Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - Enquetes-de-conjonctureFlux de publication de la direction générale du Trésor - Enquetes-de-conjonctureFluxArticlesTag-Enquetes-de-conjonctureCopyright 20242020-04-17T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr58f5ea76-c0ab-4ecc-b067-dcb25aefb698Résultats d'une enquête sur l'impact de la pandémie de coronavirus sur l'activité des entreprises aux Pays-BasCette enquête a été réalisée par la CCI France Pays-Bas en partenariat avec le SER de La Haye. Elle a été réalisée du 20 au 31 mars aux Pays-Bas, auprès de chefs d’entreprise membres de la CCI, des CCEF et également relayée sur les réseaux sociaux. Elle a été renseignée par 80 chefs d’entreprise représentant 17 secteurs, de l'autoentrepreneur à l'entreprise de plus de 5000 employés. 2020-04-17T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">L’enquête illustre une forte capacité d’adaptation des entreprises aux contraintes sanitaires, par le biais du télétravail et des techniques numériques déjà bien ancrés aux Pays-Bas.</p>
<p style="text-align: justify;">Les entreprises semblent davantage affectées par la chute des débouchés que par la désorganisation de la chaine logistique, même si cela doit être relativisé selon les secteurs d’activité. Si l'incertitude reste encore forte sur les conséquences finales de la crise sur le chiffre d'affaires et le résultat, la chute des débouchés et les risques de liquidité et défauts de paiement des clients sont les facteurs les plus préoccupants pour les entreprises en ce début de crise. Les entreprises ne semblent en revanche pas privilégier les licenciements pour adapter le temps de travail et la masse salariale à une activité réduite, semblant pouvoir se reposer sur la flexibilité du marché du travail et les mesures de soutien du gouvernement.</p>
<p style="text-align: justify;">Outre la popularité des dispositifs d’indemnisation salariale et d’allégements fiscaux, le recours au dispositif d’aide mis en place par le gouvernement néerlandais témoigne cependant également de la grande vulnérabilité des plus petites entreprises et des autoentrepreneurs, très nombreux aux Pays-Bas.</p>7d7f951c-f68c-42d0-aa6c-d4a1badba9abFlash Conjoncture Pays avancés - en mars, les enquêtes évoluent en ordre dispersé en zone euroEn zone euro, les signaux conjoncturels sont contrastés cette semaine : en mars, l’indice PMI progresse dans les services en zone euro, en Allemagne, en Italie et en Espagne mais se dégrade de nouveau dans le secteur manufacturier, à l’exception notable de l’Espagne. Au total, l’indice PMI composite diminue en zone euro (51,6 après 51,9), en Allemagne (51,4 après 52,8) et en France (48,9 après 50,4), mais rebondit en Italie (51,5 après 49,6) et en Espagne (55,4 après 53,5). De plus, l’indice de production industrielle diminue en février en Espagne (−1,1 % après +3,6 %) mais progresse en Allemagne (+0,7 % après +0,0 %), où les commandes à l’industrie poursuivent cependant leur repli (−4,2 % après −2,1 %). Le chômage est stable en février en zone euro (7,8 %), mais augmente en Italie (10,7 % après 10,5 %). Par ailleurs, l’inflation totale (estimation flash) diminue en zone euro en mars (+1,4 % après +1,5 %), en raison de la baisse de l’inflation sous-jacente (+0,8 % après +1,0 %).Hor2019-04-05T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>En zone euro, les signaux conjoncturels sont contrastés cette semaine :</strong> en mars, l’indice PMI progresse dans les services en zone euro, en Allemagne, en Italie et en Espagne mais se dégrade de nouveau dans le secteur manufacturier, à l’exception notable de l’Espagne. Au total, l’indice PMI composite diminue en zone euro (51,6 après 51,9), en Allemagne (51,4 après 52,8) et en France (48,9 après 50,4), mais rebondit en Italie (51,5 après 49,6) et en Espagne (55,4 après 53,5). De plus, l’indice de production industrielle diminue en février en Espagne (−1,1 % après +3,6 %) mais progresse en Allemagne (+0,7 % après +0,0 %), où les commandes à l’industrie poursuivent cependant leur repli (−4,2 % après −2,1 %). Le chômage est stable en février en zone euro (7,8 %), mais augmente en Italie (10,7 % après 10,5 %). Par ailleurs, l’inflation totale (estimation flash) diminue en zone euro en mars (+1,4 % après +1,5 %), en raison de la baisse de l’inflation sous-jacente (+0,8 % après +1,0 %).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Hors zone euro, les enquêtes de conjoncture sont également contrastées aux Etats-Unis (indice ISM) et au Royaume-Uni (indice PMI) :</strong> dans ces deux pays les enquêtes sont bien orientées pour le secteur manufacturier (respectivement +1,1 pt à 55,3 et +3,0 pt à 55,1) mais se dégradent dans les services (respectivement, −3,6 pts à 56,1 et −2,4 pts à 48,9). Par ailleurs, le taux de chômage est stable aux Etats-Unis en mars (3,8 %).</p>
<p> <img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/7d7f951c-f68c-42d0-aa6c-d4a1badba9ab/images/203ff288-e6e2-45ef-b17b-d9ce35344069" alt="Graph" width="540" height="353" /></p>
<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="tab" src="/Articles/7d7f951c-f68c-42d0-aa6c-d4a1badba9ab/images/76855e47-bd8d-44a2-9c29-d39a24ce1ccb" alt="tab" width="322" height="454" /></p>
<p> </p>b9b12047-feb0-477c-aa3f-bf4dcf2bb85fFlash Conjoncture Pays avancés - Poursuite du repli du climat des affaires en zone euroEn zone euro, les enquêtes de conjoncture sont plutôt orientées à la baisse cette semaine. L’indice PMI composite de l’activité globale (flash) se replie de nouveau en janvier (−0,4 pt à 50,7), mais moins sensiblement qu’en décembre. L’indice recule dans les services (−0,3 pt à 50,8) et plus nettement dans l’industrie (−0,9 pt à 50,5). En Allemagne, l’indice composite s’améliore modérément (+0,5 pt à 52,1), reflétant le net rebond dans les services (+1,4 pt à 53,1), mais il est atténué par la baisse du climat de affaires dans l’industrie (−1,6 pt à 49,9). Par ailleurs, la confiance des entrepreneurs vis-à-vis de la situation future diminue en janvier selon l’IFO (94,2 après 97,3), et l’indice de confiance des analystes financiers publié par l’institut ZEW reste en territoire négatif (−15,0 après -17,5 en décembre).En parallèle, au Royaume-Uni, le chômage baisse légèrement en novembre (4,0 % après 4,1 %), tandis qu’aux États-Unis, les prix immobiliers progressent à un rythme stable2019-01-28T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">En zone euro, les enquêtes de conjoncture sont plutôt orientées à la baisse cette semaine. <strong>L’indice PMI composite de l’activité globale (<em>flash</em>) se replie de nouveau en janvier (−0,4 pt à 50,7), mais moins sensiblement qu’en décembre. L’indice recule dans les services (−0,3 pt à 50,8) et plus nettement dans l’industrie (−0,9 pt à 50,5). </strong>En Allemagne, l’indice composite s’améliore modérément (+0,5 pt à 52,1), reflétant le net rebond dans les services (+1,4 pt à 53,1), mais il est atténué par la baisse du climat de affaires dans l’industrie (−1,6 pt à 49,9<strong>).</strong> Par ailleurs, la confiance des entrepreneurs vis-à-vis de la situation future diminue en janvier selon l’IFO (94,2 après 97,3), et l’indice de confiance des analystes financiers publié par l’institut ZEW reste en territoire négatif (−15,0 après -17,5 en décembre).</p>
<p style="text-align: justify;">En parallèle, au Royaume-Uni, le chômage baisse légèrement en novembre (4,0 % après 4,1 %), tandis qu’aux États-Unis, les prix immobiliers progressent à un rythme stable (+0,4 %). Au Japon, le déficit commercial se réduit en décembre (−184 Md¥ après −481 Md¥). Enfin, le commerce mondial se contracte de −1,6 % en novembre selon le CPB (après +1,2 % en octobre), sous l’hypothèse d’échanges commerciaux stables aux États-Unis dont les données douanières n’ont pas été publiées en raison du <em>shutdown.</em> Ce repli du commerce mondial porte l’acquis de croissance à −0,4 % au 4<sup>e</sup> trimestre (après +1,3 % au 3<sup>e</sup> trimestre) et à +3,4 % pour l’année 2018 (après +4,7 % en 2017).</p>
<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Graph" src="/Articles/b9b12047-feb0-477c-aa3f-bf4dcf2bb85f/images/94e35d73-0194-4ec3-b74a-abc3fcb4c584" alt="Graph" width="612" height="399" /><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Tableau" src="/Articles/b9b12047-feb0-477c-aa3f-bf4dcf2bb85f/images/77b1177e-a3f9-42ce-9ae8-4dab5198a9a6" alt="Tableau" width="567" height="414" /></p>7c8ad903-8947-4f0b-954f-4a7be31e3af0Flash Conjoncture Pays avancés - L’inflation recule en zone euro en décembreEn zone euro, les indicateurs sont orientés en baisse cette semaine. L’inflation diminue en décembre (+1,6 % après +1,9 %) selon l’estimation rapide d’Eurostat, sous l’effet du ralentissement des prix de l’énergie. Elle diminue notamment en Italie (à 1,2 %). Parallèlement, l’indice PMI composite recule en zone euro (−1,6 pt, à 51,1), reflétant son repli dans l’industrie manufacturière (−0,3 pt, à 51,4) et dans les services (−2,3 pt, à 51,2, révisé de −0,2 pt par rapport à l’estimation flash). L’indice PMI composite diminue notamment en Allemagne (−0,6 pt, à 51,6), traduisant son repli dans l’industrie manufacturière (−0,3 pt, à 51,5) et dans les services (−1,6 pt, à 51,8, révisé de −0,8 pt), ainsi qu’en Espagne (−0,5 pt, à 53,4), où il baisse dans l’industrie manufacturière (−1,6 pt, à 51,1) et demeure stable dans les services (à 54,0). En revanche l’indice PMI composite progresse en Italie et rejoint le seuil d’expansion de l’activité (+0,7 pt, à 50), soutenu par sa hausse dans l’in2019-01-04T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>En zone euro, les indicateurs sont orientés en baisse cette semaine. L’inflation diminue en décembre (+1,6 % après +1,9 %) selon l’estimation rapide d’Eurostat, sous l’effet du ralentissement des prix de l’énergie. </strong>Elle diminue notamment en Italie (à 1,2 %). Parallèlement, l’indice PMI composite recule en zone euro (−1,6 pt, à 51,1), reflétant son repli dans l’industrie manufacturière (−0,3 pt, à 51,4) et dans les services (−2,3 pt, à 51,2, révisé de −0,2 pt par rapport à l’estimation flash). L’indice PMI composite diminue notamment en Allemagne (−0,6 pt, à 51,6), traduisant son repli dans l’industrie manufacturière (−0,3 pt, à 51,5) et dans les services (−1,6 pt, à 51,8, révisé de −0,8 pt), ainsi qu’en Espagne (−0,5 pt, à 53,4), où il baisse dans l’industrie manufacturière (−1,6 pt, à 51,1) et demeure stable dans les services (à 54,0). En revanche l’indice PMI composite progresse en Italie et rejoint le seuil d’expansion de l’activité (+0,7 pt, à 50), soutenu par sa hausse dans l’industrie manufacturière (+0,6 pt, à 49,2) et dans les services (+0,3 pt, à 50,5). En Allemagne, le chômage se maintient à 3,2 % en novembre. Aux États-Unis, le chômage augmente en décembre à 3,9 % tandis que l’indice ISM manufacturier se replie fortement (−5,2 pt, à 54,1). <em>A contrario</em>, au Royaume-Uni, les PMI progressent en décembre dans l’industrie manufacturière (+0,6 pt, à 54,2) et dans les services (+0,8 pt, à 51,2).</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="graphique" src="/Articles/7c8ad903-8947-4f0b-954f-4a7be31e3af0/images/9d36721c-46a4-4ae8-9b12-4f7dc57881f0" alt="graphique" width="579" height="378" /></p>
<p> </p>
<p> <img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="tableau" src="/Articles/7c8ad903-8947-4f0b-954f-4a7be31e3af0/images/a94b101c-4a67-4f9e-beea-0b5667c379e6" alt="tableau" width="439" height="528" /></p>fad67d2d-468d-4ff1-a5e8-8b38b05f9c1cFlash Conjoncture Pays avancés - Dégradation du climat des affaires en AllemagneEn Allemagne, les résultats de l’enquête IFO pour décembre mettent en avant une baisse de la confiance des entrepreneurs allemands, vis-à-vis à la fois de la situation actuelle (104,7 après 105,2) et des perspectives économiques (97,3 après 98,7). En zone euro, l’inflation diminue à +1,9 % en novembre (révisée de −0,1 pt par rapport à l’estimation flash), après +2,2 % en octobre. Au Royaume-Uni, la 2e estimation du PIB confirme le rebond de l’activité au 3e trimestre (+0,6 % après +0,4 % au 2e trimestre) et l’inflation diminue légèrement en novembre (+2,3 % après +2,4 %). Aux États-Unis, la 3e estimation du PIB suggère un ralentissement plus marqué de l’activité au 3e trimestre (+0,8 %, révisé de −0,1 pt, après +1,0 %). Par ailleurs, les commandes de biens durables rebondissent en novembre (+0,8 % après −4,3 %), de même que les mises en chantier (+3,2 % après −1,6 %), tandis que la consommation ralentit légèrement (+0,4 % après 0,8 %). Au Japon, l’inflation diminue en novembre (+0,8 2018-12-21T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>En Allemagne, les résultats de l’enquête IFO pour décembre mettent en avant une baisse de la confiance des entrepreneurs allemands, vis-à-vis à la fois de la situation actuelle (104,7 après 105,2) et des perspectives économiques (97,3 après 98,7).</strong> En zone euro, l’inflation diminue à +1,9 % en novembre (révisée de −0,1 pt par rapport à l’estimation flash), après +2,2 % en octobre. <strong>Au Royaume-Uni, la 2<sup>e</sup> estimation du PIB confirme le rebond de l’activité au 3e trimestre</strong> (+0,6 % après +0,4 % au 2e trimestre) et l’inflation diminue légèrement en novembre (+2,3 % après +2,4 %). Aux États-Unis, la 3<sup>e</sup> estimation du PIB suggère un ralentissement plus marqué de l’activité au 3e trimestre (+0,8 %, révisé de −0,1 pt, après +1,0 %). Par ailleurs, les commandes de biens durables rebondissent en novembre (+0,8 % après −4,3 %), de même que les mises en chantier (+3,2 % après −1,6 %), tandis que la consommation ralentit légèrement (+0,4 % après 0,8 %). Au Japon, l’inflation diminue en novembre (+0,8 % après +1,4 %), dans le sillage des prix alimentaires (+0,5 % après +2,4 %) qui avaient sensiblement progressé au cours des derniers mois en raison de fortes intempéries. L’inflation sous-jacente reste très faible (+0,1 % après +0,2 % en octobre).</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Graph762" src="/Articles/fad67d2d-468d-4ff1-a5e8-8b38b05f9c1c/images/b44f407c-1b29-42be-86db-286b78f6a22b" alt="Graph762" width="525" height="330" /></p>
<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="tab762" src="/Articles/fad67d2d-468d-4ff1-a5e8-8b38b05f9c1c/images/fe34a089-b066-475a-9016-b8b75bf0608f" alt="tab762" width="387" height="365" /></p>28c7d00d-2ab8-4a8d-a879-6192c9454bf4Flash Conjoncture Pays avancés - Ralentissement de l’activité en zone euroSelon la 1ère estimation d’Eurostat, le PIB a ralenti en zone euro au 2ème trimestre 2018 (+0,3 % après +0,4 % au 1er trimestre), ainsi qu’en Espagne (+0,6 % après +0,7 %) et en Italie (+0,2 % après +0,3 %). En juillet, l’inflation augmente en zone euro (+2,1 % après +2,0 % en juin), soutenue en partie par l’inflation sous-jacente (+1,1 % après +0,9 %). L’inflation harmonisée augmente en Italie (+1,9 % après +1,4 %) mais reste stable en Allemagne (+2,1 %) et en Espagne (+2,3 %). Selon Eurostat, le chômage est stable en juin en zone euro (8,3 %). Par ailleurs, l’estimation définitive de l’indice PMI composite confirme la moins bonne orientation en juillet des enquêtes de conjoncture en zone euro (54,3 après 54,9 en juin). Par pays, l’indice progresse légèrement en Allemagne (55,0 après 54,8) mais diminue en Italie (53,0 après 53,9) et en Espagne (52,7 après 54,8).Aux États-Unis, la confiance des ménages augmente en juillet (127,4 après 127,1 en juin) et le taux de chômage diminue lé2018-08-03T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>Selon la 1ère estimation d’Eurostat, le PIB a ralenti en zone euro au 2<sup><span style="font-size: 10pt;">ème</span></sup> trimestre 2018 (+0,3 % après +0,4 % au 1<sup>er</sup> trimestre),</strong> ainsi qu’en Espagne (+0,6 % après +0,7 %) et en Italie (+0,2 % après +0,3 %). En juillet, l’inflation augmente en zone euro (+2,1 % après +2,0 % en juin), soutenue en partie par l’inflation sous-jacente (+1,1 % après +0,9 %). L’inflation harmonisée augmente en Italie (+1,9 % après +1,4 %) mais reste stable en Allemagne (+2,1 %) et en Espagne (+2,3 %). Selon Eurostat, le chômage est stable en juin en zone euro (8,3 %). Par ailleurs, l’estimation définitive de l’indice PMI composite confirme la moins bonne orientation en juillet des enquêtes de conjoncture en zone euro (54,3 après 54,9 en juin). Par pays, l’indice progresse légèrement en Allemagne (55,0 après 54,8) mais diminue en Italie (53,0 après 53,9) et en Espagne (52,7 après 54,8).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Aux États-Unis, la confiance des ménages augmente en juillet (127,4 après 127,1 en juin)</strong> et le taux de chômage diminue légèrement (3,9 % après 4,0 % en juin) mais l’indice ISM diminue dans le secteur manufacturier (58,1 après 60,2) et dans les services (55,7 après 59,1). Au Japon, le taux de chômage augmente en juin (2,4 % après 2,2 %) et l’indice de production industrielle se replie (−1,8 % après −0,2 %). Enfin, au Royaume-Uni, les indices PMI baissent en juillet dans le secteur manufacturier (54,0 après 54,3 en juin) et dans les services (53,5 après 55,1).</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="graph742" src="/Articles/28c7d00d-2ab8-4a8d-a879-6192c9454bf4/images/745dd6f6-6adc-4702-a37a-df688f87670b" alt="graph742" width="542" height="361" /></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Table742" src="/Articles/28c7d00d-2ab8-4a8d-a879-6192c9454bf4/images/f2882bfa-9712-4b31-8d4c-d10f0c741768" alt="Table742" width="415" height="827" /></p>36d11337-aa5f-41fb-8dbc-6806611a8003Flash Conjoncture Pays avancés - Etats-Unis : un deuxième trimestre en fanfareAux États-Unis, le PIB a fortement progressé au 2e trimestre 2018 (+1,0 % après +0,5 % au 1er trimestre), soutenu par une demande vigoureuse et des exportations dynamiques. Par ailleurs, les commandes de biens durables rebondissent en juin (+1,0 % après −0,3 %) et les prix immobiliers ont légèrement progressé (+0,2 % après +0,2 %).En zone euro, les signaux conjoncturels sont mitigés en juillet : l’indice composite de l’activité globale diminue (54,3 après 54,9 en juin) sous l’effet du repli de l’indice dans les services (54,4 après 55,2) et malgré son léger rebond dans l’industrie (55,1 après 54,9) après 6 mois consécutifs de baisse. En Allemagne, l’indice des perspectives économiques publié par l’institut IFO diminue en juillet (98,2 après 98,5) tandis que l’indice PMI composite progresse (55,2 après 54,8), soutenu par le net rebond de l’indice dans l’industrie manufacturière (57,3 après 55,9) alors que l’indice recule légèrement dans les services (54,4 après 54,5). En Espagne, le2018-07-27T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>Aux États-Unis, le PIB a fortement progressé au 2<sup>e</sup> trimestre 2018</strong> (+1,0 % après +0,5 % au 1<sup>er</sup> trimestre), <strong>soutenu par une demande vigoureuse et des exportations dynamiques</strong>. Par ailleurs, les commandes de biens durables rebondissent en juin (+1,0 % après −0,3 %) et les prix immobiliers ont légèrement progressé (+0,2 % après +0,2 %).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>En zone euro, les signaux conjoncturels sont mitigés en juillet</strong> : l’indice composite de l’activité globale diminue (54,3 après 54,9 en juin) sous l’effet du repli de l’indice dans les services (54,4 après 55,2) et malgré son léger rebond dans l’industrie (55,1 après 54,9) après 6 mois consécutifs de baisse. En Allemagne, l’indice des perspectives économiques publié par l’institut IFO diminue en juillet (98,2 après 98,5) tandis que l’indice PMI composite progresse (55,2 après 54,8), soutenu par le net rebond de l’indice dans l’industrie manufacturière (57,3 après 55,9) alors que l’indice recule légèrement dans les services (54,4 après 54,5). En Espagne, les ventes au détail restent quasi stables (+0,1 % après −0,1 % en mai) tandis que le taux de chômage diminue au 2<sup>e</sup> trimestre 2018 (16,2 % après 16,6 %).</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="graph USA PIB" src="/Articles/36d11337-aa5f-41fb-8dbc-6806611a8003/images/62c65fb6-c376-4748-a13f-cc48e85b555e" alt="graph US PIB" width="494" height="305" /></p>
<p> </p>
<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="table 741" src="/Articles/36d11337-aa5f-41fb-8dbc-6806611a8003/images/2f5c3ee2-60dd-4b3c-969d-3b5495483e69" alt="table 741" width="390" height="278" /></p>
<p> </p>e05377cd-e365-4cb0-81fb-2fc34f992994Flash Conjoncture Pays avancés - La hausse des prix énergétiques soutient l’inflation en zone euroEn zone euro, le climat des affaires issu de l’enquête de la Commission européenne se dégrade légèrement en juin (112,3 après 112,5) et l’inflation augmente (+2,0 % après +1,9 %), soutenue par la hausse de l’inflation énergétique. Parmi les grands pays de la zone, l’inflation augmente en France (+2,4 % après +2,3 %), en Espagne (+2,3 % après +2,1 %) et en Italie (+1,5 % après +1,0 %), mais diminue en Allemagne (+2,1 % après +2,2 %). Par ailleurs, la confiance des entrepreneurs allemands vis-à-vis de la situation future se stabilise en juin selon l’enquête IFO (98,6), le taux de chômage allemand reste stable en mai (3,4 %) et les ventes au détail reculent en mai en Allemagne (−2,1 % après +1,6 %), comme en Espagne (−0,1 % après −0,4 %).Au Royaume-Uni, le ralentissement de l’activité au 1er trimestre a été moins important qu’anticipé selon la 3e estimation du PIB (révisé de +0,1 pt, à +0,2 % après +0,4 %). Aux États-Unis, la confiance des ménages diminue en juin (126,4 après 128,8). 2018-06-29T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>En zone euro, le climat des affaires issu de l’enquête de la Commission européenne se dégrade légèrement en juin (112,3 après 112,5) et l’inflation augmente (+2,0 % après +1,9 %), soutenue par la hausse de l’inflation énergétique</strong>. Parmi les grands pays de la zone, l’inflation augmente en France (+2,4 % après +2,3 %), en Espagne (+2,3 % après +2,1 %) et en Italie (+1,5 % après +1,0 %), mais diminue en Allemagne (+2,1 % après +2,2 %). Par ailleurs, la confiance des entrepreneurs allemands vis-à-vis de la situation future se stabilise en juin selon l’enquête IFO (98,6), le taux de chômage allemand reste stable en mai (3,4 %) et les ventes au détail reculent en mai en Allemagne (−2,1 % après +1,6 %), comme en Espagne (−0,1 % après −0,4 %).</p>
<p style="text-align: justify;">Au Royaume-Uni, <strong>le ralentissement de l’activité au 1<sup>er</sup> trimestre a été moins important qu’anticipé selon la 3<sup>e</sup> estimation du PIB (révisé de +0,1 pt, à +0,2 % après +0,4 %).</strong> Aux États-Unis, la confiance des ménages diminue en juin (126,4 après 128,8). Les commandes de biens durables reculent en mai (−0,6 % après −1,0 % en avril) et la consommation est atone (+0,0 % après +0,3 %). Par ailleurs, la 3<sup>e</sup> estimation du PIB a confirmé la croissance du 1<sup>er</sup> trimestre (+0,5 % après +0,7 %). Au Japon, le taux de chômage diminue en mai (2,2 % après 2,5 %) mais l’indice de production industrielle recule (−0,3 % après +0,5 %).</p>
<p><strong><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="graph inflation 737" src="/Articles/e05377cd-e365-4cb0-81fb-2fc34f992994/images/c510f1ea-e42a-4941-8691-d62fec86c3c4" alt="graph inflation 737" width="476" height="312" /><strong><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="tab 737" src="/Articles/e05377cd-e365-4cb0-81fb-2fc34f992994/images/009caff3-e1b9-4509-8712-558f74181fda" alt="tab 737" width="327" height="399" /></strong></strong></p>a282dc29-ce19-4eb3-bec2-5c4659001bf0Flash Conjoncture Pays avancés - Éclaircie conjoncturelle en zone euro avec l’arrivée de l’été ? Les enquêtes publiées cette semaine suggèrent une légère amélioration de la conjoncture en zone euro en juin. L’indice PMI composite de la zone euro se redresse en juin après quatre mois consécutifs de baisse (54,8 après 54,1 en mai), sa progression dans les services (+1,2 pt à 55,0) l’emportant sur son recul dans l’industrie (−0,5 pt à 55,0). L’indice PMI augmente notamment en Allemagne (54,2 après 53,4), suivant sa hausse dans les services (+1,8 pt à 53,9) tandis qu’il recule dans l’industrie (−1,0 pt à 55,9).Aux États-Unis, les mises en chantier rebondissent en mai (+5,0 % après −3,1 %) et les prix immobiliers continuent à progresser faiblement en avril (+0,1 % après +0,2 %). Enfin, au Japon, en mai, l’inflation totale augmente légèrement (+0,7 % après +0,6 %), tirée par les prix énergétiques, et la balance commerciale se détériore (−287 Mds¥ après +454 Mds¥). 2018-06-22T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong> <strong>Les enquêtes publiées cette semaine suggèrent une légère amélioration de la conjoncture en zone euro en juin. </strong>L’indice PMI composite de la zone euro se redresse en juin après quatre mois consécutifs de baisse</strong> (54,8 après 54,1 en mai), sa progression dans les services (+1,2 pt à 55,0) l’emportant sur son recul dans l’industrie (−0,5 pt à 55,0). L’indice PMI augmente notamment en Allemagne (54,2 après 53,4), suivant sa hausse dans les services (+1,8 pt à 53,9) tandis qu’il recule dans l’industrie (−1,0 pt à 55,9).</p>
<p style="text-align: justify;">Aux États-Unis, les mises en chantier rebondissent en mai (+5,0 % après −3,1 %) et les prix immobiliers continuent à progresser faiblement en avril (+0,1 % après +0,2 %). Enfin, au Japon, en mai, l’inflation totale augmente légèrement (+0,7 % après +0,6 %), tirée par les prix énergétiques, et la balance commerciale se détériore (−287 Mds¥ après +454 Mds¥).<img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/a282dc29-ce19-4eb3-bec2-5c4659001bf0/images/5724b76b-f4f4-4003-984d-6dcd2d491bbb" alt="graph" width="486" height="317" /></p>
<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/a282dc29-ce19-4eb3-bec2-5c4659001bf0/images/4a170708-ac7e-4c98-ae99-981b6d348dbb" alt="tab" width="383" height="273" /></p>
<p><strong> </strong></p>6504abd0-266b-4427-9c95-7e733710c64cNouveau recul marqué des enquêtes de conjoncture en zone euroEn zone euro, l’indice PMI composite connait de nouveau un recul marqué en mars (−1,8 pt à 55,3, après −1,7 pt en février) mais demeure à haut niveau. Il recule plus fortement en Allemagne (−2,2 pt à 55,4), dans les services et surtout dans le secteur manufacturier. En parallèle, les perspectives économiques se dégradent nettement selon les analystes financiers interrogés par l’institut ZEW (5,1 après 17,8) et la confiance des entrepreneurs vis-à-vis de la situation future diminue selon l’institut IFO (104,4 après 105,4). En Italie, la production industrielle se replie en janvier (−1,9 % après +2,1 %).Au Royaume-Uni, le chômage recule en janvier (4,3 % après 4,4 %) et l’inflation faiblit en février (+2,7 % après +3,0 %). Par ailleurs, aux États-Unis, les commandes de biens durables rebondissent en février (+3,1 % après −3,5 %). Au Japon, l’inflation augmente légèrement en février (+1,5 % après +1,4 %) mais la balance commerciale se détériore (−201,4 Md¥ après +352,3 Md¥). Enfin, le2018-03-23T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>En zone euro, l’indice PMI composite connait de nouveau un recul marqué en mars (−1,8 pt à 55,3, après −1,7 pt en février) mais demeure à haut niveau. </strong>Il recule plus fortement en Allemagne (−2,2 pt à 55,4), dans les services et surtout dans le secteur manufacturier. En parallèle, les perspectives économiques se dégradent nettement selon les analystes financiers interrogés par l’institut ZEW (5,1 après 17,8) et la confiance des entrepreneurs vis-à-vis de la situation future diminue selon l’institut IFO (104,4 après 105,4). En Italie, la production industrielle se replie en janvier (−1,9 % après +2,1 %).</p>
<p style="text-align: justify;">Au Royaume-Uni, le chômage recule en janvier (4,3 % après 4,4 %) et l’inflation faiblit en février (+2,7 % après +3,0 %). Par ailleurs, aux États-Unis, les commandes de biens durables rebondissent en février (+3,1 % après −3,5 %). Au Japon, l’inflation augmente légèrement en février (+1,5 % après +1,4 %) mais la balance commerciale se détériore (−201,4 Md¥ après +352,3 Md¥). Enfin, le commerce mondial progresse en janvier selon le CPB (+0,9 % après +0,3 %), essentiellement sous l’effet de la reprise des échanges en Asie émergente tandis que les échanges dans les pays avancés sont peu vigoureux<img style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="graph" src="/Articles/6504abd0-266b-4427-9c95-7e733710c64c/images/17c095e3-e9a2-4b58-8541-b48da59bbb44" alt="graph" width="414" height="270" /><img style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="tab" src="/Articles/6504abd0-266b-4427-9c95-7e733710c64c/images/e0a18db4-dd99-49e1-afe0-63b66195c186" alt="tab" width="312" height="330" /></p>c51dbda9-b945-417c-8153-fc1aed5222b5Trésor-Economics No. 125 - Are business surveys equally successful to forecast economic activity in France?As the first available economic indicators, business surveys are at the core of short term economic forecasting. However, since mid-2012, business climate indices and composite indicators, which summarize answers given to survey's various questions (about past activity, further prospects, employment etc.), did not move in concert with French growth. Indeed, while French GDP has been quite resilient, business confidence indices from the official statistics office Insee and the Banque de France remain at a low level and the PMI index moves in an area corresponding to a contraction of economic activity.However, France seems to be an exception: in others euro area economies for which Markit also provides activity composite indicators, no marked discrepancy between economic activity and composite indicators was found.For France, this issue of a clear dropout between indicators and current economy is weaker when using detailed figures of surveys. Thus, forecasts based on detailed figur2014-03-03T00:00:00+01:00<p>As the first available economic indicators, business surveys are at the core of short term economic forecasting. However, since mid-2012, business climate indices and composite indicators, which summarize answers given to survey's various questions (about past activity, further prospects, employment etc.), did not move in concert with French growth. Indeed, while French GDP has been quite resilient, business confidence indices from the official statistics office Insee and the Banque de France remain at a low level and the PMI index moves in an area corresponding to a contraction of economic activity.</p>
<p>However, France seems to be an exception: in others euro area economies for which Markit also provides activity composite indicators, no marked discrepancy between economic activity and composite indicators was found.</p>
<p>For France, this issue of a clear dropout between indicators and current economy is weaker when using detailed figures of surveys. Thus, forecasts based on detailed figures of Insee or Banque de France surveys still succeed in assessing economic growth, while those based on PMI indices currently seem irrelevant (see chart below).</p>
<p>Better performance of INSEE and Banque de France surveys to provide short term forecasts could be linked with the sample size of the survey: while Insee or Banque de France questions about 10 000 firms, the PMI's sample is ten times smaller.</p>
<p style="text-align: center;"><img title="Trésor-Economics No. 125" src="/Articles/c51dbda9-b945-417c-8153-fc1aed5222b5/images/fa802ee5-55bb-49a9-9f83-8211e45053b8" alt="Trésor-Economics No. 125" /></p>7695477d-cb9e-41c5-8b6a-98dc02248b98Trésor-Éco n° 125 - Les enquêtes de conjoncture sont-elles toutes aussi performantes pour prévoir l'activité économique en France ?Les enquêtes de conjoncture sont les premiers indicateurs disponibles et mobilisés par les économistes pour prévoir l'activité économique à court terme. Or, depuis la mi-2012, les indices de climat des affaires et les indices composites, indicateurs résumés des réponses données aux différentes questions des enquêtes (sur l'activité passée, sur l'activité à venir, sur les effectifs, etc…), ne semblent plus évoluer de concert avec l'activité économique en France. En effet, alors que cette dernière affiche une certaine résistance, les indices de climat des affaires mesurés par l'Insee et la Banque de France se sont maintenus à bas niveau et l'indice PMI (pour Purchasing Managers Index) évolue continûment dans la zone correspondant à une contraction de l'activité.À cet égard, la France semble faire exception ; au sein des autres économies de la zone euro pour lesquelles Markit calcule également des indices PMI, on ne constate pas de déconnection marquée entre l'activité économique et l2014-03-03T00:00:00+01:00<p>Les enquêtes de conjoncture sont les premiers indicateurs disponibles et mobilisés par les économistes pour prévoir l'activité économique à court terme. Or, depuis la mi-2012, les indices de climat des affaires et les indices composites, indicateurs résumés des réponses données aux différentes questions des enquêtes (sur l'activité passée, sur l'activité à venir, sur les effectifs, etc…), ne semblent plus évoluer de concert avec l'activité économique en France. En effet, alors que cette dernière affiche une certaine résistance, les indices de climat des affaires mesurés par l'Insee et la Banque de France se sont maintenus à bas niveau et l'indice PMI (pour <em>Purchasing Managers Index</em>) évolue continûment dans la zone correspondant à une contraction de l'activité.</p>
<p>À cet égard, la France semble faire exception ; au sein des autres économies de la zone euro pour lesquelles Markit calcule également des indices PMI, on ne constate pas de déconnection marquée entre l'activité économique et les indices résumés.</p>
<p>Pour la France, ce problème de décrochage manifeste entre indicateurs résumés et réalité économique se réduit lorsque l'on utilise les soldes détaillés des enquêtes de conjoncture. Ainsi, les prévisions effectuées à partir des soldes détaillés des enquêtes de l'Insee et de la Banque de France restent actuellement performantes pour rendre compte des évolutions de la croissance, tandis que celles fondées sur les indices PMI ne semblent plus pertinentes (<em>cf.</em> graphique ci-après).</p>
<p>Les meilleures performances des enquêtes réalisées par l'Insee et la Banque de France pourraient être liées aux tailles respectives des panels d'entreprises interrogées : là où les enquêtes de l'Insee et de la Banque de France interrogent près de 10 000 entreprises, l'enquête PMI en interroge 10 fois moins.</p>
<p style="text-align: center;"><img title="Trésor-Éco n° 125" src="/Articles/7695477d-cb9e-41c5-8b6a-98dc02248b98/images/bfa3bca2-0c7f-4825-a946-d9f106268901" alt="Trésor-Éco n° 125" /></p>a15af222-93b3-41b4-a6c0-106090423454Trésor-Éco n° 58 - Enquête auprès des ménages et consommation en FranceL'enquête de conjoncture de l'Insee auprès des ménages permet d’établir une modélisation du comportement de la consommation des ménages en biens et services. La modélisation est cependant plus fragile lors des retournements de cycle.L’enquête de conjoncture auprès des ménages permet de révéler en onze questions la perception des ménages sur leur environnement économique. Ces réponses sont synthétisées par un indicateur résumé, l’indicateur de confiance des ménages, qui retrace bien la tendance commune aux onze soldes d’opinion.Jusqu'en 2003, les ménages avaient un comportement de réponse en lien étroit avec les évolutions du chômage. De 2003 à 2007, la préoccupation de l'inflation semble avoir pris de plus en plus d'importance et le lien entre le chômage et les résultats globaux de l'enquête s'est estompé, notamment lorsque le chômage a baissé. Avec la crise actuelle, le chômage semble être redevenu un déterminant essentiel des réponses à l’enquête.En fait, il semble que les ména2009-05-29T00:00:00+02:00<p>L'enquête de conjoncture de l'Insee auprès des ménages permet d’établir une modélisation du comportement de la consommation des ménages en biens et services. La modélisation est cependant plus fragile lors des retournements de cycle.<br />L’enquête de conjoncture auprès des ménages permet de révéler en onze questions la perception des ménages sur leur environnement économique. Ces réponses sont synthétisées par un indicateur résumé, l’indicateur de confiance des ménages, qui retrace bien la tendance commune aux onze soldes d’opinion.</p>
<p>Jusqu'en 2003, les ménages avaient un comportement de réponse en lien étroit avec les évolutions du chômage. De 2003 à 2007, la préoccupation de l'inflation semble avoir pris de plus en plus d'importance et le lien entre le chômage et les résultats globaux de l'enquête s'est estompé, notamment lorsque le chômage a baissé. Avec la crise actuelle, le chômage semble être redevenu un déterminant essentiel des réponses à l’enquête.</p>
<p>En fait, il semble que les ménages soient surtout influencés dans leurs réponses à l'enquête par ce qui est le plus négatif, basculant d'une préoccupation dominante d'inflation lorsqu'elle est élevée à une préoccupation dominante de chômage lorsqu'il est haut.</p>
<p>Le lien entre les évolutions de l’indicateur résumé et celles de la consommation des ménages est trop lâche, surtout entre 2003 et 2007 où les évolutions ont été inverses, pour établir une prévision fiable de la consommation à court terme à partir de ce seul indicateur. En revanche, le recours à certains des soldes de l’enquête permet de retracer l’essentiel de la dynamique de la consommation à court terme.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Trésor-Éco n° 58" src="/Articles/a15af222-93b3-41b4-a6c0-106090423454/images/e84ae215-b833-4c6a-97fe-a43214720c7e" alt="Trésor-Éco n° 58" /></p>ddf9fba0-9b5f-49fd-9493-e1d18ea7c90eTrésor-Economics No. 58 - Survey of household confidence and French consumer spendingInsee's monthly consumer confidence survey allows us to model households' behaviour with regard to their consumption of goods and services. However, this model is weaker when the cycle goes into reverse.The monthly consumer confidence survey administers eleven questions to ascertain households' perceptions of their economic environment. Replies are synthesised in the indicator of consumer confidence, which presents a fair view of the common trend running through the eleven opinion balances.Until 2003, consumers' responses were directly linked to the change in unemployment. Inflation concerns appear to have gained in importance between 2003 and 2007, while the link between unemployment and the survey's overall findings weakened, particularly when unemployment fell. With the current crisis, unemployment has re-emerged as a key determinant of responses to the survey.In fact, consumer responses to the survey appear to be influenced above all by what is most negative in their enviro2009-05-29T00:00:00+02:00<p>Insee's monthly consumer confidence survey allows us to model households' behaviour with regard to their consumption of goods and services. However, this model is weaker when the cycle goes into reverse.</p>
<p>The monthly consumer confidence survey administers eleven questions to ascertain households' perceptions of their economic environment. Replies are synthesised in the indicator of consumer confidence, which presents a fair view of the common trend running through the eleven opinion balances.</p>
<p>Until 2003, consumers' responses were directly linked to the change in unemployment. Inflation concerns appear to have gained in importance between 2003 and 2007, while the link between unemployment and the survey's overall findings weakened, particularly when unemployment fell. With the current crisis, unemployment has re-emerged as a key determinant of responses to the survey.</p>
<p>In fact, consumer responses to the survey appear to be influenced above all by what is most negative in their environment, with inflation concerns prevailing when this is high, and unemployment concerns moving to the fore when that is high.</p>
<p>The link between trends in the summary indicator and those for household consumption is too weak to produce a reliable forecast of consumption in the short-term based on this indicator alone, especially between 2003 and 2007, when the trends were reversed. On the other hand, by using some of the survey balances we can chart most of the dynamics of consumption in the short term.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Trésor-Economics No. 58" src="/Articles/ddf9fba0-9b5f-49fd-9493-e1d18ea7c90e/images/f36805c9-5151-406a-abd0-26e9288f7b63" alt="Trésor-Economics No. 58" /></p>