Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - Assemblees-annuellesFlux de publication de la direction générale du Trésor - Assemblees-annuellesFluxArticlesTag-Assemblees-annuellesCopyright 20242020-10-16T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.frb196979f-c49b-4961-9d8c-ccbe70839d26Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale : 12-16 octobre 2020Du 12 au 16 octobre 2020, se sont tenues par visio-conférence les Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, en particulier le Comité monétaire et financier international (CMFI), le 15, et le Comité du développement, le 16. Ces rendez-vous ont été précédés de réunions du G7, sous présidence américaine, et du G20, sous présidence saoudienne, au niveau des ministres des finances et des gouverneurs des banques centrales.2020-10-16T00:00:00+02:00<center>
<p><img class="marge" title="annaul meeting" src="/Articles/b196979f-c49b-4961-9d8c-ccbe70839d26/images/feeaec75-f2a4-4cbe-b2a1-fc803728bfa5" alt="annaul meeting" width="611" height="256" /></p>
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<p>Cette séquence a permis aux institutions financières internationales et aux États de poursuivre et de renforcer la coordination de leurs actions économiques et financières en réponse à la pandémie et de préparer la sortie de crise. Elle a permis de réaliser des avancées sur plusieurs sujets majeurs, comme les futurs traitements de dette, et de rappeler le caractère prioritaire de certains travaux internationaux, en particulier sur la fiscalité du secteur numérique et le changement climatique.</p>
<p>Le FMI a présenté ses nouvelles perspectives économiques, qui sont moins négatives qu’il y a quelques mois mais restent marquées par une crise d’ampleur inédite (<strong>contraction de 4,4% du PIB en 2020, croissance de 5,2% en 2021</strong>). Le Fonds souligne que la reprise sera partielle, incertaine, et inégale entre les pays. Il a mis en avant l’impact de la crise sur les plus vulnérables, et en particulier dans les pays à faible revenu et émergents, qui ont moins de marge de manœuvre pour soutenir l’activité. <strong>Le FMI a insisté sur trois priorités</strong> : (i) soutenir la confiance (citant en particulier la nécessaire coordination internationale sur l’accès aux vaccins et aux traitements) ; (ii) soutenir la reprise, prévenir les effets d’hystérèse de la crise (stabilité financière, soutenabilité de la dette) et permettre au Fonds d’avoir les marges de manœuvre financières nécessaires pour venir en aide aux pays les plus vulnérables et (iii) construire un avenir plus résilient, inclusif, vert et digital, en insistant sur l’investissement vert.</p>
<p><strong><em>Ces réunions, durant lesquelles la France a joué un rôle moteur, ont permis de déboucher sur plusieurs résultats concrets.</em></strong></p>
<p><strong>Le G20 a tout d’abord acté la prolongation de 6 mois en 2021 de l’initiative de suspension du service de la dette (DSSI), </strong>au bénéfice des pays les plus pauvres avec la possibilité d’une nouvelle prolongation à décider au printemps 2021. Cette décision permettra à de nombreux pays de libérer davantage d’espace budgétaire pour financer leurs besoins urgents, notamment sanitaires, pour faire face à la pandémie.</p>
<p><strong>Des avancées majeures ont également été faites sur la coordination des futurs traitements de dette </strong>qui seront nécessaires dans certains pays. Un accord de principe a ainsi été trouvé sur les termes d’un <strong>Cadre commun (<em>Common Framework</em>) aux créanciers du G20 et du Club de Paris </strong>pour décider les futures restructurations de dette, au cas par cas, en faveur des pays éligibles à la DSSI. Le communiqué du G20 (<a href="https://g20.org/en/media/Documents/FMCBG%20Communiqu%C3%A9_English_14October2020_700pm.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">pj</a>) précise que ce Cadre commun sera officiellement adopté lors d’une <strong>réunion extraordinaire du G20 Finances en novembre, en amont du sommet des chefs d’État et de gouvernement les 21-22 novembre.</strong></p>
<p>Enfin, le G20 a officiellement demandé au FMI et à la Banque mondiale de travailler sur les besoins de financement auxquels les pays pauvres et en développement vont faire face de manière accrue ces prochaines années en conséquence de la crise, et de présenter de nouvelles options et instruments pour y répondre, en mobilisant notamment les financements privés.</p>
<p><strong><em>En matière de réforme de la fiscalité internationale, le G20 s’est engagé à poursuivre ses travaux pour parvenir à un consensus d’ici la mi-2021.</em></strong></p>
<p><strong>Constatant l’absence d’accord politique sur les deux piliers du Cadre inclusif BEPS de l’OCDE, le G20 s’est engagé à poursuivre ses travaux pour parvenir à un consensus d’ici la mi-2021. La France a déploré l’absence d’accord, le ministre </strong><strong>soulignant le besoin rendu encore plus urgent par le contexte actuel</strong>. Les pressions croissantes sur les finances publiques provoquées par la crise actuelle exigent une fiscalité plus juste et équitable, chaque secteur économique devant contribuer équitablement à l’effort, en particulier les entreprises numériques qui sont les seules gagnantes de cette crise. La France et ses partenaires européens ont rappelé leur détermination à avancer vers une solution européenne en cas d’échec du Cadre inclusif.</p>
<p><em><strong>Les risques afférents au secteur financier ont été longuement discutés.</strong></em></p>
<p>Si de nombreux participants ont tenu à rappeler les progrès réalisés depuis 2008 en matière de résilience du système bancaire, qui ont permis jusqu’ici de relativement circonscrire la crise économique à la sphère réelle,<strong> le Conseil de stabilité financière a néanmoins souligné les défis inédits que posait la crise au système financier international, soulignant en particulier les vulnérabilités du secteur non-bancaire et les risques de fragmentation</strong> (cf. <a href="https://www.fsb.org/2020/10/fsb-updates-on-work-to-address-market-fragmentation/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">rapport</a>). Il a notamment mentionné le changement climatique parmi les facteurs de risque.</p>
<p>Le FSB et le GAFI ont également fait état de l’accélération de la digitalisation des services financiers pendant la crise, qui était source d’opportunités mais aussi de dangers qu’il convenait de mieux étudier. <strong>Le FSB a présenté ses recommandations en matière de supervision et de régulation des <em>global stablecoins</em></strong> (cf. <a href="https://www.fsb.org/2020/10/fsb-publishes-high-level-recommendations-for-regulation-supervision-and-oversight-of-global-stablecoin-arrangements/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">recommandations</a>) qui visaient à réduire leur menace potentielle sur la stabilité financière internationale mais sans entraver l’innovation. Enfin, il a présenté sa feuille de route (cf. <a href="https://www.fsb.org/2020/10/fsb-delivers-a-roadmap-to-enhance-cross-border-payments/#:~:text=The%20Financial%20Stability%20Board%20(FSB,during%20the%20Saudi%20Arabian%20Presidency." target="_blank" rel="noopener noreferrer">document</a>) pour améliorer les paiements transfrontaliers, une priorité du G20 saoudien qui sera mise en œuvre à compter de la présidence italienne du G20 en 2021.</p>
<p>Lors de ces échanges, la France a salué et encouragé la mise en œuvre des travaux menés sur l’amélioration des systèmes de paiements transfrontaliers, et a mis en garde contre le risque d’arbitrage règlementaire en cas de divisions au sein du G20 sur la<strong> régulation des <em>global stablecoins</em></strong>.</p>
<p><em><strong>Enfin, le Comité du développement a appelé la Banque mondiale et les autres institutions financières internationales, à se mobiliser pleinement dans la phase de reprise et de redressement afin d’accompagner les pays en développement vers une relance verte, durable et inclusive.</strong></em></p>
<p>La France a souligné à cet égard que la phase de relance devait constituer une occasion de penser <strong>un nouveau modèle de développement, plus juste, plus durable, à faible émission de gaz à effet de serre et résilient</strong> face aux conséquences du changement climatique et aux chocs exogènes. Elle a invité la Banque mondiale, en coordination avec les autres banques multilatérales et nationales de développement, à élaborer des propositions afin de mobiliser davantage de ressources auprès des investisseurs privés afin de mieux faire face aux besoins de financement des pays en développement qui continueront de croitre au cours des prochaines années.</p>e7997fec-01d9-4952-88eb-d6a5fc2fbec8Déclaration de la présidence française du G7 sur les stablecoins Une déclaration de la présidence française du G7 sur les stablecoins a été publiée le 17 octobre 2019 en marge des Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale à Washington (17-19 octobre 2019). Elle salue le rapport du groupe de travail du G7, présidé par Benoît Cœuré, sur les stablecoins.2019-10-18T00:00:00+02:00<ul>
<li><strong><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/5f8c26f2-a2cd-4685-ba82-fa9e4d4e5d67/files/062a034d-3b51-42b2-9308-7ece209b2950">Déclaration de la présidence française du G7 sur les <em>stablecoins</em></a></strong></li>
<li><strong><strong><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/5f8c26f2-a2cd-4685-ba82-fa9e4d4e5d67/files/d10fb97f-a9a6-472b-842a-8b279e8863c4">Rapport du groupe de travail du G7 sur les </a></strong><em><strong><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/5f8c26f2-a2cd-4685-ba82-fa9e4d4e5d67/files/d10fb97f-a9a6-472b-842a-8b279e8863c4"><em>stablecoins</em></a></strong></em></strong></li>
</ul>
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<p>Crédit illustration : issaronow - stock.adobe.com</p>dc182fbc-745d-4ea8-bb0c-34f111ec44c4Horizon ASEAN 25 (octobre 2018) Sommaire Visite en ASEAN du Secrétaire d’Etat au numérique les 17 et 18 septembre 2018 Assemblées Annuelles du FMI et de la Banque Mondiale, du 10 au 13 octobre à Bali Impact de la crise commerciale entre la Chine et les Etats-Unis sur les pays de l’ASEANLa hausse des tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis aura sans aucun doute un impact négatif sur les pays de l’ASEAN mais pourrait également créer de nouveaux débouchés pour les pays de la région. Risque lié à la dépréciation des monnaies en ASEAN, pour le moment sous contrôle Depuis début 2018, les monnaies de l’ASEAN se sont globalement dépréciées face au dollar, sur fond de remontée des taux de la Fed américaine et de hausse des inquiétudes sur une possible contagion des crises turque et argentine. Salaire minimum et durée du travail dans les pays de l’ASEANSi les salaires minimums varient du simple au triple au sein de l’ASEAN et connaissent des hausses sensibles dans tous les pays,2018-10-19T00:00:00+02:00<p><img class="sans-marge" title="Horizon ASEAN" src="/Articles/dc182fbc-745d-4ea8-bb0c-34f111ec44c4/images/bbbdd6f0-06a5-4537-b129-57bcf3918bb6" alt="Horizon ASEAN" /></p>
<h4 style="text-align: center; color: #e1a800;"> <strong>Sommaire</strong></h4>
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<p style="text-align: center; color: #2e74b5;"><strong>Visite en ASEAN du Secrétaire d’Etat au numérique les 17 et 18 septembre 2018 </strong></p>
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<p style="text-align: center; color: #2e74b5;"> <strong>Assemblées Annuelles du FMI et de la Banque Mondiale, du 10 au 13 octobre à Bali</strong></p>
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<p style="text-align: center; color: #2e74b5;"> <strong>Impact de la crise commerciale entre la Chine et les Etats-Unis sur les pays de l’ASEAN</strong></p>
<p style="text-align: center;">La hausse des tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis aura sans aucun doute un impact négatif sur les pays de l’ASEAN mais pourrait également créer de nouveaux débouchés pour les pays de la région.</p>
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<p style="text-align: center; color: #2e74b5;"> <strong>Risque lié à la dépréciation des monnaies en ASEAN, pour le moment sous contrôle </strong></p>
<p style="text-align: center;">Depuis début 2018, les monnaies de l’ASEAN se sont globalement dépréciées face au dollar, sur fond de remontée des taux de la Fed américaine et de hausse des inquiétudes sur une possible contagion des crises turque et argentine.</p>
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<p style="text-align: center; color: #2e74b5;"> <strong>Salaire minimum et durée du travail dans les pays de l’ASEAN</strong></p>
<p style="text-align: center;">Si les salaires minimums varient du simple au triple au sein de l’ASEAN et connaissent des hausses sensibles dans tous les pays, le coût de la main d’œuvre dans le secteur formel demeure faible au regard de la durée légale du travail.</p>
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<p style="text-align: center; color: #2e74b5;"> <strong>Accélération des IDE dans l’ASEAN en 2017</strong></p>
<p style="text-align: center;">L’Asie du Sud-Est a attiré 134 Mds USD en 2017, un montant record. Moteurs dans le développement des pays de l’ASEAN, les investissements étrangers illustrent la place centrale de la région dans la chaîne mondiale de production.</p>
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<p style="text-align: center; color: #2e74b5;"> <strong>Le e-commerce au Vietnam, un secteur en plein essor </strong></p>
<p style="text-align: center;">Le e-commerce est aujourd’hui un des secteurs les plus prometteurs de l’économie vietnamienne, avec d’importantes perspectives de croissance à moyen-terme, et attirant des acteurs et des investisseurs de taille.</p>
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<p style="text-align: center; color: #2e74b5;"> <strong>La transformation numérique des services publics singapouriens</strong></p>
<p style="text-align: center;">A Singapour, la transformation numérique de l’administration vise à mettre en place des services publics dématérialisés centrés sur les besoins des usagers mais aussi à réexaminer les politiques publiques et processus administratifs.</p>
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<p style="text-align: center; color: #2e74b5;"> <strong>Une identité numérique pour chaque résident singapourien</strong></p>
<p style="text-align: center;">Parmi les projets prioritaires visant à faire de la cité-Etat une <em>Smart Nation</em>, figure la mise en place d’une identité numérique pour chaque résident.</p>
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<p style="text-align: center; color: #2e74b5;"> <strong>Singapour, leader sur le marché des <em>data centers</em> en Asie du Sud-Est </strong></p>
<p style="text-align: center;">Singapour entend s’imposer comme un hub sur le marché des <em>data centers</em> et se positionne en chef de file régional mais doit faire face à la concurrence croissante des pays voisins, où les coûts d’exploitation sont moindres.</p>
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<p style="text-align: center; color: #2e74b5;"> <strong>L’Indonésie tente de maîtriser son déficit commercial en limitant les importations </strong></p>
<p style="text-align: center;">Confrontée à la dégradation de ses indicateurs externes, l’Indonésie tente de stabiliser la situation en mettant en place des mesures de réduction des importations.</p>
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<p style="text-align: center; color: #2e74b5;"> <strong>Essor de l'industrie de la confection en Birmanie, évolution des pratiques sociales et environnementales</strong></p>
<p style="text-align: center;">Le secteur de la confection représente aujourd’hui en Birmanie 3 Mds USD d’exportations et emploie près d’un demi-million de personnes. Les évolutions des pratiques RSE dans l’industrie, bien que lentes, sont encourageantes.</p>
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<p style="text-align: center; color: #2e74b5;"> <strong>Le secteur de l’assurance thaïlandais en pleine évolution</strong></p>
<p style="text-align: center;">Le secteur assurantiel thaïlandais est en expansion mais doit encore se démocratiser. Il est principalement soutenu par une croissance de l’assurance-vie alimentée par le vieillissement de la population.</p>
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<p style="text-align: center; color: #2e74b5;"> <strong>Annexes statistiques : prévisions 2018 (FMI, Banque mondiale, BAsD)</strong></p>b466d3a8-0edc-4024-a4ea-b3f60babe65fAssemblées Annuelles du FMI et de la Banque Mondiale, du 10 au 13 octobre à Bali, Indonésie Les assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI) se sont déroulées du 10 au 13 octobre à Bali, en Indonésie.Ces Assemblées se sont déroulées dans un climat multilatéral encore incertain et marqué par une conscience plus forte des vulnérabilités. Les perspectives économiques d’automne du FMI ont confirmé une revue à la baisse de la croissance mondiale et une confirmation des vulnérabilités déjà identifiées lors de précédentes réunions internationales (G20 de Buenos Aires en juillet, réunions de printemps du FMI en avril). Le FMI a notamment mis l’accent sur le maintien de tensions en matière commerciale et les risques pesant sur les pays émergents liés à l’endettement et à la normalisation de la politique monétaire américaine.La délégation française, conduite par la directrice générale du Trésor, Odile Renaud-Basso, a pu échanger avec de nombreux interlocuteurs en vue de la présidence française du G7 de 2019, autour notamment de la résilie2018-10-16T00:00:00+02:00<p><strong><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Comité du développement" src="/Articles/b466d3a8-0edc-4024-a4ea-b3f60babe65f/images/24fc74a9-384c-432e-a4ed-e3c816544780" alt="La directrice générale du Trésor a participé au comité du développement, en présence du président de la Banque mondiale M. Jim Kim" width="861" height="615" /></strong></p>
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<p>Les assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI) se sont déroulées du 10 au 13 octobre à Bali, en Indonésie.</p>
</blockquote>
<p>Ces Assemblées se sont déroulées dans un climat multilatéral encore incertain et marqué par une conscience plus forte des vulnérabilités. Les perspectives économiques d’automne du FMI ont confirmé une revue à la baisse de la croissance mondiale et une confirmation des vulnérabilités déjà identifiées lors de précédentes réunions internationales (G20 de Buenos Aires en juillet, réunions de printemps du FMI en avril). Le FMI a notamment mis l’accent sur le maintien de tensions en matière commerciale et les risques pesant sur les pays émergents liés à l’endettement et à la normalisation de la politique monétaire américaine.</p>
<p>La délégation française, conduite par la directrice générale du Trésor, Odile Renaud-Basso, a pu échanger avec de nombreux interlocuteurs en vue de la présidence française du G7 de 2019, autour notamment de la résilience du système financier face aux risques et aux crises, de montée de l'endettement dans les pays les plus pauvres et des dossiers européens du moment.</p>
<p>La directrice générale du Trésor a introduit les débats lors de la session du G20 consacrée à l’architecture financière internationale. Cette session a été l’occasion de rappeler le contexte actuel de remontée de l’endettement des pays pauvres et de souligner les progrès réalisés sur le plan du financement du développement. Elle a aussi été l’occasion de présenter le rapport sur la gouvernance financière mondiale de <em>l’Eminent Persons Group</em>, dirigé par le vice-premier ministre singapourien Tharman Shanmugaratnam, dont les propositions devraient mises à l’étude l’an prochain en G20.</p>
<p>D’autres initiatives multilatérales telles que le <em>Compact with Africa</em>, dont le G20 souhaite qu’il puisse affirmer son impact et ses résultats concrets, et l’agenda pour le renforcement du financement des infrastructures ont également été soutenues collectivement.</p>
<p>Dans les différents échanges bilatéraux et multilatéraux, la délégation française a rappelé son attachement, dans le contexte de discussion en cours sur la 15<sup>ème</sup> revue des quotes parts, à un maintien a minima du niveau actuel de ressources du FMI.</p>
<p>Les réunions de la Banque mondiale ont en particulier porté sur le <a href="http://www.worldbank.org/en/publication/wdr2019"><span style="text-decoration: underline;">rapport 2019 sur le développement mondial</span></a>, dédié aux mutations du monde du travail, en soulignant la nécessité d’investir davantage dans le capital humain. La Banque mondiale a également lancé son « indice de capital humain », un classement des pays selon le niveau d’éducation et de santé reçues par leurs populations, pour leur permettre d’atteindre leur croissance potentielle.</p>
<p>La directrice générale du Trésor a participé à un déjeuner sur la finance-climat, en présence du secrétaire général des Nations Unies et du président de la Banque mondiale, pour faire le point sur la mobilisation des responsables économiques et financiers en faveur de la lutte contre le changement climatique, à quelques mois de la COP 24. Elle a appelé à un renforcement de la gouvernance du Fonds vert pour le climat, suivie en cela par plusieurs autres membres, le secrétaire général des Nations Unies indiquant en conclusion la nécessité d’un Fonds vert qui fonctionne.</p>
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<p>Crédit photo Banque mondiale</p>