Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - Echanges-internationauxFlux de publication de la direction générale du Trésor - Echanges-internationauxFluxArticlesTag-Echanges-internationauxCopyright 20242018-03-06T00:00:00+01:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.frcc88d45d-3ce7-48cf-993f-260dbd4c76ccLa situation économique et financière de l'Autriche en février 2018Mise en route du programme gouvernemental Depuis l’investiture du gouvernement Kurz le 18 décembre dernier, le Gouvernement a mené à bien la réorganisation des ministères suite aux modifications de périmètres : transferts de services comme à la Chancellerie fédérale, avec plusieurs services chargés des affaires européennes du ministère des Affaires Étrangères placés désormais auprès du ministre pour l’Union européenne, M. Blümel (ÖVP), ou encore les directions du tourisme et de l’énergie, transférées du ministère de l’Économie au ministère de la Durabilité et du Tourisme dirigé par Mme Köstinger (ÖVP), en charge de l’environnement, de l’aménagement du territoire, de l’énergie-climat ainsi que de l’agriculture. Pour assurer une meilleure coordination dans les ministères, des secrétaires généraux ont également été nommés ou renouvelés. À la chancellerie fédérale, un nouveau secrétaire général, M. Dieter Kandlhofer, est compétent pour les services du Chancelier et de ses deux ministre2018-03-06T00:00:00+01:00<h5 align="center"><strong>Mise en route du programme gouvernemental</strong></h5>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Depuis l’investiture du gouvernement Kurz le 18 décembre dernier, le Gouvernement a mené à bien la réorganisation des ministères</strong> suite aux modifications de périmètres : transferts de services comme à la Chancellerie fédérale, avec plusieurs services chargés des affaires européennes du ministère des Affaires Étrangères placés désormais auprès du ministre pour l’Union européenne, M. Blümel (ÖVP), ou encore les directions du tourisme et de l’énergie, transférées du ministère de l’Économie au ministère de la Durabilité et du Tourisme dirigé par Mme Köstinger (ÖVP), en charge de l’environnement, de l’aménagement du territoire, de l’énergie-climat ainsi que de l’agriculture. <strong>Pour assurer une meilleure coordination dans les ministères, des secrétaires généraux ont également été nommés ou renouvelés</strong>. À la chancellerie fédérale, un nouveau secrétaire général, M. Dieter Kandlhofer, est compétent pour les services du Chancelier et de ses deux ministres ; au ministère de la Durabilité, avec l’arrivée de M. J. Plank, proche de la ministre. Au ministère des Finances, le schéma en vigueur sous M. Schelling est reconduit : le directeur de cabinet du ministre Löger fait aussi fonction de SG du ministère.</p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement a déposé devant le Parlement plusieurs projets de loi traduisant les orientations du programme de coalition. Il s’agit de textes visant à <strong>alléger le coût du travail pour les plus bas salaires</strong> (relèvement des plafonds pour l’abattement sur les cotisations sociales) et de la mise en place du bonus famille via un crédit d’impôt venant se substituer à la prise en charge des frais de garde. Par ailleurs, <strong>le projet controversé d’indexation des prestations familiales</strong> a été soumis à consultation préalable. Enfin, a été annoncé à compter du 1<sup>er</sup> février l<strong>a fin de deux dispositifs de soutien à l’emploi institués par le gouvernement Kern</strong> (bonus emploi et « Aktion 20 000 » pour les seniors). La majorité des experts avaient mis en cause l’utilité du bonus emploi et son coût pour les finances publiques ainsi que le surdimensionnement du programme pour l’emploi des séniors en période de haute conjoncture.</p>
<p style="text-align: justify;">En amont de la présentation, le 21 mars, du budget révisé 2018 et pour 2019, <strong>le Gouvernement a indiqué qu’il afficherait un « Nulldefizit » en 2019</strong>, tout en privilégiant les dépenses en matière d’éducation et de sécurité. Le Gouvernement part d’une situation budgétaire 2017 où les rentrées fiscales ont été meilleures que prévues (+0,9 %) mais les dépenses supérieures aux montants budgétés (+4,2 %). Le déficit s’est donc établi à 6,9 Mrd EUR (contre 5 Mrd EUR en 2016).</p>213ff3c6-e76f-4136-9f10-2fb8710e04f5Trésor-Economics No. 150 - Economic sanctions: what have we learned from the recent and not so recent past?The use of economic sanctions as a tool for diplomacy is nothing new. The benchmark study by Hufbauer, Schott and Elliott published in 2007 inventories more than 200 sanctions episodes instituted since the beginning of the 20th century. More recent developments, such as the sanctions imposed against Russia or the upcoming lifting of sanctions against Iran, show that sanctions are still a very topical issue.Empirical work on the success of economic sanctions is still equivocal: the unique characteristics of each sanctions episode, such as the types of measures implemented, the nature of the policy goal being sought, or the coalition of sender countries, make comparative analysis a very complex task.Another factor complicating the task is the linkage between two separate goals that must be defined in each sanctions episode. These are the ultimate political goal and the intermediate economic goal sought to bring pressure to bear on the target country.Therefore, the effectiveness o2015-07-29T00:00:00+02:00<p>The use of economic sanctions as a tool for diplomacy is nothing new. The benchmark study by Hufbauer, Schott and Elliott published in 2007 inventories more than 200 sanctions episodes instituted since the beginning of the 20th century. More recent developments, such as the sanctions imposed against Russia or the upcoming lifting of sanctions against Iran, show that sanctions are still a very topical issue.</p>
<p>Empirical work on the success of economic sanctions is still equivocal: the unique characteristics of each sanctions episode, such as the types of measures implemented, the nature of the policy goal being sought, or the coalition of sender countries, make comparative analysis a very complex task.</p>
<p>Another factor complicating the task is the linkage between two separate goals that must be defined in each sanctions episode. These are the ultimate political goal and the intermediate economic goal sought to bring pressure to bear on the target country.</p>
<p>Therefore, the effectiveness of sanctions depends on a clearly defined intermediate economic goal that can actually bring about a change in a policy stance.</p>
<p>This issue of Trésor Economics uses an analysis of the microeconomic and macroeconomic mechanisms in play to propose a number of principles to improve the chances of success and thereby increase the effectiveness of sanctions, while minimising the economic costs for the sender countries. Ultimately, improving the effectiveness of sanctions enhances their credibility.</p>
<p style="text-align: center;"><img title="Trésor-Economics No. 150" src="/Articles/213ff3c6-e76f-4136-9f10-2fb8710e04f5/images/7270df8f-d128-4c34-beea-b3091408aa5e" alt="Trésor-Economics No. 150" /></p>ac4a0b94-12fe-4b3a-8a54-d8e6bd000153Trésor-Éco n° 150 - Sanctions économiques : quelles leçons à la lumière des expériences passées et récentes ? Le recours aux sanctions économiques comme instrument diplomatique est loin d'être récent. L'étude de référence publiée par Hufbauer, Schott et Elliott en 2007, répertorie ainsi plus de 200 cas de régimes de sanctions mis en place depuis le début du 20ème siècle. Encore récemment, les sanctions prises à l'encontre de la Russie ou la levée à venir des sanctions contre l'Iran montrent l'actualité du sujet.La littérature empirique demeure toutefois partagée sur le bilan des sanctions économiques : la singularité de chaque épisode de sanctions (par le type de mesures mise en œuvre, par la nature de l'objectif politique visé, ou encore par la coalition des pays émetteurs) rend en effet une analyse comparative particulièrement complexe. Un second facteur de complexité réside dans l'articulation entre deux objectifs distincts qui doivent être assignés à chaque régime de sanctions, à savoir un objectif politique final et un objectif économique intermédiaire par lequel s'exerce la pression su2015-07-29T00:00:00+02:00<p>Le recours aux sanctions économiques comme instrument diplomatique est loin d'être récent. L'étude de référence publiée par Hufbauer, Schott et Elliott en 2007, répertorie ainsi plus de 200 cas de régimes de sanctions mis en place depuis le début du 20ème siècle. Encore récemment, les sanctions prises à l'encontre de la Russie ou la levée à venir des sanctions contre l'Iran montrent l'actualité du sujet.<br /><br />La littérature empirique demeure toutefois partagée sur le bilan des sanctions économiques : la singularité de chaque épisode de sanctions (par le type de mesures mise en œuvre, par la nature de l'objectif politique visé, ou encore par la coalition des pays émetteurs) rend en effet une analyse comparative particulièrement complexe. <br /><br />Un second facteur de complexité réside dans l'articulation entre deux objectifs distincts qui doivent être assignés à chaque régime de sanctions, à savoir un objectif politique final et un objectif économique intermédiaire par lequel s'exerce la pression sur le pays cible. <br /><br />L'efficacité des sanctions suppose, dès lors, que l'objectif économique intermédiaire qui est poursuivi soit bien défini et ait une réelle capacité à infléchir une position politique. <br /><br />À partir d'une analyse des mécanismes microéconomiques et macroéconomiques en jeu, ce numéro de Trésor-Éco propose un certain nombre de principes permettant d'une part d'améliorer les chances de succès et, par conséquent, l'efficacité des politiques de sanctions et d'autre part de minimiser le coût économique induit pour les pays émetteurs. In fine, l'amélioration de l'instrument des sanctions permet également d'en renforcer la crédibilité.</p>
<p style="text-align: center;"><img title="Trésor-Éco n° 150" src="/Articles/ac4a0b94-12fe-4b3a-8a54-d8e6bd000153/images/82b78ca7-e87a-44be-8eed-fc9a3a898d07" alt="Trésor-Éco n° 150" /></p>