Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - ECOFINFlux de publication de la direction générale du Trésor - ECOFINFluxArticlesTag-ECOFINCopyright 20242022-02-28T00:00:00+01:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr6d69bb0f-972c-466f-ad92-ef697e78f646PFUE | Retour sur la réunion informelle des ministres chargés de l’économie et des financesLe 25 février 2022, à l’occasion de la présidence française du Conseil de l’Union européenne, le ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire, a réuni à Paris les ministres européens des affaires économiques et financières, les 27 gouverneurs de banques centrales nationales, Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne, le vice-président exécutif de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis, 2022-02-28T00:00:00+01:00<blockquote>
<p>Le 25 février 2022, à l’occasion de la présidence française du Conseil de l’Union européenne, le ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire, a réuni à Paris les ministres européens des affaires économiques et financières, les 27 gouverneurs de banques centrales nationales, Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne, le vice-président exécutif de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis, les commissaires européens, Paolo Gentiloni et Mairead McGuinness, ainsi que le président de la Banque européenne d’investissement, Werner Hoyer, pour une réunion informelle du Conseil ECOFIN.</p>
</blockquote>
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<p><iframe title="YouTube video player" src="https://www.youtube.com/embed/E9NIgqObbtQ" width="560" height="315" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
<p> </p>
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<p>La séquence a débuté par une réunion de l'Eurogroupe réunissant les ministres des affaires économiques et financières de la zone euro, la Commission européenne et la Banque centrale européenne, qui était présidée par le président de l’Eurogroupe, le ministre des Finances irlandais Paschal Donohoe.</p>
<p>Étant données les évolutions géopolitiques récentes, les ministres ont participé à une session de travail spéciale consacrée à la situation actuelle en Ukraine et à son impact économique sur l’Union européenne. La session de l’ECOFIN du matin est revenue sur les conclusions opérationnelles du Conseil européen extraordinaire ayant eu lieu la veille et sur les conséquences économiques de la crise, notamment les prix de l’énergie. Les ministres ont discuté des conséquences économiques liées au contexte géopolitique actuel. Ils ont réfléchi également aux moyens de renforcer la puissance économique de l’Union européenne sur la scène mondiale.</p>
<p>Le déjeuner de travail était l’occasion de poursuivre ces échanges.</p>
<p>L’après-midi était consacrée aux défis de plus long terme :</p>
<ul class="fr-list">
<li>Lors de la première session de travail, les ministres, rejoints par les gouverneurs des banques centrales, ont échangé sur les politiques économiques à mener et leur coordination, en sortie de crise et au-delà, afin d’augmenter le potentiel de croissance et préparer l’Europe de 2030. Ils ont discuté plus spécifiquement de la meilleure articulation des politiques budgétaires et monétaires pour soutenir de manière durable la relance de l’économie européenne et ont débattu de la manière de concilier la soutenabilité budgétaire avec les nécessaires dépenses d’avenir dans la double transition écologique et numérique. Cette session était également un focus sur l'impact économique des récentes évolutions géopolitiques.</li>
<li>La seconde session de travail était consacrée au renforcement du secteur financier européen pour qu’il puisse mieux répondre aux besoins de l’économie européenne. Les ministres et les gouverneurs des banques centrales ont évoqué ainsi les politiques permettant de mettre le secteur financier européen, et en particulier les marchés de capitaux, au service du financement de l’économie réelle, afin de répondre aux besoins d'investissement dans la transition écologique et numérique.</li>
</ul>
<h4><a href="https://presidence-francaise.consilium.europa.eu/media/baefflro/2022-02-24-dp-ecofin-fr.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">> Le dossier de presse</a></h4>
<h4><a href="https://presidence-francaise.consilium.europa.eu/fr/actualites/communique-de-presse-declaration-a-la-presse-des-ministres-des-finances-europeens-de-la-commission-europeenne-et-de-la-banque-centrale-europeenne/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">> Le communiqué de presse final</a></h4>
<div class="focus">
<h3>La présidence française du Conseil de l’Union européenne</h3>
<p>Pour la première fois depuis 14 ans, la France prendra la présidence du Conseil de l’Union européenne (UE) le 1er janvier 2022. Comment fonctionne la présidence du Conseil de l’UE et quel sera le rôle de la France dans ce cadre ? Toutes <strong><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2021/12/14/la-presidence-francaise-du-conseil-de-l-union-europeenne" target="_blank" rel="noopener noreferrer">les informations ici >></a></strong></p>
<p><strong>Retrouvez les informations sur la présidence française du Conseil de l’Union européenne sur le site officiel et les réseaux sociaux de la présidence :</strong></p>
<ul>
<li><strong>Site internet : <a href="http://www.europe2022.fr">www.europe2022.fr</a></strong></li>
<li><strong><a title="« facebook.com » dans une nouvelle fenêtre" href="https://www.facebook.com/Europe2022FR" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-extlink="">Facebook</a></strong></li>
<li><strong><a title="« instagram.com » dans une nouvelle fenêtre" href="https://www.instagram.com/europe2022fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-extlink="">Instagram</a></strong></li>
<li><strong><a title="« linkedin.com » dans une nouvelle fenêtre" href="https://www.linkedin.com/company/europe2022fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-extlink="">LinkedIn</a></strong></li>
<li><strong><a title="« twitter.com » dans une nouvelle fenêtre" href="https://twitter.com/Europe2022FR" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-extlink="">Twitter</a></strong></li>
<li><strong><a title="« youtube.com » dans une nouvelle fenêtre" href="https://www.youtube.com/c/francediplomatie" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-extlink="">Youtube</a></strong></li>
<li><strong><a title="« flickr.com » dans une nouvelle fenêtre" href="https://www.flickr.com/photos/francediplomatie/albums/" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-extlink="">Flickr</a></strong></li>
</ul>
</div>c0b14f6e-4437-4217-801e-f7a9c3ba8286Deuxième table ronde internationale sur la blockchain organisée par le régulateur financier japonaisAnnonce d’un durcissement de la réglementation japonaise sur les crypto actifs au moment où le marché connaît un regain d’intérêt suite à l’annonce du lancement du Libra. Prudence sur le projet Libra de Facebook.2019-09-23T00:00:00+02:00<p> </p>
<h6 style="text-align: justify;">Le pôle ECOFIN du Service Economique Régional a participé le 6 septembre 2019 à la 2<sup><span style="font-size: 10pt;">ème</span></sup> table ronde internationale de l’année organisée à Tokyo sur la « blockchain » sous l’égide du régulateur financier, la Japanese Financial Service Agency (JFSA). De nombreux régulateurs, banques centrales et organisations internationales (IOSCO, FSB, FMI, Commission Européenne) ont participé à des échanges nourris, dont on retiendra les éléments suivants :</h6>
<h5 style="text-align: justify;"><strong>Le marché des crypto actifs a connu un récent regain d’intérêt suite à l’annonce du lancement du Libra.</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">Le marché des cryptoactifs avait connu une sévère correction en 2018, représentant au plus bas 140 Milliards US$ de capitalisation après un plus haut atteint en janvier 2018 à 800 milliards US$. Ce phénomène avait été concomitant avec la baisse des cours et la perte de confiance des investisseurs suite à plusieurs vols opérés sur les plateformes d’échanges et de conservation, en particulier au Japon.</p>
<p style="text-align: justify;">Or, depuis la fin du printemps 2019, le marché des crypto connait un nouvel essor, tant en volume qu’en valeur. Très clairement, l’annonce par Facebook du lancement du Libra a dopé le marché, le bitcoin retrouvant pour la 1<sup>ère</sup> fois fin juin 2019 des cours de mars 2018. Selon les spécialistes, ce rebond du marché est principalement dû au regain d’intérêt global pour la technologie qui sous-tend les cryptoactifs. Cela étant, la volatilité du marché n’en demeure pas moins très élevée, jusqu’à 15% dans une journée, à la hausse comme à la baisse.</p>
<p style="text-align: justify;">Le séminaire a également été l’occasion de commenter certaines tendances de fonds sur les volumes et les prix (renvoyant notamment au site « <a href="www.coinmarketcap.com">www.coinmarketcap.com</a> ») dont l’accroissement des volumes sur les stables coins (crypto actifs adossé à un actif) comme le Thether (adossé principalement au dollar), et les monnaies locales.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h5 style="text-align: justify;"><strong>En réponse aux déboires subis en 2018, le Japon a annoncé le durcissement de sa réglementation sur les crypto actifs et les plateformes d’échange et de conservation, en cohérence avec les avancées du G20.</strong></h5>
<p style="text-align: justify;"><strong><strong>Le Japon a été un pays précurseur en matière de crypto actifs.</strong> </strong>Il a reconnu le bitcoin et d’autres « cryptomonnaies » comme moyens de paiement légaux au printemps 2017, au moment même où la Chine décidait d’interdire les plateformes d’échanges de crypto actifs. La législation japonaise a donc favorisé la naissance d’un écosytème nippon destiné à répondre à une phase d’engouement japonais et asiatique. La JFSA confirme que 3,5 millions de comptes avaient été ouverts sur les quelques 20 plateformes japonaises d’échange.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>En 2018, le Japon a subi 2 attaques de grande ampleur</strong> (attaque des plateformes Coincheck et Zaif) qui ont engendré des vols sur les portefeuilles électroniques des investisseurs (wallets) pour une valeur de 600 millions d’USD. Il a dès lors durci sa posture en annonçant un <strong>amendement de sa législation sur les crypto-actifs</strong>, dont l'entrée en vigueur n'est prévue qu'en juin 2020 pour permettre aux plateformes de s’adapter. Par rapport au Japon, bientôt, et, d'ores et déjà, à la Thaïlande, la plupart des autres réglementations nationales apparaissent plus souples (notamment en Australie, Grande Bretagne, Suisse, à Singapour, Hong Kong).</p>
<p style="text-align: justify;">A compter de 2020, <strong>la l</strong><strong>é</strong><strong>gislation japonaise ne reconnaîtra plus le terme de crypto-monnaie </strong>mais fera uniquement référence à la notion de <strong>crypto-actifs, </strong>pour accentuer les risques qui y sont attachés. Les contrôles seront renforcés en matière de traçabilité du client (obligation d’appliquer les mesures Know Your Customer à l’ouverture d’un compte) et d’information sur les risques liés à l’investissement dans des crypto-actifs (application de mesures de surveillance strictes similaires aux courtiers en valeurs mobilières pour la protection des investisseurs). Les prestataires de service sur actifs numériques (plateformes d’échanges et de conservation des cryptoactifs) feront l’objet d’une réglementation renforcée (procédure de contrôle interne renforcé, système informatique résilient, effet de levier limité en fonction du dépôt initial). Cette nouvelle réglementation est également l’occasion de créer un cadre officiel pour les ICO (Initial Coin Offering ou levée de fonds par émission de jetons), avec enregistrement obligatoire pour les émetteurs.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Pour mémoire, la présidence japonaise avait fait du traitement des crypto actifs l’une des priorités du G20.</strong> L’objectif était de favoriser l’innovation financière tout en limitant les risques liés à ces nouvelles technologies, en particulier en termes de protection des investisseurs et d’intégrité de marché. Le communiqué du Sommet du G20 à Osaka avait témoigné d’une vision commune : les crypto actifs ne présentent pas actuellement de menace immédiate sur la stabilité financière mondiale (compte tenu de leur faible développement) mais les autorités financières doivent rester vigilantes en particulier en matière de protection des investisseurs, de risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. Face à une technologie décentralisée, une coopération internationale est nécessaire. A titre d’illustration le GAFI a demandé à ses membres fin juin 2019 d’enregistrer et contrôler les plateformes crypto afin d’empêcher les activités illégales et criminelles.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h5 style="text-align: justify;"><strong>Les participants au séminaire ont émis des avis prudents sur le Libra. </strong></h5>
<p style="text-align: justify;">De l’avis général exprimé, le Libra pourrait avoir un impact significatif sur le paiement de proximité (retail payment) et les systèmes de paiement de gros montant. Si les opportunités sont évidentes pour les consommateurs pour les transferts frontaliers, de nombreuses interrogations demeurent au regard de la <strong>souveraineté monétaire, l’utilisation à grande échelle de la blockchain, la protection des données, la décomposition du panier d’actifs adossé au Libra et le taux de couverture associé aux volumes échangés</strong>.</p>
<p style="text-align: justify;">Plusieurs participants ont également souligné le caractère disruptif des innovations financières, et l’adaptation nécessaire des banques à une désintermédiation croissante, tout en exprimant leurs inquiétudes d’un risque jugé systémique de perte de dépôt par les banques si Facebook venait à proposer des solutions d’épargne.</p>
<p style="text-align: justify;">Certains régulateurs ont toutefois reconnu que le Libra utiliserait une technologie moins décentralisée que les autres crypto actifs : si le Bitcoin a bâti sa réputation sur un écosystème décentralisé d’ordinateurs à travers le monde, le Libra devrait reposer sur un nombre réduit d’acteurs autorisant une mise en œuvre facilitée de la réglementation.</p>
<p style="text-align: justify;">L’impopularité du Libra au Japon a été rappelée, avec un taux de défiance de la population estimé à 43% par le courtier Monex Inc (29% sans avis, 17% favorable et 11% qui ne connaissent pas). Les Japonais restent clairement méfiants suite aux vols opérés en 2018 sur les crypto actifs et à 40% inquiets quant à l’utilisation par Facebook de leurs données personnelles.</p>3e880219-6d81-4ea8-a2de-712d86e86499Table ronde sur la blockchain organisée par le régulateur financier japonais.Le pôle économique et financier du Service Economique Régional a assisté les 27 et 28 mars 2019 à Tokyo à une table ronde internationale sur la « blockchain », sous l’égide du régulateur financier – Japanese Financial Services Agency (JFSA). 2019-04-16T00:00:00+02:00<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Blockchain Roundtable" src="/Articles/3e880219-6d81-4ea8-a2de-712d86e86499/images/f1e95b26-561a-4acc-bdec-191aced4663d" alt="Blockchain Roundtable" width="619" height="349" /></p>
<p style="text-align: justify;">Le pôle économique et financier du Service Economique Régional a assisté les 27 et 28 mars 2019 à Tokyo à une <strong>table ronde internationale sur la « blockchain »</strong>, sous l’égide du régulateur financier – <em>Japanese Financial Services Agency</em> (JFSA). De nombreux régulateurs et banques centrales étaient représentés (Abu Dhabi, Dubai, Hong Kong, Singapour, Allemagne, France, Grande Bretagne, Australie, Japon) ainsi que le Financial Stability Board (FSB), l’OCDE et le FMI, aux côtés de personnalités académiques et des représentants de l’industrie de la blockchain (ingénieurs et entrepreneurs du secteur).</p>
<h5 style="text-align: justify;"><strong>L’engouement du Japon pour les cryptoactifs</strong></h5>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le Japon est devenu le plus grand marché de crypto actifs au monde.</strong> En mars 2019, on estime que plus de 40 % des transactions mondiales en bitcoins sont libellées en yen, 30% en dollar, 10% en won coréens et 10% en euros (<span style="text-decoration: underline;">Source</span> : <em>jpbitcoin</em>). Quelques 20 plateformes d’échanges sont enregistrées auprès de la JFSA.</p>
<p style="text-align: justify;">Les raisons d’un tel engouement sont multiples. <strong>La loi japonaise a reconnu le bitcoin et d'autres crypto actifs comme moyens de paiement légaux au printemps 2017</strong>, au moment même où la Chine décidait la fermeture de plateformes d’échange de crypto actifs. Cette évolution législative a favorisé la naissance d’un écosystème nippon pour répondre à l’engouement japonais et asiatique. Plus de 3,5 millions de japonais ont un portefeuille de crypto actifs selon la JFSA, principalement des jeunes japonais déjà initiés aux opérations à risque sur le marché des changes via des plateformes électroniques.</p>
<h5 style="text-align: justify;"><strong>2018, une année marquée par un vol de crypto-actifs de 600 millions USD au Japon</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">Deux vols très importants ont été déplorés au Japon en 2018 : un vol de 530 millions USD suite à une attaque de la plateforme Coincheck et un vol de 60 millions USD sur la plateforme Zaif. Au niveau mondial, les vols de crypto-actifs ont été multipliés par 3,5 en 2018 pour un montant total de 900 millions USD. A l’occasion du séminaire, la JFSA a détaillé le vol opéré sur la plateforme Zaif. <strong>Le constat n’est pas nouveau au Japon : trop de plateformes d’échange de crypto actifs ne respectent pas des points pourtant fondamentaux de sécurité</strong> (mot de passe à 4 chiffres seulement, aucun système de double identification). L’enquête judiciaire du vol sur la plateforme Zaif n’est pas achevée. Il est difficile de tracer la chaîne des opérations frauduleuses car plusieurs techniques sont utilisées pour brouiller les pistes : techniques de routage en oignon pour rendre anonymes les connexions internet, échanges "crypto contre crypto" (qui permettent de convertir des crypto-actifs reposant sur des blockchains traçables en des cryptoactifs reposant sur des blockchains intraçables et 100% anonymes).</p>
<h5 style="text-align: justify;"><strong>Le traitement des crypto-actifs au rang des priorités de la Présidence japonaise du G20.</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">L’objectif japonais est clairement de favoriser l’innovation financière, source de nombreuses opportunités, tout en limitant les risques liés aux nouvelles technologies. <strong>Le Japon, à l’instar de la France, privilégie une coopération internationale sur la régulation des actifs financiers reposant sur la blockchain</strong> : cette dernière représente en effet une rupture technologique majeure qui, au-delà du seul phénomène de digitalisation, transforme l’architecture de l’écosystème financier. Le système n’a pas besoin de banques ni d’intermédiaires financiers traditionnels. Il permet de transférer, d’enregistrer et de prouver la propriété de valeurs numériques sans avoir à faire appel à une tierce personne de confiance. Qui plus est, cette technologie totalement décentralisée ne connait pas de frontières.</p>
<p style="text-align: justify;"><span class="st">À </span>l'échelle internationale, le développement des crypto-actifs est une tendance lourde qu’il convient d’accompagner via un encadrement propice à son essor dans un cadre plus sécurisé qu’aujourd’hui. <strong>L’objectif de la présidence japonaise du G20, sous la filière "Finance", est donc d’aborder les enjeux réglementaires</strong> (intégrité du marché des crypto-actifs, lutte anti-blanchiment d’argent, protection des consommateurs, stabilité financière etc.)</p>
<h5 style="text-align: justify;"><strong>Des opportunités offertes par la blockchain bien au-delà de la sphère financière</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">La blockchain offre des opportunités énormes dans les chaînes logistiques : traçabilité alimentaire tout au long de la chaîne d’approvisionnement, traçabilité pharmaceutique, transport maritime, commerce international, registre de matières précieuses, registre foncier … la blockchain permet de gagner en transparence et en fiabilité.</p>
<p style="text-align: justify;">Son efficience n'en reste pas moins perfectible. <strong>Son empreinte environnementale est très lourde au regard de la complexité grandissantes des calculs</strong>. Pour valider une seule opération en crypto-actif, la consommation d’électricité était estimée en décembre 2017 à 215 kWh, l’équivalent de six mois de travail sur un ordinateur allumé jour et nuit, soit un coût énergétique qui ne fait que croître à mesure que le réseau de validation des opérations s'élargit. (<span style="text-decoration: underline;">Source</span> <em>Banque de France</em>, mars 2018). La blockchain doit également gagner en "scabilité" (faculté d’adaptation à des volumes grandissants, tout en conservant les différentes fonctionnalités).</p>4d2d2ee7-ad0c-4ae2-a547-f740c0753ef1Conférence sur les liens entre finance et Objectifs de Développement DurableLe Japon prend de plus en plus conscience de la nécessaire réallocation des placements financiers pour favoriser la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD). Les acteurs financiers publics et privés japonais ont désormais une forte volonté de concilier rendement financier et impact positif pour la société. 2018-12-20T00:00:00+01:00<p align="center"><em><strong> </strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>CONFÉRENCENCE DÉDIÉE AUX LIENS ENTRE FINANCE ET SDG (SUSTAINABLE DEVELOPMENT GOALS) <br /></strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>JAPON</strong></em></p>
<p align="center"><strong>Le 7 décembre 2018 </strong></p>
<div>
<div class="focus">
<p style="text-align: justify;"><strong>Le Japon prend de plus en plus conscience de la nécessaire réallocation des placements financiers pour favoriser la réalisation des <em>Objectifs de Développement Durable</em> (ODD). Les acteurs financiers publics et privés japonais ont désormais une forte volonté de concilier rendement financier et impact positif pour la société. </strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le pôle économie/finance du Service Economique Régional a ainsi assisté le 7 décembre 2018 à Tokyo à une conférence organisée par le <a href="https://www.nikkei.com/">Nikkei</a>, dédiée aux liens entre finance et ODD (<em>Objectifs de Développement Durable</em> des Nations-Unies, ou SDG). Cet événement a rassemblé quelque 500 personnes sur un thème de plus en plus porteur au Japon. Des intervenants japonais de premier plan ont partagé leurs pratiques en matière d’investissement responsable et leurs attentes en matière de financement.</strong></p>
</div>
<h4>La mise en valeur des recommandations internationales et les outils à disposition</h4>
<p style="text-align: justify;">La première session était consacrée au <strong><a href="http://www.undp.org/content/undp/fr/home.html">Programme des Nations Unis pour le Développement </a>(UNDP</strong>), présenté comme une <strong>source d'opportunités commerciales pour les entreprises,</strong> estimées à 12 000 Mds dollars d’ici 2030 selon la <a href="http://businesscommission.org/">BSDC </a>(<em>Business and Sustainable Development Commission</em>), notamment dans les secteurs suivants : villes / alimentation et agriculture / énergies et matériaux / santé et bien-être. Selon les estimations de l’ONU, 5 000 à 7 000 Mds dollars de capitaux seront nécessaires à la mise en place des ODD chaque année jusqu’en 2030. Si les financements publics jouent un rôle central, ils ne suffiront pas à satisfaire tous les besoins d’investissement. Le recours à l’investissement privé et au financement privé est indispensable pour répondre au défi de la réalisation des ODD. Les acteurs liés à la finance doivent jouer le rôle de passerelle entre les investisseurs et la société.</p>
<p style="text-align: justify;">La seconde session était articulée autour d'une <strong>présentation de la <a href="https://www.banquemondiale.org/">Banque Mondiale </a>sur la pauvreté</strong> <strong>et l'émergence des innovations numériques </strong>: 700 millions de personnes vivent avec moins de 1,9 $ par jour, 1 million de personnes vivent sans électricité, 2 millions de personnes vivent sans accès à l’eau potable salubre; tous ont par contre accès au téléphone portable. L’innovation technologique est un outil pour le développement, pour preuve, le téléphone portable a offert des opportunités pour améliorer le développement humain et économique en fournissant un accès aux informations en matière de santé, d’agriculture, en autorisant des paiements dématérialisés dans les régions les plus pauvres.</p>
<p style="text-align: justify;">Les <strong>travaux du <a href="https://www.fsb-tcfd.org/">TCFD</a> </strong>(<em>Task Force on Climate related Financial Disclosures</em>) ont également été abordés à l’occasion de cette conférence. Le verdissement du système financier est affiché comme objectif par ce <strong>groupe de travail, lancé par 8 banques centrales, </strong>convaincues que la stabilité climatique fait partie, à long terme, des déterminants de la stabilité financière. Des stress tests prospectifs sont d’ailleurs à l’étude pour mesurer l’impact sur les banques et assurances des scénarii de changements climatiques.</p>
<p style="text-align: justify;">Au plan international, les gestionnaires d’actifs ont désormais des outils plus nombreux à disposition pour mettre en œuvre leur stratégie d’investissement responsables :</p>
<ul>
<li style="text-align: justify;">la création d’<strong>indices boursiers tel que le <em>MSCI Low Carbon Index</em></strong> a permis une réallocation du capital vers des sociétés moins exposées au risque climatique et plus adaptées à l’émergence d’une économie à faible intensité carbone.</li>
<li style="text-align: justify;">les <strong>émissions d’obligations vertes</strong> <strong>connaissent un essor considérable </strong>qui répond à une forte demande.</li>
<li style="text-align: justify;">les <strong>émissions d’obligations sociales sont moins connues </strong>dans le monde. La plus ancienne obligation sociale avait pour objectif de financer des campagnes de vaccination. Les « <em>Vaccins Bonds </em>» ont été émises à partir de 2006 par <a href="https://www.iffim.org/">IFFI</a> (<em>International Finance Facility for Immunisation</em>) et ont permis de lever plus de 4 Mds dollars au total. Des « <em>Women in Business Bonds </em>» ont été par ailleurs émises par la Banque Mondiale en 2013 pour aider les femmes entrepreneurs dans les pays émergents.</li>
</ul>
<h4>La volonté d'un engagement renforcé du secteur privé japonais.</h4>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le Président du <a href="http://www.keidanren.or.jp/en/profile/pro001.html">Keidanren </a>a promu la</strong> <strong>société 5.0 </strong>que souhaite développer le Japon, une initiative qui se veut au centre du développement des objectifs de développement durable. Comme à l'accoutumée, le patronat japonais a insisté sur les apports positifs que pourrait entraîner le recours à l’intelligence artificielle dans plusieurs domaines: climat, santé, agriculture, logistique, fintech.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les témoignages des présidents de nombreuses sociétés financières nippones ou fonds d’investissement japonais</strong> ainsi que d’un représentant de l’autorité de contrôle des marchés financiers (<em>Financial Services Agency</em>) ont illustré la <strong>volonté du secteur de la finance japonais de rattraper son retard</strong> en matière de développement durable et de jouer un rôle plus important dans la réalisation des ODD. Si le financement participatif (<em>crowdfunding</em>) permet d’orienter les investisseurs individuels vers des projets à impact positif pour la société, les institutions financières ont une force de frappe bien plus forte et sous-exploitée au regard des actifs gérés au Japon.</p>
<p style="text-align: justify;">Le segment des <strong>Green Bonds</strong> décolle au Japon, sous l’impulsion d’émetteurs privés. Les manifestations d’intérêt sont de plus en plus nombreuses. Mitsubishi UFJ, Sumitomo Misui Banking Corporation, Mizuho ont émis des obligations vertes au profit de projets d’énergies renouvelables, Japan Development Bank et Nomura ont émis des obligations vertes pour financer la construction de bâtiments écologiques, Tokyo Metropolitan Government a émis des obligations vertes pour financer des infrastructures intelligentes à l’approche des Jeux Olympiques, Japan Railway a émis une obligation verte pour la promotion du trafic ferroviaire. Enfin, Toda Corporation a levé des fonds via un green bond pour construire un parc éolien marin.</p>
<p style="text-align: justify;">Les gestionnaires d'actifs japonais ont évoqué quelques axes nouveaux de leur stratégie de gestion de portefeuille:</p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>une méthode d’exclusion, qui consiste à supprimer d’un portefeuille les placements contraires aux valeurs sociétales, environnementales ou de bonne gouvernance.</li>
<li>des investissements privilégiant les critères d’ESG, afin de privilégier les entreprises dont le modèle d’affaires repose sur la protection de l’environnement, l’amélioration du bien-être et de la santé, la garantie des droits de l’homme ou la lutte contre la corruption.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">À ce titre, les professionnels de la finance ont plaidé pour une réallocation massive des actifs financiers vers des placements SDG, qui présentent un double avantage : un moindre risque de placement et une amélioration des rendements. Le prix de tout actif financier est en effet fonction de 3 facteurs : les flux de trésorerie attendus, le risque encouru, et enfin la durabilité des flux attendus; dès lors que l’investissement est socialement responsable, il élève l’espérance de durée des flux, ce qui bonifie de facto le prix de l’actif. </p>
<p style="text-align: justify;">Enfin, un académique et un professeur de l’université d’Hitotsubashi ont clôturé cette conférence en présentant les résultats encourageants de leurs recherches, établissant une corrélation entre le prix d’une action et l’engagement sociétal de l’entreprise cotée.</p>
<h4 style="text-align: justify;"> </h4>
<p style="text-align: justify;"><em>Le Japon est en retard dans la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable. Au sein du G20, le Japon obtient un piètre classement à la 17<sup>ème</sup> position selon l’indice <a href="http://sdgindex.org/">SDG Dashboards</a>. Pour autant, le pays affiche une position volontariste et les initiatives se font plus nombreuses : l’<a href="https://www.unglobalcompact.org/engage-locally/asia/japan">United Nation Global Compact Japan </a>(UNGCJ) regroupe désormais 291 entreprises japonaises (1 200 en France) et se veut être un lieu d’échanges pour initier, développer et partager les démarches de responsabilité sociétale des entreprises japonaises. Cette prise de conscience semble s’élargir à la sphère financière qui pourrait représenter un levier très important compte tenu des actifs financiers gérés (27 000 milliards d’USD d’actifs financiers au Japon, soit 600% du PIB). Le Green Finance Network Japan (GFNJ) a été lancé début novembre 2018. L</em><em>e gouvernement japonais réfléchit également à une éventuelle émission d'obligation verte souverain. </em></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" title="Forum SDG" src="/Articles/4d2d2ee7-ad0c-4ae2-a547-f740c0753ef1/images/c2c6d249-77b3-4bf7-91de-74fa88d34c40" alt="Forum SDG" width="445" height="330" /></p>
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<p>Les informations présentées dans ce point d'actualité sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon"><span style="color: #15c7d2;">SER de Tokyo</span></a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
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</div>d5be9f29-a05e-4cc7-ae6b-f1cbeb452c94Premier Sommet Asie-Japon sur le "Bien Vieillir"Le 9 octobre 2018 s’est tenu à Tokyo le premier sommet Asie-Japon sur le « bien-vieillir », visant à encourager les investissements et la R&D dans le domaine de la santé au Japon, et à faire émaner des coopérations internationales, institutionnelles et privées, sur les solutions innovantes permettant de prévenir, guérir et aider à mieux vivre les personnes âgées. 2018-12-04T00:00:00+01:00<p align="center"><em><strong> </strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>PREMIER SOMMET ASIE-JAPON SUR LE " BIEN VIEILLIR"</strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>Tokyo </strong></em></p>
<p align="center"><strong>Le 4 octobre 2018 </strong></p>
<p align="center"><strong> </strong></p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Le 9 octobre 2018 s’est tenu à Tokyo le premier sommet Asie-Japon sur le « bien-vieillir », visant à encourager les investissements et la R&D dans le domaine de la santé au Japon, et à faire émaner des coopérations internationales, institutionnelles et privées, sur les solutions innovantes permettant de prévenir, guérir et aider à mieux vivre les personnes âgées. Les solutions présentées insistaient sur la nécessaire création d’un système de partage global des données et sur l’utilisation des nouvelles technologies (IA, NTIC, etc.).</strong></p>
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<p style="text-align: justify;">Le vieillissement de la population est un défi majeur pour la société japonaise, confrontée à un choc démographique dont les conséquences juridiques, sociales et économiques sont sans précédent. Dans ce contexte, le secteur médical sera le plus impacté. Il devra faire face à la hausse des dépenses médicales (et aux contraintes budgétaires du secteur public), aux disparités régionales en matière de qualité des services médicaux, au développement des maladies liées au mode de vie ou à la démence sénile, enfin à une demande croissante de soins gériatriques.</p>
<p style="text-align: justify;">D’une ampleur exceptionnelle, ce vieillissement s’explique par une espérance de vie élevée couplée à un taux de natalité très bas, et une immigration très faible. Société la plus vieillissante au monde, le Japon pourrait perdre un tiers de sa population en âge de travailler d’ici 2040, soit 28 millions de personnes et 80 millions d’habitants au total d’ici 100 ans. En 2017, 35,5 millions de la population avaient plus de 65 ans, soit 27% de la population (contre 17,8% en France). L’archipel apparaît comme un laboratoire de ce qui attend la majorité des sociétés développées, voire en développement.<strong> </strong></p>
<p style="text-align: justify;">En comparant les enjeux socio-culturels induits par le vieillissement au Japon, ainsi qu’en Finlande, à Singapour et aux Etats-Unis notamment, le « <em>1st Well Aging Society Summit Asia-Japan</em> », organisé par le <strong>METI,</strong> s’est proposé d’amorcer une réflexion sur les lieux du vieillissement et le rôle croissant des innovations technologiques. Le développement de la robotique pourrait apporter une aide aux personnes âgées. Le développement permanent de nouvelles solutions thérapeutiques doit aussi être encouragé pour répondre à ces bouleversements systémiques et assurer une qualité de vie décente aux personnes âgées.</p>
<p style="text-align: justify;">A l’aune de ces réflexions, le sommet international a fait intervenir divers acteurs incluant des grands groupes, des start-ups, des investisseurs et un organisme gouvernemental. Ces regards croisés ont permis d’amorcer des discussions sur les efforts conjoints à mener en vue d’élaborer des solutions communes.</p>
<p style="text-align: justify;">Le constat qui ressort de ces interventions est net : face au phénomène du vieillissement accéléré de la population - préjudiciable aussi bien à l’économie qu’au marché du travail et à la santé publique – la mise en place d’un partage global des données apparaît de plus en plus nécessaire. Cela supposerait une réforme des cadres législatifs existants en la matière (une harmonisation à l’échelle globale pouvant néanmoins s’avérer particulièrement complexe). Partant du constat que le morcellement des informations et des données médicales est un frein majeur à l’amélioration de l’efficacité des traitements et à la prise en charge rapide des malades, le « data sharing », particulièrement dans le domaine des maladies chroniques, du déclin cognitif et de la démence, pourrait participer largement à une meilleure performance des services dans le domaine médical.</p>
<p style="text-align: justify;">Le développement d’outils électroniques et de solutions dites « intelligentes », au service d’un vieillissement « sain », nécessite donc de repenser le paradigme du vieillissement. Il devient urgent de penser la vieillesse de façon disruptive, et de placer l’innovation au cœur des réflexions.</p>
<p style="text-align: justify;">Au gré des interventions durant le sommet, plusieurs propositions innovantes, déjà existantes ou en devenir, ont émergé : par exemple, le développement intensif du machine learning et de la robotique au service de la télémédecine. En d’autres termes, la généralisation d’outils électroniques, disponibles sur tablettes ou smartphones, permettrait aux patients et aux familles de s’informer sur le système de santé et de parcourir la base de données, avec en ligne de mire une volonté d’efficacité préventive, de potentiel autodiagnostic et d’auto-traitement.</p>
<p style="text-align: justify;">Vivre mieux, plus longtemps, en ayant de moins en moins recours aux infrastructures de santé, afin d’améliorer les performances du système global de santé : telle est la finalité, à terme, des réflexions, laquelle ne pouvant se réaliser sans passer par une autonomisation accrue des patients. Comme l’a souligné John D. Halamka, Professeur à la Harvard Medical School, l’avenir de la santé semble donc moins se situer dans les hôpitaux qu’à la maison et sur les smartphones.</p>
<p style="text-align: justify;">Bien que le vieillissement des populations soit bien plus marqué au Japon qu’en Europe, la France est aussi concernée. La part des personnes âgées de 65 ans ou plus y est passée de 13,9% en 1990 à 18,8% en 2016. La prise en charge des personnes âgées est donc un enjeu majeur en France, ce qui rend la nécessité qu’a le pays de se positionner sur les sujets innovants – machine learning, robotique – en la matière particulièrement pressante, d’autant plus que ces réflexions ont depuis longtemps commencé à mûrir au Japon, dans d’autres pays d’Asie ainsi qu’aux Etats-Unis.</p>
<h4> <img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/d5be9f29-a05e-4cc7-ae6b-f1cbeb452c94/images/72aa5949-646f-4d48-bba2-58e6e00da859" alt="wa" /></h4>
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</div>fd3ffb2e-f4cc-4f54-b5d8-42a15a6ba99fRéunion informelle des ministres des affaires économiques et financières : M. Bruno Le Maire en visite à VienneOrganisée dans le cadre de la présidence tournante de l'Union européenne que l'Autriche assure depuis le 1er juillet, une réunion informelle des ministres des finances s'est déroulée les 7 et 8 septembre au centre des congrés de Vienne (ACV), présidée par le ministre autrichien des Finances, M. Hartwig Löger. M. le Ministre Bruno Le Maire, accompagné de la directrice générale du Trésor, Mme Odile Renaud-Basso, et du second sous-gouverneur de la Banque de France, Mme Sylvie Goulard, a participé le samedi 8 septembre aux discussions portant sur l'approfondissement de l'Union économique et monétaire et la taxation du numérique. A l’issue des discussions plénières et de rencontres en marge avec ses homologues notamment autrichien et allemand, MM. Hartwig Löger et Olaf Scholz, M. Bruno Le Maire s’est dit confiant de pouvoir progresser sur la taxation du numérique d’ici la fin de l’année. Par ailleurs, le ministre français a également saisi l’occasion de rappeler les discussions en cour2018-09-10T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Organisée dans le cadre de la présidence tournante de l'Union européenne que l'Autriche assure depuis le 1er juillet, <strong>une réunion informelle des ministres des finances s'est déroulée les 7 et 8 septembre au centre des congrés de Vienne (ACV), présidée par le ministre autrichien des Finances, M. Hartwig Löger</strong>. M. le Ministre Bruno Le Maire, accompagné de la directrice générale du Trésor, Mme Odile Renaud-Basso, et du second sous-gouverneur de la Banque de France, Mme Sylvie Goulard, a participé le samedi 8 septembre aux discussions portant sur l'approfondissement de l'Union économique et monétaire et la taxation du numérique. A l’issue des discussions plénières et de rencontres en marge avec ses homologues notamment autrichien et allemand, MM. Hartwig Löger et Olaf Scholz, <strong>M. Bruno Le Maire s’est dit confiant de pouvoir progresser sur la taxation du numérique d’ici la fin de l’année</strong>. Par ailleurs, le ministre français a également saisi l’occasion de rappeler les discussions en cours sur l’achèvement de l’Union bancaire et un budget zone euro, suite à la déclaration de Meseberg. Cette réunion informelle sera la base de travail pour les prochains ECOFIN qui se dérouleront sous présidence autrichienne d’ici la fin de l’année.</p>
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<p style="text-align: justify;">Vous trouverez sous le lien suivant la vidéo de l'interview donnée par MM. Le Maire et Scholz (<a title="Doorstep Le Maire Scholz Vienne ACV" href="https://vimeo.com/288850785" target="_blank" rel="noopener noreferrer">https://vimeo.com/288850785</a> ); la transcription en anglais est disponible sous <a href="https://ue.delegfrance.org/m-bruno-le-maire-participe-a-la">https://ue.delegfrance.org/m-bruno-le-maire-participe-a-la</a> .</p>
<p style="text-align: justify;">Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site de la présidence autrichienne sous <a title="Présidence autrichienne / ECOFIN" href="https://www.eu2018.at/latest-news/news/09-08-Press-release-Informal-ECOFIN-day-2.html">https://www.eu2018.at/latest-news/news/09-08-Press-release-Informal-ECOFIN-day-2.html</a> .</p>
<p style="text-align: justify;"><em>L'utilisation des photos nous a été </em><em>aimablement </em><em>autorisée par la Chancellerie fédérale autrichienne (Copyright BKA).</em></p>
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<p style="text-align: justify;"> <img title="MM. les Ministres Le Maire et Löger (c) BKA" src="/Articles/fd3ffb2e-f4cc-4f54-b5d8-42a15a6ba99f/images/929d33a9-7dc7-4f53-ac27-0dcf5cfb2027" alt="MM. les Ministres Le Maire et Löger (c) BKA" width="439" height="393" /></p>
<p style="text-align: justify;"><img title="Mme Odile Renaud-Basso et le Ministre Hartwig Löger (c) BKA)" src="/Articles/fd3ffb2e-f4cc-4f54-b5d8-42a15a6ba99f/images/64d0d666-2fd8-45c8-9578-910648b9e4c1" alt="Mme Odile Renaud-Basso et le Ministre Hartwig Löger (c) BKA)" width="386" height="265" /> <img title="Le Ministre Hartwig Löger et le Gouvernneur Nowotny saluent Mme Sylvie Goulard (c) BKA)" src="/Articles/fd3ffb2e-f4cc-4f54-b5d8-42a15a6ba99f/images/61a803d0-fc08-4faa-81c7-b944525add7b" alt="Le Ministre Hartwig Löger et le Gouvernneur Nowotny saluent Mme Sylvie Goulard (c) BKA)" width="383" height="259" /></p>
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<p style="text-align: justify;"><img title="Doorstep des Ministres Le Maire et Scholz (c) BKA" src="/Articles/fd3ffb2e-f4cc-4f54-b5d8-42a15a6ba99f/images/b1b81e98-c7c3-4295-af99-0de546431932" alt="Doorstep des Ministres Le Maire et Scholz (c) BKA" width="306" height="462" /></p>
<p style="text-align: justify;"> <img title="Conférence de presse du Ministre Le Maire (c) BKA" src="/Articles/fd3ffb2e-f4cc-4f54-b5d8-42a15a6ba99f/images/119bd491-2987-444f-8239-7c55cff5961a" alt="Conférence de presse du Ministre Le Maire (c) BKA" width="450" height="258" /></p>
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