Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - BiensFlux de publication de la direction générale du Trésor - BiensFluxArticlesTag-BiensCopyright 20242023-03-31T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.frb67f4862-b24b-45f0-bf42-6b78e7a605f1Relations commerciales bilatérales France-SuèdeLa France est le 11ème partenaire commercial de la Suède pour les échanges de biens et les exportations françaises vers la Suède ont progressé de manière dynamique en 2022 (+7%). Après un rééquilibrage de 2018 à 2020, le déficit commercial français vis-à-vis de la Suède se détériore toutefois depuis 2020. Les échanges de service, équilibrés, ont connu un essor remarquable en 2022 (+40%) portant le commerce bilatéral total à 21 Mds € (13,5 Mds€ pour les biens et 7,4 Mds € pour les services).2023-03-31T00:00:00+02:00<p>Les parts de marché des entreprises françaises sur le marché suédois s’érodent depuis 2014 et ont atteint 3,2% en 2022, en dépit d’une hausse de nos exportations de 6,9% (+10,9% pour nos importations depuis la Suède). Les échanges commerciaux bilatéraux sont particulièrement denses dans trois grands secteurs : les équipements mécaniques, électriques, électroniques et informatiques, les matériels de transports, et les produits chimiques. Le poste » bois, papier et carton » contribue pour près des ¾ au déficit bilatéral. Les échanges de service, équilibrés, ont été très dynamiques en 2022 (+40%) portant le commerce bilatéral total à 21 Mds € (13,5 Mds€ pour les biens et 7,4 Mds € pour les services).</p>82124ed6-555e-460e-90a5-fcbfc06c04bbBrèves de l'OMC n° 6 - Juin 2022 : Le verre à moitié plein Brèves de l'OMC n°6 - Juin 2022 : Le verre à moitié plein 2022-07-13T00:00:00+02:00<p>Editorial : <strong>le verre à moitié plein !</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La 12<sup>ème</sup> Conférence ministérielle de l’OMC s’est achevée le 17 juin par un succès, après prolongation et non sans avoir frôlé l’échec. Ce succès envoie un signal bienvenu pour le multilatéralisme dans un monde divisé et une économie mondiale au bord de la crise de nerfs. Le « paquet » du 17 juin est substantiel, même si son ambition a dû être revue à la baisse :</p>
<p style="text-align: justify;">- un accord sur l’interdiction des subventions à la pêche illicite, aux stocks surexploités et à la pêche en haute mer non régulée. C’est le 1er accord de l’OMC dans le domaine environnemental, en réponse aux objectifs de développement durable de l’ONU. Il est prévu de le compléter à l’avenir par des disciplines sur les subventions contribuant aux surcapacités et à la surpêche ;</p>
<p style="text-align: justify;">- une décision facilitant temporairement l’octroi de licences obligatoires sur les vaccins anti-Covid (dérogation à certaines dispositions de l’accord de l’OMC sur la propriété intellectuelle) et une déclaration politique sur commerce et santé. Cette dérogation était très importante pour un grand nombre de PED. Une discussion s’engagera prochainement sur une éventuelle extension de cette dérogation aux traitements et diagnostics anti-Covid ;</p>
<p style="text-align: justify;">- une déclaration sur la sécurité alimentaire insistant sur le maintien de l’ouverture des marchés et une décision de ne pas appliquer de restrictions aux exportations aux achats du Programme alimentaire mondial (PAM) ;</p>
<p style="text-align: justify;">- une déclaration ministérielle qui lance les travaux de réforme de l’OMC, avec entre autres l’objectif d’un système de règlement des différends « pleinement opérationnel » pour 2024. Cette déclaration inclut également, pour la première fois, une référence au changement climatique. Il importe maintenant d’avancer concrètement sur ces sujets ;</p>
<p style="text-align: justify;">- une décision reconduisant le moratoire de 1998 sur les droits de douane relatifs aux transactions électroniques jusqu’au 31 mars 2024. C’était l’attente principale des milieux d’affaires. </p>
<p style="text-align: justify;">Seul le programme de travail sur les négociations agricoles n’a pas été adopté, en raison de fortes divergences. On retiendra néanmoins l’adoption d’un programme de travail sur les défis actuels entourant l’accord sur les mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS).</p>
<p style="text-align: justify;">L’UE a joué un rôle constructif tout au long des négociations et contribué largement au succès final. Tous les acteurs ont su faire les concessions nécessaires pour éviter un échec qui aurait pu être fatal. Mais les défis de fond auxquels fait face l’OMC demeurent et justifient plus que jamais l’agenda de réforme : divisions géopolitiques, paralysie de l’Organe d’appel, désaccords sur le rôle du commerce dans le développement, difficultés à traiter les sujets du 21<sup>ème</sup> siècle (environnement, numérique).</p>
<p style="text-align: justify;">Au même moment, le 5<sup>ème</sup> anniversaire de la mise en œuvre de l’accord de l’OMC sur la facilitation des échanges montre son impact positif sur la baisse des coûts du commerce et la numérisation des douanes. L’OMC a encore un rôle à jouer !</p>8fca3464-18b5-4817-aee9-685406048064Brèves de l'OMC n° 04-05 - Avril Mai 2022 : l'heure des choix Brèves de l'OMC n° 04-05 - Avril Mai 2022 : l'heure des choix 2022-06-02T00:00:00+02:00<p>Editorial : <strong>«</strong><strong> </strong><strong>OMC</strong><strong> </strong><strong>: l</strong><strong>’</strong><strong>heure des choix</strong><strong> </strong><strong>»</strong> <strong> </strong></p>
<p style="text-align: justify;">Reportée en raison de la vague Omicron fin 2021, la 12<sup>ème</sup> Conférence ministérielle de l’OMC est confirmée du 12 au 15 juin prochains à Genève. Elle se tiendra dans un contexte particulièrement crucial : pour l’OMC d’abord, confrontée à des difficultés récurrentes, mais aussi pour l’économie mondiale qui doit faire face aux conséquences désastreuses de la guerre d’agression russe en Ukraine, après celles de la pandémie de Covid-19, et au risque de fragmentation géo-économique du monde.</p>
<p style="text-align: justify;">Conformément au mandat donné à l’OMC par les Nations unies (objectif de développement durable 14.6), un projet d’accord visant à interdire les subventions contribuant à la surpêche est sur le point d’aboutir. Sa finalisation enverrait un signal fort de mobilisation en faveur du développement durable et de la lutte contre les subventions abusives. Beaucoup à Genève estiment qu’il s’agit de la dernière chance de conclure ces négociations engagées en … 2001.</p>
<p style="text-align: justify;">L’OMC n’est pas restée inactive pendant la pandémie, avec ses rapports réguliers sur le suivi des mesures commerciales liées à la Covid-19 et les efforts de la directrice générale Mme Ngozi Okonjo-Iweala pour organiser le dialogue avec les producteurs de vaccins. Pour aller plus loin, les membres négocient une réponse globale de l’OMC à la Covid-19 et aux futures pandémies, dans deux directions : des engagements pour plus de transparence, moins de restrictions aux exportations et plus facilitation du commerce dans le domaine des biens médicaux ; en réponse aux demandes de l’Afrique du sud et des PED, des clarifications des règles existantes de l’accord ADPIC permettant à ces pays d’autoriser leurs producteurs à produire des vaccins Covid-19 sans l’autorisation du détenteur de brevet, tout en veillant à préserver l’efficacité du cadre général de la propriété intellectuelle (qui a permis l’émergence en un temps record de nombreux vaccins). L’UE sera avec d’autres particulièrement vigilante sur ce dernier point essentiel pour l’innovation.</p>
<p style="text-align: justify;">La poursuite des négociations agricoles à l’OMC reste très peu consensuelle et n’ira probablement pas au-delà de la définition d’un programme de travail pour les années à venir. Mais la menace d’une crise alimentaire, considérablement accentuée par l’agression russe en Ukraine, devrait conduire les Membres de l’OMC à rappeler le rôle positif du commerce pour renforcer la sécurité alimentaire mondiale et à renforcer la transparence sur les mesures commerciales impactant les marchés mondiaux.</p>
<p style="text-align: justify;">Autres sujets importants, l’UE et de nombreux Membres entendent initier en juin un processus de réforme de l’OMC, pour renforcer ses trois fonctions de négociation, gestion des accords existants et règlement des différends. De façon moins consensuelle, ils souhaitent obtenir une prolongation du moratoire de 1998 sur les droits de douane relatifs aux transactions électroniques et inviter l’OMC à mieux intégrer les préoccupations liées au développement durable. </p>
<p style="text-align: justify;">Aucun de ces sujets n’est aujourd’hui stabilisé et le risque d’échec est réel. Il appartient aux Membres de se mobiliser pour le conjurer et envoyer un signal de confiance dans le système commercial multilatéral.</p>36870503-a2c0-4af5-8915-be3ddc8bfe0bCommerce extérieur de la SuèdeEn 2020, les exportations et les importations suédoises de biens et services représentaient respectivement 44,6% et 40% du PIB du pays. D’après l’OCDE, la Suède était classée en 2020 à la 22ème place mondiale pour ce qui est du volume total d’exportations et d’importations. Après avoir enregistré un déficit commercial entre 2016 à 2018, la Suède affiche à nouveau un léger excédent commercial, qui a atteint 3 Mds SEK (300 M€) en 2021.2022-03-31T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Les échanges commerciaux ont fortement repris en 2021 (+15%), après avoir été significativement affectés par la pandémie en 2020 (-7%). La balance commerciale, déficitaire entre 2016 et 2018, retrouve ainsi ses niveaux excédentaires, avec des échanges de services qui représentent près de la moitié des échanges de biens. L’Allemagne et les pays voisins sont de loin les principaux partenaires commerciaux de la Suède. Par ailleurs, les exportations de biens suédois se concentrent sur les équipements, les produits chimiques et les minéraux</p>e993b2e0-7987-455d-81af-f59658badfd7Le commerce bilatéral entre l’Indonésie et la ChineLa Chine est le premier partenaire commercial de l’Indonésie. Les échanges sont dominés par les exportations indonésiennes de matières premières vers la Chine, et par les importations indonésiennes de biens manufacturés chinois. Les deux pays sont liés par un accord de libre-échange via l’ASEAN. Malgré cette proximité, la concurrence chinoise vis-à-vis du secteur manufacturier indonésien continue à sous-tendre une partie de la politique protectionniste du pays. 2020-01-17T00:00:00+01:00<blockquote>
<h4 style="text-align: justify;">La Chine est le premier partenaire commercial de l’Indonésie. Les échanges sont dominés par les exportations indonésiennes de matières premières vers la Chine, et par les importations indonésiennes de biens manufacturés chinois (machines et électronique). Les deux pays sont liés par un accord de libre-échange via l’ASEAN, auquel le RCEP se substituera lorsqu’il aura été signé et, au plan bilatéral, par un partenariat stratégique global. Malgré cette proximité, la concurrence chinoise vis-à-vis du secteur manufacturier indonésien continue à sous-tendre une partie de la politique protectionniste du pays. Enfin, la guerre commerciale sino-américaine n’a pas à ce stade significativement affecté les échanges entre les deux pays.</h4>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4 style="text-align: justify;"><img class="marge" title="Port de Jakarta" src="/Articles/e993b2e0-7987-455d-81af-f59658badfd7/images/b12d25a1-c559-4603-be3f-b4f23da354b4" alt="Port de Jakarta" /></h4>
<h4 style="text-align: justify;">Un partenaire commercial devenu prépondérant</h4>
<p style="text-align: justify;"><strong>La Chine est devenue le premier partenaire commercial de l’Indonésie, son premier fournisseur et son premier client</strong>. Depuis l’entrée de la Chine à l’OMC (2001), les importations indonésiennes depuis la Chine ont progressé en moyenne de 21 % par an et ses exportations de 16 %. En 2018, la Chine représentait 15 % des exportations (27 Mds USD) et 24 % des importations (46 Mds USD) de l’Archipel, contre respectivement 4 et 6 % en 2001. <strong>L’Indonésie enregistre un déficit commercial vis-à-vis de la Chine depuis 2008. Il a atteint 18 Mds USD en 2018</strong>. Il s’agit du principal déficit commercial bilatéral de l’Indonésie devant Singapour (-10 Mds USD) et la Thaïlande (- 4 Mds USD).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les exportations indonésiennes vers la Chine sont dominées par les matières premières</strong> : carburants minéraux (32 %, principalement charbon (21 %) et gaz (9 %)), les huiles végétales 12 %, fer et acier (10 %), minerais (7 %) et pulpe et pâte à papier (7%). La Chine est également l’un des principaux clients de l’Indonésie pour ces produits dont elle absorbe entre 16 % (huiles végétales) et 71 % (pâte à papier) des exportations. <strong>Les importations indonésiennes </strong>depuis la Chine sont dominées par <strong>les biens manufacturés, en particulier</strong> <strong>équipements électriques (22 % des importations) et les machines (22% également)</strong>. Le fer et l’acier, en forte croissance depuis deux ans, est le 3<sup>ème</sup> poste, mais ne représente que 5 % des importations.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4 style="text-align: justify;">Une politique commerciale bilatérale entre rapprochement et prudence</h4>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’Indonésie et la Chine sont liées par un accord de libre-échange via l’ASEAN (ACFTA), signé en 2002 et entré en vigueur à partir de 2005.</strong> Cet accord a libéralisé 90 % des échanges entre les deux pays et réduit le droit de douane moyen de 12,8 à 0,6 %, pour les produits chinois, et de 9,8 à 0,1 %, pour les produits indonésiens. De tous les accords commerciaux dont l’Indonésie est partie via l’ASEAN, c’est celui qu’elle utilise le mieux : 43 % de ces échanges bilatéraux sont à taux préférentiels, contre 38 % pour l’accord avec la Corée du Sud ou 20 % pour l’Accord avec l’Australie et la Nouvelle Zélande. <strong>Le RCEP, qui consolide les accords de l’ASEAN et de cinq de ses partenaires, devrait bientôt se substituer à cet accord</strong>. Les négociations ont été finalisées en novembre 2019, et l’accord devrait être signé en 2020.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les deux pays ont signé en 2005 d’un accord de partenariat stratégique, élevé au rang de partenariat stratégique global en 2013</strong>. Dans son volet commercial, les discussions officielles entre l’Indonésie et la Chine se sont concentrées initialement sur la mise en œuvre de l’ACFTA. A partir de 2010 et de l’émergence d’un déficit bilatéral, l’Indonésie a tenté sans succès de défendre un rééquilibrage des échanges. Un autre objectif apparaît au début de la décennie dans le sillage de la crise financière de 2008 : l’utilisation des monnaies locales (principalement du Renminbi, afin de réduire la dépendance de l’Archipel au dollar). Les deux pays ont signé en 2009 puis en 2013 des accords de <em>swap</em> entre leurs banques centrales. Les premiers échanges en CNY ont lieu en 2011. Fin octobre, ils représentaient 1,7 % du commerce extérieur indonésien.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La Chine utilise par ailleurs ses instruments d’aide financière pour développer ses échanges avec l’Indonésie</strong>. Tous les projets qu’elle finance, notamment dans le cadre de l’initiative Belt & Road, sont équipés avec du matériel chinois. Les 4 Mds USD de financement accordés en 2015 pour le projet de train à grande vitesse Jakarta-Bandung, ont permis à la Chine d’obtenir l’une des premières références à l’export de ses TGV (construction en cours).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Dans les faits, une certaine méfiance persiste à l’égard du commerce avec la Chine</strong>, à l’instar des inquiétudes que suscite l’influence du pays sur le reste de l’économie. Les entreprises indonésiennes s’inquiètent notamment de la concurrence des produits chinois, et poussent le gouvernement à maintenir des obstacles. Les mesures protectionnistes prises au cours des dernières années sur les jouets (nouveaux standards), le fer et l’acier (licences d’importation), les pneus (obligation d’investissement local) par exemple, bien qu’à portée générale, visaient directement les produits importés de Chine. Ces inquiétudes reflètent également la perte de vitesse qu’a connue l’industrie manufacturière indonésienne, passé de 28 % à 20 % du PIB entre 2000 et 2018. </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4 style="text-align: justify;">La guerre commerciale a pour l’instant un impact limité sur les échanges bilatéraux</h4>
<p style="text-align: justify;"><strong>La guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine est suivie de près par les Autorités indonésiennes, elle n’a toutefois pas encore eu d’effet significatif sur le commerce bilatéral</strong>. Depuis les premières mesures américaines en mars 2018, l’Indonésie n’a pas fait face à une baisse de la demande chinoise. Elle continue à exporter autour de 2 Mds USD de marchandises par mois. Les volumes sont toutefois en hausse (+29 % en ga en octobre 2019), ce qui reflète un recul des prix. S’agissant des importations indonésiennes depuis la Chine, celles-ci ont augmenté fortement en 2018 (+28 % en valeur, + 9 % en volume), mais stagnent sur les dix premiers mois de 2019 (+1 % en valeur, -1% en volume). Enfin, il n'y a pas à ce stade de détournement de trafic dans les importations américaines en faveur de l'Indonésie : les exportations indonésiennes vers les Etats-Unis sont même en recul de 3,4 % en ga au mois d'octobre 2019.</p>
<p> </p>92892f28-eaec-48ef-bf97-05db73fa128fBalance des paiements et position extérieure de la Finlande en 2016Statistiques Finlande a publié, le 15 novembre 2017, les résultats de la balance des paiements pour 2016. La balance courante présente un déficit en augmentation en 2016, tout comme le solde du compte financier. La position extérieure du pays se renforce légèrement en 2016.2017-12-13T00:00:00+01:00<p><img title="image" src="/Articles/92892f28-eaec-48ef-bf97-05db73fa128f/images/cb2f3bd2-ffbc-4911-a325-13218ec1b1d0" alt="image" width="607" height="405" /></p>
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<p><em>Statistiques Finlande a publié, le 15 novembre 2017, les résultats de la balance des paiements pour 2016. La balance courante présente un déficit en augmentation en 2016, tout comme le solde du compte financier. La position extérieure du pays se renforce légèrement en 2016</em>.</p>
</blockquote>6da56770-237c-4719-8e66-cf7496d92afaLes échanges commerciaux indiens en 2016-17Après deux années moroses marquées par la chute du cours des matières premières et l’atonie de la demande mondiale (la valeur des échanges avait été parfaitement stable en 2014-15 avant de se contracter de 9,4 % en 2015-16), le secteur externe indien a renoué depuis le deuxième semestre 2016 avec une dynamique haussière. Sur l’exercice budgétaire 2016-17 (avril-mars), le montant des échanges extérieurs a marqué une hausse de 5,3 % en glissement annuel à 44 205 Mds ₹ (601 Mds €). Les exportations ont ainsi progressé de 7,9 % tandis que les importations affichaient une progression plus modérée (+3,5 %).Depuis plus de dix ans, la Chine apparaît comme le principal fournisseur de l’Inde. Ce pays, dont provenaient 16% des importations enregistrées l’année dernière, a par ailleurs été le quatrième client indien à l’export. Les Etats-Unis sont toutefois demeurés, pour la quatrième année consécutive, le premier client de l’Inde (15,3 % des exportations) devant les Emirats Arabes unis (11,3 2017-11-29T00:00:00+01:00<div>
<p style="text-align: justify;">Après deux années moroses marquées par la chute du cours des matières premières et l’atonie de la demande mondiale (la valeur des échanges avait été parfaitement stable en 2014-15 avant de se contracter de 9,4 % en 2015-16), <strong>le secteur externe indien a renoué depuis le deuxième semestre 2016 avec une dynamique haussière</strong>. Sur l’exercice budgétaire 2016-17 (avril-mars), le montant des échanges extérieurs a marqué une hausse de 5,3 % en glissement annuel à 44 205 Mds ₹ (601 Mds €). Les exportations ont ainsi progressé de 7,9 % tandis que les importations affichaient une progression plus modérée (+3,5 %).</p>
<p style="text-align: justify;">Depuis plus de dix ans, <strong>la Chine apparaît comme le principal fournisseur de l’Inde. </strong>Ce pays, dont provenaient 16% des importations enregistrées l’année dernière, a par ailleurs été le quatrième client indien à l’export. Les Etats-Unis sont toutefois demeurés, pour la quatrième année consécutive, le premier client de l’Inde (15,3 % des exportations) devant les Emirats Arabes unis (11,3 %). La France a pour sa part été le 20<sup>ème</sup> fournisseur et le 16<sup>ème</sup> client de l’Inde au cours du dernier exercice, durant lequel le ministère du Commerce indien fait état, <strong>pour la première fois depuis 2009-10, d’un excédent français vis-à-vis de l’Inde</strong>.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le taux de couverture des importations s’est légèrement amélioré pour les échanges de biens</strong> (+ 3 points à 71,9 %). Il doit être lu en parallèle de <strong>l’évolution du solde des services, encore largement excédentaire</strong> (4 525 Mds ₹, soit 67 Mds $) en dépit d’une légère contraction.</p>
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<div style="text-align: justify;"><hr align="left" size="1" width="33%" />
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<div class="ephox-sloth-bin ephox-sloth-bin_693221711511941859056" style="left: -100000px; top: 0px; width: 100px; height: 100px; text-align: justify; overflow: hidden; position: fixed; opacity: 0;" contenteditable="true">
<p align="LEFT"> </p>
<p><em><span style="font-size: small;">Après deux années moroses marquées par la chute du cours des matières premières et l’atonie de la demande mondiale (la valeur des échanges avait été parfaitement stable en 2014-15 avant de se contracter de 9,4 % en 2015-16), </span><strong><span style="font-family: Arial,Arial; font-size: small;"><span style="font-family: Arial,Arial; font-size: small;">le secteur externe indien a renoué depuis le deuxième semestre 2016 avec une dynamique haussière</span></span></strong><span style="font-size: small;">. Sur l’exercice budgétaire 2016-17 (avril-mars), le montant des échanges extérieurs a marqué une hausse de 5,3 % en glissement annuel à 44 205 Mds ₹ (601 Mds €</span><span style="font-size: xx-small;">1</span><span style="font-size: small;">). Les exportations ont ainsi progressé de 7,9 % tandis que les importations affichaient une progression plus modérée (+3,5 %). </span></em></p>
<p><span style="font-size: small;">Depuis plus de dix ans, </span><strong><span style="font-family: Arial,Arial; font-size: small;"><span style="font-family: Arial,Arial; font-size: small;">la Chine apparaît comme le principal fournisseur de l’Inde. </span></span></strong><span style="font-size: small;">Ce pays, dont provenaient 16% des importations enregistrées l’année dernière, a par ailleurs été le quatrième client indien à l’export. Les Etats-Unis sont toutefois demeurés, pour la quatrième année consécutive, le premier client de l’Inde (15,3 % des exportations) devant les Emirats Arabes unis (11,3 %). La France a pour sa part été le 20</span><span style="font-size: xx-small;">ème </span><span style="font-size: small;">fournisseur et le 16</span><span style="font-size: xx-small;">ème </span><span style="font-size: small;">client de l’Inde au cours du dernier exercice, durant lequel le ministère du Commerce indien fait état, </span><strong><span style="font-family: Arial,Arial; font-size: small;"><span style="font-family: Arial,Arial; font-size: small;">pour la première fois depuis 2009-10, d’un excédent français vis-à-vis de l’Inde</span></span></strong><span style="font-size: small;">. </span></p>
<p><strong><span style="font-family: Arial,Arial; font-size: small;"><span style="font-family: Arial,Arial; font-size: small;">Le taux de couverture des importations</span></span><span style="font-family: Arial,Arial; font-size: xx-small;"><span style="font-family: Arial,Arial; font-size: xx-small;">2 </span></span><span style="font-family: Arial,Arial; font-size: small;"><span style="font-family: Arial,Arial; font-size: small;">s’est légèrement amélioré pour les échanges de biens </span></span></strong><span style="font-size: small;">(+ 3 points à 71,9 %). Il doit être lu en parallèle de </span><strong><span style="font-family: Arial,Arial; font-size: small;"><span style="font-family: Arial,Arial; font-size: small;">l’évolution du solde des services, encore largement excédentaire </span></span></strong><span style="font-size: small;">(4 525 Mds ₹, soit 67 Mds $) en dépit d’une légère contraction. </span></p>
</div>470d2bb1-daba-41b7-ba97-7f3f07efb0d6Commerce extérieur de la France - Résultats du premier semestre 2017À -22,7 Md€, le solde des biens et services se détériore pour le 4 ème semestre consécutif À 34,4 Md€, le déficit commercial augmente de 8,1 Md€ par rapport au second semestre 2016 mais reste inférieur à son pic du 1 ème semestre 2011La balance des services redevient excédentaire au 1 er semestre 2017 à un niveau comparable à celui enregistré à la même période en 2016 Au total, la balance courante reste proche de l’équilibre, en comparaison des déséquilibres marqués dans certains autres pays de l’UE L’augmentation des exportations de biens (+1,3%) est contrariée par un reflux conjoncturel des ventes aéronautiques et militaires liés aux très fortes ventes de fin 2016 L’augmentation des importations de biens (+4,4%) reflète notamment la reprise de l’activité économique et le rebond des prix du pétrole Après 4 ans de hausse, le nombre d’exportateurs se stabilise en 2016 à 124 334 Les parts de marché de la France se sont stabilisées depuis 2012 La tendance au ralentisseme2017-08-10T00:00:00+02:00<p><strong>À -22,7 Md€</strong>, le solde des biens et services se <strong>détériore pour le 4<sup> ème</sup> semestre consécutif</strong> </p>
<p><strong>À 34,4 Md€, le déficit commercial augmente de 8,1 Md€ </strong>par rapport au second semestre 2016 mais reste inférieur à son pic du 1<sup> ème</sup> semestre 2011</p>
<p>La balance des <strong>services redevient excédentaire </strong>au 1<sup> er</sup> semestre 2017 <strong>à un niveau comparable à celui enregistré à la même période en 2016</strong> </p>
<p>Au total, <strong>la balance courante reste proche de l’équilibre, </strong>en comparaison des déséquilibres marqués dans certains autres pays de l’UE </p>
<p><strong>L’augmentation des exportations de biens (+1,3%) </strong>est contrariée par un reflux conjoncturel des ventes aéronautiques et militaires liés aux très fortes ventes de fin 2016 </p>
<p>L’augmentation des importations de biens (+4,4%) <strong>reflète notamment la reprise de l’activité économique et le rebond des prix du pétrole</strong> </p>
<p>Après 4 ans de hausse, <strong>le nombre d’exportateurs se stabilise en 2016 à 124 334</strong> </p>
<p>Les <strong>parts de marché de la France se sont stabilisées depuis 2012</strong> </p>
<p>La tendance au ralentissement du commerce mondial qui a marqué 2016 et <strong>pesé sur les résultats français,</strong> <strong>devrait s’estomper en 2017.</strong></p>
<p> </p>
<p><strong><img style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Image illustrant les chiffres du commerce extérieru" src="/Articles/470d2bb1-daba-41b7-ba97-7f3f07efb0d6/images/4a228112-fbd0-4f86-a3ff-cc4c8304be7b" alt="Illustration chiffres du commerce extérieur" width="606" height="404" /></strong></p>
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<p>Crédit illustration Fotolia.com</p>d6816ede-2478-48d4-b9b2-b6b30b1dc029Résultats du commerce extérieur de la France en 2016La France enregistre en 2016 une dégradation de son solde des biens (-48,1 Md€), qui reste néanmoins meilleur que son niveau de 2014. Si les excédents des secteurs traditionnellement moteurs de notre commerce extérieur s’érodent, les exportations automobiles, navales, militaires, textiles et du luxe sont particulièrement bien orientées en 2016. Bien qu’en nette baisse, la balance des échange de services est équilibrée en 2016 tandis que l’excédent du négoce international progresse pour la 7ème année consécutive. Au total, la balance courante reste proche de l’équilibre. 2017-02-07T00:00:00+01:00<p>La France enregistre en 2016 une dégradation de son solde des biens (-48,1 Md€), qui reste néanmoins meilleur que son niveau de 2014. Si les excédents des secteurs traditionnellement moteurs de notre commerce extérieur s’érodent, les exportations automobiles, navales, militaires, textiles et du luxe sont particulièrement bien orientées en 2016. Bien qu’en nette baisse, la balance des échange de services est équilibrée en 2016 tandis que l’excédent du négoce international progresse pour la 7<sup><span style="font-size: 10pt;">ème</span></sup> année consécutive. Au total, la balance courante reste proche de l’équilibre.</p>
<div id="illustration"><span class="illustration"> <img style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/d6816ede-2478-48d4-b9b2-b6b30b1dc029/images/42ab8a6e-5e1d-4dcc-9742-14e497bc0d51" alt="Chiffres du commerce extérieur 2016" width="700" height="485" /></span></div>