Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - CRIMINALITE-FINANCIEREFlux de publication de la direction générale du Trésor - CRIMINALITE-FINANCIEREFluxArticlesTag-CRIMINALITE-FINANCIERECopyright 20242023-12-15T00:00:00+01:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr5aaf379a-b6f8-4d16-b222-44af82a85f2ePlénière du GAFI : retour sur la Plénière d'octobre 2023Une délégation interministérielle française menée par le bureau en charge de la lutte contre la criminalité financière de la Direction générale du Trésor, et composée de Tracfin, du MEAE, de la Justice et de l'ACPR, a représenté la France lors de la réunion plénière du Groupe d’Action Financière (du 25 au 27 octobre 2023). Cette réunion a été l’occasion d’aborder de nombreux sujets de premier plan pour la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC-FT).2023-12-15T00:00:00+01:00<h3 style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" title="Plénière GAFI octobre 2023" src="/Articles/5aaf379a-b6f8-4d16-b222-44af82a85f2e/images/19a19f06-d4fb-48b6-92be-7f88958b3408" alt="Plénière GAFI octobre 2023" /></strong></h3>
<h3><strong>Statut de la Russie</strong></h3>
<p style="text-align: justify;">Au regard de la situation en Ukraine, et dans la lignée de son <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfgeneral/documents/ukraine-2022.html">communiqué public de mars 2022</a>, de la <a href="https://www.fatf-gafi.org/media/fatf/documents/FATF-Ministerial-Declaration-April-2022.pdf">déclaration ministérielle d’avril 2022</a> et des <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfgeneral/documents/ukraine-june-2022.html">premières mesures adoptées en juin 2022</a>, ainsi que des <a href="https://www.fatf-gafi.org/en/publications/fatfgeneral/documents/outcomes-fatf-plenary-october-2022.html">restrictions additionnelles des droits de la Russie au sein de l’organisation adoptées en octobre 2022</a>, le GAFI a décidé de proroger la suspension du statut de membre de la Russie, qui avait été actée lors de la <a href="https://www.fatf-gafi.org/en/publications/Fatfgeneral/outcomes-fatf-plenary-february-2023.html">réunion plénière de février 2023</a>. Le GAFI continue toutefois d’attendre de la Russie le respect de ses engagements pris au GAFI en matière de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme.</p>
<p style="text-align: justify;">Le GAFI avait expliqué cette décision, particulièrement importante et significative pour une organisation multilatérale visant à protéger l’intégrité du système financier international, dans son <a href="https://www.fatf-gafi.org/en/publications/Fatfgeneral/fatf-statement-russian-federation.html">communiqué public de février 2023.</a></p>
<h3><strong>Adhésion de l'Indonésie</strong></h3>
<p style="text-align: justify;">L'Indonésie est devenue le 40ème membre du GAFI. Depuis l'adoption de son évaluation mutuelle par la <a href="https://www.fatf-gafi.org/en/publications/Fatfgeneral/outcomes-fatf-plenary-february-2023.html">Plénière de février 2023</a>, l'Indonésie s'attelle à la mise en œuvre d'un plan d'action visant à lui permettre de remédier à ses principales défaillances en termes de conformité technique et d'efficacité de son dispositif.</p>
<h3><strong>Evaluation mutuelle du Brésil</strong></h3>
<p style="text-align: justify;">La Plénière a adopté le rapport d’évaluation du Brésil. Depuis sa dernière évaluation de 2010, le Brésil est parvenu à améliorer son dispositif LBC/FT/FP qui s'avère particulièrement robuste pour ce qui concerne la coopération avec ses partenaires étrangers, l'évaluation des risques BC-FT-FP auxquels il est confronté et sa politique de coordination nationale. La supervision de son secteur financier est considérée comme performante, au contraire de celle de son secteur non-financier, qui souffre du non-assujettissement aux obligations LBC-FT de plusieurs professions, telles que les avocats. Le Brésil est appelé par le GAFI à améliorer son dispositif en matière de poursuite de cas de blanchiment, de recouvrement des avoirs liés à la criminalité et au terrorisme. A l'exception des actifs liés aux cas de corruption, ses résultats en matière de confiscation ne reflètent pas pleinement son profil de risque et les principales infractions sous-jacentes auxquelles il est exposé, telles que le trafic de stupéfiants, la criminalité environnementale et les activités des organisations criminelles. </p>
<p style="text-align: justify;">Le rapport d'évaluation mutuelle du Brésil est disponible sur <a href="https://www.fatf-gafi.org/en/publications/Mutualevaluations/Brazil-mer-2023.html">le site du GAFI</a>.</p>
<h3><strong>Evolution des listes du GAFI </strong></h3>
<ul type="disc">
<li style="text-align: justify;"><strong>Liste des juridictions soumises à une surveillance renforcée (communément appelée liste « grise »).</strong></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">La Bulgarie entre sur cette liste à l’issue de la Plénière d'octobre 2023. A l'inverse, l'Albanie, les Îles Caïmans, la Jordanie et le Panama en sortent.</p>
<ul style="text-align: justify;" type="disc">
<li><strong>Liste des juridictions à haut risque visées par un appel à action (communément appelée liste « noire »).</strong></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><em>Statu quo</em> concernant la Birmanie, la Corée du Nord et l’Iran.</p>
<p style="text-align: justify;">L’état de la liste « noire » du GAFI est disponible <strong><a href="https://www.fatf-gafi.org/en/publications/High-risk-and-other-monitored-jurisdictions/Call-for-action-october-2023.html">ici</a></strong><strong> </strong>et celui de la liste « grise » est disponible <strong><a href="https://www.fatf-gafi.org/en/publications/High-risk-and-other-monitored-jurisdictions/Increased-monitoring-october-2023.html">ici</a></strong>. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong><em>Conformément à l</em></strong>’<a href="https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000041584323"><strong><em>article R.561-22-1</em></strong></a><strong><em> du Code monétaire et financier, les entités assujetties aux obligations de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme sont appelées à s’y référer afin de mettre en place les mesures de vigilance renforcée et contre-mesures associées</em>.</strong></p>
<h3><strong>Evolution des standards du GAFI</strong></h3>
<ul>
<li><strong>Recouvrement des avoirs criminels</strong></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Priorité stratégique définie lors de la <a href="https://www.fatf-gafi.org/media/fatf/documents/FATF-Ministerial-Declaration-April-2022.pdf">réunion ministérielle d’avril 2022</a>, et largement portée par la présidence singapourienne, le sujet du recouvrement des avoirs criminels a une nouvelle fois l'objet de discussions. Conformément aux décisions de la Plénière de juin 2023, les travaux liés aux réformes des recommandations n°4 et n°38 ont été menés à leur terme. Les recommandations révisées sont disponibles <a href="https://www.fatf-gafi.org/en/topics/asset-recovery.html">ici</a>.</p>
<ul>
<li><strong>Lutte contre le détournement des organismes à but non-lucratif à des fins terroristes</strong></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Le GAFI a actualisé <a href="https://www.fatf-gafi.org/en/publications/Financialinclusionandnpoissues/Bpp-combating-abuse-npo.html">son guide de bonnes pratiques contre le détournement des organismes à but non-lucratif à des fins terroristes</a> pour refléter <a href="https://www.fatf-gafi.org/en/publications/Fatfrecommendations/protecting-non-profits-abuse-implementation-R8.html">les amendements apportés simultanément à la recommandation n°8</a>. Ce document a pour vocation d'aider les pays, le secteur non-lucratif et les institutions financières à comprendre comment mieux protéger les organismes à but non-lucratif de leur détournement à des fins terroristes sans empêcher ou décourager, de manière abusive, leurs activités légitimes.</p>
<p><img class="marge" title="Plénière GAFI octobre 2023" src="/Articles/5aaf379a-b6f8-4d16-b222-44af82a85f2e/images/72efa1aa-5e29-480c-8d37-d22009a9e40f" alt="Plénière GAFI octobre 2023" /></p>624f6e20-1beb-40db-bf91-54c3f997b3a7Plénière du GAFI : retour sur la plénière de juin 2023Une délégation interministérielle française menée par le bureau en charge de la lutte contre la criminalité financière de la Direction générale du Trésor, et composée de Tracfin, du MEAE, de la Justice et de l'ACPR, a représenté la France lors de la réunion plénière du Groupe d’Action Financière (du 19 au 23 juin 2023). Cette réunion a été l’occasion d’aborder de nombreux sujets de premier plan pour la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC-FT).2023-07-10T00:00:00+02:00<h4><strong><img class="marge" src="/Articles/624f6e20-1beb-40db-bf91-54c3f997b3a7/images/4db85d9c-0ccd-475d-bfc9-270750cdf7a6" alt="plénière GAFI juin 2023" /></strong></h4>
<h4><strong>Russie</strong></h4>
<p style="text-align: justify;">Au regard de la situation en Ukraine, et dans la lignée de son <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfgeneral/documents/ukraine-2022.html">communiqué public de mars 2022</a>, de la <a href="https://www.fatf-gafi.org/media/fatf/documents/FATF-Ministerial-Declaration-April-2022.pdf">déclaration ministérielle d’avril 2022</a> et des <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfgeneral/documents/ukraine-june-2022.html">premières mesures adoptées en juin</a>, ainsi que des <a href="https://www.fatf-gafi.org/en/publications/fatfgeneral/documents/outcomes-fatf-plenary-october-2022.html">restrictions additionnelles des droits de la Russie au sein de l’organisation adoptées en octobre</a>, le GAFI a décidé de proroger la suspension du statut de membre de la Russie, qui avait été actée lors de la <a href="https://www.fatf-gafi.org/en/publications/Fatfgeneral/outcomes-fatf-plenary-february-2023.html">réunion plénière de février 2023</a>. Le GAFI continue toutefois d’attendre de la Russie le respect de ses engagements pris au GAFI en matière de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme.</p>
<p style="text-align: justify;">Le GAFI avait expliqué cette décision, particulièrement importante et significative pour une organisation multilatérale visant à protéger l’intégrité du système financier international, dans son <a href="https://www.fatf-gafi.org/en/publications/Fatfgeneral/fatf-statement-russian-federation.html">communiqué public de février 2023.</a></p>
<h4><strong>Evaluations mutuelles</strong></h4>
<p style="text-align: justify;">La Plénière a adopté le rapport d’évaluation du Luxembourg. Celui-ci a conclu que le Luxembourg a atteint un haut niveau de conformité technique aux standards du GAFI et dispose d'un régime LBC-FT efficace. Le Luxembourg a en particulier su faire preuve d'une bonne compréhension des risques de BC et de FT auxquels il est exposé, une composante particulièrement importante compte tenu de son statut de place financière régionale et internationale. Le système de coopération et de coordination luxembourgeois a été identifié comme étant particulièrement robuste, notamment pour ce qui concerne l'utilisation du renseignement financier, l'accès aux informations des bénéficiaires effectifs et la coopération avec ses partenaires étrangers. la priorité stratégique donnée à la confiscation des actifs criminels ou encore la sensibilisation des associations aux risques LBC-FT. Le Luxembourg est appelé par le GAFI à améliorer son dispositif en matière de détection, d'enquête et de poursuite de cas de blanchiment complexes. Il est également attendu qu'il renforce sa supervision, basée sur les risques, de son secteur non-financier, qu'il continue de développer et de transmettre sa compréhension des risques de FT aux secteurs public et privé et qu'il applique des mesures proportionnées et dissuasives à ses secteurs financier et non-financier en cas de non-respect de leurs obligations en la matière.</p>
<p style="text-align: justify;">Le rapport du Luxembourg sera publié sur le <a href="https://www.fatf-gafi.org/en/home.html">site du GAFI</a> d’ici septembre 2023.</p>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>Listes GAFI <br /></strong></h4>
<ul style="text-align: justify;" type="disc">
<li><strong>Liste des juridictions soumises à une surveillance renforcée (communément appelée liste « grise »).</strong></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Le Cameroun, la Croatie et le Vietnam entrent sur cette liste à l’issue de la plénière de juin 2023.</p>
<ul style="text-align: justify;" type="disc">
<li><strong>Liste des juridictions à haut risque visées par un appel à action (communément appelée liste « noire »).</strong></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><em>Statu quo</em> concernant la Birmanie, la Corée du Nord et l’Iran.</p>
<p style="text-align: justify;">L’état de la liste « noire » du GAFI est disponible <a href="https://www.fatf-gafi.org/en/publications/High-risk-and-other-monitored-jurisdictions/Call-for-action-June-2023.html"><strong>ici</strong> </a>et celui de la liste « grise » est disponible <a href="https://www.fatf-gafi.org/en/publications/High-risk-and-other-monitored-jurisdictions/Increased-monitoring-june-2023.html"><strong>ici</strong></a>.<strong> <br /></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><em>Conformément à l</em></strong>’<a href="https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000041584323"><strong><em>article R.561-22-1</em></strong></a><strong><em> du Code monétaire et financier, les entités assujetties aux obligations de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme sont appelées à s’y référer afin de mettre en place les mesures de vigilance renforcée et contre-mesures associées</em>.</strong></p>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>Evolution des standards GAFI</strong></h4>
<p style="text-align: justify;"><em>Standards relatifs aux prestataires de services sur actifs numériques </em></p>
<p style="text-align: justify;">Le 27 juin, le GAFI a publié un rapport enjoignant l'ensemble des juridictions à se mettre en conformité avec les standards relatifs aux actifs numériques et aux prestataires de services sur actifs numériques. Au premier semestre 2024, le GAFI publiera un tableau récapitulant les actions entreprises par les juridictions en retard dans leur processus de mise en cofromité avec la recommandation n°15.</p>
<p style="text-align: justify;"><em>Conséquences indésirables</em></p>
<p style="text-align: justify;">En 2021, le GAFI a lancé des travaux devant conduire à mieux lutter contre les conséquences indésirables (exclusion financière, derisking et le ciblage indu des organisations à but non lucratif) résultant d'une mauvaise application et/ou d'un détournement des recommandations de l'institution. Suite à la Plénière, une consultation publique sera lancée sur les standards révisés de la lutte contre le détournement des OBNL à des fins terroristes sans décourager leurs activités légitimes (recommandation n°8, sa note interprétative et un papier de bonnes pratiques). La méthodologie d'évaluation du 5ème cycle sera également adaptée pour mieux tenir compte de ce phénomène et en limiter les effets néfastes.</p>
<p style="text-align: justify;"><em>Recouvrement des avoirs criminels </em></p>
<p style="text-align: justify;">Priorité stratégique définie lors de la <a href="https://www.fatf-gafi.org/media/fatf/documents/FATF-Ministerial-Declaration-April-2022.pdf">réunion ministérielle d’avril</a>, et sous la conduite de la présidence singapourienne, le GAFI poursuit ses travaux en matière de recouvrement des avoirs criminels pour lutter contre la profitabilité financière des activités criminelles. Prolongeant les discussions menées lors de la <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/methodsandtrends/documents/fatf-interpol-2022.html">conférence conjointe GAFI-INTERPOL</a> (FIRE) organisée en septembre dernier à Singapour et des Plénières du GAFI d’octobre de février derniers, la Plénière de juin 2023 a décidé de conclure les travaux liés aux réformes des recommandations n°4 et n°38 lors de la Plénière d'octobre 2023.</p>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>Gouvernance du GAFI</strong></h4>
<p style="text-align: justify;">A compter du 1er juillet, Jeremy Weil (Canada) succède à Elisa de Anda Mazaro (Mexique) en tant que vice-Président du GAFI.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>35b8586c-cb6c-421d-91b4-5c71dd98a7b6Plénière du GAFI : retour sur la plénière de février 2023Une délégation interministérielle française emmenée par l’équipe de la lutte contre la criminalité financière de la Direction générale du Trésor (avec Tracfin, les Affaires Etrangères, la Justice, et l’ACPR) a représenté la France lors de la réunion plénière du Groupe d’Action Financière (du 20 au 24 février 2023). Cette réunion a été l’occasion d’aborder de nombreux sujets de premier plan pour la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC-FT).2023-03-01T00:00:00+01:00<h4>Russie</h4>
<p>Au regard de la situation en Ukraine, et dans la lignée de la <a href="https://www.fatf-gafi.org/media/fatf/documents/FATF-Ministerial-Declaration-April-2022.pdf">déclaration ministérielle d’avril</a>, de son <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfgeneral/documents/ukraine-2022.html">communiqué public de mars</a> et des <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfgeneral/documents/ukraine-june-2022.html">premières mesures adoptées en juin</a>, <a name="_Hlk124859753"></a>ainsi que des <a href="https://www.fatf-gafi.org/en/publications/fatfgeneral/documents/outcomes-fatf-plenary-october-2022.html">restrictions additionnelles des droits de la Russie au sein de l’organisation adoptées en octobre</a>, le GAFI a décidé de suspendre la Russie de son statut de membre. Le GAFI continue toutefois d’attendre de la Russie le respect de ses engagements pris au GAFI en matière de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme.</p>
<p>Le GAFI a explicité cette décision, particulièrement importante et significative pour une organisation multilatérale visant à protéger l’intégrité du système financier international, dans son <a href="https://www.fatf-gafi.org/en/publications/Fatfgeneral/fatf-statement-russian-federation.html">communiqué public.</a></p>
<p> </p>
<h4><strong>Evaluations mutuelles</strong></h4>
<p>Les rapports d’évaluation mutuelle de l’Indonésie et du Qatar étaient à l’ordre du jour.</p>
<p>La Plénière a adopté le rapport d’évaluation de l’Indonésie. Celui-ci a conclu que l'Indonésie dispose d'un cadre juridique, réglementaire et institutionnel solide, qui se traduit par une conformité technique robuste dans un certain nombre de domaines. L'Indonésie obtient également de bons résultats dans la lutte contre le financement du terrorisme, grâce à son utilisation du renseignement financier et de la coopération nationale et internationale, mais elle est appelée par le GAFI à continuer de travailler notamment sur les poursuites, sur le renforcement de la confiscation des actifs et la supervision du secteur non-financier. Les travaux continueront après cette plénière entre le GAFI et l’Indonésie, qui a demandé à adhérer à l’institution.</p>
<p>Le rapport de l’Indonésie sera publié sur le <a href="https://www.fatf-gafi.org/en/home.html">site du GAFI</a> d’ici mai 2023.</p>
<p>La Plénière a également discuté du rapport d'évaluation du Qatar et a conclu que le Qatar a apporté une série d'améliorations à son régime de LBC-FT au cours des dernières années, et que la conformité technique du Qatar aux normes du GAFI est forte. Le rapport souligne les mesures positives en matière de compréhension nationale des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme, confiscation des actifs criminels, supervision des secteurs financier et non financier. Le Qatar est appelé par le GAFI à apporter des améliorations importantes s’agissant de la réponse des services répressifs au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme, ou encore s’agissant de l'utilisation du renseignement financier. Le Qatar est également appelé par le GAFI à améliorer la disponibilité des informations sur les bénéficiaires effectifs et l'accès à celles-ci par les services répressifs et les autorités compétentes et enfin, renforcer la mise en œuvre de sanctions financières ciblées pour le financement de la prolifération.</p>
<p>Le rapport du Qatar sera publié sur le <a href="https://www.fatf-gafi.org/en/home.html">site du GAFI</a> d’ici mai 2023.</p>
<p> </p>
<h4><strong>Listes GAFI </strong></h4>
<p> </p>
<ul type="disc">
<li><strong>Liste des juridictions soumises à une surveillance renforcée (communément appelée liste « grise »).</strong></li>
</ul>
<p>L’Afrique du Sud et le Nigéria entrent sur cette liste à l’issue de la plénière de février 2023.</p>
<p>Le Cambodge et le Maroc, ayant accompli l’intégralité de leurs plans d’action, ont été retirés de cette liste.</p>
<p> </p>
<ul type="disc">
<li><strong>Liste des juridictions à haut risque visées par un appel à action (communément appelée liste « noire »).</strong></li>
</ul>
<p><em>Statu quo</em> concernant la Birmanie, la Corée du Nord et l’Iran.</p>
<p>L’état de la liste « noire » du GAFI est disponible <a href="https://www.fatf-gafi.org/en/publications/High-risk-and-other-monitored-jurisdictions/Call-for-action-February-2023.html"><strong>ici</strong> </a>et celui de la liste « grise » est disponible <a href="https://www.fatf-gafi.org/en/publications/High-risk-and-other-monitored-jurisdictions/Increased-monitoring-february-2023.html"><strong>ici</strong></a>.<strong> </strong></p>
<p><strong> </strong></p>
<p><strong><em>Conformément à l</em></strong>’<a href="https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000041584323"><strong><em>article R.561-22-1</em></strong></a><strong><em> du Code monétaire et financier, les entités assujetties aux obligations de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme sont appelées à s’y référer afin de mettre en place les mesures de vigilance renforcée et contre-mesures associées</em></strong><strong>.</strong></p>
<p><strong> </strong></p>
<h4><strong>Evolution des standards GAFI</strong></h4>
<p> </p>
<p><em>Standards relatifs aux prestataires de services sur actifs numériques </em></p>
<p>La plénière a discuté et approuvé la feuille de route visant à accélérer la mise en conformité des juridictions retardataires sur les standards pour les prestataires de services sur actifs numériques (recommandation n°15).</p>
<p> </p>
<p><em>Rançongiciels </em></p>
<p>Un rapport relatif aux rançongiciels a été adopté, dressant un état de la menace et définissant notamment une liste d’indicateurs permettant aux assujettis du secteur financier, au premier rang desquels les prestataires de services sur actifs numériques, de mieux détecter les attaques de rançongiciels afin d’améliorer le taux de signalement aux cellules de renseignement financier et aux autorités répressives.</p>
<p> </p>
<p><em>Recouvrement des avoirs criminels </em></p>
<p>Priorité stratégique définie lors de la <a href="https://www.fatf-gafi.org/media/fatf/documents/FATF-Ministerial-Declaration-April-2022.pdf">réunion ministérielle d’avril</a>, et sous la conduite de la présidence singapourienne, le GAFI poursuit ses travaux en matière de recouvrement des avoirs criminels pour lutter contre la profitabilité financière des activités criminelles. Dans la lignée de la <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/methodsandtrends/documents/fatf-interpol-2022.html">conférence conjointe GAFI-INTERPOL</a> (FIRE) organisée en septembre dernier à Singapour et de la Plénière du GAFI d’octobre dernier, la Plénière de février 2023 a été l’occasion de poursuivre les réflexions sur une accentuation de la coopération internationale, formelle et informelle, entre les autorités compétentes et d’un éventuel renforcement des standards du GAFI.</p>
<p> </p>
<h4><strong>Réseau global </strong></h4>
<p>Le GAFI met en œuvre un ensemble d’actions dans la lignée vision stratégique pour le renforcement du réseau global comprenant le GAFI et les neuf organismes régionaux de type GAFI, regroupant 206 juridictions. Le GAFI continue d’apporter son soutien aux organisations régionales de type GAFI pour la finalisation du cycle d’évaluation mutuelle en cours et travaille étroitement avec elles pour la préparation du nouveau cycle commençant en 2025. </p>
<p> </p>
<h4><strong>Gouvernance du GAFI</strong></h4>
<p> </p>
<p>La nomination du chef de délégation canadien Jeremy Weil comme vice-président à compter de cet été a été approuvée, en remplacement de Elisa de Anda Mazaro.</p>4cafde0c-48e0-4c04-b7c4-8c37b7a56019Plénière du GAFI : retour sur la plénière d'octobre 2022L’équipe de la lutte contre la criminalité financière de la Direction générale du Trésor, accompagnée de la délégation interministérielle française (Tracfin, Affaires Etrangères, Justice, ACPR, AMF, Intérieur, Douanes) a représenté la France lors de la réunion plénière du Groupe d’Action Financière (du 17 au 21 octobre 2022). Cette réunion a été l’occasion d’aborder de nombreux sujets de premier plan pour la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC-FT). 2023-01-17T00:00:00+01:00<h4><strong>Russie</strong></h4>
<p> </p>
<p>Au regard de la situation en Ukraine, et dans la lignée de la <a href="https://www.fatf-gafi.org/media/fatf/documents/FATF-Ministerial-Declaration-April-2022.pdf">déclaration ministérielle d’avril</a>, de son <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfgeneral/documents/ukraine-2022.html">communiqué public de mars</a> et des <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfgeneral/documents/ukraine-june-2022.html">premières mesures adoptées en juin</a>, le GAFI a adopté un des restrictions additionnelles des droits de la Russie au sein de l’organisation, afin de limiter davantage sa participation à ses projets actuels et futurs. </p>
<p>Le GAFI a explicité cette décision, particulièrement importante et significative pour une organisation multilatérale fonctionnant au consensus, dans son <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfgeneral/documents/outcomes-fatf-plenary-october-2022.html">communiqué public</a>. </p>
<p> </p>
<h4><strong>Enjeux clé pour la LCB-FT et révision des standards</strong></h4>
<p> </p>
<ul>
<li>Recouvrement des avoirs criminels</li>
</ul>
<p>Priorité stratégique définie lors de la <a href="https://www.fatf-gafi.org/media/fatf/documents/FATF-Ministerial-Declaration-April-2022.pdf">réunion ministérielle d’avril</a>, et sous la conduite de la présidence singapourienne, le GAFI poursuit ses travaux en matière de recouvrement des avoirs criminels pour lutter contre la profitabilité financière des activités criminelles. Dans la lignée de la <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/methodsandtrends/documents/fatf-interpol-2022.html">conférence conjointe GAFI-INTERPOL</a> (FIRE) organisée en septembre dernier à Singapour, la plénière du GAFI a été l’occasion de poursuivre les réflexions sur une accentuation de la coopération internationale, formelle et informelle, entre les autorités compétentes et d’un éventuel renforcement des standards du GAFI. La Plénière a également été l’occasion de rappeler l’importance du maintien d’une relation étroite entre le GAFI et les différentes organisations partenaires sur ce sujet, en particulier INTERPOL, le Groupe Egmont, l’ONUDC et la Banque mondiale.</p>
<p> </p>
<ul>
<li>Bénéficiaires effectifs </li>
</ul>
<p>Pour accompagner le renforcement des exigences de transparence en matière d’informations sur les bénéficiaires effectifs <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfrecommendations/documents/r24-statement-march-2022.html">adopté en mars 2022</a>, le GAFI a acté la finalisation des lignes directrices relatives à la recommandation 24 d’ici février 2023, qui sont soumises à <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfrecommendations/documents/r24-public-consultation-oct-2022.html">consultation publique</a>.</p>
<p>Le GAFI envisage par ailleurs de procéder à une révision de <a href="https://www.fatf-gafi.org/media/fatf/documents/recommendations/Recommandations_GAFI.pdf">la recommandation 25</a> de manière à renforcer les standards en matière d’informations sur les bénéficiaires effectifs des <em>trusts</em> et autres constructions juridiques. Une <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfrecommendations/documents/r25-public-consultation-oct22.html">consultation publique</a> est lancée, le GAFI envisage de finaliser les révisions de la Recommandation 25 pour la plénière de février 2023.</p>
<p> </p>
<ul>
<li>Réseau global</li>
</ul>
<p>Le GAFI met en œuvre un ensemble d’actions dans la lignée vision stratégique pour le renforcement du réseau global comprenant le GAFI et les neuf organismes régionaux de type GAFI, regroupant 206 juridictions. Le GAFI continue d’apporter son soutien aux organisations régionales de type GAFI pour la finalisation du cycle d’évaluation mutuelle en cours et travaille étroitement avec elles pour la préparation du nouveau cycle commençant en 2025.</p>
<p> </p>
<ul>
<li>Evaluation mutuelle</li>
</ul>
<p><u></u>Aucun rapport d’évaluation mutuelle n’était à l’ordre du jour de cette plénière, ceux de l’Indonésie et du Qatar seront discutés lors de la plénière de février 2023.</p>
<p> </p>
<h4> Listes GAFI</h4>
<p> </p>
<ul>
<li><strong>Liste des juridictions à haut risque visées par un appel à action (communément appelée liste « noire »).</strong></li>
</ul>
<p> </p>
<p>La Birmanie intègre cette liste, le GAFI appelle à la mise en œuvre de mesures de vigilance renforcée proportionnées aux risques émanant de cette juridiction. Le GAFI souligne dans son <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/high-risk-and-other-monitored-jurisdictions/documents/call-for-action-october-2022.html">communiqué public</a> que l’application de telles mesures ne doit pas entraver la conduite des activités à but humanitaire dans le pays.</p>
<p> </p>
<p><em>Statu quo</em> concernant la Corée du Nord et l’Iran.</p>
<ul>
<li><strong>Liste des juridictions soumises à une surveillance renforcée (communément appelée liste « grise »). </strong></li>
</ul>
<p><strong> </strong></p>
<p>Le Mozambique, la République Démocratique du Congo et la Tanzanie entrent sur cette liste à l’issue de la plénière d’octobre 2022.</p>
<p> </p>
<p>Le Nicaragua et le Pakistan, ayant accompli l’intégralité de leurs plans d’action, ont été retirés de cette liste. Le GAFI exprime toutefois ses inquiétudes sur le potentiel détournement des standards LCB-FT au Nicaragua à l’encontre du secteur des organismes à but non lucratif, dans son <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfgeneral/documents/outcomes-fatf-plenary-october-2022.html">communiqué public</a>.</p>
<p> </p>
<p>L’état de la liste « noire » du GAFI est disponible <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/high-risk-and-other-monitored-jurisdictions/documents/call-for-action-october-2022.html"><strong>ici</strong> </a>et celui de la liste « grise » est disponible <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/high-risk-and-other-monitored-jurisdictions/documents/increased-monitoring-october-2022.html"><strong>ici</strong></a>.<strong> </strong>Les entités assujetties sont appelées à s’y référer afin de mettre en place les mesures de vigilance renforcée et contre-mesures associées.</p>
<p><strong> </strong></p>a34e53ff-7583-401d-9328-9cc7bbbf249fParis candidate to host the future European Anti-Money Laundering AuthorityThe legislative package on the fight against money laundering and financing of terrorism (AML-FT) published on July 21, 2021 by the European Commission entails the creation of a new authority responsible for strengthening the European approach to this area. The future AMLA would find in Paris the ideal conditions for its installation and that of its teams.2022-12-07T00:00:00+01:00<p><strong>France plays a leading role in the fight against money laundering</strong></p>
<p>Paris has long had an international eco-system dedicated to the fight against money laundering and the financing of terrorism (AML-FT), within which the AMLA would find its place. France already hosts the European Banking Authority and the Financial Action Task Force, organizations with which the AMLA will have numerous and fruitful interactions.</p>
<p><a href="https://www.fatf-gafi.org/countries/d-i/france/documents/mer-france-2022.html">The FATF's evaluation report on France</a>, published in May 2022, also attests to the quality of the French authorities' action in the area of AML/CFT, which makes it a legitimate choice to host the headquarters of a future authority in this area.</p>
<p> </p>
<p>Paris also has many assets that can promote the development and influence of the AMLA. The French capital benefits from a real estate offer that perfectly meets the needs of the future AMLA, as well as quality air and rail links that facilitate the conduct of its work with all its European and international stakeholders.</p>
<p>In addition, employees and their families will benefit from the depth of the international employment pool in the Paris region, as well as from an exceptional educational offer in foreign languages and an incomparable cultural and leisure offer.</p>
<p> </p>
<p><strong>Robert Ophèle to lead Paris' bid</strong></p>
<p>The government has entrusted the responsibility for the bid to Robert Ophèle, who has served as Deputy Governor of the Banque de France, Chairman of the Autorité de contrôle prudentiel et de résolution and Chairman of the Autorité des marchés financiers. His extensive expertise in the French and international financial sector is an obvious asset to carry France's bid.</p>
<p> </p>
<p>Useful links :</p>
<p><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/e8f23bab-5c95-46c2-924c-60f6e95d91cb/files/5c223a86-a85c-4c2a-8b36-f02910f531e7">France ranks among first countries effectively fighting financial crime according to the mutual evaluation conducted by the Financial Action Task Force (FATF)</a></p>9dcc1543-b7c7-4812-b172-c40e2f7ab535Paris candidate à l’accueil de la future Autorité européenne de lutte contre le blanchiment d’argentLe paquet législatif portant sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (LCB-FT) publié le 21 juillet 2021 par la Commission européenne prévoit la création d’une nouvelle autorité chargée de renforcer l’approche européenne de ce domaine. La future AMLA trouverait à Paris les conditions idéales pour son installation et celle de ses équipes.2022-12-06T00:00:00+01:00<p><strong>La France joue un rôle moteur dans la lutte anti-blanchiment</strong></p>
<p>Paris dispose depuis longtemps d’un éco-système international dédié à la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme (LCB-FT), au sein duquel l’AMLA trouverait toute sa place. La France héberge déjà l’Autorité bancaire européenne et le Groupe d’Action Financière, organismes avec lesquels l’AMLA aura des interactions nombreuses et fructueuses.</p>
<p>Le <a href="https://www.fatf-gafi.org/fr/publications/evaluationsmutuelles/documents/rem-france-2022.html?hf=10&b=0&s=desc(fatf_releasedate)">rapport d’évaluation de la France par le GAFI,</a> paru en mai 2022, témoigne, en outre, de la qualité de l’action des autorités françaises en matière de LCB-FT, ce qui vient asseoir sa légitimité pour accueillir le siège d’une future autorité dans ce domaine.</p>
<p>Paris dispose aussi de multiples atouts pouvant favoriser le développement et le rayonnement de l’AMLA. La capitale française bénéficie d’une offre immobilière répondant parfaitement aux besoins de la future AMLA, et de liaisons aériennes et ferroviaires de qualité facilitant la conduite de ses travaux avec toutes ses parties prenantes, européennes et internationales.</p>
<p>Par ailleurs, les collaborateurs et leurs proches pourront bénéficier de la profondeur du bassin d’emplois international de la région parisienne, ainsi que d’une offre éducative exceptionnelle en langue étrangère et d’une offre culturelle et de loisirs incomparable.</p>
<p> </p>
<p><strong>Robert Ophèle portera la candidature de Paris</strong></p>
<p>Le Gouvernement a confié la responsabilité du projet de candidature à Robert Ophèle, qui a été notamment sous-gouverneur de la Banque de France, président de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution puis président de l’Autorité des marchés financiers. Sa grande expertise du secteur financier français et international est un atout évident pour porter la candidature de la France.</p>
<p> </p>
<p>Liens utiles :</p>
<p><a href="https://presse.economie.gouv.fr/06122022-paris-candidate-a-laccueil-de-la-future-autorite-europeenne-de-lutte-contre-le-blanchiment-dargent/">06/12/2022 - Paris candidate à l’accueil de la future Autorité européenne de lutte contre le blanchiment d’argent - Presse - Ministère des Finances (economie.gouv.fr)</a></p>
<p><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/tresor-international/lutte-contre-la-criminalite-financiere/lutte-contre-le-blanchiment-de-capitaux">Lutte contre le blanchiment de capitaux | Direction générale du Trésor (economie.gouv.fr)</a></p>
<p><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2022/05/17/le-gafi-reconnait-l-efficacite-de-la-france-dans-la-lutte-contre-la-criminalite-financiere">Le GAFI reconnaît l’efficacité de la France dans la lutte contre la criminalité financière | Direction générale du Trésor (economie.gouv.fr)</a></p>91a8e427-2ba6-4695-a00d-076f18cc4629Plénière du GAFI : retour sur la plénière de juin 2022L’équipe de la lutte contre la criminalité financière de la Direction générale du Trésor, accompagnée de la délégation interministérielle française (Tracfin, Affaires Etrangères, Justice, ACPR, AMF, Intérieur, Douanes) a représenté la France lors de la réunion plénière du Groupe d’Action Financière (du 12 au 17 juin 2022). Cette réunion a été l’occasion d’aborder de nombreux sujets de premier plan pour la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC-FT).2022-06-27T00:00:00+02:00<h4><strong>Russie</strong></h4>
<p>Au regard de la situation en Ukraine, et dans la lignée de la <a href="https://www.fatf-gafi.org/media/fatf/documents/FATF-Ministerial-Declaration-April-2022.pdf">déclaration ministérielle d’avril</a> et de son <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfgeneral/documents/ukraine-2022.html">communiqué public de mars</a>, le GAFI a adopté un paquet de mesures visant à limiter le rôle et l’influence de la Russie au sein de l’organisation. La Russie ne peut plus occuper de positions stratégiques au sein du GAFI, qu’il s’agisse de la présidence de groupes de travail ou de la participation au <em>Steering group</em> du GAFI, ni prendre part aux décisions concernant les évaluations mutuelles, l’établissement de standards et les règles de gouvernance de l’organisation. Ses évaluateurs et autres experts ne seront plus admis pour participer aux évaluations mutuelles.</p>
<p>Le GAFI a publié un <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfgeneral/documents/ukraine-june-2022.html">communiqué public</a> explicitant cette décision, particulièrement importante et significative pour une organisation multilatérale fonctionnant au consensus. </p>
<p> </p>
<p> </p>
<h4><strong>Enjeux clé pour la LCB-FT et révision des standards</strong></h4>
<p> </p>
<ul>
<li><em>Evaluation mutuelle de l’Allemagne et des Pays-Bas</em></li>
</ul>
<p>Si l’Allemagne a démontré une amélioration du cadre de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme au cours des 5 dernières années, certaines réformes récentes doivent encore gagner en effectivité. La conformité élevée de son cadre normatif s’accompagne d’un engagement remarqué pour développer une meilleure compréhension nationale des risques LBC-FT, améliorer la coordination entre l’Etat fédéral et les Länder et étoffer ses ressources humaines au sein des institutions clefs. Plusieurs améliorations sont encore nécessaires cependant, notamment en matière de supervision des secteurs financier et non financier, d’accès aux informations sur les bénéficiaires effectifs, d’enquête et de condamnation des cas de blanchiment et d’utilisation plus large du renseignement financier.</p>
<p>Les Pays-Bas ont réalisé des progrès notables sur le renforcement de leur dispositif LBC-FT au cours des dernières années. Le niveau élevé du cadre normatif des Pays-Bas a été reconnu malgré une lacune en matière de régulation des prestataires de services d’actifs virtuels (cryptos). Le système de coopération et de coordination néerlandais a été identifié comme étant particulièrement robuste, en complément d’autres éléments positifs tels l’utilisation des données d’enquêtes, le développement du renseignement financier, la priorité stratégique donnée à la confiscation des actifs criminels ou encore la sensibilisation des associations aux risques LBC-FT. Des améliorations restent possibles en matière d’usage des personnes morales à des fins criminelles, de transparence des informations relatives aux bénéficiaires effectifs, de supervision basée sur les risques et de ressources pour faire face aux activités non autorisées.</p>
<p>Ces rapports seront publiés en septembre 2022.</p>
<p> </p>
<ul>
<li><em>Partage d’informations et protection des données</em></li>
</ul>
<p>Afin de favoriser la collaboration des autorités de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme avec celles de la protection des données, le GAFI publiera en juillet un rapport présentant les enseignements et bonnes pratiques des Etats membres du GAFI et du réseau global en matière de partage d’informations et de collecte des données sans préjudice de la protection des données et de la vie privée.</p>
<p> </p>
<ul>
<li><em>Secteur immobilier</em></li>
</ul>
<p>Après une consultation publique qui s’est achevée en avril, le GAFI a finalisé ses lignes directrices relatives au secteur immobilier. Elles ont pour objectif d’aider les acteurs concernés à adopter une approche basée sur les risques afin de mieux comprendre et lutter contre les risques de blanchiment et de financement du terrorisme. Le rapport final sera publié en juillet.</p>
<p> </p>
<ul>
<li><em>Crypto-actifs</em></li>
</ul>
<p>La plénière a discuté d’une mise à jour ciblée des standards du GAFI pour empêcher tout usage à des fins de blanchiment, de financement du terrorisme ou de la prolifération des actifs virtuels et des fournisseurs de services d’actifs virtuels (VASP). Le rapport, qui sera publié fin juin 2022, se concentrera en particulier sur la mise en œuvre de la <em>travel rule</em> qui requière pour les VASP de collecter et de transmettre l’information sur l’identité du donneur d’ordre et du bénéficiaire en même temps qu’est réalisé le transfert de crypto-actifs. Cette travel rule, indispensable pour éviter les flux illicites, doit encore être déployée dans la plupart des pays. Pour cette raison, le rapport invite les Etats à agir rapidement en ce sens.</p>
<p>Le rapport apporte également une mise à jour de l’analyse du GAFI relative aux risques émergents et marchés en développement tels la finance décentralisée (DeFi), les jetons non fongibles (NFT) et les portefeuilles non hébergés.</p>
<p> </p>
<ul>
<li><em>Bénéficiaires effectifs</em></li>
</ul>
<p>Pour accompagner le renforcement des exigences de transparence en matière d’informations sur les bénéficiaires effectifs <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfrecommendations/documents/r24-statement-march-2022.html">adopté en mars 2022</a>, le GAFI a acté la finalisation des lignes directrices relatives à la recommandation 24 d’ici octobre 2022, après le lancement d’une consultation ciblée.</p>
<p>Le GAFI envisage par ailleurs de procéder à une révision de <a href="https://www.fatf-gafi.org/media/fatf/documents/recommendations/Recommandations_GAFI.pdf">la recommandation 25</a> de manière à renforcer les standards en matière d’informations sur les bénéficiaires effectifs des trusts et autres constructions juridiques. Le GAFI a établi à cet effet un <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfrecommendations/documents/r25-public-consultation.html">non-papier</a> soumis à une consultation publique jusqu’au 1<sup>er</sup>août.</p>
<p> </p>
<ul>
<li>
<p><em>Réseau global </em></p>
</li>
</ul>
<p>Le GAFI a approuvé un ensemble d’actions mettant en œuvre la vision stratégique pour le renforcement du réseau global comprenant le GAFI et les neuf organismes régionaux de type GAFI, regroupant 206 juridictions. Ces actions accroitront ainsi la cohésion et l’inclusivité du réseau global. Le GAFI continuera d’apporter son soutien aux organisations régionales de type GAFI pour la finalisation du cycle d’évaluation mutuelle en cours et travaillera étroitement avec elles pour la préparation du nouveau cycle commençant en 2025.</p>
<p> </p>
<h4><strong>Listes GAFI : entrée de Gibraltar et retrait de Malte de la liste grise. </strong></h4>
<p>Gibraltar entre sur liste grise à l’issue de la plénière de juin 2022.</p>
<p>Malte, ayant accompli l’intégralité de son plan d’action, a été retirée de la liste grise.</p>
<p><em>Statu quo</em> concernant la liste des juridictions à hauts risques (communément appelée liste « noire »).</p>
<p>L’état de la liste grise du GAFI est disponible <strong><a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/high-risk-and-other-monitored-jurisdictions/documents/increased-monitoring-june-2022.html">ici </a></strong>et celui de la liste noire du GAFI est disponible <strong><a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/high-risk-and-other-monitored-jurisdictions/documents/call-for-action-june-2022.html">ici</a></strong>.<strong> </strong>Les entités assujetties sont appelées à s’y référer afin de mettre en place les mesures de vigilances renforcées et contre-mesures associées.</p>
<p><strong> </strong></p>
<h4><strong>Présidence du GAFI 2022-2024 </strong></h4>
<p>Cette plénière était la dernière sous présidence allemande.</p>
<p>En vue de la présidence singapourienne débutant le 1<sup>er</sup> juillet 2022, les priorités du nouveau président, T. Raja Kumar, ont été exposées. Dans ce cadre, les travaux du GAFI apporteront une attention particulière au recouvrement des actifs et à la coopération internationale pour la lutte contre les crimes transfrontaliers, notamment les fraudes, arnaques et rançongiciels facilités par des moyens numériques. Il s’agira également de stimuler l’usage d’outils d’analyse de données et la création de partenariats public-privés. En parallèle, le GAFI poursuivra ses missions fondamentales que sont le renforcement de l’intégrité du système financier ainsi que le respect des recommandations du GAFI, tout en menant ses travaux en étroite collaboration avec les organisations régionales de type GAFI (ORTG).</p>
<p>Ces priorités seront publiées le 1<sup>er</sup> juillet sur le <a href="https://www.fatf-gafi.org/media/fatf/documents/recommendations/Recommandations_GAFI.pdf">site du GAFI</a>.</p>217ea33a-5a4c-46ee-8afc-b87aeca0514dViolaine Clerc nommée Secrétaire exécutive du Groupe d'action financière (GAFI)La française Violaine Clerc, précédemment Directrice du contrôle des Assurances au sein de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) de la Banque de France, vient de prendre la direction du secrétariat du GAFI. L’accès à ce poste stratégique au niveau international vient souligner la qualité de l’expertise française en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LCB-FT).2022-06-07T00:00:00+02:00<center>
<p><img class="marge" title="violaine clerc" src="/Articles/217ea33a-5a4c-46ee-8afc-b87aeca0514d/images/bbb1b303-de0f-4bc5-87ee-011236e692a3" alt="violaine clerc" /></p>
<p><em>Violaine Clerc, Secrétaire exécutive du GAFI</em></p>
</center>
<p>Violaine Clerc a pris depuis le 1<sup>er</sup> juin la direction du secrétariat du GAFI, à un moment clef pour l’organisation chargée de définir les standards internationaux en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LCB-FT) et de veiller à leur bonne mise en œuvre par les Etats.</p>
<p>Cette nomination intervient au moment où le GAFI entreprend des travaux majeurs, qu’il s’agisse de la réglementation des actifs virtuels et des fournisseurs de services d'actifs virtuels, de l’amélioration du recouvrement des avoirs ou du renforcement des exigences de mise en œuvre, par les pays, des standards permettant de préserver la sécurité du système financier international en empêchant l’utilisation illicite des fonds par les criminels .</p>
<h2>Accompagner les membres du GAFI dans le reforcement de leur dispositif LCB-FT</h2>
<p>En tant que Secrétaire exécutive, Violaine Clerc aura la charge, avec son équipe, d’accompagner les 39 membres du GAFI et les neuf organismes régionaux de type GAFI, qui regroupent plus de 200 pays et juridictions, dans le renforcement de leur dispositif LCB-FT. Elle sera, aux côtés du Président et de la Vice-Présidente du GAFI, responsable devant l’Assemblée Plénière des travaux menés par l’organisation et participera activement au renforcement de la coopération et la coordination internationale qui sont au cœur des missions du GAFI. Violaine Clerc travaillera également en étroite collaboration avec d'autres organismes internationaux, notamment le FMI, la Banque mondiale, les Nations unies, le Groupe Egmont et le G20. Elle supervisera l'achèvement du cycle actuel des évaluations mutuelles.</p>
<p>Violaine Clerc a occupé différentes fonctions au sein de la Banque de France en particulier, à l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). Elle a plus de 25 ans d'expérience dans le domaine de la supervision prudentielle et de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Au niveau européen, elle a été membre du comité permanent de lutte contre le blanchiment de capitaux des trois autorités de supervision européennes. Violaine Clerc a été membre de la délégation française auprès du GAFI pendant de nombreuses années, ainsi que co-présidente du groupe d'évaluation et de conformité du GAFI ces 8 dernières années.</p>
<div class="focus">
<h3>LCB-FT : le rôle central de la direction générale du Trésor</h3>
<p>Au sein du Ministère de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, la DG Trésor joue un rôle central au sein du dispositif français de LCB-FT. En charge du volet préventif de la politique nationale de LBC-FT, du pilotage, de la stratégie et de la mise en œuvre des sanctions économiques et financières internationales, et en particulier des mesures de gels des avoirs, la DG Trésor conduit la délégation française interministérielle au GAFI. Elle prépare et conduit les négociations internationales et européennes relatives aux directives et règlements en matière de LCB-FT et suit la transposition en droit français de ces standards internationaux.</p>
<p>La DG Trésor assure également le secrétariat du COLB, et assure, à ce titre, la coordination de la stratégie nationale de LCB-FT au niveau interministériel en étroite collaboration avec toutes les autorités compétentes LCB-FT, ainsi que le secteur privé et les professionnels assujettis. Ce dialogue permanent permet une animation efficace, de même qu’une approche concertée et partenariale de la politique de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.</p>
<h5>+ Tout savoir sur <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/tresor-international/lutte-contre-la-criminalite-financiere" target="_blank" rel="noopener noreferrer">la lutte contre la criminalité financière à la DG Trésor >></a></h5>
</div>
<p style="text-align: center;">***</p>
<p>Lire sur le même sujet :</p>
<p><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2022/05/17/le-gafi-reconnait-l-efficacite-de-la-france-dans-la-lutte-contre-la-criminalite-financiere">Le GAFI reconnaît l’efficacité de la France dans la lutte contre la criminalité financière</a></p>e8f23bab-5c95-46c2-924c-60f6e95d91cbLe GAFI reconnaît l’efficacité de la France dans la lutte contre la criminalité financièreLe Groupe d’Action Financière Internationale (GAFI) vient de publier son rapport d’évaluation du dispositif français de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération (LBC-FT). Les excellents résultats obtenus placent la France au premier rang des pays luttant efficacement contre la criminalité financière.2022-05-17T00:00:00+02:00<center>
<h4><strong><img class="marge" title="groupe evaluation gafi" src="/Articles/e8f23bab-5c95-46c2-924c-60f6e95d91cb/images/1afc042a-0338-450e-9896-a0c826b4a8e9" alt="groupe evaluation gafi" width="711" height="474" /></strong></h4>
<p>© BercyPhotos-Gezelin Gree</p>
</center>
<h3><strong>L’action reconnue de la France en matière de lutte contre la délinquance économique et financière </strong></h3>
<p>Le GAFI est un organisme intergouvernemental chargé de l’élaboration des normes internationales en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération. Les pays membres du GAFI sont régulièrement évalués par leurs pairs à l’aune de ces standards internationaux. Ces évaluations permettent d’examiner en profondeur le cadre normatif de chaque juridiction et de mesurer son niveau d’efficacité.</p>
<p>Après deux ans et demi de travaux, le GAFI reconnaît que la France dispose d’un cadre très solide et sophistiqué tant pour la lutte contre le blanchiment de capitaux que pour la lutte contre le financement du terrorisme et de la prolifération.</p>
<p>La France est évaluée comme étant très efficace en matière d’enquêtes et de poursuites pour financement du terrorisme, de confiscation des avoirs criminels et de coopération internationale. Le GAFI a en particulier salué les excellents résultats de la France en matière de lutte contre le financement du terrorisme, qui a été érigée comme priorité nationale depuis les attentats de 2015 et dont la mobilisation et les actions sont considérées comme très efficaces.</p>
<p>La France obtient également de très bons résultats s’agissant du pilotage de cette politique publique et de sa coordination nationale, de l'utilisation du renseignement financier, des enquêtes et des poursuites en matière de blanchiment de capitaux, de transparence financière des personnes morales et de la mise en œuvre des sanctions financières ciblées (gels des avoirs). La contribution du secteur financier à la mise en œuvre des mesures de vigilance et sa supervision, a été largement saluée.</p>
<h3><strong>La France agit résolument en faveur de l’intégrité économique et financière </strong></h3>
<p>La France est pleinement engagée dans la lutte contre la criminalité financière sous toutes ses formes. Au niveau européen, elle joue un rôle majeur dans la négociation en cours du paquet législatif anti-blanchiment, avec à la clé la création de la première agence européenne de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, l’AMLA. Au niveau international, la France, représentée par la direction Générale du Trésor qui conduit la délégation française, joue un rôle de premier plan au sein du GAFI, dans la négociation des standards internationaux.</p>
<p>Ce fort dynamisme de la France au niveau international et la très bonne coopération opérationnelle des autorités françaises dans la lutte contre ces priorités ont également été salués par le GAFI.</p>
<p>Au niveau national enfin, les autorités françaises poursuivent le déploiement du <a href="https://minefi.hosting.augure.com/Augure_Minefi/r/ContenuEnLigne/Download?id=CBFBD522-0731-4DBE-919B-3B8E1340F2D1&filename=811%20-%20Plan%20d%27action%20pour%20lutter%20contre%20le%20blanchiment%20de%20capitaux%2C%20le%20financement%20du%20terrorisme%20et%20de%20la%20prolif%C3%A9ration%202021-2022.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Plan d’action interministériel 2021-2022</a> pour renforcer l’ensemble des actions et priorités afin de lutter résolument contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération. Ce plan d’action sera enrichi des préconisations issues de l’évaluation de la France par le GAFI. Une clause de rendez-vous est fixée en juin 2025 pour évaluer le suivi des actions recommandées du GAFI.</p>
<h5>+ <a href="https://www.fatf-gafi.org/fr/pays/d-i/france/documents/rem-france-2022.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Le rapport France >></a></h5>
<h5>+ <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/e8f23bab-5c95-46c2-924c-60f6e95d91cb/files/4afb0791-a10f-42d0-906f-a121b30db7c7" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Le communiqué de presse >></a></h5>
<ul>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/e8f23bab-5c95-46c2-924c-60f6e95d91cb/files/5c223a86-a85c-4c2a-8b36-f02910f531e7" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English version</a></li>
</ul>
<h5>+ <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/e8f23bab-5c95-46c2-924c-60f6e95d91cb/files/65a5d90a-9171-48d0-a2d3-eee85ef3ffb2" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Le dossier de presse >></a></h5>
<p> </p>
<div>
<blockquote>
<p><strong>Emmanuel MOULIN, Directeur général du Trésor </strong></p>
<p>« <em>Le GAFI a reconnu la grande qualité du pilotage de la politique de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération. Je suis très fier du rôle joué par le Trésor qui a conduit toute l’équipe France pendant près de trois ans. Ces excellents résultats sont particulièrement satisfaisants, notamment en matière de promotion de la transparence et de l'intégrité financière, et de mise en œuvre des sanctions internationales. Ils confirment l'efficacité de notre modèle français de lutte contre la criminalité financière et l’action essentielle du Trésor qui contribue sur le volet préventif à cette politique publique interministérielle stratégique.</em> »</p>
<p><strong>Didier BANQUY, Président du Conseil d’orientation de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (COLB)</strong></p>
<p>« <em>Nous avons abordé cet exercice avec humilité et nous nous réjouissons des excellents résultats de la France dans ce domaine. La France s’est toujours engagée avec une extrême détermination à lutter contre la criminalité financière sous toutes ses formes. Nous avons considérablement renforcé son dispositif opérationnel et son arsenal juridique pour être en mesure de combattre efficacement ces fléaux sur l’ensemble de son territoire. Il est crucial de maintenir une vigilance constante, de nous adapter, d’actualiser en permanence notre perception des risques, car les pratiques criminelles évoluent rapidement au gré des opportunités.</em> »</p>
</blockquote>
</div>d23b85df-6f0e-44c9-a0cb-44711b56d7f3Plénière du GAFI : retour sur la plénière de mars 2022L’équipe de la lutte contre la criminalité financière de la Direction générale du Trésor, accompagnée de la délégation interministérielle française (Tracfin, ACPR, Affaires Etrangères, Justice) a représenté la France lors de la réunion plénière du Groupe d’Action Financière (du 1er au 4 mars 2022). Cette réunion a été l’occasion d’aborder de nombreux sujets de premier plan pour la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC-FT).2022-03-11T00:00:00+01:00<h4><strong>Russie</strong></h4>
<p>Au regard de la situation en Ukraine, le GAFI a décidé de publier un <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfgeneral/documents/ukraine-2022.html">communiqué public</a> exprimant son inquiétude quant à un accroissement des risques de blanchiment de capitaux, de financement du terrorisme et de financement de la prolifération. Les principes de la coopération internationale, du dialogue et du respect mutuel étant au cœur de l’action du GAFI, ses membres ont souhaité souligner le caractère préoccupant de ce conflit pour l’intégrité du système financier, l’économie, la sûreté et la sécurité mondiale.</p>
<p> </p>
<h4><strong>Enjeux clés pour la LCB-FT et révision des standards</strong></h4>
<p> </p>
<ul>
<li><em>Evolution des standards relatifs aux bénéficiaires effectifs</em></li>
</ul>
<p>Dans le prolongement des travaux du G7 Finances, il a été décidé de renforcer les standards en obligeant à la création de registres des bénéficiaires effectifs ou de mécanismes similaires de manière à accroître la transparence financière des personnes morales et des entreprises.</p>
<p>La <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfrecommendations/documents/r24-statement-march-2022.html">recommandation 24</a> a été révisée afin de faciliter l’accès des autorités compétentes à des informations exactes, précises et à jour sur l’identité de ces bénéficiaires. Une vigilance particulière devra être accordée aux entreprises étrangères dont les pays sont exposés aux risques de blanchiment et de financement du terrorisme.</p>
<p>Ce résultat a été obtenu à l’issue d’un fructueux processus de consultation publique.</p>
<p>Les travaux de rédaction de lignes directrices relatives à la mise œuvre opérationnelle de ces mesures débutent dès à présent au sein du GAFI.</p>
<p> </p>
<ul>
<li><em>Recouvrement des avoirs</em></li>
</ul>
<p>Le GAFI a décidé d’initier des travaux destinés à améliorer l’efficacité des mesures en matière de recouvrement des avoirs en renforçant la collaboration entre le GAFI/les organismes régionaux et les réseaux de recouvrement des avoirs - CARIN et ARINs, et de poursuivre ses réflexions visant à renforcer les recommandations 4 et 38 relatifs aux cadres nationaux et transfrontaliers.</p>
<p> </p>
<ul>
<li>
<p><em>Secteur immobilier</em></p>
</li>
</ul>
<p>Compte tenu de l’exposition du secteur immobilier au risque de blanchiment et de financement du terrorisme, le GAFI a développé un projet de lignes directrices à destination de ce secteur visant à préciser l’application des standards LCB-FT en matière de supervision et à mutualiser les bonnes pratiques. Ce projet de lignes directrices est soumis à <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfrecommendations/documents/public-consultation-guidance-real-estate.html">consultation publique</a> jusqu’au 22 avril afin d’y recueillir les contributions de toutes les parties intéressées.</p>
<p> </p>
<ul>
<li><em>Trafic de migrants</em></li>
</ul>
<p>Le GAFI a finalisé un rapport sur les enjeux LBC-FT afférents au trafic de migrants, qui sera publié fin mars sur le <a href="https://www.fatf-gafi.org/">site du GAFI</a>, afin de définir un ensemble de recommandations et de bonnes pratiques. Il permettra aux autorités de mieux comprendre ce risque tout en les encourageant à un suivi plus actif des fonds issus de ces activités criminelles.</p>
<p> </p>
<ul>
<li><em>Effets collatéraux de la mise en œuvre des standards LCB-FT</em></li>
</ul>
<p>Après avoir clos la première phase d’identification de la nature et des typologies de ces effets collatéraux, en particulier en matière de <em>derisking</em>, d’exclusion financière, de droits de l’Homme et d’impact sur les activités humanitaires, le GAFI entend poursuivre la seconde phase de ce travail du GAFI. Celle-ci consistera à définir des mesures de prévention et d’atténuation de ces effets indésirables sans pour autant diminuer l’effectivité des standards de LCB-FT.</p>
<p> </p>
<ul>
<li><em>Revue stratégique du GAFI</em></li>
</ul>
<p>Une étape a été accomplie avec la finalisation de la revue stratégique du GAFI initiée en 2019. Cette revue rationalise les procédures d’évaluation mutuelle afin de les rendre plus ciblée, rapides et efficaces pour le prochain cycle d’évaluation qui devrait débuter en 2025. Le GAFI a notamment finalisé et approuvé la Méthodologie d’évaluation et ses Procédures pour le cinquième cycle d’évaluation mutuelle.</p>
<p>Un rapport sur l’état de conformité et d’efficacité globales, qui sera publié prochainement sur le site du GAFI, mettra en lumière des progrès significatifs dans la lutte mondiale contre le blanchiment et le financement du terrorisme tout en soulignant les pistes d’amélioration.</p>
<p> </p>
<h4><strong>Listes GAFI : entrée des Emirats Arabes Unis et retrait du Zimbabwe de la liste grise, perspective de retrait pour Malte et statu quo concernant les pays de la liste noire</strong></h4>
<p>Les Emirats Arabes unis entrent sur liste grise à l’issue de la plénière de mars 2022. A noter que cette juridiction s’est engagée à haut niveau politique à pallier les défaillances restantes afin de sortir dans les meilleurs délais de la liste.</p>
<p>Le Zimbabwe, ayant accompli l’intégralité de son plan d’action, a été retiré de la liste grise.</p>
<p><em>Statu quo</em> concernant la liste des juridictions à hauts risques (communément appelée liste « noire »).</p>
<p>L’état de la liste grise du GAFI est disponible <a href="http://www.fatf-gafi.org/publications/high-risk-and-other-monitored-jurisdictions/documents/increased-monitoring-march-2022.html"><strong>ici </strong></a>et celui de la liste noire du GAFI est disponible <strong><a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/high-risk-and-other-monitored-jurisdictions/documents/call-for-action-march-2022.html">ici</a></strong>.<strong> </strong>Les entités assujetties sont appelées à s’y référer afin de mettre en place les mesures de vigilances renforcées et contre-mesures associées.</p>
<p> </p>
<h4><strong>Gouvernance du GAFI pour 2022-2024</strong></h4>
<p> </p>
<ul>
<li><em>Présidence</em></li>
</ul>
<p>M. Raja Kumar (Singapour) succèdera au Dr. Marcus Pleyer (Allemagne) à la Présidence du GAFI. Son mandat débutera le 1er juillet 2022 et prendra fin le 30 juin 2024.</p>
<p> </p>
<ul>
<li>
<p><em>Préparation de la prochaine réunion ministérielle</em></p>
</li>
</ul>
<p>La prochaine réunion ministérielle du GAFI se tiendra en avril. Cette réunion s’attachera à définir les priorités du GAFI pour les deux prochaines années tant en matière d’identification de menaces émergentes, d’évolution des standards que de poursuite du processus d’évaluation mutuelle.</p>84f45ed8-6669-4000-93ff-b973ab023e8bPlénière du GAFI : retour sur la plénière d’octobre 2021L’équipe de la lutte contre la criminalité financière de la Direction générale du Trésor, accompagnée de la délégation interministérielle française (Tracfin, ACPR, Affaires Etrangères, Justice) a représenté la France lors de la réunion plénière du Groupe d’Action Financière (19-21 octobre 2021). Cette réunion a été l’occasion d’aborder de nombreux sujets de premier plan pour la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC-FT).2021-10-28T00:00:00+02:00<h4>Enjeux clés pour la LBC-FT et révision des standards du GAFI</h4>
<p> </p>
<ul>
<li><em>Renforcement des obligations en matière de transparence financière : travaux sur l’évolution des standards du GAFI relatifs aux bénéficiaires effectifs</em></li>
</ul>
<p>Dans la lignée des <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2021/06/18/retour-sur-les-reunions-du-g7-finances-28-mai-et-4-5-juin-et-le-sommet-du-g7-de-carbis-bay-11-13-juin">conclusions du dernier G7 Finances</a>, au cours duquel les Ministres des Finances et Gouverneurs de Banque Centrale des Etats du G7 ont reconnu la nécessité d’exigences accrues en matière de transparence des bénéficiaires effectifs des personnes morales, le GAFI va renforcer ses standards sur ce point contenu dans sa recommandation 24. L’objectif principal consiste à rendre obligatoire la création de registres ou des mécanismes aussi efficaces permettant de faciliter la transparence financière des entreprises. Ce compromis constitue une avancée car de nombreux pays ne disposent pas d’un tel système, alors que la collecte de ces informations est indispensable pour les enquêtes et poursuites internationales comme l’illustre l’actualité autour des <em>Pandora Papers </em>(communiqué du GAFI disponible <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfgeneral/documents/pandora-papers.html">ici</a>).</p>
<p>Les propositions de modification des standards du GAFI sont soumises à <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfrecommendations/documents/public-consultation-r24.html">consultation publique</a> jusqu’au 3 décembre.</p>
<p> </p>
<ul type="disc">
<li><em>Crypto-actifs</em></li>
</ul>
<p>Suite à l’adoption de sa <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfrecommendations/documents/second-12-month-review-virtual-assets-vasps.html">seconde revue à 12 mois de l’application des standards sur les actifs virtuels</a>, en juin dernier le GAFI a actualisé ses lignes directrices de 2019 sur les standards LBC-FT applicables aux crypto-actifs. Ces nouvelles lignes directrices viennent en particulier clarifier les définitions d’actifs numériques, de prestataires de service en actifs numériques, précisent comment les standards du GAFI s’appliquent aux <em>stablecoins</em>, et couvrent les enjeux afférents à la règle de transparence pour les transferts de crypto-actifs, à l’échange d’information et à la coopération entre les superviseurs. L’application des nouveaux standards, par les secteurs public comme privé, permet de préserver l’innovation et la croissance dans ce secteur tout en assurant une meilleure protection du système financier international. L’absence ou le manque de régulation du secteur dans de nombreuses juridictions fait toujours courir un risque élevé d’utilisation des crypto-actifs à des fins criminelles et le GAFI va poursuivre ses efforts pour inciter l’ensemble des juridictions à se conformer aux nouveaux standards.</p>
<p>Les lignes directrices sont consultables <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfrecommendations/documents/guidance-rba-virtual-assets-2021.html">ici</a>.</p>
<p> </p>
<ul type="disc">
<li><em>Paiements transfrontaliers</em></li>
</ul>
<p>Une feuille de route sur les services de paiement transfrontaliers a été adoptée par les Ministres des Finances et Gouverneurs de Banque Centrale des Etats du G20 en octobre 2021. En lien avec cette initiative, le GAFI a réalisé une étude sur l’impact de l’application des standards LBC-FT sur les paiements transfrontaliers. Ce rapport souligne qu’une application partielle des standards LBC-FT encore trop peu fondée sur une approche par les risques tend à renchérir les coûts et réduire la vitesse, la transparence et l’accès à ces services. Des efforts restent à fournir aux niveaux international et national pour renforcer la vérification des informations sur l’identité du client et du bénéficiaire effectif, mettre en œuvre efficacement les obligations de contrôle relatives aux sanctions financières ciblées, établir et maintenir les relations de correspondance bancaire.</p>
<p>Le rapport est disponible <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfrecommendations/documents/cross-border-payments.html">ici</a>.</p>
<p> </p>
<ul type="disc">
<li><em>Transformation digitale</em></li>
</ul>
<p>Le GAFI poursuit ses travaux sur les enjeux posés par l’utilisation croissante des nouvelles technologies pour la LBC-FT. Un rapport confidentiel sur la mise à profit des nouvelles technologies pour le renseignement financier, co-rédigé par le Groupe Egmont et le GAFI, a été discuté et approuvé.</p>
<p>Le résumé public du rapport est disponible <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfgeneral/documents/digital-transformation-aml-cft.html">ici</a>.</p>
<p> </p>
<ul>
<li><em>Effets collatéraux de la mise en œuvre des standards LBC-FT</em></li>
</ul>
<p>Le GAFI a lancé des travaux sur les effets collatéraux de l’application de ses standards. La première phase de ce projet consistait à identifier la nature et les typologies de ces effets collatéraux, en particulier en matière de <em>derisking</em>, d’exclusion financière, de droits de l’Homme et d’impact sur les activités humanitaires. Une seconde phase se concentrera sur les mesures d’atténuation envisageables.</p>
<p>Les principales conclusions de cette première phase sont disponibles <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/financialinclusionandnpoissues/documents/unintended-consequences-project.html">ici</a>.</p>
<p> </p>
<ul type="disc">
<li><em>Lutte contre le blanchiment du produit des crimes environnementaux</em></li>
</ul>
<p>Après avoir adopté un <a href="http://www.fatf-gafi.org/publications/environmentalcrime/documents/money-laundering-from-environmental-crime.html?hf=10&b=0&s=desc(fatf_releasedate)">rapport sur le blanchiment du produit des crimes environnementaux</a> lors de la dernière plénière de juin, le GAFI a ajouté à son glossaire plusieurs exemples non contraignants de types d’infractions pouvant être considérées comme relevant de la criminalité environnementale.</p>
<p> </p>
<ul>
<li><em>Adoption de travaux confidentiels destinés aux autorités nationales compétentes</em></li>
</ul>
<p>Une actualisation de la veille sur le financement d’Al-Qaeda, de l’Etat islamique et de leurs affiliés, ainsi que l’actualisation du rapport sur les indicateurs de risque en matière de financement du terrorisme.</p>
<p> </p>
<ul>
<li><em>Communiqués de presse sur la situation en Afghanistan et sur le financement d’organisations terroristes</em></li>
</ul>
<p>Le GAFI a également discuté de la situation en Afghanistan et des inquiétudes relatives à l’émergence de risques en matière de blanchiment de capitaux et financement du terrorisme. Le communiqué est disponible <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfgeneral/documents/afghanistan-2021.html">ici</a>.</p>
<p>Par ailleurs, un communiqué de presse sur le financement d’Al Qaeda, l’Etat Islamique et leurs affiliés a également été publié <a href="https://www.fatf-gafi.org/fr/publications/gafiengeneral/documents/statement-isil-al-qaeda.html">ici.</a></p>
<h3> </h3>
<h4>Listes GAFI : entrées de la Jordanie, du Mali et de la Turquie et retrait du Botswana et de Maurice de la liste grise, <em>statu quo</em> concernant les pays sur liste « noire »</h4>
<p>La Jordanie, le Mali et la Turquie entrent sur liste grise à l’issue de la plénière d’octobre 2021. A noter que ces trois juridictions se sont engagées à haut niveau politique à pallier aux défaillances restantes. Le Botswana et Maurice en sont retirés après avoir accompli l’intégralité de leurs plans d’action respectifs. <em>Statu quo</em> concernant la liste des juridictions à hauts risques (communément appelée liste « noire »).</p>
<p>L’état de la liste grise du GAFI est disponible <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/high-risk-and-other-monitored-jurisdictions/documents/increased-monitoring-october-2021.html">ici</a> et celui de la liste noire du GAFI est disponible <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/high-risk-and-other-monitored-jurisdictions/documents/call-for-action-june-2021.html">ici</a>. <em><strong>Les entités assujetties sont appelées à s’y référer afin de mettre en place les mesures de vigilances renforcées et contre-mesures associées. </strong></em></p>
<h3> </h3>
<h4>Renforcement du soutien aux organismes régionaux de type GAFI.</h4>
<p>Le renforcement des moyens et capacités des Organismes Régionaux de Type GAFI (ORTG) est un sujet majeur pour la préservation de l’intégrité du système financier international via une meilleure application des standards LBC-FT. Si le GAFI définit les standards LBC-FT et évalue la conformité de ses 39 Membres vis-à-vis de ces derniers, l’ensemble des 168 autres juridictions sont évaluées par l’un des 9 ORTG.</p>
<p>Dans la lignée des <a href="https://www.g7uk.org/g7-finance-ministers-and-central-bank-governors-communique/">engagements pris par les Ministres des Finances des pays du G7</a>, les délégations du GAFI ont entériné le soutien direct du Secrétariat du GAFI aux organismes régionaux afin notamment de les accompagner dans la conduite de leur cycle d’évaluation mutuelle, dont la finalisation dans les meilleurs délais permettra de mieux appréhender les enjeux régionaux en matière de LBC-FT et d’y répondre plus efficacement.</p>
<p> </p>
<p>Le communiqué public du GAFI à l’issue de la plénière d’octobre 2021 est disponible <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfgeneral/documents/outcomes-fatf-plenary-october-2021.html">ici</a>.</p>fc488eec-af1d-4a4b-b053-5c3ddb6879c9Plénière du GAFI: retour sur la plénière de juin 2021L’équipe de la lutte contre la criminalité financière de la Direction générale du Trésor, accompagnée de la délégation interministérielle française (Tracfin, ACPR, Affaires Etrangères, Justice) a représenté la France lors de la réunion plénière du Groupe d’Action Financière (21-25 juin 2021). Cette réunion a été l’occasion d’aborder de nombreux sujets de premier plan pour la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC-FT).2021-07-06T00:00:00+02:00<h3>Enjeux clés pour la LBC-FT et révision des standards</h3>
<ul type="disc">
<li><em>Transformation digitale</em></li>
</ul>
<p>Le GAFI a adopté deux rapports sur les enjeux posés par l’utilisation croissante des nouvelles technologies pour la LBC-FT :</p>
<p>- Un premier rapport sur les opportunités et défis posés par les nouvelles technologies pour lutter efficacement contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, disponible <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfrecommendations/documents/opportunities-challenges-new-technologies-for-aml-cft.html">ici ;</a></p>
<p>- Un second rapport sur l’adéquation des exigences en matière de protection des données personnelles et la nécessaire accessibilité par les pouvoirs publics à certaines données afin d’entraver la criminalité financière, disponible <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/digitaltransformation/documents/data-pooling-collaborative-analytics-data-protection.html?hf=10&b=0&s=desc(fatf_releasedate)">ici</a>.</p>
<p> </p>
<ul type="disc">
<li><em>Crypto-actifs</em></li>
</ul>
<p>Le GAFI a adopté sa <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfrecommendations/documents/second-12-month-review-virtual-assets-vasps.html">seconde revue à 12 mois de l’application des standards sur les actifs virtuels</a>, suite à la consultation publique lancée en février dernier. Initialement publiées en juin 2019, ces lignes directrices avaient accompagnées une révision des standards LBC-FT applicables aux actifs numériques et aux prestataires de services en actifs numériques. Cette seconde revue à 12 mois indique que 58 juridictions – sur les 129 ayant répondu – appliquent les standards du GAFI, 52 régulant les prestataires de service en actifs numériques et 6 les interdisant. L’application des nouveaux standards, par les secteurs public comme privé, permet de préserver l’innovation et la croissance dans ce secteur tout en assurant une meilleure protection du système financier international. L’absence ou le manque de régulation du secteur dans de nombreuses juridictions fait toujours courir un risque élevé d’utilisation des crypto-actifs à des fins criminelles et le GAFI va poursuivre ses efforts pour inciter l’ensemble des juridictions à se conformer aux nouveaux standards.</p>
<p> </p>
<ul type="disc">
<li><em>Lutte contre le blanchiment du produit des crimes environnementaux</em></li>
</ul>
<p>Le GAFI a finalisé et adopté un <a href="http://www.fatf-gafi.org/publications/environmentalcrime/documents/money-laundering-from-environmental-crime.html?hf=10&b=0&s=desc(fatf_releasedate)">rapport sur le blanchiment du produit des crimes environnementaux</a> qui génère plusieurs milliards d’euros de profit chaque année. Ce rapport, nourri par les contributions d’une quarantaine d’Etats, identifie des signaux d’alerte et bonnes pratiques pour renforcer la capacité des autorités à lutter efficacement contre ce fléau. Le rapport souligne la nécessité d’une collaboration renforcée entre agences spécialisées dans la lutte contre la criminalité environnementale et les différentes autorités en charge de la lutte contre le blanchiment capitaux. Ce rapport pourra servir de base à une possible évolution de la méthodologie du GAFI.</p>
<p> </p>
<ul type="disc">
<li><em>Lutte contre le financement du terrorisme d’extrême droite</em></li>
</ul>
<p>Le GAFI a adopté un <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/methodsandtrends/documents/ethnically-racially-motivated-terrorism-financing.html">rapport sur le financement du terrorisme d’extrême droite</a> qui étudie les méthodes et moyens de financement, de plus en plus sophistiqués, des groupes terroristes d’extrême droite et encourage les juridictions à renforcer leur compréhension de cette menace émergente et largement transnationale. </p>
<p> </p>
<ul type="disc">
<li><em>Lutte contre le financement de la prolifération : lancement de la consultation publique</em></li>
</ul>
<p>Les travaux entamés en juin 2019 sur le renforcement de la lutte contre le financement de la prolifération et les armes de destruction massive ont abouti à une <a href="http://www.fatf-gafi.org/publications/financingofproliferation/documents/statement-proliferation-financing-2020.html">révision des standards du GAFI lors de la plénière d’octobre 2020</a>. Afin d’accompagner au mieux les autorités publiques et le secteur privé dans la mise en œuvre de ces nouvelles obligations, le GAFI vient d’adopter de <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/financingofproliferation/documents/proliferation-financing-risk-assessment-mitigation.html">nouvelles lignes directrices en matière de lutte contre le financement de la prolifération</a>, suite à la consultation publique lancée en mars et qui visent à spécifier les exigences et bonnes pratiques en matière d’analyse des risques, d’indicateurs permettant de détecter les manquements aux obligations de lutte contre le financement de la prolifération, de mise en place d’une approche par les risques proportionnée afin d’éviter des surcoûts de conformité pour les entités les moins exposées.</p>
<p> </p>
<ul type="disc">
<li><em>Renforcement des obligations en matière de transparence financière : travaux sur l’évolution des standards relatifs au bénéficiaire effectif</em></li>
</ul>
<p>Dans la lignée des <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2021/06/18/retour-sur-les-reunions-du-g7-finances-28-mai-et-4-5-juin-et-le-sommet-du-g7-de-carbis-bay-11-13-juin">conclusions du dernier G7 Finances</a>, au cours duquel les Ministres des Finances et Gouverneurs de Banque Centrale des Etats du G7, ont reconnu la nécessité d’exigences accrues en matière de transparence des bénéficiaires effectifs des personnes morales, le GAFI étudie la possibilité de renforcer ses standards sur ce point contenu dans sa recommandation 24. Le cycle d’évaluation mutuelle du GAFI démontre en effet que dans l’ensemble, les juridictions n’en font pas suffisamment pour s’assurer que les entreprises fournissent et mettent à jour auprès des autorités compétentes les informations relatives à leurs bénéficiaires effectifs.</p>
<p>Le GAFI vient de lancer une <a href="http://www.fatf-gafi.org/publications/fatfrecommendations/documents/white-paper-r24.html">consultation publique</a> sur un éventuel renforcement des exigences de sa recommandation 24, ouverte à l’ensemble des parties-prenantes jusqu’au 27 août.</p>
<p> </p>
<ul type="disc">
<li><em>Adoption de travaux confidentiels destinés aux autorités compétentes</em></li>
</ul>
<p>Une actualisation de la veille sur le financement d’Al-Qaeda, de l’Etat islamique et de leurs filiales ainsi qu’un rapport sur les obstacles opérationnels à au recouvrement des avoirs criminels seront diffusés aux autorités compétentes.</p>
<p> </p>
<h3>Listes GAFI : entrées d’Haïti, de Malte, des Philippines, du Soudan du Sud et retrait du Ghana de la liste grise, <em>statu quo</em> concernant les pays sur liste « noire ».</h3>
<p>Haïti, Malte, les Philippines et le Soudan du Sud entrent sur liste grise à l’issue de la plénière de juin 2021. A noter que ces quatre juridictions se sont engagées à haut niveau politique à pallier lesdéfaillances restantes. <em>Statu quo</em> concernant la liste des juridictions à hauts risques (communément appelé liste « noire »).</p>
<p>L’état de la liste grise du GAFI est disponible <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/high-risk-and-other-monitored-jurisdictions/documents/increased-monitoring-june-2021.html">ici</a> et celui de la liste noire du GAFI est disponible <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/high-risk-and-other-monitored-jurisdictions/documents/call-for-action-june-2021.html">ici</a>. <strong><em>Les entités assujetties sont appelées à s’y référer afin de mettre en place les mesures de vigilances renforcées et contre-mesures associées. </em></strong></p>
<h3> </h3>
<h3>Evaluations pays : adoption des rapports d’évaluation mutuelle de l’Afrique du Sud et du Japon.</h3>
<p>Le GAFI a adopté deux rapports d’évaluation mutuelle qui seront publiés sur le <a href="https://www.fatf-gafi.org/">site du GAFI</a> en août 2021.</p>
<p>Le rapport d’évaluation de l’Afrique du Sud souligne qu’en dépit d’un cadre réglementaire relativement robuste, le pays dispose toujours de défaillances sérieuses auxquelles il devra remédier afin de renforcer l’efficacité de son dispositif LBC-FT en particulier sur les volets répressifs du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme (enquêtes et poursuites judiciaires), sur la coopération internationale et sur les exigences en matière de transparence financière.</p>
<p>Le rapport d’évaluation du Japon conclut à un niveau d’efficacité modéré du dispositif LBC-FT du pays. Le Japon est performant en matière de compréhension des risques BC-FT, de collecte et utilisation du renseignement financier, et de coopération internationale. Les principaux axes d’amélioration sont relatifs à la supervision du secteur non-financier, à l’adoption de mesures préventives par les secteurs financier et non-financier, à la transparence financière et aux volets répressifs du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme.</p>
<p> </p>
<h3>Renforcement du soutien aux organismes régionaux de type GAFI.</h3>
<p>Le renforcement des moyens et capacités des Organismes Régionaux de Type GAFI (ORTG) est un sujet majeur pour la préservation de l’intégrité du système financier international via une meilleure application des standards LBC-FT. Si le GAFI définit les standards LBC-FT et évalue la conformité de ses 39 Membres vis-à-vis de ces derniers, l’ensemble des 168 autres juridictions sont évaluées par l’un des 9 ORTG.</p>
<p>Dans la lignée des <a href="https://www.g7uk.org/g7-finance-ministers-and-central-bank-governors-communique/">engagements pris par les Ministres des Finances des pays du G7</a>, les délégations du GAFI ont entériné le renforcement de leur soutien et de celui du Secrétariat du GAFI aux organismes régionaux afin notamment de les accompagner dans la conduite de leur cycle d’évaluation mutuelle, dont la finalisation dans les meilleurs délais permettra de mieux appréhender les enjeux régionaux en matière de LBC-FT et d’y répondre plus efficacement.</p>
<p> </p>
<p>Le communiqué public du GAFI à l’issue de la plénière de juin 2021 est disponible <a href="http://www.fatf-gafi.org/publications/fatfgeneral/documents/outcomes-fatf-plenary-june-2021.html">ici</a>.</p>f7d4e507-1dc7-4828-b6c1-011773c26a00Adoption du plan d’action national pour lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (2021-2022)Sous l’autorité du Premier ministre, le ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, le ministre de l’Intérieur, le ministre des Outre-mer, le Garde des Sceaux et le ministre délégué chargé des Comptes publics ont adopté un plan d’action national de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération d’armes de destruction massive. 2021-03-24T00:00:00+01:00<p>Le plan d’action national est le fruit d’un travail interministériel, conduit sous l’égide du Conseil d’orientation de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (COLB), dont le Secrétariat est assuré par la Direction Générale du Trésor.</p>
<p>Dotée d’un cadre juridique solide, la France renouvelle ainsi son engagement en faveur de la transparence et l’intégrité de son économie, et entend renforcer l’efficacité globale de son dispositif national.</p>
<p>Ce plan d’action s’appuie sur les enseignements de la dernière version de l’<a href="https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/tracfin/analyse-nationale-des-risques-lcb-ft-en-France-septembre-2019.pdf">analyse nationale des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme</a>, publiée par le COLB en septembre 2019, et s’inscrit dans la dynamique de l’évaluation de la France par le GAFI, dont la Direction Générale du Trésor assure, depuis plus d’un an, le pilotage et la coordination.</p>
<p>Pour faire face aux menaces de criminalité financière, <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/f7d4e507-1dc7-4828-b6c1-011773c26a00/files/8ce5aad9-8f5e-4fce-8e42-248d171bb0e0" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cette feuille de route</a> s’articule autour de cinq axes prioritaires et se décline en une centaine d’actions concrètes et opérationnelles qui visent à :</p>
<ol>
<li><strong>Prévenir les risques sur l’ensemble du territoire grâce à la mobilisation de tous les acteurs du dispositif.</strong> La France se caractérise par la robustesse de son dispositif structuré par l’équilibre préventif/répressif et la maturité de son système préventif. Toutefois, le renforcement de notre supervision demeure un objectif permanent. Le plan d’action prévoit ainsi un renforcement du dialogue entre les acteurs du préventif et du répressif ainsi qu’une intensification de la supervision LBC-FT des secteurs financier et non-financier.</li>
<li><strong>Garantir la transparence financière.</strong> L’accès au registre des bénéficiaires effectifs des personnes morales, qui permet d’identifier les personnes physiques derrière les personnes morales, sera ouvert au public. Par ailleurs, les exigences de transparence sur le financement des associations seront accrues.</li>
<li><strong>Détecter, poursuivre et sanctionner.</strong> Le plan d’action étend les prérogatives de TRACFIN afin de de détecter et d’intercepter les flux illicites liés aux formes émergentes de criminalité. Des orientations de politique pénale exigeantes ont été fixées par le Garde des Sceaux, dont la mise en œuvre sera animée par un réseau de référents instauré dans tous les parquets.</li>
<li><strong>Entraver l’accès au système financier pour les terroristes, leurs réseaux et les Etats qui cherchent à se doter d’armes de destruction massive,</strong> en particulier grâce au blocage des fonds et des ressources économiques des entités cherchant à les financer (gels d’avoirs).</li>
<li><strong>Renforcer la coordination de la politique nationale de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme</strong>. L’intégration et la fluidité du pilotage de ces politiques ont été consolidées ces dernières années, en particulier depuis les attentats de 2015. Le COLB assurera la mise à jour de l’analyse nationale des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme, en lien avec le secteur privé et les professionnels concernés. La France continuera par ailleurs de jouer un rôle moteur en faveur de la coopération internationale sur ce sujet, notamment au niveau européen pour la réforme de la supervision en la matière.</li>
</ol>
<p>Renforçant de manière significative le dispositif français de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, ce plan d’action national constitue une politique publique ambitieuse, portée par le gouvernement et les autorités publiques, avec le concours des professionnels du secteur privé, dont l’implication dans cette démarche est déterminante pour son succès.</p>
<h4>+ Lire <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/f7d4e507-1dc7-4828-b6c1-011773c26a00/files/8ce5aad9-8f5e-4fce-8e42-248d171bb0e0" target="_blank" rel="noopener noreferrer">la synthèse du plan d'action LBC-FT >></a></h4>3c11c098-98b2-4f1a-870e-8da3efc867fcPlénière du GAFI : retour sur la plénière de février 2021L’équipe de la lutte contre la criminalité financière de la Direction générale du Trésor, accompagnée de la délégation interministérielle française (Tracfin, ACPR, Affaires Etrangères, Justice) a représenté la France lors de la réunion plénière virtuelle du Groupe d’Action Financière (22-25 février 2021). Cette réunion a été l’occasion d’aborder de nombreux sujets de premier plan pour la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC-FT).2021-03-10T00:00:00+01:00<h3>Enjeux clés pour la LBC-FT et révision des standards</h3>
<ul type="disc">
<li>
<h5><em>Renforcement de la supervision par les risques</em></h5>
</li>
</ul>
<p>Le GAFI a adopté les <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfrecommendations/documents/guidance-rba-supervision.html">nouvelles lignes directrices sur la supervision LBC-FT par les risques</a>. Ce projet, dans lequel la France a activement participé, vise à clarifier pour les superviseurs l’approche par les risques à adopter dans leurs activités de contrôle et de supervision des entités assujetties. Une approche par les risques efficace est un élément déterminant pour assurer une supervision LBC-FT performante. Ces nouvelles lignes directrices ont pour objectif de répondre aux défis communs rencontrés l’ensemble des superviseurs en proposant des exemples de stratégies pour la supervision des entités et professions non-financières et des prestataires de services en actifs virtuels.</p>
<ul type="disc">
<li>
<h5><em>Crypto-actifs</em></h5>
</li>
</ul>
<p>Le GAFI a validé la révision en cours des lignes directrices relatives à la supervision des cryptos-actifs qui est soumise à une consultation publique. Suite à cette consultation publique, le GAFI finalisera la nouvelle version des lignes directrices et la soumettra à l’approbation de la plénière de juin 2021. Initialement publiées en juin 2019, ces lignes directrices avaient accompagnées une révision des standards LBC-FT applicables aux actifs numériques et aux prestataires de services en actifs numériques. La <a href="http://www.fatf-gafi.org/publications/fatfrecommendations/documents/12-month-review-virtual-assets-vasps.html">revue à 12 mois de l’application des standards sur les actifs virtuels</a>, publiée en juin 2020, indiquait une bonne appropriation de ces nouveaux standards, tant par les acteurs publics que privés, en particulier l'émergence en cours et à approfondir de solutions technologiques afin de permettre la mise en œuvre des normes relatives à la transparence des transferts d'actifs virtuels (<em>travel rule</em>). Parallèlement, une nouvelle revue de la mise en œuvre par les juridictions et le secteur privé de ces obligations sur les actifs virtuels sera engagée.</p>
<ul type="disc">
<li>
<h5><em>Lutte contre le financement de la prolifération : lancement de la consultation publique</em></h5>
</li>
</ul>
<p>Les travaux entamés en juin 2019 sur le renforcement de la lutte contre le financement de la prolifération et les armes de destruction massive ont abouti à une <a href="http://www.fatf-gafi.org/publications/financingofproliferation/documents/statement-proliferation-financing-2020.html">révision des standards du GAFI lors de la plénière d’octobre 2020</a>. Afin d’accompagner au mieux les autorités publiques et le secteur privé dans la mise en œuvre de ces nouvelles obligations, le GAFI a validé la finalisation de nouvelles lignes directrices en matière de lutte contre le financement de la prolifération pour la plénière de juin 2021. Elles visent à spécifier les exigences et bonnes pratiques en matière d’analyse des risques, d’indicateurs permettant de détecter les manquements aux obligations de lutte contre le financement de la prolifération, de mise en place d’une approche par les risques proportionnée afin d’éviter des surcoûts de conformité pour les entités les moins exposées.</p>
<p>Ces nouvelles lignes directrices sont soumises à une <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfgeneral/documents/public-consultation-proliferation-financing-risk.html">consultation publique</a> jusqu’au 9 avril 2021.</p>
<ul>
<li>
<h5><em>Adoption de travaux confidentiels sur la lutte contre le financement du terrorisme</em></h5>
</li>
</ul>
<p>Face à la persistance de la menace terroriste, le GAFI poursuit ses efforts en matière de lutte contre le financement du terrorisme et adopte trois rapports confidentiels, à destination des autorités nationales compétentes sur ces sujets : i) un guide de bonnes pratiques visant à renforcer les capacités d’enquêtes et de poursuites en matière de financement du terrorisme ; ii) un rapport sur l’interaction entre trafic d’armes et financement du terrorisme et iii) la mise à jour du rapport sur le financement d’Al-Qaeda, de l’Etat islamique et de leurs filiales.</p>
<h3> </h3>
<h3>Listes GAFI : entrées du Burkina Faso, des Caïmans, du Maroc et du Sénégal sur la liste « grise », <em>statu quo</em> concernant les pays sur liste « noire »</h3>
<p>Le Burkina Faso, les Caïmans, le Maroc et le Sénégal entrent sur liste grise lors de la plénière de février 2021 qui marque la fin de leur période d’observation. A noter que ces quatre juridictions ont d’ores et déjà réalisés des progrès sur le renforcement de leur dispositif national LBC-FT et se sont engagées à haut niveau politique à pallier les défaillances restantes. <em>Statu quo</em> concernant la liste des juridictions à hauts risques (communément appelé liste « noire »).</p>
<p>L’état de la liste grise du GAFI est disponible <a href="http://www.fatf-gafi.org/publications/high-risk-and-other-monitored-jurisdictions/documents/increased-monitoring-february-2021.html">ici</a> et celui de la liste noire du GAFI est disponible <a href="http://www.fatf-gafi.org/publications/high-risk-and-other-monitored-jurisdictions/documents/call-for-action-february-2021.html">ici</a>. <em><strong>Les entités assujetties sont appelées à s’y référer afin de mettre en place les mesures de vigilances renforcées et contre-mesures associées. </strong></em></p>
<h3> </h3>
<h3>Evaluations pays : adoption du rapport d’évaluation de la Nouvelle-Zélande et du rapport de suivi du Danemark.</h3>
<p>Après un an d’interruption du fait de la crise sanitaire, le GAFI a de nouveau adopté un rapport d’évaluation mutuelle : celui de la Nouvelle-Zélande. Si le rapport fait état d’un niveau d’efficacité du dispositif LBC-FT néo-zélandais modéré sur tout le secteur préventif , il souligne la robustesse du système en termes d’actions répressives et de coopération internationale. Le rapport de la Nouvelle-Zélande sera publié sur le <a href="https://www.fatf-gafi.org/">site du GAFI</a> en avril 2021.</p>
<p>Suite à la publication de son <a href="http://www.fatf-gafi.org/media/fatf/documents/reports/mer4/mer-denmark-2017.pdf">rapport d’évaluation</a> en 2017, le Danemark a présenté lors de cette plénière son <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/mutualevaluations/documents/fur-denmark-2021.html">troisième rapport de suivi</a> qui entérine le renforcement du dispositif danois sur les Recommandations 6, 7, 8, 25 et 26 du GAFI.</p>
<p>Le communiqué public du GAFI à l’issue de la plénière de février 2021 est disponible <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfgeneral/documents/outcomes-fatf-plenary-february-2021.html">ici</a>.</p>0daaff6f-f7cc-43e4-b123-205c00706036Plénière du GAFI : retour sur la plénière virtuelle d’octobre 2020L’équipe de la lutte contre la criminalité financière de la Direction générale du Trésor, accompagnée de la délégation interministérielle française (Tracfin, ACPR, Affaires Etrangères, Justice) a représenté la France lors de la réunion plénière virtuelle du Groupe d’Action Financière (21-23 octobre 2020).2020-11-04T00:00:00+01:00<h4>Menaces émergentes en matière de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme liées à la Covid-19 et mesures préconisées par le GAFI</h4>
<p>Le GAFI poursuit ses travaux d’identification des menaces émergentes en matière de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme liées à la situation sanitaire mondiale et de coordination d’une réponse globale. Après la publication d’un <a href="https://smex-ctp.trendmicro.com:443/wis/clicktime/v1/query?url=https%3a%2f%2fwww.fatf%2dgafi.org%2fmedia%2ffatf%2fdocuments%2fCOVID%2d19%2dAML%2dCFT.pdf&umid=7477f245-84b7-403c-a451-af2ea623fd36&auth=d5868d0a76e14f5f3f4fc2bc92f370f077d1d8e0-b33158e8b8c161ed3f9ba108b85acb6d85f135db">rapport</a> en mai dernier, le GAFI a tenu une série de webinaires de juin à septembre permettant le maintien d’un retour d’expérience et partage d’informations des différentes parties-prenantes à la LBC-FT à l’échelle mondiale.</p>
<p> Lors de la plénière d’octobre, le Président du GAFI a souligné l’émergence de nouvelles menaces et rappelé aux Etats l’importance d’allouer des ressources et moyens suffisants à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC-FT), en dépit des contraintes budgétaires auxquels ils font face.</p>
<p> La déclaration du président du GAFI est disponible <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfgeneral/documents/covid-19-impact-oct-2020.html">ici</a>.</p>
<h4> Révision des standards et enjeux clés pour la LBC-FT</h4>
<ul type="disc">
<li>
<h6>Révision des standards en matière de lutte contre le financement de la prolifération</h6>
</li>
</ul>
<p>Les travaux entamés en juin 2019 sur le renforcement de la lutte contre le financement de la prolifération et les armes de destruction massive ont abouti à une révision des standards du GAFI lors de la plénière d’octobre 2020. Suit à une <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfrecommendations/documents/consultation-recommendation-1.html">consultation publique</a>, le GAFI a adopté les propositions de révision de la Recommandation 1 et de sa Note Interprétative qui demandent aux juridictions ainsi qu’au secteur privé d’identifier, évaluer, contrôler et atténuer les risques émanant d’éventuels manquements aux obligations de mise en œuvre de sanctions financières ciblées.</p>
<p>La Recommandation 2 et sa Note Interprétative ont également été modifiées afin de renforcer, au niveau national, la coopération, la coordination et le partage d’informations entre autorités compétentes sur le financement de la prolifération.</p>
<p>Le communiqué public du GAFI sur la révision des standards est disponible <a href="http://www.fatf-gafi.org/publications/financingofproliferation/documents/statement-proliferation-financing-2020.html">ici</a>.</p>
<p>La dernière version mise à jour des recommandations du GAFI est disponible <a href="http://www.fatf-gafi.org/publications/fatfrecommendations/documents/fatf-recommendations.html">ici</a>.</p>
<ul type="disc">
<li>
<h6> LBC-FT et corruption</h6>
</li>
</ul>
<p>Dans le cadre de son « <em>Call to Action on Corruption and Covid-19</em> » le G20 du 22 octobre a souligné l’importance du GAFI et de la mise en œuvre de ses standards dans la lutte internationale contre la corruption. Le Président du GAFI a rappelé que la lutte contre le blanchiment des produits de la corruption rend cette dernière moins profitable et son recours inefficace.</p>
<p>Lien vers le <a href="https://g20.org/en/media/Documents/G20SS_Communique_Anti-Corruption%20Ministers%20Meeting%20_EN.pdf">communiqué public</a> du G20 et le <a href="http://www.fatf-gafi.org/publications/corruption/documents/g20-anti-corruption-2020.html">discours du Président du GAFI</a> aux Ministres du G20.</p>
<ul>
<li>
<h6>Financement d’Al-Qaeda, de l’Etat islamique et de leurs filiales</h6>
</li>
</ul>
<p>Le GAFI poursuit ses travaux et adopte la mise à jour du rapport (confidentiel) sur le financement d’Al-Qaeda, de l’Etat islamique et de leurs filiales.</p>
<h4>Report général d’un cycle de l’ensemble des évaluations mutuelles</h4>
<p>Du fait de la situation sanitaire mondiale, le GAFI a décidé dès le mois de mars de reporter d’un cycle de plénière l’ensemble des évaluations des pays. Du fait de la persistance de la pandémie, le GAFI a décidé de flexibiliser ses procédures concernant les visites dans les pays des évaluateurs du GAFI pour permettre la reprise du processus d’évaluation mutuelle dans les meilleurs délais tout en garantissant la sécurité de l’ensemble des participants. Un point de situation sera fait lors de la plénière de février 2021.</p>
<p>La présentation du rapport d’évaluation mutuelle de la France est désormais prévue lors de la plénière d’octobre 2021.</p>
<h4>Listes GAFI : sorties de l’Islande et de la Mongolie de la liste « grise », <em>statu quo</em> concernant les pays sur liste « noire »</h4>
<p>A la suite des examens du GAFI, l’Islande et la Mongolie sortent de la liste des juridictions sous surveillance (communément appelée liste « grise »). Aucune juridiction n’entre sur liste grise à l’occasion de cette Plénière.</p>
<p><em>Statu quo</em> concernant la liste des juridictions à hauts risques (communément appelé liste « noire »).</p>
<p>L’état de la liste grise du GAFI est disponible <a href="http://www.fatf-gafi.org/publications/high-risk-and-other-monitored-jurisdictions/documents/increased-monitoring-october-2020.html">ici</a>.</p>
<p>L’état de la liste noire du GAFI est disponible <a href="http://www.fatf-gafi.org/publications/high-risk-and-other-monitored-jurisdictions/documents/call-for-action-october-2020.html">ici</a>.</p>
<p><em><strong>Les entités assujetties sont appelées à s’y référer afin de mettre en place les mesures de vigilances renforcées et contre-mesures associées. </strong></em></p>c93f3f2e-dc76-4497-8b4e-86a2b7aa864dPlénière du GAFI : retour sur la plénière virtuelle de juin 2020L’équipe de la lutte contre la criminalité financière de la Direction générale du Trésor, accompagnée de la délégation interministérielle française (Tracfin, ACPR, Affaires Etrangères, Justice) a représenté la France lors de la réunion plénière virtuelle du Groupe d’Action Financière (24 juin 2020).2020-07-09T00:00:00+02:00<h5>Fin de la présidence chinoise et début de la présidence allemande (juillet 2020 – juin 2022)</h5>
<h6>Dernière Plénière du GAFI sous présidence chinoise (2019-2020)</h6>
<p>La présidence chinoise aura été marquée entre autres par i) la mise en œuvre d’un forum des superviseurs de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC-FT), à raison de trois réunions annuelles permettant un partage d’expériences entre les superviseurs nationaux sur les principaux enjeux et mutations de la LBC-FT ; ii) la poursuite des travaux relatifs à l’impact des nouvelles technologies sur la LBC-FT ; iii) le renforcement du réseau global du GAFI via un appui renforcé à l’ensemble des huit organismes régionaux de type GAFI ; iv) le lancement de travaux sur le blanchiment lié au trafic d’espèces animales protégées et v) l’ouverture de la revue stratégique du GAFI, qui doit conduire à la définition du futur modèle d’évaluation du GAFI à horizon 2023.</p>
<p>La déclaration du président chinois Xiangmin Liu est disponible <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfgeneral/documents/chinese-presidency-outcomes.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">ici</a>.</p>
<h6>Présentation des priorités de la nouvelle présidence allemande</h6>
<p>L'Allemagne, qui prend la présidence du GAFI à partir du 1er juillet 2020, inaugure la première présidence biannuelle de l'institution (juillet 2020 à juin 2022) et sera accompagné par le Mexique en vice-présidence pour un an.</p>
<p>Les priorités thématiques du nouveau président allemand, Dr. Marcus Pleyer, recouvrent les enjeux LBC-FT afférents i) aux nouvelles technologies et à leurs utilisations pour renforcer la LBC-FT ; ii) au financement du terrorisme d'extrême droite ; iii) au trafic d'êtres humains ; iv) au financement de la criminalité financière via des crimes environnementaux ; v) et au trafic d'armes.</p>
<p>Le détail de ces priorités est disponible <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfgeneral/documents/objectives-2020-2022.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">ici</a>.</p>
<h5>Enjeux clés pour la LBC-FT et révision des standards</h5>
<h6>Enjeux LBC-FT liés aux actifs virtuels et "stablecoins"</h6>
<p>Après avoir adopté, lors de la réunion plénière de juin 2019, de nouvelles normes LBC-FT communes applicables aux actifs numériques et aux prestataires de services en actifs numériques (recommendation 15 et 16), les Etats membres du GAFI ont dressé un premier bilan de leur mise en oeuvre depuis douze mois. Le rapport indique une bonne appropriation de ces nouveaux standards, tant par les acteurs publics que privés, en particulier l'émergence en cours et à approfondir de solutions technologiques afin de permettre la mise en oeuvre des normes relatives à la transparence des transferts d'actifs virtuels (travel rule). Le GAFI reconnaît la nécessité de continuer à accompagner l'ensemble des acteurs impactés par cette révision des standards sur les actifs virtuels et publiera un nouveau bilan à l'issue de la plénière de juin 2021.</p>
<p>La première revue à douze mois du GAFI sur les actifs virtuels est disponible <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfrecommendations/documents/12-month-review-virtual-assets-vasps.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">ici</a>.</p>
<p>S'agissant des stablecoins, le GAFI a finalisé la rédaction d'un rapport à destination du G20 sur les enjeux LBC-FT y afférents. Ce rapport souligne qu'en l'état, les normes du GAFI s'appliquent bien aux stablecoins et qu'aucun changement de standard n'est pour l'heure envisagé. Du fait de la nature fortement évolutive de ces technologies, le GAFI va continuer à suivre de près ce sujet au cours des prochains mois.</p>
<p>Le rapport du GAFI au G20 sur les stablecoins est disponible <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfgeneral/documents/report-g20-so-called-stablecoins-june-2020.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">ici</a>.</p>
<h6>Publication du rapport sur le trafic d'espèces protégées</h6>
<p>Initiative de la présidence chinoise, les travaux entrepris par le GAFI depuis un an aboutissent à la publication d'un guide de bonnes pratiques pour détecter les flux financiers illégaux liés au trafic d'espèces protégés, disponible <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/methodsandtrends/documents/money-laundering-wildlife-trade.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">ici</a>.</p>
<h6>Renforcement des mesures pour lutter contre le financement de la prolifération des armes de destruction massive</h6>
<p>Conformément à sa décision de juin 2019 de renforcer ses standards en matière de financement de la prolifération, le GAFI vient de lancer une consultation publique, préalable à toute modification de standards, sur des propositions d'amendements de la Recommendation 1 et de sa Note Interprétative. Ces propositions visent à renforcer les exigences en matière d'identification, d'évaluation et d'atténuation des risques sur la mise en oeuvre des mesures de gel des avoirs. Les propositions de modification de la Recommendation et de la Note Interprétative 1 sont disponibles <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/fatfrecommendations/documents/consultation-recommendation-1.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">ici</a>.</p>
<h5>Report général d'un cycle de l'ensemble des évaluations mutuelles et rapports de progrès des pays sur listes grise et noire du GAFI</h5>
<p>Du fait de la situation sanitaire mondiale, le GAFI a décidé dès le mois de mars de reporter d'un cycle de plénière l'ensemble des évaluations des pays. Le nouveau calendrier d'évaluation est disponible <a href="https://www.fatf-gafi.org/calendar/assessmentcalendar/?hf=10&b=0&r=%2Bf%2Ffatf_region_en%2Ffatf&s=asc(document_lastmodifieddate)&table=1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">ici</a>.</p>
<p>Le processus de listing conduisant à l'inscription, au retrait ou au maintien de pays sur les listes grise et noire du GAFI a également été reporté d'un cycle de plénière.</p>
<p>L'état des listes <a href="http://www.fatf-gafi.org/publications/high-risk-and-other-monitored-jurisdictions/documents/increased-monitoring-june-2020.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">grise </a>et <a href="http://www.fatf-gafi.org/publications/high-risk-and-other-monitored-jurisdictions/documents/call-for-action-june-2020.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">noire </a>du GAFI reste inchangé. Les entités assujetties sont appelées à s'y référer afin de mettre en place les mesures de vigilances renforcées et contre-mesures associées.</p>06f9ef02-c654-40ef-9865-d831787942f2Plénière du GAFI : retour sur la première session de l’année 2020L’équipe de la lutte contre la criminalité financière de la Direction générale du Trésor, accompagnée de la délégation interministérielle française (Tracfin, ACPR, Affaires Etrangères, Justice) a représenté la France à la réunion plénière du Groupe d’Action Financière, à Paris (16-21 février 2020).2020-03-02T00:00:00+01:00<h3>Suivi de la mise en œuvre des standards en matière de crypto-actifs et publication de lignes directrices<u> </u></h3>
<p> </p>
<ul>
<li>L’application des standards contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC-FT) applicables aux actifs virtuels et « <em>stablecoins</em> »</li>
</ul>
<p>Après avoir adopté, lors de la réunion plénière de juin 2019, de nouvelles normes communes applicables aux actifs numériques et aux prestataires de services en actifs numériques (recommandations 15 et 16), les Etats membres du GAFI sont convenus de la nécessité d’achever la première revue à 12 mois de leur mise en œuvre. Ces travaux, qui viseront notamment à éclairer les conditions de mise en œuvre des normes relatives à la transparence des transferts d’actifs virtuels (<em>travel rule</em>) permettront de compléter les échanges conduits avec les acteurs privés du secteur en vue de normaliser les solutions industrielles en cours de développement sur ce sujet. S’agissant des « stablecoins », les Etats sont convenus de l’applicabilité des normes du GAFI mais aussi de la nécessité de poursuivre l’analyse des risques au-delà du rapport qui sera transmis au G20 au mois de juillet prochain.</p>
<ul>
<li> Des enjeux clés importants pour la LBC-FT</li>
</ul>
<p>Cette plénière du GAFI a aussi été l’occasion d’aborder les questions de :</p>
<p>- <strong>L’identification des bénéficiaires effectifs des personnes morales</strong> : un groupe de travail co-présidé par la Russie et le Royaume-Uni a été mis en place pour évaluer l’opportunité d’une révision de la recommandation 24. La France, qui dispose d’un dispositif particulièrement avancé en la matière jouera un rôle actif dans les travaux à venir. </p>
<p>- <strong>L’identité numérique</strong> : de nouvelles lignes directrices sur l’utilisation de l’identité numérique ont été adoptées. </p>
<p>- <strong>Lutte contre le trafic d’espèces protégées</strong> : les travaux sur cette initiative de la présidence chinoise se poursuivent et un guide de bonnes pratiques pour détecter les flux financiers illégaux liés à ce trafic sera publié suite à la plénière de juin 2020.</p>
<h3>À retenir sur les évaluations des pays et les listes grise et noire du GAFI</h3>
<ul>
<li>Adoption des rapports d’évaluation de la Corée du Sud et des Emirats Arabes Unis</li>
</ul>
<p>Comme lors de chaque plénière, ont été examinés les cadres légaux et réglementaires de deux Etats membres dans le cadre d’une revue par les pairs. Les rapports d’évaluation mutuelle de <strong>la Corée du Sud et des Emirats Arabes Unis </strong>seront prochainement publiés sur le site de l’institution. Ils mettront en évidence :</p>
<p>- Pour la<strong> Corée du Sud</strong>, une compréhension robuste des risques, ainsi qu’une base juridique solide en termes de LBC-FT pour atténuer ces risques. Le rapport pointera néanmoins un besoin de priorisation des efforts pour poursuivre les cas de blanchiment de capitaux résultant de délits fiscaux commis à l’étranger, et la nécessité de renforcer la supervision du secteur non financier.</p>
<p>- Pour les <strong>Emirats Arabes Unis</strong>, une compréhension incomplète des risques auxquels est exposée la juridiction et un cadre juridique à renforcer pour remédier efficacement à ces risques, avec une nécessité de renforcer la supervision du secteur non financier, d’aligner davantage ses efforts de poursuites pour blanchiment de capitaux avec son profil de risques et d’accentuer sa coopération internationale en matière de LBC-FT.</p>
<ul>
<li>Liste grise du GAFI (juridictions sous surveillance) : sortie de Trinité et Tobago / entrée de l’Albanie, la Barbade, la Birmanie, la Jamaïque, Maurice, le Nicaragua, et l’Ouganda.</li>
</ul>
<p>A la suite des examens du GAFI, Trinité-et-Tobago sort de liste grise. L’Albanie, la Barbade, la Birmanie, la Jamaïque, Maurice, le Nicaragua, et l’Ouganda entrent sur cette liste. L’ensemble des conclusions du GAFI concernant les juridictions présentant des carences stratégiques peut être consulté sur <a href="http://www.fatf-gafi.org/publications/high-risk-and-other-monitored-jurisdictions/documents/increased-monitoring-february-2020.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">la page dédiée du site internet de l’institution</a>.</p>
<p>Le GAFI a également analysé la situation du <strong>Pakistan</strong>, entré sur liste grise en juin 2018 et dont le plan d’action été arrivé à échéance en septembre 2019. Compte-tenu de l’engagement politique renouvelé du Pakistan à se mettre en conformité, le GAFI a enjoint le Pakistan à réaliser des progrès significatifs sur l’intégralité de son plan d’action d’ici juin 2020. Dans le cas contraire, le GAFI prendrait des mesures pouvant inclure un appel à vigilances complémentaires aux institutions financières dans leurs relations commerciales et dans leurs transactions avec le Pakistan.</p>
<ul>
<li>Liste noire du GAFI (juridictions à hauts risques) : Corée du Nord et Iran</li>
</ul>
<p>Le GAFI a publié un communiqué public concernant les juridictions à hauts risques, à savoir la Corée du Nord et l’Iran, consultable sur <a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/high-risk-and-other-monitored-jurisdictions/documents/call-for-action-february-2020.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">ce lien</a>.</p>
<p>Concernant la Corée du Nord, le GAFI a <strong>maintenu son appel à contremesures</strong>.</p>
<p>Concernant l’Iran, <strong>le GAFI a réintroduit son appel général à contre-mesures,</strong> en respect du communiqué d’octobre 2019 du fait à l’absence de ratification des conventions de Palerme et sur le financement du terrorisme. <strong>Chaque juridiction devra choisir les contre-mesures à appliquer</strong> en fonction de son exposition aux risques LBC-FT émanant d’Iran, <strong>en ligne avec la recommandation 19 du GAFI</strong>. Pour rappel, sont déjà en vigueur en France les mesures suivantes : i) examens de supervision renforcés pour les branches et succursales d’institutions financières basées en Iran ; ii) mise en place de mécanisme renforcé de signalement ou à un signalement systématique des transactions financières, et iii) renforcement des obligations d’audits externes pour les branches et succursales d’institutions financières basées en Iran.</p>
<p> </p>
<p>Si l’Iran adopte les deux conventions précitées, le GAFI pourrait étudier à nouveau la suspension de cet appel général à contre-mesures<strong>. Le communiqué détaillé est disponible sur </strong><a href="https://www.fatf-gafi.org/publications/high-risk-and-other-monitored-jurisdictions/documents/call-for-action-february-2020.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">ce lien</a>.</p>
<p><em>Pour rappel, l’état des listes GAFI est présenté sur ce </em><a href="http://www.fatf-gafi.org/publications/high-risk-and-other-monitored-jurisdictions/?hf=10&b=0&s=desc(fatf_releasedate)" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>lien</em></a></p>220dcaa5-8194-4af4-9fbb-dc73b857cc23Plénière du GAFI : retour sur la dernière session de l’année 2019L’équipe de la lutte contre la criminalité financière de la Direction générale du Trésor, accompagnée de la délégation interministérielle française (Tracfin, ACPR, Affaires Etrangères, Justice) a représenté la France à la réunion plénière du Groupe d’Action Financière, à Paris (octobre 2019). 2019-11-28T00:00:00+01:00<h3>Confirmation des évolutions sur les standards en matière de crypto-actifs et la publication de lignes directrices et guides pratiques</h3>
<p>Marquant le début de la présidence chinoise du GAFI, les réunions ont permis des avancées déterminantes sur :</p>
<ul>
<li>L’application des standards contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC-FT) applicables aux actifs virtuels et « stablecoins »</li>
</ul>
<p>Après s’être accordés lors de la précédente réunion plénière (juin 2019) sur un renforcement des standards LBC-FT applicables aux actifs numériques et aux prestataires de services en actifs numériques, les États membres du GAFI se sont entendus sur la manière d’évaluer dès à présent les pays au regard de ces nouveaux standards. Les États membres ont aussi convenu de continuer les travaux de recherche dans ce domaine, et ont conclu que les « stablecoins », considérés comme des actifs numériques ou comme des actifs financiers traditionnels, sont assujettis aux standards du GAFI.</p>
<p><a href="http://www.fatf-gafi.org/publications/fatfgeneral/documents/statement-virtual-assets-global-stablecoins.html">Communiqué public du GAFI sur les risques émanant des « stable coins » et des autres actifs émergents</a></p>
<ul>
<li> Des enjeux clés importants pour la LBC-FT</li>
</ul>
<p>Cette plénière du GAFI a aussi été l’occasion d’aborder les questions de :</p>
<p>- <strong>L’identification des bénéficiaires effectifs des personnes morales</strong> : un guide de bonnes pratiques a été publié, à partir des témoignages de ses Etats membres les plus efficaces dont l’exemple français. Le guide pointe également les options à disposition des juridictions afin d’obtenir des informations sur les bénéficiaires effectifs des personnes morales situées à l’étranger.</p>
<p><a href="Meilleures pratiques sur l’identification des bénéficiaires effectifs des personnes morales">Meilleures pratiques sur l’identification des bénéficiaires effectifs des personnes morales</a></p>
<p>- <strong>L’identité numérique</strong> : des nouvelles lignes directrices sur l’utilisation de l’identité numérique seront publiées. Une version provisoire de ces dernières sera prochainement pour consultation publique.</p>
<p>- <strong>La promotion d’une supervision plus efficace</strong> : priorité de la présidence chinoise, un Forum des superviseurs a été institué.</p>
<p>- <strong>Lutte contre le trafic d’espèces protégées</strong> : sur initiative de la présidence chinoise, un guide de bonnes pratiques sera élaboré afin de détecter les flux financiers illégaux liés à ces derniers et l’opportunité d’encourager les partenariats public-privé à cette fin.</p>
<p><a href="Communiqué inaugurant les travaux sur le trafic d’espèces protégées">Communiqué inaugurant les travaux sur le trafic d’espèces protégées</a></p>
<h3>À retenir sur les évaluations des pays et les listes grise et noire du GAFI</h3>
<ul>
<li>Adoption des rapports d’évaluation de la Russie et de la Turquie, suivi du Brésil</li>
</ul>
<p>Comme lors de chaque plénière, ont été examinés les cadres légaux et réglementaires de deux Etats membres dans le cadre d’une revue par les pairs. Les rapports d’évaluation mutuelle de la Russie et de la Turquie seront prochainement publiés sur le site de l’institution. Ils mettront en évidence :</p>
<p>- <strong>Pour la Russie</strong>, une compréhension robuste des risques, ainsi qu’une base juridique solide en termes de LBC-FT pour atténuer ces risques. Le rapport pointera néanmoins un besoin de priorisation des efforts pour poursuivre les cas complexes de blanchiment de capitaux, notamment ceux issus de crimes commis à l’étranger, et la nécessité d’améliorer la supervision.</p>
<p>- <strong>Pour la Turquie</strong>, une compréhension incomplète des risques auxquels est exposée la juridiction et du cadre juridique en place pour remédier à ces risques, avec une nécessité d’aligner davantage ses efforts de poursuites et de condamnations pour blanchiment de capitaux et financement du terrorisme avec son profil de risques.</p>
<p>Le GAFI a par ailleurs reconnu la conformité du Décret n°9.825 (entré en vigueur le 8 juin 2019), qui permet au Brésil de remédier aux défaillances identifiées à maintes reprises par les États du GAFI. Toutefois, la décision rendue récemment par la Cour Suprême brésilienne, limitant de manière provisoire l’utilisation du renseignement financier à des fins d’enquêtes criminelle a été jugée préoccupante par les membres du GAFI, qui redoutent les conséquences qu’elle pourrait avoir sur la capacité de la cellule de renseignement financier brésilienne à partager de l’information avec ses autorités judiciaires. Le Brésil devra rendre compte au GAFI sur ce point.</p>
<ul>
<li> Liste grise du GAFI (juridictions sous surveillance) : sortie de la Tunisie, l’Ethiopie et le Sri Lanka / entrée de l’Islande, du Zimbabwe et de la Mongolie</li>
</ul>
<p>À la suite des examens du GAFI, la Tunisie, l’Éthiopie et le Sri Lanka sortent de liste grise. L’Islande, le Zimbabwe et la Mongolie entrent sur cette liste. L’ensemble des conclusions du GAFI concernant les juridictions présentant des carences stratégiques peut être consulté sur <a href="http://www.fatf-gafi.org/publications/high-risk-and-other-monitored-jurisdictions/documents/fatf-compliance-october-2019.html">la page dédiée du site Internet de l’institution</a>.</p>
<p>Le GAFI a également analysé la situation du Pakistan, entré sur liste grise en juin 2018 et dont le plan d’action arrivait à échéance en septembre 2019. Compte-tenu de l’engagement politique renouvelé du Pakistan à se mettre en conformité, le GAFI a enjoint le Pakistan à réaliser des progrès significatifs et durables sur l’intégralité de son plan d’action d’ici février 2020. Dans le cas contraire, le GAFI prendrait des mesures pouvant inclure un appel à vigilances complémentaires aux institutions financières dans leurs relations commerciales et dans leurs transactions avec le Pakistan.</p>
<ul>
<li>Liste noire du GAFI (juridictions à hauts risques) : Corée du Nord et Iran</li>
</ul>
<p>Le GAFI a publié un communiqué public concernant les juridictions à hauts risques, à savoir la Corée du Nord et l’Iran, consultable sur <a href="http://www.fatf-gafi.org/publications/high-risk-and-other-monitored-jurisdictions/documents/public-statement-october-2019.html">ce lien</a>.</p>
<p>Concernant la Corée du Nord, le GAFI a maintenu son appel à contremesures.</p>
<p>Concernant l’Iran, le GAFI a décidé de maintenir l’appel à des examens de supervision renforcés pour les branches et succursales d’institutions financières basées en Iran. Le GAFI a également décidé, conformément à ce qui avait été annoncé dans le précédent communiqué (en juin 2019), d’appeler aux mesures supplémentaires suivantes : un mécanisme renforcé de signalement ou à un signalement systématique des transactions financières, et à un renforcement des obligations d’audits externes pour les branches et succursales d’institutions financières basées en Iran.</p>
<p>Si avant février 2020, l’Iran n’adopte pas les conventions de Palerme et de Répression du financement du terrorisme, en ligne avec les standards internationaux, le GAFI demandera à ses États membres de lever complètement la suspension des contremesures et appellera à la mise en œuvre de contremesures effectives, en ligne avec la recommandation 19 du GAFI. Le communiqué détaillé est disponible sur <a href="http://www.fatf-gafi.org/publications/high-risk-and-other-monitored-jurisdictions/documents/public-statement-october-2019.html">ce lien</a>.</p>
<p>Pour rappel, l’état des listes GAFI est présenté sur <a href="http://www.fatf-gafi.org/publications/high-risk-and-other-monitored-jurisdictions/?hf=10&b=0&s=desc(fatf_releasedate)">ce lien</a>.</p>
<p> </p>
<p>Crédit photo : GAFI</p>
<p> </p>0cb649a1-21f3-4ef9-94ca-eacad18810b3Le COLB approuve l’analyse nationale des risques (ANR) de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme en France Le Conseil d’orientation de la Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (COLB) a approuvé le 17 septembre 2019 son rapport final présentant les risques en matière de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme en France. 2019-09-20T00:00:00+02:00<p>La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LCB‑FT) est en effet au cœur des priorités nationales de la France. Les <strong>menaces</strong> que posent le terrorisme et les réseaux et activités de criminalité organisée et financière, les <strong>fortes attentes</strong> exprimées par la société face à la délinquance économique et financière, et la nécessité de <strong>préserver l’intégrité de notre système financier </strong>justifient pleinement un niveau d’ambition élevé et l’importance de la politique française en la matière. </p>
<p>Au <strong>plan national</strong>, la politique de LCB-FT mobilise de manière concertée et cohérente tous les leviers d’action dont notre pays dispose. Outre un <strong>cadre réglementaire solide</strong>, l’<strong>implication constamment renforcée des autorités et administrations concernées</strong> ainsi que la coopération permanente entre autorités impliquées dans la LCB-FT contribuent à renforcer l’efficacité collective du dispositif français, de la prévention à la répression, en passant par la collecte d’informations et l’enquête. Enfin, la <strong>mobilisation du secteur privé</strong>, à travers les professions financières et non-financières assujetties, constitue un <strong>rouage indispensable</strong> de cette politique de prévention, de détection et de répression de la criminalité financière. Ces professionnels sont en effet les premiers à œuvrer pour assurer que leur profession soit la plus exemplaire et la plus immune à ces faits délictueux. La présente démarche sert à affiner la connaissance des risques pour que la vigilance de tous, administrations, autorités et professions assujetties, puisse s’exercer de façon la plus efficace possible. </p>
<p>Fruit d’un travail interministériel important, entre administration et autorités nationales et d’une large concertation des professionnels, <a title="Analyse nationale des risques (ANR) française" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/0cb649a1-21f3-4ef9-94ca-eacad18810b3/files/0cd4ec30-71e2-4f7d-a41a-a40afce1abb8" target="_blank" rel="noopener noreferrer">l’analyse nationale des risques (ANR) française</a> vise à <strong>identifier, à l’échelle nationale les principales menaces, vulnérabilités et le niveau de risque qui en découle</strong>. Elle concourt à favoriser, de la même manière que les nombreuses instances de dialogue, d’échange et de concertation avec les administrations, autorités, services d’enquêtes et professions assujetties, une compréhension plus large et une meilleure appropriation des risques de LCB-FT et des obligations associées. Cette analyse participe enfin à la nécessaire adaptation permanente, en bonne intelligence avec toutes les parties prenantes, du dispositif français de LCB-FT.</p>
<p> </p>
<ul>
<li><a title="Analyse nationale des risques (ANR) française" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/0cb649a1-21f3-4ef9-94ca-eacad18810b3/files/0cd4ec30-71e2-4f7d-a41a-a40afce1abb8" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Consulter l’Analyse Nationale des Risques France - pdf</a></li>
</ul>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> Crédit photo : Patrick Védrune, BercyPhotos</p>
<p> </p>
<p> </p>96ad4858-75ec-4c85-a5e2-f18dc71e5949Réunion du Groupe d'Action Financière à Orlando du 16 au 22 juin 2019Du 16 au 22 juin 2019, l’équipe de la lutte contre la criminalité financière de la direction générale du Trésor, accompagnée de la délégation interministérielle française (Tracfin, ACPR, Affaires Etrangères, Justice) s’est rendue à la réunion plénière du Groupe d’Action Financière, à Orlando (Floride). 2019-07-10T00:00:00+02:00<h2><strong>Évolution des standards, lignes directrices, typologies<strong> </strong></strong></h2>
<p><strong>Marquant le terme de la présidence américaine ainsi que les 30 ans d’existence du GAFI, les réunions ont permis des avancées déterminantes sur : </strong></p>
<ul style="text-align: justify; list-style-type: disc;">
<li><strong> Les standards anti-blanchiment et contre le financement du terrorisme applicables aux actifs virtuels et aux prestataires de services en actifs virtuels</strong></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Les États membres du GAFI ont adopté une note interprétative du nouveau standard international (lui-même adopté en octobre 2018) sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme dans les Fintech, ainsi que des lignes directrices à destination des autorités de supervision et des entités assujetties de ce domaine. Ces éléments éclairent et stabilisent les normes applicables pour encadrer les actifs virtuels en matière de LCB-FT. Le GAFI continuera à suivre les développements dans ce domaine en constituant un groupe de contact avec les industries du secteur privé durant 12 mois, chargé d’accompagner ces dernières dans le développement de solutions technologiques de mise en œuvre des nouvelles obligations.</p>
<p style="text-align: justify;">En bref, les États membres du GAFI sont désormais appelés à évaluer les risques de blanchiment de capitaux et financement du terrorisme auxquels sont exposés leurs actifs virtuels et prestataires de services en actifs virtuels. Ils doivent enregistrer ou agréer de tels acteurs, et être en mesure de les sanctionner quand ils ne respectent pas les obligations qui leur incombent.</p>
<p style="text-align: justify;">Ces obligations sont principalement de deux ordres : (i) recueillir des informations sur la clientèle (Know Your Customer) afin de pouvoir mettre en œuvre des mesures de vigilances adaptées à leur niveau de risque ; (ii) s’assurer, lors de tout transfert d’actifs virtuels, de pouvoir identifier l’émetteur et le bénéficiaire de la transaction.</p>
<ul style="text-align: justify; list-style-type: disc;">
<li><em><a href="http://www.fatf-gafi.org/publications/fatfrecommendations/documents/public-statement-virtual-assets.html">Communiqué public du GAFI sur les actifs virtuels et leurs fournisseurs</a></em></li>
<li><em><a href="http://www.fatf-gafi.org/media/fatf/documents/recommendations/pdfs/FATF%20Recommendations%202012.pdf">Standards internationaux et notes interprétatives de ces derniers à jour des évolutions relatives aux actifs virtuels</a></em></li>
<li><em><a href="http://www.fatf-gafi.org/media/fatf/documents/recommendations/RBA-VA-VASPs.pdf">Lignes directrices sur l’approche par les risques en matière d’actifs virtuels et de prestataires de services en actifs virtuels</a></em></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Le GAFI est ainsi la première institution à définir, dans son domaine, un cadre précis de régulation pour les actifs virtuels, afin de permettre à ces innovations financières d’offrir les plus grandes opportunités tout en maîtrisant au mieux les risques possibles associés en matière de blanchiment et financement du terrorisme. </p>
<ul style="text-align: justify; list-style-type: disc;">
<li><strong>Les moyens de la lutte contre le financement du terrorisme. </strong></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Les États membres du GAFI ont poursuivi leurs travaux d’identification des sources de financement de l’ÉEtat islamique, d’Al-Qaida et de leurs affiliés, en adoptant le dixième rapport (non public) sur le sujet qui met en lumière l’évolution des sources de financement de ces organisations à la faveur de leur retour à la clandestinité ainsi que de la résilience de leurs soutiens locaux. Ils ont également adopté et publié un guide de bonnes pratiques sur l’analyse des risques de financement du terrorisme à destination des autorités nationales concernées.</p>
<ul style="text-align: justify; list-style-type: disc;">
<li><em><a href="http://www.fatf-gafi.org/publications/methodsandtrends/documents/fatf-action-against-terrorist-financing-june-2019.html">Communiqué public du GAFI sur les actions entreprises pour identifier et entraver les sources de financement de l’Etat islamique, d’Al-Qaida et de leurs affiliés</a></em></li>
<li><em><a href="http://www.fatf-gafi.org/media/fatf/documents/reports/Terrorist-Financing-Risk-Assessment-Guidance.pdfhttp:/www.fatf-gafi.org/media/fatf/documents/reports/Terrorist-Financing-Risk-Assessment-Guidance.pdf">Guide de bonnes pratiques sur l’analyse des risques de financement du terrorisme</a></em></li>
</ul>
<ul style="text-align: justify; list-style-type: disc;">
<li><strong>L’état de la réflexion sur l’évolution des standards internationaux de lutte contre le financement de la prolifération</strong></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">À l’initiative de la présidence américaine, les États membres du GAFI ont mené un travail d’inventaire des positionnements quant à l’évolution des standards de lutte contre le financement de la prolifération, et se sont accordés à rouvrir les standards d’ici à la prochaine réunion plénière (en octobre 2019) afin de permettre (i) une meilleure prise en compte de cette menace dans les analyses nationales des risques, (ii) une amélioration des mécanismes nationaux de coopération à ce sujet. </p>
<ul style="text-align: justify; list-style-type: disc;">
<li><strong>L’accompagnement des professions du chiffre et du droit dans la mise en œuvre des standards</strong></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">À l’issue d’un travail d’un an sur le sujet ayant inclus une consultation approfondie et des rencontres avec les secteurs concernés, les États membres ont adopté trois textes de lignes directrices sur l’approche par les risques pour les professions du chiffre et du droit (le premier à destination des avocats, le deuxième à destination des comptables, le troisième pour les sociétés de service juridique aux sociétés et aux trusts).</p>
<ul style="text-align: justify; list-style-type: disc;">
<li><em><a href="http://www.fatf-gafi.org/media/fatf/documents/reports/Risk-Based-Approach-Legal-Professionals.pdf">Lignes directrices d’approche par les risques pour les professions juridiques</a></em></li>
<li><em><a href="http://www.fatf-gafi.org/media/fatf/documents/reports/RBA-Accounting-Profession.pdf">Lignes directrices d’approche par les risques pour les professions du chiffre</a></em></li>
<li><em><a href="http://www.fatf-gafi.org/media/fatf/documents/reports/RBA-Trust-Company-Service-Providers.pdf">Lignes directrices d’approche par les risques pour les sociétés de service juridique aux sociétés et aux trusts</a></em></li>
</ul>
<h2 style="text-align: justify;"> <strong>À retenir sur les évaluations et listes GAFI</strong></h2>
<ul style="text-align: justify;">
<li><strong>Adoption des rapports d’évaluation mutuelle de Hong Kong et de la Grèce, accession de l’Arabie Saoudite au statut de membre du GAFI, communiqué public du GAFI concernant le retard pris par le Brésil dans l’adoption de ses textes de loi sur les sanctions financières ciblées</strong></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Comme lors de chaque plénière, ont été examinés les cadres légaux et réglementaires de deux États membres dans le cadre d’une revue par les pairs. Les rapports d’évaluation mutuelle de <strong>Hong Kong et de la Grèce</strong> seront prochainement publiés sur le site de l’institution. Ils mettront en évidence :</p>
<p style="text-align: justify;">Pour <strong>Hong Kong</strong>, une base juridique solide en termes de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, qui s’appuie sur une bonne compréhension des risques auxquels la juridiction est exposée, sur des autorités judiciaires efficaces capable de confisquer les produits du crime et de coopérer activement avec leurs partenaires internationaux. Le rapport pointera néanmoins un besoin de priorisation des efforts pour poursuivre le blanchiment de capitaux issus de crimes commis à l’étranger, et la nécessité d’améliorer la compréhension des risques liés aux institutions financières de moindre envergure ainsi que leur supervision.</p>
<p style="text-align: justify;">Pour la <strong>Grèce</strong>, un cadre juridique performant, s’appuyant en grande partie sur les directives européennes, mais des efforts restant à accomplir pour une mise en œuvre plus efficace des volets préventif (nécessité de mieux superviser les secteurs non financier et non lucratif) et répressif de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’Arabie Saoudite</strong> a accédé au statut de membre de plein droit du GAFI à l’issue d’une procédure d’adhésion qui a inclus une évaluation mutuelle en juin 2018 ainsi qu’un plan d’action pour remédier aux dernières défaillances identifiées lors de son évaluation.</p>
<p style="text-align: justify;">Le GAFI a publié un <a href="http://www.fatf-gafi.org/publications/mutualevaluations/documents/brazil-statement-june-2019.html">communiqué public</a> prenant note de l’entrée en vigueur du décret n°9.825 le 8 juin 2019, supposé remédier aux défaillances identifiées à maintes reprises par les Etats membres concernant les sanctions financières ciblées et leur application au <strong>Brésil</strong>. Toutefois, en raison des retards répétés du Brésil pour se mettre en conformité avec les standards internationaux sur ce point, le GAFI considère toujours que cette problématique pourrait entraîner la suspension de la qualité de membre du GAFI du Brésil. Les progrès réalisés par le Brésil et l’éventuelle question de sa suspension seront examinés lors de la prochaine réunion plénière, en octobre 2019.</p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong>Sortie de la liste grise pour la Serbie, entrée du Panama ; maintien en liste noire pour la Corée du Nord et l’Iran</strong></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Par ailleurs, les États membres ont examiné les progrès des pays identifiés comme présentant des carences stratégiques en matière de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, afin de déterminer si leur identification publique (sur liste grise – autrement appelée liste des pays en cours de mise en conformité ; ou liste noire – autrement appelée liste des juridictions à haut risque pouvant faire l’objet ou non d’un appel à contre mesure) est toujours d’actualité.</p>
<p style="text-align: justify;">Cet examen détaillé <strong>a conclu à l’entrée sur liste grise du Panama, alors que la Serbie en sort à la suite de la réalisation d’un plan d’action adopté en novembre 2017</strong>. L’ensemble des conclusions du GAFI concernant les juridictions présentant des carences stratégiques peut être consulté sur <a href="http://www.fatf-gafi.org/publications/high-risk-and-other-monitored-jurisdictions/documents/fatf-compliance-june-2019.html">la page dédiée du site internet de l’institution</a>.</p>
<p style="text-align: justify;">Enfin, le GAFI a publié un communiqué public concernant les juridictions à haut risque, nommément la Corée du Nord et l’Iran. Ce communiqué peut être consulté en cliquant sur <a href="http://www.fatf-gafi.org/publications/high-risk-and-other-monitored-jurisdictions/documents/public-statement-june-2019.html">ce lien</a>.</p>
<p style="text-align: justify;">Concernant la Corée du Nord, le GAFI a <strong>maintenu son appel à contremesures</strong>. </p>
<p style="text-align: justify;">Concernant l’Iran, <strong>le GAFI a décidé de continuer la suspension des contremesures, à l’exception d’un appel à des examens de supervision renforcés</strong> pour les branches et succursales d’institutions financières basées en Iran, conformément à ce qui avait été annoncé dans le précédent communiqué (en février 2019). Le GAFI a également <strong>reconnu les progrès réalisés par l’Iran</strong> (notamment l’adoption des amendements à la loi de lutte contre le blanchiment de capitaux), et <strong>exprimé sa déception concernant les points du plan d’action non encore accomplis</strong>. Il attend de l’Iran que les progrès continuent concernant les lois et règlements restant à adopter. Si en octobre 2019, l’Iran n’adopte pas les conventions de Palerme et de Répression du financement du terrorisme en ligne avec les standards internationaux, le GAFI demandera à ses Etats membres de mettre en œuvre un <em>reporting</em> adapté ou systématique des transactions financières ainsi qu’un renforcement des audits externes pour les groupes financiers disant de branches ou succursales en Iran.</p>79b34cb1-8175-4105-a0ae-69d5031da786Sommet des chefs d’État et de gouvernement du G20 Retour sur le sommet des chefs d’État et de gouvernement du G20, sous présidence japonaise, à Osaka les 28 et 29 juin 2019.2019-07-02T00:00:00+02:00<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="G20" src="/Articles/79b34cb1-8175-4105-a0ae-69d5031da786/images/5ab735ef-b129-4846-9b34-933a8c7a493f" alt="G20 Osaka" width="572" height="381" /></p>
<p>Ce Sommet s’est conclu par l’adoption d’un communiqué qui témoigne d’un accord du G20 sur les grands enjeux mondiaux, en particulier : commerce, fiscalité, endettement, criminalité financière, numérique, infrastructures, objectifs de développement durable, égalité des genres. Le climat a donné lieu à un texte agréé par l’ensemble des membres du G20 à l’exception des États-Unis. Les chefs d’État et de gouvernement ont également adopté une déclaration sur la prévention de l’utilisation d’Internet à des fins terroristes. Le communiqué et la déclaration du G20 d’Osaka sont disponibles ci-dessous. Le prochain Sommet du G20 se tiendra les 21 et 22 novembre 2020 à Riyad sous la présidence de l’Arabie Saoudite.</p>
<ul>
<li><a title="La déclaration des chefs d'Etat et de gouvernement à Osaka" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/79b34cb1-8175-4105-a0ae-69d5031da786/files/920c9910-2d10-4487-acd0-675c7e6c6472" target="_blank" rel="noopener noreferrer">FINAL G20 Osaka Leaders Declaration</a></li>
<li><a title="Communiqué des Chefs d'Etat et de gouvernement à Osaka" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/79b34cb1-8175-4105-a0ae-69d5031da786/files/cb64a6ac-550f-4893-94e3-dd3d1c807ac0" target="_blank" rel="noopener noreferrer">FINAL G20 Statement on Preventing Terrorist and VECT</a></li>
<li><a title="Osaka Declaration on Digital Economy" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/79b34cb1-8175-4105-a0ae-69d5031da786/files/0a8b8320-fe71-42f5-93b5-777b76753e7c" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Osaka Declaration on Digital Economy</a></li>
<li><a title="G20 Osaka Leaders' Statement on Preventing Exploitation of Internet" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/79b34cb1-8175-4105-a0ae-69d5031da786/files/99b9067a-c7ac-4ec7-8cbb-f53ea36e9f73" target="_blank" rel="noopener noreferrer">G20 Osaka Leaders' Statement on Preventing Exploitation of Internet</a></li>
</ul>