Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - Economie-mondialeFlux de publication de la direction générale du Trésor - Economie-mondialeFluxArticlesTag-Economie-mondialeCopyright 20242024-03-19T00:00:00+01:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.frf400245c-4954-4cf5-8359-e9282702803bPerspectives mondiales au printemps 2024, une croissance modérée et inégaleSelon les prévisions de la DG Trésor, l’économie mondiale progresserait de 3,1 % en 2024 et 3,2 % en 2025. Ce rythme est légèrement plus élevé que prévu à l’été mais reste inférieur à la moyenne pré-crise, ce qui reflète l’impact du resserrement monétaire et les incertitudes géopolitiques. La croissance serait modérée dans les économies avancées, avec de fortes disparités entre les pays, et soutenue dans les pays émergents, malgré un ralentissement en Chine. 2024-03-19T00:00:00+01:00<p>La croissance mondiale atteindrait +3,1 % en 2024, un rythme similaire à celui de 2023, avant d'augmenter légèrement en 2025, à +3,2 %. Ce scénario est légèrement plus favorable que ce qui était prévu à l'automne 2023. Malgré l'allègement des contraintes sur la production et le reflux confirmé de l'inflation, l'activité resterait freinée par les effets du resserrement monétaire et les incertitudes géopolitiques. Le rythme de croissance de l'économie mondiale serait ainsi un peu inférieur à sa moyenne de la fin des années 2010.</p>
<p>Dans les économies avancées, la croissance resterait modeste, avec de fortes disparités entre les pays. En 2024, l'activité serait dynamique aux États-Unis et en Espagne, mais morose dans les autres grandes économies avancées, notamment au Royaume-Uni et en Allemagne. En 2025, les taux de croissance se rapprocheraient, avec une accélération de l'activité en zone euro et un ralentissement aux États-Unis, sous l'hypothèse d'un retour progressif du taux d'épargne vers sa moyenne historique.</p>
<p>L'activité ralentirait d'abord en 2024 dans les grandes économies émergentes (Inde, Turquie, Brésil) avant de rebondir en 2025. En Chine, l'activité poursuivrait son ralentissement, faute de rééquilibrage de son modèle de croissance vers la demande interne. <br />Après s'être contracté en 2023, le commerce mondial se redresserait en 2024 et en 2025. La demande mondiale adressée à la France serait moins dynamique que le commerce mondial, ce qui reflète l'activité moins allante en zone euro : elle devrait timidement rebondir en 2024 avant d'accélérer plus franchement en 2025 (<em>cf.</em> Graphique).</p>
<p>Les incertitudes géopolitiques, le calendrier et l’ampleur de la baisse des taux directeurs, et l'évolution des comportements de consommation constituent les principaux aléas entourant ce scénario.</p>
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<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-339" src="/Articles/f400245c-4954-4cf5-8359-e9282702803b/images/7168195c-1e72-42a5-9d8c-5a733cc1108f" alt="TE-339" /><br /> </p>
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<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Geoff Barnard et Patrice Ollivaud (2024), "<a href="https://oecdecoscope.blog/2024/02/29/whither-excess-household-savings-a-key-known-unknown/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Whither excess household savings? A key known unknown</a>", OECD Ecoscope</strong></li>
<li><strong> Commission européenne (février 2024), "<a href="https://economy-finance.ec.europa.eu/economic-forecast-and-surveys/economic-forecasts/winter-2024-economic-forecast-delayed-rebound-growth-amid-faster-easing-inflation_en" target="_blank" rel="noopener noreferrer">A delayed rebound in growth amid faster easing of inflation</a>"</strong></li>
<li><strong> FMI (janvier 2024), « <a href="https://www.imf.org/fr/Publications/WEO/Issues/2024/01/30/world-economic-outlook-update-january-2024" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Le recul de l’inflation et la stabilité de la croissance ouvrent la voie à un atterrissage en douceur</a> », Mise à jour des perspectives de l’économie mondiale</strong></li>
<li><strong> OCDE (février 2024), « <a href="https://oecd.org/perspectives-economiques/fevrier-2024/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Consolider les fondements de la croissance</a> », Perspectives économiques</strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>
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<p>Dans les économies avancées, l'activité a mieux résisté que prévu au premier semestre 2023 : le ravitaillement en énergie cet hiver a été maintenu en Europe, et les entreprises ont bénéficié du relâchement des tensions d'approvisionnement. Le ralentissement de l'activité en 2023 et 2024 reflète en premier lieu le durcissement monétaire et son impact sur l’investissement. La trajectoire de croissance de chaque pays dépend aussi de ses capacités de rattrapage résiduelles après la crise sanitaire, notamment en termes de consommation, plus importantes en zone euro qu'aux États-Unis, et de son degré d'exposition au commerce mondial, qui pèse particulièrement sur l'Allemagne.</p>
<p>Au sein des économies émergentes, l'activité resterait globalement dynamique en 2023, mais présenterait des premiers signes d’essouflement. En particulier, la Chine connaîtrait un rebond (+5,0 %) plus limité qu’initialement anticipé en raison de la faible reprise de la consommation et d’un soutien limité des autorités dans le contexte de la crise immobilière. En 2024, la plupart des économies émergentes bénéficieraient de la baisse des pressions inflationnistes et de la détente des politiques monétaires.</p>
<p>Le commerce mondial ralentirait fortement en 2023, traduisant la forte contraction des échanges à l'hiver 2022-2023, avant de se normaliser en 2024. La demande mondiale adressée à la France (cf. Graphique) baisserait légèrement en 2023, en lien avec la contraction des importations dans les pays avancés, avant de rebondir en 2024, portée en particulier par l’accélération de l'activité en zone euro.</p>
<p>L'évolution de l'inflation et les effets de la politique monétaire sur l'activité et sur le secteur financier constituent les principaux aléas pesant sur ce scénario.<br /> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-332" src="/Articles/e4dc66f6-9d82-4c81-be9c-b94b9a2f683a/images/2a2a4371-cf87-4975-a3e7-6dd7bb79fec9" alt="TE-332" /></p>
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<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong>IEA (2023), « <a href="https://www.iea.org/commentaries/europe-s-energy-crisis-what-factors-drove-the-record-fall-in-natural-gas-demand-in-2022" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Europe’s energy crisis: What factors drove the record fall in natural gas demand in 2022</a>? »</strong></li>
<li><strong>Commission européenne (septembre 2023), « <a href="https://economy-finance.ec.europa.eu/system/files/2023-09/ip255_en.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Prévisions économiques de l'été 2023 </a>».</strong></li>
<li><strong> FMI (juillet 2023), « <a href="https://www.imf.org/fr/Publications/WEO/Issues/2023/07/10/world-economic-outlook-update-july-2023#:~:text=R%C3%A9silience%20%C3%A0%20court%20terme%2C%20difficult%C3%A9s%20persistantes&text=La%20hausse%20des%20taux%20directeurs,5%2C2%20%25%20en%202024." target="_blank" rel="noopener noreferrer">Résilience à court terme, difficultés persistantes </a>», Mise à jour des perspectives de l’économie mondiale. </strong></li>
<li><strong>OCDE (juin 2023), « <a href="https://www.oecd-ilibrary.org/sites/4d811166-fr/index.html?itemId=/content/publication/4d811166-fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">La route est encore longue </a>», Perspectives économiques.</strong></li>
</ul>
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<p>La croissance des économies avancées resterait positive en 2023, à l'exception du Royaume-Uni qui subirait une récession en raison de la forte inflation enregistrée en 2022 et d'une économie encore fragilisée par le <em>Brexit</em>. À l'horizon des prévisions (2023 et 2024), les économies européennes continueraient de bénéficier du plan de relance européen (<em>Next Generation EU</em>), en particulier l'Italie et l'Espagne. En 2024, les États-Unis profiteraient d'un rebond de l'investissement favorisé par un renouveau de la politique industrielle.</p>
<p>Au sein des économies émergentes l'activité serait globalement dynamique, portée par la Chine et l'Inde, tandis qu'elle ralentirait au Brésil et en Turquie. Le rebond chinois en 2023 serait porté par la réouverture de l'économie plus rapide qu'anticipée et la reprise de la consommation des ménages. En Turquie, la croissance serait affectée négativement par les conséquences des séismes en 2023.</p>
<p>Le commerce mondial ralentirait fortement en 2023 en raison de l'affaiblissement de l'activité, puis il rebondirait en 2024. La croissance de la demande mondiale adressée à la France (<em>cf.</em> Graphique) suivrait le même profil. Sur les deux années, elle resterait cependant inférieure à la croissance du commerce mondial.</p>
<p>L'évolution de l'inflation, les risques financiers, le conflit en Ukraine et la survenue de catastrophes naturelles constituent les principaux aléas pesant sur ce scénario.</p>
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<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-325" src="/Articles/d51536dc-30de-4ae8-83fd-f630a214061b/images/266b4841-abf9-483a-a664-cbeb426528ce" alt="TE-325" /><br /> </p>
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<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Clavères G. (2022), « <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2022/12/07/repartition-des-pertes-dues-a-la-degradation-des-termes-de-l-echange-energetiques" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Répartition des pertes dues à la dégradation des termes de l'échange énergétiques</a> », <em>Trésor-Éco</em>, n° 318.</strong></li>
<li><strong>Caceres C. (2019), “<a href="https://www.imf.org/en/Publications/WP/Issues/2019/05/24/Analyzing-the-Effects-of-Financial-and-Housing-Wealth-on-Consumption-using-Micro-Data-46920" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Analyzing the Effects of Financial and Housing Wealth on Consumption using Micro Data</a>”, IMF, <em>Working papers</em> n° 115. </strong></li>
<li><strong> Aladangady A. (2017), “<a href="https://www.aeaweb.org/articles?id=10.1257/aer.20150491" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Housing Wealth and Consumption: Evidence from Geographically-Linked Microdata</a>”, <em>American Economic Review</em>, vol. 107, n° 11. </strong></li>
<li><strong> FMI (2023), “<a href="https://www.imf.org/en/Publications/WEO/Issues/2023/01/31/world-economic-outlook-update-january-2023" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Inflation Peaking amid Low Growth</a>”, <em>World Economic Outlook update</em>. <br /></strong></li>
</ul>
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<p>La crise du Covid-19 puis la guerre de la Russie contre l'Ukraine ont accentué la vulnérabilité des économies en développement et émergentes, déjà exposées à de nombreux défis structurels. Disposant de marges de manœuvre budgétaires et de sources de liquidité plus limitées que les économies avancées, ces pays ont davantage recours au Fonds monétaire international (FMI), qui a régulièrement adapté sa « boîte à outils » pour assurer la stabilité du système financier international. Malgré l'émergence parallèle de nouvelles sources de liquidité, le FMI continue à jouer, aux côtés de la Banque mondiale, un rôle catalytique au centre du système monétaire international, comme illustré par son rôle incontournable dans la gestion de la crise depuis début 2020.</p>
<p>Initialement créés pour compléter les réserves de changes de ses membres, les droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI ont joué, comme lors de la crise financière de 2008, un rôle majeur dans la réponse à la crise sanitaire via une allocation d'un montant équivalent à 650 Mds USD en août 2021. Pour renforcer l'effet de cette allocation pour les économies vulnérables, la France et les grandes économies ont soutenu la mobilisation par les économies avancées d'une partie de ces nouveaux DTS, permettant de renforcer le guichet de prêt concessionnel du FMI, le <em>Poverty Reduction and Growth Trust</em> (PRGT), et la création au sein du FMI d'un <em>Resilience and Sustainability Trust</em> (RST), qui aura pour objectif de financer la résilience des économies face aux défis structurels comme le changement climatique.</p>
<p>Le soutien financier apporté par le FMI a été, depuis sa création et encore aujourd'hui, l'objet de débats. En 2020, la mobilisation inédite de financements d'urgence par le FMI a permis d'éviter l'effondrement de nombreuses économies, mais ce rôle de prêteur en premier ressort s'est fait en partie aux dépens de sa capacité à traiter les déséquilibres structurels des pays soutenus. La volonté du FMI, pour mener à bien son mandat et traiter désormais de défis structurels comme le changement climatique, l'a poussé à se doter d'instruments concessionnels de long-terme, ce qui pose la question de la frontière et des modalités de coopération entre le FMI et les institutions de développement. Dans ce contexte, les actionnaires du FMI devront s'accorder d'ici 2023 sur la taille adéquate du Fonds, ainsi que sur un éventuel réalignement de son actionnariat en faveur des économies émergentes.</p>
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<p style="text-align: center;"> <img class="marge" title="TE-314" src="/Articles/f4cd88d4-b67a-442c-9316-daf2223d11bc/images/4f77fcb0-f355-48a1-846a-74b00b40a0fe" alt="TE-314" /></p>
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<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Parlement européen (juin 2022), <a href="https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwiostfQk7z6AhXGw4UKHQOXAYEQFnoECA0QAQ&url=https%3A%2F%2Fwww.europarl.europa.eu%2FRegData%2Fetudes%2FBRIE%2F2022%2F733531%2FEPRS_BRI(2022)733531_EN.pdf&usg=AOvVaw3K5mfON1ifR_YMfjgrMWxB" target="_blank" rel="noopener noreferrer">IMF special drawing rights allocations for global economic recovery</a>. </strong></li>
<li><strong> Banque centrale européenne (octobre 2018), <a href="https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwiyg86rkbz6AhVN-4UKHS-5AowQFnoECAQQAQ&url=https%3A%2F%2Fwww.ecb.europa.eu%2Fpub%2Fpdf%2Fscpops%2Fecb.op213.en.pdf&usg=AOvVaw24SQqrK5rfJ83856mhgqtc" target="_blank" rel="noopener noreferrer">A quantitative analysis of the size of IMF resources</a>. </strong></li>
<li><strong> C.M. Reinhart et C. Trebesch (janvier 2016), <a href="https://www.aeaweb.org/articles/pdf/doi/10.1257/jep.30.1.3" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The International Monetary Fund: 70 Years of Reinvention</a>.<br /></strong></li>
<li><strong> Banque de France (juillet 2019), <a href="https://blocnotesdeleco.banque-france.fr/billet-de-blog/comment-renforcer-le-filet-de-securite-mondial-face-la-montee-des-risques" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Comment renforcer le filet de sécurité mondial face à la montée des risques</a>.<br /></strong></li>
</ul>
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<h4>+ S’abonner à la collection Trésor-Éco : <a href="https://login.newsletter-dgtresor.fr/users/subscribe/js_id/78ml/id/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">bit.ly/Trésor-Eco</a></h4>bc1fc793-f679-4e3b-9ba2-da7db5ac567cHow Crises Are Putting IMF Financial Support to the TestThe IMF remains, as it has been since 2020, a central player in crisis response. Since its creation in 1944, it has been able to rethink its historical instruments such as the Special Drawing Rights and evolve its toolkit to respond to the shifting crises affecting its membership. Today, to continue to ensure the stability of the international monetary system, the IMF is seeking to strengthen its ability to address more structural challenges such as climate change.2022-10-06T00:00:00+02:00<p>The COVID-19 crisis and Russia’s war against Ukraine have heightened the vulnerability of emerging market and developing countries, adding to their existing burden of structural challenges. Such countries, constrained by more limited fiscal headroom and sources of liquidity, are more likely to resort to the International Monetary Fund (IMF) for financial support than their advanced economy counterparts. The Fund has regularly adapted its toolkit to ensure the stability of the international financial system. Although new sources of liquidity have emerged, the IMF continues to play, alongside the World Bank, a catalytic role at the centre of the international monetary system, as illustrated by its essential part in managing the pandemic-induced crisis since early 2020.</p>
<p>Created at the outset to supplement the foreign exchange reserves of its member countries, the IMF’s special drawing rights (SDRs) have played a major role in addressing both the 2008 financial crisis and the COVID-19 crisis, with a general allocation of SDRs equivalent to $650bn approved in August 2021. To magnify the allocation’s impact on vulnerable countries, France and other major advanced economies have pledged to channel a portion of these new SDRs to them in order to fortify the IMF’s concessional lending window, the Poverty Reduction and Growth Trust (PRGT), and allow the creation of the IMF’s Resilience and Sustainability Trust (RST), which aims to support the resilience of economies to structural challenges such as climate change.</p>
<p>The financial support provided by the IMF has been sparking debate since the institution’s founding. In 2020, the IMF’s unprecedented allocation of emergency financing prevented the financial collapse of many countries, but its role as lender of first resort came to a certain extent at the expense of its ability to address structural imbalances in countries receiving assistance. The IMF’s determination to fulfil its mandate and tackle new structural challenges such as climate change has led it to provide long-term concessional financing instruments, raising the issue of the boundaries and terms of cooperation between the IMF and development institutions. Against this backdrop, by the end of 2023, IMF shareholders are set to reach an agreement on the adequacy of the size of Fund resources and on a possible realignment of quota shares to the benefit of emerging market economies.</p>
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<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/bc1fc793-f679-4e3b-9ba2-da7db5ac567c/images/cfb8b73b-36c6-4366-9317-ffecc23defea" alt="Visuel TE-314en" /></p>bdff6463-84b1-47da-a230-932864260514Bond Market Borrowing by Non-Financial CorporationsBond debt of non-financial corporations (NFCs) has risen sharply since the 2008 financial crisis, driven in particular by favourable financing conditions and tighter banking regulation. While bond debt allows NFCs to diversify their sources of financing, it can be a source of vulnerability in the current context of high inflation and economic slowdown. In China, the market is still not very liberalised.2022-09-15T00:00:00+02:00<p>When borrowing, non-financial corporations (NFCs) have the choice between contracting a loan and issuing bonds. Loans are obtained from a financial intermediary (usually a bank), whereas bonds are debt securities issued directly on the financial markets.</p>
<p>At the global level, NFC bond debt has risen sharply since the 2008 crisis (see chart on this page). Over this period, bond debt as a proportion of GDP increased twice as fast in emerging market economies as it did in advanced ones, driven largely by China.</p>
<p>Apart from the need for NFCs to diversify their financing sources, other factors may have contributed to the growth of the bond market since the 2008 crisis: (1) expansionary monetary policies in advanced economies supported both the supply and demand for bonds; and (2) stricter banking regulations may have led firms to replace bank loans with bonds.</p>
<p>Issuing bonds is a way for NFCs to diversify their financing sources and ensure a stronger rebound in periods of economic recovery. However, it can also be a source of vulnerability for the global economy:</p>
<p>– The ongoing normalisation of monetary policy could drive investors away from the bond market, particularly its riskier segments, making it difficult for NFCs to refinance.</p>
<p>– A global economic slowdown could lead to rating downgrades and fire sales of NFC bonds.</p>
<p>– As China opens up its bond market, now the world’s second largest after the US market, it needs to address its vulnerabilities.</p>
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<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Visuel TE-313en" src="/Articles/bdff6463-84b1-47da-a230-932864260514/images/473477d6-7f5b-41db-9d38-ffbb38b67cbe" alt="Visuel TE-313en" /></p>0dc81f06-50b0-4fde-b8e5-cd770f689d58Endettement obligataire des sociétés non-financièresL’endettement obligataire des sociétés non-financières (SNF) a fortement augmenté depuis la crise financière de 2008, porté notamment par des conditions de financement favorables et le renforcement de la régulation bancaire. Si l'endettement obligataire permet aux SNF de diversifier leurs sources de financement, il peut être source de vulnérabilités dans le contexte actuel d'inflation élevée et de ralentissement de l'activité économique. En Chine, le marché reste peu libéralisé.2022-09-15T00:00:00+02:00<p>Lorsqu'elles ont recours à l'endettement, les sociétés non financières (SNF) peuvent choisir entre les crédits bancaires et les obligations. Un crédit bancaire est un prêt accordé par un intermédiaire financier (généralement une banque) tandis que les obligations sont des titres de dette émis directement sur les marchés financiers.</p>
<p>Au niveau mondial l'endettement obligataire des SNF a fortement augmenté depuis la crise de 2008 (<em>cf.</em> Graphique). Sur cette période, la hausse de l'endettement obligataire en proportion du PIB a été deux fois plus importante dans les pays émergents que dans les pays avancés, largement portée par la Chine.</p>
<p>Outre le besoin pour les SNF de diversifier leurs sources de financement, d'autres facteurs ont pu contribuer au développement du marché obligataire depuis la crise de 2008 : (i) les politiques monétaires expansionnistes menées dans les pays avancés ont soutenu à la fois l'offre et la demande d'obligations ; et (ii) le renforcement de la régulation bancaire a pu conduire à une substitution des obligations à l'endettement bancaire.</p>
<p>L'endettement obligataire permet aux SNF de diversifier leurs sources de financement et de mieux rebondir en période de reprise économique. Elle peut cependant être source de vulnérabilités pour l'économie mondiale :</p>
<p>– La normalisation en cours des politiques monétaires pourrait détourner les investisseurs du marché obligataire en particulier sur les segments les plus risqués, entraînant des difficultés de refinancement pour les SNF concernées<br />– Un ralentissement de l'activité mondiale pourrait déclencher des baisses de notation des SNF et des ventes au rabais des obligations. <br />– La Chine, désormais le deuxième marché obligataire après les États-Unis, doit pallier les vulnérabilités de son marché obligataire tout en le libéralisant.</p>
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<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-313" src="/Articles/0dc81f06-50b0-4fde-b8e5-cd770f689d58/images/5093432c-ed61-4baa-83a4-2a2a07ab4fb9" alt="TE-313" /></p>
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<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> De Fiore, F. & Uhlig, H. (2011), "<a href="https://home.uchicago.edu/~huhlig/papers/uhlig.defiore.jmcb.2011.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Bank Finance versus Bond Finance</a>", <em>Journal of Money, Credit and Banking</em>, vol. 73, p. 1399-1421.</strong></li>
<li><strong> Çelik, S., G. Demirtaş & M. Isaksson (2020), "<a href="https://www.oecd.org/corporate/ca/Corporate-Bond-Market-Trends-Emerging-Risks-Monetary-Policy.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Corporate Bond Market Trends, Emerging Risks and Monetary Policy</a>", <em>OECD Capital Market Series.</em></strong></li>
<li><strong> Acharya, Banerjee R., Crosignani M., Eisert T. & Spigt R. (2022), "<a href="https://www.bis.org/publ/work1002.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Exorbitant privilege? Quantitative easing and the bond market subsidy of prospective fallen angels</a>", <em>BIS Working Papers n° 1002.</em><br /></strong></li>
<li><strong> Schipke A., Rodlauer M. et Zhang L. (2019), "<a href="https://www.imf.org/en/Publications/Books/Issues/2019/03/05/The-Future-of-China-s-Bond-Market-46144" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The Future of China's Bond Market</a>", <em>IMF Working Paper</em>, Mars.<br /></strong></li>
</ul>
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<p>Sur le commerce, ils ont renouvelé leur attachement à un commerce mondial ouvert et juste. Ils ont également rappelé les domaines sur lesquels la réforme de l’OMC doit se concentrer : la protection de la propriété intellectuelle, le règlement plus rapide des différends et les pratiques commerciales déloyales.</p>
<p><em>(voir le lien ci-dessous)</em></p>
<p><em><a href="https://www.elysee.fr/admin/upload/default/0001/05/ae124a753ec39303491ab70ce4ebc64c0511140f.pdf">https://www.elysee.fr/admin/upload/default/0001/05/ae124a753ec39303491ab70ce4ebc64c0511140f.pdf</a></em></p>712e5156-6deb-4db1-8b1b-71782a2b434fTrésor-Éco n° 194 - La situation économique mondiale au printemps 2017 : amélioration progressive dans un contexte très incertainAprès deux années de ralentissement, l'activité mondiale accélèrerait en 2017 et dans une moindre mesure en 2018. Cette accélération serait portée à la fois par les économies avancées, en premier lieu les États-Unis, et par les économies émergentes, suivant l'amélioration de la situation en Russie et au Brésil.2017-03-23T00:00:00+01:00<p>Après deux années de ralentissement, l'activité mondiale accélèrerait en 2017 et dans une moindre mesure en 2018. Cette accélération serait portée à la fois par les économies avancées, en premier lieu les États-Unis, et par les économies émergentes, suivant l'amélioration de la situation en Russie et au Brésil.<br />Aux États-Unis, après la dissipation du trou d'air de 2016, l'activité devrait accélérer en 2017 et 2018, en lien avec les mesures de soutien à l’activité prévues par la nouvelle administration. De même, l'activité japonaise accélèrerait en 2017, portée par un plan de relance massif, puis ralentirait légèrement en 2018. Au Royaume-Uni, l'activité ralentirait et l'incertitude entourant les négociations sur sa sortie de l'Union Européenne (UE) pénaliserait la croissance britannique d'environ un point au total en 2017 et 2018.<br />La reprise de l’activité que connaît la zone euro depuis 3 ans se poursuivrait à un rythme quasi-stable. Le soutien monétaire de la BCE se poursuivrait mais la hausse de l'inflation induite par la remontée des prix de l'énergie pèserait sur le pouvoir d'achat des ménages. Les écarts de trajectoire entre grands pays de la zone reflèteraient notamment des différences d'orientation des politiques budgétaires.<br />Dans les économies émergentes, les perspectives économiques sont contrastées : la situation s'améliorerait au Brésil et en Russie, tandis que la croissance diminuerait en Chine et resterait inférieure à sa tendance en Turquie. En Inde, l'activité ralentirait en 2017 puis accélèrerait en 2018. <br />Après deux années de ralentissement, le commerce mondial se redresserait en 2017 et accélèrerait modérément en 2018. La demande mondiale adressée à la France afficherait un profil similaire sur l'horizon de prévision.<br />De nombreux facteurs d'incertitude entourent ce scénario : politique de la nouvelle administration aux États-Unis, ampleur des effets du référendum britannique, orientations de politique budgétaire et résultats des élections à venir en Europe. Dans les économies émergentes, des tensions politiques, géopolitiques et financières subsistent et le rééquilibrage chinois reste associé à des risques importants, même si les réformes mises en œuvre en Inde pourraient conduire à une croissance plus importante que prévu. Enfin, si des mesures protectionnistes étaient mises en place, elles pourraient freiner le rebond du commerce mondial observé fin 2016.</p>
<p style="text-align: center;"><img title="Trésor-Éco n° 194" src="/Articles/712e5156-6deb-4db1-8b1b-71782a2b434f/images/fb9ce1d7-311e-4b01-882e-5ad58f475785" alt="Trésor-Éco n° 194" /></p>22c213ba-1a25-4d2a-85f2-7ba64a6e0e67Trésor-Economics No. 194 - The world economy in spring 2017: a gradual improvement amid high uncertaintyAfter a two-year slowdown, world economic activity should quicken in 2017, continuing at a milder pace in 2018. This acceleration will likely be driven both by the advanced economies–particularly the United States-and the emerging economies, as conditions in Russia and Brazil improve.In the United States, after a slack in 2016, economic growth should gain momentum in 2017 and 2018 thanks to the new administration's planned stimulus measures. Similarly, Japan's economy is set to accelerate in 2017 thanks to a massive recovery package, followed by slightly slower growth in 2018. In the United Kingdom, the economy is forecast to slow, and the uncertainty over negotiations to leave the European Union (EU) should reduce GDP growth by a total of approximately one point in 2017-2018.The recovery enjoyed by the euro area for the past three years should persist at a nearly stable pace. The European Central Bank (ECB) is set to continue providing monetary support, but the rise in inflation due2017-03-23T00:00:00+01:00<p>After a two-year slowdown, world economic activity should quicken in 2017, continuing at a milder pace in 2018. This acceleration will likely be driven both by the advanced economies–particularly the United States-and the emerging economies, as conditions in Russia and Brazil improve.<br />In the United States, after a slack in 2016, economic growth should gain momentum in 2017 and 2018 thanks to the new administration's planned stimulus measures. Similarly, Japan's economy is set to accelerate in 2017 thanks to a massive recovery package, followed by slightly slower growth in 2018. In the United Kingdom, the economy is forecast to slow, and the uncertainty over negotiations to leave the European Union (EU) should reduce GDP growth by a total of approximately one point in 2017-2018.<br />The recovery enjoyed by the euro area for the past three years should persist at a nearly stable pace. The European Central Bank (ECB) is set to continue providing monetary support, but the rise in inflation due to higher energy prices will likely affect household purchasing power. The divergent paths taken by the leading euro-area countries will reflect, in particular, their different fiscal stances.<br />The outlook for the emerging economies is contrasted. Conditions should improve in Brazil and Russia, but growth will likely weaken in China and stay below its potential in Turkey. India's economy should slow in 2017 then accelerate in 2018.<br />After a two-year slowdown, world trade is expected to pick up in 2017, with a moderate acceleration in 2018. World demand for French exports should display a similar profile over the forecasting horizon.<br />This scenario is affected by many uncertainty factors: the policy of the new U.S. administration, the extent of the impact of the Brexit referendum, and fiscal stances and upcoming election results in Europe. Political, geopolitical and financial tensions persist in the emerging economies, and China's rebalancing still raises major risks, although the reforms implemented in India could generate stronger growth than forecast. Lastly, the possible enactment of protectionist measures could dampen the world trade rebound observed in late 2016.</p>
<p style="text-align: center;"><img title="Trésor-Economics No. 194" src="/Articles/22c213ba-1a25-4d2a-85f2-7ba64a6e0e67/images/f97ad4bd-cfb1-43e4-92f0-e5e69ac89c45" alt="Trésor-Economics No. 194" /></p>f23130f6-8966-4a2c-8ecc-a946f3539e76Trésor-Economics No. 168 - Impact of the oil price decline on France and the global economyAfter remaining consistently above USD 100 per barrel from 2011 through mid-2014, oil prices have plummeted by more than 70% since the summer of 2014. The decline was initially attributed to a combination of weaker than expected global demand for crude oil and an abundant market supply. Since mid-2015 however, world oil demand has been essentially in line with expectations, and the drop appears more a reflection of the sustained high production quotas applied by the Organization of Petroleum Exporting Countries (OPEC) coupled with North America's strong production of unconventional oil and gas. The International Energy Agency (IEA) believes that oil supply could remain abundant in 2016 because it is taking some time for the price decline to translate to any significant drop in the production of unconventional oil and gas (produced directly from source rock, mainly shale oil) in the United States, and because Iran could boost its production by 20% over the year.In the past, lower oi2016-04-11T00:00:00+02:00<p>After remaining consistently above USD 100 per barrel from 2011 through mid-2014, oil prices have plummeted by more than 70% since the summer of 2014. The decline was initially attributed to a combination of weaker than expected global demand for crude oil and an abundant market supply. Since mid-2015 however, world oil demand has been essentially in line with expectations, and the drop appears more a reflection of the sustained high production quotas applied by the Organization of Petroleum Exporting Countries (OPEC) coupled with North America's strong production of unconventional oil and gas. The International Energy Agency (IEA) believes that oil supply could remain abundant in 2016 because it is taking some time for the price decline to translate to any significant drop in the production of unconventional oil and gas (produced directly from source rock, mainly shale oil) in the United States, and because Iran could boost its production by 20% over the year.</p>
<p>In the past, lower oil prices have had highly positive consequences for the global economy. The favourable impact on growth has been the result of two factors: the lower cost of an input for firms outside the oil and gas sector and, on the demand side, the redistribution that takes place on a global scale between producing countries and importing countries (commodity exporting countries have historically saved more out of their revenue than other countries).</p>
<p>The impact of the current oil price decline on the global economy should continue to be positive, but several potentially cumulative factors could limit the benefits: (i) positive effects on importing countries could take longer to become apparent, (ii) weak oil prices have placed a number of exporting countries in an extremely difficult situation, leading them to implement restrictive economic policies, (iii) the curbing of purchases and/or sales of financial assets by sovereign oil funds. Furthermore, the oil price decrease could lower inflation expectations and thereby complicate the task of monetary policymaking. In addition, the U.S. economy is affected by its increased exposure to the energy sector.</p>
<p>In any case, the current oil price slump is undeniably supporting growth in the euro area, particularly in France. In France, lower prices at the pump appear to be having the direct effect of increasing household purchasing power in the short term. Businesses appear to have the benefit of lower production costs, enabling them to rebuild their margins, increase their investments or cut their prices to enhance their competitiveness. Accordingly, the oil price decline observed since the presentation of the 2016 Budget Bill in September 2015 would account for 0.1 point of additional GDP in 2016 and 0.15 point in 2017.</p>
<p>However, it is possible that the upsides of lower oil prices could become apparent at a different pace than is usually the case. Indeed, businesses still have margin rates below their pre-crisis level and their debt burdens remain high. This could lead them to allocate a larger share of the gains they derive from lower oil prices to savings rather than cutting their prices. On the other hand, households could spend the additional purchasing power from the oil-price windfall more quickly than usual, especially if economic uncertainties dissipate sooner rather than later.</p>
<p style="text-align: center;"><img title="Trésor-Economics No. 168" src="/Articles/f23130f6-8966-4a2c-8ecc-a946f3539e76/images/570a5ba9-3dea-4e1f-8775-e86d0f81f7d2" alt="Trésor-Economics No. 168" /></p>785d4023-29ea-48b5-8d41-209179c07566Trésor-Éco n° 168 - Baisse du prix du pétrole : quelles conséquences pour l'économie mondiale et pour la France ?Restés à plus de 100 $ entre 2011 et mi-2014, les cours du pétrole ont connu une chute brutale, de plus de 70 %, depuis l'été 2014. Cette baisse s'expliquait initialement à la fois par une demande mondiale de pétrole brut décevante et un bon approvisionnement des marchés. Depuis mi-2015, compte tenu d'une demande mondiale de pétrole globalement en ligne avec les anticipations, elle reflèterait davantage le maintien de quotas élevés de production de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) et la forte production nord-américaine de pétrole non-conventionnel. En 2016, l'offre de pétrole pourrait rester abondante selon l'Agence Internationale de l'Énergie, alors que la baisse des cours tarde à se traduire par une baisse sensible de la production non conventionnelle (pétrole de roche mère) aux États-Unis, et que l'Iran pourrait augmenter de 20 % sa production sur l'année.Par le passé, l'effet d'une baisse du prix du pétrole était très positif pour l'économie mondiale. Cet ef2016-04-11T00:00:00+02:00<p>Restés à plus de 100 $ entre 2011 et mi-2014, les cours du pétrole ont connu une chute brutale, de plus de 70 %, depuis l'été 2014. Cette baisse s'expliquait initialement à la fois par une demande mondiale de pétrole brut décevante et un bon approvisionnement des marchés. Depuis mi-2015, compte tenu d'une demande mondiale de pétrole globalement en ligne avec les anticipations, elle reflèterait davantage le maintien de quotas élevés de production de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) et la forte production nord-américaine de pétrole non-conventionnel. En 2016, l'offre de pétrole pourrait rester abondante selon l'Agence Internationale de l'Énergie, alors que la baisse des cours tarde à se traduire par une baisse sensible de la production non conventionnelle (pétrole de roche mère) aux États-Unis, et que l'Iran pourrait augmenter de 20 % sa production sur l'année.<br /><br />Par le passé, l'effet d'une baisse du prix du pétrole était très positif pour l'économie mondiale. Cet effet positif sur l'activité provenait d'une part de la baisse du coût d'un intrant pour toutes les entreprises non pétrolières et, du côté de la demande au niveau mondial, de la redistribution opérée entre les pays producteurs et les pays consommateurs (les pays exportateurs de matières premières épargnent historiquement plus leur revenu que les autres pays).<br /> <br />L’impact de la baisse actuelle sur l'économie mondiale resterait positif, mais plusieurs effets, potentiellement cumulables, pourraient en limiter l'ampleur : (i) les effets positifs pour les pays importateurs pourraient être plus longs à se manifester, (ii) la situation très difficile dans laquelle la faiblesse des prix place de nombreux pays exportateurs les a amené à mettre en œuvre des politiques économiques restrictives, (iii) la réduction d’achats ou la vente d’actifs financiers par les fonds souverains pétroliers. En outre, la baisse du prix du pétrole peut favoriser un décrochage des anticipations d’inflation qui complique la tâche de la politique monétaire. Par ailleurs, l’économie américaine est affectée par son exposition accrue au secteur énergétique. <br /><br />En tout état de cause, la baisse actuelle du prix du pétrole soutient sans conteste l'activité en zone euro, et en France en particulier. En France, les ménages verraient leur pouvoir d'achat augmenter de façon directe à court terme via la baisse des prix des carburants. Les entreprises bénéficieraient de baisses de leurs coûts de production, ce qui leur permettrait de reconstituer leurs marges, d'investir davantage ou de baisser leurs prix pour gagner en compétitivité. Ainsi, la baisse du prix du pétrole observée depuis la présentation du projet de loi de finances 2016 en septembre dernier viendrait soutenir l'activité à hauteur de 0,1 point en 2016 et de 0,15 point en 2017.<br /> <br />Les effets positifs de la baisse du prix du pétrole pourraient néanmoins se matérialiser à un rythme différent de celui observé en temps normal. En effet, d’un côté, les entreprises ont toujours un taux de marge en dessous de son niveau d’avant crise et un niveau d’endettement élevé, ce qui pourrait les conduire à épargner davantage les gains permis par la baisse du prix du pétrole plutôt que de les utiliser pour baisser leur prix. D'un autre côté, les ménages pourraient consommer plus rapidement les gains de pouvoir d'achat liés à la baisse du prix du pétrole notamment si les incertitudes autour de l'environnement économique se dissipaient plus rapidement.</p>
<p style="text-align: center;"><img title="Trésor-Éco n° 168" src="/Articles/785d4023-29ea-48b5-8d41-209179c07566/images/bbfe457b-6713-40d7-b606-c6facab09484" alt="Trésor-Éco n° 168" /></p>895fdc4d-bce2-41d5-be2b-d98e7c153d20Trésor-Economics No. 49 - The effects of globalisation on the supply of factors of productionThe emergence of new economic giants like India and China combined with very rapid growth in trade have profoundly altered the supply of factors of production on a global level. The supply of labour weighted by the share of exports in global GDP has more than doubled since 1980, as has the stock of capital.Despite efforts to raise educational standards, low skilled workers continue to dominate global labour supply, even if their share of the world's total working population fell by 8 percentage points in the 1990s to 69%, where it has remained since 2000. This trend stems mainly from the opening up of emerging countries. In advanced countries, on the other hand, the share of highly skilled labour rose from one quarter to nearly one third between 1991 and 2005, while that of the low skilled fell sharply.Where wages are concerned, in theory trade opening is accompanied by a relative fall in the wages of unskilled workers in developed countries, especially given that the skill struc2008-12-19T00:00:00+01:00<p>The emergence of new economic giants like India and China combined with very rapid growth in trade have profoundly altered the supply of factors of production on a global level. The supply of labour weighted by the share of exports in global GDP has more than doubled since 1980, as has the stock of capital.</p>
<p>Despite efforts to raise educational standards, low skilled workers continue to dominate global labour supply, even if their share of the world's total working population fell by 8 percentage points in the 1990s to 69%, where it has remained since 2000. This trend stems mainly from the opening up of emerging countries. In advanced countries, on the other hand, the share of highly skilled labour rose from one quarter to nearly one third between 1991 and 2005, while that of the low skilled fell sharply.</p>
<p>Where wages are concerned, in theory trade opening is accompanied by a relative fall in the wages of unskilled workers in developed countries, especially given that the skill structure of the working population in the developed countries differs from that of emerging countries.</p>
<p>The higher proportion of skilled workers in advanced countries goes hand in hand with a larger stock of capital relative to the labour factor. Trade opening therefore leads to a rise in the relative remuneration of skilled labour and capital. In addition, the capital intensity of exported merchandise grows faster in advanced countries than in the world as a whole, thereby leading to greater specialisation and widening pay differentials.</p>
<p>The expansion of trade between emerging and developed countries is thus accompanied by increasing differences in the use of factors of production and greater specialisation, which is increasingly beneficial to the various parties.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Trésor-Economics No. 49" src="/Articles/895fdc4d-bce2-41d5-be2b-d98e7c153d20/images/e6832a1b-c954-42e6-a6ba-d535c9ba5a79" alt="Trésor-Economics No. 49" /></p>119a836b-f6a7-442f-8651-61c044d37772Trésor-Éco n° 49 - Comment la mondialisation affecte-t-elle l’offre des facteurs de production ?L’émergence au plan économique de nouveaux géants tels que l’Inde et la Chine et la très forte croissance des échanges commerciaux ont profondément modifié l’offre de facteurs de production au niveau mondial. L’offre de travail pondérée par la part des exportations dans le PIB mondial a plus que doublé depuis 1980, de même que le stock de capital.En dépit des efforts mis en oeuvre pour améliorer le niveau d’éducation, l’offre mondiale de travail reste largement dominée par les travailleurs peu qualifiés, même si sa part dans l’ensemble de la population active mondiale a baissé de 8 points dans les années 1990 avant de se stabiliser autour de 69 % depuis 2000. Cette évolution résulte essentiellement de l’ouverture des pays émergents. Dans les pays avancés en revanche, la part du travail très qualifié est passée d’1/4 à près d’1/3 entre 1991 et 2005 tandis que la part des peu qualifiés baissait fortement.Au niveau des salaires, l’ouverture des échanges s’accompagne en théorie d’une2008-12-19T00:00:00+01:00<p>L’émergence au plan économique de nouveaux géants tels que l’Inde et la Chine et la très forte croissance des échanges commerciaux ont profondément modifié l’offre de facteurs de production au niveau mondial. L’offre de travail pondérée par la part des exportations dans le PIB mondial a plus que doublé depuis 1980, de même que le stock de capital.</p>
<p>En dépit des efforts mis en oeuvre pour améliorer le niveau d’éducation, l’offre mondiale de travail reste largement dominée par les travailleurs peu qualifiés, même si sa part dans l’ensemble de la population active mondiale a baissé de 8 points dans les années 1990 avant de se stabiliser autour de 69 % depuis 2000. Cette évolution résulte essentiellement de l’ouverture des pays émergents. Dans les pays avancés en revanche, la part du travail très qualifié est passée d’1/4 à près d’1/3 entre 1991 et 2005 tandis que la part des peu qualifiés baissait fortement.</p>
<p>Au niveau des salaires, l’ouverture des échanges s’accompagne en théorie d’une baisse relative des salaires des travailleurs non qualifiés dans les pays développés, d’autant plus que la structure par qualification de la population active dans les pays développés diffère de celle des pays émergents.</p>
<p>La plus forte proportion de travailleurs qualifiés dans les pays avancés va de pair avec un stock de capital plus élevé relativement au facteur travail. L’ouverture commerciale se traduit donc par une hausse de la rémunération relative du travail qualifié et du capital. En outre, l’intensité capitalistique des biens exportés croît plus vite dans les pays avancés que dans l’ensemble du monde, renforçant ainsi la spécialisation et accroissant les écarts de rémunération.</p>
<p>Le développement du commerce entre pays émergents et pays développés s’accompagne ainsi d’un accroissement des différences dans l’utilisation des facteurs de production et d’une plus forte spécialisation, de plus en plus bénéfique aux différents participants.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Trésor-Éco n° 49 " src="/Articles/119a836b-f6a7-442f-8651-61c044d37772/images/596b60d7-3010-4de8-b486-fd06422b8af4" alt="Trésor-Éco n° 49 " /></p>d027dc5e-a0b3-4c63-a099-f1535aa2e8f5Trésor-Economics No. 35 - Real exchange rate appreciation in the emerging countriesThe catching up economies have experienced sharp productivity gains, and their currencies are under pressure to appreciate in real terms against the developed countries' currencies. Until July 2007, in most cases these resulted in significant nominal appreciations, while at the same time we saw rising inflationary pressures. This process, which is essentially structural in origin, has been amplified by the combination of other factors, namely: a sharply falling dollar against all currencies, buoyant global economic conditions, very high levels of liquidity in the world financial markets, and surging commodities prices.Most countries concerned have responded to this phenomenon by seeking to limit this appreciation, as it is eroding their competitiveness. The classic economic policy options, such as constituting foreign exchange reserves, sterilisation, and interest rate management, have been thwarted by the impossibility of simultaneously controlling exchange rates and preserving an2008-04-25T00:00:00+02:00<p>The catching up economies have experienced sharp productivity gains, and their currencies are under pressure to appreciate in real terms against the developed countries' currencies. Until July 2007, in most cases these resulted in significant nominal appreciations, while at the same time we saw rising inflationary pressures. This process, which is essentially structural in origin, has been amplified by the combination of other factors, namely: a sharply falling dollar against all currencies, buoyant global economic conditions, very high levels of liquidity in the world financial markets, and surging commodities prices.</p>
<p>Most countries concerned have responded to this phenomenon by seeking to limit this appreciation, as it is eroding their competitiveness. The classic economic policy options, such as constituting foreign exchange reserves, sterilisation, and interest rate management, have been thwarted by the impossibility of simultaneously controlling exchange rates and preserving an independent monetary policy (with domestic objectives) in a context of free movement of capital and increasing international integration. This has led to other measures being considered, and in particular intervention in the control of capital flows, either by encouraging outflows or by restricting inflows.</p>
<p>Since July 2007 and the onset of the subprime crisis, and above all since its aggravation from January 2008 onwards, the emerging currencies have experienced more contrasting and more volatile fluctuations. The economies of the countries concerned face hard economic policy choices as between pressures for a real appreciation, essentially in the form of short-term inflationary pressures, and a possible cooling, albeit limited, resulting from the economic slowdown in the developed countries in the medium term.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Trésor-Economics No. 35 " src="/Articles/d027dc5e-a0b3-4c63-a099-f1535aa2e8f5/images/8d9b87a9-67b7-4ddd-b3dc-c861921160f6" alt="Trésor-Economics No. 35 " /></p>e0d591d1-195a-4528-bd8b-2ec9f5ffede9Trésor-Éco n° 35 - Appréciation réelle du taux de change dans les pays émergentsLes devises des économies en rattrapage, qui connaissent de forts gains de productivité, sont soumises à des pressions à l’appréciation en termes réels par rapport aux monnaies des pays développés. Jusqu'en juillet 2007, celles-ci ont débouché dans la plupart des cas sur des appréciations nominales sensibles, tandis que l’on assistait par ailleurs à une montée des tensions inflationnistes. Ce mouvement, d’origine essentiellement structurelle, a été amplifié par la conjonction d’autres facteurs : un dollar en forte baisse face à toute monnaie, un environnement économique mondial dynamique, une liquidité très élevée sur les marchés financiers mondiaux ou encore des prix de matières premières en forte hausse.Face à ce phénomène, la plupart des pays concernés ont tenté de limiter ce mouvement d’appréciation qui vient rogner la compétitivité. Les options classiques de la politique économique (constitution de réserves de change, stérilisation, pilotage des taux d'intérêt) ont buté sur l'2008-04-25T00:00:00+02:00<p>Les devises des économies en rattrapage, qui connaissent de forts gains de productivité, sont soumises à des pressions à l’appréciation en termes réels par rapport aux monnaies des pays développés. Jusqu'en juillet 2007, celles-ci ont débouché dans la plupart des cas sur des appréciations nominales sensibles, tandis que l’on assistait par ailleurs à une montée des tensions inflationnistes. Ce mouvement, d’origine essentiellement structurelle, a été amplifié par la conjonction d’autres facteurs : un dollar en forte baisse face à toute monnaie, un environnement économique mondial dynamique, une liquidité très élevée sur les marchés financiers mondiaux ou encore des prix de matières premières en forte hausse.</p>
<p>Face à ce phénomène, la plupart des pays concernés ont tenté de limiter ce mouvement d’appréciation qui vient rogner la compétitivité. Les options classiques de la politique économique (constitution de réserves de change, stérilisation, pilotage des taux d'intérêt) ont buté sur l'impossibilité de simultanément contrôler le taux de change et conserver une politique monétaire autonome (avec des objectifs internes) dans un contexte de liberté des mouvements de capitaux et d'intégration plus forte sur le plan international. D'autres mesures ont ainsi pu être envisagées, notamment des interventions sur le contrôle des flux de capitaux (favorables à la sortie, ou restrictifs sur les entrées).</p>
<p>Depuis juillet 2007 et le début de la crise des subprimes, et surtout depuis son aggravation à partir de janvier 2008, les devises émergentes ont connu dans l'ensemble des évolutions plus hétérogènes et plus volatiles. Les économies des pays concernés sont exposées à des choix de politique économique difficiles entre des pressions à l'appréciation réelle essentiellement sous forme de tensions inflationnistes à court terme et un possible refroidissement, même limité, à prévoir en conséquence du ralentissement économique des pays développés à moyen terme.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Trésor-Éco n° 35" src="/Articles/e0d591d1-195a-4528-bd8b-2ec9f5ffede9/images/404319ed-0653-4f75-8001-5bfbc77b0d9e" alt="Trésor-Éco n° 35" /></p>