Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - Amerique-latineFlux de publication de la direction générale du Trésor - Amerique-latineFluxArticlesTag-Amerique-latineCopyright 20242023-06-15T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr1ad3508f-2656-42c7-b267-305424ce6306Les économies émergentes face au dérèglement climatiqueLes pays émergents sont plus vulnérables au dérèglement climatique que les pays avancés, alors que leur responsabilité est moindre. Les pays situés en zone tropicale seront plus touchés par les effets physiques du réchauffement climatique tandis que la structure sectorielle des pays d’Afrique et d’Asie accentue leur sensibilité économique. La capacité d’adaptation est hétérogène selon les pays et la coopération internationale est cruciale pour réduire les effets du dérèglement climatique.2023-06-15T00:00:00+02:00<p>Les effets du dérèglement climatique sur les économies sont de plus en plus prégnants avec l'accélération des mutations environnementales de long terme et l'intensification et la multiplication des évènements climatiques extrêmes. La vulnérabilité au changement climatique est devenue centrale pour analyser et identifier les risques qui peuvent peser sur la trajectoire de croissance des pays émergents. Cette vulnérabilité résulte de leur exposition physique aux dérèglements, de la composition sectorielle des économies, et de leurs capacités d'adaptation.</p>
<p>Les principales économies émergentes sont, dans leur majorité, de faibles contributeurs au réchauffement climatique, mais elles y sont bien plus vulnérables que les économies avancées quoiqu'inégalement exposées (<em>cf.</em> Graphique). Ce sont les pays situés en zone tropicale, d'Afrique subsaharienne, d'Asie et d'Amérique Latine, qui seront les plus exposés aux mutations environnementales (montée des eaux, désertification) et aux évènements extrêmes.</p>
<p>La structure sectorielle et géographique de certaines économies émergentes renforce leur vulnérabilité au dérèglement climatique. Les économies particulièrement dépendantes d'une agriculture pluviale, en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud devraient pâtir de la baisse des rendements agricoles, alors que les pays ayant la majorité de leur activité sur la côte seront confrontés à la montée des eaux (Asie du Sud-Est). Dans les zones arides ou semi-arides d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, c'est l'intensification du stress hydrique qui pourrait avoir des conséquences désastreuses.</p>
<p>Face à ces évolutions, les économies émergentes disposent de capacités d'adaptation hétérogènes, dépendant étroitement de leur niveau de développement. Ainsi, le manque d'infrastructure ou de personnel médical, par exemple, pourrait amplifier considérablement les conséquences du dérèglement climatique dans de nombreux pays. La coopération internationale est ainsi nécessaire et justifiée pour réduire les effets du dérèglement climatique sur ces économies et les effets de bord qu'il pourrait provoquer.</p>
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<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-328" src="/Articles/1ad3508f-2656-42c7-b267-305424ce6306/images/16ed823b-11d1-4775-9fdc-8ce1cd12530e" alt="TE-328" /></p>
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<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
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<li><strong> University of Notre Dame Global Adaptation Index (2015), <em><a href="https://gain.nd.edu/assets/254377/nd_gain_technical_document_2015.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Country Index Technical Report</a></em> </strong></li>
<li><strong> Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (2022) <em><a href="https://report.ipcc.ch/ar6syr/pdf/IPCC_AR6_SYR_SPM.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Synthesis report of the IPCC Sixth assessment report (AR6)</a></em> </strong></li>
<li><strong> Cevik S. et Tovar Jalles J. (2020), “<a href="https://www.imf.org/en/Publications/WP/Issues/2020/06/05/This-Changes-Everything-Climate-Shocks-and-Sovereign-Bonds-49476" target="_blank" rel="noopener noreferrer">This Changes Everything: Climate Shocks and Sovereign Bonds</a>”, FMI, <em>Working Paper</em>, n° 2020/079. <br /></strong></li>
<li><strong> De Brandt O. & Jacolin L. (2021), “<a href="https://www.banque-france.fr/sites/default/files/medias/documents/wp822_0.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Climate Change in Developing Countries: Global Warming Effects, Transmission Channels and Adaptation Policies</a>”, Banque de France, <em>Working Paper</em> n° 822. <br /></strong></li>
</ul>
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<p>Le renchérissement des matières premières affectera fortement les économies émergentes et en développement compte tenu de la part de l'alimentation et de l'énergie dans le panier de consommation des ménages. Cette hausse des prix vient s'ajouter à des tensions inflationnistes à l'œuvre depuis le deuxième semestre 2020 dans de nombreux pays d'Amérique latine et d'Afrique, qui pourraient être source de tensions sociales et politiques, comme dans les années 2007-2008 et 2010-2011.</p>
<p>Face à l'inflation, les pays émergents recourent principalement à la politique budgétaire pour soutenir la consommation et à des interventions sur les marchés (contrôle des prix, restrictions aux exportations). Les marges dont disposent les autorités sont toutefois inégales. Si les pays émergents d'Asie et les grands exportateurs de matières premières peuvent assurer un soutien dans la durée, la situation budgétaire dégradée des pays subsahariens et du pourtour méditerranéen rend difficile la mise en œuvre prolongée de ces mesures. C'est pour répondre aux risques croissants de crise alimentaire dans les pays les plus vulnérables que la France a lancé l'initiative FARM (<em>Food and Agriculture Resilience Mission</em>).</p>
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<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-306" src="/Articles/ff702a47-cc28-4f9b-b2bd-7d8bbe034ca1/images/275721d1-0481-4771-8b37-c7b094dcbfbc" alt="TE-306" /></p>
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<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Banque mondiale (mai 2022), <em><a href="https://openknowledge.worldbank.org/handle/10986/37359" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The Impact of the War in Ukraine on Global Trade and Investment</a>.</em> </strong></li>
<li><strong> Fonds monétaire international (avril 2022), Perspectives Economiques mondiale, <em><a href="https://www.imf.org/en/Publications/WEO/Issues/2022/04/19/world-economic-outlook-april-2022" target="_blank" rel="noopener noreferrer">War sets back the global recovery</a>.</em><br /></strong></li>
<li><strong> Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (mars 2022), <em><a href="https://www.fao.org/emergencies/resources/documents/resources-detail/en/c/1477142/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Ukraine, information note</a>.</em></strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>23e42c7c-b133-42b0-9ca3-a6bf0788def6Les économies émergentes dans les chaînes de valeur mondialesL’intégration des pays émergents au commerce mondial, en particulier de la Chine, a bouleversé les échanges et les chaînes de productions mondiales. L’exemple chinois et coréen montre que ce processus d’intégration se fait par phases successives. À partir d’une spécialisation fondée sur leur avantage comparatif, les pays émergents diversifient ensuite leur production avant de se spécialiser à nouveau via une montée en gamme et une baisse de la dépendance aux intrants étrangers.2022-02-15T00:00:00+01:00<p>L'intégration des pays émergents, en particulier de la Chine, au commerce mondial a bouleversé le paysage des échanges et des chaînes de production mondiales ces trente dernières années.</p>
<p>Pour caractériser ce processus, les économies émergentes peuvent être examinées sous trois angles distincts mais liés : 1) leur degré d'intégration aux chaînes de valeur mondiales (mesuré notamment par le contenu en importations de leurs exportations) ; 2) la spécialisation de leurs exportations ; 3) leur positionnement en gamme.</p>
<p>Il ressort de l'analyse des données du commerce international en valeur ajoutée que les pays émergents auraient suivi une stratégie d'intégration au commerce mondial par phases successives. À l'exemple de la Chine, ces pays auraient profité dans un premier temps d'une spécialisation fondée sur leurs avantages comparatifs au sein des chaînes de valeur mondiales, avant de diversifier leurs productions et leurs exportations, puis finalement de se spécialiser de nouveau à mesure de la montée en gamme de leurs productions. Ce dernier phénomène s'accompagne d'une remontée de la chaîne de valeur pour ces secteurs de spécialisation, ou « ré-internalisation », qui se traduit par une baisse progressive de la dépendance aux intrants étrangers nécessaires à la production de ces biens (composants électroniques, machines), partiellement remplacés par de la production locale.</p>
<p>Ainsi, la relation entre niveau d'intégration dans les chaînes de valeur mondiales et niveau de développement économique ne semble pas linéaire. Une dynamique de re-localisation des étapes de production des chaînes de valeur mondiales s'observe aujourd'hui dans plusieurs pays d'Asie émergente, posant la question de l'étape suivante de leur intégration.</p>
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<p style="text-align: center;"> <img class="marge" title="TE-301" src="/Articles/23e42c7c-b133-42b0-9ca3-a6bf0788def6/images/d225829d-314d-4cb5-b772-37543e11cabd" alt="TE-301" /></p>
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<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/23e42c7c-b133-42b0-9ca3-a6bf0788def6/files/e2094f56-7d30-462b-a700-1cbd26bbccf0" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 301>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
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<li>
<h6><strong> J. Imbs et R. Wacziar (2003), <em><a href="https://www.jstor.org/stable/3132162?seq=1#metadata_info_tab_contents" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Stage of diversification, </a>The American Economic Review.</em> </strong></h6>
</li>
<li>
<h6><strong> L. Chen (mai 2012), <em><a href="http://www.scielo.org.co/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S0121-47722012000200010" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The BRICS in global value chains: an empirical note</a>.</em><br /></strong></h6>
</li>
<li>
<h6><strong> Banque mondiale (octobre 2019), <em><a href="https://www.worldbank.org/en/publication/wdr2020" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trading for development in the age of global value chains</a></em>, <em>World Development Report 2020.</em><br /></strong></h6>
</li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>1bb7ebaa-6a0d-42d0-b22b-6ed06fefdcd9Emerging Economies in Global Value ChainsThe integration of emerging countries into world trade, particularly China, has disrupted global trade and production chains. The Chinese and Korean examples show that this integration process is taking place in successive phases. Starting with a specialisation based on their comparative advantage, emerging countries then diversify their production before specialising again by moving upmarket and reducing their dependence on foreign inputs.2022-02-15T00:00:00+01:00<p>The integration of emerging countries, particularly China, into world trade has upended the trade landscape and global production chains over the last 30 years.</p>
<p>To illustrate this process, we can look at emerging economies through three distinct, but interrelated perspectives: (i) their level of integration into global value chains (proxied by the import content of their exports); (ii) the degree of specialisation of their exports; and (iii) their share of low-end versus high-end exports.</p>
<p>An analysis of international value-added trade data suggests that emerging countries followed a strategy of integrating into global trade in successive stages. Like China, these countries initially benefited from being specialised according to their respective comparative advantages in global value chains, before diversifying their production and exports and ultimately specialising again as they upscaled their manufacturing capabilities. This latter phenomenon has been accompanied by a movement up the value chain for these sectors of specialisation, a process called re-insourcing by which a country gradually lowers its dependence on the foreign inputs needed to produce such goods (electronic components, machines) by increasing the share of local manufacturing in exports.</p>
<p>Consequently, the relationship between a country's level of integration into global value chains and its level of economic development does not appear to be linear. A trend towards re-insourcing certain stages of production of global value chains is currently under way in several emerging Asian countries, raising the question of what will come next for their integration.</p>
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<p style="text-align: center;"> <img class="marge" title="TE-301en" src="/Articles/1bb7ebaa-6a0d-42d0-b22b-6ed06fefdcd9/images/a88d3617-564b-4617-a447-8d057857fa7d" alt="TE-301en" /></p>a67bdbdb-e172-49c7-b11e-a4e977a11a35Flash conjoncture pays émergentsChine : ralentissement de la croissance au troisième trimestre2021-10-22T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>La croissance chinoise a atteint +4,9 % en glissement annuel au troisième trimestre, marquant une faible progression en rythme trimestriel (+0,2 %). </strong>Ce résultat signale un ralentissement du rythme de croissance (+18,3 % en g.a. au T1, +7,9 % en g.a. au T2), à un niveau inférieur au niveau pré-pandémie (+5,9 % en 2019). Ce ralentissement est perceptible dans les derniers indicateurs conjoncturels à fin septembre. La production industrielle n’a crû que de +3,1 % en g.a. (contre +5,3 % en août) en raison de la flambée du prix des matières premières. L’investissement (<em>fixed asset investment)</em> a décéléré sur les neufs premiers mois de l’année (+7,3 % en g.a en cumulé à la fin du T3, après +12,6 % à la fin du T2) dans un contexte de restrictions croissantes sur le secteur immobilier, via notamment un durcissement de l’accès au financement pour les promo­teurs. Le seul indicateur orienté à la hausse sont les ventes au détail. Celles-ci ont augmenté de +4,4 % en g.a. en septembre (+2,5 % en août), principalement grâce à la reprise du secteur de la restauration.</p>
<p><strong>A lire aussi cette semaine :</strong></p>
<p><strong>► Amérique latine : révision à la hausse des prévisions de croissance pour 2021 </strong></p>
<p><strong>► Turquie : liste grise du GAFI <br /></strong></p>
<p><strong>► Ghana : la prime de risque sur les obligations d’Etat atteint son niveau le plus élevé depuis le début de la crise</strong></p>
<p><strong>► Point marchés</strong></p>
<p><strong><br /><br /></strong></p>9ae6aa8c-1088-4b06-bf5c-318b473aa351Flash conjoncture Pays émergentsArgentine : le gouvernement en quête de DTS pour rembourser une partie de la dette envers le FMI 2021-07-16T00:00:00+02:00<p><strong>Alors que l’Argentine pourrait utiliser la future allocation des droits de tirage spéciaux (4,3 Mds USD) prévue pour la fin août pour honorer une partie des échéances dues au FMI (4,5 Mds USD) </strong>entre août et décembre 2021, le gouvernement argentin négocierait aussi avec la Russie, le Mexique et le Portugal pour obtenir des prêts de DTS. Cette allocation supplémentaire de l’équivalent de 19 Mds USD servirait à couvrir les échéances dues au Fonds en 2022. Ces allocations bilatérales de DTS, remboursées sur une période de 18 ans, permettraient à l’Argentine de gagner du temps dans les négociations. C’est notamment dans cette optique que le ministre de l’économie Martín Guzmán aurait rencontré ses homologues russe Anton Siluanov et mexicain Arturo Herrera Gutiérrez, en marge de la ministérielle du G20 qui s’est tenue en Italie le 9 et 10 juillet. Ces transferts resteraient en revanche insuffisants pour honorer les échéances dues les années suivantes (19,1 Mds USD en 2023 et 4,8 Mds USD en 2024).</p>
<p><strong>A lire aussi cette semaine :</strong></p>
<div>
<p><strong>► Singapour : contraction du PIB de – 2,0 % en v.t. au T2 <br /></strong></p>
<div>
<p><strong>► Afrique du Sud : les émeutes de cette semaine pourraient avoir des conséquences économiques importantes </strong></p>
<p><strong>► Amérique latine : La CEPAL rehausse ses prévisions économiques pour 2021 </strong></p>
<div>
<p><strong>► Liban : la livre continue sa chute en raison de l’impasse politique </strong></p>
<p><strong>► Point marchés financiers</strong></p>
</div>
</div>
</div>768e0653-5672-4786-a594-0b2d7d64f2b1Plus de 1600 inscrits pour le premier Forum « Ambition Amérique Latine » de Business FranceA l’occasion de la Semaine de l’Amérique latine et des Caraïbes qui se déroule chaque année fin mai, ce premier forum Ambition Amérique latine a mis à l’honneur les liens et partenariats économiques solides noués entre la France et les pays d’Amérique latine. 2021-06-03T00:00:00+02:00<p>Placé sous le haut patronage du Président de la République, M. Emmanuel Macron, et soutenu par le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance, ainsi que le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, le forum a également mobilisé la direction générale du Trésor et et ses 10 Services économiques présents sur la zone (Bogota, Brasilia, Buenos Aires, Guatemala, La Havane, Lima, Mexico, Panama, Saint-Domingue, Santiago du Chili), directement impliqués dans la préparation et l’organisation.</p>
<div class="focus">
<p>La France figure parmi les dix premiers investisseurs en Amérique latine avec plus de 41 milliards d’euros investis ; elle est l’un des principaux employeurs étrangers et le 4ème pays d’accueil européen des investissements latino-américains.</p>
</div>
<p>Le Forum s’est ouvert les 31 mai et 1er juin sur une session plénière 100 % virtuelle, avec plusieurs interventions et tables-rondes thématiques, animées par de nombreux représentants institutionnels ainsi que des entreprises françaises et latino-américaines (<a title="Programme Ambition Amérique Latine" href="https://events-export.businessfrance.fr/ambition-amerique-latine/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">retrouvez le programme</a>), avec un objectif double : faire connaître l’Amérique Latine aux entreprises françaises mais aussi présenter les entreprises françaises et leur savoir-faire aux entreprises d’Amérique latine.</p>
<p>Des rendez-vous d’affaires ciblés B2B entre les entreprises françaises et latino-américaines ont eu lieu les 2 et 3 juin permettant d’assurer les premiers contacts avec des acheteurs, distributeurs, partenaires mais aussi de recevoir les conseils d’experts. Lieu d’échanges sur les modalités pratiques du commerce entre la France et l’Amérique latine, ces sessions ont offert aux entreprises françaises de vraies réponses à leurs questions et des perspectives pour se développer à l’export. <br />A noter également l’organisation le 2 juin après-midi d’un évènement attractivité, pour mieux promouvoir la France auprès des grands investisseurs sud-américains.</p>
<p>Ambition Amérique latine s’inscrit en complémentarité avec le forum économique international sur l’Amérique latine et les Caraïbes organisé conjointement par la BID et l’OCDE qui s’est tenu le 27 mai 2021 en présence de nombreux officiels.</p>
<p>Avec une soixantaine de villes de plus d’un million d’habitants et près de 90 % de taux d’urbanisation, les besoins de l’Amérique Latine en mobilité urbaine, en gestion d’eau et d’assainissement ainsi qu’en équipements urbains sont immenses. Le secteur de la santé est aussi prépondérant dans le commerce bilatéral et peut encore se renforcer dans le contexte actuel. <br /><strong>La ville durable, la santé, les énergies renouvelables, l’innovation</strong> ont donc été au centre des débats de la session plénière avec la participation, notamment de :</p>
<ul>
<li>Eduardo Martín GONZALEZ CHAVEZ, ministre des Transports et des Télécommunications du Pérou sur la mobilité urbaine et les infrastructures,</li>
<li>Simon CUEVA, ministre de l’Economie et des Finances de l’Equateur, sur les solutions de financement pour les entreprises d’Amérique Latine,</li>
<li>Rogério MARINHO, ministre du Développement régional du Brésil sur l’assainissement de l’eau et le traitement des déchets.</li>
</ul>
<p>Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l’Industrie, a salué, lors de son intervention de clôture, les investissements massifs des entreprises industrielles françaises en Amérique latine, en particulier dans les secteurs de l’énergie, de l’industrie pharmaceutique, de l’automobile ou du BTP. Elle s’est félicitée de l’efficacité de ce type d’évènement qui permettra de nouer des partenariats nombreux mais aussi de promouvoir l’attractivité de la France pour les entreprises latino-américaines via une session dédiée, rappelant que leurs investissements dans notre pays ont doublé en cinq ans.</p>
<p><a title="Communiqué de presse Ambition Amérique Latine" href="https://www.businessfrance.fr/presse-cp-ambition-amerique-latine" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Lire le communiqué de presse de Business France</a></p>
<p> </p>
<p><em>L’enregistrement du Forum sera disponible prochainement.</em></p>4702a2ab-da08-4428-9679-5516fdcc573cPour tout savoir sur les opportunités d’export en Colombie, le Forum Ambition Amérique Latine se tiendra du 31 mai au 3 juin Placé sous le haut patronage du Président de la République Emmanuel Macron et soutenu par le Ministère de l’Economie et des Finances ainsi que le Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères, la première édition du Forum Ambition Amérique Latine se tiendra du 31 mai au 3 juin 2021.2021-05-06T00:00:00+02:00<p>Organisé par Business France à l’occasion de la Semaine de l’Amérique Latine et des Caraïbes en présence de ministres, d’ambassadeurs, d’intervenants de haut niveau et de délégations d’entreprises venant de l’ensemble de l’Amérique Latine, le forum aura lieu au Ministère de l’Économie et des Finances en format digital, à titre exceptionnel.<br />Ambition Amérique Latine 2021 s’articulera sur quatre journées avec :<br />- Une séance plénière en présence d’officiels français et d’Amérique Latine & des tables rondes thématiques et sectorielles le 31 mai et le 1er juin 2021<br />- Des rendez-vous d’affaires ciblés au format B2B 100% digitaux les 2 & 3 juin 2021<br />Pour en savoir plus sur le programme et s’inscire : <br /><a href="https://events-export.businessfrance.fr/ambition-amerique-latine/">https://events-export.businessfrance.fr/ambition-amerique-latine/</a></p>eb0d03fb-91a9-4bf4-8c80-51bea3f32706Relations commerciales entre le Portugal et l’Amérique latineRelations commerciales entre le Portugal et l’Amérique latine2021-02-19T00:00:00+01:00<p><em>Le commerce extérieur du Portugal est dominé par les échanges intra-européens. L’Amérique latine représente une faible part de son commerce extérieur. Le Brésil est son principal partenaire sur le continent. </em></p>1b23ae43-209e-4f64-bfd3-ebf16a59ebb0The economic determinants of social crises in Latin AmericaDespite a rise in the standard of living that has led to a reduction in poverty, inequalities remain high, particularly between urban and rural areas in terms of access to public services. These inequalities are exacerbated in the context of a marked slowdown in growth since 2011 and limited budgetary room for manoeuvre to support the economy and reduce inequalities. Various protest movements have emerged in the region in 2019.2020-12-08T00:00:00+01:00<p>Following a period of fast growth averaging 4.2% per year in the 2000s, Latin American and Caribbean economies have slumped back to an average of 1.3% since 2011. This slowdown derives from a structural fall in productivity, together with a series of cyclical shocks that are either country-specific or common to the region (lower commodity prices, less demand from China, etc.), and which have highlighted shortcomings in the growth model and hastened its obsolescence.</p>
<p>Despite an improvement in standard of living for all sections of the population which enabled poverty to be reduced (between 2000 and 2018, 12.4% of inhabitants exited poverty and 7.8% exited extreme poverty), severe economic inequality persists. In 2018, in Latin America and the Caribbean, the first five income deciles received only 17% of all income. This means that cyclical downturns could plunge a significant proportion of the population back into poverty. There are also other manifestations of inequality, especially between urban and rural regions with regard to access to public services (energy, healthcare, education, infrastructure), which are aggravated by a marked slowdown in growth and little fiscal leeway to support the economy and reduce inequality. In 2019, this led to a number of protest movements in the region.</p>
<p>The COVID-19 pandemic is having a substantial impact on Latin America and the Caribbean and is likely to further complicate matters. In addition to the adverse effects of lockdown measures on domestic supply and demand, the region's countries are experiencing lower external demand due to (i) the drop in prices and demand for commodities and agri-food products, (ii) the collapse of tourism, (iii) a strong contraction in migrant remittances, and (iv) portfolio outflows.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-272en" src="/Articles/1b23ae43-209e-4f64-bfd3-ebf16a59ebb0/images/34e0beb2-74dd-4c66-843b-4367fa6d6c7c" alt="TE-272en" /></p>bc12eb50-a728-439f-92da-88f9549a9e24Les déterminants économiques des crises sociales en Amérique latineMalgré une hausse du niveau de vie qui a permis une réduction de la pauvreté, les inégalités restent fortes, en particulier entre territoires urbains et ruraux en ce qui concerne l’accès aux services publics. Celles-ci s’exacerbent dans le contexte d’un ralentissement marqué de la croissance depuis 2011 et de faibles marges de manœuvre budgétaires pour soutenir l’économie et réduire les inégalités. Divers mouvements de contestation sont apparus dans la région en 2019.2020-12-08T00:00:00+01:00<p>Après une période de croissance rapide dans les années 2000 (+4,2 % de croissance annuelle en moyenne), les économies d'Amérique latine et des Caraïbes ont fortement ralenti depuis 2011 (+1,3 % par an en moyenne). Ce ralentissement résulte d'une baisse structurelle de la productivité, conjuguée à un ensemble de chocs conjoncturels, nationaux ou communs à la région (baisse des cours des matières, ralentissement de la demande chinoise, etc.) qui ont révélé les faiblesses du modèle de croissance et accéléré son obsolescence.</p>
<p>En dépit d'une hausse du niveau de vie qui a bénéficié à l'ensemble des couches de la population et permis une réduction de la pauvreté (entre 2000 et 2018, 12,4 % de la population sont sortis de la pauvreté et 7,8 % de la pauvreté extrême), les inégalités économiques restent très fortes : en 2018, en Amérique latine et Caraïbes, les cinq premiers déciles de la distribution des revenus n'en perçoivent que 17 %. Les retournements de cycle peuvent donc faire repasser une large partie de la population dans la pauvreté. À cela s'ajoutent d'autres formes d'inégalités , en particulier entre territoires urbains et ruraux en ce qui concerne l'accès aux services publics (énergie, santé, éducation, infrastructures), qui s'exacerbent dans le contexte d'un ralentissement marqué de la croissance et de faibles marges de manœuvre budgétaires pour soutenir l'économie et réduire les inégalités. Il en a résulté en 2019 divers mouvements de contestation dans la région.</p>
<p>La crise du covid-19 frappe particulièrement l'Amérique latine et les Caraïbes et risque de compliquer l'équation. Outre les effets négatifs des mesures de confinement sur l'offre et la demande domestique, les pays de la région souffrent de la baisse de la demande extérieure via <em>(i)</em> la baisse du prix et de la demande des matières premières et de produits agroalimentaires, <em>(ii)</em> l'effondrement du tourisme, <em>(iii)</em> la contraction sensible des transferts de fonds des migrants, et <em>(iv)</em> des retraits des flux de portefeuille.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-272" src="/Articles/bc12eb50-a728-439f-92da-88f9549a9e24/images/cd8d73dd-984e-42e6-b61c-ebd95440d8b8" alt="TE-272" /></p>
<p> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/bc12eb50-a728-439f-92da-88f9549a9e24/files/d0aae5b4-4ba7-4d53-ad47-aff56f6449d3" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 272>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li>
<h6>OCDE (2019), <a href="http://www.oecd.org/publications/boosting-productivity-and-inclusive-growth-in-latin-america-9789264269415-en.htm" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Boosting Productivity and Inclusive Growth in Latin America</a>, Éditions OCDE, Paris</h6>
</li>
<li>
<h6>Caprirolo D., Granguillhome Ochoa R., Keefer P., Leggett T., Lewis J. A., Mejía-Guerra J. A., ... & I. Torre (2017), “<a href="https://publications.iadb.org/en/costs-crime-and-violence-new-evidence-and-insights-latin-america-and-caribbean" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The costs of crime and violence: New evidence and insights in Latin America and the Caribbean</a>”, L. Jaitman (Ed.). Washington, DC: Inter-American Development Bank.</h6>
</li>
<li>
<h6>Vegh C. A., Vuletin G., Riera-Crichton D., Pablo Puig J., Camarena J. A., Galeano L., ... & L. Venturi (2019), “<a href="https://openknowledge.worldbank.org/handle/10986/31483" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Effects of the Business Cycle on Social Indicators in Latin America and the Caribbean: When Dreams Meet Reality</a>”.</h6>
</li>
<li>
<h6>ILO. (2017). <a href="https://www.ilo.org/americas/publicaciones/WCMS_545431/lang--en/index.htm" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Working in Rural Areas in the 21st Century : Reality and Prospects of Rural Employment in Latin America and the Caribbean</a> (Thematic Labour Overview 3).</h6>
</li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics">English</a></strong></h4>51e6f581-4ef8-4243-b8cb-6987bfe3d6b9Flash conjoncture Pays émergentsChine : optimisme prudent des directeurs d’achat et dynamisme de l’industrie2020-07-31T00:00:00+02:00<p>D’après le Bureau national des statistiques, l’indice des directeurs d'achat (purchasing manager’s index) a atteint en juillet pour le secteur manufacturier 51,1 (50,9 en juin) et pour le secteur non-manufacturier 54,2 (54,4). Pour le secteur manufacturier, même si le sous-indice relatif aux exportations signale toujours une anticipation de baisse des commandes, celui-ci est en nette amélioration à 48,8 (42,6 en juin). Par ailleurs, une forte divergence est constatée selon la taille des entreprises : si les moyennes et grandes entreprises sont confiantes (respectivement 52 et 51,2), le pessimisme domine au sein des petites entreprises (48,6). Ces indicateurs, dans l’ensemble bien orientées, confirment le dynamisme de la production industrielle, qui a dépassé son niveau de l’année précédente dès le mois d’avril et a cru à un rythme de 4,8% en juin en g.a.</p>
<p> </p>
<p>A lire aussi cette semaine :</p>
<p><strong>►Amérique latine : des politiques monétaires accommodantes, probablement pour longtemps</strong></p>
<p><strong>►</strong><strong>Russie : rebond progressif de l’activité en juin, et baisse du taux directeur de la banque centrale </strong></p>
<div>
<p><strong>►</strong><strong>Inde : risque de détérioration significative de la qualité des actifs bancaires</strong></p>
<div>
<p><strong>►</strong><strong>Point Marchés</strong></p>
</div>
</div>68d67a17-68a0-47d9-a0d8-9109050a0a35Brèves économiques pour le Mexique, l'Amérique centrale et les Caraïbes - 5 février au 12 février 2020Brèves économiques pour le Mexique, l'Amérique centrale et les Caraïbes - 5 février au 12 février 20202020-02-14T00:00:00+01:00<h2><strong>Brèves économiques pour le Mexique, l'Amérique centrale et les Caraïbes - 5 février au 12 février 2020</strong></h2>
<h3><strong>Mexique</strong></h3>
<h4><strong> Relations avec les États-Unis</strong></h4>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>USMCA : J. Seade, vice-ministre mexicain pour l’Amérique du nord auprès du ministre des affaires étrangères, espère que le processus de ratification sera achevé par le Canada au plus tard début mars.</li>
<li>
<p>Le secteur du BTP et celui de l’industrie seront les secteurs qui bénéficieront le plus des retombées positives du T-MEC au Mexique selon les experts</p>
<h4><strong>Économie</strong></h4>
</li>
<li>La Banque centrale mexicaine (Banxico) a abaissé une nouvelle fois son taux directeur de 25 points de base le 13 février, à 7 % soit son niveau le plus bas depuis 2017.</li>
<li>L’inflation atteint 3,24 % g.a. en janvier, son niveau le plus élevé sur les six derniers mois. L’inflation reste toutefois dans le cœur de la cible de Banxico (3 % ± 1 %). </li>
<li>La production industrielle mexicaine est restée en terrain négatif en décembre 2019, avec une baisse de 1 % soit sa 14ème baisse mensuelle consécutive.</li>
<li>Le peso mexicain (MXN) enregistre une appréciation de 0,41 % sur la semaine du 3 au 10 février.</li>
<li>La production automobile mexicaine chute en janvier : il s’agit du premier résultat négatif pour un mois de janvier depuis 11 ans.</li>
<li>L’indice de confiance des consommateurs au Mexique en janvier s’élève à 44,1 points (+0,7 % vs décembre 2019).</li>
<li>L’augmentation des salaires mexicains en janvier 2020 a été en moyenne de 5 % g.a, soit moins que les 5,7 % prévus par les experts et moins que les augmentations de 5,9 % g.a des deux derniers mois.</li>
<li>
<p>Le nombre de touristes internationaux au Mexique a connu une augmentation de 9 % en 2019.</p>
<h4><strong>Finances publiques</strong></h4>
</li>
<li>L’apparente « bonne santé » des finances publiques n’est que transitoire selon le Centre d’études économiques du secteur privé (CEESP).</li>
<li>La directrice de l’administration fiscale (SAT), R. Buenrostro a déclaré que le SAT pourrait recouvrir jusqu’à 63 Mds USD supplémentaires de revenus fiscaux sans réforme fiscale.</li>
<li>Le ministère des finances serait sur le point d’émettre pour la première fois un titre souverain vert.</li>
</ul>
<p><strong> </strong></p>
<table border="0" width="0" cellspacing="0" cellpadding="0" align="left">
<tbody>
<tr>
<td width="207">
<p><strong>Indicateur</strong></p>
</td>
<td width="132">
<p><strong>Variation hebdomadaire</strong></p>
</td>
<td width="132">
<p><strong>Variation sur un an glissant</strong></p>
</td>
<td width="133">
<p><strong>Niveau du 12/02/2020</strong></p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="207">
<p>Bourse (IPC)</p>
</td>
<td width="132">
<p align="center">+1,2 %</p>
</td>
<td width="132">
<p align="center">+7,2 %</p>
</td>
<td width="133">
<p align="center">45 338,37</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="207">
<p>Taux de change USD/Peso</p>
</td>
<td width="132">
<p align="center">+0,12 %</p>
</td>
<td width="132">
<p align="center">-4,2 %</p>
</td>
<td width="133">
<p align="center">18,62 USD/MXN</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="207">
<p>Taux de change Euro/Peso</p>
</td>
<td width="132">
<p align="center">-1 %</p>
</td>
<td width="132">
<p align="center">-7,5 %</p>
</td>
<td width="133">
<p align="center">20,24 EUR/MXN</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="207">
<p>Prix du baril mexicain</p>
</td>
<td width="132">
<p align="center">+1 %</p>
</td>
<td width="132">
<p align="center">-18,9 %</p>
</td>
<td width="133">
<p align="center">45,90 USD</p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<h3><strong> Amérique centrale</strong></h3>
<p><strong> </strong></p>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Les échanges commerciaux entre le Guatemala et le Honduras ont généré 2,7 Mds USD entre 2017 et 2019.</li>
</ul>
<h4><strong><span style="text-decoration: underline;">Guatemala </span></strong></h4>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Après 3 années de baisse, les exportations progressent de 2 % en 2019 et dépassent pour la 1ère fois les 11 Mds USD (à 11,2 Mds USD).</li>
<li>Les importations ont atteint 19,9 Mds USD en 2019 (+1,1 % en g.a).</li>
</ul>
<h4><strong><span style="text-decoration: underline;">Honduras</span></strong></h4>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Le Forum Hondurien Social de la Dette Externe estime à 10,3 Mds USD le coût de la corruption au Honduras entre 2014 et 2018, soit 12,5 % du PIB sur ces quatre années.</li>
<li>Le gouvernement prévoit que les réformes récemment approuvées par le Congrès sur la Loi des Zones Libres devraient générer 15 000 emplois et attirer 410 M USD d’investissements au cours des deux prochaines années.</li>
<li>48,3 % des 9,2 millions d’Honduriens vivraient sous le seuil de pauvreté et 22,9 % en situation d’extrême pauvreté.</li>
</ul>
<h4><strong><span style="text-decoration: underline;">Nicaragua</span></strong></h4>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Le Ministère du Travail nicaraguayen accorde une hausse de 2,63 % du salaire minimum.</li>
</ul>
<h4><strong><span style="text-decoration: underline;">Panama</span></strong></h4>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Le déficit budgétaire de 2019 a été légèrement inférieur à la limite établie par la Loi de Responsabilité budgétaire, à 3,1 % du PIB.</li>
<li>L'agence Fitch Ratings a dégradé la note concernant les perspectives de risque de la dette de l’Autorité du Canal de Panama (ACP), de l'aéroport international de Tocumen, de l'Entreprise de transmission électrique (Etesa) de stable à négative</li>
</ul>
<h4><strong><span style="text-decoration: underline;">Costa Rica</span></strong></h4>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>
<p>Le ministre des finances propose de lever le secret bancaire afin de réduire l'évasion fiscale.<strong><span style="text-decoration: underline;"><br /></span></strong></p>
</li>
</ul>
<h3><strong>Caraïbes</strong></h3>
<h4><strong><span style="text-decoration: underline;">Cuba</span></strong></h4>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Les États-Unis ont appliqué le titre IV de la loi-Helms-Burton.</li>
<li>La population active occupée s’est établie à 4,5 M de travailleurs fin 2019.</li>
</ul>
<h4><strong><span style="text-decoration: underline;">République dominicaine</span></strong></h4>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>L’inflation en République dominicaine a atteint 4,2 % g.a. en janvier, soit une inflation proche de l’intervalle cible de la Banque centrale (4 ± 1 %).</li>
<li>Les réserves de la Banque centrale ont atteint des niveaux record en janvier, dépassant ainsi les 10 Mds USD (à 10,41 Mds USD) pour la première fois de l’histoire dominicaine.</li>
</ul>94606a98-776a-4aaf-a816-5f60ecad1316Flash conjoncture Pays émergentsMexique : le pays est entré en récession au premier trimestre 20192019-11-29T00:00:00+01:00<div>
<p><strong>Selon les chiffres révisés de l’institut national statistique (INEGI), l’économie Mexicaine est entrée en récession technique au T1 2019. </strong>A compter du T4 2018, l’activité économique s’est contractée de 0,1 % en variation trimestrielle pendant trois trimestres d’affilé, avant de se stabiliser au T3 2019 (+0,0 %). Sur les trois premiers trimestres de l’année, la croissance stagne (+0,0 % en glissement annuel), sous l’effet d’une importante contraction de l’activité industrielle (−1,7 %), compensée par l’augmentation de l’activité dans les secteurs primaire (+2,2 %) et tertiaire (+0,6 %). L’acquis de croissance au troisième trimestre pour l’année 2019 est de −0,1 %.</p>
<p><strong>À</strong> <strong>lire aussi cette semaine :</strong></p>
<p><strong>►Amérique latine : accroissement de la pauvreté en 2019</strong></p>
<p><strong>►Egypte : succès d’une émission d’<em>eurobonds</em> pour un montant de 2 Mds USD</strong></p>
<div>
<p><strong>►Chine : mise en œuvre anticipée de mesures budgétaires pour financer les projets d’infrastructures</strong></p>
<p><strong>►Philippines : émissions d’obligations « catastrophes » contre les risques environnementaux</strong></p>
<p><strong>►Point marchés</strong></p>
</div>
</div>5b9775c0-9512-4a30-a0b9-9e399a0ee224Flash conjoncture Pays émergentsChine : Les Etats-Unis annoncent de nouveaux tarifs douaniers de 10 % sur les importations chinoises 2019-08-02T00:00:00+02:00<p>Annoncés le 1er août, ces nouveaux droits de douane entreront en vigueur au 1er septembre et concerneront une liste de produits importés d’une valeur d’environ 300 Mds USD. Ainsi, la quasi-totalité des produits chinois importés aux Etats-Unis seront taxés. Cette liste couvre une large gamme de produits – biens électroniques, textile, chaussures, jouets – mais exclut explicitement les produits pharmaceutiques, certains biens médicaux ainsi que certaines terres rares et minerais stratégiques. M. Trump justifie cette décision par le fait que la Chine n’aurait pas tenu ses promesses d’augmenter ses achats de biens agricoles. Il a également reproché à la Chine de continuer à exporter le fentanyl (opioïde mortel) vers les États-Unis.</p>
<p><strong>À</strong> <strong>lire aussi cette semaine :</strong></p>
<p><strong>►Hong Kong : Contraction trimestrielle du PIB, baisse des exportations et baisse du taux directeur</strong></p>
<p><strong>►Mexique : Après s’être contractée au T1, la croissance du PIB se redresse difficilement à 0,1% au T2</strong></p>
<p><strong>► Brésil : La banque centrale baisse son taux directeur de 50 pb pour la première fois depuis 1 an</strong></p>
<p><strong>►Thaïlande : Moody’s maintient la notation souveraine mais revoit la perspective de stable à positive </strong></p>
<p><strong>►Amérique Latine : La CEPAL revoit ses prévisions de croissance à la baisse</strong></p>
<p><strong>►Point marché</strong></p>
<p> </p>cb34422a-f633-44ae-9994-c9336b7ca3d042ème Conseil des Gouverneurs du Fonds international de développement agricole Entretien du Président du FIDA avec le Gouverneur pour la France Le 42ème Conseil des Gouverneurs du Fonds international de développement agricole (FIDA) s’est tenu à Rome le 14 et 15 février 2019. Guillaume Chabert, Gouverneur pour la France, ainsi que Delphine Borione, Ambassadrice et Représentante permanente auprès des Organisations des Nations Unies basées à Rome (FIDA, PAM, FAO), ont représenté la France lors de ces deux jours de réunion. Cette 42ème session a permis d’engager des discussions stratégiques pour l’avenir du Fonds concernant l’architecture financière et sa soutenabilité mais aussi concernant sa collaboration avec le secteur privé et la réforme en cours du système de développement des Nations Unies. Ces deux jours ont aussi été l'occasion d'un entretien de la délégation française avec le Président du FIDA Gilbert Houngbo, signe d'un partenariat solide et renforcé entre la France et le Fonds. La France a notamment pu rappeler lors de ses interventions l'importa2019-02-20T00:00:00+01:00<p><img class="marge" title="Entretien du Président du FIDA avec le Gouverneur pour la France et sa délégation" src="/Articles/cb34422a-f633-44ae-9994-c9336b7ca3d0/images/77f6c6e9-493f-4e47-a666-9fe74f4572e9" alt="IFAD - French Governor and the President of IFAD" /></p>
<p style="text-align: center;"><em>Entretien du Président du FIDA avec le Gouverneur pour la France </em></p>
<p style="text-align: justify;">Le 42<sup>ème</sup> Conseil des Gouverneurs du Fonds international de développement agricole (FIDA) s’est tenu à Rome le 14 et 15 février 2019. Guillaume Chabert, Gouverneur pour la France, ainsi que Delphine Borione, Ambassadrice et Représentante permanente auprès des Organisations des Nations Unies basées à Rome (FIDA, PAM, FAO), ont représenté la France lors de ces deux jours de réunion. Cette 42ème session a permis d’engager des discussions stratégiques pour l’avenir du Fonds concernant l’architecture financière et sa soutenabilité mais aussi concernant sa collaboration avec le secteur privé et la réforme en cours du système de développement des Nations Unies. Ces deux jours ont aussi été l'occasion d'un entretien de la délégation française avec le Président du FIDA Gilbert Houngbo, signe d'un partenariat solide et renforcé entre la France et le Fonds. </p>
<p style="text-align: justify;">La France a notamment pu rappeler lors de ses interventions l'importance que revêt l'année 2019, année de présidence française du G7, en matière de lutte contre les inégalités sous toutes ses formes (genre, climat, sociales, conflits et technologies). Une rapide présentation des priorités en matière de développement du G7 a eu lieu lors du déjeuner. Enfin, la déclaration générale du Gouverneur français à l'occasion du Conseil des Gouverneurs a aussi mis en lumière la collaboration possible du FIDA aux travaux du groupe G20 sur l'architecture financière internationale, actuellement co-présidée par la France. </p>
<p><iframe src="https://www.youtube.com/embed/a76VTHI-rRM" width="560" height="315" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><a title="Déclaration écrite France FIDA" href="https://www.ifad.org/documents/36783902/41018401/France.pdf/36b31c0f-1b6f-72a1-b53f-343ce0366576">Lire la version écrite du discours du Gouverneur</a>r</li>
</ul>
<p>Crédit photo FIDA</p>ea3ffc06-2d31-465a-808b-c8ebb022db7bBrèves économiques pour le Mexique, l'Amérique centrale et les Caraïbes - du 07 au 13 juin 2018 MexiqueRelations Mexique / Etats-UnisAprès les tensions entre les Etats-Unis et le Canada lors du 44ème sommet du G7, les perspectives quant aux renégociations de l’ALENA sont de plus en plus incertaines.Le Mexique, le Canada et les Etats-Unis ont été désignés pour organiser la coupe du monde du football en 2026.La Réserve Fédérale des Etats-Unis (FED) a augmenté, ce mercredi 13 juin, son taux directeur de 25 pdb, qui passe de 1,75% à 2,0%.EconomieLors du 3ème débat organisé à moins de 3 semaines de l’élection présidentielle, les quatre candidats à la Présidence de la République se sont tous accordés sur un point : ne pas augmenter les impôts ; financer les dépenses nouvelles par une optimisation des dépenses publiques.L’inflation poursuit encore une fois sa tendance à la baisse : 4,51% en mai, soit son niveau le plus bas depuis décembre 2016.Près 490 000 emplois formels ont été créés durant les 5 premiers mois de l’année, soit 13,5% de plus que lors de la même période de l’anné2018-06-15T00:00:00+02:00<p><strong> <span style="text-decoration: underline;">Mexique</span></strong></p>
<p><strong><em>Relations Mexique / Etats-Unis</em></strong></p>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Après les tensions entre les Etats-Unis et le Canada lors du 44ème sommet du G7, les perspectives quant aux renégociations de l’ALENA sont de plus en plus incertaines.</li>
<li>Le Mexique, le Canada et les Etats-Unis ont été désignés pour organiser la coupe du monde du football en 2026.</li>
<li>La Réserve Fédérale des Etats-Unis (FED) a augmenté, ce mercredi 13 juin, son taux directeur de 25 pdb, qui passe de 1,75% à 2,0%.</li>
</ul>
<p><strong><em>Economie</em></strong></p>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Lors du 3ème débat organisé à moins de 3 semaines de l’élection présidentielle, les quatre candidats à la Présidence de la République se sont tous accordés sur un point : ne pas augmenter les impôts ; financer les dépenses nouvelles par une optimisation des dépenses publiques.</li>
<li>L’inflation poursuit encore une fois sa tendance à la baisse : 4,51% en mai, soit son niveau le plus bas depuis décembre 2016.</li>
<li>Près 490 000 emplois formels ont été créés durant les 5 premiers mois de l’année, soit 13,5% de plus que lors de la même période de l’année précédente.</li>
<li>En mai, l’indice national des prix (hors pétrole) pour le producteur a enregistré une hausse de 5,41% (g.a.) et atteint son niveau le plus élevé en 9 mois.</li>
<li>En avril, la production industrielle du Mexique a diminué de 0,4% (en série désaisonnalisée) par rapport au mois précédent.</li>
<li>Les revenus générés par le tourisme ont augmenté de 4,9% (g.a) entre janvier et avril 2018, ce qui constitue le résultat le plus faible depuis 2011.</li>
<li>En mai, l’assemblage de voiture au Mexique a augmenté de 3,9% par rapport à mai 2017, soit un total de 352 860 véhicules assemblés.</li>
<li>La Chine annonce vouloir développer ses relations bilatérales avec le Mexique, en moyen de pression contre les Etats-Unis, selon les autorités chinoises.</li>
</ul>
<p><strong><em>Finances </em></strong><strong><em>publiques</em></strong></p>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Les dépenses destinées au financement des retraites ont augmenté, passant de 2,6% du PIB en 2010 à 3,3% du PIB en 2016.</li>
</ul>
<p><strong><em>Entreprises et grands contrats</em></strong></p>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Dans 5 ans, la société ENGIE aura doublé ses investissements au Mexique, allouant plus de 2 000 millions de dollars pour diversifier son portefeuille de production d'énergie renouvelable et de gaz naturel.</li>
<li>Selon le classement des entreprises à plus forte valeur financière publié par Brand Finance, PEMEX redevient à nouveau en 2018 la première entreprise mexicaine du classement.</li>
<li>Sur les 4 premiers mois, l’entreprise pétrolière d’Etat, Pemex, a effectué plus de 5 000 dénonciations de pillage de ses carburants, une augmentation de 49% par rapport à la même période de l’année précédente.</li>
</ul>
<p><strong> </strong></p>
<table border="0" width="0" cellspacing="0" cellpadding="0" align="left">
<tbody>
<tr>
<td width="208">
<p align="center"><strong>Indicateur</strong></p>
</td>
<td width="141">
<p align="center"><strong>Variation hebdomadaire</strong></p>
</td>
<td width="129">
<p align="center"><strong>Variation sur un an glissant</strong></p>
</td>
<td width="117">
<p align="center"><strong>Niveau au 13/06//2018</strong></p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="208">
<p align="center">Bourse (IPC)</p>
</td>
<td width="141">
<p align="center">+3,46%</p>
</td>
<td width="129">
<p align="center">-4,62%</p>
</td>
<td width="117">
<p align="center">46 760,58</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="208">
<p align="center">Risque pays (EMBI+Mx)</p>
</td>
<td width="141">
<p align="center">+3,17%</p>
</td>
<td width="129">
<p align="center">+21,9%</p>
</td>
<td width="117">
<p align="center">228</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="208">
<p align="center">Taux de change USD/Peso</p>
</td>
<td width="141">
<p align="center">+1,58%</p>
</td>
<td width="129">
<p align="center">+14,2%</p>
</td>
<td width="117">
<p align="center">20,63</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="208">
<p align="center">Taux de change Euro/Peso</p>
</td>
<td width="141">
<p align="center">+1,51%</p>
</td>
<td width="129">
<p align="center">+19,8%</p>
</td>
<td width="117">
<p align="center">24,26</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="208">
<p align="center">Prix du baril de pétrole (USD)</p>
</td>
<td width="141">
<p align="center">+1,79%</p>
</td>
<td width="129">
<p align="center">+56,6%</p>
</td>
<td width="117">
<p align="center">64,17</p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<p> </p>
<p><strong><span style="text-decoration: underline;">Amérique Centrale</span></strong></p>
<p><strong><em>Costa Rica </em></strong></p>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>L’activité économique du Costa Rica a augmenté de 2,8% (g.a.) en avril 2018, un chiffre légèrement inférieur à la variation enregistrée en avril de l’année précédente (+3% g.a.).</li>
<li>Entre février 2017 et 2018, le taux de croissance du crédit au secteur privé a chuté de 13% à 7%.</li>
</ul>
<p><strong><em>Guatemala</em></strong></p>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>En avril, l’activité économique du Guatemala a enregistré une hausse interannuelle de 2,3% (contre 1,7% en avril 2017).</li>
<li>Plus de 60 MUSD devront être déboursés en reconstruction après l’éruption du Volcan de Fuego.</li>
<li>La chute des investissements nationaux en infrastructure routière affectera la croissance du Guatemala, d’après le Fond Monétaire International (FMI).</li>
<li>Latam Hotel Corporation investit plus de 200 MUSD en Amérique centrale pour l’ouverture de quatre hôtels dont deux au Guatemala.</li>
</ul>
<p><strong><em>Honduras</em></strong></p>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Le Honduras a enregistré une inflation interannuelle de 3,9% et une variation mensuelle de 0,1% en mai 2018.</li>
<li>Les producteurs de palme africaine du Honduras s’inquiètent des niveaux très bas d’exportation et des éventuelles futures restrictions appliquées par l’Union Européenne.</li>
</ul>
<p><strong><em>Nicaragua</em></strong></p>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>La crise économique au Nicaragua s’intensifie et un appel à la grève national est lancé pour ce jeudi 14 juin.</li>
<li>Le taux d’emplois formels continue de chuter : -4% (g.a.) en avril.</li>
</ul>
<p><strong><em>Panama</em></strong></p>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Les entreprises multinationales JCB, Isuzu Motors et China Railway International Group CO établissent leur siège régional à Panama.</li>
<li>Le Plan de développement urbain des aires métropolitaines du Pacifique et de l’Atlantique coutera 20 Mds USD jusqu’en 2035.</li>
<li>A travers la Banque de Chine, le Panama pénètrera le marché des capitaux chinois avec une émission d’obligations pandas jusqu’à 500 MUSD.</li>
</ul>
<p><strong><em>Salvador</em></strong></p>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>L’Ambassade de France au Salvador a inauguré l’installation de panneaux solaires photovoltaïques sur le toit de la Résidence de France.</li>
<li>L’Union Douanière Régionale entre le Guatemala, le Honduras et le Salvador pourrait permettre une hausse de la croissance du Salvador jusqu’à +1,2%, d’après la Commission Economique pour l’Amérique Latine (CEPAL).</li>
<li>Le FMI affirme qu’appliquer un ajustement fiscal à 2,3% du PIB est une priorité pour le Salvador afin de réduire la dette publique.</li>
</ul>
<p><strong><span style="text-decoration: underline;">Caraïbes</span></strong></p>
<p><strong><em>Barbade</em></strong></p>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Standard & Poor’s met la Barbade en défaut sélectif après que le pays ait manqué le paiement d’un coupon.</li>
<li>Le FMI conclut une visite de 3 jours à la Barbade.</li>
<li>La Première ministre remplit ses promesses de campagne et met en place de nouvelles taxes.</li>
<li>Au 1er trimestre 2018, la contraction économique a été de -0,7% (g.a.).</li>
</ul>
<p><strong><em>République </em></strong><strong><em>Dominicaine</em></strong></p>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>La République Dominicaine a enregistré une inflation interannuelle de 4,5% et une variation mensuelle de 0,26% en mai 2018.</li>
</ul>9970721e-78b9-4427-abe0-94eb632ebc60Restitution de l'évaluation du partenariat France - FIDA : une évaluation du partenariat entre la France et le FIDA depuis 2013Le cabinet Ernst and Young a réalisé, à la demande de la Direction générale du Trésor, l'évaluation du partenariat de la France avec Fonds international de développement agricole (FIDA). Cette évaluation qui a porté sur la période 2013-2017 soit la 9ème reconstitution du FIDA (FIDA9) et le début de la 10ème (FIDA10) a été présentée, le 17 novembre 2017, à l’Assemblée nationale.Les participants ont été accueillis par Amal-Amélia Lakrafi, députée des Français établis hors de France, membre de la commission des affaires étrangères et membre du conseil d'administration de l'Agence française de développement et par la direction générale du Trésor.La présentation de l'évaluation par le cabinet Ernst and Young (voir document à télécharger) a été suivie d’une table-ronde animée par Delphine Borione, ambassadrice, Représentante permanente de la France auprès de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (OAA), du Programme Alimentaire Mondial (PAM) et du FIDA. La 2017-11-23T00:00:00+01:00<blockquote>
<h5>Le cabinet Ernst and Young a réalisé, à la demande de la Direction générale du Trésor, l'évaluation du partenariat de la France avec Fonds international de développement agricole (FIDA). Cette évaluation qui a porté sur la période 2013-2017 soit la 9<sup>ème</sup> reconstitution du FIDA (FIDA9) et le début de la 10<sup>ème</sup> (FIDA10) a été présentée, le 17 novembre 2017, à l’Assemblée nationale.</h5>
</blockquote>
<p>Les participants ont été accueillis par Amal-Amélia Lakrafi, députée des Français établis hors de France, membre de la commission des affaires étrangères et membre du conseil d'administration de l'Agence française de développement et par la direction générale du Trésor.</p>
<p>La présentation de l'évaluation par le cabinet Ernst and Young (voir document à télécharger) a été suivie d’une table-ronde animée par Delphine Borione, ambassadrice, Représentante permanente de la France auprès de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (OAA), du Programme Alimentaire Mondial (PAM) et du FIDA. La table-tonde avait pour objectifd’évoquer les priorités françaises pour le FIDA, en particulier dans le cadre de la 11<sup>ème</sup> reconstitution des contributions volontaires des pays membres, et les recommandations opérationnelles de l’évaluation concernant le partenariat institutionnel.</p>
<p>À cette table-ronde participaient six panelistes : Cyrille Pierre, Directeur du développement durable à la direction générale de la Mondialisation du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, Stefano Mason, de l’association Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières, membre de Coordination Sud, Jean-Pierre Marcelli, directeur Afrique à l'Agence française de développement, Sébastien Balmisse, de l’entreprise française KAOKA, qui s’est associée au FIDA pour structurer une filière cacao bio à Sao Tomé, May Gicquel, cheffe de la délégation française auprès du FIDA pour la 11<sup>ème</sup> reconstitution et Héloïse Pestel, sous-directrice International à la direction générale de la performance économique et environnementale des entreprises, du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Les différents panelistes ont pu apporter des éclairages complémentaires et diversifiés sur le rôle du FIDA et les priorités communes pour l'avenir.</p>
<h2>Un partenariat robuste et des défis partagés </h2>
<p>Gilbert Houngbo, Président du FIDA, a rappelé la volonté commune de la France et du FIDA de mettre fin à la pauvreté et la convergence de vues sur les moyens pour y parvenir, tout en soulignant la grande spécialisation de l’organisation dans l’aide au développement de l’agriculture. Alors que chaque année 10 millions de jeunes Africains arrivent sur le marché du travail, le FIDA a besoin d’accroitre son activité pour développer une agriculture durable qui assure des conditions de vie décentes aux agriculteurs. Le Président du FIDA, a d’ailleurs souligné que la stratégie portée par le FIDA s’engageait pour une véritable "transformation rurale", de l'Afrique notamment. Le FIDA diversifie ses ressources pour répondre à ce besoin d’activité croissante, avec la possibilité désormais d’emprunter à des conditions favorables auprès des membres. </p>
<p>Les panelistes, comme les participants à l’occasion des échanges avec la salle, ont reconnu le rôle essentiel joué par le FIDA, organisation très proche du terrain, et notamment dans des zones reculées, et exprimé le souhait d’un dialogue plus important et d’une coordination plus soutenue avec le monde de la recherche, les ONG, le secteur privé et les opérateurs, au niveau local en particulier, allant ainsi dans le sens des recommandations de l’évaluation.</p>
<p> </p>
<ul>
<li>Pour lire l'interview de Gilbert Houngbo à l'occasion de son passage en France, par <a href="https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/030906185058-gilbert-houngbo-la-communaute-internationale-doit-se-mobiliser-davantage-pour-eradiquer-la-faim-dans-le-monde-2132334.php">ici</a>.</li>
<li>Pour lire l'article du Figaro.fr consacré à l'événement, par <a href="http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/11/17/97002-20171117FILWWW00229-agriculture-la-france-va-maintenir-sa-participation-au-fida.php">ici</a>.</li>
</ul>
<p><img style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="De gauche à droite, M. Guillaume Chabert Chef de service du SAMD à la DG Trésor, M. Gilbert Houngbo Président du FIDA et Mme Amal-Amélia Lakrafi députée et membre de la commission des Affaires étrangères. " src="/Articles/9970721e-78b9-4427-abe0-94eb632ebc60/images/4e5ef1ee-c5ea-4363-8d41-278c9a23d227" alt="De gauche à droite, M. Guillaume Chabert Chef de service du SAMD à la DG Trésor, M. Gilbert Houngbo Président du FIDA et Mme Amal-Amélia Lakrafi députée et membre de la commission des Affaires étrangères. " width="794" height="516" /></p>d7bb9bb9-09aa-40cc-9056-9fbb1e75271cProchaine édition du Forum économique international sur l'Amérique latine et les Caraïbes le 9/06/2017“Repenser la mondialisation pour un développement inclusif et pour la jeunesse”. Le IXème Forum économique international sur l'Amérique latine et les Caraïbes 2017 se déroulera à Paris le 9 juin 2017.Le Forum Économique International de l’Amérique Latine et des Caraïbes, l’un des événements majeurs consacrés à l’Amérique latine et aux Caraïbes, vise chaque année à faire dialoguer les leaders des secteurs public et privé ainsi que les représentants des organisations internationales impliquées en Amérique Latine.Après avoir examiné les perspectives macro-économiques du continent latino-américain, la IXème édition du Forum analysera l'impact des nouvelles politiques économiques et commerciales à l'échelle mondiale sur le développement des pays de la région, la nouvelle géographie des accords commerciaux, et le processus d'intégration régionale.Le Forum se penchera également sur l’importance d'investir dans les compétences et la formation de la jeunesse latino-américaine, y compr2017-05-31T00:00:00+02:00<p><img style="float: left;" src="/Articles/d7bb9bb9-09aa-40cc-9056-9fbb1e75271c/images/04cb63c5-fdb8-4335-b16c-2c30a4c459d7" alt="Forum 2007" width="336" height="269" /><strong>“Repenser la mondialisation pour un développement inclusif et pour la jeunesse”.</strong> Le IXème Forum économique international sur l'Amérique latine et les Caraïbes 2017 se déroulera à Paris le 9 juin 2017.</p>
<p>Le Forum Économique International de l’Amérique Latine et des Caraïbes, l’un des événements majeurs consacrés à l’Amérique latine et aux Caraïbes, vise chaque année à faire dialoguer les leaders des secteurs public et privé ainsi que les représentants des organisations internationales impliquées en Amérique Latine.</p>
<p>Après avoir examiné les perspectives macro-économiques du continent latino-américain, la IXème édition du Forum analysera l'impact des nouvelles politiques économiques et commerciales à l'échelle mondiale sur le développement des pays de la région, la nouvelle géographie des accords commerciaux, et le processus d'intégration régionale.</p>
<p>Le Forum se penchera également sur l’importance d'investir dans les compétences et la formation de la jeunesse latino-américaine, y compris en encourageant l'esprit d'entreprise des jeunes.</p>
<p>Cet événement est organisé de manière conjointe par le ministère de l‘Économie, le Centre de Développement de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques ainsi que par la Banque Interaméricaine de Développement. </p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><strong>➡️ <a title="Suivre le forum LAC en direct" href="https://video.finances.gouv.fr/watch/player/player/pubkey/a4792633ef07d3f54ac8/id/0f6a42d210b3aff4dfe33639d0872b/viewcode/default?onload=PlayerLoaded">Le direct</a></strong></p>
<p style="text-align: center;"><strong>➡️ <a title="Programme du LacForum 2017" href="http://www.oecd.org/fr/developpement/forum-lac/programme/Agenda-LAC-Forum-FR.pdf">Le programme </a></strong></p>
<p style="text-align: center;"><strong>➡️ <a href="http://proxy-pubminefi.diffusion.finances.gouv.fr/pub/document/18/22493.pdf">Discours douverture de Bruno Le Maire, ministre de l'Économie</a></strong></p>
<p style="text-align: center;"><strong>➡️ <a href="http://www.oecd.org/fr/developpement/forum-lac/"><span style="color: #0066cc;">www.oecd.org/fr/developpement/forum-lac/</span></a></strong></p>
<h2 style="text-align: left;"> </h2>
<p> </p>
<div class="ephox-sloth-bin ephox-sloth-bin_82637746411496226407350" style="left: -100000px; top: 0px; width: 100px; height: 100px; overflow: hidden; position: fixed; opacity: 0;" contenteditable="true"><strong><u> ➡️</u></strong></div>
<div class="ephox-sloth-bin ephox-sloth-bin_6380062211496227387269" style="left: -100000px; top: 0px; width: 100px; height: 100px; overflow: hidden; position: fixed; opacity: 0;" contenteditable="true">
<p align="LEFT"> </p>
<table dir="LTR" border="1" width="607" cellspacing="0" cellpadding="7">
<tbody>
<tr>
<td valign="TOP" height="25">
<p><strong><span style="color: #00afef; font-size: x-large;"><span style="color: #00afef; font-size: x-large;">"Repenser la mondialisation pour un développement inclusif et pour la jeunesse" </span></span></strong></p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
</div>
<p style="text-align: center;"> </p>
<div class="ephox-sloth-bin ephox-sloth-bin_51136860611496233307131" style="left: -100000px; top: 0px; width: 100px; height: 100px; overflow: hidden; position: fixed; opacity: 0;" contenteditable="true">www.latameconomy.org/<img src="/Articles/d7bb9bb9-09aa-40cc-9056-9fbb1e75271c/images/0570c0ce-5ef0-4643-8659-1b3cffcc1149" alt="Visuel Forum 2017" /></div>cf549517-a92e-45d6-816c-48c16cdbdf98Trésor-Economics No. 115 - Consolidation without devaluation: does it work?For countries experiencing a balance of payments crisis or running an excessive current account deficit, devaluing the nominal exchange rate can offer a quick return to competitiveness. However, this option is not available to countries belonging to a monetary union or with a fixed exchange rate regime in place (i.e. that have pegged their currency to a reference currency) without jeopardising said system.Between 1980 and 2010, thirty-eight adjustments to the current account balance of over 5 GDP percentage points were identified in thirty-two countries with either a fixed exchange rate regime or that were members of a monetary union.The sample of countries varies widely in terms of geography and includes both developed and emerging economies. The duration and size of the adjustments identified varied from country to country.After stripping out those countries that enjoyed particularly buoyant conditions, two diametrically opposed types of adjustment emerged based on the factor2013-07-09T00:00:00+02:00<p>For countries experiencing a balance of payments crisis or running an excessive current account deficit, devaluing the nominal exchange rate can offer a quick return to competitiveness. However, this option is not available to countries belonging to a monetary union or with a fixed exchange rate regime in place (i.e. that have pegged their currency to a reference currency) without jeopardising said system.</p>
<p>Between 1980 and 2010, thirty-eight adjustments to the current account balance of over 5 GDP percentage points were identified in thirty-two countries with either a fixed exchange rate regime or that were members of a monetary union.</p>
<p>The sample of countries varies widely in terms of geography and includes both developed and emerging economies. The duration and size of the adjustments identified varied from country to country.</p>
<p>After stripping out those countries that enjoyed particularly buoyant conditions, two diametrically opposed types of adjustment emerged based on the factors identified: contrained adjustments carried out as a result of market pressure (with public and private economic agents reducing their demand for credit due to tougher borrowing and lending terms) and autonomous adjustments made against a background of moderate market pressure and the political will to boost a country's competitiveness and exports.</p>
<p>In the majority of cases, external factors (improved terms of trade, depreciation of the reference currency, upturn in global demand and transfers) played an important role in bringing about the adjustment.</p>
<p style="text-align: center;"><img title="Trésor-Economics No. 115 " src="/Articles/cf549517-a92e-45d6-816c-48c16cdbdf98/images/71866b08-cbfd-49ee-9733-635b450fd050" alt="Trésor-Economics No. 115 " /></p>97d544f2-f445-4864-b4b3-32098451a887Trésor-Éco n° 115 - Les pays en changes fixes peuvent-ils s'ajuster sans dévaluer ?Pour les pays en situation de crise de balance des paiements ou de déficits courants excessifs, la dépréciation du taux de change nominal permet d'améliorer rapidement la compétitivité. Les pays membres d'une union monétaire ou en régime de change fixe qui choisissent de conserver la parité de leur devise avec un étalon ne disposent pas de cet instrument, sauf à remettre en cause leur ancrage.Entre 1980 et 2010, trente-huit cas d'ajustement de solde courant de plus de 5 points de PIB ont été identifiés dans trente-deux pays, en régime de change fixe ou appartenant à une union monétaire.L'échantillon de pays identifiés est d'une grande diversité géographique et comprend à la fois des économies développées et émergentes. Les ajustements identifiés ont été d'une durée et d'une ampleur variables selon les pays.Si l'on exclut les cas de pays qui ont bénéficié de conditions particulièrement favorables, deux cas polaires d'ajustement apparaissent, selon les facteurs identifiés : les a2013-07-09T00:00:00+02:00<p>Pour les pays en situation de crise de balance des paiements ou de déficits courants excessifs, la dépréciation du taux de change nominal permet d'améliorer rapidement la compétitivité. Les pays membres d'une union monétaire ou en régime de change fixe qui choisissent de conserver la parité de leur devise avec un étalon ne disposent pas de cet instrument, sauf à remettre en cause leur ancrage.</p>
<p>Entre 1980 et 2010, trente-huit cas d'ajustement de solde courant de plus de 5 points de PIB ont été identifiés dans trente-deux pays, en régime de change fixe ou appartenant à une union monétaire.</p>
<p>L'échantillon de pays identifiés est d'une grande diversité géographique et comprend à la fois des économies développées et émergentes. Les ajustements identifiés ont été d'une durée et d'une ampleur variables selon les pays.</p>
<p>Si l'on exclut les cas de pays qui ont bénéficié de conditions particulièrement favorables, deux cas polaires d'ajustement apparaissent, selon les facteurs identifiés : les ajustements contraints, réalisés sous la pression des marchés - les agents publics et privés subissent un durcissement de leurs conditions de financement et contractent leur demande en conséquence ; les ajustements autonomes, réalisés dans un contexte de pression modérée des marchés et de volonté politique d'améliorer la compétitivité et de développer les exportations.</p>
<p>Les facteurs externes facilitant l'ajustement (amélioration des termes de l'échange, dépréciation de la devise-étalon, hausse de la demande mondiale, transferts) ont joué, dans la plupart des cas, un rôle facilitateur important.</p>
<p style="text-align: center;"><img title="Trésor-Éco n° 115" src="/Articles/97d544f2-f445-4864-b4b3-32098451a887/images/bbfa4e78-9c8d-4265-8bf8-afe99ece8777" alt="Trésor-Éco n° 115" /></p>