Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - DouanesFlux de publication de la direction générale du Trésor - DouanesFluxArticlesTag-DouanesCopyright 20242022-08-30T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.frf3952f9c-9892-4db0-8159-e01393732e1cLes échanges commerciaux entre la France et l’Arabie saoudite au 1er semestre 2022Au 1er semestre 2022, les échanges de biens (hors matériel militaire) entre la France et l’Arabie saoudite s’élèvent à 4,1 Md€, en hausse de 38% en glissement annuel. Nos exportations vers l’Arabie enregistrent une hausse de 28% à 1,9 Md€, principalement du fait des « Matériels de transport » (secteur aéronautique) qui contribue pour plus des 2/3 de l’augmentation de nos exportations, mais aussi grâce aux postes « produits chimiques, parfums et cosmétiques » et « produits agroalimentaires ».2022-08-30T00:00:00+02:00<ul>
<li><strong>Les échanges commerciaux s’intensifient au premier semestre 2022, sous l’effet de la flambée des prix des hydrocarbures et des livraisons aéronautiques.</strong></li>
</ul>
<p>Selon les données des douanes françaises, les échanges de biens (hors matériel militaire) entre la France et l’Arabie saoudite s’élèvent à 4,1 Md€ au premier semestre 2022, en hausse de 38% (g.a.), illustrant l’interdépendance des relations commerciales bilatérales, dans un contexte de reprise économique postpandémique mais également de hausse du prix des hydrocarbures suite à l’invasion de l’Ukraine et de ses conséquences d’ordre mondial.</p>
<p>Ces échanges se soldent par un <strong>déficit</strong> de 226 M€ pour la France, témoignant d’une nette détérioration par rapport au 1<sup>er</sup> semestre 2021 (excédent de 45 M€). Toutefois, depuis 2011, nos échanges commerciaux bilatéraux sont structurellement déficitaires, à l’exception de 2016 et 2017 où la facture énergétique avait fortement baissé dans un contexte de baisse mondiale des prix pétroliers. Au 1<sup>er</sup> semestre 2022, l’Arabie saoudite a été notre <strong>30<sup>ème</sup> client</strong>, en hausse de 3 places par rapport au premier semestre 2021, et notre <strong>33<sup>ème</sup> fournisseur</strong>, en hausse de 4 places du fait principalement de la hausse des prix des hydrocarbures, devenant notre <strong>46<sup>ème</sup> déficit commercial</strong>, alors qu’elle était notre 53<sup>ème</sup> excédent au 1<sup>er</sup> semestre 2021.</p>
<ul>
<li><strong>Les exportations françaises vers l’Arabie saoudite décollent majoritairement grâce au secteur aéronautique.</strong></li>
</ul>
<p>Au premier semestre 2022, les<strong> exportations françaises de biens vers l’Arabie </strong>saoudite enregistrent une<strong> hausse de 28,3% en g.a. à 1,91 Md€ </strong><em>(cf. annexes).</em> Cette hausse des exportations est pour l’essentiel imputable au poste <strong>« matériels de transport »</strong> qui s’élève à 865 M€ (contribution : +20,3 pts). Ce poste est constitué pour l’essentiel de livraisons de matériels aéronautiques, notamment des appareils de la famille A320 avec des livraisons échelonnées jusqu’à 2026. Le calendrier des livraisons et l’origine de l’assemblage final des appareils (Toulouse ou Hambourg) font fluctuer nos exportations de manière importante.</p>
<p>Hors poste « matériels de transport », les exportations françaises augmentent également à 1,05 Md€ (+13%), du fait principalement des postes <strong>« produits chimiques, parfums et cosmétiques »</strong> et <strong>« produits agroalimentaires » :</strong></p>
<ul>
<li>Les exportations de <u>produits chimiques, parfums et cosmétiques</u> s’élèvent à 199 M€ (+16,5%, 1,9 pt), majoritairement dû aux produits de beauté ou de maquillage, eaux de toilette/parfums et aux réactifs chimiques utilisés dans différents secteurs (pétrochimie, laboratoires…).</li>
<li>Les exportations de <u>produits agroalimentaires</u> s’élèvent à 180 M€ (18,8%, 1,9 pts), due principalement à la hausse des exportations de viandes de poulets, conséquence probable d’un appel d’air lié aux difficultés d’approvisionnements de l’Arabie auprès de ses fournisseurs classiques (l’Ukraine était son 2<sup>ème</sup> fournisseur en 2021, après le Brésil), et ce malgré l’épisode Influenza touchant la France fin 2021.</li>
</ul>
<p>Les exportations de <strong>« produits pharmaceutiques »</strong> sont en hausse de 9,5% (0,8 pt) à 138 M€ au 1<sup>er</sup> semestre 2022, ainsi que les « <strong>produits informatiques, électroniques et optiques</strong> », en hausse de 10% (0,8 pt) à 131 M€, et les « <strong>produits pétroliers raffinés et coke</strong> », qui augmentent de 33% (1 pt) à 62 M€.</p>
<ul>
<li><strong>Les importations en provenance d’Arabie saoudite grimpent fortement sous l’effet de la hausse des hydrocarbures naturels.</strong></li>
</ul>
<p>Au premier semestre 2022, les <strong>importations françaises en provenance d’Arabie </strong>saoudite atteignent<strong> 2,14 Md€, en hausse de 48% </strong>(en g.a.). Les <strong>« hydrocarbures naturels </strong>» représentent 48% de nos importations (1,03 Md€) contre 29% au premier semestre 2021, soit une contribution de 42,2 points et une hausse en valeur de 144%. Les <strong>« produits pétroliers raffinés »</strong> représentent 46% du total de nos achats (981 M€), soit une légère contribution de 3,7 points et une augmentation de 6% de nos achats. Ces augmentations sont davantage attribuables à un effet valeur plutôt qu’à un effet volume.</p>
<p>Les autres biens importés sont les <strong>« produits chimiques »</strong> qui s’élèvent à 82 M€ (+33%, 1,4 pt) et les <strong>« produits métallurgiques et métalliques</strong> » à 22 M€ (+32%, 0,4 pt), notamment de <u>l’aluminium brut.</u></p>
<p>Les produits pétroliers (bruts et raffinés) ont représenté 94% du total de nos achats à la mi-année 2022, quasiment identique au premier semestre de l’année précédente. Après avoir fortement baissé entre 2014 et 2016, ces importations ont rebondi en 2017 et fortement augmenté en 2018 (+55%) à 6,5 Mds€, contre 4,2 Mds€ en 2017. Ces fortes variations en valeur de nos achats de pétrole reflètent l’évolution des cours du pétrole au niveau mondial.</p>56bf5bac-9ee7-4e9f-bdc6-06e7c9248edbRoadshow à Aktau et Kuryk Roadshow consacré au potentiel de développement de l'itinéraire international de transport transcaspien (TMTM) 2022-05-17T00:00:00+02:00<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Visite du port de Kuryk, 17 mai 2022" src="/Articles/56bf5bac-9ee7-4e9f-bdc6-06e7c9248edb/images/154cfb57-b13a-4465-a90a-d50050e87569" alt="Participation du SE au roadshow" /></p>
<p> </p>
<p style="text-align: justify;">Le 17 mai 2022 à Aktau, le Service économique de Nour-Soultan a participé à un roadshow sur le potentiel de développement de l’itinéraire international de transport transcaspien (TMTM), étape clé du couloir central ou « Middle Corridor » reliant l’Europe à l’Asie via le Kazakhstan. L’événement était organisé par la Commission intergouvernementale TRACECA et l’agence USAID.</p>
<p style="text-align: justify;">A ce titre, la ville portuaire d’Aktau a accueilli des représentants du ministère de l’Industrie et des infrastructures kazakhstanais, des autorités douanières de plusieurs pays d’Asie centrale et du Caucase, ainsi que des acteurs du secteur privé et du monde diplomatique. Les questions de transit routier international, d’unification des procédures douanières ou encore d’augmentation des capacités portuaires kazakhstanaises ont été abordées afin d’étudier les possibilités de cet axe logistique prometteur.</p>
<p style="text-align: justify;">La tournée de présentation s’est poursuivie avec une visite du port de Kuryk situé à 90 km au sud d’Aktau, où les agents du Service économique ont pu rencontrer la direction du port ainsi que les responsables du projet « Sarzha », porté par Semurg Invest. Le Kazakhstan ambitionne de faire de Kuryk et d’Aktau des « hubs » logistiques, et de doubler le potentiel de l’itinéraire TMTM, nouveau point focal du commerce international. </p>a5feb196-a99d-46e4-b82b-8ee28b571330Séminaire d'ouverture du projet PARFID - Motivation et mobilisation des administrations des douanes et des impôtsLe Projet d’appui régional à la formation des agents et des cadres des Impôts et des Douanes (PARFID), financé par la DG Trésor, a officiellement été inauguré les 13 et 14 octobre à Abidjan. 2021-10-25T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Le projet, financé par la Direction Générale du Trésor (France) et mis en oeuvre par Expertise France, a pour objectif de renforcer les capacités des cadres et des agents des administrations fiscales et douanières des zones économiques de l’UEMOA et de la CEMAC, tout en accompagnant l’évolution des dispositifs de formation de façon harmonisée. Le projet PARFID est déployé en partenariat avec la Direction Générale des Finances Publiques, la Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects français et le Campus de l’Agence Française de développement (AFD) avec le soutien des commissions de l’UEMOA et de la CEMAC. L’équipe d’assistance technique est basée à Abidjan.</p>
<p style="text-align: justify;">La DG Trésor a été représentée par M. GALLISSAIRES Daniel, Chef du Service économique régional pour l’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana), qui a notamment décrit le contexte du projet. Ce dernier s’inscrit dans le cadre du PISD 2020-2023 (plan d’investissement stratégique pour le développement) qui œuvre à une meilleure mobilisation des ressources intérieures dans les économies en développement.</p>
<p style="text-align: justify;">Le projet est organisé en 4 composantes :</p>
<p style="text-align: justify;">1. Une étude sur les besoins en formation des cadres des impôts et des douanes de la sous-région de la CEMAC qui fait suite à une étude préparatoire au projet, laquelle faisait état des besoins en formation des administrations fiscales et douanières pour la sous-région de l’UEMOA. Les deux études permettent de consolider une série de recommandations communes aux 14 pays de la région.</p>
<p style="text-align: justify;">2. L’accompagnement pour la mise à niveau et la cohérence régionale de la formation initiale des cadres et des agents des impôts, en partenariat étroit avec les écoles en charge de la formation aux premiers métiers.</p>
<p style="text-align: justify;">3. L’appui à la régionalisation de la formation continue, et notamment à la mise en place de filières thématiques régionales pour que les cadres et les agents actualisent leurs savoirs au cours de leurs carrières. Cette composante prendra appui sur le réseau d’écoles existant.</p>
<p style="text-align: justify;">4. L’accompagnement du pilotage de la formation vise à renforcer les capacités des concepteurs et des gestionnaires de l’offre de formation, ainsi que des managers, afin d’améliorer l’adéquation de l’offre de formation aux besoins des services pour l’exercice efficient des métiers.</p>
<p style="text-align: justify;">Il fait suite au diagnostic sollicité par la commission de l'UEMOA lors de la réunion des ministres de la Zone franc (RMZF) de mars 2019 et à l’adoption en mars 2020 d’un plan d'action régional visant à renforcer les capacités des agents des douanes et des impôts pour contribuer à l’amélioration de la mobilisation des ressources intérieures, grâce à un dispositif de formation rénové. Suite à sa requête fin 2020, le champ d'application du projet a été étendu à la CEMAC.</p>4602b873-d52a-4133-a023-139d763faa03Nouvelle loi douanière en Egypte - Mise en place du "Advanced Cargo Information System" et du guichet unique "Nafeza"L'article ci-dessous fait le point sur la mise en place de la nouvelle procédure d'importation des marchandises vers l'Egypte afin de sécuriser le frêt maritime tout en dématérialisant progressivement les procédures douanières. Obligatoire pour le fret maritime depuis le 1er juillet 2021, le fret aérien sera également concerné à compter du 1er janvier 2023 (la phase de test a débuté le 15 mai 2022).2021-06-24T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"> </p>
<div class="focus" style="text-align: justify;">
<div><strong>Clause de non-responsabilité</strong> - Ce document, réalisé par le bureau de l'attaché douanier près l’Ambassade de France aux Émirats arabes unis, à partir d’informations recueillies en sources ouvertes et institutionnelles, est à but strictement informatif. Le service décline toute responsabilité quant à l’utilisation ou l’interprétation qui pourrait être faite de ces informations à des fins décisionnelles ou autres par ses destinataires.</div>
</div>
<p style="text-align: justify;">Dans le cadre des récentes réformes du gouvernement égyptien en matière économique, la loi douanière égyptienne a été adoptée le 24 août 2020 par le Parlement égyptien. Elle est mise en place par la décision n°38/2021 du ministère des Finances qui institue une nouvelle procédure d’importation des marchandises vers l’Égypte afin de sécuriser le fret maritime tout en dématérialisant progressivement les procédures douanières. Les expéditions aériennes seront concernées par cette procédure à compter du 1er janvier 2023.</p>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;">Ce système s’articule autour de trois axes majeurs :</div>
<ul style="text-align: justify;">
<li> La mise en place d’un guichet unique douanier à disposition des opérateurs sous la forme de la plateforme « Nafeza ».</li>
<li>La sécurisation des importations en Égypte via le système ACI de pré-dédouanement (Advanced Cargo Information). Il concernera dans un premier temps les exportations réalisées par voie maritime et ce de manière obligatoire à compter du 1er octobre 2021 (décret n°328/2021 amendant le décret n°38/2021). <strong>À ce jour les expéditions terrestres sont exemptées de cette procédure bien que l’administration douanière envisage une extension à ce vecteur.</strong></li>
<li>La dématérialisation des procédures : conformément au décret du ministre des Finances n° 38 de 2021, les informations et documents relatifs aux marchandises doivent être soumis par voie électronique à l'Administration des douanes.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<h4 style="text-align: justify;">I/ La plateforme « Nafeza »</h4>
<h5 style="text-align: justify;">A) La création d’un compte sur la plateforme Nafeza</h5>
<div style="text-align: justify;">Le portail « Nafeza » pour le commerce extérieur se veut être une plateforme d'information intégrée pour réaliser les opérations commerciales et favoriser l’échange d'informations entre toutes les acteurs du commerce extérieur en Égypte. Elle vise à permettre aux opérateurs de soumettre tous les documents et d’effectuer les formalités douanières en une seule fois (douanes / autorités de contrôle / ports) via un portail en ligne.</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;">Elle permet entre autres de :</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div>
<ul style="text-align: justify;">
<li>De soumettre des documents aux autorités douanières et remplir les formulaires idoines en ligne</li>
<li>Programmer la présentation en douane et la visite des marchandises par les services compétents</li>
<li>S’acquitter en ligne des droits et taxes liées à l’opération commerciale</li>
<li>Obtenir son document administratif unique (DAU) nécessaire à la mainlevée des marchandises.</li>
</ul>
<h5 style="text-align: justify;">B) L’obligation pour l’importateur d’obtenir un e-token</h5>
<div style="text-align: justify;">Le propriétaire des marchandises, l’importateur ou le commissionnaire en douane ont l’obligation de créer un compte sur la plateforme « Nafeza ». Ils doivent pour cela être habilités à émettre une signature électronique.</div>
<div style="text-align: justify;">Deux sociétés sont accréditées pour octroyer aux opérateurs une signature électronique (e-token) à savoir Egypt Trust et Misr for Central Clearing. <strong>Ce service est facturé 1,000 EGP pour la première signature et 500 EGP pour un renouvellement annuel.</strong></div>
<h4 style="text-align: justify;">II/ La mise en place d’un programme de pré-dédouanement (ACI) « Advanced Cargo Information System »</h4>
<h5 style="text-align: justify;">A) Le numéro ACID : la clé de voûte du dispositif de pré-dédouanement</h5>
<div style="text-align: justify;">Parmi les nombreux services proposés par la plateforme NAFEZA, le système de pré-dédouanement ACI (Advance cargo information) visant à sécuriser les exportations vers l’Égypte a vu le jour. Au titre de la loi 207/2020, l’article premier de la décision n°28 prévoit l’obligation pour l’importateur ou le commissionnaire en douane de renseigner les données relatives à l’importation des marchandises et de l’exportateur via le <a href="https://www.nafeza.gov.eg" target="_blank" rel="noopener noreferrer">portail Nafeza</a> avant l’expédition des marchandises vers l’Égypte. En retour, après une analyse de risque, le système accorde un code à 19 chiffres dit ACID (Advance cargo information declaration).</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Ce numéro est nécessaire afin que les marchandises soient acceptées par les autorités égyptiennes et ce dans les cas de figures suivants :</strong></div>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Lors de l’importation au sein du territoire douanier égyptien</li>
<li>Lorsque les marchandises sont en transit par la route vers les pays voisins via un port de déchargement en Égypte</li>
<li>Lors d’un transbordement international dans plusieurs terminaux égyptiens (au cas où une manoeuvre entre les terminaux de déchargement et de chargement est requise)</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;"><strong>Afin d’obtenir le numéro ACID, l’importateur devra renseigner dans le système ACI du portail Nafeza les données relatives à l’exportateur dans le pays d’exportation</strong>, telles que, son pays d’enregistrement, le numéro de l’enregistrement, le nom commercial, le type d’exportateur (entreprise, franchisé ou autre), son adresse complète, son adresse électronique et autres informations sur l’exportateur. En outre, il doit enregistrer les informations relatives à l’expédition, telles que :</div>
<ul style="text-align: justify;">
<li>le numéro de l’expéditeur enregistré</li>
<li>le code portuaire du port d’exportation</li>
<li>les données des marchandises</li>
<li>le code HS</li>
<li><strong>les données de la facture et autres informations</strong></li>
<li>quantité/poids statistique en douane</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">Lorsque ces données sont renseignées et la demande de numéro ACID est établie, il est envoyé automatiquement par courriel à l’exportateur, à l’importateur et à la Banque. Une fois attribué à l’exportateur, ce dernier doit l’apposer sur la facture commerciale et le connaissement relatifs à son opération au plus tard 48 heures avant l'arrivée des marchandises. Ces documents devront être transmis sur le portail NAFEZA via la plateforme Cargo X à l’importateur. Ce dernier vérifie ensuite la validité des documents et des informations transmises par l’exportateur.</div>
<div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;">L’exportateur devra également renseigner en sus de son numéro ACID, le numéro de TVA de l'importateur, son numéro d’immatriculation d’exportateur dans son pays d’exportation, sur la liste de colisage, ainsi que sur la facture commerciale.</div>
<div style="text-align: justify;">Une fois validée, l’opération d’exportation peut commencer.</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;">En cas de non-respect de cette exigence, les marchandises ne pourront pas être dédouanées en Égypte et seront renvoyées au lieu de départ.</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;">Enfin, la société de transport et le déclarant en douane ont pour obligation de transmettre la liste des marchandises destinées à être acheminées vers l’Égypte via l’application dédiée au sein du portail Nafeza 24 heures avant le départ du navire .</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;">La connaissement devra être transmis au plus tard 48 avant le départ du navire vers l’Égypte.</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<h5 style="text-align: justify;">B) Le code GS1 (recommandé)</h5>
<div style="text-align: justify;">Les exportateurs sont fortement invités à apposer un "GS1 code" sur les boîtes et emballages des produits importés et confirmés. Il s'agit de code barre à 14 chiffres permettant d'assurer la traçabilité et l'identification des marchandises via l'Electronic Product Code Information Services (EPCIS). Le système GS1 interagit avec le système ACI (Advance cargo information).</div>
<div style="text-align: justify;">Lorsque l’utilisation de GS1 code n’est pas possible, l’exportateur a l’obligation de préciser le numéro de produit et de lot sur la facture (Action No. 6 of the Minister of Finance's Decree No. 222 of 2021, "a clarification of the cargo load in terms of the items data, including the item code, whether GS1 or any other numbering system").<br /><br /></div>
<h4 style="text-align: justify;">III. La transmission des documents via le système CARGO X et l’utilisation de blockchain</h4>
<h5 style="text-align: justify;">A) Cargo X : un passage obligé</h5>
<div style="text-align: justify;">Le système ACI est adossé à un système d’échange de documents sécurisés utilisant la technologie blockchain (Block-chain Documentation Transaction System). La société Cargo X est le prestataire de service qui met à disposition ce service aux parties prenantes des opérations de dédouanement.</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;">Ce système permet l'échange sécurisé de documents entre les professionnels du dédouanement et la douane égyptienne en utilisant la technologie de la blockchain comme les "smart B/L". Selon le décret du Ministre des Finances n° 222 de 2021, les exportateurs étrangers doivent transmettre les données et les documents d'expédition par voie électronique au système Nafeza via la plate-forme Blockchain. Ils sont donc tenus par la loi de s’enregistrer sur la plateforme Cargo X (<a href="https://cargox.digital" target="_blank" rel="noopener noreferrer">https://cargox.digital</a><a href="https://cargox.digital).">).</a></div>
<h5 style="text-align: justify;">B) La technologie Blockchain Etherium au coeur du dispositif</h5>
<div style="text-align: justify;">Le système CARGO X utilise la Blockchain Etherium. Cette technologie a été choisie afin de sécuriser des documents et de mettre en place des contrats intelligents pouvant s'exécuter automatiquement (smart documents et smart envelopes). Elle est censée dispenser les exportateurs d’authentifier les documents d’exportation par les chambres de commerce ou les ambassades égyptiennes.</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;">Une fois sur la blockchain, les documents protégés et chiffrés de manière totalement décentralisée via un protocole de "preuve de travail" validés par des algorithmes et des validateurs. Les frais mentionnés sont "frais de gaz" de la blockchain Etherium, utilisés afin sécuriser l'envoi de documents douaniers. Pour cela, la société Cargo X a mis en place un token (CR) (la monnaie virtuelle utiliser sur l’application Cargo X).</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div>
<div style="text-align: justify;">Le système CARGO X permet aux sociétés de payer une transaction effectuée sur la blockchain Etherium (en moyenne 12 USD) via l'achat de crédits. Cette somme correspond à la rémunération des validateurs permettent la validation et la sécurisation des données de la blockchain.</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;">Les documents transmis dans le cadre du système ACI devront impérativement être transmis via la technologie de la blockchain. Le paiement sera donc obligatoire lorsque la technologie de la blockchain est utilisée, le prix est fixé à 3 USD par document.</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Point d’attention :</strong> Les exportateurs sont tenus de payer la somme 150 USD pour les frais de traitement de dépôt ACI pour chaque numéro ACID en sus des frais inhérents à l’utilisation de la blockchain Etherium. Les frais de traitement de dépôt ACI ne sont facturés qu'une seule fois par numéro ACID, ce qui signifie que même si l’utilisateur souhaite modifier ou compléter un dépôt ACI, l’utilisateur n’a pas à payer d'autres frais de traitement ACI. Le coût total de l'exportateur par dépôt (frais de dossier et envoi des documents ACI) est estimé à 162 USD.</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div>
<div class="focus">
<div style="text-align: justify;">En résumé, les étapes suivantes sont obligatoires pour entamer le processus d’expédition vers l’Égypte :</div>
<div style="text-align: justify;">1- L'importateur égyptien enregistre les données de base expédiées à l'aide d'une signature électronique et soumet une demande pour obtenir un numéro d'identification (ACID) via la plateforme Nafeza.</div>
<div style="text-align: justify;">2 - Délivrance du numéro d'identification de l'expédition (ACID) et envoi de ce code à l'exportateur, à l'importateur et à la banque. Sa période de validité est de 3 mois à compter de la date de sa délivrance.</div>
<div style="text-align: justify;">3 - L'exportateur envoie les données d'expédition par voie électronique, à l’aide la Blockchain via le système Cargo X. Des frais supplémentaires allant de 3 USD à 50 USD par opération sont applicables (frais de dossier et frais de blockchain).</div>
<div style="text-align: justify;">4 - L'importateur égyptien examine les données d'expédition et certifie leur validité.</div>
<div style="text-align: justify;">5 - Début du processus de pré-dédouanement et délivrance du numéro de déclaration en douane (Étape facultative). L'exportateur peut commencer le processus d'expédition des marchandises.</div>
<div style="text-align: justify;">6 - Les procédures d'examen et d'inspection sont effectuées à l’arrivée</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;">Pour accompagner la mise en place de ce système, les douanes ont publié la vidéo suivante : <a href="https://youtu.be/bdpoweuivtQ">https://youtu.be/bdpoweuivtQ</a></div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;">Pour toutes questions relatives au système ACI, la Société MTS est en charge de la mise en place du système : ACI.CAMPAIGN@MTS-EGY.COM </div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>d1dbbc82-88cb-47f5-a835-369a24567a02Brexit - Informations Import / Export et Frontière intelligenteInformations Brexit.2020-11-17T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">Dans le cadre de la préparation du <strong>Brexit</strong>, les Douanes Françaises publient des informations utiles concernant les futures formalités douanières.</p>
<p style="text-align: justify;">Pour plus d'information : <a href="https://www.douane.gouv.fr/dossier/franchissons-le-brexit-ensemble">https://www.douane.gouv.fr/dossier/franchissons-le-brexit-ensemble</a> </p>
<p style="text-align: justify;">En pièce jointe vous trouverez des dépliants "Import ou Export post Brexit" et "Une frontière intelligente pour des conducteurs avertis" (en français et en espagnol).</p>ed12e005-c21d-493d-9d1e-f78461cf9bb2Actualités économiques Nigéria - Ghana semaine 28 du 6 au 12 juillet 2020Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2020-07-10T00:00:00+02:00<blockquote>
<div align="justify">Faits saillants</div>
</blockquote>
<div align="justify">- <strong>Régional</strong> : la Banque Africaine de Développement prévoit une récession de -1,7% à -3,4% pour l'Afrique en 2020 ;</div>
<div align="justify">- <strong>Nigéria</strong> : le Président Buhari a validé le Budget rectificatif pour l’année 2020 ; la pression du service de la dette externe s'est accentuée suite à la dévaluation du naira au 1er trimestre 2020 ; le secteur des télécoms a vu son nombre d’abonnés augmenter de 2,48% au premier trimestre 2020 ; l’Etat de Kano mobilise 6 MUSD supplémentaires pour le chantier d’un port sec ;</div>
<div align="justify">- <strong>Ghana</strong> : le gouvernement anticipe une croissance de 1,2% pour 2020 ; la plateforme UNIPASS permet des recettes douanières record en juin 2020.</div>be7a4dc1-fdf5-4ff0-b0d4-2f383abcab85COVID-19 : la douane française publie un guide pour faciliter l’importation de masquesDepuis le début de la crise sanitaire, les importations de matériels sanitaires, notamment des masques, arrivent en très grand nombre sur le territoire national. Les agents de la douane sont pleinement mobilisés pour fluidifier et sécuriser l’arrivée des matériels sanitaires en France.2020-05-11T00:00:00+02:00<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"> </p>
<blockquote>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">L’objectif du guide est de familiariser tout professionnel souhaitant importer des masques sur le territoire français avec les formalités douanières associées, afin qu’il puisse sécuriser son processus d’importation et faciliter le passage de ses marchandises à la frontière.</p>
</blockquote>
<div class="focus">
<ul>
<li style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%; text-align: justify;"><strong>Disponible sur le site internet de la douane</strong> (<a href="http://www.douane.gouv.fr/">www.douane.gouv.fr</a>), il sera adressé aux entreprises du commerce international, fédérations et associations professionnelles, collectivités territoriales, structures de santé, organismes caritatifs ou philanthropiques. Cette diffusion au plus grand nombre d’acteurs concernés leur permettra de faciliter leurs importations de matériels de protection sanitaire.</li>
</ul>
</div>475f5f12-9343-4246-8f55-67efd747c052Actualités économiques Nigéria - Ghana semaine 19 du 4 au 10 mai 2020Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2020-05-08T00:00:00+02:00<blockquote>
<div align="justify">Faits saillants</div>
</blockquote>
<div align="justify">- <strong>Nigéria</strong> : le taux de pauvreté atteindrait 40,1% au niveau national, marqué par de fortes disparités ; le gouvernement exempte de droits de douane les importations d'équipements médicaux et de médicaments ; la CBN rallonge le délai des institutions de microfinance pour se conformer aux exigences de capital minimum ; Helium Health, startup de solutions technologiques pour le personnel de santé lève 10 M USD auprès d’investisseurs étrangers ;</div>
<div align="justify">- <strong>Ghana</strong> : mise en place d’un programme de prêt aux entreprises pour faire face aux COVID-19 ; la Banque du Ghana enregistre la première licence bancaire de Fintech.</div>2358f5bf-f814-403e-a7c5-44faf15df3d8Lettre économique d'Egypte - Octobre 2019La lettre économique d'Egypte est une publication mensuelle du Service Economique du Caire. Elle regroupe l'essentiel de l'actualité économique, mais également sectorielle et juridique en partenariat avec les cabinets Dentons et Gide.2019-10-31T00:00:00+01:00<p>Au sommaire du derneir numéro d'octobre 2019 :</p>
<ol start="1" type="1">
<li>Les échanges commerciaux France-Egypte au premier semestre 2019</li>
<li>Le retour du blé français en Egypte en 2019</li>
<li>Point sur les procédures d’inspection et de certification des marchandises pré-expédition vers l’Egypte</li>
<li>Les aspects les plus importants de la nouvelle loi bancaire</li>
<li>Brèves et indicateurs économiques</li>
</ol>e1ad9ba2-7d27-4fdc-8bb3-521b7b57563cInformations économiques d'Afrique de l'Ouest anglophone semaine 30 du 22 au 28 juillet 2019Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2019-07-26T00:00:00+02:00<p>- <strong>Nigéria</strong> : Le FMI revoit à la hausse sa projection de croissance pour 2019 à +2,3% ; la Banque centrale maintient sa politique monétaire inchangée ; le Nigéria signe avec Siemens un accord pour la modernisation du réseau électrique ; BIC acquiert le principal fabricant d’instruments d’écriture du Nigéria ;</p>
<p> </p>
<p>- <strong>Ghana</strong> : la banque du Ghana maintient son taux directeur à 16% ; le Ghana a adopté la convention de Kyoto sur l’harmonisation des régimes douaniers ; le Ghana s’apprête à signer un accord sur le transport de gaz avec la Côte d’Ivoire ;</p>
<p> </p>
<p>- <strong>Libéria</strong> : la Banque centrale annonce l’adoption d’une nouvelle politique monétaire.</p>94627f21-702b-44f6-a457-e0f1c88ceb73Informations économiques d'Afrique de l'Ouest anglophone semaine 29 du 15 au 21 juillet 2019Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2019-07-19T00:00:00+02:00<p>- <strong>Nigéria</strong> : l’inflation atteint 11,2% en juin ; l’Inde prête 100 M USD pour le déploiement de relais télécom à énergie solaire en zone rurale ; CANAL + acquiert IROKO PARTNERS ;</p>
<p> </p>
<p>- <strong>Ghana</strong> : fin de la suspension des ventes de Cacao pour la récolte 2020/2021 ; visite du Ministre des finances aux douanes du port de Tema et lutte contre la corruption pour la mobilisation des recettes fiscales ; l’Africa Finance Corporation va investir 100 M USD dans le projet pétrolier de Aker à Cape Three Points ;</p>
<p> </p>
<p>- <strong>Libéria</strong> : la Banque mondiale octroie 19 MUSD pour renforcer la gestion des finances publiques.</p>8f9f64fc-7374-456b-80fa-bbf328c42845Actualités économiques Japon & Corée - Semaines des 6 et 13 mai 2019 Le PIB japonais a progressé de 0,5% en rythme trimestriel au 1er trimestre 2019. Les chiffres de croissance publiés par le Cabinet Office ont surpris la plupart des économistes ce lundi 20 mai en dépassant largement le consensus Reuters qui tablait sur une baisse de 0,2% en rythme trimestriel. 2019-05-23T00:00:00+02:00<p align="center"><em><strong> <em><strong>BREVES BIMENSUELLES</strong></em></strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>JAPON COREE </strong></em></p>
<p align="center"><strong>Semaines des 6 et 13 mai 2019</strong></p>
<p align="center"><strong> <img class="marge" title="Drapeaux" src="/Articles/8f9f64fc-7374-456b-80fa-bbf328c42845/images/678784ce-2faf-4f59-9e67-01eb5a58ffd5" alt="Drapeaux" width="246" height="93" /></strong></p>
<div>
<p><strong><em>Sommaire</em></strong></p>
</div>
<div class="focus">
<h6><strong>Japon</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Relations commerciales et multilatérales</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises<span style="text-decoration: underline;"><br /></span></strong></em></li>
</ol>
<h6><strong>Corée</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises</strong></em></li>
</ol>
</div>
<h4><strong>Japon</strong></h4>
<p><em>1. Evolutions macroéconomiques</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="PIB" src="/Articles/8f9f64fc-7374-456b-80fa-bbf328c42845/images/a7b996e4-3625-43b5-abf3-246a1f5437bc" alt="PIB" width="412" height="257" />Le PIB japonais a progressé de 0,5% en rythme trimestriel au 1<sup>er</sup> trimestre 2019. </strong>Les chiffres de croissance publiés par le Cabinet Office ont surpris la plupart des économistes ce lundi 20 mai en dépassant largement le consensus Reuters qui tablait sur une baisse de 0,2% en rythme trimestriel. La demande externe (+0,4pp de contribution) et la demande domestique (+0,1pp) ont soutenu la croissance sur le 1<sup>er</sup> trimestre 2019. La baisse des importations (-4,6% en glissement trimestriel) a été plus importante que celle des exportations (-2,4%) ce qui a généré une contribution positive du commerce extérieur à la croissance. Au niveau de la demande domestique, la hausse des investissements publics (+1,5%, 1<sup>ère</sup> hausse depuis 2017) indique que le gouvernement a certainement déjà engagé des dépenses de travaux publics pour le renforcement des infrastructures (cf. budget de l’année fiscale 2018). Pour rappel, le PIB japonais s’était contracté de 0,6% au 3<sup>ème</sup> trimestre 2018 avant de rebondir de 0,4% (chiffre révisé) au 4<sup>ème</sup> trimestre. <a href="https://www.bloomberg.com/news/articles/2019-05-19/japan-s-economy-grows-in-first-quarter-despite-global-headwinds"><span style="text-decoration: underline;">Bloomberg</span></a> ; <a href="https://asia.nikkei.com/Economy/Japan-s-GDP-surprises-with-2.1-rise-in-first-quarter"><span style="text-decoration: underline;">Asian Nikkei Review </span></a>; <a href="https://www.cao.go.jp/index-e.html"><span style="text-decoration: underline;">Cabinet Office</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><em>2. Relations commerciales et multilatérales</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Trump" src="/Articles/8f9f64fc-7374-456b-80fa-bbf328c42845/images/ef34e8e1-3b06-4ae1-b941-b329f99200b8" alt="Trump" width="363" height="204" />Un délai de six mois est accordé à l’Union Européenne et au Japon par les Etats-Unis concernant les tarifs douaniers dans le secteur automobile.</strong> Le vendredi 17 mai, le Président américain Donald Trump a annoncé le report de 180 jours sa décision d’une éventuelle hausse des tarifs douaniers sur les importations d’automobiles en provenance de l’UE et du Japon. À la base de la stratégie américaine se trouve un rapport rédigé par le Département du Commerce et transmis à la Maison Blanche le 17 février concluant au caractère fondamental de la R&D dans le secteur automobile américain. Ce rapport évoque l’existence d’une menace pour la « sécurité nationale » des Etats-Unis en raison de l’augmentation des importations de véhicules et composants automobiles, et du déclin de la part de marché des producteurs américains depuis les années 80. Toyota, qui détient environ 14% de part de marché aux Etats-Unis, n’a pas hésité à réagir contre le président Trump en regrettant que « ses investissement n’étaient apparemment pas les bienvenue dans le pays ». <a href="http://the-japan-news.com/news/article/0005749177"><span style="text-decoration: underline;">The Japan News </span></a>; <a href="https://asia.nikkei.com/Economy/Trade-war/Trump-delays-auto-tariff-decision-on-Japan-and-EU-by-180-days"><span style="text-decoration: underline;">Asian Nikkei Review</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><em><em>3. Entreprises</em></em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Softbank" src="/Articles/8f9f64fc-7374-456b-80fa-bbf328c42845/images/585926bc-88fd-4198-9d5a-f9cd284b8e26" alt="Softbank" width="354" height="237" />Le PDG du groupe SoftBank, Masayoshi Son, annonce le lancement prochain d’un deuxième fonds <em>Vision Fund</em>. </strong>Comme le premier, il aura pour objectif la levée de 100 milliards USD, dépassant de très loin tout autre fonds d’investissement consacré au capital-risque dans les nouvelles technologies dans le monde. Cet objectif a été atteint pour le premier <em>Vision Fund,</em> lancé en 2017, grâce à la contribution notamment des fonds d’investissement de l’Arabie Saoudite (à hauteur de près de la moitié du fonds) et de l’émirat d’Abu Dhabi. La taille exceptionnelle du fonds lui a permis d’investir en masse dans les grands noms de la Silicon Valley - le premier bénéficiaire du fonds est Uber avec près de 10 milliards USD d’investissement -, mais également dans le monde entier. Le dernier investissement en date du Vision Fund est une participation à la levée de fonds de 484 M$ (en série E) de l’opérateur allemand de réservations touristiques GetYourGuide, annoncée le 17 mai 2019. Ce faisant, ce dernier est devenu la 9e « licorne » allemande. L’annonce d’un nouveau Vision Fund, alors même que 20 milliards USD du premier Vision Fund restent à investir, s’incrit dans la stratégie voulue par Masayoshi Son de transformation du groupe SoftBank, l’un des 3 opérateurs télécom historiques du Japon, en une société holding internationale. <a href="https://www.cnbc.com/2019/05/17/softbanks-100-billion-vision-fund-reshapes-world-of-venture-capital.html"><span style="text-decoration: underline;">CNBC</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le gouvernement japonais appelle les constructeurs automobiles à améliorer leur efficacité énergétique.</strong> Le Japon envisage d’exiger que les constructeurs automobiles améliorent leur consommation de carburant d'environ 30% d'ici l'exerci<img style="float: right;" title="DD" src="/Articles/8f9f64fc-7374-456b-80fa-bbf328c42845/images/0b0c47c4-5118-492c-b139-7ec59c7742b6" alt="DD" width="345" height="194" />ce 2030, par rapport à l'objectif qui avait été fixé pour l’année fiscale 2020. Cette nouvelle exigence s’appliquera également aux véhicules électriques, qui étaient jusqu’à présent considérés comme émetteur de « zéro émission ». En effet, les nouvelles règles prendront en compte le dioxyde de carbone émis lors de la génération de l’électricité, en le convertissant en une mesure d’efficacité énergétique. Par ailleurs, les normes s'appliqueront à l'économie moyenne de carburant des ventes totales de chaque constructeur, et non aux modèles individuels. L'objectif fixé en 2011 pour l’année fiscale 2020 prévoyait une économie moyenne d'environ 20 km par litre d'essence, soit une hausse de performance de 24,1% par rapport à 2009. Les constructeurs japonais devraient atteindre cet objectif plus tôt que prévu. Le gouvernement utilisera les nouvelles normes pour promouvoir l'adoption de véhicules nouvelle génération. Les véhicules électriques et hybrides rechargeables ne représentaient qu'environ 1% des ventes de voitures neuves au cours de l'exercice 2017, mais pourraient atteindre entre 20% et 30% en 2030. Les ventes de voitures à essence devraient quant à elles chuter entre 30% et 50% par rapport à la tendance actuelle. Une ébauche des nouvelles règles est attendue début mai, pour une adoption vers l'été. Un examen à mi-parcours sera effectué pour déterminer si ces nouvelles normes sont appropriées. <a href="https://asia.nikkei.com/Economy/Tokyo-requires-electric-vehicles-to-further-trim-footprint"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a>, 24 avril 2019.</p>
<h4 style="text-align: justify;">Corée</h4>
<p style="text-align: justify;" align="left"><em>1. Evolutions macroéconomiques et financières </em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La crise politique au Parlement s’éternise et bloque le vote du budget supplémentaire. </strong>Les travaux du Parlement sont à l’arrêt depuis la fin du mois d’avril. Le parti présidentiel Minjoo et trois autres partis minoritaires se sont mis d’accord le 26 avril pour faire passer par la voie accélérée quatre lois qui prévoient de renforcer la part de proportionnelle dans les élections et de mettre en place un organe en charge d’enquêter sur plusieurs officiels soupçonnés de corruption. Le principal parti d’opposition, Liberty Korea, voit dans ces réformes une volonté du gouvernement d’augmenter son influence, et a en réponse multiplié les manifestations et obstrué le déroulement normal des travaux parlementaires (<em>sit-ins</em>, politique de la chaise vide). Cette crise empêche le vote de plusieurs textes, notamment celui du<strong> budget supplémentaire de 5,9 Mds EUR</strong>, présenté le jeudi 25 avril, et qui devrait être consacré pour 1,9 Md USD à la lutte contre la pollution, et pour 4 Mds USD au soutien à l’économie. <a href="http://www.koreatimes.co.kr/www/nation/2019/05/356_268024.html"><span style="text-decoration: underline;">Korea Times</span></a> ; <a href="https://en.yna.co.kr/view/AEN20190508007800315?section=national/politics"><span style="text-decoration: underline;">Yonhap</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><em>2. Entreprises</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="SME" src="/Articles/8f9f64fc-7374-456b-80fa-bbf328c42845/images/ac4fbf0b-f19a-46dc-bcf3-9a5036bf47ec" alt="SME" width="420" height="227" />La part des PMEs dans la croissance des exportations coréennes en 2018 est restée marginale. </strong>Si les exportations coréennes ont dépassé les 600 Mds USD en 2018, les derniers chiffres du Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Energie coréen (MOTIE) soulignent que celles-ci sont restées très fortement concentrées au sein des grandes entreprises, du fait notamment de l’importance de l’industrie des semi-conducteurs (127 Mds USD, +29 %). Les 10 plus grands groupes (228 Mds USD, +10,8 %) concentraient ainsi 38 % des exportations coréennes en 2018, et les 100 plus grands groupes représentaient 67 % des exportations. Dans le même temps, les PMEs, priorité du gouvernement dans sa politique économique, n’ont pas tiré leur épingle du jeu : leurs exportations n’ont progressé que de 0,2 %, à 101,6 Mds USD. <a href="http://koreajoongangdaily.joins.com/news/article/article.aspx?aid=3062827"><span style="text-decoration: underline;">Korea Joongang Daily</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Korean Air" src="/Articles/8f9f64fc-7374-456b-80fa-bbf328c42845/images/b47d2473-e797-456f-9c47-e6ce27a3dc52" alt="Korean Air" width="285" height="214" />L’héritier de Korean Air a finalement été confirmé comme successeur à la présidence du groupe. </strong>Hanjin KAL (holding de Korean Air), sans leader depuis la mort de son président CHO Yang-ho le 7 avril, a finalement confirmé, lundi 13 mai, la nomination de son fils Cho Won-tae comme CEO du groupe auprès de la Korean Fair Trade Commission (FTC). Bien que déjà nommé président du groupe lors d'une réunion du conseil d'administration de Hanjin KAL le 24 avril, de nombreuses rumeurs faisaient état de dissensions en interne remettant fortement en cause cette décision et dessinant une potentielle guerre de succession au sein de la famille. Il s’agit maintenant pour Cho Won-tae de remettre le groupe sur de bon rails après une année 2018 difficile. Entre soupçons de malversations financières et résultats économiques décevants, Korean Air enregistre de lourdes pertes (– 166 M USD) alors que la société représente 80% du chiffre d’affaires de Hanjin KAL. <a href="http://www.businesskorea.co.kr/news/articleView.html?idxno=31803"><span style="text-decoration: underline;">Business Korea</span></a>, <a href="http://koreajoongangdaily.joins.com/news/article/article.aspx?aid=3063072"><span style="text-decoration: underline;">Korea Joongang Daily</span></a>, <a href="http://www.ajudaily.com/view/20190515143344628"><span style="text-decoration: underline;">Aju Business Daily</span></a></p>
<div class="focus">
<p>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon"><span style="color: #15c7d2;">SER de Tokyo et le SE de Séoul</span></a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<p><span style="color: #15c7d2;"><a href="https://twitter.com/FRTreasuryJAPAN">Vous pouvez aussi suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a>.</span></p>
</div>1e2e154b-e6de-4221-a0f3-f658909ad5e8Informations économiques d'Afrique de l'Ouest anglophone semaine 18 du 29 avril au 5 mai 2019 - Nigéria : Le Sénat vote le Budget 2019 avec 86 Mds NGN supplémentaires ; la Banque africaine de développement approuve un prêt de 70 M USD pour un projet routier dans l’Etat d’Ebonyi ; signature d’un accord de 56 M GBP entre Interswitch et l’entreprise anglaise Becoz à l’occasion du premier Forum de développement anglo-nigérian ; Olam offre 322,5 MEUR pour l'achat de Dangote Flour Mills Plc ; - Ghana : La politique d’achat de l’Etat se numérise ; lancement d’une application mobile destinée au suivi des marchandises et des droits de douanes pour les importateurs ; - Libéria : Signature d’un MoU avec le gouvernement chinois portant sur la coopération dans le cadre de l’initiative de la route de la soie.2019-05-03T00:00:00+02:00<p> <strong>- Nigéria :</strong> Le Sénat vote le Budget 2019 avec 86 Mds NGN supplémentaires ; la Banque africaine de développement approuve un prêt de 70 M USD pour un projet routier dans l’Etat d’Ebonyi ; signature d’un accord de 56 M GBP entre Interswitch et l’entreprise anglaise Becoz à l’occasion du premier Forum de développement anglo-nigérian ; Olam offre 322,5 MEUR pour l'achat de Dangote Flour Mills Plc ;</p>
<p> <strong>- Ghana :</strong> La politique d’achat de l’Etat se numérise ; lancement d’une application mobile destinée au suivi des marchandises et des droits de douanes pour les importateurs ;</p>
<p> <strong>- Libéria :</strong> Signature d’un MoU avec le gouvernement chinois portant sur la coopération dans le cadre de l’initiative de la route de la soie.</p>2a2a42ba-a1e9-45f0-9e68-91eac3ab2458La chronique économique - mars 2019La douane marocaine à l’écoute des partenaires économiques étrangersLe 14 février dernier, lors du 1er cycle de rencontres avec les conseillers économiques et douaniers des ambassades présentes au Maroc, le Directeur général de l’Administration des Douanes et Impôts Indirects (ADII), M. LAKHDAR entouré de ses équipes, a rappelé sa stratégie à horizon 2021 et la politique douanière d’ouverture menée dans un environnement économique tourné vers l’international.En 2019, l’ADII devra conduire plusieurs « chantiers » : accentuer encore ses actions de facilitation, accélérer son plan stratégique, préparer un code des douanes réactualisé en raison des évolutions digitales depuis 2000.Car, elle est bien là la singularité de la douane : une digitalisation tous azimuts pour être efficace, fluide en frontière, et armée pour mieux recouper les données et combattre la contrebande.Mme Soreya JABRY, directrice de la Promotion de la Coopération Economique au MAECI, présente, a salué cette 2019-03-18T00:00:00+01:00<p><strong><img class="marge" title="photo douanes" src="/Articles/2a2a42ba-a1e9-45f0-9e68-91eac3ab2458/images/ad00e31b-4a2a-484e-be11-d6d519951656" alt="photo douanes" width="762" height="508" /></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La douane marocaine à l’écoute des partenaires économiques étrangers</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le 14 février dernier, lors du 1er cycle de rencontres avec les conseillers économiques et douaniers des ambassades présentes au Maroc, le Directeur général de l’Administration des Douanes et Impôts Indirects (ADII), M. LAKHDAR entouré de ses équipes, a rappelé sa stratégie à horizon 2021 et la politique douanière d’ouverture menée dans un environnement économique tourné vers l’international.</p>
<p style="text-align: justify;">En 2019, l’ADII devra conduire plusieurs « chantiers » : accentuer encore ses actions de facilitation, accélérer son plan stratégique, préparer un code des douanes réactualisé en raison des évolutions digitales depuis 2000.</p>
<p style="text-align: justify;">Car, elle est bien là la singularité de la douane : une digitalisation tous azimuts pour être efficace, fluide en frontière, et armée pour mieux recouper les données et combattre la contrebande.</p>
<p style="text-align: justify;">Mme Soreya JABRY, directrice de la Promotion de la Coopération Economique au MAECI, présente, a salué cette révolution numérique menée dans un contexte global (ouverture économique, encouragement des investissements).</p>
<p style="text-align: justify;">Les échanges, sans tabou, souhaités par M. LAKHDAR avec les représentants des ambassades présentes furent riches, de la relation commerciale avec l’UE à l’ICE, en passant par les partenariats d’association avec l’Afrique ou les blocages des flux en frontière.</p>
<p style="text-align: justify;">Deux écueils se profilent en pareil cas : réussir la conduite du changement de cette révolution numérique et convaincre les partenaires de toute la chaîne logistique en frontière d’avancer au même rythme.</p>
<p style="text-align: justify;">La douane a les atouts pour réussir.</p>
<p style="text-align: justify;">Yann TANGUY</p>