Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - Chine-Industrie-NumeriqueFlux de publication de la direction générale du Trésor - Chine-Industrie-NumeriqueFluxArticlesTag-Chine-Industrie-NumeriqueCopyright 20242018-05-14T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.frc1d3ce5b-2e0a-46af-8e06-fe72d5f23a57La Chine, premier marché de l'automobile au mondeLa Chine est depuis 2009 le premier marché mondial de l’automobile, représentant aujourd’hui près du tiers du total mondial. Dans un contexte de montée en gamme des constructeurs nationaux, les coentreprises sino-étrangères restent encore dominantes. La filière des véhicules électriques bénéficie par ailleurs d’un fort soutien politique et connaît une phase de croissance rapide (ces véhicules représentaient 3% du marché en 2017, contre un peu plus de 1% seulement en 2015).2018-05-14T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">La Chine est depuis 2009 le premier marché mondial de l’automobile, représentant aujourd’hui près du tiers du total mondial. Dans un contexte de montée en gamme des constructeurs nationaux, les coentreprises sino-étrangères restent encore dominantes. La filière des véhicules électriques bénéficie par ailleurs d’un fort soutien politique et connaît une phase de croissance rapide (ces véhicules représentaient 3% du marché en 2017, contre un peu plus de 1% seulement en 2015).</p>44eb9468-aba8-4051-b737-6858a22dc6f5Le secteur des agences de voyages en ligne (OTA) en ChineLes touristes chinois contribuent fortement au dynamisme de secteur du tourisme en France. Selon les statistiques de la Banque de France, en 2017, ils sont devenus la première clientèle non-européenne avec une contribution de 4 Md EUR aux recettes touristiques françaises.Pour organiser leurs voyages à l’étranger, ils ont de plus en plus recours aux agences de voyage en ligne, connues en anglais sous le nom d’OTA (online travel agency). En 2016, selon un rapport de l’OTA chinoise Ctrip, les touristes chinois ont dépensé plus de 600 Md CNY (environ 77 Md EUR) via les OTA, en utilisant notamment leurs applications mobiles. Ces plateformes proposent des services tels que la réservation de moyens de transport (billets d’avion, de train, de bus), d’hébergement (hôtel, « serviced appartment »), ainsi que des voyages organisés.Dans certains domaines, les OTA sont devenues incontournables. A titre d’exemple, 70% des achats en ligne de billets d’avion se font via les OTA et non les sites d2018-03-29T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Les touristes chinois contribuent fortement au dynamisme de secteur du tourisme en France. Selon les statistiques de la Banque de France, en 2017, ils sont devenus la première clientèle non-européenne avec une contribution de 4 Md EUR aux recettes touristiques françaises.</p>
<p style="text-align: justify;">Pour organiser leurs voyages à l’étranger, ils ont de plus en plus recours aux agences de voyage en ligne, connues en anglais sous le nom d’OTA (online travel agency). En 2016, selon un rapport de l’OTA chinoise Ctrip, les touristes chinois ont dépensé plus de 600 Md CNY (environ 77 Md EUR) via les OTA, en utilisant notamment leurs applications mobiles. Ces plateformes proposent des services tels que la réservation de moyens de transport (billets d’avion, de train, de bus), d’hébergement (hôtel, « serviced appartment »), ainsi que des voyages organisés.</p>
<p style="text-align: justify;">Dans certains domaines, les OTA sont devenues incontournables. A titre d’exemple, 70% des achats en ligne de billets d’avion se font via les OTA et non les sites des compagnies aériennes ; cette tendance se retrouve également dans le domaine de la réservation d’hébergement. Afin d’attirer les touristes chinois, il est stratégique pour les entreprises françaises (compagnie aérienne, hôtels, compagnie ferroviaire…) d’être présentes sur ces plateformes.</p>
<p style="text-align: justify;"><br />Cette note vise à donner une vision du marché des OTA avec ses principaux acteurs, et ses grandes tendances. Quatre constats peuvent être établis :<br />- Les OTA sont un secteur en plein développement en Chine, avec de fortes opportunités de croissance.<br />- Baidu, Alibaba et Tencent, les géants de l’internet chinois, dominent le marché, directement et indirectement.<br />- La forte concurrence entre les OTA a donné lieu à de nombreux investissements croisés et une tendance à la consolidation du secteur avec des fusions et des acquisitions.<br />- Ctrip est le principal OTA chinois avec 250 millions d’utilisateurs, un chiffre d’affaires de 2,46 Md EUR en 2016 (+73 % comparé à 2015, notamment en raison de la prise de participation dans Qunar). Le groupe affiche d’importantes ambitions à l’international.</p>f636aa09-81b0-4a1b-9763-2bee2f2f17cfLa réussite des "BAT" - les raisons du succès des GAFA chinoisEntreprises emblématiques des succès économiques de la Chine de ces vingt dernières années, les géants du numérique chinois sont historiquement partis d’une activité bien identifiée (moteur de recherche pour Baidu, e-commerce pour Alibaba et messagerie/réseau social (WeChat et QQ) pour Tencent) dans les années 2000, à l’instar de Google, Amazon et Facebook aux Etats-Unis.Prenant pour point d’appui ces spécialisations initiales dans lesquelles ils ont pu s’ériger en quasi-monopoles sur le plan national, les « BAT » sont aujourd’hui désormais engagés dans la construction d’écosystèmes concurrents englobant de nombreux types de services, notamment financiers, fondés sur la rentabilisation des données générées par leurs nombreux utilisateurs.2018-03-14T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">Entreprises emblématiques des succès économiques de la Chine de ces vingt dernières années, les géants du numérique chinois sont historiquement partis d’une activité bien identifiée (moteur de recherche pour Baidu, e-commerce pour Alibaba et messagerie/réseau social (WeChat et QQ) pour Tencent) dans les années 2000, à l’instar de Google, Amazon et Facebook aux Etats-Unis.</p>
<p style="text-align: justify;">Prenant pour point d’appui ces spécialisations initiales dans lesquelles ils ont pu s’ériger en quasi-monopoles sur le plan national, les « BAT » sont aujourd’hui désormais engagés dans la construction d’écosystèmes concurrents englobant de nombreux types de services, notamment financiers, fondés sur la rentabilisation des données générées par leurs nombreux utilisateurs.</p>a0908e5f-a2db-4028-ae38-b0b2afa555a3Le soutien à l'innovation de rupture en ChineLa Chine a mis en place une politique très ambitieuse de soutien à l’innovation. Outre la mobilisation de moyens financiers publics et privés conséquents, cela se traduit notamment par la mise en place « d’écosystèmes » de l’innovation associant universités, centres de recherches, grands groupes, incubateurs et sources de financement (capitaux-risqueurs, bourses aux valeurs…).2018-03-14T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">La Chine a mis en place une politique très ambitieuse de soutien à l’innovation. Outre la mobilisation de moyens financiers publics et privés conséquents, cela se traduit notamment par la mise en place « d’écosystèmes » de l’innovation associant universités, centres de recherches, grands groupes, incubateurs et sources de financement (capitaux-risqueurs, bourses aux valeurs…).</p>1f95b095-780c-4127-ba19-81d82e8e7771Stratégie industrielle de la Chine - 2018D’un point de vue macroéconomique, la part de l’industrie dans le PIB chinois tend à décroître : elle ainsi passée selon les statistiques nationales de 40% en 2010 à 34% en 20171, rapprochant ainsi la Chine des économies développées2. Cela masque cependant d’importantes disparités selon les secteurs considérés.Pour la Chine, l’enjeu est désormais avant tout de parvenir à la maîtrise des technologies les plus avancées et de ne plus être simplement « l’usine du monde » attirant les investissements des industriels étrangers. Cet enjeu est d’autant plus crucial que pour un certain nombre d’industries à faible valeur ajoutée où la main d’oeuvre représente une part importante des coûts de revient (textile, petit électronique, jouets…), la Chine n’est plus aussi attractive qu’auparavant, comparée à d’autres régions du monde telles que l’Asie du Sud ou l’Asie du Sud-Est, voire l’Afrique de l’Est : les capacités de production présentes en Chine sont encore loin d’avoir disparu, mais les inv2018-03-01T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">D’un point de vue macroéconomique, la part de l’industrie dans le PIB chinois tend à décroître : elle ainsi passée selon les statistiques nationales de 40% en 2010 à 34% en 20171, rapprochant ainsi la Chine des économies développées2. Cela masque cependant d’importantes disparités selon les secteurs considérés.</p>
<p style="text-align: justify;"><br />Pour la Chine, l’enjeu est désormais avant tout de parvenir à la maîtrise des technologies les plus avancées et de ne plus être simplement « l’usine du monde » attirant les investissements des industriels étrangers. Cet enjeu est d’autant plus crucial que pour un certain nombre d’industries à faible valeur ajoutée où la main d’oeuvre représente une part importante des coûts de revient (textile, petit électronique, jouets…), la Chine n’est plus aussi attractive qu’auparavant, comparée à d’autres régions du monde telles que l’Asie du Sud ou l’Asie du Sud-Est, voire l’Afrique de l’Est : les capacités de production présentes en Chine sont encore loin d’avoir disparu, mais les investissements internationaux se font désormais ailleurs3.</p>
<p style="text-align: justify;"><br />La Chine a réussi à construire dans les grandes métropoles telles que Pékin au Nord, Shanghai à l’Est et Shenzhen au Sud des « écosystèmes » de l’innovation de niveau mondial, associant grandes universités, grandes entreprises, start-ups et sources de financement (capitaux-risqueurs, bourses aux valeurs…). Dans sa transition vers une économie « 4.0 », la Chine peut en outre compter sur ses « géants » de l’Internet (Baidu, Alibaba, Tencent) sans équivalent en dehors des Etats-Unis, en pleine diversification fondée sur le big data et demain l’intelligence artificielle. La croissance des « BAT » est favorisée par la quasi-fermeture du pays au reste de l’Internet mondial et par la taille immense du marché intérieur (770 millions d’internautes, accédant quasiment tous à Internet via le téléphone mobile).</p>
<p style="text-align: justify;"><br />Cependant, la Chine est loin de ne compter que des industries à la pointe de la technologie. En particulier, les provinces du Nord (Hebei, Liaoning, Shanxi…) restent marquées par une industrie lourde très polluante et souvent obsolète (mais pourvoyeuse d’emplois), dont la restructuration est longue et difficile malgré les plans qui se succèdent depuis plusieurs années. La Chine génère aujourd’hui à elle seule près de la moitié de la production mondiale d’acier ou de charbon, dans des usines ou des mines qui sont encore loin d’être toutes aux meilleurs standards internationaux. Quant au Sud, au-delà de Shenzhen et de sa région, les provinces telles que le Guangdong, le Fujian ou le Zhejiang comportent encore de nombreuses industries manufacturières à faible valeur ajoutée technologique.</p>7b0c41c6-f1dd-4e72-98f5-3093b48519efLa régulation des plateformes numériques en ChineL'importance croissante des nombreuses plateformes du numérique chinoises a progressivement conduit les autorités chinoises à réguler leurs activités. S'il n’existe pas en Chine d’autorité unique du numérique, de nombreuses administrations de niveau ministériel édictent des textes et régulent l’activité des plateformes dans leurs différentes dimensions, sous l’égide du Conseil des affaires d’Etat, l’organe central du gouvernement chinois.2017-09-14T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">L'importance croissante des nombreuses plateformes du numérique chinoises a progressivement conduit les autorités chinoises à réguler leurs activités. S'il n’existe pas en Chine d’autorité unique du numérique, de nombreuses administrations de niveau ministériel édictent des textes et régulent l’activité des plateformes dans leurs différentes dimensions, sous l’égide du Conseil des affaires d’Etat, l’organe central du gouvernement chinois.</p>876de6bf-d1a1-4a63-8651-4b9ab0484142Stratégie de la Chine en matière d'intelligence artificielleLes technologies de l’information et de la communication sont un thème central des politiques industrielles adoptées ces dernières années, qui visent à faire passer la Chine du statut d’« usine du monde » à celui de grand centre mondial de l’innovation.A l'horizon 2030, la Chine a pour objectif de devenir le premier centre d’innovation d’IA au monde, avec d’importantes avancées dans le domaine de l’intelligence collective. Ces innovations majeures devront lui permettre de devenir le pays décisionnaire en termes d’IA au niveau mondial. L’IA devrait alors intégrée dans de multiples domaines de l’économie chinois : agriculture, santé, éducation, santé, sécurité, robotique, réalité virtuelle, et l’automobile.2017-07-03T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Les technologies de l’information et de la communication sont un thème central des politiques industrielles adoptées ces dernières années, qui visent à faire passer la Chine du statut d’« usine du monde » à celui de grand centre mondial de l’innovation.</p>
<p>A l'horizon 2030, la Chine a pour objectif de devenir le premier centre d’innovation d’IA au monde, avec d’importantes avancées dans le domaine de l’intelligence collective. Ces innovations majeures devront lui permettre de devenir le pays décisionnaire en termes d’IA au niveau mondial. L’IA devrait alors intégrée dans de multiples domaines de l’économie chinois : agriculture, santé, éducation, santé, sécurité, robotique, réalité virtuelle, et l’automobile.</p>7d3250a5-04ec-4acf-b4d4-ce411fb9bf7fLe secteur des télécommunications en ChineLa Chine est le premier marché mondial des télécommunications. Elle compte 1,35 milliard d’utilisateurs mobile, dont plus de 60% sont abonnés à la 4G. 467M de smartphones s’y sont vendus en 2016, utilisés par 95% de la population connectée comme moyen d’accès privilégié à Internet.Au-delà de l’évolution des usages, la Chine a effectué au sein de ce secteur stratégique un rattrapage industriel et technologique spectaculaire, tenant désormais un rôle incontournable dans la définition des standards internationaux et le développement de nouvelles technologies. La trajectoire ascendante de grands groupes comme Huawei, aujourd’hui premier vendeur d’équipement télécom et troisième fabricant de téléphones au monde, illustre les grandes ambitions de la Chine dans le domaine.2017-06-30T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">La Chine est le premier marché mondial des télécommunications. Elle compte 1,35 milliard d’utilisateurs mobile, dont plus de 60% sont abonnés à la 4G. 467M de smartphones s’y sont vendus en 2016, utilisés par 95% de la population connectée comme moyen d’accès privilégié à Internet.</p>
<p style="text-align: justify;">Au-delà de l’évolution des usages, la Chine a effectué au sein de ce secteur stratégique un rattrapage industriel et technologique spectaculaire, tenant désormais un rôle incontournable dans la définition des standards internationaux et le développement de nouvelles technologies. La trajectoire ascendante de grands groupes comme Huawei, aujourd’hui premier vendeur d’équipement télécom et troisième fabricant de téléphones au monde, illustre les grandes ambitions de la Chine dans le domaine.</p>3d3d0dd2-07be-40b7-836e-b81f629b4779Le plan "Healthy China 2030"Le plan Healthy China 2030 a été publié par le Comité central du Parti communiste et le Conseil des affaires de l’Etat en octobre 2016. Il vise à réformer le système de santé afin que ce dernier puisse répondre à une demande croissante en soins médicaux de qualité. En effet, plusieurs évolutions telles que le vieillissement de la population et la montée de la pollution alourdissent le coût de la santé.Pour faire face à ces enjeux et aligner les indicateurs de santé chinois avec ceux des pays développés, le plan Healthy China 2030 encourage l’adoption d’un mode de vie sain, l’amélioration des services de santé, l’optimisation de l’industrie de la santé et l’élaboration d’une couverture maladie universelle d’ici 2020. Le développement de l’industrie pharmaceutique et du sport, encouragés par cette nouvelle stratégie, ainsi que l’augmentation des dépenses de santé, peuvent en principe être synonymes d’opportunités pour les entreprises françaises dont le savoir-faire dans ces domaines 2017-06-23T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Le plan Healthy China 2030 a été publié par le Comité central du Parti communiste et le Conseil des affaires de l’Etat en octobre 2016. Il vise à réformer le système de santé afin que ce dernier puisse répondre à une demande croissante en soins médicaux de qualité. En effet, plusieurs évolutions telles que le vieillissement de la population et la montée de la pollution alourdissent le coût de la santé.</p>
<p style="text-align: justify;">Pour faire face à ces enjeux et aligner les indicateurs de santé chinois avec ceux des pays développés, le plan Healthy China 2030 encourage l’adoption d’un mode de vie sain, l’amélioration des services de santé, l’optimisation de l’industrie de la santé et l’élaboration d’une couverture maladie universelle d’ici 2020. Le développement de l’industrie pharmaceutique et du sport, encouragés par cette nouvelle stratégie, ainsi que l’augmentation des dépenses de santé, peuvent en principe être synonymes d’opportunités pour les entreprises françaises dont le savoir-faire dans ces domaines est reconnu. Néanmoins, le texte reste relativement flou quant à la mise en place des réformes annoncées et ne met pas fin à certains obstacles concernant l’accès au marché.</p>1d694f96-509d-4c0e-b690-7aa29636b91aLa grande distribution chinoise face à la montée en puissance du numériquePortées par les aspirations d’une classe moyenne chinoise de plus en plus nombreuse et exigeante, les ventes au détail continuent de connaître une croissance vigoureuse. Le secteur de la grande distribution peine par contre de son côté à tirer son épingle du jeu, son expansion s’étant considérablement ralentie depuis le début des années 2010. Au premier rang des raisons de cette décélération figure bien sûr l’essor spectaculaire du commerce en ligne. Alors que les distributeurs traditionnels se mettent à doter leurs magasins d’un certain nombre d’outils numériques, les grands acteurs de l’e-commerce entrent de plein pied dans le monde de la distribution, dans un mouvement de croisement des logiques « O2O » (online to offline et vice-versa).2017-06-23T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Portées par les aspirations d’une classe moyenne chinoise de plus en plus nombreuse et exigeante, les ventes au détail continuent de connaître une croissance vigoureuse. Le secteur de la grande distribution peine par contre de son côté à tirer son épingle du jeu, son expansion s’étant considérablement ralentie depuis le début des années 2010. Au premier rang des raisons de cette décélération figure bien sûr l’essor spectaculaire du commerce en ligne. Alors que les distributeurs traditionnels se mettent à doter leurs magasins d’un certain nombre d’outils numériques, les grands acteurs de l’e-commerce entrent de plein pied dans le monde de la distribution, dans un mouvement de croisement des logiques « O2O » (online to offline et vice-versa).</p>c92c297b-4ac0-43c7-9690-e1f0692d9136Le développement des objets connectés en ChineLe thème des objets connectés apparaît de manière récurrente dans les politiques industrielles adoptées ces dernières années, qui visent à faire passer la Chine du statut d’« usine du monde » à celui de grand centre mondial de l’innovation.Tous les grands groupes chinois des télécoms et du numérique sont d'ores et déjà actifs à des degrés divers dans le domaine des objets connectés, qu'ils considèrent comme un relai de croissance essentiel, et continuent d'y investir massivement.2017-05-15T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Le thème des objets connectés apparaît de manière récurrente dans les politiques industrielles adoptées ces dernières années, qui visent à faire passer la Chine du statut d’« usine du monde » à celui de grand centre mondial de l’innovation.</p>
<p style="text-align: justify;">Tous les grands groupes chinois des télécoms et du numérique sont d'ores et déjà actifs à des degrés divers dans le domaine des objets connectés, qu'ils considèrent comme un relai de croissance essentiel, et continuent d'y investir massivement.</p>d65636b6-a73f-4b02-be4a-6cd02baba77aLa filière de la voiture connectéeEn Chine comme ailleurs, le terme de voiture connectée recouvre des notions très diverses, pouvant aller d’une voiture dont quelques composants sont reliés au réseau télécom à un véhicule totalement autonome (pour lequel le stade d’industrialisation est encore assez lointain).La particularité de ce secteur est de faire converger un grand nombre d’acteurs différents, venus aussi bien du monde de l’automobile que de celui du numérique, qui se retrouvent tous à des degrés divers dans des logiques de diversification et de montée en gamme technologique.Alors que la Chine est devenue dès 2009 le premier marché mondial de l’automobile, pour aboutir à 24,3 millions d’unités vendues en 2016, les marques étrangères restent encore dominantes, occupant 56,8% du marché en 2016. Le nouveau segment représenté par le développement des véhicules connectés pourrait donc représenter pour les constructeurs chinois un atout important pour faire progresser l’image de leurs propres marques. La majorité2017-02-14T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">En Chine comme ailleurs, le terme de voiture connectée recouvre des notions très diverses, pouvant aller d’une voiture dont quelques composants sont reliés au réseau télécom à un véhicule totalement autonome (pour lequel le stade d’industrialisation est encore assez lointain).</p>
<p style="text-align: justify;">La particularité de ce secteur est de faire converger un grand nombre d’acteurs différents, venus aussi bien du monde de l’automobile que de celui du numérique, qui se retrouvent tous à des degrés divers dans des logiques de diversification et de montée en gamme technologique.</p>
<p style="text-align: justify;">Alors que la Chine est devenue dès 2009 le premier marché mondial de l’automobile, pour aboutir à 24,3 millions d’unités vendues en 2016, les marques étrangères restent encore dominantes, occupant 56,8% du marché en 2016. Le nouveau segment représenté par le développement des véhicules connectés pourrait donc représenter pour les constructeurs chinois un atout important pour faire progresser l’image de leurs propres marques. La majorité des constructeurs sont ainsi actifs, de façon plus ou moins appuyée, dans le domaine de la voiture connectée au sens large.</p>06b1e748-68ae-4be7-a4f9-b60e058a4b37Politique sportive chinoise et nouvelles opportunités économiquesLa Chine redéfinit sa politique sportive depuis deux ans. Tout en répondant à des enjeux de santé publique, cette stratégie vise à structurer une industrie et créer de nouveaux marchés de consommation. Les objectifs ambitieux détaillés dans les récentes politiques publiques chinoises du sport sont porteurs d’opportunités renouvelées pour les entreprises françaises ; ces dernières peuvent notamment faire valoir un savoir-faire dans la conception de certains biens sportifs ainsi que dans l’aménagement et la gestion des sites. De façon indirecte, le développement d’une culture sportive en Chine peut également bénéficier à l’industrie touristique française, dans une perspective d’attractivité.2016-12-21T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">La Chine redéfinit sa politique sportive depuis deux ans. Tout en répondant à des enjeux de santé publique, cette stratégie vise à structurer une industrie et créer de nouveaux marchés de consommation. Les objectifs ambitieux détaillés dans les récentes politiques publiques chinoises du sport sont porteurs d’opportunités renouvelées pour les entreprises françaises ; ces dernières peuvent notamment faire valoir un savoir-faire dans la conception de certains biens sportifs ainsi que dans l’aménagement et la gestion des sites. De façon indirecte, le développement d’une culture sportive en Chine peut également bénéficier à l’industrie touristique française, dans une perspective d’attractivité.</p>4d7a26ba-2f75-4ef5-b70c-c0c21880db3fLes achats chinois de biens de luxeTroisième marché mondial des biens de luxe, le marché chinois est en recul depuis deux ans, à -2 % en 2015. Premiers acheteurs de luxe au monde (30 % des achats), les consommateurs chinois réalisent plus de 70 % de leurs achats à l’étranger, principalement dans le voisinage asiatique. La sophistication croissante du marché intérieur force les maisons à faire évoluer leurs stratégies, en misant notamment sur une présence numérique accrue.En parallèle, les destinations prisées par les acheteurs de luxe tendent également à changer, suivant la redistribution des flux touristiques et l’effet change. Au premier semestre 2016, les grands marchés européens (Italie, France) subissent aussi de plein fouet la baisse de fréquentation des touristes chinois en Europe. Les mesures engagées par les autorités chinoises pour relocaliser les achats de biens de luxe en Chine pourraient contribuer au retour à la croissance du marché intérieur, aux dépens des ventes à l’étranger.2016-10-11T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Troisième marché mondial des biens de luxe, le marché chinois est en recul depuis deux ans, à -2 % en 2015. Premiers acheteurs de luxe au monde (30 % des achats), les consommateurs chinois réalisent plus de 70 % de leurs achats à l’étranger, principalement dans le voisinage asiatique. La sophistication croissante du marché intérieur force les maisons à faire évoluer leurs stratégies, en misant notamment sur une présence numérique accrue.</p>
<p style="text-align: justify;">En parallèle, les destinations prisées par les acheteurs de luxe tendent également à changer, suivant la redistribution des flux touristiques et l’effet change. Au premier semestre 2016, les grands marchés européens (Italie, France) subissent aussi de plein fouet la baisse de fréquentation des touristes chinois en Europe. Les mesures engagées par les autorités chinoises pour relocaliser les achats de biens de luxe en Chine pourraient contribuer au retour à la croissance du marché intérieur, aux dépens des ventes à l’étranger.</p>9d152107-f6c5-45eb-b41a-6d58a30add6cChine : vers la fin de l'usine du monde ?La Chine sera-t-elle encore l’ « usine du monde» dans les décennies à venir ? Risquant de devenir trop chère pour jouer la compétition par les prix, la Chine doit également atteindre le niveau de formation et d’innovation technologique des pays développés… Motivées par la peur du « middle income trap », les autorités centrales ambitionnent une montée en gamme du tissu industriel du pays selon une stratégie formalisée au sein des programmes « Made in China 2025 » et « Internet + », tous deux adoptés en 2015.Si le modèle d’exportation de produits à bas coûts qui a contribué au succès de la Chine dans les années 2000, notamment suite à son entrée à l’OMC (décembre 2001), n’est donc plus d’actualité, quel sort attend le secteur manufacturier à faible valeur ajoutée qui s’était développé dans le Sud du pays, et notamment dans la province du Guangdong ? Une analyse des données statistiques chinoises atteste d’un ralentissement de l’activité manufacturière particulièrement prononcé dans l2016-03-01T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">La Chine sera-t-elle encore l’ « usine du monde» dans les décennies à venir ? Risquant de devenir trop chère pour jouer la compétition par les prix, la Chine doit également atteindre le niveau de formation et d’innovation technologique des pays développés… Motivées par la peur du « middle income trap », les autorités centrales ambitionnent une montée en gamme du tissu industriel du pays selon une stratégie formalisée au sein des programmes « Made in China 2025 » et « Internet + », tous deux adoptés en 2015.</p>
<p style="text-align: justify;">Si le modèle d’exportation de produits à bas coûts qui a contribué au succès de la Chine dans les années 2000, notamment suite à son entrée à l’OMC (décembre 2001), n’est donc plus d’actualité, quel sort attend le secteur manufacturier à faible valeur ajoutée qui s’était développé dans le Sud du pays, et notamment dans la province du Guangdong ? Une analyse des données statistiques chinoises atteste d’un ralentissement de l’activité manufacturière particulièrement prononcé dans les secteurs d’activité à forte intensité en main d’oeuvre. Certains des témoignages que le Service économique régional a pu collecter auprès de différents acteurs et observateurs de l’économie régionale évoquent une migration de plusieurs secteurs d’activité depuis la Chine du Sud vers des pays tiers – le Vietnam en particulier.</p>a9ecac25-ada9-47b4-8f86-288f2b0d49cdLe secteur sidérurgique chinoisLa Chine est le premier producteur mondial d’acier brut, avec 803,8 millions de tonnes (Mt) d’acier brut produites en 2015 selon l’Association mondiale de l’Acier. Le déclin récent de la demande intérieure chinoise aggrave une situation de surproduction préexistante, résidant dans le décalage entre croissances de la production et de la consommation intérieures. Alors que les pouvoirs publics avaient mené avec succès une politique de « limitation de la production, maintien des prix » au lendemain de la crise asiatique de 1997, qui avait permis de maintenir un taux de croissance de la production inférieur à 10 %, celle-ci a fortement accéléré au début des années 2000.Les autorités ont mis en avant un objectif de montée en gamme technologique de la sidérurgie chinoise, réitérée dans chacune des politiques publiques afférentes au secteur. Entendue à l’origine comme une stratégie nationale pour améliorer la valeur des exportations sidérurgiques chinoises et réduire la dépendance de cert2016-01-05T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">La Chine est le premier producteur mondial d’acier brut, avec 803,8 millions de tonnes (Mt) d’acier brut produites en 2015 selon l’Association mondiale de l’Acier. Le déclin récent de la demande intérieure chinoise aggrave une situation de surproduction préexistante, résidant dans le décalage entre croissances de la production et de la consommation intérieures. Alors que les pouvoirs publics avaient mené avec succès une politique de « limitation de la production, maintien des prix » au lendemain de la crise asiatique de 1997, qui avait permis de maintenir un taux de croissance de la production inférieur à 10 %, celle-ci a fortement accéléré au début des années 2000.</p>
<p style="text-align: justify;">Les autorités ont mis en avant un objectif de montée en gamme technologique de la sidérurgie chinoise, réitérée dans chacune des politiques publiques afférentes au secteur. Entendue à l’origine comme une stratégie nationale pour améliorer la valeur des exportations sidérurgiques chinoises et réduire la dépendance de certaines filières aux importations d’aciers spéciaux, la montée en gamme est désormais conçue par les sidérurgistes chinois comme un moyen d’élargir leurs débouchés de ventes.</p>440c489b-a7eb-4501-a83c-403fdf655e3bLe plan "Internet Plus"Annoncé lors du discours de politique générale de Li Keqiang devant l’Assemblée du Peuple en mars 2015 puis validé par le Conseil des Affaires de l’Etat le 1er juillet 2015 et rendu public le 04 juillet, le plan « Internet Plus » vise à renforcer l’intégration de l’Internet dans les secteurs économiques : alors que le pays peut se prévaloir de grands champions nationaux dans le secteur de l’Internet, l’utilisation des outils numériques par les acteurs économiques reste faible.Le plan consacre deux grandes orientations : i) l’utilisation des outils Internet pour renforcer les liens entre la production et la commercialisation, accroître la productivité et stimuler la consommation ; ii) le développement de nouveaux secteurs économiques, autour des big data et des objets intelligents.Pour atteindre ces objectifs, le plan prévoit deux angles d’action pour les autorités publiques : i) renforcer les infrastructures de l’Internet et la maîtrise des technologies clés, le taux de pénétrati2015-07-27T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Annoncé lors du discours de politique générale de Li Keqiang devant l’Assemblée du Peuple en mars 2015 puis validé par le Conseil des Affaires de l’Etat le 1er juillet 2015 et rendu public le 04 juillet, le plan « Internet Plus » vise à renforcer l’intégration de l’Internet dans les secteurs économiques : alors que le pays peut se prévaloir de grands champions nationaux dans le secteur de l’Internet, l’utilisation des outils numériques par les acteurs économiques reste faible.</p>
<p style="text-align: justify;">Le plan consacre deux grandes orientations : i) l’utilisation des outils Internet pour renforcer les liens entre la production et la commercialisation, accroître la productivité et stimuler la consommation ; ii) le développement de nouveaux secteurs économiques, autour des big data et des objets intelligents.</p>
<p style="text-align: justify;">Pour atteindre ces objectifs, le plan prévoit deux angles d’action pour les autorités publiques : i) renforcer les infrastructures de l’Internet et la maîtrise des technologies clés, le taux de pénétration de l’Internet sur le territoire étant encore inférieur à 50 % ; ii) se doter d’un cadre réglementaire adapté, permettant un meilleur accès des entreprises de l’Internet aux industries traditionnelles tout en encadrant le développement du secteur.</p>
<p style="text-align: justify;">« Internet Plus » s’inscrit comme l’une des premières applications du plan « Made in China 2025 », dévoilé en mai 2015, dont un des objectifs centraux est « l’intégration des technologies de l’information dans les processus de production ». En outre, si « Internet Plus » comporte une première échéance fixée en 2018, sa réalisation complète est prévue à l’horizon 2025, démontrant la cohérence des deux plans.</p>d16b7daf-87ff-43b7-85cb-d29c5f24ebecLe plan "Made in China 2025"Elaboré par le ministère de l’industrie et de la technologie de l’information (MIIT) et l’Académie chinoise d’ingénierie, annoncé par le premier ministre Li Keqiang lors de la 12e Session plénière de l’Assemblée du peuple le 5 mars 2015, publié officiellement par le Conseil des affaires d’Etat le 27 mars 2015, détaillé par ce même Conseil le 19 mai 2015, le plan décennal « Made in China 2025 » redéfinit les priorités industrielles de la Chine.Reposant sur le constat d’une dépendance critique de larges pans de l’économie chinoise à l’égard de l’étranger, et sur les plans de « ré-industrialisation » de plusieurs pays développés (influence du projet « Industrie 4.0 » allemand), « Made in China 2025 » est conçu pour soutenir la transformation et la mise à niveau de l’industrie manufacturière, et faire passer la Chine du statut « d’usine du monde » à celui de « grande puissance industrielle », maîtrisant la recherche, l’innovation et la production de biens à forte valeur ajoutée.Il s’2015-06-05T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Elaboré par le ministère de l’industrie et de la technologie de l’information (MIIT) et l’Académie chinoise d’ingénierie, annoncé par le premier ministre Li Keqiang lors de la 12e Session plénière de l’Assemblée du peuple le 5 mars 2015, publié officiellement par le Conseil des affaires d’Etat le 27 mars 2015, détaillé par ce même Conseil le 19 mai 2015, le plan décennal « Made in China 2025 » redéfinit les priorités industrielles de la Chine.</p>
<p style="text-align: justify;">Reposant sur le constat d’une dépendance critique de larges pans de l’économie chinoise à l’égard de l’étranger, et sur les plans de « ré-industrialisation » de plusieurs pays développés (influence du projet « Industrie 4.0 » allemand), « Made in China 2025 » est conçu pour soutenir la transformation et la mise à niveau de l’industrie manufacturière, et faire passer la Chine du statut « d’usine du monde » à celui de « grande puissance industrielle », maîtrisant la recherche, l’innovation et la production de biens à forte valeur ajoutée.</p>
<p style="text-align: justify;">Il s’appuie sur plusieurs principes directeurs, l’innovation, la qualité (plutôt que la quantité), le développement vert de la production, l’optimisation de la structure industrielle et le développement des talents humains. Via l’intégration des technologies de l’information dans l’outil de production industriel, « Made in China 2025 » entend aboutir à une industrie globalement plus efficace et intégrée, notamment dans 10 secteurs prioritaires.Il doit conduire la Chine à l’autosuffisance (avec un objectif de contenu national des composants et matériaux clés de 40 % en 2020 et 70 % en 2025) et permettre la création de champions nationaux capables de s’imposer comme des acteurs incontournables à l’international (concurrence accrue à venir). Il encourage les achats & fusions-acquisitions dans des domaines économiques vitaux ou liés à la sécurité nationale. Il renouvelle dans un même temps la tactique d’investissement à l’étranger pour acquérir de nouvelles technologies stratégiques, et le déploiement à l’étranger des entreprises chinoises (avec une plus grande reconnaissance de leur marque), en se concentrant notamment sur les pays concernés par la « Ceinture économique de la Route de la Soie ».</p>f672e5b0-7a56-45aa-8676-3c38c365cf33L'économie du vieillissement en ChineLa croissance de la population âgée en Chine est unique et l’une des plus rapides au monde, ce qui confronte la Chine à plusieurs défis parmi lesquels le ralentissement de la croissance de la population active du fait de la politique de l'enfant unique, ou encore le manque de structures adaptées pour accompagner les personnes âgées dépendantes.La « silver économie » est une industrie émergente en Chine, d’une importance stratégique et urgente pour les autorités chinoises, facteur d’emplois et de paix sociale. L’attention portée aux aînés est en effet un élément essentiel de la tradition confucéenne qui reste solidement ancrée dans les consciences et donc un enjeu majeur pour les dirigeants soucieux de pérenniser le modèle économique et social dont ils sont les promoteurs. Les investissements privés et étrangers sont encouragés dans ce domaine. Toutefois, toutes les entreprises étrangères qui entendent pénétrer ce marché, espérant ainsi capitaliser sur la richesse croissante du pays2015-02-14T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">La croissance de la population âgée en Chine est unique et l’une des plus rapides au monde, ce qui confronte la Chine à plusieurs défis parmi lesquels le ralentissement de la croissance de la population active du fait de la politique de l'enfant unique, ou encore le manque de structures adaptées pour accompagner les personnes âgées dépendantes.</p>
<p style="text-align: justify;">La « silver économie » est une industrie émergente en Chine, d’une importance stratégique et urgente pour les autorités chinoises, facteur d’emplois et de paix sociale. L’attention portée aux aînés est en effet un élément essentiel de la tradition confucéenne qui reste solidement ancrée dans les consciences et donc un enjeu majeur pour les dirigeants soucieux de pérenniser le modèle économique et social dont ils sont les promoteurs. Les investissements privés et étrangers sont encouragés dans ce domaine. Toutefois, toutes les entreprises étrangères qui entendent pénétrer ce marché, espérant ainsi capitaliser sur la richesse croissante du pays, auront un rôle de pionnier.</p>