Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - CompetitiviteFlux de publication de la direction générale du Trésor - CompetitiviteFluxArticlesTag-CompetitiviteCopyright 20242023-11-08T00:00:00+01:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr21dccb9b-2f1c-4156-b400-b3118c668c9cBrèves sectorielles des Pays-Bas - Septembre-Octobre 2023Vous trouverez ci-joint les principales actualités sectorielles de septembre et octobre 2023 aux Pays-Bas, vues par le Service Économique Régional de l'Ambassade de France à La Haye.2023-11-08T00:00:00+01:00<h2><strong>Au sommaire de ce numéro</strong></h2>
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<p>Plafonnement du nombre de vols à l’aéroport de Schiphol</p>
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<p>Attribution de la principale concession ferroviaire à l’opérateur public NS pour 2025-2034</p>
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<p>Autorisation accordée et décision finale d’investissement prise pour le projet Porthos (capture et stockage de CO<sub>2</sub>)</p>
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<p>Progression notable de l’énergie solaire photovoltaïque et de la part des EnR dans la production d’électricité au S1 2023</p>
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<p>Nouvelles mesures contre la saturation du réseau électrique</p>
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<p>Inauguration du parc éolien offshore <em>Hollandse Kust Zuid</em></p>
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<p>Ambition des Pays-Bas en matière d’hydrogène</p>
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<p>Manifestations d’Extinction Rebellion pour la fin des subventions aux énergies fossiles et motion votée en ce sens à la Chambre basse</p>
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<p>L’usine chimique de Chemours jugée responsable de dommages environnementaux causés par les PFAS</p>
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<p>L’industrie néerlandaise risque de perdre sa compétitivité</p>
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<p>Un investissement de 12 M€ pour développer une technologie innovante en vue de la construction du télescope Einstein</p>
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<p>Tata Steel revoit à la baisse son plan de développement durable</p>
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<p>Événements à venir</p>
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</ul>d1eda65a-5ea8-465e-a5d1-bc09020cf515Les brèves économiques d'Autriche et de Slovénie (mai-juin 2023)Autriche : une croissance molle dans un contexte d'inflation persistante +++ La compétitivité de l'Autriche se détériore +++ L'IPCH se replie à +8,8 % +++ Kika/Leiner : 1 900 emplois détruits +++ Léger rebond du chômage à 5,1 % +++ etc. Slovénie : Révision à la hausse des prévisions de croissance +++ Déficit public à 4,1 % du PIB en 2023 +++ Amende de 3 M EUR infligée à Generali Investments +++ Politique de transport : un nouveau titre de transports avantageux +++ etc. 2023-07-07T00:00:00+02:00<p> </p>
<div class="focus">
<h2 style="text-align: center;">AUTRICHE</h2>
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<p style="text-align: right;"> <img class="marge" title="Déficit commercial AT 2022" src="/Articles/d1eda65a-5ea8-465e-a5d1-bc09020cf515/images/dcf16efa-9c4f-4146-894b-1ebd2b175131" alt="Déficit commercial AT 2022" width="323" height="155" /></p>
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<h3>En bref</h3>
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<p style="text-align: justify;">Faute d’avoir réussi à réformer l’assurance chômage, le ministre Martin Kocher (sans étiquette), en charge du travail et de l’économie, souhaite que l’agence nationale pour l’emploi AMS porte une attention particulière au cumul de l’indemnisation du chômage et d’une activité rémunérée réduite ne dépassant pas 500,91 EUR mensuels bruts, pratiquée par environ 10 % des demandeurs d’emploi. Il s’agit d’intensifier la lutte contre les abus - l’activité réduite étant exonérée de charges sociales hormis l’assurance accidents du travail due par l’employeur (1,1 % du brut). Par ailleurs, avec cette nouvelle responsabilité, l’AMS devrait être en mesure de détecter plus rapidement les employeurs abusant du dispositif, en évitant ainsi le paiement des cotisations patronales. L’initiative du Ministre a provoqué de vives réactions au sein de l’opposition, mais également du parti écologiste, son partenaire de coalition.</p>
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<h3 style="text-align: justify;">Zoom sur...</h3>
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<p style="text-align: justify;">Le 30 juin, l’ensemble des mesures de lutte contre la Covid-19 a pu être levé en raison du recul significatif de la circulation du virus Sars-CoV-2, l’incidence sur 7 jours atteignant 6,9 le 29 juin et 4 patients bénéficiant encore de soins intensifs. Depuis le 1<sup>er</sup> juillet, l’obligation de déclaration des nouveaux cas est abrogée ; les personnes contractant le virus ne sont plus astreintes aux restrictions de circulation. A ce jour, plus de 20 millions de doses de vaccin anti-covid-19 ont été injectées et 1,7 million de personnes ont pu bénéficier d’une dose de rappel (4<sup>ème</sup> injection). S’il n’y a plus de mise à disposition gratuite de tests de dépistage (5 PCR + 5 AG par assuré et par mois), le gouvernement continuera à surveiller étroitement la situation sanitaire, notamment au travers de l’analyse des eaux usées ; il maintiendra la vaccination gratuite et, en cas de symptômes, l’assurance-maladie continuera de prendre en charge les frais de dépistage.</p>
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<h3>Prévisions et indicateurs</h3>
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<h5>Une croissance molle dans un contexte d’inflation persistante</h5>
<p style="text-align: justify;">Sans surprise, les instituts de conjoncture Wifo et IHS ont confirmé leurs prévisions de croissance pour 2023 (+0,3 à +0,5 %) et 2024 (+1,4 %), sans révision notable depuis les conférences trimestrielles de décembre 2022 et mars 2023. Alors que l’industrie pourrait être en récession cette année (-2,0 % en 2023), la croissance serait portée par les services (croissance de 1,2 %). Les économistes ne voient pas se profiler en Autriche le danger d’une récession, contrairement à son voisin allemand. Le sujet principal des économistes reste l’inflation persistante que connait l’Autriche et surtout les projections (+7,5 % en 2023 ; +3,8 % voire +4,0 % en 2024) avec un retour vers une hausse de prix autour des 2 % visés par la BCE au plus tôt en 2028.</p>
<p style="text-align: justify;">Dans un contexte associant la fin des aides Corona et la disparition progressive des mesures d’atténuation de l’inflation, le déficit public, au sens des critères de Maastricht, devrait se réduire à -2,6 % voire -2,2 % du PIB cette année puis à -1,6 % voire -1,2 % du PIB en 2024.</p>
<p style="text-align: justify;">Malgré un contexte difficile, le marché du travail reste résilient : selon l’IHS, le taux de chômage ne devrait que peu se dégrader passant de 4,8 % (2022) à 5,2 % cette année puis se repliant à 5,0 % en 2024.</p>
<p style="text-align: justify;">Grâce aux revalorisations salariales conséquentes accordées fin 2022 et début 2023 et à l’indexation partielle des tranches du barème de l’IR, mise en œuvre par le ministère des Finances depuis le 1<sup>er</sup> janvier, le revenu disponible des ménages peut progresser (selon le Wifo : +0,8 % en 2022 ; +0,1 % en 2023 et +2,6 % en 2024) et devrait de ce fait soutenir la consommation privée (+0,9 en 2023, +1,8 % en 2024).</p>
<p style="text-align: justify;">Si, sur le danger d’une spirale prix-salaires, le directeur du Wifo a, à mots couverts, contredit le ministre des Finances Brunner, il reconnait que l’inflation restera plus forte en Autriche que chez ses voisins européens. Le différentiel par rapport à son principal partenaire commercial (DE) se creuse et le danger d’une perte de compétitivité des entreprises autrichienne devient menaçant.</p>
<h5>La compétitivité de l’Autriche se détériore</h5>
<p style="text-align: justify;">Selon le <em>World Competitiveness Yearbook 2023</em> réalisé par l’<em>International Institute for Management Development</em> (IMD), l’Autriche est le 24<sup>ème</sup> pays sur 64 le plus compétitif au monde reculant de 4 places par rapport à l’année précédente. Le recul touche trois des quatre piliers : l’efficacité des pouvoirs publics : 36<sup>ème</sup> (-2), l’efficacité des entreprises qui se détériore de huit rangs pour passer du 18<sup>ème</sup> au 26<sup>ème</sup> rang, et les infrastructures de l’Autriche. En 2022, celles-ci figuraient parmi les meilleures au monde (10<sup>ème</sup>) ; en 2023, elles perdent 5 places pour atteindre le 15<sup>ème</sup> rang. En revanche, la performance économique s’améliore de deux places pour atteindre le 22<sup>ème</sup> rang.</p>
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<h5>Inflation</h5>
<h6><strong>L’IPCH s’est replié en mai à +8,8 % ; les prix de l’alimentation restent en hausse significative</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">En raison du repli significatif des prix de l’énergie, l’inflation en Autriche s’est légèrement tassée en mai avec un IPCH affichant une hausse de 8,8 % (FR = 6,0 % ; DE = 6,3 % ; zone EUR = 6,1 %) en glissement annuel (en avril, +9,4 %). Si la baisse des prix de l’énergie a induit une quasi stabilité des prix des transports qui n’ont progressé que de 0,2 %, les prix de l’alimentation (et des boissons non alcoolisées), de la gastronomie et de l’hôtellerie sont restés très dynamiques. L’IPCH Alimentation (données Eurostat) a augmenté de 12,2 % (FR = 14,9 % ; DE = 15,0 % ; zone EUR = 13,7 %), en recul toutefois d’un point par rapport à avril 2023.</p>
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<h3>Politique économique et sociale</h3>
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<h4>Emploi</h4>
<h6><strong>A peine revendue, la chaine d’ameublement Kika/Leiner déclarée en faillite : 1 900 emplois détruits</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">Cinq ans après s’être porté acquéreur du réseau d’ameublement Kika/Leiner, le groupe d’investissement immobilier Signa, créé et dirigé par l’investisseur immobilier tyrolien René Benko (qui a de nouveau placé en mars le réseau allemand Karstadt/Galeria Kaufhof en procédure de faillite), proche de l’ancien chancelier Sebastian Kurz, a vendu début juin la plupart des filiales Kika/Leiner (40 sites) en Autriche. Le groupe allemand Supernova, qui avait déjà en 2015 racheté 56 magasins (AT, SI, SK) de la chaine autrichienne de bricolage <em>Baumaxx</em>, a racheté le foncier à <em>Signa Retail</em> alors que l’homme d’affaires Hermann Wieser, ancien cadre dirigeant du groupe <em>Kika/Leiner</em>, reprenait l’activité commerciale. Toutefois, face aux difficultés économiques du groupe, ce nouvel acquéreur a dû se résoudre à déposer le bilan quelques jours après : il a annoncé la fermeture proche de 23 filiales et le licenciement de 1 900 des 3 900 employés. Selon les agences de notation, le passif du groupe en faillite atteindrait 132 M EUR. Le nouveau plan d’assainissement prévoit une décote de 80 % des créances. Entretemps, la presse rapporte l’existence d’une plus-value de 300 M EUR enregistrée par le groupe Signa et réalisée entre 2018 (rachat de la chaine au groupe sud-africain <em>Steinhoff</em>) et la vente de début juin 2023. La vente de Kika/Leiner en 2018 à <em>Signa Retail</em> avait déjà provoqué le licenciement de 1 100 personnes. Actuellement, plus de 1 000 salariés ont été pré-déclarés à l’agence nationale pour l’emploi AMS (<em>Arbeitsmarktservice</em>), selon son directeur Johannes Kopf qui, avec les partenaires sociaux et le chef de l’agence gérant le fonds des faillites, avait été convoqué par le ministre du Travail Martin Kocher afin d’évaluer les actions à mener pour réintégrer les salariés licenciés dans l’emploi. Toutefois, face au manque de main d’œuvre, les nouveaux chômeurs devraient pouvoir retrouver rapidement un emploi ; le ministère de la Défense a également proposé de reprendre des logisticiens. Parallèlement aux licenciements se profile la question des aides consenties par l’Etat autrichien dans le cadre de la crise sanitaire à chacune des filiales du groupe <em>Kika/Leiner</em>, notamment les reports de charges fiscales consenties par les autorités fiscales. Le procureur financier de la République d’Autriche Wolfgang Peschorn salue la désignation d’un second administrateur judiciaire qui pourra éclaircir le déroulé de la faillite depuis le rachat en 2018 et la fusion de <em>Kika</em> et <em>Leiner</em>. Le passif de 132 M EUR comprendrait notamment 42 M EUR d’impôts et de cotisations dus auxquels s’ajoutent 5,5 M EUR d’aides versées par l’agence publique des aides corona, la COFAG.</p>
<h6><strong>Léger rebond du chômage à 5,1 % fin avril</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">Alors que les mois de janvier, février et mars avaient connu une contraction du nombre de demandeurs d’emploi en Autriche, depuis fin avril s’est amorcé un léger rebond. Selon Eurostat, le taux de chômage en Autriche s’établissait fin avril 2023 à 5,1 % (données cvs). Le chômage des moins de 25 ans atteignait 10,6 %, stable en glissement annuel. Après avoir cité le repli de la conjoncture mondiale et l’inflation, le directeur de l’agence nationale pour l’emploi AMS, M. Johannes Kopf, attribue le rebond du chômage à la prise en compte des réfugiés ukrainiens dans les statistiques (au 19 juin, l’Autriche accueillait 90 110 réfugiés ukrainiens dont 50 300 bénéficiaient des soins de santé primaires). Fin mai, l’AMS enregistrait plus de 117 000 postes vacants en Autriche et plus de 8 600 places d’apprentissage à pourvoir.</p>
<h4>Affaires sociales</h4>
<h6><strong>Coût de la vie : enfin une aide ciblée pour les plus démunis</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">Dans le cadre de sa lutte contre les effets de la hausse générale des prix, le gouvernement a complété son ensemble de mesures annoncées en mai par une nouvelle aide ciblée à l’adresse des ménages les plus fragiles. Une aide mensuelle de 60 EUR par enfant est allouée jusqu’à fin 2024 à chaque famille percevant l’indemnisation du chômage, l’aide sociale ou équivalent. Les parents isolés dont les ressources mensuelles brutes sont inférieures à 2 000 EUR, percevront également l’aide mensuelle de 60 EUR par enfant jusqu’à fin 2024. Les personnes bénéficiaires de l’aide sociale (pour une personne seule, son montant maximal mensuel fixé par l’Etat fédéral est de 1 054 EUR, pour un couple de 1 475 EUR, versés 12 fois par an ; les Länder peuvent au titre de la politique sociale verser un complément) pourront également bénéficier de l’aide de 60 EUR mensuels jusqu’à fin 2023. Enfin, pour faciliter la rentrée scolaire 2023, le gouvernement mettra en place une enveloppe de 15 M EUR, destinée à financer l’allocation de rentrée scolaire qui sera portée de 120 à 150 EUR et versée deux fois par an.</p>
<h6><strong>Le ministre des Affaires sociales a annoncé en mai l’ouverture des discussions sur le second pilier de la réforme de la dépendance (<em>Pflegereform</em>)</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">La réforme de la dépendance est un paquet de mesures divisées en deux piliers visant à améliorer la prise en charge des personnes dépendantes, ainsi que les conditions de rémunération et la formation des aides-soignants (salariés, indépendants et proches aidants). Le premier pilier avait été présenté et adopté en mai 2022 et comprenait 20 mesures pour un budget de 1 Mrd EUR. Un an plus tard, le ministre des Affaires sociales, Johannes Rauch (les Verts), a lancé l’examen parlementaire du second pilier, qui comprend 18 mesures pour une enveloppe de 120 M EUR. Ce paquet vient compléter les mesures du 1<sup>er</sup> pilier et vise à améliorer les conditions de travail, la formation professionnelle et l’accueil de personnels étrangers, ainsi que les compensations versées aux proches aidants. L’optimisme du gouvernement, réjoui de mener une réforme par étapes, n’est pas partagé par les organismes sociaux <em>Caritas</em> et <em>Diakonie</em>, qui n’y voient pas un réel revirement de politique. Puisque la prise en charge de la dépendance est de la compétence des régions, la réforme devra également toucher au système de péréquation financière entre l’Etat fédéral et les collectivités territoriales, dimension de la réforme pour laquelle le ministre Rauch s’avère confiant.</p>
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<h3>Veille sectorielle</h3>
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<h4>Secteur financier</h4>
<h6><strong>En quinze ans, les ménages autrichiens ont réduit de plus de 40 Mrd EUR leurs crédits en devises</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">Selon l’autorité des marchés financiers (FMA, <em>Finanzmarktaufsicht</em>), le total des crédits en devises accordés aux ménages a diminué en 2022 de 1,6 Mrd EUR (-16 %) pour atteindre 8,6 Mrd EUR soit 4,7 % du total des crédits accordés aux ménages. Au plus fort de leur popularité en 2008, le total des crédits en devises aux ménages s’était élevé à 31,8 % du total des crédits aux ménages. De 2008 à 2022, on observe un recul de 40,4 Mrd EUR soit une baisse de 85 %. Fin 2022, 97,9 % de l'exposition au risque de change était libellée en CHF, le reste étant presque entièrement libellé en JPY. Souscrits afin de bénéficier de taux d’intérêt plus bas, ces emprunts se sont révélés désastreux en raison de l’appréciation du CHF (67,9 % depuis le début de l'année 2008).</p>
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<h6><strong>La part des investisseurs internationaux à la bourse de Vienne de plus en plus importante</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">Selon l’étude de <em>S&P Global Market Intelligence</em> publiée tous les deux ans à la demande de la bourse de Vienne, la part des investisseurs institutionnels internationaux dans le total des investisseurs institutionnels à la bourse de Vienne s’élève à 90,9 % en 2022 comparée à 83,4 % en 2020 et à 76,5 % en 2018, les investisseurs américains arrivant en tête avec 32,7 contre 28,4 % il y a deux ans et contre 24,5 % il y a quatre ans. Les investisseurs institutionnels autrichiens reculent de 23,5 % en 2018 à 16,6 % à 2020 pour se limiter à 9,1 % en 2022. La part des actionnaires britanniques a augmenté de 15,7 % en 2020 à 19,8 %, suivis par les français avec 8,4 % (2020 : 6,6 %, 2018 : 6,4 %) qui dépassent les allemands (6,3 % après 7,3 % et 6,1 %). Les investisseurs les plus importants sont désormais les investisseurs américains <em>The Vanguard Group</em> et <em>Black Rock</em> suivis par <em>Erste Asset Management</em> et le fonds de l’Etat norvégien <em>Norges Bank Investment Management</em> qui en 2020 a occupé la première place. Pour la France, <em>Amundi Asset Management</em> avance d’une place pour devenir le 5<sup>ème</sup> investisseur à la bourse de Vienne.</p>
<p style="text-align: right;"> <img class="marge" title="Investisseurs Prime Market Vienne" src="/Articles/d1eda65a-5ea8-465e-a5d1-bc09020cf515/images/7fb2baec-57ef-40f2-9397-47d6dadc5acf" alt="Investisseurs Prime Market Vienne" width="443" height="250" /></p>
<h4>Industrie</h4>
<h6><strong>Projet européen Microélectronique : six entreprises autrichiennes y participent</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">La Commission européenne a rendu le 8 juin 2023 sa décision sur le Projet Important d’Intérêt Européen Commun (PIIEC) portant sur la microélectronique et la connectivité pour des investissements à hauteur de 22 Mrd EUR au total. Pour l’Autriche, elle a autorisé les projets de six entreprises parmi les 68 portés par des entreprises de quatorze Etats membres, dont la France avec douze entreprises. En 2021, l’Autriche avait participé avec 146,5 M EUR au PIIEC Microélectronique I, porté par les sociétés autrichiennes AT&S, spécialisée dans les substrats IC (éléments de connexion entre la carte de circuit imprimé et la puce), la filiale autrichienne du groupe allemand <em>Infineon </em>et la filiale du groupe néerlandais <em>NXP</em>. Pour le PIIEC Microélectronique II, l’Autriche prévoit des subventions à hauteur de 175 M EUR dont 125 M EUR issus du fonds européen pour la relance. Y participent les trois entreprises déjà engagées dans le PIIEC ME I plus les trois sociétés suivantes : <em>AVL</em>, présente dans la sous-traitance automobile, <em>EEMCO</em>, spécialisée dans la production de monocristaux de carbure de silicium, ainsi que <em>Silicon Austria Labs</em> (SAL) en tant que partenaire associé.</p>
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<h4>Energie et environnement</h4>
<h6><strong>En 2022, 166 000 projets d’installations photovoltaïques (PV) et 190 MW d’énergie éolienne ont profité des subventions de l’Etat</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">En 2022, selon l’ÖMAG (l'Agence de compensation et de règlement pour l'énergie verte, fondée en 2006), 166 000 projets d’installations PV (d’une production moyenne de 4,23 GWh) ont été soutenus, dont 55 000 d’une puissance maximale d’au moins 10 kW crête (2,23 GWh). De plus, 190 MW d’énergie éolienne ont été subventionnés, au regard d’un objectif initial de 200 MW. 2023 représentera, selon le ministère du Climat, un « turbo pour les énergies renouvelables » : du côté du PV, 100 000 installations ont été subventionnées par l’Etat fédéral en mars-avril, tandis que le parc éolien devra accroître sa capacité annuelle d’au moins 390 MW.</p>
<p style="text-align: justify;">Le mécanisme à l’œuvre est prévu par la loi pour le renforcement des énergies renouvelables (EAG), qui a acté en juillet 2021 la trajectoire de l’Autriche vers une production d’électricité 100 % verte d’ici 2030. Sur les 27 000 GWh annuels supplémentaires à produire d’ici là, le PV devra participer à hauteur de 11 000 GWh, contre 10 000 GWh pour l’éolien. 2 outils sont mis à la disposition des ménages et des entreprises pour inciter à l’expansion de ces installations énergétiques : une subvention à l’investissement et une prime de marché couvrant l’écart entre le prix de production, tel que prévu au contrat, et le prix de marché.</p>
<h6><strong>Le Parlement a finalement adopté la loi sur l’efficacité énergétique et l’Autriche a échappé aux sanctions européennes</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">La loi sur l’efficacité énergétique (EEfG) est la transposition en Autriche de la directive UE 2018/2002 qui établissait des objectifs d’économie d’énergie ainsi qu’un cadre commun de subventionnement des mesures qui y sont liées. Tardant à la mettre en place (depuis le 25 octobre 2020), la Commission européenne avait menacé l’Autriche d’une amende de 7 M EUR en avril 2023. Le projet de loi autrichien nécessitait notamment la majorité des 2/3 au Parlement car il déclinait des objectifs d’économie d’énergie (baisse de consommation) à l’échelle des régions. Dans le contexte de crise énergétique et de retenue du gouvernement pour alléger la pression sur les ménages vulnérables, le parti social-démocrate (SPÖ) s’était résolu à n’approuver aucune loi portant sur la transition énergétique ou le climat tant que des mesures de soutien n’auraient été mises en place. Afin de contourner cette impasse, le gouvernement de coalition (Conservateur-Verts) a décidé de supprimer les objectifs régionaux, ce qui a permis de faire passer la loi à la majorité simple. En substance, la loi engage entre janvier 2021 et décembre 2030 une économie d’énergie (baisse de consommation) cumulée de 650 pétajoules, au moyen d‘une enveloppe annuelle de 190 M EUR.</p>
<h4>Transports</h4>
<h6><strong>Les dédommagements des passagers versés en 2022 atteignent plus de 1,6 M EUR</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">L’agence pour le droit des passagers (<em>Agentur für Fahrgastrechte</em>) a, en 2022, enregistré 3 581 dépôts de plainte dont 2 673 pour le trafic aérien, 888 pour le trafic ferroviaire et 20 pour le transport par bus. Les dédommagements des passagers ont atteint plus de 1,6 M EUR dont 1,5 M EUR pour les passagers du trafic aérien, 114 600 EUR pour le trafic ferroviaire et 3 300 pour le transport par bus. De plus, en juin 2023, l’agence a informé que l’opérateur ferroviaire historique ÖBB n'a pas atteint en 2022 le taux de ponctualité légal de 95 % (94,8 %). Les détenteurs d’une carte annuelle d’une communauté tarifaire (<em>Verkehrsverbund</em>) ou d’un « ticket climat » ont par conséquent droit à une indemnisation. Selon les explications de l'Agence, les passagers reçoivent une fois par an, à la fin de la période de validité de leur carte annuelle, une indemnisation si le taux de ponctualité de 95 % n'est pas atteint pendant au moins un mois.</p>
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<h4>Tourisme</h4>
<h6><strong>La demande touristique s’est nettement améliorée en 2022</strong></h6>
<p style="text-align: justify;"><br clear="ALL" /> Avec 136,9 millions de nuitées en 2022, la demande touristique a enfin retrouvé son dynamisme (+72,1 % en glissement annuel) et s’est fortement rapprochée du niveau précédant la crise sanitaire (152,7 millions de nuitées).</p>
<p style="text-align: justify;">Les Autrichiens ont représenté 28,4 % des nuitées, tandis que l’Allemagne, avec une part de 39 %, fournit la plus importante clientèle, devant les Pays-Bas (7,3 %). Selon le Wifo, le secteur touristique aurait contribué directement et indirectement au PIB à hauteur de 6,2 % (suscitant une création de richesse de 27,9 Mrd EUR en 2022 contre 14,6 Mrd EUR en 2021 et 30,3 Mrd EUR en 2019). Le secteur employait en 2022 plus de 217 000 salariés, nombre en hausse de 16,5 % sur un an. Toutefois, l’IHS rappelle le caractère saisonnier du secteur qui conduit 140 000 salariés à quitter leur emploi chaque année. Les résultats du secteur ont été davantage portés en 2022 par le tourisme estival (mai - octobre, -1,4 % de nuitées par rapport à 2019) que par le tourisme d’hiver (-29,1 % des nuitées par rapport à novembre 2019-avril 2020, les nuitées étrangères ayant chuté de 32,7 %). Selon le BMAW, cette tendance serait expliquée par une inflation poussant les vacanciers à déplacer leurs dépenses touristiques de l’hiver vers l’été. S’agissant du tourisme d’affaires, Vienne a concentré à elle seule 70 % des congrès tenus en Autriche (162 à Vienne), ce qui place la ville au 11<sup>ème</sup> rang mondial des villes d’accueil, notamment devant Paris (134 congrès tenus).</p>
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<p style="text-align: right;"> <img class="marge" title="graphique comparaisons nbre nuitées AT 2019 à 2022" src="/Articles/d1eda65a-5ea8-465e-a5d1-bc09020cf515/images/61aac1fb-5296-4342-b4f7-298a341e0477" alt="graphique comparaisons nbre nuitées AT 2019 à 2022" width="506" height="344" /></p>
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<h4>Agriculture</h4>
<h6><strong>Grands prédateurs : plainte par une ONG contre un éleveur ovin ; l’Autriche engagée pour la levée du statut d’espèce protégée accordé au loup</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">Alors que le nombre de brebis ou de génisses égorgées et la fréquence des incidents ne cessent d’augmenter et que le Tyrol vient d’autoriser le tir d’un 4<sup>ème</sup> loup pendant 8 semaines (les régions procèdent désormais par ordonnance législative, cet instrument s’avérant plus robuste face aux moyens juridiques opposés par les ONG), l’association écologiste à but non lucratif « <em>Verein gegen Tierfabriken</em> » (Association contre l’industrie animale) a déposé une plainte contre un éleveur qui maintenait son troupeau de moutons sans protection sur une estive de Carinthie, au motif qu’il enfreindrait de ce fait la loi sur la protection animale, négligerait son devoir de surveillance du bien-être animal et maltraiterait ainsi son cheptel. Lors d’un entretien télévisé, le ministre Norbert Totschnig a évoqué l’action que l’Autriche mène, aux côtés d’autres Etats membres également touchés, pour une levée du statut protecteur du loup. Il a également rappelé que les animaux hybrides, issus de croisements entre loup et chien, sont à traiter comme des loups en cas de responsabilité avérée envers des élevages ovins ou bovins. Sur le plan politique, si les parlementaires écologistes conviennent qu’un loup errant dans une zone habitée doit être prélevé, ils s’expriment pour plus de moyens financiers alloués aux différents dispositifs de protection des élevages.</p>
<h6><strong>Pour une meilleure reconnaissance des vins autrichiens</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">Afin de mieux protéger la production viticole locale et par souci de conformité avec le droit européen, les parlementaires autrichiens ont adopté un amendement permettant d’harmoniser le règlement autrichien relatif aux vins DAC (<em>Districtus Austriae Controllatus</em>) avec les dispositions de l'UE sur la protection des indications géographiques et ainsi de les sécuriser sur le plan juridique. Par ailleurs, l’information du consommateur sur l’origine du vin devra être améliorée. De plus, le nouveau dispositif entend apporter une simplification administrative et une amélioration de la base de données pour la déclaration de récolte et de stock sous forme électronique.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4>Relations bilatérales</h4>
<h6><strong>Le producteur d’épices Wiberg racheté par le fonds français PAI Partners</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">Le spécialiste américain des arômes <em>International Flavors and Fragrances</em> (IFF) a finalisé la vente de son activité <em>Savory Solutions</em> au fonds d’investissement français <em>PAI Partners</em> (anciennement <em>Paribas Affaires Industrielles</em>) pour le montant de 900 M USD. La transaction porte sur plusieurs unités commerciales – en Autriche, en Allemagne, en Italie, en Irlande, en Pologne, au Canada, au Mexique et en Thaïlande – avec environ 1 800 collaborateurs. En Autriche, c’est le producteur d’épices <em>Wiberg</em> à Salzbourg avec 250 employés qui est concerné par cette transaction. PAI envisage de regrouper à Salzbourg ses activités mondiales dans les épices sous le nom de <em>NovaTaste</em>.</p>
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<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Prévisions macroéconomiques AT JUN2023" src="/Articles/d1eda65a-5ea8-465e-a5d1-bc09020cf515/images/48596500-5502-4bc6-9dda-c7b68d091e0d" alt="Prévisions macroéconomiques AT JUN2023" width="882" height="802" /></p>
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<h2 style="text-align: center;">SLOVENIE</h2>
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<p style="text-align: right;"> <img class="marge" title="Taux d'inflation en mai en Slovénie" src="/Articles/d1eda65a-5ea8-465e-a5d1-bc09020cf515/images/49b90580-7868-4f22-a730-b90d3d4e9b38" alt="Taux d'inflation en mai en Slovénie" width="267" height="198" /></p>
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<h3 style="text-align: justify;">Zoom sur…</h3>
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<div>
<p style="text-align: justify;">Selon l’Institut de développement et d’analyse macroéconomiques (IMAD), le PIB de la Slovénie a augmenté de 0,7 % au premier trimestre 2023 par rapport à la même période de l'année précédente, grâce notamment à une balance commerciale plus favorable : les exportations ont augmenté de 1,9 % et les importations ont diminué de 3,8 %.</p>
</div>
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<h3>Prévisions et indicateurs</h3>
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<p style="text-align: justify;">La Commission européenne a revu à la hausse sa prévision de croissance de la Slovénie, de 1 % à 1,2 % pour cette année et de 2 % à 2,2 % pour 2024. La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a fait de même, sa prévision de croissance pour cette année passant de 1 à 1,5 %. En revanche, elle a maintenu sa prévision pour 2024 à 2,3 %. Début juin, l'OCDE prévoyait de son côté que la croissance de la Slovénie allait ralentir à 1,5 % cette année, avant d’augmenter à 2,6 % en 2024.</p>
<p style="text-align: justify;">Cependant, la Commission européenne a relevé sa prévision d'inflation, de 6,1 à 7,0 % cette année et de 3,5 à 3,8 % en 2024.</p>
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<h3>Politique économique et sociale</h3>
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<p style="text-align: justify;">La banque centrale slovène a annoncé assouplir en juillet la mesure macroprudentielle qui restreint l'octroi de crédits aux consommateurs, la nouvelle limite inférieure de solvabilité devant être basée sur les dépenses essentielles de la vie et d’autres facteurs supplémentaires.</p>
<h4>Emploi</h4>
<p style="text-align: justify;">Selon l'Agence pour l'emploi, les employeurs slovènes prévoient une augmentation de l'emploi de 2,7 % au cours des six prochains mois, soit 36 600 postes à pourvoir.</p>
<h4>Social</h4>
<p style="text-align: justify;">Le 23 mai, le Premier ministre Robert Golob a annoncé un ensemble de mesures d'un montant de 100 M EUR visant à soutenir les retraités, comprenant une pension minimale garantie de 700 EUR et une prime de Noël.</p>
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<h3>Finances publiques</h3>
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<h4>Déficit public</h4>
<p style="text-align: justify;">La Commission européenne recommande à la Slovénie et aux autres Etats-membres de mettre fin aux mesures de soutien visant à réduire les prix à la consommation de l'énergie d'ici la fin de l'année. Les économies réalisées devraient être utilisées pour réduire les déficits publics. La Slovénie est l'un des 14 Etats membres qui ne remplissent pas au moins l’un des critères de Maastricht : le déficit public de la Slovénie s'élèverait à 4,1 % du PIB cette année.</p>
<h4>Budget national</h4>
<p style="text-align: justify;">En mai 2023, l'Assemblée nationale a adopté un budget révisé pour 2023, nécessaire après la réforme et la création de plusieurs ministères en janvier. Bien que le déficit budgétaire prévu soit ramené de 3,3 à 2,9 Mrd EUR, soit 4,5 % du PIB, il est toujours considéré comme trop élevé par l'opposition.</p>
<h4>PNRR</h4>
<p style="text-align: justify;">La Commission européenne a averti que le risque de retards dans la mise en œuvre du plan national de relance et de résilience de la Slovénie s'accroît. La Slovénie a été invitée à renforcer ses structures de gouvernance et à veiller à ce que les décisions relatives aux réformes annoncées soient adoptées sans délai. Le plan prévoit environ 1,5 Mrd EUR de subventions et 705 M EUR de prêts pour la Slovénie. Seuls 200 M EUR ont été versés pour le moment à la Slovénie.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<h3>Veille sectorielle</h3>
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<h4>Secteur financier</h4>
<p style="text-align: justify;">Les banques réalisent des bénéfices record. En effet, lorsque la BCE a commencé à relever les taux d’intérêt, les banques ont rapidement augmenté les taux débiteurs mais les taux des dépôts augmentent remarquablement lentement. En février (les dernières données disponibles de la Banka Slovenije), la différence entre le taux d’intérêt sur les prêts immobiliers et celui des dépôts à long terme a dépassé trois points de pourcentage. Les taux d'intérêt des prêts au logement ont augmenté pour atteindre 4,6 % en 2022, contre 1,5 % pour les taux d'intérêt sur les dépôts. La plus grande banque slovène NLB a ainsi plus que doublé son bénéfice net au premier trimestre.</p>
<p style="text-align: justify;">En mai 2023, l’Agence de protection de la concurrence a infligé une amende de 3 M EUR à Generali Investments en raison de l’omission par Generali d’une déclaration au titre du contrôle des concentrations lors de la reprise du détaillant de compléments sportifs Proteini.si.</p>
<p style="text-align: justify;">En mai 2023, le fonds américain Apollo, ancien propriétaire de la banque NKMB, a entamé la procédure de vente de <em>Summit</em>, le plus grand groupe de leasing de Slovénie.</p>
<p style="text-align: justify;">La société britannique <em>Entain</em> serait intéressée par le rachat de la <em>Loterija Sportive</em>, qui détient le monopole national des paris sportifs. Les Britanniques n'étant légalement autorisés à acquérir qu'un cinquième de la Loterie, ils travaillent avec des partenaires tchèques. Ils sont prêts à payer entre 50 et 60 M EUR, que se partageraient la Fédération slovène de football (NZS), la Fédération slovène de ski (SZS), le Comité olympique de Slovénie (OKS), <em>Loterija Slovenija</em>, Pošta Slovenije et la société Mont.</p>
<h4>Transports</h4>
<h6><strong>Transport ferroviaire</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">Le ministère de l’environnement a annoncé qu’un nouveau titre de transport public permettra aux usagers d'utiliser tous les transports publics en Slovénie, à l'exception des transports urbains, à partir du 1<sup>er</sup> juin 2023, pour 70 EUR/mois ou 560 EUR/an. Les transports publics urbains y seront intégrés d'ici la fin de l'année, selon l’évolution du budget de l’année à venir. Ce titre de transport permettra de voyager dans tout le pays en utilisant différents modes de transport et différents prestataires.</p>
<p style="text-align: justify;">La deuxième voie ferroviaire reliant Divača et Koper doit être achevée d'ici la fin de 2025, selon le plan d'investissement révisé qui alloue 1,109 Mrd EUR au projet. De plus, le 14 juin 2023, les chemins de fer slovènes ont signé un contrat portant sur l'achat de 20 nouveaux trains de passagers Stadler. Ce contrat, d'une valeur d'environ 150 M EUR, devrait permettre d'améliorer la qualité des services dans le domaine du transport ferroviaire de passagers.</p>
<h6><strong>Transport routier</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">Le 26 mai 2023, le gouvernement a confirmé une augmentation de 6,8 % des péages autoroutiers pour tous les véhicules autres que les camions à compter du 15 juin 2023, la première augmentation des péages depuis dix ans.</p>
<h6><strong>Transport aérien</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement étudie la possibilité d'établir une compagnie aérienne nationale pour améliorer la connectivité aérienne. Si la ministre des Infrastructures, A. Bratušek, et le ministre de l'Economie, M. Han, sont favorables à l'établissement de cette compagnie, les options d’un partenariat privé ou d’un partenariat public-privé restent envisagées. Le ministre des Finances se veut prudent, soulignant que le budget avait ses limites et qu'il fallait choisir des priorités. La viabilité du projet doit tenir compte des premières années déficitaires. L’opinion publique reste également partagée.</p>
<h4>Energie et environnement</h4>
<p style="text-align: justify;">En mai 2023, la Commission européenne a autorisé la compagnie pétrolière hongroise MOL à acquérir OMV Slovenija, le deuxième réseau de stations-service du pays.</p>
<p style="text-align: justify;">Si, entre août et octobre 2022, la Slovénie a dépassé l'objectif de réduction de la consommation de gaz avec une baisse de plus de 16 %, grâce à un début d'automne chaud, elle a ensuite économisé 13,8 % de gaz par rapport à la moyenne des cinq années précédentes, manquant ainsi l’objectif de réduction de 15 % de la consommation de gaz. Elle reste en deçà des résultats de la plupart des EM de l'UE en matière de réduction de consommation.</p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement a annoncé qu’il ne prolongerait pas le taux réduit de TVA sur les produits énergétiques utilisés pour le chauffage, une des mesures destinées à aider les consommateurs à faire face aux prix élevés de l'énergie pendant l'hiver. Cette mesure a expiré le 31 mai 2023 et la TVA est remontée à 22 %, contre 9,5 % auparavant.</p>
<p style="text-align: justify;">Le projet d’un second réacteur nucléaire (NEK2) rencontre un certain nombre de critiques : craintes sur les délais de construction du réacteur, peur de voir se reproduire la corruption qui a marqué le projet de la centrale thermique TEŠ 6 (dernier projet énergétique), attrait pour les sources d’énergie plus rapidement construites (centrales solaires et éoliennes), lenteur des investisseurs (notamment <em>Gen Energija</em>) à proposer un plan financier.</p>
<p style="text-align: justify;">Cependant, le Premier ministre Rober Golob a annoncé en juin 2023 que le gouvernement prendrait une décision de principe sur la construction d'un deuxième réacteur nucléaire à Krško (NEK2 ou JEK2) d'ici le 1<sup>er</sup> août 2023. Bien que le gouvernement n'ait pas encore pris de décision, des fournisseurs de technologie nucléaire des États-Unis, de la France et de Corée, se sont positionnés depuis un certain temps.</p>
<p style="text-align: justify;">L'opérateur de la centrale hydroélectrique HESS a inauguré le 21 juin 2023 la plus grande centrale solaire de Slovénie, d'une puissance de six mégawatts, à côté de la centrale hydroélectrique de Brežice dans l'est du pays, sur la rivière Sava. L'investissement s'élève à environ 5,5 M EUR, HESS recevant 750 000 EUR du fonds étatique « <em>Eco Fund </em>». La centrale solaire de Brežice est la première à être raccordée au réseau de transport d'électricité de 110 kV. Sa production est suffisante pour couvrir les besoins en électricité d'environ 1 800 ménages et sa durée de vie est estimée à environ 30 ans.</p>
<h4>Immobilier</h4>
<p style="text-align: justify;">Le 22 mai 2023, le ministère de l'Avenir solidaire s’est engagé à fournir un financement pour la construction de logements locatifs publics : 50 M EUR seront disponibles dans le cadre du Plan de relance et de résilience et 25,5 M EUR supplémentaires provenant du budget de l’Etat. L’objectif est d’assurer une construction suffisante de logements d'ici 2026.</p>
<p style="text-align: justify;">Les prix de l’immobilier ne cessent de grimper. Depuis 2015, les prix de l’immobilier résidentiel en Slovénie ont augmenté de plus de 70 %. Cette hausse est encore plus marquée pour la seule ville de Ljubljana (+ environ 10 p.p. par rapport à la moyenne nationale) et pour les appartements (+ au moins 26 p.p. par rapport au prix des maisons).</p>
<h4>Tourisme</h4>
<p style="text-align: justify;">L'Office slovène du tourisme (STO) prévoit une bonne saison touristique malgré la hausse des prix et la pénurie de personnel car les réservations pourraient atteindre, voire dépasser, les chiffres de 2019 avec l'augmentation de l'afflux de visiteurs étrangers.</p>
<p style="text-align: justify;">En 2022 par rapport à 2019, le nombre de nuitées d’étrangers a été encore inférieur de 8,6 % tandis que le nombre de voyageurs arrivant en Slovénie par voie aérienne a été en baisse de 39 %, sans qu’il soit statistiquement possible d’établir un lien univoque entre les deux. Peu de liaisons aériennes directes entre la Slovénie et le reste du monde ont disparu entre 2019 et 2023 et il n’y a pas eu systématiquement de baisse concomitante du nombre de nuitées des voyageurs originaires des Etats n’ayant plus de vols directs avec la Slovénie.</p>
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<h3>Relations internationales</h3>
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<p style="text-align: justify;">Le 6 juin 2023, l'Assemblée générale des Nations Unies a élu les cinq nouveaux membres non-permanents au Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) pour 2024-2025. En lice pour un siège au sein du groupe des Etats d'Europe orientale, la Slovénie a été élue face à la Biélorussie, obtenant la majorité requise des deux tiers parmi les membres de l'ONU (153 voix sur 193).</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: center;">***</p>
<p style="box-sizing: border-box; margin: 0px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; letter-spacing: normal; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial; padding: 0px 0px 1em; border: 0px none; outline: currentcolor none 0px; font-size: 18px; vertical-align: baseline; background: #ffffff none repeat scroll 0% 0%; color: #44b135; font-family: Abel, Helvetica, Arial, Lucida, sans-serif; font-weight: 500; text-align: center;"><em style="box-sizing: border-box;">Notre document est également disponible au format pdf sous le lien ci-après!</em></p>
<p style="box-sizing: border-box; margin: 0px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; letter-spacing: normal; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial; padding: 0px 0px 1em; border: 0px none; outline: currentcolor none 0px; font-size: 18px; vertical-align: baseline; background: #ffffff none repeat scroll 0% 0%; color: #44b135; font-family: Abel, Helvetica, Arial, Lucida, sans-serif; font-weight: 500; text-align: center;"><em style="box-sizing: border-box;">Adoptez l'éco-attitude! N'imprimez que si nécessaire et pensez à recycler votre papier!</em></p>67c12ffb-ac32-4e99-9f28-bb842562c39f Brèves de l'ASEAN semaine 25 (2023) FAITS SAILLANTS : Vietnam : 4ème baisse consécutive des taux directeurs | Indonésie, Singapour : recul de l’inflation en mai | Thaïlande : les résultats des élections validés par la Commission électorale2023-06-23T00:00:00+02:00<blockquote><img class="sans-marge" style="box-sizing: border-box; border: 0px none; vertical-align: middle; max-width: 100%; height: auto; margin-left: 0px; margin-right: 0px;" title="d" src="/Articles/e68f06f7-8d8c-46a2-a20d-b05359c9838d/images/41243ddd-28c1-465a-a017-176ec8150af3" alt="d" /></blockquote>
<p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 12px; color: #333333; font-family: Roboto, 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;"> <img class="marge" title="Faits" src="/Articles/67c12ffb-ac32-4e99-9f28-bb842562c39f/images/46395c06-ca0e-49ae-b5de-f85c21248c63" alt="Faits" /></p>
<p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 12px; color: #333333; font-family: Roboto, 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;"> </p>
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<p style="text-align: justify;">Région</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Singapour 4<sup>ème</sup> du classement mondial de la compétitivité de l’IMD, la plupart des autres pays de la région affichent des progrès sensibles</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’Institute for Management Development (IMD) de Genève a publié cette semaine la version 2023 de son World Competitiveness Ranking, en tête duquel se classent aux 3 premiers rangs le Danemark, l’Irlande et la Suisse. Singapour se classe cette année en 4<sup>ème</sup> position et perd une place, mais demeure le pays le mieux noté en Asie-Pacifique devant Taiwan (6<sup>ème</sup>) et Hong Kong (7<sup>ème</sup>). Les autres pays de la région couverts par le rapport affichent une progression notable, à l’exception des Phillipines (52<sup>ème</sup>, - 4 places) : +10 places pour l’Indonésie (34<sup>ème</sup>), +3 places pour la Thaïlande (30<sup>ème</sup>) et +5 places pour la Malaisie (27<sup>ème</sup>). La particularité de ce classement international, très relayé dans les médias, reste de s’appuyer en grande partie sur indices de perception de la compétitivité reposant sur des données d’enquêtes réalisées par des partenaires locaux de l’IMD dans chaque pays couvert, ce qui explique que les résultats soient parfois contre-intuitifs : l’Arabie saoudite serait, selon le classement de cette année, plus compétitive que l’Allemagne, la Malaise que le Royaume-Uni ou la Thaïlande que la France.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Travaux en cours sur la gouvernance de l’IA à l’échelle régionale</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les pays d'Asie du Sud-Est sont en train d'élaborer des lignes directrices en matière de gouvernance et d'éthique pour l'intelligence artificielle (IA) afin d’imposer des "garde-fous" à l’échelle de l’ASEAN. Les travaux ont été lancé en début d’année et devraient aboutir dans les mois qui viennent à la publication d’un « ASEAN Guide on AI Governance and Ethics ». Cette initiative traduit également les préoccupations des gouvernements de la région face aux risques en matière de désinformation dans le cas d’un développement incontrôlé de l’IA générative.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Rapport trimestriel de la BAsD sur les marchés obligataires en Asie</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les rendements des obligations d'État des pays émergents d'Asie de l'Est ont baissé sur presque tous les marchés au T2-23 du fait de la baisse de l'inflation et du ralentissement du resserrement monétaire par les banques centrales de la région. La plupart d’entre elles ont modéré le rythme des hausses de taux, affichant une augmentation totale de 225 points de base pour huit hausses de taux dans la région entre le 1er janvier et le 2 juin. Cela contraste avec une augmentation totale de 850 points de base pour 19 hausses de taux entre le 1er août et le 31 décembre 2022. La banque centrale du Vietnam a été la première à inverser sa politique monétaire en 2023, en abaissant le taux directeur quatre fois depuis avril. Entre le 1er mars et le 2 juin, les rendements obligataires à 2 ans et à 10 ans dans les pays émergents d'Asie de l'Est ont baissé en moyenne respectivement de 36 points de base et de 44 points de base.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="A" src="/Articles/67c12ffb-ac32-4e99-9f28-bb842562c39f/images/bec8bdd0-a998-4d83-b29e-e17a842c3740" alt="A" /></p>
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<p>Indonésie</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Maintien du taux directeur à 5,75% fin juin et net ralentissement de l’inflation</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La banque centrale n’a pas relevé son taux directeur lors de sa réunion mensuelle, lequel se maintient à 5,75% depuis février 2023, dans un contexte de ralentissement de l’inflation. En effet, l’inflation sous-jacente était revenue dans la cible de 2%-4% au premier trimestre (2,66% en g.a. en mai) et l’inflation de l’IPC s’y est également conformée en mai (4,0% en g.a.), après avoir culminée à 6,0% en septembre 2022. Bank Indonesia est une des premières banques centrales de la région à avoir interrompu son cycle de resserrement, ce qui n’a pas empêché le renforcement de la roupie indonésienne, qui s’est appréciée de 4,17% depuis la fin 2022 (en date du 21 juin 2023), soutenue par un compte courant positif et des entrées de capitaux étrangers.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="I" src="/Articles/67c12ffb-ac32-4e99-9f28-bb842562c39f/images/876e0a06-b4dd-4a17-ba22-c1b18a13c6c6" alt="I" /></p>
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<p>Malaisie</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>2022, nouvelle année record pour les IDE en Malaisie</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les flux d'investissements directs étrangers (IDE) entrants ont augmenté de près de 48% en 2022, à 16,9 Mds USD (4,1% du PIB), les États-Unis représentant 50,8% du total, devant Singapour (15,2%), la Chine et Hong Kong (13,3%), le Japon (12,9%) et l'Allemagne (4,8%). Le secteur manufacturier représente 66,4% des entrées d'IDE, principalement dans l’électronique et les transports. Le stock d'IDE entrants a progressé de 12,4%, à 199 Mds USD (49,1% du PIB) dont 44,8% dans les services, et 43,5% dans l'industrie manufacturière. La France (0,9% du stock) devient le 18<sup>ème</sup> pays investisseur en Malaisie (17e en 2021), dépassée par l’Autriche (1,0%), malgré une hausse de 8,4% des investissements français. Le stock d’IDE malaisiens à l’étranger enregistre quant à lui une croissance de 11% (138,1 Mds USD, 34,0% du PIB) avec des investissements réalisés pour 42,2% dans le secteur financier et d’assurance. Les principaux pays de destination sont Singapour (20,9% du stock), l’Indonésie (10,4%), les Pays Bas (6,4%), les îles Cayman (5,8%) et le Royaume Uni (5,8%).</p>
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<p style="text-align: justify;">Singapour</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Recul de l’inflation en mai à 5,1% en glissement annuel</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L'inflation globale à Singapour a atteint 5,1% le mois dernier en glissement annuel, en baisse par rapport au mois précédent (+5,7% g.a) et surprenant à la baisse les analystes qui s'attendaient à une inflation légèrement supérieure (+5,5%). L'inflation sous-jacente, qui exclut les coûts des transports privés et du logement, a également diminué à 4,7% en mai, contre 5,0% en avril. L'inflation a ralenti pour les principales grandes catégories que sont les transports privés (+7,2% g.a. en mai, contre +10,4% en avril), les services (+3,9% contre +4,3%) et les produits alimentaires (+6,8%, contre +7,1%). Pour l'année 2023, la banque centrale a maintenu sa prévision d'une inflation globale se situant entre 5,5 et 6,5%. Pour rappel, celle-ci n'avait pas resserré sa politique monétaire lors de sa dernière réunion d'avril, bien que la croissance du PIB ait fortement ralenti au premier trimestre (+0,4% en g.a.).</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="1" src="/Articles/67c12ffb-ac32-4e99-9f28-bb842562c39f/images/e4d5700d-1d9f-4764-9388-2320cc48f6f0" alt="1" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Plusieurs acteurs financiers sanctionnés par la MAS suite à l’affaire Wirecard</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le 21 juin, l’Autorité Monétaire de Singapour (MAS) a infligé des amendes totalisant 3,8 M SGD (2,8 M USD) à DBS, OCBC, Citibank et Swiss Life. Ces derniers ont été sanctionnés pour non-respect de règles visant à lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. Ces sanctions sont liées à l'affaire du fournisseur de paiement allemand Wirecard en 2020, impliquant plusieurs personnes et entités à Singapour. Sur les quatre institutions financières concernées, DBS a reçu l'amende la plus élevée - 2,6 M SGD (1.9 M USD) - pour des manquements ayant eu lieu entre juillet 2015 et février 2020. Malgré ces incidents, la MAS a assuré qu'elle n'avait trouvé aucune faute intentionnelle de la part des employés de ces institutions financières. Par ailleurs, ces dernières ont toutes accepté les amendes et ont pris rapidement des mesures pour corriger les lacunes identifiées.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Actifs ESG singapouriens placés sur la « liste noire » d’un gérant d’actifs néerlandais</strong></p>
<p style="text-align: justify;">En début de mois, plusieurs actifs adossés à l’État singapourien ont été ajoutés sur la « liste noire » du gestionnaire d'actifs néerlandais Van Lanschot Kempen du fait de leur échec à l'un des tests ESG du gestionnaire d’actifs. Ce filtre, s'appliquant à plus de 130 Mds USD d'actifs gérés par Kempen, dont des obligations souveraines, sert en effet d’outil d’aide à la décision des investissements ESG. De façon notable, Singapour figure parmi les rares pays développés n’ayant pas réussi le test, rejoignant des pays tels que la Russie, la Chine et l'Arabie Saoudite. L'impact sur le portefeuille de Kempen devrait être minime, les titres singapouriens en représentant une proportion négligeable. Un responsable de Kempen a indiqué que l'un des critères ayant disqualifié Singapour serait sa gestion inefficace de l'énergie pour protéger la population de la chaleur dans un pays au climat équatorial.</p>
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<p>Vietnam</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Quatrième baisse des taux directeurs depuis le début de l’année</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La banque centrale du Vietnam a annoncé la réduction du taux de refinancement à 4,5%, du taux d’escompte à 3% et du taux interbancaire à 5%, soit une baisse de 50 points de bases pour chacun des taux directeurs. Ainsi, le taux interbancaire retrouve son niveau atteint avant les deux hausses intervenues en septembre et en octobre 2022 et les taux de refinancement et d’escompte se retrouvent seulement 50 points de base au-dessus. Cette décision vise à relancer la croissance via la demande de crédit, en hausse de seulement 3% depuis le début de l’année à comparer avec 8% sur la même période de l’année dernière.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Signature d’un protocole d’entente entre la filiale d’EVN, responsable du réseau électrique, et une société russe dirigée par un individu sous sanctions</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le 18 juin, en marge du 26<sup>ème</sup> Saint Petersburg International Economic Forum (SPIEF), EVN NPT, filiale à 100% du groupe public EVN et détenant le monopole sur le transport électrique national, a signé un protocole d’entente (MoU) avec l’entreprise russe Rosseti. Rosseti est une entreprise publique spécialisée dans la construction et la gestion du réseau électrique. Son PDG, Andrey Ruymin, est sous sanctions britanniques et européennes depuis mars 2022 et les actions du groupe ont été radiées de la cotation à la bourse de Londres en mai 2022. L’accord entre EVN NPT et Rosseti prévoit la mise en œuvre de projets conjoints, d’échanges technologiques, de programmes de formation ainsi que des coopérations en matière de transformation numérique et de sécurité sur le lieu de travail. Il est également prévu que Rosseti accompagne EVN NPT dans le développement de lignes de transmission, notamment des lignes à haute tension transnationales. Pour rappel, le Plan de développement du secteur de l’énergie 2021-3030 avec vision 2050 (« PDP8 ») prévoit un besoin d’investissements de 15 Mds USD pour la construction et la modernisation de plus de 36 000 km de lignes électriques et de mettre en service plus de 169 000 postes de transformation d'ici 2030. La seule ligne transnationale mentionnée dans le plan concerne celle reliant le Vietnam au Laos.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Mise en place de nouveaux mécanismes européens susceptibles d’affecter les exportateurs vietnamiens</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Dans le cadre du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, entré en vigueur le 16 mai, les exportateurs de marchandises à forte intensité carbone devront déclarer, à partir d’octobre 2023, leurs émissions de gaz à effet de serre trimestrielles, avant le paiement d’une redevance par les importateurs d’ici 2026. Pour le moment, plusieurs dizaines d’entreprises vietnamiennes réalisent des calculs d’émissions de carbone, mais d’autres entreprises devraient faire l’objet d’un audit environnemental par le ministère de l’Environnement et des Ressources naturelles. De nombreux investissements sont en cours pour verdir les unités de production vietnamiennes (1 Md USD investis par Lego pour la construction d’une usine neutre en carbone, 200 M USD par SEP Group pour des usines neutres de production de chaussures, 1 Md USD par Becamex ID et Sembcorp Development pour le développement de parcs industriels verts etc.) afin d’éviter que les exportateurs ne perdent des parts de marché dans l’UE. D’autres mécanismes récemment adoptés (Nouveau règlement UE sur la déforestation importée) ou à l’étude (proposition de directive sur le devoir de vigilance des <strong>entreprises</strong> en matière de durabilité) devraient également impacter l’activité des entreprises exportatrices.</p>
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<p>Thaïlande</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Amélioration des fondamentaux économiques</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Depuis le début de l’année, certains fondamentaux macroéconomiques de la Thaïlande se sont améliorés. Sur le front de la balance des paiements, le pays renoue de nouveau avec un solde courant nettement excédentaire, atteignant 3,0% du PIB au T1 2023 après 0,7% en T4 2022 (faisant suite à 7 trimestres consécutifs de déficit), du fait d’un fort excédent de la balance des services touristiques (+3,5% au T1 2023) en lien avec l’accroissement continu des entrées touristiques (8,6 M fin avril ; 29 M attendus sur l’ensemble de l’année). En outre, la situation s’est aussi significativement redressée sur le front de l’inflation. Après un pic à +7,9% en août 2022, le taux d’inflation s’est constamment abaissé pour atteindre un point bas de 0,5% en mai. Cette décélération progressive s’explique pas seulement par des effets de base, mais aussi et surtout par la modération des contraintes pesant sur l'offre (coûts logistique et d’approvisionnement) et la correction des prix des matières premières au niveau mondial, en particulier du pétrole (l’inflation énergétique en Thaïlande étant même devenue négative en mai, pour la première fois depuis le début de l'année 2021). En dépit de ces conditions économiques plus favorables, les l’incertitude politique actuelle fait peser un risque accru sur l’économie thaïlandaise.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Validation par la Commission électorale des résultats des élections du 14 mai</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Commission électorale a annoncé le 19 juin (soit près d’un mois avant le délai fixé au 13 juillet) qu’elle certifiait l’élection des 500 députés élus le 14 juin dernier. Cette décision permet de relancer le processus post-électoral, en ouvrant désormais la voie à une convocation du nouveau parlement au tout début juillet. En effet, en vertu de l’article 127 de la Constitution, l’inauguration de la Chambre basse doit survenir 15 jours après la certification des résultats de la Commission électorale. La nouvelle Chambre devra ensuite procéder à l’élection de son président, dont l’issue reste néanmoins encore objet de débats et de tractations internes entre le MFP et le Pheu Thai. Le processus de désignation du Premier ministre pourra alors et seulement être enclenché. Même si cette annonce de la Commission électorale est importante car elle permet de clarifier l’agenda politique à venir, l’incertitude demeure sur la capacité des partis victorieux à former un gouvernement, en particulier dans le contexte des recours déclenchés depuis le 14 mai contre l’élection de certains députés, notamment Pita, chef du MFP qui demeure à la merci d’une procédure judiciaire d’invalidation.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Baisse de 18% du montant des investissements étrangers sur les cinq mois 2023</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Sur les cinq premiers mois de l’année, le nombre de compagnies étrangères ayant démarré leurs opérations en Thaïlande a augmenté mais le montant des investissement étrangers a décru. Ainsi, selon le ministère du Commerce, 274 entreprises étrangères se sont installées en Thaïlande sur la période (+ 16% g.a.) pour un montant d’investissement de 1,3 Md USD (-18% g.a.), entraînant la création de 3000 emplois. Les trois plus importants investisseurs sont le Japon (63 projets ; 450 M USD), suivi des Etats-Unis (48 projets pour 70 M USD) et de Singapour (46 projets ; 180 M USD), dont les investissements couvrent des domaines liés aux grands projets d’infrastructure, tels que le contrôle des puits de pétrole, la conception de systèmes électriques pour les trains et l'énergie éolienne. Environ 20% des investissements concernent la région de l’ « Eastern Economic Corridor » (270 M USD), zone prioritaire de développement économique des autorités.</p>
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<p>Philippines</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Tenue du Comité économique conjoint France-Philippines</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La dixième édition du Comité économique conjoint (JEC) entre la France et les Philippines s'est tenue le 20 juin à Paris. La réunion était coprésidée par le ministre français délégué au Commerce extérieur, à l'Attractivité économique et aux Français de l'étranger, Olivier Becht, et le ministre philippin du Commerce et de l’Industrie, Alfredo E. Pascual. Les deux parties ont échangé leurs points de vue sur la situation économique de leurs pays respectifs et ont convenu de renforcer le commerce et les investissements bilatéraux franco-philippins. Les deux parties ont échangé des informations actualisées sur les relations économiques de la France avec l'ASEAN et la zone Indopacifique, et ont reconnu l'importance de mécanismes tels que le SPG+ de l'UE pour promouvoir le développement durable et la bonne gouvernance, la France notant l'intérêt des Philippines pour la poursuite des négociations en vue d'un éventuel accord de libre-échange entre les Philippines et l'UE. En outre, les coprésidents se sont félicités des progrès réalisés jusqu'à présent dans les neuf domaines de coopération traités durant le JEC, à savoir 1) la mise en place d’un cadre juridique pour les prêts souverains ; 2) les infrastructures et les transports ; 3) l'aviation civile, l'aéronautique et l'espace ; 4) la sécurité énergétique ; 5) la sécurité alimentaire ; 6) l'électronique ; 7) l'industrie maritime et la construction navale ; 8) la propriété intellectuelle ; et 9) les industries créatives.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Tenue d’un séminaire maritime bilatéral France-Philippines</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Un séminaire maritime bilatéral France-Philippines s’est tenu du 20 au 22 juin à Manille, dans le cadre de la 8<sup>ème</sup> édition du salon PHILMARINE (évènement maritime naval et offshore réunissant les acteurs privés et institutionnels du monde maritime philippin). Le séminaire, organisé par l’Autorité de l’industrie maritime des Philippines (MARINA) en partenariat avec le GICAN, a réuni une quinzaine d’entreprises françaises du secteur maritime avec des représentants d’agences gouvernementales philippines (garde-côtes, navy, autorités maritimes et portuaires), des compagnies maritimes et des chantiers de construction navale des Philippines. Dans le cadre de la journée de coopération technique, le panel a notamment eu l’occasion d’échanger sur les thèmes de (i) la sûreté et surveillance maritime (ii) la sécurité des navires et la navigation (iii) la prévention des pollutions marines et la décarbonation du secteur. </p>
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<p>Cambodge</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>L’eau potable, symbole de la coopération franco-cambodgienne</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La phase I de l’usine d’eau potable de Bakheng (nord de Phnom-Penh) a été inaugurée le 19 juin, en présence du Premier ministre du Cambodge et de l’Ambassadeur de France au Cambodge. Ces installations, très modernes, captent l’eau dans le Mékong et ont une capacité de 195 000 m3/jour. Opérationnelles depuis le 21 avril, elles complètent les installations existantes de la régie des eaux de Phnom Penh (PPWSA), d’une capacité totale de 640 000 m3/jour. Cette usine, dont la construction avait débuté en mai 2020, est la plus grande unité de potabilisation d’eau potable au Cambodge. Les travaux ont été réalisés par Vinci Construction Grants Projets, selon une conception et sous la supervision de Suez Consulting et sous la direction de PPWSA. Outre l’usine, cette phase 1 comprend un réseau de transport et de distribution. Il a nécessité un investissement total de 247 M USD, dont 85 M USD de l’AFD, 100 M USD de la Banque européenne d’investissement, 15 M USD de l’Union européenne et 47 M USD de fonds propre de PPWSA. L’usine de Bakheng sera complétée par une deuxième phase de 195 000 m3/jour en 2024, alors qu’une troisième phase de capacité équivalente est à l’étude. On prévoit d’ailleurs que la demande d’eau à Phnom-Penh atteigne 1,8 M m3 en 2030.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Développer le solaire en toiture… mais pas trop !</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministère des Mines et de l’Energie a publié une nouvelle réglementation pour l’installation de panneaux solaires photovoltaïques sur les toits. Désormais, l’électricité excédentaire produite par l'installation photovoltaïque pourra être injectée dans le réseau, à condition que cela ne pose pas de problème en termes de stabilité. Une autorisation pour toute installation photovoltaïque devra être obtenue de l’Autorité de l’électricité du Cambodge (EAC), aux termes d’une évaluation sur dossier et de contrôles. Toutefois, des tarifs de « compensation » seront dus à Electricité du Cambodge et des quotas d’installation par zone seront déterminés par l’EAC. La nouvelle politique vise à répondre aux besoins de l'industrie textile, de réduction de son empreinte carbone et des coûts de l’électricité. Elle cherche officiellement à rétablir une équité entre sites disposant ou non de panneaux solaires. Enfin, elle doit permettre de garantir la stabilité du réseau de transport face à l’intermittente de cette énergie. Le développement du solaire au Cambodge, au potentiel pourtant très élevé – il représentait environ 5% du bouquet énergétique en 2022 –, prendra encore du temps. Il nécessitera aussi des investissements dans le réseau de transport (amélioration et automatisation de sa téléconduite, mais, surtout, interconnexion avec les réseaux des pays voisins).</p>
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<p>Laos</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Comment rembourser sa dette ?</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Après des agences de notation, Credendo, spécialiste européen de l’évaluation du risque-pays et de l’assurance-crédit, dégrade la note du Laos de 6-7 à 7, la plus mauvaise note possible. L’entreprise considère que la dette publique totale du Laos a atteint 128,5% fin 2022 (contre 69% un an auparavant). De manière plus inquiétante, Credendo rappelle que les recettes de l’Etat laotien représentaient 12,5% du PIB alors que le service de la dette absorbe 16,5% du PIB. La forte dépréciation du kip explique pour partie cette situation, la monnaie laotienne ayant perdu 55% face au dollar entre fin 2021 et 2022 (pour mémoire, une partie de la dette laotienne vis-à-vis de la Chine est libellée dans cette devise). Cela n’explique donc qu’environ la moitié de la dégradation d’une situation déjà très difficile. La faiblesse des recettes fiscales, les déficits budgétaires récurrents, un endettement en forte hausse et un environnement économique international défavorable… ont conduit à un manque de confiance dans l’économie laotienne et la capacité de Vientiane à mettre en œuvre les mesures correctives nécessaires. La restructuration de la dette du Laos n’apparaît que plus nécessaire. La Chine l’a réalisé – le Laos n’étant plus en mesure de faire face à ses obligations vis-à-vis d’elle –, mais dans des conditions peu transparentes et pas de nature à améliorer la situation durablement.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Développer les paiements électroniques dans la région</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Banque nationale du Cambodge (BNC) est très active pour pousser au développement de paiements transfrontières via les systèmes par QR codes. De fait, la BNC a déjà développé son système national de compensation – Bakhong – pour les différents systèmes de paiements par QR codes, très développés au Cambodge. Il s’agissait également de réduire l’importance du système développé par ABA (Banque nationale du Canada), devenu totalement dominant sur le marché. Après un premier accord avec la Thaïlande, la BNC a donc obtenu un nouvel accord avec les banques centrales du Laos et du Vietnam. Il va permettre que les systèmes de paiement par QR codes des banques cambodgiennes soient reconnues dans ces pays, et vice-versa. La BNC espère ainsi favoriser les paiements en riel, la monnaie nationale étant largement délaissée au profit du dollar et pas seulement par les touristes. C’est assurément un élément de confort pour ces derniers et le début d’une meilleure intégration bancaire régionale… fût-elle encore modeste.</p>
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<p>Birmanie</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Nouvelles sanctions des Etats-Unis </strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Trésor américain vient de publier une nouvelle liste de sanctions ciblant trois entités gouvernementales : le ministère de la Défense et deux institutions financières publiques, la Myanmar Foreign Trade Bank et la Myanma Investment & Commercial Bank. Ces deux banques jouent un rôle important en matière de transactions financières internationales en facilitant une grande partie des échanges en devises dans le pays et, notamment, en permettant au ministère de la Défense et à d’autres entités militaires d’importer des armes et du matériel militaire.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Renforcement de la coopération russo-birmane au Forum économique de Saint-Pétersbourg</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Lors du Forum économique international de Saint-Pétersbourg, organisé du 14 au 17 juin, plusieurs protocoles d’accord ont été signés entre les autorités birmanes et russes : dans le domaine de l’énergie éolienne, entre le ministère de l’électricité et NovaWind, une filiale de Rosatom, ainsi qu’avec deux autres entreprises russes pour des études de faisabilité (projet de 116 MW au centre du pays dans les régions de Magwe, Kyaukpadaung et Mandalay) ; dans le domaine financier, entre la Myanmar Payment Union (MPF) et le National Payment Card System (NSPK) de Russie visant à améliorer l’interaction entre les systèmes de paiement. Le ministère birman de l’Investissement et des Relations économiques extérieures a par ailleurs annoncé la mise en place de liaisons aériennes hebdomadaires à partir de juillet, entre Yangon et Mandalay en Birmanie et Moscou et Novosibirsk en Russie. Les discussions ont également porté sur des coopérations dans de nombreux autres secteurs : la construction de raffineries, de centrales solaires, d’usines de pâte à papier, l’approvisionnement en carburant, l’exploitation minière, les secteurs du tourisme, de l’agriculture, de l’industrie, de la culture et de l’éducation.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="b" src="/Articles/67c12ffb-ac32-4e99-9f28-bb842562c39f/images/361e8464-292f-4278-b174-d7b03165ab69" alt="bottom" /></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>3f27c186-ed5a-4afd-81c2-ff308b894ca2Westminster & City News N°40 - du 2 au 8 décembre 2022Westminster & City News N°40 - du 2 au 8 décembre 20222022-12-09T00:00:00+01:00<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 24px;"><span style="color: #ff8d7e;"><span style="font-size: 16px;"><span style="font-weight: bold;">Actualité macro-économique</span></span></span></div>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 24px;">
<ul style="margin-bottom: 0px; list-style-position: inherit;">
<li>Selon le think-tank Resolution Foundation, le recours à la formation professionnelle est en baisse depuis 25 ans</li>
<li>La confédération des industries britanniques (CBI) dégrade ses prévisions et anticipe une récession en 2023</li>
<li>Le PIB britannique ressort en légère hausse en octobre, mais reste en dessous de son niveau de février 2020</li>
</ul>
</div>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;"> </div>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;"><span style="font-weight: bold;"><span style="color: #ff8d7e;"><span style="font-size: 16px;">Actualité commerciale</span></span></span></div>
<ul style="margin-bottom: 0px; list-style-position: inherit; color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;">
<li style="line-height: 24px;">Le Royaume-Uni se prépare en vue des négociations commerciales avec la Corée du Sud</li>
</ul>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 24px;"> </div>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;"><span style="color: #ff8d7e;"><span style="font-weight: bold;"><span style="font-size: 16px;">Actualité financière</span></span></span></div>
<ul style="margin-bottom: 0px; list-style-position: inherit; color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;">
<li style="line-height: 24px;">Le directeur des affaires prudentielles de la Banque d’Angleterre présente le projet de transposition des règles de Bâle 3 en droit britannique</li>
<li style="line-height: 24px;">Le gouvernement présente un ensemble de mesures pour améliorer la compétitivité du secteur financier britannique</li>
<li style="line-height: 24px;">La Financial Conduct Authority sanctionne la banque Santander UK pour des défaillances répétées de son cadre de contrôle anti-blanchiment</li>
<li style="line-height: 24px;">La FCA publie son projet d’orientations sur la manière dont les établissements de crédit peuvent soutenir leurs clients en période de crise</li>
</ul>4a146b63-b21e-44ee-8bea-946b94f75e1eArabie saoudite: situation de l'investissement et de l'attractivité économique Les flux d'investissements direct à l’étranger à destination de l'Arabie saoudite ont enregistré d’une très forte hausse de 252% en 2021 en glissement annuel (g.a). La formation brute de capital fixe a atteint 218 Mds USD en 2021 (+19,4% en g.a). Les efforts déployés pour améliorer l'environnement des investissements, attirer davantage d'investissements étrangers rapproche l’Arabie saoudite de ses objectifs inscrits dans la Saudi Arabia’s National Investment Strategy. 2022-07-13T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">En 2021, les flux d'investissements direct à l’étranger (IDE) à destination de l'Arabie saoudite ont témoigné d’une très forte augmentation de 252% en glissement annuel (g.a). Cette forte hausse est principalement assignable à l'opération de 15,5 Mds USD conclue par Saudi Aramco avec un consortium mondial d'investisseurs. En termes de stocks, les IDE entrants sont estimés à 261,1 Mds USD en 2021, soit une hausse de 8% par rapport à 2020 (241,9 Mds USD). La formation brute de capital fixe (FBCF), a atteint 218 Mds USD en 2021, soit une forte progression de 19,4% en g.a. Les efforts déployés pour améliorer l'environnement des investissements, attirer davantage d'investissements étrangers, et promouvoir les investissements nationaux rapproche l’Arabie saoudite de ses objectifs inscrits dans la <em>Saudi Arabia’s National Investment Strategy</em>. Elle compte parmi ses objectifs la multiplication par vingt des IDE pour atteindre le montant de 104 Mds USD en 2030 (5,7% du PIB) et le triplement du volume total de la FBCF pour atteindre 545 Mds USD en 2030 (30% du PIB). En outre, l’Arabie a enregistré une progression de 8 places au 24<sup>ème</sup> rang mondial au classement <em>IMD World Competitiveness</em> entre 2020 et 2021.</p>719302f9-c100-4492-b9aa-33c167ad1b9cLettre économique d'Egypte - Janvier 2020La lettre économique d'Egypte est une publication mensuelle du Service Economique du Caire. Elle regroupe l'essentiel de l'actualité économique, mais également sectorielle et juridique en partenariat avec les cabinets Dentons et Gide.2020-02-02T00:00:00+01:00<div class="row">
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<div>
<p>Au sommaire du dernier numéro de janvier 2020 :</p>
<ol>
<li> Point sur le remaniement ministériel de décembre dernier</li>
<li>L'Egypte et ses relations économiques avec le continent africain</li>
<li>La balance des paiements en 2018-2019</li>
<li>L'Egypte dans les classements internationaux</li>
<li>Brèves et indicateurs économiques</li>
</ol>
</div>
</div>
</div>
</div>5ed75b23-2f7f-4e76-a0f6-1962f2ee4aedTrésor-Éco n° 248 - Spécialisation productive et compétitivité de l'économie françaiseLa spécialisation sectorielle française s’est déformée entre 2006 et 2016 : elle se concentre dans les industries de haute technologie ainsi que dans les services à haute valeur ajoutée ; elle recule dans le reste de l’industrie de moyenne technologie. L’évolution de la spécialisation productive en France traduit principalement la concentration des avantages comparatifs dans des activités porteuses comme l'aéronautique, le tourisme ou encore les services aux entreprises. 2019-11-05T00:00:00+01:00<center><iframe src="https://www.dailymotion.com/embed/video/x7pewbw" width="600" height="400" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></center>
<p>La spécialisation sectorielle de l'économie française s'est déformée entre 2006 et 2016. Les secteurs à haute valeur ajoutée se sont développés, dans l'industrie (aéronautique, pharmacie, chimie) comme dans les services (R&D, finance, information/communication, services aux entreprises). À l'inverse, l'industrie de moyenne technologie s'est contractée, à commencer par l'automobile, les produits électriques et les machines et équipements. Cependant, dans de nombreux cas dont l'automobile, ces évolutions sont associées à une forte progression du chiffre d'affaires des filiales implantées à l'étranger dans le chiffre d'affaire global.</p>
<p>En économie fermée, la spécialisation productive change avec les préférences et les gains de productivité qui peuvent différer entre secteurs. En économie ouverte s'ajoutent les facteurs extérieurs : compétitivité globale de l'économie, avantages comparatifs sectoriels, et choix d'internationalisation des firmes. En France, l'évolution du secteur exposé s'explique surtout par les facteurs extérieurs.</p>
<p>Sur les dix dernières années, la recomposition du secteur exposé français traduit principalement la concentration des avantages comparatifs dans un petit nombre d'activités porteuses (aéronautique, tourisme, services aux entreprises) tandis que d'anciens points forts déclinent (automobile, agroalimentaire).</p>
<p>Les mutations sectorielles ont des conséquences économiques, sociales et territoriales. Une spécialisation vers les métiers à forte valeur ajoutée soutient la croissance ; le développement des services à la personne satisfait une demande croissante. Cependant ce double mouvement accentue les inégalités via la polarisation du marché du travail.</p>
<p>Par ailleurs, l'industrie reste l'un des principaux moteurs de la productivité et sa contraction peut freiner la croissance potentielle. L'industrie est aussi répartie de façon plus uniforme sur le territoire et moins concentrée dans les grandes métropoles. Enfin certains secteurs industriels contribuent à la souveraineté technologique.</p>
<p>Au-delà des politiques horizontales indispensables (investir dans une recherche fondamentale de qualité, accroître les compétences de la main d'œuvre, consolider la compétitivité des entreprises, etc.), des politiques d'intervention sectorielles peuvent être légitimes pour que les acteurs répondent aux défis sociétaux tels que la transition écologique, les transformations technologiques ou le vieillissement de la population. Le Pacte Productif 2025 s'inscrit dans cette logique et vise à mobiliser l'ensemble des leviers disponibles pour que la structure productive réponde aux enjeux des transformations à venir.</p>
<p>.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Trésor-Éco n° 248" src="/Articles/5ed75b23-2f7f-4e76-a0f6-1962f2ee4aed/images/69f9cdf8-fd90-454d-bb33-f1a764061f89" alt="Trésor-Éco n° 248" /></p>336d5873-034c-45ca-ae4a-b619ceca1573Trésor-Economics No. 248 - Composition and competitiveness of the French economyFrance's sectoral specialisation became distorted between 2006 and 2016: it is concentrated in high-tech industries and high value-added services; it is declining in the rest of the medium-tech industry. The evolution of productive specialisation in France mainly reflects the concentration of comparative advantages in promising activities such as aeronautics, tourism and business services. 2019-11-05T00:00:00+01:00<p>The French economy's sectoral specialisation changed between 2006 and 2016. High-value added sectors emerged in both manufacturing (aeronautics, pharmaceuticals, chemicals) and services (R&D, finance, information and communication, corporate services). Conversely, the medium technology industry, primarily motor vehicles, electrical products and machinery and equipment, declined. However, in many cases including the automotive industry, these changes were accompanied by a significant rise in the ratio of turnover of foreign subsidiaries to overall turnover.</p>
<p>In a closed economy, production specialisation evolves according to preferences and productivity gains which vary across sectors. In an open economy, there are also external factors such as the economy's overall competitiveness, sectoral comparative advantages and businesses' internationalisation strategies. Changes to the tradable sector in France are essentially due to external factors.</p>
<p>Over the last decade, the recasting of the French tradable sector has mainly involved the concentration of comparative advantages on a reduced number of growth industries (aeronautics, tourism, corporate services) whilst previously strong industries have slumped (automotive, agri-food).</p>
<p>Sectoral shifts have economic, social and regional repercussions. Specialisation in strong value added professions buoys up growth and the expansion of personal services meets growing demand. But, this two-pronged trend polarises the labour market and thus heightens inequality.</p>
<p>Industry also remains one of the main drivers of productivity and its contraction can put a drag on potential growth. In addition, industry is spread out more evenly throughout France and is less concentrated in large metropolitan areas. Lastly, some industrial sectors help bolster France's technological independence.</p>
<p>Above and beyond the essential horizontal policies (investing in high-quality basic research, boosting the skillsets of the labour force, consolidating businesses' competitiveness, etc.), sectoral interventions may help address societal issues such as the ecological transition, technological advances or the aging population. The "Pacte Productif 2025" is in line with this approach and strives to marshal all available leverage to ensure that the production structure is able to cope with the challenges raised by the coming changes.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Trésor-Economics No. 248" src="/Articles/336d5873-034c-45ca-ae4a-b619ceca1573/images/ddd28ef0-15d7-4a48-b324-d5e73855f841" alt="Trésor-Economics No. 248" /></p>96b6f40a-9bc2-4f47-bc1e-e60b74244c1cLe World Economic Forum rétrograde la Belgique à la 22ème place du classement 2019 des économies les plus compétitivesLe World Economic Forum place la Belgique à la 22ème place de son classement mondial de la compétitivité, lui faisant perdre une place par rapport à 2018. Le WEF met principalement en cause un marché du travail rigide et un marché des biens et services peu concurrentiel. 2019-10-10T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="source : The Global Competitivness Report 2019, World Economic Forum" src="/Articles/96b6f40a-9bc2-4f47-bc1e-e60b74244c1c/images/40ca76e3-bf62-45bd-8ef0-5972bcbf5aa2" alt="Indicateurs de performance de l'économie belge" /></p>
<p style="text-align: justify;">Le World Economic Forum a dégradé d’un rang la Belgique dans son classement 2019 des économies les plus compétitives, la plaçant désormais à la 22<sup>ème</sup> place, derrière l’Autriche. Ce classement, trusté par Singapour, les Etats-Unis et Hong Kong, hiérarchise les pays selon un indice qui synthétise des variables socio-économiques comme l’innovation, la gouvernance, ou la fiscalité. Le podium se trouve également bousculé puisque les Etats-Unis cèdent leur première place à Singapour.</p>
<p style="text-align: justify;">La Belgique perd 0,2 points par rapport à 2018 et descend ainsi à un score de 76,4/100. Elle se place en 10<sup>ème</sup> position des pays de l’UE les plus compétitifs, derrière notamment les Pays-Bas (4<sup>ème</sup>), l’Allemagne (7<sup>ème</sup>) et la France (15<sup>ème</sup>). Toutefois, en termes de stabilité macroéconomique, la Belgique se place en première position. Le World Economic Forum loue également la qualité des infrastructures belges, de son système de santé et de son capital humain. Le score général du Royaume est revu à la baisse en raison d’un marché du travail trop rigide, d’un marché des biens et services peu concurrentiel et d’un faible niveau de pénétration des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). </p>6995a432-fce4-47d6-ac0f-9113a5d63d01Brèves de l'ASEAN semaine 22 (2019)Brèves de l'ASEAN semaine 22 (2019)2019-05-31T00:00:00+02:00<div>
<p><img class="sans-marge" title="Brèves ASEAN" src="/Articles/6995a432-fce4-47d6-ac0f-9113a5d63d01/images/aa1e3278-1ce5-4ead-a7d6-7180b94ad719" alt="Brèves ASEAN" /></p>
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<p>Faits saillants</p>
</blockquote>
<p>► <strong>Le Trésor américain place sous surveillance les politiques de change de Singapour, de la Malaisie et du Vietnam</strong></p>
<p><strong>► Les exportations vietnamiennes vers les Etats-Unis progressent de 40 % au T1 2019</strong></p>
<p><strong><em>► Toyota</em></strong><strong> annonce la création de sa première filiale de production de voitures en Birmanie</strong></p>
</div>
<div>
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<p align="center">Région</p>
</blockquote>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Le département du Trésor américain a placé sous surveillance les politiques de change de Singapour, de la Malaisie et du Vietnam.</strong> Les trois pays remplissent chacun deux des trois critères établis par l’administration américaine – à savoir un excédent courant supérieur à 2 % du PIB, un excédent commercial vis-à-vis des Etats-Unis supérieur à 20 Mds USD et des interventions sur le marché des changes supérieures à 2 % du PIB. La Malaisie (avec un excédent courant à 2,3 % du PIB et un excédent commercial avec les Etats-Unis de 27 Mds USD en 2018) et le Vietnam (à respectivement 3,0 % du PIB et 40 Mds USD, même si pour l’excédent courant le Trésor américain retient le chiffre de 5,0 % du PIB sur les quatre derniers trimestres en juin 2018) remplissent les deux premiers critères, alors que Singapour satisfait au premier (avec un excédent de 17,7 % du PIB en 2018) et au dernier critère (achats de devises à 17 Mds USD soit 4,6 % du PIB). Dans le même temps, le Trésor a également ajouté à la « <em>watching list »</em> l’Italie et l’Irlande, qui rejoignent ainsi, avec les trois pays de l’ASEAN, la Chine, le Japon, la Corée du Sud et l’Allemagne.<br /><br /></li>
<li><strong>Les pays d’Asie du Sud-Est progressent dans le classement de l’<em>International Institute for Management Development </em>(IMD) mesurant la compétitivité internationale de 63 pays</strong>. Singapour arrive en tête du classement, devant Hong Kong et les Etats-Unis, pour la 1<sup>ère</sup> fois depuis 2010, tandis que l’Indonésie réalise l’une des meilleures progressions, gagnant 11 places entre 2018 et 2019. Concernant Singapour, l’IMD souligne la présence d’infrastructures technologiques, la disponibilité d’une main d’œuvre qualifiée et la facilité à faire des affaires. L’institution pointe également l’amélioration de l’environnement des affaires, de l’efficacité de l’administration et de l’état des infrastructures en Indonésie et l’augmentation de la productivité et des IDE en Thaïlande.</li>
</ul>
<div style="text-align: center;"><img class="sans-marge" title="IMD ASEAN competitiveness 2019" src="/Articles/6995a432-fce4-47d6-ac0f-9113a5d63d01/images/89d5fc06-1dea-4de7-a636-87d7d278b85e" alt="IMD ASEAN competitiveness 2019" width="547" height="176" align="middle" /></div>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Indonésie</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>La Banque centrale a présenté sa feuille de route « <em>Indonesia’s Payment System 2025 Vision</em> » visant à accompagner la digitalisation croissante de son économie et de son système financier</strong>. Dans ce cadre, <em>Bank Indonesia</em> s’est fixé cinq objectifs : renforcer l’intégration de l’économie numérique, accélérer la transformation numérique du secteur bancaire, interconnecter les banques et les <em>fintechs</em>, encourager et rétribuer les bonnes pratiques dans le secteur et protéger les intérêts nationaux dans les échanges numériques internationaux. La feuille de route prévoit notamment la mise en place au second semestre 2019 d’un standard indonésien de QR Code (QRIS) qui permettra l’interopérabilité des paiements en QR codes (les transferts entre portefeuilles numériques rivaux seront possibles).<br /><br /></li>
<li><strong>Le gouvernement indonésien et l’entreprise japonaise <em>Inpex Corp</em> ont trouvé un accord pour l’exploitation des champs gaziers de Masela</strong>. <em>Inpex Corp</em> détient 65 % des parts du champ, dont l’exploitation va nécessiter un investissement de 20 Mds USD. En vertu du plan final de développement, qui devrait être signé en juin à l’occasion du sommet du G20 à Osaka, le gouvernement indonésien devrait se voir attribuer au moins 50 % de la production gazière. Selon l’autorité de régulation des opérations pétrolières et gazières (SKK Migas), la capacité de production du champ serait de 9,5 millions de tonnes par an.<br /><br /></li>
<li><strong>L’Indonésie a réalisé la plus importante émission d’obligations « samouraï » d’Asie, à 177 Mds de yens, soit environ 1,6 Mds USD</strong>. Les obligations émises entre le 20 et le 22 mai ont une maturité allant de 3 à 20 ans et sont assorties d’un taux allant de 0,54 % à 1,79 %.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Malaisie</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>L’inflation s’est stabilisée en avril à 0,2 % en glissement annuel. </strong>Ce niveau reste bien inférieur à la cible d’inflation (0,7-1,7 %). Dans le détail, les hausses de prix les plus significatives concernent les segments logement, eau, électricité, gaz et autres sources d’énergie (+2 % en g.a) ; éducation (+1,2 %) ; boissons alcoolisées et tabac (+1,2 %) ; et alimentation et boissons non alcoolisées (+1,1 %). Pour rappel, l’inflation a reculé significativement en 2018 (1,0 % en moyenne après 3,7 % en moyenne en 2017) – compte tenu de l’introduction de subventions aux prix des carburants, de la suppression de la GST et de la baisse des prix des produits alimentaires – jusqu’à afficher un taux négatif, pour la première fois depuis 2009, en janvier et février de cette année (−0,7 % et −0,4 % respectivement). Sur la période de janvier à avril 2019, l’inflation est légèrement négative (−0,2 %).<br /><br /></li>
<li><strong>Le ministère de l’intérieur a lancé un nouvel appel d’offres pour le développement d’un système d’immigration intégré</strong>, cinq mois après que le gouvernement a décidé de mettre un terme unilatéralement au projet SKIN de la société <em>Prestariang Bhd</em>. Seules les sociétés enregistrées auprès du ministère des finances sont autorisées à participer au nouvel appel d’offres. Les sociétés intéressées ont jusqu’au 19 août prochain pour remettre leur offre.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Singapour</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Des appels d’offres dans le domaine des technologies de l’information et la communication seront lancés par le gouvernement, pour un montant total de 2,5 à 2,7 Mds SGD (soit 1,8 à 2 Mds USD), au cours de l’année fiscale 2019</strong>. Au moins 60 % de cet investissement sera consacré à l’approfondissement de cinq projets identifiés par l’Etat singapourien dans le cadre de sa stratégie de transformation numérique (une identité numérique pour tous les résidents, un système national de capteurs urbains, une application –« <em>Moments of life » - </em>accompagnant les citoyens dans leurs démarches administratives, et deux plateformes devant participer au déploiement de services numériques et à une meilleure collaboration entre les agents de l’Etat). Plus de 80 % des appels d’offres devraient être ouverts aux PME, a également indiqué l’agence GovTech, en charge de la mise en œuvre de la stratégie de transformation numérique de l’Etat.<br /><br /></li>
<li><strong>L’agence des transports terrestres (LTA) a dévoilé son plan pour le développement du réseau de transport pour la décennie 2030-2040, qui vise à faire gagner aux usagers 15 min chaque jour sur leur temps de trajet</strong>. La LTA prévoit que, d’ici à 2040, 90 % des déplacements vers le centre-ville s’effectuent en moins de 45 min et que l’ensemble des usagers soit à moins de 20 min du centre-urbain le plus proche, en intégrant l’ensemble des segments effectués à pied, à vélo, en bus et en métro. Les autorités entendent donc continuer de développer le réseau de métro (objectif de 360 km de métro en 2030 voire 400 km en 2040, contre 229 km aujourd’hui) et les pistes cyclables (700 km en 2030 et 1000 km en 2040, contre 440 km aujourd’hui) et accroître la qualité des services de bus et métro (y compris en termes d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite), notamment en s’appuyant sur l’utilisation d’outils numériques.<br /><br /></li>
<li><strong>Le groupe immobilier <em>CapitaLand </em>souhaite faire certifier « vert » l’ensemble des propriétés de son portefeuille d’ici à 2030</strong> et augmenter la part des renouvelables à 20 % de sa consommation d’énergie totale d’ici à 2025. Le groupe indique par ailleurs avoir réduit l’intensité de ses émissions de près de 30 % par rapport au niveau de 2008, dépassant ainsi l’objectif d’une réduction de 20 % qu’il s’était fixé pour 2020. </li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Thaïlande</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>L'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) a attribué à la Thaïlande un score de 65 %</strong>, lors de son dernier audit sur la sécurité aérienne. Lors de son précèdent audit mené en octobre 2017, l’OACI avait attribué un score de 41 % au pays et avait levé le « drapeau rouge » infligé en juin 2015. Le résultat obtenu lors de ce nouvel audit, supérieur à l’objectif de 60 % fixé par l’OACI, pourrait permettre à la Thaïlande de recouvrer son statut « catégorie 1 » auprès de l’autorité américaine FAA, perdu en 2015, et donc, pour les compagnies aériennes thaïlandaises, d’ouvrir de nouvelles routes à destination des Etats-Unis et de nouer des contrats de partenariat « <em>code-share</em> » avec des compagnies américaines.<br /><br /></li>
<li><strong>La Thaïlande a exporté 3,1 millions de tonnes de riz de janvier à avril 2019 et devrait exporter 9,5 M tonnes sur l’ensemble de l’année 2019</strong>, d’après la Fédération des exportateurs de riz thaïlandais, un chiffre en-deçà des prévisions du gouvernement (10 M tonnes) ainsi que des résultats de l’année passée (11,1 M de tonnes de riz exportées en 2018). La Thaïlande céderait ainsi sa place de premier exportateur mondial de riz à l’Inde, qui pourrait exporter 10,5 M tonnes de riz.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Vietnam</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Les exportations du Vietnam vers les Etats-Unis ont augmenté de 40 % en valeur au premier trimestre 2019 par rapport à l’année passée</strong>. Si cette trajectoire se poursuit, la valeur des exportations vietnamiennes vers les Etats-Unis sera de 69 Mds USD en 2019, contre 49 Mds en 2018. Le Vietnam deviendrait alors le 7<sup>ème</sup> fournisseur des Etats-Unis, devant l’Italie, la France, la Grande-Bretagne et l’Inde, alors qu’il occupe actuellement la 12<sup>ème</sup> place.<br /><br /></li>
<li><strong>Deux entreprises russes, <em>Zarubezhneft </em>et <em>Novatek</em>, ont signé des accords de partenariat avec des acteurs vietnamiens pour développer des projets de gaz naturel liquéfié (GNL) dans le pays</strong>, en marge de la visite du Premier ministre vietnamien en Russie. <em>Zarubezhneft </em>et le conglomérat vietnamien<em> T&T Group </em>ont signé un MoU pour développer des projets de centrales GNL et renouvelables (capacités totales de 4 GW, 4,5 Mds USD d’investissement), tandis que <em>Novatek</em> a signé un MoU avec la province de Ninh Thuan pour la construction d’un terminal d’importation de GNL et d’une centrale à gaz (en partenariat avec <em>Total, Siemens</em>, et <em>Vietnam A&A Technology Investment</em>). Par ailleurs, l’<em>US Trade and Development Agency </em>(USTDA) a accordé un don de 1,4 M USD à l’électricien <em>EVN</em> pour réaliser une étude de faisabilité portant sur la localisation et le design d’un terminal d’importation GNL et d’une centrale à gaz, comme annoncé fin 2018.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Philippines</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>La Banque asiatique de développement (BAsD) a approuvé un prêt de 2,75 Mds USD pour le financement des sections Malolos-Clark (51 km) et Blumentritt extension (2 km) du projet de ligne de chemin de fer <em>North-South Commuter Railway Extension Project </em>(NSCR, 163 km). </strong>Il s’agit du montant le plus élevé jamais alloué par la BAsD pour financer un projet d’infrastructure. Le projet des deux sections est co-financé par l’agence japonaise de coopération internationale (JICA) à hauteur de 2 Mds USD. Le prêt de la BAsD permettra de couvrir les travaux de génie civil, alors que celui de la JICA porte sur le matériel roulant ainsi que sur les systèmes électriques et mécaniques. La section Malolos-Clark, qui devrait être partiellement opérationnelle en 2022, permettra de relier en moins d’une heure l’aéroport international de Clark (80 km au nord de la capitale) à Manille.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Cambodge</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Lors de la 25<sup>ème</sup> conférence sur l’avenir de l’Asie au Japon, le Premier ministre Hun Sen a appelé à une augmentation des investissements japonais au Cambodge. </strong>Entre 1994 et 2019, 137 projets d’investissements japonais ont été approuvés par le Conseil pour le Développement du Cambodge, représentant 2,5 Mds USD. De 1992 à 2018, les prêts concessionnels japonais ont atteint 2,8 Mds USD, soit près de 15 % de l’aide au développement octroyée au Cambodge durant cette période. A la même occasion, le Premier ministre a également indiqué que le gouvernement entend supprimer l’impôt minimum sur le chiffre d’affaires (à 1 % par an) dans le but de stimuler les investissements étrangers.<br /><br /></li>
<li><strong>Selon le </strong><strong>rapport « <em><a href="http://trackingsdg7.esmap.org/data/files/download-documents/2019-Tracking%20SDG7-Full%20Report.pdf">Energy Progress Report 2019</a></em> » de la Banque mondiale, l’électrification du Cambodge est l’une des plus rapides au monde (+8,3 % par an)</strong>. Le réseau électrique couvrait à la fin de 2017 près de 90 % du territoire. Le rapport indique que les solutions hors-réseau constituent le moyen le plus rapide d’élargir l’accès à l’électricité des zones rurales, où seulement 67 % de l’électricité provient du réseau national.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Birmanie</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong><em>Toyota</em></strong><strong> a annoncé la création de sa première filiale de production de voitures en Birmanie</strong>. L’entreprise japonaise va investir 53 M USD dans une usine d’assemblage de modèles Hilux située dans la zone économique spéciale de Thilawa, près de Rangoun. L’usine devrait être opérationnelle dès 2021 et permettre de produire 2500 véhicules par an. Le marché birman de l’automobile connait une croissance stable pour les véhicules neufs: si 100 000 véhicules particuliers, majoritairement japonais et d’occasion, sont vendus en moyenne chaque année depuis 2011, la part de véhicules neufs a atteint 18 % en 2018, soit deux fois plus qu’en 2017. </li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Laos</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Le commerce extérieur du Laos recule de 1,5 % en g.a. au premier trimestre 2019, à 2,3 Mds USD</strong>. La baisse des importations (1,2 Md USD au T1 2019, contre 1,4 Md USD au T1 2018) et la hausse des exportations (1,1 Md USD au T1 2019, après 989 M USD au T1 2018) permettent au pays de réduire son déficit commercial, qui s’établit à 143 M USD (après −374 M USD au T1 2018). En 2018, le commerce extérieur du Laos a progressé de 16 %, à 11,3 Mds USD et le pays a enregistré un déficit de 437 M USD, du fait de l’importation de matériaux de construction, de véhicules et de carburant.<br /><br /></li>
<li><strong>Les arrivées de touristes sont en légère baisse sur les premiers mois de 2019 </strong>(−0,5 % par rapport à la même période l’an passé), avec notamment une forte baisse du nombre de touristes venus d’Europe, des Etats-Unis, du Japon, de Corée et de Thaïlande. Pour autant, les autorités prévoient une augmentation du nombre de visiteurs sur l’année 2019 (4,5 millions, soit une hausse de7 % par rapport à 2018), du fait de la forte croissance des touristes chinois.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Timor-Oriental</p>
</blockquote>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>La Banque mondiale vient de publier son rapport sur l’économie du Timor-Oriental, qui devrait, selon ses prévisions, croître de 3,9 % en 2019 après deux années de récession</strong> (−3,5 % en 2017 et −0,7 % en 2018). L’institution prévoit que la hausse de la consommation privée et des dépenses publiques expansionnistes tireront la croissance en 2019. La baisse des réserves et des revenus pétroliers, ainsi que les retraits du fond souverain <em>Petroleum Fund</em> pour le rachat des parts de la joint-venture<em> Greater Sunrise,</em> devraient, par ailleurs, creuser le déficit budgétaire. La Banque mondiale identifie plusieurs défis à moyen terme pour le pays : la diversification de son économie, l’amélioration de la dépense publique, la sécurisation des investissements pour le développement des champs <em>Greater Sunrise</em> et l’investissement en capital humain.</li>
</ul>
<p> </p>
<p><em>Rédigé par : Pôle macroéconomique SER de Singapour</em><br /><em>Contributions : SE de Bangkok, SE d’Hanoï, SE de Jakarta, SE de Kuala Lumpur, SE de Manille, SE de Rangoun, SE de Phnom Penh et Antenne de Vientiane</em></p>262bf5a5-f302-401b-83a0-d9fc3556b1d5[Royaume-Uni] Westminster & City News du 29 mars au 4 avril 2019 Actualité économiqueLe gouverneur de la Banque d’Angleterre (BoE) alerte sur le risque d’un no dealLes PMI sont au point mort au T1 2019Les Britanniques dépensent plus qu’ils ne gagnent depuis fin 201620 ans après son introduction, le salaire minimum n’aurait toujours pas affecté l’emploi au RULes investissements directs à l’étranger sont passés de 62 Md GBP en 2017 à 32 Md GBP en 2018La Commission européenne juge illégal l’avantage fiscal octroyé par le RU à certaines multinationales Actualité financièreLa réaffectation du personnel des banques internationales est moins importante qu’initialement prévueDeux ex-traders de Barclays condamnés à des peines de prison dans le scandale de l’EuriborLe UK Asset Resolution (UKAR) poursuit sa vente d’actifsLe parti travailliste dévoile son plan pour lutter contre la disparition des agences de proximitéL’intelligence artificielle pourrait faciliter la supervision des règles de conformitéUn rapport parlementaire appelle à une scission des br2019-04-04T00:00:00+02:00<p><a href="#eco"><strong>Actualit</strong><strong>é é</strong><strong>conomique</strong></a></p>
<ul>
<li>Le gouverneur de la Banque d’Angleterre (BoE) alerte sur le risque d’un no deal</li>
<li>Les PMI sont au point mort au T1 2019</li>
<li>Les Britanniques dépensent plus qu’ils ne gagnent depuis fin 2016</li>
<li>20 ans après son introduction, le salaire minimum n’aurait toujours pas affecté l’emploi au RU</li>
<li>Les investissements directs à l’étranger sont passés de 62 Md GBP en 2017 à 32 Md GBP en 2018</li>
<li>La Commission européenne juge illégal l’avantage fiscal octroyé par le RU à certaines multinationales</li>
</ul>
<p> </p>
<p><a href="#fin"><strong>Actualit</strong><strong>é</strong><strong> financi</strong><strong>è</strong><strong>re</strong></a></p>
<ul>
<li>La réaffectation du personnel des banques internationales est moins importante qu’initialement prévue</li>
<li>Deux ex-traders de Barclays condamnés à des peines de prison dans le scandale de l’Euribor</li>
<li>Le <em>UK Asset Resolution</em> (UKAR) poursuit sa vente d’actifs</li>
<li>Le parti travailliste dévoile son plan pour lutter contre la disparition des agences de proximité</li>
<li>L’intelligence artificielle pourrait faciliter la supervision des règles de conformité</li>
<li>Un rapport parlementaire appelle à une scission des branches audit et conseil des cabinets du <em>Big 4</em></li>
</ul>b1294ae4-b0b2-44bb-aca1-47eb4768f92cInformations économiques d'Afrique de l'Ouest anglophone semaine 42 du 15 au 21 octobre 2018Faits saillants :- Régional : Global Competitiveness Index (GCI) 2018 du World Economic Forum: baisse générale dans le classement, malgré des scores plus élevés (à l’exception du Nigéria) ;- Nigéria : Le Sénat donne son accord pour une nouvelle émission de 2,78 Mds USD d’Eurobonds ; les opérateurs télécoms lancent un Comité pour l’Inclusion Financière ; l’industrie des médias et du divertissement pourrait générer 9,9 Mds USD en 2022 ; investissement de 10 MUSD de la Banque africaine de développement dans Chapel Hill Denham ;- Ghana : Appel à manifestation d’intérêt pour l’attribution de six licences d’exploration pétrolière ;- Libéria : Le Président George Weah prolonge la suspension des droits de douane sur le riz ;- Sierra Leone : 50 MUSD de financements de la Banque mondiale pour des projets dans les secteurs de l’énergie et de l’agro-industrie.2018-10-19T00:00:00+02:00<p>Faits saillants :</p>
<p>- Régional : Global Competitiveness Index (GCI) 2018 du World Economic Forum: baisse générale dans le classement, malgré des scores plus élevés (à l’exception du Nigéria) ;<br />- Nigéria : Le Sénat donne son accord pour une nouvelle émission de 2,78 Mds USD d’Eurobonds ; les opérateurs télécoms lancent un Comité pour l’Inclusion Financière ; l’industrie des médias et du divertissement pourrait générer 9,9 Mds USD en 2022 ; investissement de 10 MUSD de la Banque africaine de développement dans Chapel Hill Denham ;<br />- Ghana : Appel à manifestation d’intérêt pour l’attribution de six licences d’exploration pétrolière ;<br />- Libéria : Le Président George Weah prolonge la suspension des droits de douane sur le riz ;<br />- Sierra Leone : 50 MUSD de financements de la Banque mondiale pour des projets dans les secteurs de l’énergie et de l’agro-industrie.</p>a32180f8-ba6a-41e8-9df1-fb50e9ea634eLa Malaisie, 25ème au classement du World Economic Forum en matière de compétitivitéDans le dernier rapport 2018 du World Economic Forum sur la compétitivité, la Malaisie regagne une place par rapport à 2017 sur 140 pays. Elle est désormais au 25ème rang, avec un score de 74,4, et au 8ème rang en Asie-Pacifique derrière Singapour, le Japon, Hong Kong, Taïwan, l’Australie, la Corée du Sud et la Nouvelle-Zélande, mais devant la Chine (28ème) et la Thaïlande (38ème).2018-10-18T00:00:00+02:00<p>Dans le dernier rapport 2018 du World Economic Forum sur la compétitivité, la Malaisie regagne une place par rapport à 2017 sur 140 pays. Elle est désormais au 25ème rang, avec un score de 74,4, et au 8ème rang en Asie-Pacifique derrière Singapour, le Japon, Hong Kong, Taïwan, l’Australie, la Corée du Sud et la Nouvelle-Zélande, mais devant la Chine (28ème) et la Thaïlande (38ème).</p>56d635ac-7c74-4f75-a374-c5a76e450113Trésor-Éco n° 230 - Comment expliquer la réduction de l'excédent commercial agricole et agro-alimentaire ?Le secteur agricole et agro-alimentaire est l'une des principales forces du commerce extérieur français.2018-10-16T00:00:00+02:00<p>Le secteur agricole et agro-alimentaire est l'une des principales forces du commerce extérieur français. Il constitue notre troisième excédent sectoriel, à 5,5 Md€ en 2017, derrière le secteur aéronautique et spatial et la chimie. Cet excédent est très concentré sur quelques produits, en particulier les boissons et les céréales.</p>
<p>Depuis le début des années 2010, ce solde s'est progressivement réduit. L'excédent en hausse des produits de terroir (notamment en raison de la hausse du prix des vins et spiritueux) a certes permis de compenser le déficit croissant des autres biens transformés, mais le solde des produits agricoles bruts, principalement tributaire de l'évolution de la balance céréalière, s'est nettement creusé depuis 2013.</p>
<p>En ligne avec les évolutions générales de son commerce international, la France connaît un recul marqué de ses parts de marché à l'export dans le secteur agricole et agro-alimentaire depuis 15 ans, en particulier à destination de l'Union européenne, alors que ses principaux concurrents européens ont mieux résisté, en particulier l'Allemagne. Ce recul résulte surtout d'un déficit de compétitivité, qui expliquerait plus de 70 % de la réduction du solde, et dans une moindre mesure d'un positionnement moins favorable sur les marchés porteurs.</p>
<p>Ce manque de compétitivité est patent dans le secteur des produits transformés. Le coût du travail dans l'industrie agro-alimentaire est plus élevé et a augmenté plus vite que chez ses principaux concurrents européens depuis les années 2000. Les mesures récentes d'allègement du coût du travail devraient néanmoins améliorer la compétitivité-coût de l'économie et contribuer ainsi à dynamiser les exportations.</p>
<p>Sans qu'on puisse pour l'instant préciser leur ampleur respective, d'autres facteurs ont pu contribuer à une moindre compétitivité, à la fois pour les industries agro-alimentaires et pour le secteur agricole : la taille des exploitations agricoles, le niveau élevé de la fiscalité sur la production, les réglementations environnementales, un manque d'intégration des filières (entre l'amont et l'aval), ou encore l'inadéquation de certaines productions françaises à la demande internationale.</p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" title="Trésor-Éco n° 230" src="/Articles/56d635ac-7c74-4f75-a374-c5a76e450113/images/b45c0000-93c7-4781-a046-5a6701d9171b" alt="Trésor-Éco n° 230" /></p>578a2307-6c19-46e4-8e64-6eefd045c0c7Trésor-Economics No. 230 - Investigating France's shrinking agricultural and agri-food trade surplusThe agricultural and agri-food sector is one of France's strongest export performers. Its trade surplus – €5.5bn in 2017 – is the third largest, on the heels of the aerospace and chemicals sectors. A large proportion of this surplus is attributable to a small number of products, beverages and cereals in particular.Since the beginning of the 2010s, this surplus has gradually declined. The increased surplus of regional products (notably thanks to higher prices for wines and spirits) has admittedly offset the widening deficit in other processed products, but the trade balance for raw agricultural products (mainly determined by the trend in cereal exports) has deteriorated substantially since 2013.In line with the general trends in its foreign trade performance, France has seen a sharp decline in its export market shares in the agricultural and agri-food sector over the past 15 years, especially vis-à-vis the European Union, whereas its main European competitors (Germany in particula2018-10-16T00:00:00+02:00<p>The agricultural and agri-food sector is one of France's strongest export performers. Its trade surplus – €5.5bn in 2017 – is the third largest, on the heels of the aerospace and chemicals sectors. A large proportion of this surplus is attributable to a small number of products, beverages and cereals in particular.</p>
<p>Since the beginning of the 2010s, this surplus has gradually declined. The increased surplus of regional products (notably thanks to higher prices for wines and spirits) has admittedly offset the widening deficit in other processed products, but the trade balance for raw agricultural products (mainly determined by the trend in cereal exports) has deteriorated substantially since 2013.</p>
<p>In line with the general trends in its foreign trade performance, France has seen a sharp decline in its export market shares in the agricultural and agri-food sector over the past 15 years, especially vis-à-vis the European Union, whereas its main European competitors (Germany in particular) have shown greater resilience. It is estimated that a competitiveness shortfall accounts for more than 70% of this decline, with France's relatively weak positioning on buoyant markets contributing to a lesser extent.<br />This competitiveness shortfall is flagrant in the processed products segment. Since the 2000s, labour costs in the agri-food industry have been higher and have risen more sharply in France than in its main European competitors. Recent measures to reduce labour costs are nonetheless expected to improve the cost competitiveness of the French economy and to feed into the export trend.</p>
<p>Other factors – while not quantified precisely for the time being – may have dampened the agricultural and agri-food sector's competitiveness: the size of farms, high taxes on production, environmental regulations, a lack of value chain integration (upstream and downstream), or a mismatch between French production and international demand.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Trésor-Economics No. 230" src="/Articles/578a2307-6c19-46e4-8e64-6eefd045c0c7/images/b0fbeb16-feee-4be9-a174-031097b147b0" alt="Trésor-Economics No. 230" /></p>f20cb20c-f1fd-4059-8523-224fdd09b33a"Sauver l'emploi ou protéger le salarié ?" : tribune du Chef du service économique régional pour les pays nordiques parue dans les EchosLe ministre conseiller pour les affaires économiques et chef du Service économique régional pour les pays nordiques, Éric Duédal, signe une tribune dans la rubrique idées du Cercle des Échos."Comme le montre l'exemple de l’aciérie de Saint-Saulve (Nord), deux modèles d’État-providence s'opposent quand une usine risque de fermer. Celui de la France, qui vise à protéger l'emploi. Et celui des pays nordiques dont l'ambition est de protéger le salarié.Que fait l’État ? Dans les Hauts-de-France où deux candidats sont sur les rangs pour reprendre l’aciérie Ascoval de Saint-Saulve (Nord) menacée de fermeture avec 281 emplois à la clé, la question est une nouvelle fois d’actualité. « Que fait Bercy ?», entonnent en choeur les acteurs locaux. Il finit, par la voix de Bruno Le Maire, par soutenir le projet présenté par Altifort et qui faisait l'objet de l'appui des partenaires régionaux.La question fondamentale du rôle de l’État est ici une nouvelle fois soulevée. Mais au-delà même de2018-10-04T00:00:00+02:00<blockquote>
<p><em>Le ministre conseiller pour les affaires économiques et chef du Service économique régional pour les pays nordiques, Éric Duédal, signe une <a href="https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-187247-fermetures-dusines-sauver-lemploi-ou-proteger-le-salarie-2210499.php">tribune </a>dans la rubrique idées du Cercle des Échos.</em></p>
</blockquote>
<p>"Comme le montre l'exemple de l’aciérie de Saint-Saulve (Nord), deux modèles d’État-providence s'opposent quand une usine risque de fermer. Celui de la France, qui vise à protéger l'emploi. Et celui des pays nordiques dont l'ambition est de protéger le salarié.</p>
<div class="paywall">
<p>Que fait l’État ? Dans les Hauts-de-France où deux candidats sont sur les rangs pour reprendre <a href="http://www.leparisien.fr/economie/saint-saulve-un-sursis-d-un-mois-pour-l-acierie-ascoval-26-09-2018-7903389.php" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> l’aciérie Ascoval de Saint-Saulve (Nord) </a> menacée de fermeture avec 281 emplois à la clé, la question est une nouvelle fois d’actualité. « Que fait Bercy ?», entonnent en choeur les acteurs locaux. Il finit, par la voix de Bruno Le Maire, par <a href="https://www.usinenouvelle.com/article/feu-vert-du-gouvernement-au-projet-de-reprise-d-ascoval-par-altifort.N746494" target="_blank" rel="noopener noreferrer">soutenir le projet présenté par Altifort </a> et qui faisait l'objet de l'appui des partenaires régionaux.</p>
<p>La question fondamentale du rôle de l’État est ici une nouvelle fois soulevée. Mais au-delà même de cette interrogation il en est une autre, tout aussi essentielle et beaucoup plus pragmatique : faut-il ou non sauver les entreprises en difficulté ?</p>
<h3 class="intertitre">Sur la même ligne</h3>
<p>Ce débat n’aurait clairement pas eu lieu en Suède, pas plus que dans les autres pays de la zone nordique qui appliquent tous le même crédo : «ce sont les individus qu’il faut protéger et pas nécessairement leurs emplois». C’est une ambition commune à l’ensemble des gouvernements qui se sont succédé depuis le tournant du siècle mais plus important, c’est dans les pays nordiques une conception partagée par l’ensemble des partenaires sociaux.</p>
<p>À titre d’exemple, l’annonce de plans sociaux en Suède entraîne rarement des réactions fortes dans les médias ou sur le front syndical, même lorsque ceux-ci sont sévères comme la perte de plus de 14.000 emplois dans le dernier programme de restructuration du géant suédois Ericsson. </p>
<p>Une raison à cela : les partenaires sociaux sont collectivement d’accord sur la nécessaire adaptation de l’outil de travail. Tous estiment aujourd’hui que, dans un monde global, il ne sert à rien de mettre sous perfusion, dans l’espoir d’en prolonger la vie, une entreprise condamnée à disparaître par obsolescence ou par manque de compétitivité. Les syndicats suédois ont même, de nombreuses fois, facilité la fermeture de sites industriels dépassés par la mondialisation, avec l’appui des pouvoirs publics et des employeurs.</p>
<h3 class="intertitre">Principe de réalité</h3>
<p>Les partenaires sociaux sont responsabilisés sur les enjeux économiques. C’est ainsi que lorsque la Chine affiche dans <a href="https://www.lesechos.fr/08/03/2017/LesEchos/22399-067-ECH_industrie---l-europe-s-inquiete-des-ambitions-de-la-chine.htm">son plan Made in China 2025</a> l’ambition projetée de prendre entre 45 et 60 % du marché mondial de l’ensemble des secteurs industriels stratégiques et d’assurer sa mainmise sur au moins 80 % de son marché intérieur, ils ont conscience que ce sont leurs emplois et entreprises qui sont menacés demain. Mais demain c’est aujourd’hui et pour survivre il faut, coûte que coûte, préserver sur le sol national la <a class="LIEN_EXTERNE" title="Définition de Valeur ajoutée" href="https://www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/definition_valeur-ajoutee.html#xtor=SEC-3168" rel="lien_auto">valeur ajoutée</a>, l’intelligence, la recherche, les sièges sociaux.</p>
<p>L’autre solution, celle de Trump, qui est de s’engager dans une guerre commerciale avec l’Empire du Milieu n’est pas réaliste, ils le savent bien, et même si Huawei ou ZTE sont aujourd’hui sur la sellette et pourraient se voir interdire de participer aux appels d’offres sur la 5G par Stockholm, le constat est que chacun, en Europe, défend ce qui lui reste d’industrie au détriment d’une approche offensive en matière de politique commerciale communautaire.</p>
<p>Syndicats et employeurs nordiques, tous pays confondus, sont sur la même ligne, même s’il existe çà et là des différences notables. Et c’est là que le pragmatisme nordique se traduit en principe de réalité en accordant une place prioritaire à la compétitivité, à l’innovation et à la formation professionnelle.</p>
<h3 class="intertitre">Un budget dédié à la R & D élevé</h3>
<p>Pour les partenaires sociaux, en Scandinavie et en Finlande, l’innovation est la préoccupation essentielle avec, pour reprendre l’exemple suédois un budget dédié à la R & D élevé (plus de 3 % du PIB en moyenne depuis l’an 2000, soit un des niveaux les plus élevés de l’UE/OCDE). Il en va de même pour la formation professionnelle, pierre angulaire du système de reconversion des employés, notamment ceux en situation précaire.</p>
<p>C’est le fruit d’un accord pragmatique entre syndicats et employeurs. Mieux formés par les programmes de reconversion, notamment mais aussi par la formation continue, les employés s’inscrivent dans des schémas de production à plus haute valeur ajoutée que par le passé. Cela explique aussi l’absence de débat lors des délocalisations de la production industrielle. L’État n’intervient pas pour freiner la disparition d’entreprises non rentables ou de secteurs peu rentables.</p>
<p><strong>> Lire aussi :</strong> <a href="https://www.lesechos.fr/16/11/2017/lesechos.fr/030879780111_le-modele-suedois-toujours-gagnant-en-europe.htm">Le modèle suédois toujours gagnant en Europe</a></p>
<p>Il s’agit pour tous de se placer en amont des dynamiques actuelles de la mondialisation dans l’industrie et les services et d’intégrer, sur le terrain, le rôle croissant des services dans la production industrielle et dans les échanges internationaux. La clé de la compétitivité industrielle, à l’export tout particulièrement, réside dans une plus forte ouverture de l’industrie aux chaînes de valeur internationales, alliée à sa montée en gamme.</p>
<p>On constate ainsi que la forte ouverture de l’économie suédoise aux échanges est largement corrélée à sa performance économique ces dernières années. Les entreprises insérées dans les chaînes de valeur internationales sont plus productives, plus innovantes et créent plus d’emplois qualifiés."</p>
<p><em><strong>Éric Duédal</strong> est ministre conseiller pour les affaires économiques auprès l’Ambassade de France en Suède.</em></p>
<p> </p>
<p><em><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/f20cb20c-f1fd-4059-8523-224fdd09b33a/images/4a72022a-5dec-4028-b322-2275448beee7" alt="Illustration usine d'acier" width="778" height="519" /></em></p>
<p><em>Crédit photo zjk / Stock.Adobe.com </em></p>
</div>5964abd2-549b-4f3e-8388-b3031ef9a0c0La Malaisie regagne deux places dans le classement IMD 2018L’« International Institute for Management Development » (IMD) classe la Malaisie en 2018 à la 22ème place (+2 places par rapport à 2017) sur 63 pays pour la compétitivité. Par comparaison, la France remonte au 28ème rang, et en Asean, la Malaisie est loin derrière Singapour (3ème), mais devant la Thaïlande (30ème) et l’Indonésie (43ème).2018-05-24T00:00:00+02:00<p>L’« International Institute for Management Development » (IMD) classe la Malaisie en 2018 à la 22<sup>ème</sup> place (+2 places par rapport à 2017) sur 63 pays pour la compétitivité. Par comparaison, la France remonte au 28<sup>ème</sup> rang, et en Asean, la Malaisie est loin derrière Singapour (3<sup>ème</sup>), mais devant la Thaïlande (30<sup>ème</sup>) et l’Indonésie (43<sup>ème</sup>).</p>0afd07f6-0dc9-4297-9602-539748b01e25La compétitivité de l’économie roumaineLa compétitivité globale de l’économie roumaine est relativement plus faible que celle des autres pays de la zone selon le classement du World Economic Forum (68e sur 137 pays) notamment en termes d’innovation, de santé, d’éducation et d’infrastructures. A l’inverse, l’environnement macroéconomique est plutôt compétitif avec une fiscalité avantageuse. Les exportations du pays sont davantage basées sur une compétitivité prix, en raison d’un faible coût du travail (notamment relativement aux pays de l’UE), que sur une compétitivité hors-prix qui, dans l’ensemble, est relativement anémique. Compte-tenu de la taille de l’économie du pays, les parts de marché des exportations roumaines à destination de l’UE sont relativement faibles. La Roumanie est néanmoins bien positionnée en Bulgarie et en Italie sur les articles manufacturés divers (meubles, vêtements, chaussures). 2018-02-22T00:00:00+01:00<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/0afd07f6-0dc9-4297-9602-539748b01e25/images/7a8c789a-61b8-486c-ab59-e9760f1a95ff" alt="Compétitivité" width="396" height="244" /></p>
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<p>La compétitivité globale de l’économie roumaine est relativement plus faible que celle des autres pays de la zone selon le classement du World Economic Forum (68<sup>e</sup> sur 137 pays) notamment en termes d’innovation, de santé, d’éducation et d’infrastructures. A l’inverse, l’environnement macroéconomique est plutôt compétitif avec une fiscalité avantageuse. Les exportations du pays sont davantage basées sur une compétitivité prix, en raison d’un faible coût du travail (notamment relativement aux pays de l’UE), que sur une compétitivité hors-prix qui, dans l’ensemble, est relativement anémique. Compte-tenu de la taille de l’économie du pays, les parts de marché des exportations roumaines à destination de l’UE sont relativement faibles. La Roumanie est néanmoins bien positionnée en Bulgarie et en Italie sur les articles manufacturés divers (meubles, vêtements, chaussures).</p>
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</div>94fd6428-acd2-4502-b448-1928634e8710Présentation de la compétitivité de la Roumanie2018-02-14T00:00:00+01:00<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/94fd6428-acd2-4502-b448-1928634e8710/images/bbf507f4-377f-4938-b910-c0e6795ab9d4" alt="graphique" width="427" height="257" /></p>4050bc83-ea0f-40c3-97c0-edef020d4b71Compétitivité de la Malaisie : 23ème rang selon le World Economic ForumLa Malaisie a regagné 2 places dans le Classement du Global Competitiveness Report 2017-2018 du World Economic Forum. Elle figure désormais au 23ème rang sur 157 pays (25ème sur 140 en 2016). Au sein de l’Asean, elle se situe au 2ème rang sur 9 pays (la Birmanie n’étant pas classée), derrière Singapour (3ème). Selon le rapport, les trois principaux problèmes auxquels le pays reste confronté en termes de compétitivité sont l’accès au financement, les réglementations en matière de change et la bureaucratie gouvernementale inefficiente.2017-09-28T00:00:00+02:00<p>La Malaisie a regagné 2 places dans le Classement du Global Competitiveness Report 2017-2018 du World Economic Forum. Elle figure désormais au 23ème rang sur 157 pays (25ème sur 140 en 2016). Au sein de l’Asean, elle se situe au 2ème rang sur 9 pays (la Birmanie n’étant pas classée), derrière Singapour (3ème). Selon le rapport, les trois principaux problèmes auxquels le pays reste confronté en termes de compétitivité sont l’accès au financement, les réglementations en matière de change et la bureaucratie gouvernementale inefficiente.</p>