Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - Developpement-international-entreprisesFlux de publication de la direction générale du Trésor - Developpement-international-entreprisesFluxArticlesTag-Developpement-international-entreprisesCopyright 20242021-04-09T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.frcb9567ad-7224-4a89-8c3c-671a0f562ff1POESIE : Mise à jour de l’outil du Trésor pour aider les entreprises françaises à se développer à l’internationalLa direction générale du Trésor a actualisé son outil de calcul des potentiels d’exportations sectoriels en valeur ajoutée à horizon 2025. Intitulé POESIE pour Potentiels à l’Export et Soutien à l’Internationalisation des Entreprises, il permet aux entreprises françaises d’identifier des couples pays/secteurs pour lesquels des marges de croissance significatives à l'export pourraient exister.2021-04-09T00:00:00+02:00<p>La direction générale du Trésor a <strong>actualisé son outil de calcul des potentiels d’exportations par secteur à horizon 2025.</strong> Intitulé POESIE (Potentiels à l’Export et Soutien à l’Internationalisation des Entreprises), cet outil développé pour les entreprises françaises, sur la base d’un modèle de gravité, se présente sous la forme d’un jeu de 2 cartes du monde par secteur, donnant d’une part les niveaux réels d’exportation en 2019 et d’autre part le niveau du potentiel de commerce pour chaque pays à horizon 2025. Ces informations permettent ainsi aux entreprises françaises d’identifier des couples pays/secteurs pour lesquels des marges de croissance significatives d’exportations pourraient exister.<strong> Les entreprises exportatrices peuvent donc orienter géographiquement leur stratégie à l’export,</strong> le cas échéant.</p>
<p><em>Pour consulter les 26 cartes, vous pouvez passer en mode plein écran en cliquant sur le bouton "..." en haut à droite, puis les faire défiler avec les flèches en bas de l'écran.</em></p>
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<div class="infogram-embed" data-id="023bc4b7-82a7-43de-b71c-6da7be7268d9" data-type="interactive" data-title="Potentiels de commerce - POESIE - 2020"> </div>
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<p> + Télécharger <a title="Cartes Poesie" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/cb9567ad-7224-4a89-8c3c-671a0f562ff1/files/4481696a-80dc-44c7-b02d-4944cf552599" target="_blank" rel="noopener noreferrer">les cartes au format PDF >></a><strong><br /></strong></p>
<h4>Ces éléments de prospective sont aujourd’hui disponibles pour 13 secteurs d’activité :</h4>
<ul>
<li>Produits chimiques</li>
<li>Produits sidérurgiques</li>
<li>Papier, carton et de l’édition</li>
<li>Produits alimentaires</li>
<li>Produits pharmaceutiques</li>
<li>Produits automobiles</li>
<li>Produits aéronautiques</li>
<li>Équipements électriques</li>
<li>Machines industrielles et agricoles</li>
<li>Instruments médicaux et de précision optiques</li>
<li>Services aux entreprises</li>
<li>Services de transports</li>
<li>Services de voyages</li>
</ul>
<div class="focus">
<p>POESIE a été développé par la direction générale du Trésor à partir d’une base de données recensant les échanges commerciaux entre plus de 180 pays depuis 1949. L’outil repose sur une analyse avant tout macroéconomique portant sur les grandes tendances du commerce international et ne tient pas compte des spécificités de certains marchés pouvant influer sur les potentiels à l’export. Il convient donc de mettre en perspective les résultats avec une analyse plus exhaustive et qualitative du marché considéré, fondée sur la connaissance du terrain.</p>
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<h4> + Télécharger <a title="brochure POESIE" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/cb9567ad-7224-4a89-8c3c-671a0f562ff1/files/a3675443-54db-4778-857d-1e133de45fdc" target="_blank" rel="noopener noreferrer">la brochure POESIE >></a></h4>bf011ef9-a503-4d39-8755-803b12a3c39fTrésor-Economics No. 48 - Analysing the determinants of social services expenditure in France's départementsFrance's départements spent an average of €913.4 per inhabitant in 2006, with social services amounting to a total of €27 billion accounting for nearly 50% of this spending.Two periods can be distinguished within the general trend of social services expenditure between 1992 and 2006, namely a period of stability, from 1992 to 1999, during which there was no change in scope of the départements' powers with regard to "social services provision" not any transfer of powers; this was followed by a more unstable period, from 2000 to 2006, during which the scope of the départements' powers with regard to the provision of social services underwent considerable change.The descriptive analysis also reveals sizeable disparities between départements in per capita expenditure on social services. However, these observed disparities are largely attributable to the normally expected determinants of social services expenditure, e.g. the relative proportions of elderly and young people in the tota2008-12-05T00:00:00+01:00<p>France's <em>départements</em> spent an average of €913.4 per inhabitant in 2006, with social services amounting to a total of €27 billion accounting for nearly 50% of this spending.</p>
<p>Two periods can be distinguished within the general trend of social services expenditure between 1992 and 2006, namely a period of stability, from 1992 to 1999, during which there was no change in scope of the <em>départements</em>' powers with regard to "social services provision" not any transfer of powers; this was followed by a more unstable period, from 2000 to 2006, during which the scope of the<em> départements</em>' powers with regard to the provision of social services underwent considerable change.</p>
<p>The descriptive analysis also reveals sizeable disparities between départements in per capita expenditure on social services. However, these observed disparities are largely attributable to the normally expected determinants of social services expenditure, e.g. the relative proportions of elderly and young people in the total population, number of beneficiaries of the<em> revenu minimum d'insertion</em> (RMI- minimum integration income), etc., and thus appear very closely correlated with <em>départements</em>' socio-demographic and economic characteristics. This is clearly confirmed by econometric analysis, since the estimated expenditure equation explains 84% of the variance in social services expenditure by the départements.</p>
<p>The residual portion of the variance in expenditure, i.e. the portion not explained by identified determinants, can be interpreted as reflecting a discretionary component of a <em>département's</em> social services expenditure. Yet this appears to be distributed not in a random fashion across France, but on the contrary in a "regionalised" manner. This can be interpreted as the fact that neighbouring <em>départements</em> resemble each other more than those further apart. This "regionalisation" (with neighbouring <em>départements</em> implicitly forming "regions" with similar characteristics) qualifies the notion that the <em>départements</em>' social services expenditures are not entirely pre-determined.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Trésor-Economics No. 48" src="/Articles/bf011ef9-a503-4d39-8755-803b12a3c39f/images/f69e0426-394f-46eb-b7cb-ed0a8bdf3a6e" alt="Trésor-Economics No. 48" /></p>c4c7b168-fc8e-453d-8d6c-2b722b47ce6cTrésor-Éco n° 48 - Une analyse des déterminants de la dépense d'action sociale départementaleEn 2006, la dépense moyenne des départements était de 913,4 € par habitant et près de 50% de cette dépense était imputable aux dépenses d'action sociale, soit 27Md€.Entre 1992 et 2006, deux périodes peuvent être distinguées au sein de l'évolution des dépenses d'action sociale : une période stable, de 1992 à 1999, au cours de laquelle la compétence « action sociale » départementale n'a pas connu de changement de périmètres ni de transferts de compétences. Une période plus instable, de 2000 à 2006, où des changements de périmètres importants de la compétence action sociale départementale ont eu lieu.L'analyse descriptive montre également que des disparités importantes existent entre les départements en matière de dépense sociale par habitant. Ces disparités observées sont cependant largement imputables aux déterminants attendus de la dépense sociale (part des personnes âgées, des jeunes, des bénéficiaires du RMI, ...), et apparaissent ainsi très corrélées aux caractéristiques socio2008-12-05T00:00:00+01:00<p>En 2006, la dépense moyenne des départements était de 913,4 € par habitant et près de 50% de cette dépense était imputable aux dépenses d'action sociale, soit 27Md€.</p>
<p>Entre 1992 et 2006, deux périodes peuvent être distinguées au sein de l'évolution des dépenses d'action sociale : une période stable, de 1992 à 1999, au cours de laquelle la compétence « action sociale » départementale n'a pas connu de changement de périmètres ni de transferts de compétences. Une période plus instable, de 2000 à 2006, où des changements de périmètres importants de la compétence action sociale départementale ont eu lieu.</p>
<p>L'analyse descriptive montre également que des disparités importantes existent entre les départements en matière de dépense sociale par habitant. Ces disparités observées sont cependant largement imputables aux déterminants attendus de la dépense sociale (part des personnes âgées, des jeunes, des bénéficiaires du RMI, ...), et apparaissent ainsi très corrélées aux caractéristiques sociodémographiques et économiques des départements. Ceci est très nettement confirmé par l'analyse économétrique puisque l'équation de dépense estimée permet d'expliquer 84% de la variance des dépenses d'action sociale départementale.</p>
<p>La part résiduelle de la variance des dépenses, c’est à dire celle qui n’est pas expliquée par les déterminants identifiés de la dépense, peut être interprétée comme reflétant une composante discrétionnaire de la dépense sociale d'un département. Or, celle-ci n'apparaît pas distribuée de façon aléatoire sur le territoire, mais semble au contraire « régionalisée ». Ceci s'interprète comme le fait que des départements proches se ressemblent davantage que des départements éloignés. Cette régionalisation tempère l'idée que la dépense sociale des départements serait exclusivement une « figure imposée ».</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Trésor-Éco n° 48" src="/Articles/c4c7b168-fc8e-453d-8d6c-2b722b47ce6c/images/d5860fbf-b66b-4b3d-9541-f136960f46be" alt="Trésor-Éco n° 48" /></p>a6c7983c-c94f-4d1d-9625-9cc5f79b3723Trésor-Economics No. 13 - Examining the impact of Basel II on the supply of credit to SMEsTo safeguard against credit risk and prevent a systemic crisis, banks must comply with prudential regulations requiring them to hold a certain amount of capital for each loan granted. The Basel II Capital Accord has reformed the procedures for calculating regulatory capital - which now increases with borrower risk - as part of efforts to strengthen the stability of the international banking system. Basel II was implemented in Europe through Directive 2006/49/EC, which is currently being transposed in France.Basel II is designed to ensure that small and medium-sized enterprises (SMEs), which are theoretically riskier than big firms, are not hindered from accessing credit. Given the same probability of default (PD) and loss given default (LGD), bank loans to SMEs are subject to lower capital requirements than claims on larger firms (cf. chart). SME risk is highly idiosyncratic (linked to industry, local and human specific factors that banks can diversify by pooling a large number of 2007-04-20T00:00:00+02:00<p>To safeguard against credit risk and prevent a systemic crisis, banks must comply with prudential regulations requiring them to hold a certain amount of capital for each loan granted. The Basel II Capital Accord has reformed the procedures for calculating regulatory capital - which now increases with borrower risk - as part of efforts to strengthen the stability of the international banking system. Basel II was implemented in Europe through Directive 2006/49/EC, which is currently being transposed in France.</p>
<p>Basel II is designed to ensure that small and medium-sized enterprises (SMEs), which are theoretically riskier than big firms, are not hindered from accessing credit. Given the same probability of default (PD) and loss given default (LGD), bank loans to SMEs are subject to lower capital requirements than claims on larger firms (cf. chart). SME risk is highly idiosyncratic (linked to industry, local and human specific factors that banks can diversify by pooling a large number of claims on SMEs in their loan portfolios. The capital requirement for SME claims is estimated to be some 30% lower compared with Basel I.</p>
<p>However, regulatory capital varies significantly with credit risk. This should encourage banks to price in closer accordance with company risk - something they do to a relatively small extent in France today. The observed dispersion of loan pricing is indeed far lower than the level that would have been expected if banks were lending to riskier-than-average firms and passing on the cost of risk in their margin.</p>
<p>By fostering a more risk-sensitive approach to bank’s pricing, Basel II could bring pricing more in line with costs, ultimately improving the supply of credit to SMEs.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Trésor-Economics No. 13 " src="/Articles/a6c7983c-c94f-4d1d-9625-9cc5f79b3723/images/7b1afd87-d975-40fd-b37e-3ba4eb0a53e6" alt="Trésor-Economics No. 13 " /></p>f082b5a9-e405-40c4-95cc-70f3161785d1Trésor-Éco n° 13 - Impact de Bâle II sur l’offre de crédit aux PMEAfin de se couvrir contre le risque de crédit et d'éviter une crise systémique, les banques sont soumises à une réglementation prudentielle qui les contraint à conserver un certain niveau de fonds propres pour chaque crédit accordé. L'accord de Bâle II, repris dans les directives européennes 2006/49/CE actuellement en cours de transposition en France, réforme le mode de calcul de ce « capital réglementaire » afin d'améliorer la stabilité du système bancaire international : il est désormais croissant avec le risque de l'emprunteur.Bâle II a été conçu pour ne pas pénaliser l’accès au crédit des petites et moyennes entreprises, a priori plus risquées : à probabilité de défaut et taux de perte équivalents, les créances des établissements prêteurs sur des PME entrainent une moindre exigence de capital réglementaire relativement aux grandes entreprises (cf. graphique). Le risque PME est en grande partie lié à des facteurs spécifiques (sectoriels, géographiques, humains, etc.) que la banq2007-04-20T00:00:00+02:00<p>Afin de se couvrir contre le risque de crédit et d'éviter une crise systémique, les banques sont soumises à une réglementation prudentielle qui les contraint à conserver un certain niveau de fonds propres pour chaque crédit accordé. L'accord de Bâle II, repris dans les directives européennes 2006/49/CE actuellement en cours de transposition en France, réforme le mode de calcul de ce « capital réglementaire » afin d'améliorer la stabilité du système bancaire international : il est désormais croissant avec le risque de l'emprunteur.</p>
<p>Bâle II a été conçu pour ne pas pénaliser l’accès au crédit des petites et moyennes entreprises, a priori plus risquées : à probabilité de défaut et taux de perte équivalents, les créances des établissements prêteurs sur des PME entrainent une moindre exigence de capital réglementaire relativement aux grandes entreprises (cf. graphique). Le risque PME est en grande partie lié à des facteurs spécifiques (sectoriels, géographiques, humains, etc.) que la banque peut diversifier en mutualisant un grand nombre de créances PME dans son portefeuille de prêts. Le capital réglementaire associé aux créances PME baisserait ainsi d'environ 30 % relativement à Bâle I.</p>
<p>En revanche, le capital réglementaire évolue fortement avec le risque de crédit, ce qui devrait inciter les banques à tarifer davantage en fonction du risque de l'entreprise, ce qu'elles semblent faire relativement peu actuellement en France. La dispersion de la tarification du crédit observée est en effet beaucoup plus faible que celle qui serait attendue si les banques prêtaient à des entreprises relativement plus risquées que la moyenne et répercutaient le coût du risque sur leur marge.</p>
<p>En incitant à une plus forte différenciation des tarifs en fonction du risque, Bâle II pourrait rapprocher la tarification bancaire des coûts, et <em>in fine</em> améliorer l'offre de crédit aux PME.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Trésor-Éco n° 13" src="/Articles/f082b5a9-e405-40c4-95cc-70f3161785d1/images/169645a0-ca26-4a44-8c56-a70e0999d179" alt="Trésor-Éco n° 13" /></p>7a3d10b7-b15a-43af-8f15-db5907ebd7b0Trésor-Economics No. 7 - Firms’ access to bank creditFirms may be denied access to bank loans even if they are willing to pay high interest. This phenomenon - known as "credit rationing" - remains hard to quantify, as credit supply and demand are not directly observable. However, some evidence suggests that credit rationing has been significant in France during the 1990s.A disequilibrium model estimated on French data for the recent period suggests that banks failed to satisfy a large share of demand from small and medium-sized enterprises (SMEs) for short-term credit (crédits de trésorerie, a form of cash advance) in 2001. This situation - apparently confirmed by the Banque de France financial survey - seemed to be partly due to credit rationing, which restricted the ability of SMEs to finance economically viable projects.To limit the risk of credit rationing, the French State takes on a share of the credit risk via a guarantee scheme set up by Oséo / Sofaris. The State needs to charge banks for the guarantee at a high enough pric2007-01-11T00:00:00+01:00<p>Firms may be denied access to bank loans even if they are willing to pay high interest. This phenomenon - known as "credit rationing" - remains hard to quantify, as credit supply and demand are not directly observable. However, some evidence suggests that credit rationing has been significant in France during the 1990s.</p>
<p>A disequilibrium model estimated on French data for the recent period suggests that banks failed to satisfy a large share of demand from small and medium-sized enterprises (SMEs) for short-term credit (<em>crédits de trésorerie</em>, a form of cash advance) in 2001. This situation - apparently confirmed by the Banque de France financial survey - seemed to be partly due to credit rationing, which restricted the ability of SMEs to finance economically viable projects.</p>
<p>To limit the risk of credit rationing, the French State takes on a share of the credit risk via a guarantee scheme set up by Oséo / Sofaris. The State needs to charge banks for the guarantee at a high enough price for banks to confine its use to categories of risky firms vulnerable to rationing. The State raised its price in 2004 in order to target the incentive more effectively and restrict the windfall gain for banks.</p>
<p>These developments - as well as the implementation of new capital adequacy standards (Basel II) - should also incite the banking sector to practice greater risk-based discrimination and lead to a better-adapted pricing of credit.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Trésor-Economics No. 7" src="/Articles/7a3d10b7-b15a-43af-8f15-db5907ebd7b0/images/0ae445e3-cbf2-49f6-9dad-506baf6869ae" alt="Trésor-Economics No. 7" /></p>a38fdb37-9ff9-4cb2-b052-c1ef35f1dca2Trésor-Éco n° 7 - L'accès des entreprises au crédit bancaire Une entreprise peut se voir refuser un financement bancaire, même si elle est prête à payer pour cela un taux d'intérêt élevé. Ce phénomène, désigné sous le terme de «rationnement du crédit», reste difficile à évaluer, puisque demande et offre de crédit ne sont pas directement observables. Certains indices suggèrent cependant que ce rationnement a été significatif dans les années 1990.Sur la période récente, un modèle de déséquilibre suggère qu'une part significative de la demande de crédit de trésorerie des PME n'aurait pas été satisfaite par les banques sur l'année 2001. Cette situation, qui semble confirmée par l'enquête financière de la Banque de France, refléterait en partie un véritable phénomène de rationnement du crédit, limitant la possibilité pour les PME de financer des projets viables économiquement cette année là. Ces tensions entre l’offre et la demande de crédit auraient fortement reculé à partir de 2003.Pour lutter contre ce risque de rationnement du crédit, l'Ét2007-01-11T00:00:00+01:00<p>Une entreprise peut se voir refuser un financement bancaire, même si elle est prête à payer pour cela un taux d'intérêt élevé. Ce phénomène, désigné sous le terme de «rationnement du crédit», reste difficile à évaluer, puisque demande et offre de crédit ne sont pas directement observables. Certains indices suggèrent cependant que ce rationnement a été significatif dans les années 1990.</p>
<p>Sur la période récente, un modèle de déséquilibre suggère qu'une part significative de la demande de crédit de trésorerie des PME n'aurait pas été satisfaite par les banques sur l'année 2001. Cette situation, qui semble confirmée par l'enquête financière de la Banque de France, refléterait en partie un véritable phénomène de rationnement du crédit, limitant la possibilité pour les PME de financer des projets viables économiquement cette année là. Ces tensions entre l’offre et la demande de crédit auraient fortement reculé à partir de 2003.</p>
<p>Pour lutter contre ce risque de rationnement du crédit, l'État prend à sa charge une partie du risque de crédit au travers d'un système de garantie, mis en place par Oséo/Sofaris. Cette garantie doit être facturée aux banques à un tarif suffisamment élevé pour les inciter à ne l'utiliser que pour les segments d'entreprises risquées susceptibles d'être rationnées. La tarification de l'État a été relevée en 2004 afin de mieux cibler le dispositif, et limiter tout effet d'aubaine pour les banques.</p>
<p>Ces évolutions, ainsi que la mise en place de nouvelles normes prudentielles (dites «Bâle II»), devraient par ailleurs inciter le secteur bancaire à discriminer davantage en fonction du risque, et conduire à une tarification plus adéquate du crédit.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Trésor-Éco n° 7" src="/Articles/a38fdb37-9ff9-4cb2-b052-c1ef35f1dca2/images/b12d700c-65a6-4d91-b6d2-fa1d6ae16ab9" alt="Trésor-Éco n° 7" /></p>