Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - AeronautiqueFlux de publication de la direction générale du Trésor - AeronautiqueFluxArticlesTag-AeronautiqueCopyright 20242023-10-06T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr0623f240-18d4-4c61-835e-12603bdeacd5Le trafic aérien vietnamien en 2023 : le défi des infrastructuresFin 2023, le trafic aérien vietnamien est sur le point d’atteindre son niveau d’avant crise et les perspectives de croissance du secteur à horizon 2030 sont très favorables. A cette date, le pays ambitionne d’accueillir environ 276 M passagers. 2023-10-06T00:00:00+02:00<p>Approuvé en juin 2023, le schéma directeur du transport aérien 2021-2030 à vision 2050, prévoit ainsi l’exploitation de 30 aéroports au Vietnam (dont huit nouveaux) d’ici 2030 et de 33 aéroports à horizon 2050 (dont 10 nouveaux). Le montant des investissements prévus pour les infrastructures aéroportuaires devrait alors atteindre 17,8 Mds USD, soit 22 % des investissements dédiés au secteur des transports sur cette période. Toutefois, le financement ainsi que la mise en œuvre des projets se heurtent à plusieurs difficultés.</p>fc2c3961-2e2a-4a63-9390-582f5091adb4Actualité du transport aérien juillet 2023Actualité du transport aérien juillet 20232023-08-18T00:00:00+02:00<p>Actualité du transport aérien juillet 2023</p>f399afb6-c91e-46de-bd34-2ab17e0aed2dActualités sectorielles du 19 au 30 juin.2023-07-10T00:00:00+02:00<div>
<p>En Bref</p>
<p> </p>
<p>Énergie</p>
</div>
<ul>
<li>Six projets de lignes de transmission ouverts au secteur privé devraient faciliter l’intégration de la production d’énergie renouvelable sur le réseau électrique.</li>
<li>Les entreprises publiques fédérales sont autorisées à importer des modules solaires chinois prêts à l’emploi.</li>
<li>L’entreprise publique National Hydroelectric Power Corporation (NHPC) signe un MoU avec la compagnie publique de distribution d’électricité de l’Odisha pour des projets d’énergie renouvelable et de stockage. </li>
<li>Le ministère indien de l’électricité envisage de réduire la TVA sur les batteries connectées au réseau pour soutenir leur installation.</li>
<li>Un accord tripartite entre l’Inde, le Népal et le Bangladesh portant sur les conditions financières du transport de l'électricité népalaise vers le Bangladesh utilisant les lignes indiennes pourrait être signé en juillet, à la suite de la visite du Premier Ministre népalais Pushpa Kamal Dahal en Inde.</li>
</ul>
<p>Transport</p>
<ul>
<li>Northern Railway devrait mettre en service le premier train à hydrogène indien dans le district de Jind, dans l'Haryana en 2024.</li>
<li>Nitin Gadkari, ministre des transports routiers et des autoroutes, a annoncé l'introduction de véhicules fonctionnant à l'éthanol en complément des véhicules électriques.</li>
<li>Le gouvernement indien a alloué 17 MEUR pour la construction de la ligne ferroviaire Agartala-Akhaura, reliant Tripura au Bangladesh. Cette ligne permettra de renforcer le commerce et les relations bilatérales entre les deux pays.</li>
</ul>
<p>Ville</p>
<ul>
<li>Le comité de haut niveau pour la planification urbaine, créé l'année dernière, partagera ses onze recommandations avec tous les États indiens en juillet.</li>
</ul>
<p>Environnement</p>
<ul>
<li>La fonte des glaciers himalayens menace près de 2 milliards de personnes.</li>
<li>Le ministère indien de l'environnement, des forêts et du changement climatique a présenté un projet de règlement pour le programme de crédits verts, dans le but d'encourager les efforts volontaires en faveur de l'environnement.</li>
</ul>
<p>Numérique</p>
<ul>
<li>La société biométrique française Idemia fournit la technologie de reconnaissance faciale pour le programme DigiYatra des aéroports indiens.</li>
<li>L'Inde joue un rôle clé dans l'élaboration du cadre de l'Union Internationale des Télécommunications 6G qui a été récemment finalisé par l'agence des Nations unies pour les télécommunications.</li>
<li>Le gouvernement indien a accordé une habilitation de sécurité à l'entreprise chinoise ZTE pour la fourniture d'équipements à l'entreprise de télécommunications Vi (Vodaphone).</li>
</ul>
<p>Aéronautique</p>
<ul>
<li>Commande historique de 500 Airbus par Indigo. A quoi faut-il s’attendre pour la prochaine décennie ?</li>
</ul>
<p>Automobile</p>
<ul>
<li>Stellantis India ouvre un centre numérique à Hyderabad, pour développer des produits, des services informatiques et des technologies logicielles.</li>
<li>Valeo India inaugure un centre technologique à Bengalore qui s’intègre dans son centre technologique mondial à Chennai.</li>
</ul>f7370f7e-c1a6-4514-8356-72175c9b0317Actualités sectorielles du 2 au 16 juin.2023-06-16T00:00:00+02:00<p><strong>Energie</strong></p>
<ul>
<li>Le ministère des énergies renouvelables instaure un comité de résolution des litiges entre les développeurs de projets renouvelables et les agences gouvernmentales.</li>
<li>Pour certains experts en Inde, le pays doit résister aux pressions internationales de s’engager pour une neutralité carbone avant 2070 et se focaliser sur 5 axes clés pour réussir son objectif à horizon 2070.</li>
<li>L'Inde et le Népal devraient signer la semaine prochaine un accord énergétique à long terme prévoyant l'importation de 10 gigawatts d'électricité du Népal vers l'Inde au cours des dix prochaines années.</li>
</ul>
<p><strong>Transport</strong></p>
<ul>
<li>Tarun Kapoor, conseiller du Premier ministre, réaffirme les ambitions du gouvernement indien en matière de mobilité électrique et appelle à plus d’investissements de l’industrie automobile dans la chaîne de valeur de la filière.</li>
<li>L’association des industriels indiens de véhicules électrique alerte sur les risques que représentent la réduction des subventions à l’achat de véhicules électriques sur le développement de la filière en Inde.</li>
<li>La transition de l’Inde vers les véhicules électriques offre aux constructeurs automobiles internationaux une nouvelle opportunité d’entrer sur le marché local.</li>
</ul>
<p><strong> Environnement</strong></p>
<ul>
<li>Deux livrables portés par la présidence indienne sur les enjeux de développement durable sont adoptés à l'unanimité lors de la Ministérielle Développement du G20 à Varanasi.</li>
<li>A l’occasion de la journée internationale de la Terre, l’Inde lance officiellement deux initiatives sur la protection de l’environnement (mangroves et écotourisme).</li>
<li>Les mesures politiques en faveur de la transition climatique risquent d'accentuer les inégalités entre les États indiens.</li>
</ul>
<p><strong>Numérique</strong></p>
<ul>
<li>Le gouvernement indien poursuit ses mesures de restriction à l'encontre des entreprises chinoises de smartphones en Inde.</li>
<li>L'Internet Freedom Foundation déplore que le développement des politiques pour la transition numérique de l’Inde, Digital India, ne s’appuie pas sur un cadre réglementaire robuste cohérent avec la constitution indienne.</li>
<li>Renault-Nissan s'associe à T-Hub, le centre de startups de l'État du Telangana, pour soutenir les startups.</li>
</ul>
<p><strong>Aéronautique</strong></p>
<ul>
<li>L’Inde a une bonne vision stratégique du secteur aérien, mais de nombreuses taxes sont encore élevées.</li>
</ul>
<p><a name="_Hlk137723534"></a><!--EndFragment--></p>c49a3f2d-fb31-488d-9534-dd01be967d06Flash Conjoncture Pays avancés - En Allemagne, les nouvelles commandes à l’industrie dégringolent en marsFlash Conjoncture Pays avancés - En Allemagne, les nouvelles commandes à l’industrie dégringolent en mars2023-05-09T00:00:00+02:00<p><strong>En</strong><strong> zone euro</strong>, l’inflation réaugmente en avril (+7,0 % après +6,9 %) et le taux de chômage baisse en mars (6,5 % après 6,6 %), tout comme <strong>en Italie</strong> (+8,8 % d’inflation en avril après +8,1 % et 7,8 % de chômage en mars après 7,9 %). L’indice des directeurs d’achat pour le secteur manufacturier est en baisse en avril en zone euro (45,8 après 47,3), <strong>en Allemagne</strong> (44,5 après 44,7), en Italie (46,8 après 51,1), <strong>en Espagne</strong> (49,0 après 51,3) et <strong>au Royaume-Uni</strong> (47,8 après 47,9) alors que l’indice ISM augmente <strong>aux </strong><strong>États-Unis</strong> (47,1 après 46,3). En revanche, les indices du secteur des services sont en hausse aux États-Unis (51,9 après 51,2), en zone euro (56,2 après 55,0), en Allemagne (56,0 après 53,7), en Italie (57,6 après 55,7) et au Royaume-Uni (55,9 après 52,9), alors qu’il décline en Espagne (57,9 après 59,4), tout en restant au-dessus du seuil d’expansion de 50. En mars, les ventes au détail sont en baisse en zone euro (−1,2 % après −0,2 %) et en Allemagne (−2,4 % après −0,3 %), où les commandes à l’industrie se retournent (−10,7 % après +4,5 %) mais l’excédent commercial augmente (+16,7 Md€ après +16,1 Md€). En Espagne la production industrielle augmente en mars (+1,5 % après +0,7 %). Aux États-Unis le chômage recule en avril (3,4 % après 3,5 %) alors que le déficit commercial se résorbe légèrement en mars (−64,2 Md$ après −70,6 Md$). Du côté du secteur immobilier, les dépenses de construction continuent leur chute sur le segment résidentiel en mars (−0,2 % après −1,4 %) et augmente sur le segment non résidentiel (+0,7 % après +0,7 %).</p>
<p> <img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/c49a3f2d-fb31-488d-9534-dd01be967d06/images/76bf9b6f-371a-4e0f-8bed-a314dc07a832" alt="Indicateurs" /><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/c49a3f2d-fb31-488d-9534-dd01be967d06/images/dd659038-2505-44cd-acb3-e9fc5e5faa23" alt="Commandes dans le secteur manufacturier en Allemagne" /></p>d6cf31e1-1a34-485f-8b9c-91b45f303949Actualité du transport aérien mars 2023Actualité du transport aérien mars 20232023-05-09T00:00:00+02:00<p>Actualité du transport aérien mars 2023</p>a16a6fc9-6d79-4601-9685-35363b9ebbbeActualités économiques sectorielles .2023-03-31T00:00:00+02:00<div>
<h5 style="text-align: left;" align="center"><strong>En Bref</strong></h5>
<p> </p>
</div>
<p><strong>Energie</strong></p>
<ul>
<li>L’Inde envisage de modifier les modalités de financement des projets hydroélectriques, afin d'exploiter notamment le potentiel des États du Nord-Est et de l'Himalaya.</li>
<li>Le secrétaire aux mines de l’État du Jammu-et-Cachemire annonce le début des démarches de mise aux enchères pour l’exploitation des réserves de lithium découvertes le mois dernier, mais aucune date n’a encore été communiquée.</li>
</ul>
<p><strong>Transport</strong></p>
<ul>
<li>La Ministre des Finances a annoncé un programme pour convertir les trains touristiques des lignes ferroviaires historiques en trains à hydrogène, dont le budget pourrait s’élever autour de 300 M€.</li>
<li>L’Inde s’engage dans l’élaboration d’un cadre réglementaire et d’une feuille de route pour la mise en place de sa politique sur les ports verts et le transport maritime durable.</li>
</ul>
<p><strong>Ville</strong></p>
<ul>
<li>Le consultant français Systra a soumis la meilleure offre pour la phase 2 du métro de Kochi, mais le marché n’a pas été attribué, les offres déposées dépassant l’estimation financière de l’administration.</li>
</ul>
<p><strong>Environnement</strong></p>
<ul>
<li>L’Inde est en voie de respecter son engagement sur l’augmentation des capacités de ses puits de carbone de 2,5 à 3 Mds de tonnes équivalent CO<sub>2</sub> d’ici 2030. Une ambiguïté demeure sur l’année de référence considérée.</li>
<li>Le ministre de l’environnement Bhupender Yadav salue la synthèse du rapport du GIEC qui confirme la vision de la Mission LiFE et soutient l’appel de l’Inde pour une justice climatique.</li>
<li>Le changement climatique accroît la tension sur les ressources hydriques et le partage de l’eau entre les différents usages qui représente un défi politique.</li>
<li>Le ministre des sciences de la terre Jitendra Singh a précisé les objectifs de la Mission « Deep Ocean ».</li>
</ul>
<p><strong>Numérique</strong></p>
<ul>
<li>La société de télécommunication française, Orange a signé un accord de distribution avec l’opérateur satellite One Web.</li>
<li>L'Organisation indienne de recherche spatiale (ISRO) achève avec succès son deuxième lancement de satellites pour OneWeb (72 satellites lancés au total).</li>
</ul>
<p><strong>Aéronautique</strong></p>
<ul>
<li><strong> </strong>Les autorités indiennes sont réticentes à étendre les droits de trafic aérien.</li>
</ul>43f3ff12-250f-439a-8e03-40c2753cbfb9Les enjeux de l'aviation commerciale en Inde Au sortir de la pandémie, l’aviation commerciale indienne a retrouvé une croissance dynamique soutenue par des politiques publiques ambitieuses..................2023-03-16T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><em>Au sortir de la pandémie, l’aviation commerciale indienne a retrouvé une croissance dynamique soutenue par des politiques publiques ambitieuses. Ce nouvel essor devra cependant prendre en compte certains facteurs pénalisants tels que la hausse du prix des carburants ou la pénurie de personnels qualifiés, afin de retrouver rapidement son équilibre tout en maintenant l’indispensable niveau de sécurité aérienne des opérations. </em></p>
<p style="text-align: justify;"><em>La privatisation d’Air India et la réorganisation en cours du ciel indien, avec l’arrivée de plusieurs acteurs et des commandes massives d’aéronefs soutiennent la pénétration par les entreprises françaises, qui investissent déjà dans le pays.</em></p>
<h5><strong>Un potentiel considérable encouragé par des politiques publiques ambitieuses</strong></h5>
<p style="text-align: justify;"><strong>Avec 185 millions de passagers transportés en 2019 (80% en domestique et 20% à l’international) et 640 millions prévus en 2041, l’Inde est devenue le 3<sup>ème</sup> marché mondial derrière les Etats-Unis et la Chine. </strong>La croissance annuelle prévue pour ce secteur dans les deux prochaines décennies est supérieure à 6%, soit le double de la croissance mondiale estimée. Alors que la flotte indienne comprend aujourd’hui 700 appareils moyen-courriers et 40 long-courriers, le potentiel d’équipement est estimé à 2000 nouveaux appareils en service à horizon de vingt ans.</p>
<p style="text-align: justify;">L’Inde met en œuvre depuis 2016 un ambitieux plan d'amélioration de la connectivité régionale qui se décline à travers le développement et la modernisation des aéroports domestiques et l’ouverture de liaisons aériennes subventionnées desservant les régions enclavées. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’essor du trafic devra cependant composer avec des facteurs de risque:</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La maîtrise de la rentabilité pour les compagnies dans un contexte de forte concurrence, de prix encadrés, de renchérissement des coûts d’exploitation (le prix du carburant a augmenté de 60% en 18 mois), et de volatilité du taux de change ;</p>
<p style="text-align: justify;">Des besoins massifs en personnels qualifiés, en particulier les pilotes (10 000 devront être formés dans les cinq prochaines années), mais également les personnels navigants, les mécaniciens et les contrôleurs aériens ;</p>
<p style="text-align: justify;">La saturation des aéroports principaux qui accroît le risque de sécurité aéronautique,</p>
<p style="text-align: justify;">A horizon 2050, la réduction de l’empreinte carbone du secteur, qui n’est pas encore une priorité des politiques publique. </p>
<h5>Des industriels français très présents en Inde </h5>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’aéronautique représente une part essentielle des exportations françaises vers l’Inde (44% en 2022)</strong>, portée principalement par Airbus et Safran mais aussi Thales ou Dassault Aviation ainsi que des fournisseurs de second rang.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Airbus équipe environ 75% de la flotte domestique indienne (Indigo, AI-Vistara)</strong>. Le groupe qui dispose déjà d’un centre de traitement de l’information et d’ingénierie à Bangalore construit un nouveau centre de simulation à Delhi et, en coopération avec le groupe Tata, un site d’assemblage de l’aéronef de transport militaire C295. Par ailleurs, le groupe développe des partenariats avec les industriels indiens du secteur (Tata Advanced Systems Ltd. et Mahindra Aerospace).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les moteurs LEAP de SAFRAN équipent environ 80% des avions de la flotte domestique indienne.</strong> Disposant de centres d’ingénierie à Bangalore, d’un centre de formation à Hyderabad et d’un service de support informatique à Mumbai, Safran développe également des implantations industrielles à Hyderabad, pour l’assemblage de harnais électriques (SAP), la production de pièces pour les moteurs civils (SAE), et d’un centre de maintenance de moteurs (MRO) qui sera opérationnel en 2025.</p>
<h4 style="text-align: justify;">L'avenir </h4>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les commandes récentes (210 A320/321neo et 40 A350 pour Air India) et à venir (jusqu’à 500 moyen-courriers envisagés pour IndiGo) contribueront au renforcement de la présence aéronautique française en Inde</strong>, dans la maintenance, la formation initiale des pilotes et des techniciens, mais également dans la production industrielle.</p>
<p style="text-align: justify;">En effet, dans le cadre de la politique du « <em>make in India</em><strong> </strong>» les autorités indiennes imposent, de manière croissante, la constitution de co-entreprises avec des partenaires indiens, la localisation de productions industrielles en Inde et des transferts de technologies. Ces exigences représentent une contrainte pour les industriels qui en contestent parfois le bien-fondé économique, mais elles offrent également des opportunités de renforcement de l’écosystème industriel aéronautique français dans le pays.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Dans cette perspective, les services de l’Etat en Inde soutiennent la formation d’un cluster aéronautique français à Hyderabad</strong>, pour donner plus de visibilité aux investissements industriels et développer un bassin d’emploi, et participent financièrement au projet de développement d’un démonstrateur de production de carburant durable (SAF) sur la plateforme aéroportuaire d’Hyderabad afin d’anticiper la décarbonation du secteur quand elle sera imposée par les autorités indiennes.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Par ailleurs, </strong><strong>au cours des sept dernières années l’Inde a construit 66 aéroports pour atteindre aujourd’hui le nombre de 146 plateformes en service.</strong> Le pays vise d’en exploiter 200 en 2040.</p>
<p style="text-align: justify;">L’autorité aéroportuaire (AAI) va lancer prochainement une nouvelle offre de mise en concession pour 50 ans de treize aéroports. ADP pourrait y participer tout comme les groupes Vinci Aéroport, Egis Aéroport.</p>
<p> </p>aecaa9c7-26f3-4874-84ad-48b9857f2a9cLes compagnies aériennes vietnamiennes : un nouveau souffle en 2023?Les compagnies aériennes vietnamiennes sortent fragilisées de la crise COVID mais leurs ambitions restent inchangées. Point de situation. 2023-01-31T00:00:00+01:00<div>
<table cellspacing="0" cellpadding="0" align="left">
<tbody>
<tr>
<td align="left" valign="top">
<p><em>Après trois ans d’épidémie, les compagnies aériennes vietnamiennes ont vu leurs liquidités faiblir et de nouvelles difficultés sont apparues (prix du carburant ayant pratiquement doublé par rapport à en 2021, conflit en Ukraine, risques liés aux taux de change ainsi qu’à l’inflation). 2022 a tout de même montré les signes d’une forte reprise du secteur, et les perspectives de croissance sont très favorables. Les compagnies aériennes nationales poursuivent leurs projets de développement en créant de nouvelles routes, et l’intérêt des constructeurs et équipementiers occidentaux n’a pas faibli. La crise n’a pas rebattu les cartes sur le marché du transport aérien, qui reste dominé par Vietnam Airlines (VNA), la compagnie aérienne nationale et VietJet Air (VJA), première compagnie aérienne privée low-cost vietnamienne. Bamboo Airways (premier vol en janvier 2019), se positionne en troisième position. Toutes se projettent sur l’après-crise en poursuivant les investissements dans leurs flottes et dans leur réseau international. </em></p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
</div>7efe5702-3b36-4f65-825c-080e484e85c1Actualité du transport aérien décembre 2022 Actualité du transport aérien décembre 2022 2023-01-02T00:00:00+01:00<p>Actualité du transport aérien décembre 2022</p>8c41d273-4656-475b-a4e0-0fe098d21609Actualité du transport aérien novembre 2022 Actualité du transport aérien novembre 2022 2023-01-02T00:00:00+01:00<p>Actualité du transport aérien novembre 2022</p>77e0a9de-1206-401b-8798-b37dbdeee80aActualité du transport aérien octobre 2022Actualité du transport aérien octobre 20222022-11-28T00:00:00+01:00<p>Actualité du transport aérien octobre 2022</p>510036c0-9355-4d62-9cda-27ab4aa681e3Actualité du transport aérien octobre 2022Actualité du transport aérien octobre 20222022-11-07T00:00:00+01:00<p>Actualité du transport aérien en Inde octobre 2022</p>66c8d57a-26db-4127-af61-1c38615158d3Actualité du transport aérien juillet 2022Actualité du transport aérien juillet 20222022-07-28T00:00:00+02:00<h2 class="post-title">Actualité du transport aérien juillet 2022</h2>834c7d70-b35e-449a-9b87-cf761c47fab4Actualité du transport aérien juin 2022Actualité du transport aérien indien en juin 20222022-07-26T00:00:00+02:00<p>Activité du transport aérien en Inde en juin 2022</p>f47d7c91-fe69-4491-9a41-a83bc3d7a5aaRencontre entre la Direction générale de l’aviation civile et ses homologues coréensCette rencontre bilatérale a permis de faire état du très fort rebond du trafic aérien entre la France et la Corée et de l’excellence du partenariat franco-coréen dans le domaine de la construction aéronautique, ainsi que de proposer plusieurs axes de coopération future.2022-07-12T00:00:00+02:00<p>Le 6 juillet 2022, en marge de la Conférence des directeurs généraux de l’aviation civile pour l’Asie-Pacifique, organisée à Incheon sous l’égide de l’Organisation de l'aviation civile internationale, une délégation de la Direction générale de l’aviation civile et de l’Ecole nationale de l’aviation civile s’est entretenue avec le ministère coréen des Transports et de l’Aménagement du territoire, en présence du service économique de Séoul.</p>
<p>Cette rencontre bilatérale a tout d’abord permis de faire le point sur la très forte reprise du trafic aérien entre la France et la Corée au sortir de la crise Covid. La Corée est en effet l’un des pays asiatiques pour lesquels le rebond du trafic avec la France a été le plus marqué : on compte une fréquence quotidienne vers Paris pour Korean Air depuis le 1<sup>er</sup> juillet, 5 fréquences hebdomadaires pour Asiana dès fin juillet et 4 fréquences hebdomadaires pour Air France vers et depuis Séoul depuis le 5 juillet. Des pistes ont été évoquées afin d’accompagner la très forte demande sur cette liaison et qui concerne à la fois les voyages touristiques et d’affaires.</p>
<p>L’occasion a également été de dresser un panorama de la coopération franco-coréenne dans le domaine de la construction aéronautique, un partenariat vieux de plus de quarante ans et qui ne cesse de se renouveler. Les entreprises coréennes sont à la fois parmi les tous premiers clients d’Asie pour les constructeurs et équipementiers français, mais aussi des partenaires de premier plan qui se sont insérés avec succès dans la chaîne de valeur aéronautique. Des pistes d’approfondissement de ce partenariat industriel ont été évoquées, en particulier dans des domaines d’avenir comme les ballons dirigeables à charge lourde.</p>7aba228d-b486-4a91-b0af-8ddff3ebd971Evento: ¿Cómo desarrollar una cadena de suministro de combustibles sostenibles (SAF: sustainable aviation fuels)? - 5 de abril 202205-04-2022.2022-04-07T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">En el marco de la programación local de la Presidencia francesa del Consejo de la UE, la Embajada de Francia en España ha organizado el pasado 5 de abril de 2022 una conferencia dedicada a <strong>la descarbonización del sector aeronáutico y al potencial de desarrollo en Francia y España de una cadena de suministro de combustible de aviación sostenible</strong> (conocido bajo el termino inglés de SAF o « <em>sustaiable aviation fuels</em> ». Este evento, presentado por el embajador de Francia en España, Jean-Michel Casa, ha reunido a un gran número de actores clave del sector de la aviación de ambos países, entre los que se encontraban representantes de los constructores aeronauticos (Airbus, Safran), de los productores de combustible (Repsol, Total Energies, Consorcio SAF+), centros de innovación (IFP Energies nouvelles), organismos científicos especializados en bioeconomía (Concawe, Bioplat), así como agentes de la final de la cadena, como companias logisticas, gestores de aeropuertos y compañías aéreas (AirFrance - KLM, Exolum y AENA).</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p><iframe title="YouTube video player" src="https://www.youtube.com/embed/7Fr9PI5NTF8" width="560" height="315" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
<p> </p>
<p> </p>c22bca09-cbff-4114-9c18-4eb276ad58ffEvènement : Comment développer une chaîne d’approvisionnement en carburants durables (SAF: sustainable aviation fuels)? - 5 avril 2022 05-04-2022.2022-04-07T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Dans le cadre de la programmation locale de la présidence française du conseil de l'UE, une conférence dédiée à <strong>la décarbonation du secteur aéronautique et le potentiel de développement en France et en Espagne d’une filière d’approvisionnement en carburants durables pour l’aviation</strong> (plus connus selon l’acronyme anglosaxon SAF pour « <em>sustainable aviation fuels</em> ») a été organisée le 5 avril 2022 par l’Ambassade de France en Espagne. Cet évènement, introduit par l’ambassadeur de France en Espagne, Jean-Michel Casa, a réuni un grand nombre d’acteurs clés du secteur aéronautique des deux pays, parmi lesquels des représentants des constructeurs aéronautiques (Airbus, Safran), des producteurs de carburants (Repsol, Total Energies, SAF+ Consortium), de centres d’innovation (IFP Energies nouvelles), d’organismes scientifiques spécialisés dans la bioéconomie (Concawe, Bioplat), ainsi que d’acteurs de la filière aval, tels que des logisticiens, des gestionnaires d’aéroport et des compagnies aériennes (AirFrance - KLM, Exolum et AENA).</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p><iframe title="YouTube video player" src="https://www.youtube.com/embed/kxV0eCpmEpA" width="560" height="315" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
<p> </p>
<p> </p>c8b5b9d7-5811-4c3b-8a1a-4121e128c9b1Actualité du transport aérien novembre 2021Actualité du transport aérien indien novembre 20212021-12-14T00:00:00+01:00<p>Actualité du transport aérien en Inde en novembre 2021</p>fc761280-fbc3-44a4-a850-924197e354d9Actualité du transport aérien octobre 2021Actualité du transport aérien octobre 20212021-11-08T00:00:00+01:00<p>Actualité des acteurs du transport aérien en Inde en octobre 2021, suivi politiques publiques.</p>97a0277c-3a06-48f5-b948-4b21123015dcActualité du transport aérien septembre 2021Actualité du transport aérien en Inde en septembre 20212021-10-05T00:00:00+02:00<p>Activité du transport aérien en Inde septembre 2021</p>574c5aab-37a3-4d90-8d84-0740f7cc0b44Actualité du transport aérien août 2021Actualité du transport aérien août 20212021-09-02T00:00:00+02:00<p>Actualité du transport aérien en août 2021en Inde. Trafic,réglementations, opérateurs, industriels.</p>dc89e61e-f1fb-43a9-9248-2416a86c97ddBrèves de l'ASEAN semaine 32 (2021)Faits saillants: Singapour : les prévisions de croissance du PIB revues à la hausse à 6-7% pour 2021| Malaisie : augmentation du taux de chômage en juin à 4,8% | Vietnam : anticipation d’une forte hausse des exportations de produits électroniques en 2021 2021-08-13T00:00:00+02:00<p><img class="marge" title="s" src="/Articles/dc89e61e-f1fb-43a9-9248-2416a86c97dd/images/df48affc-3294-4ea1-8e21-ef4a6932b349" alt="s" /></p>
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<p>Faits saillants</p>
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<p style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;">►</span>Singapour : les prévisions de croissance du PIB revues à la hausse à 6-7% pour 2021</p>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;">►</span>Malaisie : augmentation du taux de chômage en juin à 4,8%</p>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;">►</span>Vietnam : anticipation d’une forte hausse des exportations de produits électroniques en 2021</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="e" src="blob:https://www.tresor.economie.gouv.fr/58d2ae6e-28f5-4d11-9d3e-30006db3a9a2" alt="e" /></p>
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<p>Région</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Les chaînes d'approvisionnement en ASEAN perturbées par la résurgence de cas de COVID-19 et le variant Delta</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La résurgence des cas de COVID-19 en Asie du Sud-Est, aggravée par l’apparition du variant Delta, perturbe les chaînes d’approvisionnement à l’échelle régionale. Aux Philippines, en Malaisie, en Indonésie et au Vietnam, la prolongation des mesures de confinement et les restrictions de déplacements, ralentissent fortement la reprise des activités industrielles et commerciales, notamment dans les secteurs de la logistique, des composants électroniques et de l’automobile. En Thaïlande, par exemple, plusieurs entreprises de l’industrie automobile (Toyota, Honda Motor) ont dû suspendre leurs activités dans certaines usines suite à une augmentation des cas de COVID-19. Selon Toyota, les ventes d’automobiles en Thaïlande, l'un des plus grands marchés en Asie du Sud-Est, enregistreraient une croissance de seulement 1% pour l'année 2021, contre des prévisions de 7 à 14% en début d’année.</p>
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<p>Indonésie </p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Reprise de l’activité sur la bourse indonésienne</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon l’Autorité des services financiers (OJK), la bourse des valeurs indonésienne (IDX) devrait retrouver son niveau prépandémique à partir de la fin de l’année 2021 grâce à l’augmentation du nombre d’introduction en bourse. Entre le début de l’année 2021 et le 3 août, le montant total des financements levés grâce aux introductions en bourse atteint 117 940 Mds IDR (8,2 Mds USD), soit une augmentation en glissement annuel de 99,3%. Au 9 août 2021, l’indice composite IDX enregistre une croissance de 2,48% en glissement annuel. Cette dynamique est portée par la digitalisation de l’économie, et l’introduction en bourse de la licorne indonésienne du e-commerce Bukalapak. La première start-up indonésienne à être introduite en bourse a levé un montant record de 21 900 Mds IDR (1,5 Mds USD) lors de son introduction.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Lancement du nouveau système d’octroi de licences pour les entrepreneurs</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministère de l’Investissement a officiellement lancé la nouvelle version du système centralisé d’octroi en ligne de licences (OSS) développé par le géant des télécommunications qataro-indonésien Indosat Ooredoo. La mise à jour vise à améliorer l’environnement des affaires en intégrant à l’OSS la procédure simplifiée d’octroi de licence prévue par la loi omnibus. Conformément à la nouvelle réglementation, les activités classifiées « à faible risque » ne nécessitent plus l’octroi d’une licence commerciale, mais seulement l’obtention d’un numéro d’identification.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les ventes de détail impactées par les mesures d’urgence et de restrictions des déplacements (PPKM)</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon une enquête menée par la banque centrale auprès des distributeurs, les mesures PPKM ont affaibli la demande et la performance du commerce de détail. La valeur de l’Indice de ventes au détail se contracte de 6,2% en glissement annuel au mois de juillet, après une croissance de 2,5% en juin. Selon les distributeurs, le développement de la vente en ligne et des services de livraison ont permis de limiter l’impact des mesures PPKM au mois de juillet.</p>
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<p>Malaisie</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Augmentation du taux de chômage en juin suite aux mesures de confinement</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Après 4 mois consécutifs de baisse, le taux de chômage a atteint 4,8% en juin (contre 4,5% en mai), ce qui représente 768 700 personnes. Cette situation est la conséquence du confinement renforcé instauré à partir du 1er juin, pendant lequel seules les entreprises des secteurs considérés comme essentiels ont été autorisées à poursuivre leur activité dans la limite de 60% de leurs effectifs. Le nombre de personnes temporairement dans l’impossibilité de travailler (non comptabilisées parmi les chômeurs) est d’ailleurs passé de 661 400 à 801 100, chiffre similaire à celui atteint lors du premier confinement du printemps 2020.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Progression de l’indice de production industrielle en juin malgré le confinement</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Département des Statistiques vient d’annoncer la progression de l’indice de la production industrielle de 1,6% en juin en glissement mensuel ; cette progression atteint 5,4% pour les industries manufacturières (tirée par les industries électriques et électroniques, +20,2%, et les industries pétrolières et chimiques, + 12,3%, tous les autres secteurs affichant une régression), alors que l’indice pour les industries extractives recule de 6,4% et celui pour la production d’électricité de 12,3%. Ces résultats interpellent alors que toutes les activités industrielles ont été fortement impactées par les mesures de confinement renforcées mises en place dès le 1er juin dans les principales zones économiques du pays (activité des industries des secteurs désignés essentiels limitée à 60% de capacité, et à 10% pour les autres secteurs).</p>
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<p>Singapour</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Relèvement des prévisions de croissance pour 2021 à 6-7%</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La croissance de Singapour a été révisée à la hausse pour l’année 2021 à 6-7%, contre 4-6% précédemment, reflètant les progrès réalisés en termes de couverture vaccinale (72% de la population est complètement vaccinée au 9 août). Dans sa 2<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">nde</span> estimation du PIB pour le T2, les autorités singapouriennes ont légèrement relevé leurs estimations de croissance pour avril-juin, à 14,7% en glissement annuel, contre 14,3% en 1<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">ère</span> estimation. En variation trimestrielle, l’économie se contracte légèrement, de 1,8%, contre 2% précédemment. L’économie a principalement été portée par la croissance du secteur manufacturier (+17,7% en g.a.), des services (+10,3% en g.a.) et de la construction (+106,2% en g.a.). Le gouvernement espère que la demande extérieure, notamment en électronique, soutiendra la performance du PIB au 2<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">nd</span> semestre. À l’échelle domestique, l’assouplissement des mesures sanitaires stimulerait la consommation tandis qu’une levée de certaines restrictions aux frontières réduirait les pénuries de travailleurs dans certains secteurs comme la construction.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Nombre record de transactions au S1 2021 dans l’industrie FinTech</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Sur les six premiers mois de l’année, le secteur de la FinTech a enregistré 72 transactions, contre 48 au premier semestre 2019, soit un nombre record en trois ans. La valeur des transactions a atteint 833,8 M SGD (614,2 M USD), soit une augmentation de 22% en g.a., selon KPMG. Le nombre croissant de transactions s’explique, selon les analystes, par une volonté des entreprises d’accélerer leur transformation digitale, une tendance s’observant également à l’échelle mondiale. Les valorisations de l’industrie FinTech à Singapour pourraient encore augmenter au cours des six prochains mois grâce à la forte croissance des sociétés d'acquisition spécialisées (SPAC) opérant depuis les États-Unis, qui s’orienteraient davantage vers les startups singapouriennes, à l’instar de la fusion de Grab avec Altimeter Growth Corp, pour un montant de 40 Mds USD, qui sera achevée d’ici la fin 2021.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>1,1 Md USD emprunté par Temasek à l’aide obligations de maturité record</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le fonds souverain Temasek a annoncé son intention d’émettre sur le marché domestique des obligations d’une maturité de 50 ans pour une valeur de 1,5 Md SGD (1,1 Md USD) et un rendement de 2,8%. C’est une maturité record pour une obligation émise sur le marché domestique. Une fois la phase d’offre terminée, les obligations seront cotées publiquement à partir du 18 août. L’annonce de Temasek vient s’ajouter à celles d’autres entreprises internationales (Apple, Unilever notamment) souhaitant emprunter à long-terme et à taux bas, de crainte d’une dégradation des conditions de financement.</p>
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<p>Vietnam </p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Anticipation d’une hausse des exportations de produits électroniques en 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon les prévisions du ministère de l’Industrie et du Commerce (MOIT), les exportations de produits électroniques du Vietnam devraient atteindre 50 Mds USD cette année, en augmentation de 13,5% en glissement annuel. Alors que de nombreux postes d’exportations ont été touchés par la crise sanitaire, les exportations de produits industriels, composants électroniques et téléphones se sont maintenues à un niveau élevé sur les 7 premiers mois de 2021 pour atteindre 29,3 Mds USD (+12% en g.a).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Prolongation de la politique de taux bas de la Banque centrale du Vietnam</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Banque centrale du Vietnam (SBV) compte prolonger sa politique de taux bas en 2021 pour soutenir l’économie face à la crise sanitaire, a déclaré le Vice-gouverneur Dao Minh Tu à l’occasion d’une conférence de presse. 16 grandes banques commerciales se sont déjà engagées à baisser leurs taux d’intérêt, ce qui représenterait 891 M USD d’ici la fin de l’année. Par ailleurs, le haut niveau de liquidité du système bancaire, liée à des injections de monnaie locale par la banque centrale ayant acquis de l’USD sur le marché, a provoqué une détente du taux d’intérêt interbancaire au jour le jour. Il a atteint 0,92% par an la semaine dernière à comparer à 1,21% en mai.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Demande d’un prêt de 44 M USD à taux réduit sur 5 ans par Vietravel Airlines</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La compagnie aérienne Vietravel Airlines, dernière arrivée sur le marché vietnamien du transport aérien, a sollicité l’appui du gouvernement afin d’emprunter 44 M USD (1 000 Mds VND) à taux réduit sur cinq ans afin de survivre à la crise qui frappe le secteur et préparer la reprise de ses opérations suite à la pandémie.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Stratégie nationale pour le développement de l’économie numérique</strong></p>
<p style="text-align: justify;">D’après le projet de Stratégie nationale pour le développement de l’économie numérique, le Vietnam souhaite que 80% de la population dispose d’un compte bancaire en ligne et que le taux de paiement effectués en ligne atteigne 50% d’ici 2025. Le projet vise à améliorer les infrastructures numériques et le développement de la 5G, le renforcement des compétences et prévoit également la création d’une identité numérique pour 70% de la population pour l’usage de services en ligne.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le Vietnam à la dernière place de l’indice Nikkei de reprise post-COVID</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La vague épidémique prolongée de COVID-19 touchant actuellement le Vietnam a fait chuter le pays à la dernière place de l’indice Nikkei de reprise post-COVID. Cet indice classe 120 pays en fonction de leur gestion de l’épidémie, de leur politique vaccinale et de leur taux de mobilité. Le Vietnam a perdu 20 places en deux mois, passant de la 100<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">e</span> place en juin à la 114<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">e</span> place début juillet et se trouve à la 120<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">e</span> et dernière place avec un score de 22,0.</p>
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<p>Thaïlande</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Chute de l’indice général de confiance des consommateurs en juillet</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’indice général de confiance des consommateurs, mesuré par le ministère du Commerce, a baissé en juillet à 36,7 contre 42,7 en juin suite à l’extension progressive des mesures sanitaires de restriction d’activité et déplacement, et à la multiplication des annonces de révisions de prévisions de croissance pour 2021, dont celle de la Bank of Thailand (BoT) qui a ramené ses prévisions de croissance du PIB pour 2021 à 0,7% contre 1,8% retenu le 23 juin dernier.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Construction d'une nouvelle usine de biopolymères dans la province de Nakhon Sawan</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La nouvelle usine sera construite par NatureWorks, JV américaine constituée à 50/50 par Cargill Incorporated et PTT Global Chemical (PTTGC) Plc, filiale du groupe public thaïlandais PTT, qui vient d’obtenir l’autorisation de réaliser dans la province de Nakhon Sawan un investissement de 600 M USD pour produire du polylactique acide (PLA), un biopolymère innovant du même type que celui déjà lancé par Total Corbion dans leur usine de Rayong fin 2019. L’usine thaïlandaise de PLA de NatureWorks LLC, d’une capacité annuelle de 75 000 tonnes de PLA de marque INGEO, devrait entrer en opération en 2024 et s’approvisionnera en acide lactique auprès de Global Green Chemicals Plc, filiale de PTT, qui a développé le projet "Nakhon Sawan BioComplex (NBC)" pour transformer annuellement 110 000 tonnes de canne à sucre. Pour rappel, le biopolymère peut avoir diverses applications dans l'emballage alimentaire, l'impression 3D ou les biens de consommation. Cet investissement contribue au développement d'un modèle économique biologique, circulaire et verte (BCG) tel que récemment promu par le gouvernement thaïlandais.</p>
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<p>Philippines</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Croissance du PIB philippin de 11,8 % en glissement annuel au T2 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Après une contraction de -3,9% au T1 2021, le PIB des Philippines a affiché une croissance de 11,8% en glissement annuel au T2 2021 (la plus élevée depuis le T4 1988), mettant fin à cinq trimestres de récession depuis le T1 2020. Cette croissance à deux chiffres est principalement le résultat d’un effet de base marqué, le PIB s’étant contracté de -17% au T2 2020. En variation trimestrielle, le PIB se contracte de 1,3%. Les principaux contributeurs à la croissance ont été les industries (22,3% g.a) et la construction (25,7%). Parmi les grands secteurs économiques, le secondaire et le tertiaire ont enregistré des croissances positives de 20,8% et 9,6%, alors que le primaire a enregistré une contraction de -0,1% au T2 2021. Du côté de la demande, la dépense de consommation finale des ménages s'est améliorée de 7,2%. En revanche, la dépense publique a baissé de -4,9% au T2 2021.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Croissance de l’activité manufacturière pour le deuxième mois consécutif</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Après une détérioration en avril et mai 2021, l'indice des directeurs d'achats (PMI) s'est établi à 50,4 au mois de juillet 2021 contre 50,8 en juin 2021. Ce résultat reste au-dessus de la barre neutre de 50 qui sépare la contraction et l'expansion de l’ensemble du secteur manufacturier. Au mois de juillet 2021, la demande domestique étant toujours impactée par la crise, il convient de noter que la baisse de la production ainsi que des commandes persiste. Cela a été compensé par l'amélioration de la demande extérieure de biens locaux qui a augmenté pour le troisième mois consécutif en juillet.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La moitié du budget 2022 consacrée au financement de projets en cours</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministère des Finances (DOF) a déclaré que plus de la moitié du budget proposé pour 2022 serait destinée à financer programmes et projets en cours du gouvernement, soit 2 740 milliards de pesos (54,3 Mds USD) sur un total de 5 024 milliards de pesos (99,6 Mds USD). Par bénéficiaire, le gouvernement national absorbera plus de 62 % ou 3 130 milliards de pesos (62 Mds USD) du budget 2022, tandis que les gouvernements locaux se verront allouer 22,5 % soit 1 120 Mds PHP (22,2 Mds USD). Le DOF a également indiqué que 12% ou 601 Mds PHP (11,9 Mds USD) du financement proposé seraient utilisés pour payer les dettes contractées auprès des créanciers, tandis que les 3,5% restants seraient enregistrés en tant que subventions pour soutenir les sociétés détenues et contrôlées par le gouvernement. Le programme de dépenses proposé réserve également des fonds pour répondre à la crise sanitaire, y compris l'achat de kits de test, l'embauche de professionnels de santé ou encore la création de l'Institut de virologie des Philippines.</p>
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<p>Cambodge</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Allocation de droits de tirage spéciaux pour soutenir le redressement social et économique du Cambodge</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le 2 août, le Fonds Monétaire International (FMI) a approuvé une allocation générale des droits de tirage spéciaux (DTS), équivalant à 650 Mds USD, en vue d’accroître les liquidités dans le monde. Selon l’organsation internationale Oxfam, le Cambodge devrait recevoir une quote-part de 240 M USD pour faire face à l’impact du COVID-19 et restaurer son économie. L'organisation non gouvernementale demande au gouvernement cambodgien de continuer à travailler de manière transparente et en collaboration avec d’autres organisations de la société civile pour s’assurer que ce financement supplémentaire soit utilisé au profit de tous les Cambodgiens, notamment les travailleurs de l’économie informelle, les micros, petites et moyennes entreprises qui constituent l’épine dorsale de l’économie cambodgienne.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Augmentation du budget et prolongation de la campagne nationale de renforcement des mesures de lutte contre la pandémie</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement cambodgien a doublé son budget de dépenses pour répondre à la crise cette année. Fixé initialement à 719 M USD, le budget est maintenant passé à 1,4 Md USD. Le gouvernement a par ailleurs décidé de poursuivre la campagne nationale pour renforcer les mesures de lutte et de prévention de la propagation de COVID-19 pendant une semaine, jusqu'au 19 août. L'administration municipale de Phnom Penh a annoncé la prolongation de deux semaines de l'interdiction des activités professionnelles et commerciales à haut risque et des rassemblements privés de plus de 15 personnes, du 13 au 26 août, tandis que le couvre-feu ne se poursuivra que pendant une semaine, de 22h à 3h. Jusqu’au 12 août, le nombre total de cas confirmés de la COVID-19 au Cambodge s'élevait à 83 384, dont 12 354 ont été importés et 429 ont été détectés avec le variant Delta. La pandémie a fait jusqu'à présent 1 614 morts, mais 77 754 patients ont été déjà guéris. Actuellement, un peu plus de 8 M de personnes ont reçu une première dose de vaccin.</p>
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<p>Laos </p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Adoption de mesures par l’Assemblée nationale suite aux difficultés financières et économiques du pays</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Lors de la 1ère session extraordinaire de la 9<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">ème</span> législature de l'Assemblée nationale (AN), l’AN a adopté le 10 août deux programmes nationaux consistant en un certain nombre de mesures pour faire face aux difficultés financières et économiques du pays et s’attaquant aux problèmes relatifs aux drogues d’ici fin 2023. L’AN a également approuvé des amendements concernant cinq lois : loi sur les drogues, loi sur l'administration fiscale, loi sur le droit d'accise, loi sur la taxe sur le revenu et loi sur la taxe sur la valeur ajoutée.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Principaux objectifs et mesures prévues pour faire face aux difficultés financières et économiques d’ici 2023</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Certains objectifs et mesures visant à faire face aux difficultés financières et économiques d’ici 2023 sont fixés comme suit : réduire la dette publique à maximum 64,5% du (PIB), limiter la dette extérieure à 55,4% du PIB, avoir des réserves des devises étrangères équivalent à au moins trois mois d'importations, gérer les prêts non performants de manière à ce qu'ils ne représentent pas plus de 3% de l’ensemble des prêts, promouvoir la production nationale et augmenter les exportations, renforcer le recouvrement des recettes, assurer l'efficacité des investissements et des dépenses de l'État, stabiliser la valeur du kip, accroître l'efficacité de l'État de droit, etc.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Signature de 14 accords lors de la visite officielle du Président vietnamien</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les accords ont été signés au Palais présidentiel à Vientiane, en présence du président du Vietnam M. Nguyen Xuan Phuc et de son homologue du Laos, M. Thongloun Sisoulith. Sept accords gouvernementaux ont été signés par les deux pays, le reste concernant le secteur privé: une concession minière dans la province de Borikhamxay, un protocole d'entente sur le développement hydroélectrique sur la rivière Ma dans la province de Huaphan, des contrats d'achat d'électricité et d’exploitation minière notamment. Les deux parties ont également abordé des questions relatives à l'autoroute Vientiane-Hanoi, à la voie ferrée Vientiane-Vung Ang, au port de Vung Ang, à l'aéroport de Nongkhang dans la province de Huaphan, etc.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le Vietnam, 3<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">ème</span> investisseur et 3<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">ème</span> partenaire commercial du Laos</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Environ 414 projets vietnamiens sont menés au Laos représentant un stock d’investissement d’environ 4,1 Mds USD, la plupart étant dirigés vers les secteurs de l'agriculture, l'électricité et l'exploitation minière. Au cours des six premiers mois de 2021, la valeur du commerce bilatéral entre le Laos et le Vietnam a atteint 671 M USD, soit une augmentation de 36,5% par rapport à la même période l'année dernière.</p>
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<p>Birmanie </p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Création monétaire par la banque centrale pour pallier au manque de liquidités</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La banque centrale a commencé à "imprimer de l'argent pour pallier au manque de monnaie actuellement en circulation, selon son vice-président, U Win Thaw. Selon ce dernier, cette création monétaire est calculée en fonction de la politique monétaire et de la politique budgétaire pour éviter l'inflation. Dans les mois qui ont suivi le coup d’Etat militaire, une demande élevée de liquidités combinée à une offre restreinte de billets de banque a entraîné d'importantes contraintes de liquidité. Les limites imposées aux retraits, les fermetures d'applications d'argent mobile et la méfiance générale à l'égard des banques ont incité les consommateurs à détenir des sommes importantes en dehors du système bancaire formel. Selon les estimations d'un exécutif local, les liquidités en circulation ont diminué jusqu'à 50% depuis le coup d’Etat, et entre 1,3 à 2,6 Mds USd en espèces seraient accumulés par la population.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>6 M USD transférés par la Chine à la Birmanie pour financer des projets de développement</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Chine transférera plus de 6 M USD au gouvernement birman pour financer 21 projets de développement, a annoncé le ministère des Affaires étrangères de la Birmanie, en signe de reprise de la coopération entre la Chine et le gouvernement mis en place sous la junte. Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, les fonds seront utilisés pour des projets dans le cadre de la coopération Mékong-Lancang, y compris pour les vaccins animaliers, la culture, l'agriculture, la science, le tourisme et la prévention des catastrophes</p>f38d4c10-5c0b-4998-8d62-f20e9632144dActualité du transport aérien juillet 2021Actualité du transport aérien en Inde en juillet 20212021-07-15T00:00:00+02:00<p>Actualité du transport aérien en Inde en juillet 2021</p>3c8a5f6c-b244-4994-b6e5-38077493b308Actualité du transport aérien mai 2021Actualité du transport aérien mai 20212021-07-01T00:00:00+02:00<p>Actualité du transport aérien mai 2021</p>2d4cf2cc-30e6-4cc3-bc22-b6ed107e8a06Actualité du transport aérien avril 2021Actualité du transport aérien avril 20212021-07-01T00:00:00+02:00<p>Actualité du transport aérien avril 2021</p>27d878c3-c67c-42fc-998c-1eefdd38e29bActualité du transport aérien juin 2021Actualité du transport aérien juin 20212021-07-01T00:00:00+02:00<p>Actualité du transport aérien juin 2021</p>a05eca84-17a4-4d6d-bdd2-cb1d4dc238b8Actualité du transport aérien avril 2021veille aéronautique avril 20212021-04-16T00:00:00+02:00<p><strong> Actualité du transport aérien en Inde avril 2021</strong></p>bc772d6c-2855-40c4-a52f-f30f54bd2eedBrèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°389Brèves n°3892021-03-05T00:00:00+01:00<p><u>Faits saillants de la semaine :</u></p>
<ul>
<li><strong>Actualité régionale</strong> : Le FMI projette une croissance du PIB de +5,4% en UEMOA en 2021</li>
<li><strong>Bénin</strong> : Ouverture de la campagne de commercialisation de la noix de cajou</li>
<li><strong>Burkina Faso</strong> : Attribution des lots de réalisation de 53 systèmes d’adduction d’eau potable</li>
<li><strong>Cap-Vert</strong> : Quatrième garantie d’Etat pour un prêt d’urgence à la Cabo Verde Airlines</li>
<li><strong>Côte d’Ivoire</strong> : La SOTRA s’implante à Bouaké</li>
<li><strong>Guinée</strong> : La Chine octroie une aide de 34 M USD et 200 000 doses de vaccin anti-COVID</li>
<li><strong>Libéria</strong> : La Banque centrale maintient l’orientation de sa politique monétaire</li>
<li><strong>Mali</strong> : 140 M USD de la Banque mondiale et du Partenariat mondial pour l’éducation</li>
<li><strong>Mauritanie</strong> : Le FMI approuve la 6ème revue du programme FEC et décaisse de 23,8 M USD</li>
<li><strong>Niger</strong> : 275 M USD de la Banque mondiale pour les infrastructures et la protection sociale</li>
<li><strong>Sénégal</strong> : Air Sénégal réceptionne son deuxième Airbus A321</li>
<li><strong>Togo</strong> : Accord avec Shelter Afrique pour la construction de 3000 logements sociaux</li>
</ul>e2b752b5-48cc-4c4f-b60b-b6a66a27d7a0Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°386Zoom sur les émissions d’Eurobonds par les pays d’Afrique de l’Ouest dans le contexte COVID2021-02-12T00:00:00+01:00<p><u>Faits saillants de la semaine :</u></p>
<ul>
<li><strong>Zoom</strong> : Les émissions d’Eurobonds par les pays d’Afrique de l’Ouest dans le contexte COVID</li>
<li><strong>Actualité régionale</strong> : Endeavour Mining dans le top 10 mondial des producteurs d’or avec l’acquisition de Teranga Gold</li>
<li><strong>Bénin</strong> : La Zone économique spéciale de Glo-Djigbé, dédiée à la transformation agricole, bientôt lancée</li>
<li><strong>Burkina Faso</strong> : Lancement d’un projet d’accès à la scolarisation des enfants, financé par l’AFD à hauteur de 3 M EUR</li>
<li><strong>Côte d’Ivoire</strong> : Renforcement de la desserte en eau potable d’Abidjan pour 165 M EUR</li>
<li><strong>Gambie</strong> : Lancement d’un projet de 80 M USD pour la sécurité alimentaire</li>
<li><strong>Libéria</strong> : Exonération de taxes sur le pétrole pour la Liberia Electricity Corporation</li>
<li><strong>Mali</strong> : Création de la Lithium Co, dédiée au projet de lithium à Goulamina</li>
<li><strong>Mauritanie</strong> : Plusieurs financements de l’AFD et des Etats-Unis pour des projets agricoles ruraux</li>
<li><strong>Niger</strong> : Début des travaux du chemin de fer Nigeria – Niger par le groupe portugais Mota-Engil</li>
<li><strong>Sénégal</strong> : Air Sénégal annonce l’ouverture de lignes vers Barcelone et Casablanca à partir du 16 février</li>
<li><strong>Sierra Leone</strong> : 6,9 M USD du Partenariat mondial pour l'éducation soutenir le système éducatif face à la pandémie</li>
<li><strong>Togo</strong> : Lancement des travaux de réhabilitation de la route Sokodé-Bassar</li>
</ul>2e3310ab-2577-4a1d-97d0-a3ff1261bbf0Actualité du transport aérien décembre 2020panorama en décembre 2020 et perspectives de l'activité aéronautique civile indienne2021-01-13T00:00:00+01:00<p><strong><u>Actualités</u></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Au 8 janvier 2021 et depuis le début de la mission de rapatriement Vande Barhat le 7 mai 2020, 3 300 000 personnes sont entrées en Inde par voie aérienne dont 1 090 000 transportées par Air India.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Dans le même temps, le groupe Air India a permis à 720 000 personnes de quitter le territoire. Sa part de marché s’établit toujours un peu au-dessus 50% pour les vols internationaux au départ d’Inde. Le nombre d’accords bilatéraux de type bubble est passé à 24 et les autorités aéronautiques indiennes autorisent de plus en plus les opérations de partage de code. Air France étudie actuellement la faisabilité de ce type d’échange avec Indigo et Vistara.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le trafic domestique a cru de 20% en novembre pour atteindre 4360 mouvements d’avions quotidiens soient 70 % de ce qu’il était l’année dernière à la même époque. C’est ce qui a été autorisé par le gouvernement jusqu’à la fin du mois de février 2021. En novembre, le trafic passager domestique était de 66,4 millions ce qui ne représente que la moitié de la valeur à la même période l’an passé. </strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Parallèlement, les coefficients moyens d’occupation de sièges des avions ont augmenté pour passer de 62 à 69 % pour Air India et de 68 à 74 % pour Indigo en novembre. </strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le trafic international est toujours très faible du fait des limitations imposées pour les visas. Les autorités aéronautiques indiennes suivent de très près l’évolution de la situation sanitaire, en Europe en particulier avec l’émergence de la variante anglaise du Covid. Elles se montrent très réactives et particulièrement prescriptives en mesures de confinement. Aussi, à ce stade aucun nouvel élément ne semble de nature à infléchir dans un futur proche leur ferme position sur les limitations du nombre de rotations hebdomadaires accordées aux compagnies étrangères dans le cadre des « bulles ». </strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le secrétaire à l'aviation civile Pradeep Singh Kharola qui s’exprimait le 7 janvier lors d'un séminaire en ligne organisé par la FICCI a néanmoins déclaré que le secteur de l'aviation civile intérieure devrait revenir à la normale dans les deux ou trois prochains mois.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le trafic fret a moins souffert puisqu’il est au niveau de sa valeur à la même époque l’an passé. L’ensemble des acteurs du transport aérien s’est organisé pour répondre à la forte demande de transport qui débute pour l’exportation d’une partie des vaccins fabriqués par SII (Serum Institute of India) premier producteur au monde.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong> </strong><u>Réforme de l’industrie aéronautique et défis à venir</u></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;">La pandémie de COVID-19 a considérablement diminué le nombre de passagers transportés ainsi que les capacités de l’industrie aéronautique indienne accentuant souvent les difficultés financières.</p>
<p style="text-align: justify;">Confronté à ces difficultés les compagnies demandent un allègement des ponctions fiscales pour réduire leurs coûts élevés et le poids de leur dette. Elles souhaitent notamment la baisse des taxes sur le carburant (ATF), qui représente 30 à 40 % du coût total d'une compagnie aérienne et dont les prix sont 45 à 50 % plus élevés en Inde que pour la moyenne des autres pays. L'industrie réclame également une aide permettant de diminuer les redevances aéroportuaires, les frais de stationnement et les redevances d'atterrissage et de navigation. Enfin, pour soutenir son plan ambitieux de développement du transport aérien le ministère de l'aviation civile (MoCA) maintient par directives une politique de fourchette tarifaire ce qui limite les capacités des transporteurs à pratiquer des tarifs plus élevés. Ce sont autant de sujets qu’il faudra traiter en 2021.</p>
<p style="text-align: justify;">Malgré les difficultés conjoncturelles du secteur, le gouvernement devrait néanmoins réitérer sa volonté d'améliorer la connectivité régionale par le biais de son programme de connectivité régionale UDAN (Ude Desh ka Aam Nagrik) et de rendre les vols abordables pour le grand public. Il continue à mettre l'accent sur la création et le développement des infrastructures et les budgets devraient se concentrer sur la modernisation de nombreux aéroports par le biais de partenariats public-privé (PPP). Ces budgets doivent aussi permettre de créer de nouveaux aéroports et d’accroître des capacités aéroportuaires existantes dans certains aéroports clés. Cela permettra de résoudre les contraintes d’infrastructures actuelles des compagnies aériennes et d'améliorer la connectivité avec les aéroports mal desservis/non desservis et donc de stimuler le tourisme qui va reprendre.</p>
<p style="text-align: justify;">L'accent pourrait également être mis sur le secteur de la maintenance, de la réparation et de la révision (MRO). Conformément à l'orientation croissante du gouvernement vers les programmes Make in India et Atmanirbhar, le budget pourrait s'attacher à inciter le secteur de la maintenance, de la réparation et de la révision à maintenir les activités de maintenance, de réparation et de révision dans le pays. Un projet Safran pourrait s’inscrire dans cette vision.</p>
<p style="text-align: justify;">Enfin, le long process de privatisation d’Air India devrait aboutir en début d’année. Il est possible qu’un nouveau paysage des transporteurs aéronautiques voie le jour dans le pays avec d’éventuelles fusions. Les principaux acteurs seraient alors Indigo, le groupe Tata Sons (Air asia India, Vistara et potentiellement Air India et Air India Express) et dans une moindre mesure les compagnies Spice jet et Go Air.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong> </strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong> </strong><u>Mesures nouvelles depuis la veille de novembre 2020</u></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Le ministère indien de l'aviation civile (MoCA) a annoncé le 11 décembre 2020 que les passagers voyageant entre l'Inde et l'Éthiopie, le Kenya, le Rwanda et la Tanzanie en vertu des accords de la bulle aérienne conclus par l'Inde avec ces pays sont désormais autorisés à "voyager également vers n'importe quel pays d'Afrique" (Economic Times/Times of India/New Indian Express, 11-déc-2020).</li>
</ul>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Le gouvernement tente d'encourager la privatisation des aéroports avec un nouveau plan. Le PMO (Prime Minister Office) et le ministère de l'aviation ont présidé des réunions à ce sujet en décembre et entamé des discussions concernant un nouveau plan plus ambitieux. Le gouvernement vise à privatiser 35 d'entre eux d'ici 2024. Il envisage de jumeler les aéroports déficitaires avec les aéroports rentables. La raison n'est pas seulement de renforcer les infrastructures régionales, mais aussi de supprimer les actifs déficitaires, qui ont été confiés à l'Autorité aéroportuaire de l'Inde.</li>
</ul>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Hardeep Singh Puri, ministre de l’aviation civile, a annoncé le 02 janvier 2021 que les services aériens entre l'Inde et le Royaume-Uni, suspendus le 23 décembre à la suite du développement d’une autre souche de Covid en Angleterre sont autorisés à reprendre à partir du 06 janvier 2021 et du 08 dans le sens retour. Les compagnies aériennes du Royaume-Uni et indiennes seront pour chaque nation autorisées à exploiter jusqu'à 15 fréquences par semaine entre l'Inde et le Royaume-Uni jusqu'au 23 janvier 2021 contre le double habituellement. Les modalités de cette reprise ont été chaotiques et à ce jour tous les passagers provenant de Grande-Bretagne, en plus d’être retestés Covid à leur arrivée, se voient imposer une quarantaine de 7 jours dans un hôtel.</li>
</ul>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Le 28 décembre, dans une forte poussée de représailles, l'Inde a demandé de manière informelle à toutes les compagnies aériennes de ne pas faire entrer de ressortissants chinois dans le pays. Cette mesure fait suite à la décision de la Chine d'empêcher les Indiens d'entrer dans leur pays. Alors que les vols entre l'Inde et la Chine sont actuellement suspendus, les ressortissants chinois autorisés à voyager selon les normes en vigueur pour les étrangers le font donc en volant d'abord vers un pays tiers avec lequel l'Inde a une bulle de voyage. Et de là, ils s'envolent vers l'Inde. Les compagnies étrangères attendent d’éventuelles communications officielles avant de réagir. Air France, pour sa part, ne transporte pas de Chinois à destination de la Chine à partir de l’Inde car cela ne correspond pas aux accords « bubble ».</li>
</ul>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Le 28 décembre, après une interdiction de voyager de neuf mois imposée en raison de la pandémie, le Sri Lanka a rouvert ses frontières aux visiteurs internationaux Les premiers arrivés ont été un groupe d'Ukrainiens dans une série de charters dans le cadre d'un projet pilote avant que le pays ne s'ouvre complètement aux voyageurs commerciaux.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><u>Compagnies aériennes</u></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>La Direction générale de l'aviation civile (DGCA), a donné 5 janvier 2021 son approbation aux moteurs nouveaux Pratt & Whitney utilisés sur l'A320neo pour des opérations de déroutement prolongé (EDTO). Exploités principalement par les transporteurs IndiGo et GoAir, les moteurs ont été impliqués dans un certain nombre d'incidents en 2019 provoquant des arrêts de vol. La DGCA avait imposé des restrictions aux compagnies aériennes exploitant des A320neo sans les remplacements de moteurs. Les compagnies aériennes n'étaient pas autorisées à effectuer des vols à plus de 60 minutes d'un aéroport pour un atterrissage d'urgence.</li>
</ul>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Selon un rapport de Business Standard, IndiGo a remplacé tous les moteurs concernés sur ses avions. GoAir doit encore procéder au remplacement d'environ 16 moteurs. La fin de cette saga sera un soulagement bienvenu, en particulier pour IndiGo, qui est le plus grand exploitant mondial d'avions A320neo. La compagnie aérienne a été confrontée à ces problèmes, avec quatre incidents en une seule semaine en octobre 2019. En janvier 2020, IndiGo a subi le 22e incident impliquant le moteur Pratt & Whitney. La date limite de remplacement des moteurs a été repoussée au mois de mai 2020, puis à la fin du mois d'août, date à laquelle le ministre de l'aviation civile, Hardeep Singh Puri, a ordonné qu'aucun avion équipé de deux moteurs non modifiés ne soit utilisé pour les vols de passagers. Le problème des moteurs P&W est connu, et le fabricant s'est efforcé de le résoudre et d'installer des moteurs de remplacement pour ses clients. Néanmoins, son action n'a pas été assez rapide pour IndiGo, qui a passé une commande au motoriste concurrent CFM pour les futurs moteurs de sa flotte.</li>
</ul>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Tata Sons est actuellement en discussion avec Singapore Airlines (SIA) concernant une proposition d'offre pour Air India. Le groupe cherche à renoncer à une clause de non-concurrence et à s'associer avec le transporteur par l'intermédiaire de son entreprise existante Vistara. Le gouvernement serait intéressé à ce que Tata reprenne Air India et Air India Express en grande difficulté financière depuis 2007. Avec un soutien fort du groupe et de la SIA, la compagnie pourrait être remise sur les rails. Le secrétaire du Département indien de l'investissement et de la gestion des actifs publics (DIPAM), Tuhin Kanta Pandey, a déclaré qu’au terme du 14 décembre 2020 de multiples manifestations d'intérêt ont été reçues pour le désinvestissement stratégique d'Air India et que la transaction allait maintenant passer à la deuxième étape". Le processus peut encore prendre des mois en particulier pour régler les problèmes de reprise de la dette (1,2 Milliard d’euros) et de reprise de flotte et de personnels. Le premier choix des autorités qui s’orienterait vers le groupe Tata Sons devrait être connu fin janvier.</li>
</ul>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Le groupe AirAsia et le groupe TATA ont signé le 29 décembre 2020 un accord pour que le groupe Tata achète 490 millions d'actions d'AirAsia India au groupe AirAsia pour 37,7 millions de dollars. Cela permettra d'augmenter la participation du groupe dans AirAsia India de 32,67% à 83,67% A terme, Une fusion entre AirAsia India et Vistara est l'une des options envisagées par la société mère du conglomérat, Tata Sons.</li>
</ul>
<ul style="text-align: justify;">
<li>L'aéroport Indore Devi Ahilyabai Holkar, a annoncé le 4 décembre 2020 que FlyBig a pris livraison de son premier avion, un ATR 72-500, le 04-Déc-2020). FlyBig a pour objectif de lancer des services reliant Indore à Bhopal, Ahmedabad et Raipur dès qu'elle aura reçu l'approbation de la Direction Générale de l'Aviation Civile indienne pour commencer ses opérations. La compagnie aérienne en démarrage prévoit d'exploiter une flotte de cinq avions d'ici la fin 2021.</li>
</ul>
<ul style="text-align: justify;">
<li>La résurrection de la compagnie indienne Jet Airways a l'air de se préciser. Le consortium Jalan-Kalrock, qui a gagné a annoncé que Jet Airways devrait reprendre ses vols domestiques et internationaux à partir de l'été 2021. Ce redécollage est encore subordonné à l'acceptation du NCLT (National Company Law Tribunal, le tribunal à vocation commerciale qui gère les adjudications concernant les compagnies indiennes) et des autorités de régulation du pays. Le consortium Jalan-Kalrock a été formé par l'homme d'affaires indien Murari Lal Jalan et la société d'investissement Kalrock Capital Management, basée à Londres. Murari Lal Jalan, avec sa firme principale MJ Developers, a d'abord débuté dans l'industrie du papier dans les années 80, puis s'est ouvert à diverses autres activités comme l'immobilier, l'industrie minière, la construction, le voyage et le tourisme notamment. Selon les plans du consortium, Jet Airways devrait pouvoir récupérer tous ses créneaux horaires autrefois utilisés, aussi bien sur le marché domestique dans un premier temps puis sur les liaisons internationales. Le consortium envisage de se réinstaller à Delhi, Mumbai et Bangalore, les trois anciens hubs de Jet Airways. Et, alors que les besoins en fret n'ont jamais été aussi importants avec le fait que l'Inde est un grand centre de fabrication de vaccins, le consortium envisage aussi de développer fortement la branche cargo de la compagnie en redémarrage.</li>
</ul>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Nepal Airlines a repris la liaison quotidienne Katmandou-Delhi le 17 décembre 2020, après une suspension temporaire depuis le 23 mars 2020. Le service est exploité dans le cadre de l'accord sur la bulle de transport aérien récemment conclu entre l'Inde et le Népal.</li>
</ul>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Vistara a prolongé les baisses de salaire pour le personnel jusqu'au 31 mars 2021 (Times of India, 31 décembre 2020) : 15 % pour le personnel supérieur ; 10 % pour le personnel de niveau moyen ; 5 % pour le personnel subalterne sélectionné. La compagnie aérienne a appliqué les réductions de salaire du 1er juillet au 2020, en raison de l'impact du Covid sur ses opérations et ses revenus. La compagnie va par ailleurs débuter le 18 février 2021 des vols longs courriers vers l’Allemagne à raison de 2 rotations par semaine.</li>
</ul>
<ul>
<li style="text-align: justify;">Ronojoy Dutta, PDG d'IndiGo, a déclaré le 09 décembre 2020 qu’il avait pour objectif de retrouver 100% de sa capacité internationale pré-pandémique d'ici la fin de l'année 2021.</li>
</ul>ddaf4a1c-70fc-48c8-baa2-1d440da2bb05Etat des lieux du secteur aérien et aéronautique portugaisLe secteur aérien et aéronautique portugais face à la crise sanitaire2020-10-09T00:00:00+02:00<p>Résumé : Le poids du secteur aérien et aéronautique dans l’économie portugaise est important et constitue un pilier de sa montée en gamme depuis la crise financière. Le transport de passagers en particulier a connu une forte croissance qui a accompagné l’explosion du tourisme. Le secteur est important pour les entreprises françaises : Vinci gère les aéroports portugais et les exportations de biens depuis la France dépendent beaucoup des résultats d’Airbus. Du fait de la crise, l’Etat portugais a été amené à s’engager, en particulier avec le renforcement de sa position au sein de la compagnie aérienne nationale TAP.</p>fd35d453-148a-4208-bb04-40dc0bb1c0ffLes Echos du SE n°32Actualités économiques et financières au 12 juin 20202020-06-12T00:00:00+02:00<p>Actualités économiques et financières au 12 juin 2020</p>88abf448-459e-4932-bcc0-63a260578e38Les Echos du SE n°12 Actualités économiques au Danemark au 6 avril 2020 - Spéciale Covid-192020-04-16T00:00:00+02:00<p>Actualités économiques au Danemark au 6 avril 2020 - Spéciale Covid-19</p>ca8e315c-89c8-4aa3-8ad2-bc8b1e7ad8d3Nette réduction du déficit commercial français vis-à-vis du Japon en 2019Réduction de 1Mds€ du déficit commercial bilatéral (qui atteint -2,6 Mds€, le plus bas niveau sur les 4 dernières années) mais porté par le doublement des exportations aéronautiques, qui représentent désormais près d’un quart des exportations françaises vers le Japon en 2019. Résultats encourageants pour le secteur agroalimentaire français (exportations +7%) qui profite de l’entrée en vigueur de l’accord de partenariat économique (APE) entre le Japon et l’union Européenne. 2020-03-18T00:00:00+01:00<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" title="ANA" src="/Articles/ca8e315c-89c8-4aa3-8ad2-bc8b1e7ad8d3/images/afcd177d-869e-4f79-9f1d-178a77b8221c" alt="ANA" width="479" height="269" /></p>
<div class="focus">
<p style="text-align: justify;">En 2019, le déficit commercial bilatéral entre la France et le Japon s'est réduit de 1 Mds€ (atteignant -2,6 Mds€, le plus bas niveau sur les 4 dernières années) mais porté essentiellement par le doublement exportations aéronautiques, qui représentent désormais près d’un quart des exportations françaises vers le Japon. Les résultats sont encourageants pour le secteur agroalimentaire français (exportations en hausse de 7%) qui profite de l’entrée en vigueur de l’accord de partenariat économique (APE) entre le Japon et l’union Européenne.</p>
</div>
<p style="text-align: justify;">Le <strong>contexte international a été particulièrement tendu</strong> en 2019 : le commerce mondial devrait croître de 1% en 2019, en nette décélération au regard d’une croissance de 3,6% en 2018 et près de 5% en 2017. En dépit du contexte mondial morose, <strong>les échanges extérieurs français ont fait preuve de dynamisme</strong> en 2019 et le solde commercial français s’est amélioré, après 3 années de détérioration. Les exportations françaises ont progressé de 3,3% et le déficit commercial sur les biens s’est réduit de près de 4 Mds€ à -59 Mds€. En volume, <strong>la part de marché de la France dans le monde est restée stable à 3,5%</strong>. À titre de comparaison, la part de marché du Japon est de 3,7% et celle de la Chine de 11,8% (1<sup>er</sup> exportateur mondial devant l’Allemagne).</p>
<h5 style="text-align: justify;">1. L’excellente performance de nos exportations vers le Japon (7,7 Mds€, en hausse de 17%) est tirée par les livraisons aéronautiques.</h5>
<p style="text-align: justify;">Les <strong>exportations françaises vers le Japon ont progressé de 17% en 2019 à 7,7 Mds€, </strong>après une hausse de +2,5% en 2018. Hors aéronautique, les exportations françaises vers le Japon ont néanmoins accusé une très légère baisse à -0,9%.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>* </strong>Grâce aux livraisons d’avions de la marque Airbus, les exportations de <strong>matériels de transport</strong> ont doublé en 2019 à 2,2 Mds€. Le secteur des <strong>matériels de transport</strong> devance désormais le secteur agroalimentaire et devient le 1<sup>er</sup> poste d’export au Japon avec <strong>28% du total exporté</strong>, dont <strong>24% pour les seuls aéronefs</strong>. Des contrats majeurs ont en effet été signés avec plusieurs compagnies aériennes japonaises entre 2013 et 2016 pour près de 80 appareils. Sur 2019, 19 avions Airbus ont été livrés dont 11 avions A320, 1 avion A321, 5 avions A350 et 2 avions A380. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>* </strong>Le <strong>secteur de l’agroalimentaire</strong> (16% du total exporté, 2<sup>ème</sup> poste à l’export en 2019) a également tiré son épingle du jeu en 2019, affichant une performance de +7% (à 1,27 Mds€), en lien avec l’entrée en vigueur au 1<sup>er</sup> février 2019 de l’APE UE-Japon et la promotion des produits européens qui a accompagné toute la phase de négociation. Les exportations de vins (+12%) ont pleinement bénéficié de la suppression totale des droits de douane, les exportations de produits laitiers et fromages ont également progressé de 7,5%, malgré certaines difficultés relatives aux règles d’origine et à l’accès aux contingents tarifaires mais une amélioration est attendue sur l’année 2020.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>* </strong>Le secteur des <strong>produits textiles, habillement, cuir et chaussures</strong> enregistre également une excellente performance (+15%) et représente 9% des exportations françaises au Japon. Les produits de luxe semblent avoir bénéficié de la bonne tenue de la consommation des ménages japonais et de l’afflux de touristes sur les trois premiers trimestres 2019.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>* Plusieurs secteurs affichent en revanche des replis</strong> : -10% pour les exportations françaises de machines industrielles et agricoles, - 5% pour les produits manufacturiers, - 5% sur les produits métallurgiques. Le secteur des <strong>produits pharmaceutiques, </strong>qui pèse 11% des exportations françaises au Japon, confirme sa baisse, avec un repli de 13% en 2019 (après -7% en 2018). Au-delà de la tendance baissière des prix des médicaments (désormais très règlementés au Japon dans un contexte d’encadrement du déficit des caisses d’assurance maladie), certaines entreprises du secteur affirment s'approvisionner auprès de leurs usines locales d'autres pays. Dès lors, le repli des exportations françaises de produits pharmaceutiques ne traduirait pas encore nécessairement une perte de part de marché des sociétés françaises.</p>
<h5 style="text-align: justify;">2. Les importations françaises ont connu une hausse modérée à 10,3 Mds€ (+2%)</h5>
<p style="text-align: justify;">Les importations françaises de produits japonais ont augmenté de +2% en 2019, après une hausse de 1% en 2018. L’appréciation du yen en 2019 (+6% en moyenne contre euro) a certainement participé à la hausse en valeur des importations françaises. La structure sectorielle des importations françaises est restée inchangée avec une part majeure d’importations de <strong>biens d’équipement</strong> et biens <strong>intermédiaires</strong> :</p>
<p style="text-align: justify;">* Les importations françaises de <strong>matériels de transport</strong> ont progressé de 4% et représentent 32% des importations françaises (dont 14% pour les véhicules automobiles, 4% pour les motocycles et 10% pour les accessoires et pièces détachées). <strong>Les matériels de transport restent le 1<sup>er</sup> poste à l’import et le 1<sup>er</sup> déficit commercial de la France vis-à-vis du Japon</strong> : le déficit commercial sur les véhicules automobiles/motocycles et accessoires atteint 2,6 Mds€.</p>
<p style="text-align: justify;">* Les importations françaises de <strong>machines industrielles et agricoles</strong> se sont contractées de 2% et représentent le 2<sup>ème</sup> poste à l’import (23% du total).</p>
<p style="text-align: justify;">* Enfin, bien que représentant une part infime des importations, notons que les importations de <strong>produits alimentaires japonais) </strong>1% du total importé) ont crû de 8% en 2019, profitant vraisemblablement de la communication autour de l’APE UE/Japon et traduisant l’attrait des consommateurs français pour l’art culinaire nippon (et notamment le saké/nihonshu).</p>
<h5 style="text-align: justify;">3. Le déficit commercial de la France avec le Japon atteint -2,6 Mds€ en 2019 vs -3,4 Mds€ en 2018</h5>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le déficit commercial de la France avec le Japon a été réduit de près de 1 Md€ sur 2019. </strong>Il s’agit du plus faible déficit commercial bilatéral observé en 4 ans. Le déficit français vis-à-vis du Japon reste néanmoins <strong>structurel</strong> sur les 14 dernières années. Le solde commercial français est significativement bénéficiaire sur 3 segments seulement : l’agroalimentaire, les pharmaceutiques, et les produits du textile, habillement, chaussures. Selon les douanes françaises, le Japon est le <strong>12<sup>ème</sup> client de la France</strong> (stable par rapport à 2018), son <strong>12<sup>ème</sup> fournisseur</strong> (-1 place) et son <strong>2<sup>ème</sup> partenaire commercial asiatique</strong> après la Chine.</p>
<p style="text-align: justify;">Les statistiques du <strong>déficit bilatéral font toutefois l’objet d’un débat, ancien, avec le Japon. </strong>Les douanes françaises communiquent sur un déficit bilatéral de 2,6 Mds€ tandis que le Japon communique lui-même sur un déficit de 569 MdsY envers la France (-4,7 Mds€). 2 principaux facteurs expliquent cet écart : 1) la mesure des flux réalisée au moment des départs/arrivées (une exportation française d'un bien sera comptabilité en fonction du prix de vente du bien tandis que l'importation du bien au Japon sera comptabilisée en prix de vente + fret + assurance, et vice versa pour un bien exporté par le Japon 2) l’importance probable du transit des exportations de marchandises japonaises, via notamment les ports de Rotterdam et Anvers, qui masquent une partie des flux bilatéraux.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: center;"><strong>Annexe </strong>(voir pièce-jointe pour la totalité des annexes)</p>
<table style="width: 916px;">
<tbody>
<tr>
<td style="width: 447px;"><strong>Solde commercial France - Japon</strong><img class="marge" title="Evolution" src="/Articles/ca8e315c-89c8-4aa3-8ad2-bc8b1e7ad8d3/images/e48640cd-bb51-42e7-bf46-6cba07a9857a" alt="Evolution" /></td>
<td style="width: 467px;"><strong>Solde commercial global de la France</strong><img class="marge" title="Evolution" src="/Articles/ca8e315c-89c8-4aa3-8ad2-bc8b1e7ad8d3/images/844cdf37-7e39-49fd-9cf6-0138733ed78b" alt="Evolution" /></td>
</tr>
</tbody>
</table>
<table style="width: 916px;">
<tbody>
<tr>
<td style="width: 447px;"><strong>Structure des exportations françaises vers le Japon</strong><img class="marge" title="Structure" src="/Articles/ca8e315c-89c8-4aa3-8ad2-bc8b1e7ad8d3/images/6ac46899-dde3-4091-bd74-aa5471381ea5" alt="Structure" width="416" height="256" /> </td>
<td style="width: 467px;"><strong>Structure des importations françaises du Japon</strong><img class="marge" title="Structure" src="/Articles/ca8e315c-89c8-4aa3-8ad2-bc8b1e7ad8d3/images/36a875bb-2909-4f72-95fe-1e99cd20122d" alt="Structure" width="413" height="247" /></td>
</tr>
</tbody>
</table>
<div class="focus">
<p>Les informations présentées dans ce point d'actualité sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon"><span style="color: #15c7d2;">SER de Tokyo</span></a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. L'illustration de l'article est une image du journal <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Transportation/Japan-s-ANA-takes-risk-with-superjumbo-A380-on-Hawaiian-flights">Asian Nikkei Review/Reuters</a>.</p>
<p><span style="color: #15c7d2;"><a href="https://twitter.com/FRTreasuryJAPAN">Vous pouvez aussi vous abonner à la lettre bimensuelle d'actualités économiques Japon Corée et suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a>.<br /></span></p>
</div>
<div class="ephox-sloth-bin ephox-sloth-bin_5296491211578909986394" style="left: -100000px; top: 0px; width: 100px; height: 100px; overflow: hidden; position: fixed; opacity: 0;" contenteditable="true">https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP</div>b093ef7d-09b1-4a49-bbb3-20bf9128f3fcLe commerce de biens entre la France et l’Indonésie en 2019Après deux ans de recul, nos exportations sont en hausse grâce à la reprise des livraisons d'avions. Hors aéronautique, elles restent limitées et inférieures à leur potentiel reflétant les difficultés d’accès au marché rencontrées par nos entreprises. Nos importations sont stables et affichent une augmentation de nos achats d’huile de palme. L’accord de partenariat économique global CEPA, en cours de négociation entre l’UE et l’Indonésie, pourrait nous permettre de réduire notre déficit. 2020-03-09T00:00:00+01:00<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Après deux ans de recul, nos exportations (1,6 Md EUR) sont en hausse grâce à la reprise des livraisons d’avions. Hors aéronautique, elles restent limitées et inférieures à leur potentiel reflétant les difficultés d’accès au marché rencontrées par nos entreprises. Nos importations (1,9 Md EUR) sont stables et affichent une augmentation significative de nos achats d’huile de palme. L’accord de partenariat économique global CEPA, en cours de négociation entre l’UE et l’Indonésie, pourrait nous permettre de réduire notre déficit (312 M EUR).</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;">En 2019, au sein de la région ASEAN, l’Indonésie était notre 4<sup>ème</sup> client, notre 5<sup>ème</sup> fournisseur et notre 5<sup>ème</sup> déficit bilatéral, ce qui ne reflète ni son rang de première économie de la région ni l’importance de nos investissements (environ 200 entreprises). Au niveau mondial, en 2019, l’Indonésie était notre 47<sup>ème</sup> client (45<sup>ème</sup> en 2017, 48<sup>ème</sup> en 2018), et notre 44<sup>ème</sup> fournisseur (45ème en 2017 et 2018). Le chiffre de nos exportations de biens (1,56 Md) n’est pas le meilleur indicateur de notre relation économique avec l’Indonésie. Tout d’abord, il n’intègre pas le rôle de plateforme joué par Singapour, qui fait qu’une partie des échanges avec l’Indonésie n’apparait pas dans les statistiques bilatérales. Ensuite, il convient de prendre en compte nos exportations de services (1,6 Md EUR en 2018) et le montant des dividendes rapatriés par les filiales françaises en Indonésie (1,7 Md EUR en 2018).</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="Commerce bilatéral" src="/Articles/b093ef7d-09b1-4a49-bbb3-20bf9128f3fc/images/17a262fe-e580-4874-aeee-b79d0781946f" alt="Commerce bilatéral" /></p>
<h4 style="text-align: justify;">Reprise des exportations grâce à l’aéronautique </h4>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’aéronautique soutient nos exportations qui progressent de 23 % sur un an, à 1,56 Md EUR</strong>. Les livraisons d’aéronefs ont augmenté de 115 % pour atteindre 783 M EUR (soit 50% de nos ventes). <strong>Hors aéronautique, nos exportations chutent de 14 %</strong>, à 779 M EUR, après avoir augmenté de 14 % en 2018. Les produits laitiers (70 M EUR) sont notre deuxième poste d’exportation mais baissent de 1,4 %. Ils sont suivis par les préparations pharmaceutiques (59 M EUR) dont les ventes progressent de 35 %.</p>
<p style="text-align: justify;">Par secteur, en dehors de l’aéronautique, nos exportations appartiennent principalement aux catégories des équipements mécaniques, matériel électrique, électronique et informatique (272 M EUR soit 17% de nos ventes), des autres produits industriels (326 M EUR, 21%, pour l’essentiel, outre les produits pharmaceutiques, des produits chimiques et des parfums/cosmétiques) et des produits agroalimentaires (144 M EUR, 9 %). <strong>Les produits de ces catégories ne représentent pas plus de 50 M EUR d’exportation pris individuellement, et leur évolution est souvent erratique</strong>. Notre 4<sup>ème</sup> poste d’exportation est ainsi la pâte à papier en 2019, alors qu’il était 11<sup>ème</sup> l’année précédente. Deuxième poste en 2018, les matériels de distribution et de commande électrique ne sont plus que septième, après un recul de 57 %.</p>
<p style="text-align: justify;">A noter, <strong>nos exportations de vins et spiritueux reculent de 74 %,</strong> à 935 000 EUR, en raison de l’embargo imposé depuis avril 2019 au niveau européen. Celui sur les produits laitiers ne se traduira que dans les chiffres de 2020.</p>
<h4 style="text-align: justify;">Nos importations sont stables et diversifiées</h4>
<p style="text-align: justify;"><strong>Nos importations sont globalement stables à 1,87 Md EUR (+0,8 % sur un an).</strong> Elles sont dominées par les produits des industries de main d’œuvre en particulier les produits de la catégorie textile, habillement, cuir et chaussures (35% de nos importations), qui progressent de 3,7 % sur un an et dont les chaussures (de sport pour l’essentiel) forment le poste principal (399 M EUR, 21 % de nos importations totales).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Elles sont suivies par nos importations d’équipements</strong> (mécanique, matériel électrique, électronique et informatique), qui atteignent 483 M EUR (26 % des importations), en baisse de 10 % par rapport à 2018. Il s’agit principalement : d’appareils électroménagers (110 M EUR, en hausse de 3,5 %, deuxième produit après les chaussures), de moteurs et générateurs (92 M EUR, en baisse de 30 %) et de matériel de distribution électrique (85 M EUR, en hausse de 8 %). Viennent ensuite <strong>les autres produits manufacturés</strong>, que nous importons à hauteur de 372 M EUR (20 % du total). Cette catégorie comprend principalement des produits manufacturés divers (153 M EUR) et des produits chimiques, parfums et cosmétiques (102 M EUR) en hausse de 20 % grâce à la mise en service de l’usine de caoutchouc synthétique de Michelin (nos importations de caoutchouc synthétique ont été multipliées par neuf en un an à 17 M EUR).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les autres catégories d’importations progressent</strong>. Les importations de produits agroalimentaires augmentent de 24 %, à 184 M EUR, notamment grâce aux <strong>huiles et graisses dont nos achats ont crû de 39 %</strong>, à 87 M EUR, suite à l’entrée en service de la raffinerie de la Mède. Les huiles, essentiellement de palme, sont désormais le quatrième produit que nous importons le plus d’Indonésie. Celles de matériels de transports (94 M EUR, +22%) ont été soutenues par un flux nouveau de véhicules automobiles passés de 4 à 23 M EUR en un an.</p>
<h4 style="text-align: justify;">Une baisse de déficit à relativiser</h4>
<p style="text-align: justify;">La bonne performance française dans l’aéronautique a permis de réduire notre déficit vis-à-vis de l’Indonésie de 47 % à 312 M EUR. <strong>Hors aéronautique, notre déficit continue à se creuser (+15 % à 1,1 Md EUR) ; il a augmenté de 5 % par an en moyenne depuis 2013</strong>. Ce déficit reflète la difficulté pour nos exportateurs à pénétrer le marché indonésien. <strong>Notre part de marché dans les importations indonésiennes s’élève à 0,84 % </strong>(chiffres indonésiens hors aéronautique), trois fois moins qu’au niveau mondial (2,9 % en 2018). Elle nous situe au troisième rang parmi les fournisseurs européens de l’Indonésie, derrière l’Allemagne (1,97 %) et l’Italie (1 %). Pour 2020, la dégradation de la situation financière de Garuda et Lion Air en raison du Coronavirus devrait impacter sensiblement nos livraisons aéronautiques.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Cette situation reflète la difficulté qu’ont nos exportateurs à surmonter les nombreuses barrières à l’importation</strong>, notamment en termes d’obstacles techniques, de normes sanitaires et phytosanitaires et de règles de contenu local. Les PME ne réalisent ainsi que 8 % de nos exportations, contre 16 % en moyenne en ASEAN. Dans ce contexte,<strong> il est primordial de conserver un niveau élevé d’ambition dans les négociations menées par l’UE</strong> en vue d’un accord de partenariat économique global (IEU CEPA) avec l’Indonésie.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>cbd23700-4c11-410d-b459-33083abadb1eDéplacement à Manille de la députée Anne GenetetMme Genetet, députée de la 11ème circonscription des français établis hors de France, a effectué une visite à Manille du mercredi 4 au vendredi 6 décembre.2019-12-09T00:00:00+01:00<p>A l'occasion de ce déplacement, madame la Députée a rencontré la communauté d’affaires française établie aux Philippines. Les échanges ont porté sur l'environnement des affaires, l'accès au marché, la concurrence asiatique et les investissements.</p>
<p> Le volet économique de la mission s’est poursuivi par 2 visites de terrain illustrant la capacité des entreprises françaises à réaliser des projets importants aux Philippines.</p>
<p> Accompagnée par le Service économique, madame Genetet s’est tout d’abord rendue sur le site de construction de la ligne LRT 1 du métro de Manille. Ce projet est un composant du programme gouvernemental « Build, Build, Build » pour le développement des infrastructures. Il consiste pour Bouygues à réhabiliter la ligne existante qui a 30 ans et à la prolonger de 10km vers le Sud avec la construction de 5 nouvelles stations. La rénovation du matériel roulant est confiée à Alstom qui va remplacer les équipements de signalisation sur l’ensemble de la ligne.</p>
<p><img class="marge" src="/Articles/cbd23700-4c11-410d-b459-33083abadb1e/images/33ff8e63-bcc2-422b-87ea-ead865c2e98c" alt="métro LRT1" /></p>
<p> Mme Genetet a ensuite visité le centre national de contrôle du trafic aérien où le système radar et logiciel qui couvre l'ensemble de l'espace aérien philippin a été mis en place par le groupe Thales.</p>
<p><img class="marge" src="/Articles/cbd23700-4c11-410d-b459-33083abadb1e/images/de14ba7e-6a90-41de-a01c-2a2b64816578" alt="CAAP" /></p>aa0a15bd-a6cd-43e9-97ab-0b512bf48195Accord de coopération entre Boloré Logistics et Cebu PacificBollore logistics et Cebu Pacific signent un accord de coopération pour le transport de pièces détachées.2019-12-02T00:00:00+01:00<p>Cebu Pacific est la première compagnie aérienne philippine en nombre de passagers, elle dessert l'Asie et le Moyen-Orient.</p>
<p>Bollore Logistics gèrera le transport international des pièces détachées (réparation et maintenance) pour l'ensemble de la flotte Cebu Pacific dans le monde. Trois services - AOG (Aircraft On Ground), critique et routine - opérant 24/24 sur 365 jours ont été déployés pour gérer les 2,000 livraisons porte-à-porte prévues (allant d'un carton jusqu'à un moteur complet).</p>
<p>La cérémonie de signature a été l'occasion pour le service économique de féliciter Cebu Pacific pour sa flotte d'aéronefs entièrement française / européenne (52 Airbus et 20 ATR).</p>
<p><img class="marge" title="Accord de partenariat" src="/Articles/aa0a15bd-a6cd-43e9-97ab-0b512bf48195/images/eea0660a-e90a-469b-a9f2-eb88c5350af4" alt="Accord de partenariat" /></p>ac471665-3980-4b00-bcae-081ea90f66d3Innovation aéronautique civile au Japon : voiture volante et électrification des avionsLe Japon cherche à renforcer la place de l’aéronautique civile dans son industrie. Déjà mobilisé sur les drones civils, il a officiellement lancé en 2018 sa politique de soutien à la voiture volante. Le gouvernement voit dans cette innovation un moyen de desservir des territoires isolés ou frappés par des catastrophes. Les industriels japonais travaillent également sur des solutions alternatives aux carburants fossiles pour l’aviation, afin de réduire l’empreinte carbone du transport aérien.2019-11-18T00:00:00+01:00<div class="focus">
<p>Le gouvernement japonais cherche à renforcer la place de l’aéronautique civile dans son industrie, par des partenariats avec l’étranger, mais aussi plus récemment par l’ouverture de chantiers sur les futures technologies du transport aérien. Déjà mobilisé sur les drones civils, il a officiellement lancé en 2018 sa politique de soutien au développement de la voiture volante. Le gouvernement voit dans ce nouveau mode de transport un moyen de desservir des territoires isolés ou frappés par des catastrophes naturelles. Une commercialisation est visée dès 2023. Parallèlement, les industriels japonais, avec l’appui des agences NEDO et JAXA, travaillent sur des solutions alternatives aux carburants d’origine fossile pour l’aviation, afin de réduire l’empreinte carbone du transport aérien. Des projets de biocarburants sont lancés avec une cible de commercialisation en 2030 ainsi qu’un consortium public-privé pour l’électrification des avions. Les collectivités locales, dont les préfectures de Tokyo, Fukushima et Aichi, s’intéressent également à ces innovations aéronautiques, sources de nouvelles opportunités pour leurs industries et de solutions pour la mobilité sur leurs territoires.</p>
</div>
<h3>« Réforme de la mobilité aérienne » : place aux drones et voitures volantes</h3>
<h5>Des drones aux voitures volantes, en réponse aux défis urbains et démographiques du Japon</h5>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/ac471665-3980-4b00-bcae-081ea90f66d3/images/18a7a655-83cf-4b49-953c-4eb57f94a131" alt="Drones et voitures volantes - Source METI" width="511" height="291" />Les rues des grandes métropoles étant congestionnées, les acteurs de la mobilité commencent à lever les yeux vers le ciel et à imaginer des solutions pour exploiter l’espace aérien globalement inutilisé au-dessus des villes. Les drones civils sont une des technologies développées à cette fin. Au Japon, ils sont déjà utilisés dans l’agriculture (épandage d’insecticides) ou pour évaluer les dégâts de zones sinistrées suite à des catastrophes naturelles. Mais la réglementation japonaise interdit (sauf autorisation explicite) le survol par des drones de zones habitées et le vol au-dessus de 150 m d’altitude, ce qui restreint les usages. Le gouvernement étudie actuellement la possibilité d’assouplir ces règles, afin de permettre de nouvelles utilisations commerciales, notamment dans le secteur du transport de marchandise fortement pénalisé par le problème de manque de main d’œuvre lié au vieillissement de la population. Il vise ainsi l’ouverture de services commerciaux de livraison par drones d’ici 2022 : les entreprises comme Japan Post, Rakuten ou encore ANA ont des projets en la matière. Un autre usage urbain envisagé et pouvant bénéficier d’un cadre réglementaire moins contraint est celui du contrôle régulier de l’état des infrastructures.</p>
<p style="text-align: justify;">En 2017, dans sa « stratégie d’investissement d’avenir pour la société 5.0 basée sur le numérique », le gouvernement ne mentionnait que les drones dans le chapitre dédié à la modernisation de la mobilité aérienne. Dès 2018, apparaît pour la première fois dans la politique nationale le concept de voiture volante : mise en place par le ministère de l’économie et de l’industrie (METI) d’une équipe interministérielle pour soutenir le développement de la voiture volante et apparition du concept même dans la révision annuelle de la stratégie d’investissement d’avenir. Le gouvernement affiche désormais son ambition de positionner le Japon comme précurseur mondial du développement de la voiture volante, un projet qui fait partie du plan national de croissance.</p>
<p style="text-align: justify;">Un « comité public privé pour la réforme de la mobilité aérienne » a été créé par le METI et le ministère du territoire, des infrastructures, des transports et du tourisme (MLIT). Ce comité associe les pouvoirs publics, les industriels, et la recherche. Il vise (i) à permettre à tous les acteurs d’échanger des informations sur l’état d’avancement et les perspectives de la technologie de voiture volante au Japon, (ii) à préparer les évolutions réglementaires nécessaires au déploiement de la technologie. De grandes entreprises japonaises (KHI, Subaru, JAL, ANA ou encore NEC), des startups japonaises (Cartivator, SkyDrive, Temma…) et des filiales locales de groupes étrangers (Airbus, Bell, Boeing, Uber…) sont associées au comité. En décembre 2018, le comité a publié une feuille de route pour le développement de la voiture volante, qui pose les bases conceptuelles, vise un vol d’essai et de démonstration à partir de 2019, une mise en service autour du milieu des années 2020, et un déploiement progressif plus étendu à partir des années 2030. Cette feuille de route ne fixe toutefois aucun objectif chiffré quant à l’ampleur de ces déploiements.</p>
<h5>Définition, objectifs et défis du déploiement de la voiture volante au Japon</h5>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/ac471665-3980-4b00-bcae-081ea90f66d3/images/d41975ea-4d06-4e1a-be65-a580f1f54f42" alt="Le Skydrive de la startup japonaise Cartivator, membre de J-Startup" />La « voiture volante » est définie par les autorités japonaises comme un appareil à motorisation électrique (pour réduire le bruit et les émissions de CO2), à décollage et atterrissage vertical - ou eVTOL pour <em>"electric vertical takeoff and landing"</em> (pour réduire l’espace au sol nécessaire à l’exploitation) et fonctionnant de manière autonome (pour réduire les coûts d’exploitation). Les usages visés, non précisés dans la définition mais sous-entendu par les concepts présentés, sont le transport de passagers ou éventuellement de marchandises de volume supérieur aux colis transportables par drones. La capacité à rouler sur route, qui fait partie de certains projets, n’est pas une condition pour entrer dans la définition retenue par le METI au Japon. Les objectifs du gouvernement dans le développement de ce mode de transport sont multiples, et viennent en réponse à la situation géographique et démographique du Japon : déplacements urbains évitant les embouteillages, déplacement vers les îles et zones rurales isolées, transport d’urgences médicales, transport de marchandises sur des sites frappés par des catastrophes naturelles, loisirs…</p>
<p style="text-align: justify;">L’atteinte des objectifs mentionnés dans la feuille de route nécessite de développer un ensemble de règles, normes de sécurité et modalités de certification des aéronefs, incluant également les questions d’assurance, de répartition de l’espace aérien, de cyber-sécurité… La réalisation de la feuille de route repose également sur le développement de technologies permettant d’assurer la sécurité et la fiabilité, de technologies liées au vol automatique et à la gestion de ce nouveau type de trafic aérien, et enfin de technologies pour la propulsion électrique (incluant également la réduction du poids des batteries et du bruit des moteurs). En outre, la commercialisation de voitures volantes nécessitera une acceptation sociale (sécurité, bruit, respect de la vie privée), en particulier pour l’usage en milieu urbain, ainsi que l’émergence de modèles économiques viables (notamment pour les zones reculées) pour ces nouveaux services de mobilité.</p>
<h3>Carburants alternatifs pour les avions : biocarburants et électricité</h3>
<div>
<p style="text-align: justify;">Le nombre d’avions dans le monde va doubler au cours des 20 prochaines années, or le transport aérien représente déjà 1,3% de la totalité des émissions mondiales de CO2. En 2016, l’Organisation Internationale de l’Aviation Civile (ICAO) a fixé avec l’Association internationale du transport aérien (IATA) la cible d’une réduction de moitié des émissions des avions en 2050, par rapport à 2005. L’atteinte de cette cible repose sur des avions plus efficaces énergétiquement (matériaux plus légers, moteurs plus performants…) mais également sur la substitution des carburants d’origine fossile, fortement émetteurs, par des énergies à émissions faibles ou nulles. Les industriels japonais y travaillent, avec l’appui du gouvernement.</p>
<p style="text-align: justify;">Un premier axe est celui des bioénergies. En 2016, l’agence NEDO (<em>New Energy & Industrial Technology Development Organization</em>, sous tutelle du METI) a lancé deux projets de biocarburants pour avions, avec une cible de déploiement commercial d’ici 2030. Dans ce cadre, l’industriel IHI développe en partenariat avec l’université de Kobé un processus de production à partir d’algues, ressource dont le Japon peut disposer en abondance. Mitsubishi Hitachi Power Systems, Chubu Electric Power Company, Toyo Engineering et JAXA travaillent de leur côté à la réalisation d’un site pilote de production de biocarburant pour avion à partir de cellulose (pouvant notamment provenir du bois). En décembre 2018, les acteurs impliqués dans ces deux projets ont signé un accord de coopération avec le japonais Showa Shell, qui pourrait prendre en charge la finalisation de la production et la distribution aux avions. Les deux projets visent un début de production avant avril 2020.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/ac471665-3980-4b00-bcae-081ea90f66d3/images/5c7b1f50-db9e-46c3-b025-a5e13033342d" alt="Projet ECLAIR piloté part la JAXA" width="458" height="235" />Un autre axe exploré par l’industrie aéronautique mondiale est celui de l’électrification des avions, visant à remplacer les systèmes de propulsion thermiques par des systèmes électriques ou hybrides. En plus de l’intérêt pour la lutte contre le changement climatique, l’électrification permet de réduire le bruit des avions ainsi que les coûts de maintenance. La Japan Aerospace Exploration Agency (JAXA) a engagé des travaux de recherche pour l’électrification des avions dès 2004, et a réussi en 2015 sa première démonstration de vol d’un avion équipé d’un système de propulsion électrique. En juillet 2018, elle a mis en place le consortium ECLAIR (« Electrification Challenge for Aircraft »), avec le METI et des industriels japonais (IHI, KHI, Subaru, Hitachi, MHI Aero Engines, MELCO). Ce consortium repose sur un cadre d’<em>open innovation</em>, qui vise à permettre aux acteurs concernés de partager une vision du développement japonais de l’avion électrique. En décembre 2018, le consortium a présenté son objectif de développement d’un avion de petite taille (4 à 10 sièges) et hybride (« <em>More Electric Aircraft</em> », les systèmes thermiques n’étant pas complètement éliminés) dans les années 2020, puis d’un appareil plus grand dans les années 2030 et enfin l’augmentation de la part des systèmes électriques dans les années 2040 avant d’atteindre le tout électrique en 2050. Le consortium ECLAIR travaillera par ailleurs avec le comité public privé pour le développement de la voiture volante évoqué plus haut.</p>
<p style="text-align: justify;">Le METI estime que le développement de l’avion électrique contribuera à la croissance du secteur aéronautique et à l’augmentation du chiffre d’affaires de l’industrie aéronautique au cours des 10 ou 20 prochaines années. Pour cette raison, il cherche à encourager le développement de la filière et a mis en place un programme de soutien financier, doté pour 2019 d’un budget de 810 millions de yen. Ce soutien sera poursuivi dans le cadre d’un plan quinquennal 2019-2023 pour le développement des technologies d’électrification des avions. La cible du METI est une réduction moyenne des émissions de CO2 des avions de 15% d’ici 2040.</p>
<h3>Des axes d’innovation qui intéressent les entreprises et les collectivités</h3>
<p style="text-align: justify;">Ces deux axes d’innovation, la voiture volante d’une part, l’électrification des avions d’autre part - les deux axes étant liés, la voiture volante reposant notamment sur les technologies de propulsion électrique-, ouvrent des opportunités d’affaires nouvelles.</p>
<p style="text-align: justify;">Ces opportunités ne sont pas limitées aux acteurs de l’aéronautique, en particulier la voiture volante, qui nécessite le savoir-faire d’autres industries : fournisseurs de services de transport urbain, de services de partage de véhicules, aménageurs capables de concevoir un urbanisme exploitant la voiture volante, constructeurs et opérateurs d’infrastructures et de systèmes de communication et de contrôle aérien, nouveaux types de produits d’assurance…</p>
<p style="text-align: justify;">De nouveaux écosystèmes et groupements se mettent en place. En plus des entreprises déjà présentes dans l’aéronautique, des startups se développement autour de la voiture volante. L’association Cartivator rassemble une centaine d’ingénieurs volontaires de l’automobile et de l’aviation, travaillant dans des grandes entreprises ou des startups. Cartivator et Sky Drive (la société créée par Cartivator en 2018), ont pour projet un vol de démonstration d’une voiture volante au moment des Jeux Olympiques de Tokyo, et une commercialisation dès 2023. Le projet est soutenu par 80 entreprises dont Toyota Motor, NEC, Panasonic et Denso, ainsi que par la ville de Toyota. Du côté des grands industriels, NEC a dévoilé en août 2019 un drone de grande taille, prototype d’une voiture volante, qui a volé quelques dizaines de secondes à une hauteur de 3 mètres. NEC vise notamment à se positionner sur les systèmes de contrôle de voitures volantes.</p>
<p style="text-align: justify;">Les industriels japonais se tournent également vers les partenaires étrangers pour le développement d’avions électriques et de voitures volantes. En avril 2019, Sumitomo Corporation a annoncé une collaboration avec Bell Helicopter Textron, en vue de la commercialisation au Japon, d’ici le milieu des années 2020, d’un service de distribution par drone et/ou taxi aérien. Toujours avec Bell, la société de livraison Yamato Holdings a réalisé en août 2019 un vol de démonstration d’un appareil sans pilote à décollage vertical pour le transport de marchandises. Ce « camion de livraison volant » devrait être commercialisé d’ici 2025. L’Américain Boeing a signé en janvier 2019 avec le METI un mémorandum d’entente pour la coopération technique dans le domaine de l’électrification, de l’automatisation et des matériaux composites. Dans ce cadre, Boeing cherche des partenaires japonais pour la fourniture de batteries légères à hautes performances et des moteurs pour voitures volantes et avions électriques.</p>
<p style="text-align: justify;">Au-delà des questions industrielles ou commerciales, le développement de la voiture volante comme nouvelle forme de mobilité urbaine nécessite l’implication des collectivités locales, dès la phase des vols de démonstration. En août 2019, le METI a organisé un évènement rassemblant les collectivités japonaises les plus actives en la matière : les préfectures de Fukushima, Tokyo, Aichi, Mie et Osaka.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/ac471665-3980-4b00-bcae-081ea90f66d3/images/3eb0a487-7a5c-4e31-9159-69d4e549286c" alt="Fukushima Robot Test Field" width="369" height="307" />A Fukushima, dans le cadre du plan de revitalisation de la région sinistrée par les catastrophes de 2011, la préfecture aménage le « <em>Fukushima Robot Test Field</em> », un grand centre de recherche de l’industrie robotique, qui accueillera au printemps 2020 un site de vols de démonstration de voitures volantes. A Mie, l’objectif de la préfecture est d’utiliser la voiture volante comme moyen de faciliter les déplacements vers les îles et zones isolées ou dépeuplées ; les villes de Toba, Shima, Minami-Ise et Kumano proposent d’accueillir les entreprises souhaitant réaliser des études et démonstrations. A Tokyo, la ville travaille déjà sur la voiture autonome, les drones et la robotique ; elle prévoit d’élargir sa politique à la voiture volante pour contribuer à réduire les embouteillages, faciliter le déplacement dans les zones les moins peuplées de la métropole, et servir de moyen de transport en cas de catastrophe naturelle. Tokyo prévoit en outre de travailler en vue de l’acceptation de ces solutions par la population. Région avancée dans l’automobile, l’aéronautique et la robotique, la préfecture d’Aichi cherche à combiner son savoir-faire dans ces trois industries pour se positionner comme maillon central du développement et de la fabrication de la voiture volante au Japon. Enfin, à Osaka, la préfecture a créé avec la ville et la chambre de commerce et d’industrie une équipe dédiée au soutien des projets de développement de voiture volante.</p>
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<h5>Voir aussi...</h5>
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<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/japon-transport-construction">Toutes nos publications sur les transports et la construction au Japon</a></li>
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<p><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/11/18/transport-aerien-et-industrie-aeronautique-civile-au-japon">Transport aérien et industrie aéronautique civile au Japon</a></p>
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<p><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/04/01/rencontres-franco-japonaises-sur-le-transport-aerien-edition-2019">Rencontres franco-japonaises sur le transport aérien, édition 2019</a></p>
</li>
<li>
<p><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/12/14/retour-sur-les-rencontres-franco-japonaises-2018-de-l-industrie-aeronautique-civile">Retour sur les rencontres franco-japonaises 2018 de l'industrie aéronautique civile</a></p>
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<p style="text-align: right;"><em>Rédaction : Machi Yoda, <a href="https://www.linkedin.com/in/stefanledu/"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0066cc;">Stéfan Le Dû</span></span></a> - Pôle Développement Durable, SER de Tokyo</em></p>
</div>2c7a5fb0-cb99-4709-9402-c76735b95031Transport aérien et industrie aéronautique civile au JaponL’industrie aéronautique japonaise connaît depuis 20 ans une ouverture vers l’Europe. Encouragée par le gouvernement, elle se lance dans des chantiers innovants. Le secteur du transport aérien japonais est en croissance, aussi bien sur les vols intérieurs qu’à l’international, notamment en lien avec la politique touristique du gouvernement. Ceci rend nécessaire la modernisation des aéroports. Ces diverses tendances ouvrent des perspectives pour la coopération franco-japonaise.2019-11-18T00:00:00+01:00<div class="focus">
<p>L’industrie aéronautique japonaise, historiquement dépendante des Etats-Unis et des commandes militaires, connaît depuis 20 ans une ouverture vers l’Europe et est désormais dominée par le secteur civil. Encouragée par le gouvernement, elle se lance dans des chantiers innovants. Le secteur du transport aérien japonais est en croissance, aussi bien sur les vols intérieurs qu’à l’international, notamment en lien avec la politique touristique du gouvernement. Ceci rend nécessaire la modernisation des aéroports, y compris ceux de Tokyo qui accueillent la majeure partie du trafic. Ces diverses tendances ouvrent des perspectives pour les entreprises françaises et font l’objet d’échanges réguliers entre nos administrations.</p>
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<h3>Panorama du secteur de l’aviation civile au Japon</h3>
<h5>Une production aéronautique civile en développement mais une industrie morcelée</h5>
<p style="text-align: justify;">Avec 36 000 employés, l’industrie aérospatiale japonaise a vu son chiffre d’affaires doubler en 30 ans, atteignant 2 000 milliards de yens (17 milliards d’euros). L’industrie aérospatiale ne pèse toujours que 0,4% du PIB japonais (contre 2,58 % en France et 1,24 % aux Etats-Unis). En valeur produite, l’industrie aéronautique (civil et militaire, hors spatial) pèse au Japon 30 fois moins que l’industrie automobile. Contrairement à Airbus ou Boeing, entreprises spécialisées, les principaux constructeurs aéronautiques japonais sont des entreprises généralistes de l’industrie lourde (Mitsubishi Heavy Industries (MHI), Kawasaki Heavy Industries (KHI), Subaru, IHI). Le secteur aérospatial ne représente que 5% à 30% de leur chiffre d’affaires. MHI et KHI sont les principaux donneurs d’ordre dans la construction d’appareils commerciaux, mais ne sont que 22<sup>ème</sup> et 38<sup>ème</sup> industriels aéronautiques au plan mondial en 2017 – en baisse par rapport à 2012.</p>
<p><img class="sans-marge" src="/Articles/2c7a5fb0-cb99-4709-9402-c76735b95031/images/52e58232-d685-4e2a-b6a2-e9f31763623c" alt="Chiffre d'affaire aérospatial des principaux pays - Production des industries japonaises" /></p>
<p style="text-align: justify;">Historiquement majoritaire, l’aéronautique militaire voit sa part se réduire au profit de l’aéronautique civile depuis une dizaine d’années, notamment du fait de l’implication croissante du Japon dans des programmes internationaux. En 2015, la part du civil atteint ainsi 75% du chiffre d’affaire aéronautique total, contre 20% dans les années 70. En parallèle, le taux d’exportation du Japon dans l’aéronautique a fortement augmenté, de 10% dans les années 1980 à 50% ces dernières années. Les échanges restent dominés par les Etats-Unis (75% des échanges du Japon). L’Europe, bien qu’en deuxième position, ne représente que 16% de l’import et 15% de l’export. La balance commerciale vers la France est nettement déficitaire pour le Japon, avec 144 milliards de yen d’importation contre 2 milliards de yen d’exportation.</p>
<p><img class="sans-marge" src="/Articles/2c7a5fb0-cb99-4709-9402-c76735b95031/images/849b91e3-e910-417b-bc16-5e45ce00377a" alt="Evolution du chiffre d'affaire aéronautique au Japon - Evolution de la balance commerciale de l'industrie aéronautique japonaise" /></p>
<h5>De nouvelles ambitions, vers l’avion du futur</h5>
<p style="text-align: justify;">Mis en mouvement au début des années 2 000, le projet Mitsubishi SpaceJet (MSJ), anciennement Mitsubishi Regional Jet (MRJ), est le premier projet d’avion commercial conçu et fabriqué au Japon depuis les années 1960 et symbolise une nouvelle ambition japonaise en matière d’industrie aéronautique civile, encouragée par le gouvernement. Porté par Mitsubishi Aircraft, filiale de MHI, cet avion de petite taille (70-90 sièges) devrait entrer en service en 2020, après de multiples reports de sa date de commercialisation. A l’été 2019, Mitsubishi affichait une commande totale de plus de 500 appareils. Le MSJ vise le marché japonais mais également l’export, compte tenu d’un marché japonais ralenti : alors que la croissance mondiale du marché des appareils commerciaux est de 2,9%, celle du Japon n’est que de 1,4%.</p>
<p style="text-align: justify;">La nouvelle ambition japonaise pour l’aéronautique civile se traduit également par l’ouverture récente, par le gouvernement, en lien avec les industriels, de chantiers sur les futures technologies du transport aérien (voir <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/11/18/innovation-aeronautique-civile-au-japon-voiture-volante-et-electrification-des-avions">Innovation aéronautique civile au Japon : voiture volante et électrification des avions</a>). Déjà mobilisé sur les drones civils, le Japon a officiellement lancé en 2018 sa politique de soutien au développement de la voiture volante, dans le cadre d’un programme de « réforme de la mobilité aérienne », avec un objectif de commercialisation dès 2023. Le gouvernement voit dans ce nouveau mode de transport un moyen de desservir des territoires isolés ou frappés par des catastrophes naturelles. Les collectivités locales, dont les préfectures de Tokyo, Osaka, Fukushima, Aichi et Mie, s’intéressent également à ces innovations, sources de nouvelles opportunités économiques pour leurs industries et de solutions pour la mobilité sur leurs territoires.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/2c7a5fb0-cb99-4709-9402-c76735b95031/images/c73ce4ff-4940-4908-a130-8c86ae5cb6d7" alt="Projet ECLAIR de la JAXA" width="405" height="208" />Autre innovation encouragée par le gouvernement et poussée par l’industrie : l’électrification croissante des avions, évolution technologique sur laquelle l’industrie aéronautique mondiale mise pour réduire l’empreinte carbone du transport aérien. Déjà mobilisée sur le sujet depuis 2004 à travers un démonstrateur, l’agence spatiale japonaise JAXA a mis en place en 2018 avec le METI et de grands industriels le consortium public-privé « ECLAIR » pour l’électrification des avions, avec une feuille de route portant sur les 30 prochaines années.</p>
<p style="text-align: justify;">Ces chantiers ouvrent le secteur aéronautique à des entreprises d’autres secteurs, notamment les TIC, la robotique, l’efficacité énergétique ou l’automobile, à l’image du Honda Jet, avion d’affaires développé aux Etats-Unis par Honda Motor.</p>
<h5>Transport aérien : un secteur déjà important, qui poursuit sa croissance</h5>
<p style="text-align: justify;">Le transport de passagers à l’intérieur du Japon est largement dominé par le train (72,3% des passagers-kilomètres) ; l’avion est le deuxième mode de transport (15,6%), devant la voiture (11,5%). En croissance depuis 3 ans, le nombre de voyages par avion a atteint 139 millions en 2018 (+1,7% par rapport à 2017). En nombre de passagers, le Japon a un trafic domestique parmi les plus importants du monde, en particulier sur les lignes reliant Tokyo à Sapporo, Fukuoka et Osaka (32 000 à 41 000 sièges par jour). Sur le transport international, le nombre de passagers des compagnies japonaises a atteint un record en 2018 avec 23,4 millions de passagers, en hausse de 4,7%. La principale destination est l’Asie (hors Corée du sud et Chine), suivie par la Chine, l’Amérique, la Corée du sud, le Pacifique (Hawaii, Guam, Saipan, etc.), l’Europe et l’Océanie.</p>
<p style="text-align: justify;">Le pays compte deux compagnies historiques, All Nippon Airways (ANA) et Japan Airlines (JAL), respectivement 24<sup>ème</sup> et 29<sup>ème</sup> mondiales en passagers-kilomètres en 2017 (à titre de comparaison, Air France se place en 7<sup>ème</sup> position). Fondée en 1952, ANA est devenu numéro un au Japon en 2014 (en passagers-kilomètres), dépassant JAL qui avait fait faillite en 2009, avec une dette de 2300 milliards de yen. Pendant que JAL était en restructuration avec l’aide de l’Etat jusqu’en 2016, ANA s’est développée, en particulier sur l’aéroport stratégique de Tokyo Haneda. Au cours de la dernière décennie, le paysage du transport aérien japonais a par ailleurs été marqué par le développement des compagnies à bas coût, qui a contribué à ouvrir à Airbus les flottes japonaises jusqu’alors dominées par les appareils américains. Il existe aujourd’hui 5 compagnies low-cost japonaises : Peach Aviation et Vanilla Air du groupe ANA, Jet Star Japan, AirAsia Japan et Spring Airlines.</p>
<h5>Aéroports : un fort besoin de modernisation et de dynamisation</h5>
<p style="text-align: justify;">Il existe au Japon 97 aéroports, dont une trentaine desservis par des vols internationaux réguliers. Pour faire face dans les années à venir à un flux croissant de passagers (notamment en appui à la politique de développement du tourisme – plus de 30 millions en 2018, cible 60 millions en 2030), de nombreux projets sont en préparation : renouvellement des équipements, agrandissement des espaces, simplification et amélioration de l’expérience du passager. L’Etat et les collectivités procèdent par ailleurs à la mise en concession de nombreux aéroports nationaux, à l’exclusion de ceux de Tokyo, afin de réduire la charge sur les finances publiques et de contribuer à la dynamisation de l’économie locale (voir note « <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/10/01/politique-de-developpement-des-partenariats-public-prive-pour-les-infrastructures-au-japon">Politique de développement des partenariats public-privé pour les infrastructures au Japon</a> », octobre 2018).</p>
<p style="text-align: justify;">Les deux aéroports de Tokyo, Haneda (85 millions de passagers/an) et Narita (40 millions), accueillent la majeure partie du trafic international. Compte tenu des objectifs de développement du tourisme, leur capacité doit être renforcée. Si la stratégie du gouvernement concernant Narita reste floue, l’année 2020 marquera un tournant important pour Haneda : grâce à une révision des trajectoires d’approche autorisant les appareils à survoler Tokyo, la capacité annuelle de Haneda pour les vols internationaux de jour passera de 60 000 à 99 000 avant les Jeux Olympiques. Ces capacités nouvelles ont été attribuées à 50% à des compagnies japonaises et à 50% à des compagnies étrangères, majoritairement américaines.</p>
<h3>Une industrie française qui renforce ses positions depuis 10 ans</h3>
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<h5>Dynamique positive pour l’industrie aéronautique civile française au Japon, tirée par Airbus</h5>
<p style="text-align: justify;">Alors que les entreprises japonaises augmentent progressivement leur participation aux programmes de Boeing en partage de risques (<em>risk-sharing partner</em>), leurs relations avec les programmes Airbus se font plutôt dans un cadre de sous-traitance. Une vingtaine d’entreprises japonaises participent à l’A380, contribuant à hauteur de 2% à sa fabrication. Dans l’autre sens, les entreprises françaises contribuent au projet Mitsubishi SpaceJet : Airbus fournit la porte et Safran fournit les équipements intérieurs.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/2c7a5fb0-cb99-4709-9402-c76735b95031/images/2c653d7c-5fa0-4174-bb94-732a45c24037" alt="BK117" width="394" height="268" />Avec 200 employés, Airbus Helicopters est numéro un au Japon sur le marché des hélicoptères civils avec une part de marché de près de 60%, et un partenariat historique avec KHI pour le développement de l’hélicoptère BK117. Sur le segment des avions de ligne, Airbus n’a pas encore la même présence mais connaît un dynamisme récent, illustré par les commandes des compagnies low-cost en 2011/2012 puis les commandes des deux principales compagnies nationales, JAL en 2013 et ANA en 2014, 2015 et 2016. Airbus estime sa part de marché en 2020 à 30%, et vise 50% à terme. Sur les appareils régionaux, le franco-italien ATR (filiale d’Airbus et Leonardo) est entré sur le marché en 2014 et dispose aujourd’hui au Japon d’une dizaine d’appareils livrés ou commandés par des compagnies locales, dont les filiales de JAL Japan Air Commuter et Hokkaido Air System. Sur le plus long terme, le groupe Airbus cherche à développer ses liens avec le tissu industriel japonais (sous-traitants, logistique…). Dans ce cadre, il met également en place, via sa filiale Airbus Ventures, des partenariats avec des startups japonaises notamment dans le domaine de la robotique, du recyclage et du spatial.</p>
<p style="text-align: justify;">Plusieurs autres entreprises françaises de l’aéronautique sont présentes au Japon, dont Safran (incluant depuis 2018 les activités de Zodiac Aerospace), Thalès, Arianespace, WeAre, Hutchinson, Bolloré, Air Liquide, Nicomatic et Trigo. Ces entreprises échangent à travers le comité GIFAS Japon, qui vise à consolider la présence des industriels français et développer leur visibilité auprès des acteurs japonais.</p>
<h5>Enjeux et opportunités pour les entreprises françaises du transport aérien</h5>
<p style="text-align: justify;">Les entreprises françaises peuvent bénéficier de la dynamique de renforcement des capacités aériennes du pays. Les flux de passagers entre la France et le Japon ont vocation à encore augmenter, notamment dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route 2019-2023 du partenariat d’exception entre les deux pays, qui vise à renforcer les échanges économiques, scientifiques, touristiques, et culturels. Air France reste la compagnie leader pour les vols directs entre Paris et Tokyo, avec plus de 70% de part de marché, devant les compagnies japonaises JAL et ANA ; Air France est par ailleurs la seule compagnie à opérer des vols directs vers Paris à la fois depuis Narita et Haneda.</p>
<p style="text-align: justify;">Concernant l’ingénierie et l’exploitation aéroportuaire, les besoins vont augmenter au Japon pour des solutions permettant d’augmenter les capacités (systèmes de gestion du trafic aérien, solutions de fluidification des flux de passagers dans l’aéroport, etc.). Par ailleurs, compte tenu de la tendance mondiale à une exigence environnementale croissante vis-à-vis du transport aérien, et du retard que le Japon va devoir combler dans les prochaines années en matière de transition écologique, on peut s’attendre à un renforcement de l’appétence des opérateurs aéroportuaires japonais pour les solutions contribuant à réduire l’empreinte environnementale de leurs infrastructures (efficacité énergétique aéroportuaire, par exemple).</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/2c7a5fb0-cb99-4709-9402-c76735b95031/images/cf30bdf7-e30b-4c4f-823a-a67ae8e36b96" alt="Kansai International Airport (source Nikkei)" width="404" height="227" />Enfin, la politique de mise en concession ouvre des opportunités pour de grands contrats. En 2015, Vinci Airports, allié au financier japonais Orix, s’est vu attribuer la concession des deux aéroports d’Osaka. Ils constituent la deuxième plateforme aéroportuaire du pays, avec 34,6 millions de voyageurs chaque année. Ce même consortium, nommé Kansai Airports, a ensuite obtenu en 2017 la concession de l’aéroport de Kobe. La concurrence sur ces projets reste forte, avec de nombreux acteurs étrangers et japonais positionnés : en 2019, l’offre de Groupe ADP et de ses partenaires japonais s’est classée deuxième pour la concession des aéroports de Hokkaido, derrière un groupement 100% japonais.</p>
<h5>Un soutien institutionnel autour des échanges DGAC/METI et DGAC/JCAB</h5>
<p style="text-align: justify;">La coopération en matière d’aviation entre le Japon et la France est ancienne : la France est à l’origine de la formation de l’aviation japonaise, avec une mission qui fut envoyée par le Président Clémenceau en 1919 pour former les premiers pilotes de l’archipel. Après la deuxième guerre mondiale, les Etats-Unis ont établi une position dominante. Ces dernières années, la dynamique a été favorable à de nouveaux rapprochements entre le Japon et l’Europe, dont la France, pour l’aéronautique et le transport aérien, comme en témoigne la montée en puissance de la présence d’Airbus dans les flottes japonaises.</p>
<p style="text-align: justify;">Pour accompagner cette évolution, il a été institué en 2013 un dialogue annuel entre le METI et la direction générale de l’aviation civile française (DGAC - MTES) afin d’encourager les échanges industriels et de renforcer la coopération économique dans l’aéronautique civile. Ce dialogue a donné lieu à la création de deux dispositifs spécifiques visant à renforcer les liens industriels entre les entreprises japonaises (dont les PME et les entreprises des secteurs non aéronautiques) deux grandes entreprises françaises - Airbus (depuis 2017) et Safran (depuis 2019). Depuis 2015, la DGAC dialogue également dans un cadre structuré avec son homologue japonais, le Japan Civil Aviation Bureau (JCAB), une des directions du ministère des territoires, des infrastructures et des transports. Ces échanges portent sur les politiques, réglementations et infrastructures de transport aérien.</p>
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<h5 style="text-align: justify;">Voir aussi...</h5>
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<p><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/11/18/innovation-aeronautique-civile-au-japon-voiture-volante-et-electrification-des-avions">Innovation aéronautique civile au Japon : voiture volante et électrification des avions</a></p>
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<p><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/10/01/politique-de-developpement-des-partenariats-public-prive-pour-les-infrastructures-au-japon">Politique de développement des partenariats public-privé pour les infrastructures au Japon</a></p>
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<p><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/04/01/rencontres-franco-japonaises-sur-le-transport-aerien-edition-2019">Rencontres franco-japonaises sur le transport aérien, édition 2019</a></p>
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<p><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/12/14/retour-sur-les-rencontres-franco-japonaises-2018-de-l-industrie-aeronautique-civile">Retour sur les rencontres franco-japonaises 2018 de l'industrie aéronautique civile</a></p>
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<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/japon-transport-construction">Toutes nos publications sur les transports et la construction au Japon</a></li>
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<p style="text-align: right;"><em>Rédaction : Machi Yoda, <a href="https://www.linkedin.com/in/stefanledu/">Stéfan Le Dû</a></em></p>
</div>11a9d803-ec9c-4d70-997b-ec30ab537b37Achat du F-35 par la Belgique: les entreprises françaises espèrent des possibles retombées économiquesUn an après la décision d’acquisition par la Belgique de 34 avions de combat F-35, les groupes aéronautiques et aérospatiaux, dont certaines filiales belges de groupes français, entrevoient la possibilité de retombées économiques positives via la signature de contrats de coopérations industrielle ou en matière de recherche et développement avec le groupe Lockheed Martin. 2019-10-25T00:00:00+02:00<p>1. <strong>Les contrats de collaboration industrielle signés mi-septembre</strong> avec le groupe américain de défense Martin Lockheed ne mentionnent à ce stade aucun chiffre, mais permettent à trois entreprises belges de se positionner en tant que fournisseurs potentiels du groupe. Les discussions les plus avancées concernent la collaboration avec l’entreprise bruxelloise Ilias Solutions, spécialisée dans les logiciels logistiques, qui pourrait ainsi obtenir des contrats au cours des cinq prochaines années à hauteur de 5 millions de dollars par an. Deux autres partenariats pourraient également bénéficier à la France puisque la Sabca, la filiale belge du groupe Dassault, pourrait également fournir des systèmes d’actionnement, tandis que la filiale liégeoise Safran Aero Boosters du motoriste français Safran, pourrait être amenée à équiper le chasseur américain à travers par le biais d'un partenariat signé avec le fabriquant du réacteur F-135, l'Américain Pratt & Whitney.</p>
<p>2. <strong>Le 23 octobre,</strong> <strong>un accord de coopération a été signé entre le groupe Lockheed Martin et 8 entreprises belges</strong>, en présence de la ministre fédérale de l'Economie Nathalie Muylle (CD&V), visant <strong>à favoriser la recherche et l’innovation aérospatiale en Belgique</strong>, particulièrement dans les domaines des matériaux composites (nouvelle génération de matériaux composites, techniques de réparation et de collage du métal). Le monde universitaire devrait également être associé aux projets collaboratifs de recherche, pour des durées de 12 à 24 mois.</p>
<p>L’entreprise Solvay mettrait ainsi à disposition son tout nouveau <em>« Customer Engagement Center »,</em> consacré au développement de polymères à hautes performances et de composites thermoplastiques. Aux côtés du groupe Solvay, on retrouve parmi les industriels concernés notamment les filiales belges des groupes français Sabca, Safran Aero Boosters et Thales mais aussi les entreprises Asco Industries, Coexpair, Feronyl et Sonaca.</p>
<p>A l'occasion de la signature de l'accord de coopération, le cabinet de la ministre fédérale de l'Economie Nathalie Muylle a toutefois pris soin de préciser que "le gouvernement belge n'a pas participé aux négociations et que le contrat ne constitue pas une compensation économique en tant que telle".</p>
<p>Ces différents projets s’inscrivent dans la procédure des « intérêts essentiels de sécurité » (IES), mise en place par le groupe d’experts de la Défense belge qui a piloté le programme de remplacement des F-16 afin de soutenir la défense et l’industrie en Belgique. </p>
<p>3. <strong>Ces accords ne répondent que partiellement aux attentes</strong> <strong>des milieux industriels et de recherche belges qui avaient nourris de grands espoirs lors de la négociation de l’achat des F35</strong>. La déception de l’aéronautique belge avait notamment éclaté au grand jour lors du dernier salon du Bourget, en réaction à l’annonce du développement du SCAF par la France, l’Allemagne et l’Espagne, sans la Belgique. Or, si ces annonces viennent rassurer les Belges sur les intentions de Lockheed Martin de les associer, rien de concret n’est à ce stade évoqué, et le sentiment de rester à l’écart d’une grande opportunité demeure vif en Wallonie (pour son industrie aéronautique traditionnelle) et dans une moindre mesure en Flandre (pour ses centres de recherche et industrie de pointe).</p>58f132b1-4125-4ae9-ae84-043e0b5b7034La baisse de nos exportations vers l'Indonésie creuse notre déficit commercialNotre déficit commercial avec l’Indonésie s’accentue au premier semestre 2019, en raison de la baisse de nos exportations (-14%), notamment aéronautiques (-21%). Nous sommes le 20ème fournisseur de l’Indonésie (0,8% de part de marché). Les exportations de l’Indonésie vers la France sont quant à elles stables.2019-10-01T00:00:00+02:00<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Notre déficit commercial s'accentue sur les 6 premiers mois de 2019</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le déficit de nos échanges de biens avec l'Indonésie atteint 441 millions d’euros, contre 360 millions d’euros à la même période en 2018. </strong>Cette hausse de notre déficit s’explique par la baisse de 15% en g.a. de nos exportations vers l’Indonésie tandis que nos importations sont demeurées stables (-0,7%). Nos exportations ont diminué plus fortement que le total des importations indonésiennes, qui enregistrent une baisse de 6,4% au premier semestre. Par conséquent, notre part de marché a diminué, à 0,8% contre 0,93% sur l’ensemble de l’année 2018 et nous ne sommes désormais plus que le 20<sup>ème</sup> pays fournisseur de l’Indonésie (17<sup>ème</sup> en 2018) derrière l’Allemagne et l’Italie.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Commerce bilatéral France Indonésie de 2009 jusqu'au S1 2019 " src="/Articles/58f132b1-4125-4ae9-ae84-043e0b5b7034/images/35baca3b-ad2b-48a1-9103-c1fcec821e3e" alt="Commerce bilatéral France Indonésie de 2009 jusqu'au S1 2019 " width="566" height="355" /></p>
<p style="text-align: center;">S<em>ource: Douanes françaises, SE de Jakarta</em></p>
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<p>... en raison de la baisse continue de nos exportations ...</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;">Nos exportations vers l’Indonésie se sont élevées à 480 millions d’euros au premier semestre 2019, après 560 au premier semestre 2018.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Depuis 2016, la baisse de nos exportations s'explique principalement par la baisse de nos exportations aéronautiques.</strong> Celles-ci ont connu un pic en 2016 (presque 2 Mds d’€), où elles représentaient plus de 70% du montant total exporté, avant de diminuer jusqu’à ne représenter plus que 16% de nos exportations totales au premier semestre de cette année (77 M €, près de 10 fois moins qu’à la même période en 2017).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Nos exportations hors aéronautiques étaient en revanche </strong><strong>en progression</strong><strong> jusqu’à l’année dernière (+14% entre 2017 et 2018) ; ce n’est plus le cas au premier semestre 2019 au cours duquel elles ont diminué de 14%.</strong> Parmi nos 10 premiers postes d’exportation, la moitié a connu une baisse. Cela s’explique par le fait que certaines de ces exportations sont liées à des grands projets. La progression des exportations d’autres postes comme les préparations pharmaceutiques (+35%, 5ème poste), les machines pour l’extraction et la construction (+10%) et pour les équipements de communication (+44%) ne suffit pas à compenser ces baisses significatives. Enfin, il convient de mentionner le dynamisme de la demande indonésienne en produits de luxe français: nos exportations de parfums et produits pour la toilette ont ainsi augmenté de 30% et celles d’articles d’horlogerie ont été multipliées par 10.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Exportations françaises vers l'Indonésie " src="/Articles/58f132b1-4125-4ae9-ae84-043e0b5b7034/images/0bc0b35d-b49b-4078-bdfe-aaa2661a2e7f" alt="Exportations françaises vers l'Indonésie " width="563" height="371" /></p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Exportations françaises vers l'Indonésie tableau" src="/Articles/58f132b1-4125-4ae9-ae84-043e0b5b7034/images/ceee19d8-f5a9-47c7-ae64-e0fc88cf9442" alt="Exportations françaises vers l'Indonésie tableau " width="551" height="369" /><br />S<em>ource: Douanes françaises, SE de Jakarta</em></p>
<blockquote>
<p>... et alors que nos importations demeurent stables.</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le total de nos importations en provenance d’Indonésie s’élève à 918 M EUR au premier semestre, en baisse minime par rapport à la même période en 2018 (925 M EUR).</strong> La structure de nos importations n’a pas non plus connu de variation notable, restant dominée par les produits manufacturés (90%). Les chaussures sont notre premier poste d’importation (22%), en légère augmentation (+3%, à 205 M EUR). Les équipements électriques (appareils électroménagers, transformateurs, matériel d’installation, de distribution et de commande électrique, fils et câbles) comptent ensuite pour 20% de nos importations, totalisant 180 M € et la confection pour 10% (93 M EUR). S’agissant de l’huile de palme, le montant des importations françaises en provenance d’Indonésie a cru de 55%, à 39 M€ (après 25M€ au S1 2018), tirée par l’entrée en activité de la raffinerie de La Mède. L’huile de palme est notre 7ème poste d’importation.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<div class="focus">
<p style="text-align: justify;">Au premier semestre 2019, l’Indonésie était notre 5<sup>ème</sup> fournisseur et notre 6<sup>ème</sup> client en ASEAN, le Vietnam étant notre premier fournisseur et Singapour notre premier client. Au niveau mondial, l’archipel était notre 45<sup>ème</sup> fournisseur et notre 52<sup>ème</sup> client (47<sup>ème</sup> en 2018,45<sup>ème</sup> en 2017). Il convient de rappeler que les exportations françaises qui transitent par Singapour vers l’Indonésie ne sont pas comptabilisées, ce qui constitue un biais.</p>
</div>
<p style="text-align: justify;"> </p>6ee89b3d-567f-4ec0-ab59-8793a9154bdbBrèves de l'ASEAN semaine 25 (2019)Brèves de l'ASEAN semaine 25 (2019)2019-06-21T00:00:00+02:00<p><img class="marge" title="Brèves ASEAN" src="/Articles/6ee89b3d-567f-4ec0-ab59-8793a9154bdb/images/f5e0ba01-ffe4-438e-8e48-9ab200f40d74" alt="Brèves ASEAN" /></p>
<div>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Faits saillants</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>►</strong> <strong>La compagnie aérienne philippine <em>Cebu Pacific </em>commande 31 appareils <em>Airbus,</em> la malaisienne <em>AirAsia</em> convertit une commande de 253 <em>Airbus</em> A320neo en A321neo</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>► Le Vietnam impose des mesures <em>antidumping</em> à l’aluminium chinois et sud-coréen</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>► Le gouvernement thaïlandais a approuvé la constitution du fonds ACMECS pour la coopération régionale</strong></p>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Région</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Le stock d’IDE français en ASEAN s’est établi à 12,4 Mds EUR en 2018, en baisse de 15 % par rapport à l’année 2017</strong>. Singapour continue de concentrer la majorité des stocks français dans la région (9,0 Mds EUR), suivi de la Malaisie (1,1 Md EUR) et de la Thaïlande (762 M EUR). Les flux d’IDE français vers l’ASEAN sont négatifs pour la 3<sup>ème</sup> année consécutive, à –2,4 Mds EUR (après –5,2 Mds EUR en 2017 et –1,1 Mds EUR en 2016), expliqué en particulier par les sorties nettes d’IDE en Indonésie (–915 M EUR), à Singapour (–684 M EUR) et en Thaïlande (–658 M EUR). Ce recul des IDE français en ASEAN s’inscrit à contre-courant de la tendance mondiale, le total des stocks d’IDE en ASEAN ayant progressé de 10,1 % selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), à 2 381 MDS USD, bénéficiant notamment des IDE intra-ASEAN et des IDE chinois.</li>
</ul>
<p style="text-align: center;" align="center"><strong>Evolution des stocks et des flux d’IDE français en ASEAN</strong> </p>
<p style="text-align: center;" align="center"><img class="marge" title="Graphique" src="/Articles/6ee89b3d-567f-4ec0-ab59-8793a9154bdb/images/55eaa418-940a-440f-aa0d-e917fc31065e" alt="Graphique" width="814" height="369" /></p>
<p style="text-align: center;" align="center"><em>Source : Banque de France, 2019</em></p>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Indonésie</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Le ministère de l’environnement et des forêts renvoie cinq containers de déchets vers les Etats-Unis.</strong> Leur contenu (incluant des bouteilles, des déchets plastiques et des couches) ne correspondait pas aux autorisations d’importation décernées à une société canadienne pour des déchets uniquement papier. Pour mémoire, l’importation de déchets non recyclables est interdite en Indonésie depuis 2008.<br /><br /></li>
<li><strong>L’Indonésie et la Chine ont signé un accord visant à renforcer leur coopération dans le domaine de la propriété intellectuelle</strong>. Les thématiques de coopération évoquées sont : la formation des personnels, les échanges de données et de documents, ainsi que la sensibilisation du public à l’importance du respect de la propriété intellectuelle.<br /><br /></li>
<li><strong>La compagnie pétrogazière japonaise <em>Inpex</em> et l’autorité de régulation des opérations pétrolières et gazières indonésienne (SKK Migas) ont signé un protocole d’accord pour l’exploitation des champs gaziers de Masela</strong>, en marge du sommet des ministres de l’énergie et de l’environnement du G20. Le protocole d’accord établit les principes directeurs du plan de développement des champs, notamment le contrat de partage de la production, l’estimation des coûts et les conditions financières. <em>Inpex</em> détient 65 % des parts du champ (le reste étant détenu par <em>Shell</em>) dont l’exploitation va nécessiter un investissement de 18 à 20 Mds USD. Selon SKK Migas, la capacité de production du champ serait de 9,5 millions de tonnes de GNL par an.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Malaisie</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>La compagnie aérienne malaisienne <em>AirAsia</em> a converti une commande de 253 <em>Airbus</em> A320neo en A321neo</strong>, à l’occasion du Salon du Bourget. Les <em>Airbus</em> A321neo, équipés de moteurs nouvelle génération et d’ailerons « <em>sharklets</em> », permettront d’économiser 20 % de carburant selon le constructeur. Par ailleurs, <em>AirAsia</em> a commandé 200 moteurs LEAP-1A à <em>CFM International</em> pour équiper les 100 <em>Airbus</em> A321neo commandés en juillet 2016.<br /><br /></li>
<li><strong>Le gestionnaire de fonds malaisien<em> Kenanga Investors</em> a annoncé le lancement d’un fonds ciblant les licornes au niveau mondial, le fonds <em>Kenanga Global Unicorn 1 (KGU1)</em></strong>. Le fonds vise un retour sur investissement de 12 % par an. Ce produit sera disponible pour les investisseurs en ringgits et en dollars américains, avec un investissement minimum de 100 000 MYR ou 25 000 USD.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Singapour</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>L’Office de propriété intellectuelle de Singapour, <em>Lloyd’s Asia</em> et <em>Antares Underwriting Asia </em>lancent une nouvelle initiative en matière d’assurance pour la propriété intellectuelle</strong>, dénommée <em>Intellectual Property Insurance Initiative for Innovators</em> (IPIII). Cette nouvelle initiative, annoncée par le ministre de l’Education singapourien lors d’une visite officielle au Royaume-Uni, vise à offrir une couverture pour les frais juridiques pouvant être engagés dans des procédures d’atteintes à des droits relatifs à la propriété intellectuelle dans le monde entier, pour des entreprises ayant des brevets délivrés, des marques ou des modèles enregistrés à Singapour.<br /><br /></li>
<li><strong>L’ONG <em>Humanitarian Organisation for Migration Economics </em>a souligné les conditions de travail précaires des employés de maison travaillant à Singapour, estimés à plus de 250 000, à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs domestiques</strong>. Exclus de la règlementation singapourienne encadrant le travail (<em>Employment Act</em>), les employés de maison ne bénéficient en particulier d’aucune garantie relative à la durée maximale de travail ni à la durée minimale de repos journalière, définies librement par leur employeur. L’ONG appelle Singapour à s’aligner sur les standards en vigueur dans nombre de pays développés, notamment en ratifiant la Convention de l’Organisation internationale du travail (OIT) de 2011 sur les travailleuses et travailleurs domestiques.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Vietnam</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Le Vietnam impose des mesures <em>antidumping</em> à l’aluminium chinois et sud-coréen</strong>. Ces mesures prendront effet le 25 juin prochain, avec un taux de taxe variant, selon le produit et l’origine, de 3,45 à 34,27 % et pour une durée de 120 jours. Cette mesure fait suite à une enquête du ministère de l’industrie et du commerce commencée en octobre 2018 à la demande des producteurs locaux d’aluminium.<br /><br /></li>
<li><strong><em>VinFast</em></strong><strong>, filiale automobile de <em>VinGroup</em>, a débuté la commercialisation de sa première voiture, et annoncé trois nouveaux modèles d’ici la fin de l’année</strong>. Le premier modèle sorti d’usine, nommé <em>Fadil</em>, est vendu environ 19 400 USD et se positionne comme rival du modèle <em>Morning</em> de <em>Kia Motors</em>. Deux autres modèles suivront cet été, suivis d’une voiture électrique d’ici la fin de l’année. Entre 2019 et 2020, <em>VinFast</em> compte lancer 12 modèles de voitures et de scooters, dont des modèles électriques. <em>VinFast, </em>qui collabore avec de nombreuses marques occidentales, dont <em>BMW</em> ou <em>Bosch</em>, s’est fixé pour objectif d’atteindre 500 000 ventes par an sur le long terme.<br /><br /></li>
<li><strong>Le groupe public de télécommunication vietnamien <em>Viettel</em> lancera le 1<sup>er</sup> juillet son application de VTC, <em>MyGo</em>, rejoignant <em>Grab, Go-Viet, VATO, FASTGO, Xelo</em> et <em>Aber</em> sur ce marché convoité</strong>. Le marché des services de transport en ligne devrait connaitre une croissance annuelle de 15,8 % dans les années à venir, selon <em>Statista</em>. Pour se démarquer, <em>Viettel</em> compte sur son réseau de chauffeurs déjà existants (via l’entreprise de livraisons <em>Viettel</em> <em>Post</em>) et sa plateforme numérique <em>e-wallet</em> qui compte 2,5 millions d’utilisateurs 4 mois après son lancement.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Thaïlande</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Le gouvernement thaïlandais a approuvé la constitution du fonds ACMECS (<em>Ayayawady-Chao Phraya-Mekong Economic Cooperation Strategy</em>) pour la coopération régionale, avec 200 M USD de contribution thaïlandaise</strong>, versée par tranches de 40 M USD sur les cinq ans à venir. L’initiative ACMECS regroupe la Thaïlande, la Birmanie, le Cambodge, le Laos et le Vietnam, et vise à renforcer la coopération dans la région, notamment pour le développement des infrastructures. Les quatre autres pays ne devraient pour leur part contribuer qu’à hauteur de 100 M USD en cumulé, et les partenaires de développement de l’ACMECS (notamment Australie, Etats-Unis, Japon et Corée du Sud) devraient offrir une contribution totale de 200 M USD.<br /><br /></li>
<li><strong>Le plan pour l’utilisation de l’eau en Thaïlande vient de recevoir l’accord du gouvernement et sera mis en œuvre sur les 20 prochaines années</strong>. Il s’agit à la fois se sécuriser l’approvisionnement du pays et de faire face aux catastrophes naturelles et aux problèmes d’écoulement de l’eau. Ce vaste plan comporte plusieurs piliers stratégiques : gestion de l’utilisation de l’eau, sécurisation de son approvisionnement, qualité de l’eau, contrôle des inondations, prévention de l’érosion des sols, reforestation des bassins versants.<br /><br /></li>
<li><strong>La banque de Thaïlande va renforcer la surveillance des mouvements de capitaux étrangers à court terme</strong>. Selon la banque centrale, l’appréciation du baht (+4,8 % en un an vis-à-vis de l’USD, à un plus haut depuis 6 ans) ne correspondrait pas aux fondamentaux économiques du pays.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Philippines</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>La compagnie aérienne philippine <em>Cebu Pacific</em> a signé un protocole d'accord portant sur l’achat de 31 appareils <em>Airbus</em>, d’un montant de plus de 4,5 Mds USD aux prix catalogue</strong>. Cette commande, annoncée à l’occasion du Salon du Bourget, comprend seize exemplaires de l’A330neo, dix exemplaires du nouveau modèle long-courrier A321 XLR, et cinq A320neo.<br /><br /></li>
<li><strong>La dette externe des Philippines a progressé de 9,9% en g.a. au premier trimestre 2019, à 80 Mds USD, soit 24% du PIB</strong>. La dette à court terme représente 21 % de la dette externe, et la part attribuable au secteur public s’élève à 50 %. Les principaux pays créditeurs sont le Japon (14 Mds USD), suivi par les États-Unis et les Pays-Bas (3,7 Mds USD chacun). 61 % de la dette est libellé en dollar et 13 % en yen. Par ailleurs, les réserves de change se sont élevées à 84 Mds USD au premier trimestre, soit 5 fois la dette extérieure à court terme.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Cambodge</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Le Premier ministre hongrois Viktor Orban s’est engagé à soutenir le Cambodge auprès de la Commission européenne pour éviter la perte du régime préférentiel « Tout sauf les armes » (TSA)</strong>, à l’issue de la visite du Premier ministre Hun Sen en Hongrie. Pour mémoire, l’Union européenne a enclenché en février la procédure qui pourrait conduire à la suspension temporaire de l’accès préférentiel du Cambodge au marché européen, suite à la détérioration de la démocratie et du respect des droits de l’Homme dans le Royaume. Le rapport présentant les conclusions sera publié après la fin de la procédure mi-août, et le Cambodge disposera d’un mois pour formuler une réponse.<br /><br /></li>
<li><strong>Deux sociétés chinoises, <em>Huawei</em> et <em>China Communications Construction</em>, envisagent d’investir dans un câble sous-marin en fibre optique reliant Sihanoukville à Hong Kong</strong>. Les deux entreprises devront d’abord obtenir une autorisation auprès de l’autorité de régulation des communications cambodgienne. Au début de l’année, la société <em>China Road and Bridge</em> avait également annoncé un projet d’investissement dans un câble sous-marin reliant Phnom Penh à Hong Kong.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Birmanie</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong><em>Yoma Bank</em></strong><strong> ouvre son capital à la Société financière internationale (SFI), et devient la première banque commerciale birmane à participation étrangère depuis l’ouverture du secteur aux investissements étrangers en janvier 2019</strong>. La SFI, institution du groupe de la Banque Mondiale dédiée à l’investissement dans le secteur privé des pays émergents, avait accordé un prêt convertible de 5 M USD à la banque <em>Yoma</em> en 2014 afin de l’aider à augmenter le volume de prêts accordé aux PME, et a décidé de convertir ce prêt en une participation de 5 % au capital de la banque.<br /><br /></li>
<li><strong>La Banque Mondiale a publié cette semaine son rapport bi-annuel <em>Myanmar Economic Monitor</em> pour juin 2019</strong>. Dans son rapport globalement positif, la Banque Mondiale prévoit une croissance stable autour de 6,5 % pour l’exercice 2018/19 en cours. Soutenue par une productivité accrue dans les secteurs en cours de libéralisation, tels que le commerce de gros et de détail et l'assurance, ainsi que par la mise en œuvre du programme de réforme de l'État et l’implémentation de projets d’infrastructure, la croissance devrait s'accélérer pour atteindre 6,6 % sur l’exercice 2019/20 et 6,7 % sur 2020/21. La Banque souligne en revanche que la production d’électricité reste un enjeu crucial pour la croissance. D’ici 2025, 5 GW de nouvelles capacités de production seront nécessaires pour répondre à la demande, nécessitant de multiplier par trois la vitesse de d’installation actuelle.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Laos</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Selon les prévisions du gouvernement, le déficit budgétaire au 1<sup>er</sup> semestre 2019 s’élèvera à 1 160 Mds LAK, soit environ 134 M USD</strong>, dans un contexte de faibles recettes fiscales. Le gouvernement cherche à lever des fonds auprès de prêteurs locaux et étrangers, malgré le fort endettement public (63 % en 2018 selon le FMI), et pourrait s’appuyer sur la Banque centrale. Il espère mobiliser plus de 6 850 Mds LAK (792 M USD) au cours du semestre pour continuer à soutenir la croissance.<br /><br /></li>
<li><strong>La cérémonie de signature de l’accord sur le 5<sup>ème</sup> pont de l'amitié lao-thaïlandais qui reliera la province de Borikhamxay (Laos) à la province de Bueng Kan (Thaïlande) a eu lieu le 14 juin</strong>. La construction de ce pont coûtera 3,93 Mds THB, soit environ 127 M USD, dont 42 M USD empruntés par le Laos à l’Agence thaïlandaise de coopération pour le développement économique. Ce projet s’inscrit dans les stratégies de coopération de la sous-région du Grand Mékong et de l’ACMECS.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Timor-Est</p>
</blockquote>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Le président du Timor-Est, Francisco Guterres, a inauguré cette semaine l’aéroport international d’Oecusse</strong>. La région administrative spéciale d’Oecusse est une enclave du Timor-Est dans la partie indonésienne de l’ouest de l’île de Timor. Le nouvel aéroport d’Oecusse est le troisième aéroport du pays. L’ouverture de cet aéroport pourrait avoir des retombées économiques, en particulier dans la province indonésienne des petites îles de la Sonde orientales, en facilitant notamment l’accès des touristes.</li>
</ul>
<p> </p>
<p><em>Rédigé par : Pôle macroéconomique SER de Singapour</em><br /><em>Contributions : SE de Bangkok, SE d’Hanoï, SE de Jakarta, SE de Kuala Lumpur, SE de Manille, SE de Rangoun, SE de Phnom Penh et Antenne de Vientiane</em></p>9abf5862-a161-4689-90df-475de58bc56bLe commerce franco-singapourien progresse de 18,5% en 2018Le commerce franco-singapourien progresse de 18,5% en 20182019-04-29T00:00:00+02:00<p><em>Note : la publication complète est disponible au téléchargement en bas de page.</em></p>
<blockquote>
<p>Résumé</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong> En 2018, nos échanges commerciaux avec Singapour ont progressé de 18,5 % par rapport à 2017</strong>. Cette évolution résulte de la forte hausse de nos exportations (+21,5 %) vers Singapour comme de celle de nos importations (+8,9 %) en provenance de la cité-Etat.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le dynamisme de nos exportations s’explique principalement par la bonne tenue de nos postes d’exportation traditionnels </strong>: livraisons aéronautiques (+44,2 %), parfums (+24,2 %), textile et maroquinerie (+18,7 %) et boissons (+8,7 %). La concentration de nos exportations sur ces quatre secteurs est très forte : ils représentent 69 % du total de nos exportations vers Singapour en 2018.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Notre excédent commercial avec Singapour augmente ainsi de 27,4 % en 2018, à 5,9 Mds EUR</strong>. Il s’agit de notre 2<sup>ème</sup> excédent bilatéral sur la période par son montant (après le Royaume-Uni), ce qui s’explique en partie par l’importance des réexportations depuis la cité-Etat.</p>5097b742-5eec-4a53-9112-d497a45ef80dDiminution de notre commerce bilatéral avec l’Indonésie En 2018, les échanges commerciaux entre la France et l’Indonésie se sont élevés à 3,1 Mds d’euros (1,3 Mds d’exportations et 1,9 Mds d’importations), en recul de 12% par rapport à l’année précédente au cours de laquelle ils avaient déjà baissé de 19,5%. Principalement industriels, ces échanges sont tributaires de nos exportations aéronautiques (30% en 2018 après 54% en 2017). Hors aéronautique, nos exportations sont dynamiques (+14%) et ont cru plus rapidement que nos importations (+2%). Notre place sur le marché indonésien reste modeste, nous ne sommes que le 17ème fournisseur du pays (16ème en 2017) avec une part de marché de 0,9%. En 2018, au sein de la région ASEAN, l’Indonésie était notre 4ème client et notre 5ème fournisseur, ce qui ne reflète ni son rang de première économie de la région ni le stock d’IDE français en ASEAN (le second derrière Singapour). En 2015 et 2016, l’Indonésie était le pays d’ASEAN avec qui nous enregistrions le deuxième plus gros excédent commercia2019-04-01T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><em>En 2018, les échanges commerciaux entre la France et l’Indonésie se sont élevés à 3,1 Mds d’euros (1,3 Mds d’exportations et 1,9 Mds d’importations), en recul de 12% par rapport à l’année précédente au cours de laquelle ils avaient déjà baissé de 19,5%. Principalement industriels, ces échanges sont tributaires de nos exportations aéronautiques (30% en 2018 après 54% en 2017). Hors aéronautique, nos exportations sont dynamiques (+14%) et ont cru plus rapidement que nos importations (+2%). Notre place sur le marché indonésien reste modeste, nous ne sommes que le 17<sup>ème</sup> fournisseur du pays (16<sup>ème</sup> en 2017) avec une part de marché de 0,9%. </em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>En 2018, au sein de la région ASEAN, l’Indonésie était notre 4<sup>ème</sup> client et notre 5<sup>ème</sup> fournisseur, </strong>ce qui ne reflète ni son rang de première économie de la région ni le stock d’IDE français en ASEAN (le second derrière Singapour). En 2015 et 2016, l’Indonésie était le pays d’ASEAN avec qui nous enregistrions le deuxième plus gros excédent commercial. En 2018, nous enregistrons avec l’Indonésie notre 4<sup>ème</sup> déficit bilatéral en ASEAN. <strong>Au niveau mondial, en 2018, l’Indonésie était notre 49<sup>ème</sup> client (33<sup>ème</sup> en 2016, 45<sup>ème</sup> en 2017), et notre 45<sup>ème</sup> fournisseur </strong>(rang égal en 2017), derrière les économies plus ouvertes que sont le Vietnam, la Thaïlande, la Malaisie et Singapour.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Nos échanges commerciaux avec le pays ont poursuivi la baisse amorcée en 2017, passant de 3,6 Mds d’euros à 3,1 Mds d’euros. </strong>Ils ont ainsi diminué de 12% entre 2017 et 2018, après une baisse de 19,5% entre 2016 et 2017. Le solde de nos échanges est déficitaire de 588 millions d’euros (1,3 Md € d’exportations contre 1,9 Md € d’importations). Il s’agit du deuxième déficit consécutif après quatre années d’excédents et il est 6,6 fois supérieur au déficit de 2017 (90 M €).</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Exportations françaises vers l'Indonésie" src="/Articles/5097b742-5eec-4a53-9112-d497a45ef80d/images/627427ed-8b14-4aba-8b02-019f78eb6eb4" alt="Commerce bilatéral France Indonésie" width="668" height="344" /><br /><em>Source: Douanes françaises, Service Economique de Jakarta</em></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>En 2017, le total de nos échanges de services avec l’Indonésie s’est élevé à 1,7 milliard d’euros </strong>(les chiffres 2018 ne sont pas encore publiés). Nos exportations de services ont chuté, à 1 Md d’euros après 1,4 Md d’euros l’année précédente, soit -30%, tandis que nos importations de services ont cru de 50% (720 après 480 M €). Elles restent toutefois supérieures à nos échanges de biens hors aéronautique. Il convient de noter qu’en 2017 l’excédent de nos échanges de services (+280 M €) contrebalançait le déficit enregistré pour les biens la même année (90 M €). Cela pourrait ne plus être le cas en 2018.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’apparition d’un excédent commercial à partir de 2013, puis d’un déficit en 2017, résulte des variations de nos exportations aéronautiques.</strong> En effet, entre 2011 et 2018, nos exportations de matériel de transport ont fluctué entre 355 millions d’euros (en 2011) et presque 2 Mds d’euros (en 2016). Les avions représentaient à eux seuls plus de 70% de nos exportations à leur maximum en 2016 (1,9 Md €), puis 54% en 2017 et seulement 30% en 2018 (-61%, 364 M €).</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="commerce bilatéral et aéronautique " src="/Articles/5097b742-5eec-4a53-9112-d497a45ef80d/images/c938d82c-41e9-4842-bf91-d2944d803f7e" alt="commerce bilatéral et aéronautique " width="674" height="331" /><br /><em>Source: Douanes françaises, Service Economique de Jakarta</em></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Si nos exportations totales ont diminué de 26,9% entre 2017 et 2018, hors aéronautique, elles ont en revanche progressé de 14,1%</strong>, dans un contexte où les importations totales de l’Indonésie ont crû de 20% hors pétrole. Nos ventes sont tirées par les équipements mécaniques, le matériel électrique, électronique et informatique qui, ensemble, constituent notre premier secteur d’exportation (33%). Cette hausse illustre la bonne dynamique de l’investissement en Indonésie. Le matériel de distribution et commande électrique (6,3% de nos ventes), en hausse de 24% (80 M €) constitue le premier poste d’exportation au sein de ce secteur. Nos exportations de câbles de fibres optiques (multipliées par 15, à 27 millions d’euros) et nos exportations d’équipements de communication (multipliées par 5, à 41 M €) ont connu les progressions les plus importantes. Elles sont stimulées par les projets de développent du réseau de télécommunications indonésien. On observe aussi une hausse de 33% de nos exportations de machines (machines agricoles, pour les industries textiles et agroalimentaires, pour le travail du caoutchouc et du plastique et pour la manutention).</p>
<p style="text-align: justify;">Les produits laitiers et fromages qui étaient traditionnellement notre second poste d’exportation vers l’Indonésie, sont désormais troisième (5,6%), avec un montant exporté de 71 millions d’euros, en baisse de 19%. A partir de 2019 ils pourraient pâtir de la concurrence des produits laitiers australiens sur lesquels les droits de douane sont supprimés dans le cadre du CEPA signé début mars.</p>
<p style="text-align: justify;">Parmi nos autres principaux postes d’exportation, les préparations pharmaceutiques (3,4% de nos exportations) enregistrent une belle progression (+9%, à 43,5 M €), de même que les parfums et cosmétiques (+16%, à 8,5 M€) et les huiles essentielles (+21%, à 27 M€). Enfin, il convient de noter que nos exportations de vins et boissons alcoolisées distillées ont cru respectivement de 45% et 62%.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Exportations françaises vers l'Indonésie" src="/Articles/5097b742-5eec-4a53-9112-d497a45ef80d/images/f7522ad4-07a7-43df-a71f-ea16d498bafc" alt="Exportations françaises vers l'Indonésie" width="500" height="501" /><br />Source : Douanes françaises, Service Economique de Jakarta</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Nos importations ont augmenté de 1,8%, soit moins vite que l’année précédente (+7,7%), et atteignent 1,85 milliards d’euros.</strong> Nous importons principalement des produits manufacturés et notamment des industries du textile et des chaussures (34% de nos importations totales). Les chaussures comptent à elles seules pour 21% des importations françaises en provenance d’Indonésie, en hausse de 15% (389 M€ après 338 M€). Les vêtements représentent quant à eux 11% de nos importations (20,5 M€). Les équipements électriques (notamment les moteurs, générateurs et transformateurs électriques, les appareils électroménagers, le matériel de distribution et de commande électrique) comptent pour 21% de nos importations (392 M €).</p>
<p style="text-align: justify;">Nos importations de produits agricoles en provenance d’Indonésie sont en baisse de 27% par rapport à 2017. Dans un contexte de chute des cours des matières premières, nos importations sont tirées à la baisse par le caoutchouc (-25% en valeur, -1,3% en volume), notre 6<sup>ème</sup> poste d’importation, mais aussi les épices (-50%), le café, le thé et le cacao (-63%). En revanche, nos importations d’huile de palme sont en hausse (+60% en valeur, +87% en volume) et constituent notre 7<sup>ème</sup> poste d’importation (62,8 M€, 3,4% du total).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La France était le 17<sup>ème </sup> fournisseur de l’Indonésie en 2018 avec une part de marché de 0,93%, et son 24<sup>ème</sup> client recevant 0,6% des exportations indonésiennes.</strong> Cette part de marché française reportée par l’Indonésie n’inclut pas l’aéronautique<a title="" href="#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a>, mais sa baisse par rapport à 2017 (1,03%) s’explique par une croissance de nos exportations hors aéronautique moindre que celle des importations indonésiennes totales (+20%). Les principaux fournisseurs de l’Indonésie sont asiatiques, il s’agit de le Chine avec 24% de part de marché, de Singapour (13%) et du Japon (10%). L’Union Européenne se place 4<sup>ème</sup> avec 7,7% de part de marché principalement du fait des exportations allemandes (2,2% de part de marché), italiennes (1%), françaises et néerlandaises (0,7%). Les Etats-Unis sont le 6<sup>ème</sup> fournisseur de l’Indonésie, avec 5,6% de part de marché, derrière la Thaïlande (5,8%).</p>
<div><br clear="all" /><hr align="left" size="1" width="33%" />
<div id="ftn1">
<p style="text-align: justify;"><a title="" href="#_ftnref1" name="_ftn1">[1]</a> Le poste aéronautique n’est pas comptabilisé dans les statistiques des importations indonésiennes : En 2018, le pays reporte des importations aéronautiques totales de 280M USD, soit moins que les exportations françaises, de 371M USD à elles seules.</p>
</div>
</div>
<p> </p>53ef2621-d34c-4f43-96bf-b3d367254774Évolution de l’aviation civile en Argentine Lors de son arrivée au pouvoir en 2015, le président Macri avait annoncé le doublement du trafic intérieur pour 2019 afin d’atteindre 20 millions de passagers par an, le ministre des transports, Guillermo Dietrich, parlant à cette occasion de « révolution des avions ». Si cet objectif semble inatteignable, entre 2015 et 2018, le trafic aérien total aura tout de même progressé de 32% avec l’apparition de nouvelles compagnies. Flybondi, Norwegian et Avianca Argentina totalisent ainsi 14% du marché intérieur. L’ouverture du ciel s’est également traduite par une série de mesures visant à limiter les coûts aéroportuaires, jugés particulièrement élevés par les compagnies aériennes. Enfin, d’importants investissements ont été entrepris afin de moderniser les infrastructures et les systèmes de navigation aériennePanorama des compagnies aériennes argentinesLes compagnies existantesJusqu’en 2015, trois compagnies aériennes se partageaient l’essentiel du marché intérieur argentin et sont auj2019-01-23T00:00:00+01:00<blockquote>
<p style="text-align: justify;"><em> Lors de son arrivée au pouvoir en 2015, le président Macri avait annoncé le doublement du trafic intérieur pour 2019 afin d’atteindre 20 millions de passagers par an, le ministre des transports, Guillermo Dietrich, parlant à cette occasion de « révolution des avions ». Si cet objectif semble inatteignable, entre 2015 et 2018, le trafic aérien total aura tout de même progressé de 32% avec l’apparition de nouvelles compagnies. Flybondi, Norwegian et Avianca Argentina totalisent ainsi 14% du marché intérieur. L’ouverture du ciel s’est également traduite par une série de mesures visant à limiter les coûts aéroportuaires, jugés particulièrement élevés par les compagnies aériennes. Enfin, d’importants investissements ont été entrepris afin de moderniser les infrastructures et les systèmes de navigation aérienne</em></p>
</blockquote>
<h2><strong>Panorama des compagnies aériennes argentines</strong></h2>
<h3 style="text-align: justify;"><strong><em>Les compagnies existantes</em></strong></h3>
<p style="text-align: justify;">Jusqu’en 2015, trois compagnies aériennes se partageaient l’essentiel du marché intérieur argentin et sont aujourd’hui en difficulté sous l’effet conjugué de la crise économique, de la forte dépréciation du peso argentin et de la concurrence des nouveaux entrants.</p>
<ul>
<li style="text-align: justify;">Membre de Skyteam, <strong>Aerolineas Argentinas</strong> a été créée en 1950 par la fusion de quatre entreprises. Privatisée et fusionnée avec <strong>Austral</strong> en 1990, elle est renationalisée en 2008. Elle exploite actuellement des Airbus A330 et A340 pour ses long-courriers et 44 Boeing B737 pour ses courts et moyens courriers. S’ajoutent à cette flotte 26 Embraer 190 exploités par Austral que la compagnie souhaite remplacer. La compagnie demeure sous perfusion de subventions publique et l’objectif zéro subvention en 2019 ne sera pas atteint. Selon le gouvernement, Aerolineas Argentinas a reçu 183 M USD de subventions en 2017 (pour environ 2,4 Mds USD de chiffre d’affaires) contre 302 M USD en 2016 et en moyenne 678 M USD par an entre 2008 et 2015.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Latam Argentine</strong> a été lancée en 2005, et exploite actuellement 13 Airbus A320-200 et 3 Boeing B767-300ER. En difficulté avec la crise économique et l’arrivée de nouveaux concurrents en Argentine, elle a réduit son programme de vols et réaffecté deux A320-200 au marché chilien en juillet 2018.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Andes</strong> était la troisième compagnie argentine avant l’ouverture du ciel argentin. Fondée en 2006, elle exploitait initialement des lignes au départ de Salta ainsi que des vols charter. Elle détient cinq McDonnell Douglas MD 83, dont l’âge moyen avoisine 30 ans. Face à la crise et à la concurrence, elle a annoncé en octobre 2018 un plan de licenciement de 40% de son personnel (480 personnes) et l’annulation de la location des quatre B737-800 qu’elle avait incorporés suite à l’ouverture du ciel argentin.</li>
<li style="text-align: justify;">À ces trois compagnies s’ajoute <strong>Lade </strong>(Lineas Aereas del Estado), une compagnie aérienne appartenant aux forces armées argentines et au ministère de la Défense. Fortement subventionnée, elle assure la connexion de quelques villes en Patagonie. Elle exploite un SAAB-340 et un Fokker F-28. Enfin <strong>Sol Líneas Aéreas</strong>, créée en 2006, a fait faillite en décembre 2015 lors de la résiliation par Aerolineas Argentinas de l’accord de partage de codes liant les deux entreprises.</li>
</ul>
<h3 style="text-align: justify;"><strong><em>Les nouveaux entrants exploitant des monocouloirs de type A320 et B737</em></strong></h3>
<p style="text-align: justify;">L’ouverture du ciel aérien décrétée par le président Macri a rapidement pris forme avec le lancement de nouvelles compagnies de lignes régulières. Quatre compagnies aériennes ont annoncé vouloir exploiter des monocouloirs des familles A320 et B737 en entrant directement en concurrence avec les compagnies existantes. Avianca Argentina, Flybondi et Norwegian volent déjà et le chilien Jetsmart devrait se joindre à eux courant 2019. La chute du peso argentin et la crise économique ont cependant retardé la mise en service de nouveaux appareils.</p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong>Avianca Argentina</strong> est la marque commerciale d’Avian Líneas Aéreas, propriété du groupe Synergy (également actionnaire majoritaire dans Avianca Holdings). Ses deux premiers ATR 72-600 ont été affectés à des lignes intérieures et son premier A320-200 devrait lui permettre de mettre en place son vol Buenos Aires – Sao Paulo.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Flybondi</strong> a adopté la stratégie la plus agressive. En novembre 2018, après moins d’un an d’activité, elle disposait de 7,6% de parts de marchés sur les vols intérieurs. Elle a également lancé ses premiers vols internationaux vers l’Uruguay et le Paraguay fin décembre 2018. Elle exploite des B787-800 en leasing (la moyenne d’âge de la flotte étant de 15 ans) à partir de l’aéroport militaire d’El Palomar, situé à 20 km du centre de Buenos Aires.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Norwegian</strong> a inauguré son premier vol intérieur en octobre 2018 avec des Boeing B737-800, après avoir lancé Londres - Buenos Aires en février 2018. Outre la capitale, elle dessert Bariloche, Cordoba, Iguazu, Mendoza, Neuquèn et Salta.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Jetsmart</strong>, la compagnie low cost chilienne créée par le fonds américain Indigo Partners, a inauguré ses premiers vols entre l'Argentine et le Chili en décembre 2018 (entre Buenos Aires, Córdoba, Mendoza et Santiago et La Serena) et elle prévoit d’effectuer ses premiers vols intérieurs courant 2019 avec des avions de la famille A320.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Buenos Aires International Airlines </strong>a également obtenu l’autorisation d’exploiter plusieurs routes sous réserve d’obtention de son certificat d’exploitation (CESA). Bien que ses dirigeants prétendent avoir le soutien du fonds américain Seabury, un grand flou entoure cette compagnie.</li>
</ul>
<h3><strong><em>Les nouveaux entrants exploitant des monocouloirs de moins de 50 places</em></strong></h3>
<p style="text-align: justify;">Trois entreprises prévoient d’exploiter des routes de faible fréquentation délaissées par les autres compagnies, avec un succès plus mitigé jusqu’à présent.</p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong>Flyest</strong> devrait jouer un rôle limité. La compagnie compte comme actionnaire l’espagnol Inversiones líneas aéreas internacionales à hauteur de 49% (ILAI est également actionnaire d'Air Nostrum et du paraguayen Ampy-Amaszonas à hauteur de 33%). L’entreprise affichait sa volonté d’exploiter 4 avions dès fin 2017, mais n’a débuté ses opérations régulière avec un Bombardier CRJ 200 qu’en novembre 2018.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Lasa</strong> (capitaux argentins) a débuté ses opérations en novembre 2018 avec deux Embraer ERJ 145 de 50 places avec pour objectif de relier les différentes villes de Patagonie. Après seulement 1 mois d’activité, elle s’est résolue à suspendre ses vols en raison de problèmes économiques.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>American Jet</strong>, compagnie aérienne spécialisée dans les vols charter et affaires du groupe Via Bariloche (entreprise de bus longue distance et gestionnaire d’une station de ski) a débuté ses activités en 1984. Elle a émis le souhait de se développer depuis la ville de Neuquén avec des ATR 42.</li>
</ul>
<h2>Le trafic aérien a augmenté de 38% en trois ans</h2>
<p style="text-align: justify;">Les vols intérieurs représentaient 10,3 millions de passagers en 2015, pour 11,7 millions de passagers internationaux. En trois ans, l’ouverture du ciel argentin a permis une augmentation de 38% de la fréquentation des vols internes (14,2 millions de passagers) et de 28% des vols internationaux (15,0 millions de passagers). A titre de comparaison, entre 2012 et 2014, les variations étaient respectivement de 21% et de -1%.</p>
<h3><strong><em>Lignes intérieures<br /></em></strong></h3>
<p style="text-align: justify;">Si le nombre de passagers transportés par Aerolineas Argentinas est en hausse de 28% en 3 ans, sa part de marché s’effrite, passant de 72% en décembre 2015 à 62% en décembre 2018. Latam a transporté un nombre stable de passagers avec une part de marché en baisse, passant de de 25% à 18%. Les nouveaux entrants Flybondi, Norwegian et Avianca totalisent à eux trois 14% du marché intérieur en décembre 2018.</p>
<p align="center"> </p>
<p align="center">Figure 1 : parts de marché sur les vols intérieurs</p>
<p align="center"><img title="Parts de marché sur les vols intérieurs" src="/Articles/53ef2621-d34c-4f43-96bf-b3d367254774/images/29ea3584-1538-4f2c-beb6-8ca07ecbe19f" alt="Parts de marché sur les vols intérieurs" width="599" height="337" /></p>
<p> </p>
<h3><strong><em>Lignes internationales</em></strong></h3>
<p style="text-align: justify;">Sur les liaisons internationales en 2018, Aerolineas Argentinas a transporté 3,3 millions de passagers (+ 11% par rapport à 2015). Sa part de marché a en revanche diminué avec l’ouverture de nouvelles lignes par ses concurrents (21% en 2018 contre 26% en 2015). Latam profite également de l’ouverture du ciel avec un trafic en hausse de 27%, mais une part de marché de 25% contre 27% en 2015. Outre l’ouverture de nouvelles liaisons vers l’Europe et les États-Unis (voir tableau ci-dessous), Azul (Brésil), Gol (Brésil), Sky Airlines (Chili), Copa (Panama) et Amaszonas (Paraguay) ont également inauguré de nouvelles liaisons régionales.</p>
<p> </p>
<p align="center">Tableau 1 : ouverture des nouvelles lignes intercontinentales</p>
<table border="1" cellspacing="0" cellpadding="0">
<tbody>
<tr>
<td valign="top" width="126">
<p align="center"><strong>Compagnie</strong></p>
</td>
<td valign="top" width="144">
<p align="center"><strong>Destination</strong></p>
</td>
<td valign="top" width="120">
<p align="center"><strong>Date du vol inaugural</strong></p>
</td>
<td valign="top" width="117">
<p align="center"><strong>Fréquence (hebdomadaire)</strong></p>
</td>
<td valign="top" width="98">
<p align="center"><strong>Avion</strong></p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="top" width="126">
<p>Air Europa</p>
</td>
<td valign="top" width="144">
<p>Madrid (de Cordoba, via Asuncion)</p>
</td>
<td valign="top" width="120">
<p align="center">Décembre 2016</p>
</td>
<td valign="top" width="117">
<p align="center">5 vols</p>
</td>
<td valign="top" width="98">
<p align="center">A330-200</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="top" width="126">
<p>Level</p>
</td>
<td valign="top" width="144">
<p>Barcelone</p>
</td>
<td valign="top" width="120">
<p align="center">Juin 2017</p>
</td>
<td valign="top" width="117">
<p align="center">9 vols</p>
</td>
<td valign="top" width="98">
<p align="center">A330-200</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="top" width="126">
<p>United Airlines</p>
</td>
<td valign="top" width="144">
<p>New York Newark</p>
</td>
<td valign="top" width="120">
<p align="center">Octobre 2017</p>
</td>
<td valign="top" width="117">
<p align="center">7 vols</p>
</td>
<td valign="top" width="98">
<p align="center">B767-400</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="top" width="126">
<p>Norwegian</p>
</td>
<td valign="top" width="144">
<p>Londres Gatwick</p>
</td>
<td valign="top" width="120">
<p align="center">Février 2018</p>
</td>
<td valign="top" width="117">
<p align="center">4 vols</p>
</td>
<td valign="top" width="98">
<p align="center">B787-900</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="top" width="126">
<p>Ethiopian Airlines</p>
</td>
<td valign="top" width="144">
<p>Addis Abeba</p>
<p>(via Sao Paulo)</p>
</td>
<td valign="top" width="120">
<p align="center">Mars 2018</p>
</td>
<td valign="top" width="117">
<p align="center">5 vols</p>
</td>
<td valign="top" width="98">
<p align="center">B777-200</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="top" width="126">
<p>Edelweiss</p>
</td>
<td valign="top" width="144">
<p>Zürich</p>
</td>
<td valign="top" width="120">
<p align="center">Novembre 2018</p>
</td>
<td valign="top" width="117">
<p align="center">2 vols</p>
</td>
<td valign="top" width="98">
<p align="center">A340-300</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="top" width="126">
<p>American Airlines</p>
</td>
<td valign="top" width="144">
<p>Los Angeles</p>
</td>
<td valign="top" width="120">
<p align="center">Décembre 2018</p>
</td>
<td valign="top" width="117">
<p align="center">3 vols</p>
</td>
<td valign="top" width="98">
<p align="center">B787-900</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="top" width="126">
<p>American Airlines</p>
</td>
<td valign="top" width="144">
<p>Miami (de Cordoba)</p>
</td>
<td valign="top" width="120">
<p align="center">Prévu en avril 2019</p>
</td>
<td valign="top" width="117">
<p align="center">4 vols</p>
</td>
<td valign="top" width="98">
<p align="center">B767-300</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="top" width="126">
<p>Air Europa</p>
</td>
<td valign="top" width="144">
<p>Madrid (d’Iguazu)</p>
</td>
<td valign="top" width="120">
<p align="center">Prévu en juin 2019</p>
</td>
<td valign="top" width="117">
<p align="center">2 vols</p>
</td>
<td valign="top" width="98">
<p align="center"> </p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="top" width="126">
<p>TAP</p>
</td>
<td valign="top" width="144">
<p>Lisbonne</p>
</td>
<td valign="top" width="120">
<p align="center">Prévu en 2019</p>
</td>
<td valign="top" width="117">
<p align="center"> </p>
</td>
<td valign="top" width="98">
<p align="center">A330</p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<h3><strong>Le système aéroportuaire est fortement concentré<br /></strong></h3>
<p style="text-align: justify;">Le système aéroportuaire argentin comprend 54 aéroports. Buenos Aires - Aeroparque est le principal aéroport argentin avec 13,4 millions de passagers en 2018. À partir du 1<sup>er</sup> avril 2019, seuls les vols intérieurs et ceux à destination de l’Uruguay seront exploités à partir de cet aéroport. Buenos Aires - Ezeiza, avec 11,2 millions de passagers, deviendra ainsi la principale porte d’entrée en Argentine. Un important effort de modernisation a été entrepris par les gestionnaires et directement par le gouvernement au travers de l’ORSNA (Organisme régulateur du système national d’aéroports). Entre 2016 et 2018, les autorités ont annoncé avoir rénové intégralement 8 pistes et construit 4 nouveaux terminaux.</p>
<p align="center">Figure 2 : nombre de passagers des cinq principaux aéroports argentins</p>
<p style="text-align: center;"><img title="Trafic aéroportuaire" src="/Articles/53ef2621-d34c-4f43-96bf-b3d367254774/images/ba5cb4eb-dda7-47f9-afc6-32585770cd87" alt="Trafic aéroportuaire" width="577" height="337" /></p>
<p><strong> </strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><em>(i) Corporación América Airports</em></strong> dispose d’une position quasi-monopolistique et gère 37 aéroports, dont les huit qui dépassent le million de passagers. Elle totalise ainsi 90% de part de marché (en nombre de passagers). Sa principale filiale, Aeropuertos 2000 gère 33 aéroports depuis 1998. Le contrat a été étendu à l’aéroport de Rio Hondo en 2012 et à celui d’El Palomar en 2017. Le groupe exploite également les aéroports de Neuquèn et Bahia Blanca. Il gère au total 53 aéroports dans le monde (Arménie, Brésil, Équateur, Italie, Pérou et Uruguay).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong><em>(ii) London Supply </em></strong>gère les aéroports d’El Calafate, Trelew et Ushuaia pour un total de 1,7 millions de voyageurs. Ce groupe familial argentin s’est également diversifié dans l’industrie du bois, la fourniture de services maritimes et la gestion de zones franches et de boutiques de duty free.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong><em>(iii) Enfin, quelques aéroports sont gérés en régie par les provinces :</em></strong> Corrientes, Rosario, Santa Fe et San Martin de Los Andes.</p>
<h2><strong>Le gouvernement a pris une série de mesures pour stimuler le trafic aérien</strong></h2>
<p>L’ouverture du ciel aérien s’est également traduite par une série de mesures visant à limiter les coûts aéroportuaires, jugés particulièrement élevés par les compagnies aériennes, introduire de la concurrence au niveau des fournisseurs et flexibiliser la réglementation.</p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong>Libéralisation des prix des billets :</strong> une bande tarifaire avait été instaurée en 2002 pour les vols intérieurs, comprenant un tarif plancher et deux tarifs plafonds (achat à plus de 10 jours avant le vol ou moins de 10 jours avant le vol). Le gouvernement a supprimé en février 2016 les tarifs plafonds (décret 294/2016) et, les tarifs planchers pour tout achat effectué 30 jours avant le vol en juillet 2018 (décret 656/2018).</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Facilitation du travail de pilotes ayant obtenu leur licence à l’étranger :</strong> face à la pénurie de pilotes engendrée par l’augmentation des vols, le gouvernement cherche à faciliter le travail de pilotes ayant obtenu leur licence à l’étranger. La résolution 895/2018 permet notamment de déroger aux examens théoriques et pratiques pour l’obtention d’une licence de pilote argentine, facilitant ainsi les obtentions des équivalences.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Fin du monopole de l’assistance en escale d’Intercargo :</strong> le décret 49/2019 de janvier 2019 ouvre le marché de l’assistance en escale à toute entreprise habilitée par l’ANAC. Jusqu’alors, seules Aerolineas Argentinas, American Airlines, qui avait réussi à obtenir une autorisation dans les années 90, et Flybondi effectuaient leur assistance en escale.</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Modernisation des systèmes de navigation aérienne :</strong> EANA (Empresa argentina de navegación aerea) a repris en août 2016 les activités de contrôle aérien assurées jusqu’alors par la Direction générale du transport aérien qui dépend du ministère de la Défense. Elle est présente dans 56 aéroports et contrôle également les cinq régions d’information de vol (FIR) du pays. L’entreprise a entrepris un important effort de modernisation afin de faire face à la croissance du trafic aérien. En 2018, le montant total des investissements prévus était ainsi d’environ 140 MUSD.</li>
</ul>
<p> </p>
<p>Crédit illustrations DG Trésor</p>
<div><hr align="left" size="1" width="33%" /></div>017f5002-5dce-4774-ae4d-7afc9a3364b9Infrastructures - Plan de modernisation des infrastructures aéroportuairesLa Direction de l’Aviation civile (CAAB) a présenté fin novembre 2018 son plan de modernisation à moyen terme des infrastructures aéroportuaires.Elle ambitionne de faire de l’aéroport de Cox’s Bazar(sud-est) un hub de transit pour concurrencer Dubaï sur les passagers en transit en provenance d’Europe, de Singapour , de Corée ou du Japon. Les travaux devraient largement dépasser ceux destinés à l’aéroport de Chattogram (Shah Amanat International Airport). La piste d’atterrissage a été portée à 2,74 km et sera prolongée jusqu’à 3,7 km pour accueillir des aéronefs de classe Airbus A380. Les travaux d’extension des terminaux sont en cours, pour une enveloppe de 28,6 M€.Par ailleurs, l’aéroport de Saidpur va être modernisé pour accueillir les passagers en transit depuis le Bhutan, l’Inde et le Népal. Enfin, l’aéroport de Sylhet (Osmani International Airport) va être modernisé en trois phases jusqu’en 2040 pour un coût estimé à 249 M€.2018-12-31T00:00:00+01:00<p>La Direction de l’Aviation civile (CAAB) a présenté fin novembre 2018 son plan de modernisation à moyen terme des infrastructures aéroportuaires.</p>
<p>Elle ambitionne de faire de l’aéroport de Cox’s Bazar(sud-est) un hub de transit pour concurrencer Dubaï sur les passagers en transit en provenance d’Europe, de Singapour , de Corée ou du Japon. Les travaux devraient largement dépasser ceux destinés à l’aéroport de Chattogram (Shah Amanat International Airport). La piste d’atterrissage a été portée à 2,74 km et sera prolongée jusqu’à 3,7 km pour accueillir des aéronefs de classe Airbus A380. Les travaux d’extension des terminaux sont en cours, pour une enveloppe de 28,6 M€.</p>
<p>Par ailleurs, l’aéroport de Saidpur va être modernisé pour accueillir les passagers en transit depuis le Bhutan, l’Inde et le Népal. Enfin, l’aéroport de Sylhet (Osmani International Airport) va être modernisé en trois phases jusqu’en 2040 pour un coût estimé à 249 M€.</p>77843b4a-9630-42b8-aa31-88565552f5c6Actualités du transport aérien - Octobre 2018 Coopération technique bilatérale :Dans le cadre du MoU signé entre la DGAC française et Airports Authority of India, on notera :l’organisation d’une visite de 5 cadres de AAI au Centre Eurocontrol de Brétigny sur Orge les 15 & 16 octobre.l’organisation d’un stage ILS de 5 jours à Delhi au bénéfice de 8 cadres AAI.La Conseillère Aviation Civile est intervenue pendant le séminaire international sur la sureté aéroportuaire organisée par CISF les 9 & 10 octobre sur le thème « Emerging Trends and New Security Threats : the French perspective ».Le groupe de travail franco-indien sur les hélicoptères se félicite de deux avancées réglementaires auquel il a contribué : publication, le 23/01/2018, de la révision du CAR Section 4 – Aerodromes Standards and Licensing – Series F Part U, Issue 1 dated 19th July 2017 about requirements for issue of heliport licence/operational autorisation for helicopter landing areas, et publication, le 27/09/2018, de la Operations Circular File n° AV 222018-10-26T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Coopération technique bilatérale :</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Dans le cadre du MoU signé entre la DGAC française et Airports Authority of India, on notera :</p>
<ul style="text-align: justify; list-style-type: disc;">
<li>l’organisation d’une visite de 5 cadres de AAI au <span style="text-decoration: underline;">Centre Eurocontrol</span> de Brétigny sur Orge les 15 & 16 octobre.</li>
<li>l’organisation d’un <span style="text-decoration: underline;">stage ILS</span> de 5 jours à Delhi au bénéfice de 8 cadres AAI.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">La Conseillère Aviation Civile est intervenue pendant le <span style="text-decoration: underline;">séminaire international sur la sureté aéroportuaire </span>organisée par CISF les 9 & 10 octobre sur le thème « Emerging Trends and New Security Threats : the French perspective ».</p>
<p style="text-align: justify;">Le <span style="text-decoration: underline;">groupe de travail franco-indien sur les hélicoptères</span> se félicite de deux avancées réglementaires auquel il a contribué : publication, le 23/01/2018, de la révision du CAR Section 4 – Aerodromes Standards and Licensing – Series F Part U, Issue 1 dated 19th July 2017 about <strong>requirements for issue of heliport licence/operational autorisation for helicopter landing areas, et </strong>publication, le 27/09/2018, de la Operations Circular File n° AV 22024/11/2018-FS about <strong>Single Engine Turbine Aircraft</strong> – Scheduled Commuter Air Transport Operations.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Veille réglementaire :</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Draft Aircraft Security Amendment Rules</strong> : modifications du « périmètre aérodrome » et capacité des opérateurs aériens à effectuer des fouilles de sureté : <a href="http://bcasindia.nic.in/law/Draft%20Rules231018.pdf"><span style="text-decoration: underline;">http://bcasindia.nic.in/law/Draft%20Rules231018.pdf</span></a></p>
<p style="text-align: justify;">A compter du 8 novembre 2018, les opérateurs aériens devront s’assurer que leurs aéronefs sont équipés de <strong>ACARS</strong> (Aircraft Communications, Addressing and Reporting System) et <strong>ADS-B</strong> (Automatic Dependent Surveillance Brodcast) pour pouvoir être tracés en croisière. <a href="http://www.dgca.nic.in/rules/safety-ind.htm"><span style="text-decoration: underline;">http://www.dgca.nic.in/rules/safety-ind.htm</span></a></p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement central a <strong>réduit de 14 à 11% les droits d’accise sur le kérosène</strong>, dans l’espoir de redynamiser le transport aérien.</p>
<p style="text-align: justify;">UDAN : <strong>le troisième appel d’offres UDAN est lancé et les compagnies intéressées ont jusqu’au 22 novembre pour faire une offre pour « International UDAN »</strong> (également appelé « Overseas UDAN ») qui vise à connecter Guwahati, dans l’état d’Assam, à l’Asie du Sud Est : en mettant à profit la politique Open Skies négociée entre l’Inde et les pays ASEAN.</p>
<p style="text-align: justify;">Le <strong>MoCA a approuvé 23,117 vols</strong> au titre de la saison hiver 2018, soit 22% de plus que l’an passé.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Visite de suivi des audits FAA et USOAP à la DGCA,</strong> respectivement les 30 &31 octobre, et à partir du 12 novembre. Trois secteurs avaient vu leur note dégradée : enquête accidents, standards aéroportuaires, services de la navigation aérienne.</p>
<p style="text-align: justify;">Les sites des appels d’offres : <a href="https://www.alltenders.in/newsite/index.php"><span style="text-decoration: underline;">https://www.alltenders.in/newsite/index.php</span></a></p>
<p style="text-align: justify;">MoCA : <a href="http://www.civilaviation.gov.in/tenders-%26-recruitments/tender"><span style="text-decoration: underline;">http://www.civilaviation.gov.in/tenders-%26-recruitments/tender</span></a></p>
<p style="text-align: justify;">AAI : <a href="https://www.aai.aero/en/tender/tender-search"><span style="text-decoration: underline;">https://www.aai.aero/en/tender/tender-search</span></a> ,</p>
<p style="text-align: justify;">DGCA : <a href="http://www.dgca.nic.in/tenders/ten-ind.htm"><span style="text-decoration: underline;">http://www.dgca.nic.in/tenders/ten-ind.htm</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Négociation de droits de trafic :</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La NCAP prévoit la tenue de consultations bilatérales à partir de 80% de droits de trafic consommés. Avec l’internationalisation des vols souhaitée par plusieurs compagnies (IndiGo, SpeceJet, Vistara…) il devient nécessaire de lancer une renégociation avec Dubai et le Qatar, mais le MoCA n’est pas favorable pour l’instant.</p>
<p style="text-align: justify;">La poursuite des négociations entre la CAAN et AAI de juin à propos de Nepalgunj et Mahendranagar n’a pas permis aux autorités népalaises d’obtenir gain de cause, respectivement pour des raisons de défense et densité de trafic.</p>
<p style="text-align: justify;">A noter que les 19 & 20 novembre prochains se tiendront les négociations bilatérales franco-indiennes à Delhi.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Ce qu’il faut retenir de l’actualité en octobre</strong> :</p>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;">Compagnies aériennes</span></p>
<p style="text-align: justify;">La dépréciation de la roupie, conjuguée à l’augmentation du prix du kérosène et à l’incapacité des compagnies aériennes d’augmenter leurs tarifs dans un marché domestique hautement compétitif, devraient conduire à une <strong>restructuration du marché des compagnies aériennes indiennes</strong>.</p>
<p style="text-align: justify;">Les agences de notation CRISIL et ICRA <strong>ont dégradé la note de Jet Airways, SpiceJet et IndiGo</strong>.</p>
<p style="text-align: justify;">Tata Sons et Singapore Airlines viennent d’injecter Rs 20 milliards à Vistara pour lui permettre de financer ses avions en commande.</p>
<p style="text-align: justify;">Le groupe Tata possède déjà 51% des parts dans Vistara, et 49% dans AirAsia India et serait en discussion avec Jet Airways.</p>
<p style="text-align: justify;">La compagnie publique <strong>Air India</strong> vient de recevoir Rs 1,000 crore du National Savings Fund pour faire face à ses dépenses d’opérations courantes. Un tout nouveau Fonds souverain, doté d'un montant de Rs 500 crore, a été approuvé par le gouvernement.</p>
<p style="text-align: justify;">La compagnie aérienne bhoutanaise <strong>Drukair </strong>a ouvert une nouvelle route qui relie Guwahati à Singapour en 4h30. Pour mémoire, IndiGo a ouvert le mois dernier un vol Calcutta –Singapour et un lien Trichy – Singapour. Air India Express proposera à partir du 29/10 un service supplémentaire entre Bangalore et Singapour. L'aéroport de Changi offrira donc des connections avec 16 villes indiennes, pour 280 vols hebdomadaires.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;">AAI </span>: envisage l’installation d’une <strong>remote control tower</strong> à <strong>Chennai</strong>, Bangalore et Hyderabad, en plus de la tour existante. Une nouvelle tour va être construite à Calcutta. <strong>La FIR de Chennai</strong>, qui couvre 1 600 km (toute la région sud et océanique jusqu’à Port Blair), a connu de nombreuses évolutions récemment (<strong>systèmes ATC automatisés et harmonisation de l’espace supérieur au-dessus de 25 000 pieds</strong>). Un MoU vient d’être signé entre AAI, MRCC, Chennai (Indian Coast Guard) et Rescue Coordination Centre de Chennai pour mettre en place du <strong>SAR</strong> (Search and Rescue) dans la FIR de Chennai.</p>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;">Aéroports</span> : la construction du nouveau terminal de <strong>Pune</strong> a débuté le 20. AAI espère que Pune aura le statut d’aéroport international d’ici fin 2019, car Jet Airways, IndiGo et Vistara ont fait part de leur intérêt de proposer des vols sur la Thaïlande et Singapour.</p>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;">Sécurité aérienne :</span></p>
<p style="text-align: justify;">Air India a annoncé la <strong>suspension</strong> de <strong>2</strong> de ses <strong>pilotes</strong> dont l’avion, avec 136 personnes à bord, a heurté au décollage un mur à Trichy, avant de poursuivre son vol près de 4 heures avec un fuselage endommagé. L’ILS de l’aéroport a également été endommagé. Toujours à Trichy, un avion de Air India Express a failli percuter un véhicule sur l’autoroute adjacente, rappelant que depuis 10 ans, AAI essaie d’agrandir la piste (8 136 pieds) mais se heurte à des difficultés d’acquisition des terrains.</p>
<p style="text-align: justify;">Bien que AAI ait donné son accord pour des opérations de nuit, les pilotes de GoAir, Air India et IndiGo se refusent à décoller et atterrir à <strong>Srinagar </strong>pour des raisons de sécurité.</p>
<p style="text-align: justify;">15/10 Air prox : IndiGo / AirAsia Calcutta – Bagdogra <strong>2 ATCO suspendus</strong></p>
<p style="text-align: justify;">23/10 Air prox : Saudi Boeing 777 and UPS Boeing 747 au-dessus de Calcutta <strong>1 ATCO suspendu</strong></p>
<p style="text-align: justify;">20/10 A 320 GoAir G8 174 Delhi – Male a du retourner sur Delhi pb moteur P&W ; GoAir G8 285 Goa Delhi a du faire un atterrissage d’urgence à cause d’une indication de <strong>défaillance dans la soute</strong>.</p>
<p style="text-align: justify;">20/10 La DGCA vient de <strong>suspendre la licence d’un pilote</strong> qui a autorisé un ingénieur à s’asseoir à la place du copilote pendant le vol Delhi Ranchi du 30 septembre.</p>
<p style="text-align: justify;">22/10 Les PNC de Jet Airways oublient d’enclencher l’air pressurisé dans la cabine, 30 personnes se mettent à saigner du nez et des oreilles…et souffrent aujourd’hui encore de symptômes de surdité partielle.</p>
<p style="text-align: justify;">23/10 Une quadragénaire décède à bord du Calcutta GoAir, malgré un atterrissage d’urgence à Nagpur.</p>
<p style="text-align: justify;">23/10 Vistara UK 866 en provenance de Cochin a raté deux fois de suite son atterrissage à Delhi à cause d’un <strong>oiseau mort sur la piste</strong>. A l’atterrissage à Srinagar, un appareil d’Air Asia a également <strong>percuté un oiseau</strong>.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Evénement </strong>: démonstration de taxibots sur l’aéroport IGI le 29 octobre après midi avec la société TLD (technologie française développée par TLD, financée par BPI France, visant à réduire les émissions de CO2 et la consommation de kérosène pour le repoussage des avions moteur éteint, service proposé par KSU, partenaire indien de TLD, aux compagnies aériennes indiennes ; 3 ont déjà accepté : Jet Airways, SpiceJet et IndiGo)</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Agenda :</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>2<sup>nd</sup> Global Aviation Summit India</strong> : 15-16 Janvier 2019, Mumbai « Flying for all »</p>
<p style="text-align: justify;"><a href="http://www.globalavationsummit.in/delegate-registration.html"><span style="text-decoration: underline;">http://www.globalavationsummit.in/delegate-registration.html</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Conférence CAPA Asie du Sud 2019</strong> : 12-14 février 2019, Delhi </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>84625862-0998-4c08-85ca-7588d32519bbNotre commerce bilatéral avec l'Indonésie au premier semestre 2018 Alors que le commerce extérieur indonésien a progressé de 16% au premier semestre 2018, nos échanges bilatéraux ont diminué de 27%. Nos exportations ont diminué de moitié en glissement annuel (-50 ,7%), en raison notamment de la baisse de nos exportations aéronautiques (-87%), de produits laitiers et de vins et spiritueux. Hors aéronautique nos exportations ont progressé de 15%. Nos importations affichent une légère hausse (+1,8%). Au total, au 1er semestre 2018, notre déficit commercial s’est élevé à 358 M EUR alors que nos échanges affichaient un excédent de 235 M EUR au S1 2017. Le commerce extérieur indonésien a progressé de 16, 2% au premier semestre 2018 mais nos échanges bilatéraux ont diminué de 27,4%. Le commerce entre nos deux pays a poursuivi sa baisse amorcée l’an dernier (-19,5% en glissement annuel), passant de 2,04 Mds EUR sur les 6 premiers mois de 2017 à 1,48 Md EUR à la même période cette année. Cette réduction est attribuable à la contraction de nos exportatio2018-09-28T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><em>Alors que le commerce extérieur indonésien a progressé de 16% au premier semestre 2018, nos échanges bilatéraux ont diminué de 27%. Nos exportations ont diminué de moitié en glissement annuel (-50 ,7%), en raison notamment de la baisse de nos exportations aéronautiques (-87%), de produits laitiers et de vins et spiritueux. Hors aéronautique nos exportations ont progressé de 15%. Nos importations affichent une légère hausse (+1,8%). Au total, au 1er semestre 2018, notre déficit commercial s’est élevé à 358 M EUR alors que nos échanges affichaient un excédent de 235 M EUR au S1 2017. </em></p>
<p style="text-align: justify;"><a name="EmailAgent"></a><strong>L</strong><strong>e commerce extérieur indonésien a progressé de 16, 2% au premier semestre 2018 mais nos échanges bilatéraux ont diminué de 27,4%. </strong>Le commerce entre nos deux pays a poursuivi sa baisse amorcée l’an dernier (-19,5% en glissement annuel), passant de 2,04 Mds EUR sur les 6 premiers mois de 2017 à 1,48 Md EUR à la même période cette année. Cette réduction est attribuable à la contraction de nos exportations (-50,7% en g.a.), elle-même causée par à la forte diminution de nos exportations aéronautiques. L'aéronautique est notre premier poste d'exportation avec 97 M EUR au S1 2018, après 733 M au S1 2017, soit -87% en g.a. En outre, la légère hausse de nos importations (+1,8%) creuse le déficit commercial à 358 M EUR (S2 2017 : -320 M EUR, après +235 M EUR au S1 2017).</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Exportations France Indonésie au S1 2018 " src="/Articles/84625862-0998-4c08-85ca-7588d32519bb/images/3dd993ff-534a-4d23-be34-60f3001758b7" alt="Exportations France Indonésie au S1 2018 " width="478" height="321" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Nos exportations totales sont passées de 1,14 Md EUR au premier semestre 2017 à 560 M EUR au premier semestre de cette année. En revanche, h</strong><strong>ors aéronautique, nos exportations ont progressé de 15%.</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Elles sont tirées par les "équipements mécaniques, le matériel électrique, électronique et informatique" dont le montant a quasiment doublé (+87,8%, de 125 M EUR au S1 2017 à 235 M EUR au S1 2018) qui constitue notre second d'exportations . Celui-ci est composé principalement de matériel de distribution et commande électrique (9,2% de nos exportations, 51,6 M EUR), d’instruments de mesure et navigation (6%), de moteurs (5,6%), de machines pour l’extraction (4%) et d’équipements de communication (3%).</p>
<p style="text-align: justify;">Les produits laitiers et fromages sont notre troisième poste d’exportations vers l’Indonésie (6,2%, 34,8 M EUR), en baisse de 25% par rapport à la même période en 2017. D’un point de vue plus général, l’ensemble des exportations de produits des industries agroalimentaires a diminué de 11,6% par rapport au premier semestre 2017. Le secteur a probablement été pénalisé par le blocus sur les vins et spiritueux français, en représailles de tensions sur l’huile de palme, comme le laissent paraître les résultats d’exportation : -33% pour le vin, -35% pour les boissons alcoolisées distillées et -100% pour le cidre et autres vins de fruits.</p>
<p style="text-align: justify;">Parmi les autres principaux postes à l’export vers l’Indonésie, les véhicules automobiles et les produits pharmaceutiques ont aussi vu leurs exportations diminuer, respectivement de 75% (de 29 M EUR à 7 M EUR entre les S1 2017 et 2018) et de 70% pour les produits pharmaceutiques de base (de 12 M EUR à 3,5 M EUR).</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Croissance des exportations France Indonesie au S1 2018" src="/Articles/84625862-0998-4c08-85ca-7588d32519bb/images/27f8a15f-7ab8-4443-8ca1-ae69673dd479" alt="Croissance des exportations France Indonesie au S1 2018" width="735" height="487" /></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Sur les six premiers mois de 2018, nos importations en provenance d’Indonésie s’élèvent à 918,7 M EUR et demeurent essentiellement composées de biens manufacturés (83%). </strong></p>
<p style="text-align: justify;">Notre premier poste d’importation est les chaussures qui comptent pour 21 % du montant des importations totales avec 197 M EUR, en hausse de 19,6% par rapport au S1 2017 (165 M EUR).</p>
<p style="text-align: justify;">La part du second poste d’importations, les moteurs, génératrices et transformateurs électriques, est bien inférieure, s’établissant à 8% (73,7 M EUR). Les appareils électriques (i.e. électroménager, matériel de distribution et de commande électrique, matériel d’installation électrique), les vêtements (10%), le caoutchouc (4%), et les meubles (3,6%) constituent les autres principaux produits importés d’Indonésie en France. </p>
<p style="text-align: justify;">Nos importations d’huiles et graisses (composées en majorité de l’huile de palme), ont diminué de 10% entre le premier semestre 2018 et le premier semestre 2017, s’établissant à 25 M EUR (28 M EUR au S1 2017). S’agissant de l’huile de palme, le démarrage de raffinerie de La Mède, sur la base d’un quota de 300 000 tonnes, qui seront importées dans une large mesure d’Indonésie, va conduire à une forte augmentation de nos importations dès 2018.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Sur ce début d’année 2018,</strong><strong> l’Indonésie était notre 5<sup>ème</sup> fournisseur et notre 5<sup>ème</sup> client en ASEAN, </strong>le Vietnam étant notre premier fournisseur et Singapour notre premier client. En 2017, le pays était notre 4<sup>ème</sup> client dans la région mais est désormais devancé par le Vietnam où nos exportations ont progressées au premier semestre. Au niveau mondial, l’archipel était notre 47<sup>ème</sup> fournisseur et notre 47<sup>ème</sup> client, perdant 2 rangs par rapport à 2017 où il était 45<sup>ème</sup>. Il convient de rappeler que les exportations françaises qui transitent par Singapour vers l’Indonésie ne sont pas comptabilisées, ce qui constitue un biais.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Commerce bilatéral au S1 2018" src="/Articles/84625862-0998-4c08-85ca-7588d32519bb/images/9eda8e14-6168-4a3c-b640-168f76804af4" alt="Commerce bilatéral au S1 2018" width="618" height="206" /></p>8a3022bc-2871-48af-82b1-a1d5826eb5cfTélécommunications – mise en service du 1er satellite du BangladeshLe premier satellite du Bangladesh (Bangabandhu-I /BS-I), géré par la Bangladesh Communication Satellite Co. Ltd (BCSCL) présidée par le Dr Shahjahan Mahmood va inaugurer ses programmes en diffusant via Bangladesh Television (BTV) le tournoi international de la South Asian Football Federation (SAFF) en septembre 2018.Le satellite, qui a une durée de vie de 15 ans, a été fourni par Thales Alenia Space (contrat initié en mai 2015 et signé en novembre 2015 pour 248 MUSD) qui doit livrer les deux stations terrestres de Gazipur et Rangamati à la BCSCL. Bangabandhu-I a été lancé depuis Cap Kennedy le 11 mai dernier par le porteur SpaceX, faisant du Bangladesh le 57ème pays à disposer d’un satellite. Le contrat de TAS porte sur la formation de 18 ingénieurs sur les 3 prochaines années. (15/09/2018)2018-09-15T00:00:00+02:00<p>Le premier satellite du Bangladesh (Bangabandhu-I /BS-I), géré par la Bangladesh Communication Satellite Co. Ltd (BCSCL) présidée par le Dr Shahjahan Mahmood va inaugurer ses programmes en diffusant via Bangladesh Television (BTV) le tournoi international de la South Asian Football Federation (SAFF) en septembre 2018.</p>
<p>Le satellite, qui a une durée de vie de 15 ans, a été fourni par Thales Alenia Space (contrat initié en mai 2015 et signé en novembre 2015 pour 248 MUSD) qui doit livrer les deux stations terrestres de Gazipur et Rangamati à la BCSCL. Bangabandhu-I a été lancé depuis Cap Kennedy le 11 mai dernier par le porteur SpaceX, faisant du Bangladesh le 57<sup>ème</sup> pays à disposer d’un satellite. Le contrat de TAS porte sur la formation de 18 ingénieurs sur les 3 prochaines années. (15/09/2018)</p>