Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - ChangeFlux de publication de la direction générale du Trésor - ChangeFluxArticlesTag-ChangeCopyright 20242019-05-10T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fre0d2f616-d0e2-4bd1-88ce-ef8980f3357cActualités économiques Japon & Corée - Semaines des 22 et 29 avril 2019 Baisse de la production industrielle (-0,9%) en mars. Pour rappel, l’indice avait rebondi de 0,7% en février après avoir chuté de 3,4% en janvier. 2019-05-10T00:00:00+02:00<p align="center"><em><strong><em><strong> BREVES BIMENSUELLES</strong></em></strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>JAPON COREE </strong></em></p>
<p align="center"><strong>Semaines des 22 et 29 avril 2019</strong></p>
<p align="center"><strong> <img class="marge" title="Drapeaux" src="/Articles/e0d2f616-d0e2-4bd1-88ce-ef8980f3357c/images/e3053669-f2b1-45b9-a050-b4e6625f0cdd" alt="Drapeaux" width="212" height="80" /></strong></p>
<div>
<p><strong><em>Sommaire</em></strong></p>
</div>
<div class="focus">
<h6><strong>Japon</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Relations commerciales et multilatérales</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises<span style="text-decoration: underline;"><br /></span></strong></em></li>
</ol>
<h6><strong>Corée</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises</strong></em></li>
</ol>
</div>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>Japon</strong></h4>
<p style="text-align: justify;"><em>1. Evolutions macroéconomiques</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" src="/Articles/e0d2f616-d0e2-4bd1-88ce-ef8980f3357c/images/848660ca-1946-4305-9690-30ebbd719863" alt="PM" width="304" height="171" />Baisse de la production industrielle (-0,9%) en mars. </strong>Pour rappel, l’indice avait rebondi de 0,7% en février après avoir chuté de 3,4% en janvier. Les principaux contributeurs à la baisse ont été le secteur des matériels de transport et celui des machines-outils. La faiblesse des exportations d’automobiles vers les Etats-Unis et la morosité du secteur des semi-conducteurs en Asie ont été les deux principaux facteurs de cette baisse. D’après le sondage réalisé par le ministère des finances japonais, les producteurs se sont montrés optimistes pour les mois d’avril (+2,7% prévu) et de mai (+3,6%) compte-tenu de la reprise de la demande externe. Cet optimisme a été conforté par la sortie du dernier indice des directeurs d’achat du secteur manufacturier (PMI) pour le mois d’avril. Le PMI s’est élevé à 50,3 soit son plus haut niveau depuis trois mois (un indice au-dessus de 50 indiquant une expansion de l’activité économique). <a href="https://asia.nikkei.com/Economy/Japan-s-March-industrial-output-falls-0.9-on-month"><span style="text-decoration: underline;">Asian Nikkei Review</span></a>; <a href="https://www.meti.go.jp/english/statistics/tyo/iip/index.html"><span style="text-decoration: underline;">MoF</span></a> ; <a href="https://www.markiteconomics.com/Public/Release/PressReleases"><span style="text-decoration: underline;">IHS Markit</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><em>2. Relations commerciales et multilatérales</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Iran" src="/Articles/e0d2f616-d0e2-4bd1-88ce-ef8980f3357c/images/37569ef1-65ae-4b95-8aab-477f38a7722b" alt="Iran" width="152" height="189" />Le Japon affecté par le durcissement des sanctions américaines sur le pétrole iranien. </strong>Le 23 avril, le gouvernement japonais a fait part de son vœu de limiter les perturbations externes sur son approvisionnement en énergie. Cette déclaration a fait suite à l’annonce par le président Trump de ne pas prolonger en mai les dérogations accordées à huit pays importateurs de pétrole iranien. La stratégie américaine est de priver le régime iranien de sa principale source de revenus en réduisant à zéro les exportations iraniennes de pétrole. <a href="http://mainichi.jp/english/articles/20190423/p2g/00m/0fp/045000c"><span style="text-decoration: underline;">Mainichi</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><em><em>3. Entreprises</em></em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Charbon" src="/Articles/e0d2f616-d0e2-4bd1-88ce-ef8980f3357c/images/c2d8c93f-7004-4dda-8871-826c95a8e3eb" alt="Charbon" width="321" height="233" />Le projet de centrale à charbon de la préfecture de Yamaguchi revu à la baisse. </strong>Electric Power Development Co., également connue sous le nom de J-Power, Osaka Gas Co. et Ube Industries Ltd. ont annoncé la réduction de leur projet de construction d'une centrale thermique au charbon dans la préfecture de Yamaguchi. Les entreprises ont pris cette décision à la lumière des critiques internationales formulées à l'égard de la production d'électricité au charbon, qui émet de grandes quantités de dioxyde de carbone. Osaka Gas a quant à elle décidé de se retirer du projet, après avoir évalué les risques commerciaux liés aux réglementations environnementales qui entreront en vigueur en 2030. Les trois sociétés avaient prévu de construire une centrale d’une capacité totale de 1,2 million de kilowatts dans la ville d’Ube, dont les activités devraient démarrer en 2026. J-Power et Ube Industries envisagent maintenant de réduire de moitié la production prévue pour atteindre 600 000 kW et de passer à un équipement plus récent émettant moins de dioxyde de carbone. Les deux sociétés obtiendront une nouvelle évaluation environnementale du projet, avec l’espoir de commencer leurs opérations dans l’usine à la fin des années 2020. En janvier 2019, les sociétés Kyushu Electric Power Co., Tokyo Gas et Idemitsu Kosan avaient annoncé avoir annulé leur projet de construction d'une centrale à charbon dans la préfecture de Chiba. <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/04/25/business/corporate-business/j-power-firms-scale-coal-fired-power-plant-project-yamaguchi-prefecture/#.XNI9Xf4Uncs"><span style="text-decoration: underline;">The Japan Times</span></a><em>, </em></p>
<h4 style="text-align: justify;">Corée</h4>
<p style="text-align: justify;" align="left"><em>1. Evolutions macroéconomiques et financières </em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Croissance Corée" src="/Articles/e0d2f616-d0e2-4bd1-88ce-ef8980f3357c/images/5adde3b7-b7ca-4c81-a9e0-8917fdfe963b" alt="Croissance Corée" width="428" height="158" /></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La Corée a connu une croissance trimestrielle négative (-0,3 %, soit 1,8 % en g.a) au premier trimestre 2019, le plus mauvais trimestre depuis 2008.</strong> L’investissement en équipement (-10,8 % en g.a) et les exportations (-8,5 % en valeur en g.a, -2,6 % en volume), en recul plus marqué qu’attendu, ont tiré ce déclin. La production industrielle s’est contractée de manière marquée (-2,4 %), tandis que consommation privée (+0,1%) et publique (+0,2 %) sont restées atones. Comme lors des trois années précédentes, la Corée du Sud va mettre en place un budget supplémentaire en ce mois de mai. Celui-ci, présenté le jeudi 25 avril, devrait être consacré à hauteur de 1,9 Md USD à la lutte contre la pollution et les incendies, et à hauteur de 4 Mds USD au soutien à l’économie : hausse des budgets pour l’exportation et l’innovation, hausses des minimums sociaux et investissement en infrastructures pour les régions en difficulté. L’effort budgétaire, en deçà de 0,4 % du PIB, est inférieur à celui recommandé par le FMI (0,6%). Les travaux du Parlement sont de plus complètement obstrués par de vives tensions au sujet de la revue de la loi électorale, complexifiant l’entrée en vigueur du texte. <a href="https://www.bok.or.kr/eng/bbs/E0000634/view.do?nttId=10051326&menuNo=400069&pageIndex=1"><span style="text-decoration: underline;">Bank of Korea</span></a> ; <a href="http://koreajoongangdaily.joins.com/news/article/article.aspx?aid=3062314"><span style="text-decoration: underline;">Korea Joongang Daily</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Won" src="/Articles/e0d2f616-d0e2-4bd1-88ce-ef8980f3357c/images/9152c88a-995e-4f06-b0a6-e004e7cbec0f" alt="Won" width="317" height="156" /></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le cours du KRW/USD au plus bas depuis plus de 2 ans.</strong> Le won coréen a atteint un nouveau plus bas face au dollar ces dernières semaines, le dollar s’échangeant à 1170,0 won à la clôture ce vendredi. Sur le mois d’avril, le won a été, parmi les principales monnaies mondiales, celle qui avait le plus reculé face au dollar : -2,82 %, contre -2,29 % pour le Franc suisse. La majorité des autres devises ont perdu moins d’un pourcent face au dollar. Ce recul s’est amorcé suite à l’annonce des mauvais chiffres de la croissance coréenne au T1, et s’est prolongé ces derniers jours suite aux commentaires négatifs du Président américain sur l’éventualité d’un accord avec la Chine sur les sujets commerciaux, et à la détérioration des conditions géopolitiques, notamment en Corée du Nord. Le dollar s’échangeait, 30 minutes après l’ouverture le mardi 7 mai (lundi 6 mai chômé en Corée), à 1173,2 wons, plus bas niveau intra-day depuis janvier 2017. Le KOSPI, de son côté, s’est maintenu à un niveau relativement stable, regagnant partiellement, début mai, les 3% de perte de l’indice au cours de la 2<sup>e</sup> quinzaine d’avril. <a href="https://pulsenews.co.kr/view.php?year=2019&no=297439"><span style="text-decoration: underline;">Pulse</span></a> ; <a href="http://www.koreaherald.com/view.php?ud=20190501000214"><span style="text-decoration: underline;">Korea Herald</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><em>2. Entreprises</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Samsung" src="/Articles/e0d2f616-d0e2-4bd1-88ce-ef8980f3357c/images/c547e525-a41b-405e-b2af-190ed0c101f6" alt="Samsung" width="254" height="233" /></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Samsung repousse la présentation de son nouveau produit phare. </strong>Suite à des problèmes techniques, Samsung s’est vu contraint de repousser à une date ultérieure la présentation officielle de son nouveau produit, le Galaxy Fold, qui devait avoir lieu à Hong Kong et Shanghaï fin avril. De nombreux médias américains, spécialisés dans l’IT, ont en effet déclaré que l’écran de leurs versions d’essai s’était cassé durant les premiers jours d’utilisation. Après avoir expliqué que le problème ne provenait pas de l’appareil mais d’une mauvaise utilisation, Samsung a finalement dû prendre le problème au sérieux, et repousser la date de sortie du Galaxy Fold malgré les nombreuses précommandes déjà enregistrées. Après le succès des ventes du Galaxy S10, ce revers intervient à un mauvais moment pour Samsung actuellement en plein déploiement de son offre 5G. <a href="http://www.koreaittimes.com/news/articleView.html?idxno=90408"><span style="text-decoration: underline;">Korea IT Times</span></a> ; <a href="http://www.koreaherald.com/view.php?ud=20190422000501&kr=1"><span style="text-decoration: underline;">Korea Herald</span></a> ; <a href="https://www.reuters.com/article/us-samsung-elec-fold/samsung-elec-says-no-anticipated-shipping-date-yet-for-galaxy-fold-idUSKCN1SD0NJ"><span style="text-decoration: underline;">Reuters</span></a></p>
<p> </p>
<div class="focus">
<p>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon"><span style="color: #15c7d2;">SER de Tokyo et le SE de Séoul</span></a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<p><span style="color: #15c7d2;"><a href="https://twitter.com/FRTreasuryJAPAN">Vous pouvez aussi suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a>.</span></p>
</div>
<p> </p>d037ba38-6e15-483a-84d0-ef65fd66085cIRAN - Brèves économiques bimensuelles - Avril 2019 (1/2) .2019-04-17T00:00:00+02:00<p><span style="text-decoration: underline;"><strong>Brèves macro-économiques</strong></span></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong><strong> Les Etats-Unis viennent de classer le Corps des Gardiens de la Révolution dans la catégorie des « organisations terroristes étrangères </strong>».</strong></li>
<li style="text-align: justify;"><strong> Les services du FMI estiment que la croissance en volume du PIB a été plus négative que prévu </strong>(-3,9% au lieu de -1,5%) <strong>au cours de l’année 2018/2019</strong>. <strong>Ils s’attendent à ce qu’elle le soit davantage encore </strong>(-6%) <strong>au cours de l’année 2019/2020</strong>. Ils ont également révisé à la hausse leur prévision en matière d’inflation moyenne pour l’année 2019/2020 en la portant de 34,1% à 37,2%. Ils prévoient désormais que le solde de la balance courante passe d’un excédent évalué à 4,3% du PIB au cours de l’année 2018/2019 à un déficit de 0,4% du PIB au cours de l’année 2019/2020.</li>
<li style="text-align: justify;"> D'après le Centre National des Statistiques, l'inflation s'est établie à 26,9% au cours de l'année fiscale 2018/2019. Calculée en glissement annuel, l’inflation s’établissait à 47,5% à la fin du mois de mars.</li>
<li style="text-align: justify;"> La parité IRR / USD a de nouveau franchi le seuil de 140 000 sur le marché parallèle des changes. C’est son plus haut niveau depuis le mois de novembre dernier. L’écart entre le marché officiel et le marché parallèle des changes s’établit désormais à près de 240%.</li>
</ul>
<p><span style="text-decoration: underline;"><strong><span style="text-decoration: underline;"><strong><span style="text-decoration: underline;"><strong><span style="text-decoration: underline;"><strong>Brèves sectorielles</strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong><strong><strong><strong><strong>Signe des temps, Mahan Air vient de suspendre sine die les trois vols sur Paris</strong> </strong></strong></strong></strong>qu'elle assurait chaque semaine. Iran Air continue de desservir Paris à raison de deux vols par semaine.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Les exportations d'hydrocarbures</strong> (pétrole brut et condensats) <strong>auraient atteint 1,37 M de b/j au mois de février</strong>. <strong>C'est leur niveau le plus élevé depuis le mois de septembre 2018. </strong>La Chine était le premier client des produits pétroliers iraniens au mois de février (508 000 b/j), suivie de l’Inde (296 000 b/j) et du Japon (135 000 b/j).</li>
<li style="text-align: justify;"><strong> </strong><strong>Aucune transaction n'a été enregistrée lors de la huitième vente de pétrole brut au secteur privé organisée par <em>l'Iran Energy Exchange</em></strong> (IRENEX) début avril. Un million de barils étaient proposés à un prix unitaire de 63,36$. 1,015 M de barils ont été vendus sur les 7,7 M proposés depuis le mois d’octobre 2018.</li>
<li style="text-align: justify;">Dans la perspective de la fin des <em>waivers</em> (4 mai 2019) et sans certitude de leur renouvellement par l’OFAC, le Japon et la Corée du Sud auraient cessé leurs enlèvements de produits pétroliers depuis début avril.</li>
<li style="text-align: justify;"> Le Parlement japonais aurait autorisé le prolongement du dispositif d'assurance publique des importations de pétrole iranien pour une durée d'un an.</li>
<li style="text-align: justify;"> <strong>La production de pétrole aurait été ramenée de 3,83 M de b/j au premier trimestre 2018 à 2,77 M de b/j au premier trimestre 2019</strong>.</li>
<li style="text-align: justify;"> Les autorités iraniennes ont décidé d'augmenter de 7% les prix de l'électricité et de l'eau à partir du 21 avril 2019.</li>
<li style="text-align: justify;"> D'après le Secrétaire Général de l'Association des Producteurs de pièces détachées pour véhicules automobiles, <strong>400 entreprises du secteur ont fermé depuis le rétablissement des sanctions américaines</strong>, ce qui a débouché sur le licenciement de 130 000 salariés.</li>
</ul>3e880219-6d81-4ea8-a2de-712d86e86499Table ronde sur la blockchain organisée par le régulateur financier japonais.Le pôle économique et financier du Service Economique Régional a assisté les 27 et 28 mars 2019 à Tokyo à une table ronde internationale sur la « blockchain », sous l’égide du régulateur financier – Japanese Financial Services Agency (JFSA). 2019-04-16T00:00:00+02:00<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Blockchain Roundtable" src="/Articles/3e880219-6d81-4ea8-a2de-712d86e86499/images/f1e95b26-561a-4acc-bdec-191aced4663d" alt="Blockchain Roundtable" width="619" height="349" /></p>
<p style="text-align: justify;">Le pôle économique et financier du Service Economique Régional a assisté les 27 et 28 mars 2019 à Tokyo à une <strong>table ronde internationale sur la « blockchain »</strong>, sous l’égide du régulateur financier – <em>Japanese Financial Services Agency</em> (JFSA). De nombreux régulateurs et banques centrales étaient représentés (Abu Dhabi, Dubai, Hong Kong, Singapour, Allemagne, France, Grande Bretagne, Australie, Japon) ainsi que le Financial Stability Board (FSB), l’OCDE et le FMI, aux côtés de personnalités académiques et des représentants de l’industrie de la blockchain (ingénieurs et entrepreneurs du secteur).</p>
<h5 style="text-align: justify;"><strong>L’engouement du Japon pour les cryptoactifs</strong></h5>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le Japon est devenu le plus grand marché de crypto actifs au monde.</strong> En mars 2019, on estime que plus de 40 % des transactions mondiales en bitcoins sont libellées en yen, 30% en dollar, 10% en won coréens et 10% en euros (<span style="text-decoration: underline;">Source</span> : <em>jpbitcoin</em>). Quelques 20 plateformes d’échanges sont enregistrées auprès de la JFSA.</p>
<p style="text-align: justify;">Les raisons d’un tel engouement sont multiples. <strong>La loi japonaise a reconnu le bitcoin et d'autres crypto actifs comme moyens de paiement légaux au printemps 2017</strong>, au moment même où la Chine décidait la fermeture de plateformes d’échange de crypto actifs. Cette évolution législative a favorisé la naissance d’un écosystème nippon pour répondre à l’engouement japonais et asiatique. Plus de 3,5 millions de japonais ont un portefeuille de crypto actifs selon la JFSA, principalement des jeunes japonais déjà initiés aux opérations à risque sur le marché des changes via des plateformes électroniques.</p>
<h5 style="text-align: justify;"><strong>2018, une année marquée par un vol de crypto-actifs de 600 millions USD au Japon</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">Deux vols très importants ont été déplorés au Japon en 2018 : un vol de 530 millions USD suite à une attaque de la plateforme Coincheck et un vol de 60 millions USD sur la plateforme Zaif. Au niveau mondial, les vols de crypto-actifs ont été multipliés par 3,5 en 2018 pour un montant total de 900 millions USD. A l’occasion du séminaire, la JFSA a détaillé le vol opéré sur la plateforme Zaif. <strong>Le constat n’est pas nouveau au Japon : trop de plateformes d’échange de crypto actifs ne respectent pas des points pourtant fondamentaux de sécurité</strong> (mot de passe à 4 chiffres seulement, aucun système de double identification). L’enquête judiciaire du vol sur la plateforme Zaif n’est pas achevée. Il est difficile de tracer la chaîne des opérations frauduleuses car plusieurs techniques sont utilisées pour brouiller les pistes : techniques de routage en oignon pour rendre anonymes les connexions internet, échanges "crypto contre crypto" (qui permettent de convertir des crypto-actifs reposant sur des blockchains traçables en des cryptoactifs reposant sur des blockchains intraçables et 100% anonymes).</p>
<h5 style="text-align: justify;"><strong>Le traitement des crypto-actifs au rang des priorités de la Présidence japonaise du G20.</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">L’objectif japonais est clairement de favoriser l’innovation financière, source de nombreuses opportunités, tout en limitant les risques liés aux nouvelles technologies. <strong>Le Japon, à l’instar de la France, privilégie une coopération internationale sur la régulation des actifs financiers reposant sur la blockchain</strong> : cette dernière représente en effet une rupture technologique majeure qui, au-delà du seul phénomène de digitalisation, transforme l’architecture de l’écosystème financier. Le système n’a pas besoin de banques ni d’intermédiaires financiers traditionnels. Il permet de transférer, d’enregistrer et de prouver la propriété de valeurs numériques sans avoir à faire appel à une tierce personne de confiance. Qui plus est, cette technologie totalement décentralisée ne connait pas de frontières.</p>
<p style="text-align: justify;"><span class="st">À </span>l'échelle internationale, le développement des crypto-actifs est une tendance lourde qu’il convient d’accompagner via un encadrement propice à son essor dans un cadre plus sécurisé qu’aujourd’hui. <strong>L’objectif de la présidence japonaise du G20, sous la filière "Finance", est donc d’aborder les enjeux réglementaires</strong> (intégrité du marché des crypto-actifs, lutte anti-blanchiment d’argent, protection des consommateurs, stabilité financière etc.)</p>
<h5 style="text-align: justify;"><strong>Des opportunités offertes par la blockchain bien au-delà de la sphère financière</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">La blockchain offre des opportunités énormes dans les chaînes logistiques : traçabilité alimentaire tout au long de la chaîne d’approvisionnement, traçabilité pharmaceutique, transport maritime, commerce international, registre de matières précieuses, registre foncier … la blockchain permet de gagner en transparence et en fiabilité.</p>
<p style="text-align: justify;">Son efficience n'en reste pas moins perfectible. <strong>Son empreinte environnementale est très lourde au regard de la complexité grandissantes des calculs</strong>. Pour valider une seule opération en crypto-actif, la consommation d’électricité était estimée en décembre 2017 à 215 kWh, l’équivalent de six mois de travail sur un ordinateur allumé jour et nuit, soit un coût énergétique qui ne fait que croître à mesure que le réseau de validation des opérations s'élargit. (<span style="text-decoration: underline;">Source</span> <em>Banque de France</em>, mars 2018). La blockchain doit également gagner en "scabilité" (faculté d’adaptation à des volumes grandissants, tout en conservant les différentes fonctionnalités).</p>e8d37b02-d46e-400b-801a-ae627dab489eActualité économique et financière du Cône Sud, du 25 au 31 janvier 2019ArgentinePolitique monétaire : le cours ARS/USD toujours en-dessous de la zone de non-intervention ; du changement du côté des LELIQCrise : chute des salaires réels (-13,8% en novembre en g.a.) ; hausse de la pauvreté à Buenos AiresLes recettes provenant de la taxation des exportations déçoiventFinances publiques : le gouvernement renouvelle sans difficulté la totalité de ses titres parvenus à maturité en fin de semaineRéduction des subventions publiques pour l’extraction de gaz à Vaca MuertaL’UE s’ouvre à nouveau aux exportations de biodiesel argentin ChiliLe chômage atteint 6,7% au T4 2018, soit une hausse de 0,3 points en g.a.La Banque centrale a augmenté son taux d’intérêt à 3% (+25 pdb) ParaguayRisque de retour sur liste grise du GAFILATDonnées macroéconomiques de l’année 2018Bonne récolte de blé en 2018 et exportations en forte hausse UruguayLa BCU parvient, au prix d’interventions répétées, à maintenir le change au-dessus de la barre des 32 pesos pour un doll2019-01-31T00:00:00+01:00<table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0">
<tbody>
<tr>
<td valign="top" width="705">
<p align="center"><strong>Argentine</strong></p>
<ul>
<li>Politique monétaire : le cours ARS/USD toujours en-dessous de la zone de non-intervention ; du changement du côté des LELIQ</li>
<li>Crise : chute des salaires réels (-13,8% en novembre en g.a.) ; hausse de la pauvreté à Buenos Aires</li>
<li>Les recettes provenant de la taxation des exportations déçoivent</li>
<li>Finances publiques : le gouvernement renouvelle sans difficulté la totalité de ses titres parvenus à maturité en fin de semaine</li>
<li>Réduction des subventions publiques pour l’extraction de gaz à Vaca Muerta</li>
<li>L’UE s’ouvre à nouveau aux exportations de biodiesel argentin</li>
</ul>
<p> </p>
<p> </p>
<p align="center"><strong>Chili</strong></p>
<ul>
<li>Le chômage atteint 6,7% au T4 2018, soit une hausse de 0,3 points en g.a.</li>
<li>La Banque centrale a augmenté son taux d’intérêt à 3% (+25 pdb)</li>
</ul>
<p> </p>
<p> </p>
<p align="center"><strong>Paraguay</strong></p>
<ul>
<li>Risque de retour sur liste grise du GAFILAT</li>
<li>Données macroéconomiques de l’année 2018</li>
<li>Bonne récolte de blé en 2018 et exportations en forte hausse</li>
</ul>
<p> </p>
<p align="center"><strong>Uruguay</strong></p>
<ul>
<li>La BCU parvient, au prix d’interventions répétées, à maintenir le change au-dessus de la barre des 32 pesos pour un dollar</li>
<li>Hausse du nombre de projets d’investissements et de leur montant en 2018</li>
<li>Les prix de gros ont augmenté de 2,82% en janvier, portant à 10,68% leur hausse en glissement annuel</li>
</ul>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<p> </p>9db6b45e-fdc7-4eb2-ad8c-029ec9fbdcefAssouplissement de la règlementation concernant les transactions en devises étrangèresLa Banque Centrale malaisienne a mis en place une série de mesures destinées à faciliter les transactions en devises étrangères:1) Conversion des recettes d’exportation en ringgit: depuis fin 2016, les exportateurs implantés en Malaisie étaient contraints de convertir au moins 75% de leurs recettes d’exportation en ringgit. Désormais, ils pourront conserver sur un compte spécial auprès d’une banque implantée en Malaisie (“Trade Foreign Currency Accounts”) un montant correspondant au maximum entre (i) 25% de leurs recettes d’exportations et (ii) la somme nécessaire pour couvrir leurs obligations en devises étrangères pour les 6 prochains mois.2) Instruments de hedging: après autorisation par la Banque Centrale, les entreprises auront la possibilité de recourir à des instruments de hedging pour couvrir (i) leurs obligations en devise étrangère sur les 6 prochains mois et (ii) les facturations de biens et de services réalisées en devise étrangère et respectant les normes internation2018-08-23T00:00:00+02:00<p>La Banque Centrale malaisienne a mis en place une série de mesures destinées à faciliter les transactions en devises étrangères:</p>
<p><span style="text-decoration: underline;">1) Conversion des recettes d’exportation en ringgit</span>: depuis fin 2016, les exportateurs implantés en Malaisie étaient contraints de convertir au moins 75% de leurs recettes d’exportation en ringgit. Désormais, ils pourront conserver sur un compte spécial auprès d’une banque implantée en Malaisie (“Trade Foreign Currency Accounts”) un montant correspondant au maximum entre (i) 25% de leurs recettes d’exportations et (ii) la somme nécessaire pour couvrir leurs obligations en devises étrangères pour les 6 prochains mois.</p>
<p><span style="text-decoration: underline;">2) Instruments de hedging</span>: après autorisation par la Banque Centrale, les entreprises auront la possibilité de recourir à des instruments de hedging pour couvrir (i) leurs obligations en devise étrangère sur les 6 prochains mois et (ii) les facturations de biens et de services réalisées en devise étrangère et respectant les normes internationales de fixation des prix.</p>
<p><span style="text-decoration: underline;">3) Accès aux marchés financiers domestiques pour les non-résidents</span>: les entreprises non-résidentes auront désormais la possibilité de réaliser des transactions sur des produits dérivés sur taux libellés en ringgit à travers des bureaux dédiés (“Appointed Overseas Offices”) liés par contrat à des banques implantées en Malaisie.</p>2bf454ed-fe8c-4b63-b977-4493650bfd61Brèves économiques d'Afrique australe - Semaine 3 (2018)Afrique du Sud :Forte augmentation des ventes de détail de +8,2 % en g.a en novembreAccélération de la croissance de la production minière à +6,5% en novembreNomination de Fundi Tshazibana au comité de politique monétaire de la SARB Maintien du taux directeur à 6,75 % et révision marginale des prévisions de croissance Angola :L’Angola veut émettre pour 2 Mds d’Eurobond en 2018La Banque Nationale d’Angola annule deux sessions de vente de devises pour éviter une dépréciation trop importante du Kwanza Botswana :Augmentation de l’inflation à +3,2 % en g.a en décembre Malawi :Poursuite du mouvement de désinflation en décembre à +7,1 % en g.aNamibie :Maintien de l’inflation à +5,2 % en g.a en décembreZimbabwe :Augmentation de l’inflation à +3,5 % en g.a en décembre2018-01-19T00:00:00+01:00<p><strong>Afrique du Sud</strong> :</p>
<ul>
<li><em>Forte augmentation des ventes de détail de +8,2 % en g.a en novembre</em></li>
<li><em>Accélération de la croissance de la production minière à +6,5% en novembre</em></li>
<li><em>Nomination de Fundi Tshazibana au comité de politique monétaire de la SARB </em></li>
<li><em>Maintien du taux directeur à 6,75 % et révision marginale des prévisions de croissance </em></li>
</ul>
<p> </p>
<p><strong>Angola</strong> :</p>
<ul>
<li><em>L’Angola veut émettre pour 2 Mds d’Eurobond en 2018</em></li>
<li><em>La Banque Nationale d’Angola annule deux sessions de vente de devises pour éviter une dépréciation trop importante du Kwanza</em></li>
</ul>
<p> </p>
<p><strong>Botswana</strong> :</p>
<ul>
<li><em>Augmentation de l’inflation à +3,2 % en g.a en décembre </em></li>
</ul>
<p><strong>Malawi</strong> :</p>
<ul>
<li><em>Poursuite du mouvement de désinflation en décembre à +7,1 % en g.a</em></li>
</ul>
<p><strong>Namibie</strong> :</p>
<ul>
<li><em>Maintien de l’inflation à +5,2 % en g.a en décembre</em></li>
</ul>
<p><strong>Zimbabwe :</strong></p>
<ul>
<li><em>Augmentation de l’inflation à +3,5 % en g.a en décembre</em></li>
</ul>