sont la pierre angulaire de la compétitivité et de la résilience des PME et des entrepreneurs.</p>
<p style="text-align: justify;">La <strong>France</strong> a rappelé les enjeux liés à la résilience des PME et notamment i/ les conditions de travail, ii/ les conditions salariales, iii/ les compétences requises pour la double transition. La France a défendu la nécessité de déployer une politique publique d'anticipation afin de faire de la formation prospective des nouvelles générations aux métiers de demain et d'encourager les entreprises à recruter des apprentis et des alternants.</p>
<div class="focus">
<h5>Favoriser la contribution des PME et des entrepreneurs aux transitions écologique et numérique</h5>
</div>
<p style="text-align: justify;"> Cette session, <strong>animée par la Ministre Mme Olivia Grégoire</strong>, a permis aux pays membres de l’OCDE de discuter de <strong>la nécessaire décarbonation des PME et des industries</strong> ainsi que des bénéfices du renforcement des réseaux de PME notamment pour faciliter i/ la numérisation, ii/ l'accès aux ressources, iii/ la capacité à générer des économies d'échelle des PME. L<strong>es pays membres ont également souligné</strong> l<strong>es enjeux de financement de la digitalisation</strong>. La France a insisté sur l’importance de la mutualisation et de plateformisation des initiatives pour définir une approche commune et favoriser la mise en réseau des PME notamment dans le secteur du commerce de détail.</p>
<ul>
<li>
<h5><strong> Pas de neutralité carbone sans les PME :</strong></h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong> Les Etats-membres ont soutenu la nécessité d’un <em>level playing field</em> et une entraide plus aboutie entre les multinationales et les PME pour favoriser leur insertion dans des chaînes d’approvisionnement durables</strong>. Les membres, dont la France, ont appelé à alléger la charge administrative que représentent les exigences de <em>reporting </em>pour les petites entreprises. L’ensemble des pays ont encouragé l’OCDE à produire davantage de données sur l’empreinte carbone des PME.</p>
<div class="focus">
<h5>Intégration des TPE et PME au sein du commerce mondial</h5>
</div>
<p style="text-align: justify;">La participation au commerce international est un élément clé de la résilience des entreprises. De nombreux Ministres ont rappelé les lourdes conséquences de l’invasion russe et du Covid-19 sur la dynamique des échanges internationaux. <strong>Cette réunion a également permis d’aborder l’importance du libre-échange pour les petites entreprises</strong>. En particulier, les Ministres ont soutenu la réforme de l’OMC pour garantir un système multilatéral qui permet de diversifier les sources d'approvisionnement et de renforcer la résilience des chaînes de valeurs. L’Union européenne a ainsi rappelé que les échanges transfrontaliers sont au cœur même des modèles économiques de nombreuses PME.</p>
<div class="focus">
<h5> Conclusion et adoption de la Déclaration</h5>
</div>
<p style="text-align: justify;"> Le Secrétaire général de l’OCDE a résumé les discussions qui ont mis en lumière la nécessité i/ d’instaurer des politiques publiques simples et compréhensibles pour réduire les tâche administratives des PME, ii/ d’accompagner les entreprises dans la double transition numérique et écologique au travers d’incitations adaptées à chaque secteur d’activité, ii/ de poursuivre les travaux de l’OCDE, notamment sur le bien être et la santé mentale des entrepreneurs.</p>
<p style="text-align: justify;">La France a également organisé un dîner pour les Ministres et chefs de délégation sur ce dernier thème, avec en particulier l’intervention de M. Olivier Torres, professeur de l’université de Montpellier et fondateur de<strong><em> l’observatoire AMAROK</em></strong>.</p>
<h5 style="text-align: justify;"><strong>Les Ministres ont adopté la</strong> <strong><a title="Déclaration FR" href="https://legalinstruments.oecd.org/fr/instruments/OECD-LEGAL-0497">Déclaration sur l'amélioration des politiques à l'égard des PME et de l’entrepreneuriat en vue de renforcer et de réussir les transitionsécologique et numérique</a>.<br /></strong></h5>
<table style="width: 854px;">
<tbody>
<tr style="height: 39px;">
<td style="width: 230px; height: 39px; text-align: center;" colspan="2"><strong>Pour en savoir plus :</strong></td>
</tr>
<tr style="height: 207px;">
<td style="width: 230px; height: 207px;"><img class="marge" title="logoPMEE" src="/Articles/74eea1c9-a6e0-495d-b985-e5fa34e9cd12/images/ad3ff473-91b0-4116-b220-288a51bac0dc" alt="logoPMEE" width="197" height="190" /></td>
<td style="width: 622px; height: 207px;">
<ul>
<li><strong><a href="https://www.oecd-events.org/sme-entrepreneurship-ministerial-2023/fr">OECD SME and Entrepreneurship Ministerial Meeting 2023 (oecd-events.org)</a></strong></li>
<li><strong>Déclaration sur l’amélioration des politiques à l’égard des PME et de l’entrepreneuriat en vue de renforcer la résilience et de réussir les transitions écologique et numérique : <a>FR</a></strong></li>
<li>Perspectives de l’OCDE sur les PME et l’entrepreneuriat 2023 : <a href="https://www.oecd.org/cfe/oecd-sme-and-entrepreneurship-outlook-8d707502-en.htm">ici</a></li>
<li>Site de l’OCDE sur les PME et l’entrepreneuriat <a href="https://www.oecd.org/industry/smes/">ici</a></li>
<li>Recommandation de l’OCDE la politique à l’égard des PME et de l’entrepreneuriat (<a href="https://legalinstruments.oecd.org/fr/instruments/OECD-LEGAL-0473">FR</a>) et plus d’informations <a href="https://www.oecd.org/industry/smes/oecdrecommendationonsmeandentrepreneurshippolicy/">ici</a></li>
</ul>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<h6 style="text-align: center;"> </h6>
<table style="width: 916px;">
<tbody>
<tr>
<td style="width: 473px;"><img class="marge" title="Ministre" src="/Articles/3d02f61c-60a5-473d-87c2-92ae7be31741/images/2064b985-bf17-4d65-aa91-ab45b68f93c0" alt="Ministre" width="422" height="281" /></td>
<td style="width: 441px;"><img class="marge" title="3" src="/Articles/3d02f61c-60a5-473d-87c2-92ae7be31741/images/ca53d545-86db-4055-9cbf-672c0825575d" alt="3" width="470" height="313" /></td>
</tr>
</tbody>
</table>
<h6 style="text-align: center;"> </h6>
<p><img class="marge" title="DinerPMEE" src="/Articles/74eea1c9-a6e0-495d-b985-e5fa34e9cd12/images/bbddde3f-beb1-4e37-adb4-ddea615b230d" alt="Diner" /></p>
<h6 style="text-align: center;">Diner au Ministère de l'Economie, des Finances et de la Souverainté Industrielle et Numérique</h6>1667b0e0-747d-488d-95a8-67d4748f8dd8 Ouverture par le Président de la République du 5ème évènement de l'Alliance pour l'entrepreneuriatLa Direction générale du Trésor a co-organisé, le jeudi 22 juin 2023 en marge du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial, le cinquième évènement de l’Alliance pour l'entreprenariat en Afrique après Bruxelles, Dakar, Lomé et Le Caire.2023-06-29T00:00:00+02:00<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/1667b0e0-747d-488d-95a8-67d4748f8dd8/images/bb70c7ff-87f4-45b4-a86a-b055476068b7" alt="Emmanuel Macron ouvrant le 5ème événement de l'Alliiance pour l'Entreprenariat en Afrique" width="558" height="378" /></p>
<p>Cet évènement a été ouvert par le Président de la République, Emmanuel Macron, qui a rappelé les principes fondateurs de l’Alliance, à savoir une plateforme internationale tournée vers le secteur privé, et plaidé pour la nécessité de travailler en partenariat avec les acteurs locaux du secteur privé en fixant l’objectif de financements de petits tickets. Patrice Talon, président du Bénin, a également exprimé son soutien à l'Alliance et à son action en faveur des entrepreneurs africains.</p>
<p>Le directeur général de la SFI qui assure le Secrétariat de l’Alliance, Makhtar Diop, a rendu compte des progrès accomplis depuis le lancement de l'Alliance et a rappelé l’objectif de contribuer à la création des conditions d'un secteur privé robuste, de soutenir la croissance des MPME et d'encourager l'esprit d'entreprise en mobilisant des partenaires qui se concentrent sur des actions concrètes. </p>
<p>Sept projets ont ainsi été présentés par les membres de l’Alliance dont le détail sera à consulter très prochainement sur <a href="https://alliance4e.org/">le nouveau site de l’Alliance</a>. De nouveaux membres ont été annoncés au cours de l'événement : AfricInvest, Equity Bank, Blue Like an Orange, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et FranceInvest.</p>
<p>Emmanuel Moulin, directeur général du Trésor français, et Oulimata Sarr, ministre de l'Economie, de la Planification et de la Coopération du Sénégal, ont conclu l'événement en soulignant l'importance économique des MPME et la nécessité pour l’Alliance d’aller encore plus loin avec un objectif à terme de devenir un guichet unique pour les porteurs de projets sur le continent africain.</p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><iframe title="YouTube video player" src="https://www.youtube.com/embed/nE9j743IoAI" width="840" height="472" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>d0195a58-9e32-414e-adb8-5b035645a30dBrèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°450Zoom sur… le rapport "Perspectives économiques mondiales" de la Banque mondiale2022-06-20T00:00:00+02:00<ul>
<li>Zoom sur... le rapport "Perspectives économiques mondiales" de la Banque mondiale</li>
<li>Régional : 23% de la population de l’UEMOA serait en situation de fragilité alimentaire</li>
<li>Bénin : Les produits du coton représentent plus des ¾ des exportations au T1 2022</li>
<li>Burkina Faso : Une croissance supérieure à 5% en 2023-2024 selon la Banque mondiale</li>
<li>Cap-Vert : Le FMI approuve un accord de Facilité élargie de crédit de 60 M USD</li>
<li>Côte d'Ivoire : Auchan inaugure son premier supermarché en Côte d’Ivoire</li>
<li>Gambie : 68 M USD de la Banque mondiale en faveur du secteur du tourisme</li>
<li>Guinée-Bissau : 13 M EUR de l'UE pour la santé et la coopération</li>
<li>Libéria : 860 K USD du PNUD pour développer les agro-industries et l'entreprenariat</li>
<li>Mauritanie : Un projet de loi visant à organiser la filière aurifère</li>
<li>Niger : Faible taux d'exécution du budget au 1er trimestre 2022</li>
<li>Sénégal : Eiffage réalisera l’usine de dessalement des Mamelles à Dakar pour 146 M EUR</li>
<li>Sierra Leone : Visite d’une délégation de la MCC pour l’élaboration d’un nouveau programme</li>
<li>Togo : Inflation à +8% en g.a. en mai 2022</li>
</ul>60c933ef-bafb-429e-8b95-ae0d289aafa4L’écosystème innovant au NigériaRésumé2021-07-22T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong><em> Le Nigéria est un moteur de la transition numérique en Afrique. Plus d’un pôle d’innovation ou « Tech Hub » africain sur dix actif en 2019 était au Nigéria, tout comme plus de 20% des startups ayant levé au moins un million de USD en 2020. La baisse drastique des coûts de communication sur le continent a permis l’émergence d’un écosystème numérique foisonnant dont le centre névralgique se situe à Lagos. Des pôles se développent en parallèle dans les villes secondaires, cherchant à apporter des solutions aux problèmes locaux. Les initiatives du secteur privé se multiplient avec l’objectif de diversifier l’économie et l’espoir de créer des opportunités d’emplois pour la jeunesse, d’autant que les startups se sont révélées indispensables durant la pandémie de la Covid-19.</em></strong></p>
<h5 style="text-align: justify;">Le Nigéria offre un écosystème numérique performant.</h5>
<p style="text-align: justify;">La baisse drastique des coûts de communication en Afrique au début des années 2000 a permis au Nigéria d’effectuer un saut technologique et d’adopter directement la téléphonie mobile sans transition par la téléphonie fixe. En 2011, le pays comptait ainsi 95 millions de lignes mobiles pour 719 406 lignes fixes. Fin 2020, <strong>plus de 204 millions de lignes mobiles et 154 millions d’abonnements internet actifs</strong> étaient recensés, pour une population estimée à 206 millions d’habitants. 28 millions de nouveaux abonnements internet ont été souscrits en 2020. </p>
<h5 style="text-align: justify;">L’écosystème nigérian attire les investissements et le développement local des GAFA.</h5>
<p style="text-align: justify;">Le secteur privé nigérian a accompagné le développement de la transition numérique en Afrique. Le pays comptait 90 pôles d’innovation actifs en 2019, sur les 643 africains. La ville de <strong>Lagos est la ville africaine hébergeant l’écosystème le plus dense</strong> (devant Cape Town) à l’image du quartier de Yaba, la « Silicon Valley » du pays, où se concentrent des institutions d’enseignement supérieur (Yaba College of Technology, Univeristy of Lagos etc.), des incubateurs (CcHub) et des sièges de startups (<strong>Andela, Hotels.ng, BudgIT</strong> etc.). Bien que Lagos en reste le cœur, l’écosystème nigérian s’étend aux nombreuses villes secondaires du pays. Des pôles émergents comme Abuja (avec notamment Ventures Platform), Kaduna (avec le Kad ICT Hub), Kano ou encore Ibadan se développent et se spécialisent sur des thématiques spécifiques. Ce déploiement régional de l’écosystème explique que <strong>60% des organismes de soutien aux startups recensées en 2018 étaient installés hors de Lagos</strong>. Emblème de la performance de l’environnement numérique nigérian, le pôle d’innovation <strong>Co-creation Hub</strong> (CcHub) a été créé en 2011. Il possède aujourd’hui une résonnance internationale grâce aux succès de certaines de ses startups (<strong>Andela, Paystack, Farmcrowdy</strong>) et aux nombreux partenariats mis en place par ses fondateurs, Bosun Tijani et Femi Longe. <strong>CcHub </strong>cherche aujourd’hui à s’étendre au reste du continent avec l’ouverture d’un design lab (centre de recherche et développement) en 2020 à Kigali.</p>
<p style="text-align: justify;">Les start-ups nigérianes bénéficient d’une bonne reconnaissance à l’étranger qui leur permet de lever davantage de fonds auprès des investisseurs internationaux. Depuis 2009, le programme d’incubation américain <strong>YCombinator </strong>(considéré comme l’un des plus prestigieux au monde) a sélectionné 39 startups africaines dont 21 nigérianes. En 2020, 701,5 millions USD ont été levés par 397 startups africaines dont 21% du montant (150 M USD), par 85 startups nigérianes. Si les startups offrant des services financiers digitaux (fintech) restent les plus plébiscitées par les investisseurs en captant 59,4% des fonds, la pandémie de la Covid-19 a permis l’avènement des sociétés de technologies de la santé qui attirent 20,7% des financements, à l’instar de <strong>54Gene</strong>, startup nigériane de recherche en génomique qui a levé 15M USD en 2020. Plusieurs succès antérieurs apportent également une légitimité à l’écosystème. </p>
<p style="text-align: justify;">Fort de sa renommée et de son marché, l’écosystème nigérian attire également les géants numériques internationaux. La visite de Mark Zuckerberg en 2016 y a permis le lancement d’un programme d’accélération avec <strong>Facebook</strong> (FbStart Accelerator). Depuis, Facebook a annoncé l’ouverture d’un bureau à Lagos, deuxième bureau d’Afrique après celui de Johannesburg. <strong>Google </strong>est également présent à Lagos, via un espace de formation pour les développeurs nigérians au sein de l’Impact Hub « <em>Google Developers Space for Africa</em> ». Par ailleurs, <strong>Microsoft</strong> a lancé le programme « Global Skills Initiative » de formation au numérique de 2000 jeunes dans l’Etat d’Ekiti.</p>
<h5 style="text-align: justify;">Un écosystème riche en succès et qui se distingue dans les initiatives<em> tech</em> françaises sur l’Afrique.</h5>
<p style="text-align: justify;">Plusieurs succès apportent une légitimité à l’écosystème numérique nigérian. Certaines startups de la « première génération » sont ainsi devenues des entreprises « traditionnelles » positionnées à la frontière technologique. On peut citer <strong>Jumia</strong>, plateforme de e-commerce, première startup africaine à être entrée à la Bourse de New York, le groupe<strong> Interswitch </strong>créé en 2002, qui propose des systèmes de paiements électroniques et est devenu la deuxième licorne africaine en levant 200 MUSD auprès de<strong> VISA</strong>, le rachat de la fintech<strong> Paystack </strong>pour 200 MUSD par l’américain<strong> Stripe </strong>ou encore le « Netflix africain » <strong>IROKOtv </strong>lancé en 2011 et racheté en 2019 par Canal + (alors actionnaire minoritaire).</p>
<p style="text-align: justify;">Par ailleurs, <strong>le Nigéria se distingue particulièrement dans les initiatives françaises tech sur le continent</strong>. En effet, l’initiative « Choose Africa » du Groupe AFD a permis d’engager 2 Mds EUR de financements depuis 2018, dont 96 MEUR pour le Nigéria au bénéfice de près de 900 entreprises et 6 000 TPE / micro-entrepreneurs nigérians. Selon Proparco, grâce à ces financements, près de 480 000 emplois directs et indirects auraient été maintenus ou pourraient être créés d’ici 5 ans au Nigéria. En parallèle, 97 MEUR ont été investis dans des fonds régionaux ou panafricains couvrant le Nigeria et investissant dans des start-up et PME, notamment nigérianes. <strong>Powerstove</strong>, cuisinière durable 100% biomasse a par exemple bénéficié d’une avance remboursable du fonds d’amorçage Digital Africa de l’AFD via leur partenaire local Greentech Capital Africa Foundation.</p>
<p style="text-align: justify;">Le Nigéria s’est également distingué lors de l’édition 2020 du <em>Digital Lab Africa </em>financé par l’AFD dans le cadre du programme <em>Digital Content Hub</em>, avec 15% des candidatures reçues (deuxième pays derrière l’Afrique du Sud) et 3 des 8 lauréats en animation, jeu vidéo et réalité virtuelle. De plus, l’initiative française sur la Tech au Nigéria s’est structurée depuis 2020 autour du « Challenge des 1000 » lancé autour du sommet Afrique-France qui devait se tenir en juin 2020 à Bordeaux. Le Nigéria avait brillé par le nombre de candidatures reçues (près de 400) permettant de retenir 69 lauréats, contingent le plus important du continent. En outre, l’écosystème nigérian a une représentation notable à Vivatech. Une première délégation nigériane y fut envoyée grâce à une collaboration avec la vice-présidence et les acteurs de l’écosystème en mai 2018. Le concours AfricaTech 2020 lancé par Sanofi à l’occasion de Vivatech, a vu nommés 3 nigérians parmi ses 11 finalistes (<strong>SOSO Care, Natal Cares </strong>et<strong> Mobihealth</strong>).</p>362971d8-40d8-4dbf-896a-16ca458dd116Visite du Ministre Délégué au Commerce Extérieur et à l’Attractivité, M. Franck Riester, à Abidjan du 1er au 4 juin 2021Le Ministre Délégué au Commerce Extérieur et à l’Attractivité, Franck Riester était en déplacement officiel à Abidjan du 1er au 4 juin 2021, accompagné d’une délégation de quarante entreprises du MEDEF International et de Business France2021-06-10T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Il a assuré le lancement de l’évènement « Inspire & Connect », organisé par Bpifrance pour rapprocher entrepreneurs ivoiriens et français et promouvoir l’investissement privé en Côte d’Ivoire. Lors de son intervention, il a insisté sur le rôle de l’entreprenariat soulignant que, pour l’accompagner, il fallait que les pouvoirs publics et les entreprises fassent preuve d’audace.</p>
<p style="text-align: justify;">Il a rencontré et apporté son soutien aux différents Clubs d’affaires initiés par le Service Economique Régional : le Club Agro, qu’il a officiellement lancé avec le Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, qui travaille sur l’intégration des filières, l’agriculture durable et la transformation des matières premières ; la French Tech Abidjan qui contribue au développement d’un écosystème Tech en Côte d’Ivoire ; et le Club Abidjan Ville Durable qui promeut l’expertise et le savoir-faire français dans des domaines tels que la mobilité, l’énergie, l’eau, l’assainissement ou encore la sécurité ;</p>
<p style="text-align: justify;">Au cœur de son déplacement : les enjeux liés à la transformation de la ville. Le Ministre a ainsi rencontré ses homologues, le Ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme et le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, avec lesquels il a respectivement visité le chantier du <a href="https://news.abidjan.net/h/693079.html">démonstrateur Lives²</a>, concept de maison à la fois abordable et durable, et signé un MoU pour lancer une filière de revalorisation des déchets de la construction portée par un consortium d’entreprises françaises (projet Korylé). Il a également visité l’Agora de Koumassi, financée par un FASEP, et devenue lieu symbolique du partenariat gagnant-gagnant entre la France et la Côte d’Ivoire, où culture, sport, entrepreneuriat social et formation se combinent pour créer un lieu d’animation du quartier.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Foule" src="/Articles/362971d8-40d8-4dbf-896a-16ca458dd116/images/6bb7282a-0445-4502-a858-bcb86710324a" alt="Foule" width="507" height="380" /></p>
<p style="text-align: justify;">Ces quelques jours ont été également ponctués par des rencontres avec des entrepreneurs et des jeunes issus de la société civile afin de préparer le Sommet Afrique France de Montpellier, ainsi qu’avec des entreprises ivoiriennes et françaises, notamment avec la French Tech Abidjan, dans le but de construire de nouveaux partenariats économiques forts.</p>
<p style="text-align: justify;">Finalement, le Ministre Riester a pu s’entretenir avec de nombreux ministres, 16 au total, et avec le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, avec lequel il a évoqué le renforcement des liens entre les secteurs privés français et ivoiriens et la volonté de dynamiser les échanges commerciaux notamment à travers le développement de chaines de valeur, particulièrement dans le secteur agriculture, et la colocalisation.</p>
<p style="text-align: justify;">Pour plus d’informations :</p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><a href="https://www.fratmat.info/article/213239/conomie/franck-riester-ministre-francais-jencourage-les-entreprises-francaises-et-ivoiriennes-a-travailler-ensemble-sur-des-partenariats-de-long-terme-">Interview dans le journal Fraternité Matin </a></li>
<li style="text-align: justify;"><a href="https://www.france24.com/fr/%C3%A9missions/l-entretien/20210602-franck-riester-ministre-du-commerce-ext%C3%A9rieur-il-faut-accompagner-la-jeunesse-africaine">Interview sur France 24</a></li>
</ul>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="R" src="/Articles/362971d8-40d8-4dbf-896a-16ca458dd116/images/84bd1f5b-2ea0-4491-a8b8-3b2f99dacc92" alt="R" width="477" height="358" /></p>de6f86f2-79a8-4301-8c09-7dbabfeeed5fActualités économiques Nigéria - Ghana semaine 24 du 8 au 14 juin 2020Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2020-06-11T00:00:00+02:00<blockquote>
<p>Faits saillants</p>
</blockquote>
<div align="justify">- <strong>Nigéria</strong> : la BAfD approuve un appui budgétaire de 288,5 M USD en réponse à la crise du COVID-19 ; baisse des échanges commerciaux de 18% au 1er trimestre par rapport à fin 2019 ; les startups nigérianes se distinguent dans les différentes initiatives françaises de soutien à l’entrepreneuriat africain ; la NNPC débloque plus de 54 M USD pour construire des hôpitaux dans douze Etats ;</div>
<div align="justify">- <strong>Ghana</strong> : l'État va allouer 9 M USD au secteur du tourisme ; 5 000 startups bénéficieront d'une facilité de crédit de 50 M GHS.</div>83af8e32-142e-4ea6-8709-7508c802382dEntrepreneurs africains, candidatez jusqu’au 31 janvier 2020 au challenge des 1 000 entrepreneurs !La France invitera à Bordeaux 1 000 entrepreneurs africains à venir présenter leurs solutions pour la ville et les territoires durables lors de la 28ème édition du Sommet Afrique-France les 4, 5 et 6 juin 2020. 2019-12-10T00:00:00+01:00<p><img class="sans-marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="v" src="/Articles/83af8e32-142e-4ea6-8709-7508c802382d/images/4e74cfdb-8d06-46a1-ad2f-51e0b9359b91" alt="v" width="625" height="390" /></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;">Annoncé lors de la conférence de presse de présentation du <a href="https://sommetafriquefrance2020.org/">Sommet Afrique-France 2020</a> qui se tenait à Bordeaux le mardi 17 septembre 2019, le Challenge des 1 000 est une initiative conjointe de <a href="https://digital-africa.co/">Digital Africa</a> et du Sommet. L’État invitera à Bordeaux <strong>1 000 entrepreneurs africains</strong> à venir présenter leurs solutions à la Cité des Solutions, un salon dédié aux projets et aux solutions pour la ville et les territoires durables qui se tiendra lors de la <strong>28ème édition du Sommet Afrique-France les 4, 5 et 6 juin 2020</strong>. Les entrepreneurs pourront présenter leurs entreprises ou projets, partir à la recherche de financements, de partenaires et s’exprimer sur leurs innovations et préoccupations lors du Sommet, sur la Cité des Solutions.</p>
<p style="text-align: justify;">Les critères de sélection:</p>
<ul>
<li style="text-align: justify;">être un entrepreneur <strong>africain</strong>, ayant une activité en lien avec l’un des 7 quartiers de la Cité des Solutions : accéder aux services essentiels; nourrir les villes; aménager et embellir la ville; se déplacer dans la ville / visiter la ville; vivre dans la ville; financer et structurer les projets; connecter la ville ;</li>
<li style="text-align: justify;">ayant un équilibre financier ne permettant pas de venir au Sommet facilement ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>parité Homme-Femme</strong> des 1000 Entrepreneurs ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>équilibre géographique</strong> de provenance des Entrepreneurs ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>équilibre</strong> de t<strong>hématiques</strong> sur les 7 quartiers ;</li>
<li style="text-align: justify;">porteur d’une <strong>solution innovante</strong> ou duplicable, à moindre coût et impact fort pour rendre les villes françaises et africaines plus durables du point de vue environnemental et social ;</li>
<li style="text-align: justify;">être <strong>enregistré sur la plateforme</strong> Digital Africa.</li>
</ul>
<p>Consultez <a href="https://digital-africa.co/explication-du-challenge/?utm_source=RS&utm_medium=banner&utm_campaign=challenge1000">ce lien</a> pour vous renseigner et candidater <strong>avant le 31 janvier 2020</strong> !</p>391c2fd2-4608-493f-826f-259d764e1c5dClassements internationaux - Politique de l’emploiLe Bangladesh 57ème sur 58 dans un classement sur la présence des femmes dans l’entreprenariat 2019-11-30T00:00:00+01:00<p>Mastercard vient de publier le 20 novembre dernier la 3<sup>ème</sup> édition de son <em>Mastercard Index of Women Entrepreneurs 2019</em> (The MIWE 2019, <a href="https://newsroom.mastercard.com/wp-content/uploads/2019/11/Mastercard-Index-of-Women-Entrepreneurs-2019.pdf">https://newsroom.mastercard.com/wp-content/uploads/2019/11/Mastercard-Index-of-Women-Entrepreneurs-2019.pdf</a>) et Dhaka reste 57<sup>ème</sup> sur 58 comme l’année dernière. Le Bangladesh précède l’Egypte, mais en Asie il se place derrière l’Inde (52<sup>ème</sup>), le Vietnam (19<sup>ème</sup> ) et la Thaïlande (14<sup>ème</sup>).</p>
<p>Le pays se classe parmi les derniers dans toutes les catégories considérées : présence des femmes dans le monde du travail, accès aux financements et à la formation, la qualité de l’environnement entrepreneurial. Le rapport révèle que seulement 4,4% des propriétaires d’entreprises et 10,6% des chefs d’entreprise sont des femmes. Sur ces deux points, seules l’Arabie Saoudite et l’Egypte font moins bien.</p>
<p>Le taux de participation des femmes au marché de l’emploi s’élevait en 2018 à 30% d’après l’OIT. Ce taux, qui atteignait 20% en 1991, a cru très lentement en trente ans. L’OIT prévoit une stagnation de la participation des femmes à court-terme, avec une prévision de 31% pour 2023. La participation des femmes est un défi important dans un contexte où les femmes bangladaises sont, en proportion, de plus en plus nombreuses. Alors qu’il y avait 107 hommes pour 100 femmes à l’indépendance en 1971, ce ratio a continuellement décliné pour atteindre aujourd’hui 102 ; il devrait franchir le seuil de 100 à l’horizon 2040-45, faisant du Bangladesh un pays majoritairement féminin.</p>
<p><a href="https://www.thedailystar.net/business/news/bangladesh-far-behind-peers-1832332">https://www.thedailystar.net/business/news/bangladesh-far-behind-peers-1832332</a></p>
<p>(30/11/2019)</p>480dd99e-a77c-4f6d-a9eb-1cf5c8250be7Ecosystème entrepreneurial palestinienConférence internationale sur l’écosystème entrepreneurial palestinien, au centre de convention de Bethléem, le 17 septembre 2019.2019-09-30T00:00:00+02:00<p>Inaugurée par le Premier ministre M. Mohammed Shtayyeh le 17 septembre dernier à Bethléem, <a href="http://icep.ps/">la Conférence internationale sur l’écosystème entrepreneurial palestinien</a> (sur le triple thème « 3E: Entrepreneurship, Empowerment, Ecosystem ») a été organisée conjointement, et en un temps record, par les antennes locales de la <a href="https://www.globalshapers.org/story">Global Shapers Community</a> (émanation du Forum Economique Mondial) et le ministère palestinien de l’entrepreneuriat, avec le soutien du groupe de média allemand Hubert Burda Media.</p>d1ea50a9-cf3b-4bae-9cb1-6531acd4bf314ème Forum National pour l'Innovation et l'Entrepreneuriat 4ème Forum National pour l’Innovation et l’Entrepreneuriat sur le thème de la 4ème Révolution industrielle, les 9 et 10 septembre 2019, à Ramallah2019-09-24T00:00:00+02:00<p>Les 9 et 10 septembre derniers s’est tenue à Ramallah la <a href="https://www.events.ps/en/Events/1482/Fourth-National-Forum-Fourth-Industrial-Revolution">quatrième édition du Forum National pour l’Innovation et l’Entrepreneuriat sur le thème de la 4<sup>ème</sup> Révolution industrielle</a>, organisé par le Haut Conseil pour l’Innovation et l’Excellence (HCIE- « <a href="http://hcie.ps/">Higher Council for Innovation & Excellence</a> »).</p>639cb86f-8d27-423e-a242-32ebfc1f3b4fAgricultureRemise à niveau du programme de soutien aux jeunes entrepreneurs EEF2019-09-06T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">La banque centrale Bangladesh Bank a remis à niveau le programme «Equity Entrepreneurship Fund EEF”, doté d’un budget de 3 Mds TK (32 M€) pour l’année fiscale 2019-2020, et va reprendre l’instruction suspendue depuis 2017. Plus de 2300 dossiers étaient en attente en avril 2019.</p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement avait lancé le fonds en juillet 2000, pour soutenir deux secteurs alors prometteurs, la transformation agricole et les technologies de l’information (software) ; le fonds a été à l’origine doté d’1 Mds TK (11 M€) et géré par la banque centrale jusqu’en mai 2009, où elle a passé la main à la banque publique d’investissement <strong>Investment Corporation of Bangladesh (<a href="http://icb.gov.bd/zindex.php">icb.gov.bd/zindex.php</a>).</strong></p>
<p style="text-align: justify;">De juillet 2000 à la fin du FY 2017-18, le gouvernement a déboursé 22,25 Mds TK (238 M€) dont 17,13 Mds TK pour la transformation agro-alimentaire et 5,12 Mds TK pour les TIC, sans aucune contrepartie aux apports de fonds propres ni évaluation ex-post des projets, dont beaucoup ont échoué.</p>
<p style="text-align: justify;">La Bangladesh Bank a réévalué le programme et depuis 2018, accompagne les porteurs de projets uniquement par des prêts remboursables portant intérêt de 2% avec 4 ans de grâce, les opérateurs étant par ailleurs soumis à la juridiction civile du <em>Artha Rin Adalat Ain</em> (Money Loan Court Act, 2003), qui limite à 90 jours le délai d’exécution des jugements de la cour.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>a50504fc-ecfe-49f0-9c3e-784251e27827DIGITAL AFRICA - Une initiative au service de l’innovation en AfriqueCourant 2018, une dizaine d’acteurs issus du monde de l’institutionnel, du privé et de l’associatif-dont l’Agence française de développement (AFD), ont lancé l’initiative Digital Africa. C’est la concrétisation d’un engagement pris en 2017 à Ouagadougou par le Président Emmanuel Macron. Un programme de 65 millions d’euros pour soutenir la dynamique entrepreneuriale africaine et accompagner le développement de projets d’innovation numérique à impact sur le continent.L’initiative Digital Africa, à distinguer du concours éponyme (désormais AFD Digital Challenge), est une association, une plateforme numérique et un label.L’association Digital Africa regroupe 10 membres engagés dans l’accompagnement et le soutien étroits de l’écosystème numérique africain. Il s’agit de CFI, Jokkolabs, Afrilabs, GEN Africa, Bond’Innov, la Fabrique des Mobilités, la Ferme Digitale, Fing, Digital Observer for Africa et le groupe Agence française de développement (AFD). L’AFD va déployer les fonds mis à2019-03-18T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><img class="sans-marge" src="/Articles/a50504fc-ecfe-49f0-9c3e-784251e27827/images/95df7f7f-1bbf-4202-8ad5-2de573e8bd3a" alt="Digital Africa" width="771" height="516" /></p>
<p style="text-align: justify;">Courant 2018, une dizaine d’acteurs issus du monde de l’institutionnel, du privé et de l’associatif-dont l’Agence française de développement (AFD), ont lancé l’initiative Digital Africa. C’est la concrétisation d’un engagement pris en 2017 à Ouagadougou par le Président Emmanuel Macron. Un programme de 65 millions d’euros pour soutenir la dynamique entrepreneuriale africaine et accompagner le développement de projets d’innovation numérique à impact sur le continent.</p>
<p style="text-align: justify;">L’initiative Digital Africa, à distinguer du concours éponyme (désormais <a href="https://www.afddigitalchallenge.afd.fr/">AFD Digital Challenge</a>), est une association, une plateforme numérique et un label.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’association Digital Africa</strong> regroupe 10 membres engagés dans l’accompagnement et le soutien étroits de l’écosystème numérique africain. Il s’agit de CFI, Jokkolabs, Afrilabs, GEN Africa, Bond’Innov, la Fabrique des Mobilités, la Ferme Digitale, Fing, Digital Observer for Africa et le groupe Agence française de développement (AFD). L’AFD va déployer les fonds mis à disposition sous forme de facilité pour le financement d’amorçage, l’accompagnement et l’assistance technique ainsi que l’appui aux incubateurs et accélérateurs.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La plateforme numérique Digital Africa</strong> est à la fois un réseau social, un centre de ressources et un réseau de business angels. Elle vient interconnecter entrepreneurs africains et écosystèmes d’innovation (locaux et internationaux). Objectif : fédérer les communautés de savoirs et les initiatives, et mettre à leur disposition ressources et opportunités d’affaires partagées par les partenaires de la démarche Digital Africa. </p>
<p style="text-align: justify;">Outre les entrepreneurs et porteurs de projets, la plateforme s’adresse aux investisseurs (fonds, banque, réseau de business angels) ; accompagnateurs/facilitateurs (hub, accélérateur, incubateur, centre de recherche, université, etc.) et au grand public.</p>
<p style="text-align: justify;">Déjà 135 plateformes d’innovation et incubateurs sur 35 pays, des réseaux d’entrepreneurs de 42 pays, 8 initiatives leaders dans le domaine Tech4good et de nombreux acteurs ont rejoints la plateforme.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Troisième composante de l’initiative, le label Digital Africa</strong> a la charge d’identifier et faire émerger les acteurs, les projets et les évènements innovants en mettant en avant le partage. Il ne s’agit pas d’un sponsoring de nature financière, mais le label renforce leur visibilité, les connecte avec l’écosystème et les dispositifs d’accompagnement et de financement adaptés.</p>
<p style="text-align: justify;">Le sommet Emerging Valley (Marseille, 20-21 novembre 2018) et le African Tour du Agri Startup Summit (Paris, Orléans, Nantes et Roche sur Yon ; 19-23 novembre 2018) ont été les deux premiers événements labélisés Digital Africa.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Pour rejoindre l’initiative ou obtenir plus d’informations: <a href="https://digital-africa.co/">https://digital-africa.co/</a> </strong></p>3869b3d5-547c-49f0-afac-d23e6dc55a60Informations économiques d'Afrique de l'Ouest anglophone semaine 43 du 22 au 28 octobre 2018Faits saillants :- Nigéria : Le gouvernement approuve une proposition de Budget 2019 d’un montant de 8 730 Mds NGN (21 Mds EUR) ; avancées dans le projet de corridor routier transfrontalier Abidjan-Lagos ; démission du président du C.A. et de trois directeurs non-exécutifs de la Diamond Bank Plc ; l’Entrepreneurship Forum 2018 de la Tony Elumelu Foundation s’est tenu à Lagos ; le Brésil devrait investir 1,1 Md USD pour la fabrication de tracteurs ; lancement opérationnel du programme E-WASH de 60 MUSD sur quatre ans par USAID ;- Ghana : L'inflation au mois de septembre atteint 9,8% ;- Libéria : Le Président George Weah annonce la gratuité des droits d’inscription aux universités publiques pour les étudiants de premier cycle.2018-10-26T00:00:00+02:00<p>Faits saillants :</p>
<p><strong>- </strong>Nigéria : Le gouvernement approuve une proposition de Budget 2019 d’un montant de 8 730 Mds NGN (21 Mds EUR) ; avancées dans le projet de corridor routier transfrontalier Abidjan-Lagos ; démission du président du C.A. et de trois directeurs non-exécutifs de la Diamond Bank Plc ; l’Entrepreneurship Forum 2018 de la Tony Elumelu Foundation s’est tenu à Lagos ; le Brésil devrait investir 1,1 Md USD pour la fabrication de tracteurs ; lancement opérationnel du programme E-WASH de 60 MUSD sur quatre ans par USAID ;</p>
<p><strong>- </strong>Ghana : L'inflation au mois de septembre atteint 9,8% ;</p>
<p><strong>- </strong>Libéria : Le Président George Weah annonce la gratuité des droits d’inscription aux universités publiques pour les étudiants de premier cycle.</p>