Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - EndettementFlux de publication de la direction générale du Trésor - EndettementFluxArticlesTag-EndettementCopyright 20242023-05-23T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.frb551bd69-f30e-4d76-bfcb-814d8b7d140bLes finances publiques chinoises : risques conjoncturels et enjeux structurelsLes finances publiques chinoises reposent sur une organisation complexe et opaque, structurée en différents comptes aux périmètres flous, auxquels s’ajoutent des engagements hors bilan. L’importance de l’investissement public dans la croissance chinoise a favorisé un endettement important pour les gouvernements locaux. Après la pandémie, les finances locales sont en situation de risque, rendant d’autant plus nécessaires des réformes d’ampleur.2023-05-23T00:00:00+02:00<p>Les finances publiques ont beaucoup contribué à la croissance chinoise, notamment à travers l'investissement public mis en œuvre au niveau local, en particulier depuis la crise de 2008. En 2019 les dépenses publiques chinoises représentent 24 % du PIB selon les statistiques officielles, mais 36 % selon le FMI, contre 41 % pour l'OCDE. </p>
<p>La lecture des finances publiques chinoises est compliquée par le fait que la Constitution et la loi ne fixent qu'à grands traits les prérogatives des différents niveaux administratifs (centre, provinces, préfectures, comtés, villes) et que bien souvent les lois nationales se contentent d'énoncer des principes, déclinés ensuite localement avec une grande marge de manœuvre. Par ailleurs, les comptes publics sont structurés selon une méthodologie opaque et complexe, le périmètre de ce qui relève ou non de l'action publique étant flou, et les distinctions entre échelons locaux et central parfois malaisées.</p>
<p>Les comptes publics enregistrent structurellement un niveau important de déficit et d'endettement. Ces deux mesures se sont singulièrement aggravées ces dernières années, en particulier sous l'effet de la crise du Covid-19 (<em>cf.</em> Graphique). La situation au niveau local apparaît désormais comme un enjeu de stabilité financière, cet échelon concentrant officiellement 57 % de la dette publique totale, contractée dans une relative opacité.</p>
<p>Si les risques financiers locaux sont élevés, une crise systémique à court terme paraît peu probable, compte tenu de la garantie de l'échelon central et de la détention d'une grande partie de la dette par les grandes banques ou des entités locales publiques.</p>
<p>À long terme, les déséquilibres et les risques liés aux finances publiques constituent un frein à la croissance et à son nécessaire rééquilibrage, des investissements vers la consommation intérieure. Malgré la posture volontariste des autorités et les préconisations réitérées des observateurs internationaux, la mise en œuvre des réformes à l'agenda depuis 2013 demeure lente et fragmentaire.</p>
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<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-327" src="/Articles/b551bd69-f30e-4d76-bfcb-814d8b7d140b/images/e75c36c2-aea8-4686-b3a0-772d5c5b4971" alt="TE-327" /></p>
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<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Zhang Y.S et Barnett S. (2014), "<a href="https://www.imf.org/external/pubs/ft/wp/2014/wp1404.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Fiscal Vulnerabilities and Risks from Local Government Finance in China</em></a>", FMI, <em>Document de travail </em>n° 14/4. </strong></li>
<li><strong> Wingender P. (2018), "<a href="https://www.imf.org/en/Publications/WP/Issues/2018/04/13/Intergovernmental-Fiscal-Reform-in-China-45743" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Intergovernmental Fiscal Reform in China</em></a>", FMI, <em>Document de travail</em> n° 2018/088.</strong></li>
<li><strong> LIN S. (2022), "<a href="https://www.cambridge.org/core/books/chinas-public-finance/734E446DD14D3A6E9D2715BE5F9375C0" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>China’s Public Finance: Reforms, Challenges and Options</em></a>", <em>Cambridge University Press</em>. <br /></strong></li>
<li><strong> Études économiques BNP Paribas (2021), « <a href="https://economic-research.bnpparibas.com/html/fr-FR/Chine-maquis-finances-publiques-22/09/2021,43512" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Chine : le maquis des finances publiques</a> », <em>Eco Conjoncture</em> n° 7. <br /></strong></li>
</ul>
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<p>At the global level, NFC bond debt has risen sharply since the 2008 crisis (see chart on this page). Over this period, bond debt as a proportion of GDP increased twice as fast in emerging market economies as it did in advanced ones, driven largely by China.</p>
<p>Apart from the need for NFCs to diversify their financing sources, other factors may have contributed to the growth of the bond market since the 2008 crisis: (1) expansionary monetary policies in advanced economies supported both the supply and demand for bonds; and (2) stricter banking regulations may have led firms to replace bank loans with bonds.</p>
<p>Issuing bonds is a way for NFCs to diversify their financing sources and ensure a stronger rebound in periods of economic recovery. However, it can also be a source of vulnerability for the global economy:</p>
<p>– The ongoing normalisation of monetary policy could drive investors away from the bond market, particularly its riskier segments, making it difficult for NFCs to refinance.</p>
<p>– A global economic slowdown could lead to rating downgrades and fire sales of NFC bonds.</p>
<p>– As China opens up its bond market, now the world’s second largest after the US market, it needs to address its vulnerabilities.</p>
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<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Visuel TE-313en" src="/Articles/bdff6463-84b1-47da-a230-932864260514/images/473477d6-7f5b-41db-9d38-ffbb38b67cbe" alt="Visuel TE-313en" /></p>0dc81f06-50b0-4fde-b8e5-cd770f689d58Endettement obligataire des sociétés non-financièresL’endettement obligataire des sociétés non-financières (SNF) a fortement augmenté depuis la crise financière de 2008, porté notamment par des conditions de financement favorables et le renforcement de la régulation bancaire. Si l'endettement obligataire permet aux SNF de diversifier leurs sources de financement, il peut être source de vulnérabilités dans le contexte actuel d'inflation élevée et de ralentissement de l'activité économique. En Chine, le marché reste peu libéralisé.2022-09-15T00:00:00+02:00<p>Lorsqu'elles ont recours à l'endettement, les sociétés non financières (SNF) peuvent choisir entre les crédits bancaires et les obligations. Un crédit bancaire est un prêt accordé par un intermédiaire financier (généralement une banque) tandis que les obligations sont des titres de dette émis directement sur les marchés financiers.</p>
<p>Au niveau mondial l'endettement obligataire des SNF a fortement augmenté depuis la crise de 2008 (<em>cf.</em> Graphique). Sur cette période, la hausse de l'endettement obligataire en proportion du PIB a été deux fois plus importante dans les pays émergents que dans les pays avancés, largement portée par la Chine.</p>
<p>Outre le besoin pour les SNF de diversifier leurs sources de financement, d'autres facteurs ont pu contribuer au développement du marché obligataire depuis la crise de 2008 : (i) les politiques monétaires expansionnistes menées dans les pays avancés ont soutenu à la fois l'offre et la demande d'obligations ; et (ii) le renforcement de la régulation bancaire a pu conduire à une substitution des obligations à l'endettement bancaire.</p>
<p>L'endettement obligataire permet aux SNF de diversifier leurs sources de financement et de mieux rebondir en période de reprise économique. Elle peut cependant être source de vulnérabilités pour l'économie mondiale :</p>
<p>– La normalisation en cours des politiques monétaires pourrait détourner les investisseurs du marché obligataire en particulier sur les segments les plus risqués, entraînant des difficultés de refinancement pour les SNF concernées<br />– Un ralentissement de l'activité mondiale pourrait déclencher des baisses de notation des SNF et des ventes au rabais des obligations. <br />– La Chine, désormais le deuxième marché obligataire après les États-Unis, doit pallier les vulnérabilités de son marché obligataire tout en le libéralisant.</p>
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<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-313" src="/Articles/0dc81f06-50b0-4fde-b8e5-cd770f689d58/images/5093432c-ed61-4baa-83a4-2a2a07ab4fb9" alt="TE-313" /></p>
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<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> De Fiore, F. & Uhlig, H. (2011), "<a href="https://home.uchicago.edu/~huhlig/papers/uhlig.defiore.jmcb.2011.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Bank Finance versus Bond Finance</a>", <em>Journal of Money, Credit and Banking</em>, vol. 73, p. 1399-1421.</strong></li>
<li><strong> Çelik, S., G. Demirtaş & M. Isaksson (2020), "<a href="https://www.oecd.org/corporate/ca/Corporate-Bond-Market-Trends-Emerging-Risks-Monetary-Policy.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Corporate Bond Market Trends, Emerging Risks and Monetary Policy</a>", <em>OECD Capital Market Series.</em></strong></li>
<li><strong> Acharya, Banerjee R., Crosignani M., Eisert T. & Spigt R. (2022), "<a href="https://www.bis.org/publ/work1002.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Exorbitant privilege? Quantitative easing and the bond market subsidy of prospective fallen angels</a>", <em>BIS Working Papers n° 1002.</em><br /></strong></li>
<li><strong> Schipke A., Rodlauer M. et Zhang L. (2019), "<a href="https://www.imf.org/en/Publications/Books/Issues/2019/03/05/The-Future-of-China-s-Bond-Market-46144" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The Future of China's Bond Market</a>", <em>IMF Working Paper</em>, Mars.<br /></strong></li>
</ul>
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<p>China’s growth model is now coming under pressure from evolving demographics, higher prices and rising debt for both households and property developers. The model is also having a negative impact on productivity, wealth distribution and regional equality. Handling this downturn and rebalancing the economic model are serious challenges for China. Depending on estimates, the property sector accounts for between 14% and 30% of China’s GDP. The top of this range is above the level reached in the United States before the 2008 global financial crisis.</p>
<p>In 2020, the Chinese government attempted to tighten regulation in the property sector, putting the most vulnerable developers under financial strain. The result was a sharp contraction in real estate investment, sales and prices, with some developers facing a cash-flow crunch. State-owned enterprises (SOEs) were then forced to intervene and restructure some of the developers.</p>
<p>Amid slower growth, largely due to China’s zero-Covid policy and the real estate slump, authorities started to ease some of the restrictions in the property sector in late 2021 – following similar patterns of other property market cycles in the past. These measures have not managed to contain the crisis and are expected to be extended over the course of 2022 and 2023. The sector’s structural problems are likely to persist in coming years, affecting government revenue from the property sector and property developers’ business model. Local government finances are particularly reliant on proceeds from land use rights (see chart opposite).</p>
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<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/149e6f3b-5ed1-4d1d-b60a-3c965a23415d/images/2b17bea2-67f9-4594-a04f-727b00295315" alt="Visuel TE 311en" /></p>05e0fbe4-fcdb-4041-94a0-420076567622La dépendance de la croissance chinoise au secteur immobilierAprès vingt ans de développement fulgurant, le secteur immobilier chinois est confronté à une crise majeure. Or, au-delà de ses aspects conjoncturels, cette crise traduit un essoufflement du modèle de croissance chinois, fondé sur un secteur immobilier profondément déséquilibré. Les autorités font aujourd’hui face à un dilemme, entre les deux impondérables que constituent l’assainissement structurel du secteur et la relance conjoncturelle de l’économie.2022-08-30T00:00:00+02:00<p>L'essor du secteur immobilier, défini comme l'ensemble des activités économiques ayant trait aux biens immobiliers, recouvrant la gestion et l'usage des terrains et des bâtiments par les promoteurs, les entreprises de construction et les agences immobilières, est une composante clé du « miracle économique chinois ». À partir des années 1980, il a accompagné l'urbanisation rapide du pays, la croissance et l'emploi. Le pilotage des investissements immobiliers est également utilisé pour stabiliser la conjoncture économique. En période de surchauffe, la politique monétaire est resserrée et des restrictions sont imposées aux acheteurs et aux promoteurs. Lorsque l'activité ralentit, les autorités ont recours au crédit bancaire dirigé pour stimuler l'immobilier, et partant l'économie dans son ensemble.</p>
<p>Ce modèle s'essouffle face aux évolutions démographiques, à l'augmentation des prix et à l'endettement croissant des ménages et des promoteurs. Il a aussi des effets négatifs sur la productivité, la répartition des richesses et les déséquilibres territoriaux. La gestion de cet essoufflement et le rééquilibrage de la croissance sont des enjeux majeurs, alors que le secteur immobilier représente entre 14 % et 30 % du PIB de la Chine (selon les estimations). Le haut de cette fourchette représente un niveau plus élevé que les États-Unis avant la crise de 2008.</p>
<p>En 2020, les autorités ont tenté de resserrer la réglementation applicable au secteur immobilier, précipitant les difficultés financières des promoteurs les plus fragiles. Ce resserrement a engendré un net ralentissement de l'immobilier sur les investissements, les ventes et les prix immobiliers et provoqué une crise de liquidité pour certains promoteurs, rendant nécessaire l'intervention des entreprises d'État qui ont opéré des restructurations.</p>
<p>Face au déclin de la croissance, lié notamment au maintien de la stratégie Zéro Covid et au ralentissement du marché immobilier, les autorités ont comme par le passé commencé à alléger certaines contraintes pesant sur le secteur à partir de fin 2021. Ces mesures, jusqu'à présent insuffisantes, devraient se poursuivre tout au long de l'année 2022. Pour cette raison, les problèmes structurels du secteur devraient perdurer dans les années à venir, et affecter notamment la pérennité des recettes publiques liées à l'immobilier et l'évolution du modèle d'affaires des promoteurs. S'agissant des finances publiques, les gouvernements locaux sont particulièrement dépendants des recettes budgétaires issues des cessions des droits d'utilisation des terrains (<em>cf.</em> Graphique).</p>
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<p style="text-align: center;"> <img class="marge" title="TE-311" src="/Articles/05e0fbe4-fcdb-4041-94a0-420076567622/images/5c82ae8a-571e-4291-859f-91159597263b" alt="TE-311" /></p>
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<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/05e0fbe4-fcdb-4041-94a0-420076567622/files/730ca0e9-0cf4-4478-9fdb-4341bfad6b81" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 311>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Colin C., Debever C. et Fatton H. (2020), <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2020/05/07/tresor-eco-n-259-les-mutations-economiques-de-la-chine-depuis-20-ans#:~:text=Le%20mod%C3%A8le%20de%20croissance%20chinois,instable%2C%20syst%C3%A8me%20bancaire%20fragile)." target="_blank" rel="noopener noreferrer">« Les mutations économiques de la Chine depuis 20 ans »,</a> <em>Trésor Éco </em>n° 259. </strong></li>
<li><strong>Liu C. et Xiong W. (2018), <a href="https://wxiong.mycpanel.princeton.edu/papers/w25297.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">"China's Real Estate Market",</a> <em>NBER, Working Paper </em>25297. </strong></li>
<li><strong>Rogoff K. & Yang Y. (2021), <a href="https://www.nber.org/system/files/working_papers/w27697/w27697.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">"Peak China Housing",</a> <em>NBER</em>, <em>Working Paper </em>27697.</strong></li>
<li><strong>Piketty T. Yang L. & Zucman G. (2019), <a href="http://piketty.pse.ens.fr/files/PikettyYangZucman2019AER.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> "Capital accumulation, private property and rising inequality in China, 1978-2015",</a> <em>NBER, </em>Vol 109.<br /></strong></li>
</ul>
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<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 24px;"><span style="color: #ff8d7e;"><span style="font-size: 16px;"><strong>Actualité macro-économique</strong></span></span></div>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 24px;">
<ul style="margin-bottom: 0px; list-style-position: inherit;">
<li>Les critiques des parlementaires s’intensifient contre la Banque d’Angleterre, pour sa gestion de l’inflation</li>
<li>L’inflation bondit à 9,0% en avril 2022 en glissement annuel, après 7,0% en mars 2022</li>
</ul>
</div>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;"> </div>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;"><strong><span style="color: #ff8d7e;"><span style="font-size: 16px;">Actualité commerciale</span></span></strong></div>
<ul style="margin-bottom: 0px; list-style-position: inherit; color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;">
<li style="line-height: 24px;">La Ministre des affaires étrangères dévoile la nouvelle stratégie d’aide au développement visant à lutter contre « l’influence des acteurs malveillants »</li>
<li style="line-height: 24px;">La Ministre des affaires étrangères confirme devant le Parlement l’introduction dans les semaines à venir d’un projet de loi modifiant certaines parties du protocole sur l’Irlande du Nord </li>
<li style="line-height: 24px;"> La Ministre au commerce extérieur promeut le leadership britannique en matière de green trade</li>
<li style="line-height: 24px;">Les entreprises britanniques alertent le gouvernement britannique sur les conséquences d’une suspension des droits de douanes sur les importations de produits alimentaires</li>
</ul>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 24px;"> </div>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;"><span style="color: #ff8d7e;"><strong><span style="font-size: 16px;">Actualité financière</span></strong></span></div>
<ul style="margin-bottom: 0px; list-style-position: inherit; color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;">
<li style="line-height: 24px;">La Banque d’Angleterre (BoE) publie un papier de recherche concernant les investissements des PME en période de fort endettement</li>
<li style="line-height: 24px;">Selon GovGrant, 9% des entreprises de la cleantech sont domiciliées au Royaume-Uni</li>
<li style="line-height: 24px;">Un groupe de 58 économistes a averti le gouvernement britannique des risques associés à l’affaiblissement des réglementations financières</li>
<li style="line-height: 24px;">La BoE publie un papier de recherche concernant la liquidité sur les marchés de gré à gré (over the counter)</li>
</ul>
<p> </p>
<p><strong style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 18px; text-align: justify;"> <span style="color: #ffa07a;">Fait marquant : Au cours du premier trimestre 2022, le nombre d’emplois vacants a dépassé le nombre de chômeurs pour la 1ère fois.</span></strong></p>f0b4e97a-a2b3-4b0d-bf11-fb22375c1a06Live and (don't) let die: The impact of Covid-19 and public support on French firmsDans le cadre des travaux du Comité Coeuré, la DG Trésor a développé un outil de micro-simulation permettant d’estimer l’impact de la crise, ainsi que des mesures mises en place pour y répondre, sur la situation financière des entreprises françaises. Les résultats montrent que si celle-ci s’est dégradée en 2020 par rapport à une année sans crise, les politiques publiques – l’activité partielle surtout et, pour les petites entreprises, le fonds de solidarité – ont fortement limité cet impact.2021-04-20T00:00:00+02:00<blockquote>
<p>La série des Documents de Travail présente des travaux menés au sein de la DG Trésor, diffusés dans le but d’éclairer et stimuler le débat public. Ces travaux n’engagent que leurs auteurs.</p>
</blockquote>
<p><br />La crise liée à la pandémie de Covid-19 a eu un impact majeur sur l’économie, et en particulier sur les entreprises. La DG Trésor a développé un outil de micro-simulation permettant d’estimer l’impact de la crise sur la situation financière des entreprises au niveau individuel, ainsi que l’effet des mesures mises en place. Cet outil repose sur un modèle comptable similaire à celui employé par plusieurs travaux récents, mais il a l’avantage d’intégrer des données individuelles observées sur l’année 2020 concernant le choc subi par les entreprises et les dispositifs de soutien dont elles ont bénéficié. Il repose ainsi sur des données récentes, entreprise par entreprise, sur l’évolution du chiffre d’affaires, de l’emploi, de la masse salariale, ainsi que sur le recours à l’activité partielle, au fonds de solidarité et aux reports de cotisations sociales. Un tel outil permet de simuler l’évolution de la liquidité, de la solvabilité et de l’endettement des entreprises au niveau individuel, en tenant compte de l’hétérogénéité des entreprises. Les résultats montrent que si la situation financière des entreprises s’est dégradée en 2020 par rapport à une année sans crise, les politiques publiques – en premier lieu l’activité partielle et, pour les petites entreprises, le fonds de solidarité - ont fortement limité le nombre d’entreprises illiquides ou insolvables. L’impact de la crise est en outre très différencié selon les secteurs et l’insolvabilité touche des entreprises plus productives qu’habituellement. L’augmentation de l’endettement des entreprises en 2020 risque de peser sur l’investissement en phase de reprise de l’activité : selon notre modélisation dynamique de l’investissement des entreprises sous contraintes financières, le surcroît d’endettement des entreprises pourrait conduire à un moindre investissement d’environ 2 % en phase de reprise. Une modélisation similaire sur la R&D suggère que celle-ci est en revanche plus résiliente à la dégradation de la situation financière des entreprises.</p>
<p> </p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" src="/Articles/f0b4e97a-a2b3-4b0d-bf11-fb22375c1a06/images/1af623c7-0de8-45da-8bfe-4cc7f9ad1527" alt="DT-2021-02FR" /></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<h4>+ Télécharger <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/f0b4e97a-a2b3-4b0d-bf11-fb22375c1a06/files/c0a8f6cc-00cc-4a5b-96d7-438795bc9e1d" target="_blank" rel="noopener noreferrer">le document de travail >></a></h4>bc438d6e-618a-4775-9634-2f1a66076a18The impact of the COVID-19 pandemic on French firmsAs part of the work of the Coeuré Committee, the DG Treasury has developed a micro-simulation tool to estimate the impact of the crisis, as well as of the measures put in place to respond to it, on the financial situation of French companies. The results show that although the financial situation deteriorated in 2020 compared to a year without a crisis, public policies - especially partial activity and, for small companies, the solidarity fund - have greatly limited this impact.2021-04-20T00:00:00+02:00<p>The COVID-19 pandemic had a very severe impact on the financial situations of French firms: they experienced a sharp drop in turnover, which in some sectors was unprecedented, and were forced to cut their expenses and borrow to meet their obligations. At the same time, they received large-scale public support.</p>
<p>We use a microsimulation model to study the changes in the financial situation of nearly 2 million French firms in response to the shock to business activity. It incorporates firm-level data from 2020, including changes in turnover and payroll, and use of public support measures. We were able to estimate the number of firms that would become illiquid (cash flow exhausted without additional borrowing) or insolvent (amount of debt exceeding assets).</p>
<p>The share of newly illiquid firms is estimated to be 8.4 percentage points higher in 2020 than in a non-crisis year. The number of newly insolvent firms is estimated to be 3.0 percentage points higher. The results show the effectiveness of public support in reducing the impact of the crisis: without it, the increase in the number of newly insolvent firms (compared to a non-crisis year) would have been 8.3 percentage points.</p>
<p>Firms made insolvent by the crisis are on average more productive than those that become insolvent in normal times. Public support did not discriminate between firms according to productivity.</p>
<p>The effect of the crisis on firms' balance sheets is likely to impair corporate investment during the economic recovery. Econometric modelling suggests that crisis-related debt overhang could curtail investment by some 2% in the medium term, which justifies the use of specific measures, such as those in the recovery plan. R&D spending, traditionally less correlated with the business cycle, appears to be more resilient.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" title="TE-282en" src="/Articles/bc438d6e-618a-4775-9634-2f1a66076a18/images/95f2cfda-cb0c-4131-936b-2d3a4d38aa9b" alt="TE-282en" /></p>530efffa-84ed-4970-b175-6ad6bc525c23L’impact de la pandémie de Covid-19 sur les entreprises françaisesDans le cadre des travaux du Comité Coeuré, la DG Trésor a développé un outil de micro-simulation permettant d’estimer l’impact de la crise, ainsi que des mesures mises en place pour y répondre, sur la situation financière des entreprises françaises. Les résultats montrent que si celle-ci s’est dégradée en 2020 par rapport à une année sans crise, les politiques publiques – l’activité partielle surtout et, pour les petites entreprises, le fonds de solidarité – ont fortement limité cet impact.2021-04-20T00:00:00+02:00<center><iframe title="YouTube video player" src="https://www.youtube.com/embed/bDH1HlhBTXU" width="560" height="315" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></center>
<p>La pandémie de Covid-19 a eu un impact très marqué sur la situation financière des entreprises françaises : elles ont connu une chute brutale de leur chiffre d'affaires, sans précédent dans certains secteurs, ont dû réduire leurs charges et emprunter pour faire face à leurs échéances. Dans le même temps, elles ont bénéficié d'un soutien public de grande ampleur.</p>
<p>Un modèle de micro-simulation permet d'étudier l'évolution de la situation financière de près de 2 millions d'entreprises françaises en réponse au choc d'activité. Il intègre des données d'entreprises observées sur l'année 2020 : évolution du chiffre d'affaires et de la masse salariale, recours aux dispositifs de soutien public. Il permet d'estimer le nombre d'entreprises devenant illiquides (trésorerie épuisée en l'absence d'endettement supplémentaire) ou insolvables (montant de dettes supérieur à celui des actifs).</p>
<p>La part d'entreprises devenant illiquides aurait été plus élevée de 8,4 points de pourcentage en 2020 que lors d'une année sans crise. Le nombre d'entreprises devenant insolvables aurait été 3,0 points plus élevé. Les résultats montrent l'efficacité du soutien public pour réduire l'impact de la crise : sans ce soutien, la hausse du nombre d'entreprises devenant insolvables (par rapport à une année sans crise) aurait été de 8,3 points.</p>
<p>Les entreprises rendues insolvables par la crise sont en moyenne plus productives que celles qui sont insolvables en temps normal. Le soutien public n'a pas discriminé les entreprises selon leur productivité.</p>
<p>L'effet de la crise sur le bilan des entreprises risque de peser sur leur investissement en phase de reprise. Une modélisation économétrique suggère que l'endettement supplémentaire lié à la crise pourrait réduire l'investissement d'environ 2 % à moyen terme, ce qui justifie des mesures spécifiques, comme celles qui ont été prises dans le cadre du plan de relance. Les dépenses de R&D, traditionnellement moins corrélées au cycle économique, seraient plus résilientes. </p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-282" src="/Articles/530efffa-84ed-4970-b175-6ad6bc525c23/images/9a2fef57-44a1-41e7-9693-5ceeb40f04af" alt="TE-282" /></p>
<p> </p>
<p> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/530efffa-84ed-4970-b175-6ad6bc525c23/files/ccd3690b-e678-4ea9-9d0f-51dd098fc6b2" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 282>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li>
<h6><strong> Demmou L., Franco G., Calligaris S. et D. Dlugosch (2020), “<a href="https://www.oecd.org/coronavirus/policy-responses/corporate-sector-vulnerabilities-during-the-covid-19-outbreak-assessment-and-policy-responses-a6e670ea/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Corporate sector vulnerabilities during the Covid-19 outbreak: assessment and policy responses</a>”, OECD Tackling Coronavirus Series. </strong></h6>
</li>
<li>
<h6><strong> Demmou L., Franco G., Calligaris S. et D. Dlugosch (2020), “<a href="https://www.oecd.org/coronavirus/policy-responses/insolvency-and-debt-overhang-following-the-covid-19-outbreak-assessment-of-risks-and-policy-responses-7806f078/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Insolvency and debt overhang following the COVID-19 outbreak: assessment of risks and policy responses</a>”, OECD Working Papers. </strong></h6>
</li>
<li>
<h6><strong> Gourinchas P-O., Kalemli-Özcan S., Penciakova V., N. Sander (2020), “<a href="https://www.nber.org/system/files/working_papers/w27877/w27877.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Covid-19 and SME Failures</a>”, NBER Working Paper 27877. </strong></h6>
</li>
<li>
<h6><strong> Guerini M., Nesta L., Ragot X. et S. Schiavo (2020), « <a href="https://www.ofce.sciences-po.fr/pdf/pbrief/2020/OFCEpbrief73.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Dynamique des défaillances d'entreprises en France et crise de la Covid-19</a> » , OFCE Policy Brief (73).</strong></h6>
<h6><strong>. </strong></h6>
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</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>8a3e580f-0137-4d08-a9e8-313315c44d73Révision à la hausse du plafond d’endettement publicSur proposition du gouvernement, le Parlement kenyan a adopté, le 10 octobre, un amendement à la loi sur la gestion des finances publiques (Public Finance Management Act), portant suppression du plafond légal d’endettement qui y avait été introduit en 2015. 2019-10-22T00:00:00+02:00<p><em>Cette décision permet donc au gouvernement de poursuivre sa stratégie d’investissement fondée sur l’endettement, alors que le plafond avait été dépassé en début d’année. Cette décision intervient dans un contexte de dégradation continue de la soutenabilité de l’endettement public du pays : le risque de non-soutenabilité de l’endettement public du Kenya avait été relevé de faible à modéré par le FMI début 2018, tandis que le pays ne bénéficie plus d’un programme de précaution avec le Fonds depuis septembre 2018</em><strong>.</strong></p>
<p><strong>Un plafond de la dette inscrit dans la loi, dans le cadre de l’intégration à la Communauté de l’Afrique de l’Est.</strong></p>
<p>A l’occasion d’une série d’amendement apportée en 2015 au Public Finance Management Act 2012 (PFM Act), le parlement kenyan avait introduit au titre du règlement 26 alinéa (c) (« Fiscal Responsibility Principle ») un plafond fixant la limite d’endettement public à 50 % du PIB en valeur actualisée nette. Cette règle budgétaire s’inspirait directement du protocole sur l’établissement de l’Union Monétaire de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (CAE), signé par les Etats membres en 2013 et stipulant la même règle d’endettement public dans le cadre des critères de convergence macroéconomique.</p>
<p><strong>La trajectoire fortement haussière de l’endettement public depuis 2013 a rendu inéluctable le relèvement du plafond.</strong></p>
<p>La mise en place de la stratégie de développement - Vision 2030 - s’est appuyée sur un recours croissant à l’endettement, menant la dette publique de 40 à 60% du PIB entre 2013 et 2018 avec un déficit budgétaire moyen de 7 % au cours de la décennie écoulée. Selon le Directeur Général du Bureau de Gestion de la Dette publique (PDMO) du National Treasury Kenyan, la dette aurait dépassé le plafond fixé de 50 % en VAN au début de cette année, mettant de facto les autorités en porte-à-faux vis-à-vis du PFM Act. Le relèvement de ce seuil apparaissait donc comme une mise en adéquation nécessaire du cadre légal avec la réalité. Une telle décision anticipe aussi le fait que : (i) les passifs éventuels – principalement des garanties octroyées par l’État – ne sont pas pris en compte dans le calcul de la dette publique et représenteraient entre 8 et 10 % du PIB, (ii) une trajectoire de déficit public, au moins à court-terme, qui se maintient aux alentours des 6 % du PIB, induisant, compte tenu de la croissance, une hausse mécanique de 2 à 3 points de PIB d’endettement annuel. <br />Cette trajectoire est à la fois le fruit d’un manque de maitrise des dépenses courantes, en croissance de 14 % dans le budget 19/20, notamment sur des éléments opaques comme « Operation and maintenance » qui atteint 50 % des dépenses courantes, l’affaiblissement relatif du prélèvement fiscal, passé de 20 % à 17% du PIB en quatre ans, et le décaissement d’engagements pris, tel le prêt chinois sur le SGR, qui devrait arithmétiquement mener à l’augmentation de l’endettement.</p>
<p><strong>Le parlement a donc entériné la proposition d’amendement du National Treasury visant à remplacer le plafond d’endettement par une valeur absolue fixée à 9 000 Mds KES.</strong></p>
<p>Selon l’amendement à la loi adopté, le plafond de 50% d’endettement public en VAN est remplacé par un montant en valeur absolue fixé à 9 000 Mds KES (soit 86,8 Mds USD). Or, le PIB kényan est de 9 510 Mds KES (91,7 Mds USD) pour 2018, et le stock de dette publique est estimé à 5 800 Mds KES à juin 2019. Cet amendement au PFM Act permet donc, légalement, une forte hausse des capacités d’emprunt public du pays à court-terme ; le plafond étant exprimé en valeur absolue, les effets conjugués du déficit public structurel, de l’inflation et de la croissance devraient le rendre très rapidement obsolète : en 2022/23 selon les prévisions du FMI, tout en renforçant les inquiétudes sur la soutenabilité de la trajectoire des finances publiques à moyen terme.</p>a4251efa-479b-4911-9195-6cd2108a1bfaHorizon ASEAN 27 (avril 2019)Horizon ASEAN 27 (avril 2019)2019-04-29T00:00:00+02:00<p><strong><img class="sans-marge" title="Horizon ASEAN" src="/Articles/a4251efa-479b-4911-9195-6cd2108a1bfa/images/adcc876b-2b33-47db-8a99-437b0d519aaa" alt="ASEAN Asie du Sud-Est Perspectives économiques" /></strong></p>
<h4 style="text-align: center; color: #006ce5;"><strong>Sommaire</strong></h4>
<p style="text-align: center;"><strong> </strong></p>
<p style="text-align: center;"><strong>Visite en Thaïlande d’une délégation du Medef International </strong></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><strong>Clôture de l’Année de l’Innovation France- Singapour </strong></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><strong>Les échanges commerciaux France-ASEAN en 2018 </strong></p>
<p style="text-align: center; color: #006ce5;"><em>En 2018, les échanges commerciaux entre la France et les pays de l’ASEAN ont progressé de 6,6 % par rapport à 2017, à 33,5 Mds EUR. </em></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><strong>Progression des investissements internationaux en France en 2018 </strong></p>
<p style="text-align: center; color: #006ce5;"><em>En 2018, 9 décisions d’investissement provenant des pays de l’ASEAN ont été recensées en France, principalement pour établir des centres de décision et mener des activités de R&D. </em></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><strong>Progression de l’endettement privé en ASEAN </strong></p>
<p style="text-align: center; color: #006ce5;"><em>L’endettement privé total (hors secteur financier) atteint un niveau relativement élevé en Malaisie (145 % du PIB), au Vietnam (141 % du PIB) et en Thaïlande (130 % du PIB), reflétant la progression du crédit dans ces pays. </em></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><strong>Nickel et acier : un développement rapide de la filière en Indonésie </strong></p>
<p style="text-align: center; color: #006ce5;"><em>L’Indonésie a attiré au cours des dernières années des investissements massifs dans le secteur de l’acier inoxydable, venant principalement de Chine. </em></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><strong>Singapour: un budget 2019 à dominante sociale, dans un contexte pré-électoral </strong></p>
<p style="text-align: center; color: #006ce5;"><em>Le budget 2019 prévoit une hausse de 8,6 % des dépenses, avec un déficit prévu à 0,7 % du PIB, essentiellement attribuable à la création de deux fonds visant à améliorer la protection sociale des Singapouriens. </em></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><strong>Le Vietnam face au défi de la transition énergétique </strong></p>
<p style="text-align: center; color: #006ce5;"><em>La croissance économique soutenue du Vietnam (+7,1% en 2018) s’accompagne d’une forte demande en électricité (+8% par an), ce qui oblige le pays à adapter sa politique énergétique. </em></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><strong>Signature de l’accord économique global entre l’Indonésie et l’Australie </strong></p>
<p style="text-align: center; color: #006ce5;"><em>En vertu de l’accord signé le 4 mars 2019, l’Indonésie a obtenu un démantèlement tarifaire total, un programme de coopération économique mettant l’accent sur la formation et une augmentation des visas vacances-travail. </em></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><strong>Annexes statistiques </strong></p>824f3b5c-bd55-419d-bea5-d77bfdbf5062Dette ou infrastructures : faut-il choisir ?Le déficit d’infrastructures justifierait une politique d’investissement public ambitieuseSelon une enquête menée à la fin des années 2000 auprès de responsables d’entreprises[1], la faible productivité des firmes camerounaises s’expliquait à plus de 40 % par le sous-développement des infrastructures publiques. Ce constat était corroboré par les grands classements internationaux, tels que le Global Competitiveness Index (GCI)[2] qui plaçait le Cameroun au 121ème rang mondial (sur 139) en matière de qualité des infrastructures en 2010, loin derrière des pays comme la Côte d’Ivoire ou le Sénégal qui se classaient respectivement aux 80ème et 81ème rangs.Le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE), adopté en 2010, avait pour ambition de décliner une stratégie devant permettre au Cameroun de rattraper son retard en matière d’infrastructures. Plusieurs domaines avaient été identifiés : (i) le développement d’infrastructures énergétiques en misant plus particulièremen2018-11-22T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>Le déficit d’infrastructures justifierait une politique d’investissement public ambitieuse</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon une enquête menée à la fin des années 2000 auprès de responsables d’entreprises<a title="" href="#_ftn1" name="_ftnref1"><sup>[1]</sup></a>, la faible productivité des firmes camerounaises s’expliquait à plus de 40 % par le sous-développement des infrastructures publiques. Ce constat était corroboré par les grands classements internationaux, tels que le Global Competitiveness Index (GCI)<a title="" href="#_ftn2" name="_ftnref2"><sup>[2]</sup></a> qui plaçait le Cameroun au 121<sup>ème</sup> rang mondial (sur 139) en matière de qualité des infrastructures en 2010, loin derrière des pays comme la Côte d’Ivoire ou le Sénégal qui se classaient respectivement aux 80<sup>ème</sup> et 81<sup>ème</sup> rangs.</p>
<p style="text-align: justify;">Le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE), adopté en 2010, avait pour ambition de décliner une stratégie devant permettre au Cameroun de rattraper son retard en matière d’infrastructures. Plusieurs domaines avaient été identifiés : (i) le développement d’infrastructures énergétiques en misant plus particulièrement sur le potentiel hydroélectrique du pays, (ii) la réhabilitation et le développement du réseau routier avec notamment la construction de plusieurs autoroutes, (iii) l’amélioration des infrastructures de transport (aéroports, ports, chemins de fer), (iv) le déploiement de réseaux téléphoniques et internet plus performants, et (v) l’amélioration des infrastructures d’accès à l’eau et à l’assainissement.</p>
<p style="text-align: justify;">Le développement de ces infrastructures paraissait d’autant plus important que le Cameroun représente une plaque tournante du commerce sous-régional. Le port de Douala constitue en effet l’accès à la mer le plus direct pour les pays enclavés de la CEMAC (Tchad et Centrafrique) ainsi qu’une voie importante pour le commerce du Congo et du Gabon.</p>
<p style="text-align: justify;">Un effort conséquent a ainsi été consenti en faveur de l’investissement public afin de combler ce retard : dès 2011, les dépenses en capital sont passées de 456 Mds FCFA à 761 Mds FCFA (+67 % sur un an). En 2017, elles atteignaient 1 751 Mds FCFA (cf. graphique 1) et représentaient alors plus de 40 % des dépenses publiques camerounaises (cf. graphique 2). Cette augmentation a été rendue possible par un recours croissant aux financements extérieurs (163 Mds FCFA en 2011 contre 773 Mds FCFA en 2017). Outre ses partenaires au développement traditionnels (Banque mondiale, BAD, France, etc.), le Cameroun a largement fait appel à la Chine au point que le pays représente aujourd’hui 30 % de la dette extérieure camerounaise. Un Eurobond d’un montant de 750 M USD a par ailleurs été émis en 2015 afin de financer le Plan d’urgence triennal (PLANUT), qui visait à accélérer le programme d’investissement public.</p>
<p style="text-align: justify;">Cette politique d’investissement s’est donc faite au prix d’une forte augmentation de l’endettement. Alors que les allègements de dette – dont le pays avait bénéficié dans le cadre de l’initiative PPTE – avaient permis de ramener le taux d’endettement public à environ 11 % du PIB en 2008, le Cameroun a connu une phase de réendettement rapide à partir de la fin des années 2000 (cf. graphique 3). Selon les estimations du FMI, la dette publique (hors entreprises publiques) devrait dépasser les 7 000 Mds FCFA en 2018, soit 34,3 % du PIB.</p>
<p style="text-align: justify;">Le FMI souligne dans son dernier rapport de revue du programme que « la croissance de l’investissement a été largement financée grâce à des ressources non-concessionnelles ». Ces conditions d’emprunt peu favorables<a title="" href="#_ftn3" name="_ftnref3"><sup>[3]</sup></a> ainsi que l’expiration de la période de grâce sur de nombreux prêts (alors que certaines des infrastructures correspondantes ne sont toujours pas opérationnelles) sont en grande partie à l’origine des difficultés financières que connaît actuellement l’État camerounais, ce qui a conduit le FMI à placer dès 2015 le Cameroun dans la catégorie des pays à risque élevé de surendettement.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<div style="text-align: center;"><img class="marge" title=" " src="/Articles/824f3b5c-bd55-419d-bea5-d77bfdbf5062/images/529edead-644e-4521-8f2d-d22d12e2c463" alt=" " width="800" height="415" /></div>
<div style="text-align: center;"><img class="marge" title=" " src="/Articles/824f3b5c-bd55-419d-bea5-d77bfdbf5062/images/97129d7c-ff5c-4556-94f6-6a6ab5278bf6" alt=" " width="800" height="393" /></div>
<div style="text-align: justify;">
<p style="text-align: justify;"><strong>Un bilan de la politique d’investissements publics en demi-teinte</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Huit ans après le lancement du DSCE, la politique d’investissement menée par le Gouvernement affiche des résultats en demi-teinte. La plupart des objectifs visés n’ont pas été atteint, faute de moyens ou en raison de dysfonctionnements dans la programmation des investissements.</p>
<p style="text-align: justify;">Du côté des réussites, on peut citer la construction du port de Kribi qui, malgré de nombreux retards, a finalement accueilli son premier navire en 2018, le développement des infrastructures de télécommunication (téléphonie mobile, internet haut débit) et les réalisations dans le secteur de l’énergie. Dans ce dernier domaine, la capacité de production électrique est passée de 950 MW en 2010 à 1 385 MW en 2015, dont plus de la moitié d’origine hydroélectrique. L’augmentation des capacités devrait se poursuivre avec l’entrée en service des barrages de Memve’ele (211 MW), de Mekin (15 MW), du barrage de retenue de Lom Pangar qui régulera le débit du fleuve Sanaga et permettra un fonctionnement plus efficace des centrales situées en aval, ainsi que son usine de pied (30 MW). L’objectif visé par le DSCE de 3 000 MW installés à l’horizon 2020 ne sera pas atteint en raison de retards importants sur des projets structurants tels que le barrage de Nachtigal (420 MW), mais si il se confirme que la construction débutera réellement début 2019, une nouvelle étape aura été franchie.</p>
<p style="text-align: justify;">Plusieurs autres secteurs affichent en revanche des bilans plus mitigés. Le développement du réseau routier a par exemple été fortement ralenti par les retards pris par les travaux sur de nombreux chantiers, notamment sur les projets autoroutiers. Le port de Kribi a ainsi dû ouvrir au mois de mars 2018 sans que l’autoroute le reliant à la ville (tronçon Kribi-Lolabé) ne soit terminée. D’importants retards sont également constatés sur les chantiers des autoroutes Douala-Yaoundé et Yaoundé-Nsimalen (emprises non libérées, surcoûts, etc.). Les difficultés financières actuelles de l’État camerounais ne devraient pas permettre d’accélérer le rythme et l’objectif de 480 km de 2x2 voies à l’horizon 2020 ne sera donc très probablement pas atteint, tout comme celui de porter le linéaire routier bitumé de 5 250 km en 2010 à 8 500 km (6 760 km en 2016).</p>
<p style="text-align: justify;">De même, dans le secteur de l’eau et de l’assainissement, le rythme actuel de mise en œuvre des projets ne devrait pas être suffisant pour atteindre l’objectif d’un taux d’accès à l’eau potable de 75 % en 2020. Ce taux n’a en effet progressé que de trois points en cinq ans, passant de 62,1 % en 2010 à 65,3 % en 2015.</p>
<p style="text-align: justify;">Dans le secteur ferroviaire, le Plan directeur national des chemins de fer adopté en 2011 dans la continuité du DSCE prévoyait la rénovation de la ligne Douala-Ngaoundéré ainsi que la construction de plusieurs milliers de kilomètres de voies d’ici 2020 pour un coût total estimé à 15 000 Mds FCFA, soit 120 % du PIB de l’époque. Ce plan n’a jamais été suivi d’effet.</p>
<p style="text-align: justify;">Enfin, les investissements réalisés en vue de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations 2019 pèsent lourdement sur le budget de l’État et ne devraient avoir qu’un impact limité sur la croissance et la compétitivité de l’économie camerounaise. Le montant de ces investissements est difficile à chiffrer mais le coût de la construction ou de la rénovation des stades devrait à lui seul représenter près de 400 Mds FCFA. A titre de comparaison, le stade Anyama-Ebimpé, actuellement en construction en Côte d’Ivoire en prévision de la CAN 2021, devrait coûter 67 Mds FCFA, soit un montant 2,5 fois inférieur à celui d’Olembé (163 Mds FCFA) alors que les deux enceintes offriront la même capacité d’accueil.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le retard du Cameroun expliqué par la faible qualité des dépenses d’investissement</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Au total, après quasiment une décennie d’investissements, le Cameroun n’a pas rattrapé son retard. Entre 2010 et 2017, il a même reculé de la 121<sup>ème</sup> à la 125<sup>ème</sup> place mondiale au classement GCI. L’effet de ces investissements sur la croissance est resté faible en dehors de l’impact transitoire induit par la réalisation de ces infrastructures. Selon une étude récente du FMI, le multiplicateur des dépenses d’investissement au Cameroun est quasiment nul, ce qui signifie que pour 1 Md FCFA investi par l’État, l’activité générée par l’économie dans son ensemble n’est que de 1,1 Md FCFA.</p>
<p style="text-align: justify;">Une des explications à ces résultats décevants est donnée par une étude de la Banque mondiale portant sur la qualité de la dépense publique au Cameroun. Celle-ci pointe l’inefficacité du système de gestion des investissements publics qui se traduit par un coût extrêmement élevé ainsi que des retards importants dans la livraison des grands projets structurants. En effet, une revue ex-post de cinq projets a démontré que les délais d’exécution étaient passés de 3 à 4 ans initialement prévus, à 7 à 10 ans, et que leurs coûts étaient de 2 à 6 fois supérieurs en comparaison de projets similaires menés dans des pays de niveau de développement comparable.</p>
<p style="text-align: justify;">En outre, la Banque mondiale estime que près de la moitié du budget d’investissement ne se rapporterait en fait pas à des dépenses en capital : plus d’un quart serait constitué de dépenses de consommation et plus d’un cinquième engloberait des dépenses n’entrant pas dans la définition stricte de ce qu’est un investissement.</p>
<br clear="all" /><hr align="left" size="1" width="33%" />
<div id="ftn1" style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ftnref1" name="_ftn1">[1]</a> Escribano A. <em>et al.</em>, 2010, « Assessing the Impact of Infrastructure Quality on Firm Productivity in Africa. » Policy Research Working Paper 5191, World Bank, Washington, DC.</p>
</div>
<div id="ftn2" style="text-align: justify;">
<p><a title="" href="#_ftnref2" name="_ftn2">[2]</a> Classement établi chaque année par le Forum économique mondial.</p>
</div>
<div id="ftn3">
<p style="text-align: justify;"><a title="" href="#_ftnref3" name="_ftn3">[3]</a> A titre d’exemple, le taux d’intérêt de l’Eurobond est de 10 %.</p>
</div>
</div>f41fa4d0-a96d-4a52-bb6c-f425468066a8Lettre d'Afrique centrale n°12Transport, énergie, communication, les pays de la région doivent investir. Les projets ambitieux n’ont pas manqué au fil des années. Et pour autant le bilan qu’on peut faire aujourd’hui a quelque chose de décourageant. Les besoins essentiels ne sont pas satisfaits et les pays de la région sont restés à la queue des classements correspondants. Dans le même temps, à l’exception de la RDC, qui a certes d’autres problèmes, ils ont accumulé des niveaux d’endettement trop élevés. Il y a donc aujourd’hui un double enjeu : stabiliser la situation macroéconomique ; trouver les méthodes efficaces pour réaliser les investissements nécessaires.Sur le premier point, le message qui vient des capitales des pays de la CEMAC est clair. Une partie du chemin a été faite, mais la charge de la dette augmente encore et les réserves de change ne sont pas au niveau minimal. Pour retrouver une situation financière soutenable les efforts doivent être poursuivis, collectifs et partagés. Les chefs d’État de la 2018-11-21T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">Transport, énergie, communication, les pays de la région doivent investir. Les projets ambitieux n’ont pas manqué au fil des années. Et pour autant le bilan qu’on peut faire aujourd’hui a quelque chose de décourageant. Les besoins essentiels ne sont pas satisfaits et les pays de la région sont restés à la queue des classements correspondants. Dans le même temps, à l’exception de la RDC, qui a certes d’autres problèmes, ils ont accumulé des niveaux d’endettement trop élevés. Il y a donc aujourd’hui un double enjeu : stabiliser la situation macroéconomique ; trouver les méthodes efficaces pour réaliser les investissements nécessaires.<br />Sur le premier point, le message qui vient des capitales des pays de la CEMAC est clair. Une partie du chemin a été faite, mais la charge de la dette augmente encore et les réserves de change ne sont pas au niveau minimal. Pour retrouver une situation financière soutenable les efforts doivent être poursuivis, collectifs et partagés. Les chefs d’État de la CEMAC l’ont dit à N’Djamena le 25 octobre et la BEAC a relevé son taux d’intérêt. La RDC a également pris des mesures d’ajustement. Le taux de change est stabilisé, au moins provisoirement, et l’inflation, toujours très élevée, a néanmoins baissé par rapport à l’année précédente. <br />La croissance (1,7 % attendus pour 2018 pour les pays de la CEMAC) est encore trop faible. Mais le rythme des grands projets n’est pas celui de la conjoncture. La corniche à Brazzaville, le port de Kribi, auront un impact durable. Les décisions concernant la centrale hydraulique de Nachtigal ont tardé, mais elles sont maintenant prises et la construction pourrait commencer rapidement. Ce sera – espérons-le en tout cas – une bonne illustration d’une coopération réussie entre tous les acteurs et du potentiel des partenariats public-privé.<br />En d’autres termes la priorité est encore à retrouver un sentier de croissance soutenable – le travail sur ce terrain n’est pas achevé. Mais on peut commencer à entrevoir les scénarios d’après-crise qui permettraient d’avancer sur les dossiers les plus structurants.</p>749e750e-d892-4fa3-a5a6-092038d126bdHorizon ASEAN 24 (juillet 2018) Sommaire Visites des Premiers ministres singapourien et thaïlandais en France L’économie numérique en Asie du Sud-Est, un secteur au fort potentiel de croissanceLe marché du numérique connaît une forte croissance en Asie du Sud-Est et pourrait représenter 200 Mds USD, soit 6% du PIB de la zone, en 2025, selon les prévisions de Google et Temasek, contre actuellement 2%. Evolution des parts de marché européennes en ASEAN en 2017Sur la dernière décennie les parts de marché en ASEAN des pays européens sont restées relativement stables malgré l’augmentation de la présence chinoise. La France représentait 1,5% des importations totales de l’ASEAN en 2017. Les investissements directs français en ASEAN en 2017Malgré une année 2017 en demi-teinte, l’ASEAN demeure une région attractive pour les investisseurs français ; les investissements français ayant progressé dans presque tous les pays de la région. Evolution des politiques monétaires en ASEAN-6Depuis déb2018-07-23T00:00:00+02:00<p><img class="sans-marge" title="Horizon ASEAN" src="/Articles/749e750e-d892-4fa3-a5a6-092038d126bd/images/26b805e7-1353-4f7e-9612-20df4c521e21" alt="Horizon ASEAN" /></p>
<h4 style="text-align: center; color: #e1a800;"> <strong>Sommaire</strong></h4>
<p style="text-align: center;"><span style="text-decoration: none;"> </span></p>
<p style="text-align: center;"><strong><a href="#Visites">Visites des Premiers ministres singapourien et thaïlandais en France</a></strong></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"> <strong><a href="#Economienumérique">L’économie numérique en Asie du Sud-Est, un secteur au fort potentiel de croissance</a></strong></p>
<p style="text-align: center;">Le marché du numérique connaît une forte croissance en Asie du Sud-Est et pourrait représenter 200 Mds USD, soit 6% du PIB de la zone, en 2025, selon les prévisions de <em>Google</em> et <em>Temasek</em>, contre actuellement 2%.</p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"> <strong><a href="#Partsdemarché">Evolution des parts de marché européennes en ASEAN en 2017</a></strong></p>
<p style="text-align: center;">Sur la dernière décennie les parts de marché en ASEAN des pays européens sont restées relativement stables malgré l’augmentation de la présence chinoise. La France représentait 1,5% des importations totales de l’ASEAN en 2017. </p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"> <strong><a href="#IDEenASEAN">Les investissements directs français en ASEAN en 2017</a></strong></p>
<p style="text-align: center;">Malgré une année 2017 en demi-teinte, l’ASEAN demeure une région attractive pour les investisseurs français ; les investissements français ayant progressé dans presque tous les pays de la région. </p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"> <strong><a href="#poliiquesmonétaires">Evolution des politiques monétaires en ASEAN-6</a></strong></p>
<p style="text-align: center;">Depuis début 2018, tant les conditions domestiques que les contraintes extérieures ont poussé les banques centrales d’ASEAN-6 à agir, parfois significativement. Ce mouvement pourrait se renforcer d’ici fin 2018. </p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"> <strong><a href="#Endettement">L’endettement public en ASEAN : encore en-dessous du radar mais vigilance de mise</a></strong></p>
<p style="text-align: center;">Grâce à des politiques budgétaires prudentes, l’endettement public demeure globalement maîtrisé pour les pays de l’ASEAN, avec néanmoins certains profils de risques élevés, dont le Vietnam et le Laos. </p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"> <strong><a href="#PMA">Vers une sortie du statut de PMA pour la Birmanie, le Cambodge et le Laos</a></strong></p>
<p style="text-align: center;">En mars 2018, Birmanie et Laos ont été déclarés éligibles pour la première fois à une sortie de la catégorie des pays les moins avancés. Leur reclassement pourrait intervenir dès 2024 ; le Cambodge ne serait concerné qu’à partir de 2027. </p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"> <strong><a href="#Véhiculesautonomes">Le développement des véhicules autonomes à Singapour</a></strong></p>
<p style="text-align: center;">Les autorités singapouriennes soutiennent le développement des véhicules autonomes, qui entretient l’image d’une ville innovante et doit permettre à Singapour de jouer un véritable rôle prescripteur dans ce domaine. </p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"> <strong><a href="#Financeverte">Forte présence française lors de la <em>Green Finance Week</em> de Singapour</a></strong></p>
<p style="text-align: center;">Cherchant à se positionner comme un hub régional en matière de finance verte, Singapour a organisé une semaine dédiée à cette thématique début juin, durant laquelle la France a pu mettre en avant son expertise en la matière. </p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"> <strong><a href="#SéminaireIG">Séminaire sur les indications géographiques et le droit des marques en Birmanie</a></strong></p>
<p style="text-align: center;">Un séminaire sur les indications géographiques et les marques, destiné aux parlementaires birmans, a été co-organisé par la France et la Birmanie alors que le Parlement birman examine une réforme du régime de la propriété intellectuelle. </p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"> <strong><a href="#Annexes">Annexes statistiques : prévisions 2018 (FMI, CNUCED)</a></strong></p>
<p><strong><br clear="all" /> </strong></p>
<p> </p>
<p><em><br clear="all" /> </em></p>
<p> </p>75c3cdfd-5050-41e4-bbdf-3c21febf9772Programme d’aide du FMI : l’institution salue les résultats engrangés et procède à de nouvelles recommandationsSuite à l’amélioration de la plupart des indicateurs macroéconomiques du Ghana en 2017, le FMI a salué les efforts conduits par l’Etat dans le cadre de l’extension du programme d’aide qui lui a été accordé jusqu’en avril 2019. La volonté du gouvernement de réduire le déficit public à 4,5% en 2018 et de dégager un excédent primaire équivalant à 2% du PIB a aussi été accueillie favorablement. Afin d’atteindre cet objectif, l’institution de Bretton-Woods exhorte cependant les autorités à privilégier l’élargissement de la base fiscale plutôt que les diminutions de dépenses publics d’investissement. En matière d’endettement, il conseille de limiter le recours aux financements extérieurs en devise. Ceux-ci devraient servir à accroitre la maturité moyenne de la dette publique et à financer les projets d’investissement jugés prioritaires par le gouvernement. Il soutient ainsi l’émission d’Eurobonds en 2018 jusqu’à hauteur de 1 Md USD. Enfin, en matière de stabilité financière, le FMI invite 2018-03-13T00:00:00+01:00<p>Suite à l’amélioration de la plupart des indicateurs macroéconomiques du Ghana en 2017, le FMI a salué les efforts conduits par l’Etat dans le cadre de l’extension du programme d’aide qui lui a été accordé jusqu’en avril 2019. La volonté du gouvernement de réduire le déficit public à 4,5% en 2018 et de dégager un excédent primaire équivalant à 2% du PIB a aussi été accueillie favorablement. Afin d’atteindre cet objectif, l’institution de Bretton-Woods exhorte cependant les autorités à privilégier l’élargissement de la base fiscale plutôt que les diminutions de dépenses publics d’investissement. En matière d’endettement, il conseille de limiter le recours aux financements extérieurs en devise. Ceux-ci devraient servir à accroitre la maturité moyenne de la dette publique et à financer les projets d’investissement jugés prioritaires par le gouvernement. Il soutient ainsi l’émission d’Eurobonds en 2018 jusqu’à hauteur de 1 Md USD. Enfin, en matière de stabilité financière, le FMI invite la Banque centrale du Ghana à poursuivre son objectif de réduction de l’inflation (aujourd’hui à 10,3%) et à continuer d’agir en faveur de la diminution des créances douteuses au sein des bilans bancaires, après leur forte augmentation en 2017 (+43%, soit un taux de créances douteuses supérieur à 23%).</p>0df4706f-1cdb-4895-a293-e33b23cfe59bL'endettement en devises étrangères des entreprises en TurquieL’endettement des entreprises a augmenté de manière significative après la crise des subprimes de 2008. Il s’établit à plus de 68,5% du PIB au 2ème trimestre 2017, dont une part significative est libellée en devises, alors qu’il représentait 29,9% du PIB en 2007.2018-03-09T00:00:00+01:00<p align="LEFT">L’endettement des entreprises a augmenté de manière significative après la crise des subprimes de 2008. Il s’établit à plus de 68,5% du PIB au 2ème trimestre 2017, dont une part significative est libellée en devises, alors qu’il représentait 29,9% du PIB en 2007.</p>