Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - Balance-couranteFlux de publication de la direction générale du Trésor - Balance-couranteFluxArticlesTag-Balance-couranteCopyright 20242022-01-26T00:00:00+01:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr52ea0944-ef20-44fc-a5fc-5f6c66c42b3bBalance des paiements : retour d’un excédent commercial et réduction du déficit courant en novembre La balance du commerce extérieur des marchandises a affiché un excédent de 81 M EUR en novembre 2021, selon les données préliminaires publiées par l’Office central des statistiques (KSH). Le mois de novembre est traditionnellement un mois d’excédents importants puisque l’excédent moyen a dépassé le demi-milliard d’euros au cours de la dernière décennie. 2022-01-26T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">L’excédent dégagé en novembre apparait assez faible historiquement mais survient après 4 mois consécutifs de déficit de la balance commerciale hongroise. Les exportations ont augmenté de 7,7% des en glissement annuel et les achats à l’étranger de 13,6%.</p>
<p style="text-align: justify;">Le déficit de la balance des transactions courantes a, pour sa part, diminué de 331 M EUR et revient de 817 M EUR en octobre à 486 M EUR le mois suivant. La réception de 704 M EUR de transferts en capital de l’UE en novembre, soit 211 M EUR de plus que les 492 M EUR reçus en octobre, a largement contribué à ce redressement. Le déficit courant s’est élevé à 2 480 Mds EUR au cours des trois premiers trimestres de 2021, fortement impacté par l’impasse de 2 263 Mds EUR enregistrée au troisième. Le compte de capital a clôturé cette période des neuf premiers mois avec un excédent de 1,606 Md EUR, grâce notamment à l’importance des fonds européens (1,346 Md EUR), ce qui a limité les besoins de financement extérieur à 874 M EUR à la fin du mois de septembre.</p>c40f487a-a68e-4d64-b8f7-90bac1099eedPerspectives pour l’économie danoise à l’horizon 2021Perspectives pour l’économie danoise à l’horizon 2021 - Croissance du PIB ; Consommation privée ; Consommation publique ; Investissement ; Commerce extérieur ; Finances publiques2019-12-17T00:00:00+01:00<p><img class="marge" title="Perspectives de l'économie danoise" src="/Articles/c40f487a-a68e-4d64-b8f7-90bac1099eed/images/c681f26d-4b70-4594-aff7-2f188a6dd25f" alt="Perspectives de l'économie danoise" /></p>724b79d7-ecc3-4a30-b0bb-9aa1da0dff7cLa situation économique et financière de la Roumanie en 2017La Roumanie affiche la plus forte croissance du PIB de l’UE en 2017, à 7,0%, contre 4,8% en 2016. Celle-ci s’explique par la politique pro-cyclique menée par le gouvernement, visant à accélérer la convergence des revenus de la population vers la moyenne de l’UE. L’industrie et le commerce de gros et de détail sont les secteurs les plus dynamiques, profitant pleinement de la dynamique de la consommation des ménages, principal moteur de l’activité. Néanmoins, cette croissance se fait au détriment de l’investissement public, crée des tensions inflationnistes et accroît les déséquilibres macroéconomiques (déficits public et courant). Le Conseil de l’UE a adopté une recommandation révisée invitant la Roumanie à opérer un ajustement structurel de 0,8% du PIB en 2018, dans le cadre de la procédure pour déviation significative du Semestre européen.2018-03-13T00:00:00+01:00<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/724b79d7-ecc3-4a30-b0bb-9aa1da0dff7c/images/89f549fc-e0f6-48bc-b2b4-c62f2d73f3d1" alt="graphique" width="442" height="247" /></p>
<p>La Roumanie affiche la plus forte croissance du PIB de l’UE en 2017, à 7,0%, contre 4,8% en 2016. Celle-ci s’explique par la politique pro-cyclique menée par le gouvernement, visant à accélérer la convergence des revenus de la population vers la moyenne de l’UE. L’industrie et le commerce de gros et de détail sont les secteurs les plus dynamiques, profitant pleinement de la dynamique de la consommation des ménages, principal moteur de l’activité. Néanmoins, cette croissance se fait au détriment de l’investissement public, crée des tensions inflationnistes et accroît les déséquilibres macroéconomiques (déficits public et courant). Le Conseil de l’UE a adopté une recommandation révisée invitant la Roumanie à opérer un ajustement structurel de 0,8% du PIB en 2018, dans le cadre de la procédure pour déviation significative du Semestre européen.</p>10de5d41-601b-4d10-9156-2d199574e0a8Brève région Danube Balkans - 12 au 18 janvier 2018Conjoncture : le rapport trimestriel de janvier 2018 de la banque UniCredit confirme des perspectives de croissance dynamique jusqu’en 2019 dans la région Le rythme de croissance du PIB devrait rester soutenu dans tous les pays de la région. A noter un ralentissement à 1,8% en Serbie pour 2017 (mauvaises conditions météorologiques), avant de repartir à 3,3% pour 2018. La Roumanie connaîtrait également un ralentissement suite à une croissance exceptionnelle de 6,6% en 2017, mais demeurerait l’économie la plus dynamique de la région avec 4,6% prévus pour 2018. L’inflation est repassée en territoire positif dans tous les pays de la zone en 2017 et la Roumanie devrait connaitre une accélération de son inflation en 2018, prévue à 4,4% en moyenne annuelle. Les situations restent bien hétérogènes s’agissant des soldes courants. Seules la Croatie et la Bulgarie sont prévues de continuer à dégager un excédent courant. Les finances publiques des pays de l’étude sont maîtrisées, mis à part en2018-01-19T00:00:00+01:00<p style="text-align: center;"><strong>Conjoncture : le rapport trimestriel de janvier 2018 de la banque UniCredit confirme des perspectives de croissance dynamique jusqu’en 2019 dans la région </strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le rythme de croissance du PIB devrait rester soutenu dans tous les pays de la région. A noter un ralentissement à 1,8% en Serbie pour 2017 (mauvaises conditions météorologiques), avant de repartir à 3,3% pour 2018. La Roumanie connaîtrait également un ralentissement suite à une croissance exceptionnelle de 6,6% en 2017, mais demeurerait l’économie la plus dynamique de la région avec 4,6% prévus pour 2018. L’inflation est repassée en territoire positif dans tous les pays de la zone en 2017 et la Roumanie devrait connaitre une accélération de son inflation en 2018, prévue à 4,4% en moyenne annuelle. Les situations restent bien hétérogènes s’agissant des soldes courants. Seules la Croatie et la Bulgarie sont prévues de continuer à dégager un excédent courant. Les finances publiques des pays de l’étude sont maîtrisées, mis à part en Roumanie où la procédure pour déficit excessif pourrait être rouverte en 2019 selon le rapport.</p>
<p><img style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Prev UniCredit" src="/Articles/10de5d41-601b-4d10-9156-2d199574e0a8/images/fb2559db-499b-46af-b882-8bc0d3777085" alt="Prev Unicredit" width="871" height="297" /></p>
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<p style="text-align: center;">Source : UniCredit Group<em>, CEE Quarterly</em>, janvier 2018</p>
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<p style="text-align: justify;"> </p>92892f28-eaec-48ef-bf97-05db73fa128fBalance des paiements et position extérieure de la Finlande en 2016Statistiques Finlande a publié, le 15 novembre 2017, les résultats de la balance des paiements pour 2016. La balance courante présente un déficit en augmentation en 2016, tout comme le solde du compte financier. La position extérieure du pays se renforce légèrement en 2016.2017-12-13T00:00:00+01:00<p><img title="image" src="/Articles/92892f28-eaec-48ef-bf97-05db73fa128f/images/cb2f3bd2-ffbc-4911-a325-13218ec1b1d0" alt="image" width="607" height="405" /></p>
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<p><em>Statistiques Finlande a publié, le 15 novembre 2017, les résultats de la balance des paiements pour 2016. La balance courante présente un déficit en augmentation en 2016, tout comme le solde du compte financier. La position extérieure du pays se renforce légèrement en 2016</em>.</p>
</blockquote>3bdeb3f4-44bc-4554-aa89-208cdd933827Trésor-Éco n° 209 - Comment expliquer le niveau élevé de l'excédent courant allemand ?Le solde courant allemand, représentant la différence entre l’épargne et l’investissement du pays, légèrement déficitaire en 2000, a atteint le niveau inédit de 261 Mds€ en 2016, soit plus de 8 % du PIB allemand.2017-11-16T00:00:00+01:00<p>Le solde courant allemand, représentant la différence entre l’épargne et l’investissement du pays, légèrement déficitaire en 2000, a atteint le niveau inédit de 261 Mds€ en 2016, soit plus de 8 % du PIB allemand.</p>
<p>La modération salariale intervenue au cours des années 2000 expliquerait jusqu’à un tiers de cet excédent. La progression plus faible des salaires allemands par rapport à ceux de la zone euro a amélioré la compétitivité de l’Allemagne au sein de l’union monétaire, stimulant ses exportations, tandis que la faiblesse des salaires pesait sur la consommation et les importations de l’Allemagne.</p>
<p>Le vieillissement de la population en Allemagne, qui a connu une détérioration marquée de sa natalité à la sortie de la seconde guerre mondiale, pourrait également expliquer environ un tiers de l’excédent courant. Les générations nombreuses du baby-boom approchent aujourd’hui de la retraite et tendent à beaucoup épargner en prévision de celle-ci. Dans le même temps, une démographie moins dynamique déprime l’investissement en raison de la moindre croissance attendue à long terme.</p>
<p>Le troisième tiers de l’excédent courant allemand serait expliqué par d’autres facteurs, dont en premier lieu une politique budgétaire plus restrictive que celle de ses partenaires.</p>
<p>L’excédent courant allemand est jugé excessif par de nombreux observateurs aux regards des fondamentaux de l’économie allemande. C’est pour partie le signe d’un désalignement des prix entre l’Allemagne et le reste de la zone euro, qu’il convient de réduire dans la mesure où celui-ci s’accompagne d’une répartition déséquilibrée de l’activité entre les pays de la zone : suractivité en Allemagne et déficit d’activité dans le reste de la zone euro.</p>
<p>Pour parvenir à un rééquilibrage plus symétrique des déséquilibres courants au sein de la zone euro, un renforcement de la dynamique des salaires et de la demande intérieure en Allemagne permettrait de réduire l’excédent courant allemand et de stimuler l’inflation en zone euro, dans un contexte de politique monétaire contrainte. En parallèle, les autres pays de la zone euro doivent poursuivre leurs efforts de maitrise de la dynamique des salaires et de consolidation budgétaire.</p>
<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="Trésor-Éco 209" src="/Articles/3bdeb3f4-44bc-4554-aa89-208cdd933827/images/aec06567-7596-40da-a4f0-d3bf5a00794c" alt="Trésor-Éco 209" /></p>19c150a6-553a-4e29-98e9-d67570a8f02eTrésor-Economics No. 209 - How to explain Germany's strong current account surplus?Germany's current account – the difference between domestic saving and investment – was slightly in deficit in 2000. By 2016, it totalled an unprecedented €261bn, or more than 8% of the country's GDP.Wage moderation during the 2000s accounts for up to a third of this surplus. Slower increases in German wages relative to those in the euro area improved Germany's competitiveness within the single currency zone and led to higher exports, whereas low wages dampened both consumption and imports.Germany's ageing population – the country's birth rate has been declining since the end of the Second World War – could account for another third of the current account surplus. German baby boomers are now nearing retirement and are saving in anticipation. At the same time, sluggish population growth weighs on investment due to the expected slowdown in growth over the long term.The remaining third of the country's surplus reflects other factors, first among them being a tighter fiscal policy 2017-11-16T00:00:00+01:00<p>Germany's current account – the difference between domestic saving and investment – was slightly in deficit in 2000. By 2016, it totalled an unprecedented €261bn, or more than 8% of the country's GDP.</p>
<p>Wage moderation during the 2000s accounts for up to a third of this surplus. Slower increases in German wages relative to those in the euro area improved Germany's competitiveness within the single currency zone and led to higher exports, whereas low wages dampened both consumption and imports.</p>
<p>Germany's ageing population – the country's birth rate has been declining since the end of the Second World War – could account for another third of the current account surplus. German baby boomers are now nearing retirement and are saving in anticipation. At the same time, sluggish population growth weighs on investment due to the expected slowdown in growth over the long term.</p>
<p>The remaining third of the country's surplus reflects other factors, first among them being a tighter fiscal policy than its neighbours’.</p>
<p>A number of observers have found Germany's current account surplus to be excessive in light of the country's economic fundamentals. This partly reflects a price misalignment between Germany and the rest of the euro area, which should be reduced inasmuch as it goes hand-in-hand with an uneven distribution of activity between euro area countries: excess activity in Germany to the detriment of activity elsewhere.</p>
<p>To help rebalance current accounts across the euro area, Germany could boost wages and stimulate domestic demand, which would lower its surplus and increase euro-area inflation, at a time of constrained monetary policy. At the same time, other euro area countries should continue their fiscal consolidation efforts and keep wage increases in chec.</p>
<p style="text-align: center;"><img title="Trésor-Economics No. 209" src="/Articles/19c150a6-553a-4e29-98e9-d67570a8f02e/images/a6fd3b5f-4f7a-4f22-a97a-923947299176" alt="Trésor-Economics No. 209" /></p>